1 BN novembre 2010 82 - Bulletin NumismatiqueB ulletin C G B - C G F Numismatique n 82 novembre 2010 Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique,

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S o m m a i r e


CE BULLETIN A ÉTÉ RÉDIGÉ AVEC L’AIDE DE :

Ne peut être vendu - Version pdf - ISSN 1769-7034 - Directeur du BN : Michel PRIEURNous contacter : CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS, Tél. 01 40 26 42 97, e-mail [email protected]

INSOLITE : UN CANAPÉ DE NICKELS...L’artiste, puisqu’il faut bien l’ap-peler comme il se définit, a cher-ché a créer un objet qui détournele matériau dont il est fait. Il a doncdécidé de créer un canapé où ce-lui qui s’assoit serait physique-ment entouré d’argent.Ce canapé est fait de sept millenickels, les pièces de 5 cents $,surnommées ainsi du fait de leur métal, de trente cinq mille fixations et de centmètres de tiges métalliques.En collectionnant les monnaies, nous changeons leur fonction puisque nous n’uti-lisons plus nos monnaies pour payer, ce qui est leur fonction théorique. JohnnySwing, cliquez pour visiter son site, change comme nous la fonction d’échange desmonnaies mais lui s’assied dedans...

ÉDITORIAL

C G B - C G FBulletinNumismatique n° 82novembre 2010

Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre adresse courriel à :http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html . Vous pouvez aussi demander à un ami de vous l’imprimer à partir d’internet.

Tous les numéros passés sont en ligne sur le site cgb.fr et peuvent être téléchargés à http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.htmlL’intégralité des informations et images contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction.

Notre pays est-il donc tellement noyé dans un patrimoine pléthoriqueque les uns veulent le rentabiliser à tous crins (cliquez, des Louvres clés-en-mains à Abu-Dhabi ou Singapour ?), et les autres, comme à Poitiers oùbien que dûment prévenus des risques, la place centrale d’une ville bi-millénaire est attaquée à la pelleteuse ? Ne parlons pas de Fréjus où l’onrecouvre de béton les arènes antiques - cliquez !Il devient absolument insupportable quand on voit des destructionsofficielles aussi éhontées d’entendre par ailleurs des cris d’orfraie sur les«destructions de sites archéologiques par des détectomanes». L’unn’excuse pas l’autre mais pelle à main contre pelleteuse de cinq tonnes,en champs et forêts contre en centre ville historique, il faut raison garderet proportions respecter !Dans les pays dont les racines sont bourgeonnantes, le sol et les os desancêtres sont sacrés, demandez donc aux archéologues palestiniens etisraéliens !Pourquoi les archéologues n’ont-ils pas chez nous le statut et le prestigeque leur fonction quasi régalienne leur confère dans ces pays ? Pourquoin’y a-t-il pas des réflexes évidents comme d’avoir été chercher le mobilierfunéraire éventuel des sarcophages des fosses de Poitiers dans la dé-charge où sont partis les gravats ?Pourquoi laissons-nous notre identité se perdre ?Numismates, nous sommes les seuls à pouvoir faire physiquement tou-cher des objets de notre passé à tous nos amis et relations. Au travail !Protégeons notre patrimoine en réveillant les consciences !

Michel PRIEUR

ADF - AD€ - affaires-strategiques.info -artdaily.org - Claude BOY - Jean-Luc BUA-THIER - canoe.ca - centre-presse.fr -Franck CHETAIL - CHRONIQUE AGORA -Arnaud CLAIRAND - Joël CORNU -creationmonetaire.info - StéphaneDESROUSSEAUX - Henri DESTOU-CHES - Jean-Marc DESSAL - LESÉCHOS - Thierry EUVRARD - Gilles FER-LIN - LE FIGARO - L’EXPRESS - JérômeFRÉDÉRIC - jetons-touristiques.com - Sa-muel GOUET - Laurent GRASTEAU - Ham-zi L. - lanouvellerepublique.fr - NUMIS-MASTER - ordonnances.org - DidierOUVRY - Jean-Luc PELLETAN - Gerd-UwePLUSKATT - LA POSTE - MichelPRIEUR - Éric PRIGNAC - Philippe PRO-FICHET - Hadrien RAMBACH - Emma-nuel SAELENS - Philippe SCHIESSER -Laurent SCHMITT - SENA - JohnnySwing - techno-science.net - FrançoisTHIERRY- wikipedia.org - youtube -

2 PANNEAU D’AFFICHAGE3 LES BOURSES4 REVUE DE PRESSE ET DIVERS5 MONNAIES 46 : ROYALES... FÉODALES ET

ÉTRANGÈRES6 DERNIÈRE MINUTE : LE PLAT DU TRÉSOR DE

LAVA SAISI !7 FORUM DES AMIS DU FRANC N° 172

SUPERBE IDÉE DE GILLES FERLIN8-9 MONNAIES 45 ANTIQUES RÉSULTATS EN

DENTS DE SCIE !10-11 MONNAIES 46 : LES MODERNES

UNE PAIRE DECOINS DIGNE D’UN MUSÉEUN ÉTUI DE BRÈVE DIGNE DU MUSÉE DE LAMONNAIE DE PARIS, SI CELUI-CI EXISTAITENCORE !

12 LE COIN DU LIBRAIRELA RÉVOLUTION : NUMÉRIQUE EN PDF

13 FORUM AD€ N° 07514-15 VANDALISME OFFICIEL16-17 COLLECTIONNER...LES USA...POURQUOI

PAS ?18-19 UNE INTRODUCTION À LA COLLECTION DE

PIERRES GRAVÉES PAR HADRIEN RAMBACH20 AN INTRODUCTION TO GEM-COLLECTING BY

HADRIEN RAMBACH22-23 REVUE DE PRESSE ET DIVERS24 MONNAIES 46

mailto:[email protected]

http://www.johnnyswing.com/



http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html

http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.html

http://www.minefe.gouv.fr/directions_services/sircom/technologies_info/immateriel/immateriel.pdf

http://www.minefe.gouv.fr/directions_services/sircom/technologies_info/immateriel/immateriel.pdf

http://www.lepoint.fr/culture/frejus-problematique-beton-autour-de-la-renovation-des-arenes-antiques-18-09-2010-1238138_3.php

http://www.lepoint.fr/culture/frejus-problematique-beton-autour-de-la-renovation-des-arenes-antiques-18-09-2010-1238138_3.php


http://www.amisdufranc.org/

http://www.amisdeleuro.org

http://www.affaires-strategiques.info



http://www.centre-presse.fr/

http://www.la-chronique-agora.com

http://www.creationmonetaire.info/

http://www.lesechos.fr/

http://www.lesechos.fr/

http://dole-monnaies-jetons.fr/

http://www.lefigaro.fr/

http://www.lexpress.fr/

http://www.jetons-touristiques.com

http://www.lanouvellerepublique.fr/

http://www.numismaster.com

http://www.numismaster.com

http://www.ordonnances.org/

http://www.laposte.fr/



http://www.techno-science.net

http://fr.wikipedia.org

http://www.youtube.com

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PANNEAU D’AFFICHAGE

Oyez, oyez, nous sommes toujours en re-crutement... aujourd’hui, demain, après-de-main... Nous n’attendons pas que le travailvienne à nous, nous allons le chercher : il yen a donc toujours plus que nous ne pou-vons en faire.Nous avons donc toujours besoin de re-cruter soit des gens à former, soit des gensà compétences pointues. Mais avant denous envoyer un CV avec photo accompa-gné d’une lettre de motivation manuscrite,réfléchissez... Chez nous, on travaille beau-coup et encore plus si affinités. On apprenden permanence si l’on en est capable car onne croit jamais que l’on puisse arrêter d’ap-prendre. On vient travailler parce que l’onest intéressé par ce que l’on fait, pas seule-ment pour le salaire à la fin du mois et lestickets restaurant.Condition sine qua non et sans appel pours’engager chez nous : que l’équipe cgb.frsoit convaincue que vous pourrez vousadapter. Si le groupe ne le pense pas, c’estque vous serez plus heureux ailleurs quechez nous, ce qui n’est pas une critique.Si vous voulez une chance d’intégrer notreéquipe ou simplement tester comment sepasse un recrutement chez nous, il suffitd'envoyer un cv + photo et lettre de moti-vation manuscrite à :CGB - CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS.Tel : 01 40 26 42 97 Email : [email protected]

RECRUTEMENTS

JETONS TOURISTIQUES !30 octobre prochain au Zénith de Limo-ges, une grande "première", à savoir unegrande bourse d'échanges réservée uni-quement aux jetons touristiques de laMonnaie de Paris.CLIQUEZ POUR LES INFORMATIONS !

Nouvelles de la Société d’Etudes Numismatiques et Archéologiques (S.E.N.A.)

« L’inventaire des défauts »En numismatique, chez les conservateursresponsables de collections patrimoniales,chez les archéologues, chez les collection-neurs, l'état de la pièce de monnaie est tou-jours valorisé puisqu'il permet à la foisd'identifier au mieux l'objet et de disposerd'un monument représentatif de l'art numis-matique, voire de l'art tout court. Il est ce-pendant intéressant de s'attacher aux piè-ces défectueuses car elles permettent sou-vent mieux que les beaux exemplaires de ren-dre compte du processus de fabrication.Dans le cas des monnaies d'Extrême-Orient,qui sont fondues, les défauts qui apparais-sent sur les monnaies tout comme leur état,sont des signes clairs des méthodes utili-sées (fonte dans des moules bifaces ou dansun moule uniface, gravure dans le moule ouusage de la technique des monnaies mères,ou encore usage des matrices à moule).

C'est en établissant une sorte d'inventairedes défauts qu'on met en lumière le proces-sus de fabrication des monnaies en Asieorientale : traces d'éclat de moule, manquesde métal à la coulée, tréfilages, marques d'in-tervention manuelle, sont autant d'indica-tions qui, depuis la création du modèle jus-qu'à la fonte de la monnaie destinée à la cir-culation, nous renseignent sur les métho-des utilisées.

ordonnances.orgMise en ligne de références et de textesextraits des Ordonnances des rois de Fran-ce, t.XXI, règnes de Charles VIII et deLouis XII. Mise en ligne des références etdes textes des registres de la Chambre desmonnaies Z1b 12 (civil) pour le règne deFrançois Ier, années 1545-1546 ; Z1b 293 et300A (boîtes) pour le règne de Louis XII,années 1506-1508.Document du mois : Mandement de laChambre des monnaies aux gardes de laMonnaie de Bourges relatif à l'office d'es-sayeur (11 mars 1467).Soit au total 226 nouvelles références ettextes monétaires de disponibles. Le sitevous propose actuellement plus de 18.200textes monétaires mis en ligne, soit plus de86.400 pages, et plus de 28.500 référencesde textes monétaires disponibles.

http://dole-monnaies-jetons.fr

Mise à jour concernant l’atelier monétaire,règne Charles-Quint avec la photo du rareniquet R8 au millésime 1551, règne de Phi-lippe II avec une rare variété du blanc de1578 (R12) et règne de Philippe IV avec lamise en ligne de la photothèque pour lesgros ou 32e de patagon (1re partie au vu dunombre d’exemplaires retrouvés pour lesmillésimes 1622 & 1623).Mise à jour des jetons de la « saulnerie »de Salins, avec l’ajout de la photo d’unsuperbe jeton de 1557 à la titulature dePhilippe II.

hierry EUVRARD

La SÉNA (Société d’Études Numismati-ques et Archéologiques, Association loide 1901 fondée en 1963) organise, le pre-mier mercredi du mois, à 18 heures, uneconférence sur un sujet de numismatiqueou d’Archéologie. Ces réunions se tien-nent dans l’Hôtel des Monnaies et Mé-dailles (11 quai de Conti, Paris VI) grâce àl’hospitalité de la Monnaie de Paris. L’ad-mission y est libre, et nous vous invitonscordialement à venir assister aux conféren-ces. Le programme des conférences estconsultable sur le site www.sena.fr.

