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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 4S105 d’évaluation clinique de Mc Kay et les classifications radiogra- phiques de Severin et de Stulberg. RÉSULTATS. Les résultats cliniques sont excellents dans 8 cas et bons dans 4 cas. Sur le plan radiographique, on note selon la classification de Severin : 1 cas du groupe I, 7 groupe II, 4 groupe III, 0 groupe IV. Selon la classification de Stulberg, la répartition est globalement superposable : groupe I (1 cas), groupe II (9 cas) et un cas dans chaque groupe III et IV. DISCUSSION. L’étude montre que le Salter complet donne de meilleurs résultats que ceux attendus après l’évaluation selon Seringe et Kalamchi. Cependant, l’interprétation de ces classifi- cations reste difficile à l’âge de 18 mois. CONCLUSION. En cas d’échec du traitement orthopédique et l’apparition d’une nécrose avasculaire, nous recommandons une abstention thérapeutique jusqu’à l’âge de 18 mois suivie d’une intervention de Salter complet. 156 Apport de l’IRM dans la sur- veillance du traitement orthopédi- que de la luxation congénitale de hanche. Résultats d’une série préli- minaire de 12 patients Raphaël VIALLE *, Catherine GAREL, Karimane ABELIN, Pierre MARY, Nejib KHOURI, Jean-Paul DAMSIN INTRODUCTION. Le traitement orthopédique de la luxation congénitale de hanche (LCH) nécessite une période de traction permettant la réduction de la luxation, puis une période de con- tention par plâtre pelvipédieux. Le contrôle clinique et radiogra- phique de la qualité de la réduction articulaire peut parfois être mis en défaut. Nous présentons notre expérience de l’utilisation de l’IRM pour contrôler la qualité de la réduction articulaire après réalisation du plâtre. MATÉRIEL ET MÉTHODE. La qualité de la réduction obte- nue après traction et immobilisation par plâtre pelvi-pédieux sous anesthésie générale a été évaluée chez 12 enfants (13 hanches) âgés de 3 à 14 mois. Des coupes IRM axiales et frontales en écho de gradient T2 ont été réalisées après réalisa- tion du plâtre pelvi-pédieux. Les données de l’IRM ont été con- frontées aux données des examens cliniques et radiologiques réalisés sous anesthésie générale. RÉSULTATS.Les rapports articulaires et la qualité de la réduction ont pu être étudiés dans tous les cas. Le caractère plus ou moins recouvrant du labrum, ainsi que l’importance de la dysplasie acétabulaire étaient également bien visualisés. L’exa- men a toujours nécessité une simple prémédication. Dans 12 cas sur 13, la réduction était concentrique et coïncidait avec les don- nées de l’examen clinique et de la radiographie réalisée après l’immobilisation plâtrée. Dans un cas, une luxation postérieure de la hanche était diagnostiquée à l’IRM alors qu’elle n’avait pas été suspectée sur la radiographie. Une nouvelle réduction contrô- lée par une nouvelle IRM a confirmé la réduction de la luxation. DISCUSSION. L’IRM est une technique fiable et non inva- sive qui permet chez un enfant immobilisé dans un plâtre pelvi- pédieux de contrôler la qualité de la réduction de la luxation. Cette technique est supérieure à la radiographie standard, qui est parfois mise en défaut notamment en raison de la superposition de l’épaisseur du plâtre. Certains auteurs ont déjà confirmé l’apport de l’IRM dans les cas difficiles. L’IRM est une techni- que moins invasive que le scanner ou l’arthrographie et qui per- met également de visualiser l’interposition du labrum. CONCLUSION. Nous pensons que l’IRM est une technique qui peut être proposée pour contrôler la qualité de la réduction également dans les cas les plus simples de traitement orthopédi- que de la LCH. Nous la réservons en priorité aux cas où l’insta- bilité est importante avec un risque de luxation itérative dans le plâtre. La disponibilité du plateau technique, ainsi que le coût de l’examen sont deux facteurs limitants qui doivent être pris en compte. 157 La scintigraphie osseuse dans la maladie Legg-Calvé-Perthes : cor- rélation avec les classifications radiographiques de Catterall et d’Herring Alain DIMÉGLIO *, Mazen ALI, Federico CANAVESE, Djamel LOUAHEM, Enzo DE ROSA, Philippe MAZEAU INTRODUCTION. La scintigraphie osseuse peut-elle se substituer aux classifications radiographiques conventionnelles (Catterall et Herring) pour différencier les formes bénignes et sévère de LCP ? et traiter plus tôt les formes graves ? Le but de ce travail est d’étudier la corrélation entre la scintigraphie et les classifications radiographiques. MATÉRIELS ET MÉTHODES. Étude prospective à partir d’une série de 63 hanches pathologiques, le diagnostic est établi sur des critères cliniques, radiographiques et scintigraphiques. Parmi ces 59 enfants, 49 garçons et 10 filles, 32 enfants avant l’âge de 5 ans, 20 entre 4-9 ans et 7 après l’âge de 9 ans ; 6 enfants présentaient une forme bilatérale. La classification scintigraphique a été de Conway (stade A existence d’un pilier externe, stade B absence d’un pilier externe, stade C conversion d’un stade A initial vers un stade B après 4-6 mois d’évolution) et compléter par la classification radiographique de Herring et Catterall. Un suivi clinique régulier a été instauré avec consulta- tion orthopédique, contrôle radiologique et scintigraphique tous le 4 mois pendant un an. * Virginie Vacquerie, Service d’Orthopédie Pédiatrique, Hôpital Purpan des Enfants, 330, avenue de Grande Bretagne, 31000 Toulouse. * Raphaël Vialle, Service de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l’enfant, Hôpital Armand Trousseau, 26, avenue du Docteur Arnold Netter, 75571 Paris cedex 12.

