16 Ord_A_Pistes de prière du 17 au 23 juillet 2011

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Du 17 au 23 juillet 2011

Introduction

La Parole de Dieu, en ce 16ème dimanche du Temps Ordinaire « A », soumet à notreréflexion la parabole de l’ivraie ou de la mauvaise herbe.

La « mauvaise herbe » traduit un mot grec adopté par notre vocabulaire : la« zizanie », la désunion, le désaccord. En bref, cette « mauvaise herbe » c’est le mal, leméchant, le pécheur. Jésus insiste sur le risque encouru par la récolte, si l’on cherche àl’arracher pendant la croissance du blé. La différence entre l’un et l’autre ne devientévidente qu’au moment de la moisson : « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à lamoisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier ».

Cette parabole nous révèle le cœur miséricordieux de Dieu, Notre Père, qui n’agit pas comme on se l’imagine, en éliminant d’un seul coup le mal et les méchants. Aucontraire, il patiente et donne la possibilité au pécheur de se convertir et de vivre. SonRoyaume est proposé à tous, sans distinction. Sommes-nous prêt(e)s à imiter une tellemiséricorde ? Par ailleurs, sommes-nous conscient(e)s du temps que le Seigneur nousdonne pour nous convertir ?

LUNDI 18Archidiocèse de Yaoundé – Fraternité Missionnaire Verbum Dei – Commission pistes de prière

B.P. 185/C.325 – Yaoundé (Cameroun) / Tel.: (+237) 22 22 76 95Site Web: www.vde.pistesdepriere.com; E-mail: [email protected]

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« Maître, nous voudrions voir un signe»

Textes à lire : Ex 14,5-18 ; Ex 15 ; Mt 12,38-42

L ECTURE : L’extrait du livre de l’Exode que nous lisions samedi dernier, nous parlaitde la sortie des fils d’Israël d’Égypte ( Ex 12, 37). Le texte de ce jour nous montrecomment l’armée égyptienne s’était mise à leur poursuite.

En effet, lorsque Pharaon apprit que « le peuple d’Israël s’était enfui », il serendit compte qu’il avait perdu une main d’œuvre considérable (v.5). Par conséquent,il fonça à leur poursuite avec une armée puissante. Le verset 9 montre une situationsans issue : les Israélites sont acculés à la mer, et ont devant eux une arméeégyptienne, prête à les écraser. Un signe venant du Ciel ne les sauvera-t-il pas de cedrame ? La réponse se trouve dans la première lecture de demain.

Dans l’Évangil e, les scribes et les pharisiens viennent voir Jésus pour luidemander un signe (Cf. v.38). N’est-ce pas là également la tendance de l’hommemoderne ? Nous voulons tout voir (plus rien ne nous choque !), tout ressentir, touttoucher et en même temps on demande des preuves de tout ce qu’on nous avance.Mais l’Évangile de ce jour nous montre bien que ceci n’est pourtant pas un phénomène propre à notre époque ; il s’agit d’une constante de l’esprit humain. LesJuifs aussi demandaient des signes à Jésus-Christ afin de croire. Ils voulaient voir ettoucher. Et pourtant, Jésus avait donné beaucoup de signes : il a guéri des malades etdélivré beaucoup de personnes d’esprits mauvais. Mais cela ne suffisait pas aux Juifs

de l’époque.

M ÉDITATION : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi » (v.38). Telle est la préoccupation de certains d’entre nous en quête de miracles et du spectacle.Cependant, la Parole de Dieu dans 1 Rois 19, 11-13 nous enseigne que Dieu est absentdes grandes tempêtes et tremblements de terre. Bref, Dieu se rend présent dans lemurmure que l’on entend au fond de notre âme, au moment où, très tôt le matin ouaprès une journée de travail, nous recherchons le silence dans la prière. C’est unmoment où nous pouvons écouter dans la paix de notre cœur les paroles d’amour queDieu nous adresse pour nous aider à croire en Lui avec une certitude plus grande, uneintimité plus douce que si nous avions vu des miracles. Combien de temps consacres-tu à la prière et à la lecture de la Parole de Dieu ?

P RIÈRE : Seigneur notre Dieu, nous voudrions parfois que tu nous donnes des signesextraordinaires de ta puissance. Ouvre nos cœurs à ta Parole et augmente notre foi.

ACTION : Notre prière quotidienne et certains évènements nous révèlent beaucoup de

signes de Dieu. Exerce-toi, dès aujourd’hui, à les lire et à les interpréter.

