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Mis à jour 2019, le premier décembre. Lot n°44 Terre de 1°- Benjamin Anseau puis de 2°- Martin Giguière dit Despins puis son fils Antoine Giguière dit Despins et le tiers à son beau-frère Jean-Baptiste Patissier 1- Benjamin Anseau de Cap-de-la-Madeleine Pierre Verrier de La Saulaye, charpentier, a bâti des maisons pour Benjamin Anseau et Julien Brosseau, tous encore à Cap-de-la-Madeleine (Trois-Rivières). -1670-02-25 : notaire Cusson. Benjamin Anseau se fait bâtir une maison, à Cap-de-la Madeleine, par Pierre Verrier dit La Saulaye. Voir aussi un autre marché de construction : -1669-10-05, marché par Pierre Verrier sieur de La Saulaye, charpentier, qui construira une maison à Jean Crevier, sur le domaine seigneurial à Saint-François. Notaire Jean Cusson. 1670-02-25. «Par devant Jean Cusson notaire Royal en la Juridiction seigneurialle et prevosté du Cap de la magdeleine temoins soussignés Fut present en sa personne doubment soub ns a icelles, pierre Verrier S r de la Sollet m tre charpentier quy cest ce jour obligé et par ces presentes soblige a benjamin Anseau S r berry abitant dudit Cap, de luy faire une maison en la forme quy suit scavoir en que ladicte maison doib estre de trente pieds de long et dix huit neuf pieds de large de dedans a dedans touttes de bonne charpente sur solles et doib ledit la Sollet escarir tout de bois, et pour la construction de la dicte maison ledit S r berry le rendra sur le lieu et sera obligé ledit la Sollet d'entourer ladicte maison de pièce en coulisse fournissant ledit S r berry les pieux nessesaires et ledit la Sollet couvrira aussy ladicte maison et ledit S r berry fournira les materiaux nessesaires pour les (1 mot) et aussy un chachis de (1 mot) pour et deux chachis de fenestre come aussy le chachis de la cave et (faira ?) aussy ledict la Sollet un fourny de douze pieds de long et de (1 mot) de large fournissant ledit S r berry les marteaux nessesaires pour la construction (2 mots) et fournira ledit S r berry son home pendant huict jours ledit fourny doibt estre a la gasparde* et doibt estre ledit S r de la Sollet noury par ledit S r berry pendant le travail desdits batimens, moyanant le prix et somme de soixante livres que le S r berry promet et soblige payer audit S r de la Sollet en bons effects sur quoy ledit S r de la Sollet confesse avoir reçu presentement la some de soixante et cinq livres tournois ce doubment estre les dicts batimens faicts a la fin daoust prochain venant et ladicte maison doibt estre construite de la maime forme que celle de monsieur de lafontaine scithuée dans les trois Rivieres a la (t'...) d'une croppe, de tout ce que dessus les partyes en sont demeurées d'acord promettant obligeant renonçant faict et passé en notre estude audit Cap avant midy ce jourd'huy vingt cinquiesme de fevbrier mil six cens septante soubsigné (1 mot) dudict S r berry ledit S r La Sollet ne scachant escrire ny signer de ce enquis suyvant l'ordonnance a fait sa marque presents le S r Jacques aubuchon et Joseph depouis qui ont signé come tesmoins et nous notaire (1 mot) soubsigné. Signatures : Benjamin Anseau, marque dudit La Sollet, Jacques Aubuchon, Cusson notaire Royal.» * à la gasparde : garnir l'intérieur de la maison de lattes de bois sur lesquelles on applique un plâtre ou un crépi à base de glaise. Cette opération s'appelle "finir une maison à la gasparde". -1670-03-20 : Julien Brosseau, toujours intéressé dans l'immobilier, se fait construire, le 20 mars 1670, par le charpentier Pierre Verrier dit La Saulaye, une maison de dix-huit pieds par seize pieds au Cap, moyennant 40 livres, et promet de fournir les hommes et les matériaux nécessaires.

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Mis à jour 2019, le premier décembre.

Lot n°44

Terre de 1°- Benjamin Anseau

puis de 2°- Martin Giguière dit Despins

puis son fils Antoine Giguière dit Despins

et le tiers à son beau-frère Jean-Baptiste Patissier

1- Benjamin Anseau de Cap-de-la-Madeleine

Pierre Verrier de La Saulaye, charpentier, a bâti des maisons pour Benjamin Anseau et

Julien Brosseau, tous encore à Cap-de-la-Madeleine (Trois-Rivières).

-1670-02-25 : notaire Cusson. Benjamin Anseau se fait bâtir une maison, à Cap-de-la Madeleine, par Pierre Verrier dit La Saulaye. Voir aussi un autre marché de construction : -1669-10-05, marché par Pierre Verrier sieur de La Saulaye, charpentier, qui construira une maison à Jean Crevier, sur le domaine seigneurial à Saint-François. Notaire Jean Cusson.

1670-02-25. «Par devant Jean Cusson notaire Royal en la Juridiction seigneurialle et prevosté du Cap de la magdeleine temoins soussignés Fut present en sa personne doubment soubns a icelles, pierre Verrier Sr de la Sollet mtre charpentier quy cest ce jour obligé et par ces presentes soblige a benjamin Anseau Sr berry abitant dudit Cap, de luy faire une maison en la forme quy suit scavoir en que ladicte maison doib estre de trente pieds de long et dix huit neuf pieds de large de dedans a dedans touttes de bonne charpente sur solles et doib ledit la Sollet escarir tout de bois, et pour la construction de la dicte maison ledit Sr berry le rendra sur le lieu et sera obligé ledit la Sollet d'entourer ladicte maison de pièce en coulisse fournissant ledit Sr berry les pieux nessesaires et ledit la Sollet couvrira aussy ladicte maison et ledit Sr berry fournira les materiaux nessesaires pour les (1 mot) et aussy un chachis de (1 mot) pour et deux chachis de fenestre come aussy le chachis de la cave et (faira ?) aussy ledict la Sollet un fourny de douze pieds de long et de (1

mot) de large fournissant ledit Sr berry les marteaux nessesaires pour la construction (2 mots) et fournira ledit Sr berry son home pendant huict jours ledit fourny doibt estre a la gasparde* et doibt estre ledit Sr de la Sollet noury par ledit Sr berry pendant le travail desdits batimens, moyanant le prix et somme de soixante livres que le Sr berry promet et soblige payer audit Sr de la Sollet en bons effects sur quoy ledit Sr de la Sollet confesse avoir reçu presentement la some de soixante et cinq livres tournois ce doubment estre les dicts batimens faicts a la fin daoust prochain venant et ladicte maison doibt estre construite de la maime forme que celle de monsieur de lafontaine scithuée dans les trois Rivieres a la (t'...) d'une croppe, de tout ce que dessus les partyes en sont demeurées d'acord promettant obligeant renonçant faict et passé en notre estude audit Cap avant midy ce jourd'huy vingt cinquiesme de fevbrier mil six cens septante soubsigné (1 mot) dudict Sr berry ledit Sr La Sollet ne scachant escrire ny signer de ce enquis suyvant l'ordonnance a fait sa marque presents le Sr Jacques aubuchon et Joseph depouis qui ont signé come tesmoins et nous notaire (1 mot) soubsigné. Signatures : Benjamin Anseau, marque dudit La Sollet, Jacques Aubuchon, Cusson notaire Royal.» * à la gasparde : garnir l'intérieur de la maison de lattes de bois sur lesquelles on applique un plâtre ou un crépi à base de glaise. Cette opération s'appelle "finir une maison à la gasparde". -1670-03-20 : Julien Brosseau, toujours intéressé dans l'immobilier, se fait construire, le 20 mars 1670, par le charpentier Pierre Verrier dit La Saulaye, une maison de dix-huit pieds par seize pieds au Cap, moyennant 40 livres, et promet de fournir les hommes et les matériaux nécessaires.

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Jean Barillaux (Bariau), un inconnu, loue une partie de la terre de Benjamin Anseau sur l'île

Saint-Jean. Il fournira à Anseau une maison et grange capable de le loger.

-1670-11-30 : terre de Benjamin Anseau de 6 arpents de front , d’abord acquise sur billet ; il en détiendra les titres formels en octobre 1673 devant notaire. Il en mit la moitié (3 arpents) de sa terre à bail pour 3 ans, bail accordé à Jean Barillaux, à «la Rivière Saint-François» avec «maison grange capable de logemens» à fournir. Notaire Cusson. 1670-11-30. «Par devant Jean Cusson Nottaire Royal au cap de la magdeleine et tesmoins soubzsigné furent presens en leurs personnes, bajamain Anseau Sr berry et jean barillaux entre lesquelles partyes a esté faict le bail a ferme a moitié en la maniere quy suict Scavoir est que ledit Barillaux a pris la concession dudit Sr berry scittuée a Riviere St francois contenant icelle six arpends de front avecq sa proffondeur a moitié come dit est pour le temp et espasse de trois années concecutives a comencer de ce jour pour finir a pareil jour lesdictes trois année finis et acomplis ledit preneur soblige a y ensemencer la dite terre faire la recolte par chaques année, et pour battre les grains ledit Sr bailleur fournira audit preneur pour battre lesdicts grains d'Un homme pour en suite estre partagés au minot, advancera ledit preneur touttes les semences nesesaires pour ensemencer ladite terre et la rendre ledit preneur pendant ledit bail (1 mot) par chaque année; fournira ledit preneur audit bailleur maison grange capable de logemens, soblige ledit preneur de battre tous les années deux arpends de bois lesquels brulera et (5 mots) moitié comme le (passé ?) et pour ce ledit bailleur promet payer audit preneur par chaque arpends en la somme de trente six livres et de plus fournira ledit bailleur audit preneur pendant les semences de chaque année (3 mots) ledit preneur le payera et norira, de tout ce que dessus les partyes en sont demeurées dacord promettant obligeant et renonsant faict et passé audit Cap ce jour d'huy trentiesme novembre mil six cens septante presents le Sr Simon baston marchand demeurant audit Cap et Joseph (1 nom) quy ont signé come tesmoins ledit barillaux a declaré ne scavoir escrire ni signer a fait sa marque/ marque dudit barillaux Benjamin Anseau Simon Baston Cusson Nore susdit» -1671-08-30 : vente par Jean Crevier et Marguerite Hertel, sa femme, à Nicolas Leblanc dit Labrie, de son habitation et ferme de 2 arpents de front au Cap. Notaire Jean Cusson. -1671-09-29 : Benjamin Anseau met sa terre à bail. Notaire Cusson. Bail à ferme par Benjamin Anseau sieur de Berry, du Cap, à Jean Labbé et Abraham Binet, de sa concession de 6 arpents de front à la «Rivière Saint-François», pour 3 ans. Abraham Binet apparaît comme témoin dans un contrat de mariage établi le 6 janvier 1669 par

Bénigne Basset, notaire et tabellion de la terre et seigneurie de l’Ile de Montréal en la Nouvelle France. Nicolas Perrot, David Chevallier, Amédée Rollard, François Renoul, Abraham Binet, Sieur Jacques Testard de Montigny, Gabriel Testard, Anne Lamarque, Charles Testard de Folleville et Marie Pournin vivent en 1666 à Montréal. Binet 20 ans était domestique de Marie Pournin chez les Testard selon les recensements en 1666 puis en 1667. François Renoul 20 ans, futur beau-frère du seigneur Jean Crevier, et Nicolas Perrot furent les domestiques engagés de Marie Pournin en 1666 à Montréal. -1671-10-24 : Jean Crevier donne un bail de ferme à Pierre Parenteau dit Lafontaine et René Fort dit Laprairie. Notaire Antoine Adhémar. Voir 1672-01-17. -1671-10-29 : Jean Crevier concède une terre à Martin Foisy dans la seigneurie de l'Arbre-à-la-Croix (Champlain). Notaire Jean Cusson. -1672-01-17 : location de ferme à Simon Meunier dit Laliberté par René Le Fort dit Laprairie Meunier prend la place délaissée par Pierre Parenteau dit Lafontaine. Adhémar. Voir 1671-10-24. -1672-01-30 : sommation à la requête de Jean Crevier à son beau-frères Nicolas Gastineau sieur Duplessis. Notaire Jean Cusson.

