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cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis #152 / du 18 juin au 22 juillet 2014

#152 / du 18 juin au 22 juillet 2014 - lecranstdenis.org€¦3 SALLE R.A.DI.: un contrat avec l’Agence du court métrage nous permet de vous proposer chaque semaine un court métrage

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cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis

#152 / du 18 juin au 22 juillet 2014

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ADIEU AU LANGAGE (8)

L’ARMÉE DU SALUT (9)

AU FIL D’ARIANE (6, 9)

LA BELLE VIE (6)

BLACK COAL (8)

BRADDOCK AMERICA (7)

CARICATURISTES (11)

LE CŒUR BATTANT (10)

CONVERSATION ANIMÉE AVEC NOAM

CHOMSKY (6)

CUPCAKES (15)

LE DIEU ÉLÉPHANT (15)

IL A PLU SUR LE GRAND PAYSAGE (8)

L’ÎLE DE GIOVANNI (11)

JERSEY BOYS (10)

JIMMY’S HALL (10, 13)

LE LÂCHE (13)

MAÏDAN (7)

MALÉFIQUE (7)

ON A FAILLI ÊTRE AMIES (15)

PALERME (12)

PARTIE DE CAMPAGNE (11)

LES POINGS CONTRE LES MURS (14)

LE PROMENEUR D’OISEAU (9)

RIO 2 (15)

LA RITOURNELLE (11)

THE ROVER (14)

TOP OF THE LAKE (4, 9)

TRISTESSE CLUB (14)

LES VACANCES DU PETIT NICOLAS (13)

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON

ANNIVERSAIRE (7)

ZERO THEOREM (12)

prochainementévénements

À partir du 10 septembreLe Meilleur de la Quinzaine des réalisateurs 2014 proposé par le Groupement national

des cinémas recherche

samedi 20 et dimanche 21 septembre 2014Grand week-end de présentation de

la saison 2014-2015 à l’Écran !Projections, rencontres et festivités

2

Marine

La mer est une épée innombrable et une plénitude de pauvreté.

La flamme peut traduire la colère, la source la fugacité,

la citerne une claire acceptation.

La mer est solitaire comme un aveugle.

La mer est un ancien langage que je ne parviens pas à déchiffrer.

Dans la profondeur de l’horizon,

l‘aube est un humble muret peint à la chaux.

De ses confins la clarté monte, semblable à une fumée.

Impénétrable, comme faite en pierre taillée,

persiste la mer face aux jours agiles.

Chaque soir est un port.

Flagellé de mer, notre regard remonte vers son ciel,

dernière et molle plage, céleste argile des soirs.

Douce intimité du couchant sur la mer farouche!

Clairs comme une fête brillent les nuages.

La lune nouvelle s’est enroulée à un mât,

la même lune que nous avons laissée sous un arc de pierre

et dont la lumière doit verser sa grâce sur les saulaies.

Sur le pont, paisiblement, je partage le soir avec ma sœur

comme un morceau de pain.

Jorge Luis BorgesŒuvre poétique 1925-1965, NRF, Poésie / Gallimard, 1965

L'ÉCRAN ET VINCI PARK VOUS PROPOSENT 4 HEURES DE PARKING POUR 1 EURO** 1 euro pour 4 heures de stationnement tous les jours sur toutes nos séances, exclusivement au parking Basilique St-Denis.Ticket délivré à la caisse du cinéma uniquement lors de l'achat de votre place.

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SALLE R.A.DI. : un contrat avec l’Agence du court métrage nous permet de vous proposer

chaque semaine un court métrage en avant programme.

Les films concernés sont suivis d’un * dans le calendrier.

Avec le soutien du programme

MEDIA de l’Union européenne.

Nos salles sont équipées du son Dolby Digital.

L’Écran est équipé d’une boucle audio

et de casques, à disposition à la caisse,

permettant aux publics malentendants

d’assister aux projections.

L’équipeDirection: Boris Spire.Programmation: Catherine Haller.Programmation Jeune public: Carine Quicelet.Adjoint technique et administratif :Laurent Callonnec. Secrétariat: Arnaud Robin. Médiation culturelle :Aymeric Chouteau.Caisse:Margot Diaz, Chloé Fischler, Marie-Michelle Stephan. Accueil du public: Sylvy Donati, Rémy Roussel.Projection:Achour Boubekeur, Florie Cauderlier,Nicolas Lafaye, Johnattan Larguille.

TarifsPlein tarif : 7 eurosTarif réduit: 6 euros (accordé aux – 21 ans, étudiants, chômeurs, handicapés, familles nombreuses, + 60 ans).Billets en vente à Paris 8, à l’AC, pour les étudiants et personnels de l’Université : 4,50 euros.Tarif abonnés: 4,50 euros Moins de 14 ans: 4 eurosTarif “famille”: 3,50 euros pour tousTarif groupes scolaires et centres de loisirs: 3 eurosLocation lunettes 3D : 1 euro par séance

L’Écran, cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis / 2 salles (300, 100 places) / place du Caquet, 93200 Saint-Denis

3L’abonnement à l’Écran: les cartes d’abonnement vous permettent de préacheter vos places à 4,50 euros et d’inviter deux personnes par séance à ce tarif.L’abonnement annuel (10 euros avec envoi du programme, 5 euros sans)vous donne droit à des invitations et des tarifs préférentiels (1 place pour 2)à nos rencontres, événements, festivals…

Restez informés sur tous nos événementsabonnez-vous à la newsletter de

Réservations scolaires : 01493365 04 / Renseignements : 0149336688 / [email protected] / www.lecranstdenis.orgRetrouvez-nous sur facebook et twitter

Pour cela, rien de plus simple : 1 rendez-vous sur le site internet de l’Écran www.lecranstdenis.org

2 cliquez sur l’onglet newsletter3 entrez votre adresse email … et le tour est joué !!!

Fermeture estivale de l'Écrandu mercredi 23 juillet

au mardi 19 août inclus.Réouverture le mercredi 20 août.

L’équipe de l’Écran vous souhaite un très bel été.

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Déroulement du week-end

samedi 28 juinÉpisodes 1, 2 et 3

> 19:15 Introduction depuis le Jacques-Tati

> 20:00 ÉPISODE 1

> 21:00 buffet dînatoire payant(un plateau-repas vous est proposé :

participation de 7 euros, sur réservation,

avant le mercredi 25 juin par mail à

[email protected])

> 21:30 ÉPISODE 2

> 22:45 ÉPISODE 3

dimanche 29 juinÉpisodes 4, 5 et 6

> 16:15 Introduction depuis le Trianon

> 16:30 ÉPISODE 4

> 17:30 ÉPISODE 5

> 18:30 apéritif

> 19:00 ÉPISODE 6

> 20:00 rencontre avec Guy Astic à l’Écran,en conclusion du week-end

événements

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samedi28 et dimanche 29 juin entrée libre

TOP OF THE LAKE DE JANE CAMPIONEnfin une série en salle de cinéma!9-3 Cinés connectés – Diffusion simultanée à l’Écran (Saint-Denis), au Trianon (Noisy-le-Sec/Romainville) et au Jacques-Tati (Tremblay-en-France)

Week-end animé par Guy Astic

* Directeur des éditions Rouge Profond, Guy Asticenseigne la littérature et le cinéma en lycée. Ayant

assuré pendant plusieurs années des cours sur la

série télévisée à l’université d’Aix–Marseille, il a

publié plusieurs ouvrages sur le fantastique (en

litté rature et au cinéma), ainsi que deux livres sur

David Lynch: Le Purgatoire des sens: Lost Highway

de David Lynch, Twin Peaks : Les laboratoires de

David Lynch.

Une initiative, soutenue par le Département de

la Seine-Saint-Denis dans le cadre de l’Aide aux

projets numériques et innovants en faveur des

salles de cinéma, qui invite et associe les publics

de trois cinémas art et essai à la découverte de

contenus dont la diffusion entre salles repose

en partie sur de nouvelles pratiques collabora-

tives et communautaires qui font appel aux tech-

nologies numériques et aux réseaux sociaux.

Après David Lynch (Twin Peaks), Lars von Trier (L’Hôpital et ses fantômes), Martin Scorsese (BoardwalkEmpire), David Fincher (House of Cards), Alfonso Cuarón (Believe), Frank Darabont (The Walking Dead),Fabrice Gobert (Les Revenants), pour ne citer qu’eux, c’est au tour de Jane Campion de changer decadre et de durée. Elle a imaginé avec son complice australien, Gerard Lee, scénariste de Sweetie (1989),son premier long métrage, une mini-série de six heures, présentée dans les festivals de cinéma deSundance, Berlin et Cannes en 2013.