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MARDI 19

« Qui est ma mère, et qui sont mesfrères ? »

Textes à lire : Ex 14, 21-15,1 ; Ex 15 ; Mt 12,46-50

L ECTURE : Notre méditation sur les « signes de Dieu », entamée hier, se poursuit aujourd’hui. La première lecture illustre à merveille la délivrance miraculeuse des fils d’Israël poursuivis par l’armée égyptienne. L’Évangile fait référence à un autre signe : la famille de Jésus.

Pour mieux comprendre l’Évangile, deux précisons méritent d’être faites :1. Par son incarnation, Jésus est entré dans une vraie humanité, avec des liens de sang,

de race, du milieu et de la culture. Il était de race juive ; il a vécu dans un pays déterminé (laPalestine) ; il avait une mère et des cousins (appelés ici « frères » selon la coutume juive etde certains peuples) ; il parlait la langue araméenne.

2. L'Église que Jésus est en train de bâtir est une maison spirituelle constituée de pierres vivantes. Cette Église est une famille, et « c'est de Jésus que toute famille sur terre et dans les cieux tire son nom » ( Ep 3,15). Quelle famille? La famille des croyants. Une partiede cette famille est dans les cieux, et l’autre sur terre. Dans cette famille, Dieu est le Père, etJésus est le Premier-né au milieu de Ses frères et sœurs (Cf. Rm 8,29). Quand nous devenonsdisciples de Jésus, nous devenons membres de cette Grande famille, et non membres d'uneorganisation. Voilà ce que Jésus essaie de communiquer à la foule dans l’Évangile de ce

jour.La Parole de Dieu nous dit que Jésus était en train de parler à des multitudes quand

quelqu'un a interrompu Son enseignement pour Lui dire que Sa mère et Ses frères étaientarrivés et voulaient Lui parler. Une personne ordinaire aurait pu être en colère d'avoir étéainsi interrompu, ou se serait excusé auprès de la foule de devoir aller saluer des membres desa famille. Mais Jésus n'est pas une personne ordinaire; Il est le Fils du Dieu Très Haut. Il vaainsi leur démontrer (en paroles et en action) que quiconque fait la volonté de Dieu est Sonfrère, Sa sœur, et Sa mère. Autrement dit, tous les membres de Sa famille sont sur le même

plan pour Lui, ils sont tous égaux. Dans cette famille, Il n'a pas de favoris, Il n'accorde pas detraitement de faveur. Certains peuvent passer du temps à se battre pour savoir qui est le plusgrand et rechercher la reconnaissance et la gloire des hommes à travers des titres, desdiplômes, des positions ou des dons, mais Jésus dit « Il ne doit pas en être ainsi parmi vous »

(Mt 20,26).Encore faut-il souligner que ce qui fait de quelqu'un un membre de cette Famille, ce

n'est pas le fait qu'il écoute, ou accepte, ou croit, ou enseigne la volonté de Dieu. Pour faire partie de cette famille, il faut faire la volonté du Père.

M ÉDITATION : Jusqu’ici, quelle conception avais-tu de la fraternité ? Et qu’est-ce que tuapprends de Jésus aujourd’hui ?

P RIÈRE : Nous te prions, Seigneur, de briser en nous toutes les barrières qui nous empêchent

d’accueillir les autres et de les aimer. Rends-nous capables de faire ta volonté afind’appartenir dignement à Ta Grande Famille.Archidiocèse de Yaoundé – Fraternité Missionnaire Verbum Dei – Commission pistes de prière


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ACTION : Sois bienveillant(e) envers toute personne qui s’approchera de toiaujourd’hui. Manifeste-lui la même hospitalité que tu manifesterais à Jésus.

MERCREDI 20

« Voici que le semeur est sorti pour semer »Textes à lire : Ex 16,1-15 ; Ps 78(77) ; Mt 13,1-9

L ECTURE : Nous commençons aujourd’hui la lecture du 13ème chapitre de l’Évangile selon saint Matthieu, communément appelé le chapitre des « Paraboles du Royaume ». La première, appelée communément la parabole du semeur , est la seule parmi les parabolesdu Royaume à avoir été retenue par les trois synoptiques, comme celle des vignerons

homicides parmi les paraboles du « jugement ». C'est dire son importance. Jésus en donnelui-même l'interprétation. Il serait sans doute un peu présomptueux de vouloir ajouter quelque chose à Ses propos !