La dernière conférence eu lieu le 6 octobre2010 par F. Thierry sur « L’inventaire desdéfauts ».

Les prochaines conférences à l’Hôtel desMonnaies et Médailles auront lieu le 3 no-vembre 2010 par François Joyaux sur Lafin des monnayages traditionnels en Ex-trême-Orient (1869-1933) et le 1er décembre2010 par Stéphane Desrousseaux sur « lafausse monnaie en circulation sous le Con-sulat et l'Empire » et le 7 janvier 2010 parPhilippe Schiesser sur les monnayages despremiers carolingiens.

http://www.amisdeleuro.org/


http://www.jetons-touristiques.com/bourse2010



http://www.ordonnances.org

http://dole-monnaies-jetons.fr

http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/euvrard.jpg

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LES BOURSES

CLIQUEZ POUR VISITERLE CALENDRIER DE

TOUTES LES BOURSESÉTABLI PAR

DELCAMPE.COM

NOVEMBRE

20 Saint-Gall (CH) (**) ( N)20 Wels (A) (**) (N)20/21 Gènes (I) (***) (N)21 Bondy (93) (***) (N)21 La-Croix-Saint-Ouen (60) (**) (tc)21 Pierrelatte (26) (**) (tc)21 Regensburg (D) (**) (N)21 Würzburg (D) (**) (N)26/28 Vérone (I) (*****) (N+Ph)27 Paris (75) Assemblée Générale des ADF27 Ljubljana (SLO) (**) (N)28 Ris-Orangis (91) (nc) (tc)28 Saint-Priest (69) (**) (N)28 Hanovre (D) (****) (N)

DECEMBRE3 Vienne (A) (***) (N)4 Berlin (D) (**) (N)5 Saint-Étienne (42) (**) (N)5 Hambourg (D) (**) (N)11/12 Varese (I) (***) (N)12 Altenburg (D) (**) (N)12 Augsbourg (D) (**) (N)12 Herentals (B) (***) (N)19 Milly-la-Forêt (91) (nc) (tc)

Sainte-Savine, piqûre de rappel : nous se-rons présents à Saint-Savine dans la sallede la mairie du premier étage le lundi 1er

novembre 2010 de 9h00 à 17h00.

Tienen/ Tirlemont, c’est le 11 novembrecomme chaque année à l’EvenementenhalHoutemveld, 12 Sporthalstraat 12 de 8h00à 16h00. Nous serons heureux de vous re-trouver à l’occasion de cette manifestationincontournable de Belgique.

Bondy, sera notre dernière bourse de l’an-née, le dimanche 21 novembre 2010. Re-trouvez-nous dans la salle des fêtes de lamairie du premier étage de 8h30 à 17h00.

Pour ces trois événements n’oubliez pasde faire vos réservations d’ouvrages avantle jeudi précédent la manifestation !

Le mois de novembre sera aussi un moisdes réunions. Le 11 novembre 2010 à Tirle-mont, vers 14 heures réunion fédérale etde bureau de la FFAN en Belgique autourde notre Président Christian Castermant etde son équipe. Cette réunion sera l’occa-sion de faire un bilan de onze mois d’acti-vités de l’Association.

Nous aurons ensuite l’Assemblée Géné-rale des Amis de l’€uro qui se tiendra à laMonnaie de Paris, 11 quai de Conti 75006

Paris, le samedi 20 novembre 2010 de 10h00à 16h00. Nous étions très nombreux en 2009lors de la précédente AG.

À Bondy, nous aurons en fin de matinéevers 11h30 une réunion fédérale de la FFAN.Présidents ou représentants de clubs, ve-nez nous rejoindre pour discuter de l’avenirde nos associations.

Enfin, le samedi 27 novembre 2010, nousnous retrouverons à l’Arbre à Cannelle dansle passage des Panoramas pour l’Assem-blée Générale des Amis du Franc de 10h30 à16h00. Cette réunion sera suivie pour ceuxqui le désirent par une découverte des Pas-sages et de la Bourse, un quartier d’argent !

Laurent SCHMITT

NOVEMBRE : NUMISMATIQUE À TOUS LES ÉTAGES !

Cher cgb, je vous suis infiniment recon-naissant de l'envoi de votre beau catalo-gue " CELTIC I" qui est superbe et pas-sionnant.Petit collectionneur, car mes moyens mo-destes (je suis professeur de Lettres) neme permettent pas de gros achats, je suisun fervent visiteur de votre site admirable.J'apprécie en particulier vos notices tantnumismatiques qu'historiques, qui relientla monnaie au peuple ou au souverain quil'a émise.

J'ai commencé ma collection en Syrie parl'achat de cinq monnaies, toutes fausses !!Le numismate local (M. Gonçalves-Lobode Joué-lès-Tours) m'a alors gentiment etjudicieusement piloté et conseillé, et, com-me je lis le latin et le grec sans problème etque je connais bien la titulature romaine, jel'ai aidé dans l'identification de ses mon-naies... grâce à la découverte de votre site.

Je vous dois quelques-unes de mes plusjolies monnaies : notamment un blanc gué-nar de Tours (où j'habite), une superbe dra-chme légère de Massalia, une autre desVolques tectosages, un superbe potin desSéquanes... Et je vous suis infiniment re-connaissant de mettre à côté des super-bes monnaies que je me contente d'admi-rer, de jolies monnaies qui restent à la por-tée des petits budgets.

Merci encore pour tout ce que vous faiteset merci de mettre à la connaissances dupublic votre immense banque de donnéesd'une manière généreuse et désintéressée.J'ai initié grâce à votre site des jeunes demon collège à la numismatique... Je ne saissi je ferai des émules car ils partent en se-conde et moi à la retraite.En tout cas je vous souhaite succès et réus-site.

Très cordialement,Henri DESTOUCHES.

UN COURRIELQUI FAIT

VRAIMENTPLAISIR !

1 Sainte-Savine (10 (**) (N)1 Harelbeke (B) (**) (N)1 Nurembert (D) (**) (N)6 Londres (GB) (***) (N)6 Verden (D) (**) (N)6/7 Bâle (CH) (****) (N)6/7 Francfort (D) (******) (N)NUMISMATA7 Auch (32) (nc) (N)7 Colombes (92) (nc) (tc)7 Ermont (95) (**) (tc)7 Lille (59) (**) (N)7 Meaux (77) (**) (tc)7 Nice (06) (***) (N)7 Le-Plessis-Trévise (94) (**) (tc)7 Gaildorf (D) (**) (N+Ph)7 Schwenningen (D) (**) (N)11 Tienen/Tirlemont (B) (****) (N)13 Bagnolet (93) (***) (N) MONEXPO13/14 Argenton-sur-Creuse (36) (**) (tc)14 Avignon (84) (**) (N)14 Mons-en-Baroeul (59) (**) (tc)14 Rudolstadt (D) (**) (N)14 Ulm (D) (**) (N)20 Paris (75) Assemblée Générale desAD€ (75) (***) (N)

http://www.delcampe.net/fairs_calendar.php?language=F

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http://www.numishop.eu/ficheboutique.php?boutique=lib&id=Cc01&argretour=1

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http://www.paris-en-photos.com/photos/paris-02/passage-des-panoramas/photos/06.php

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REVUE DE PRESSE ET DIVERSCOMME LES TEMPS CHANGENT !

Désagréable découverte ce mois-ci, la Pos-te a décidé de ne plus distribuer les Va-leurs déclarées de plus de 750 euros, il fautaller les chercher à la Poste Centrale, com-me si les gens à qui on envoie des VDn’avaient pas autre chose à faire... On sa-vait que les facteurs avaient des problè-mes dans les zones de non-droit et autresquartiers pourris abandonnés par les re-présentants de l’État, mais force est deconstater que dorénavant, c’est le territoi-re français en entier qui devient zone denon-droit pour la Poste.

Nous avons évidemment envoyé un cour-rier de protestation au patron de La Postemais juste par défoulement car on peutcraindre que ce soit aussi efficace que dedemander au SNENNP de s’occuper desfaux chinois...Nous vous serions d’ailleurs extrêmementreconnaissants de ne pas nous envoyerde VD au-dessus de 750€ sans nous pré-venir afin que nous essayions de regrou-per ou de trouver une autre solution.

Juste pour un souvenir et voir ce que lescinquante dernières années de gouverne-ments de la République ont fait pour la Pos-te, un clin d’œil sur youtube, cliquez pourvoir l’extrait.

Michel PRIEUR

LES USA FONCENT VERS 1984Nous avons vu le mois dernier que le gou-vernement US s’attaquait aux télé-ven-deurs d’or et de monnaies pour diminuerla perception par la population de l’effon-drement du dollar papier.Ce mois-ci, nous lisons dans Les Échosqu’il renforce le contrôle sur les transfertsde fonds de la population en rendant obli-gatoire la déclaration avec identité de touttransfert de fonds vers ou de l’étranger,supérieur à 1000$, soit 750 €.Bien entendu, le prétexte est la lutte contrele terrorisme... il a le dos large l’ex-agent dela CIA Ben Laden ! Pour rester sérieux, on constate en touscas que cette mesure va surtout permettrede lutter contre la fraude fiscale, l’évasionde capitaux et la fuite loin du dollar papier,la limite de déclaration précédente était dixfois plus élevée, à 10.000 $.

Comme le mois dernier, nous sommes obli-gés de constater qu’un gouvernement quiprend des mesures aussi drastiques estconscient d’être au bord de la falaise de lafaillite sous le poids de son endettement.Pour éviter de l’accompagner, investisseztangible, pensez pierres, terres, forêts, mé-taux précieux et bien entendu collections :tout ce qu’un gouvernement aux abois nepeut pas imprimer !

Michel PRIEUR

ILS NE POURRONT PAS DIRE QU’ILS NE SAVAIENT PAS- que la levée des barrières douanières sanscontrôle apportait exactement les mêmesconséquences.- que la création monétaire confiée aux ban-ques, toujours sans contrôle, ne pouvait ap-porter qu’inflation et ruine par l’amoncelle-ment de dettes nécessaires dans ce systè-me pour donner du souffle à l’économie : cesont les dettes qui créent les dépôts, et nonl’inverse.- que l’immigration sans contrôle de popu-lations n’ayant que leurs bras à proposersur le marché de l’emploi ne pouvait quedéprimer les revenus des moins qualifiés denos concitoyens, voire les conduire au chô-mage.

Allez voir l’article de wikipedia le concer-nant, cliquez pour le lire, et demandez-vousquel homme politique vous avez élu - noussommes une démocratie - arrivait en matièreéconomique à la cheville de Maurice Allais ?

Bref, les politiciens français avaient un éco-nomiste nobélisé parlant le language de laraison... l’ont-ils écouté ? Pourtant, il étaitprix Nobel... mais d’économie, pas de déma-gogie.

Michel PRIEUR

SI VOUS NE VOYEZ PAS...Repéré et signalé par notre lecteur JérômeFrédéric, un cas de regravure, dans ce cason dit aussi repeignage, assez exception-nel par la rage du graveur à remettre cha-que boucle sur la tête de Louis XIV. Cettepratique était fréquente au XIXe siècle oùl’authenticité recherchée n’allait pas jus-qu’à refuser la chirurgie esthétique.

À la surprise générale, cette pièce est pro-posée sur le grand site d’enchères... maissoyons honnêtes, la regravure est claire-ment signalée par le vendeur.Malheureusement en allemand, espéronspour lui que l’acheteur de cette sculpturesaura ce qu’il achète !Cliquez pour voir la vente...

LA CHINE VA-T-ELLE RACHETERLE TRÉSOR D’INDONÉSIE ?

Le BN s’était fait l’écho en son temps de latentative de vendre aux enchères un gi-gantesque trésor, toute la cargaison d’unnavire marchand chinois datant du neu-vième siècle après J.-C. Ce trésor avait étéremonté par une société privée belge tra-vaillant par contrat pour l’État indonésien,ce qui est certainement le type de montagedont des sociétés comme Odyssey devronts’inspirer dans le futur afin d’éviter la ca-tastrophe judiciaire que représente le Cy-gne noir.