156 Apport de l’IRM dans la surveillance du traitement orthopédique de la luxation congénitale de hanche. Résultats d’une série préliminaire de 12 patients

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Page 1: 156 Apport de l’IRM dans la surveillance du traitement orthopédique de la luxation congénitale de hanche. Résultats d’une série préliminaire de 12 patients

RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 4S105

d’évaluation clinique de Mc Kay et les classifications radiogra-phiques de Severin et de Stulberg.

RÉSULTATS. Les résultats cliniques sont excellents dans8 cas et bons dans 4 cas. Sur le plan radiographique, on noteselon la classification de Severin : 1 cas du groupe I, 7 groupe II,4 groupe III, 0 groupe IV. Selon la classification de Stulberg, larépartition est globalement superposable : groupe I (1 cas),groupe II (9 cas) et un cas dans chaque groupe III et IV.

DISCUSSION. L’étude montre que le Salter complet donnede meilleurs résultats que ceux attendus après l’évaluation selonSeringe et Kalamchi. Cependant, l’interprétation de ces classifi-cations reste difficile à l’âge de 18 mois.

CONCLUSION. En cas d’échec du traitement orthopédiqueet l’apparition d’une nécrose avasculaire, nous recommandonsune abstention thérapeutique jusqu’à l’âge de 18 mois suivied’une intervention de Salter complet.

156 Apport de l’IRM dans la sur-veillance du traitement orthopédi-que de la luxation congénitale dehanche. Résultats d’une série préli-minaire de 12 patients

Raphaël VIALLE *, Catherine GAREL,Karimane ABELIN, Pierre MARY, Nejib KHOURI,Jean-Paul DAMSIN

INTRODUCTION. Le traitement orthopédique de la luxationcongénitale de hanche (LCH) nécessite une période de tractionpermettant la réduction de la luxation, puis une période de con-tention par plâtre pelvipédieux. Le contrôle clinique et radiogra-phique de la qualité de la réduction articulaire peut parfois êtremis en défaut. Nous présentons notre expérience de l’utilisationde l’IRM pour contrôler la qualité de la réduction articulaireaprès réalisation du plâtre.

MATÉRIEL ET MÉTHODE. La qualité de la réduction obte-nue après traction et immobilisation par plâtre pelvi-pédieuxsous anesthésie générale a été évaluée chez 12 enfants(13 hanches) âgés de 3 à 14 mois. Des coupes IRM axiales etfrontales en écho de gradient T2 ont été réalisées après réalisa-tion du plâtre pelvi-pédieux. Les données de l’IRM ont été con-frontées aux données des examens cliniques et radiologiquesréalisés sous anesthésie générale.

RÉSULTATS. Les rapports articulaires et la qualité de laréduction ont pu être étudiés dans tous les cas. Le caractère plusou moins recouvrant du labrum, ainsi que l’importance de ladysplasie acétabulaire étaient également bien visualisés. L’exa-men a toujours nécessité une simple prémédication. Dans 12 cassur 13, la réduction était concentrique et coïncidait avec les don-nées de l’examen clinique et de la radiographie réalisée aprèsl’immobilisation plâtrée. Dans un cas, une luxation postérieure

de la hanche était diagnostiquée à l’IRM alors qu’elle n’avait pasété suspectée sur la radiographie. Une nouvelle réduction contrô-lée par une nouvelle IRM a confirmé la réduction de la luxation.

DISCUSSION. L’IRM est une technique fiable et non inva-sive qui permet chez un enfant immobilisé dans un plâtre pelvi-pédieux de contrôler la qualité de la réduction de la luxation.Cette technique est supérieure à la radiographie standard, qui estparfois mise en défaut notamment en raison de la superpositionde l’épaisseur du plâtre. Certains auteurs ont déjà confirmél’apport de l’IRM dans les cas difficiles. L’IRM est une techni-que moins invasive que le scanner ou l’arthrographie et qui per-met également de visualiser l’interposition du labrum.

CONCLUSION. Nous pensons que l’IRM est une techniquequi peut être proposée pour contrôler la qualité de la réductionégalement dans les cas les plus simples de traitement orthopédi-que de la LCH. Nous la réservons en priorité aux cas où l’insta-bilité est importante avec un risque de luxation itérative dans leplâtre. La disponibilité du plateau technique, ainsi que le coût del’examen sont deux facteurs limitants qui doivent être pris encompte.

157 La scintigraphie osseuse dans lamaladie Legg-Calvé-Perthes : cor-rélation avec les classificationsradiographiques de Catterall etd’Herring

Alain DIMÉGLIO *, Mazen ALI,Federico CANAVESE, Djamel LOUAHEM,Enzo DE ROSA, Philippe MAZEAU

INTRODUCTION. La scintigraphie osseuse peut-elle sesubstituer aux classifications radiographiques conventionnelles(Catterall et Herring) pour différencier les formes bénignes etsévère de LCP ? et traiter plus tôt les formes graves ? Le but dece travail est d’étudier la corrélation entre la scintigraphie et lesclassifications radiographiques.

MATÉRIELS ET MÉTHODES. Étude prospective à partird’une série de 63 hanches pathologiques, le diagnostic est établisur des critères cliniques, radiographiques et scintigraphiques.Parmi ces 59 enfants, 49 garçons et 10 filles, 32 enfants avantl’âge de 5 ans, 20 entre 4-9 ans et 7 après l’âge de 9 ans ;6 enfants présentaient une forme bilatérale. La classificationscintigraphique a été de Conway (stade A existence d’un pilierexterne, stade B absence d’un pilier externe, stade C conversiond’un stade A initial vers un stade B après 4-6 mois d’évolution)et compléter par la classification radiographique de Herring etCatterall. Un suivi clinique régulier a été instauré avec consulta-tion orthopédique, contrôle radiologique et scintigraphique tousle 4 mois pendant un an.

* Virginie Vacquerie, Service d’Orthopédie Pédiatrique,Hôpital Purpan des Enfants, 330, avenue de Grande Bretagne,

31000 Toulouse.

* Raphaël Vialle, Service de Chirurgie Orthopédiqueet Réparatrice de l’enfant, Hôpital Armand Trousseau,

26, avenue du Docteur Arnold Netter, 75571 Paris cedex 12.