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MEUVIEME ANNEE. N. 4835 ADMINISTRATION RÉDACTION 38, Rue Roqualaina TOUhOUSE smhz-133scoorm 43 sasoararreasseacirm saur lm s tu ta 20 plus tard, chercheront à dé- Yrance do la guerre, ne ram- pas, après avoir compulsé le die des Armées de la RépurbiL_ regard à P ttüfficiel weetacles. On ne connaît bien 1,e.qu'en exaundant boute sa vie, Voe es Privée il n'y a pas seule- 'une France qui o tient s au front. à l'arrière, des gens qui d. dim., ; mieux encore, et leurs /meurs aoai curieuses 5000r.rser qm es combattants. Bataille Claude Farrère pet admiré le Japon qui, à l'heu- e se jouait son sort dans le grand ,t de Nlandellomie, gardait son de fête et pendait au seuil des mai- galeuses les ballons multicolores dwier. raddoeLext admirable, même à ce de Vue tout particulier, mitant lo Japon. On n'y Inn,n11, pas d, aria on en Mit dans les maisons ales qui n'ont rien à envier à ce1-. *l'Extrême-Orient. iguerre est acharnée et meurtrière. ides visages sont voilés de crêpe. Dites mla 55 ,00 livre, corsos Allez trouver le directeur d'un ro on d'Une maison d'édition. Sor- humblement votre manuscrit et in- lrqcouc - Ce sont des lignes de pitié. On mus regardera avec intérêt et compassion. On doutera un peu de vo- Ire raison, beaucoup en tenaces de vo- ué tact. On prendra un air gêné pour rèpondre- après un ternes - Ah ! c'est très ,beau, la pitié. Oh ! 'est très 'bien 1 Seulement, pourquoi ririez-vous pas autre chose, Un chia sur les... Un truc sin,. Enfin, test à 'vous à cherCher. Parce que, yetsvous, pendant la guerre, il ne aut pas de thèmes tristes. On vous serre la main cfnénne Hm bougre éprouvé qui représente famille à la sortie, d'un cimetière et on insinue que 94. Gustave Hervé a laaticoup moins de lecteurs dans la chiée (malgré Harde qu'il apporte &Aire) que la ri Vie 'Parisienne à es déshabillés galants. us sortes, un peu médusé, et si Soue prendre; l'air des boulevards pour remettre, vous vous apercevez on ne vous a pas menti. Vous voyez, un quart d'heure, plus de iambes Projelan n'en dessina dans sa 005'- ce. Et les bottines ont la mutinerie Celles qui excitaient si fort Alphonse %Jet dans sa jeunesse. Vous vous demandez si le monde st pas à la rigolade o. Alors, n'al- g Vas au théâtre t votre enquête serait étp têt finie. Même en délaissant le - la meilleure et la pire des Cho- oh Prince établit par son sourire 4reuve qu'il y a tout de même des Supérieures, où Hharlot montre des luttes héroiques ha quoi sont Mts ,neutres, même en passant sans ''inct devant Les musio'dhall dans les- Or générales en culottes roses pas- des Revues soixante femines shuntent c le Rêve passe à, n)é- tez pas l'invita de colonnes lumi- oies a_4ayol voue chantera « chez lui s, 'ers qu'on court- 'au boulevard là, Vous risquerez d. retrouver, C., la vieille dame de chez Maxim, la./ eoign, 'vous Verrez grima- > Urm fendra,. Six hommes et un 0. AL Sacha Guitry vous indiquera par ces temps d'éclairage /rosirent fermeture prématurée des étala- L; uns n'avez que la joie de redut- de 17 19 heures. ?..le vous égarez O Palais-Royal oit le filleul de 4tcanee amuse la France après l'avoir 14due- taus les héroismes t-.Sors d'une matinée, vous risqueriez, en cour où les feuilles d'au- ,ile tournent lugubrement, de lire à devanture moche un livre hé- k;t:leit par Mgr X... a Il 'S'y a pas de que de la glaisé, ries quo e!. comique I Et parmi tant de à mourir de rire, une seule pièce ri 'meurt, où l'on souffre, oà l'on P Amazone », d'Henry Ba- :. 4tts 1(1, mi article qui fut toute une Henco Bataille disait, à ID de hi générale, Les règles du théâ- ,t.s CIA LAS "1"e'e'\ tre pendant la guerre, délaissant les grotesques o simulacres Militaires qui prollanent la grande tragédie qui se joue a et essayent de peindre par des types synthétiques, mi les ehoiSissant parmi les plus expressifs l'extraor- dinaire époque qu'il D011s ,est donné de traverser ». Et dans trois actes, avec los ressour- ces do son art sincère et puiSSanb Hen- ry Bataille, le délicat poète, le mer- veilleux devin de mem. ». notre usai- tee à tous enfin, e «ppm-é deux gran- des figures de l'éternel féminin, l'Arum- soue -- qui n'est peut être pas, quoi qu'il en dise, née de la guerre et l'Amante, L'une capable de ,haine em- ploie son charme à galoani.r les éner- gies à procurer de nen:eaux aliments au brasier de la guerre, en prêtresse or- ed nte de Moloch: L'autre capable seu- lement d'amour, pleure tragiquement sur le bonheur perdu. Et comm. /a pre- mière est responsable du malheur de la seconde, cest un conflit d'âmes direct et pathétique 11 rte s'agit pas de savoir quelle est la plusbelle do ces femmes, au sens théâtral du mot. Elles sont toutes deux vraies, égaiement vraies. On peut seu- lement préférer Mme à l'autre et le choix devra être cite fait. Qum qu'il en soit, le poète n'a pas, lui, dmisi il a fait même, par le titre, un sort meil- leur à la figure nouvellee p peut être momentanée et de transaction r Faut- 9 donc chercher dans une opposition fondamentale d'idées, l'hostilité sourde d'une grande partie de la presse chez qui le compte-rendu de l'Amazone ne. eupe moins de place'que l'annence d'un fiLm-feuilleton ? Non, car Le grou- pe da théâtre de Bataille est de faire penser et chaque tendance serait, à la rigueur, libre de critiquer. Mais on ne critique pas, on injurie. A la ,prernière cp.lques gens ont murmuré. La censu- re (qui fait sur les chefs-d'uvre Le tra- vail des ennemis sur le, théthiales) rogné des phrases. La « Libre Parole a devient rageuse parce que le public af- flue h la Porte-Haint,Martirm Cette fois, malgré les rancunes stupi- des et jalouses, le génie d'Henry Ba- taille triomphe Nous ne sommes plue .012 c Phalène r or lé poète ne pouvait plus compter que sur une édite diartis- tes. Il a, pour lui, la fouis immense du peuple, dont le cur meurtri s'accorde à sort cur compatissant. Il a la rhume d'immortalité d'avoir décrit. d'une plume noble, la route donlourem: se de notre époque ois « la pauvre et grande âme humaine chemine ». Ernest MONTSSÉS En passant La bonne réponse Un nouveau major arriva dernièrement à ph, pi.M1 auxiliaire numéro ..., installé avenue des .... Il faisait un tour dans les salles quand soudain il reconnut sous le tablier de Plenums ce si- site, un pdtre de ces alois t Préhente-moD à eu darnes de la croix- Muge, .C.e/les-ci huent rangées-iu fond uo is jolies clos dénolletees. L'abbé qui en a pourtant bien vu dautues fut troublé. R rougit, hésita, montra ces dames du doigt et déclara t Monsieur Ir major, regardez, voici /e oorps des mfirmieres. Conseillers vertueux C'est JIM darses à Avallon. Le conseil munici- pal de cette ville vient de prendre lez mesures suivante% 1. Il Est défendu aux dames de porter des ja- ppe courtes cils décolleté n'mt pas oultOrisé Puur lm jeunes tIlles. O. Les femmes qui montent h cheval cross u- treintes h porter la jupeett devront se tenir un- venablement en selle. S. Il iad défendu de flirter et de s'embrasser dans les lieux publies ou de se moMrer trop em- presse auges du beau eue. L'heureux accident Un amusant procès vient de se Plaider à pi- lon. Un indigène de l'Endroit fut renversé, dl y quelques mois, par un camion militaire es, com- me it avait la /loure en capilotade, .2 intenta une action en dommages-intérête, Durant le prolos l'avocat de la partie auverse nt cette simple constatation . Avant t'accident, la prétendue victime nia' 50,005 un appendice anal démesurément long et difforme et usé dents comparables aux défenses d'on ineame. Or, aprêse la catastrophe, un chi- rurgien habite lui a refait un nez grec, tordis qu'un dentiste expert exécutait pour elle un den- tier superbe. Je soutiens qu'une ancienne causée, qui refusa jadis sa main, la lut accorderatt au- jourd'hui en présence de cette métamorphosé es- thétique_ Le trilmnbl shmlée avoir pela on considération set original plaida.% puisqu'Il n'accorda la victime que le remboursement de su /Jute medi_ eaux, sotieiguaaaR gi i8 Paix n Pourquoi continuer la guerre puisqu'il est démontré maintenant. qu'aucun adversaire no mn, écra- ser paulre La presse de 000q'-VOrk publie un article de Sheidemann. Voici, d'après le Temps », quelques passages de cet article t Les /nunnies du frontilliais que croyez- 50m donc qu'ils pensent ? Groym-vous que les hommes qui ont vécu h Verdun et sur la Somme aient une idée favorable du mditarisme européen qui oceaSMnne carnage aussi futile et aussi horrible Croyez-vous donc que les hommes qui ont gagée les batailles acharnées de 'Roumanie combattent pour conquérir des territoires étrangers ou pour le droit de dominer dos peuples Mangers ? Actuellement, ils ne pavent mir qu'une ohme dans les tran- chées ; le front Inébranlable, notre 'force inépuisable et notre volonté unie. Ôtais le vous le dis, une nouvelle -Allemagne est dans /es meurs de ces hommes ; ce Test pas une prommse, c'est un fait, eh, n'est pas la la ,prédileetion d'une ère nouvelle, c'est en nocive! empire fondé snr le droit populaire que nous voyons aitujour- dila. Ces millions de soldats reviendront avec une vigueur qu'ils n'avaient jamais eue auparavant, avec de nouvelles idérs... une nouvelle compréhension des autres roupies, lls reviendront sans crainte c'est là un Point important conscients de ce fait que tout soldat a donné quelque chose d'une valeur egale h ce que PEtat lui a donné pt à ce que les antres ont donné- L'arbitrage in- ternatioml dont parle le chancelier est. un, Mose dont la nécessité devient de' plus -en plus évidente de Hue en dom, à mesure que la guerre continue, une guer- re pour ;détruire le peuple allemand, Pour Hi arracher son droit au travail, son droit à la Juste récompense de son Havai]. Dans cette guerre, il ne peut y avom de victoire que pour ceux qui se dérem isaalfflueenSIS555,55 SUR TOUS LES FRONTS Un coup de main repousse en Champagne o 1Udiseut 1gs geffiniqui8 26 Novembre -- 15 heures 8480 jour de la guerre. 4 1.-.t de 9ttaiSon de Champagne, un coup de main .dirigé par l'ennemi sur un de sios petits Postes a été aisément repoussé. Nuit calme partout ailleurs. Sur lu front Briefant:Jus' Un détachement ennerol qui tentait de s'avancer, au .urs de la nuit, à l'est de Beaumont-Hemel a été roj.eté Une émission de ,gaz a été effectuée mec succès au sud d'Arras. La Situation --- Les nouvelles de Itournanie restent francm_ ment mauvaise. r Mus ceux qui savent lire les communiquée sons une carte, Mont pas pu lire sàss une .goisse palpante ces simplM mots du communiqué roumain d'hier t c S. ta -Cerna, Pennon-1i attaque aveu violence, r Sur la Cerna I Cette Cerna, c'est l'affluent du Danube que se ette dans ld grand fleuve à Orsova, tout à fait à l'ostrémIté occidentale de la fléSuJenie. Or, Or- roua est, par voie fusse à 100 kilonlètres l'ouest de Craiova où sont, entrés les Allemands I' r 055 termes plus clairs encore, les Al- lemande sont entre raomée roumaine qui cal O Orsova, et Bucarest, et si cette armee roumaine n'a pas battu en retraite assez vite elle riSIne d'être coupée, " On noms annonce heureusement que les Alle- mands ont °Coupé Ors°, et Tenu Severi. mb comme cette dernière ville ut à 25 kilometbes en avant, cela indique que les laollmainS ont cédé le Serein de letir propre grà pour éviter l'encercle- ment. Les fautes commises ris ROumanie et en Po- logue sont si grossières que le tsar vient de remercier son président do conseil, M. Stumm, méme consolation pour 5cc 11011maius Un détail inquiétant Si 1050 détail nIqunIturd qui doit être mis lainière. Le voie la colonne ememo mi a cri- Craiova a fait plus de 50 kiloan3tres en huit joué. Les Talurnairas, qui efendalent les vallées de Tin, ont dons battil usas précipitamment en retraita aux pentes des monMgnes 51 dans In plane, roi dent, et rem qui défendent leurs droits naincrout. /I n y a que les neutres qui puissent tirer profit de cette guerre s'enrichissent en exploitant les industries pacifiqUeS que les duvriers européens de- venus soldats ne peuvent plus exercer ils s'enrichissent en alimentant la guerre Je ne puis croire que l'Amérique, qui a posé avec tant d'idéalisni, la question de la pax permanente, puisse garder la mê- me attitude devant la tuerie européenne. uniqueMent pour les profits égoistes de ses usiniers et pour réaliser les ambitions des Morgan. Nous, socialistes, sommes op- posés à tous les industriels qui vivent de la guerre. Nous regrettons que l'Amérique ait eu en temps de paix Uns industrie de guer- re, et que cette industrie de guerre conti- nue de ravitailler les belligérants en temps de guerre. Tous les pays ont fait cela ; mais la transformation de tendes les indus- tries pacifiques en Industries de guerre, pour l'exploitation de la tuerie, 9-Amérique est la première nation qui l'ait accomplie- Les quatre grandes nations ont parlé d'une paix durable, fondée sur le consente- ment international l'Allemagne, l'Améri- que, j'eAugleterre et la filage. Mais les paroles les plus nettes ont été celles que le chancelier allemand a adressées, non dans un banquet, ù des étrangers, mais aux re- pré der borates dos qui Pew,en,llgleageanilternarr,nid e sont Pleine fore, en toute conscience, et notre but, c'est. la paix et la justice ; une meil- leure Allemagne, une meilleure Europe, un nimbe meilleur. Oh est l'homme capable Ou proposer un armistice 50e vous assure qu'il n'y a pas un gouvernement assey puis- sant pour redeter cet armistice s'il était pro- posé. Oh est l'homme capable de le proposer avant Noel ? 