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VEN. 3 - SAM. 4 JANVIER 2014 - 1-2 RABI'OU AL-AWWAL 1435 - N° 7066 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Si je publie cette réaction — une parmi des dizaines ! — à ma chronique du jeudi 2 janvier 2004, c'est parce qu'elle m'a beaucoup touché par la force de son authenticité et sa sincérité. Voici un témoignage du cru, de ces enfants des douars qui, sans la politique menée à l'époque, seraient devenus bergers ou vendeurs de n'importe quoi aux bords des routes... «(...) Oui je suis une fille de 62. J'ai la marque du vaccin dans mon bras, j'habitais la campagne, on m'a scolarisée, on m'a donné du lait le matin à l'école avant d'entrer en classe et je mangeais à ma faim à la cantine qui était installée dans le bâtiment qui servait d'église aux colons. On me donnait le goûter à 16h et je rentrais dans mon douar avec le bus de ramassage scolaire. J'ai réussi et je suis rentrée à l'université grâce au niveau d'enseignement qu'on m'a prodigué. Je suis devenue une cadre à l'université et chaque jour je remercie Dieu, comme je remercie Boumediène qui nous a ouvert les portes du savoir, de la santé gratuite et qui nous a fait comprendre qu'il faut être fiers d'appartenir à cette Algérie qui a su se relever du néant et hisser sa tête pour dire "je suis là!". Ils sont rares ceux qui reconnaissent le mérite des premiers Algériens qui ont fait tout pour que la base soit assise sur de bonnes fondations. L'ingratitude est devenue hélas une "VERTU". Merci..." Zina Zina, née en 1962... Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE JUSTICE APRÈS L'EXPLOSION D’UN OLÉODUC LORS D’UN CHARGEMENT D’UN BATEAU AUTOROUTE EST-OUEST Djebel El Ouahch : panique et interrogations Le terminal à pétrole du port de Béjaïa à l’arrêt Le terminal à pétrole du port de Béjaïa a été placé sous consignation en attendant les résultats des expertises diligentées pour faire toute la lumière sur les causes de l’explosion d’un oléoduc survenue mardi dernier lors d’une opération de chargement de pétrole à bord d’un navire. La profession de juge sera ouverte aux diplômés d’autres filières Le stand-by du FFS Au FFS, on ne semble pas être «pressés» outre mesure de se positionner par rapport aux deux échéances politiques qui auront grandement alimenté l’actualité politique l’année qui vient de s’écouler et qui ne manqueront pas, à coup sûr, d’en faire de même au cours de celle qui vient de s’enclencher. PAGE 4 PAGE 3 PAGE 3 PAGE 5 Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid Photo : DR

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VEN. 3 - SAM. 4 JANVIER 2014 - 1-2 RABI'OU AL-AWWAL 1435 - N° 7066 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Si je publie cette réaction — une parmi desdizaines ! — à ma chronique du jeudi 2 janvier2004, c'est parce qu'elle m'a beaucoup touchépar la force de son authenticité et sa sincérité.Voici un témoignage du cru, de ces enfantsdes douars qui, sans la politique menée àl'époque, seraient devenus bergers ouvendeurs de n'importe quoi aux bords desroutes...

«(...) Oui je suis une fille de 62. J'ai la marquedu vaccin dans mon bras, j'habitais la campagne,on m'a scolarisée, on m'a donné du lait le matin àl'école avant d'entrer en classe et je mangeais àma faim à la cantine qui était installée dans lebâtiment qui servait d'église aux colons. On medonnait le goûter à 16h et je rentrais dans mondouar avec le bus de ramassage scolaire. J'airéussi et je suis rentrée à l'université grâce auniveau d'enseignement qu'on m'a prodigué. Jesuis devenue une cadre à l'université et chaquejour je remercie Dieu, comme je remercieBoumediène qui nous a ouvert les portes dusavoir, de la santé gratuite et qui nous a faitcomprendre qu'il faut être fiers d'appartenir à cetteAlgérie qui a su se relever du néant et hisser satête pour dire "je suis là!".

Ils sont rares ceux qui reconnaissent le méritedes premiers Algériens qui ont fait tout pour que labase soit assise sur de bonnes fondations.L'ingratitude est devenue hélas une "VERTU".Merci..."

Zina

Zina, née en 1962...

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� ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

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� APRÈS L'EXPLOSION D’UN OLÉODUC LORSD’UN CHARGEMENT D’UN BATEAU

� AUTOROUTE EST-OUEST

Djebel El Ouahch :panique et

interrogations

Le terminal àpétrole du portde Béjaïa à l’arrêt

� Le terminal à pétrole du port de Béjaïa a été placé sousconsignation en attendant les résultats des expertises diligentéespour faire toute la lumière sur les causes de l’explosion d’unoléoduc survenue mardi dernier lors d’une opération de

chargement de pétrole à bord d’un navire.

La profession de juge sera ouverteaux diplômés d’autres filières

Le stand-by du FFSAu FFS, on ne semble pas être «pressés» outre mesure de se positionner

par rapport aux deux échéances politiques qui auront grandement alimentél’actualité politique l’année qui vient de s’écouler et qui ne manqueront pas,à coup sûr, d’en faire de même au cours de celle qui vient de s’enclencher. PAGE 4

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Maroc : la dette extérieure s'aggrave L’encours de la dette extérieure du Trésor marocain a atteint 121,04

milliards DH à fin septembre 2013 contre 116,87 milliards DH à fin 2012, soitune aggravation de 3,56 %, selon la Direction des études et des prévisions

financières (DEPF), relevant du ministère marocain de l’Economieet des Finances. S’agissant de la structure de l’encours de ladette par créanciers, les institutions internationalesconstituent le premier groupement de créanciers du Trésoravec une part de 47,4 % à fin septembre 2013, suivis dumarché financier international avec 27 %, précise la DTFEdans une note relative aux statistiques de la dette extérieurepublique à fin septembre 2013. Les tirages sur la dette

extérieure du Trésor par groupes de créanciers se sontétablis à 1,67 milliard DH à fin septembre 2013,dont 1,56 milliard DH sont accaparés par lesinstitutions internationales alors que lescréanciers bilatéraux ne détiennent que 107millions de dirhams.

Lors de la signature de la loi de finances 2014,le vice-ministre de la Défense, qui cumuleégalement la fonction de chef d’état-major,

n’était pas, comme à son habitude, en tenuemilitaire. Cette fois-ci, il était en costume pour nepas être différent des autres ministres.Autrement dit, c’est la fonctionpolitique de Gaïd Salah (vice-ministre) qui a primé sur cellede chef d’état-major.

PPERISCOOPERISCOOP

Gaïd Salah en civil

Des Portugaispour l’environnement

C’est finalement une entrepriseportugaise, en l’occurrence SITEL, qui

sera chargée de lafourniture et la posed’une ligne de lavage etde transformation desachets plastiquesusagés d’une capacité

de 250 kg/heure auniveau de ladéchetterie deStaoueli, pourun montant de187 280 421DA.

[email protected]

Vend.3 - Sam. 4 janvier 2014 - Page 2

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Au vu des dernières images du président dela République lors de la signature de la loide finances 2014, pensez-vous que son état

de santé s’est amélioré ?

Avez-vous déjàsouscrit

à unabonnement

3 G ?

OUI : 9,97%NON : 87,22%S. Opinion : 2,81%

«Rue Sombre au 144 bis»

Le roman de Hakim Laâlam est en l ibrair ie

Des cars-ferries déroutés

La grève de la SNCM au port deMarseille se durcit et affecte, parricochet, le pavillon national, enl’occurrence l’ENTMV. Cette dernière aété obligée de dérouter deux de ses car-ferries sur Toulon avec tous les

désagréments occasionnésaux passagers. Nousavons appris qu’unecellule de crise a étéinstallée au niveau de ladirection générale del’ENTMV pour suivre deprès l’évolution de la

situation.

Le Soird’Algérie Ven. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 3Actualité

ALGÉRIE-MAROC

Le jeune athlètealgérien IslamKhoualed libéré

Le jeune athlète algérienIslam Khoualed, détenudepuis le 11 février 2013 dansune prison d'Agadir (sud duMaroc), a été libéré hier, a-t-on appris de bonne source.

Islam Khoualed a été remisà son père (Azeddine) en pré-sence de l'avocat de la famil-le, Me Sellam Khaled, ajoute-t-on.

APS

«Le chargement des naviresn'est pas toutefois totalement arrê-té», a fait savoir au Soir d’Algériele directeur général de l'Entrepriseportuaire de Béjaïa, DjelloulAchour, qui précise à ce sujet quela prestation est temporairementassurée à partir du sea-line, unebouée de chargement se trouvant

en rade servant habituellement àravitailler les bateaux-citernes deplus de 150 000 tonnes. Il faut rap-peler que suite à l’explosion del’oléoduc mardi dernier, une impor-tante quantité de pétrole s’estdéversée dans la mer. Une maréenoire de plus de 1 000 m2 s’est for-mée dans le périmètre du sinistre.

Aussitôt l’accident survenu lors del’opération du chargement d'unnavire, le Benbatuta, battantpavillon maltais, des mesures radi-cales ont été prises par la directiondu port de Béjaïa qui a suspendu,momentanément, tout mouvementde bateaux au niveau de l’infra-structure portuaire.

Le plan Orsec a été déclenché,interdisant notamment l’accès auxcamions de transport de gasoil etautres lubrifiants. Des bateaux-citernes, qui étaient au niveau duport pétrolier, ont été évacués pouréviter d’éventuels dangers. Les

gardes-côtes et la Protection civilesont immédiatement intervenuspar la mise en place d'un barrageflottant, le confinement de la nappeet son pompage, ainsi que la miseen rade du bateau.

Le directeur général du portindique que la nappe d'hydrocar-bures a été entièrement pompéelors des interventions des différentsservices de secours du port.Parlant de l’origine de l’accident,Achour Djelloul, directeur généralde l’Entreprise portuaire de Béjaïa,a indiqué dans un entretien télé-phonique au Soir d’Algérie que «ni

les installations, ni les infrastruc-tures ou leur maintenance ne sontà mettre en cause».

En réponse à une question surla date de la levée de la consigna-tion du terminal à hydrocarbures, ledirecteur général de l’Enterpriseportuaire de Béjaïa dira que celle-ciinterviendra dès la fin de l’enquête,dans quelques jours. Des expertsdu Laboratoire des études mari-times (LEM) et de Sonatrach sontsur le terrain des investigationspour déterminer les véritablescauses du sinistre.

A. Kersani

APRÈS L'EXPLOSION D’UN OLÉODUC LORS DU CHARGEMENTD’UN BATEAU

Le terminal à pétrole du port de Béjaïa à l’arrêt

Le terminal à pétrole du port de Béjaïa a été placé sousconsignation en attendant les résultats des expertisesdiligentées pour faire toute la lumière sur les causes del’explosion d’un oléoduc survenue mardi dernier lorsd’une opération de chargement de pétrole à bord d’unnavire.

DISPOSITIF SÉCURITAIRE DANS LA CAPITALE

Renforcement remarquélors des grands événements

La sécurité dans la capitale estassurée par une présence policièrequotidienne évaluée à 3 000 agents, a-t-on appris. Toutefois, ce nombre estrevu à la hausse à l’occasion desgrands rendez-vous, comme ce fut lecas lors de la fête du Nouvel An.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Lorsde sa première sortie médiatique, le nouveauwali d’Alger, M. Abdelkader Zoukh, avait faitdu renforcement de la sécurité dans la capita-le l’une des priorités de sa feuille de route.

Lors de son intervention devant les autori-tés locales et les responsables d’institutionsrelevant de la wilaya d’Alger, il avait plaidépour que la sécurité soit renforcée davantagedans la capitale. Une plaidoirie soutenue parle ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, quiavait déclaré en la circonstance que «la prio-rité pour les Algérois consiste, aujourd’hui, enle renforcement de la sécurité qui, même sielle est assurée en grande partie, fait relative-

ment défaut dans certains quartiers et placespubliques de la capitale». Les propos du pre-mier magistrat d’Alger et ceux du premier res-ponsable du département de l’intérieur sontintervenus à quelques jours des affronte-ments enregistrés au niveau des cités situéesdans les localités de Aïn Naâdja et Baraki.

Rappelons que le dispositif sécuritaire misen place dans la capitale évolue en fonctiondes circonstances et des événements.

En effet, le déploiement sécuritaire desannées 90 n’est pas identique à celui desannées 2000 et ce, pour plusieurs raisons,dont la plus visible est celle relative à la natu-re et la forme de la violence urbaine. Il y a lieude signaler le renforcement de la présencepolicière à l’occasion de la fête du Nouvel An.

A ce titre, et pour un premier rendez-voussous l’ère Zoukh, on indique que le dispositifpolicier mis en place en cette occasion à tra-vers toute la capitale était de 5 500 policiers,soit un apport supplémentaire de 2 500agents. Ce renforcement sécuritaire n’a pas

tardé d’ailleurs à porter ses fruits, puisqu’au-cun incident particulier n’a été enregistré encette circonstance, contrairement aux annéesprécédentes.

Mieux encore, les services de police ontsaisi lors des différents contrôles effectuésdans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er jan-vier 2014, 840 psychotropes, douze armesblanches (1 fusil harpon et deux épées), etinterpellé des personnes qui se trouvaientdans un état d’ivresse très avancé et contrôlé2 000 personnes comme ils ont fouillé 2 300véhicules.

On ajoute, par ailleurs, que ce renforce-ment sécuritaire a été marqué par une pré-sence des patrouilles pédestres, héliportéeset motorisées. Les policiers sont notammentappelés à assurer plusieurs activités et qui setraduisent, précise-t-on encore, «par desinterventions lors de rixes sur la voie publique,de vols à la sauvette, à la tire et par effraction,et pour toute forme d’incivilité».

A. B.

JUSTICE

La profession de juge sera ouverte aux diplômés d’autres filières

Le ministre de la Justice, gardedes Sceaux M. Tayeb Louh aannoncé, avant-hier en marge del’installation du président et du pro-cureur général de la Cour d’Aïn-Defla, que le projet d’une banquenationale de données qui relieraitgrâce aux nouvelles technologiesde l’information et de la communi-cation toutes les structures de lajustice et qui permettrait au justi-ciable d’éviter bien des tracasse-ries, sera bientôt lancé. «Le citoyenne sera plus obligé pour avoir undocument donné, de renouveler àchaque fois un dossier qu’il a déjàdéposé par le passé pour le mêmemotif», a-t-il souligné. La forma-

tion des juges et des greffiers estl’autre volet de cette réforme. «Lerapprochement de la justice ducitoyen ne signifie pas la construc-tion d’infrastructures, mais égale-ment la désignation de juges et degreffiers compétents à même defournir des services de qualité auxcitoyens», a-t-il noté.

Ainsi, l’accès à l’Ecole de lamagistrature qui forme les jugessera élargi aux diplômés dans desspécialités proches du droit. Unecommission a été mise en placepour en trouver le cadre réglemen-taire adéquat. «Les textes organi-sationnels régissant le fonctionne-ment de cette école seront révisés

de manière à fédérer d’autres com-pétences scientifiques susceptiblesd’encadrer les étudiants-juges etassurer la formation continue auxjuges en service et, éventuelle-ment, élargir les conditions d’accèsà l’Ecole supérieure de magistratu-re aux titulaires de diplômes ayantune relation avec le travail de lajustice», a-t-il ajouté.

Vers l’élargissement à l’étranger de la compétenceterritoriale du juge algérien La multiplication des scandales

de corruption en Algérie, impliquantdes réseaux transnationaux etmettant à rude épreuve les intérêtsstratégiques de l’Etat, fait néan-moins réfléchir la justice algérienneà l’élargissement à l’étranger de lacompétence territoriale de ses tri-

bunaux. Le code de procédurepénale fait, depuis un moment,l’objet d’une réflexion pour l’adap-ter au nouveau contexte.

M. Louh a annoncé, qu’«unavant-projet de loi portant sur l’ex-tension de la compétence territoria-le des tribunaux algériens au sujetdes crimes commis à l’étranger ettouchant les intérêts stratégiquesde l’Etat algérien ou de ses ressor-tissants est en phase de prépara-tion». Il a indiqué que cet avant-projet devant adapter le code deprocédure pénale «est à l’étude auniveau de l’un des ateliers de tra-vail, mis en place par le ministèrede la Justice».

Selon M. Louh, ce ne sont pasuniquement les hypothèses danslesquelles les juridictions algé-riennes seraient compétentes àl’étranger et les conditions leur per-

mettant de poursuivre et juger desauteurs de crimes attentant aux«intérêts de l’Algérie» qui préoccu-pent son département en cemoment. D’autres textes législatifsrelatifs au code de procédurepénale et au code de procédurecivile devront assouplir la détentiontemporaire. «La politique pénalenationale est basée sur le principede l’équilibre entre le respect de laloi et celui des libertés. Sauf qu’il ya des textes législatifs ayant traitau code de procédure civile entréen vigueur récemment et dont l’ap-plication de certains articles a révé-lé certaines problématiques pra-tiques, non prises en compte aumoment de sa mise en place, quifont l’objet de discussions auniveau d’un autre atelier», a-t-ilaffirmé.

L. H.

La réforme de la justice avance sur plusieurs fronts,selon le ministre de la Justice, garde des Sceaux,M. Tayeb Louh. Il a même laissé entendre que la profes-sion de juge serait ouverte aux diplômés d’autres filières.

Le Soird’Algérie Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 4Actualité

Ce texte, approuvé par leConseil des ministres du 23 sep-tembre 2013, est venu en appli-cation de la loi organique du 12janvier 2012 relative à l’informa-tion. Il est censé, comme le cla-ment ses instigateurs, consacrerl’ouverture de l’audiovisuel ausecteur privé et organiser etréguler le fonctionnement desmédias. C’est sur 107 articles que

contient le projet de loi sur l’au-diovisuel que les députés sontappelés à se prononcer. Alorsque l’on se serait attendu à undéverrouillage de ce secteur, l’ona surtout fermé la porte d’entréeà toute velléité d’activités infor-matives par des initiatives pri-vées. Qu’on en juge : l’article 3du projet stipule que l’ouverture àl’investisseur privé dans l’audio-visuel ne pourra être autoriséeque pour la création de chaînesthématiques, réservant ainsi, defait, l’ouverture de chaînes infor-matives au seul secteur public.Ainsi donc, l’on vous autorise, àcertaines conditions explicitées

dans d’autres dispositions dutexte, à ouvrir des chaînes, seu-lement et exclusivement si vousn’abordez pas la politique,domaine réservé au secteurpublic, en fait au secteur d’Etatmais que paye par ses impôts, lecitoyen contribuable. Par aveu-glement, ce ne peut être autrechose, les initiateurs du projetpensent qu’en empêchant quedes chaînes généralistes soientautorisées au privé, l’on se pré-munit de toute implication poli-tique et de toute sonorité diffé-rente de celle véhiculée jusque-làpar l’Etat. Drôle de conception des

contenus télévisuels et radiopho-niques. Peut-on pratiquer dans laculture, le sport, la musique… ense délestant de toute colorationpolitique ? Dans leur examen préliminai-

re du projet de loi, des députésmembres de la commission de laculture et de la communicationde l’APN ont réagi à cetincroyable premier verrou en pro-posant un amendement qui auto-

rise la création de chaînes géné-ralistes. Si l’on en croit un députémembre de cette commission — Abdelghani Boudebouz — quis’est exprimé jeudi dans la pres-se, des pressions auraient étéexercées par le ministre de laCommunication pour rejeter,avant même son examen, cetamendement. Naturellement, leministre se défend de toute pres-sion. Si cet article n’était pas amen-

dé, tout l’intérêt du projet s’entrouverait, de fait, anéanti. Autreverrou et non des moindresconcerne l’autorité de régulationprévue pour encadrer l’activitédu secteur de l’audiovisuel. S’il va sans dire qu’une autori-

té de régulation est une balisenécessaire et qu’elle s’exercepartout dans de très nombreuxpays, y compris dans ceux ayantatteint un degré élevé dans laliberté de la presse, toute lanuance avec le projet algérien setrouve d’abord dans sa composi-tion et ensuite dans la naturemême de ses attributions.L’autorité de régulation comptera9 membres qui devront renfermeren leur sein des professionnels.Cela serait très louable si lesmembres de cette autorité

n’étaient pas désignés par le pré-sident de la République ; par lesprésidents des deux Chambreset par celui du Conseil constitu-tionnel. Quid des représentantsde la profession ? Quant auxmissions de cette autorité, ellesse définissent comme étant «legarant en mesure de protéger lechamp audiovisuel de touteforme de manipulation ou dedérapage. Mais ce n’est pas tout,le balisage est encore plus serré. Ce projet dispose en son

article 48 un cahier des chargesprévoyant «les prescriptions derespecter les exigences de l’uniténationale, de la sécurité et de ladéfense nationales, de respecterles intérêts économiques etdiplomatiques du pays, de res-pecter le secret de l’instructionjudiciaire, les valeurs nationaleset les symboles de l’Etat tels quedéfinis par la Constitution, derespecter les exigences liées à lamorale publique et à l’ordrepublic et d’offrir des programmesdiversifiés et de qualité». Il ne manque plus dans cette

liste à la Prévert de cadrage quele nombre d’années de prisonpour chaque manquement. Parailleurs, et alors que les TV lesplus performantes dans le monde

n’arrivent pas toujours à remplirleurs grilles par plus de 50% desprogrammes produits à l’échellenationale, nos initiateurs du pro-jet ont disposé que 60% des pro-grammes diffusés soient des pro-grammes nationaux produits enAlgérie et dont 20% consacrésannuellement à la diffusiond’œuvres audiovisuelles et ciné-matographiques. Au lieu d’éche-lonner dans le temps cet objectif,l’initiateur du projet de loi en faitune exigence immédiate. Pour ce qui est de la dizaine

de TV privées qui se sont instal-lées dans le brouillard et ledésert juridique, qui émettentpour l’heure de l’étranger, avec labénédiction de l’Etat, pour peuqu’elles ne s’attaquent pas aupouvoir de l’heure, elles ont,vient de déclarer la semaine der-nière le ministre de laCommunication, reçu une proro-gation après le 31 décembre2013 (date d’expiration de leursautorisations) en attendant, a-t-ildit encore, «la mise en place del’autorité de régulation de l’audio-visuel». Et en attendant, enfin, dans le

maquis de ces nouvelles chaînesoffshore, le téléspectateur conti-nuera à observer que lesministres en poste se voient attri-buer, en plus des créneaux del’Unique, ceux de ces nouveauxvenus ; la citoyenne algériennecontinuera à se voir insultée pardes reportages bidon, et les ter-roristes «repentis» revenir crâne-ment sur leurs crimes, le toutsans vergogne et avec la béné-diction des dirigeants. Le contrôle de la morale et

des dérives que compte exercerl’autorité de régulation du projetde loi ne se situe certainementpas là, mais ailleurs, là où toutevoix n’est pas conforme à celledes tenants du pouvoir. En clair,un verrouillage institutionnalisé !