Tout commence avec Tui, une enfant de douze ans, enceinte, qui disparaît dans la nature sauvageenvironnant la bourgade néo-zélandaise de Laketop. Robin Griffin, inspectrice spécialisée dans les crimessur mineurs, revient dans sa ville natale sur les traces de l’« oiseau nomade » – sens littéral de Tui enthaï – et réveille d’anciens démons…

Jane Campion réactive un schéma dramatique: l’enquête enclenchée suite au meurtre d’une ado-lescente. On songe à Laura Palmer dans Twin Peaks, Nanna Birk Larsen dans The Killing (version danoise),Rosie Larsen dans The Killing (version américaine, source d’inspiration pour Jane Campion). Toutes,« présentes absentes», font remonter du plus profond des êtres les histoires les moins avouables… Des mondes sous les mondes, amplifiés dans Top of the Lake par la nature grandiose et mystérieuse,avec ses terres reculées, ses sommets, son lac et ses forêts. Tout semble faire signe mais le sens et lesréponses se dérobent. À quel passé Robin Griffin doit-elle se confronter? Que recherchent ces femmeset leur gourou qui ont pris place au camp Paradise? Que recèlent les ondes du lac Wakatipu dont unelégende maorie raconte qu’en leur sein bat le cœur du géant, Matau, immolé dans son sommeil?

Guy Astic*Cf. le superbe site de ARTE dédié à la série : http://top-of-the-lake.arte.tv/fr

Top of the Lake concentré ciné-sériel

vendredi 20 juin à 14:30Les Rendez-vous du cinémaAu fil d’Ariane DE ROBERT GUÉDIGUIANen partenariat avec la Maison des seniors

lundi 23 juin à 20:00 rsoirée proposée par les adhérents de l’ÉcranLA BELLE VIE DE JEAN DENIZOTrencontre avec le réalisateur

samedi 28 et dimanche 29 juinTOP OF THE LAKE DE JANE CAMPIONl’intégrale en six épisodes

dimanche 29 juin à 15:00 enfants fciné-goûterLE PROMENEUR D’OISEAU DE PHILIPPE MUYL /VF

la Fête du cinéma>> du dimanche 29 juin

au mercredi 2 juillet inclus

Durant cette période,

toutes vos séances sont au tarif

unique de 3,50 euros.

Nous vous attendons nombreux !

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WINTER SLEEPDE NURI BILGE CEYLANTurquie/2014/couleur/3h16/VO sous-titréeavec Haluk Bilginer, Melisa Sözen, Demet Akbag, Ayberk Pekcan, Nejat Isler

Aydin, comédien à la retraite, tient un petit hôtelen Anatolie centrale avec sa jeune épouse, Nihal,dont il s’est éloigné sentimentalement, et sa sœur,Necla, qui souffre encore de son récent divorce.En hiver, à mesure que la neige recouvre la steppe,l’hôtel devient leur refuge mais aussi le théâtrede leurs déchirements…Un grand film élégiaque et politique. Entre poèmesublime et lutte des classes. Les deux à la fois!

BANDE DE FILLESDE CÉLINE SCIAMMAFrance/2014/couleur/1h52avec Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh,Mariétou Touré, Idrissa Diabaté, Simina Soumare

Marieme vit ses seize ans comme une successiond’interdits. La censure du quartier, la loi des gar-çons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec troisfilles affranchies change tout. Elles dansent, ellesse battent, elles parlent fort, elles rient de tout.Marieme devient Vic et entre dans la bande, pourvivre sa jeunesse…Cette bande de filles a enflammé la croisette desa belle jeunesse insolente! Une merveille d’hu-manité et d’intelligence de cinéma!

SAINT LAURENTDE BERTRAND BONELLOFrance/2014/couleur/2h30avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Amira Casar, Louis Garrel, Léa Seydoux, Aymeline Valade, Helmut Berger, Jasmine Trinca

1967-1976.�La rencontre de l’un des plus grandscouturiers de tous les temps avec une décennielibre. Aucun des deux n’en sortira intact…Le Saint Laurent fastueux et inspiré de Bonelloefface d’un trait de sa mise en scène d’une élé-gante fluidité le laborieux YSL de Jalil Lespert !

GERONIMO DE TONY GATLIFFrance/2014/couleur/1h44avec Céline Sallette, Rachid Youcef, David Murgia, Nailia Harzoune, Aksel Ustun

Sud de la France. Dans la chaleur du mois d’août,Geronimo, une jeune éducatrice, veille à apaiserles tensions entre les jeunes du quartier Saint-Pierre. Tout bascule quand Nil Terzi, une adoles-cente d’origine turque, s’échappe de son mariageforcé pour retrouver son amoureux, Lucky Molina,un jeune gitan. Leur fuite met le feu aux poudresaux deux clans. Lorsque l’affrontement éclate enjoutes et battlesmusicales, Geronimo va tout ten-ter pour arrêter la folie qui embrase le quartier.Un West Side Story contemporain. Un film lyrique et romantique en diable porté parune magnifique énergie!

PARTY GIRLDE MARIE AMACHOUKELI, SAMUEL THEIS ET CLAIRE BURGERFrance/2014/couleur/1h36avec Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis, Séverine Litzenburger, Cynthia Litzenburger, Samuel Theis

Angélique a soixante ans. Elle aime encore lafête, elle aime encore les hommes. La nuit, pourgagner sa vie, elle les fait boire dans un petit caba-ret à la frontière allemande. Avec le temps, lesclients se font plus rares. Mais Michel, son habi-tué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il luipropose de l’épouser…Un film frondeur, dérangeant, bourré d’amour etd’émotion. Une découverte enthousiasmante!

TIMBUKTUD’ABDERRAHMANE SISSAKOFrance-Mauritanie/2014/couleur/1h37/VO sous-titréeavec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki,Abel Jafri, Fatoumata Diawara, Layla Walet Mohamed, Mehdi AG Mohamed

Non loin de Tombouctou, tombée sous le joug desextrémistes religieux, Kidane mène une vie sim-ple et paisible, entouré de sa femme, Satima, safille, Toya, et Issan, son petit berger.�En ville, leshabitants subissent, impuissants, le régime de ter-reur des djihadistes. Finis la musique et les rires,les cigarettes et même le football. Les femmes sontdevenues des ombres qui tentent de résister avecdignité. Des tribunaux improvisés rendent chaquejour leurs sentences absurdes et tragiques.�Kidaneet les siens semblent un temps épargnés par lechaos de Tombouctou…Lumineux et poétique, sombre et cruel. L’un desplus beaux films de la compétition cannoise!

Les premiers films de la rentrée… armez-vous d’impatience !

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s’autorise à emprunter régulièrement entredeux « gros films ». Après l’exténuant Écumedes jours et avant, espère-t-on, l’adaptationdu monumental Ubik, le cinéaste s’est ainsioffert une conversation avec Noam Chomsky,le linguiste le plus important du XXe siècle.Pour Gondry, petit film n’est pas synonymede moindre ambition : quatre années durant,il a illustré deux longues séances d’entretiende ses propres dessins, animés patiemment,feuille par feuille, dans la solitude de son ate-lier. Un travail de titan, qui frappe d’abord parson aboutissement plastique : à conditiond’être sensible à ce type d’animation artisa-nale, le film est une splendeur visuelle, d’unedensité parfois intimidante, mais à la hauteurde la complexité du discours de son interlo-cuteur. » Jacky Goldberg, Les Inrockuptibles

CONVERSATION ANIMÉE AVEC NOAM CHOMSKYDE MICHEL GONDRYFrance/2013/couleur/1h25/VO sous-titréeavec Noam Chomsky et Michel Gondryfilm d’animation

À travers une série d’entretiens, Michel Gondryillustre, au sens propre comme au sens figuré,les théories du linguiste et philosophe améri-cain, Noam Chomsky, ainsi que les momentspersonnels que Chomsky révèle, dans un filmd’animation où la créativité et l’imagination deGondry se mettent au service de la rigueur intel-lectuelle de Chomsky.Conversation animée avec Noam Chomsky oula rencontre au sommet d’un chien fou, touche-à-tout brillantissime avec un austère théori-cien qui finit par dévoiler aussi un peu de sonintimité. Tout ça fait de sacrées étincelles !« Conversation animée avec Noam Chomskyappartient à la lignée buissonnière – la plusréjouissante – de Michel Gondry, celle qu’il

C’est le jour de son anniversaire et Ariane estplus seule que jamais dans sa joliemaison.�Les bougies sont allumées sur legâteau. Mais les invités se sont excusés… Ilsne viendront pas.�Alors elle prend sa jolie voi-ture et quitte sa jolie banlieue pour se perdredans la grande ville…Robert Guédiguian présente son film commeune « fantaisie » et c’est exactement ce qu’ilest : une gourmandise, une délicieuse sucrerie,une madeleine proustienne, un rêve qui res-semble à la vraie vie. Un hommage vibrant etmalicieux à ses acteurs – on y retrouve, à unou deux près, toute la troupe, y compris la relèvede la jeune génération – une déclarationd’amour, enfin, à sa muse, son égérie, la com-pagne de toute une vie, Ariane, qui est l’âmeet le corps du film.« Je propose ici à Ariane de sortir son clown àtravers l’histoire d’une femme qui s’enfuit lejour de son anniversaire et qui arrive au paysdes merveilles, rencontre des gens, des universet même une tortue… Elle est dans une libertétotale: elle engueule tout le monde et la minuted’après se transforme en ange avec sa propo-sition récurrente, je peux vous aider? Elle s’au-torise des excès de jeu, des grimaces et des ges-ticulations comme au cirque. Au fil d’Arianeest un film qui exagère, qui extravague. Un filmen toute liberté comme un impromptu, justepour le plaisir, une petite pièce de poésie faiteà toute allure, ludique et jubilatoire… Une enviepressante de lâcher prise, de jouer tout simple-ment à un jeu sans enjeu…» Robert GuédiguianNous, on adore ! Le bonheur est à l’Estaque,cours-y vite, cours-y vite…