'Pourquoi continuer la guerre, puisqu'il est démontré qu'aucun adrensaire ne peut écraser l'autre ? b Scheidemann fit allusion au sens ana- logue du diseours qu'il a tenu lui-même en octobre, dans lequ.el il est dit c Ce qui est français restera français ; ce qui est belge, restera belge; ce qui est allemand. rrotera Des coups de main eimemis ont été repoussés dans le même secteur. Armée d'Orient DanS la région au mord et à Pest de Monastir, lutte violente Aucune action d'infanterie par suite du mou,. temps A notre aile gauche, les Italiens ont réalisé de nouveaux progrès vers q'ir- 110Va. Hes avions anglais ont bombardé les campements ennemis de la région de Honora (embouchure de la Strouma). Communiqué serbe Hier, sauf une attaquo eru.rnie près des hauteurs de Grunista qui n'a pas réust, il n'y a pas eu d'événements im- portant S u r le front roumain. L'AUTRE DANGER Les Roumains reculent sous le formidable bombardement des grosses pièces alle- mandes. pan stippnser iple ce repli rapide a eu pOur eame principale la slipériorité d'une artillerie ennemie de tous calibres dont on 505 qu'elle possédait plus de 200 pièces. 11555 bon de se rappeler que la débâcle lamutatne des armées serbes ent la mare cause et qu'elles furent littéralement écu_ sées sous lhs rafales de fer et de feu des ce.. eanonS. Et notes emore qu'une artillerie supéh. rieuse par le nombre et /a force de set eanonS, les montagnes franchies, peut balayer aisrmeat et sans grandes pertes sous les rafales d'un tir ai- rea un adversaire en retraite dans 1a eine et suoinS bien sellé, Et les Russes? Arrivent-ils ? Combien sont-ils ? Le bruit bora que les Russes Immobiles sur leur propre front sont arGvés en force au cour de la Roumanie pour couvrir la capitale proté- .gée du //été de la région:menacée par la ligne de l'Olt et à l'est de cette rivière par un lads de cours d'eau nombreux qui descendent des Alpes de TransylvanTe- pour se jéter dans 10 Danube. On a même exprime l'espoir que I. AnZtro-Ah Irmands courront dans cette région le risque en. nouvelle défaite de la Marne. Nous exprp mons le même espoir qui peut se réàliser si les Busses arrivent .promptement à la rescousse. Con bien sont-ils Manoeuvre de Falkenhayn et de Mackensen On morne à vingt-cinq divisions les form° ennemim qoi, pourvues d'on matérel consdérable, tentent de serrer les tenailles sur la valachie avant dienlreprendre la marnhe sur Bnearml. EbfflONS RÉGI011e.S nase, etutsuu. Louche, msbobs-mussrsom sTrome-ossubmssers, tar,sIrs.usnoGe. ostassort,msDoets, massasrmrsts uvules ilalsa.orrssUsienes. aG7n, ASSIShea, tus. swassaanalcurssls SW5SPOOMIS Tout pour la Guerre I Il faut des Hommes_ et des Femmes Le Service militaire des Civils En France Les nouvelles visites On pense bien que l'opinion de notre gi- rouette nationale, IGiustave Iluevé, eselc le Proje1 des reformés es exemptés n'a pas dé-- terminé au Parlement un courant %voua- hie. Si l'article de Gustave Hervé a pu sé- duire quelques notabilités des bureaux de la rue Saint-Dominique, il a paru, aux hom- mes sérieux, une imutade et presque un défi, C'est Ab Henry Paté qui a pose la ques- tion aven loyauté et netteté. Ol. Henry Paté a publinaler, dans I' Evénement un ar- ticle précis que nous avons reproduit. où tranoliement, il s'est déclaré l'adversaire du prolet du général Roques. Et Nt. Henry rata est le rapporteur général de la com- mission de l'Armée ! Il a fait plus enceée, Il s'est Et inscrire pour prendre la -parole sur m sujet au cours de la séance secrète on sera discutée la question des effectifs. Les amendements La commission de l'Armée a, cependant, commencé l'étude du projet. Cbmille Re- boni député de Pladrault, que nos lecteurs connaissent. Cet amendement, s'il est adopté, libère d, la visite tons ceux qui ont Olé mobilisés depuis la guerre. 11 ne laisse Plus Subsister la visite que pour leS reformés d'avant guerre maintenus .dans leur position. D'autre -part, un amendement tendant supprimer la visite pour lm réformés et emmptés T. semble devoir rallier la majorité des suffrages des membres de la Commission. Un nouvel- amendement au prodet du mi- nistre de la guerre, sur la révisiort dos exemptés et éjformés vient d'être déposé .par M. T111121el. Le député des Côtes-du-Nord demsnele que soient exclus de la révision les spé- cialistes des professions a.gricoles. D'autre, part, 'M. Ignace, député de Paris, a annoncé son intention de dao., im amendement au proiet de loi du gouverne- ment, tendant I soumettre b l'examen des e.ommissions de réforme .les exemptés et réformés qui ont été admis à ce titre a contracter un engagement spécial Pour im emploi de leur choix, Les engagements spéciaux En ce qui concerne les engagements spé- ciaux, les intéressés se préoccupent de m- ima la façon dont les recrutements procé- deront pour l'enrôlement des hommes qui veulent bénéficier de l'exemption prévue dans le projet. de loi soumettant les réfor- més et les non contrevisités depuis le ler avril leia b une nouvelle visite. Voici h ce propos les renseignements qui nous ont été fournis Mur les exemptés, le bulletin de nais- sance, un extrait de 100r casier Judiciaire et un certificat de bonne vie et murs sont absolument indispensables. pour 1m autres, c'est...à-dire les réformés à quelque reténorio aPartiennent, le livret militaire et un certificat de domicile sont exigés. Porteurs des pièces et-dessus énoncées, les .1mmmes appartennant à l'une dm deux ca- tégories dont nous venons de parler se pré- sentent au bureau de recrutement Pour y etre visités. Es reçoivent un numéro de visite ; leur engagement n'est contracté qu'aPrbs. La date de l'engagement ne part que du Pur oh ils reçoivent une expédition de leur engagement -pour reJoindre leur corps, au- quel, sur leur demande, ils seront affecté,s au moment de leur visit, Les engagés spéciaux, quel que soit leur nombre, seront convoqués le 90 novembre, date extrême, conformément aux instruc- tions que leur apportera l'ordre qu'ils re- cevront. En Angleterre Les Anglais prêts à tout Londres, 26 nna ambre Parlant hier k l'occasion de la remise de la crobnie guerre on collège de liradfiehl, sir William Robertson, chef d'état-major général britannique, a rappel, que le sue- , Ce.Pendant Bucarest e5 son carnp retranche, pour le moment, ne sont pas en darne, irsere puri, il y a lieu de s'inquiéter de la besogne de Mackensen. Garanti Sur son flanc par des retranchements élevés aux abords du mur historique de Trajan, Or marêehal allemand a préparé le pesage du Da- nube de manière h l'effectuer an moment précis On lia avant-gardes allemandés, déboehtiant de Craiova et abordant l'Oltu vers Slatina entre- , raient dans son rayon Dais, seton le procédé oluique, tout au long du henhe, li a multiplie lu Mmenstratiom, ann de maintenir jusqu'au dernier .instant son adver- sare' dans .Pincertitude du point choisi pour le hasssge. Nouvelles austro - allemandes Genève, 26 novembre, Suivant Ire .dépéehes allemandes .d'hier soir, LUNDI 27 NOVEMBRE 191a ors en guerre vient toujours à ceux qui montrent In plus grande résolution. e.ette idée dans /'esprit de sir William DO- bertson est vraie, noneseulement pour /es soldats, niais pour le peuple entier, les ri- elmS et lro pauvres. L'orateur a exprimé la conviction que l'Epire ;britannique tout entier est prét n'importe quels sacrifices nécessaires pote remporter la victoire complète. et procurer la eertitude que les suprêmes sacrIfiees ac- complis par un si grand nombre des meil- leurs ltommes, ne l'auront pas Oie en vain. En Allemagne Le service national a un accueil assez froid. - Au Reichstag, il faut agir avec n pré- caution ». Genève, 20 novembre. Les comptes-rendus détaillés de là séance de la mmmission du Reichstag montrent qu'a part les moservaHurs, lès divérs partis ont pris vis-à-vis de /a loi sur /e service civiluod,niedttitude très réservé s e et même O - a. Groeberger, du centre, qui a Insert la discussion, a déclaré carrément qu'il fallait s'en tenir au volontariat et ne recourir h la contrainte qu'A la dernière extrémité ; Il a fait remarquer que si l'armée a besoin d'hommm, elle devrait commencer par en chercher Mu elle en supprimant par exem_ plu les ordonnances des officiers, les do- mestiques et les secrétaires. On pourrait aussi délivrer le -pays des cafés, des casinos et antres lieux de plaisir ce qui donnerait des soldais de Plus 5 l'ar- ruée. Ruant aux terrines on pourrait les avoir en plue grand nombre Se on commençait par lem enlever les soucis de la vie quotidienne au moyen de repas collectifs et de la garde deL'oer'artaenuir' a insisté non seulement sur /e droit du Reichstag de décider tout lui-me- me en ce qul concerne la loi, mais encore pour quon lui soumette détails de par- Plication de cette loi. Malgré la confiance qu'on peut accorder la direction de la guerre, a-t-il dit, nous ne pouvons renoncer é nos sécurités /égales nous avons eu de teilles expériences avec Ha autorités inférieures; c'est donc dam la mê- me loi que doivent être inscrites /es garan- ties nécessaires. ° L'opposition des Socialistes Le eitoyen Ebert, smialiste, a insisté sur les mêmes points et a déclaré quo son parti ne peut pas encore prendre position, vu le temps ridiculement court de vingt-quetre heures damé aux partis p011r ntudier la loi. Le sous-secrêtaire-d'Etat, mM, Hellferich. a protesté et déclaré qu'il en avait parle de- puis une semaine avec Of. Seheidemam. Ebert a continué «En tout cas, le parti socialiste s'opposera avec la dernière énergie, h toute tentative précipite° de vote ; il estime q.ue les garan- ties données aux classes ouvrières sont ab- solument insuffisantes.. L'orateur a montes, par divers exemples, que les autoritda militaires locales font fi des décisions du Reichstag et que le gouverne- ment lui-même ne se presse pas de les met- tre k exécution, Hellferich a :protesté contre cet, allé- gation, mais Af. Bassermann, national-llbé- rad s'est rallié- entièrement aux déclarations de Ebert, relatives aux garanties qui doivent être inscrites dans la loi. 04, payer, progressiste populaire, a con, taté que la loi exerce une ernp;ise inouie dans la vie économique o k amun prix son parti inc consentira a donnm au gouverne- ment un blanc-seing te/ que relui qu'on Hi demande. La presse allemande et la levée en masse Généve, 2B nOvembre. Le Berliner Tagehlatt u avertit le gou- vernement que le projet de service civil portera un coup sensible â la rentrée des impôts et h Paccomplissement des autres obligations légates, dans la région de l'Olt momn el inférieur, ies dam/minas du groupe d'armées de Mackensen qui Ont passé le umubc O Sie°, auraient gagul du terrain. Au secours! EArirertd. général Oardesoo La Roumanie n'est quAm petit pays k moyens limigs; quelle que mit la vaillance de moire ar- mer, il serait absurde, et désastreux pore rame commune, de s'Imaginer que nous pourrions phsister longtemps encore, avec nos utiles fer_ Ses, k l'épouvantable pression ae Nous Suas,s, que, no, none dégager nos alliés attaquent avec -farce en maints endroits Mals rem offensive d alsimee n'est pu suffi- sante peur sauver notre pays du péril imminent dont il eet Sienacéj, r D'Ut directement qu'il faut venir à notre se- cours l'ennemi est au Maur de la MM/in/mie La -NTie en 1916 Mode où l'op se Momie Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