Khedidja Baba Ahmed

PROJET DE LOI AUDIOVISUELLE, MARDI À L’APN

Un verrouillage institutionnalisé ?Algérie Presse Service, APS, relayant un communiqué

de l’Assemblée nationale, nous apprend que cette derniè-re procédera à partir de mardi prochain à l’examen du pro-jet de loi relatif à l’activité audiovisuelle. L’examen de cetexte se fera en plénière sur deux jours – mardi et mercre-di — avant son vote programmé pour le 20 janvier. Dansl’intervalle, le ministre de la Communication répondra auxquestions orales des députés. Si ce planning était respec-té, et si certains amendements présentés par desmembres de la commission de la culture de l’APN étaientd’ores et déjà rejetés comme il semble que ce soit le cas(TSA du 3 janvier), l’Algérie serait alors dotée d’un texteattendu depuis des lustres. Mais alors est-ce le texteespéré par tous ceux qui en attendent une ouverture réel-le du champ audiovisuel ? A l’évidence, et si l’on ne seréférait qu’aux tractations ici et là et aux quelques articlesdu projet qui ont été divulgués jusque-là, l’on est très loind’une ouverture de ce champ d’expression. Commentd’ailleurs peut-il en être autrement, l’audiovisuel ne pou-vant être transcendant par rapport à tout un ensemble, àune expression politique totalement fermée et dans uneconjoncture sociale faite de verrous multiples.

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ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Le stand-by du FFS

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - Pour preuve, la sessionordinaire du conseil national dece week-end n’a pas «accouché»de cette position tant attendue àl’égard de la présidentielle pro-chaine et la révision constitution-nelle. Deux échéances politiquestrop «sérieuses» pour être appré-hendées à la légère, estime-t-onau FFS qui s’accorde ainsi lemaximum de temps pour appro-fondir davantage le débat.Ce que, d’ailleurs, Ali Laskri,

un des membres du présidium duvieux parti, a tenu à soutenirdans son allocution d’ouverturedes travaux de cette sessiontenue à huis clos. «L'élection pré-sidentielle et la révision de laConstitution sont les échéancesqui alimentent le débat. La com-mission politique du conseilnational est déjà à pied d'œuvre

pour permettre l'organisationd'un débat sérieux et libre», a-t-ilen effet déclaré. Ceci pour signi-fier qu’au FFS, «il n'y avait pasde position définitivement arrêtéesur la question, au sein de l'ins-tance présidentielle qui rendrapublique la sienne le momentopportun». Mais l’appréhensiondu FFS, comme celle du reste dela classe politique nationale, c’estle spectre de la fermeture quiplane sur cette présidentielle. EtLaskri l’a avoué en soulignantque «selon toute probabilité, leprochain scrutin sera fermé. Maisc’est parce que le système estfermé».Et d’expliquer cette «discré-

tion» du parti à l’égard de cesquestions par le fait qu’elle est lefruit d'une volonté délibérée»,indiquant que «toute l'action du

parti depuis le 5e congrès vise àrenforcer son audience, sa crédi-bilité et son implantation».L’ex-premier secrétaire natio-

nal du FFS a, par ailleurs, soute-nu qu'«il n'y a pas de démocratiesans élections mais que la tenued'une élection, fût-elle présiden-tielle, fût-elle libre, ne suffit paspour en finir avec un systèmeautoritaire». Il a fait part, dans cesillage, du principe d'une journéed'étude sur les transitions démo-cratiques retenu par la directiondu parti. Et Laskri, tout comme,d’ailleurs, l’ensemble desmembres du conseil national duFFS, ont soigneusement évitéd’aborder la dernière frondeenregistrée l’avant-veille dans lesrangs du parti.Le secrétairenational à l’information s’est limi-té à soutenir que la directionnationale du parti n’a rien reçud’officiel de la part des membresde la fédération de Béjaïa qui ontpubliquement signifié leur démis-sion de cette instance pour pro-

tester contre le «diktat» de ladirection nationale du parti. Toutle contraire de ce que soutien-nent les démissionnaires, aunombre de 22 cadres, de cettefédération dont son premier res-ponsable, le député KhaledTazaghart, qui parlent d’unedéclaration transmise aux ins-tances de la direction du parti, vialaquelle ils dénoncent «le dikatde décisions arbitraires subi parla fédération de Béjaïa émanant

des instances nationales au gréde ceux-là mêmes dénoncésdans notre rapport».Un clash, encore un, qui

risque de faire mouche tant sesrépliques semblent atteindre labase aux quatre coins de lawilaya, voire au-delà avec des«intentions» de démissions desrangs du parti prêtées à nombrede militants, dont des anciens de1963.

M. K.

Au FFS, on ne semble pas être «pressés» outre mesurede se positionner par rapport aux deux échéances poli-tiques, à savoir les élections présidentielles et la révisionconstitutionnelle.

Hocine Aït Ahmed.

En effet, si l’on ignore encorel’ampleur des dégâts occasion-nés à l’intérieur du boyau inache-vé, les fissures apparues sur lesvoûtes du tunnel partiellementfonctionnel dénotent, elles, lagravité de la situation.Indéniablement, la fiabilité del’œuvre en terme de sécuritépour les usagers est, désormais,remise en cause. Et suite à cetincident, ce sont autant de ques-tions maintes fois soulevées parl’opinion publique qui ressurgis-sent s’agissant notamment desretards considérables enregis-trés dans la réalisation de cetronçon, les raisons des litiges àrépétition qui ont opposé la tutel-le des travaux publics au consor-tium japonais Cojaal, les sur-coûts exorbitants du projet etautres études qui auraient avertisur les dangerosités potentielles,précisément au niveau de cettepartie du chantier.

Cela étant, le ton officiel estdemeuré serein. Le ministre desTravaux publics qui s’est rendujeudi sur les lieux a tenu en pre-mier lieu à féliciter «la promptitu-de des autorités locales dont laGendarmerie nationale, laProtection civile et l’administra-tion des travaux publics qui ontprocédé par précaution aussitôtaprès l’incident, à la fermeture dutunnel fonctionnel qui a subiquelques dégâts suite à l’éboule-ment ou plus exactement au glis-sement de terrain qui a touché letube en cours de réalisation». Unaveu du péril encouru par lesusagers de ce tunnel même siFarouk Chiali impute l’incident à«un phénomène naturel qui peutintervenir dans tous les tunnelsdu monde». Une commissiontechnique dépêchée par le minis-

tère et renforcée dès jeudi pardeux experts étrangers, unItalien et un Canadien est déjà àpied d’œuvre selon le ministre,«afin d’analyser les raisons quiont engendré ce glissement etsoumettre les dispositions àprendre pour les deux tunnels».Farouk Chiali qui s’est dit préoc-cupé par la réouverture dans lesplus brefs délais du tunnel déjàmis en service a, par ailleurs,insisté sur le fait que pour le lan-cement de ce projet, des étudesont été menées à tous lesniveaux qu’elles soient prélimi-naires, d’avant-projet détailléesou d’exécution. Et partant, «iln’est pas exceptionnel que desphénomènes naturels pareilsarrivent d’où, il s’agit pour l’ins-tant de prendre les dispositionsde sécurité nécessaires, carnous ignorons jusqu’à présentl’importance de ce glissement deterrain». Le rapport de laProtection civile basé sur lesconstatations effectuées à l’inté-rieur des deux tunnels par leséléments de ce corps note, quantà lui, des éboulements de terre etde pierres qui ont enseveli leséquipements et matériels tech-niques de la société de réalisa-tion et obstrué complètement lagalerie reliant les deux tunnels.Aussi, des fissures entre 5 et 10centimètres de largeurs sontapparues sur les parois du tunnelouvert qui a connu égalementdes chutes de débris de béton.Sur les hauteurs de Djebel ElOuahch, notamment au niveaudes lacs qui font la renommée dece site protégé, des routes ontété sérieusement endommagéesdu fait de ce glissement qui aengendré des surélévations enplusieurs endroits mais aussi des

fissures dans quelques habita-tions limitrophes.

Farouk Chiali, qui s’est adres-sé à l’un des responsables deCojaal présent sur les lieux avantde quitter Djebel El Ouahch, aété moins offensif que lors de sadernière visite à ce chantier, invi-tant ce dernier à mettre tout enœuvre pour «régler dans un pre-mier temps le problème du tunnelouvert avant de poursuivre lecreusement du T2».

Pour rappel, il y a moins dedeux mois, le ministre desTravaux publics avait manifestéson mécontentement, laissantentendre que désormais, lesclauses contractuelles serontstrictement appliquées aux tortsexclusifs du constructeur du paysdu Soleil-Levant. La cadencequasi nulle des travaux notam-

ment le creusement du tunnel T2avait fait réagir le ministre qui arappelé au responsable de l’ANAque les contraintes soulevéespour expliquer les retards et/ou lerythme insignifiant des travauxn’ont pas lieu d’être s’agissantd’un contrat aussi important.Farouk Chiali qui était presquestupéfait par le fait que le creuse-ment du T2 n’avance que de 50cm par jour alors qu’il reste prèsde 396 mètres d’excavation n’aguère admis les explications peuconvaincantes et parfois contra-dictoires des responsables japo-nais présents sur le chantier. Ilestimera, d’ailleurs, qu’à ce ryth-me, trois années de rallonge nesuffiront pas pour achever ceboyau, exception faite de la posede ses équipements et autrechaussée.

Contenant son ire, il avaitinsisté auprès de ses interlocu-teurs sur les recours qu’ils propo-sent pour emballer la cadencedes travaux, ces derniers reste-ront peu loquaces contrairementà ce qu’ils furent avec son prédé-cesseur qui a tant de fois défen-du le savoir-faire des Japonaisvoire même leurs engagementsavançant sans suite, tantd’échéances pour la livraison detout le tronçon est de l’autoroute.Mais il semblerait que depuis cetemps, l’on soit revenu à demeilleurs sentiments nonobstantla panique générale qui a suivil’incident de mercredi qu’on peutaussi imputer aux aptitudes del’homme à apprivoiser la natureet ses caprices. Et en la matière,le génie nippon est reconnu.

K. G.

Le Soird’Algérie Ven. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 5Actualité

AUTOROUTE EST-OUEST

Djebel El Ouahch : panique et interrogations

MERCURIALE

Les prix toujours en hausse

Salima Akkouche- Alger (Le Soir) –Comment sont les prix des fruits etlégumes sur le marché ? «Très chauds,voire brûlants», selon l’avis d’un client, cequi illustre la hausse vertigineuse de lamercuriale. La température au niveau desmarchés de fruits et légumes est donc loind’être clémente. Comme chaque matin, lemarché de Belouizdad, à Alger, grouillede monde qui se bouscule au niveau desétroits étals.

«Je plains surtout le citoyen à faiblerevenu», commente un autre client, qui ditavoir dépensé 450 dinars pour une quan-tité de légumes pour deux personnes. «A450 dinars, j’ai acheté seulement de quoipréparer un couscous, sans compter leprix du poulet», a souligné ce consomma-teur qui, selon ses dires, faire les coursesest un grand problème. Selon son avis,l’origine de ce problème est l’absence de

contrôle au niveau du marché de gros.«Le revendeur n’est nullement respon-sable de la hausse des prix, il vend au prixqu’il achète, il subit, au même titre quenous» explique un client. Un commerçant

renchérit immédiatement pour expliquerque «le marché de gros doit s’organiser,sans quoi cette situation ne trouverajamais de solution. Les grossistes et lesproducteurs affirment qu’ils vendent à des

prix raisonnables mais ce qu’ils ne disentpas, c’est dans quel état se trouve la mar-chandise qu’ils nous vendent. Noussommes obligés de jeter presque la moitiéde ce que nous achetons». Les étals dumarché exposent toute sorte de produit.Mais aucun n’a échappé à cette hausse.

La pomme de terre s’est vendue, hier,entre 50 et 60 dinars le kilo. Les petits poiset le haricot vert s’affichaient à 260 dinarsle kilo chacun, les carottes et les navets sesont vendus à 80 dinars le kilo chacun, lepoivron et le piment à 200 dinars le kilo etla tomate à 140 dinars.

La laitue et le concombre se sont ven-dus entre 80 et 100 dinars le kilo chacun.L’oignon est affiché à 40 dinars le kilo etles fèves, pourtant de saison à 140 dinars.«Les produits disponibles sont des pro-duits de serres», soulignent les détaillantspour justifier cette hausse qui dure depuispresque deux mois déjà.

Selon leurs prévisions, les prix vontbaisser d’ici le mois de février, avec l’arri-vée sur le marché de la nouvelle collecte.

S. A.

Les prix de la mercuriale se main-tiennent toujours à la hausse. Aucunlégume, de saison ou de hors saison,n’est à portée de main, se plaint leconsommateur.

L’irréparable a failli se produire dans la soirée de mer-credi dernier au niveau du tunnel de Djebel El Ouahchaprès un gigantesque éboulement de terre au cœur de lagalerie en cours de réalisation et qui n’a pas été sansconséquences sur la partie ouverte à la circulation depuisquelques mois seulement.

Phot

os :

DR

Qu’importe, la visite est enfin arrê-tée pour ce mercredi mais, selon desinformations, celle-ci sera expéditivepuisque, le Premier ministre visitera

deux wilayas durant la même journée,à savoir Bordj-Bou-Arréridj durant lamatinée et Bouira dans l’après-midi.Aussi, si l’information venait à se confir-

mer, cette visite sera réduite àquelques inaugurations, comme lestransferts des eaux du barrage KoudiatAsserdoun vers les daïras d’AïnBessem, Sour-El-Ghozlane et Sidi-Aïssa dans la wilaya de M’sila, la pro-motion immobilière Ben Abdallah réali-sée par l’Agence foncière et considéréecomme un modèle en matière d’archi-tecture et enfin, il aura à inaugurer unepartie du pôle universitaire.

Cependant, sur ce dernier point,

personne pour le moment ne sait si lesfilières inscrites dans ce nouveau pôleseront dispensées durant cette année2013-2014 ou non, tellement la récep-tion prévue pour début octobre derniers’est vu retarder pour deux mois sup-plémentaires. Initialement, le Premierministre devait visiter également lazone industrielle de Sidi Khaled où ildevait lancer officiellement le pôleindustriel de cette zone qui s’étend sur220 hectares mais qui aura une exten-

sion de 190 hectares supplémentaires ;ce qui fera d’elle un véritable pôleindustriel. Enfin, après ces visites, le Premier

ministre sera au rendez-vous avec lesreprésentants de la société civile auniveau de la maison de la culture Ali-Zamoum, comme il le fait à chacune deses visites à travers les wilayas dupays. Ce qui est sûr, c’est que les autori-

tés et depuis plusieurs semaines déjàsont sur le qui-vive, et davantagedepuis une semaine après que la visitedu Premier ministre eut été enfin confir-mée pour la fin de cette semaine.Durant tout le week-end, les travauxd’embellissement des trottoirs et autresfaçades, ainsi que des opérations denettoyage, se sont accélérés. Au grandbonheur des habitants qui assistent àune véritable toilette de leur ville quicommence à changer de look.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Ven. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 7Le Soir du Centre

APRÈS PLUSIEURS REPORTS

Sellal attendu mercredi prochain à Bouira

BOUIRA

Nous sommes en 2014, et le courrier s’égare encore

En 2000, on se disait que dans lesannées 2010, ces mauvaises prestationsne seront qu’un mauvais souvenir. Nousnous sommes trompés. Nous sommes en2014 et les mêmes erreurs, les mêmeségarements de courrier, les mêmesretards dans les réparations des dérange-ments du téléphone sont là. Notre chroni-queur Hakim Laâlam disait dans l’une deses chroniques, à propos des bâtissesinachevées, que nous serons en 2050 queces histoires de poteaux ou de barres defer nues et suspendues sur les terrassesdes bâtisses inachevées, seront là ; ellesnous survivront bien entendu, et elles sur-vivront aux actuels responsables, à notregénération et aux générations qui vien-dront après nous. C’est le propre del’Algérien que de faire durer les spectaclesmoches et les images hideuses, dégra-dantes et dévalorisantes. C'est notre iden-

tité même. En 2000, un collègue, écrivainet journaliste, nous avait expédié un colisdepuis Tizi-Ouzou ; un coffret de livres.Nous avons attendu des semaines, puisdes mois puis des années et le colis,adressé à notre bureau régional du Soird’Algérie de Bouira, n’est jamais arrivé. En 2006, nous avons expédié un livre à

un ami à Tiaret. Paradoxalement, cet amitravaillait au niveau de la poste de Tiaret.Nous avons mis l’adresse requise et l’amien question n’a jamais reçu ce livre. Le comble dans toutes ces histoires,

c’est que suite à un écrit sur ces égare-ments, une équipe d’inspection s’étaitdéplacée à Bouira et même à notrebureau. Elle a pris les reçus de cet envoimais sans aucune suite. A ce jour.Le 18 décembre dernier, un ami de

France, Nice pour être exact, a expédié uncourrier de trois livres. Les livres étaient

adressés à un ami poète qui devait nousles remettre. L’ami commun de Nice avaitfait tout pour que les trois livres arriventdans un délai n’excédant pas les huitjours. Au niveau de la poste de Nice, il a dûpayer 50 euros pour que les trois livressoient envoyés en courrier express et enrecommandé. Une semaine plus tard, etn’ayant rien reçu à Bouira, l’ami s’est rap-proché de la poste de Nice pour s’assurerque le courrier était bel et bien expédié.Les responsables de la poste lui ont confiéque le courrier était envoyé le jour mêmeet que si l’expéditeur n’a pas reçu seslivres, cela devait être un problème del’autre côté de la Méditerranée, lui a-t-onexpliqué. L’ami, pour s’en assurer, a mêmeenvoyé le récépissé de l’envoi par mail. Le lundi dernier, nous nous sommes

rapprochés de la poste de Bouira pour voirle responsable. Celui-ci nous assuraqu’aucun courrier venu de France ne leurest parvenu. Nous sommes retournésjeudi dernier, avec la photocopie du récé-pissé en question, mais sans résultat. Lecourrier de France, les livres ne sont pasarrivés. Et le responsable nous expliquaque le courrier devait être envoyé peut-être vers une fausse adresse, et le caséchéant, nous devons nous déplacer àBirtouta pour faire une réclamation surplace ( ?!)

Ainsi vont les choses en Algérie en 2013 et

même en 2014Pour les dérangements, une fois la

ligne de téléphone en panne, la meilleu-re manière pour avoir un téléphone dansles plus brefs délais est de résilier celuiqui est en dérangement et demanderune autre ligne. Les dérangements peu-vent attendre plusieurs mois avant devoir une équipe de réparateurs. Mme la ministre de la Poste et des TIC

devra plutôt que de parler de la 4G pourle fixe au premier trimestre 2014, plutôtque de s’occuper de la 3G mobile, duhaut débit mobile qui sera toujours tropcher et pour lequel beaucoup de citoyensvont vite déchanter, s’occuper de cesanomalies qui rendent la vie dure auxcitoyens, des mauvaises prestations quicréent des tensions et causent des mala-dies cardiovasculaires à des millionsd’Algériens. Améliorer le service public passe par

l’amélioration de ces prestations. Et sur-tout une veille minutieuse de ces cour-riers qui ne doivent en aucun cas s’éga-rer ou se perdre… ou être volés.

Y. Y.

BLIDA/ILS TORTURENTLEUR AMI À LA SUITE

D’UNE BEUVERIE

Les deux tortionnaires

sous les verrousN. R. n’aurait jamais pensé que

ses deux amis, avec qui il est sortipour fêter le Nouvel An sur le litto-ral, se retourneraient contre luipour le torturer et le jeter sur lecontrebas de la route. Mais c’estce qu’il lui est arrivé à la suited’une petite altercation verbale quis’est transformée, vapeur éthy-lique aidant, en réelle séance detorture. Ses deux amis, qui avaienttrop bu, ont commencé par lecogner d’abord et lui asséner descoups de couteau avant de carré-ment le torturer et le jeter devantsa voiture qu’ils avaient stationnéesur le bord de la RN8, entre Koléaet Blida, et disparaître ensuitecomme si de rien n’était.C’est un passant qui alerta les

gendarmes qui découvriront unjeune homme gisant dans unemare de sang. Transporté enurgence à l’hôpital, il sera sauvéd’une mort certaine par les méde-cins qui lui attribueront une incapa-cité de travail de trente jours.Par ailleurs, les gendarmes

sont parvenus à identifier les deuxhommes grâce aux empreintesdigitales qu’ils ont laissées sur lavictime.Présentés jeudi dernier devant

le procureur de la République dutribunal de Blida, les deux mis encause ont été écroués.

