2 DU CONSEIL GENERAL - SOCIETE DU VERBE DIVIN · 2020-02-25 · 2 01 B.P: 4399 Lomé 01 -TOGO Tel: (00228) 22 26 85 98 Email: [email protected] Site Web: Blog: DU CONSEIL GENERAL

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Chers confrères,

Un survol des récits de quelques célébrations, du vivant du Saint Fondateur, nous laisse observer

la place particulière qu’il accordait au Prologue de S. Jean (In principio). C’est presque systéma-

tiquement que le Prologue de S. Jean était chanté à la suite du Veni Creator, aux professions de

vœux comme à l’entame des chapitres. On peut déceler clairement dans cette tradition de la

génération fondatrice, les marques de la spiritualité trinitaire qu’elle insuffla à nos trois congréga-

tions sœurs. L’Esprit Saint par la force duquel le Verbe se fait chair en Marie, le Verbe qui, au

commencement était auprès de Dieu, le Père (Jn 1, 2).

Cette spiritualité a imprégné la vie de prière de Saint Arnold: « Que devant la Lumière du Verbe

et l’Esprit de grâce se dissipent les ténèbres du péché et la nuit de l’incroyance…» ou encore

« Verbe Incarné vivifie-nous de ton Esprit ». Elle est aussi reflétée dans la dénomination des trois

congrégations qu’Arnold Janssen fonda, l’une dédiée au Verbe Divin et les deux autres à l’Esprit Saint.

Se servant de l’exhortation Apostolique Verbum Domini (VD), le document du tout dernier

Chapitre Général indique comment notre nom est notre mission. L’exhortation décrit le Verbe

sous plusieurs facettes à savoir : le Verbe éternel, deuxième personne de la Sainte Trinité ; le

Verbe de Dieu dans la création, car Il parle à travers elle ; le Verbe Incarné, Jésus, le Verbe

Incarné dans notre histoire ; le Verbe de Dieu, qu’est la Sainte Ecriture ; le Verbe annoncé, écouté et

témoigné par la communauté des disciples (cf. VD 7).

Le mystère de l’incarnation nous renvoie ainsi à nos propres origines et à notre mission primordiale. Le

Verbe Divin s’incarne dans le sein de la Vierge très pure pour sauver l’humanité. Sa mission est

alors notre mission, disons-nous !

Comme chaque année nous nous apprêtons à célébrer la fête du Verbe Incarné, mais au-delà de

cette fête, la nouvelle année liturgique est placée sous le signe de la Parole de Dieu, par la Fédé-

ration Biblique Catholique (CBF). En effet cette année marque le 50ème anniversaire de cette

fédération et l’année prochaine le 1600ème anniversaire de la mort de S. Jérôme qui, par son

travail monumental, voulut rendre la Parole de Dieu accessible à tous. Ainsi donc du premier

dimanche de l’Avent (1er décembre 2019) au 30 septembre 2020 (fête de S. Jérôme), la Fédération

Biblique Catholique nous encourage à la lecture de la Parole de Dieu.

Que le Verbe Incarné, Jésus le Sauveur, nous donne de cultiver l’intimité avec Lui à travers la

lecture de la Parole de Dieu !

Joyeuses fêtes de Noël et de Nouvel An !!!

P. Séraphin Massama Kpakpayi, svd

Provincial TOG.

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DU CONSEIL GENERAL Dans une lettre du Supérieur Général et son conseil, permission a été accordée au P. Dindo

FALLARME pour faire une année de formation continue et de renouvellement spirituel

dans sa province d’origine (PHC).

DU CONSEIL PROVINCIAL • Le Conseil Provincial dans sa réunion du 28 novembre 2019 a procédé aux nominations

suivantes :

Praeses de la Maison du Verbe Divin: Miroslaw WOLODKO

Vice Praeses de la Maison du Verbe Divin : Atsou Cosmas MESSIGAN

Admoniteur de la Maison du Verbe Divin : Modeste-Claude MOLEME

• Le Conseil a, par ailleurs, suivi et voté les comptes rendus de S 18, présentés par

l’économe Provincial, le P. Bertin Kisito KOUDOAGBO que nous félicitons pour ce

travail.

Notons qu’une bonne part de cette réunion du Conseil Provincial a été consacrée à la

rencontre prescrite avec le Visiteur Général.