Les chiffres sont impressionnants : 22.000plongées, 271.000 objets, en fait toute lacargaison et tous les objets du navire...Nous apprenons, cliquez pour lire l’article,que la Chine veut acheter l’ensemble. Es-pérons que les Chinois feront ce qui a man-qué à la vente indonésienne : un site inter-net du trésor !

Le décès de Maurice Allais, unique prixNobel français en économie nous rappelleque depuis fort longtemps cet honnêtehomme expliquait ce dont nous suppor-tons les conséquences depuis 1973 :

- que la mondialisation sans contrôle n’ap-porte que chômage et difficultés pour lesplus pauvres comme méga-profits pour lesmégas-entreprises capables de délocaliserleur production.

http://www.dailymotion.com/video/xcronz_faire-confiance-aux-honnetes-gens_shortfilms


http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp_00284358-etats-unis-vers-un-controle-de-la-quasi-totalite-des-virements-bancaires-etrangers.htm


http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais




http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/repeigneavers.jpg

http://cgi.ebay.de/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&hash=item588a666581&item=380279088513&nma=true&pt=M%FCnzen_Medaillen&rt=nc&si=pY%252FzddAkxZsVcMoQSSsZmtz3z0g%253D

http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/repeigneavers.jpg

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2010/10/20101014-061139.html




http://www.snennp.com/

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MONNAIES 46 : ROYALES...

Les monnaies royales, féoda-les et étrangères de MON-NAIES 46

La partie consacrée aux monnaies royales,féodales et étrangères, avec 570 numéros,comprend quatre monnaies uniques, tou-te de types inédits et qui sont donc pu-bliées pour la première fois dans ce catalo-gue. Il s’agit d’une obole de Pépin II pourle Royaume d’Aquitaine (n° 12), d’un de-nier coronat du roi de France Charles VIII(n° 58), d’un demi-gros de René d’Anjoud’Aix-en-Provence (n° 434) et de l’un despremiers deniers féodaux de Soissons(n° 529). Les monnaies carolingiennes sont

bien représentées avec 36 denierset oboles, dontun denier deTours-Chinon àla tête frappé au

Xe siècle (n° 36).

Cette vente contient éga-lement quatre monnaiesde la Renaissance française non retrouvéesdans Franciæ IV (n° 81, 87, 94 et 104). La sériedes écus de Louis XV sort de l’ordinaire avecneuf exemplaires absents des pointages dela collection Geor-ges Sobin (n° 222,230, 233, 235, 251-252, 255-257). Parmiceux-ci signalonsun écu de Francefrappé en 1724 à Li-

moges à seulement 12240 ex. (n° 222) ; unécu inhabituel aux branches d’olivier au mil-lésime 1741 pour Bourges (n° 235) alors quela frappe du type au bandeau avait déjàcommencé ; un écu de Poitiers au millésime1748, frappé à seulement 2821 exemplaireset délivré très précisément le 29 avril 1748

(n° 252) ou bien un écu de 1761, pour l’atelierde Tours (7726 ex.,n° 257) que je n’avaispas revu depuis 1996,année de la publicationde mon ouvrage consa-crée aux monnaies deLouis XV émises entre1726 et 1774 et où il est

illustré. Nous devons également signalerdeux exemplaires provenant de la célèbrecollection Georges Sobin, un écu aux pal-mes frappé en 1694 à Besançon (n° 171) ain-

si qu’un écu vertugadin, frappésur flan neuf, en 1716 à Riom(n° 209).

Après MONNAIES XXII, MON-NAIES 46 est l’une des ventesles plus fournies en monnaies

...FÉODALES ET ÉTRANGÈRESféodales, notamment dans la série bléso-chartraine. Plusieursmonnaies sont absentes de l’ouvrage de Boudeau consacréaux monnaies féodales, comme le rarissime denier de la seigneu-rie de Chalon-Arlai (n° 466) ou l’obole du Perche, de Nogent-le-Rotrou (n° 389). Le royal d’or de Cambrai au nom de Pierred’André (n° 534 et quatrième de couverture du catalogue) méri-

te d’être mis en exergue et était encore inédit il y a quinze ans. Ils’agit du second exemplaire connu, mais avec une variété de lé-gende.Un ensemble de bulles de plomb assure la transition entre les

monnaies féodales et étrangèresfrappées avant 1795. Parmi cel-

les-ci figurent une bulle dauphinoi-se de la petite seigneurie de Mé-vouillon (Drôme), qui ne compteaujourd’hui guère plus de 200 habi-tants (n° 547) ou une bulle de Jean-ne de Provence (n° 546).

Cette vente se clôturepar une sélectiond’ouvrages numismati-ques rares, dont certainsdu XVIIIe siècle, et par-fois remarquablementbien conservés.

Arnaud CLAIRAND

http://vso.numishop.eu/ficheboutique.php?id=v46_0233&boutique=vso_mo&argretour=2



















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DERNIÈRE MINUTELE PLAT DU TRÉSOR DE LAVA SAISI !

FÉLIX BIANCAMARIA INTERPELLÉ !

QU’EST-CE QUE L’OFFICE CENTRALDE LUTTE CONTRE LE TRAFIC DESBIENS CULTURELS ?

C’est un servicede police judiciai-re dédié à la pro-tection du patri-moine culturel(OCBC pourl’abrégé) qui tra-vaille sur le fondet le long terme et qui a compétence natio-nale et internationale (tous ses membresont d’office le statut interpol). Ce service aune particularité très importante pour sonefficacité : on n’y travaille pas par hasard...ce qui fait que l’esprit fonctionnaire y esthonni, les policiers passionnés et motivés...et les horaires dignes de cgb.fr.

Les résultats de tous ces efforts sont re-marquables malgré, là comme ailleurs enFrance pour les fonctions régaliennes, lemanque chronique de moyens.

Le trésor de Lava ? Il empoisonne depuisvingt-cinq ans la vente de monnaies d’orpouvant en provenir...

Pour faire simple, les protagonistes de cet-te triste histoire ont oublié une règle bienfrançaise : dans notre pays où les lois nesont pas toujours appliquées faute demoyens matériels, « trop, c’est trop ».Le Trésor de Corse, c’est « trop »,beaucoup « trop » et sans prescrip-tion depuis vingt-cinq ans !

Que dit le communiqué officiel ?

SAISIE HISTORIQUE DE BIENSCULTURELS PILLES SUR UN SITESOUS-MARIN : UN PLAT ET DESPIECES ROMAINES EN OR PROVE-NANT DU « TRESOR DE LAVA » RE-TROUVES DANS LE CADRE D’UNEPROCEDURE JUDICIAIREA la suite de la détection par les services

du Département des Recherches Archéolo-giques Subaquatiques et Sous-Marines(DRASSM) du ministère de la Culture etde la Communication, d’une opération decession d’une pièce romaine en or, un mul-tiple de Claude II le Gothique d’environ40 grammes, identifiée comme provenantdu « Trésor de Lava », une information ju-

diciaire a été ouverte par le pôle financierdu parquet de Marseille.Considéré par les numismates comme l’undes trésors monétaires les plus importants

au monde, le « Trésor de Lava » avait faitl’objet en 1985 et 1986 d’une enquête ju-diciaire qui avait défrayé la chronique. Denombreuses pièces romaines en or du IIIe

siècle ap. J.-C. avaient à l’époque été sai-sies. Néanmoins, une partie du trésor, dontun rarissime plat en or considéré commel’une des pièces maîtresses, n’avait pu être

découverte et était susceptible d’êtreécoulée sur des marchés clandestins.Le juge en charge du dossier a saisi del’enquête le Service National de laDouane Judiciaire (SNDJ), l’Office Cen-tral de lutte contre le trafic des BiensCulturels (OCBC) de la Direction Cen-trale de la Police Judiciaire et le Grou-pe d’Intervention Régional (GIR) de laDirection Régionale de la Police Judi-ciaire d’Ajaccio. A l’issue de longues

investigations effectuées par ces servicesspécialisés mutualisant leurs moyens, descircuits nationaux et internationaux illi-cites de revente ont été identifiés, des sai-

sies effectuées et des interpellations réa-lisées.La valeur globale des pièces saisies, dontle plat recherché depuis 25 ans, est d’oreset déjà estimée entre 1 et 2 millionsd’euros. Ce patrimoine immergé, identi-fié comme un bien culturel maritime, ap-partient à l’Etat.Les investigations se poursuivent aux finsde procéder à l’identification et à la sai-sie d’autres pièces.Fin du communiqué.Notons les points importants :- Cette enquête a pu aboutir grâce à la coor-

dination des différents services de la po-lice judiciaire, du magistrat instructeur etdu ministère de la Culture.

- l’enquête est loin d’être terminée car larétention d’informations (pas un seulnom !) prouve un souci de ne pas suggé-rer les pistes encore suivies.

- trois services voient leurs moyens « mu-tualisés », les douanes, la PJ et le GIR deCorse. A notre connaissance c’est unepremière pour des biens culturels.

Cela indique à quel point l’affaire est priseau sérieux pour que vingt-cinq ans aprèsles premiers faits judiciairisés, plus de cin-quante ans après les premières fouillesclandestines !!!

- manifestement, chaque mot a été pesé, etle texte mérite d’être relu lentement. Il nefaut manifestement pas manquer de pren-dre très au sérieux cette procédure.

Pour une présentation del’histoire je renvoie les inté-ressés à l’excellent ouvragepublié chez Albin Michelpar... Félix Biancamaria quivient donc d’être arrêté avecl’objet emblématique du tré-sor : le plat d’or !Certes, ce livre est loind’être parfait mais il a degrandes qualités, particulièrement que lesinitiales des protagonistes sont transparen-tes pour qui a en regard une liste des pro-fessionnels officiels. Construit sur le dos-sier de l’instruction d’il y a 25 ans, il raconteles débuts de l’affaire. Cliquez pour ama-zon.Si de nouveaux développements sont ren-dus publics, nous reprendrons le sujet lemois prochain.

Michel PRIEUR


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http://www.amazon.fr/Tr%C3%A9sor-Lava-Fi%C3%A8vre-romain-plongeurs/dp/2226151214/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1288272130&sr=1-1

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FORUM DES AMIS DU FRANC N° 172COIN TRÉS CASSÉ

Jean-Luc Buathier a rédigé pour le bulletinde l'Association Numismatique de la Ré-gion de Cluses une publication sur une 10centimes 1895 au coin de revers particuliè-rement marqué !

Un jour, il y aura un site ou un livre pourrépertorier tous les accidents de coins, quece soit des choqués ou des cassés...D’ici là, regardez bien vos monnaies, ré-pertoriez, faites des photos et communi-quez-les à la personne la mieux placée pourles classer et les enregistrer : Jean-ClaudeChort, ADF d’élite !

UN COURRIEL INTÉRESSANTDe Philippe Profichet :« On fait une distinction sur les cinq francsLAVRILLIER avec les "9" ouverts ou fer-més. Sur les deux francs "CHAMBRE DUCOMMERCE" cette variante est seulementsignalée avec un 2 fermé (sic MODERNESXVII -127361 ) - Dans cette catégorie, ilexiste dans la 1922 des 2 fermés sur le 2 de19"2"2 sur le 2 de 192"2" et enfin du19"22". Les coins bouchés sont peut-êtreà l'origine de cette anomalie, mais pour-quoi il n'y a pas de cotation sur ces mon-naies ? Pour un pointage, je signale sur324 monnaies (1922 uniquement) - 1 mon-naie 19"22" - 2 monnaies 19"2"2 et 4 mon-

PREMIER FRANC 1834 L

Premier exemplaire répertorié en base Col-lection Idéale pour la F210/34 (1 franc 1834L) appartenant à la Collection Hamzi L. Ilmanque encore cinq références pour quele type soit complet !

naies 192"2".Bien cordialement.»Réponse de Michel Prieur : « La différenceest fondamentale : pour les Lavrillier cesont des variantes de coins, donc avec unelogique et une cohérence.Pour les CdC, ce sont des coins obstruésqui laissent des morceaux de métal, ce sonttechniquement des fautées, il n'y a ni logi-que ni cohérence...Certes, un jour il y aura des cotes pour lesfautées mais certainement pas demain, ilfaut d'abord un pointage général....»