M. B.

«Mme la Ministre, nous sommes en 2014 et les dérange-ments des lignes de téléphone fixe durent des mois et lecourrier s’égare encore et toujours.» Ce cri de colère émanede Slimane, mais ils sont des milliers à travers le territoire àfaire le même constat. Nous-mêmes avons vécu la mauvaiseexpérience et pour les deux cas ces dernières semaines. Etnous l’avions déjà vécu dans les années 2000 et nous avonsalors espéré que les choses allaient mieux dans l’avenir.

KHEMIS MILIANA

453 logements à distribuer pour 10 400 postulants

Finalement, Bouira sera la 40e wilaya à avoir droit de citédans l’agenda du Premier ministre. Attendue au mois denovembre dernier, après avoir été court-circuitée durant leprintemps dernier – Bouira était initialement programméedans le sillage de la tournée de Sellal en Kabylie, avec Béjaïaet Tizi-Ouzou—, la visite sera reportée à plusieurs reprises.

Au moindre bruissement de voixannonçant une prochaine distribution, lesservices de la daïra sont pris d’assautpar les foules. Certains passent mêmeleurs journées plantés sur le perron enquête de la moindre information que desindividus distillent sous le sceau dusecret. En ce début d’année, l’annonced’une prochaine distribution s’est préci-sée de manière crédible. Aussi,dimanche, dès la première heure, le per-ron et le hall d’entrée étaient noirs demonde. Dans la salle de réunions, surinvitation du chef de daïra, les respon-sables des associations de quartiers fai-

saient valoir la priorité des uns et desautres. Cette réunion, pas du tout la pre-mière, considérée comme une réunionde consultation, répond à une volonté duresponsable administratif d’opérer cettedistribution dans la transparence la plustotale et surtout avec le souci de l’équitéque cautionnera un consensus généralsur le principe d’un toit par ordre denécessité absolue.En effet, l’opération n’est pas simple

à mener. Comment octroyer les 453logements sur une liste de 10 400 postu-lants, une liste qui, après traitement etélagage, a généré une liste de 1 121

postulants éligibles, soit 1 logement pour3 postulants, une gageure...Selon le chef de daïra, président de

la commission des attributions du loge-ment social, il sera établi une liste d’at-tente qui sera composée de 25 % de laliste des 453 bénéficiaires éligibles à titredéfinitif. C’est dans cette liste d’attenteque seront puisés les noms des bénéfi-ciaires qui remplaceront ceux qui serontéliminés à la suite des éventuels recoursvalidés par la commission de wilaya. Parailleurs, indique le chef de daïra, 2 lotis-sements de 400 logements chacun sonten cours de réalisation à Oued-Rihane(ouest de la ville) et où les travaux avan-cent à plus de 45 %. Les postulants quifigureront sur la liste d’attente en serontbénéficiaires d’office. Il faut reconnaîtreque les programmes de construction delogements de tous types existent mais lehandicap demeure l’insuffisance des

capacités de réalisation et le nombrelimité des entreprises postulantes, denombreuses offres restent infructueusespour moult raisons. A cette contraintevient s’ajouter le manque crucial d’as-siettes pour recevoir les programmes etce, dans nombre de communes malgréles extensions des limites des plans dedéveloppement d’aménagement urbain,PDAU, réactualisés en fonction desbesoins mais des besoins toujours revusà la hausse. Par ailleurs, il ne faut pass’en cacher, beaucoup de logements qui,pourtant âprement convoités, finissentdans la sous-location à des prix qui par-fois dépassent l’entendement, quand ilsne restent pas fermés ou même reven-dus à des prix non moins exorbitants.C’est dire toute la complexité du domai-ne de la distribution du logement social,face à l’énormité de la demande.

Karim O.

Cela fait des mois que des équipes s’attellent à traiter plus de12 000 dossiers de demandeurs de logement social. Il a fallu pourd’autres équipes pour mener des enquêtes et des contre-enquêtesdans le souci d’octroyer ce type de logement aux plus nécessiteux,12 000 dossiers dont le nombre après études a été revu à la baisse,soit 10 400 dossiers.

A Blala, la délégation wilayales'est arrêtée au niveau du tronçonroutier Essarsouf dont les travauxde réhabilitation sont en cours etqui permettra de relier plusieursmechtas. Non loin, le wali a visitéun projet de forage qui permettrad'alimenter les mechtas environ-nantes en eau potable.

La commune de Blala à carac-tère agropastoral a bénéficié d'unprogramme important de loge-ments, un quota de 110 unités detype public locatif est en voied'achèvement et sera attribué

dans les tout prochains jours.Au centre-ville de cette commu-

ne, une opération de travaux deréfection et de renouvellement deconduites des eaux usées bat sonplein et a atteint un taux d'avance-ment appréciable. La délégations'est rendue aux services de l'étatcivil pour s'enquérir de la presta-tion et du service public proposésaux citoyens.

Le secteur de l'éducation a,quant à lui, été concerné danscette commune par un établisse-ment du secondaire prêt à recevoir

les apprenants dès la prochainerentrée scolaire ce qui épargneraaux élèves des déplacements sou-vent difficiles.

La deuxième étape de la délé-gation menée par le wali fut lacommune de Bir-Echergui où unprojet de réhabilitation d'un tron-çon routier sur la RN 88 est en voiede réalisation. Ce projet permettrade mettre fin à l'isolement de cer-taines mechtas.

Le secteur du logement a eu,lui aussi, son lot avec pas moinsd'une centaine d'unités de typepublic locatif et dont l'avancementa atteint plus de 75%.

Le wali s'est enquis, par lasuite, des travaux de réalisationd'une bibliothèque communale quiouvrira ses portes aux jeunes de la

commune dans les meilleursdélais.

La plus grande satisfaction descitoyens de cette localité est l’ali-mentation en gaz naturel, cetteénergie très sollicitée qui mettra finau calvaire de la bouteille butane.

La troisième et dernière étapede la délégation fut Rhia, commu-ne située à l'extrême est du chef-lieu de wilaya, où la délégation avisité un projet d'un grand réser-voir d'eau qui desservira la mechtaSafel-Bhir et ses environs.

Le secteur de l'habitat a bénéfi-cié dans cette commune d'un pro-gramme de 140 logementssociaux-locatifs dont une grandepartie touche à sa phase finale.Cette commune sera, elle aussi,reliée au gaz naturel, à la grandejoie des habitants qui romprontavec la bouteille butane qui

devient rare notamment en pério-de hivernale.

Dans la tournée qui a mené ladélégation dans les trois com-munes, à chaque fois le chef del'exécutif a rencontré des repré-sentants de la société civile etdébattu des problèmes posés parces derniers, dont les principauxgravitent autour du logement,l'eau, les routes, les habitationsrurales et l'électrification rurale.Des programmes ambitieux sontcependant promis aux citoyens.

Pour les projets visités par ladélégation, M. Menaâ a instruit lesdifférents responsables de sec-teurs de respecter les délais deréalisation et de dénoncer les opé-rateurs défaillants pour prendredes mesures coercitives à leurencontre.

M. Chtatha

Le Soird’Algérie Ven. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 7Le Soir de l’Est

OUM-EL-BOUAGHI

Plusieurs projets socioéconomiques inspectés par le chef de l’exécutif dans les communes de Blala, Bir-Echergui et Rhia

SOUK AHRAS

Un jeune de 23 ans décède suiteà une intoxication alimentaire

Un jeune âgé d’à peine 23 ans est décédéhier suite à une intoxication alimentaire ayanttouché 8 personnes au niveau du chef-lieu de lawilaya de Souk Ahras.

Les 8 personnes ont été admises il y a quelquesjours à l’établissement public de santé et de proxi-mité d’Ibn-Rochd au chef-lieu de la wilaya de SoukAhras, dont quatre sont originaires de la localité deMachroha, indique-t-on. Les victimes de cetteintoxication, qui auraient consommé des gâteauxchez un pâtissier du centre-ville de Souk Ahras, ontété prises de vomissements et de douleurs inte-nables au ventre.

Les services sanitaires de l’hôpital ont pristoutes les dispositions pour prendre en charge les

malades. Deux d’entre eux ont pu rentrer chez euxtandis que les autres sont en observation médica-le. Le laboratoire destinataire des échantillons pourl’analyse bactériologique n’a pas encore livré sesrésultats.

Selon des sources, la pâtisserie incriminée a étémise sous scellés en attendant l’issue de l’enquête.Incontestablement, il y a des carences en matièrede contrôle.

Devant ce drame, les services de la DCP etceux de l’hygiène sont devant la nécessité impé-rieuse de renforcer promptement les inspectionsinopinées pour sévir contre les contrevenants etprémunir le consommateur.

Barour Yacine

GUELMA

Un tracteur se renverse, faisant un mort à Djebala-Khemici

Poursuivant son périple à travers les communes de lawilaya d'Oum-El-Bouaghi, M. Menaâ M.S, accompagnéd'une forte délégation de directeurs de différents sec-teurs, s'est rendu en cette fin de semaine dans les troiscommunes situées à l'est du chef-lieu de wilaya.

Deux hommes de 30 et 27ans roulaient à bord d’un trac-teur, quand celui-ci s'est désé-quilibré avant de se renverser.Les deux hommes ont chuté de

l'engin qui a écrasé le passager,mort sur le coup. Un bulletin dela cellule de communication dela Protection civile de Guelmaindique que la dépouille de la

victime a été transportée par lessecouristes vers la morgue del'hôpital de Bouchegouf, à unetrentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.

Le conducteur de l'engin est,lui, sorti indemne de cet acci-dent.

N. Guergour

Jeudi dernier, peu après 18 heures, un grave accident dela route est survenu à proximité d'un groupe d'habitations, àDjebala-Khemici, un petit village dans la daïra de GuelaâtBousbâa.

JIJEL / HÔPITAL SAÏD MEJDOUBDE TAHER

Des logements au profit des médecins spécialistes

Dans le cadre de renforcer les hôpitaux en médecins spécialistes,les autorités locales, et conformément aux directives des pouvoirspublics, déploient d'importants efforts dans ce sens. A cet effet, le walia affirmé lors de la quatrième session de l'assemblée populaire dewilaya, tenue dimanche dernier, que ses services ont mis à la dispo-sition de la direction de la santé et de la population 12 logements dansle quartier de Tassifet dans la commune de Taher. Il a ajouté que ceslogements sont destinés aux médecins spécialistes, qui rejoindrontleurs postes au niveau de l'établissement public hospitalier SaïdMejdoub de Taher, qui souffre d'un déficit en praticiens spécialisés.

HÔPITAL MED SEDDIK BENYAHIA

L’acquisition d'un scanner et le recrutement des accoucheuses

L'établissement public hospitalier Med Seddik Benyahia vientd'acquérir un scanner qui sera opérationnel incessamment. Uneacquisition qui va mettre un terme aux évacuations des malades versles cliniques privées, pour effectuer ce genre d'examen médical.D'autre part, le service de la maternité Belami Khedra, relevant de cetétablissement hospitalier, a été renforcé en encadrement paramédi-cal par le recrutement de cinq accoucheuses diplômées de l'institutparamédical de Jijel. Un renforcement susceptible d'atténuer la pres-sion sur l'actuel staff paramédical et offrir de meilleures conditionspour l'accouchement des femmes enceintes, dont bon nombred'entre elles sont contraintes de se rabattre vers les cliniques privées,en payant le prix fort. Bouhali Med Cherif

La misère ne fait plus réagir ceuxqui sont censés apporter secourset assistance à ces naufragés de latragédie humaine. A l’exceptiondes citoyens qui manifestent leursolidarité à ces refugiés syriens etsubsahariens, dont le nombre necesse d’augmenter, les servicespublics affichent une indifférencequi nous interpelle tous.

Ce qui se passe sous nos yeux est tout sim-plement scandaleux et inhumain. Depuis l’ap-parition du froid, la wilaya de Tlemcen est deve-nue la destination de ces damnés de la terre,des dizaines de familles syriennes arrivent enmasse pour s’installer dans la rue. A partir del’avenue Bab El Djiad jusqu’aux confins du mar-

ché couvert, en passant par Blass el khadem,ce sont des familles entières qui occupent lestrottoirs pour faire la manche. Mais un fait nou-veau est en train de prendre de l’ampleur et quiprovoque la colère des citoyens. Commentpeut-on laisser des nourrissons dans la rue enplein hiver ?

Sous d’autres cieux, dès les premierssignes de froid, des ONG, les services sociauxaidés par des volontaires sillonnent en pleinenuit les rues pour éviter des drames humains.Les SDF sont secourus et des aides leur sontproposées.

En hiver, tout le monde se mobilise pourcette frange de la population qui n’a pour toitque la grisaille du ciel. Le cas des refugiéssyriens et subsahariens doit être sérieusementpris en charge. Il est vrai que ces refugiés n’ontofficiellement pas de statut de refugiés, selon la

convention internationale, mais l’Algérie nepeut pas accepter un tel drame humain sur sonsol pour une durée indéterminée. En ce quiconcerne les refugiés syriens une solution doitêtre apportée au plus vite, il y a le cas des nais-sances, des enfants non scolarisés livrés à larue, de ces jeunes filles qui peuvent s’adonnerà la prostitution.

Il y a quelques jours, une femme de cettecommunauté étrangère qui venait tout justed’accoucher était sur le trottoir dans un piteuxétat avec son nouveau-né, elle fut sauvée inextremis par une dame qui avait remarqué laprésence d’un bébé à peine enveloppé dansune couverture. Tous les citoyens veulentapporter leur aide à ces familles, certains sontmême disposés à les accueillir, c’est le cas decette dame d’un milieu aisé qui était prête àaccueillir cette femme en détresse avec son

nouveau-né, mais elle ne veut pas prendre derisques, on ne peut héberger un étranger sansle déclarer aux autorités, alors que peut-onfaire ? Il est vrai que la solidarité des Algériensn’est pas un vain mot, même les plus démunisfont preuve de générosité. Mais cela ne suffitpas. Certaines ONG qui ne ratent aucune occa-sion pour épingler l’Algérie en matière de droitsde l’Homme n’hésiteront pas à exploiter le casde ces malheureux qui se trouvent sur notresol. En attendant des solutions d’en haut, lesresponsables locaux directement concernés,sont interpellés par l’ampleur de cette tragédie.Dans les pays occidentaux, durant la périodehivernale, les services sociaux sont à la pointede ce combat pour sauver des vies. En terred’Islam, les consciences ont du mal à seréveiller.

M. Zenasni

Le Soird’Algérie Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 7Le Soir de l’Ouest

LES NAUFRAGÉS DU FROID

Où sont passés les services sociauxet les associations humanitaires ?

MOSTAGANEM

Il tente de brûler vif son voisinUn homme a échappé miraculeuse-

ment à l’immolation après qu’un délin-quant l’eut aspergé d’un produitinflammable et mis le feu à ses vête-ments.

Repris de justice et au casier judiciaire bien étof-fé, D. A. L., âgé de 25 ans, a été interpellé en fin desemaine dernière après avoir tenté de tuer son voisinB. D. L., âgé de 31 ans. C’était au moment où il sor-tait de son domicile que le mis en cause le surprit etl’aspergea d’essence puis aurait même tenté del’achever avec un couteau de boucherie. Ses vête-ments étaient en flammes quand les riverains sontintervenus et l’ont débarrassé de ses habits transfor-més en torche. Evacuée par le SAMU aux UMC, lavictime fut brûlée au premier degré au visage et aux

avant-bras. Le mobile de cette tentative de meurtrereste inconnu mais l’auteur a expliqué que son gesteétait motivé par le fait que la victime lui aurait manqué

de respect devant des jeunes filles du quartier.L’auteur de cet acte a été placé en détention.

A. B.

AÏN-SEFRAAffichage

de la liste des bénéficiaires

des 284 logements LSPLa commission chargée d’étu-

dier les dossiers des postulantsaux logements sociaux dans ladaïra d’Aïn-Sefra a rendupublique la liste des bénéficiairesdes 284 logements de typeLSP/OPGI, dont un quota de 114logements a été réservé à lacouche juvénile, soit les moins de35 ans.

Un affichage qui n’a pas sus-cité beaucoup d’inquiétude chezla population, soulagée d’ailleurspar les différents programmesd’aides à l’habitat rural, dont plusde 80% des aides ont ciblé lesfonctionnaires et les célibataires.

Cette mesure a, en effet, atté-nué la pression sur lesdemandes des logements LSP.En attendant la cérémonie deremise des clés aux nouveauxlocataires, les exclus de la listepourront tout de même introduireleurs recours dans les délaisréglementaires en joignant despreuves concrètes à leursdoléances.

B. Henine

Campagne de nettoyage et de reboisement à Sidi Bellatar

Des campagnes de nettoyage et de reboisement ont été lancées hier vendredi dans la loca-lité de Sidi Bellatar, relevant de la daïra d’Aïn Tedeles.

L’opération a consisté à nettoyer tout le cimetière des détritus et autres objets et à la miseen terre d’un millier de plants. Ces actions ont engagé des dizaines de personnes volontairesmobilisées parmi la population de cette commune mais aussi à travers les réseaux sociauxFacebook interpellés par un devoir de citoyen.

A. B.

«Le projet financé à plus de 300millions de centimes aurait dû êtreréceptionné au cours du secondsemestre de l’année 2012 - le délaide réalisation initial étant de 12mois - mais il a fallu composer avecdes impondérables à caractère tech-

nique», a-t-on expliqué. Une foislivré, ce projet très attendu permet-tra d’impulser davantage l’activitésportive dans cette communeconnue aussi pour les excellentsrésultats de ses pugilistes qui dispo-sent d’une salle appropriée, se sont

félicités les élus locaux. Le projet estinscrit dans le cadre du programmequinquennal 2009-2014, initié par leprésident de la RépubliqueAbdelaziz Bouteflika, alloué à lawilaya au titre de l’année 2009. Unprogramme qui prévoit une salleomnisports destinée à la jeunessed’El-Matmar.

Cette dernière est implantée àproximité du Foyer régional desenfants victimes de la tragédie noire,en cours de construction à la sortie

Est de la ville. Cette infrastructureétant achevée à hauteur de 95%.Ces deux dernières années, la com-mune d’El-Matmar a bénéficié denombreuses opérations de dévelop-pement du secteur de la jeunesse etdes sports, pour des sommes consi-dérables.

Cette salle omnisports abritera,à l’avenir, des compétitions natio-nales, indique le premier respon-sable de la commune.

A. Rahmane

RELIZANE

Une salle omnisports bientôt réceptionnée à El-Matmar

La réalisation d’une salle omnisports dans le chef-lieud’El-Matmar, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de laville de Relizane, est en voie d’achèvement. L’ouvragedevrait être réceptionné «très prochainement», a-t-on indi-qué hier auprès de cette commune.

Le Soird’Algérie Culture vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - page 9

PIÈCE THÉÂTRALE

L'ogre aux sept têtes, en hommage à Alloula Une nouvelle pièce théâ-

trale intitulée L'ogre aux sept têtes sera

prochainement portée surles planches en hommage

à la grande figure du 4e art algérien AbdelkaderA lloula (1939-1994), arévélé l’auteur Mourad

Senouci.

«I l s'agit d'un texte théâ-tral inédit, écrit sousl'encadrement du

regretté dramaturge quelquesannées seulement avant sa tra-gique disparition», a-t-il précisé.Inscrit dans la pure tradition de

la «halqa» si chère à Alloula,L'ogre aux sept têtes (El-Ghoulbou seb'a rissan) sera monté sur

scène par de jeunes artistes dela coopérative théâtrale Lesamis de l'art de Chlef. Les répé-titions ont démarré jeudi et lespectacle verra le jour en marsprochain à l'occasion de la com-mémoration du 20e anniversairede l'assassinat de Alloula, a faitsavoir l'auteur. L'histoire a pourcontexte une cité où règne enmaître, un ogre heptocéphale,qui célèbre chaque année, l'an-niversaire de son intronisationavec des festivités qui durentune semaine entière, couron-nées par le mariage du monstreavec la plus belle fille de la cité.Les malheureuses élues ont

vite fait de décéder d'une infec-tion microbienne transmise parla bête impure et les choses sui-vent ainsi leur cours jusqu'au

jour où un poète habitué auxfestivités vient mettre au défil'ogre pour un duel à l'arme. Enoffrant son texte à la troupe deChlef, Mourad Senouci se pro-pose, dit-il, «de rendre homma-ge à Alloula et à son compagnonle sociologue M'hamed Djellidoriginaire de cette même wilayaet qui a énormément contribuéau développement du théâtreamateur». L'ogre aux sept têtessera mis en scène par RabieOudjaout, tandis que les diffé-rents personnages seront inter-prétés par huit jeunes comé-diens, a-t-il indiqué. L'œuvre, leparcours et la dimension humai-ne de Abdelkader Alloula serontégalement mis en relief lors d'uncolloque international prévu àOran en mars 2014.