Pierre Parenteau du lot 38 de l’île St-Joseph par après -1672-11-05 : terre de Benjamin Anseau sieur Berry d’abord acquise sur billet puis devant notaire en octobre 1673 : Jacques Gauthier dit Lorange s’associe { François Moreau pour mettre en valeur la ferme de Benjamin Anseau dont il a le bail. Notaire Jean Cusson. Jacques Gauthier dit Lorange est devenu l’associé de François Moreau, en remplacement de Pierre Parenteau dit Lafontaine, dans la ferme de Benjamin Anseau,

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lequel Anseau a donné une décharge à Parenteau dit Lafontaine. Anseau est devenu légalement propriétaire de cette terre l’année suivante, le 3 octobre 1673, mais après son décès, cette terre deviendra la propriété de Martin Giguière. 1672-11-05. «Par devant Jean Cusson notaire Royal au Cap de la Madeleine et témoins soussignés furent présents en leurs personnes François Moreau* et Jacques Gautier dit Lorange entre lesquelles parties a été l’association comme ensuit, c’est { savoir que ledit Moreau avoir et a associé et a (1 mot) ledit Lorange dans la ferme et habitation située à Saint-François qu’il tenait, lui et le nommé Lafontaine**, du Sr Berry à ce présent et acceptant que ledit Lorange entre dans ladite ferme à la place dudit Lafontaine, ledit Sr Berry (Anseau) a déclaré avoir donné une décharge par (1 mot) audit Lafontaine, a ledit Lorange entré de ce jour d’hui le temps restant du bail repassé par devant le notaire soussigné, ledit Lorange être obligé au clause et conditions portées par icelui bail, tout ainsi que ledit Moreau pour le temps restant dudit bail comme dit est, le tout a été ainsi accordé entre lesdites parties, promettant obligeant et renonçant fait et passé audit Cap-de-la-Madeleine ce jourd’hui cinquième novembre mil six cent soixante et douze sous le seing desdites parties présents Martin Tiné et Abraham Binet témoins.» Signatures : «Benjamin Anseau, François Moreau, Jacques Gautier, Abraham Binet, Cusson notaire Royal». Benjamin Anceau (Anseau) dit Berry, 6 arpents de front, le 3 octobre 1673 : 6 arpents de front entre Charles Vauvrille sieur Blasson et Laurent Philippes *Il y avait un domestique engagé nommé François Moreau, 18 ans, chez les seigneurs de l'île de Montréal, les Pères Sulpiciens.

** le nommé Lafontaine : Pierre Parenteau dit Lafontaine.

-1673-10-03 : Concession formelle devant notaire de la terre (lot 44) qu’il détenait sur un billet du seigneur Jean Crevier à Benjamin Anseau (île Saint-Jean), copie de l’époque de la main d’une autre personne. Adhémar avait rédigé un acte plus concis avec des mots en abrégé comme c’est le cas de l’acte de la concession de terre faite à Laurent Philippes du 26 janvier 1673. Le texte ne mentionne pas sir Benjamin Anseau fut présent à ce moment. 1673-10-03. «Par devant Antoine Adhémar notaire royal gardenottes en la juridiction des Trois-Rivières résidant à Sorel et témoin et ci-dessus nommé, fut présent en sa personne sieur Jean Crevier seigneur de Saint-François lequel de gré a donné et concédé et par ces présentes donne et concède en pure roture et libre de cens et rente foncière seigneuriale non rachetable à Benjamin Anseau sieur Berry pour lui ses hoirs et successeurs une concession sise audit Saint-François et dans l’île de Saint-Jean de la contenance de six arpents de front sur ce qui se trouvera y avoir de profondeur jusqu’{ la baie appelée de Saint-François, ou dans un petit chenail qui sépare ladite île Saint-Jean devant la terre ferme, les alignements de laquelle courront sud quart de sud-ouest suivant les alignements qui ont été tirés, tenant sur le devant d’icelle avec ladite rivière Saint-François d’une part avec sieur Charles Blazon, d’autre part avec sieur Laurent Philippe dit La Fontaine L’Oétuois (L’Outaouais) et de l’autre bout avec ladite baie ou susdit petit Chenail qui sépare ladite île de la grande terre, sous la rente annuelle et perpétuelle non rachetable, de six livres tournois, et trois bons chapons vifs ou trente sols en argent pour la valeur de chaque chapon avec six deniers de cens pour toute ladite entière concession, que ledit Anseau ses hoirs et successeurs sera tenu payer audit seigneur de Saint-François tous les ans à perpétuité au jour et fête de la Saint-Martin d’Hères onzième novembre la prochaine commençant avec un sols tournois (1 mot) et autant de (2 mots), le tout rendu et porté audit Saint-François et maison seigneuriale dudit seigneur, icelle concession portant lots et ventes, saisine et amendes suivant les us et coutumes de la prévôté et vicomté de Paris suivie en ce pays laquelle ledit sieur Berry ses hoirs et successeurs ne pourra vendre, engager ni livrer en façon quelconque en aucunes mains mortes afin que lesdits cens rentes droits et devoirs seigneuriaux soient payés audit seigneur de Saint-François tous les ans à perpétuité, comme dit est, et à la charge par ledit sieur Berry et les siens { l’avenir de livrer souffrir et entretenir en bon état sur ladite concession donnée tant en chemin royal que (1 mot) que ledit seigneur de Saint-François ou ses officiers voudront { propos pour l’utilité publique, et aux endroits qu’ils jugeront être les plus nécessaires, et sera tenu ledit sieur Berry, ses hoirs et successeurs, d’aider tous les ans { perpétuité à planter au devant la porte de la maison seigneuriale dudit seigneur un mai d’épinette ou autre bois propre auxdites fins au jour de Saint-Jacques et Saint-Philippe premier jour de mai, icelui mai de quarante-cinq à cinquante pieds de long, et planté de trois pieds en terre comme aussi sera tenu ledit sieur Berry ses hoirs et successeurs à l’avenir de faire moudre au moulin { vent, ou { eau banal, lorsque ledit seigneur de Saint-François en aura fait faire, tous les grains qui lui seront nécessaires, tant pour son ent … et de sa famille ou ménage que autres qu’il fera moudre sans qu’il lui soit permis de les transporter pour faire moudre ailleurs qu’il n’ait au préalable payé le droit de mouture au meunier dudit seigneur de Saint-François, sera loisible audit seigneur de Saint-François de reprendre par préséance ladite concession

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donnée, en cas qu’elle soit vendue en remboursant celui qui l’aura achetée du prix de son acquisition, se réservant ledit seigneur de Saint-François tous les bois de chêne et autres bois qui sont sur ladite concession propres pour la construction des vaisseaux et pour les navires; même la faculté de prendre sur icelle du bois pour faire de charpente de maison pour faire bâtir pour lui et pour faire des arbres audit moulin et autres bois qui pourront être propres pour iceux et sera ledit sieur Berry ses hoirs et successeurs obligés en droit de traveau banal lorsque le cas échoira; de plus sera tenu ledit sieur Berry ses hoirs et successeurs de tenir feu et lieu sur ladite concession donnée, travailler ou faire travailler sur icelle, et de découvrir sur voisins suivant la coutume du pays, à (1 mot) et faute de le faire ledit seigneur de Saint-François reprendra en plein droit sans autre forme ni figure de procès ladite concession donnée pour en faire ou disposer comme bon lui semblera, demeurant audit cas les présentes nulles et comme non passées sans que ledit sieur Berry ni les siens puissent rien demander ni prétendre pour les travaux ou bâtiments que les (1 mot) avait faits ou fait faire sur icelle car ainsi a été accordé entre lesdites parties en faisant ou passant ces présentes qui (1 mot)

n’eussent été passées promettant lesdites parties ces présentes et tout le contenu en icelles avoir pour agréable ferme et stable { toujours sans y contrevenir sous l’obligation de hypothèque de toute et chacuns sur biens meubles et immeubles présents et à venir (7 mots biffés) soumis et (1 mot) à toute requête de justice, renonçant (3 mots biffés ou raturés) en toutes choses à ce contraires fait et passé audit Saint-François et maison seigneuriale dudit seigneur de Saint-François le troisième octobre mil six cent soixante-treize avant-midi en présence de Charles Martin, d’Antoine Devaux* de Sorel signé en la minutes des présentes avec ledit seigneur de Saint-François et notaire suivant l’ordonnance. Approuve les douze mots raturés aux deux pages précédentes. Adhémar». Illustration : Plantation du mai. Copyright. Illustration de C.W Jefferys dans The Picture Gallery of Canadian History, Vol. 1. Discovery to 1763. Toronto, The Ryerson Press, Dessins par C.W Jefferys assisté de T.W MacClean, 1942, p.210. http://primaire.recitus.qc.ca/content/plantation-du-mai. Illustration reproduite à but éducatif, sans but lucratif ni commercial. *Antoine Devaux, en 1681 domestique de Jean Crevier, 39 ans. Prix du contrat : 6 livres.

-1674-09-08 : Saint-Anne-de-Beaupré : Martin Giguière parrain au baptême de Marie-Anne Frichet. -1675-03-29 : Bail à ferme par Benjamin Anseau à Abraham Binet, d'une concession de 6 arpents de front à Rivière Saint-François, sur le bord de la rivière Saint-François pour 5 ans. Notaire Cusson.

Décès de Benjamin Anseau en 1678

-1678-01-06 : décès de Benjamin Anseau sieur de Berry au Cap-de-la-Madeleine. Enterré deux jours plus tard au Cap-de-la-Madeleine (Trois-Rivières).

René Abraham dit Desmarais continue à louer la terre du défunt Benjamin Anseau

-1679-11-03 : Adhémar notaire, bail à ferme de M. Petit à René Abraham dit Desmarais. René Abraham dit Desmarais prend à nouveau en location, de M. Petit, la ferme de Benjamin Anseau. Cette ferme du défunt Anseau fut par la suite vendue à Alexandre Petit puis à Martin Giguière. Voir ici plus bas.

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2- MARTIN GIGUIÈRE DIT DESPINS

1681 : Martin Giguière achète d'Alexandre Petit, la terre du défunt Benjamin

Anseau : une terre de 6 arpents de front qui avait été louée à René Abraham dit

Desmarais.