SUPERBE IDÉE DE GILLES FERLIN

Les excellents articles dans le B.N. sur l'Histoire de Marianne et de ses 215 ans ont retenu toute mon attention. Je me permets de vousfaire parvenir un scan du cadre que j'avais confectionné pour ma fille, née en l'an 2000 et qui se prénomme Marianne. J'ai essayé demettre toutes les différentes Marianne de la numismatique française avec les années. Je n'ai pas mis toutes les valeurs faciales maisc'était les différents portaits de Marianne qui m'intéressaient. J'ai aussi essayé de varier les différents métaux en choisissant uneLavrillier en aluminium. Même les euros ont leur Marianne. Je fais en titre une allusion à la chanson de Michel Delpech.Ma « Marianne » est encore aujourd'hui très fière de montrer son cadre à ses amies et de dire qu'il y a même une pièce qui est en or !

Gilles FERLIN

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MONNAIES 45 ANTIQUES RÉSULTATS EN DENTS DE SCIE !Les résultats de MONNAIES 45 viennent de tomber!

Clôturer une vente sur offres en pleine semaine degrève et de mouvement social n’est pas forcément lameilleure des choses !

Néanmoins, MONNAIES 45 malgré la conjoncturen’est pas un mauvais millésime. Nous avions 1.012 lots etnous avons reçu 343 bordereaux. 478 numéros ont trouvépreneur en première phase soit 47 % des lots proposés. Letotal des offres reçues représente 551.058 € et le total desoffres les plus hautes est de 264.316 € tandis que le total desprix réalisés en première phase s’élève à 200.076 €.

Derrière ce premier volet de chiffres, il faut mettre en lumière certains phénomènes. Dans MONNAIES 45, 76 % des byzantines, 65 % des provinciales et des gauloi-ses, 60 % des livres, 54,5 % des mérovingiennes, 48,5 % des grecques et 42 % desromaines ont trouvé preneur en première phase. En réalité avec 646 lots, les romai-nes représentaient le plus gros contingent et c’est là en nombre qu’il y a le plusd’invendus ! Mais c’est aussi là où les monnaies se vendent le plus cher par rapport

au prix de départ !

53,5 % des monnaies ont reçu plus d’un ordre et le maximum pour MON-NAIES 45 est de dix-neuf ordres, pour le n° 885, semissis de Constans IIqui se vend 237 € sur un ordre maximum à 237 €.

La pièce de couverture n° 851, le 1,5 scrupules de Julien II César se vend6.250 € sur un maximum à 8.928 € avec neuf ordres sur une estimation à2.800/4.500 €.Le plus gros écart est pour le double sesterce d’Étruscille, n° 502 qui sevend 5.400 € avec cinq ordres sur un maximum à 20.100 €.

Pour les monnaies grecques, la drachme n° 64 d’Alexandre III le Grand pourl’atelier de Magnésie dans un état de conservation exceptionnel se vend880 € avec quatorze offres sur un maximum à 880 € sur une estimation de 350/700 €. Le statère de Cyzique en électrum se vend au prix de départ 4.200 € surun maximum à 4.738 €. En général, les monnaies grecques se vendent bien.

Sur 196 numéros, 95 ont trouvé preneur en premiè-re phase soit 48,5 %. Les résultats sont contrastés.Par exemple, le tétradrachme d’Athènes, n° 97 sevend 1.201 € sur un maximum à 1.256 € avec quatreoffres et que le n° 96 part à 885€ sur un maximum à1.181 € sur une estimation de 450/750 € avec cinqordres tandis que le numéro 95 reste pour le mo-

ment invendu à 450 € ce qui ne devrait pas durer longtemps. En géné-ral les monnaies grecques, peu nombreuses, sont recherchées, maisdoivent être en bon état de conservation. En revanche, les petitesmonnaies divisionnaires et les bronzes moyens, parfois rares ont dumal à trouver leur public, peut-être une bonne occasion pour débuterune collection ! (résultats à étudier à la loupe !)

Le même phénomène semble se répéter pour les monnaies romaines. L’aureus de Tibère, n° 290est vendu à 4.003 € sur un maximum à 4.950 € avec deux offres sur une estimation à 2,800/4.500 €.En revanche l’aureus d’Auguste de l’atelier de Lyon, n° 285 reste disponible à 2.500 €. Le statèred’électrum de Trajan pour le Bosphore, n° 347 part à 2.047 € avec trois offres à son maximum sur

une estimation de 950/1.500 €. Dans le même ordre d’idée,l’aureus d’Hadrien, n° 349 se vend 3.603 € sur un maximum à4.180 € avec quatre offres sur une estimation de 2.500/3.800 €.L’or romain est bien orienté. Il en est de même pour la Républi-que et le Haut Empire qui sont recherchés dans tous les métauxen bon état de conservation. En revanche et encore une fois,MONNAIES 45 présentait une sélection impressionnante en

RÉSULTATS CONTRASTÉS
























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MONNAIES 45 : DES INVENDUS...

vent avec des offres élevées, mais avec un seul ordre et sevendent alors au prix de départ comme la drachme d’Em-porion, n° 901 ou la drachme des Élusates, n° 921 ou ladrachme à la victoire stylisée et au fleuron, n° 928 ou bienencore l’hémistatère des Aulerques Eburovices, n° 960 sansoublier le statère des Rèmes, n° 976 qui fait 2.800 €. La

drachme de style flamboyant des Pétrocores, n° 918, part à 305€ sur unmaximum à 355 € avec une estimation de 180/300 €. Le bronze YLLYCCItrès courant des Sénons se vend 285 € avec unmaximum à 385 € et quatre offres. Le potin desSuessions au cheval, n° 971 part à 602 € sur unmaximum à 620 € avec quatre offres sur une esti-mation de 320/480 €.

Les résultats pour les monnaies mérovingiennes sont con-trastés et déséquilibrés. En or, seul le triens de Campbon(Loire-Atlantique) se vend au prix de départ à 3.200 €. Enrevanche le cuivre au chrisme pour les Francs part à 1.178 €sur un maximum à 2.050 € avec quatre offres et une estima-tion de 550/750 €. Le denier de Melle, n° 991 part à 455 € avec trois ordres. Le sceatau porc-épic, n° 1004 fait 450 € avec deux offres sur une estimation de 220/350 €.

Notons pour les livres, le prix réalisé de 699 € avec trois offres pour lecatalogue de la collection de Luynes.

Aujourd’hui 21 octobre 2010, jour des résultats, il reste 534 lots dispo-nibles au prix de départ auquel s’ajoute les 10% (HT + TVA 19,6 %, soit12 % au total). Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire. Ces lotsseront disponibles jusqu’au 13 novembre 2010.

Laurent SCHMITT

.... DIFFICILEMENT COMPRÉHENSIBLES

nombre et en qualité de monnaies du BasEmpire entre Gallien et Constantin avecdes exemplaires exceptionnels. Nousavons des valeurs sûres comme l’antoni-nien de Postume, n° 528 de Cologne quipart à 1.777 € avec deux offres ou le mer-veilleux aurelianus de Tacite, n° 557 quipart à 382 € avec cinq ordres et un maxi-mum à 401 €. En revanche de nombreuxexemplaires ne reçoivent qu’un ordre etpartent au prix de départ sans oublier toutceux qui restent disponibles au même prixde départ, faute d’enchérisseur. Le choixdans MONNAIES 45 était tout à fait im-pressionnant en particulier pour les ate-liers dits gaulois : Trèves, Lyon et Arles etil est anormal qu’ils n’aient pas trouvé pre-neur, ce qui peut toujours se corriger enseconde phase jusqu’au 13 novembre2010. En revanche, les exemplaires rarescomme le n° 657 se vend 375 € sur un maxi-mum à 572 €, confirmant la tendance déjàrelevée depuis MONNAIES XXVII et lacollection Daniel Compas. Les mêmes ten-dances semblent se répéter pour le IVe siè-cle. Le nummus de Constantin Ier de l’ate-lier de Rome se vend 320 € sur un maxi-mum à 875 € avec douze offres sur uneestimation à 125/250 €. Les nummi de Cons-tantin Ier et de sa famille consentent à trou-ver un public, la sélection dans MON-

NAIES 45 était fantastique. Après la mortde Constantin Ier, les monnaies sont trèsprisées à l’image des solidi comme celuide Magnence de l’atelier d’Arles, n° 838qui se vend 2.400 € sur une offre maxi-mum à 4.228 € avec deux offres ou le ra-rissime demi-argenteus du même Magnen-ce qui fait 2.223 € sur un maximum à2.250 €.

Les monnaies byzantines en or ou enélectrum, au nombre de 41 connaissentun succès qui ne se dément pas avec leplus fort taux de vente de plusde 75 %. Le solidus d’Anastase,n° 860 fait 1.011 € sur un maxi-mum à 1.050 €, celui deJustinien Ier, n° 867, pourtant trèsrare se vend 1.200 € au prix dedépart, tandis que celui de Pho-cas consulaire, n° 873 pour lemême atelier de Carthage de l’in-diction part à 1.312 € sur un maxi-mum à 1.320 €. Le solidus deThéophile, n° 890 fait 780 € surun maximum à 800 €.

Pour les monnaies gauloises55 des 85 monnaies propo-sées trouvent preneur, soitprès de 65 % des lots, sou-






























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La partie modernesde MONNAIES 46regroupe un ensem-ble de 266 monnaiescomprenant 248 mo-dernes françaises,six coloniales, unEuro, onze étrangè-res modernes.

Les monnaies modernes françaises sontréparties de la manière suivante : huit pourle Directoire, neuf pour le Consulat, vingt-neuf pour le Premier Empire, onze napo-léonides, deux pour les Cent-Jours, unepour Napoléon II, neuf pour Louis XVIII,

neuf pour Charles X, deux pour le préten-dant Henri V, dix-sept pour Louis-Philippe,dix-huit pour la Deuxième République,vingt-quatrepour le Second Empire, unemonnaie satirique, trois pour le Gouverne-ment de la Défense Nationale, 82 pour la

Troisième République, trois pour l'ÉtatFrançais, une pour le G.P.R.F., six pour laQuatrième République et treize pour la Cin-quième République.

En parcourant rapidement le catalogue, lelecteur aura le plaisirde découvrir une pe-tite sélection de mon-naies de l'atelier deBordeaux (5 francs an12 K, 1/2 franc 1820 K,1/2 franc 1826 K, 5centimes 1878 K etc.)et une intéressantesérie d'écus de 5francs Napoléon frap-

pés à Genève, Turin, Gênes et Rome !

Trois monnaies inédites sont égalementproposées : un essai en argent au modulede 2 francs de Lavoisier par Gengembrean IX,

une 2 schilling pour l'île de Vaté non recen-sée dans le Lecompte 2007.

Quelques monnaies fautées sont égalementprésentes dont deux monnaies incuses etune

10 centimes, État français, grand moduleavec la perforation décentrée.

Comme à l’accoutumée, nous avons atta-ché de l'importance à la qualité des mon-naies.

Deux anciens exemplaires de la « CollectionIdéale », quatorze nouveaux exemplaires en-trant dans la Collection Idéale ainsi que trei-ze monnaies de qualité équivalente à l’exem-plaire de la Collection Idéale sont offerts.

Le lecteur notera, en outre, la pré-sence de quelques monnaies souscoque NGC ou PCGS. Il s'agit de piè-ces de 5 francs du concours de 1848et provenant pour la plupart de lacollection Chirico !

MONNAIES 46 : LES MODERNES

MONNAIES 46 : LES MODERNES

Pour eux qui n’aiment pas les coques, nousprévenir si vous gagnez que vous préférezque nous retirions la coque avant d’expé-dier la monnaie !Mais le fait marquant est sans nul doute lapoursuite de la vente de la collection d'unamateur d'essais comportant notammentsoixante-six essais français de la TroisièmeRépublique.