ThéâTre régional de Béjaïa :Samedi 11 janvier 2014 : Karim Younès signerason livre Aux portes de l’avenir. Vingt siècles derésistance, cinquante ans d’indépendance, paruchez Casbah Editions.

liBrairie du TierS-monde (place émir-aBdelKader, alger)Samedi 4 janvier : Karim Younès signera sonouvrage Aux portes de l’avenir. Vingt siècle derésistance cinquante ans d’indépendance, paruchez Casbah Editions.

eSpace plaSTi (rue deS frèreS Khalfi, alger)Samedi 4 janvier à 15h30 : Rencontre-débat

avec Samir Toumi autour de son livre récit Alger,le cri, paru aux éditions Barzakh (2013).

cenTre deS acTiviTéS culTurelleSaBane-ramdane (12, rue aBane-ramda-ne, alger) jusqu’au 7 janvier : Exposition de peinture desartistes Kaci Imane et Benina Zineb Hasna.

liBrairie la renaiSSance de riadh el-feTh (el-madania, alger)jusqu’au 4 janvier : Foire du livre tous les joursde 9h à 20h.

muSée d’arT eT d’hiSToire de Tlemcen jusqu’au 17 janvier : Exposition de l’artiste

peintre Ahmed Bouziane.

cenTre culTurel muSTapha-KaTeB (5,rue didouche-mourad, alger)jusqu’au 5 janvier : Exposition collective de l’artisanat autour «des cadeaux de fin d’années».

muSée d’arT moderne eT conTemporaind’alger (rue larBi-Ben-m’hidi, alger) jusqu’au 30 janvier : 5e Festival internationald’art contemporain (FIAC). Trois expositions :«L'histoire des Palestiniens au Koweït», «Becauseof Algiers», photographies de l’Américain CharlesGaines Martin et «Niemeyer revisité» (photo) parl’Allemand Andreas Helmut Rost.

ezzou’arT galerie (cenTre commercialde BaB-ezzouar, alger) jusqu’au 10 janvier 2014 : Exposition de peinture «L’Algérie à travers des yeux polonais» de l’artiste Mira Naporowzska.

galerie d’arTS aSSelah (39, rue aSSe-lah-hocine, alger ) jusqu’au 10 janvier 2014 : Exposition depeinture de Cheriet Abdelkader et de DjahlatAhmed.

galerie Baya, palaiS de la culTure moufdi-zaKaria, algerjusqu’au 31 janvier 2014, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.

Photo : D.R.

Antonio Stradivari n’as pas fabriqué que des vio-lons. Mais, aujourd’hui, un «stradivarius» veut sur-tout dire que c’est un violon fabriqué par le célèbreluthier italien. Antonio Giacomo Stradivari, dit «Stra-divarius» est un luthier né en 1644 à Cremona etmort le 18 décembre1737 dans la même ville italien-ne. Il a fabriqué des violons, des violoncelles, desguitares, etc. Il est l'un des plus doués et pluscélèbres luthiers de l'histoire. Les prix de ses presti-gieux instruments ne cessent de grimper. En 1998,un instrument utilisé par le violoniste françaisRodolphe Kreutzer et portant son nom a atteint lasomme de 1,5 million d'euros. Un autre violon,nommé «The Lady Tennant», vendu aux enchèresle 22 avril 2005, a battu ce record, avec 2 032 000dollars. En mai 2006, le Hammer, un violon datantde 1707, a atteint le record mondial pour une venteaux enchères, avec 3,54 millions de dollars. En juin2011, un nouveau record est établi avec la vente duviolon Lady Blunt au prix de 11 millions d'euros. Plu-sieurs explications ont été avancées pour expliquerla qualité exceptionnelle des instruments, surtout lesviolons fabriqués par Stradivari, notamment, lechoix du bois et le vernis utilisé. Mais c’est certaine-ment le savoir-faire du luthier et son souci de la per-fection qui ont donné des instruments de musiqueaussi exceptionnelles et ont valu au luthier le sur-nom et le titre de «Stradivarius».Bravissimo Stradivarius !

K. [email protected]

Stradivarius !Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

[email protected]

L e café littéraire de Béjaïa, espace privi-légié de rencontres entre écrivains etpublic, a soufflé, en ce mois de

décembre sa 5e bougie. Fort symbolique,notamment en termes de bilan d’étapes etde perspectives, l’événement n’a pas étéfêté malgré les succès glanés durant sonquinquennat. Pour marquer le coup, sesanimateurs ont préféré célébrer le momenten convoquant deux nouvelles rencontres,consacrées à des auteurs en herbe, enl’occurrence le journaliste Hakim Laâlam etle linguiste Mohand Mahrazi, intervenusdistinctement dans des registres qui n’ontrien d’analogique. En fait, la démarcherésume, à elle seule, la marque de fabriquedu club, qui, outre la sobriété et l’énergieanonyme qui l’animent, brasse large, enoffrant depuis sa fondation en 2008, deschoix de titres et d’auteurs diversifiés etéclectiques, avec comme point focal, lesouci de ne pas privilégier une forme esthé-tique sur une autre, en s’ouvrant sur tousles genres, qu’il s’agisse d’art, de lettres, desciences ou de politique. «C'est une tribune ouverte, un lieu convivialde débat et d’échange libre», souligneKader Sadji, ancien journaliste et membrefondateur, qui se réjouit de cette ouvertureet de son effet sur le public, «de plus enplus nombreux, de plus en plus fidèle et deplus en plus exigeant», explique-t-il. Orga-nisé de façon épisodique, sans régularitéprécise, car décidé en fonction de la dispo-nibilité de ses membres et des invités, lecafé littéraire reçoit des auteurs algériensou étrangers, connus ou en quête dereconnaissance, pour débattre et parler enprofondeur de leurs œuvres, de leur travailet de leurs projets. L’occasion y offre également l’opportu-

nité de poursuivre les échanges en tête àtête dans les coulisses et autour d’un café,après le débat public et les séances devente de livres et de dédicaces. Ce qui enrajoute à la convivialité des lieux et au rap-prochement amicaux des uns aux autres.Près d’une centaine d’auteurs se sont prê-tés au jeu, dont des sommités, à l’instar deRachid Boudjedra, Azzouz Beggag, Daniel

Bougnou, José Lancini, Ali Haroun, HakimLaâlem, Tassaadit Yacine, Wassila Tamza-li, Djemila Benhabib, Belaïd Abane, AmineZaouï, pour n’en citer que ceux-là, dont lepassage a suscité, à chaque fois, desengouements populaires inattendus.La grande salle de spectacles du

Théâtre régional de Béjaïa s’est avérée, àce titre, exiguë pour contenir tout le public,venu assister à la prestation de Ali Haroun,autour de son livre L’été de la discorde, ouencore celle de Amine Zaoui, présentant saVierge impure. Des dizaines de personness’y sont vues obligées d’en suivre lesdébats à partir des coulisses, a-t-onconstaté. Et le cas a également valu pourDaniel Bougnou, traitant des úuvres com-munes du poète Jean Louis Aragon et duchanteur Jean Ferrat ou Djamila Belahbib,présentant sa trilogie d’ouvrages autour del’islamisme. A l’évidence le café littéraire apris du galon et est devenu un événementculturel qui compte. Créé initialement parquelques journalistes et passionnés de lafaculté des lettres de l’université de Béjaïa

pour remplir un vide culturel que d’aucunsqualifiaient, alors, d’escapade littéraire, ils’est mû rapidement en voyage dans lemonde de l’écriture, si bien que pour sesanimateurs, l’exigence désormais, est des’adapter à cette transformation pour éviterde faire du surplace. D’où l’idée déjà en route d’étoffer la

composante humaine du collectif anima-teur, par l’inclusion en son sein de nou-veaux profils et talents et, surtout, larestructuration de son mode opératoire.«Nous allons l’institutionnaliser», observeM. Sadji, qui escompte tirer profit de sonfutur statut pour mobiliser des fonds àmême de permettre à la structure d’entre-prendre des actions plus vigoureuses,notamment l’organisation de colloques àthème, la mise en place de concours litté-raires au profit des établissements sco-laires et l’introduction en leur sein de mani-festations analogues au café et, entreautres, la publication d’un périodique. «Il vafalloir prendre le temps de les affiner. Lecafé n’en sera que meilleur», indique-t-il.

LE CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA SOUFFLE SA 5e BOUGIE

De l’escapade littéraire au voyage dans le monde de l’écriture

L ’Association des plasti-ciens algériens (APA)de Constantine vient de

recevoir l’aval de son adhé-sion en tant que membre del’Association internationaledes arts plastiques relevantde l’Unesco (AIAP/Unesco),a indiqué son président.M. Amar Allalouche, lui-

même artiste plasticien, aprécisé que l’APA agréée enmars dernier est une asso-ciation de la wilaya qui ambi-tionne de «promouvoir l’artdans la région et élargir sonrayonnement à tout lepays». Une demande postu-

lant d’accueillir une assem-blée générale de l’AIAP enavril 2015 à Constantine adéjà été émise à l’instancedirigeante de cette organisa-tion non gouvernementale(ONG) dont le siège est àParis (France), a confié leprésident de l’APA à l’APS.L’objectif de cette

démarche, a-t-il ajouté, estde stimuler les plasticiensalgériens par la multiplica-tion des contacts avec lesartistes du monde et amélio-rer leur condition de travail,défendre leurs droits maté-riels. Mme Chafika Bendali

Hacine, secrétaire généralede l’APA dont le siège provi-soire se trouve au palais dela culture Malek-Haddad, aindiqué de son côté quecette association a pourobjectif de contribuer à sortirles peintres notamment deleur isolement. M. MohamedGharnaout, vice-présidentde l’APA, a souligné pour sapart la nécessité d’impliquerle plasticien dans l’architec-ture et l’urbanisme, à lafaveur notamment, de l’évé-nement «Constantine, capi-tale de la culture arabe 2015est proche», a-t-il ajouté.

BEAUX-ARTSL’association des plasticiens de Constantine

adhérée à l’AIAP/Unesco

U ne école d’apprentissage et d’initiation au chant,danse et musique diwane vient d’être ouverte à lamaison de jeunes de Kenadsa, dans la wilaya de

Béchar, a appris l’APS au niveau de cet établissement.«Vingt et un jeunes amateurs de cette expression

chorégraphique et musicale traditionnelle sont inscritsactuellement au cours de cette école, sous l’encadre-ment, à titre bénévole, de membres de la troupe demusique Diwane El-Kandoussia», précise le respon-sable de cette troupe. «La musique et la danse diwane,l’une des expressions artistiques traditionnelles les pluspopulaires à travers la région est transmise oralement,ce qui favorise chez les apprenants l’observation et l’as-similation de cette musique apparue a la fin du 17esiècle», a expliqué M. Omar Zelafi.«L’apport du secteur de la jeunesse a été très impor-

tant pour la concrétisationdu projet d’ouverture de cettestructure d’apprentissage de ce genre musical, impor-tant pan du patrimoine immatériel local et national», a-t-il ajouté. Des séances d’apprentissage du jeu du guem-bri, unique instrument à cordes à la base de la musiquediwane, des différents «bordj» (chants) et des diffé-rentes chorégraphies diwane, sont organisées trois foispar semaine au niveau des ateliers de la maison dejeunes précitée, a-t-on fait savoir. Avec cette école, l’association culturelle El Kandous-

sia apporte une contribution concrète aux efforts de pro-motion et développement de cette expression artistiquepopulaire, et traduit aussi l’intérêt porté par la jeunesseà la préservation du patrimoine lyrique de la région, asoutenu M. Zelafi, également cadre pédagogique ausecteur de la jeunesse. Une autre école d’initiation etd’apprentissage du jeu du guembri aux femmes est envoie d’être ouverte par l’Association locale culturelle etde revivification du patrimoine, à Béchar. Cette écolesera ouverte avec la contribution de la diva de lamusique et danse diwane, Hasna El-Becharia, qui auracomme tâche d’encadrer des femmes voulantapprendre le jeu de cet instrument séculaire.

BÉCHAR

Ouverture d’une école de chant, danse et

musique diwane à Kenadsa

TECHNOLOGIE

Li-Fi… le futur de la communication !

Les acronymes Li-Fi et Wi-Fitrouvent leur origine dans le motHi-fi qui est l'abréviation duterme anglophone pour HighFidelity et qui signifie en français« Haute Fidélité ». Le terme Wi-Fi a été utilisé pour WirelessFidelity où le terme Wireless seréfère à l'usage des ondes radio.L'acronyme Li-Fi signifie LightFidelity où Light se réfère à lalumière. Ce terme a été proposépour la première fois par HaraldHaas, professeur de communi-cation mobile à l'universitéd’Edimbourg, lors de la conféren-ce TED en 2011 1.

Li -Fi , se réfère au systèmede communication 5G de lalumière visible à l'aide de diodesémettrices de lumière comme unmoyen de fournir en réseau , lacommunication haut débit , d'unemanière similaire à celle d'uneconnexion Wi -Fi.

Li -Fi peut être utilisé pour lesdonnées hors charge desréseaux Wi- Fi existants, pourfournir une capacité à l'augmen-tation de la demande de liaisondescendante comme complé-ment à l'infrastructure de réseausans fil ou câblé existant. Lesondes lumineuses ne peuventpas traverser les murs ce qui

implique une portée beaucoupplus courte, bien plus sûr contrele piratage, par rapport à uneconnexion Wi- Fi. Le signal et lalumière réfléchie par les murspeut atteindre 70 Mbps.

Li -Fi présente l'avantage depouvoir être utilisé dans leszones électromagnétiques sen-sibles comme dans les avions,les hôpitaux et les centralesnucléaires sans causer d'interfé-rence électromagnétique. Laconnexion Wi -Fi et Li -Fi trans-met des données sur le spectreélectromagnétique, mais uneconnexion Wi -Fi utilise desondes radio, Li -Fi utilise lalumière. Li -Fi n’a presque pasde limitations de capacité. Lespectre de la lumière visible est10.000 fois plus grand que l'en-semble du spectre des fré-quences radioélectriques. Leschercheurs ont atteint des tauxde plus de 10 Gbps, ce qui estplus de 250 fois plus rapide quele haut débit ultra-rapide desdonnées. Li -Fi devrait être dixfois moins chère qu'uneconnexion Wi -Fi.

Le premier smartphone proto-type Li -Fi sera présenté auConsumer Electronics Show deLas Vegas du 7 au 10 Janvier

2014. Le téléphone utilise«Wysips CONNECTSunPartner».

Fruit du partenariat qui unitles deux firmes, ce terminal estpar ailleurs une double démons-tration technique. S'il disposed'une part d'une connexion Lifientrante et sortante grâce ausavoir-faire d'Oledcomm, il com-bine d'autre part cette technolo-gie à la solution Wysips Connectdéveloppée par SunpartnerTechnologies, qui se présentesous la forme d'un fin composantpermettant de convertir la lumiè-re en énergie. Cette technologieétant par ailleurs compatibleavec le Lifi, l'appareil reçoit etdécode les signaux sans avoir àpuiser dans ses réserves.

De nombreux experts affir-ment que Li -Fi représente l'ave-nir de l'Internet mobile grâce à

ses coûts réduits et une plusgrande efficacité par rapport auxtraditionnels Wi- Fi gratuite.

Les ampoules LED existantespourraient être converties pourtransmettre des signaux Li -Fiavec une seule puce, et la tech-nologie seraient également utiledans les situations où les fré-quences de radio ne peuvent pasêtre utilisées par crainte d'interfé-rer avec les circuits électro-niques.

La perspective de pouvoircommuniquer tout en produisantde l'énergie confère tout de suiteun intérêt sensiblement plusgrand au Li-Fi, et il y a fort àparier qu'un appareil capable decette prouesse attirera l'attentionde nombreux visiteurs. Reste àvoir si cette technologie pourra,en pratique, se démocratiser.

Nacer Aouadi

Question : Bonjour à toute l'équipe du Soir

Sat, donc voilà, je veux acheter unnouveau récepteur numérique HD,fonctionnant sous LINUX, et j'aidécidé d'en prendre un VU+ SOLO,tout d'abord, qu'est ce que vous enpensez de cette machine. Ensuite, je rencontre un problè-

me avec le prix, je suis souvent surle site OUEDKNISS, et ce que jeremarque, ce qu'il y'a un très granddécalage entre les prix demandéspar les vendeurs (de 23000 jusqu’à33000), il est à noter que je veux unVU+ SOLO originale. Donc je me demandais si vous

pouvez me donner le prix approxi-matif du récepteur, et merci beau-coup pour vos énormes efforts.

Un lecteurRéponse : Ce récepteur est en effet un très

bon produit selon notre humble avis,mais attention aux arnaques.

Achetez chez un revendeur quevous connaissez. Le prix correct estde près de 30 000 DA.

Question : Bonjour, je voudrais savoir

comment peut-on visualiser un filmenregistrée par démo GEANT2500HD. Pour information je peuxle voir sur le démo lui-même maisje ne peux le voir sur mon micro.J’ai essayé de le convertir et ça napas marché. Merci d'avance.

Mohamed SaifiRéponse La seule et unique méthode est de

convertir ce film en un format suppor-té par votre ordinateur.

Si vous n’arrivez pas cela veut direque le logiciel que vous utilisez estinadapté. Choisissez un autre tel que«Bigasoft».

Question :Bonjour, je suis en Mauritanie

(Néma), je veux connaître le prix del'abonnement Al Jazeera Sportpour toute une année.Est-ce que si on a déjà un récep-

teur on peut seulement acheter laCARTE abonnement? Merci de merépondre.

Hamidou Bakary Traoré

Réponse : Pour le moment l’abonnement va

au mois de mai 2014 seulement. Apartir de cette date, il vous faut unabonnement plus un récepteur spéci-fique (propriétaire). Voir plus haut nosNews

Question : Bonjour, je viens d'acheter un

ATLAS HD 200 et j'ai besoin d'aidepour le configurer et décrypter leschaînes. Je l'ai connecté à Internetet j'utilise juste la première entréepour le brancher à une assiette.J'aimerais comprendre si on abesoin d'une seule ou deuxassiettes. Merci d'avance.

Bouras Abdelhakim

Réponse :Si vous utilisez Internet vous

n’avez pas besoin de deux assiettespour décrypter des chaînes. Ladeuxième antenne est utilisée pour leDongle pour décryptage sans l’utilisa-tion d’Internet.

SNS LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 10

Al Jazeera Sport devient beIN SPORTS Arabia

La chaîne sportive Al Jazeera Sport acessé sa diffusion par satellite sur Hot Bird àpartir du 31 décembre 2013... Avant un nou-veau départ, sous une autre identité. A comp-ter du 1er janvier 2014, Al Jazeera Sport renai-tra sous un nouveau nom : beIN SPORTSArabia. Cette nouvelle version de la chaînesportive qatarie sera uniquement diffusée viales satellites Nilesat (7° Ouest), en haute défi-nition.

Pour les abonnés d'Al Jazeera Sport, lacarte à puce continuera de fonctionner jusqu'àla fin du mois de mai 2014. Au delà de cettedate, il faudra changer d'abonnement pourcontinuer à suivre les programmes de beINSPORTS Arabia.

Parmi les changements notables, onnotera deux éléments importants : une haussemodérée de l'abonnement et l'obligation d'ac-quérir et d'utiliser un récepteur (de marqueHumax) spécifique, dans le but de porter uncoup sévère au piratage de la chaîne par sha-ring.

Nouvelle fréquence Al Jazeera SportNilesat

• Al Jazeera Sport : Nouvelle fréquencepour Al Jazeera Sport +6: 11449.41MHz, pol.H(DVB-S SR:27500 FEC:5/6 SID:7101PID:401/402 Arabe,403 Anglais- Irdeto 2 &Viaccess 4.0).

• Al Jazeera Sport : Nouvelle fréquencepour Al Jazeera Sport +7: 11449.41MHz, pol.H(DVB-S SR:27500 FEC:5/6 SID:7102PID:411/412 Arabe,413 Anglais- Irdeto 2 &Viaccess 4.0).

•Al Jazeera Sport: Nouvelle fréquencepour Al Jazeera Sport +8: 11449.41MHz, pol.H(DVB-S SR:27500 FEC:5/6 SID:7103PID:421/422 Arabe,423 Anglais- Irdeto 2 &Viaccess 4.0).

•Al Jazeera Sport: Nouvelle fréquencepour Al Jazeera Sports +9: 11449.41MHz,pol.H (DVB-S SR:27500 FEC:5/6 SID:7104PID:431/432 Arabe,433 Anglais- Irdeto 2 &Viaccess 4.0).

•Al Jazeera Sport: Nouvelle fréquencepour Al Jazeera Sports +10: 11449.41MHz,pol.H (DVB-S SR:27500 FEC:5/6 SID:7105PID:441/442 Arabe,443 Anglais- Irdeto 2 &Viaccess 4.0).

•Al Jazeera Sport: Nouvelle fréquencepour NBA TV: 11449.41MHz, pol.H (DVB-SSR:27500 FEC:5/6 SID:7106 PID:451[MPEG-4]/452 Anglais- Irdeto 2 & Viaccess 4.0).

telesatellite.com

ADSL : le débit minimal passera à 1 Mb/s au cours du premier

trimestre 2014 Le débit minimal de l’ADSL, actuellement

de 512 Kb/s, passera à 1 Mb/s au cours dupremier trimestre 2014, «sans aucune inciden-ce financière pour l’usager», a annoncédimanche le PDG d’Algérie Télécom, AzouaouMehmel.