UN DIMANCHE DE LA PAROLE DE DIEU Dans sa lettre circulaire (S01/2019) en date du 26 novembre 2019, le supérieur général nous

fait rappel de l’importance de la célébration du dimanche de la parole de Dieu institué par le

pape François. Ci-dessous quelques extraits de cette lettre:

Chers confrères,

Le 30 septembre 2019, le pape François a signé, sous forme de motu proprio, la lettre Aposto-

lique Aperuit illis, dans laquelle il déclare le troisième dimanche du temps ordinaire comme

dimanche de la Parole de Dieu. (…) Le dimanche de la Parole de Dieu nouvellement

institué dans le calendrier de l'Église est d’un intérêt singulier et d’une importance pour

nous, Missionnaires du Verbe Divin. (…) Nous pouvons vraiment revendiquer, comme

nôtre, le dimanche de la Parole de Dieu. Il nous incombe donc de célébrer de manière

particulière ce dimanche à la hauteur de ce qui convient à sa signification théologique, sa

beauté et son importance. Nous voudrions vous enjoindre de prendre à cœur ces paroles du

Pape François dans Aperuit illis: «grandir dans une familiarité intime avec la Parole de

Dieu». Nous voudrions aussi vous encourager – spécialement les supérieurs des PRM, les

coordinateurs de l’apostolat biblique et tous les confrères engagés dans le ministère

biblique – à penser à des moyens appropriés et créatifs pour commémorer dignement le

dimanche de la Parole de Dieu, dont le lancement liturgique s'inscrit dans la célébration de

l'Année de la Parole de Dieu qui commence le 1er Décembre 2019 (cf. Lettre circulaire

P08 / 2019).

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Lundi 13 janvier : Arrivée et installation

Mardi 14 janvier :

6h30 : Messe + Laudes suivies de petit déjeuner

(Kanté)

8h45-10h00: Récollection par le Père Michel

L’Hostis, SMA

Thème : Une pastorale dans la force de notre

Spiritualité Trinitaire

Méditation personnelle

12h30 : Déjeuner

15h30: Orientation et distribution des bulletins de

vote

17h00 : Pause

18h30 : Vêpres + Diner

Mercredi 15 janvier:

7h00 : Laudes (Maison Rel + district de Lomé)

suivies du petit déjeuner

8h45-10h15: Conférence par le Père Raoul

AYIOU, Camillien

Thème : «Renouveau et Transformation : Se faire

accompagner et/pour mieux accompagner (les

autres).»

11h00 : Etat de la province

12h30 : Déjeuner

15h30 : Conseil provincial + Travaux en commis-

sions (Bible, Justice et Paix, Communication, Voca-

tion, Animation Missionnaire).

18h00 : Messe présidée par Le P. Jean-Baptiste

TCHANDAMA, Vice-Provincial, suivie de la fête

de famille.

Jeudi 16 janvier:

6h30 : Messe + Laudes suivies de petit déjeuner

(Bénin)

8h45: Rapports des différentes entités

10h15: Pause

11h00 : Rapports des différentes commissions

12h30 : Déjeuner

15h30 : Rapports (suite)

Vendredi 17 janvier :

6h30 : Laudes+ Messe (Bassar)

Départ

NB : Prière apporter vos aubes et bréviaires pour la circonstance.

DÉPART

10/10/19 d’Emmanuel A. ADJETEY pour Nairobi (KEN) pour ses études.

03/11/19 de Peter ACCORLEY pour la réunion de ‘AFRAM Formation Board’ à Nairobi (KEN)

29/11/2019 de Francis KOCHUPARAMBIL en Inde pour ses soins médicaux.

29/11/2019 de Cyriaque SOUNOU pour l’USS après son « compassionate leave »

01/12/19 de José Antunes Da SILVA, Visiteur Général

09/12/19 de Dindo FALLARME pour ses congés et pour une année de renouvellement.

ARRIVÉE

25/10/2019 de Marcellin AHADJI de ROM pour ses congés

28/10/2019 de Cyriaque SOUNOU de l’USS pour un « compassionate leave »

07/11/19 de José Antunes Da SILVA, Visiteur Général

12/11/19 de Peter ACCORLEY de la réunion de ‘AFRAM Formation Board’ (KEN)

07/12/19 d’Emile DZOPKPE de CNG pour ses congés au pays

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Introduction

Pour le Christ, la fraternité va bien au-delà de

nos origines biologiques ou culturelles. En

brisant la conception si réduite de la fraternité

basée sur la relation biologique ou culturelle,

Jésus, par son sang versé au bois de la croix,

introduit l’humanité toute entière à une nouvelle

dimension de relation. Nous sommes tous devenus

frères et sœurs d’un seul et unique Père. Nous

ne sommes pas simple-

ment frères et sœurs à

cause de nos liens biolo-

giques mais d’abord et

surtout parce que Dieu est

« Notre Père » (Mt 6, 9).