-1681-05-11 : vente par Alexandre Petit de l'ancienne terre du défunt Benjamin Anseau à Martin Giguière. Concession par contrat de vente, déposé chez le notaire Adhémar, d’une habitation de sieur Alexandre Petit, marchand de la ville de La Rochelle présent à Saint-François, ayant appartenu à Benjamin Anseau, à Martin Giguyère (Giguère), sieur Despins, d’une terre ayant 6 arpents de front tenant d’un côté { Laurent Philippes sieur de la Fontaine et d’autre côté { Abraham dit Desmarest, d’un bout { la profondeur de ce qui se pourra trouver et d’autre { la rivière Saint-François, pour la somme de 600 livres payables en 3 ans à chaque pareil date de la minute, soit 200 livres par an et payable une moitié en argent et l’autre en blé; copie qui fut collationnée à la minute par le notaire soussigné Adhémar. - 11 mai 1681. BAnQ en ligne Cote : TL3,S11,P2209. Notes générales : Fait et signé par témoins : présents Jean Crevier, seigneur de Saint-François, et Pierre Couc, sieur de la Fleur (Lafleur). Registre no 5 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 266-268. 1681-05-11. «Aujourdhui onziesme may mil six cens quatre vingt un, nous sieur alexandre petit* marchand de la ville de La Rochelle et présent à Saint françois et Martin giguyere sieur despins de présent audit Saint françois, sommes demeurés d’accord que ledit sieur Despins a acheté une habitation dudit sieur Petit de la contenance de six arpents de front, tenant d’un côté { Laurent philippe sieur de La fontaine, d’autre { rené abraham dit desmarest, d’un bout { la profondeur de ce qui se pourra trouver, et d’autre { la rivière dudit Saint françois, et ce pour le prix et somme de six cents livres payables en trois ans à commencer dudit jour onzième mai mil six cents quatre vingt deux, a pareil jour de mil six cent quatre vingt trois et de dernier à pareil jour de mil six cents quatre vingt quatre qui sont deux cents livres par chaque année, moitié en argent et l’autre moitié en blé, au prix qu’il vaudra lors dudit payement et en doit la rente jusqu’{ la fin dudit payement, et même qu’il fera quelque payement ledit intérêt diminuera, le tout fait et arrêté en présence de Jean Crevier seigneur de Saint françois, et de pierre Couc** sieur de la fleur dudit Saint françois, témoins signé en la minute des presentes et tout doit subsister au sieur Laurent philippe sieur de La fontaine, lui donnant pouvoir de passer toutes les choses suivant les clauses et conventions ci-desus, et d’en faire tout ce qu’il jugera { propos et le présent écrit doit subsister jusqu’{ la passation dudit contrat, fait ledit jour et an que dessus, ledit sieur despins a déclaré ne savoir signer interpelé suivant l’ordonnance signer et soumettre auxdits Petit, Crevier, Pierre Couc et Demeromont. Collationné à la minute par notaire royal soussigné. Adhémar .

*Alexandre Petit, marchand de La Rochelle, est demeuré longtemps en Nouvelle-France, du moins entre 1679 et 1681, à Québec, à Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine. Voir Alexandre Petit, BAnQ en ligne, pistard archives. Moïse Petit : (1649- ?) fils d'Alexandre Petit, marchand, et de Marie Dat ; il est né en 1649 à La Rochelle et fut baptisé au temple protestant de la Villeneuve à La Rochelle, aussi en 1649. Il arriva avec son père en 1678 à Québec pour le commerce, s'installa et abjura à Notre-Dame en 1679. (Fournier, Marcel, 2001 ; http://pages.infinit.net/barbeaum/fichier/) La Rochelle était devenue, dès la première moitié du 16e siècle, un centre huguenot ou calviniste actif. D'ailleurs, on trouve dans les registres de l'état civil un certain nombre de nos pionniers qui ont été baptisés au temple calviniste de La Rochelle. L'aîné des fils de Robert Giguère, Martin Giguère prit le surnom de Despins. En 1682, à l'âge de 27 ans, il épousait à Saint-François (registres de Sorel) la nièce de la femme du seigneur, Marie-Françoise Pinard*, fille de Louis Pinard et de Marie-Madeleine Hertel, qui lui donna six enfants, dont trois fils. Au moins deux de ceux-ci se marièrent. Martin se fixa dans la seigneurie de Saint-François où il possédait dix arpents en valeur dès avant son mariage. C'est à Saint-François, d'ailleurs, qu'il présenta ses enfants au baptême, à compter du troisième. *Elle était alors servante au manoir des Crevier. ** Crevier et Couc : deux mois après le jugement du Conseil souverain ayant donné raison à Couc contre Crevier, par une somme de 490 livres qu'a dû payer Crevier à Couc

Martin Giguière, recensement de 1681, alors célibataire : «Martin Giguère dit Despins 27 ans. 1 fusil, 10 arpents de terre en valeur. » Il était né à Québec en 1655. Il était le frère de Charlotte Giguère, femme de Laurent Philippes. Il avait acquis cette terre

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d'Alexandre Petit qui, lui, l'avait obtenue de la succession du défunt tailleur d’habit Benjamin Anceau sieur de Berry de Cap-de-la-Madeleine. Il s’est marié le 7 mai 1682 avec Marie-Françoise Pinard, fille du chirurgien Louis Pinard et nièce et domestique de Marguerite Hertel. En 1723 il possédait 3 arpents de front sur 5 de profondeur dont 4 labourables, avec maison, grange et étable.

La veille du mariage de Martin Giguière,

son frère Robert Giguière s’engagea avec Jacques Maugras,

pour un voyage de traite des fourrures.

-1682-05-06 : notaire Ameau, au manoir de Saint-François, Société entre Jacques Maugras, demeurant Saint-François, et Pierre Moète (Mouet) sieur Moras. François Hertel dit Le Héros est témoin. «Par devant Sévérin Ameau Notaire Royal en la juridiction des Trois Rivières résidant en ladite ville et témoins soussignés furent présents en leurs personnes Pierre Moète écuyer Sr de Mora d’une part, et le Sr Jacques Mogras demeurant en la seigneurie de Saint-François d’autre (part), desquelles parties ledit Sr Mogras ayant promis audit Sr de Mora de faire le voyage au pays des Outaouais en vertu d’un congé accordé par Monseigneur le comte de Frontenac audit Sr de Mora pour lequel voyage accomplir ledit Sr Mogras a promis fournir également avec ledit Sr de Mora les marchandises nécessaires pour équiper le canot qu’il mènera avec Robert Giguière et Étienne de la Tour, et au retour dudit voyage après partage fait rapportera son lot avec la part qui sera échue audit Sr de Mora et le tout sera partagé par moitié entre les deux parties qui en (1 mot) chacun (2 mots) Car ainsi a été accordé & promettant & obligeant & Renonçant & fait et passé en l’hôtel seigneurial du Sr Jean Crevier seigneur de saint-François sis en ladite seigneurie ce jourd’hui sixième Mai mil six cent quatre vingt deux avant midi présence François Hertel Sr de la Fresnière & Étienne Veron Sr de Grandmesnil témoins. Moras, Mogras, Veron de Grandmesnil, Ameau Notaire Royal». Robert Giguière était le frère de Martin Giguière et de Charlotte Giguière femme de Laurent Philippes. Il est né le 28 janvier 1663 à Sainte-Anne-de-Beaupré et fut baptisé le même jour (registres de Notre-Dame-de-Québec). Un autre des frères Giguière, Jean-Baptiste, fit partie de l’expédition de 1690 qui alla venger le massacre de Lachine, { Schenectady dans l’État de New York. Source : Pierre-François-Xavier de Charlevoix, Histoire et description générale de la Nouvelle-France, tome 2, page 45.

Contrat de mariage entre Martin Giguière et Marie-Françoise

Pinard. Une alliance des familles Giguière, Hertel, Crevier et

Pinard. Contrat suivi par le mariage religieux.

-1682-05-07 : Saint-François, Jean Crevier présent au mariage de Martin Giguère 28 ans, fils de Robert Giguère et d’Aimée Mainville, avec Marie-Françoise Pinard fille de Louis Pinard et de Marie-Madeleine Hertel, aussi domestique et nièce de Jean Crevier (registres de Saint-Pierre-de-Sorel). Contrat de mariage même date, notaire Ameau. La présence de Jean Crevier et de son épouse est signalée dans le contrat de mariage passé en l'«hostel seigneurial» de Jean Crevier. Aussi présents : Laurent Philippes, Étienne Véron de Grandmesnil et Claude Volant. Laurent Philippes a agi comme père muni d'une lettre de Robert Giguière père. Louis Pinard père, chirurgien, présent. «Par devant Sévérin Ameau Notaire Royal en la juridiction de Trois rivières et témoins soussignés, résidant en ladite ville Au traité de mariage qui au bon plaisir de Dieu sera fait et solemnisé en face de Notre Mère Sainte Église catholique apostolique et Romaine entre Martin Giguière sieur Despins demeurant en la seigneurie de Saint-François natif de la paroisse de Sainte-Anne en la côte de Beaupré à Québec, fils de Robert Giguière habitant de ladite côte audit Québec, et de renée mainville ses père et mère d’une part, Et Marie françoise pinard native de la ville des Trois rivières, fille de Maistre Louis pinard chirurgien demeurant à Champlain et de défunte Marie Magdeleine hertel ses père et mère d’autre part, furent présents en leurs personnes ledit sieur Martin Giguière sieur Despins et Marie françoise pinard contractant ( -------------------------une ligne

d’environ 9 mots illisibles--------------------------------------------------- Laurent Philippes -------------------------------------------) (6 mots illisibles-----

------------) en ladite seigneurie de Saint-François gendre dudit Robert Giguière, Charlotte Giguière sa femme sœur dudit sieur Despins, Robert Giguière frère d’icelui, Marie Giguière femme de Jean Paticier dit St Amand aussi sœur d’icelui, et de la part de ladite Marie françoise pinard ont assisté ledit Louis pinard père d’icelle, Jean Crevier seigneur dudit Saint-François, Marguerite hertel sa femme, tante d’icelle, le sieur Jacques

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Mogras et marie Jeanne Moral sa femme aussi tante d’icelle, Étienne véron sieur de Grandmesnil son oncle, Joseph Crevier de Saint-François cousin germain d’icelle, Louis Crevier sieur deschenaux aussi son cousin germain, (1 mot) desquelles personnes ledit Martin Giguière sieur Despins de l’avis et consentement de Laurent Philippes sieur de lafontaine son beau-frère faisant pour ledit Robert Giguière père comme il nous a paru par une lettre qu’il nous a produite datée du vingt-cinquième février dernier par laquelle ledit Robert Giguière père lui donne pouvoir de faire et agir dans le présent contrat de mariage comme lui-même & sa présence représente en vertu duquel consentement ledit Martin Giguière a volontairement promis et promet par ces présentes prendre pour sa femme & légitime épouse ladite Marie françoise pinard laquelle Marie françoise pinard de son bon gré et volonté de l’avis et consentement dudit sieur Louis pinard son père a promis foi et loyauté de mariage audit Martin Giguière (-----------------------------------------------------------