«Le débit minimal de l’ADSL, qui estactuellement de 512 Kb/s, passera à 1 Mb/sau cours du premier trimestre de l’année pro-chaine, sans que l’abonné ne soit amené àpayer plus cher, le tarif de l’abonnement initialétant maintenu», a déclaré à l’APS M.Mehmel, en marge d’une journée parlementai-re sur la téléphonie mobile de troisième géné-ration (3G++) organisée à Alger. Il a expliquéque les abonnés disposant actuellement del’offre 1 Mb/s, verront leur débit augmenter à 2Mb/s sans aucune incidence financière sur leprix de l’abonnement», a-t-il précisé.

«L’augmentation du débit est une formede réduction du tarif de l’ADSL», a-t-il mention-né. M. Mehmel avait indiqué, en novembredernier, que le débit minimal de l’Internet filai-re sera augmenté avant la fin de l’année encours, ajoutant que les extensions, en termesd’équipements et sur la partie transport et les

bandes passantes, sont prévus à cet effet. Ilavait indiqué qu’Algérie Télécom est en trainde remplacer des câbles en cuivre par la fibreoptique pour rapprocher les équipementsactifs au plus près de l’abonné, ce qui permet-tra de «réduire les dérangements et les désa-gréments causés par les vols de câble, tout enaméliorant la qualité de service».

APS

Les abonnés ADSL résidentielsd'Algérie Télécom bénéficientd'une nouvelle grille tarifaire

de l'offre ADSL :I- Jusqu'à 40% de réduction pour un

Débit 8Mbts :6500DA au lieu de 10 600DA/mois pour

un engagement de 1 à 3 mois6000DA au lieu de 9900DA/mois pour un

engagement de 4 à 5 mois5500DA au lieu de 9200DA/mois pour un

engagement de 6 mois et plusII- Jusqu'à 31 % de réduction pour un

Débit 4Mbts :4100DA au lieu de 5700DA/mois pour un

engagement de 1 à 3 mois3800DA au lieu de 5400DA/mois pour un

engagement de 4 à 5 mois3500DA au lieu de 5100DA/mois pour un

engagement de 6 mois et plusIII- Jusqu'à 13 % de réduction pour un

Débit 2Mbts :2900DA au lieu de 3300 DA/mois pour

un engagement de 1 à 3 mois 2700DA au lieu de 3100 DA/mois pour un

engagement de 4 à 5 mois2500DA au lieu de 2900DA/mois pour un

engagement de 6 mois et plusUn Modem sera offert pour toute sous-

cription de 2 mois et plus et de précieux bonusde rechargement ADSL seront cumulés auxprofits des abonnés d'Algérie Télécom.

Débit disponible selon l'éligibilité de laligne fixe

http://www.algerietelecom.dz

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COURRIER DES LECTEURS

La prochaine génération de l'internet sans filpourrait utiliser des ampoules LED pour trans-mettre des données plus rapidement et à moindrecoût que les signaux Wi-Fi traditionnel.

Pour vos questions, écrire à [email protected]

Souad 30 ans, cadre supérieur,mère de trois enfants

A l’énoncé de notre question, Souad répond sanshésiter : «Je fais tout ce que je peux pour que mesfilles aient des activités parascolaires pour qu’ellessoient épanouies et sûres d’elles-mêmes dans l’ave-nir.» Souad explique qu’elle-même avait pu bénéfi-cier de la même attention de ses parents. «Monpère, que Dieu ait son âme, a tout fait pour que mesfrères, sœurs et moi-même puissions avoir des acti-vités musicales et sportives. Parce que lui étantjeune n’a pu en profiter à cause du manque demoyens ou de prise de conscience de leur importan-ce par ses parents. Je me rappelle que c’était touteune gymnastique pour respecter notre planningentre la natation, les cours de musique andalouse etceux de dessin. Tout notre cursus primaire était ryth-mé par ces activités. Ce n’était qu’au CEM que nousavons pu chacun de nous choisir l’activité que nousvoulions suivre. En plus de la détermination de mesparents, je pense que le fait que les infrastructuresexistaient au cœur d’Alger nous ont permis d’avoirautant de centres d’intérêt. Mon père disait à chaquefois : «Vous êtes ma fierté.»

A aucun moment, il n’avait fait la différence entreses fils et filles. Nous avons eu droit aux mêmes loi-sirs. Et bien au contraire, mes sœurs et moi-mêmeavons excellé dans les activités que nous avonschoisies. Pour Souad, c’est clair, elle fera en sorteque ses filles puissent avoir accès aux mêmes acti-vités parascolaires. «Franchement, j’ai vraimenthâte qu’elles grandissent pour que je puisse les ins-crire, notamment à la natation. Je me dis que cela nesera pas évident parce que j’habite loin des infra-structures. Je m’armerai de patience et de rigueurpour y arriver. C’est tellement important pour l’épa-nouissement personnel.»

Samia, 40 ans, cadre «Je veux que mes enfants aient ce que je n’ai

pas eu». Maman de trois enfants, Samia est le profilmême de la maman attentionnée et proche de sesenfants. Deux d’entre eux pratiquent une activitésportive. «Je veux que mes enfants aient ce que je

n’ai pas eu. Mon fils est footballeur quant à ma fille,elle est basketteuse. Mon dernier n’en pratique pasencore. J’estime qu’à huit ans, il est encore trèsjeune. Durant mon enfance, dans mon village, je n’aipas eu la chance de pratiquer une activité parasco-laire. Il n’y avait pas d’infrastructures, et en plus mesparents n’y voyaient aucune nécessité pour en faire.Aujourd’hui, Je suis très fière de mes aînés et sur-tout de ma fille. Lorsque je la vois évoluer sur un ter-

rain de basket, je suis prête à crier : regardez c’estma fille !» raconte Samia en riant. Et de poursuivre :«Je trouve que c’est très important que les enfantspratiquent un sport. C’est vrai que ce n’est pas évi-dent de les emmener à chaque fois ou bien encorede sacrifier ses week-ends surtout lorsqu’ils sontjeunes. Mais tout passe et tellement vite. Je voisaujourd’hui mon fils sûr de lui et ma fille resplendis-sante. Il ne faut pas oublier que cela permet d’éviterles mauvaises fréquentations. Je pense qu’au fondde moi, je les ai encouragés à pratiquer une activitésportive parce que moi-même je n’ai pas pu en faire.En quelque sorte, je me suis sacrifiée un peu moiaussi. Leur réussite est la mienne également.»

Madjid, 45 ans, cadre supérieur dans une entreprise privée, trois enfants «Mes enfants pourront s’épanouir comme j’au-

rais aimé l’être». Ses enfants sont sa fierté, c’est saréussite. C’est ainsi que Madjid décrit ses trois

enfants. «Je pense que je suis le papa le plus heu-reux et le plus fier sur terre. Mes deux fils et ma filleme satisfont par leurs résultats scolaires.

Depuis une année, et après m’être assuré qu’ilstravaillent à l’école, je les ai inscrits au conservatoi-re et dans une équipe de natation. Cela leur permet-tra de s’épanouir encore plus. Lorsque j’étais jeune,je devais me cacher ou mentir à mes parents pourpouvoir faire du cyclisme avec des amis. Ils ne vou-laient pas que je m’occupe d’autre chose à part lesétudes. J’ai pu le faire pendant longtemps et j’aimême trafiqué une autorisation parentale en préten-dant que mon père ne savait pas lire. Par la suite, jeme suis passionné pour la guitare. Je me suisdébrouillé pour économiser de l’argent et pouvoirm’acheter mon instrument de musique.

Par la suite, j’ai acheté un livre qui m’a initié àjouer de cet instrument. Toujours en cachette, j’aiappris à en jouer tout seul pendant plusieurs mois.Je pense que mon père est décédé sans le savoir»,raconte Madjid. «C’est pour éviter ce genre decachoteries que j’ai inscrit mes enfants. Je voudraisqu’ils me disent tout ce qu’ils veulent avoir ou veu-lent faire. Si je peux les aider, je le ferais, sinon, jeme débrouillerais pour qu’ils ne vivent pas celacomme une frustration. Je souhaiterais qu’ils s’épa-nouissent comme j’aurais aimé l’être.»

Nassima, mère au foyer, deux enfants Fatiguée par trop de stress et une organisation

rigoureuse, Nassima a décidé d’arrêter de travailleret de se consacrer entièrement à ses enfants. «Peut-être lorsqu’ils grandiront, je reprendrais le travail. Jevoudrais me consacrer entièrement à eux. Je vou-drais que mes filles pratiquent un sport. Aujourd’hui,il n’y a plus de différence entre fille et garçon. Enplus, il y a plus d’infrastructures qu’avant. Je voudraisque mes filles s’épanouissent dès leur enfance.» �

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 11

A 48 ans, ce vieux garçon a décidé d’en-terrer sa vie de garçon. La future épouseest vite trouvée. Une ancienne connaissan-ce de sa vieille mère. Une fille de bonnefamille, la trentaine, instruite, docile ; elleest toute indiquée pour rendre heureux letout dernier. Mohamed savourera, et pour-quoi pas, les délices des fiançailles.

Des sorties en couple, des dîners dansles grands restaurants, il faut dire queMohamed aime la bonne chair et possèdeun goût raffiné de la cuisine, et aime la fairepartager à son alter ego. Elle est heureusede se pavaner avec lui, un homme qui necompte pas ses sous pour faire plaisir à sa

dulcinée. Mohamed avoue que Salima nelui déplaît guère, et qu’en fin de compte, samère a fait le bon choix. La date du mariageest fixée. Notre couple peaufine les der-niers préparatifs avant le jour J.

Fatigué d’une journée interminable delèche-vitrine, Mohamed invite Salima àdîner chez lui. C’est dans la cuisine qu’il laconduit. «Ici, c’est mon royaume. J’adoreles plats biens mitonnés de ma chèremaman. Et je souhaite que l’élue de moncœur prenne la relève. Ma mère se faitvieille, elle a droit à un repos bien mérité.»Salima, visiblement gênée, fait mine de

n’avoir rien entendu, change vite de sujet etprétexte une migraine. Mohamed tout atten-tionné lui suggère d’aller se reposer ausalon. «Et dire que j’allais te proposer denous mijoter quelque chose : histoire detester tes connaissances culinaires», lance-t-il en riant. Entre-temps, Mohamed casseraquelques œufs et fera une omelette auxoignons, qu’il garnira de persil haché.

Le repas fut vite avalé et Salima, rougede honte, ne fera aucun commentaire.Mohamed l’accompagnera chez elle, et toutau long du trajet il ne cessera de lui répétercombien il aime la table bien garnie et rêvedes festins que sa bien-aimée lui préparera.Ils se quittent en se donnant rendez-vouspour le surlendemain. Il l’appellera au télé-phone et sa première question fut : - Au fait, que feras-tu au déjeuneraujourd’hui ? - Rien de spécial, je vais envoyer mon jeune

frère nous chercher un poulet rôti.- Tu préfères les repas de gargote à un platfait maison ?- Disons que ça va plus vite, et surtout il n’ya pas de cassement de tête. Chez nous, çase passe comme ça, si ce n’est pas lavolaille ce sont les sandwichs.- Il vous arrive quand même de cuisiner. - Rarement, pour ne pas dire jamais. C’estma mère qui s’occupe de cela. Et puis de toià moi, je déteste faire à manger. Je trouveque c’est une perte de temps. Et puis, jecrois que j’ai de la chance de tomber sur unhomme qui le fera à ma place !Mohamed n’en croit pas ses oreilles. Il rac-croche, le visage déformé par la colère. Foufurieux, il se dirige droit vers sa mère. «J’aichangé d’avis, je préfère ma vie de vieuxcélibataire endurci. Débrouille-toi pourrompre cette relation.» �

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE

«Faire du parascolaire

à ses enfants estune affaire vitale,

d’occupationtempore l le e tspatiale. . .»

Dans cet entretien, deuxpsychologues reviennent

sur l'importanceaccordée aux activités

parascolaires, qui sont vitales àl’épanouissement de l'enfant sans

pour autant tomber dans le transfert.

Lire en page 12............

C’EST MA VIE«J’ai décidé de consacrer

ma vie à la cause

du don du sang»C'est parce qu’il a

grandi dans un milieuhospitalier, entouré demalades, de médecins,d’infirmiers, côtoyé lesinsuffisants rénaux etcompati à leur détresseque le docteur Sayah a

décidé de dédier son existence à cettecause humanitaire.

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VOYAGECULINAIRE

Makaroun belturk, un parfumde mon enfanceNous allons voyager à travers les villes del’Algérie et découvrir

des traditions culinairesencore présentes dans

tous les foyers etcomment chaque

maîtresse de maisonquelles que soient ses

origines a su lesmaintenir vivantespendant plusieurs

A nim é p ar N aï ma Yachi rNuméro 101

[email protected]

Par Naïma [email protected]

RuptureATTITUDES

Soirmagazine

Par Sarah Raymouche

«Durant mon enfance, dans monvi l lage , je n ’ai pas eu la chance

de pratiquer une activitéparascolaire . Il n’y avait pas

d’ infrastructures et en plus , mesparents n ’y voyaient aucune

nécessité pour en faire .Aujourd’hui, je suis très f i èrede ma f il le . Lorsque je la vois

évoluer sur un terrain de basket ,j e suis prête à cr ier : regardez

c ’ e st ma fil le !»

Après la classe, épanouis-toi !

Photos

: D.R.

«Je veux que mes enfants aient ce que je n’ai pas eu.» Combien de foisn’a-t-on pas entendu des papas ou des mamans clamer haut et fort leur volonté d’apporter tout ce que désirent leurs bambins.

Ils sont prêts à s’investir corps et argent dans tous les moyens de leurépanouissement. Et l’un d’eux sont les activités parascolaires : sport, musique ouart. Dans ces extraits de témoignages, des papas et des mamans expliquent leur

leitmotiv.

Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 12

Soirmagazine : En plus de la présencedes parents dans la vie scolaire deleurs enfants, nous assistons à uneautre dominance, mais cette fois-cidans la vie parascolaire. Est-ce unebonne chose pour la relation parents-enfant ? Et à quel moment la pressionest trop forte pour l'enfant ?Sabah M’rakach et Sophie Bouguerra :

Peut-être est-ce une question de performan-ce sociétale, encore une fois ! Comme aimaità le répéter Evelyne Kestemberg, «si tout sejoue à l’adolescence, tout cependant se pré-pare à l’enfance». Bien entendu, dans uneintrication entre deux facteurs : la mise enplace de tous les processus de développe-ment et la constante dépendance par rap-port à un environnement relationnel et affec-tif. Vraisemblablement, on est «une bonnemaman» ou «un bon papa», quand on a fait«un enfant qui réussit aujourd’hui sur le planscolaire et qui démontre d’autres talents, enl’occurrence artistiques, pour encore prou-ver qu’il a de fortes chances de se distin-guer, à l’avenir». Vous pouvez comprendrela noblesse comportementale et sociétaleque recherchent inlassablement maman etpapa à travers leur progéniture...Dans d’autres exemples, quand on sait

que Victor Hugo compose ses premierspoèmes entre 1815 à 1818, quand sesparents se séparent, on se pose la questionaussi sur le leitmotiv de certaines capaci-tés... Et là, on comprend vite qu’il ne s’agitpoint d’une équation mathématique, qu’elleest peut-être plus complexe, ou plus simple,d’ailleurs, puisque l’avenir, se décide, in fine,par des besoins vitaux, comme expérimen-ter soi-même, l’échec, la séparation de l’ob-jet d’amour, etc., qui s’inscrivent dans ledéveloppement... Car l’enfant, de par sonstatut même, est en perpétuelle évolution, àla recherche d’un équilibre toujours remis enquestion, les parents savent le rôle détermi-nant de l’environnement dans la mise enplace de tous ces processus de développe-ment. Ils s’appuient manifestement sur cepostulat pour multiplier les activités socialesdans la vie de leur enfant, quant à l’art et àson introduction motivée par les parents, ilfaudrait d’abord reconnaître qu’il appellel’action. Qu’il s’agisse de musique, dethéâtre, de cinéma, de peinture, d’art plas-tique, art martial, ou encore de constructivis-me russe ou de néo-plasticisme hollandais,ou même de sport de haut niveau, l’art, à samanière, exprime la plus haute conscienceque l’homme prend de lui-même et de sadestinée. Par-delà les clichés et la routine, ilrenouvelle notre vision du monde et nousfait accéder à son drame par l’intermédiairede l’œuvre, lieu de rencontre entre le créa-teur et son public. A ce titre, son élaborationne concerne pas seulement les artistes, lesspécialistes, les techniciens, mais tous leshommes dont elle engage de quelque façonl’avenir. Ainsi, derrière le confort de laconnaissance et du talent, l’on peut éven-tuellement dissimuler certaines carencesaffectives et psycho-émotionnelles, qu’il ne

convient point d’afficher en société... Fairefaire du parascolaire à ses enfants est uneaffaire vitale, d’occupation temporelle etspatiale... C’est une sorte de recherche acti-ve, d’être le meilleur parent, dans une socié-té qui récompense ceux qui brillent !Je pense que bien que nous ayons évo-

lué, du point de vue générationnel et cultu-rel, dans une région du monde (en Afriquedu Nord) où le dur labeur a été pour nosparents et nos grands-parents, autant unechance qu’une nécessité, en fonction de sion servait le colon, ou si on faisait desétudes pour parer à l’illettrisme, noussommes aujourd’hui en train de rattraper

l’Occident sur lesméthodes éducation-nelles et psycho-déve-loppementales... On retrouve dans la

pièce théâtrale françaiseSonate d’automne unegrande Rachida Brakniqui joue excellemmentbien et qui définit son travailcomme un espace ludique,de passion et de partagehumain. «Rares sont lesmoments artistiques où tout seréunit, on partage la scène avecune complicité et on touche à des sujets trèsuniversels. C’est un conflit mère-fille, c’estaussi le droit des femmes, la réussite desfemmes passionnées par la musique.» EtFrançoise Fabian qui fait une synthèse de la

pièce : «La mère fait son métier, signe descontrats... Elle croit avoir tout fait bien, maisparce qu’il est dur d’être parent célèbre etd’être absent, et les reproches arrivent vite.»Elle rajoute très justement : «C’est très mys-térieux, on ne sait jamais comment lesenfants nous accueillent… on peut êtreétouffants ou trop absents...» Enfin, sansfaire de morale, on est tenté par citer ici l’undes plus beaux textes du prophète de KhalilGibran : «Vos enfants ne sont pas vosenfants, ils sont fils et filles du désir de vieen lui-même. Ils viennent par vous mais nonde vous, et bien qu’ils soient avec vous, cen’est pas à vous qu’ils appartiennent. Vouspouvez leur donner votre amour mais nonvos pensées, car ils ont leurs propres pen-sées. Vous pouvez loger leurs corps maisnon leurs âmes, car leurs âmes habitent lademeure de demain, que vous ne pouvez-vous efforcer de leur ressembler, mais n’es-sayez pas qu’ils vous ressemblent. Car lavie ne retourne pas en arrière ni s’attarde àhier. Vous êtes les arcs qui projettent vosenfants telles des flèches vivantes.L’archer voit la cible sur le chemin de l’in-

fini, et il vous courbe avec toute sa forcepour que ses flèches aillent vite et loin. Quecette courbure, dans les mains de l’archer,

tende à la joie ; car comme il aimela flèche qui vole, il aime aussil’arc qui est stable.»

Il y a des parents qui font untransfert de leurs désirsvers leur enfant. Est-ce unebonne chose, et quellessont les lignes rouges àne pas franchir ?

Concernant ce thème,je pense qu'on ne peutqu'en revenir au fameuxguimmick de ce cherFreud : «L'enfant estpour son parent unprolongement narcis-sique.» Ceci permet,je crois, de poserdès l'ouverture decette question del'éducation lanécessité d'être

exigeant dans le cadreproposé (règles de vie, socialisa-

tion, rythmes...), tout comme la nécessité delaisser le temps de l'enfance exister, pourvoir poindre, peut-être, un adulte désirantultérieurement. Il me semble intéressant dedévelopper la question du versant incons-cient (projections liées à l'idéal du moi, etc.)de l'humain. Donc, le fait qu'il est nécessai-

re de rappeler aux adultes qu'un enfant doitd'abord apprendre à s'ennuyer et jouer (etse tromper, etc.), avant de le plonger danscet impitoyable univers adulte de la perfor-mance et de la compétition. L'apprentissagede l'altérite dans l'enfance est la seule optionpour que le petit apprenne ludiquementensuite l'émulation et la complémentaritédes rapports humains. Cela peut paraître, àce jour, très décalé..., mais la tendance àfaire l’économie de l'enfance de nos socié-tés ultralibérales est un pari triste sur l'ave-nir, comme on peut le constater dans noscabinets lorsque l'on reçoit des enfants. On voit des petits dressés à être de

futurs toxicomanes de la vie, agités commedes shakers dès le plus jeune âge, à causede ces gaves d'injonctions paradoxales :«Secoues-toi !», «Tiens-toi tranquille !», quiles rend sujets aux shoots d'adrénaline, dèstrès tôt... Vive la vie ! Bref, je ne vois pascomment ne pas situer cette question desrapports enfants/adultes sans la situer dansun contexte socioéconomique donné.Ensuite, la question des loisirs comme

nouveaux lieux de rentabilisation de l'éduca-tion des enfants me taraude depuis que jetravaille en cabinet, en France. Un enfantqui n'est pas performant, concentré, est sen-sible à la mise en abîme de ses petits cama-rades de «loisirs», il est vite désigné par sesparents/les animateurs/les autres enfantscomme «un nul qui fait perdre l'équipe»...Les atteintes narcissiques sont donc pré-coces, profondes et répétées pour certainsenfants. Ce constat (amer) peut être faitdans divers domaines où évolue l'enfant(école, famille, loisirs).