Par contre, peut-être ne serait-il pas inutile de revenir sur le thème qui constituecomme l'harmonique fondamentale de cette parabole : celui de la Parole qui vient à la

rencontre de la terre pour la féconder, germer en elle et lui faire porter du fruit.« Écoutez ! Voici que le semeur est sorti pour semer ». Ces premiers mots

retiennent notre attention, particulièrement l'emploi du verbe « sortir ». Certes, Jésus est« sorti de la maison» (v.1) pour enseigner les foules et ses disciples (Cf. vv.2-3). Mais ce

mouvement de sortie ne peut-il pas aussi renvoyer, dans un sens plus théologique, à ladynamique même de l'Incarnation ? Tout comme la semence a jailli des mains du semeur pour être jetée en terre, le Verbe, Parole vivante, a lui aussi, de la même manière, étéenvoyé par le Père pour se faire chair et venir féconder la terre de notre humanité. Mais laParole de vie divine ne s'approche pas de l'homme en général ou de tel homme en

particulier. Elle se fait proche de tout homme. Car de même que la semence a été envoyée par le semeur sur tout type de terre, qu'elle soit rocailleuse, chargée d'épines ou bienlabourée, de même le Père a envoyé son Fils frapper à la porte du cœur de tout homme

bien que ce cœur soit épineux, dur comme la pierre ou prêt à s'ouvrir, ou peut-être un peu

des trois. En effet, le semeur de la parabole, que l'on ne peut soupçonner de maladresse,fait manifestement preuve d'une extrême largesse. C'est comme s'il ne voulait oublier aucun coin de terre, si petit soit-il, où sa semence pourrait germer. Il sème, dans noscœurs jusqu'à ce qu'une de ses semences trouve un endroit bien disposé pour la recevoir et se laisser féconder. Dans le récit, il est frappant de voir comment les trois échecs dusaux oiseaux, au sol pierreux et aux ronces s'effacent devant la montée vertigineuse dutriple rendement de 30, 60, 100 pour un des semences.

Un autre aspect de la parabole surgit alors. C'est celui de l'accueil ou du refus de lasemence. Car le sort de la graine dépend d'où elle tombe. La parabole est d'ailleurs bien

construite pour focaliser l'attention sur la bonne terre et le fruit qu'elle donne presquenécessairement. Car si le semeur jette sa semence avec prodigalité, encore s'agit-il deArchidiocèse de Yaoundé – Fraternité Missionnaire Verbum Dei – Commission pistes de prière


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l'accueillir. À partir du moment où la semence est jetée, à partir du moment où leRoyaume s'est approché et que Jésus est sorti pour annoncer l'avènement des tempsmessianique, chacun se trouve engagé et jugé par cette Parole. Autrement dit, il ne peutque se situer par rapport à elle. Il ne peut rester neutre.

Enfin, les deux types de résultat de l'ensemencement posent bien ce problème enrévélant la dualité de l'auditoire de Jésus, c'est-à-dire la possibilité qui lui est laissée de

refuser ou d'accueillir la parole du Maître : « Celui qui a des oreilles qu'il entende ! ». Laliberté de l'auditeur est interpelée !

M ÉDITATION : Cette parabole nous invite à vérifier notre attitude par rapport à la Bonnenouvelle du Royaume de Dieu, que Jésus nous annonce. La puissance de ce Royaume deDieu est telle qu’elle triomphe sur toutes les résistances, les obstacles, lesincompréhensions et les persécutions qu’il rencontre. Par cette parabole chacun de nousest invité à réfléchir et à prendre une décision. Quel genre de terre es-tu ? Commentécoutes et accueilles-tu la Parole de Dieu ? Est-ce qu’elle porte en toi les fruits que le

Seigneur attend de toi ? Y a-t-il quelque chose qui empêche cette fructification de laParole en toi ? Quoi ? Que fais-tu face aux échecs que tu rencontres dans ta vie ? As-tu lacertitude de la victoire que le Christ nous promet ? Le plus petit grain tombé sur une

bonne terre produit une abondance de fruits qui dépasse tous les cas d’échec. Voilà laBonne Nouvelle de cette parabole pour nous.

P RIÈRE : Père, cultive toi-même la terre de nos cœurs et de nos histoires pour que nous puissions être bien disposés à recevoir en nous la présence divine de ton Fils. Fais-nousla grâce de savoir ouvrir nos oreilles à sa Parole de vie. Que nous sachions accueillir

avec reconnaissance la semence de ton Verbe pour qu'elle porte en nous un fruit de vieéternelle.

ACTION : Par l’examen de conscience et la confession (dès que possible), dispose le terrainde ton cœur pour accueillir la semence de la Parole de Dieu.