LA BELLE VIEDE JEAN DENIZOTFrance/2014/couleur/1h33avec Zacharie Chasseriaud, Solène Rigot, Jules Pelissier, Nicolas Bouchaud, Jean-Philippe Écoffey, Maya Sansa

Sylvain et Pierre, deux adolescents, et Yves, leurpère, sont en cavale depuis des années pourne pas se plier à une décision de justice qui aconfié les enfants à leur mère. Le père a desavis bien tranchés sur l’existence: « Les besoinson se les crée toujours! » affirme-t-il, ou bien« La nature a mis des millénaires à trouver sonéquilibre, on doit le respecter! ». On mange duhérisson, on pêche à la ligne, on se baigne dansles torrents : « C’est pas Byzance, mais je n’ex-ploite personne! ».Alors, c’est la belle vie? Presque, car un avisde recherche va les obliger à fuir de nouveaupour, finalement, choisir d’affronter la vie toutcourt. La vraie.Un premier film, subtil, tendre, intelligent.

lundi 23 juin à 20:00Soirée proposée par les adhérents de l’Écran rencontre avec le réalisateur, à l’issue de la projection

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AU FIL D’ARIANE DE ROBERT GUÉDIGUIANFrance/2013/couleur/1h32avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Gérard Meylan, Adrien Jolivet, Youssouf Djaoro, Lola Naymark, Jacques BoudetEn sortie nationale / programmation sur deux semaines

TU 4,50 euros

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BRADDOCK AMERICADE JEAN-LOÏC PORTRON ET GABRIELLA KESSLERFrance/2013/couleur/1h41/VO sous-titréedocumentaire / Projection unique

Au Nord-Est des États-Unis, la ville de Brad -dock, ancien bastion sidérurgique, a aujourd’huiperdu de sa superbe. Pourtant, une commu-nauté ébauche au quotidien une action soli-daire pour dessiner l’avenir.Braddock America conte avec émotion l’his-toire d’une ville américaine, en même tempsque celle d’un Occident frappé par la désindus-trialisation.�Pourtant, sous les coups des pelle-teuses, l’herbe pousse encore et derrière lesfaçades oxydées, des hommes vivent toujours.« Le combat d’anciens ouvriers pour ne pasêtre rayés de la carte, le désir fou de se recons-truire sur des friches, l’envie de croire qu’il estencore possible de réinventer la vie. » BéatriceChampanier, cinéaste, ACID

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIREDE FELIX HERNGRENSuède/2014/couleur/1h54/VF et VO sous-titréeavec Robert Gustafsson, Iwar Wiklander, David Wiberg, Mia Skäringer, Jens Hulten, Sven LönnLibrement inspiré du roman éponyme de Jonas Jonasson

Le jour de son centième anniversaire, un hommes’échappe de sa maison de retraite pour unecavale rocambolesque, convaincu qu’il n’estpas trop tard pour tout recommencer à zéro.Débute alors une aventure inattendue et hila-rante aux côtés d’un escroc, d’un vendeur dehot-dogs, d’une rousse et d’un éléphant…Le premier roman de Jonas Jonasson, Le vieuxqui ne voulait pas fêter son anniversaire, estdevenu un best-seller, traduit en trente-cinqlangues et vendu à six millions d’exemplairesdans le monde.Le film a remporté un succès retentissant lorsde sa sortie suédoise, il y a quelques mois !

MAÏDAN DE SERGEÏ LOZNITSAUkraine–Pays-Bas/2014/couleur/2h07/VO sous-titréedocumentaire

Maïdan, c’est la place centrale de Kiev, capitalede l’Ukraine. Dès novembre 2013, c’est là quedes citoyens de tous âges et de toutes les confes-sions se rassemblent pour protester contre lerégime du président Ianoukovitch. Il seracontraint à la démission, fin mars. De novem-bre à mars, Sergeï Loznitsa a filmé Maïdan.Après le saisissant Dans la brume, ce documen-taire engagé et fort, brûlant d’actualité, résonneparticulièrement en ces lendemains troublésd’élection présidentielle en Ukraine sur fondd’Européennes avec le résultat que l’on saitpour le vote français…C’est le moment ou jamais d’opérer un retourpar le cinéma à des événements fondateurscomme ce réveil populaire ukrainien suscepti-ble, espérons-le, de secouer nos consciencesassoupies…

pour tousMALÉFIQUEmercredi 18 14:00 16:30 / vendredi 20 14:00 18:15 / samedi 21 16:303D / dimanche 22 14:453D17:00 / mardi 24 18:15

AU FIL D’ARIANEmercredi 18 16:15 18:30 20:30 / jeudi 19 18:30 20:45 / vendredi 20 12:15 14:30 16:30 18:30 20:45 /samedi 21 14:30 18:30 20:30 / dimanche 22 16:45 18:30 / lundi 23 14:15 16:30 18:15 20:30 / mardi 24 20:30

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIREmercredi 18 14:15VF / jeudi 19 20:30VO / ven. 20 12:00VF / sam. 21 16:00VF 20:45VO /lundi 23 14:00VF / mardi 24 18:30VO

MAÏDANmercredi 18 18:15 / vendredi 20 20:30 /samedi 21 18:15 / dimanche 22 14:30 / lundi 23 16:15 / mardi 24 20:45

CONVERSATION ANIMÉE AVEC NOAM CHOMSKYmercredi 18 20:45 / jeudi 19 18:45 / ven. 20 16:15 / sam. 21 14:15 / lun. 23 18:30

BRADDOCK AMERICAdimanche 22 18:45

événementlundi 23 juin à 20:00 rsoirée proposée par les adhérents de l’ÉcranLA BELLE VIE DE JEAN DENIZOTrencontre avec le réalisateur

DU 18 AU 24 JUIN

à partir de 8/9 ans

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MaléfiqueDE ROBERT STROMBERGÉtats-Unis/2014/couleur/1h37/VF/2D & 3D, avec Angelina Jolie, Elle Fanning, Brenton Twaites

Maléfique est une belle et innocente jeune femme qui mène une vie idyllique ausein d’une paisible forêt. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontièresdu pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectricede cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va latrahir, déclenchant en elle une souffrance terrible qui va petit à petit transformerson cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dansune bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sursa fille qui vient de naître, Aurore.

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seulement d’imaginer une intrigue, d’y appor-ter une réponse, mais également de restituerau plus près ce qui constitue notre nouvelleréalité.Le film s’articule autour d’un meurtre particu-lièrement violent et de son auteur insaisissa-ble. Le récit met en lumière un individu enguerre contre lui-même et son chemin versl’épanouissement et la rédemption.L’indécision, la lâcheté, la traîtrise, la soumis-sion aux normes sociales… Autant de faiblessescausées par la passivité et la négativité du cœurhumain. Elles peuvent assombrir l’esprit dechacun mais être aussi une source d’huma-nité. » Diao YinanUne intrigue haletante d’une grande sophis-tication, riche en coups de théâtre, une ten-sion permanente, une mise en scène au cor-deau et une somptueuse interprétation fontde Black Coal le plus passionnant polar vudepuis longtemps!

