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14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Les conditions de l'apprentissage dans des collectifs d'échanges de conseils structurés via Internet
---------------
1. La notion de communauté virtuellea- les quatre fondements de l’approche
sociologique
b- communauté et modernité
2. Les deux types de communautés virtuelles en ligne et les mécanismes de sélection dans chaque type
3. La dynamique de compréhension en ligne
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
1.1. L’approche issue de l’interactionnisme symbolique : la requête comme « offense virtuelle »• Quand on présente une requète, l’exagération va bon
train : on « craque littéralement »,on « pleure de son problème », on s’auto-caricature, …
• On minimise sa compétence technique en se plaçant dans la position de l’amateur respectueux des spécialistes:
Hello les pro, (…) Là je m’interroge avec un air incrédule et une mimique de bétau « mon dieu qu’ai-je
fais? » Et je me dit : « ne vrais je pas formater ce
disque avant tout ? »• On donne une caution ou signal avertisseur de ses bonnes
intentions (Zahavi) : la preuve de recherche préalable.
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Les déviances sont rappelées à l’ordre :
• Analyse d’un fil du Forum Programmation CCM: « Comment apprendre le C++ ? » (48 posts). Message initial : « comment apprendre le C++ ». 48 messages de 10 participants. On peut les classer quantitativement en trois groupes : un composé de 5 personnes qui n’interviennent qu’une fois, un deuxième de 4 personnes qui participent entre 4 et 6 fois, et le créateur du fil qui fait 20 interventions.
• Les réponses visent seulement à informer et ne contiennent presque aucun commentaire subjectif. La rupture de cette ligne de communication arrive quand le programmeur débutant demande, trois heures après avoir reçu le dernier message, une réponse rapide (« je suis pressé ») à une question très générale : « Quel est le meilleur compilateur de C++ » ?
• La réplique est donnée par deux nouveaux intervenants, avec deux mails consécutifs qui font déraper la conversation. Au lieu d’une réponse, il obtient un commentaire comique sur un message qu’il a déjà envoyé et, sur le même ton satirique, on lui demande quel est son âge. Il faut noter que les deux personnes qui font déraper la conversation appartiennent au groupe des intervenants avec une participation moyenne, et par conséquent leur effet sur la conversation va s’étendre désormais aux autres participants. Aussi, la question sur l’âge, qui n’apporte aucune information sur le sujet, est un coup porté à la réputation du débutant, qui réagit avec trois messages consécutifs, en essayant de manifester des opinions fortes afin de regagner le respect des autres. En revanche, la réponse à ses messages est donnée par la personne qui lui a posé la question sur son âge, qui conserve donc le même ton de supériorité
• Ensuite, le fil dérape avec des commentaires entre experts sur les compilateurs et on perd la question du débutant.
• Message final du modérateur : faire respecter la politesse : « je ne tolère pas les demandeurs de réponses rapides qui ne prennent pas le temps de dire bonjour et de dire svp ! ».
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Requisit ergonomique lié à l’approche interactionniste symbolique :
• convoyer des indices non verbaux • dresser un historique conversationnel
(contribue à instaurer une confiance)
• respect de l’intimité : « social transluence »- ménagement des ambiguïtés (accountability et éventuellement awareness mais pas "attunement« ) - métaphore de l’isoloir ("il est important que le votant soit seul dans l’isoloir, mais il est aussi important qu’on voie qu’il est seul")
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
différents proxys
A lecture proxy
<= An auction proxy
An online line=>
Julie DONATH (MIT Media Lab) Babble User Interface
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Une double articulation « totémique »?• Date: Tue, 11 May 1999 08:17:10 +0200• Que le grand TUX soit avec nous !• Posted-Date: Thu, 13 May 1999 11:58:37 +0200• "Longue vie au Grand Dirigeant TUX, le manchot empereur de la pensée !"• Date: Thu, 13 May 1999 23:20:28 +0200• "Vive TUX "• P.J Proudhon (qui décidemment est moins bon de Karl)• Posted-Date: Wed, 15 May 1999 22:47:18 +0200• "GLOIRE SOIT RENDUE A TUX QUI MONTRE LE CHEMIN AUX FRANCS-TIREURS ET PARTISANS• DE LA GUERRE DES OS"• Karl Marx (le jeune)• Posted-Date: Wed, 19 May 1999 00:49:08 +0200• TUX EST GRAND ET MOZILLA EST SON PROHÈTE !• Posted-Date: Wed, 19 May 1999 07:39:09 +0200• "Y aurait-il quelque chose de pourri au royaume du grand TUX ?"• William Shahespeare (qui sussait pas que de la glace, il faut bien le dire)• Date: Wed, 19 May 1999 12:14:54 +0200• "Front unique Linuxien pour un gouvernement Red Hat, Mandrake, Debian sans ministres bourgeois"• Leon Tux, proph=E8te maudit de la IVe inter-r=E9seaux• Date: Tue, 08 Jun 1999 03:02:19 -0700• "La constitution de l'internautariat en S.L.U.T. est indispensable pour assurer le triomphe de la révolution logicielle et son but suprême : l'abolition des OS propriétaires !" ,