images.midi.bibliotheque.toulouse.frimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1916/B315556101... · 2010-03-05 · Cette fois, malgré les rancunes stupi-des et jalouses, le génie d'Henry

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MEUVIEME ANNEE. N. 4835

ADMINISTRATIONRÉDACTION

38, Rue Roqualaina

TOUhOUSE

smhz-133scoorm 43

sasoararreasseacirmsaur lm

s tu ta 20

plus tard, chercheront à dé-Yrance do la guerre, ne ram-

pas, après avoir compulsé ledie des Armées de la RépurbiL_

regard à P ttüfficielweetacles. On ne connaît bien1,e.qu'en exaundant boute sa vie,

Voe es Privée il n'y a pas seule-'une France qui o tient s au front.

à l'arrière, des gens qui d. dim.,; mieux encore, et leurs /meursaoai curieuses 5000r.rser qmes combattants.

Bataille Claude Farrère

pet admiré le Japon qui, à l'heu-e se jouait son sort dans le grand,t de Nlandellomie, gardait son

de fête et pendait au seuil des mai-galeuses les ballons multicolores

dwier.raddoeLext admirable, même à cede Vue tout particulier, mitant

lo Japon. On n'y Inn,n11, pas d,aria on en Mit dans les maisons

ales qui n'ont rien à envier à ce1-.*l'Extrême-Orient.iguerre est acharnée et meurtrière.ides visages sont voilés de crêpe.

Dites mla 55 ,00 livre, corsosAllez trouver le directeur d'un

ro on d'Une maison d'édition. Sor-humblement votre manuscrit et in-

lrqcouc- Ce sont des lignes de pitié.On mus regardera avec intérêt et

compassion. On doutera un peu de vo-Ire raison, beaucoup en tenaces de vo-ué tact. On prendra un air gêné pourrèpondre- après un ternes- Ah ! c'est très ,beau, la pitié. Oh !

'est très 'bien 1 Seulement, pourquoiririez-vous pas autre chose, Un

chia sur les... Un truc sin,. Enfin,test à 'vous à cherCher. Parce que,yetsvous, pendant la guerre, il ne

aut pas de thèmes tristes.On vous serre la main cfnénneHm bougre éprouvé qui représentefamille à la sortie, d'un cimetière et

on insinue que 94. Gustave Hervé alaaticoup moins de lecteurs dans la

chiée (malgré Harde qu'il apporte&Aire) que la ri Vie 'Parisienne à

es déshabillés galants.us sortes, un peu médusé, et si Soue

prendre; l'air des boulevards pourremettre, vous vous apercevez

on ne vous a pas menti. Vous voyez,un quart d'heure, plus de iambesProjelan n'en dessina dans sa 005'-

ce. Et les bottines ont la mutinerieCelles qui excitaient si fort Alphonse%Jet dans sa jeunesse.Vous vous demandez si le mondest pas à la rigolade o. Alors, n'al-

g Vas au théâtre t votre enquête seraitétp têt finie. Même en délaissant le

- la meilleure et la pire des Cho-oh Prince établit par son sourire

4reuve qu'il y a tout de même desSupérieures, où Hharlot montre

des luttes héroiques ha quoi sontMts ,neutres, même en passant sans

''inct devant Les musio'dhall dans les-Or générales en culottes roses pas-des Revues où soixante feminesshuntent c le Rêve passe à, n)é-

tez pas l'invita de colonnes lumi-oies

a_4ayol voue chantera « chez lui s,'ers qu'on court- 'au boulevard

là, Vous risquerez d. retrouver,C., la vieille dame de chez Maxim,

la./ eoign, 'vous Verrez grima-

>Urm fendra,. Six hommes et un0. AL Sacha Guitry vous indiquerapar ces temps d'éclairage /rosirentfermeture prématurée des étala-

L; uns n'avez que la joie de redut-de 17 19 heures. ?..le vous égarezO Palais-Royal oit le filleul de

4tcanee amuse la France après l'avoir14due- taus les héroismes t-.Sors

d'une matinée, vous risqueriez, encour où les feuilles d'au-

,ile tournent lugubrement, de lire àdevanture moche un livre hé-

k;t:leit par Mgr X... a Il 'S'y a pas de

que de la glaisé, ries quo e!.comique I Et parmi tant de

à mourir de rire, une seule pièceri 'meurt, où l'on souffre, oà l'on

P Amazone », d'Henry Ba-

:.4tts1(1, mi article qui fut toute une

Henco Bataille disait, à IDde hi générale, Les règles du théâ-

,t.s CIA LAS "1"e'e'\

tre pendant la guerre, délaissant lesgrotesques o simulacres Militaires qui

prollanent la grande tragédie qui sejoue a et essayent de peindre par destypes synthétiques, mi les ehoiSissantparmi les plus expressifs l'extraor-dinaire époque qu'il D011s ,est donné detraverser ».