BLACK COALDE DIAO YINANChine/2014/couleur/1h46/VO sous-titréeavec Fan Liao, Lun-mei Gwei, Xue-bing Wang, Jing-chun Wang, Ailei Yu

En 1999, un employé d’une carrière minière estassassiné et son corps dispersé aux quatrecoins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhangmène l’enquête mais doit rapidement aban-donner l’affaire après avoir été blessé lors del’interpellation des principaux suspects. Cinqans plus tard, deux nouveaux meurtres sontcommis dans la région, tous deux liés à l’épousede la première victime. Devenu agent de sécu-rité, Zhang décide de reprendre du service. Sonenquête l’amène à se rapprocher dangereuse-ment de la mystérieuse jeune femme.« J’ai toujours aimé les histoires policières etplus particulièrement celles qui s’inscriventdans le quotidien de gens ordinaires. Je vou-lais réaliser un polar qui soit une peinture dela Chine contemporaine. Mon but n’était pas

« Le propos est simple. Une femme mariée etun homme libre se rencontrent. Ils s’aiment,se disputent, les coups pleuvent. Un chien erreentre ville et campagne. Les saisons passent.L’homme et la femme se retrouvent. Le chiense trouve entre eux. L’autre est dans l’un. L’unest dans l’autre. Et ce sont les troispersonnes. L’ancien mari fait tout exploser. Undeuxième film commence. Le même que le pre-mier. Et pourtant pas. De l’espèce humaine onpasse à la métaphore. Ça finira par des aboie-ments. Et des cris de bébé. »Jean-Luc Godard est hors cadre, hors catégo-rie. On le sait depuis longtemps. Son cadre, ilse le fabrique et se le pulvérise lui-même. Aussi,grande fut notre surprise – et notre consterna-tion – à l’annonce du palmarès cannois luioctroyant un Prix du jury ex aequo avec le jeuneXavier Dolan…JLG, aussi ahurissant que ça paraisse, n’avaitencore jamais été récompensé à Cannes. Maisà moins de lui tailler un prix sur mesure, il eutété plus sage de continuer à ne rien lui donner,plutôt qu’une distinction ne signifiant rien auregard de son œuvre.Mais si ça peut vous convaincre de chausserles lunettes 3D pour plonger dans cet éblouis-sant maelström, alors ce sera tant mieux!« Il a beau s’appeler Godard, on a le sentimentque le montreur d’ombres n’a pas pu se rete-nir de faire joujou avec la 3D comme le premierenfant hollywoodien venu. Même s’il est ali-menté à la mélancolie, un feu de joie scopiquefait cramer en beauté Adieu au langage, opé-ration réussie de chirurgie optique. On voit trou-ble, on est troublé ; on voit double, on est dou-blé ; on voit flou, on voit fou. » Gérard Lefort,Libération

grand paysage formule un poème cinémato-graphique sur la culture paysanne aujourd’huimenacée de disparition. Neuf agriculteurs nousdisent ce qu’ils ont sur le cœur…En 1981, Jean-Jacques Andrien avait consacréune fiction ambitieuse aux agriculteurs du paysde Herve, la terre natale de ses grands-parentsdans l’est de la Belgique. Le Grand Paysaged’Alexis Droeven auscultait le mal-être paysanà travers les doutes d’un jeune homme hési-tant à reprendre l’exploitation familiale à lamort de son père. Trente ans après, le réalisa-teur est revenu dans ces belles prairies vallon-nées pour constater que la situation s’est aggra-vée pour les éleveurs de vaches laitières. Tous,jeunes ou à l’heure de la retraite, racontent lestransformations d’un métier et leur voix se brisequand ils évoquent l’angoisse des lendemains,l’avenir de leur ferme qui sans doute ne leursurvivra pas… Entre deux témoignages, desimages élégiaques du bocage réinscrivent leshommes dans la nature qui les fait vivre, gar-dant ainsi la trace d’un paysage menacé.

IL A PLU SUR LE GRAND PAYSAGE DE JEAN-JACQUES ANDRIENBelgique/2014/couleur/1h40/documentaire

Au travers de la lutte des agriculteurs de l’estde la Belgique pour leur survie, Il a plu sur le

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ADIEU AU LANGAGE DE JEAN-LUC GODARDSuisse/2014/couleur/1h10/3D exclusivementavec Héloïse Godet, Zoé Bruneau, Kamel Abdelli, Jessica Erickson, Richard Chevallier, Dimitri Basil

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AU FIL D’ARIANEDE ROBERT GUÉDIGUIANFrance/2013/couleur/1h32avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Gérard Meylan, Adrien Jolivet,Youssouf Djaoro, Lola Naymark, Jacques Boudet2e semaine

C’est le jour de son anniversaire et Ariane estplus seule que jamais dans sa joliemaison.�Les bougies sont allumées sur legâteau. Mais les invités se sont excusés… Ilsne viendront pas.�Alors, elle prend sa jolie voi-ture et quitte sa jolie banlieue pour se perdredans la grande ville…Au fil d’Ariane est une fantaisie au sensmagique, un rêve qui ressemble à la vraie vie,un hommage malicieux à ses acteurs – on yretrouve, à un ou deux près, toute la troupe deGuédiguian, y compris la relève de la jeunegénération – une déclaration d’amour, enfin, àla muse, l’égérie, la compagne de toute une vie,Ariane, qui est l’âme et le corps du film.

L’ARMÉE DU SALUTD’ABDELLAH TAÏAFrance–Suisse–Maroc/2014/couleur/1h24/VO sous-titréeavec Amine Ennji, Frédéric Landenberg, Youness Abou El Fadl, Karim Ait Mhand

Reprise

Dans un quartier populaire de Casablanca,Abdellah, adolescent homosexuel, essaie dese construire au sein d’une famille nombreuse,entre une mère autoritaire et un frère aîné qu’ilaime passionnément.« Romancier d’origine marocaine installé enFrance, auteur d’une œuvre autobiographiquequi fait une place prépondérante à l’homosexua-lité, ce quadragénaire adapte dans son premierlong-métrage l’un de ses romans, L’Armée dusalut (Seuil, 2006). On retrouve dans son filmla sécheresse précieuse de sa prose, cet art dudétournement et de la suggestion propre àexprimer par la plus grande économie demoyens les plus grands bouleversementsintimes. » Le Monde

pour tousDU 25 JUIN AU 1er JUILLETà partir de 6 ans

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dimanche 29 juin à 15:00ciné-goûter à l’issue de la projection

Le Promeneur d’oiseauDE PHILIPPE MUYLFrance–Chine/2013/couleur/1h40/VF et VO sous-titrée, avec Baotan Li, Yang Xin Yi et Li Xiao Ran

Chongyi, architecte pékinois et Qianing, femme d’affaire, ont un souci de gardepour leur fille, Renxing, petite citadine gâtée. Finalement, la mère la confie aupère de Chongyi avec qui il est brouillé. Le grand-père solitaire emmène la petiteavec lui pour un voyage à travers la Chine, jusqu’à son village natal où l’attendune promesse faite à son épouse décédée.

Tendre et gai à la fois, évoquant l’intimité des relations familiales dans des paysagesgrandioses, et rappelant habilement quelques valeurs essentielles de la vie, ce Promeneurd’oiseau est une jolie balade pour toute la famille.

Déroulement du week-end

samedi 28 juinTOP OF THE LAKE épisodes 1, 2 et 3

> 19:15 Introduction depuis le Jacques-Tati

> 20:00 ÉPISODE 1

> 21:00 buffet dînatoire payant(un plateau-repas vous est proposé :

participation de 7 euros, sur réservation,

avant le mercredi 25 juin par mail à

[email protected])

> 21:30 ÉPISODE 2

> 22:45 ÉPISODE 3

dimanche 29 juinTOP OF THE LAKE épisodes 4, 5 et 6

> 16:15 Introduction depuis le Trianon

> 16:30 ÉPISODE 4

> 17:30 ÉPISODE 5

> 18:30 apéritif

> 19:00 ÉPISODE 6

> 20:00 rencontre avec Guy Astic à l’Écran,en conclusion du week-end

LE PROMENEUR D’OISEAU fmercredi 25 14:00VF / vendredi 27 12:15VF 18:30VO / samedi 28 16:15VF / dimanche 29 15:00VF f ciné-goûter

AU FIL D’ARIANEmercredi 25 16:30 20:30 / jeudi 26 18:30 /vendredi 27 14:15 16:30 20:45 / samedi 28 14:30 18:30 20:30 / dimanche 29 17:00 19:00 / lundi 30 14:00 16:30 18:30 / mardi 1er juil. 18:30 20:30

ADIEU AU LANGAGEmercredi 25 18:45 / jeudi 26 20:45 / vendredi 27 18:45 / samedi 28 14:45 / lundi 30 20:45 / mardi 1er juil. 18:45

BLACK COALmercredi 25 14:15 20:45 / jeudi 26 18:15 /ven. 27 12:00 16:15 20:30 / dim. 29 14:15 /lun. 30 16:15 / mar.1er juil. 20:45

L’ARMÉE DU SALUTmercredi 25 16:45 / jeudi 26 20:30 / vendredi 27 14:30 / lundi 30 18:45

IL A PLU SUR LE GRAND PAYSAGEmercredi 25 18:30 / samedi 28 16:30 / lundi 30 14:15 20:30

événementsamedi 28 et dimanche 29 juinTOP OF THE LAKEDE JANE CAMPIONl’intégrale en six épisodes

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impatience auprès des fans des Four Seasons,groupe pop rock dont le parcours sert de tramenarrative à l’intrigue. Pour son premier biopicmusical, le légendaire cinéaste ne fait pas leschoses à moitié, en s’entourant d’un solidecasting emmené par la crème des acteurs spé-cialistes de la mafia. Si les rôles principauxsont notamment tenus par l’inimitableChristopher Walken et le prometteur VincentPiazza (Boardwalk Empire), impossible de nepas penser aux Soprano lorsqu’on évoque lafiction mafieuse. Éternel Bobby Bacala auxyeux du grand public, Steve Schirripa ajouteune touche d’authenticité supplémentaire àla distribution.Le résultat est superbe et on se laisse embar-quer dans cette frénétique odyssée, surprisde découvrir que l’on fredonne tous, absolu-ment tous les tubes des Four Seasons ! À nepas manquer en ce début d’été.