Karl Tux.• Date: Thu, 11 Jun 1999 05:45:58 -0700• "Le kernel, le kernel seul, est force motrice de l'histoire universelle"• Mao Dze Tux• Date: Tue, 11 Jun 1999 23:07:57 -0700• "On a raison de partitionner !" Mao Ze Tux.• L’adhérence au rituel témoigne d’un souci de singularisation de chaque individu, instaurant un collectif fortement permissif aux différenciations individuelles. On remarque
qu’elle témoigne aussi d’une intention d’exprimer la satire. Chacune des phrases est une satire de la phraséologie léniniste. Alors que la différenciation crée une tension centrifuge sur le collectif, la satire adoucit cette tension : elle exprime mutuellement une connivence des membres du forum dans la dérision contre certaines pratiques militantes (et peut-être un brin de nostalgie)[1].
•[1] Dans une analyse d’inspiration féministe menée sur les joutes verbales dans ces parloirs pour l’exposition intime que sont les MUDS, Lory Kendall mentionne un autre procédé adoucissant servant à remédier aux tensions centrifuges qui pèsent sur le collectif. Elle mentionne que les participants cloturent généralement leur parole par des envois rimés. Ce “ jeu des bouts rimés ” donne l’impression aux membres du groupe qu’ils sont enlacés dans la même chaîne dansante. L’harmonie des rimes donne également l’impression que leurs voix s’accordent dans le même chant (Kendall, 1996, p.213).
1.2. L’approche « holiste » : la communauté comme totem de groupe
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Data portraits
Requisit ergonomique de l’approche « holiste » : un Design émotionnelPeople Garden (MIT Amy Bruckman)
dimension émotionnelle : - contraction dans une métaphore allégorique- information holistique (perceptible au premier coup d’œil)
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
… ‘social translucide’
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Deux types de définition =• Définition historiciste : fondée sur
l’opposition communauté/société• Définition structurale : détectée à partir
d’une analyse multi-niveaux de l’action collective
ses critères (d’après Völker & Flap, Barry Wellman) :
• interdépendance entre les agents (équipe) • facilité de rencontre entre les partenaires• comportement de solidarité = aide mutuelle,
contribution au bien commun, résistance à la rupture des accords, équité dans le partage.
1.3. L’approche relationnelle : la communauté comme articulation de sous-structures relationnelles (niches et clusters)
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
D’après : Cardon et Granjon (2002) et Gribaudi (approche par les réseaux égocentrés)
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
D’après : Cardon et Granjon (2002) et Gribaudi (approche par les réseaux égocentrés)
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
1.4. L’approche économique : motivations rationnelles des contributeurs
• un calcul économique aboutissant à une préférence pour la coopération
• une minimisation des coûts de convoyage et de recherche d’information
• des garanties de reconnaissance (la publicité des interventions comme "signal incentive")
• un auto-apprentissage par l’immersion• un auto-apprentissage par la question idiote
(révélation des principes)
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Van Hippel & Lakhani « Economics of product development by users »Apache ml - 2000
How long did it take to answer the posted question?
Time spent to answer 1 min or lessFrequent providers:48%
Other providers:19%Time spent to answer 2 min to 5 min
Frequent providers:19%Other providers:40%
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
PARTIE 2 : Les deux types de communautés virtuelles en
ligne et les mécanismes de sélection dans chaque type
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
N E
modèle général
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N E
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2 équilibres stationnaires
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N E
N E
?