L'enfant peut-il satisfaire tous lesdésirs de réussite de ses parents ? Sic'est non, comment faire en sorte dene pas le culpabiliser ?Certainement pas, la meilleure façon est

de comprendre ses blessures, pour les pan-ser, et ne pas envahir ses propres enfants,dont la relation est déterminante pour ledéveloppement sain de ce dernier.

Et la réussite de l'enfant ? doit-elleêtre partagée entre parents et enfant ?Cette question me rappelle la si belle

description que fait Masud R. Khan au sujetde D.W. Winnicott, spécialiste de la psycho-thérapie de l’enfant, auxquels les cursus uni-versitaires les plus développés au mondefont appel, avec évidemment Mélanie Kleinet d’autres... Je le cite : «Winnicott écoutaitde son corps, et son regard se portait survous, sans chercher à vous pénétrer, avecun mélange d’incrédulité et d’acquiescementtotal. Une sorte de spontanéité infantileclownesque marquait ses gestes, et pour-tant il pouvait être si tranquille… Il avait étéélevé dans la tradition de son peuple, lesAnglais ! Pour lui, les faits, c’était la réalité ;les théories, le balbutiement humain dansson effort pour saisir les faits... pour lui, touthomme se devait de trouver et de définir sapropre vérité...» Dans les systèmes d’édu-cation anglo-saxons, la simplicité est demise, nous ne disons point dans notre pro-pos que telle ou telle société est meilleureque l’autre, mais posons quelques constatsde par les expériences de vieilles civilisa-tions. En effet, toute identité se construit paridentification, non seulement aux personnesinvesties mais aussi à leur mode de relation.Tout aussi important semble la relationqu’entretiennent les parents entre eux et lafaçon, le degré de partage des émotions etdes expériences émotionnelles. �

Par Sarah Raymouche

SABAH M’RAKACH, PSYCHOLOGUE ET DG DE SAB SOLUTIONS, ET SOPHIE BOUGUERRA, PSYCHOLOGUE, AU SOIRMAGAZINE :oirmagazineS

«Faire du parascolaire à ses enfants est une affaire vitale, d’occupation temporelle et spatiale...»

Dans cet entretien, deuxpsychologues reviennentsur l'importance accordée aux activités parascolaire

qui sont vitales àl’épanouissement de

l'enfant sans pour autanttomber dans le transfert.

Photos : D.R.

«En Algérie, et en termes detransfusions sanguines, on est arrivéà assurer la séparation des compo-santes basiques du sang : globulesrouges et plasma ; on assure égale-ment la sécurité du sang, éloignantainsi tout risque de transmission decertaines maladies aux personnestransfusées. Mais en ce qui concernele don de plaquettes et des dérivés duplasma, notre pays est malheureuse-ment à la traîne, et ce, malgré desambitions affichées d’aller de l'avantet d’arriver à une autonomie dans cedomaine médical vital.

Je commence par le don de pla-quettes, indispensables dans le traite-ment des maladies auto-immunes (telle PTI) (purpura thrombopéniqueimmunologique) ou des cancers dusang, la leucémie par exemple, et quiest une opération aussi simple quecelle du don du sang. La différence estqu'au lieu de prendre la totalité duliquide sanguin, l'appareil appelé«cytaphérèse» extrait seulement lesplaquettes du donneur, cette machinepermet également d'offrir des pla-quettes saines instantanément dudonneur au malade sans passer parles étapes intermédiaires actuelle-ment opérationnelles à Bouira parexemple et qui consistent en unemachine qui extrait, certes, les pla-quettes, mais qui les garde jusqu'àcinq jours en suspension, ce qui lesfait mourir et les rend donc inutili-sables. Les patients de Bouira néces-

sitant une transfusion des plaquettesdoivent de ce fait se déplacer à Tizi-Ouzou ou Alger pour être transfusés,et cela, sans garantie de trouver ceprécieux liquide. L'un des objectifs fixépar l'association des donneurs desang de Bouira est d'œuvrer pour quela wilaya bénéficie enfin d'une cyta-phérèse, les donneurs de sang sontd’ores et déjà prêts à faire don deleurs plaquettes.

Pour ce qui est des dérivés duplasma ; autrement appelés «pro-téines thérapeutiques» constitués parl'albumine, les fibrinogènes, les fac-

teurs 8 et 9 ainsi que l'immunoglobuli-ne, et qui permettent de prendre encharge les situations d'urgence(grands brûlés, hémorragies graves)ou encore les pathologies liées à undéficit immunitaire, à des troubles dela coagulation et à certaines maladiesauto-immunes, l’Algérie les fournitactuellement à des prix exorbitantsauprès du LFB qui est l'acronyme duLaboratoire français du fractionne-ment et des biotechnologies. Le pro-blème est qu’en tant que membresactifs et à part entière de la sociétécivile, l'ensemble des citoyens algé-riens ont un droit de regard sur lapolitique sanitaire de notre gouverne-ment, notamment en termes dedépenses budgétaires. L’Algérie a affi-ché récemment son désir d'assurerson autonomie en termes de produc-tion de dérivés de plasma ; pour cela,

un matériel de pointe et des structuresimportantes seront nécessaires, letout pourrait coûter des fortunes àl’Etat. Mon interrogation sur ce sujetest : est-ce qu'en installant une telleunité, notre pays pourra rentabiliserses investissement ? Pourra-t-il égale-ment garantir une qualité valable et unproduit égalable à celui qu'il achète enFrance actuellement ? Sera-t-il à lahauteur pour faire face aux trois pro-ducteurs actuels que sont la Chine, laFrance et l'Inde, qui a rejoint ce mar-ché il y a quelque temps ? Des ques-tionnements qui inquiètent les prati-

ciens de la santé et sur lesquellesnous exigeons une totale transparen-ce de la part de notre gouvernement.Car des alternatives moins coûteusesexistent, notamment avec l'exemplede nos voisins tunisiens et marocainsqui envoient du plasma brut au four-nisseur français qui, à son tour, lesapprovisionne en protéines thérapeu-tiques avec l'avantage d'un prix moinsélevé. Ainsi, la population contribuepar le don de plasma et l'Etat y gagneen dépenses faramineuses.

Pour revenir à des préoccupationsplus locales, à Bouira, et en vue deporter encore plus haut la cause dudon du sang, nous avons travaillé duret à tous les niveaux afin de cibler lemaximum de personnes. Les enfantsont ainsi été l'une de nos priorités, etgrâce à différentes activités culturelleset artistiques entreprises dans les éta-

blissements scolaires et culturels,nous avons réussi à les sensibiliser età les gagner à notre cause.

D'autre part, les jeunes et les spor-tifs qui constituent les donneurspotentiels vigoureux et en bonneforme physique ont tout de suite suivilorsque nous avons entrepris deremettre au goût du jour le semi-marathon de Bouira, initié durant lesannées 80 par le défunt docteur Bel-kacemi également fondateur duComité des donneurs de sang deBouira. Dès les premières éditions,cette course pour le sang et la vie aattiré des foules denses de jeunes

et de vieux, des femmes et deshommes, des sportifs accomplis etdes amateurs débutants, réunis defaçon spontanée et solidaire pour lapromotion du don du sang.

Une mobilisation citoyenne, frater-nelle et humaine qui a fait de cet évé-nement un incontournable du prin-temps à Bouira. Plus encore, et dès laquatrième édition, nous sommes pas-sés à un événement d'enverguremaghrébine puis internationale avectoujours la même affluence volontaireet solidaire de la population locale,nationale et mondiale. En 2009, nousavons reçu des athlètes de hautniveau qui se sont déplacés du Mali,de Mauritanie, de Tunisie et d'ailleurssans aucune rémunération ni rétribu-tion, juste pour rendre hommage etsoutenir à leur façon la quête du dondu sang. En 2013, et contre touteattente, nous nous sommes vu dansl'obligation d'annuler le semi-mara-thon des donneurs de sang de Bouiraen raison du manque de moyensfinanciers, car depuis sa remise surles pistes, l'organisation et le finance-ment de cette course s'étaient faitsuniquement avec les moyens person-nels des membres du comité et decertains bienfaiteurs. Nous assurionsla médiatisation de la course via lesbanderoles et les affiches publici-taires, nous devions parfois passerpar la presse pour faire entendre nosvoix, sans parler des bouteilles d’eau,des tee-shirts, de l'hébergement desparticipants venus des autres wilayaset de tout ce qui sert à rendre cettecourse digne d'un événement homolo-gué par la plus haute instance d'athlé-tisme du monde. Mais lorsque nousavons reçu les premiers athlètes inter-nationaux, nous devions au minimumleur assurer les billets d'avion, l'héber-gement et la restauration ajoutés aupetits cadeaux symboliques de félici-tation et de remerciement, nos

moyens ne suffisaient plus, et commele semi-marathon était devenu un évé-nement médiatisé qui a permis demettre en lumière la wilaya de Bouira,nous avons réussi à avoir des pro-messes d'aides et de subventions dela part des autorités locales d'alors.Arrivés devant le fait, et ayant bénéfi-cié d'une infime partie de ce dont nousavions besoin pour honorer nos invi-tés, nous avons tout simplement, etnon sans un pincement au cœur,annulé la septième édition du semi-marathon des donneurs de sang deBouira, et je ne vous raconte pas ladéception et le regret des milliers departicipants qui nous ont cependantaccordé tout leur soutien ; je les enremercie d’ailleurs par cette occasion.Par la suite, nous avons réussi àbénéficier d'un local pour notre asso-ciation, et nous avons égalementréussi à implanter nos bureaux dansdifférentes villes de la wilaya afin detoucher des populations qui n'étaientpas encore visées par notre cause.Par ailleurs, l'objectif qui revêt unegrande importance pour nous en cemoment est d'arriver a constituer unfichier des donneurs de sang de lawilaya de Bouira qui permettra d'avoirles informations concernant le type etle rhésus sanguin ainsi que les coor-données des donneurs, de pouvoirles contacter directement en cas debesoin et de façon mieux organisée etoptimisée. En 2012, et contre touteattente, le docteur Sayah s'est vudécerner la médaille du mérite inter-nationale qui lui a été accordée par laFédération internationale des organi-sations de donneurs de sang(FIODS). Une reconnaissance du tra-vail de longue haleine et de tous lesjours menée à travers le comité. Il aégalement été honoré par la Fédéra-tion tunisienne et aussi maghrébinedes donneurs de sang. «Ce fut unhonneur et une fierté pour moi derecevoir de telles distinctions, celamontre que si l'on s'est donné entière-ment à la cause, ce n'était pas pourrien. Je pense vraiment que chaqueêtre humain doit laisser son empreintesur terre et apporter sa contribution àla société dans laquelle il évolue. J'aipris ce chemin, certes, plein depériples, mais ô combien valorisant ;j'estime pouvoir dire que j'ai participéà changer les choses en mieux, et jesuis heureux de pouvoir laisser celaen héritage à mes enfants.» �

Le Soird’Algérie Soirmagazine Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 13

Photos : D.R.

Makaroun bel turk, un parfum de mon enfance

C’est lors des festivités reli-gieuses ou cérémoniales que nosmères puisent dans leur mémoire eten font ressortir des menus gastro-nomiques du terroir qu’elles prépa-rent avec amour et passion au grandbonheur de leurs convives. Chaque

occasion était une fête à marquer, eton ne manquait pas d’inviter lesparents et amis afin de partager lerepas convivial autour duquel grandset petits se réunissaient dans uneambiance chaleureuse et familiale.

C’est ainsi que pour accueillir lanouvelle année, nos mères prépa-raient des repas à base de semoulepour augurer une année faste et fer-tile, où abonderaient toutes sortesde richesses. Elles accompagnaientce repas spécial d’une douceur,priant Dieu de rendre tous les joursde cette année doux et «sucrés»,pleins de bonheur et de joie pourtoute la famille. Ces moments-là, j’ai-mais les passer dans la maison de

mes grands-parents d’Alger. Magrand-mère, que nous appelionsMennana, était très attentionnéequant à nos goûts et nos envies culi-naires. Elle connaissait les préfé-rences gustatives de chacun de sespetits-enfants, et son plaisir extrêmeétait de nous contenter. Mon platpréféré était makaroun bel turk, unespécialité du centre d’Alger, héritédes Turcs lors de leur passage enAlgérie. Ce plat, à base de pâtes, faitmaison en sauce blanche avec de laviande hachée et des œufs, était undélice dont je me régalais car per-sonne ne pouvait égaler ma grand-mère dans la confection de ce plat sisimple, mais si difficile à réussir.

Par H. Belkadi

Par Katya Kaci

Nous allons voyager àtravers les villes de

l’Algérie et découvrir destraditions culinaires encore

présentes dans tous lesfoyers et comment chaque

maîtresse de maison,quelles que soient ses

origines, a su lesmaintenir vivantespendant plusieurs

générations.

C'est parce qu’il agrandi dans un milieuhospitalier, entouré demalades, de médecins,d’infirmiers, côtoyé lesinsuffisants rénaux et

compati à leur détresseque le docteur Sayah adécidé de dédier son

existence à cette causehumanitaire.

C’est ma vie«J’ai décidé de consacrer ma vie

à la cause du don du sang» (2e partie et fin)

«J'ai pris ce chemin, certes, plein de périples, mais ô combienvalorisant ; j'estime pouvoir dire que j'ai participé

à changer les choses en mieux, et je suis heureux de pouvoirlaisser cela en héritage à mes enfants.»

Ingrédients- 300 g de viande hachée- 2 gros oignons- sel, poivre noir, cannelle- une c. à c. de smen ou beurre- 4 œufs - ½ verre d’huile- 500 g de pâtes fait maison

Préparation Dans une marmite, faire revenir lesoignons coupés en fines lamelles dansla moitié de l’huile, ajouter la viandehachée, le sel, le poivre et la cannelle.Bien mélanger aux oignons puismouiller avec de l’eau tiède jusqu’àrecouvrir les ingrédients, couvrir la mar-

mite et laisser cuire sur feu modéré.Pendant ce temps, faire cuire les pâtesdans une eau bouillante et huilée, ajou-tée s’une cuillerée de sel fin. Lorsqueles pâtes sont cuites, les submergerd’eau froide avant de les filtrer. Puisréserver. Dans une poêle, faire uneomelette pas trop sèche.Lorsque la viande est cuite et que lasauce ait réduit presque totalement, yverser les pâtes et incorporer l’omelette.Mélanger le tout puis couper le feu. Servir chaud avec du petit-lait frais. �

Voyage culinaire

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE 15

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S : DR

Fenouil à la méridionale

4 bulbes de fenouil, 2 c. à soupe de beurre, 100 gde fromage râpé, sel, poivre, 2 branches de thym,2 gousses d'ail, 1 jus de citron, 1/2 kg de tomates

fraîches

Coupez en deux parties égales les bulbes de fenouilet faites-les cuire dans de l'eau avec le jus d'un citronpendant une demi-heure environ. Après cuisson,égouttez-les dans une passoire. Dans un plat à gratinpréalablement graissé, déposez les bulbes de fenouilpar couches en intercalant le fromage râpé et depetites noisettes de beurre. Arrosez d'un coulis detomates aromatisé de thym, d'ail haché, de sel et depoivre. Achevez la cuisson à four préalablementchauffé pendant vingt à vingt-cinq minutes.

Nous avons toutes deszones stratégiques...hanches, fesses,cuisses...L'alimentation trop riche,un déséquilibre dusystème hormonal, sontsouvent responsables devos rondeurs qui selocalisent sur le haut descuisses, des fesses et deshanches.Evitez : Les corps gras,comme le beurre, lessucres rapides contenusdans les boissonssucrées, le pain blanc, lechocolat, les pâtisseries.Pour regalber vosfessiers, prenez l'escalieret monter les marches 3par 3, en posant le piedbien à plat.Pour y remédier : Traitezles zones critiques avecune crème amincissantematin et soir, utilisez deuxfois par semaine un gantde crin pour masser etexofolier. Consommez desfruits frais et des légumesverts, des féculents pouréviter les fringales. Pourrefaire le muscle, desprotéines maigres commevolaille et poisson. Les sports conseillés :La bicyclette (fait travaillerà la fois les muscles descuisses et des fessiers), lamarche rapide, les rollers.

Bras et buste ...Une alimentation tropriche en graisses...Evitez : Les bains chaudsprolongés qui relâchentles tissus, les épaulescourbées, tenez-vous biendroite, la tête haute. Pour y remédier : Le portd'un soutien-gorge pourun maintien maximum ;adoptez une alimentationlégère, fruits frais,légumes verts, féculents,les fibres, le poisson, fairedes exercices poursoutenir les tissus

Des brasharmonieusementmusclés... Pas des muscles delutteur, mais des bras qui«ballottent» à l'heure desdébardeurs, c'est vraimentdommage ! En plus, cettezone du corps est sujetteau ramollissement.

Pourquoi ils se flétrissent ? L'épiderme de cette zone-là est plus fin et plusfragile que sur le reste ducorps. Avec le temps, lapeau est de moins enmoins hydratée et elle seflétrit. Pour contrer cerelâchement, il faut

conjuguer des activitésphysiques sur mesure etdes crèmes hydratantes etraffermissantes pourtonifier le grain de peau.Pour savoir où vous enêtes : lorsque vous vouspenchez, l'intérieur duhaut de vos bras atendance à pendre et àplisser ? Si tel est le cas,ils manquent de tonus.Pour y remédier : étirez-

vous plusieurs fois parjour pendant 2 à 3minutes. Attrapez le coudedroit avec la main gaucheet effectuez des pressionsvers l'arrière durant 15secondes en gardant lebras droit à l'horizontale.Puis faites de même avecl'autre bras. Les sports conseillés : lanage papillon, la brasse,le volley, le handball.

Un tapis est, certes, faitpour que l'on marchedessus. Mais avecquelques précautions,vous pouvez éviter qu'ilne s'use trop.

- Ne le battez pas tropsouvent. - Pour éviter l'usure, nelaissez pas le tapistoujours à la mêmeplace, surtout s'il setrouve exposé à lalumière.

- Évitez de placer vostapis dans les couloirs oudes lieux de passagetrop fréquentés. - Munissez les pieds devos chaises de tamponsde feutre. - Intercalez entre unmeuble lourd et le tapisde discrets morceaux demoquette. - Ne laissez jamais labordure du tapis sedégrader. Intervenez dèsque des fils se défont.

Tapis

LES RONDEURS, MAL PLACÉES ?

QUESTIONQue boire en cas d'insomnie ?

Les boissonscomme le café outout soda sont àproscrire à partir de17h. Verveine, tilleulet camomille ontdes propriétéssédatives.Si vraiment vous netrouvez pas le

sommeil, un bol de lait chaud avec du miel devrait vousaider favorablement. Sachez que la pomme favorisel'endormissement. Si vous souffrez d'insomnie avec desréveils successifs, faites une petite cure de pommes.

INFO

Si vous souffrez demauvaise haleine, unbilan médical completest en outre conseillé,(avec dentiste et/ouORL), afin de trouver etéradiquer ce pernicieuxfacteur d’embarras.

Trucs et astucesCacher les cheveux gris

Une recette de rinçagepour cacher vos cheveuxgris sans passer par lesteintures : mettez dansune casserole cinq tassesd'eau avec une tasse defeuilles de sauge et portez

à ébullition. Laissez frémir15 minutes, puis laissezrefroidir et reposerplusieurs heures. Utilisezcette décoction enrinçage, en prenant desprécautions car elle tache.

Eclaicir naturellement lescheveux Pour se faire des mècheséclaircies, mettre un peude jus de citron sur lescheveux et aller au soleil.De jolis reflets plus clairsapparaîtront.

Blanchir les dents Un truc très efficace :

acheter des fraises.Prendre une ou deuxgrosses (il faut en choisirdeux bien mûres). Lesécraser dans un bol. Yajouter un peu debicarbonate de soude etmelanger afin d'obtenirune pâte consistante. Ilsuffit ensuite d'appliquercette pâte sur vos dents etde laisser agir quelquesminutes. Résultat garanti.

Fondant à l’orange

115 g de beurre, 115 g de sucre en poudre, 2œufs, 115 g de farine, 1 grosse orange, 1

cuillerée à café de levure chimique en poudre GLAÇAGE : 1 grosse orange très juteuse, 150 g

de sucre glace CUISSON : 30 minutes (thermostat 6-7 - 200°C)

Travailler le beurre à l’aide d’une cuillère en boisdans une terrine chaude, pour le rendre crémeux.Incorporer le sucre en poudre, petit à petit, puis lesœufs, l’un après l’autre, tout en continuant de bientravailler la pâte. Ajouter la farine, le jus de l’orange,son zeste finement râpé, puis la levure. Verser dansun moule à manqué carré de 24 centimètres de côtéet beurré, puis mettre à four moyen (thermostat 6-7 -200°C). Préparer le glaçage : faire dissoudre le sucreglace dans le jus d’orange pour obtenir une crèmecoulante et épaisse. Il n’est pas nécessaire de mettretout le jus d’orange. Découper quelques lanières dezestes d’orange et réserver pour le décor. Aussitôtcuit, démouler le gâteau sur un plat de service etl’arroser chaud avec la moitié du glaçage. Le gâteaudoit devenir moelleux. Etaler le reste du glaçagelorsque le gâteau est complètement refroidi etdécorer avec les zestes d’orange réservés.