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UNE PAIRE DE COINS DIGNE D’UN MUSÉE

UN ÉTUI DE BRÈVE DIGNE DU MUSÉE DE LA MONNAIE DE PARIS, SI CELUI-CI EXISTAIT ENCORE !

Parmi ces exemplaires, notons la présenced'une belle série d'essais Dupré et Merley(1881 et 1887) et d'essais de 25 centimes1913-1914 ainsi que quelques monnaies ab-sentes des principaux ouvrages de réfé-rence (Guilloteau, Mazard , Gadoury 1989) :

essai de 5 centimes Merley, 16 pans,double revers 1887 ; essai de métal et demodule au type du ducat d’or de Naplesde Louis XII en nickel ; essai de 20 centi-mes Merley tranche cannelée 1889 ; essai-piéfort de 25 centimes par Rude 1909 ; es-sai de 5 centimes par Rude, module de 21mm 1909 ; ou encore les essais de frappe

Le premier est un étui d'une brève. Unebrève est le terme donné à l'ensemble desflans provenant d’une même fonte. Elle re-présente donc le nombre de pièces, varia-ble suivant les coupures, comprises dansune même délivrance. Cet objet, qui portele numéro 823 et dont nous ignorons l’ate-lier monétaire d’origine, est unique puis-que tous les autres exemplaires ont été dé-truits par la Monnaie de Paris, pour autantque l’on puisse le savoir, la Monnaie necommuniquant pas sur le contenu desbennes envoyées à la destruction.Le second document est une paire de coinspour la pièce de 5 francs Henri V (Commis-sion monétaire de 1873). Ces deux coinsont notamment servi à frapper l’exemplairevendu dans MONNAIES X, CollectionAlain Davis, n° 97.

MONNAIES 46 devrait donc ravir autantles collectionneurs débutants que les che-

au module de 5 francs et de 1 franc à 8 pans1955 provenant d'un prélèvement effectuéle 6 mai 1955.Il s’agit là d’une excellente opportunité decompléter votre collection en obtenant une

ou plusieurs de ces monnaies dont certai-nes ne sont connues qu’à quelques unités...Deux documents monétaires, dignes de fi-gurer dans un musée monétaire, viennentagrémenter la fin de la vente.

vronnés ainsi que les spécialistes de séries et/ou de documents insolites. Il ne nous resteplus qu'à souhaiter à chacun d'entre vous de bonnes enchères et surtout bonne chance !

Stéphane DESROUSSEAUX - [email protected]







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LE COIN DU LIBRAIREEnfin des livres numériques sur cgb.fr !Nous avons pris la décision de suivre nosgrands confrères éditeurs en mettant envente des ouvrages numérisés.Les avantages du livre numérique sontmultiples : il est transportable sur une cléUSB, consultable sur les nouveaux télé-phones et sur n’importe quel ordinateur,économique, et ne prend pas de place ! Ilest également possible d'inscrire des com-mentaires ou annotations et de les modi-fier à l'infini sans altérer l'état du livre.

L’un des atouts majeurs du livre numéri-que reste incontestablement la conserva-tion et la diffusion d'ouvrages épuisés enversion papier !Pour inaugurer cette nouvelle rubrique ausein de notre librairie, nous vous propo-sons un best-seller des éditions Les Che-vau-Légers : RÉVOLUTION.

Nombreux sont les collectionneurs qui vien-nent nous voir en espérant acheter un li-vre permettant de classer précisément etde coter les monnaies révolutionnaires.Ils sont généralement étonnés de l'ancien-neté des ouvrages proposés et sont sur-

pris de trouver des répertoires sans photoou avec des reproductions en noir et blanc.

D'autres collectionneurs plus avertis espè-rent trouver chez nous l’un des rares der-niers exemplaires de RÉVOLUTION quenous mettons de temps en temps en vente

en librairie d'occasion au fur et à mesure quenous en récupérons dans nos achats de bi-bliothèques ; mais les exemplaires propo-sés sur le marché sont devenus rares et semonnayent au minimum une quarantained'euros...

L'ouvrage RÉVOLUTION est conçu à l'ima-ge du FRANC et répond toujours à la né-cessité d'avoir un ouvrage pratique, sérieuxet fiable sur la période. Conjointement avecla boutique des monnaies royales présen-tant plus de 2 500 références de prix, RÉ-VOLUTION vous permettra de classer,d’évaluer, de déceler les raretés, variétéset autres variantes... nombreuses sous cet-te période mouvementée ! Vous pourrezégalement traquer les variétés présentesdans vos médailliers et non référencéesdans cet ouvrage, afin de faire progresserla numismatique révolutionnaire.Nous souhaitons en faire une nouvelle édi-tion depuis que l’édition originale est épui-sée.Mais si REVOLUTION contient tout ce quenous savions sur le sujet au moment de larédaction, il nous semble hors de questionde faire une nouvelle édition sans refon-dre complètement l’ouvrage et appliquerles fondamentaux : pointer les collectionsprivées et publiques, pointer les ventes,relever les archives, comparer le théori-que des archives et le constaté des collec-tions, en déduire un catalogue sérieux,des indices de rareté et des cotes... un énor-me travail que personne n’a encore eu letemps de réaliser.Toujours dans le but d'éduquer et de doterle collectionneur d'armes solides, cgb.fr

LA RÉVOLUTION : NUMÉRIQUE EN PDFvous propose donc d’acqué-rir votre version pdf person-nelle de RÉVOLUTION vianotre boutique librairie, ru-brique ouvrages numérisés.L'accès à la version numéri-que reste modique puisquele prix sera de seulement9,90 € ! Une fois la comman-de passée, vous recevrez dèsle lendemain un mail vousfournissant un lien qui vouspermettra de télécharger vo-tre exemplaire personnel.Dès l'enregistrement effec-tué sur votre disque dur,l'ouvrage sera consultable àn'importe quel moment. Seu-les conditions : posséderune adresse mail et ... un ordinateur !Bien entendu, la duplication de ce pdf, (saufà titre personnel, un exemplaire sur chaqueordinateur), est interdite de la même maniè-re que la photocopie l’est d’un livre papier.L’exemplaire étant personnel et marqué, lacession est interdite. En revanche, l’acqué-reur du pdf peut bien entendu se l’imprimerà titre personnel pour le consulter sur pa-pier.Dans le but d'éviter une diffusion sauvageet anarchique, nous livrons uniquement desversions personnalisées. Chaque pdf sera

estampillé d'un copyright del’adresse courriel de l'acheteur,rendant ainsi un éventuel "pho-tocopillage" flagrant et traçable.

Vous trouverez La RÉVOLUTIONau sein de notre boutique librai-rie, section ouvrages numérisés.Vous pourrez en faire l'acquisitionsuivant les modes de règlementshabituels de notre site internet.Le mois prochain, nous vous pro-poserons une version numériquede la VSO Monnaies II, spécialemonnaies gauloises, puis, aurythme d’un titre par mois,d’abord des catalogues impor-tants épuisés, puis des ouvragesindisponibles que nous pense-

rons utiles, voire des manuscrits de lecteursdu BN !

Cette diffusion en pdf d’ouvrages trop poin-tus pour bénéficier d’une impression papierrencontre un très grand succès outre-At-lantique et en Asie où se constituent desbibliothèques pdf, seule manière de répon-dre à la question : comment faire rentrer uneimportante bibliothèque dans un studio de20m² ? En pdfisant tout ce qui peut l’être !

Joël CORNU

http://www.numishop.eu/fiche-Lnum01-lib-1-La_Revolution_les_monnaies_Francaises_1789_1794__br_Version_numerique_DIOT_D_PRIEUR_M_SCHMITT_L_.html

http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/numerique4.jpg


http://www.numishop.eu/boutique-lib-livres_numismatiques_neufs_et_anciens.html

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FORUM AD€ N° 075TOUS LES FORUMS EN LIGNE !

de Claude Boy qui avait permis de faire unétat des lieux sur l'information Euro que nousdiffusons depuis le premier numéro du BN.

Depuis quelques jours, une nouvelle rubri-que a vu le jour sur le site internet afin deprésenter cette base de données. En quel-ques clics, vous pouvez retrouver toute l'in-formation publiée dans les différents BN.

Actuellement, 558 articles sont publiés danscette base de données, mais les derniers BNsont en cours de mise en ligne.Mieux, il ne s’agit pas simplement des fo-rums mais de tous les articles ayant été con-sacrés à l’euro !Cliquez et découvrez cette rubrique et n'hé-sitez pas à contacter Claude Boy [email protected] pour proposer desaméliorations ou corrections !

DOCUMENTS €URO DU MOIS !Sander Knol est le manager produit de laKNM (Koninklijke Nederlandse Munt =Monnaie Royale Néerlandaise).

• Euro des régions 2010 - Spot TV Alsace3 spots publicitaires télévisuels, produitspar la Monnaie de Paris pour promouvoirla nouvelle série des pièces «10 euro desrégions» pour 2010 : Alsace - Bretagne -Languedoc Rousillon.

• Euro des régions 2010 - AffichesDécouvrez dans ce fichier compressé au for-mat ZIP, les 26 affiches publicitaires de laMonnaie de Paris, concernant les nouvel-les pièces de "10 euro des regions".

• Euro des régions 2010 - ArticlesDécouvrez dans ce fichier compressé au for-mat ZIP, de nombreux articles issus de siteinternet, concernant les nouvelles piècesde "10 euro des regions"

• JOUE C270/04 du 06/10/2010

Journal officiel de l'Union européenne -(2010/C 270/04) - 06/10/2010Face nationale de la nouvelle pièce com-mémorative de 2 euro destinée à la circu-lation et émise par la Grèce en 2010.

Ce document est également disponibledans les langues suivantes :Anglais, Allemand, Portugais, Espagnol,Néerlandais et Italien.

Retrouvez l’intégralité des 817 documentsactuellement sur le site des AD€, aux adres-ses suivantes : Français, Anglais, Allemandet Portugais.

Vous désirez nous aider ?Envoyez-nous par e-mail tout document quivous semble pertinent à l’adresse suivan-te : [email protected]

Emmanuel SAELENSResponsable documents.

UNE BOUCHÉE FARCIE DÉTEC-TÉE

Plusieurs AD€ se sont sentis interpelés parla vente sur le grand site d’enchères d’une2€ France double face nationale et ont de-mandé au vendeur des photos de hautequalité.Vendeur parfaitement honnête, particulierinstallé en Allemagne qui avait acheté fortcher cette pièce à un professionnel alle-mand bien connu : c’était une bouchée far-cie et le vendeur l’a retirée de la vente.

C’était immédiatement visible sur les pho-tos en haute définition où l’on distinguenettement la séparation des deux partiescontre le listel.À noter la qualité remarquable de la fabri-cation qui respecte presque parfaitementle poids théorique et qui est d’une grandeperversité : c’est bien plus difficile de réus-sir une bouchée farcie sur une bimétalli-que... Pour reprendre la recette de la bou-chée farcie - et comment la détecter (avanttout, le son !) - BN053 page 11, cliquez

INCROYABLE COÏNCIDENCE !J'avais présenté une 2 euro belge (la piècede gauche) avec une cassure de coin dansle BN 077 - Forum des AD€ 070. Cet été, j'aitrouvé sa jumelle dans un rendu de mon-naie. Elle est un peu plus usée, de mêmecoin mais pas du même lot matière, le colla-ge des deux métaux est différent. Chancerare d'avoir deux spécimens d'un même coincassé en quelques mois. Enfin tout est re-latif, parce que je n'ai toujours pas gagné àl'euromillions...

Didier OUVRYNOTE DU BN : avez-vous déjà vu cettevariante ? Si oui, envoyez la photo !

• Monnaie Info N°54

Le magazine de la monnaie Royale de Bel-gique : MONNAIEINFO N°54 - Octobre2010Egalement disponible en version néerlan-daise : Munt Info N°54

Numéro précédent (juin 2010) : MonnaieInfo N°53 - Munt Info N°53

• Jour de la Monnaie aux Pays BasInterview parue dans le magazine "Nu-mismatique et Change", N°419 d’octobre2010, réalisée par Fabrice Rolland (vice-président de l'association AD€), lors dela "Journée de la Monnaie" aux Pays Bas.