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fractionnement et biens complexes
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Figure 2 – Répartition des taux de réponse dans la communauté Paris-SansFil
58%
Part des membres ayant écrit au moins :1 message 42%2 messages 26%3 messages 18%10 messages 6%20 messages 3%30 messages 2%50 messages 1%
Part des membres n'ayant écrit aucun message
Echantillon : ensemble de la communauté Paris-SansFil
Figure 3 – Effectifs des personnes ayant posté n messages
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2.1. Une communauté à fort afflux et faible longévité : Wifi-Paris
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Figure 5 – Moyenne glissante sur 20 messages du nombre de messages envoyés par une personne en fonction de son ancienneté
Moyenne glissante sur 20 messages
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Figure 2 - Pourcentage de requêtes dans les postes
09-févr-03 02-mars-03 16-mars-03Nombre de threads dans le forum général 358 560 602Nombre total de messages dans le forum général 1374 2154 2293Pourcentage de requêtes dans les postes 26,1% 26,0% 26,3%
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Figure 7 – Nombre de threads postés vs. longueur du thread
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Figure 2 – Répartition des taux de réponse dans la communauté Paris-SansFil
58%
Part des membres ayant écrit au moins :1 message 42%2 messages 26%3 messages 18%10 messages 6%20 messages 3%30 messages 2%50 messages 1%
Part des membres n'ayant écrit aucun message
Echantillon : ensemble de la communauté Paris-SansFil
Figure 3 – Effectifs des personnes ayant posté n messages
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Figure 5 – Moyenne glissante sur 20 messages du nombre de messages envoyés par une personne en fonction de son ancienneté
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Figure 2 - Pourcentage de requêtes dans les postes
09-févr-03 02-mars-03 16-mars-03Nombre de threads dans le forum général 358 560 602Nombre total de messages dans le forum général 1374 2154 2293Pourcentage de requêtes dans les postes 26,1% 26,0% 26,3%
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• une imbrication entre expérienciel et épistémique=> Une logique de ‘club’ plus que de mutuelle : chacun a un statut d’usager et de producteur (club d’auto-consommateurs) => Une logique d’apprentissage multivoque:‘la communauté comme ‘monstrueux réservoir de connaissances’ (E.Q., 27, 1D).
• => Le degré élevé d’incertitude sur la qualité sert de support exploratoire
2.2. Une communauté à faible afflux et à forte longévité : DEBIAN
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
I live in France, Metz (near Belgium and Deutchland). I'm currently > working for an 'free software' company: Free & Alter Soft. > I've been using commercial distributions (RH, Mandrake) for 5 years > (using linux since kernel 1.2), and a few months ago, I got really > tired of sending bug reports to RH and Mandrake (now I can say that > the DO NOT REALLY TEST their distributions). When you report a bug, > they often say, 'thank you but we won't fix the bug'. I'm developing > 'tkusr' and it does not work on RH 6.x/7 and Mandrake 7.x/8.x because > tcl/tk is BADLY configured !!!! (so I must provide static binaries). > One day I installed a Debian 2.2r0 on a spare partition and ran > 'tkusr': Wow !!! It worked !!! > Then, I started to be interested in Debian, seeking information on > how people make a Debian distrib and so on... And I soon understood why Debian was so stable and well configured compared to commercial > distribs. (As an RPM expert, I was also impressed by DEB packaging > tools !!!). I then became a Debian Addict, and I find the project so exciting that I'd like to help and contribute to its success
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
FROM: Kirk HilliardDATE: 02/02/1998 14:01:23SUBJECT: My first packages -- some questions. Hi Mentors! I am putting together my first two packages: elisp-manual andemacs-lisp-intro. These are orphaned packages that I adopted and amconverting over from old source format as well as updating withnew upstream versions. I have several minor question, the first bunch of which I will askhere. If these are more appropriate for a one-on-one email discussionthan for this list, please assign me a mentor for a day or two. I would also appreciate it if someone could give my packages a quicklook before I upload them to Incoming. I could either put them in myhome directory on master or in an obscure corner of my web page. --------------- 8. Why is build complaining about "no utmp entry available"? When I build, I am told: no utmp entry available, using value of LOGNAME ("kirk") at /usr/lib/dpkg/controllib.pl line 16. but line 16 follows this line: if (!defined (getlogin ())) { and getlogin seems to work for me: $ perl -le `print getlogin()` kirk $ Does this have something to do with fakeroot?
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
stable
‘deep frozen’
testing
unstable
utilisateurs
uploads des mainteneurs
utilisationpar les développeurs
Une sédimentation « distribuée sur l’environnement »
90% des questions sur Debian Users portent sur«stable »; 92,8% des développeurs travaillent exclusivement sur « testing » ou « instable » (Debian Planet mars 2002)
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Difficulté pour la scission de liste : l’aire de discussion comme propriété collective de la communauté
> Je trouve d'ailleurs que cette dernière décision a malheureusement
> été> prise de façon dictatoriale et autoritaire. Les propos
d'une> arrogance
Ce n'est pas une décision, c'est une requête. Tout le monde peut demander la création d'une liste si son objet concorde avec les activités de Debian. (fondateur de debian-french, 18 août 2001).