Le Soird’Algérie Sports Vend. 3 - Sam. 4 janvier 2014 - PAGE16

FOOTBALL

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ALORS QUE LE PRÉSIDENT DE LA FAF ATTEND SA RÉPONSEAVANT LE 31 JANVIER

Halilhodzic se décideraaprès le Mondial-2014

Nouvel épisode dansle feuilleton concernantl’avenir immédiat dusélectionneur des VertsVahid Halilhodzic. Moins de 24 heures après

les affirmations du présidentde la FAF, MohamedRaouraoua, invité du forum dela chaîne privée Dzaïr TV,confirmant l’ultimatum fixé auBosnien pour rendre sa répon-se au sujet du prolongement,ou non, de son contrat de tra-vail avec la fédération algé-rienne, l’ancien driver desEléphants a tenu, dans unentretien accordé à la Radionationale, à réfuter touteentente avec ses employeursalgériens concernant la datebutoir du 31 janvier avancéepar le premier responsable dufootball national comme délaide rigueur avant de lancer lesrecherches d’un successeur àHalilhodzic. Mauvaise commu-nication ou calculs d’initiés, laréponse de Halilhodzic ne sur-prend personne. Même pas le patron de la

FAF qui avait signifié jeudi soirses intentions au sujet del’avenir de Vahid Halilhodzicaux commandes techniquesdes Verts. «Pour assurer lacontinuité, notamment en vuede la prochaine CAN, j'ai pro-posé à Halilhodzic de prolon-ger son contrat. Pour l'instant,il n'a encore rien décidé, maisil a un ultimatum qui s'étalejusqu'à la fin de ce mois dejanvier pour y trancher», souli-gnait-il lors de son interventionsur le plateau de nosconfrères de Dzaïr TV.Mohamed Raouraoua qui

confirmait, par ailleurs, quel’objectif assigné à Halilhodzicet son staff lors du Mondialbrésilien était d’atteindre lesecond tour, convenu «noirsur blanc dans son contrat»pensait alors que le dossier

était clos. Lui qui tentait dedédouaner le coach bosniende ses déclarations jugéesintempestives devant lescaméras de France 24. «J'airéécouté les déclarations del'entraîneur national sur lachaîne de télévision France24. Je pense qu'il s'est mal

exprimé, surtout qu'il ne maî-trise pas très bien la languefrançaise. Je suis persuadétoutefois qu'il n'ira pas auBrésil en touriste», précisait-il.Hier, l’entraîneur des Verts

dont le contrat signé en juillet2011 expirera au lendemaindu Mondial brésilien rendaitmal la politesse affichée parson employeur en annonçantqu’il ne répondra de son ave-nir qu’après le tournoi final duMondial-2014.Halilhodzic a même fait

savoir que la décision decontinuer ou non l’aventureavec l’équipe d’Algérie dépen-dra aussi de l’avis de sa famil-le et de ses proches. Une pré-cision qui confirme les aspira-tions de l’ancien coach duPSG de changer d’air mais

également les recherchesd’une nouvelle «grosse poin-ture» déjà lancées par la FAF.Mohamed Raouraoua semble,à ce titre, prendre sesdevants. «Il est clair quecompte tenu de la courtepériode qui sépare la fin duMondial du début des élimina-toires de la CAN, on souhaitevoir Halilhodzic rester parminous pour qu'il y ait une certai-ne stabilité en vue du rendez-vous continental, mais s'ildécide de ne pas rempiler, onprendra les mesures qui s'im-posent», a-t-il confié. Mieux, leprésident de la FAF a faitsavoir qu'ils sont nombreux lesentraîneurs, «parmi eux destechniciens de renom», à pos-tuler pour prendre la placed'Halilhodzic. Plus tranchant, il lancera

pour ceux qui doutaient enco-re de sa démarche protectricedes intérêts de l’EN : «Pasquestion d'attendreHalilhodzic toute l'éternité. S'ilne veut pas rempiler, on a déjàtout prévu pour sa succession.Je n'en ai aucun souci à cepropos. Et même s'il souhaite

quitter les commandes tech-niques des Verts avant leMondial, qu'il le fasse, car onne retient personne contre songré», a-t-il précisé. Des propos qui semblaient

avoir échoué, quelquesheures plus tard, dans lesoreilles du Bosnien dont laréponse, hier sur les ondes dela Chaîne 3, ne laissait planeraucun doute sur ses préten-tions, lui qui terminera sonintervention en rappelant àceux qui semblent avoir oubliéqu’il était harcelé par les clubset sélections d’Europe et ceuxdes pays du Golfe pour l’avoiren contrepartie d’un pont d’orque, visiblement, la FAF n’estpas prête à le lui offrir.Halilhodzic, attendu durant

la seconde moitié de ce moisde janvier à Alger pour tenir denouvelles rencontres avec lesmembres de son staff, devraitcertainement faire, à nouveau,le point avec le président de laFAF concernant ce sujet maisaussi d’autres questions rela-tives aux préparatifs duMondial-2014.

M. B.

ALORS QUE MATMOUR ET BELHADJESPÉRAIENT UN COME-BACK

CHEZ LES VERTS

Le retour des «bannis»exclu sauf si…

Parmi les nombreux sujets évoqués dans l’intervention dusélectionneur de l’EN au cours de l’émission «Football maga-zine», hier matin, figure l’éventualité de rappeler les anciensjoueurs à l’exemple de Belhadj et Matmour qui ont fait savoirqu’ils étaient disposés à reprendre du service, deux ans aprèsavoir annoncé leur retraite internationale. Une question àlaquelle le technicien bosnien a apporté une réponse ferme,même s’il a laissé entendre que la porte de l’EN n’est pasdéfinitivement fermée. Ferme car il dira «Ceux qui ont décidéde se retirer ne figurent pas dans la liste élargie que j’avaisétablie lors des éliminatoires. Il y avait 73 joueurs et nousavons actuellement 35 qui peuvent postuler à l’une des 23places pour le Mondial. Pour moi donc, il n’y aura pas de nou-veaux joueurs, 80% d’entre eux sont connus», a-t-il expliqué.Ce qui ne veut pas dire que les 35 postulants seront les seulsconcernés par le voyage au Brésil. «Si par malheur il y a denombreux blessés ou des joueurs en méforme à l’heure duchoix des 23, on avisera. Néanmoins, mon choix sera fait àpartir de la liste préalablement établie. Et mon option va versles locaux auxquels j’accorderai la priorité. C’est pourquoi, jedis que la porte n’est pas fermée sauf qu’il faut suivre lamême démarche et adopter les mêmes critères», conclut-il.

M. B.

LE PRÉSIDENT DE LA FAF ASSURE QUE LE SÉJOUR DE L’ENÀ SAO PAULO EST FICELÉ

L’objectif au Brésil tranché mais…

C’est MohamedRaouraoua qui confirme lesdispositions prises par soninstance six mois, jour pourjour, avant de rallier la ville deSao Paulo. «Tout a été ficeléen matière d'organisation. On a réservé le site devant

accueillir notre équipe natio-nale non loin de la ville de SaoPaulo. Il dispose, entre autres,de quatre terrains d'entraîne-ment, d'un hôtel de 32chambres ainsi qu'un autre envoie de construction. On aégalement fait les réservationsd'usage pour rallier les troisvilles où l'équipe nationale

sera appelée à disputer sestrois matches comptant pourle premier tour», a-t-il affirmédevant le parterre de journa-listes invités du forum de DzaïrTV. Le premier responsablede la FAF annoncera, parailleurs, que les émissaires dela fédération qui se déplace-ront à nouveau au Brésil, enfévrier prochain, à l’invitationde la Fifa assurera que la FAFa «mis tous les moyens pourassurer une bonne participa-tion de notre équipe nationaledans ce rendez-vous. Onaimerait bien passer ausecond tour, ce serait un très

beau cadeau pour le peuplealgérien à l'occasion de cettenouvelle année 2014»,a-t-ilestimé.Revenant sur le plan de

préparation de la sélection envue de la phase finale, le pré-sident de la FAF, a confirmé ledéroulement du match du 5mars prochain, face à laSlovénie, à Blida tout enannonçant que les deux dates(31 mai et 5 juin) verront lesVerts disputer deux autresrencontres amicales contredes équipes «encore à déter-miner». L’autre certitude affichée

par le chairman de la FAF estque «le match amical du 5 juinaura lieu à l'étranger» alorsque celle programmée le 31mai se jouera, sur recomman-dation de Halilhodzic, enAlgérie où se tiendra,d’ailleurs, le stage de l’EN à

compter du 24 mai. M.Raouraoua a tenu à expliquerles raisons de la non-tenue dumatch amical annoncé contrele Portugal. «En premier lieu,l'agent mandaté par laFédération portugaise avaitexigé au départ 1 million dedollars pour la programmationde ce match, chose que nousavons refusée. Par la suite, lesPortugais sont revenus à lacharge pour nous proposer deprogrammer le match àGenève, sans qu'on ne payele moindre centime. Là, c'est l'entraîneur natio-

nal qui s'est opposé au choixdu lieu de la rencontre», pré-cisant qu'«Halilhodzic estrevenu par la suite sur sa déci-sion, mais c'était trop tard,puisque la Fédération portu-gaise s'était déjà engagéeavec une autre fédération(Grèce, ndlr)».

Les modalités du séjour des Verts au Brésil, quidébutera probablement le 6 juin prochain, ont étéfinalisées. Les capés de Halilhodzic sont affranchis àpropos de l’endroit où ils éliront refuge mais aussitous les détails liés aux lieux de leur préparation etles moyens de locomotion pour leurs trois déplace-ments (Belo Horizonte, Porto Alegre et Curitiba).

CAN-2015 (ÉLIMINATOIRES)

Le système de compétitionsera adopté le 24 janvierLe système de qualification à la prochaine Coupe

d'Afrique des nations prévue en 2015 au Maroc sera adoptéle 24 janvier en cours en Afrique du Sud en marge du cham-pionnat d'Afrique des joueurs locaux, a indiqué jeudi à Alger,Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algériennede football (FAF) et membre du comité exécutif de laConfédération africaine de football (CAF). «Le comité exécu-tif de la CAF se réunira en marge du prochain championnatd'Afrique des joueurs locaux pour trancher sur le système decompétition qui sera appliqué lors des éliminatoires de la pro-chaine CAN», a déclaré Raouraoua, invité au Forum de DzaïrTV. En attendant, Raouraoua prédit que les sélections enga-gées dans ces éliminatoires seront réparties en sept groupescomposés chacun de sept formations. Le premier et lesecond de chaque poule se qualifient à la phase finale, enplus de la sélection du pays organisateur, le Maroc, et ledétenteur du trophée africain, le Nigeria, a expliqué l'orateur.A propos de la sélection algérienne, le président de la FAF aannoncé qu'elle est exempte du tour préliminaire, mais ellesera appelée à enchaîner les rencontres entre septembre etnovembre prochains. «Il y aura six matches : deux en sep-tembre, deux en octobre et deux en novembre. Un rythmeinfernal qui nous impose de bien nous préparer pour être prêtpour réussir le challenge», a encore expliqué le patron de laFAF. Il a réitéré les ambitions de la structure fédérale danscette épreuve, car «il n'est pas question de rater un tel ren-dez-vous, se déroulant de surcroît dans notre zone et dansun pays voisin», a-t-il dit.

JO-2016 (ÉLIMINATOIRESAFRICAINES)

Le tournoi final aura lieuen RD Congo

La phase finale de la zone Afrique qualificative au tournoide football des Jeux olympiques de Rio De Janeiro (Brésil) en2016 sera abritée par la République Démocratique du Congo(RDC) en fin 2015, a indiqué le président de la Fédérationalgérienne de la discipline, Mohamed Raouraoua. Le patronde la structure footballistique nationale, également membredu bureau exécutif de la Confédération africaine de football(CAF), a fait savoir, qu'avant d'arriver à cette dernière étaperegroupant huit sélections, des éliminatoires préliminairesauront lieu à partir des prochains mois. Raouraoua, invité duforum de Dzaïr TV jeudi, a déclaré, en outre, que le systèmede compétition des éliminatoires en question sera dévoilé le12 février prochain. En prévision justement de ces qualifica-tions, la direction technique nationale (DTN) organise depuismardi à Alger un stage de présélection au profit de joueursnés en 1993 et 1994. Quatre sélections régionales participentà ce regroupement qui se déroule au Centre technique deSidi Moussa, au terme duquel le «noyau de la future sélectionolympique sera dégagé», selon la DTN. «J'ai passé unebonne partie de la journée de mercredi au niveau du Centretechnique de Sidi Moussa, et j'ai bien apprécié le travail quiest en train de se réaliser dans ce regroupement», s'est féli-cité Raouraoua qui a fait savoir au passage, qu'il accorde«un grand intérêt» à cette catégorie de joueurs, censésconstituer le réservoir en talents de la sélection nationale pre-mière. La structure fédérale algérienne n'a toujours pas tran-ché sur l'identité du futur sélectionneur de l'équipe nationaleolympique. Elle a toutefois promis que sa désignation se fera«au cours du premier trimestre de l'année en cours».

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FOOTBALL

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SELON LE PRÉSIDENT DE LA FAF, QUATRE CLUBS PEUVENTBÉNÉFICIER DE LA LICENCE CAF

Le plafonnement des salaires«est une décision inévitable»L’USMA, l’ESS, le CSC

et le MCA sont les pre-miers clubs algériens àpouvoir bénéficier de lalicence CAF. Un label quidonne droit de cité dansles compétitions organi-sées par l’instance dufootball africain.La révélation faite par le

président de la FAF,Mohamed Raouraoua, lors duforum de Dzair TV, a de quoiintriguer. Les prochaines édi-tions des coupes africainesseraient, si les autres clubs dela Ligue 1 algérienne, ne par-venaient pas à satisfaire lesexigences économiquesfixées par la CAF, réservéesexclusivement à ce quatuor,quel que soit le rang occupé àl’issue des challenges organi-sés par la LFP. Le président de la FAF,

invité à se prononcer sur lesraisons de ce système sélectif,a expliqué d’abord que «leniveau de nos clubs ne leurpermet même pas d'atteindrela phase des poules des com-pétitions africaines. Et quand

on quitte ces épreuves dès lespremiers tours, on sera davan-tage fragilisé sur le plan finan-cier».Raouraoua reconnaît la dif-

ficulté de certains clubs àsatisfaire au cahier decharges, fixé pour le profes-sionnalisme en Algérie etparmi lesquels le championsortant, pourtant agréé àprendre part aux prochainesjoutes organisées par la CAF.«L'ES Sétif, qui tient à sa par-

ticipation à la Ligue des cham-pions, n'a pas payé lessalaires de certains de sesjoueurs depuis 5 mois. Malgrécela, ses dirigeants campentsur leur décision de jouerl'épreuve continentale», arévélé M. Raouraoua. Ce dernier interpellera

enfin les clubs à agir, dans latransparence, et gérer raison-nablement leurs ressourcespour ne pas compromettre leurexistence. «Les clubs des

deux Ligues, reconvertis ensociétés commerciales, sonttous, et sans exception, défici-taires. C’est pourquoi le plafonne-

ment des salaires des joueursest une décision inévitable etsalutaire pour assurer leséquilibres financiers aux clubsmais aussi les droits desemployés que sont les footbal-leurs», argumentera-t-il enguise de conclusion.

M. B.

CLÔTURE DE LA 20e SESSIOND’HIVER DE L’ÉCOLE FORM-FOOT

L’espoir fait vivre, pasles promesses !

La 20e session d’hiver de l’école de formationForm-foot, ouverte mardi dernier, a été clôturéejeudi, journée réservée à la catégorie des débu-tants, en présence des parents, des dirigeants del’association et de quelques anciennes vedettesdu football en Algérie.Au bout de trois journées pleines et fruc-

tueuses, les écoliers de Form-foot se sont sépa-rés à l’issue d’une petite mais très sincère colla-tion, organisée en leur honneur par les respon-sables à leur tête M. Lahlou Benramdane (prési-dent du CSA). Ce dernier, dans une brève allocu-tion prononcée devant un auditoire aussi attentifqu’intéressé, rappelait les difficultés de donner duplaisir à quelques 350 enfants. «Les moyens dontnous disposons ne permettent pas d’offrir unemeilleure qualité de formation. Les subventionsque nous recueillons auprès de la DJSL et del’APC de Bélouizdad, en sus des cotisations sym-boliques des parents ainsi que l’apport dequelques donateurs, assurent le strict minimum. Asavoir, offrir un jeu d’équipements aux gosses etquelques outils pédagogiques (ballons, plots, cha-subles etc.). Nous devons aussi honorer lesindemnités des encadreurs, une vingtaine, tousqualifiés, et couvrir les frais d’assurance de cebeau monde. Faites vous-mêmes le calcul. Nousavons reçu des promesses d’aides de la part deplusieurs institutions dont le MJS et nous atten-dons», affirme M. Benramdane, qui tenait à saluerle travail fourni par les éducateurs. «Beaucoup degens ne savent pas que notre école a, depuis sonlancement en 2003, formé des centaines dejeunes. Aujourd’hui, nous sommes fiers de la pré-sence d’une vingtaine d’entre-eux parmi des clubshuppés, tels le NAHD et la JSK. Ça nous récon-forte dans notre démarche qui consiste à assurerà nos adhérents une bonne formation footballis-tique mais également des valeurs humaines. S’ilsne seront pas tous de grands joueurs à l’avenir,nous garantirons au moins que ces bambinsdeviennent des hommes intègres, éduqués et quiparticiperont à l’édification du pays», poursuit-il.Mustapha Kouici, ex-international et manageur

général de l’école, abondera dans le même sensen précisant que «le travail mené priorise la for-mation de l’homme de demain. Nous sommesfiers de participer à l’éclosion d’une génération quifera honneur à l’Algérie», dit-il.L’ancien latéral gauche qui rappellera lui aussi,

les sacrifices des jeunes entraîneurs emmenéspar d’anciens expérimentés internationauxcomme Rachid Meziane et Nacer Badache,confiera que l’école Form-foot privilégie les étudesà l’évolution du sportif. D’ailleurs, jeudi, outre lesmeilleurs talents qui ont reçu les honneurs de l’as-sistance et la reconnaissance des éducateurs, les«bons élèves» ont reçu leurs présents. «C’est unefaçon d’inspirer les autres à ne pas compromettreleur avenir scolaire à cause d’une carrière de foot-balleur à risque», dira Rachid Meziane.La présence de Hocine Yahi, ancienne gloire

du Chabab de Belcourt et de l’EN, actuellementcoach du RC Kouba, l’autre école qui a fait sontemps durant les années 1980, des responsablesde l’arbitrage de la Ligue d’Alger, du staff diri-geant de l’école et des parents, fiers de leur pro-géniture, a donné à la cérémonie de clôture un airfestif qui augure des jours meilleurs. Pourvu queles pouvoirs publics, si prompts à faire des pro-messes populistes en automne, passent à l’ac-tion. L’hiver s’annonce rude, et l’avenir de cetteécole, et d’autres encore, ne peut dépendre éter-nellement de la volonté de leurs initiateurs.

M. B.

PrécisionsDans l’article consacré à l’ouverture du 20e

stage d’hiver de l’école Form-foot, publié dansnotre édition de lundi, l’auteur a cité les noms deM. Belkacem Demdoum et Youcef Mezianecomme étant des membres à part entière de l’as-sociation. Si bien que des membres du bureaunous ont interpellés à l’occasion de la cérémoniede clôture, jeudi dernier, pour nous annoncer queces anciens internationaux ainsi que MohamedMouissa (ex-membre du staff technique) ne fontplus partie de l’encadrement Form-foot. MezianeYoucef, ayant rejoint le staff de jeunes d’un clubau Qatar, tandis que Demdoum et Mouissa ontrallié une nouvelle équipe récemment créée. Dontacte.

JS KABYLIE : LES CANARIS CE SOIR À HAMMAM-BOURGUIBA

Dix jours pour se refaire une santé

La première partie duchampionnat a pris des alluresd’un apprentissage pour uneéquipe qui, il y a à peinequelques mois, inquiétait auplus haut point tant elle étaitdescendue si bas, passantmême tout près de l’impen-sable, pour une équipe de sastature. Mais comme les mau-vaises passes, autant que lesbonnes d’ailleurs, ont une fin,la JSK s’est remis à regardervers le haut de la hiérarchie,

occupant une des places dupodium, la plupart du temps dela phase aller. Tout n’a pas étéparfait, loin s’en faut, au pointoù d’ailleurs Azzedine AïtDjoudi commençait très tôt àévoquer le marché hivernal etles renforts que nécessitaitl’équipe, telle qu’il la veut.L’histoire des recrues, régléedans une large mesure enattendant l’arrivée d’un milieude terrain récupérateur, quipourrait s’appeler Hamza

Bencherif, le Franco-algériende Plymouth Argyle, club de laLeague Two anglaise, soit la4ème division, la JSK s’en vadonc en Tunisie se refaire unesanté et corriger, autant quepossible, ce qui n’a pas mar-ché comme l’auraient souhaitéAït Djoudi et son staff. Dès cesoir donc, les Kabyles installe-ront leurs quartiers àHammam-Bourguiba avec, auprogramme, trois matches ami-caux contre respectivement leCA Bizerte, l’Olympique deBéja puis contre, soit le CSConstantine soit le CA Batna,la veille du retour à Tizi-Ouzou,prévu dans la matinée du 14

janvier. Une dizaine de joursplutôt bien chargée pour lesbesoins d’un mini cycle de pré-paration que le staff techniqueespère adéquat pour régler cequi n’a pas marché parfois lorsd’une phase aller, riche enenseignements. L’occasionsera également saisie pourpermettre aux nouveauxvenus, Si Salem et Zaâbiya,qualifiés officiellement depuisjeudi, de se fondre dans legroupe, qui suscite de sérieuxespoirs chez les supporters, deplus en plus nombreux à venirgarnir les travées du stade du1er-Novembre.