----------------------------------------2 lignes ou 16 mots illisibles------------------------------------------------------------------------------------) & accordé, en (f…) et contemplation duquel présent mariage lesdites parties ont reconnu et confessé avoir fait & ont fait les traites accords & conventions qui ensuivent pour raison dudit futur mariage qui se fera comme dit est en face de Notre mère Saint Église catholique apostolique et Romaine en laquelle lesdits futurs époux promettent (1 mot) leurs enfants si Dieu leur en donne à savoir que lesdits Martin Giguière & Marie françoise pinard futurs époux ont promis vivre uns et communs en tout biens meubles immeubles du tout de leurs épousailles { l’avenir suivant les coutumes de la prévôté (1 mot) de Paris suivie de (1 mot) en ce pays, Ne (1 mot caché) lesdits futurs époux de biens de l’un de l’autre faites & créées auparavant (1 mot) futur mariage ainsi (1 mot) y a (1 mot) seront payés et acquittés sur celui qui les aura faites et créées & sur ses biens, La future épouse sera douée & la doue ledit futur époux du douaire coutumier dont elle jouira selon la coutume de Paris à prendre sitôt que douaire aura lieu. Le survivant desdits futurs époux aura et prendra par preciput & avant partages savoir ladite future épouse ses habits bagues joyaux & choses à son usage et ledit futur époux de ses habits à venir & autres choses aussi à son usage comme meubles de la communauté que ledit survivant voudra choisir réciproquement jusques à la somme de cent cinquante livres selon l’inventaire qui en sera fait après le décès du premier mourant & prisée d’icelui sans (1 mot) ou ladite somme en deniers au choix & (1 mot) dudit survivant, Et advenant la dissolution dudit futur mariage par le décès dudit futur époux sera permis et loisible à la future épouse survivante, & à ses hoirs de renoncer à ladite communauté ou (1 mot), et en cas de renonciation reprendra franchement & (1 mot) tout ce qu’elle aura porté audit mariage son douaire & preciput ci-dessus, & tout ce qui lui sera advenu & échu par succession, donation ou autrement sans être tenue d’aucunes dettes de ladite communauté, encore qu’elle y (1 mot) parlé & y fut obligée ou condamnée dont les (1 mot) du futur époux seront tenus l’acquitter (4 mots) hypothèque du présent contrat (3 mots) ledit futur époux à ladite future épouse sur le plus beau et meilleur de son bien une pension viagère par chacun an de la somme de cent livres suivant les us et coutumes de Paris le tout sans préjudice de ses droits et ont consenti et accordé lesdits futurs époux (soumettre ?) de part et d’autre aux us et coutumes de Paris le tout ainsi accordé entre lesdites parties futurs époux et contractant en faisant et passant les présentes qui autrement n’eussent été passées Promettant & ce sur l’obligation de tous et chacuns leurs biens meubles & immeubles présents et à venir qu’elle ont chacun en droit loi soumis à toutes rigueurs de justice Renonçant & fait & passé en hostel seigneurial dudit sieur Jean Crevier seigneur de Saint-François sis en ladite seigneurie ce jourd’hui septième jour de mai mil six cent quatre vingt deux après midi en présence de Messire Claude Volant prêtre missionnaire faisant les fonctions de curé à Saurel et lieux des environs & de leurs parents et amis soussignés, ledit Martin Giguière a déclaré ne savoir écrire ni signer & a fait sa marque de ce interpelé suivant l’ordonnance en la minute desdites parties. marque de Martin Giguière sieur Despins Marie françoise pinard Claude Volant Crevier LPhilippes Marguerite hertel marque de Charlotte Giguière Louis pinard marque de Robert Giguière Mogras Marie janne morale Grandmesnil Crevier de St François Crevier dechenaux* Ameau Notaire royal.» *Crevier-Deschenaux, Louis, 2ème fils de Jean Crevier alors vivant, tué en 1690 aux États-Unis et portant le surnom de Deschenaux : Louis Crevier sieur Deschenaux.

Martin Giguière avait un frère, Robert Giguière, qui assista au mariage. Il avait aussi un autre frère, Jean-Baptiste Giguière, qui a fait partie de l’une des trois expéditions que Frontenac fit organiser en 1690 pour aller venger le massacre de Lachine dans l’État de new York, au Maine et New Hampshire. Jean-Baptiste Giguière faisait partie de celle qui alla massacrer Schenectady près d’Orange (Albany) dans l’État de New York

«À peine s’étoit-on remis en marche, qu’on rencontra quatre Femmes Sauvages, qui donnerent toutes les lumières, dont on avoit besoin pour faire en sûreté les approches de la Place, Un Canadien, nommé Giguière, fut détaché aussitôt avec neuf Sauvages pour aller à la découverte, & il s’acquitta parfaitement bien de sa Commission. Il reconnut Corlar tout à son aise, sans etre aperçu, & alla rejoindre l’Armée, qui n’en étoit qu’{ une lieüe.»

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Mariage à Saint-François mais enregistré à Sorel

-1682-05-07 : à Saint-François, mariage de Martin Giguière 28 ans, né le 2 janvier 1655 à Sainte-Anne-de-Beaupré et baptisé le 15 février suivant (registres de Notre-Dame-de-Québec), avec Marie-Françoise Pinard 17 ans, fille de Louis Pinard et de Marie-Madeleine Hertel, native de Champlain et servante domestique au manoir de Jean Crevier. Témoins : Laurent Philippes beau-frère, Étienne Véron de Grandmesnil, oncle de la mariée, Jean Crevier, oncle de la mariée, et le curé Claude Volant. -1682-05-31 : à Montréal, convention entre Jean Crevier, Martin Giguière Sr Despins et François Hazeur au sujet de deux congés accordés pour le voyage des 8ta8as (Outaouais). Notaire Claude Maugue.

Intervention d'urgence de Jean Crevier en mai 1682 Jean Crevier a trouvé un remplaçant à Jacques Maugras qui s'était blessé.

Martin Giguière traiteur de fourrures.

-1682-05-31 : étant donné que Jacques Maugras a été victime d'un accident au moment du départ, on doit le remplacer, d'où convention entre Jean Crevier et Martin Giguière Sieur Despins et François Hazeur au sujet de deux congés accordés pour le voyage des 8ta8as (Outaouais). Notaire Claude Maugue.

1682-05-31. «Aujourd'huy trente uniesme may mil six cens quatre vingt deux sont Comparus par devant le greffier et tabellion du lieu de Montreal et notaire Royal en la nouvelle france tesmoin soussigné le Sieur Jean Crevier Seigneur de St francois et Martin giguiere Sr despins habitans dudit lieu de St francois Lesquels ont dit et declaré quils sont de societé avec Le Sieur Moras des deux conges accordez au Sieur Crevier et audit Sr moras, pour le voyage des 8ta8as, il avoit este accordé entr'eux que le Sieur Maugras conduirait le canot dudit Sieur moras, et qu'estant en ce lieu prest a partir Il luy seroit arrivé un accident qui l'a obligé de sen retourner et empeché de faire le voyage, A quoy ledit Sieur Crevier voulant pourvoir tant pour l'autre est que pour celuy dudit Sieur moras absent, veu le temps qui presse de faire partir lesdits canots Il auroit trouvé a propos pour le bien de leur commersant de les pourvoir d'un homme a la place dudit Sieur Maugras, et pour cet effect a estably le nomme Denoyer du consentement de lequipage des deux canots ne pouvant retarder davantage en ce lieu lequel denoyer a esté cy devant soldat de la garnison de ce lieu, Et pour la sureté dudit Sieur françois Hazeur marchand bourgeois de cette ville, lequel a advancé en cedit lieu les marchandises necessaires pour equipper le canot dudit Sieur moras suivant son ordre, et celuy dudit Sieur Maugras, se montant a la somme de seize cens quinze livres dix sept sols neuf deniers, suivant la facture que ledit Sieur Hazeur a represente auxdits Sieurs comparans auxquels a esté fait lecture et a eux donné coppie par ledit Sieur Hazeur, qui est demeuré daccord que la moitié de ladite somme va aux risques dudit Sieur moras suivant la lettre et billet dassurance que luy a envoyée signée de luy en datte du seiziesme may de la presente année que ledit Sieur Hazeur nous representé tant pour aller audit pays des 8ta8as que pour le retour en ce lieu, et pour l'autre moitié montant a la somme de huit cens sept livres dix huit sols dix deniers, ledit Sieur Crevier et ledit Sieur Giguière en l'absence dudit Sieur Maugras sobligent sollidairement envers ledit Sieur Hazeur jusques au retour en ce lieu et promettant luy payer ladite somme en castor en sa maison en cette ville au prix courant alors et au retour dudit voyage qui sera au commencement d'octobre de lannée prochaine mil six cens quatre vingt trois, lesdits Sieurs comparans promettent de mettre entre les mains dudit Sieur Hazeur ou a son ordre, le castor qu'il faudra pour satisfaire au contenu de la facture montant a seize cens quinze livres dix sept sols neuf deniers comme est dit, lequel castor en presence de ceux qui le delivreront sera cachetée pour estre envoyée a quebek a la diligence dudit Sieur Hazeur qui en randra compte aux Intéressez. Declarant au surplus lesdits Sieurs Crevier et despins que puisque ils courent les risques quauroit esté obligé de courir ledit Sieur Maugras sil avoit fait le voyage pour le payement desdites marchandises suivant les conventions passées par devant Ameau nore aux trois rivieres de la presente année; Ils pretendent entrer dans les mesmes droits et avoir le mesme advantage qu'auroit eu ledit Sr Maugras sil avoit fait ledit voyage sans quoy ils ne se seraient pas chargés dudit canot ce qui auroit porté un preiudice considerable audit Moras et ne faisant le present traité que pour luy faire plaisir sans qu'ils puissent preiudicier aux conventions cy devant faites entre lesdits Sieurs Moras et Crevier pour la fonction de leurdits deux canotz et de la communauté faite entre'eux, Car ainsy etc. promettant etc. obligeant etc. renonçant etc. fait et passé audit Montreal en la maison dudit Sieur Hazeur après midy le dernier may mil six cens quatre vingt deux presence du Sr Charles de Monseignat et de Sr Louis Hayet de present en cette ville soussignez avec lesdites partyes et nore avec ledit Sieur Hazeur,

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ledit despins declaré ne scavoir escrire ny signer de ce enquis suivant lordonnance. Crevier, marque dudit despins fr Hazeur De Monseignat, Hayet Maugue Notaire

Le dimanche 27 juin 1683, sépulture d'Alexandre Petit à Montréal

Fils du potier d'étain rochelais Jean Petit et de Françoise D'Ostie, Alexandre Petit, né le 9 octobre 1623, fut baptisé le 15 suivant dans la salle Sainte-Marguerite dans la religion réformée. Marié à Marie Dat, il était le père de 6 enfants dont deux ont abjuré leur foi protestante à Québec, Moïse le 9 juillet 1679 et Gédéon le 22 mars 1673. Lui-même, Alexandre Petit, abjura sur son lit de mort. Il fut inhumé à Montréal le dimanche 27 juin 1683, âgé de 59 ans.

http://racinesrochelaises.free.fr/chron_03_06.html.

Martin Giguière vend 2 arpents de front (le tiers de sa terre)

à son beau-frère Jean-Baptiste Patissier, traiteur de fourrures et coureur des bois.

-1685-05-11 : Bourgine, à Montréal, vente de 2 arpents de terre de front sur toute la profondeur de l'île Saint-Jean, dans la seigneurie de Saint-François, faisant partie d'une habitation de six arpents de front qu'il a acquise du sieur Gédéon Petit, par Martin Giguière, habitant de la seigneurie de Saint-François, à son beau-frère Jean-Baptiste Patissier, de Sorel, à prendre du côté de la terre de René Abraham qu'elle touche, de l'autre côté aux 4 arpents qui restent au vendeur, bornée par devant à la rivière Saint-François. Prix de vente : 230 livres. Fait et passé à Montréal en la maison du sieur Harpin où sont logées les parties. Présents : Jean Crevier, seigneur de Saint-François, qui a signé, Jean-Baptiste Patissier qui a signé. Martin Giguière, présent mais ne sait signer.

3e propriétaire mais en partie :

Jean-Baptiste Patissier, à Saint-François en 1685 sur un tiers de la terre de

Martin Giguière.

Beau-frère de Martin Giguière. Ancien soldat du régiment de Carignan,

compagnie de Saurel. Coureur des bois et traiteur de fourrures.

