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CRDP Champagne-Ardenne Charles de Gaul le Text es Céline Anché-Toti Alexandre Mora Il lustrations Zitrac

100 mots pour comprendre Charles de Gaulle

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Extrait de l'ouvrage "100 mots pour comprendre Charles de Gaulle"

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Page 1: 100 mots pour comprendre Charles de Gaulle

Char

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CRDPChampagne-Ardenne

Charles de GaulleCharles de Gaulle

TextesCéline Anché-Toti

Alexandre MoraIllustrations

Zitrac

ISSN: 0993-7927ISBN : 978-2-86633-516-8

Réf : 51052B05Prix : 7 €

Cent mots emblématiques pour cheminer page à page aux côtés de l’homme du 18 juin et du fondateur de la Ve République. Cet ouvrage illustré et très documenté vous permettra de mieux appréhender la figure historique que fut Charles de Gaulle.Ouvrez les portes de la grande histoire, et laissez-vous guider sur les traces du « plus illustre des Français ». À feuilleter seul ou en famille. Co

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Adenauer Konrad (1874-1967)

Chancelier de la République fédérale d’Allemagne (RFA) de 1949 à 1963, Konrad Adenauer a rencontré pour la première fois le général * de Gaulle le 14 septembre 1958 dans sa demeure privée de Colombey-les-Deux-Églises * : lors de cette première rencontre, que de Gaulle a voulu simple mais sincère, « ce vieux Français et ce très vieil Allemand » ne peuvent pas deviner quelle page d’histoire * ils s’apprêtent à écrire ensemble. Ils ont vécu jusque-là des parcours très différents, l’un menant une carrière politique comme maire de Cologne puis comme chancelier de la RFA, alors que la carrière militaire de Charles de Gaulle semble toute tracée. Or ils se rejoignent dans la volonté déterminée de rapprocher la France * et l’Allemagne afin de construire une Europe * en paix.Une fois devenus partenaires et amis, ils œuvrent ensemble à la réconciliation franco-allemande par de nombreux projets économiques, culturels et politiques. Réunis en la cathédrale de Reims le 8 juillet 1962, ils apparaissent comme les symboles d’une amitié humaine profonde, qui aboutit à la signature du traité de l’Élysée, le 22 janvier 1963.

© Wilhelm Busch - Deutsches Museum für Karikatur und Zeichenkunst (Hannover)

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Appel

Telle une voix dans le désert, le général * de Gaulle martèle dans son Appel lancé le 18 juin 1940, depuis la BBC * de Londres, que la France * n’est pas seule dans le combat mais peut compter sur son vaste empire colonial, ses alliés britanniques et l’immense industrie des États-Unis, pour poursuivre et gagner la guerre. Visionnaire et clairvoyant, il y annonce aussi que le conflit sera mondial. Son Appel, très peu entendu, est en fait le texte fondateur de la France libre * et de la Résistance *. Il fait sortir de l’ombre un général qui dit non à l’occupant nazi et à la compromission avec le régime de Vichy, et qui s’engage à sauver la France et son honneur. Suite à l’Appel, le régime de Vichy ne tarde pas à réagir contre « ce dissident » qui est condamné à mort le 2 août par un tribunal militaire. Le 3 août, de l’autre côté de la Manche, une affiche intitulée À tous les Français est placardée sur les murs de Londres, dans laquelle de Gaulle « convie tous les Français, où qu’ils se trouvent, à s’unir à lui dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance ». Eclairé par cette flamme de la Résistance, qu’il vient d’inventer, le général de Gaulle entre alors dans l’histoire *.

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La Boisserie

C’est le 9 juin 1934 que le lieutenant-colonel de Gaulle fait l’acquisition de la Boisserie, dans le petit village de Colombey-les-Deux-Églises * : la famille s’y installe le 14 juillet 1934 pour la première fois. Cette demeure est d’abord un lieu de villégiature appréciable l’été, et une vraie maison de famille. Elle devient très vite ce havre de paix recherché pour la cadette de la famille, handicapée et fragile. Ils s’y installent définitivement en mai 1946. De Gaulle érige sa demeure en refuge propice à la sérénité, à l’écriture, comme à la réflexion précédant toute action politique. Ouverte au public le 19 décembre 1979, la Boisserie constitue le point de départ du parcours de la mémoire gaullienne *.