Et dans trois actes, avec los ressour-ces do son art sincère et puiSSanb Hen-ry Bataille, le délicat poète, le mer-veilleux devin de mem. ». notre usai-tee à tous enfin, e «ppm-é deux gran-des figures de l'éternel féminin, l'Arum-soue -- qui n'est peut être pas, quoiqu'il en dise, née de la guerre etl'Amante, L'une capable de ,haine em-ploie son charme à galoani.r les éner-gies à procurer de nen:eaux alimentsau brasier de la guerre, en prêtresse or-ed nte de Moloch: L'autre capable seu-

lement d'amour, pleure tragiquementsur le bonheur perdu. Et comm. /a pre-mière est responsable du malheur de laseconde, cest un conflit d'âmes directet pathétique

11 rte s'agit pas de savoir quelle estla plusbelle do ces femmes, au sensthéâtral du mot. Elles sont toutes deuxvraies, égaiement vraies. On peut seu-lement préférer Mme à l'autre et lechoix devra être cite fait. Qum qu'ilen soit, le poète n'a pas, lui, dmisi ila fait même, par le titre, un sort meil-leur à la figure nouvellee p peut êtremomentanée et de transaction r Faut-9 donc chercher dans une oppositionfondamentale d'idées, l'hostilité sourded'une grande partie de la presse chezqui le compte-rendu de l'Amazone ne.eupe moins de place'que l'annenced'un fiLm-feuilleton ? Non, car Le grou-pe da théâtre de Bataille est de fairepenser et chaque tendance serait, à larigueur, libre de critiquer. Mais on necritique pas, on injurie. A la ,prernièrecp.lques gens ont murmuré. La censu-re (qui fait sur les chefs-d'uvre Le tra-vail des ennemis sur le, théthiales)rogné des phrases. La « Libre Parole adevient rageuse parce que le public af-flue h la Porte-Haint,Martirm

Cette fois, malgré les rancunes stupi-des et jalouses, le génie d'Henry Ba-taille triomphe Nous ne sommes plue.012 c Phalène r or lé poète ne pouvaitplus compter que sur une édite diartis-tes. Il a, pour lui, la fouis immense dupeuple, dont le cur meurtri s'accorde

à sort cur compatissant. Il a larhume d'immortalité d'avoir décrit.d'une plume noble, la route donlourem:se de notre époque ois « la pauvre etgrande âme humaine chemine ».

Ernest MONTSSÉS

En passant

La bonne réponseUn nouveau major arriva dernièrement à ph,

pi.M1 auxiliaire numéro ..., installé avenue des ....Il faisait un tour dans les salles quand soudainil reconnut sous le tablier de Plenums ce si-site, un pdtre de ces alois t

Préhente-moD à eu darnes de la croix-Muge,

.C.e/les-ci huent rangées-iu fond uo isjolies clos dénolletees.

L'abbé qui en a pourtant bien vu dautuesfut troublé. R rougit, hésita, montra ces dames

du doigt et déclara tMonsieur Ir major, regardez, voici /e oorps

des mfirmieres.

Conseillers vertueuxC'est JIM darses à Avallon. Le conseil munici-

pal de cette ville vient de prendre lez mesuressuivante%

1. Il Est défendu aux dames de porter des ja-ppe courtes cils décolleté n'mt pas oultOrisé Puurlm jeunes tIlles.

O. Les femmes qui montent h cheval cross u-treintes h porter la jupeett devront se tenir un-venablement en selle.

S. Il iad défendu de flirter et de s'embrasserdans les lieux publies ou de se moMrer trop em-presse auges du beau eue.

L'heureux accidentUn amusant procès vient de se Plaider à pi-

lon. Un indigène de l'Endroit fut renversé, dl yquelques mois, par un camion militaire es, com-me it avait la /loure en capilotade, .2 intenta uneaction en dommages-intérête,

Durant le prolos l'avocat de la partie auversent cette simple constatation

. Avant t'accident, la prétendue victime nia'50,005 un appendice anal démesurément long etdifforme et usé dents comparables aux défensesd'on ineame. Or, aprêse la catastrophe, un chi-rurgien habite lui a refait un nez grec, tordisqu'un dentiste expert exécutait pour elle un den-tier superbe. Je soutiens qu'une ancienne causée,qui refusa jadis sa main, la lut accorderatt au-jourd'hui en présence de cette métamorphosé es-thétique_

Le trilmnbl shmlée avoir pela on considérationset original plaida.% puisqu'Il n'accorda lavictime que le remboursement de su /Jute medi_eaux,

sotieiguaaaR gi i8 Paix

n Pourquoi continuer la guerrepuisqu'il est démontré maintenant.qu'aucun adversaire no mn, écra-ser paulre

La presse de 000q'-VOrk publie un articlede Sheidemann. Voici, d'après le Temps »,quelques passages de cet article t

Les /nunnies du frontilliais que croyez-50m donc qu'ils pensent ? Groym-vousque les hommes qui ont vécu h Verdun etsur la Somme aient une idée favorable du

mditarisme européen qui oceaSMnnecarnage aussi futile et aussi horribleCroyez-vous donc que les hommes qui ontgagée les batailles acharnées de 'Roumaniecombattent pour conquérir des territoiresétrangers ou pour le droit de dominer dospeuples Mangers ? Actuellement, ils nepavent mir qu'une ohme dans les tran-chées ; le front Inébranlable, notre 'forceinépuisable et notre volonté unie. Ôtais levous le dis, une nouvelle -Allemagne est dans/es meurs de ces hommes ; ce Test pasune prommse, c'est un fait,

eh, n'est pas la la ,prédileetion d'une èrenouvelle, c'est en nocive! empire fondé snrle droit populaire que nous voyons aitujour-dila. Ces millions de soldats reviendrontavec une vigueur qu'ils n'avaient jamais eueauparavant, avec de nouvelles idérs... unenouvelle compréhension des autres roupies,lls reviendront sans crainte c'est là unPoint important conscients de ce fait quetout soldat a donné quelque chose d'unevaleur egale h ce que PEtat lui a donné pt àce que les antres ont donné- L'arbitrage in-ternatioml dont parle le chancelier est.un, Mose dont la nécessité devient de'plus -en plus évidente de Hue en dom, àmesure que la guerre continue, une guer-re pour ;détruire le peuple allemand, PourHi arracher son droit au travail, son droità la Juste récompense de son Havai].

Dans cette guerre, il ne peut y avomde victoire que pour ceux qui se dérem

isaalfflueenSIS555,55

SUR TOUS LES FRONTS

Un coup de main repousseen Champagne

o 1Udiseut 1gs geffiniqui8

26 Novembre -- 15 heures

8480 jour de la guerre.

4 1.-.t de 9ttaiSon de Champagne, un

coup de main .dirigé par l'ennemi surun de sios petits Postes a été aisément

repoussé.Nuit calme partout ailleurs.

Sur lu front Briefant:Jus'Un détachement ennerol qui tentait de

s'avancer, au .urs de la nuit, à l'est de

Beaumont-Hemel a été roj.etéUne émission de ,gaz a été effectuée

mec succès au sud d'Arras.

La Situation---Les nouvelles de Itournanie restent francm_

ment mauvaise. r Mus ceux qui savent lire les

communiquée sons une carte, Mont pas pu lire

sàss une .goisse palpante ces simplM mots du

communiqué roumain d'hier t c S. ta -Cerna,

Pennon-1i attaque aveu violence, r Sur la Cerna I

Cette Cerna, c'est l'affluent du Danube que se

ette dans ld grand fleuve à Orsova, tout à fait à

l'ostrémIté occidentale de la fléSuJenie. Or, Or-

roua est, par voie fusse à 100 kilonlètresl'ouest de Craiova où sont, entrés les Allemands

I' r 055 termes plus clairs encore, les Al-

lemande sont entre raomée roumaine qui cal O

Orsova, et Bucarest, et si cette armee roumaine

n'a pas battu en retraite assez vite elle riSIne

d'être coupée,"

On noms annonce heureusement que les Alle-

mands ont °Coupé Ors°, et Tenu Severi. mbcomme cette dernière ville ut à 25 kilometbes en

avant, cela indique que les laollmainS ont cédé le

Serein de letir propre grà pour éviter l'encercle-ment.

Les fautes commises ris ROumanie et en Po-

logue sont si grossières que le tsar vient deremercier son président do conseil, M. Stumm,

méme consolation pour 5cc 11011maius

Un détail inquiétantSi 1050 détail nIqunIturd qui doit être mis

lainière. Le voie la colonne ememo mi a cri-Craiova a fait plus de 50 kiloan3tres en huit joué.Les Talurnairas, qui efendalent les vallées de Tin,ont dons battil usas précipitamment en retraitaaux pentes des monMgnes 51 dans In plane, roi

dent, et rem qui défendent leurs droitsnaincrout. /I n y a que les neutres quipuissent tirer profit de cette guerres'enrichissent en exploitant les industriespacifiqUeS que les duvriers européens de-venus soldats ne peuvent plus exercerils s'enrichissent en alimentant la guerreJe ne puis croire que l'Amérique, quia posé avec tant d'idéalisni, la question dela pax permanente, puisse garder la mê-me attitude devant la tuerie européenne.uniqueMent pour les profits égoistes de sesusiniers et pour réaliser les ambitionsdes Morgan. Nous, socialistes, sommes op-posés à tous les industriels qui vivent de laguerre. Nous regrettons que l'Amérique aiteu en temps de paix Uns industrie de guer-re, et que cette industrie de guerre conti-nue de ravitailler les belligérants en tempsde guerre. Tous les pays ont fait cela ;mais la transformation de tendes les indus-tries pacifiques en Industries de guerre,pour l'exploitation de la tuerie, 9-Amériqueest la première nation qui l'ait accomplie-

Les quatre grandes nations ont parléd'une paix durable, fondée sur le consente-ment international l'Allemagne, l'Améri-que, j'eAugleterre et la filage. Mais lesparoles les plus nettes ont été celles que lechancelier allemand a adressées, non dansun banquet, ù des étrangers, mais aux re-préder borates

dosqui

Pew,en,llgleageanilternarr,nid e sont

Pleine fore, en toute conscience, et notrebut, c'est. la paix et la justice ; une meil-leure Allemagne, une meilleure Europe, unnimbe meilleur. Oh est l'homme capableOu proposer un armistice 50e vous assurequ'il n'y a pas un gouvernement assey puis-sant pour redeter cet armistice s'il était pro-posé. Oh est l'homme capable de le proposeravant Noel ? 'Pourquoi continuer la guerre,puisqu'il est démontré qu'aucun adrensairene peut écraser l'autre ? b

Scheidemann fit allusion au sens ana-logue du diseours qu'il a tenu lui-même enoctobre, dans lequ.el il est dit c Ce qui estfrançais restera français ; ce qui est belge,restera belge; ce qui est allemand. rrotera

Des coups de main eimemis ont étérepoussés dans le même secteur.

Armée d'OrientDanS la région au mord et à Pest de

Monastir, lutte violenteAucune action d'infanterie par suite

du mou,. tempsA notre aile gauche, les Italiens ont

réalisé de nouveaux progrès vers q'ir-110Va.

Hes avions anglais ont bombardé lescampements ennemis de la région deHonora (embouchure de la Strouma).

Communiqué serbeHier, sauf une attaquo eru.rnie près

des hauteurs de Grunista qui n'a pasréust, il n'y a pas eu d'événements im-portant

S u r le front roumain.