JEUDI 21

« À vous, il est donné de connaître les

mystères du Royaume »Textes à lire : Ex 19,1-20 ; Dan 3 ; Mt 13,10-17

L ECTURE : Dans la première lecture, les fils d’Israël arrivent au désert du Sinaï. C’est làoù Dieu les attend pour faire Alliance avec eux. Cette Alliance sera une sorte decollaboration du peuple avec son Dieu. Les images d’ « éclairs » et de « coups detonnerre » utilisées sont toute une mise en scène de la gloire et de la puissance de Dieu.

L’Évangile, pour sa part, porte sur le pourquoi des paraboles. En effet,

l’enseignement de Jésus sur la « parabole du semeur », qui portait notre attention hier,



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n’a pas laissé ses disciples indifférents. Curieux de constater que leur Maître avait opté ce jour-là de parler aux foules en paraboles, et que les gens les comprendraient difficilement,les disciples posent cette question à Jésus: « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »(v.10). En d’autres termes, les disciples veulent savoir la raison pour laquelle Jésus voileson message sous le couvert des paraboles. Il leur répondit : « À vous il a été donné deconnaître les mystères du Royaume des cieux, tandis qu’à ces gens là cela n’a pas été

donné… » (vv.11-12).La première impression que l’on pourrait avoir en écoutant ces Paroles de Jésus,c’est que, la compréhension des mystères du Royaume des Cieux est destinée à unecertaine catégorie de personnes. Ce qui enlèverait la responsabilité et la collaboration detout Homme pour son salut. Or, loin de vouloir donner cette impression, Jésus par saréponse, fait allusion aux qualités requises pour avoir accès aux mystères du Royaume.La simplicité, l’humilité, la sincérité des petits enfants sont quelques-unes descaractéristiques que devraient revêtir chaque disciple du Christ. Car sans ces qualités, ilnous serait difficile d’écouter la Parole de Dieu et de la mettre en pratique, comme le font

les fils du Royaume.C’est pour dire que devant Dieu, l’homme est tout petit. Et Jésus est venu nousrévéler la petitesse comme l’une des caractéristiques des fils de Dieu.

M ÉDITATION : Il est question pour nous de laisser que Dieu nous façonne et imprime ennous les qualités requises pour accéder à son Royaume. Ainsi, nous pourrons exulter de

joie en disant : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

P RIÈRE : Seigneur Jésus, toi qui nous dis : « heureux les pauvres de cœur, car le Royaumedes Cieux est à eux » (Mt5, 3) ; donne-moi cette pauvreté spirituelle, afin que chaque jour je me laisse instruire et former par toi.

ACTION : Pendant cette journée, fais l’effort d’être pauvre, simple et humble comme lesenfants du Royaume.

VENDREDI 22

« J’ai trouvé celui que mon cœur aime »Textes à lire : Ct 3,1-4 ; Ps 63(62) ; Jn 20,1.11-18

Sainte Marie-Madeleine

L ECTURE : Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire de sainte Marie-Madeleine, autrefoisappelée Marie de Magdala, car elle habitait à proximité de Magdala, une ville au bord dulac de Tibériade. Le Nouveau Testament raconte que Jésus l’a libéré des sept Démons(Cf. Lc 8,2), et qu’elle est ensuite devenue son disciple (un des rares disciples féminins),

peut-être bien la plus importante des femmes entourant le Seigneur. C’est pourquoi elle



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est abondamment citée et racontée dans les évangiles. Elle a été présente dans letombeau de Jésus et a été le premier témoin de Sa Résurrection

Dans l’Évangile que nous lisons pour cette circonstance, saint Jean nous dit queMarie Madeleine se rendit au tombeau dès l’aube du premier jour de la semaine. Elleaperçoit la pierre enlevée et comme « elle vit que le tombeau était vide », elle se mit à

pleurer (Cf . vv. 1et 11). En effet, elle veut voir son Seigneur, et comme elle ne l’a pas

trouvé, elle se met à pleurer ; expression de sa déception, son désarroi et de son amour extrême pour Jésus. Comme la bien-aimée qui cherche son bien-aimé dans le Cantiquesdes cantiques (Cf. Ct 3,1-4), Marie Madeleine cherche son bien-aimé (le Seigneur) etdemande l’aide de quiconque qu’elle trouve sur son chemin.

Remarquons que la recherche aimante du Seigneur ne peut jamais être vaine, car voici que très tôt Jésus vient à la rencontre de Marie Madeleine : « Elle se retourna, et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus… » (v. 14).