JERSEY BOYS DE CLINT EASTWOODÉtats-Unis/2014/couleur/2h15 env./VO sous-titréeavec John Lloyd Young, Christopher Walken, Erich Bergen, Vincent Piazza, Renée Marino, Steve Schirripa, Kathrine Narducci

Quatre garçons du New Jersey, issus d’unmilieu modeste, montent le groupe “The FourSeasons” qui deviendra mythique dans lesannées 1960. Leurs épreuves et leurstriomphes sont ponctués par les tubes emblé-matiques de toute une génération qui sontrepris aujourd’hui par les fans de la comédiemusicale…Jersey Boys est l’adaptation cinématographiquede la comédie musicale éponyme, créée en2005, qui triompha non seulement à Broadwaymais également dans le monde entier.Clint Eastwood a refusé d’utiliser des acteurshollywoodiens pour les rôles principaux, caril souhaitait dans un souci de vérité mettre enscène des comédiens issus du théâtre.Jersey Boys se profile déjà comme la sensa-tion sixties de l’année et suscite une grande

Le film est inspiré d’une histoire vraie. En 1932,après un exil de dix ans aux États-Unis, JimmyGralton rentre au pays pour aider sa mère às’occuper de la ferme familiale.�L’Irlande qu’ilretrouve, une dizaine d’années après la guerrecivile, s’est dotée d’un nouveau gouvernement.Tous les espoirs sont permis…�Suite aux solli-citations des jeunes du Comté de Leitrim quin’en peuvent plus de la vie ennuyeuse et cor-setée qu’on leur impose, Jimmy, malgré sa réti-cence à provoquer ses vieux ennemis commel’Église ou les propriétaires terriens, décide derouvrir le “Hall”, un foyer-dancing qu’il tenaitavant de partir outre-Atlantique, où l’on seretrouvait pour danser, étudier les arts et la lit-térature, boire un verre ou discuter. À nouveau,le succès est immédiat. Mais l’influence gran-dissante de Jimmy et ses idées progressistesne sont toujours pas du goût de tout le mondeau village, notamment des responsables de laparoisse locale et des grands propriétaires ter-riens qui le tiennent pour un communiste etredoutent toute initiative collective et touteprise d’autonomie individuelle comme unemenace à l’encontre de leur pouvoir. Aussi, lariposte ne tarde guère… Mais la jeunesse localevient d’entrapercevoir les chemins de la liberté.Elle ne les quittera plus.Le Vent se lève avait obtenu la Palme d’or àCannes, en 2006. Ken Loach exprime à nou-veau sa croyance en un monde meilleur, pluslibre et plus juste. Barry Ward, qui interprèteJimmy Gralton, a tout du héros loachien etchaque nouveau film du cinéaste est commeun rendez-vous avec un ami.

Sara est une jeune fille qui grandit dans unefamille d’éleveurs de chèvres. Ses parents sco-larisent leurs douze enfants à domicile et leurenseignent les préceptes stricts de la Bible.Sara doit, comme ses sœurs, apprendre à êtreune femme pieuse, au service des hommes etconserver sa pureté émotionnelle et physiqueintacte jusqu’au mariage. Lorsqu’elle rencon-tre Colby, un jeune rodéo amateur, elle remeten question son mode de vie.Faites-nous confiance si l’on vous dit qu’il nefaut pas passer à côté de cette merveille etvenez voir Le Cœur battant ! Au plus près desa jeune héroïne (qui interprète son propre rôle,aucune scène n’a été répétée ni inventée pourles besoins du film), Le Cœur battant est d’unbout à l’autre touché par la grâce, l’amour, ladouceur. Le jeune cinéaste a vécu une annéeauprès des deux familles – la « famille bible »et la « famille rodéo »: Dieu au pays du Far West.Sara, jeune fille en fleur à la blondeur délicate,est le trait d’union entre ces deux univers.

LE CŒUR BATTANTDE ROBERTO MINERVINIItalie–Belgique–États-Unis/2013/couleur/1h41/VO sous-titrée/documentaireavec Sara Carlson, Colby Trichell, Tim Carlson,LeeAnne Carlson, Katarina Carlson

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JIMMY’S HALL DE KEN LOACHGB–France/2014/couleur/1h49/VO sous-titréeavec Barry Ward, Simone Kirby, Jim Norton, Aisling Franciosi, Aileen Henry, Francis Magee

En sortie nationale / programmation sur deux semaines

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CARICATURISTESFantassins de la démocratieDE STÉPHANIE VALLOATTOFrance/2014/couleur/1h46/VO sous-titréeavec les dessinateurs : Plantu, Slim, Rayma Suprani,Boligan, Zlatkovksy, Kichka, Boukhari, Pi San, Nadia Khiari, Zohoré, Glez, Danziger

Douze fous formidables, drôles et tragiques,des quatre coins du monde, des caricaturistes,défendent la démocratie en s’amusant, avec,comme seule arme, un crayon, au risque par-fois de leurs vies. Ils sont français, tunisienne,russe, mexicain, américain, burkinabé, chinois,algériens, ivoirien, vénézuélienne, israélien etpalestinien.En dessinant sur des thèmes aussi forts que lareligion, l’économie, la finance, la politique, laguerre, les caricaturistes testent en permanencele « degré démocratique » de leurs pays et s’ex-posent en première ligne : ils sont les fantas-sins de la démocratie.

LA RITOURNELLEDE MARC FITOUSSIFrance/2014/couleur/1h38avec Isabelle Huppert, Jean-Pierre Darroussin, Pio Marmaï, Michael Nyqvist, Marina Foïs, Anaïs Demoustier, Audrey Dana

Brigitte et Xavier sont éleveurs bovins enNormandie. Elle est rêveuse, la tête dans lesétoiles. Lui, les pieds ancrés dans la terre, vitsurtout pour son métier. Leur exploitation estprospère. Avec le départ des enfants, le couplese retrouve dans un incertain tête-à-tête,enfermé dans une routine qui pèse de plus enplus à Brigitte. Source de tension constante,cette usure finit par menacer leur vie conjugale.Un jour, sur un coup de folie, Brigitte prend laclef des champs. Destination: Paris. Xavier réa-lise alors qu’il est peut-être en train de la per-dre. Parviendront-ils à se retrouver? Et com-ment se réinventer après toutes ces années?La reconquête emprunte parfois des cheminsde traverse…

PARTIE DE CAMPAGNEDE JEAN RENOIRFrance/1936/NB/durée totale 55’avec Sylvia Bataille, Jane Marken, Jean RenoirRestauration numérique

Par une torride journée d’été, la famille Dufourquitte Paris pour Bezons-sur-Seine. MonsieurDufour, accompagné de sa femme, sa fille etson commis, s’arrête dans une charmanteauberge en bord de Seine. Tandis que le déjeu-ner sur l’herbe est dressé, deux canotiers vien-nent à leur rencontre. La chaleur et le vin aidant,on décide que Madame Dufour et sa fille,Henriette, iront faire une promenade sur leseaux du fleuve en compagnie des deux jeuneshommes. Mais l’orage menace…Partie de campagne sera suivi de la projection:Essais d’acteurs, le petit atelier de JeanRenoir (15’) : passionnant montage réalisé parClaudine Kaufmann pour la Cinémathèque fran-çaise, ce document réunit les bouts d’essaisdes principaux comédiens sur le tournage dePartie de campagne.

L’Île de GiovanniDE MIZUHO NISHIKUBOJapon/2013/couleur/1h42/animation/VF et VO sous-titrée

On est en 1945, après la défaite, au nord du Japon, dans la minuscule île deShikotan. Chaque soir, Junpei, neuf ans et son frère Kanta, cinq ans, écoutent,racontée par leur père, l’histoire de Giovanni et Campanella qui voyagent à tra-

vers la voie lactée à bord d’un train denuit merveilleux. Mais bientôt, l’île vaêtre annexée par l’armée soviétique.Commence alors une étrange cohabita-tion entre les familles des soldats sovié-tiques et les habitants.