L'AUTRE DANGERLes Roumains reculent sous le formidablebombardement des grosses pièces alle-

mandes.

pan stippnser iple ce repli rapide a eu pOur eameprincipale la slipériorité d'une artillerie ennemiede tous calibres dont on 505 qu'elle possédaitplus de 200 pièces. 11555 bon de se rappeler quela débâcle lamutatne des armées serbes ent lamare cause et qu'elles furent littéralement écu_sées sous lhs rafales de fer et de feu des ce..eanonS. Et notes emore qu'une artillerie supéh.rieuse par le nombre et /a force de set eanonS,les montagnes franchies, peut balayer aisrmeat etsans grandes pertes sous les rafales d'un tir ai-rea un adversaire en retraite dans 1a eine etsuoinS bien sellé,

Et les Russes? Arrivent-ils ?Combien sont-ils ?

Le bruit bora que les Russes Immobiles surleur propre front sont arGvés en force au courde la Roumanie pour couvrir la capitale proté-.gée du //été de la région:menacée par la ligne del'Olt et à l'est de cette rivière par un lads decours d'eau nombreux qui descendent des Alpesde TransylvanTe- pour se jéter dans 10 Danube.On a même exprime l'espoir que I. AnZtro-AhIrmands courront dans cette région le risqueen. nouvelle défaite de la Marne. Nous exprpmons le même espoir qui peut se réàliser si lesBusses arrivent .promptement à la rescousse. Con

bien sont-ils

Manoeuvre de Falkenhaynet de Mackensen

On morne à vingt-cinq divisions les form°ennemim qoi, pourvues d'on matérel consdérable,tentent de serrer les tenailles sur la valachieavant dienlreprendre la marnhe sur Bnearml.

EbfflONS RÉGI011e.S

nase, etutsuu. Louche,msbobs-mussrsom

sTrome-ossubmssers,tar,sIrs.usnoGe.

ostassort,msDoets,massasrmrsts

uvules ilalsa.orrssUsienes.aG7n, ASSIShea,

tus. swassaanalcursslsSW5SPOOMIS

Tout pour la Guerre I

Il faut des Hommes_ et des Femmes

Le Service militaire des Civils

En France

Les nouvelles visitesOn pense bien que l'opinion de notre gi-

rouette nationale, IGiustave Iluevé, eselc leProje1 des reformés es exemptés n'a pas dé--terminé au Parlement un courant %voua-hie. Si l'article de Gustave Hervé a pu sé-duire quelques notabilités des bureaux dela rue Saint-Dominique, il a paru, aux hom-mes sérieux, une imutade et presque undéfi, C'est Ab Henry Paté qui a pose la ques-tion aven loyauté et netteté. Ol. Henry Patéa publinaler, dans I' Evénement un ar-ticle précis que nous avons reproduit. oùtranoliement, il s'est déclaré l'adversairedu prolet du général Roques. Et Nt. Henryrata est le rapporteur général de la com-mission de l'Armée ! Il a fait plus enceée,Il s'est Et inscrire pour prendre la -parolesur m sujet au cours de la séance secrèteon sera discutée la question des effectifs.

Les amendementsLa commission de l'Armée a, cependant,

commencé l'étude du projet. Cbmille Re-boni député de Pladrault, que nos lecteursconnaissent.

Cet amendement, s'il est adopté, libèred, la visite tons ceux qui ont Olé mobilisésdepuis la guerre. 11 ne laisse Plus Subsisterla visite que pour leS reformés d'avantguerre maintenus .dans leur position.

D'autre -part, un amendement tendantsupprimer la visite pour lm réformés etemmptés T. semble devoir rallier lamajorité des suffrages des membres de laCommission.

Un nouvel- amendement au prodet du mi-nistre de la guerre, sur la révisiort dosexemptés et éjformés vient d'être déposé.par M. T111121el.

Le député des Côtes-du-Nord demsneleque soient exclus de la révision les spé-cialistes des professions a.gricoles.

D'autre, part, 'M. Ignace, député de Paris,a annoncé son intention de dao., imamendement au proiet de loi du gouverne-ment, tendant I soumettre b l'examen dese.ommissions de réforme .les exemptés etréformés qui ont été admis à ce titre acontracter un engagement spécial Pour imemploi de leur choix,

Les engagements spéciauxEn ce qui concerne les engagements spé-

ciaux, les intéressés se préoccupent de m-ima la façon dont les recrutements procé-deront pour l'enrôlement des hommes quiveulent bénéficier de l'exemption prévuedans le projet. de loi soumettant les réfor-més et les non contrevisités depuis le leravril leia b une nouvelle visite.

Voici h ce propos les renseignements qui

nous ont été fournisMur les exemptés, le bulletin de nais-

sance, un extrait de 100r casier Judiciaireet un certificat de bonne vie et murs sontabsolument indispensables.

pour 1m autres, c'est...à-dire les réformés

à quelque reténorio aPartiennent, lelivret militaire et un certificat de domicilesont exigés.

Porteurs des pièces et-dessus énoncées, les.1mmmes appartennant à l'une dm deux ca-tégories dont nous venons de parler se pré-sentent au bureau de recrutement Pour yetre visités.

Es reçoivent un numéro de visite ; leurengagement n'est contracté qu'aPrbs.

La date de l'engagement ne part que duPur oh ils reçoivent une expédition de leurengagement -pour reJoindre leur corps, au-quel, sur leur demande, ils seront affecté,sau moment de leur visit,

Les engagés spéciaux, quel que soit leurnombre, seront convoqués le 90 novembre,date extrême, conformément aux instruc-tions que leur apportera l'ordre qu'ils re-cevront.

En AngleterreLes Anglais prêts à tout

Londres, 26 nna ambre

Parlant hier k l'occasion de la remise dela crobnie guerre on collège de liradfiehl,sir William Robertson, chef d'état-majorgénéral britannique, a rappel, que le sue-,

Ce.Pendant Bucarest e5 son carnp retranche,pour le moment, ne sont pas en darne,

irsere puri, il y a lieu de s'inquiéter de labesogne de Mackensen.

Garanti Sur son flanc par des retranchementsélevés aux abords du mur historique de Trajan,Or marêehal allemand a préparé le pesage du Da-nube de manière h l'effectuer an moment précisOn lia avant-gardes allemandés, déboehtiant deCraiova et abordant l'Oltu vers Slatina entre-

,

raient dans son rayonDais, seton le procédé oluique, tout au long du

henhe, li a multiplie lu Mmenstratiom, ann demaintenir jusqu'au dernier .instant son adver-sare' dans .Pincertitude du point choisi pour lehasssge.

Nouvelles austro - allemandesGenève, 26 novembre,

Suivant Ire .dépéehes allemandes .d'hier soir,

LUNDI 27 NOVEMBRE 191a

ors en guerre vient toujours à ceux quimontrent In plus grande résolution.

e.ette idée dans /'esprit de sir William DO-bertson est vraie, noneseulement pour /essoldats, niais pour le peuple entier, les ri-elmS et lro pauvres.

L'orateur a exprimé la conviction quel'Epire ;britannique tout entier est prétn'importe quels sacrifices nécessaires pote

remporter la victoire complète. et procurerla eertitude que les suprêmes sacrIfiees ac-complis par un si grand nombre des meil-leurs ltommes, ne l'auront pas Oie en vain.

En AllemagneLe service national a un accueilassez froid. - Au Reichstag,

il faut agir avec n pré-caution ».

Genève, 20 novembre.Les comptes-rendus détaillés de là séance

de la mmmission du Reichstag montrentqu'a part les moservaHurs, lès divérs partisont pris vis-à-vis de /a loi sur /e serviceciviluod,niedttitude très réservé se et même O -

a. Groeberger, du centre, qui a Insert ladiscussion, a déclaré carrément qu'il fallaits'en tenir au volontariat et ne recourir h lacontrainte qu'A la dernière extrémité ; Il afait remarquer que si l'armée a besoind'hommm, elle devrait commencer par enchercher Mu elle en supprimant par exem_plu les ordonnances des officiers, les do-mestiques et les secrétaires.

On pourrait aussi délivrer le -pays descafés, des casinos et antres lieux de plaisirce qui donnerait des soldais de Plus 5 l'ar-ruée.

Ruant aux terrines on pourrait les avoiren plue grand nombre Se on commençait parlem enlever les soucis de la vie quotidienneau moyen de repas collectifs et de la garde

deL'oer'artaenuir' a insisté non seulement sur /edroit du Reichstag de décider tout lui-me-me en ce qul concerne la loi, mais encorepour quon lui soumette détails de par-Plication de cette loi.

Malgré la confiance qu'on peut accorderla direction de la guerre, a-t-il dit, nous ne

pouvons renoncer é nos sécurités /égalesnous avons eu de teilles expériences avec Haautorités inférieures; c'est donc dam la mê-me loi que doivent être inscrites /es garan-ties nécessaires. °

L'opposition des SocialistesLe eitoyen Ebert, smialiste, a insisté sur

les mêmes points et a déclaré quo son partine peut pas encore prendre position, vu letemps ridiculement court de vingt-quetreheures damé aux partis p011r ntudier la loi.

Le sous-secrêtaire-d'Etat, mM, Hellferich. aprotesté et déclaré qu'il en avait parle de-puis une semaine avec Of. Seheidemam.

Ebert a continué«En tout cas, le parti socialiste s'opposera

avec la dernière énergie, h toute tentativeprécipite° de vote ; il estime q.ue les garan-ties données aux classes ouvrières sont ab-solument insuffisantes..

L'orateur a montes, par divers exemples,que les autoritda militaires locales font fi desdécisions du Reichstag et que le gouverne-ment lui-même ne se presse pas de les met-tre k exécution,

Hellferich a :protesté contre cet, allé-gation, mais Af. Bassermann, national-llbé-rad s'est rallié- entièrement aux déclarationsde Ebert, relatives aux garanties qui doiventêtre inscrites dans la loi.

04, payer, progressiste populaire, a con,taté que la loi exerce une ernp;ise inouiedans la vie économique o k amun prix sonparti inc consentira a donnm au gouverne-ment un blanc-seing te/ que relui qu'on Hidemande.

La presse allemande et la levéeen masse

Généve, 2B nOvembre.Le Berliner Tagehlatt u avertit le gou-

vernement que le projet de service civilportera un coup sensible â la rentrée desimpôts et h Paccomplissement des autresobligations légates,

dans la région de l'Olt momn el inférieur, iesdam/minas du groupe d'armées de Mackensenqui Ont passé le umubc O Sie°, auraient gaguldu terrain.