Lors de l'Assemblée Générale 2009, nousvous avions présenté en avant-premièrele gros travail de mise en base de données

http://www.amisdeleuro.org/bn.php?lg=fr



http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=937&lg=fr







http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=954&lg=en

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=955&lg=de

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=956&lg=pt

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=957




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VANDALISME OFFICIEL

VANDALISME OFFICIEL

Un nouveau scandale archéologique à Poitiers (Vienne).

Le 22 juillet 2010, la Mairie de Poitiers a obtenu un permis d’aménagerpour le centre-ville de Poitiers (38000 m2), sans prendre en compte ladimension archéologique. Après avoir consulté le permis d’aménager,Arnaud Clairand a soulevé plusieurs aménagements pouvant poser pro-blèmes, notamment la création de nombreuses fosses de 24 m3 destinésà recevoir des arbres déjà adultes. Dans un courrier recommandé en datedu 28 septembre 2010 Arnaud Clairand avait interpellé le député-maire dePoitiers et le Service Régional de l’Archéologie des risques archéologi-ques majeurs liés aux aménagements de la place du Maréchal Leclerc dePoitiers, située devant la Mairie :« Sur le plan archéologique, il n’est pas inutile de rappeler que noussommes dans un secteur urbain particulièrement riche avec des vesti-ges antiques bien attestés. Toute la partie jouxtant la partie nord de laMairie (rue Claveurier) était une zone fortement urbanisée au Moyen-Âge et sous l’Ancien Régime (cf. cadastre napoléonien) ; une partie del’ancienne place d’armes (place du maréchal Leclerc) présente desvestiges antiques comme l’aqueduc romain qui a été partiellement dé-truit à deux reprises en début d’année 2010. La plantation des nou-veaux arbres est prévue sur une zone en surplomb qui, contrairement àla partie centrale de la place du Maréchal Leclerc, n’a pas été excavée.L’enlèvement de 480 m3 de terre, dans un secteur aussi sensible, nesaurait être validé par une simple surveillance archéologique qui selimite à observer et relever des éléments en cours de destruction. Nousrisquons d’assister une seconde fois à un scandale archéologique d’am-pleur, à l’image de celui qui avait émaillé la fin du mandat Vertadier au

début des années 1970 (parking Charles de Gaulle). Il est regrettableque la dimension archéologique n’ait pas été prise en compte en amontdu dossier pour un secteur aussi sensible ».Le 12 octobre, en dépit de cette alerte, les pelleteuses ont été envoyées surle site. Cinq fosses ont été creusées, parfois sans surveillance archéologi-que. Pour certaines fosses, les niveaux atteints ont largement dépassés les1,5 mètres de profondeur autorisés par le permis d’aménager. Les deuxpremières fosses ont livré un site antique avec un mur de brique gallo-romain doté d’une arche. Les trois dernières fosses, un cimetière médiéval,avec sépultures en pleine terre et sarcophages sur plusieurs niveaux. Lessépultures et même les sarcophages ont été coupés nets à la pelle mécani-que ; les archéologues n’ont été prévenus qu’une fois les fosses vidées.Devant tant d’immobilisme et d’incompréhension de la part des servicesde la Mairie de Poitiers, Arnaud Clairand n’a eu d’autre choix que de con-

POUR VOIR LE JOURNAL DE FR3 RÉGIONS CONSACRÉA CETTE AFFAIRE DANS SON INTÉGRALITÉ SUR LE

SITE DE FR3, CLIQUEZ

voquer la presse de manière à faire stopper ces destructions(France 3, Nouvelle République, Centre presse).

Ce type de destruction est courant à Poitiers et ce depuisplusieurs dizaines d’années. Arnaud Clairand va tenter dese rapprocher de la Mairie de Poitiers pour qu’une fouillearchéologique soit réalisée au niveau des prochaines fosseset rappeler à quoi s’expose le contrevenant : trois ans d’em-prisonnement et 45000 euros d’amende (article L 322-1 et 2du code de procédure pénale).

Michel PRIEUR

Ci-contre, article de Jean Hiernard dans la Nouvelle Répu-blique du 21 octobre, dénonçant les faits.

http://info.francetelevisions.fr/video-info/player_html/index-fr.php?id-video=cafe_HD_1900_poitiers_jtregional_141010_45_14102010193942_F3&chaine=&id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_POITOU_CHARENTES&ids=&timecode=false&sequence=false




http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/LOISIRS/Patrimoine-tourisme/La-pelleteuse-attaque-les-tombes-medievales

http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/nr1.jpg

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VANDALISME OFFICIEL

NOTE DU BN :Il est particulièrement ahurissant d’entendre dans ce reportage le représen-tant de la mairie prétendre que ces fosses étaient prévues ainsi dans leprojet. C’est une manière particulièrement inélégante de faire porter la res-ponsabilité de la destruction aux archéologues, supposés avoir été con-sultés et avoir donné leur agréement au projet.

Suite à l’intervention d’Arnaud Clairand, Alain Claeys, député-maire dePoitiers a annoncé qu’un protocole plus strict, entre le Service Régional del’Archéologie Poitou-Charentes (SRA) et la Mairie de Poitiers, allait êtremis en place. L’archéologue à mi-temps engagée par la Mairie pour lessurveillances archéologiques a été temporairement épaulée par du person-nel du SRA.

Le creusement des fosses d’arbres et tranchées à venir seront réaliséssous surveillance archéologique et le pelleteur devra s’arrêter à la moindredécouverte et non pas procéder au décaissement comme cela fut malheu-reusement le cas. Désormais, les opérations d’aménagement semblent sedérouler dans le respect de notre patrimoine. Le 21 octobre, de nouveauxsarcophages ont été mis au jour plus au nord des premiers trous et fontl’objet de toute l’attention des archéologues. Nous ne sommes certaine-ment pas au bout des découvertes, car nombre de fosses restent à creuser.

CLIQUEZ POUR LIRE L’ARTICLE DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

21 OCTOBRE : NOUVEAUX SARCOPHAGES!

http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/article_tombes_poitier.jpg

http://www.cgb.fr/France3_ok.wmv

http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/LOISIRS/Patrimoine-tourisme/De-nouveaux-sarcophages-sous-la-place-d-Armes

http://www.lanouvellerepublique.fr/TRIBU-NR/Entre-vous-et-nous/Place-Leclerc-a-Poitiers-Impression-de-deja-vu#

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1 Dollar Washington petit format ("small size"), création : 1928Deux grandes séries :SILVER CERTIFICATE : sceau bleu (1928-1957)variantes de dates, de signatures, de lettres de série (avant et après le numéro).FEDERAL RESERVE NOTE : sceau vert (1963-2006)variantes de dates, de signatures, et de villes d'émission (12 villes possibles) indiquées par unelettre le nom de la banque et de l'état.Pour ces deux séries recherche des "STAR NOTES" : billets de remplacement dont une lettre desérie est remplacée par une étoile.Recherches annexes pour l’année 1935 :sceau marron : Hawaï - sceau jaune : émission pour l'Afrique du nordBien sûr s'ajoutent de nombreuses variétés : recto d'un type avec verso d'un autre, plus petitnuméro connu, plus grand numéro connu, fautés etc....

COLLECTIONNER...LES USA...

POURQUOI PAS ?

Bien sûr, se risquer dans une recherche sys-tématique de tous les types, est utopique ; mais leplaisir de la chasse est réel même sur des billetssimples et souvent bon marché comme le 1 DollarWashington. Voici les principaux codes qui vouspermettront de démarrer une collection :

Tout savoir sur les «Small Size» :SMALL SIZE U.S. PAPER MONEY

Raretés, variantes, Star Notes, plus petits et plus grands numéros... une mine d’informations exceptionnelle !

http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/b57_0734a.jpg

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Les états confédérés :

Les MPC : Military Payment Certificates

Les billets fantaisie :

Fractionnal / Gold Certificates / United StatesNotes / Large Size / Small SizePlusieurs séries ont précédé les «Small Size», beaucoup debillets sont rares, les états de conservations exceptionnelssont très recherchés et se négocient à des prix souvent as-tronomiques !

1861-1865 L’amérique est en guerre, les Sudistes, opposésaux Yankees, émettent des billets, essentiellement depuis Ri-chmond en Virginie. Quelques types sont accessibles à desprix raisonnables, une occasion de posséder un morceau dewestern !Attention de nombreux faux existent, souvent mal faits à l’aided’un papier rigide huilé, ou en petit format imprimés dans lesannées 70 par des magazines pour enfants. Lorsqu’on a vuun authentique, aucun doute n’est possible.

Peu connus en France, les MPC forment un thème de collec-tion à part entière. Ils illustrent les combats dans lesquels dessoldats américains ont été impli-qués, de l’Europe de 1946 auVietnam de 1970, 25 ans de con-flits en 10 séries d’émission.Aujourd’hui en Irak ou en Afgha-nistan, ce sont les pogs des AA-FES qui servent de monnaied’échange (voir BILLETS 50).

On y trouve de tout ! Des stars de cinéma, aux voitures anciennes, en passant par lesanimaux de compagnie ou les plantes, et bien sûr les différents Etats, les billets fantaisie sontlégion et l’imagination des con-cepteurs est sans limite ! Petitsprix, thèmes populaires, et géné-ralement belle qualité de concep-tion et de fabrication en font unthème ludique et accessible. Re-trouvez des dizaines de billetsfantaisie en vente surwww.numishop.eu, et une listedétaillée dans BILLETS 50.








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1818

1818

UNE INTRODUCTION À LA COLLECTION...

...DE PIERRES GRAVÉES PAR HADRIEN RAMBACH

A l’occasion du salon Cologne Fine Art& Antiques Fair (17-21 novembre 2010),la galerie Gordian Weber organise uneexposition de camées et intailles antiquesde la collection privée de M. Kai Scheuer-mann. A cette occasion, Hadrien Ram-bach, spécialiste installé à Londres, a ré-digé une introduction aux collections depierres gravées.

Sous ce terme de « pierres gravées », onregroupe deux types de pierres : les in-tailles et les camées. Les intailles sont gra-vées en creux, ce qui permet à leur proprié-taire de s’en servir comme sceaux ; les ca-mées à l’inverse sont gravés en relief, etrestent des objets décoratifs.Intailles et camées sont réalisés depuis desmillénaires : on trouve des sceaux-cylin-dres sumériens comme des intailles minoen-nes. La plupart des collectionneurs recher-chent les pièces classiques, grecques,étrusques ou romaines ; les pierres byzan-tines et Renaissance sont très rares, lesgravures néoclassiques des XVIIIe et dudébut du XIXe siècles sont les plus abou-ties techniquement.

Les pierres de prix sont gravées sur des pier-res dures, des agates surtout, mais l’on entrouve aussi en coquille, un matériau beau-coup plus tendre, ou moulées en verre : ain-si un citoyen romain de classe moyennepouvait-il porter une intaille de verre mon-tée dans une bague de bronze, d’acier, d’ar-gent ou même d’or.

L’Histoire naturelle de l’écrivain romainPline, écrite vers 77-79 après J.-C., est unesource utile d’information sur les pierresgravées antiques. Le chapitre XXXVII.4mentionne qu’Alexandre le Grand fit graverson portrait sur une émeraude par Pyrgote-les, et qu’Auguste eut recours à Dioscuri-des pour sa propre effigie. Le sceau de Syllareprésentait la défaite de Jugurtha, celui deMécène une grenouille, et les premierssceaux d’Auguste, dont il avait hérité de samère, deux sphinx. On pense que de tellesintailles étaient utilisées pour fermer des let-tres et pour authentifier des documents.Il existait aussi parmi les dirigeants antiquesune tradition qui consistait à se transmettresymboliquement le pouvoir par l’intermédiai-re des sceaux. César par exemple remit des

bagues à Agrippa et à Mécène (Dion Cas-sius LI.3.5-7), et Auguste en donna une àAgrippa (Dion Cassius LIII.30). C’est undiamant non gravé que Nerva offrit à Trajanlorsqu’il devint « Caesar » en 97, et c’est cemême diamant que Trajan transmit à Hadrienen 106.Mais les pierres gravées n’étaient pas seu-lement utilisées, elles étaient aussi collec-tionnées. Pline (chapitre XXXVII.5) écrit quela première collection de pierres précieuses,ou « dactyliothèque », fut celle de Scaurus,le beau-fils de Sylla. Le roi Mithridate enpossédait également une que Pompée leGrand consacra sur le Capitole, Marcellus,neveu d’Auguste, en remit une au templed’Apollon Palatin, et César lui-même offritsix dactyliothèques au temple de VénusGenetrix !