Arrivé 19-08-1665 au Canada, embarqué à La Rochelle sur la Paix; association pour un voyage de traite aux Outaouais ct 15-02-1683 Adhémar avec Pierre HUGNAN et Gilles COUTURIER dit Labonté, soldat de la compagnie de Sorel du régiment de Carignan. (CS : 191, 285). Né vers 1646, d'origine et de filiation inconnue. Il prit pour épouse le 10 janvier 1678 à Sorel, Marie Giguère, fille de Robert Giguère et d'Aimée Miville. Mme de Saurel et Jacques Gauthier dit Lorange étaient présent à leur mariage. Au recensement de 1681, il possédait un fusil, une vache et dix arpents de terre en valeur. La traite des fourrures l’attirait d’avantage et à partir de 1684 il demeurait chez les Outaouais. Plus tard, on le retrouve à Ville-Marie (Montréal), où le 8 septembre 1687, il intente un procès à Jean Hudon de Longchamp dit Tourville 31 ans, brigadier au service de M. le marquis de Denonville. M. E.Z. Massicotte, conservateur des Archives du Palais de Justice à Montréal, raconte ainsi la cause du procès. «Jean Hudon était entré dans le cabaret de Jean Petit-Boismorel, vers les 7 heures du matin, avec ses compagnons La Charité, Lespine et Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand, habitants de Sorel. Ces compères n’en sortirent qu’{ 7 heures du soir, après avoir bu force bouteilles. Ainsi qu’il arrive souvent entre amis surchauffés, on se prit de querelle et Saint-Amand reçut un coup d’épée… La justice accorda au blessé 200 livres comme dédommagement et il fut soigné aux frais de son agresseur. » Il retourna aux Outaouais en 1695, pour y demeurer de façon permanente. Son épouse obtint par

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ordonnance, l’autorisation de régler elle-même la succession de ses père et mère. Elle décéda le 4 août 1710 et fut inhumée le lendemain à Beaupré. Nous ignorons la date du décès de son mari. Ménage établi à Sorel puis à Saint-François. (2 enfants). ww.migrations.fr/.../compagniedesorel.htm

-1665-08-17 : Québec, arrivée de Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand, soldat de la compagnie de Saurel au régiment de Carignan. Nicolas Pion dit Fontaine a signé un contrat d'engagement à La Rochelle le 1er avril 1665. Patissier assistera à son mariage à Québec. Pion et Patissier s'établiront à Sorel. -1671-09-29 : Jean Le Breton vend à M. de Saurel une concession de terre qu’il a achetée de Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand, située entre la terre de Jean Garnier et celle de Villoing Lespérance : «Le 29 septembre (1671) Jean Le Breton vend à M. de Saurel une concession de terre qu'il a achetée de Jean-Baptiste Pâtissier dit Saint-Amand, située entre la terre de Jean Garnier et celle de Villoing Lespérance.» Couillard-Després, Histoire de Sorel, page 49.

Jean Patissier était à Québec en septembre 1673 pour servir de témoin à des

mariages d'amis avec des filles du roi nouvellement arrivées de France.

-1673-09-11 : à Québec, Jean-Baptiste Patissier et Jean Crevier sont témoins au contrat de mariage de Pierre Parenteau dit Lafontaine et de Madeleine Tisseran. Notaire Duquet. -1673-09-14 : à Québec contrat de mariage entre Nicolas Pion dit Fontaine, de Sorel, et Jeanne Amiot, fille de Noël Amiot et d'Anne Vivienne. Notaire Romain Becquet. Nicolas Pion avait signé un contrat d'engagement de 3 années pour la Nouvelle-France, le 1er avril 1665 à La Rochelle. Puis il est demeuré au pays. -1673-09-19 : Québec, Jean-Baptiste Patissier présent au mariage de Nicolas Pion dit Lafontaine et de Jeanne Amyot, fille de Noël Amyot et de Anne Vivienne. Aussi présents : le seigneur Pierre de Saurel et Pierre Huynaut.

-1676-01-04 : Sorel, Jean-Baptiste Patissier présent au baptême de Marie-Jeanne Pelletier. -1676-04-28 : donation en cas de mort à Antoine Caddé qui avait signé une quittance à Patissier six mois plus tôt (25 octobre 1675) par devant Gilles Rageot. -1676-09-29 : M. de Saurel accepte pour Patissier dit Saint-Amand une terre que lui abandonne Jean Hémard (ou Hesnard) dit l’Ardoise. Couillard-Després, Histoire de Sorel, page 63. -1677-10-14 : à Sorel, Jean-Baptiste Patissier parrain d’Anne-Élisabeth Bataillon. Marraine Anne (-Élisabeth) de Tarragon, femme de Gilles Couturier. -1677-11-28 : à Sorel, Jean-Baptiste Patissier parrain d’Anne-Élizabeth Ogrand. Marraine Anne (-Élisabeth) de Tarragon, femme de Gilles Couturier.

Mariage de Jean-Baptiste Patissier avec Marie Giguière en 1678 -1678-01-10 : Sorel, mariage de Jean-Baptiste Pâtissier, de cette paroisse, avec Marie Giguière, native de Sainte-Anne-de-Beaupré et fille de Robert Giguière et d’Aimée Mainville, en présence de Monsieur de Saurel et de Jacques Gauthier dit Lorange de Saint-François. (Registres de la paroisse Saint-Pierre de Sorel) -1678-11-29 : Sorel, Jean-Baptiste Patissier et Marie Giguière font baptiser leur premier enfant, Catherine. -1679-10-18 : Sorel, Jean-Baptiste Patissier parrain au baptême de Marie-Catherine Lamy, fille de Joseph Lamy et de Marie Lafontaine. -1680-02-05 : Sorel, Marie Giguière, femme de Jean-Baptiste Patissier, marraine au baptême de Jean André Poutre. -1680-05-31 : Sorel, Jean-Baptiste Patissier et Marie Giguière font baptiser leur deuxième enfant, Pierre-Jean-Baptiste, né la veille. -1680-10-31 : Martin Massé exige par devant notaire que soit effectué un inventaire des effets de Jean-Baptiste Patissier. Georges-Émile Giguère, La première famille Giguère, page 40 -1681 Recensement. Sorel. Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand, 35 ans ; Marie Giguière, sa femme, 25 ans ; enfants : Catherine 3 ans, Pierre 1 an et demi. Il a un fusil, une vache, dix arpents en valeur. -1682-07-10 : Sorel, Marie Giguière présente au baptême de Laurent Garnier ; aussi présents : Laurent Philippes de Saint-François, Catherine Delalore de Sorel. -1683-01-15 : Sorel. Quelques habitants de Sorel partent pour les pays des Grands Lacs : Pierre Agrandi dit Lapierre 49 ans, Gilles Couturier, Jean-Baptiste Pâtissier dit Saint-Amand 37 ans. Ils fournissent la somme de 1000 livres pour acheter «un congé et se rendre chez les sauvages faire la traite de la manière

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accoutumée.» Lorsqu’en 1685 le commerce devient libre, plusieurs Canadiens s’y adonnent de préférence { la culture de la terre. On peut, dès lors, acheter des permis ou des congés pour aller dans les pays de l’Ouest trafiquer avec les Autochtones. Notaire Adhémar. Couillard-Després, Histoire de Sorel, page 55 et Georges-Émile Giguère, La première famille Giguère, page 40. -1683-02-15 : Adhémar, Jean-Baptiste Patissier fait un marché avec Pierre Huynan dit Laforge. -1685-03-29 : Pierre Cabazié notaire, Jean-Baptiste Patissier, de Sorel, signe une obligation notariée de 515 livres et 5 sols à Jean Malhiot, marchand de Montréal, pour marchandises fournies.

Jean-Baptiste Patissier acquiert le tiers de la terre de son beau-

frère Martin Giguière sur l'île Saint-Jean à Saint-François.

-1685-05-11 : Bourgine notaire, à Montréal. Vente de 2 arpents de terre de front sur toute la profondeur de l'île Saint-Jean, dans la seigneurie de Saint-François, faisant partie d'une habitation de six arpents de front qu'il a acquise du sieur Gédéon Petit, par Martin Giguière, habitant de la seigneurie de Saint-François, à son beau-frère Jean-Baptiste Patissier, habitant de Sorel, à prendre du côté de la terre de René Abraham qu'elle touche, de l'autre côté aux 4 arpents qui restent au vendeur, bornée par devant à la rivière Saint-François. Prix de vente : 230 livres. Fait et passé à Montréal en la maison du sieur Claude Harpin sur la rue Saint-Paul, à l'angle nord de cette rue avec la rue Saint-Nicolas, où étaient logées les parties dont Martin Giguière-Despins. Présents : Jean Crevier, seigneur de Saint-François, qui a signé, Jean-Baptiste Patissier qui a signé. Martin Giguière, présent mais ne savait pas signer. -1687-09-08 : procès. À Ville-Marie (Montréal) Saint-Amand intente un procès à Jean Hubou de Longchamps dit Tourville. M. E.-Z. Massicotte, conservateur des Archives du Palais de Justice, à Montréal, a raconté ainsi ce procès { l’auteur de Histoire de Sorel, l’abbé A. Couillard Després vers 1925 : «Jean Hubou de Longchamps, âgé de 31 ans, brigadier au service de M. le marquis de Denonville, était entré dans le cabaret de Jean Petit-Boismorel, vers 7 heures du matin avec La Charité, Lespine et Saint-Amand, habitant de Sorel. Ces compères n’en sortirent qu’{ sept heures du soir, après avoir bu force bouteilles. Ainsi qu’il arrive souvent entre amis surchauffés, on se prit de querelle et Saint-Amand reçut un coup d’épée de la part d’Hubou. La justice accorda au blessé 200 livres comme dédommagement et il fut soigné aux frais de son agresseur.» Source : A. Couillard Després, Histoire de Sorel, page 63 ; Bulletin de Recherches Historiques, année 1915, page 356 ; Georges-Émile Giguère, page 41. -1687-09-13 : requête de Jean Malhiot, marchand, demandant d'être substitué au dit St-Amant et être reçu partie au procès pour continuer la procédure commencée contre le nommé Deslongchamp dit Tourville. Rapport du secrétaire de la province de Québec, année 1890-91, page 197. -1687-09-16 : cour de Montréal, sentence et condamnation de Jean Hubout-Deslongchamp dit Tourville, accusé d'avoir donné un coup d'épée à Jean Patissier dit Saint-Amant. Rapport du secrétaire de la province de Québec, année 1890-91, page 197.

-1688-06-03 : Bourgine, obligation par Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand à François Pachot, pour deux cent soixante-et-trois livres, deux sols et deux deniers pour reste d'un transport que Madame Saurel avait fait audit Pachot. -1688-06-03 : Bourgine, obligation par Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand de Sorel à François Hazeur, pour 367 livres 17 sols 4 deniers pour marchandises vendues et livrées. -1688-08-04 : Jean-Baptiste Patissier signe une reconnaissance de dette avec d’autres détenteurs de congés de traite de fourrures envers les sieurs Charles Catignon et François Charon. Source : Georges-Émile Giguère, La première famille Giguère, page 41. -1688-08-05 : Jean-Baptiste Patissier signe seul une reconnaissance de dette envers Charon et Catignon. Charon est sur le point de se retirer totalement des affaires pour se consacrer avec sa fortune au service des vieillards et des malades. Il fonda l’hôpital général avec les frères hospitaliers connus par la suite sous le nom de Frères Charon. Source : Georges-Émile Giguère, page 41. -1689-09-12 : Jean-Baptiste Patissier cède ses droits et prétentions à Alexandre Turpin sur certaines quantités de castor. Turpin n'était pas encore devenu hospitalier chez les Frères Charon. -1693-09-23 : Saint-François, le notaire Ameau se rendit à la maison de Jean-Baptiste Patissier sur l’île Saint-Jean lors de son séjour chez Charlotte Giguière, veuve de Laurent Philippes, pour faire l'inventaire des biens de sa communauté de biens qui avait existé entre elle et le défunt Laurent Philippes. « Le lendemain mercredi vingt-troisième dudit mois de septembre à huit heures du matin à la requête de ladite Charlotte Giguière veuve de la fontaine, je serais parti de ladite maison, et traversant le chenail de la

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rivière de Saint-François, me serait transporté dans le fort du sieur Crevier … Et étant de retour parti du fort dudit Sr Crevier et traversé le chenail de ladite rivière ledit jour de (releuvé ?) je serais allé en la maison de Jean-Baptiste Pâtissier dit Saint-Amand sis en ladite seigneurie de Saint-François à la requête de ladite veuve j’aurais aussi requis ledit St-Amand beau-frère d’icelle { cause de Marie Giguière sa femme sœur d’icelle de se trouver aussi { ladite confection d’inventaire. Fait cedit jour et an que dessus. (Signatures :) Jouiel Dubois Renoux Jean Batis patissie Ameau ». -1694 circ., selon 1709-10-19 plus bas : Jean-Baptiste Patissier se fixe chez les Outaouais. -1698-11-22 : Montréal, mariage de la fille de Jean-Baptiste Patissier et de Marie Giguière, Catherine. Les parents de la mariée sont absents.

La femme de Jean-Baptiste Patissier en procès à Montréal

-1700-03-26 : Procès entre Marie Giguière, femme de Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand, demanderesse, et Catherine Lucos, femme de Marin Moreau dit Laporte, défenderesse, au sujet de la remise de hardes. - 26 mars 1700 - Portée et contenu : ce dossier de matière civile est composé de la transcription d'époque d'un jugement dans une cause entre Marie Giguière et Catherine Lucos, qui ordonne de lui remettre ses hardes retenues en garantie pour dette. Portée et contenu : Ce dossier de matière civile est composé de la transcription d'époque d'un jugement dans une cause entre Marie Giguière et Catherine Lucos, qui ordonne de lui remettre ses hardes retenues en garantie pour dette. Antoine Adhémar, 5 janvier 1700. BAnQ en ligne Cote : TL4,S1,D401.

POTIN ?

La fille de Jean-Baptiste Patissier, maîtresse de Jean-Baptiste Hertel de Rouville :

elle accoucha d'une fille dont Hertel de Rouville était le père.

-1702-07-09 : Montréal, naissance de l'enfant naturel de Catherine Patissier dit Saint-Amand, fille de Jean-Baptiste Patissier dit Saint-Amand, et de Marie Giguière. Le père naturel de l'enfant est Jean-Baptiste Hertel sieur de Rouville et veuf de Jeanne Dubois. Cette enfant naturelle est décédée à Montréal 12 jours plus tard. Les parents de l'enfant auraient vécu en union libre à Montréal. La mère, Catherine Patissier est décédée et fut inhumée à l'Hôtel-Dieu de Québec le 2 janvier 1711. Ci-contre : Jean-Baptiste Hertel de Rouville, Musée McCord.

Jean-Baptiste Patissier témoin

-1704-09-15 : Montréal, Procès entre Marie Gauthier, demanderesse, et son mari Alexandre Turpin, maître en fait d'armes, défendeur, pour séparation de biens. - 15 septembre 1704 -17 septembre 1704. Portée et contenu : ce dossier de matière civile est composé des pièces suivantes : la requête en séparation de biens par Marie Gauthier, contre Alexandre Turpin, lequel ne l'avait pas informé, lors de son mariage, de ses nombreuses dettes ; la permission d'assigner ses témoins et son mari et l'ordre de comparution à ces derniers ; le rapport d'assignations ; le procès-verbal d'enquête ; l'information judiciaire ; le dictum de sentence de séparation ; et le mémoire de frais. Les témoins sont Jean-Baptiste Pâtissier dit Saint-Amand et Pierre Perthuis, marchand bourgeois. Notice descriptive inspirée de l'inventaire analytique "Les dossiers de la Juridiction royale de Montréal, 1693-1760" version 2001, par J.F. Holzl. BAnQ en ligne Cote : TL4,S1,D788.

François Hazeur contre René Abraham dit Desmarais

-1705-07-13 : Défaut accordé à maître François Hazeure (Hazeur), conseiller au Conseil Souverain, demandeur, comparant par Étienne Veron de Grandmesnil (Grandménil), contre René Abraham, habitant demeurant à Saint-François, défendeur et défaillant; ce dernier est ordonné à être réassigné et condamné aux dépens du défaut (signé Lechasseur). - 13 juillet 1705. Registre no 7 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 126. BAnQ en ligne Cote : TL3,S11,P2752.

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François Hazeur de nouveau contre René Abraham dit Desmarais.

Jean-Baptiste Patissier avait une dette envers Hazeur :

376 livres 13 sols 4 deniers

-1706-03-22 : Requête de maître Hazeure (Hazeur), conseiller au Conseil souverain à Québec, créancier de Jean-Baptiste Patissier (Pâtissier) dit Saint-Amand, demeurant à la rivière de Saint-François, demandeur, comparant par Jacques Rondeau, contre René Abraham dit Desmarest (Desmarais), habitant de Saint-François, défendeur, comparant par Étienne Veron de Grandmesnil (Grandménil), pour requérir le profit d’un défaut obtenu par le demandeur contre le défendeur; le défendeur répond que la terre en question qu’il tient en ce lieu de Saint-François avait autrefois appartenu au sieur Saint-Amand lequel en avait disposé en faveur de Jean Gédéon, son créancier, et depuis il s’en serait accommodé avec le défunt Paul LeMoyne Demaricourt (de Maricourt ) duquel le défendeur tient la terre, et il offre de justifier les titres et papiers qui sont à Montréal, il demande délai et, au besoin, de faire assigner les héritiers de Paul LeMoyne de Maricourt; le défendeur sera tenu de communiquer dans un mois pour tout délai au demandeur ou à son procureur les pièces qu’il prétend avoir convenant l’acquisition de la terre pour y répondre par le demandeur comme bon lui semblera et il est condamné aux dépens du défaut (signé Lechasseur). - 22 mars 1706. On mentionne l’obligation par Patissier au profit du sieur demandeur par devant Bourgine, notaire de l’île de Montréal de la somme de 367 livres 13 sols 4 deniers en castor datée du 3 juin 1688. Registre no 7 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 144-145. BAnQ en ligne Cote : TL3,S11,P2772.

Desmarais a dit posséder la terre qui a appartenu à Patissier dit Saint-Amand,

lequel Saint-Amand avait mis cette terre à la disposition de Gédéon Petit.

-1707-05-09 : à Trois-Rivières, Requête de maître François Hazeur, conseiller du Roi au Conseil supérieur de Québec, contre Jean-Baptiste Nolan, au nom et comme curateur à la succession vacante de feu Paul LeMoyne (Lemoine) de Maricourt, écuyer, et Étienne Veron de Grandmesnil (Grandménil), procureur dudit Nolan, prenant le fait et cause de René Abraham Desmarest (Desmarais), parce que ces derniers n’ont pas communiqué les livres de la feue dame LeMoyne en ce qui regarde le nommé Paticier (Pâtissier) dit Saint-Amand et aussi Gédéon Petit, avec le transport fait par ledit Petit à la dame LeMoyne de la somme de 230 livres à prendre sur ledit Saint-Amand, suivant la sommation qui en a été faite audit Grandmesnil par l'huissier Normandin le 24 juillet 1706, laquelle somme est due d’un écrit de Saint-Amand du lac Champlain portant cession d’une terre de Saint-François audit LeMoyne pour demeurer quitte envers elle de ce qu’il lui devait; il est ordonné que dans quinzaine ledit Nolan donnera par communication les livres et comptes de débit et crédit de la dame LeMoyne concernant Gédéon Petit et Saint-Amand pour être tiré des extraits et envoyé avec le transfert; dépens réservés (signé Lechasseur). - 9 mai 1707. Registre no 7 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 168-169. BAnQ en ligne Cote : TL3,S11,P2802.

René Abraham dit Desmarais condamné à payer 230 livres

-1707-07-11 : à Trois-Rivières, requête de maître Hazeur, conseiller et créancier de Jean-Baptiste Patissier (Pâtissier) dit Saint-Amand, demandeur, contre Jean-Baptiste Nolan, au nom et comme curateur à la succession vacante de feu Paul le Moyne (Lemoine) de Maricourt, écuyer, et prenant le fait et cause de René Abraham dit Desmarest (Desmarais), habitant de Saint-François, défendeur, selon plusieurs procédures vues, ledit Saint-Amand devant la somme de 367 livres, 17 sols et 4 deniers audit Hazeur, alors que ledit Desmarest est tenu de payer la somme à Hazeur ou de déguerpir de la terre en question, devant communiquer des pièces pour prouver l’acquisition de ladite terre; ledit Saint-Amand déclarant qu’il a joui de la terre pendant environ deux ans et qu’il l’avait rétrocédée au sieur Pacaud pour se décharger d’une somme de 230 livres due ne pouvant la faire valoir; le sieur Pacaud faisant pour la succession et les héritiers de la dame Le Moyne; il est ordonné que ledit Desmarest soit condamné à déguerpir de la terre ou de payer à Hazeur la somme de 230 livres, pouvant avoir recours contre ledit Nolan, ce dernier étant condamné aux dépens. - 11 juillet 1707. Portée et contenu : apparaissent également dans la cause les noms de Bourgine, notaire, de Normandin, sergent, d’Étienne Veron de Grandmesnil (Grandménil), du sieur Soummande (Soumande) demeurant à Montréal, de Gédéon Petit, du juge de Montréal, et de Martin Giguiere (Giguère). Registre no 7 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 175-178-179. BAnQ en ligne Cote : TL3, S11, P2816.

L'épouse, abandonnée depuis 15 ans par Jean-Baptiste Patissier,

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peut enfin transiger elle-même légalement.

-1709-10-19 : Probablement à Québec, Ordonnance de l'intendant Jacques Raudot qui autorise Marie Giguère, femme de Jean-Baptiste Pâtissier (Saint-Amant), qui l'a abandonnée et qui est fixé depuis plus de quinze ans chez les Outaouais, de transiger avec qui bon lui semblera soit pour ses droits dans la succession de son défunt père soit pour toute autre affaire, à la charge par elle de se faire assister dans chacune de ses transactions par le sieur Chabot, curé de Sainte-Anne (de Beaupré). - 19 octobre 1709 - Pièce provenant du Cahier 3: Registre contenant cent dix feuillets Ecrits celuy cy non compris dans lequel sont coppiés des Commissions, Ordonnances de Police et de Justice par Monsieur Raudot, Conseiller du Roy En ses Conseils, Intendant de Justice, Police et Finances En ce pais (13 janvier-31 décembre 1709), f. 80-81. BAnQ en ligne Cote : E1, S1, P577.

Fin Jean-Baptiste Patissier du lot n°44

Suite Martin Giguière

Martin Giguière obtient une petite concession de terre sur l'île Saint-Jean

-1706-03-08 : concession d'une terre de 4 arpents de front sur 5 arpents de profondeur sur l'île Saint-Jean par Joseph Crevier, procureur de Marguerite Hertel, veuve de Jean Crevier, seigneur de Saint-François, à Martin Giguière dit Despins, dudit lieu. Notaire Daniel Normandin. «... une concession de terre size en ladite seigneurie de St. françois au chenal de la baie contenant quatre arpants de front sur cinq de profondeur; faisant en tout vingt arpants en superficie; joignant d'un costé en montant au nommé gilles Couturier d'autre costé aux terres non concedées, dun bout audit chenal de la baie et dautre bout aux terres non concedées ... fait et passé audit St francois maison seigneurialle apres midy Le huictiesme jour de mars mil sept cent six en presence de Jean Marchet et Jean Carpentier* demeurant audit lieu tesmoins et lesdits Giguiere et Carpentier* desclaré ne scavoir signé de ce enquis suivant lordonnance/ Marchay Crevier de St françois L Normandin Nore Royal» * Jean Charpentier.