M ÉDITATION : Quelle joie de nous rendre compte qu’en priant le Seigneur, en le cherchant

et en le désirant, il vient à notre rencontre ! Veux-tu imiter Marie-Madeleine qui a suiviJésus, l’a aimé avec force et a cru en lui?

P RIÈRE : Dieu notre Père, en faisant mémoire de Marie-Madeleine, la disciple bien-aiméede Jésus, aide-nous à imiter son zèle d’amour pour le Seigneur et à garder en mémoirenotre expérience de ta présence dans nos vies.

ACTION : Comme Marie Madeleine, exerce-toi à la recherche du Seigneur pendant cette journée en priant, allant à la messe, etc. Souhaite également « bonne fête » à toutes les

Marie-Madeleine que tu connais.

SAMEDI 23

«Tout ce que le Seigneur a dit, nous lemettrons en pratique »

Textes à lire : Ex 24, 3-8 ; Ps 50(49) ; Mt 13,24-30

L ECTURE : La scène décrite dans la première lecture est l’une des plus importantes del’Ancien Testament. Moïse descend du Sinaï, et transmet au peuple les paroles duSeigneur et tous ses commandements. La réponse du peuple est immédiate et unanime:« Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratique » (v. 3), nousenseignant ainsi que la bonne façon d’écouter la Parole de Dieu est de la vivre.

Le rite d’immolation des victimes dont il est question ici exprime la communion devie entre Dieu et son peuple. Pour mieux le comprendre, il faut se reporter aux coutumesdes anciens Sémites. Issus d'un même ancêtre, les membres d'un clan étaient soudés entreeux, par la fraternité du sang ; « le frère de sang », c'était « le prochain » à aimer comme

soi-même ; tout autre était un étranger. Manger ensemble la victime donnait à la fraternitédu sang son caractère le plus sacré et le plus inviolable.Archidiocèse de Yaoundé – Fraternité Missionnaire Verbum Dei – Commission pistes de prière


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Ainsi, en versant le même sang sur l'autel de Dieu et sur le peuple, Moïse révèleque, par l'alliance, un seul sang coule dorénavant dans les veines de l'Hébreu et danscelles de Dieu. Saint Matthieu l’atteste dans son évangile. Il rapporte en effet les parolesde Jésus : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. Amen, jevous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vinnouveau dans le royaume de Dieu » (Mt 26,28). Le sang de l’Alliance dont parle Jésus est

bien le sang dont Moïse aspergea le peuple au pied du Sinaï. Mais il y a un doublechangement. D’abord le sang n’est plus aspergé mais consommé, ensuite le sang est celuide Jésus lui-même. Ainsi ce que le rite exprimait de la communion de vie entre Dieu etson peuple perd sa forme extérieure, elle se réalise désormais de l’intérieur. Le Christréconcilie Dieu et les hommes en répandant son propre sang, c'est-à-dire sa vie. Jésus-Christ offre sa vie à boire à ses disciples, le Fils remet la coupe de sa vie au Père. Cettevie unique donnée à chacun les réunit à jamais. On parle donc au sens fort de « sang del’Alliance ».

On dit que cette Alliance est nouvelle, d’abord parce que Dieu ne condamne pas le

pécheur mais insuffle en lui un désir de conversion correspondant au désir immense qu’iléprouve de lui pardonner. En plus, le cœur de la première alliance est dans la libération del’esclavage ; dans la nouvelle Alliance le pardon de Dieu est fondamental.

La parabole de l’ivraie que nous propose l’Évangile de ce jour illustre justementla patience de Dieu envers les pécheurs. Dieu ne désir pas la mort du méchant, maissouhaite de tout cœur qu’il se convertisse et vive : « Laissez pousser ensemble l'ivraie et le blé jusqu'à la moisson» (v.30).

M ÉDITATION : Sommes-vous patient(e)s envers les autres (le pécheur, le faible) tel que

Dieu est patient envers nous ?

P RIÈRE : Dieu dont la patience est sans mesure, tu acceptes que ton champ produise del’ivraie à côté du bon grain, car tu respectes ceux que tu as créés libres. Donne-nousd’imiter ta patience, de supporter les imperfections de nos frères et de mettre à profit cetemps de grâce pour croître dans ton amour.

ACTION : Exerce-toi à la patience envers ton prochain.



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Faites connaître, aimer, et vivre laParole de Dieu, en nous envoyantles adresses E-mails de ceux à quivous aimeriez que nous envoyionsles Pistes de prière chaquesemaine.







Textes du 17ème dimanche du Temps Ordinaire « A » : 1R 3 ,5.7-12 ; Ps119(118) ; Rm 8,28-30 ; Mt 13, 44-52.



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