C’est pour cela que durant sa vie terrestre avec

ses apôtres, Jésus leur a appris et enseigné l’im-

portance de la vie communautaire. Les apôtres

ont donc appris à vivre ensemble, à partager

ensemble ce qu’ils ont, à se soucier les uns des

autres. Il est clair que ce n’était pas si aisé pour

les apôtres de vivre en communauté. Car ils

provenaient de différentes classes sociales et

avaient différentes professions et différents âges,

tempéraments et idéaux. Cette communauté

autour du Christ a eu donc à faire face aux défis

du « vivre ensemble » compte tenu de leurs

différences. Mais qu’est ce qui les a finalement

permis de vivre ensemble ?

Le pardon, besoin vital pour toute

communauté

Pour vivre ensemble un aspect crucial mais

souvent négligé est le pardon. L’Evangile de

Matthieu, donne un portrait général de la com-

munauté des apôtres. L’une des difficultés de

cette communauté, qui est d’actualité aujour-

d’hui est le besoin de pardon (demandé, donné

et reçu). La question de Pierre « Seigneur, combien

de fois devrais-je pardonner à mon frère ? » (Mt

18, 21) montre qu’il y avait des tensions et

rivalités dans la communauté des apôtres.

Derrière la question de Pierre l’on peut deviner

que le pardon mutuel était un besoin vital pour

la communauté des apôtres. La réponse de

Jésus (Mt 18, 22) aussi

surprenante montre que le

pardon n’est pas une simple

décision du cœur mais c’est

un don de Dieu, une grâce.

C’est en comptant sur la

grâce de Dieu que l’on peut sans cesse pardonner

car « tout est possible à celui qui a la foi » (Mc

9, 23).

Le pardon, gage d’unité dans une

communauté

Dans sa prière sacerdotale, Jésus insiste sur le

don de « l’unité » dans la communauté des

apôtres: « qu’ils soient un » (Jn 17, 21). Cette

prière de Jésus est à la fois une supplication et

une exhortation. C’est d’abord une supplication

adressée à son Père et « Notre Père », de faire

descendre sur ses disciples l’esprit d’unité et de

communion. Car c’est en vivant en communion

les uns avec les autres que les disciples parvien-

draient à dominer et surmonter les défis auxquels

ils feront face et les œuvres du malin. C’est ensuite

une exhortation à l’endroit de ses apôtres afin

qu’ils comprennent que leur collaboration avec

la grâce divine pour sa pleine efficacité dans

leur vie est nécessaire. Ils doivent donc être

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animés d’une ferme volonté de vivre en com-

munion les uns avec les autres. Ce désir d’unité

implique nécessairement une ouverture au pardon.

Sans le pardon mutuel, les apôtres ne pouvaient

pas former une communauté de frères autour du

Christ. La fraternité autour du Christ se

construit à travers le pardon mutuel.

Le pardon, source de vie en plénitude

Le pardon est le message central de la prédication du

Christ : « Je suis venu pour que les hommes

aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn10,

10). La vie en abondance est donnée seulement

lorsque l’on est réconcilié avec soi-même, avec

le prochain et avec Dieu. Dieu nous remplit de

son amour lorsque nous accueillons son pardon.

L’accueil de son amour transforme notre vie

tout comme le pardon mutuel transforme nos

relations. Pour Jésus, le premier besoin de

l’homme c’est le pardon. C’est en l’offrant et

l’accueillant que nous pouvons vivre en plénitude.

Le pardon, une nécessité et urgence

Dans toutes les sphères de notre société il y’a

un besoin réel de pardon : dans nos familles,

communautés religieuses, paroisses, relations

interpersonnelles… Personne n’est parfait et

chacun est unique, nous avons ainsi besoin du

pardon mutuel. Dieu nous pardonne toujours

quel que soit ce que nous faisons et il nous in-

vite au pardon : « soyez miséricordieux comme

votre Père est miséricordieux » (Lc 36, 6)

Le pardon est un processus qui comporte une

série de décisions et d’actions. Parfois cela

prend du temps pour pardonner et souvent nous

avons besoin de la grâce de Dieu pour y parvenir.