-1708-10-15 : donation par Madame de Planiol [Charlotte Giguère] et Martin Giguère, fils et fille aînés de Robert Giguère (Giguier) et Aimée Miville, leurs père et mère; à Joseph Giguère, leur frère, de tous leurs droits tant mobiliers qu'immobiliers dans les successions de leurs parents; ladite donation est passée sous seing privé devant le sieur Chabot, prêtre curé de Sainte-Anne, puis déposée et ratifiée pardevant Chambalon, notaire royal en la Prévôté de Québec, le 2 juin 1714. - 15 octobre 1708 (Document insinué le 24 juillet 1714). Pièce provenant des registres des insinuations de la Prévôté de Québec, vol. 3 (Anciennement registres 7, 8, 9, 10, 11 et 12) (15 octobre 1709 - 24 mars 1715), pages 604-607. BAnQ en ligne Cote : CR301,P831. -1708-10-15 : chez le notaire Rivest de Québec, Martin Giguière et sa sœur Charlotte, veuve Planiol, tous fils et fille ainés de Robert Giguière et Aimée Miville, approuvent la donation de tous les biens leurs parents de Sainte-Anne-de-Beaupré à leur frère Joseph. -1712-09-27 : inventaire des meubles de Françoise Giguière, épouse de Gilles Badaillac et veuve d'Alexis Niquet, tel que convenu dans leur contrat de mariage. Notaire Daniel Normandin. -1713-08-04 : Poulin, ratification par Claude et Louis Pinard, de Saint-François, Martin Gigaire (Giguère) dit Despins, époux de Françoise Pinard, dudit lieu, Angélique Pinard, femme d'André Bonin dit Delisle à Martin Rémy, Sieur de Monmidy, d'une vente. BAnQ en ligne Cote : TP1,S28,P9413. Appel de François Durand (finalement refusé), habitant demeurant à Champlain, contre Claude et Louis Pinard et Martin Giguière dit Despins, en son nom et comme ayant épousé Françoise Pinard, faisant tant pour eux que pour François Reiche (Raiche), menuisier de Québec, et Marguerite Pinard, sa femme, et André Bonin dit Delisle et Angélique Pinard, sa femme, leurs beaux-frères, sœurs et belles-sœurs, d'une sentence rendue en la Juridiction royale des Trois-Rivières le 14 août 1713, mis au néant; les dits Pinard et le ledit Giguière étant déchargés de la demande à eux faites en remboursant les frais et loyaux coûts faits par le dit Durand. -

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5 février 1714. Transcription du texte avec orthographe modernisée : 1713-08-04. « Entre François DURAND habitant demeurant à Champlain appelant de sentence rendue en la juridiction royale des Trois-Rivières le quatorzième août mille sept cent treize, comparant par Jean-Baptiste Durand son frère, d'une part; et Claude et Louis PINARD, et Martin GIGUIERE dit DESPINS, au nom et comme ayant épousé Françoise Pinard faisant tant pour eux que pour François Reiche (Raiche) menuisier en cette ville et Marguerite Pinard sa femme, et André Bonnin (Bonin) dit Delisle, et Angélique Pinard sa femme; leurs beau-frères, sœurs et belles-sœurs; intimés; comparants par maître René Hubert premier huissier en ce Conseil d'autre part; ouï lesdits comparants; vu ladite sentence par laquelle lesdits intimés sont déchargés de la demande à eux faite, en remboursant les frais et loyaux coûts faits par ledit appelant, desquels il ordonnerait un état pour y répondre par lesdits intimés, les dépens réservés; acte d'appel en ce Conseil de ladite sentence signifié à la requête dudit appelant auxdits intimés le vingt-huitième dudit mois d'août de l'année dernière; requête présentée en ce Conseil par ledit Durand aux fins d'être reçu en son appel; ordonnance étant ensuite du vingt-quatrième septembre de ladite année, par laquelle ledit Durand est reçu appelant et à lui permis d'intimer à certain et compétent jour de Conseil; signification desdites requête et ordonnance faite à la requête dudit appelant auxdits intimés, le dix-huitième octobre dernier, avec assignation en ce Conseil; exploit d'avenir donné audit Hubert, comme procureur desdits intimés le vingt-neuvième novembre aussi dernier; déclaration faite à l'instant par ledit Hubert, qu'il n'y avait aucune élection de domicile chez lui, ni procuration desdits intimés; exploit d'avenir donné auxdits intimés, en leurs domiciles le trentième décembre aussi dernier; une lettre écrite à Champlain le vingt-huitième janvier aussi dernier, par Normandin notaire audit lieu, à maître Louis Chambalon notaire en la prévôté de cette ville; un écrit de raisons et moyens, fourni par ledit appelant, et de lui signé en date du cinquième dudit mois de janvier dernier; vu aussi deux certificats dudit Normandin et de François Babie (Baby) en date des troisième juillet et dix-huitième octobre de ladite année dernière; déclaration faite par-devant ledit Normandin notaire ledit jour dix-huitième octobre dernier par Joseph forcier, et Pierre Abraham demeurants à Saint-François; ensemble un certificat du père Aubery missionnaire à Saint-François en date du vingt-deuxième dudit mois de janvier dernier; et les autres pièces sur lesquelles ladite sentence a été rendue; le Conseil a mis et met l'appellation au néant; ordonne que la sentence dont est appel, sortira son plein et entier effet; condamne l'appelant en trois livres d'amende, et aux dépens de la cause d'appel. Begon».

Martin Giguière est à Québec chez le notaire

-1714-06-02 : Martin Giguière est à Québec en l'étude du notaire Rivest pour ratifier la donation de la terre paternelle et de tous les biens meubles à son frère Joseph faite par leurs défunts parents et renoncent à tous leurs droits successifs. Il a en main le consentement écrit de sa sœur Charlotte Giguière, veuve Planiol.

Joseph Giguière-Despins voyageur, fils inconnu de Martin Giguière,

demeurant à Saint-François.

-1718-05-29 : Adhémar, engagement de Joseph Giguière, demeurant à Saint-François, à Jean Magnan pour faire le voyage dans les Pays-d'En-Haut. Il serait un fils inconnu en généalogie de Martin Giguière. Engagements 1718-05-29, 1719-08-25. À moins qu'il ne s'agisse de son frère Joseph né L'année suivante il porte le surnom de Despins, ce qui fait conclure qu'il était le fils de Martin. À cause de son surnom Despins, il ne peut pas s'agir de Joseph fils du frère de Martin, Joseph : voir 1719-08-25 qui suit. -1719-08-25 : Adhémar, engagement de Joseph Despins, demeurant à Saint-François, à Joseph Guillet pour faire le voyage dans les Pays-d'En-Haut. Le même que le précédent (Joseph Giguière dit Despins), voir 1718-05-29. On ne sait si ce fils s'est marié ni où il est décédé. Il semble qu'il pourrait être décédé dans les Pays-d'En-Haut dans la région des Grands-lacs. Seule la descendance de Martin Giguière dit Despins a porté le surnom de Despins.

La terre paternelle (44) de Martin Giguière-Despins

passa à son fils Antoine Giguière Terre entre celle de la veuve Hertel et celle de Pierre Abraham dit Desmarais

-1726-03-26 : Petit, vente par Martin Giguière et sa femme Marie-Françoise Pinard à leur fils Antoine. Ils

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vendent à leur fils Antoine Giguière 1° une terre et concession sise de 3 arpents de front sur la profondeur de l'île Saint-Jean, bornée par devant sur le grand chenal de la rivière, par derrière par le petit chenal, du côté d'en haut en montant à la dame veuve Hertel, d'autre côté en bas ou en descendant la rivière à Pierre Abraham dit Desmarais, sur laquelle terre il y a une maison, une grange et une étable, plus tous les meubles, bestiaux, instruments de ferme; 2° plus vingt arpents de terre en superficie dans la même île, tenant d'un bout par devant au grand chenal, par derrière aux terres non concédées, d'un côté par en haut à Jean-Baptiste Labonté et par en bas à Noël Langlois dit Traversy (ce 2ème lot acquis 1706-03-08 devant le notaire

Normandin). Prix 1000 livres dont ils ont déjà reçu la moitié de l'acquéreur, l'autre moitié payable après leur décès, mais ils en donnent maintenant un reçu à leur fils afin que cette somme de 500 livres ne soit pas déduite par les cohéritiers sur les biens après le décès des deux parents. Antoine Giguière s'engage en retour à prendre à sa charge ses parents, les loger, les nourrir, soigner etc. le restant de leurs jours.

Consentement des frères, sœurs, beaux-frères et belles-sœurs

-1727-03-12 : Petit, accord annexé à la vente de 1726-03-26. «Ce jourdhuy douziesme mars mil sept cent vingt sept Le Sr. martin Guigaire et Francoise pinard sa fame aiant fait assanble leurs enfants dans leure maisson soit pierre bergeron comme aiant espouze Madelaine guigaire et gille Laplante aiant espoze Francoise guigaire Et noelle traversy aiant espouze francoise niquette Et Charles lemaitre aiant espoze Catrine guigaire tous un commun (2 mots) ont fait les conventions qui suive Sçavoir quil sede a antoine despains leur baufrere tous les batimens quy se trouveront apres le dessaist dudit martin Guigaire et Francoise pinard leur pere et mere avecque les meuble quy se trouveront dans leure maisson et lamotie de sint vache ales et quatre vaux de lannée dont le dit antoine depains en represantera seullemant lamotié apres le dessest de ses pere et mere et une jumant age de saize année a la charge que ledit antoine guigaire aura soin de ses pere et mere tant sain que malade et faire inumer leure caure et leur faire dire un service et vingt cinq messe chacun (en marge : et que outre il partagera (2 mots) le contrat a luy fait quil aura sa part tant dans les terres que bestiaux comme les autres) estant tout ce quil sonst convenu et consante quil en soit passe acte ainssessamant et promeste faire ratifier leur fame et le Sr

martin guigaire a declaré ne sçavoir escrire et pierre bergeron et gille Laplante et noëlle traversy Lesdittes conventions cy dessus fait an pressance du Sr. pierre babie et de Francois babie Sr. de cheneville et ont signe Marie francois pinard pierr babie fr Babie»