L’histoire nous est contée par Junpei, aliasGiovanni, qui se souvient de son quotidien,de l’école, de sa famille et comment la guerrevue de loin, puis l’arrivée d’une petite fillerusse près de chez lui vont perturber toutesses croyances. Le film procède par petitestouches délicates, retraçant joliment cettecapacité de résistance des enfants dans lesmoments difficiles.

pour tousL’ÎLE DE GIOVANNI fmercredi 2 14:00VF / jeudi 3 18:30VO / samedi 5 16:30VF /dimanche 6 14:30VF / lundi 7 18:45VO / mardi 8 14:00VF

JIMMY’S HALLmercredi 2 16:00 18:30 20:30 / vendredi 4 12:00 14:15 16:30 21:00 / samedi 5 14:15 18:30 20:30 / dimanche 6 16:30 18:30 / lundi 7 14:00 16:15 20:45 / mardi 8 16:00 20:45

LA RITOURNELLEmercredi 2 14:15 / vendredi 4 12:15 / samedi 5 20:45 / dimanche 6 16:00 / lundi 7 14:15 / mardi 8 14:15 18:30

CARICATURISTESmercredi 2 16:15 / jeudi 3 20:45 / vendredi 4 18:45 / samedi 5 16:45 /dimanche 6 14:00 / mardi 8 16:15

JERSEY BOYSmercredi 2 18:15 / jeudi 3 20:30 / vendredi 4 18:30 20:45 / samedi 5 14:00 /dimanche 6 18:45 / lundi 7 16:00 20:30 /mardi 8 18:15

LE CŒUR BATTANTmercredi 2 20:45 / vendredi 4 16:45 / samedi 5 18:45 / lundi 7 18:30 / mardi 8 20:30

PARTIE DE CAMPAGNEjeudi 3 18:45 / vendredi 4 14:30 / dimanche 6 17:45

DU 2 AU 8 JUILLET

à partir de 9/10 ans

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Un dimanche d’été. Le sirocco souffle sansrelâche sur Palerme quand Rosa et Clara, enroute pour célébrer le mariage d’une amie, seperdent dans la ville et débouchent dans uneruelle étroite : Via Castellana Bandiera. Aumême moment, une autre voiture conduitepar Samira, dans laquelle est entassée lafamille Calafiore, emprunte la même ruelledans le sens opposé. Ni Rosa ni Samira, vieillefemme têtue, n’ont l’intention de faire marchearrière. Enfermées dans leurs voitures, les deuxfemmes s’affrontent dans un duel silencieux,le regard plein de haine, sans boire ni manger,sans dormir jusqu’au lendemain. Plus obsti-nées que le soleil de Palerme et plus duresque la férocité des hommes autour d’elles.Puisque, comme dans tout duel, c’est unequestion de vie ou de mort…Via Castellana Bandiera (Palerme) fut d’abordune pièce de théâtre qu’Emma Dante écrivit

Londres, dans un avenir proche. Les avancéestechnologiques ont placé le monde sous la sur-veillance d’une autorité invisible et toute-puis-sante: Management.Qohen Leth, un génie de l’informatique, vit enreclus dans une chapelle abandonnée où ilattend désespérément l’appel téléphoniquequi lui apportera les réponses à toutes les ques-tions qu’il se pose. Management le fait travail-ler sur un projet secret visant à décrypter lebut de l’Existence ou son absence de finalité. Lasolitude de Qohen est interrompue par lesvisites des émissaires de Management : Bob,le fils prodige et Bainsley, une jeune femmemystérieuse qui tente de le séduire. Malgrétoute sa science, ce n’est que lorsqu’il auraéprouvé la force du sentiment amoureux et dudésir que Qohen pourra enfin comprendrele sens de la vie…« Quand j’ai réaliséBrazil, en 1984, j’ai cherchéà dépeindre le monde dans lequel, me semblait-il, nous vivions. Zero Theorem offre un aperçudu monde dans lequel, à mon sens, nous vivonsà l’heure actuelle. Le scénario, à la fois drôle,philosophique et émouvant, soulève des ques-tions pertinentes comme le sens de la vie, lebonheur, la possibilité de solitude dans unmonde de plus en plus connecté et contrôlé,l’ordre et le chaos. Nous avons essayé de faireun film simple autour d’un homme complexequi attend un coup de fil important. Un film quine ressemble à aucun autre: ici, il n’y a ni zom-bies, ni vengeurs masqués, ni aliens, ni explo-sions cataclysmiques. Quoique – il est possi-ble que j’aie menti sur ce tout dernier point…»Terry Gilliam

et mit en scène avant de la porter à l’écran,pour son premier passage derrière la caméra.Palerme est un film saisissant, une proposi-tion formelle très culottée et totalement iné-dite. Respectant les trois règles du théâtreclassique, l’unité d’action, de lieu et de temps,Palerme n’en déploie pas moins une vraiedimension cinématographique.La rue est véritablement l’espace mental dufilm qui subit au fur et à mesure de l’évolutionde l’intrigue de subtiles distorsions et chan-gements d’échelle, élargissant peu à peu lethéâtre de l’affrontement. Palerme est aussiun haletant thriller qui nous scotche dansnotre fauteuil, les yeux rivés, incrédules, surles deux protagonistes, avec cette lancinantequestion : ça va finir comment !?

LES VACANCES DU PETIT NICOLASmercredi 9 14:00 16:15 18:15 20:30 /jeudi 10 18:15 20:30 / vendredi 11 12:00 14:00 16:15 20:30 / samedi 12 14:15 16:30 18:30 20:45 /dimanche 13 15:00 16:45 18:30 / lundi 14 14:00 16:15 18:15 / mardi 15 14:00 16:15 20:45

JIMMY’S HALLmercredi 9 14:15 18:30 / vendredi 11 16:30 20:45 / samedi 12 14:00 18:15 / lundi 14 14:15 18:30 / mardi 15 18:30 20:30

ZERO THEOREMmercredi 9 16:30 / jeudi 10 18:30 / vendredi 11 14:15 18:30 / samedi 12 20:30 / dimanche 13 16:30 / lundi 14 20:30 / mardi 15 14:15

PALERMEmercredi 9 20:45 / vendredi 11 12:15 18:45 / samedi 12 16:15 / dimanche 13 14:45 / lundi 14 16:30 20:45 / mardi 15 16:30

LE LÂCHEjeudi 10 20:45 / dimanche 13 18:45 / mardi 15 18:45

DU 9 AU 15 JUILLET

ZERO THEOREM DE TERRY GILLIAMGB–États-Unis–Roumanie/2013/couleur/1h39/VO sous-titréeavec Christoph Waltz, David Thewlis, Mélanie Thierry, Matt Damon, Tilda Swinton

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PALERME D’EMMA DANTEItalie–Suisse–France/2013/couleur/1h32/VO sous-titréeavec Emma Dante, Alba Rohrwacher, Elena Cotta

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et ses idées progressistes ne sont toujours pasdu goût de tout le monde au village, notam-ment des responsables de la paroisse localeet des grands propriétaires terriens qui le tien-nent pour un communiste et redoutent touteinitiative collective et toute prise d’autono-mie individuelle comme une menace à l’en-contre de leur pouvoir. Aussi, la riposte netarde guère… Mais la jeunesse locale vientd’entrapercevoir les chemins de la liberté. Ellene les quittera plus.Ken Loach exprime à nouveau sa croyance enun monde meilleur, plus libre et plus juste. BarryWard, qui interprète Jimmy Gralton, a tout duhéros loachien et chaque nouveau film ducinéaste est un rendez-vous avec un ami.

Le film est inspiré d’une histoire vraie. En 1932,après un exil de dix ans aux États-Unis, JimmyGralton rentre au pays pour aider sa mère às’occuper de la ferme familiale.�L’Irlande qu’ilretrouve, une dizaine d’années après la guerrecivile, s’est dotée d’un nouveau gouverne-ment. Tous les espoirs sont permis…�Suiteaux sollicitations des jeunes du Comté deLeitrim qui n’en peuvent plus de la vieennuyeuse et corsetée qu’on leur impose,Jimmy, malgré sa réticence à provoquer sesvieux ennemis, décide de rouvrir le “Hall”, unfoyer-dancing qu’il tenait avant de partir outre-Atlantique, où l’on se retrouvait pour danser,étudier les arts et la littérature, boire un verreou discuter. À nouveau, le succès est immé-diat. Mais l’influence grandissante de Jimmy

LE LÂCHEDE SATYAJIT RAYInde/1965/NB/1h14/VO sous-titréeavec Soumitra Chatterjee, Madhabi Mukherjee,Haradhan BanerjeeRestauration numérique

Comme il se rend à Hashimara pour préparerun film, Amitabha tombe en panne dans unepetite ville. Recueilli pour la nuit par le proprié-taire d’une plantation de thé, il reconnaît enson épouse une femme qu’il avait aimée puisabandonnée et qui vit, aujourd’hui, insatisfaitede son mariage.« Le Lâche est une tentative d’histoire d’amourtriangulaire, directe et moderne, quelque choseque je n’avais jamais fait auparavant. J’ai faitde mon héros un écrivain de cinéma parce quel’idée m’a frappé: ce serait une belle situationironique qu’un auteur de scénarios soit lui-même engagé dans une histoire romantiqueproche du genre de celles qu’il pourrait écrire. »Satyajit Ray

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C’est la fin de l’année scolaire. Le petit Nicolas, ses parentset Mémé prennent la route en direction de la mer, et s’ins-tallent pour quelque temps à l’Hôtel Beau-Rivage. Sur laplage, Nicolas se fait vite de nouveaux copains : il y aBlaise, qui n’est pas en vacances parce qu’il vit ici,Fructueux, qui aime tout, même le poisson, Djodjo, quine parle pas comme eux parce qu’il est anglais, Crépin,qui pleure tout le temps, et Côme qui veut toujours avoirraison et c’est très énervant. Mais Nicolas fait aussi laconnaissance d’Isabelle, une petite fille qui le regardeavec insistance, de manière très inquiétante et à laquelleil croit que ses parents veulent le marier de force. Les qui-proquos s’accumulent et les bêtises commencent…

Les Vacances du petit Nicolas fait suite au premier volet ciné-matographique des aventures du petit farceur, imaginé parSempé et Goscinny, sorti en 2009. Cette comédie familialemalicieuse conjugue habilement les gags de l’album originalet conserve le même esprit graphique que le premier volet.On s’y amuse vraiment beaucoup.