Pardonner ne signifie pas oublier, pardonner

c’est abandonner le ressentiment, la rancune et

la haine, c’est « laisser partir les blessures ». Le

pardon émane de l’amour que nous avons pour

nous-mêmes, un amour qui refuse de vivre dans

l’ombre de ses blessures et émotions, un amour

en quête de la vie en plénitude, de la Vérité qui

Libère (Jn 8, 32).

Conclusion

Chacun de nous a en lui la capacité de pardonner !

Tout ce dont on a besoin c’est de laisser volon-

tairement éclore cette capacité en nous. Certains

pensent qu’en ne pardonnant pas à ceux qui les

ont offensés, ils ont ainsi un pouvoir sur ces

derniers. D’autres refusent de pardonner car ne

voulant plus être trahi, blessé encore. C’est une

pensée très erronée. Car en décidant de ne point

pardonner à quelqu’un nous lui donnons plein

pouvoir de contrôler entièrement nos émotions

et nous ne sommes pas véritablement en paix

avec nous-mêmes.

Le pardon n’est pas un signe de faiblesse mais

de force. Notre habilité à pardonner vient de

l’intérieur de nous-mêmes et ne dépend en

aucun cas du fait que l’offenseur nous demande

pardon ou pas. Nous ne pardonnons pas par

peur mais par amour. Pardonner, c’est se libérer

soi-même et libérer l’autre ! Et Jésus nous invite

à faire du pardon une prière : « pardonne-nous

comme nous aussi nous pardonnons » (Mt6, 12)

Frt. Urbain EZI, SVD

Bibliographie

Joseph Cardinal Ratzinger, The Meaning of Christian brotherhood. San Fran-

cisco: Ignatius, 1993.

Joseph Pinto P., OFM, cap, Journey to wholeness: reflections for life in abun-

dance. Mumbai: St Pauls, 2007

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Une mini assemblée, tenue à Lomé le 27 novembre 2019 a

clôturé la visite générale dans notre province autour du

thème : Notre nom est notre Mission : renouveau et

transformation dans AFRAM. Outre le visiteur général, le

P. José Antunes Da SILVA, vice supérieur général, cette

mini assemblée a connu la présence et intervention de

l’économe général le P. Pawel GARBACIAK.

Dans sa présentation, le visiteur général a remercié et félicité tous les confrères pour l’accueil

chaleureux qu’ils lui ont réservé. Il a visiblement été ému des discussions et échanges qu’il a eu

avec chaque confrère. Sa présentation s’est axée sur trois points : le bilan de sa tournée, quelques

recommandations et un regard sur le futur.

Dans le premier axe, il a encouragé la poursuite du processus de renouveau spirituel individuel et

communautaire à cause de l’amour du Christ qui nous y pousse. Et en vue d’un enracinement dans

la parole, il a attiré notre attention sur l’importance des partages bibliques pour un discernement

communautaire. Pour lui notre engagement dans la mission du Christ se manifeste déjà dans la vie

interculturelle qui nous caractérise. Ainsi donc « travailler, prier, manger et vivre ensemble, c’est

l’essentiel » martela-t-il. C’est pour cela qu’il nous a exhortés à privilégier trois lieux :

« la chapelle, le réfectoire et la salle de réunion ». Ce sont trois lieux fondamentaux de témoignage

et de vie communautaire. Pour le visiteur général: « si je suis toujours absent de ces lieux alors il y

a quelque chose qui ne va pas chez moi ».

Touchant à la question des finances et de l’autosuffisance, il a fait remarquer que « chaque PRM

doit travailler pour promouvoir des activités génératrices de revenus ». Il a donc insisté sur la

solidarité dans ce domaine en rappelant que : « Tout ce qu’on a appartient à la congrégation et doit

être mis à la disposition de la communauté ».

Il a observé avec satisfaction que les trois priorités définies depuis la dernière visite générale

(2012) à savoir : évangélisation primaire, dialogue interreligieux et Justice, paix et intégrité de la

création (JPIC), sont effectives dans la province. Il a ainsi encouragé à les poursuivre.

Nos partenaires laïcs forment la quatrième branche de la famille Arnoldienne. Dans notre

province, le visiteur a remarqué que ces groupes sont encore à l’étape initiale. Il a donc insisté

sur l’autonomie institutionnelle et financière de ces groupes. Ils ne doivent donc pas dépendre de nous

car chaque branche de la famille Arnoldienne (SVD, SSpS, SSpSAP, Paternaires laïcs) est

autonome. On peut et doit collaborer ensemble. C’est dans cette optique qu’il nous a exhortés à

faire bon usage des compétences de nos partenaires laïcs.