Au secours!EArirertd. général Oardesoo

La Roumanie n'est quAm petit pays k moyenslimigs; quelle que mit la vaillance de moire ar-mer, il serait absurde, et désastreux porerame commune, de s'Imaginer que nous pourrionsphsister longtemps encore, avec nos utiles fer_Ses, k l'épouvantable pression ae

Nous Suas,s, que, no, none dégager nosalliés attaquent avec -farce en maints endroits

Malsrem offensive d alsimee n'est pu suffi-sante peur sauver notre pays du péril imminentdont il eet Sienacéj,

r D'Ut directement qu'il faut venir à notre se-cours l'ennemi est au Maur de la MM/in/mie

La -NTie en 1916

Mode où l'op se Momie

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: images.midi.bibliotheque.toulouse.frimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1916/B315556101... · 2010-03-05 · Cette fois, malgré les rancunes stupi-des et jalouses, le génie d'Henry

A la Commission du Budget

Les Impôtsnouveaux

L'ensemble produirait 650 minonsAinsi que nous Layon, dit hier, la cuituniS-

slon du budget, qui s'était mise d'à,ord Pragais-Moment avee le ministre des finances, confirmé,sauf sur un pavot, les rlvtiutioaa qastin avait,prise(s antérieurement en ce qui concerne la ere.a..-Gan d'Impôts 11.1.11,eaux ou l'augmentation decertain. taxes existantes. Elle a maintenu tou-tes les mesures que nous usons fait cOnnafirehier, saut en ce qui concerne la taxe de guerresue les mobi/isanleS non appelés. Cette question,en raison des difficultés d'application qu'elle son-

.10ve, a été renvoyée é l'étude du ,sinistre des D_usures. La commission a également' renVoyé à nedernier, avec avis favorable, la question d'enimpôt se tous les spectacles théâtres, concerte,cinémas,

Par .cotttre, elle a maintenu la malaxe ser lessucres, contre laquelle la coin/nig>, de légis-lation s'était prononcée.

1000s allons compléter Ive renseignements d'hieren indiquant le produit pnévu pour chaque caté-gorie d'impôt nouveau ou de surtaxe et en pré-cisant le chiffre dee nouveaux tarifs.

Impôt surie revenuElévation de >2 a 5 pour cent. Le pre.dnit, es-

timé bit millions en 1911, donnerait 130 mi-liens en 1917 D'où une augmentation .de resseurtes de 99 mileons.

La commission abaisse de 5;000 à 3,000 n'aneela limite d'exemption, Par contre, la commissiona déridé que les déductions pour charges de favmille ne pourraient en aucun cas .dépasser 190francs par .personne o la eharge de l'assujetti. EMoutre est «baissé de 21 O 18 ans Page au-des-sus cloque/ les enfants cesseront d'êtra considé-rés cone, étant à la charge de l'assujetti.

Valeurs mobilièresL'impôt est élevé de 4 à 5 pour mie, En outre,

la taxe sur les lots provenant des obligationsantes effets ,publics est portée de 8 â 10 pourcent.

Le supplément de ressources résultant devramesures est évalué 4 38 mililote,

Taxes assimiléesDoublement dis ûdevaneis sur les mines ni.

lue taxes sur /es chevaux, voitures, mulets, bil-lards, cercles, g.des chasse. Ressource supplé-mentaire évaluée 1,01 railtione.

Taxes sur les chiensLa commission établit une taxe d'El. en .sue

de la taxe municipale. Ce droit est ainsi figéChen .de garde e 2 francs pour le 'premier; 4

francs pour chaque chien supplénoentaGe.Chien ds Osasse ; 5 francs pour le premier;

10 francs pour chaque chien supplémentaire.Chi, d'agrément : pu francs Pour le Preillior:

40 francs .pour chaque chGn supplémentaire. En-Ou, lu francs par chien dans les villes de plus devir;gt mille âmes,

ê I/ faut nous aider sous une forme direste etimmédiate, si l'on ne veut pas assister litotesécrasement prochain, sl l'on ne veut pas que lacause des ulliée set irrémédiablement oo.mpro-mise. ê

Sur le Front macédonien

L'Offensive de SarrailLes Alliés avancent autour

de MonastirSalonique, 26 novembre.

Sur la rive droite de la Tchen., des con-tingents serbes ont enlevé le village de Bousdidirisa.

l,s opérations qui se déroulent dans cettecontrée, nous fera comprendre la réSistano°des Gsermano-Bulgares. Cent en effet parcette région que, avant ta réorganisation del'armée serbe, les ennemis tentèrent de pe-m'irae, Clara lev PlaineS de Salonique.

Il 'faut donc, avant tout, et en 'semis têmpsque la région des monts ltaka, nettoyer Celledes monts ISidie et Olml, ,pour devancer uneattaque ennemie probable qui nous prendraità revers.

De lems côtés, les grançais et /es Italiensnettoient sara relâche toute la région de laville de 'Monastir, sis il y a rarare des partisde germano-bulgares. L'ennemi, malgré sapuissante organisation dans le massif desmonts Bara, ne pourra pas résister long-temps Les troupes alliées avancent acte ut,

A Monastir'Corfou 26 novembre.

Les autoités serbes sont installées à Mouds-tir Dans toute la ville règne un ordre exem-plaire.

La peptilation se raionit sincèrement do lalibération du joug bulgare.

Les Bulgares avaient interné un grandnombre de ntabilités depuis bien longtempsdee, et en se retirant ils ont emmené ungrand nombre de Moyens,

A son départ. l'armée bulgare a pillé l.ville Ms tout fait défaut; toutes les mesuresest été Prises Pour conjurer les immensesdifficultés de transport, afin que ln populmlion arrive â avoir de la farine et du pain.

On ravitaille aussi les villages libérés,dont les ihabitants, en rameraient lee fonc-tionnaires distributeurs, ,disent, en pleurant,que depuis de ttlidS ils n'ont pas vu de fa-

,rine.

Sur MerDes contre-torpllieurs allemands

tentent un coup de mainLOlidres, 26 noVembre,

/Amirauté annonce que dans la nuit du 23 au24, six .contre.torPilleurs allemands ont tenté.d'approetier de l'extrémité nord de Dorons, maisIls ont ôte aperçus par mi bateau .patrouilreur .;renne, a tiré rapidement Une douzaine de coupale canon et a rebroussé chemin immédiatement.

.Un olhis a frappé un chalutier, sans atteindre

Le.

18,

On n'a pu faire de prévision précise sur lerendement. de cette taxe, mais on estima qu'ellevariera entre 20 et 30 millions.

poissons hygiéniquesLe droit de circulation est Steve a .5 francs Par

hectolitre sue les vine et; 3 francs par hectolitresur les cidnes. i.e droit de fabrication sur lesbières est porté ic 0 fr.> par degré. Enfin tedroit sur les raisins secs réserves à la fabrica-lion des bol.ons familiales est élevé I 15 francsles 500 biOs.

L'ensemble de ces mesures donnera un monté'Ment de ramures de 190 milhons.

SucresLe droit sur les sucres est élevé de 07 à40

fillz,100 kils. Exeden, dy rendement .deeTabacs

Le .dnait sur ire tabacs Ordinaires sua élevépar lé loi des >me., tandis que celui sur lestabacs de luxe le sera par deeret. OR-attend dccotte élévation un supplément de ressources de80 Millions.

En ce qui emmerne les tabacs ordinaires, Pété_vation du droit déterminera le tarif Rivant pourIn vente au détal du tatar à fumer

60 centimes au lieu de 001e paquet .de 40 gramMES,

7 grammes de tab, peur 10 centimes.11 n'y a plus .de °gares à 5 centimes autres

que les petits cigares connus sous le nom deê ninas y

Lee cigares à à centimes seront portés à 7 oen_viocs et demi, soit .deux cigares pour 15 centimes.

Lis cigares à 10 centimes seront portés à. 12ce/dires et demi, soit deux 68.e. pour 55 o.-times.

Les cigares à 15 centimes seront ',MOS à 20Ao

centimes.degt, le prix du oar-e sera élevé de 5 ou

de 10 centimes, suivant Te prix de revient.

Divers-

lin droit de consommation Intérieure est frapatsur les cafés, cacaos, thés, nanties, et me lesépices poivre, piment, cannelle, etc.

ce rendement est évalué à 43.i/fions.La taxe établie sir les spéciales pharmaceu-

tiques donnera environ 7 Millions et demi.'Un ...oit Ge Ica eaux minérsle,donnera 3 mil-

/ions,L'ensemble des memres que nous venons d'écu

aérer produirait .our le budget un total de res.saunere supplémentaires d'environ six ému am_quante

Tolites ces mesures seront comprise, dans /eprojet de loi ouvrant clis crédits proyiaoires pourle premier trimestre de 1917, de façon à pouvoirdire votées par les deux Chambres avant /ai finde Id présente année et appEquée des le ter jan_vire prochain.

Le rapport de M. Raoul Péret sera distribué lasemaine prochaine.D'astre part la aommission de légia.tim fis-cale repouss'é l'augmentation de la concise le

sucre, proposée par le igouvernement et la com-mission du budget.

Elle a décidé de .demander a la Chambre l'in-corporation dans la loi des douzièmes provisoiresd'one Mao de guerre nuupmnnvslon droit fixeet on droit proportionnel qui peut étre aga/ autnontant de ring, complémentaire mur le, se.

t'équipage, et n'a endomm que lu p,tie su-Péri., du vaissom.

Aucun obus n'est tombé dans /a vil/e ouvertede Ramsgate.

Dans les AirsLe capitaine de Eleauchtune â Paul.

Pans, 26 novembre,Pitaine lu BeauehenG cal «rivé ee matinà Paris.

I/ était attendu a la agre par de nombreuxamis.

Le eapitMne ayant Oie prié par Ses journaliste,présents de lmr communiquer ses impressions,lmr a deciaré ne pouvoir rapondre a leurs ques-tions, tenot qui est de réserver .pour Bes eldeeléis hiérarchique, les renseignement, que ce._ei pourront lui demander(

La Belgique sous la botte

Vandervelde lance lin émou-vant appel aux socialistes

Le Hat ne. 26 novembre.Le leader socialiste behm. :VI Vander-velde, ministre dlitat, a adressé au 'bureaude l'Internationale ouvrière, dont I/ est leprésident, une longue lettre de protestationcontre les déportations belgev.Il commenve par tracer un tableau émou-vant de la situation ; il rappelle ensuiteque la mesure viole l'acte de La Haye et >Gengagement, pris par vou der Oolts et Par

von Bissing et il fait appel aux socialistes.T/ n'est pas possible que mémé de l'autrecôté des francisées, les socialistes ne soientpas avec nous pour dénoncer, pour flétrircette chose dimminable; Minssée à tout un prolétariat de travailler con-

tre lui-même pour ses maîtres et pour sesbourreaux.

a TI s'agit auraurd'hul de sauver le prolé-tariat belge de la plus effrayable setreprse'd'asservissement qui ait jamais .été tentéerentre lui et pour cela je fats appel. rai ledroit de faire appel à tous les membres del'Internationale, aux mares, auxtaxis qui combattent contre nous ; aprèslotit, malgré tont ne rant des sraialistra ;

puissent-ils ne pas s'espacer ù me qu'on leurdise quelque tour ; Im Dore .sammant.rouvert de plaies, implorait ton SerotYrs.ne ras pas sauvé, dont tu l'an tué I.