à partir de 7 ans

13JIMMY’S HALL DE KEN LOACHGB–France/2014/couleur/1h49/VO sous-titréeavec Barry Ward, Simone Kirby, Jim Norton, Aisling Franciosi, Aileen Henry, Francis Magee

2e semaine

Les Vacances du petit NicolasDE LAURENT TIRARDFrance/2014/couleur/1h32avec Valérie Lemercier, Kad Merad, Dominique Lavanant, Matteo Boiselieradapté du roman illustré de René Goscinny et Jean-Jacques SempéEn sortie nationale / programmation sur une seule semaine

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réel que la réalité elle-même. Pour Les Poingscontre les murs, nous avons eu la chance detourner dans un lieu intact que nous pouvionsutiliser sans tricher. Nous avons ainsi décidéde tourner les séquences dans l’ordre chrono-logique et cette authenticité a permis auxacteurs d’investir pleinement les situations etl’environnement. » David MacKenzieLe cinéaste (qui avait deux références en tête,Un condamné àmort s’est échappéde Bressonet L’Évadé d’Alcatraz de Don Siegel) s’estconfronté à deux limites: celle du film de genre(le film de prison) et celle du huis clos (le milieucarcéral) – un lieu où le langage visuel est res-treint, où le rythme et les comportements sontrépétitifs. Les Poings contre lesmurs en tire saforce, jouant sa partition violente à partir d’unegamme restreinte de notes.

LES POINGS CONTRE LES MURSDE DAVID MACKENZIERoyaume-Uni/2014/couleur/scope/1h45/VO sous-titréeavec Jack O’Connell, Ben Mendelsohn, Rupert Friend, Sam Spruell, Anthony Welsh, Peter FerdinandoInterdit aux moins de 12 ans avec avertissement

Eric est un jeune délinquant violent prématu-rément jeté dans le monde sinistre d’une pri-son pour adultes. Alors qu’il lutte pour s’affir-mer face aux surveillants et aux autres détenus,il doit également se mesurer à son propre père,Nev, un homme qui a passé la majeure partiede sa vie derrière les barreaux. Eric, avec d’au-tres prisonniers, apprend à vaincre sa rage etdécouvre de nouvelles règles de survie, maiscertaines forces sont à l’œuvre et menacent dele détruire…« J’ai toujours été tiraillé entre le poétique et lefactuel, entre faire un joli film et un film vrai.C’est un équilibre difficile à atteindre. En géné-ral, je me méfie du réalisme. Il me semble fac-tice parce qu’il donne l’impression d’être plus

Si vous aimez les jeux de pistes, les vieillesPorsche, les sœurs qui n’en sont pas, les pèrespas vraiment morts, les lacs et leurs secrets :bienvenue au club.Ce premier long métrage (après quelques courtsremarqués, Le Meilleur Ami de l’homme, LesLézards) est vraiment une très jolie découverte!Dès les premières séquences, on entre dansun univers extrêmement personnel, dans uneconception singulière du monde où tout devientpossible, les situations les plus cocasses, lesrelations les plus inattendues. C’est plein defantaisie, très drôle et très grave à la fois et onpasse dans une même séquence par plusieursgammes de sentiments.Les trois personnages du film ont chacun leursdifficultés à être dans le monde, à négocier avecl’existence. Bruno (Vincent Macaigne) gère unsite de rencontre sur internet et se révèle inca-pable d’aborder une femme. Son frère, Léon(Laurent Lafitte), ancien champion de tennis,vient d’être plaqué par sa femme, est incapa-ble de s’occuper de son fils, vit à l’hôtel, n’apas un sou et une vision très cynique de la vie.Tous deux ont un point commun, celui d’avoirété très mal aimés par un père, invétéré cou-reur de jupons. Au moment où l’histoire com-mence, ils viennent d’apprendre son décès etse rendent à ses obsèques. Dans la maisonpaternelle déserte où le corps du père est introu-vable, les deux frères tombent sur Chloé quileur apprend qu’elle est leur jeune sœur…Tristesse club est un family movie, à bord d’unePorsche défoncée, qui traverse bien des tour-mentes intérieures car notre trio aura vingt-quatre heures pour apprendre à se connaître,faire son travail de deuil et raccommoder desvies déchirées. Un beau programme en somme!

en activité et cette industrie attire les hommesles plus désespérés et les plus dangereux. Là-bas, dans une société moribonde où survivreest un combat de chaque jour, plus aucune loin’existe. Eric a tout laissé derrière lui. Ce n’estplus qu’un vagabond, un homme froid, pleinde colère. Lorsqu’il se fait voler sa voiture parun gang, il se lance à leur poursuite. Sa seulechance de les retrouver est Rey, un des mem-bres de la bande, abandonné par les siens…Remarqué pour son premier film, AnimalKingdom, David Michôd continue ici de réin-venter le cinéma de genre. Film post-apocalyp-tique malin, The Rover imagine la fin du capi-talisme comme un monde de westerncrépusculaire, métissage du premier Mad Maxde George Miller et d’Impitoyable de ClintEastwood. D’une noirceur et d’une sécheressepeu communes, The Rover offre un rôle en orà l’excellent et trop rare, Guy Pearce (Priscilla,folle du désert, L.A. Confidential).

THE ROVERDE DAVID MICHÔDAustralie–États-Unis/2014/couleur/scope/1h42/VO sous-titréeavec Guy Pearce, Robert Pattinson, Scoot McNairy,David FieldInterdit aux moins de 12 ans

Dix ans après l’effondrement de l’économieoccidentale, les mines australiennes sont encore

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TRISTESSE CLUB DE VINCENT MARIETTEFrance/2014/couleur/scope/1h30avec Vincent Macaigne, Laurent Lafitte, Ludivine Sagnier, Philippe Rebbot, Noémie Lvovsky

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CUPCAKES DE EYTAN FOXIsraël–France/2014/couleur/1h32/VO sous-titréeavec Ofer Shechter, Anat Waxman, Dana Ivgy, Yael Bar-Zohar, Keren Berger

À Tel-Aviv, une bande d’amis compose unechanson pour l’anniversaire de l’une d’entreeux. Amusé par le résultat, Ofer décide de lasoumettre au comité de sélection d’un concoursinternational dont il est fan. Contre toute attente,leur composition est choisie et le groupe invitéà l’interpréter lors de la compétition télévi-suelle…Eytan Fox (Yossi et Jagger, Tu marcheras surl’eau, The Bubble et Yossi) est l’un des cinéastesisraéliens les plus attachants. Ses films traitentde sujets tabous comme l’homosexualité ausein de l’armée ou les drames d’une sociétéprofondément divisée entre intégrisme poli-tique et religieux et modernité urbaine.Cupcakes, fantaisie colorée, drôle et très délu-rée, est idéal pour l’été!

ON A FAILLI ÊTRE AMIESD’ANNE LE NYFrance/2014/couleur/scope/1h31avec Karin Viard, Emmanuelle Devos, Roschdy Zem,Philippe Rebbot, Anne Le Ny

Marithé travaille dans un centre de formationpour adultes. Sa mission: aider les autres à chan-ger de métier et à trouver leur vocation. Se pré-sente alors Carole, qui vit et travaille dans l’om-bre de Sam, son mari, énergique et talentueuxchef étoilé. Ce n’est cependant pas tant demétier, dont Carole semble avoir besoin de chan-ger, mais de mari. Marithé se donnera à fondpour aider Carole à se projeter dans une nou-velle vie. Mais quelle est la nature profonde dece dévouement, quand Marithé ne semble pasinsensible au charme de Sam, ni à sa cuisine?De Ceux qui restent aux Invités de mon père,chaque film d’Anne Le Ny renouvelle un plai-sir d’actrice et si elle avait déjà travaillé avecchacune des deux comédiennes, elle les réu-nit ici en un très beau couple de cinéma!