Concernant le deuxième axe qui porte essentiellement sur des recommandations, notons que :

A propos de nos propriétés et terrains, Il a encouragé à travailler à ce que notre droit de

propriété sur les terrains soit établi avant de penser à les mettre en valeur.

Pour les paroisses où nous œuvrons, le visiteur a rappelé qu’elles appartiennent à l’évêque et

à son diocèse. Il est donc erroné de parler de « nos paroisses ». Il nous a donc invités, dans les

documents officiels, à utiliser plutôt le terme de « paroisses administrées par la SVD ». Il a

également encouragé à continuer par négocier des contrats clairs avec les différents diocèses où

nous travaillons.

7


La formation permanente des nouveaux missionnaires, doit devenir une priorité. Les cinq

premières années sont capitales et déterminantes pour le jeune confrère. Car c’est au cours de ces

premières années que beaucoup décident de retourner chez eux.

A propos de nos séminaristes, le visiteur a signifié d’éviter d’utiliser le terme « frère » pour

les désigner puisque certains deviennent clercs et d’autres « frères ». Alors cela cause souvent

problème et fait émerger un langage clérical. Il est préférable de les appeler tout simplement

« séminaristes ».

En ce qui concerne le leadership, le visiteur a fait remarquer que nous tous, chacun à son

niveau, sommes des leaders. Il a insisté sur le principe de subsidiarité selon nos constitutions (C.

604). Dans chaque communauté, il doit avoir un responsable, un économe, un conseil. La même

personne ne doit pas assumer toutes les responsabilités a-t-il martelé.

La collaboration entre les différentes dimensions spécifiques est cruciale pour notre rayonnement.

Le visiteur a donc insisté sur le fait que les quatre coordinateurs devraient travailler ensemble.

Dans son troisième et dernier axe d’intervention, le visiteur a

fait remarquer que le mot « réconciliation » est revenu sur les

lèvres de beaucoup. Il a senti le besoin que beaucoup ont de

guérir de leur blessure. Il s’est réjoui de la disponibilité de

beaucoup dans ce sens tout en encourageant que des efforts

soient faits dans ce sens.

Il a aussi proposé pour notre méditation, comme guide de

chaque jour/mois, tant au niveau personnel, communautaire que provincial, une série de trois

questions :

Que devons-nous continuer à faire ? (Les choses bonnes, que nous devrions continuer)

Que pourrions-nous encore améliorer ou mieux faire ? (Les choses bonnes à améliorer ou à

perfectionner)

Que devrons-nous faire de moins ? (Les choses moins bonnes à abandonner)

Après la présentation du visiteur général, ce fut le tour de l’économe général P. Pawel GARBACIAK,

dont la visite avait pour but « de connaître la situation actuelle et réelle des finances des PRMs et

partager quelques préoccupations aussi bien que des propositions en lien avec la question des

finances dans la congrégation. » Notons ici que dans son intervention il a clairement signifié

« qu’il y a une mauvaise conception que le généralat a de l’argent pour aider les provinces. C’est

faux. L’argent distribué provient des ‘missions offices’ des provinces qui donnent. Et chaque

année il faut leur demander le montant disponible pour la distribution. » c’est donc en fonction des

fonds disponibles que le généralat répond aux besoins des provinces.

L’économe général nous a rappelé ce que notre économe provincial, P. Bertin KOUDOAGBO,

nous signifiait depuis quelques temps « les dons diminuent et continueront certainement ». Nous

devons donc prendre conscience de cette réalité et œuvrer à l’autosuffisance. La recherche de

fonds doit être notre souci à tous. Pour l’économe général, il est crucial de faire « comprendre aux

fidèles que nous sommes des religieux et que nous n’avons pas de salaires. Et ils ont le devoir de

nous soutenir. »

8


Selon l’économe général, « beaucoup de personnes viennent en Afrique pour se faire de l’argent.

Mais pourquoi les africains eux-mêmes ne parviennent-ils pas à faire cela ? Probablement parce

qu’il n’y a pas de focus ! Je pense que la source de l’autosuffisance est ici et non en Europe et

Amérique ».

Les questions et contributions des uns et des autres ont enrichi le débat. Cette mini assemblée s’est

achevée avec la messe d’action de grâce, présidée par le visiteur général, suivie de la fête de famille.

Félicitations à nos confrères

de Tindjasse pour la cons-

truction de la chapelle de

Djarakpanga.