A. M.

Comme ce fut le cas l’été dernier, les Canaris élirontdomicile en Tunisie, à Hammam-Bourguiba plus précisé-ment, dès ce samedi et ce, pour une dizaine de jours dans laperspective d’une seconde moitié de saison, qu’ils veulentcelle du retour définitif au premier plan.

TUNISIEBAGHDAD BOUNEDJAHSUSPENDU POUR SIX

MATCHESL'attaquant algérien de l'ES Sahel, Baghdad

Bounedjah, a été suspendu pour six matchespar la Ligue du football professionnel enTunisie après sa réunion jeudi, rapporte lapresse locale. Outre cette sanction, Bounedjahdevra s'acquitter également d'une amende de 1000 dinars, suite au geste, jugé «antisportif»,commis lors de la célébration de son but inscritface au Club Africain (victoire 1-0) lors del'avant-précédente journée du championnat deLigue 1 tunisienne. Le directeur exécutif del'ESS, Houcine Jenaieh, a vite réagi à cettesanction en la qualifiant de «choquante et injus-te». Il a ajouté, sur les ondes de ShemsFM, quepour le moment, il ignore la position officielle deson club et que le comité directeur se réunirabientôt pour prendre les mesures qui s’impo-sent. «La probabilité de se retirer de la Ligue 1est un choix parmi d’autres», a-t-il averti.

CR BELOUIZDAD

Bouarrata «très proche»

«Nous avons prati-quement tout concluavec Bouarrata. Il nereste que quelquesdétails qui devraient êtreréglés avant la signaturede son contrat aujour-d’hui», a déclaré le pre-mier responsable duChabab à la radio natio-nale. Selon le même res-ponsable, le technicienconstantinois devrait diri-ger le stage que va effec-tuer son équipe à l'occa-

sion de la trêve hivernalequ'observe actuellementla compétition nationale. Malek a fait savoir, en

outre, que le technicienargentin Gamondi a étécontraint de jeter l'épon-ge après la détériorationdes résultats de l'équipe,entraînant sa chute libredans le classement. Parailleurs, le CRB, qui aaxé son recrutementhivernal sur le secteuroffensif, le maillon faible

de l'équipe, selon sonprésident, a enregistréhier vendredi la venue del'attaquant égyptienAhmed Fathi, surnommé«Bougi», sans clubdepuis la résiliation deson contrat avec la for-mation irakienne d'Al-Talaba. Cet ex-internatio-nal olympique de 24 ans,devrait être la troisièmeet dernière recrue desgars de Laâqiba dans lecadre de la deuxièmepériode d'enregistre-ment, après MohamedDahmane, qui a évoluéen Turquie la saison pas-sée, et Mehdi Benaldjia,prêté par l'USM Alger.

Le CR Belouizdad est sur le point d'enga-ger l'entraîneur Rachid Bouarrata en rempla-cement de l'Argentin, Angel MiguelGamondi, a indiqué le président du club pen-sionnaire de la Ligue 1, Réda Malek.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de six œuvres de Gustave Flaubert.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Genre littéraire»

1- L’ÉDUCATION SENTI-MENTALE2- SALAMMBÔ3- MÉMOIRES D’UN FOU

4- VOYAGE EN ENFER5- LA TENTATION DESAINT ANTOINE6- SMARH

MOT RESTANT = NOUVELLES

S A L A M M B O M E M OE L A T N E M I T N E IL E D U C A T I O N S RT E N N I EA N O E O SL T U S T DR A V M N UE T E L L E S H R A A NF I O N D E S A I N T FN E N E E G A Y O V U O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

L I B E R E E S - O S E I L L EE D I T A - C A V I A R - A D NV O L E - S O L - E S - P O - TU L E - F E - E P S - P O S E RR E - A N V E R S - T E L - N AE - A C - E T A - T R - L O T I- O S C A R S - B R A V E R - NP R E U V E - C A I M A N - L ER A - L E - T A U P E S - G I -I N D E - C O R D E S - N E - TN I A - M A I R E S - T A N I NC E - B A L L E T - B O - E N TE - N O R M E S - S E U L E S -- T A - I E S - S E R R E S - MC R I S E S - D U R E T E - C OH I V E R - R A R E T E - C A NO P E L - M E - G I S - T O R TC E S - C A P R I N - S E R I E

O S - A L L E E S - L E S - E VL - A N - A R T - M A S - P S IA S P E R G E - D E V A L E - DT E - R E A - P A N A M A - M EI N - I R - A R - T I E - N E OE T R E - C R E T E S - M A L -R E E - P A T T E S - R U G I R- S - L E U - E R - T I R E - EC - C O U S I N - S U A I - P VR O U B L A R D S - A S S I D U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- D I O U F - S E N G H O T - SA U D I T - K A L E M - C A L IB R E L - C E L L E - P T - E SD E S - R E P U E - B R A D E -O S - M E D I T - N A I V E - SU - Z E L E - - - - T S E - D E- M E T I S - - - - I E - T O NS A B R A - - - - - R - T I R E

E R R E - G A R E S - N I - A GN I E - D E M O N - S A G A - AE N - B O L E T - N A - E - C MG - C I T E S - P E L E - C A BA V E R E E - P R O U V E R A IL - P R E S I D E N T - R I T E

LETTRES DELETTRES DEG.P.R.AG.P.R.A

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 3 - sam. 4 janvier 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Avoua----------------

EcartaHalte

----------------Tisses

----------------Traînée

Semblable----------------

EmergéConsonnedouble----------------Règles----------------Sépulture

Arsenic----------------

Thallium----------------

Néon

Europe----------------

Luxueux

Lithium----------------

AridePossessif

----------------Opéras

----------------Torrents

Cri d’arène----------------

PossessifDivinité----------------Dans laroute----------------Peuple

Pronom----------------

Amusé

Sprint----------------

Contrat

Juste----------------

Doté

Nettoie----------------

Société----------------

BâtimentCraintif

----------------Musique

----------------Titane

Fleuve----------------

Décorée----------------

Rivalisée

Pur----------------

Mal

LouperPossessif

----------------Lieu chaud----------------

Enorme

Terre cuite----------------Footballeur

italienLac

----------------Agression

Consonnedouble

----------------Note (inv)

Sodium----------------

Attacher

Route----------------

Périmètre

Son paysd’origine

----------------Objectif

Durée----------------

Arsenic----------------

Pays

Sied----------------

Réels----------------

Décoder

Poisson----------------

Terbium----------------

ChampEquipés

----------------Monnaies

----------------Sélénium

Certains----------------

Refuge----------------

Note

Dépôt----------------

Refus----------------

ParasiteRégion de

France----------------

Snob

Sonclub

Pensa----------------

Lentille

1- SECRÉTAIRE

GÉNÉRAL

2- SECRÉTAIRE

GÉNÉRAL

3- SECRÉTAIRE

GÉNÉRAL

4- POÈTE

5- PAYS

6- SECRÉTAIRE

GÉNÉRAL

7- IDÉOLOGIE

BOUHALI

1

2

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6

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12

LETTRES DE : P-C-A

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Vend. 3 - sam. 4 janvier 2014 - PAGE 19

Feuillets----------------Bloquas

Pays----------------Calées

Dans le ton----------------Fatigué----------------Porte lesvoiles

Possessif----------------Sécrétion

Queue desouris

----------------Mélodie

Endormirait----------------

Cube----------------

Arme

Lanthane----------------

DinarCoupé court----------------

Crack----------------Mollusques

Confiant----------------

Périr----------------Sélénium

Cycle----------------

Foot àBatna

Tas----------------Amusas

Sombre----------------Possessif----------------

APC

Nobelfrançais

----------------Fleuve

Condition----------------

Grandpatron

Roman----------------

Blocs

Tentais----------------

Acteurfrançais

Epaulas----------------Mornes

Pas assez----------------Voyelledouble----------------Préposition

Rien àsignaler

----------------Radium

Langue----------------

TitanePronom

----------------Rayon

----------------Chiffre

Douleur----------------

Privatif----------------Erbium

Hameau----------------Possessif

Issues----------------Racontée----------------

Fruit

Flâna----------------Circules

Possessif----------------Lettres deMelouza

Demi-tour----------------Ouverte

Ton----------------Mesure

Fin deverbe

----------------Rompue

Préposition----------------Déclina

Revenant----------------

Musée

Bagarres----------------Ogives

Vieux loup----------------Mangerl’herbe

Pays (inv)----------------Liaison

Descentes----------------

Note

Mesure----------------Dans legosier

Oiseaux----------------

SauterDestinent

Habilité----------------Coiffure

Mort----------------

Ane

Appareil----------------

HâtaitFormed’avoir

----------------Peuple

Avales----------------Sommet

Monnaie----------------Cochon

Désigne----------------Crainte

Compagniede téléphonie----------------Mollusque

Accoucher----------------

MissileDans larose

----------------Invitées

Maudite----------------

Mois

Possessif----------------Dans lesang

Lanières----------------Nettoyer

Sous-vête-ments

Restitues----------------Désemplissai

Préposition----------------Adepte

Fruit----------------

Cache

Larges----------------

Cil

Mépris----------------Affecte

Fleuve----------------Médites

----------------Poisson

Prends----------------Plat (ph)

Hardie----------------Meutes

----------------Risquer

Maquilles----------------Fait feu

Sain----------------Suivant

Issus ----------------

Pari

Monnaie----------------

Agis

Escalades----------------

Bas

Exil----------------

Arme

Poisson----------------

Fond

Arrêter----------------

Cible----------------

Artère

Obstinés----------------Théâtre

Chien----------------Foot à Lyon

Enduit----------------Condition

Rigolera----------------Changé

Thallium----------------Grecque

Têtue----------------Parents

Calcula----------------

Expert

Sensibles----------------Ville suisse

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

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Hassam Hanifa Vve Latrèche Abderahmane

survenu le 25 décembre 2013 en son domi-cile, à l’âge de 82 ans.

Qu’Allah ait son âme et l’accueille enSon Vaste Paradis. A Allah nous apparte-nons, à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Triste fut et sera pour

nous la journée du3/01/2010 où nous a quit-tés à jamais pour un mondemeilleur notre cher etregretté père et grand-père

Graïchi MohamedTu nous as laissé un vide que nul ni per-

sonne ne pourra combler. En ce douloureux souvenir, toute sa

famille, Fatima, Hanoun, Aziz et Alilouchedemandent à tous ceux qui l'ont connu etaimé pour sa bonté, sa gentillesse et sagénérosité d'avoir une pieuse pensée à samémoire et prient Dieu le Tout-Puissant del'accueillir en Son Vaste Paradis et luiréserver une place parmi les siens.

Repose en paix, cher grand-père. F117807/B13

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RÉPONSE + OPPOSITIONSuite à l’avis d’opposition parue dans LeSoir d’Algérie en date du 29/12/2013 page22 par M. OUKSIR Seddik, fils de RABIA etOUKSIR DEHBIA, né le 19/12/1950 à AïnEl Hammam, concernant l’opposition sur ladélivrance d’acte de propriété ou de posses-sion et tout autre document, la parcelle deterrain portant le N°46 situé lotissement dessinistrés du village Aït Sidi Ahmed -Commune Aït Agouacha.Nous, OUKSIR MOHAMED et OUKSIRAMER, tenons à démentir cette oppositionqu’on considère nulle, d’ailleurs on informeles notaires et les APC que ce lot de terrainportant le N° 46 du 16/09/1986 et le lotN°45 du 16/09/1986 ont fait objet de désis-tement en date du 08/11/1987 par le père,en l’occurrence Monsieur OUKSIR Rabia.D’ailleurs, en date du 08/11/1987 deuxautres lots ont été attribués à la place, etportant les mêmes numéros N°46 et 45 sisesau même lotissement.

R117818/B13

Et si tous les commentaires de lapresse n’étaient que de simplessuppositions fondées sur les appa-rences alors que le silence du palaisétait déjà une réponse ?

La longue attente, ayantcontraint les journaux à conjecturerà longueur de colonnes sur deshésitations de Bouteflika, jamaisvérifiées, sera-t-elle bientôt abrégéeà travers un signal fort qui lèveraitles derniers doutes sur son inten-tion de rempiler ? C’est probable-ment à cette décision qu’il faut sepréparer, laquelle refroidira cettepetite fièvre qui, depuis quelquessemaines, avait gagné les impro-bables candidats à la… candidature.Vainqueur avant d’avoir vaincu, l’in-déboulonnable Président-sortantaura-t-il alors besoin de challengersdès l’instant où les jeux sont faitspar avance ? Comme les quinquen-nats de sa réélection constituentune série parfaite de la magie desurnes, il n’y a désormais plus de rai-son de croire qu’il prenne à lui seulle risque de s’exposer à la transpa-rence d’un vote. Imprégné de lavieille culture de la conquête dupouvoir puis de son accaparement,Bouteflika est semblable à la plupart

de ceux qui l’ont précédé. La métho-de immuable qui consiste à considé-rer l’acte électoral comme unesimple ratification de quelquescontrats passés «ailleurs» est, d’unecertaine manière, un héritage histo-rique de notre pays. Pour mémoire,l’Algérie doit à un certain Naegelen,alors gouverneur français en posteà Alger, cette notoriété dans le tru-quage des urnes. Ce qui ne futqu’une péripétie de la malfaisancedu régime colonial a fini pardéteindre sur les coutumes poli-tiques de ce pays dès le recouvre-ment de sa souveraineté. D’ailleurs,le raccourci «élections à l’al-gérienne» qui, initialement, dési-gnait ce délit dans le débat franco-français bénéficiera d’une secondevie, indigène celle-ci, à travers lerecours à la manipulation qu’ontconnu par la suite nos votes. A l’ex-ception d’un certain référendum,organisé dans une pagaille heureu-se le 1er juillet 1962, plus jamais nosconsultations ne furent transpa-rentes par la suite. C’est dire que lesrégimes successifs ne se sont querarement crus en devoir de tenircompte des avis exprimés dans lesisoloirs. Dès lors que les légitimités

obéissaient aux seuls rapports deforce, les scrutins ne pouvaient querelever du folklore. Les spécialistesdans les enquêtes d’opinion pour-ront assez facilement corroborer cetétat de fait à travers l’examen de ladizaine d’élections présidentiellesorganisées depuis l’indépendance.Car, malgré les contextes différentsdans lesquels elles se déroulèrent,ne furent-elles pas dans leur totalitéestampillées par le bourrage au pro-fit de celui que le système avait dési-gné préalablement. Les scores à lasoviétique qui ont permis àBouteflika de démonétiser en 2004et 2009 la compétition électoraleseront sans doute au rendez-vousen avril prochain.

Peu importe aux maîtres d’œuvreque la défection de l’électorat soitperceptible le jour voulu dès l’ins-tant où tactiquement ils ont appris,depuis quelques scrutins, à faire del’absentéisme un paramètre de leurvertueuse transparence ! D’ailleurs,ce tour de passe-passe n’avait-il pasinspiré une inénarrable rhétoriquepolitique à un précédent ministre del’Intérieur qui l’avait salué comme lesigne «d’une maturité politique» del’électeur. Il est vrai qu’en la circons-

tance, il n’analysait que l’impact del’absentéisme dans un scrutinsecondaire. Celui des communes !L’aveu est en soi véniel et ne doit enaucune façon s’appliquer au plébis-cite répétitif du président de laRépublique. L’appareil d’Etat, dontla double mission consiste proba-blement à recruter des faire-valoiren qualité d’outsiders puis à élabo-rer le tableau de marche des taux detelle manière que l’opération soitpliée en un petit tour, n’est-il pasdéjà solidement verrouillé par lacoterie politique du palais ? Belaïz àl’Intérieur, Louh à la Justice, Medelciau Conseil constitutionnel et évi-demment Sellal à la coordinationsont tout à fait connus de la classepolitique pour que celle-ci puisse sefaire quelques illusoires probabilitéssur l’issue d’un certain soir d’avril.Manifestement, celles parmi les per-sonnalités qui persisteront dansleur désir de se prêter à un fauxchallenge ne peuvent ignorer lerisque moral qu’elles encourent àtravers la connivence qui leur seraservie dans un emballage de probitérépublicaine. La ficelle politico-patriotique est trop grosse pour selaisser accrocher par des engage-

ments vertueux alors que le scéna-rio du hold-up électoral est écrit àl’avance. En clair, un scrutin en pré-sence du Président sortant n’estrien d’autre qu’un guet-apens deplus. Celui qui sera, hélas, de troppour le pays.

B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Indécision feinte du palaiset coterie à la manœuvre ?PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Autoroute Est-Ouest. Aucun effondrement de tunnel ni d’affaissementde chaussée depuis près de 6 heures et 45 minutes.

Un miracle !

Un ami — que dis-je ? — un frère tellement ce monsieur m’estproche, m’a surpris l’autre jour en m’avouant que les images deAbdekka peinant à tenir le Conseil des ministres, le très court filmle montrant extrêmement affaibli, l’avaient ému, voire remué au plusprofond. En langage algérien, lui qui n’a jamais pu gober la gouver-nance Boutef’ depuis 1999, m’a lâché «Ghadhni !». Traduit : il m’afait pitié ! Depuis cette discussion, je dois bien l’avouer, je gamber-ge ! Pas sur Abdekka, mais sur moi-même. Suis-je normal ? Suis-jedénué de toute compassion ? Et je dois bien l’avouer, mon «gam-bergeage» n’a pas duré longtemps. A mes yeux, aux yeux de lamorale et de l’éthique qui guident ma vie, et celle de mes enfants, jel’espère, moi, Boutef’, «Ma Ghadhnich !». C’est dit brutalement,frontalement, mais ça a au moins l’avantage d’être honnête et clai-rement énoncé. Je ne me suis pas apitoyé en voyant ces imagesd’un vieillard malade. Pour une raison toute simple : comment expli-quer aux veuves, aux veufs et aux enfants de Boucebsi, Djaout,Belkhenchir, Aslaoui-Hammadi, aux parents des cinq enfants dutunnel de la mort de la résidence Al-Mithak et à tous les autres quej’ai finalement failli à mon serment ? Comment leur faire admettreque j’ai eu pitié de celui qui a gratifié de titres de noblesse lesassassins de leurs maris, de leurs épouses, de leurs chérubins ?J’aurais peut-être eu de la pitié pour un homme âgé et malade, maisqui aurait reconnu sa faute, admis qu’il avait blessé les mémoiresmeurtries des victimes du terrorisme. Mais non ! Jamais il n’ademandé pardon. Juste pardon de l’acte hautement infâme de glo-rifier le boucher. Et d’ailleurs, avais-je seulement le droit de pardon-ner à leur place ? Comment avoir pitié aujourd’hui d’un homme quia donné la troupe contre près de deux millions de manifestantsalgériens venus des régions kabyles et chaouies du pays dire paci-fiquement leur colère, et sur lesquels ont été déversés insultes,

coups de matraques et balles ? Comment éprouver de la pitiéenvers un homme qui a donné son feu vert à la répression duPrintemps noir, faisant couler du sang de mes compatriotes sur lestrottoirs d’une portion de mon Algérie ? Des Algériens ont tiré surd’autres Algériens, et aujourd’hui, il faudrait que j’aie pitié de celuiqui a dit «Allez-y ! Tirez !» ? Comment ressentir de la pitié envers unhomme qui ne s’est jamais présenté devant les familles traumati-sées pour dire toute sa solidarité présidentielle, préférant la réser-ver aux victimes blondes et occidentales d’attentats et de catas-trophes plus ou moins naturelles ? Comment éprouver de la com-passion envers un homme qui nous a de tout temps parlé en rou-lant de gros yeux, en nous zyeutant avec haine, en nous menaçantà tout bout de champ de repartir et de nous laisser là, en traitant unepartie de nous de «nains», en prenant au collet nos universitaires etnos savants, en faisant mine de chercher dans la poche de son ves-ton le mari d’une dame qui ne demandait qu’à faire le deuil de soncompagnon ? Et puis, par-dessus tout, définitivement, peut-êtrefaut-il que je réaffirme ce que j’ai eu à écrire, ici même, à plusieursreprises : mon aversion profonde pour cette «tradition» supposéemusulmane qui consiste à pardonner mécaniquement, systémati-quement, le jour de l’Aïd ou d’une quelconque autre journée ducalendrier religieux à celui qui vous a offensé tout le restant de l’an-née. Je ne me reconnais pas dans ce dogme hypocrite. Ce n’est paslà ma religion. Je ne peux ressentir aucune pitié pour celui qui a faitsouffrir les miens, mon peuple. Ça peut paraître démagogique, voireun brin désuet. Ou pis, inhumain. Non ! C’est juste un profond res-pect que j’éprouve pour la parole donnée au bord des tombes. Je nepeux être parjure aujourd’hui. Y a-t-il plus infâme qu’un parjure auxmorts ? Comment pourrais-je, demain encore, croiser Leïla sansbaisser les yeux au sol, si je pardonnais à cet homme-là ? Je nepeux fuir le regard de Farida. Je ne le puis ! Je ne le veux. Et je nele voudrais jamais ! C’est dit ! Sans haine. Mais aussi sans aucunepitié ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Ma Ghadhnich !