LE DIEU ÉLÉPHANTDE SATYAJIT RAYInde/1978/couleur/1h52/VO sous-titréeavec Soumitra Chatterjee, Santosh Dutta, Siddharta Chatterjee, Utpal DuttaRestauration numérique

L’action se passe à Bénarès. Le propriétaired’une statuette de Ganesh ne comprend pasqu’on lui fasse une offre d’achat démesuréepar rapport à sa valeur sur le marché de l’art.Que contient-elle pour susciter tant de convoi-tise? Peu de temps après, la statuette est voléemais le détective, Felu, flanqué de son indis-pensable compagnon, Tapesh, et aidé par unécrivain, auteur de romans pour enfants, vontdémêler les fils de l’intrigue. La lecture de Tintinau Congo, parmi d’autres choses, leur sera d’ungrand secours.«On ne peut s’empêcher de penser à Hitchcockchaque fois qu’on construit une scène de sus-pense. Hitchcock en a imposé les normes eton ne peut ignorer sa méthode qu’au risquede relâcher la tension. » Satyajit Ray

enfantsRIO 2 enfantsmercredi 16 14:00 16:15 / jeudi 17 18:00 /vendredi 18 14:00 / samedi 19 16:303D /dimanche 20 15:003D / lundi 21 16:15 18:303D /mardi 22 14:00 16:303D

THE ROVERmercredi 16 18:30 / jeudi 17 20:30 / vendredi 18 16:15 20:30 / samedi 19 18:45 /dimanche 20 18:45 / mardi 22 20:45

ON A FAILLI ÊTRE AMIESmercredi 16 20:30 / vendredi 18 12:00 18:30 /samedi 19 14:15 20:45 / dimanche 20 17:00 /lundi 21 14:00 20:45 / mardi 22 18:30

TRISTESSE CLUBmercredi 16 14:15 / jeudi 17 18:30 / vendredi 18 16:30 / samedi 19 20:30 /dimanche 20 16:45 / lundi 21 14:15 18:15 /mardi 22 16:15 20:30

LES POINGS CONTRE LES MURSmercredi 16 16:30 18:45 / vendredi 18 14:15 20:45 / samedi 19 18:30 / dimanche 20 14:45 / lundi 21 20:30

CUPCAKESmercredi 16 20:45 / vendredi 18 12:15 18:45 / samedi 19 14:00 / dimanche 20 18:30 /lundi 21 16:30 / mardi 22 14:15

LE DIEU ÉLÉPHANTjeudi 17 20:45 / samedi 19 16:15 / mardi 22 18:15

DU 16 AU 22 JUILLETà partir de 5 ans

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Rio 2 DE CARLOS SALDANHAÉtats-Unis/2014/couleur/1h42/VF/animation/2D & 3D

Blu a pris son envol et se sent désormais chez lui à Rio de Janeiro, aux côtés dePerla et de leurs trois enfants. Mais la vie de perroquet ne s’apprend pas en villeet Perla insiste pour que la famille s’installe dans la forêt amazonienne. Alors queBlu essaie de s’habituer à ses nouveaux voisins, il s’inquiète de voir Perla et sesenfants très réceptifs à l’appel de la jungle…

Voici une suite plutôt réussie. Blu est toujours en décalage, oiseau domestiqué, à millelieues de la vie sauvage. Il s’oriente avec un GPS, se sert de couverts de poche et gardesa brosse à dents électrique dans sa banane. C’est revigorant, endiablé et amusant.Mention particulière à la séquence du début, vue du ciel comme un livre pop up que l’onouvre. Et les adultes ne sont pas oubliés. Que demander de plus en cette mi-juillet?

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calendrier

CONCEPTION GRAPHIQUE: ANABELLE CHAPÔ / IMPRESSION: TAAG

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 18 juin 19 juin 20 juin 21 juin 22 juin 23 juin 24 juin

MALÉFIQUE (VF, 2D & 3D, 1h37) 14:00 - - 16:303D 14:453D - 18:15

AU FIL D’ARIANE* (1h32) 16:15 18:30 18:30 20:45 12:15 14:30 14:30 18:30 16:45 18:30 14:15 16:30 20:30

20:30 16:30 18:30 20:45 20:30 18:15 20:30

écran2 Armand-Badéyan

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS… (VF & VO, 1h54) 14:15 VF 20:30 VO 12:00 VF 16:00 VF 20:45 VO - 14:00 VF 18:30 VO

MALÉFIQUE (VF, 2D & 3D, 1h37) 16:30 - 14:00 18:15 - 17:00 - -

MAÏDAN (VO, 2h07) 18:15 - 20:30 18:15 14:30 16:15 20:45

CONVERSATION ANIMÉE AVEC… (VO, 1h25) 20:45 18:45 16:15 14:15 - 18:30 -

BRADDOCK AMERICA (VO, 1h41) - - - - 18:45 - -

LA BELLE VIE (1h33) - - - - - 20:00 r -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 25 juin 26 juin 27 juin 28 juin 29 juin 30 juin 1er juillet

LE PROMENEUR D’OISEAU (VF & VO, 1h40) 14:00 VFf - 12:15 VFf 16:15 VFf 15:00 VFf - -

18:30 VOécran 2

AU FIL D’ARIANE* (1h32) 16:30 20:30 18:30 14:15 16:30 14:30 écran 2 17:00 19:00 14:00 16:30 18:30 écran 2

20:45 18:30 20:30 18:30 20:30

ADIEU AU LANGAGE (3D, 1h10) 18:45 20:45 18:45 14:45 - 20:45 18:45

écran2 Armand-Badéyan

BLACK COAL (VO, 1h46) 14:15 20:45 18:15 12:00 16:15 20:30 - 14:15 16:15 20:45

L’ARMÉE DU SALUT (VO, 1h24) 16:45 20:30 14:30 - - 18:45 -

IL A PLU SUR LE GRAND PAYSAGE (1h40) 18:30 - - 16:30 - 14:15 20:30 -

TOP OF THE LAKE (voir page 4) - - - à partir de 19:15 r à partir de 16:15 r - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 2 juillet 3 juillet 4 juillet 5 juillet 6 juillet 7 juillet 8 juillet

L’ÎLE DE GIOVANNI (VF & VO, 1h42) 14:00 VFf 18:30 VO - 16:30 VFf 14:30 VFf 18:45 VO 14:00 VFfJIMMY’S HALL (VO, 1h49) 16:00 18:30 - 12:00 14:15 14:15 18:30 16:30 18:30 14:00 16:15 16:00 20:45

20:30 16:30 21:00 20:30 20:45

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LA RITOURNELLE* (1h38) 14:15 - 12:15 20:45 16:00 14:15 14:15 18:30

CARICATURISTES (VO, 1h46) 16:15 20:45 18:45 16:45 14:00 - 16:15

JERSEY BOYS (VO, 2h15 env.) 18:15 20:30 écran 1 18:30 écran 1 20:45 14:00 18:45 16:00 20:30 18:15 écran 1

LE CŒUR BATTANT (VO, 1h41) 20:45 - 16:45 18:45 - 18:30 20:30

PARTIE DE CAMPAGNE (durée totale 55’) - 18:45 14:30 - 17:45 - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 9 juillet 10 juillet 11 juillet 12 juillet 13 juillet 14 juillet 15 juillet

LES VACANCES DU PETIT NICOLAS* (1h32) 14:00 16:15 18:15 20:30 12:00 14:00 14:15 16:30 15:00 16:45 14:00 16:15 14:00 16:15

18:15 20:30 16:15 20:30 18:30 20:45 18:30 18:15 20:45

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JIMMY’S HALL (VO, 1h49) 14:15 18:30 - 16:30 20:45 14:00 18:15 - 14:15 18:30 18:30 écran 1 20:30

ZERO THEOREM (VO, 1h39) 16:30 18:30 14:15 18:30 écran 1 20:30 16:30 20:30 écran 1 14:15

PALERME (VO, 1h32) 20:45 - 12:15 18:45 16:15 14:45 16:30 20:45 16:30

LE LÂCHE (VO, 1h14) - 20:45 - - 18:45 - 18:45

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 16 juillet 17 juillet 18 juillet 19 juillet 20 juillet 21 juillet 22 juillet

RIO 2 (VF, 2D & 3D, 1h42) 14:00 16:15 18:00 14:00 16:303D 15:003D 16:15 18:303D 14:00 16:303D

THE ROVER (VO, 1h42) 18:30 20:30 16:15 20:30 18:45 18:45 - 20:45

ON A FAILLI ÊTRE AMIES (1h31) 20:30 - 12:00 18:30 14:15 20:45 17:00 14:00 20:45 18:30

écran2 Armand-Badéyan

TRISTESSE CLUB* (1h30) 14:15 18:30 16:30 20:30 16:45 14:15 18:15 16:15 20:30

LES POINGS CONTRE LES MURS (VO, 1h45) 16:30 18:45 - 14:15 20:45 18:30 14:45 20:30 -

CUPCAKES (VO, 1h32) 20:45 - 12:15 18:45 14:00 18:30 16:30 14:15

LE DIEU ÉLÉPHANT (VO, 1h52) - 20:45 - 16:15 - - 18:15

f tarif famille/ r rencontre / *précédés d’un court métrage.