Félicitations à notre confrères Bruno

WENSAN’NA qui a émis ses vœux perpé-

tuels le 15 Novembre 2019 à Tamale et fut

ordonné diacre le 22 Novembre dernier

toujours à Tamale des mains de Mgr Philip

Naameh, l’archevêque métropolitain de

Tamale.

9


Le « sanctuaire mobile » du désert du

Néguev est une préfiguration de l’incarnation (1).

Dieu n’hésite pas à partager les conditions

précaires, provisoires et transitoires de son

peuple au désert en acceptant de demeurer

avec lui dans une « tente mobile » dans leur

marche vers la terre promise.

Le Verbe est venu ériger sa tente dans

l’imperfection du monde et assumer la con-

dition humaine avec tout ce qu’elle a

d’éphémère et de fragile,

excepté le péché. Dieu a pris

lui-même le bâton et la besace

du pèlerin pour parcourir

avec l’humanité, le long

chemin qui conduit à la terre

promise, à la cité éternelle. L’incarnation ne

signifie pas seulement que Dieu s’est fait

homme mais aussi que Dieu a participé

réellement à notre condition humaine, il a

assumé nos désirs et angoisses les plus

profonds (2).

Le messie naît dans un contexte

d’agitations sociopolitiques mais surtout un

contexte d’attente : les contemporains de

l’Emmanuel « Dieu-avec-nous » vivaient

dans la ferveur apocalyptique de la restauration

du « Royaume de Dieu » annoncé par les

prophètes (3). En effet, depuis le retour de

l’exile babylonien, les juifs ont vécu prati-

quement sous l’occupation des puissances

étrangères (des successeurs d’Alexandre le

Grand aux Romains), ainsi, tout le peuple

vivait dans l’attente de « l’oint de Dieu», de

celui qui vient restaurer « le Règne de

Dieu ». Mais le «Règne de Dieu » qu’ap-

porte le Christ transcende l’attente de ses

coreligionnaires sans rejeter leurs légitimes

attentes (Lc17, 21).

Nous célébrons Noël dans un contexte

d’attente : l’attente d’hommes et de femmes

en quête d’un lendemain meilleur… C’est

pour combler les attentes du

cœur de l’Homme que le

Verbe vient ériger sa tente

parmi nous, pour cheminer

avec nous comme autrefois

avec Israël dans le désert

vers les terres où ruissellent « le miel et le

lait » (Ex3, 17). Saurions-nous reconnaitre le

moment favorable (2 Co 6, 2) pour laisser le

Verbe ériger sa tente parmi nous ? Ou bien

comme ses contemporains attendrions-nous

d’autres « messies » ?

Frt. Urbain EZI, SVD

Sources:

(1) J. L. SKA, Les énigmes du passé. Histoire

d’Israël et récit biblique, Bruxelles, Lessius,

2001, p. 67

(2) L. BOFF, Jésus-Christ libérateur, Paris, Cerf,

1982. P. 68

(3) Flavius Josèphe, Antiquités Juives (Ant. 17,

11, 2)

10


Décembre Célébrants Lieu de mission

02 P. SIKPE Jean-Paul BRA

03

P. DJAGLI François-Xavier Agoéniyvé

P. AZALEKOR Firmin POL

P. TCHANDAMA Jean-Baptiste Agbalépédogan

P. KABATE Emmanuel Kpatchile

P. DZOKPE Emile CNG

05 Frt. KAMINA Gérard USC

10 Fr. DARKO-MENSAH Anthony Akamade

P. TENGUE Daniel BRS 12 P. LISSASSI Valentin SIN

18 P. TCHEKPI Jean-Bertrand GHA

19 Frt. EZI Edoh Urbain CNG

P. OUSSOÏ Victorin GER

28 P. ADANLETE Innocent ECP

29 Frt. AGRE Roger KEN

30 P. EDEWOU Roger POL

Frt. PITCHOLO Hervé Apessito

31

P. AWOUDJA Louis GHA

P. CHABI Pierre-Claver ANG

P. TEKIME Marcellin Guêma

P. KOTCHIRE Christian Tindjasse

P. KOUBI Frédéric TCD

Frt. TOSSOUVI Emmanuel Badjoudè

Janvier Célébrants Lieu de Mission

06 Frt. TCHETCHE Edouard CNG

09 P. FALLARME Anthony Tindjassé

09 P. DOGBLE Emmanuel KEN

23 P. AGBENORXEVI Stephen Takpamba

26 P. NGUYEN Peter Kpatchile

27 P. NAKPANE Louis MEX

28 Frt. KABI Raoul PHC

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