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
• « les gens discutent aussi de debian au restaurant, au bar, dans le sport, sans que la charte Debian doive réguler la police de ces lieux (…) Légiférer sur les lieux où vous pouvez et ne pouvez pas parler de Debian, c’est la bureaucratie devenue folle ».
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Le noyau et sa triple carapace
parrainage par un sponsor
rapport d’admission par un jury
barrière personnelle privée
barrière personnellepublique
contact physique pour signature de clef
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
taux de rejet : 13%
Count Mode Days Median Days Average Days Max Days
Waiting for Advocate 32 0 2 11 65Awaiting AM assignment 12 23 29 44 205Waiting for AM to confirm 2 0 0 14 525Initial AM contact 10 0 0 0 6Processing Applicant 70 34 41 159 814Awaiting DAM Approval 53 10 37 49 181New Maintainers processed 518 73 98 128 587Total Applicants in Database 752 N/A N/A N/A N/AOn hold at AM stage 60 N/A N/A N/A N/AOn hold at DAM stage 1 N/A N/A N/A N/AApplication Managers 31 N/A N/A N/A N/A
écart-type fort pour la recherche de parrains
principal goulot d’étranglement
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Report for: Baruch Even <[email protected]> Background:- ----------- Baruch has been an "alternate OS user for over 8 years now," using first OS/2, then Red Hat, and finally switching to Debian. He has programmed for many free software projects, from his own xmms-volnorm plugin, to doing a good deal of work on LyX, in which he is responsible for the Gnome frontend and the graphics module. He is interested in packaging programs he used under RedHat, saying that if he packages only programs he uses he knows he can "put his heart into doing the package."
Philosophy & Procedures:- ------------------------ Baruch demonstrated a good understanding of both the philosophy and procedures of Debian, answering correctly in areas such from free beer vs. free speech and the DFSG and Social Contract, to source/binary NMUs, and the BTS.
Tasks & Skills:- --------------- Baruch packaged xmmsctrl, a simple commandline program which allows more extensive control of xmms than its own commandline interface does, and template-new, a system for creating new files based on specially-formatted template files. He is working on merging in xmmsctrl with the main xmms package, as it is so small, and template-new has already been uploaded and installed. Both packages were lintian-clean from the start, and he responded quickly to minor issues I found (basically extending the package descriptions, and some issues dealing with the fact that template-new is called just 'new' by upstream.) Although the packages are simple, they are well done.
rapport de candidature
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Ce qui est testé dans le rapport de candidature
• la connaissance pratique plus que la connaissance théoriqueentretiens personnalisés avec l’AM et le Jury
• la personnalité plus que la performance ponctuelle: Of course if you found a cache of email that I wrote 15 years ago you would probably decide that I was too lame to be admitted to Debian too... People make mistakes, if they learn from then after a suitable amount of time it shouldn't be regarded. The question is, what is a suitable amount of time? réponse de Robinson : "who says I need to go back more than 15 days...?"
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
• une faible connexité entre le groupe des développeurs et les utilisateurs
• une communauté :=> plus dense que celle des utilisateurs=> plus formelle=> plus homogène que celle des utilisateurs
Une régulation « amontiste » : par la sélection sociale des membres
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
= nb de développeurs enregistréstaux d’enregistrement = 50% (en croissance sur le long terme)
Une ossature formelle
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
• 25% de plus de 30 ans• 10% de plus de 35 ans• moyenne 27.1• médiane 26.0
répartition des âgesdans la communauté du libre en 2001**source Floss report
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
<2010%
20-2538%
25-3033%
>=3019%
<20
20-25
25-30
>=30
âge du débianiste français:• 19% de plus de 30 ans• moyenne 26.5• médiane 25.5• seulement 10% de moins de 20 ans (contre 15% dans l’OS/FSF)
cohésion générationnelle
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
niveaux de diplôme
dans la communauté OS/FSF** source FLOSS report•
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Niveau de diplôme maximal - Débianistes français
DEUG15%
GE-THESE20%
DESS10%
BAC5%
DEA-THESE10%
GE40%
DEUG
GE
GE-THESE
DESS
BAC
DEA-THESE
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
professions
• 21 % d’étudiants• 11% d’universitaires• 48% ingénieurs logiciels• 10% consultants
Communauté OS/FSF* *Floss report
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
situation professionnelle - débianistes français
10%
61%
29%
Developpeur
Etudiant
AutresUniversitaire
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Ce qui est testé dans le rapport de candidature
• la connaissance pratique plus que la connaissance théoriqueentretiens personnalisés avec l’AM et le Jurytests déguisés pour éliminer ceux qui vont déclencher des « guerres de religion »
• la personnalité plus que la performance ponctuelle:Of course if you found a cache of email that I wrote 15 years ago you would probably decide that I was too lame to be admitted to Debian too... People make mistakes, if they learn from then after a suitable amount of time it shouldn't be regarded. The question is, what is a suitable amount of time? réponse de Robinson : "who says I need to go back more than 15 days...?"