Martin Giguière et sa femme s'expliquent plus encore sur leur donation

-1729-02-08 : Normandin, probablement à cause des inquiétudes de leur fils Antoine, Martin Giguière et sa femme donnent des explications sur la raison d'être de l'estimation des biens : établir le montant qui sera taxé par le seigneur, la taxe de vente appelée Lots et Vente. Ratification par Martin Giguaire (Giguière) et Marie-Françoise Pinard, d'un contrat en faveur d'Antoine Giguière leur fils. La raison : sauver sur les taxes «... que les meubles, nont estes estimés lors dudit contract a cause des lots et vante quil faut que ledit giguiere fils paye ...» «Par devant Daniel Normandin nore Royal et gardenottes du Roy Nostre Sire en la prevosté Royalle des Trois rivieres Residant a lisle dupas soubzné et tesmoins cy bas nommez furent presens le sieur Martin giguiere et marie francoise pinard sa femme de luy authorisée pour l'effect des presentes, demeurans a St. francois dune part Et anthoine giguiere leur fils demeurant audit St. francois dautre part Entre lesquels lacte qui suit a esté fait Cest a scavoir quils ont dit avoir passé entre eux un contract devant Me petit Nore Royal en laditte prevosté le vingt sixiesme mars mil sept cent vingt six (1 mot) par lequel contract il est dit que lesdits Sr giguiere et pinard sa femme vandent audit giguiere leur fils une terre et concession quils avoient size audit St. francois ensemble tous leurs biens meubles meublants, bestiaux charrue, charette sans aucune choses exceptes telque le tout estoit (1 mot) dudit contract pour la somme de mil livres de laquelle ils ont reconnu avoir recu dudit giguiere leur fils celle de cinq cents livres et les autres cinq cents livres restant de laditte vante payable apres leur deces du dernier vivant deux, et que cependant que sils avoient besoin pendant leur vivant de laditte somme de cinq cents livres restante de laditte vante, que ledit giguiere leur fils leur donneroit, sans (3 mots) qui leur donneroit ce qui est fort (1 mot) pour leur fils en ce quils pourroient luy demander laditte somme restante du jour au lendemain dudit contract Cependant la vollonté desdits giguiere et pinard sa femme ne pretendent que la somme leur soit payée par ledit giguiere leur fils quapres le déces du dernier vivant deux sans aucuns (1 mot) desdits cinq cent livres restants, Et que

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les meubles, nont estes estimés lors dudit contract a cause des lots et vante quil faut que ledit giguiere fils paye (de ?) laditte vante; au seigneurs dudit St. francois; lesquels meubles meublant bestiaux charrue et charette ils ont estimez entreux a la somme de quatre cent livres, Et les six cents livres pour laditte terre dont ledit giguiere ne payera lesdits lots et vante que desdits six cent livres pour icelle terre Et au surplus sera ledit contract passé par ledit Sr petit Ensuite suivant sa forme et teneur; laditte terre sus vandue est joignant la veuve dame Hertel; par ledit contract passé devant ledit Nore; (signatures) marie francoise pinard pierre abraham D Normandin Nore Royal» -1752-06-16 : acte absent, Adhémar, engagement de Joseph Giguière, sans doute fils d'Antoine, à Pierre Monbrun pour aller à Michillimakinac. -1754-11-16 : acte de Nadaud, scribe, Joseph Giguière dit Despins, a hérité d'une part dans la terre de Jean-Baptiste Couturier dit Labonté dans l'île Saint-Jean, étant donné qu'il avait épousé la fille de ce dernier, Madeleine Couturier-Labonté, le 3 mai 1751. Joseph Despins reprocha à son voisin Pierre Abraham d'avoir bûché sur la devanture de la part d'héritage de terre de sa femme, sans sa permission, l'équivalent de 14 cordes de bois. Jean-Baptiste Couturier et sa femme Jeanne Renou sont décédés plus tôt au cours de l'année 1754. -1757-06-06 : Blanzy, engagement de Michel Despins, habitant demeurant à Saint-François, à Jean-Baptiste Têtard, Sr Demontigny, pour aller au poste de Détroit. Fils d'Antoine Giguière-Despins et de Françoise Jutras et petit fils de Martin Giguière et Françoise Pinard. Né en 1737 et marié à Marguerite Cartier en 1759 à Saint-François. -1761-08-17 : Rigaud, constitution d'une rente de 10 livres et 6 sols pendant 9 ans, par Joseph Mondoux, d'Yamaska, et Marguerite Petit, sa femme, en faveur de Joseph Despins, de Saint-François, tuteur des mineurs de feu Pierre Frontigny et de Madeleine Despins, sa femme. -1762-01-31 : Rigaud, constitution d'une rente annuelle de 5 livres, 3 deniers, pendant 9 ans, par Louis Giguière, d'Yamaska, et Élizabeth Deguire, sa femme, à Joseph Despins, de Saint-François. 2 copies. -1764-09-02 : Rigaud, constitution d'une rente annuelle de 5 livres et 18 sols, par Pierre Laferté, d'Yamaska, et Marie-Rose Saint-Jean, sa femme, au profit de Joseph Despins, de Saint-François, tuteur des mineurs de feu Pierre Frontigny, forgeron.

Famille de Martin Giguière dit Despins et Françoise Pinard

GIGUIÈRE-DESPINS, Martin. Fils aîné de Robert Giguière et d'Aimée Miville et frère de la fille aînée Charlotte Giguière des mêmes parents. Naissance : 1655, Québec. Baptême : 15 février 1655, Québec. Décès : date

encore inconnue. Il avait un frère nommé Robert, voir 1682-05-06 plus haut. Frère de Robert Giguière, voyageur mort le 10 décembre 1711 à Montréal. Et

PINARD, Françoise. Père : Louis PINARD. Mère : Madeleine HERTEL. Naissance : 1664, Trois-Rivières. Baptême : 16 nov. 1664, Trois-Rivières. Décès : 1743, Saint-François. Sépulture : 19 déc. 1743, Saint-François. Dcd : 80 ans.

Mariage : 7 mai 1682, à Saint-François (registres de Sorel).

Enfants :

1- GIGUIÈRE-DESPINS, Françoise. Notes : Aussi Françoise-Martin Giguyère. Naissance et baptême : 17 oct. 1684, à Saint-François (registres de Sorel). Décès : 6 février 1722, Yamaska. Sépulture : 7 février 1722, Saint-François. Dcd: 40 ans. Conjoint(1): Alexis NIQUET (m. 9 janvier 1701, Saint-François). Conjoint(2): Gilles BADAYAC-LAPLANTE (m. 24 février 1705, Saint-François). 2- GIGUIÈRE, Louis. Naissance : 20 sept. 1690, Saint-François. Baptême : 21 sept. 1690, Saint-François. Nom au baptême : Louis GIGUIÈRE. Par/mar : Jean Crevier et Marie-Jeanne Moral. Décès : 28 mars 1770, Yamaska. Sépulture : 29 mars 1770, Saint-Michel-d'Yamaska, Yamaska. Conjoint : Isabelle DEGUIRE-DESROSIERS (m. 8 février 1717, Saint-François). 3- DESPINS, Catherine. Notes : Aussi Marie-Catherine Giguière. Naissance et baptême : 8 février 1693, Saint-François. Nom au baptême : M.-Catherine GIGUIÈRE. Par/mar : Claude Pinard et Catherine Philippes. Conjoint : Charles AUGER (m. 7 mai 1719, Saint-François). 4-GIGUIÈRE-DESPINS, Joseph. Né vers 1696. Voyageur 1718-05-29 et 1719-08-25 notaire Adhémar. Probablement mort dans les Pays-d'En-Haut.

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5- GIGUIÈRE-DESPINS, Antoine. Naissance : 5 juin 1702, Saint-François. Baptême : 15 juin 1702, Saint-François. Décès : 26 avril 1760, Saint-François. Sépulture : 27 avril 1760, Saint-François. Dcd : 59 ans. Conjoint : Françoise JUTRAS (m. 22 juillet 1726, Saint-François).Il a eu des fils «voyageurs» pour la traite des fourrures. 6- GIGUIÈRE, Madeleine. Notes : Aussi M.-Madeleine Giguière-Despins. Conjoint : Pierre BERGERON (m. 28 avril 1716, Saint-François).

Famille d'Antoine Giguière dit Despins et de Françoise Jutras

GIGUIÈRE-DESPINS, Antoine. Père : Martin GIGUIÈRE-DESPINS. Mère : Françoise PINARD. Naissance : 5 juin 1702, Saint-François. Baptême : 15 juin 1702, Saint-François. Décès : 26 avril 1760, Saint-François. Sépulture : 27 avril 1760, Saint-François. Dcd : 59 ans.

ET

JUTRAS, Françoise. Père : Dominique JUTRAS-DESROSIERS. Mère : Marie NIQUET. Notes : Aussi Jouteras. Naissance : 7 mars 1698, Trois-Rivières. Baptême : 7 mars 1698, Trois-Rivières. Nom au baptême : Françoise JOUTERAS-DESROSIERS.

Mariage : 22 juillet 1726, Saint-François.

Enfants :

1- DESPINS, Joseph, seigneur en partie de Baie-du-Fèbvre (Baie St-Antoine). Naissance : 15 oct. 1727, Saint-François. Baptême : 16 oct. 1727, Saint-François. Nom au baptême : Joseph-Antoine DESPINS. Par/mar : Pierre Babie-Dupéron et Françoise Pinard. Décès et sépulture : 4 oct. 1784, Saint-François. Dcd : 57 ans. Conjoint : Madeleine COUTURIER-LABONTÉ (m. 3 mai 1751, Saint-François). 2- GIGUIÈRE-DESPINS, Jeanne. Naissance et baptême : 11 juin 1729, Saint-François. Nom au baptême : Jeanne-Françoise DESPINS Par/mar : Nicolas Cartier et Madeleine Renoux. Décès : 22 mars 1810, Saint-François. Sépulture : 23 mars 1810, Saint-François. Dcd : 80 ans. Conjoint : André ALLARD (m. 20 oct. 1749, Saint-François.) 3- DESPINS, Françoise. Naissance : 30 janvier 1731, Saint-François. Baptême : 31 janvier 1731, Saint-François. Nom au baptême : Marie-Françoise DESPINS. Par/mar : Sieur Gamelin et Marie-Joseph Giasson. Décès : 30 janvier 1808, Saint-François. Sépulture : 1er février 1808, Saint-François. Dcd : 78 ans. Conjoint : François COUTURIER (m. 1er février 1750, Saint-François). 4- DESPINS, Madeleine. Naissance et baptême : 12 mai 1732, Saint-François. Par/mar : Antoine Jouiel et Marie-Madeleine Lauzière. Décès : 23 oct. 1760, Yamaska. Sépulture : 24 oct. 1760, Saint-Michel-d'Yamaska. Conjoint : Pierre FRONTIGNY (m. 21 sept. 1751, Saint-François). 5- GIGUIÈRE, Antoine. Naissance : 24 sept. 1734, Saint-François. Baptême : 25 sept. 1734, Saint-François. Par/mar : Ignace Abraham et Marie-Louise Couturier. 6- DESPINS, Michel. Naissance et baptême : 18 mai 1737, Saint-François. Nom au baptême : Michel GIGUIÈRE-DESPINS. Par/mar : Michel Cartier et Marie-Joseph Joyel. Décès : 15 mars 1768, Saint-François. Sépulture : 16 mars 1768, Saint-François. Dcd : 30 ans. Conjoint : Marguerite CARTIER (m. 7 mai 1759, Saint-François). 7- GIGUIÈRE-DESPINS, Louise. Naissance et baptême : 2 juin 1740, Saint-François. Nom au baptême : M.-Louise DESPINS. Par/mar : Jean-Bte Joutras-Desrosiers et Jeannet Blet. Décès : 1er mars 1808, Saint-François. Sépulture : 3 mars 1808, Saint-François. Dcd : 67 ans. À sa sépulture elle est dite Marie-Louise Despins. Conjoint : Joseph JOYAL (m. 21 nov. 1763, Saint-François). 8- DESPINS, Marguerite. Note : sa mère est dite Françoise Desrosiers. Naissance : 3 février 1742, Saint-François. Baptême : 4 février 1742, Saint-François. Par/mar : Louis Cartier et Marguerite Dugast. Décès et sépulture : 9 février 1742, Saint-François. Dcd : 7 jrs.