Nous disposons de peu d’informations surles collections de pierres gravées aux épo-ques romaine tardive et byzantine, mais onsait qu’elles étaient collectionnées à l’épo-que médiévale. Au début du XIIIe siècle eneffet, des pierres magnifiques furent gravéesen Italie du Sud pour la cour de l’Empereur

du Saint Empire (Hohenstaufen). Il s’agitlà d’œuvres très sophistiquées, mais sou-vent inspirées de pierres romaines, ce quilaisse penser que les pierres antiques ap-partenaient à l’Empereur ou à son entou-rage.Plus tard, en France et en Allemagne no-tamment, les orfèvres du Moyen-Âge tar-dif insérèrent des pierres antiques dans desreliquaires et des croix, mais ils les utili-saient pour leurs pouvoirs magiques plu-tôt que pour leur beauté, au point que l’onretrouve des intailles romaines serties face-cachée et dont on ne peut voir la gravure.

Après une apparente interruption dans letravail des pierres, la gravure et lescollections reprirent sous la Renaissance,au XVe siècle. Pietro Barbo en particulier,le futur pape Paul II, collectionna intailleset camées avec passion, et un grandnombre des chefs d’œuvres de la glyptiqueantique passa entre ses mains. Vasari a étéjusqu’à écrire que la mort de Paul II futprécipitée par le poids des nombreuxcamées qu’il portait aux doigts et quibloquaient la circulation sanguine. Il estfascinant de constater que des pierres trèsimportantes peuvent encore se trouverdans le commerce : en décembre 2007 parexemple, la bague pontificale de Paul II estpassée aux enchères. Elle représentait encreux les portraits de Pierre et Paul séparéspar une croix, et au revers les titres du papeen relief.

La collection de Paul II fut acquise en blocpar Laurent de Médicis, qui continua d’yfaire des ajouts. Il avait des agents à la re-cherche de pierres antiques importantesdans tout le monde méditerranéen, et em-ployait également des graveurs. Il s’attachaitsurtout à la qualité : « lorsque quelque cho-se [une pierre gravée] est bonne, disait-il,même si elle est moderne, il ne faut pas lalaisser passer ». À mes yeux, c’est au XVe

siècle que furent réalisées les plus bellespierres, grâce aux fortunes sans précédentdépensées par quelques collectionneursmajeurs, tant pour acquérir que pour com-mander des chefs d’œuvres.

Les grands collectionneurs de la périodenéo-classique recherchèrent à leur tour lespierres gravées, mais le plus souvent dansle cadre de collections plus diversifiées. Ain-si, à sa mort en 1740, Pierre Crozat possé-dait-il 1.400 pierres gravées, plus de 500 ta-bleaux importants et 9.000 dessins. Il estpossible néanmoins de trouver quelquescollectionneurs spécialisés, comme le ducde Marlborough dont la collection fut dis-persée longtemps après sa mort, en 1899. Lagravure reprit ensuite de l’essor, et de grandshistoriens d’art comme Winckelmann rédi-gèrent des catalogues de pierres gravées.Le prince Poniatowski, bien qu’il affirmât neposséder que des pierres signées antiques,fit réaliser toutes ses intailles (plus de 2600 !)par les meilleurs artistes de son époque – lafamille Pichler entre autres.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, les collection-neurs voulaient pouvoir porter leurs pier-res, et l’on en devine souvent dans les por-traits peints de l’époque. Même les pierresnon portées étaient souvent montées enbagues, en broches, ou en colliers (commeon le voit dans la collection Wellington).Un nouveau type de monture fut alors créé,plus léger et plus sobre que les monturesantérieures : il s’agit des bagues « tournan-tes » et des « chevalières », toujours réali-sées de nos jours.La collection des pierres gravées est moinsfréquente ensuite, malgré un nouvel intérêtlorsque des joailliers tels que Castellani etMelillo développèrent le style « archéolo-gique » dans la seconde moitié du XIXe siè-cle.Un siècle et demi plus tard, on peut espérerun renouveau en voyant qu’un collection-neur comme Kai Scheuermann recherche lesplus belles pierres et fait preuve d’un goûtraffiné. C’est une chance de pouvoir admi-rer de telles pierres, car il est rare de voirréunies autant de pièces de choix.

Hadrien RambachTél. +44 7955 309 858

[email protected]


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1919

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Carnelian intaglio signed by John Kirk(c.1724-c.1778), depicting King George III(1738-1820), 21 x 17.8 mm, in the collectionof the Royal family until 2001, identical toa ring in the Royal collection

Onyx cameo signed by W. Whitley (1764-1790), depicting Richard Cumberland(1732-1811), 25.9 x 22.0 mm, in the originalring-mount (Swiss private collection)

Greek «Island Gem», 7th-6th century B.C.,steatite, engraved with an oinochoe(Christie’s, NY, 11 Dec. 2009, lot 333)

Carnelian intaglio signed by «Felix», 1stcentury A.D., depicting the siege of Troy(Oxford, Ashmolean Museum)

Agate cameo attributed to Giovanni delleCorniuole (post 1470 – post 1516), depictinga portrait of Christ, 45 x 33 mm (Christie’s,Paris, 25 February 2009, lot 459)

Sardonyx cameo by Giuseppe Girometti(1780-1851), on a gold and enamel snuffbox,depicting Jupiter and Hebe (Christie’s, Lon-don, 17 November 2009, lot 306)

Roman gold ring with glass intaglio, 1st cen-tury B.C., engraved with a biga driven byCupid (Christie’s, NY, 11 Dec. 2009, lot 409)

Roman gold ring, set with a rough naturaltwin octahedral diamond (c. 7 carats), 3rd-4th century AD. Probably from Syria, thencollection of Louis De Clercq (1836-1901).

Group view of the 16th-17th century «Cheap-side Hoard» (found in London in 1912),which included a number of engraved gems(Museum of London)

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2020

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Mid-13th century sardonyx cameo, 95 x 78mm (incl. mount), depicting the fight ofAthena and Poseidon (Paris, Cabinet desMédailles)

Bust of Carl the Great, 1349 (Aachen, Doms-chatz)

Amethyst intaglio discovered on the bustin 2005 by Kai Scheuermann

Sardonyx gem (in modern ring), 1464, madefor Pope Paul II (Christie’s, London, 12 De-cember 2007, lot 190)

Botticelli, Portrait of Simonetta Vespucci(?), 1483-1486, 81.8x54 cm, Frankfort(Städelsches Kunstinstitut).

Quattrocento onyx cameo, depicting Olym-pus pleading Apollo for the life of Marsyas,21x16 mm (English private collection).

Roman onyx cameo, 1st century A.D., de-picting Cupid and Psyche (Boston M.F.A.,from the Rubens-Arundel-Marlboroughcollections)

Carnelian intaglio in yellow & pink goldring, depicting Orestes scattering the bo-nes of Pyrrhus, carved for Prince Ponia-towski (sold at Christie’s in 1839, lot 893),possibly by Giovanni Calandrelli c.1815(English private collection)

Gold and pearlnecklace by Gia-cinto Melillo(1846-1915), setwith 20 antiqueintaglios in chro-mium chalcedony(English privatecollection)






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2121

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At the occasion of the Cologne Fine Art& Antiques fair (17-21 November 2010),the gallery Gordian Weber has organizedan exhibition of the private collection ofancient cameos and intaglios of Mr KaiScheuermann, for which an essay on gem-collecting has been written by HadrienRambach, a specialist based in London.

I would like to introduce engraved gemsto you, and their collecting-tradition. Un-der the name of «engraved gems» are grou-ped two types: intaglios and cameos. Inta-glios are engraved into, allowing its ownerto use it as a seal. Cameos instead are car-ved in relief, so they are decorative jewels.Both have been carved for thousand ofyears, and one can not only find Sumeriancylinder-seals, but also Minoan intaglios.Most collectors look for Classical pieces(Greek, Etruscan and Roman), whilst By-zantine and Renaissance gems are veryscarce indeed, and Neo-Classical carvingsof the eighteenth- and early nineteenth-centuries achieved the highest technicalperfection.The valuable gems are always on hard-sto-

AN INTRODUCTION TO GEM-COLLECTINGnes, mostly agates, but they can also becarved into shells (a much softer material),or pressed into glass: average Roman citi-zens would wear such paste-intaglios setinto bronze, iron, silver or even gold rings.

The Roman writer Pliny wrote his NaturalHistory around A.D. 77-79, and he gave usindications on gems in the Antiquity. In thechapter XXXVII.4, he informed us thatAlexander the Great had his portrait engra-ved in emerald by the engraver Pyrgoteles,whilst Augustus used the engraver Dioscu-rides for his likeness. Sylla’s seal showedthe surrender of Jugurtha, Mæcenas used afrog, and Augustus first seals were sphin-xes (of which he had two), which he hadinherited from his mother. Such gems wouldbe used to seal letters and to authenticatedocuments.There used to be a tradition of ancient ru-lers transmitting power through seals: forexample, Caesar gave rings to Agrippa andMaecenas (Dio Cassius, LI.3.5-7), andAugustus one to Agrippa (Dio Cassius,LIII.30). It was a (non-engraved) diamondthat Nerva gave to Trajan when he becameCaesar (in A.D. 97), and it was this same

diamond that Trajan gave to Hadrian in A.D.106.But engraved gems, already then, were notonly used, but also collected as such. Pliny,in the chapter XXXVII.5, tells that the firstcollection of precious stone («dactyliothe-ca») was owned by Scaurus (Sylla’s step-son). King Mithridates had one too, whichPompey the Great consecrated in the Capi-tol. Marcellus (nephew of Augustus) pre-sented one to the Temple of the PalatineApollo). And Caesar himself consecrated sixdactyliothecae to the Temple of Venus Ge-netrix!

Little is known about collecting gems in thelate Roman and Byzantine periods. But the-re are proofs of medieval collecting. In theearly thirteenth-century, magnificent gemswere carved again, in Southern Italy for thecourt of the Hohenstaufen Holy RomanEmperor. These works were very sophisti-cated, but often inspired by Roman a gem,which suggests that the ancient ones werecopied for the Emperor or his circle.Later, in Germany and France especially, thelate Middle Age goldsmiths re-used ancientgems in the reliquaries and crosses. They

were using them for their powers, theirmagical virtues, rather than their beauty.For example, a number of Roman intaglioswould be mounted inverted, with no pos-sibility to see the carving.

After an interruption in gem carving, col-lecting and engraving started again withthe Renaissance in the fifteenth-century.One man in particular, Pietro Barbo (whobecame Pope Paul II), collected cameosand intaglios with a passion, and many ofthe best ancient stones went through hishands. Vasari wrote that Paul II wore somany heavy cameo rings that his fingerswere deprived of blood-circulation and thatthis may have accelerated his death! In thiscontext, it is very exciting to realize thatmajor gems can still be found for sale. In-deed, in December 2007, Paul II’s Papal ringwas sold at auction! It displayed an inta-glio with Peter and Paul’s portraits separa-ted by a cross, and the Pope’s titles on thereverse in cameo.Paul II’s collection of gem was acquireden-bloc by Lorenzo de’ Medici, who keptadding masterpieces to it. Interestingly, Lo-renzo would have people browsing theMediterranean world for important ancientpieces, but he would also employ engra-vers, and even declared: «when something[i.e. an engraved gem] is good, even if it

is modern, we should not let it go». Thefifteenth-century, in my opinion, saw thevery best gems being produced, with anunprecedented wealth spent by some majorcollectors to acquire and have executed thebest masterpieces of glyptic.