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Report for: Baruch Even <[email protected]> Background:- ----------- Baruch has been an "alternate OS user for over 8 years now," using first OS/2, then Red Hat, and finally switching to Debian. He has programmed for many free software projects, from his own xmms-volnorm plugin, to doing a good deal of work on LyX, in which he is responsible for the Gnome frontend and the graphics module. He is interested in packaging programs he used under RedHat, saying that if he packages only programs he uses he knows he can "put his heart into doing the package."
Philosophy & Procedures:- ------------------------ Baruch demonstrated a good understanding of both the philosophy and procedures of Debian, answering correctly in areas such from free beer vs. free speech and the DFSG and Social Contract, to source/binary NMUs, and the BTS.
Tasks & Skills:- --------------- Baruch packaged xmmsctrl, a simple commandline program which allows more extensive control of xmms than its own commandline interface does, and template-new, a system for creating new files based on specially-formatted template files. He is working on merging in xmmsctrl with the main xmms package, as it is so small, and template-new has already been uploaded and installed. Both packages were lintian-clean from the start, and he responded quickly to minor issues I found (basically extending the package descriptions, and some issues dealing with the fact that template-new is called just 'new' by upstream.) Although the packages are simple, they are well done.
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Anthony Towns « Est-ce moi qui m’abuse, ou le rapport de bug ne semble-t-il pas tendre de plus en plus vers le mauvais côté de l’échelle suivante :
(1) Rustine testée, expliquée et qui fonctionne|
(2) Rustine testée et qui fonctionne|
(3) Diagnostic complet et explication du problème|
(4) Détails complets sur comment reproduire le bug, et explication de pourquoi c’est un bug|
(5) Enregistrement des événements du bug|
(6) Description basique du problème |
(7) Commentaire disant qu’il y a un bug dans le paquet|
(8) Erreur de l’utilisateur mal diagnostiquée
Si nous avons de plus en plus d’utilisateurs, ou de plus en plus de novices, ou de plus en plus d’utilisateurs qui veulent une « information appliance » à la place d’un ordinateur, je ne peux que prédire que cette situation empirera. Peut-on y faire quelque chose ? Peut-être qu’il faudrait d’abord encourager les gens qui peuvent seulement produire (5)—(8) à discuter dans une liste (ou avec des membres de leur LUG local ?) ? (Avoir des bugs marqués critiques qui ne dépassent pas le rang (4) est assez ennuyant de mon point de vue. Des idées ? Est-ce que ça vaut la peine d’y penser ou d’essayer d’améliorer ça ? » (A.T., debian-devel juin 2001)
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
« Je ne fais que relater mon expérience de plus de deux ans de maintenance. La surévaluation des bugs est parallèle à leur accumulation : c’est un peu comme d’allumer une lampe juste en-dessous d’une autre, les bugs sont quasiment ignorés. C’est seulement si l’on incrémente leur gravité qu’on a quelque chance de voir quelqu’un s’en occuper » (S.P., octobre 2000, debian-devel).
surréaction
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
« Je reconnais qu’avoir de possibles non-bugs dans ceux qui sont marqués gravité critique est frustrant. Une solution possible serait de limiter la sévérité maximale à “normal” pour les bugs non-reproductibles ou dont le rapport est lacunaire. Ceci éviterait au moins aux mainteneurs d’avoir à traiter ces bugs » (Matt Zimmerman, 30 juillet 2001).
« Et si nous demandions dans le rapport de bogue à l’utilisateur d’évaluer son propre niveau de connaissance du problème ? Bien sûr, certains sans s’en rendre compte surestimeraient le niveau, mais ils seraient probablement une minorité ».
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
PARTIE 3. La dynamique de compréhension en ligne
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
POSITION DU PROBLEME (B. Conein 2003)
Hypothèse relationnelle (ou distribuée) :
• des sous-structures relationnelles (réseaux cognitifs) d’un certain type sont nécessaires pour renforcer les collaborations résolutoires
• Les réseaux collaboratifs doivent présenter un format séquentiel caractéristique et distinct des réseaux d’assistance
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
LES FILS DE DISCUSSION
• Hypothèse de Mark Smith sur les niveaux : les fils de discussion de taille moyenne sont
l’unité de groupement des contributions de qualité (les sous-structures se logent dans ce type de fil).
• Hypothèse de Lakhani & Von Hippel sur les agents :
les experts se localisent dans les réponses par une taux élevé de contributions frequent providers
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
LES FILS DE DISCUSSION
Mise en relation des deux hypothèses :• (I) Format séquentiel du fil et
structure relationnelle • (II) Position des frequent providers
dans certains fils et émergence de sous-structures
• Objectif : établir le lien entre relation et qualité de la contribution ?
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
LES FILS DE DISCUSSION
Y a t-il un lien entre le format séquentiel et type de coopération ?
Format dyadique : assistance +relation expert/novice
Format moyen (6-15) : collaboratif + relation expert/expert
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
LES FILS DE DISCUSSION
Deux questions sur les agents :• (i) Lien agent/format : quand un fil
s’étend au-delà de 6 personnes, quelle est la probabilité d’intervention d’un contributeur central ?
• (ii) Lien agent/niveau : quand un fil s’étend au-delà de 10 messages, quelle est le rang de parole moyen d’un contributeur central? Y a-t-il une régularité sociale?
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
DEBIAN.USER.FRENCH
Constats• Bifurcation : les réseaux
collaboratifs ont un format de séquences insérées au sein d’un fil Q/R)
• Certaines questions et réponses déclenchent des collaborations résolutoires
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
La dynamique de compréhension dans les réseaux collaboratifs
• « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ceque je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas s'entendre ... »
signature d’un contributeur de Debian User, Thomas Labourdette
• « entre comprendre et ne pas comprendre, il y a un bon nombre de classes dans lesquelles les 9/10° des gens séjournent commodément »
Lichtenberg, cité in Bouveresse, Prodiges et vertiges de l’analogie
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Le novice à la recherche de Prof
Niveau d’Expertise
Recherche dela Solution
SimpletTimide
Grincheux
Joyeux
Atchoum
Prof
Dormeur
Diagnostic
Dissonance
Solution
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Le savoir dilué
• Tester différentes hypothèses sur la catégorisation des experts :– rang de parole dans les fils longs ordinal/cardinal– distribution de la parole dans les fils (calcul du ratio
nb fils/ nb posts)– hypothèses sur le contenu:
• Capacité à générer des ontologies sémantiques = proportion connaissances instables/stables (en pourcentage de champs sémantiques). Capacité à diffuser ces différentiels ontologiques
• Regarder qui intervient dans les fils qui sont à cheval sur plusieurs classes sémantiques : la propension à intervenir dans ces fils pourrait être un bon indicateur de l’état d’expert
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
dynamique de compréhension
Méta-ignorance
Dissonance cognitive
scaffolding
métaphore
humour
EmotionsSociales négatives
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
La gestion des ambiguïtés
• Les pratiques de régulation de l'ambiguïté des discours, l'ambiguïté ou la polysémie étant à la fois nécessaire à la communication, au moins dans une phase d'apprentissage, et dangereuse car pouvant conduire à des contresens durables mettant finalement en échec le processus même de communication ; dans cette optique, l'ambiguïté nécessaire à une bonne collaboration doit rester en deçà d'une certaine valeur
• La recherche des conditions nécessaires à une invention collective (serendipity) à partir d'interactions improbables, fantaisistes ou absurdes : il s'agit là encore d'une forme de bruit prenant la forme d'un conflit de modèles qui peut aider le processus d'innovation, voir les études sur la créativité sociale (social creativity; social capital, collaborative design, Fischer, 2002 et 2001) ;
14 janvier 2004 N. Auray (ENST) intervention au séminaire de l’ERTé ePraxis
Conclusion
• Analyse de l’ambiguïté :
- identification par la méthode des doublets : on identifie des co-occurrences entre les mots et on oppose les groupes en fonction de doublets non partagés.
- évolution dynamique de ces ambiguïtés.
• La gestion des malentendus