Dans l'EuropeEn Cree°

Un démenti de M. GuilleminAthènes lueeveinbre.

Guil/emM s'est rendu au ministère des affaices étrangères: I a porté à la connaissance dugouverne:hâtent hellénique, M1an5 en mn noic qu'encelui de ses collégues d'Angleterre et de Russie,que les gouvernements alliés n pouvaient pas ruaIre indifférents devant les persécutions .dontétaient l'objet les venizetistes détenue dans lesprisme de /Etat et qu'ils entendaient que eesderniers jouissent de mutes les .garanti, que. Ililoi accorde à tmis les citoy.enS hellènes.

La damer°, de M. >illtmin Gpit-on,eas ds vi. Lambragi, edactier gérant de ie

Patrie, détenu. on Ic sait, pour la publicationd'en documeni: intéressant la reddition du fortRupel.

Crise ministérielle en pers-pective

Atisênra, 26 nevem.,La démisoion du ministre de la Prats, drat

portefeuille a été provisoirement confie 1M. Tse-IiS, onnistre de 1".ntéziour, pare devoir donnernaissance s tint crise

On annonce, cii effet, que :51, Dracos ministrede la guerre, viole .dlienriner M. LamPros, pré.sidere du cmmeil, ops . santé no lui permettaitpas de conserver ses fetellons

CHRONIQUE LOCALEPour les débits de boisson cZeilirg

de. totaux dismplinalres du dépoli du 83ed'infanterie. h Saint-Gaudens, ic G octobre1916.

ESSIEU ROMPU

Hier Matin, al 9 41. 30, le cocher de la voi-ture do PI sec 11. 315 un cheval, appartenant

demeurant shernin deLaps/stade, 51, passait rue Alsace transportantLn voYagenr. 'oreille arrivé en bee nu).méra le de ladite rue, l'essieu de la voitilreS'est rompu,

n'y a pas eu d'accident slc personne.VOL D'UNE HICY'DLETTE

Procra-verbal a été dressd contre inconnuPour vol d'us se bicyclette, commis hier sui,vers 9 heureS, ru.e des Trois -Journées, aupréjudice do jeune Joseph' 'Cerna. 15 ans,demeurant 34 rue du Tau.r.

AGRESSION

La preSSe a signalé un .arrêt recOnt rie laroue de Cessation rendu en matière de con-travention à arrétil de -fermeture d'un dé-bit promu-ira par l'autorité militaire.

Pour éviter des interprétations inexactesqui pourraient induire les débitants en er-rais, sur la portée de leurs droits et obligastMns et motiver contre eux des sanctionssupplémentaires, il est utile de préciser laportée de cagne.

La roue de Cassation n'a pas contesté àl'Autorité militairr le droit de fermer lesdants el toue autres établissements paranplicatIOn de l'article 5 de la loi du 9 août1043, drnit qui lui est d'ailleurs cOnfirmépar la Jurisprudence du c.ormeil d'Etat etest fondé, sur un texte législatif indiscuta-ble,

La obus de Cassation a seulement décideque la contravention a .un arrèté de ferme-ture sinvi renne», par l'autorité militairep'entratnalt pas pour le contrevenant 11M-plication des peines portées par l'article 075paragraphe 4 du Code Pénal, les...11ess'appliqueraient notamment suraux décisionsprises en vertu des pouvoirs visés h l'arti-cle 7 de la loi du,9 mut 15059 précitée.

Mais l'autorité militaire conserve. Pourebtenir le respect de son arrêté. tous lesantres moyens de coercition nue 11,0 fraranitla lai. et notamment le droit de faire exécu-ter celui-ci manu rni/itari et d'angmelsternIe lmsoin La durée de la fermeture centreceux qui ne se sont pas soumis de bon gré àla décision légale Prise ainsi costitre eux.

À travers Tallionse Çoarrier TbéâtralThéâtre du Cpitole

Nos Braves Les Huguenots et Manon.JeLê colenel Blet ci, c.114.131411ôôt Pas initie:-

d'atsordm'eln'évto'n'dnen-sienta j'desagr're'n'buleifelut.'Ci'mrst'Sttrirn la DM brigade d'iniallteiTss 411' 11 ereasionné nos vieux choristes..1:'leur'

dre de la brigade j 3944 "erge' sais, .5 'Jour. derniers, Ie reproChe de nefourrier mitrailleur, pour les motifs sui- p. et,s5évesser un moment à l'action ; jevants - me vois contraint de leur dire5 aujOureihai,pendant les combats du 24 au 23 Juillet qu'ils ne savent même plus D chmur duPUIS a assure avec un très grand courage 4e acte dés « nugdenoteeL un mépris absolu. du danger_ la trans- ,gprdit_pe tette ad,répiunin

quimission des ordres et la conduite dos sec- cause ?lions de relève suus les !plus Violenta feux il me semble qu'ils devraient faire oublierde barrage demandé au cours du com- Dur âge respectable par une inter rétatonlent 101,,enitiee,senhleefseeartsymaisendnies,nteéntbideceé:eeci tep, ftoptid et

jamais, Ils paramsen sgrarerévacués. kl'importance.Cest la > citation (dont une à l'atende et (Iele dol, sans aucune amertume,mais prarune au régiment), qui vient rararalsraSer lr constater un fait rnal.he.ureux, j'en arrive auxramage de ce brave qui est le fils de

livon inspecteur de lasemeté. Riatisilde Clerc en mérite rnelargeConférencepet poursaqu'e

belle compositionddistimtiu

régis deValentine lle sut jouer aven ra

Ce soir, â e 30, trioisièroe eon renre et chanter mas .art. Le registre est chaud 1,de M. de (Berg, sur «li t 5, Ci-e ceS et, de couleur, le médium a 145rmoins d'amie mais ressemble représente de'solides et brillantes qualités. CM, â peineai P., POurrait désirer que l'articulation Suitun pou nette,

Masa a 1 liabstude, Grand Rond..011 Omit retirer des e d'invitation

gratuit, au centrale

Obsèques MilitelresLes personnes libres de leur temps, dont

les noms commencent par In lettre Q Krant priées d'assister aux obsèques du sol-dat Ils KM-Thikh, des tirailleurs coloniauxsisseSdlis à l'hôpital 34, avenue de Lombes.elles auront lieu le 27 novembre 1016 015015heures du matin; et do caporal Roger Car-rier, du 112e d'infanterie. décédé 4 l'hô-pital 52, avenue Camille-P.7os. elles an-t'ont lieu la 27 novendum ion à 2 heures,

Petite FaneUN DESERTEUR,ARRETE

Le service .de la sûreté, a arrêté et mis hla disposition de l'autorité militaire,, lenomme Ernest 'R'u.sby, âge de Al a., natif deToulouse.

ne Dentert-Itocheveau, 18 (TbIIr iNt;Avi S ESSENTIVI. : ,r,

d'un avialik sens le dasemptim. Ce grand b111`Çeli,as Me mat, ans yeux brillants, a sa maniéesparticutigre de rumba., Son appareil est classéPatmll nus Plus rapides; Il est lèges, numism,souple et es vituse d'ascension vaut sa Yik.sede Las/esses, « l'as s a installé nne,pelite mitraillesss de laquelle on pourrait .diresiens est serre, rapide, sûre etmole,,, Voilàtl;ppla partiemmhiné.

Guynemer possède des qualités exceptionnelles:uu sang-frold absolu, uti eonouga à to,,,vo, une sûreté de coup d'oeP telle que nul télé-maire ne serait plus priéeis que son appréciationO' la distanea. une Adresse me,ellleuse; rasgestes. aux ronunanden du salant, sont sobres etprécis.

Ainsi armé, le jeune aviateur escalade les 1..,C'est des grandes altitudes qu'Il aime à guetteras proie. L'ad_il aperçue ? Sa descente est alorsterrifiante; il passe juste ts la distance nécessairede Pagion â lu croix noire pour que le pluste ouT'observateur reçoive une premiers hads Géné-ralement, un résultat est acquis bientôt Pouaebever leeuvre, notre pilote possède mie°, saIn ctique... ;buis nous attendrons encore un peuper la dévoiler.

Petit Parisiee.)Il y aura du vin

Le bornai Officiel publie ee matin les résul-tats .de la récolte des vins en ee qui concerne losquatre départmnents, gros prodieGors du MI>Aude. Gard, lléitinit et PyrénéesiOrientates

ce relevé le stock cl les quantités dé-claré., qui n'étalent que de 11.8.55,509 hectoli-tres en secs, repré,ertle.nt. celte meg 19,076,b06hectolitres.

Voici les ddlons de la orodurtin ,7e 1116 pnorles quatre départements citée si-t issus é Acide,4 805,382 hectolitres, Oued, 1171,710 upotolitries;liératte, 9,079,911 hegolitrase Pâténées-Oriente-1., 1.332.075 heS Cite si snit. hoûygIres( contre 6,551,330 loo'rl'v!c"rsca oig.

Petltes NouvellesLa Nc.neell.. .nette de Zueieh écrit mie darts

milieux allemands on considère la nominationdo If, Tresser,' 1515 présivl,ce Mt conseil, cormeesigninant la ternie détermination de la Russie dePouraaime énergiquement la guerre.

La Gesette Popelire de 0010005 croit savoir que l'Allemagne posséderait environ 250-Glosât:a:tins de guerre.

Hier se., vers PO heures, une agrecsion adlii .titimise, Place Lafayetto. sur les nom-

lés Ensile lirais, 25 ans, mobilisé h la Po10-drerie. demeurant roc SLISMIne Tg cl Au-gets) TO10111.10. demeurant plisse Bachelier. 27,par quatre militaires qui ent Sel' 'o Dite à

,

l'arrivée des agents.Ise plaignant Prats a été jet.n teéro et a

redut de nombreux dams 'le Poing et de Picd.Les blessures sont eggros.Inc enquête est ouverte.

Ml LaBelletrie dont la belle teme dans ln/Rie de Jrad était Meine de promrase'n'a pasitrahi nos espoirs, Hat vu rarement un ténorléger aussi captsvant, aussi charmeur. Lesoppositions sont ménagées avec un art bliniet en voix rareasante b sOuhait dans les pas-sages de tendresse sait .devenD ample et gé-néreras dans les s.cènes violentes Dec/Mieux à connu 'sur notre scêne fort. peud'interprètes uvoul remarquableS.

Bq], Dinaksileurnor. (Innée de la v0 ix laMt. facile ,que je 0.0nnaisae, peul sans lamoudre fatigue chanter le rame MM, oralle naline brio sedans des toilettes déliless-ses, Marguerite de «avares et Aran in.

M. Sellier, avec une souplesse itionnipera-fil, sait abandonner les 'hauteurs ic la Phi-Insophie slog rôles de noblesse. pour donner

Lescaut un caractère amusunt st l'allure.d'un parfait soudard.

E. B.

Iffleinne"..IIMIMBHMIMOS fflerlIOISISECIeflossalsomas

Théâtre des VariétésLd skstrAnDE ou anx, bingos ----

Opéralla en O rates de nInI, Ordonneau et BelleyMuai>. de G:tablier(

La feeeuede de 00000 Pl.es faisait hier cuirara appuis. à Toulouse. Le publc 01 fit un ac-cueil sympathique.Le livret, tunt d'actualité, 1101lb apporte un épi-sode amoureux de et> gign, guerre et nouslibb un amalgame de gaieté et de cisiese,

aide'. moi gagné certainement à. 0155 13e0 tra.vaillé, 111ieUX eluio,a nials la nouveauté du genrecomp,se largemimt los défectuosités d'une pièce,.litut-être Cerise avec trop de hale.

Cette fameuse cocarde n'est autre qu'un féti-che qui amène l'amour avec lui et qui, dans lefracas de la mitraille provoqua deux 0nariages.Ln ...igue est leàère, agréable: l'air de ê la

Cocarde , au premier acte, fut tout particulleresont apprécié,

ayrac doploya sen talent sans mesure: toujours p/eine d'entrain, sans se dropeGircependant d'une juste réserve, elle obtint beau-coup de sueclis.

..11e Charlotte Deschamps ileum est revenueaprès deux uns .eabsanee, aussi gracieuse etaussi enjouée que [Gr le passé. Sa voix est res-Inc mgréable, Lit donna, au rôle de Zoé, unecomposition trèS hedreuse.

.4lite Alice Birbe, rendit le rôle de Mme Foi>.let avec beaucoup d'entrain.

Itri hou point ft Mme Jase Bayer qul sommuni-que à son personnage, parfois groiesque,de. So-phie, un caractère original susceptible de le ren-dre intéressant. Elb oblênt, de pair avee M. Azé-ma, dans 10 elle de patalride, un gros succès trèsmérité.

Goris, très bien rans le rôle du lleut,antnoloirbou, int aussi un três légitime ((drags. L'of-fleure ggstionnaire de la Mazette fut interprété defaçon heureuse par M. Cain.

Très applaudi également. le ballet des 7 gistersLorys.

iEn résumé bonne soirée

VIE OUVRIEREChez les P. T. T.

ORDRE DU JOUR

Le groupe .toulousain de l'A. G. des M.-aSelliaréuni salle Lagêze, place du Capitole, -on agsem,Méo géntrale, s'incline respectueusement sur latombe de nas emnarades et des soldats .des na-tions alliées, tombés au champ d'honneur.

Alineasé aux veuves et orpsrains le nue collè-gues l'expression de leur se.iment de Oendo-iéance et sis assurent que l'A. Cl. emploiera tosses efforts pour sauvegarder leurs droits, en remplaçant dans une faible ,memre celui qui dort 101bas du sommeil de gloire et qui a donné 8u viepour le triomphe de la Liberté si de la .CiviPM-Go>

D'autre partConsidérant que la hausse Beregtavén 3e8 den-rées va toujours en augmenta.; 40, dc ro cal

les exigenees actuelles de la vie DOUS .mettentde11116 l'impossibilité matérielle de faire face à nosdép,ses familiales:

Censidérant que les consege généraux, les mu,nieipalités, les Compagnies etc., n'ont pas hssitsO accorder au personnel >us /eues ordres uneindemnité de cherté de vie.

Cet:sidérant d'autre part, que l'administrationdes P, T. T. a accepté les conclusions du rapportdu conseil d'administration de EA. G., recon-naissant ainsi le bien-fondé de cette revend,-tioni

Regrette qu'on alt substitué à cette .demanded'indemnité un projet d'allocation aux famillesnombreuses; projet distinct de celui que nomdésire, vole solutionner et dont la légitimité .tineonte tabl

Demande instamment aux parlementairessas de cette situation par lettre di, 3 courant,d'insister d'une façon pressante aunes des mem-brut de la com,G,on du budget et de gf. le mi-nisre des finances, afin de fahve accorder aupersonnel des P. T. T. l'indemnité de cherté devie, dont /e bien-fondé cal malheureusement tropjustifié.

Théâtres et cinémas ilCronin eirtyPres, is Mverd, Pi

Aujourd'huiTHEATRE DES VARIETES. A 8 h. 45, excep

tionnellement quatrième représentation de l'im-.mense succès la Coacde de Mitât Pia,n, l'oP0-relie .d'actualita en inetes, dont /a créait. surnotre scène a été accueillie avec enthousiasme.

En tête cle la distribution, la divette 11.e.Sean. de Poumayrac, Mile Charlotte Deschamps,Jane Boxer Dirac°, 'MAI. Doris, Go lb Aêln11.

Ltletdi0/1:,11,ertli pour cette repreransatina.COSHOCRARD. A 8 h. 45.Les Deux Frères, grand drame .dlune ',notion

tntense ; Le Retour de Manivelle, vaudeville deMarcel Learsque I De JaeasonVille à Ses-Verà,comédies Les Porumss de l'Oncle nillsi, corniqut>tuella I de la Somme â Maurepas.

CLNEMA THEATRE-LABVETTE ujourd'huirelàcbe. Programme t1/1 mardi au jeudi 30 no(vembrt

Dranem fait de l'élevage, comique: Vieux Pa-piers, comédie d'actualité en deux parties; Bar_nabe au Restaurant comique, Actualités de laquer, Mtien. aismieuse, par mi. Camp.;Dans la Glaise, drame 'de lu, d'artistes en troisactée.

Tous les jours, matinée permanente de 2 h, 396 heures O moitié prix, soirée à 8h. 45, demi-

Sorts valables.

CECTIVIPATHE, A 8 h. 45.Le Masque aux .Dente blanches, 3e Episode

Tmneau de Cognac).Les Exploits d'Elaine, 9e EpGode (le Cercueil

flottant.Les D'eux Gesses, 2e .1époque (fiant. et Cm,

dinct), par Pierre Decourcelle.Nombreuses autres vues inédites.uimusohrourepi'onqcllrmsel matinées t 2

heares précises et 4 b,

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mseee, .Cive avac regret que nousde M. te docteur moulis, mak,pita' Séguy, pour sa nouvel.

P,dant les quelques moisPaSsé parmi nous, graiebons soins bienveitlants dvêrs tous In su se faire

malides et du pers.

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à 16 I, a5110100557,5110100557,. Samedi,

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MI ' 'i:7 att-.11 désertionou sureid. s'il'

ills..1,GARweRntiE.,--taiiiott,,,t'snentli-ti,inie, jr sodieo,0,10,0,..,..

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La BORIE.Voilà déjà cptelqutslin, ittei °Can, tqhueerinb,%tvre

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température i'ape'c'Aussi, les marchéset boulevard ' '" 0,,...--,bres de marchands.Les aehetou'ree''toutes parts. A en juger par l'avalgers arts:mires à. cette fere les rêtre fructueuses. Et tout le Monde

LEERAULTmass

LES PARRAms de l'arrondis,t ,Souscriptiom reraeilsies -Girard Rousse, 10fr.; ..,,,,Rezé, 25; Denoyes, Arrn,d Jar:mies'balharcel Biscaye, IO;

.C.lément Pomacède,l; go:àcgal, 10; l'Ongatflê1m asosulMGoa, oi d'Escompte, SOI eupamen, 7; 131Pine, 1: Refouveiet RichetFoluss,, Du Jules Lautrec 3; .klbsgi >ente;Charles Rigaud, 5; .:Olaalus Rolland 10. >co'S.M.-Toula., 2; J.-C. Buber 'G 'et, 150. Total 519 Pr 50.

Antérieur, 4,312 fr. 10Total ce jour :4,87i fr. 60,

O partir de la pildicatiOn du présent >eltare dos voit,. de plaae est Dxé ainsisutLa course 2 5,

rfreure'3 te. 501

(par unité), 5m5, 0.àceptionf>te dvs sacirae> cartons Mûres. ou de tout eolisla main).

VADIETES, ffert mercredi mir 9 novbre.qu'a leu aux Variétés-Théâtre, la remétation de edlueveelle Ceepinette, pièce fauta>inédite en 3 actes, mêlée de chant avec ras,Dau/nay et toute sa troupe.

Co Il

ige noulert-linchereau fae Bonlevari rie StrodourgTOMO pet. d'adresse

Riflai! h 23 houe

Paris, 21.1novendde

'Our le frant do la Sem, 58055Usité des 'deux artillern)s sur le (plut Atil.court-Pressoire.

En Champagne, une atténué enngnie,Ini.cor vers 4 heures :te i'aprèsenidi 5555

raillant de notre lige à l'isst l'Azara31été repoussée par no, tirs tic barrafé114.1fessu de mitrailleuses.

Dagues T'aime sur la reste J/134

Comeuusaeaiqué belge

5,, Havre. 56 lecol'-aeti i nriii, erié en

lus temps

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LE :JARDIN DE PIANO I

Par [UraniesDans nos bureaux, n te.; P. la

command'é, 2 fr. 10.

r'57-ie OUM 0000nnlp,eI1533051

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e la emed,ji.,__àdisrac

00I

ESSestedstretess-estme

IVIIWIMES les Plus avantageux de Francesont vendus oar te TE PLE MODERN

En NorvègeEr réponse allemande serait

une fin de non recevoirAmsterdam, 26 novembre,

La réponse allemande à la Norvège eu été m-ie,D'apr. les dires de eertai, personnages offi-

cie., cette réponse serait une In de une_rooc-

L'Allemagne maintiendrait toutestes en ce qui coacerne la question des sous(ma-tins repoussant mêla, la 'prolo:MM, norvégien-ne d'un traitement special pour les sous-marinsde rammer,

DM exigerait, eu imtee, la libre importationdts poismus, do0 elle tire l'hule et la gélatinequi lui sont sekessalres.

Autour de la GuerreGuynemer « le Tombeur »

Gulsemer, mi vient de tomber mn vin8t--troisième avion. allemand, n'est, on le sail, âgélieds 25 a.. C'est le mante incontegé de noirsaviatgeu de combat, l' « as des as e, comme onl'a surnomme. Ses camarades, one exception,s'inclinent el reconnaissent sa maîtrise. Tous vonsdiront e« tramasse Trajneras rentre de chasse,s'il est « bredouille » c'est qu'II Mo rien rencon-tré dans le ente. aérien qu'il vient de battre.

il n'arrive à bonne porte, d'un foker eu

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