Major collectors at the neo-classical periodswere pursuing engraved gems, but often aspart as wider collections. For example, Pier-re Crozat owned 1.400 engraved gems athis death in 1740, but also over 500 impor-tant old masters paintings and 9.000drawings! Some collectors were more spe-cialised into engraved gems though, suchas the Duke of Marlborough whose collec-tion was dispersed in 1899. Authorities suchas Winckelmann wrote gem-catalogues, andthere was a renewal of gem engraving. Prin-ce Poniatowski, who claimed that his col-lection only contained genuine ancient si-gned gems, had all his intaglios newly com-missioned (and that means some 2600 ofthem), often by the very best artists of thetime – such as the Pichler family.These collectors from the eighteenth-cen-tury wanted to be able to wear their gems,which can often be seen on the sitters inpainted portraits of the time. Even the gemsthat they would not wear would usually bemounted into rings (or sometimes brooches).A new type of mounts was developed, sim-

pler and lighter than earlier rings: the collec-tors’ swivel and signet mounts, which arestill often copied nowadays.Since then, collecting engraved gems is lessfashionable, but there was a renewed inte-rest when jewelers developed the «archaeo-logical style» in the second half of the nine-teenth-century, with makers such as Castel-lani and Melillo.A century and a half later, one can only re-joice to see new collectors such as KaiScheuermann, who is active in his pursuitfor masterpieces and show much taste. Ihope that you will enjoy admiring his pie-ces, as it is a rare treat to see so many attrac-tive pieces!

Hadrien Rambachtel. +44 7955 309 858

[email protected]

BY HADRIEN RAMBACH


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L’ARCHÉOLOGIE SOUS-MARINE CAUSE NATIONALE EN ESPAGNE

Il est évidemment plus que rare que notrerevue de presse inclue un article prove-nant (cliquez pour le lire) du site affaires-stratégiques.info... et pourtant, il y a descas et des pays pour lesquels la numisma-tique est d’ordre stratégique.

La rage du gouvernement es-pagnol de voir Odyssey embar-quer vers les USA le plus grostrésor sous-marin jamais trou-vé, celui du Cygne noir avec enprime la complicité du gouver-nement anglais, est extrême.À tel point que le ministère dela Culture espagnol a lancé unecampagne de détection archéo-logique sous-marine sur lazone des eaux territoriales et adéjà repéré plus d’une centaine d’épaves.

Bien entendu, il y a loin du repérage à l’ex-ploration mais la polémique sur la localisa-tion du Cygne noir, dans les eaux territo-riales ou en-dehors de celles-ci, aurait pro-bablement été évitée par ce type de relevé.Un tel effort est-il fait en France, dont les

REVUE DE PRESSE ET DIVERS

Une biographie de Newton rappelle un pas-sage mal connu de sa vie : maître de laMonnaie royale d’Angleterre et grandpourfendeur de faux monnayeurs...Vous pourrez lire la totalité de sa biogra-phie en cliquant mais la partie qui nousintéresse est la suivante :

En 1696, il est nommé gardien de la Mon-naie de l’Angleterre et Maître dès l’annéesuivante. Newton estimait que 20 % despièces de monnaie mises en circulationpendant la Grande Réforme monétaire de1696 étaient contrefaites.La contrefaçon était considérée comme unacte de trahison, passible de mort par écar-tèlement. Aussi horrible que fût ce châti-ment, les tribunaux n'obéissaient ni à l'ar-bitraire ni au caprice. Les droits des hom-mes libres jouissaient d'une longue tradi-tion en Angleterre et le ministère public

devait apporter ses preuvesdevant le jury. On avait aus-si le droit de plaider coupa-ble. Faire condamner les cri-minels les plus évidents pou-vait se révéler un casse-têteinsoluble. Newton fut égal àce qu'on attendait de lui.

Il rassembla des faits et prou-va ses théories en se mon-trant aussi brillant que lors-qu'il démontrait scientifique-ment ses lois. Entre juin 1698et Noël 1699, il conduisit en-viron 200 contre-interroga-toires de témoins, d'informateurs et de sus-pects et il obtint les aveux dont il avait be-soin. Il n'avait pas le droit de recourir à latorture, mais on s'interroge sur les moyensemployés puisque Newton lui-même ordon-

na par la suite la destruction de tousles rapports d'interrogation. Quoi qu'ilen soit il réussit et emporta la convic-tion du jury : en février 1699, dix pri-sonniers attendaient leur exécution.

Newton obtint son plus grand succèscomme attorney royal contre WilliamChaloner. Celui-là était un escroc par-ticulièrement retors qui s'était suffisam-ment enrichi pour se poser en riche

NEWTON MONNAYEUR

bourgeois. Dans une pétition au Parlement,Chaloner accusa l'Hôtel des Monnaies defournir des outils aux contrefacteurs, accu-sation qui n'était pas nouvelle, et il proposaque l'on lui permît d'inspecter les procédésde l'Hôtel des Monnaies pour les améliorer.

Dans une pétition, il présenta au Parlementses plans pour une invention qui empêche-rait toute contrefaçon. Pendant tout cetemps, Chaloner profitait de l'occasion pourfrapper lui-même de la fausse monnaie, ceque Newton arriva au bout du compte à dé-montrer devant le tribunal compétent. Le 23mars 1699, Chaloner fut pendu et écartelé.

PLAISIR DES YEUX

Un trésor d’aurei a été trouvé en 1993 enAllemagne lors des fondations d’un par-king et il sera bientôt présenté au muséede Trêves. L’archéologue Karl-Josef Gillesprésente deux exemplaires remarquables.

IMPUNEMENT !

Encore un faux chinois non marqué RE-PLICA vendu sur le grand site d’enchèreset qui se retrouvera un jour dans la collec-tion d’un pigeon !

épaves sont également pillées ?Jusqu’à présent, non, un ministre de la Cul-ture ne peut pas à la fois s’occuper du patri-moine historique de notre pays et faire lapromotion commerciale de pitreries préten-dument artistiques en les installant à Ver-

sailles... Vous ne saviez pas ?Cliquez.La logique française est mal-heureusement beaucoupplus d’essayer de réparerune fois le drame survenuque d’essayer de prévenir.Nous avions signalé dans unprécédent article du BN42,page 30 et dans le BN45 page27 à propos de pillage d’épa-ves « qu’en Finlande unecoopération Culture/Armée

a été mise en place pour protéger les épa-ves en instance de fouilles éventuelles enles équipant de sonars qui détectent touteapproche et préviennent les gardes-cô-tes ».L’idée a-t-elle été reprise ? Espérons !

Michel PRIEUR

http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article4023

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=5925



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http://www.chateauversailles.fr/les-actualites-du-domaine/evenements/evenements/expositions/murakami-versailles/murakami-versailles/lexposition-par-jean-jacques-aillagon-1

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REVUE DE PRESSE ET DIVERSINSOLVABLES !

Lu dans l’excellente Chronique Agora :En l'an 2000, les Etats-Unis étaient le paysle plus riche du monde, en termes de reve-nus par adulte. Dix ans plus tard, ils sontà la septième place.Si nous étendons notre analyse pour in-clure TOUS les Américains, l'image de larichesse nationale est encore plus pertur-bante. Selon www.usdebtclock.org, lesAméricains doivent, en moyenne, 52 501 $par personne. De plus, la part de dettenationale de chaque Américain s'élève à176 173 $. Ces deux dettes cumulées at-teignent un total de 228 674 $.Dans l'autre colonne du registre, les Amé-ricains possèdent, en moyenne, une épar-gne nette de... vous êtes prêt ?... 979 $.Quand on voit ce chiffre, le mot "insolva-ble" nous vient inévitablement à l'esprit.Certes, les deux chiffres ne sont pas com-parables puisqu’il s’agit dans un cas, pourune grosse partie, de dettes à long termealors que dans l’autre c’est une épargneliquide... mais quand même, qui peut ima-giner qu’une telle situation soit tenable àmoyen et long terme ?Investissez tangible !

L’OR EST-IL À SON PLUS HAUT ?Excellent graphique sur le blog http://www.creationmonetaire.info et remarque tout à faitpertinente : il devrait y avoir un lien entre le prix de l’or - le mode de paiement de dernierrecours - et la masse monétaire mondiale.En effet, si l’or réagit à l’inflation contre laquelle il est LE refuge, il devrait valoir d’autantplus cher que la masse monétaire mondiale est importante (donc qu’il y a beaucoupd’argent en face de ce qui est à acheter).

Regardons son graphique qui montre le rapport entre le prix de l’or et l’agrégat monétaireM3 (celui que les Américains ne publient plus car il n’aurait plus de signification ha ! ha !).Si le raisonement est exact, nous sommes par rapport à 1980 à un cinquième du maximumque pourrait atteindre l’or, toutes choses étant égales par ailleurs. Investissez tangible !

AU CHAMPIONNAT DU MONDE DE CRÉTINISME DOUANIER, LA RUSSIE REMPORTE UNE MANCHE IMPORTANTECONTRE LES TENANTS DU TITRE, TURCS, CHINOIS, CHYPRIOTES ET GRECS.Dans le Figaro (Cliquez pour l’original) : « Russie : trois ans ferme pour un Américain.

Un étudiant américain a été condam-né en Russie à trois ans d'emprison-nement pour avoir tenté de quitter lepays en emportant avec lui illégale-ment deux pièces de monnaie rares, aannoncé aujourd'hui le Parquet gé-néral russe.Agé de 26 ans, Evguéni Kravtsov aété jugé par un tribunal de Rostov-sur-le-Don (sud) qui l'a reconnu coupa-ble de "contrebande de biens culturelssoumis à autorisation spéciale", a préci-sé le ministère public dans un communi-qué.L'homme a été interpellé en possessiond'une pièce de monnaie de la Russie im-périale de 1899 et d'un rouble de 1924lors d'un contrôle à l'aéroport de cetteville située à 950 km au sud de Moscou,selon le communiqué qui ne mentionnepas la valeur marchande de ces pièces."M. Kravtsov a caché dans son bagage

les pièces enveloppées dans une serviette,afin de les dissimuler au contrôle de ladouane", alors qu'il aurait dû remplir unedéclaration spéciale, a expliqué le par-quet.L'étudiant doit purger sa peine dans unecolonie pénitentiaire, selon le communi-qué.Pourquoi est-ce un monument de crétinis-me ? Parce que ce sont des monnaies d’unebanalité absolue et ayant autant d’impor-tance culturelle que les chaussettes dudouanier qui les a saisies !

Nous n’avons pas l’identification de lapièce de 1899 mais il n’en est pas de rare,comme pour les émissions standards despays développés pour ce millésime, maisle rouble de 1924 est tellement banal quele dernier que nous avons vendu, en Su-perbe, est parti à 50 euros !

Autant on comprend que des objets d’artsuniques soient protégés de l’exportation,autant il est scandaleux que l’incompétencedes services de contrôle et des législateursmettent dans le même sac une icône du XVe

et un produit industriel fabriqué à l’identi-que à des millions d’exemplaires !

Espérons que le but réel de cette mascaraden’est pas d’améliorer les fins de mois du juge,de l’avocat et des sbires et souhaitons aumalheureux une prompte libération !

Michel PRIEUR

http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/Gold_M3_1959_2010.jpg

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/22/97001-20101022FILWWW00492-russie-3-ans-de-prison-pour-un-americain.php

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/22/97001-20101022FILWWW00492-russie-3-ans-de-prison-pour-un-americain.php


http://www.cgb.fr/bn/bn082/images/fwo_147921.jpg

http://www.creationmonetaire.info

http://www.publications-agora.fr/index.html

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1 BN novembre 2010 82 - Bulletin NumismatiqueB ulletin C G B - C G F Numismatique n 82 novembre 2010 Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique,