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2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN APPRENDRE AUX ÉLÈVES À SE FORMER AUX COMPÉTENCES 6 ET 7 DU SOCLE COMMUN

2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

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2010 - 2011

GEP

SOCLE

COMMUN

APPRENDRE AUX ÉLÈVES À SE FORMER

AUX COMPÉTENCES 6 ET 7

DU SOCLE COMMUN

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SOMMAIRE

Introduction : .................................... 3

Séquences pédagogiques .................. 12

Facteurs de réussite ......................................................................... 13

« Esprit critique » ............................................................................ 14

Mon parcours d’orientation ........................................................... 21

L’engagement au quotidien............................................................ 30

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APPRENDRE AUX ÉLÈVES À SE FORMER

AUX COMPÉTENCES 6 ET 7 DU SOCLE COMMUN :

Comment agir dans les établissements?

« Apprendre aux élèves à se former aux compétences 6 et 7 du socle commun » est

une thématique qui s’est imposée progressivement à un groupe composé de CPE, de

professeurs-documentalistes et d’une IA-IPR Etablissements et vie scolaire1 qui avait choisi

de travailler sur le Socle commun. Dans un premier temps, en effet, et tout en gardant à

l’esprit que la logique du Socle, bien connue notamment grâce aux travaux antérieurs dans

l’académie, justifie qu’aucune discipline, aucune spécialité ne puisse revendiquer la

responsabilité d’une compétence donnée, le groupe s’est intéressé au développement de

compétences souvent considérées comme non prioritaires par les enseignants disciplinaires et

qui apparaissaient en revanche très directement en relation avec leurs spécialités respectives,

les compétences 6 et 7. Puis, petit à petit, s’est imposée l’idée, que pour ces compétences

peut-être plus encore que pour les autres, le travail à mener par l’équipe éducative était moins

de transmettre des savoirs que d’en assurer la médiation, d’entraîner et d’accompagner ;

l’acteur principal est indéniablement l’élève, l’élève pris dans son individualité et l’élève

considéré comme membre d’un collectif.

Sur ces bases, l’objectif a été de se doter de quelques principes d’élaboration de

scenarii et d’un outil d’apprentissage à destination des élèves. Pour cela, il a d’abord été utile

de bien comprendre l’inscription de ces compétences dans la dynamique du Socle.

Les compétences 6 et 7, ou l’esprit du Socle :

Sous-titre qui peut paraître paradoxal quand on sait, en se référant au premier projet

ministériel, que ces compétences auraient pu ne pas figurer dans le Socle et n’ont été ajoutées

qu’in extremis! Paradoxal aussi quand on lit nettement exprimée, dans l’introduction générale

du texte définitif, toute la différence avec les autres compétences :

« Le socle commun s'organise en sept compétences. Cinq d'entre elles font l'objet, à

un titre ou à un autre, des actuels programmes d'enseignement : la maîtrise de la

langue française, la pratique d'une langue vivante étrangère, les compétences de base

en mathématiques et la culture scientifique et technologique, la maîtrise des techniques

usuelles de l'information et de la communication, la culture humaniste. Deux autres

domaines ne font pas encore l'objet d'une attention suffisante au sein de l'institution

1 Danièle HOUPERT, IA-IPR Etablissements et vie scolaire – académie de Versailles,

CPE : Benjamin ARINO, Collège Les pyramides, Evry (91), Mathilde BREAU, chargée de mission auprès de

l’inspection et lycée professionnel du Grand Cerf, Bezons (95), Catherine CHARLET, Collège Le cèdre, Le

Vésinet (92), Stéphanie GIGAULT, Collège Marguerite Duras, Colombes (92),

Professeurs-documentalistes : Daniela BRUN, conseillère TICE du bassin d’Argenteuil (95), Dominique

DRONIOU, chargée de mission d’inspection, chargée de l’animation du réseau des professeurs-documentalistes,

Sébastien FERANNEC, collège Claude Monet, Cergy (95), Brigitte REA, Lycée Jean-Jacques Rousseau,

Sarcelles (95).

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scolaire : il s'agit, d'une part, des compétences sociales et civiques et, d'autre part, de

l'autonomie et de l'initiative des élèves. »2

Ces deux dernières compétences du Socle figurent, sous une forme très proche –

« apprendre à apprendre », « les compétences sociales et civiques », « l’esprit d’initiative et

d’entreprise » – parmi les compétences-clés définies au niveau européen, celles-là même que

les Etats sont invités à intégrer «dans leurs stratégies et leurs infrastructures, en particulier

dans le cadre de l’éducation et de la formation tout au long de la vie »3. Convoquant moins de

contenus disciplinaires que les autres, elles partagent à l’évidence la caractéristique de

concerner pour une grande part des questions d’éducation. C’est du reste cette spécificité qui

explique que, pour certains, ces compétences ne relèvent pas de l’école mais de la sphère

familiale : à l’école l’instruction, à la maison l’éducation !

Ce qui invite, pour le moins, à s’interroger sur leur pertinence en milieu scolaire en

France. Est-il légitime d’inclure dans les champs traités à l’école ceux qui relèvent de la vie

personnelle et sociale ? Il faut questionner la finalité des compétences-clés, questionner

l’esprit du Socle: des premières, l’on nous dit qu’elles sont « fondamentales pour chaque

individu dans une société fondée sur la connaissance » et qu’« elles sont particulièrement

nécessaires à l'épanouissement et au développement personnels des individus, à leur inclusion

sociale, à la citoyenneté active et à l'emploi. » ; le second, la loi du 23 avril 2005 d'orientation

et de programme pour l'avenir de l'école le définit comme « constitué d'un ensemble de

connaissances et de compétences qu'il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec

succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel

et réussir sa vie en société ». Il s’agit de préparer à la vie, et non seulement à des examens.

Cette culture fondamentale, celle qui est indispensable à tous, doit par conséquent se référer à

ce qu’exige «la vie des gens ordinaires », s’ancrer dans « les pratiques sociales ordinaires »4.

Certes, à ce titre, elle reste dans les esprits en-deçà des différents programmes disciplinaires

dispensés à l’Ecole, suggérant ainsi la pluralité des niveaux d’exigence. Mais, par ailleurs,

elle gagne en extension puisqu’elle n’exclut aucun des champs nécessaires à un individu pour

conduire sa vie et participer à différents groupes sociaux et qu’en ce sens, elle recouvre

clairement les compétences sociales et civiques, l’autonomie et l’esprit d’initiative.

Bien plus, cette insertion dans le Socle commun constitue même un facteur d’équité :

travaillées et évaluées à l’école, ces compétences psycho-sociales devraient aider les élèves, et

particulièrement les plus faibles et les plus démunis, à échapper à toute forme de

déterminisme et leur permettre d’apprendre à mobiliser leurs ressources pour affronter les

situations complexes de la vie. De sorte que tenir compte de ces compétences

transdisciplinaires, c’est garder en tête l’esprit même du Socle : préparer chacun à réussir sa

vie, indépendamment des conditions de vie et d’éducation dans la famille d’origine.

Travailler et évaluer ces compétences, oui mais comment ?

Une compétence est « la possibilité, pour un individu, de mobiliser un ensemble

intégré de ressources en vue de résoudre une situation-problème qui appartient à une famille

de situations »5. Mais si la définition est assez claire, la mise en place de scenarii

d’enseignement/apprentissage n’est pas simple.

2 http://eduscol.education.fr/pid23410-cid54178/introduction.html

3 Synthèse de la Recommandation 2006/962/CE du Parlement européen et du Conseil, du 18 décembre 2006, sur

les compétences clés pour l'éducation et la formation tout au long de la vie. 4 PERRENOUD Philippe, « Le socle et la statue, Réflexions pessimistes sur l’éducation fondamentale », in

Cahiers pédagogiques, 2006, n° 439, pp. 16-18. 5 ROEGIERS Xavier, Une pédagogie de l’intégration, Bruxelles, De Boeck Université, 2000, 2e édition 2001.

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En effet, ce n’est pas la connaissance pure qui est privilégiée, bien évidemment ; en

quoi, à elle seule, suffirait-elle à résoudre une situation-problème ? Ce n’est pas davantage la

tâche, dans une perspective purement utilitariste: en valorisant ce qui est rentable à un

moment - T -, elle permettrait le développement de savoir-faire précis et rentables, mais peu

susceptibles d’évolutions. Clairement, ce qui est recherché, c’est la faculté de mettre en branle

un processus complexe et évolutif, fondé sur des connaissances et débouchant sur des tâches;

l’Ecole doit apprendre à l’élève à agir, que ce soit intellectuellement ou concrètement, en

intégrant les diverses ressources acquises.

L’approche par compétences centre l’attention sur l’élève et sur sa capacité à agir à

bon escient et efficacement, à l’école comme dans sa vie future. « Il s’agit d’apprendre, en le

faisant, à faire ce qu’on ne sait pas faire »6 . Cet apprentissage suppose, de la part de l’élève,

de vouloir, savoir et pouvoir agir. Le rôle de l’équipe éducative est donc d’ouvrir le champ

des possibles, de susciter la motivation et de créer des environnements favorables à la

mobilisation des ressources internes et externes en mettant en place des activités de

découverte, des projets, des expériences, des situations-problèmes qui donnent aux élèves

l’occasion de développer leurs « intelligences multiples » et d’agir en situations complexes,

contextualisées, proches de la vraie vie pour donner du sens aux apprentissages.

Puisque la compétence n’est pas un contenu que l’enseignant transmettrait mais une

opération de mobilisation menée par chaque élève, c’est à chaque élève que l’équipe

éducative devra s’adresser, quand bien même les tâches seraient coopératives dans le cadre

d’un projet collectif. Si l’on cherche vraiment à accompagner l’approche et le développement

de la compétence chez les élèves, on ne peut se contenter d’un résultat global et approximatif

ou d’un pourcentage de réussite dans un groupe, qui ne donneraient aucune indication sur la

situation effective de chaque élève. Faisons un rapprochement : si on compare une

compétence à acquérir à une partition musicale, la compétence réelle développée par chacun

s’apparente à l’interprétation que chaque musicien fait de la partition7. Elle varie de l’un à

l’autre, elle révèle des formes et des niveaux de maîtrise différents. Sans aucun doute cette

différenciation exige-t-elle de l’équipe éducative une éthique fondée sur l’éducabilité de tous

les élèves et une expertise construite sur la maîtrise des théories de l’apprentissage. Elle

suppose, concrètement, une observation attentive de chaque élève, pour ajuster son

intervention en conséquence.

Cette approche constructiviste des compétences ne serait pas complète si l’on ne

s’intéressait à l’activité cognitive des élèves. Quand on lit qu’« un individu réalise avec

compétence ses activités en combinant et en mobilisant des ressources »8, on comprend que la

compétence réside d’abord dans le processus, exprimé ici par le gérondif. C’est cette faculté

d’intégrer des ressources que l’élève doit apprendre, qu’il doit approcher avec l’aide de

l’équipe éducative, c’est vrai, mais qu’à terme, il doit pouvoir maîtriser sans elle. De ce fait,

l’élève doit non seulement être actif mais aussi disposer de temps et de méthodes qui lui

permettent de réfléchir à ses propres stratégies cognitives et ainsi de mettre au point son

propre « schème opératoire », celui grâce auquel il pourra traiter une famille de situations. La

phase métacognitive est complètement intégrée au processus d’apprentissage.

Outre cette orientation commune à toutes les compétences, les compétences 6 et 7 du

Socle commun ont ceci de particulier qu’elles obligent nettement à tenir compte du contexte

dans lequel se développent les compétences individuelles. Il s’agit en effet de connaître,

6 MEIRIEU Philippe, La pédagogie entre le dire et le faire, Paris, ESF éditeur, 1ère édition 1995, 2 ème édition

1996. 7 LE BOTERF Guy, « Evaluer les compétences. Quels jugements ? Quels critères ? Quelles instances ? »,

Education permanente, n° 135, 1998-2 8 Ibidem.

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comprendre et mettre en oeuvre les valeurs et règles de la vie civique et sociale, y compris de

la vie économique. Est-ce à dire que le législateur souhaite des élèves futurs citoyens dociles

et conservateurs ? Il est vrai en effet que l’éducation à la citoyenneté passe par la prise de

conscience des limites de la liberté individuelle et de la nécessité de respecter certaines règles.

Mais cela n’empêche, bien au contraire, la réflexion critique et l’examen de points de vue

alternatifs susceptibles de faire évoluer la situation. Pour être efficace à long terme, la

formation aux compétences sociales et civiques associée à une formation à l’autonomie se

doit de ne pas être purement normative. Ce qui suppose, pour l’équipe éducative, de veiller à

promouvoir non seulement des interactions, des activités coopératives, des travaux de

groupes, des productions collectives – qui sont autant d’entraînements à la vie sociale, mais

aussi des moments de méthodologie, des analyses critiques, des débats argumentés, des prises

d’initiative, voire des prises de risque – en tant que ferments de la créativité et de l’invention.

Ainsi, on peut conclure sur ce point en disant que l’approche des compétences 6 et 7

repose sur un nombre important de facteurs : des situations motivantes, un environnement

fécond, des méthodes actives, la différenciation pédagogique, la sollicitation de l’initiative à

l’intérieur d’un cadre de travail codifié, l’existence de phases d’analyse réflexive.

Et concrètement …

Que faire ? Si l’on se penche sur les pratiques existantes, l’expérience, et notamment

celle de la première année d’évaluation obligatoire des compétences du Socle pour une prise

en compte au DNB, montre que l’on pouvait aisément établir une typologie en croisant la

place accordée d’une part aux compétences et d’autre part aux élèves : la compétence est-elle

un objectif affiché? Quelle part l’élève prend-il dans la construction de cette compétence ?

Elève agent Elève acteur Elève auteur

Compétence

non ciblée Enseignement

implicite

Apprentissage

implicite

hétéro-conçu

Apprentissage

implicite auto-conçu

Compétence

ciblée Enseignement

explicite

Apprentissage

explicite

hétéro-conçu

Apprentissage

explicite

auto-conçu

En effet, à côté de pratiques qui visent explicitement une compétence, d’autres,

héritées de l’époque où les compétences n’étaient pas une préoccupation ouverte de l’Ecole,

donnent les ressources utiles à leur développement, mais sans faire de travail explicite sur

l’intégration de ces ressources; ou, parfois, quand le principe de l’approche par compétences

est acquis, l’objectif visé porte sur une compétence donnée, mais prépare aussi, sans l’afficher

et quelquefois sans le savoir, à une autre compétence. Ces deux derniers cas de figures

correspondent à la première ligne du tableau ci-dessus. La seconde distinction porte sur le rôle

de l’élève : se contente-t-il d’exécuter ce qu’on lui demande (alors il est dit « agent »), ou

prend-il en charge l’activité (il est « acteur »), ou encore, est-il à l’origine des actions qu’il

mène (il est « auteur »)9 ? Cet aspect de la question est bien évidemment essentiel pour qui

veut traiter de la compétence 7 et de l’autonomie et de l’esprit d’initiative.

Même si l’on ne peut nier, dans certains cas, l’intérêt d’un simple travail d’exécution,

le plus directement utile pour le développement de compétences, en raison de l’implication de

9 Sur le tryptique agent-acteur-auteur, voir ARDOINO, Jacques, Les postures (ou impostures) respectives du

chercheur, Vigneux, Matrice, 1990.

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l’élève, se situe dans les colonnes « acteur » et « auteur ». Partant de là, il nous a semblé que

le devoir de l’équipe éducative était triple :

- Développer des séquences explicites sur les compétences, séquences qui

tiendraient compte des facteurs de réussite énumérés plus haut ;

- Inciter les élèves à prendre l’initiative de projets leur permettant de travailler

explicitement des compétences ;

- Favoriser l’identification par les élèves et la reconnaissance par l’institution de

compétences acquises, en particulier celles qui sont construites implicitement, y

compris hors cadre scolaire10

.

C’est pourquoi nous avons travaillé dans deux directions : l’élaboration de séquences ou de

projets d’une part, la mise en place et l’exploitation d’un portfolio d’apprentissage pour les

élèves d’autre part.

L’élaboration de séquences

Trois séquences sont décrites sommairement ci-dessous : elles n’ont d’autre prétention

que de servir d’exemples.11

La première de ces séquences repose sur une pratique fréquente : le journal scolaire.

Un tel projet, outre son caractère motivant, offre l’avantage de travailler de manière intégrée

tout l’éventail des compétences et il n’est pas douteux qu’il soit un instrument privilégié dans

la mise en œuvre du Socle commun. L’initiative lancée par deux CPE et un professeur-

documentaliste de l’académie de Versailles, qu’ont rejoint des professeurs de français, a ceci

d’original que les articles produits reflètent une centration explicite sur l’esprit critique

nécessaire au développement de l’autonomie (compétence 7). L’équipe a tiré parti de la

possibilité de monter des ateliers optionnels tournants sur l’année, de telle sorte que les élèves

restent dans un atelier au maximum une période entre deux vacances, ce qui évite

l’essoufflement tout en laissant une période suffisante pour des productions de qualité. Des

sous-groupes de deux ou trois élèves sont constitués (compétence 6), qui travaillent sur un

sujet d’article librement choisi, délimité avec l’aide de l’intervenant, et y développent leur

esprit critique à chaque étape de la réalisation : intérêt du sujet, méthodologie de recherche

documentaire, évaluation des ressources, présentation des différentes thèses, objectivité et

analyse critique, prise en compte du destinataire et du contexte. Si le numéro du journal est

thématique, on peut imaginer également que les articles se répondent et se complètent, ce qui

présenterait l’intérêt d’élargir les échanges entre pairs et de faciliter la distance par rapport

aux idées exprimées.

Un deuxième exemple porte sur la mise en place du PMDF12

et développe donc

explicitement la compétence 7. Conformément aux recommandations officielles, il s’agit pour

chaque élève de se constituer un « portfolio », qui prendra ici une forme numérique pour

travailler en même temps la compétence 4. Dans ce portfolio, seront regroupés dès la classe

de 5ème

des éléments susceptibles de nourrir le projet d’orientation, et notamment les éléments

relatifs à la connaissance de soi et à celle des métiers ; pourraient y être ajoutées, en classe de

3ème

, des informations sur les filières de formation. Ainsi, dans ce projet pédagogique au long

cours, une première séquence (deux séances au moins) serait consacrée à des autoportraits

intellectuel et social, une séquence suivante (plusieurs séances, selon les besoins et les

10

Voir aussi le livret expérimental de compétences :

http://www.education.gouv.fr/cid50137/mene0901112c.html 11

Elles peuvent être retrouvées développées sur le site des professeurs-documentalistes de l’académie de

Versailles : http://www.documentation.ac-versailles.fr 12

Voir http://eduscol.education.fr/pid23133-cid46878/apprendre-a-s-orienter-tout-au-long-de-la-vie.html

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possibilités) à la découverte de métiers, une troisième séquence (au moins trois séances) à la

rencontre de professionnels. Pour autant, si la démarche de constitution du portfolio est

individuelle, les modalités de mise en œuvre impliquent un travail de groupe et la pratique des

stages suppose une ouverture sur des usages sociaux nouveaux, confortant ainsi la

construction de la compétence 6.

Le troisième exemple offre un parallélisme du fond et de la forme en associant des

contenus et des méthodes de travail centrés sur l’initiative (compétence 7) dans un cadre

collectif (compétence 6). Il s’agit en effet de partir d’une exposition itinérante de

photographies réalisée par Joseph Jago et intitulée « Grandes dames & grands messieurs »13

,

qui montre des figures de l’engagement. Dans le cadre d’activités disciplinaires, de

l’accompagnement éducatif ou de l’histoire des arts, mais aussi après lectures ou recherches

personnelles hors l’école, les élèves sont invités à définir la notion d’engagement et à réaliser

leur propre exposition de portraits de personnages engagés, que ce soit des personnages

historiques ou des contemporains; ces portraits sont à la fois photographiques ou picturaux et

rédigés. L’accompagnement, qui est réalisé par une équipe mixte composée du professeur-

documentaliste, du CPE, et, selon les possibilités, du professeur d’histoire ou d’éducation

civique ou du professeur de français, laisse une large place aux initiatives personnelles des

élèves, en particulier en ce qui concerne l’organisation du travail : un espace coopératif leur

permet, à leur guise, de stocker les travaux en cours, de les partager avec leurs camarades,

d’enrichir ou d’amender les productions d’autrui, d’échanger éventuellement avec l’équipe

d’encadrement, de publier les portraits quand ils les estiment aboutis. Au final, on se rend

compte que, dans ce projet pédagogique, même si les compétences 6 et 7 sont privilégiées,

elles ne sauraient exister sans, au minimum, les compétences 1, 4 et 5 ; ce qui n’exclut pas, en

fonction des personnages traités, les compétences 2 et 3.

Dans les trois séquences évoquées, les compétences sont signalées aux élèves à chaque

étape du projet et font l’objet d’une évaluation. D’autre part, les élèves réfléchissent, agissent,

s’auto-évaluent, bref ils sont acteurs de leurs apprentissages. En se référant au tableau donné

en début de cette partie, on peut dire qu’ils sont dans le cadre d’un apprentissage explicite.

Cependant ces séquences, même si elles laissent, une fois lancées, une grande place à

l’initiative des élèves, sont largement initiées par l’équipe éducative (« apprentissage explicite

hétéro-conçu ». Il serait intéressant de creuser la piste des apprentissages auto-conçus ; c’est

ce que nous ferons pendant l’année à venir et le portfolio d’apprentissage pourra nous y aider.

Un outil d’apprentissage : le portfolio

S’il est vrai qu’un portfolio peut avoir des fonctions différentes14

, nous avons choisi de

privilégier le portfolio d’apprentissage, en tant qu’outil pour stimuler et développer

l’autonomie dans les apprentissages, un outil bien adapté à la construction de la compétence

7. Comme pour tout portfolio, l’élève réalise une collection de ses productions, qui sont

autant de traces de son activité, mais il le fait d’abord pour lui-même, dans l’objectif

d’objectiver pour lui ses propres réalisations, d’analyser personnellement son niveau de

maîtrise des compétences, de chercher à progresser et, effectivement, d’être capable de

mesurer ses progrès d’une production à l’autre. Le portfolio d’apprentissage se place donc

13

Voir http://dgd-dgm-jago.blogspot.com/ 14

Gérard Scallon distingue trois sortes de portfolios :

- le portfolio de travail, simple recueil des activités de l’élève, sans classement, destiné à un travail

ultérieur ;

- le portfolio d'apprentissage, qui vise à aider l’élève à prendre conscience de ses apprentissages ;

- le portfolio de présentation, qui permet à l’élève de se présenter, c'est-à-dire de démontrer ses

compétences;

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dans une perspective d’évaluation formatrice et concerne au premier chef l’élève, chaque

élève pris dans son individualité, chaque élève soutenu dans sa démarche par l’enseignant. Le

portfolio d’apprentissage repose autant sur le processus que sur le produit. Par conséquent

l’intérêt premier n’est pas de présenter ses traces d’activités à autrui comme preuves de

réussite, à la manière des artistes ou des ingénieurs qui se construisent un « book » de leurs

réalisations afin de les valoriser (et de se valoriser). Mais rien n’empêche que, dans une étape

ultérieure, l’élève puisse se servir du portfolio d’apprentissage comme support à une

évaluation sommative des compétences visées.

Une fois le principe posé, il convenait de définir les étapes incontournables pour un

usage efficace du portfolio d’apprentissage :

- La première consiste à définir clairement l’objet d’apprentissage. En se référant

aux compétences, domaines et items définis dans le Socle commun15

, il revient à

l’enseignant d’expliciter les attendus en les décrivant, en les illustrant, voire, le cas

échéant, en les traduisant dans un langage accessible à tous les élèves ;

- La deuxième étape réside dans la présentation de la démarche du portfolio et en

particulier celle du rôle majeur joué par l’élève : c’est lui qui choisit les éléments

constitutifs – travaux scolaires le plus souvent, mais aussi des activités péri ou

extrascolaires, c’est lui qui s’évalue, en prenant soin de garder trace de son analyse

évaluative, c’est lui qui décide de la régulation à donner et des efforts à porter;

- Pour que l’élève parvienne à ce but, nécessairement, l’enseignant doit faire

connaître clairement les indicateurs et critères d’évaluation des différents niveaux

de maîtrise des compétences;

- La quatrième étape repose sur la proposition de situations complexes variées dans

lesquelles chaque élève est confronté à la nécessité de construire et d’évaluer les

compétences visées. Les productions réalisées pourront être versées dans le

portfolio, si l’élève le souhaite;

- Une cinquième étape consiste à prévoir des modalités d’accompagnement : tout

d’abord l’enseignant veille à organiser un travail collaboratif, y compris pendant la

phase d’évaluation, pour que chaque élève bénéficie à tout moment de l’appui de

ses pairs (compétence 6). Et il n’oublie pas de dégager des temps de travail

encadré pour d’une part entraîner à la métacognition et d’autre part guider et

soutenir individuellement l’auto-évaluation.

- Enfin la dernière étape, pour les élèves, revient à choisir dans l’ensemble des

productions et analyses collectées, dans un ultime travail d’auto-évaluation, celles

qu’ils estiment à même de montrer le niveau de maîtrise atteint comme celles qui

permettent de mesurer le chemin parcouru, puisque le processus fait partie d’une

évaluation réellement individualisée. Mais, à ce moment-là, on est à la frontière

entre le portfolio d’apprentissage et le portfolio de présentation.

Restait, pour notre groupe de travail, à trouver ou à construire un outil favorisant la

démarche de portfolio. Parce que, dans une tâche complexe, une compétence peut

difficilement être isolée, et parce que notre groupe comptait des professeurs-documentalistes

particulièrement attachés au développement du numérique, il a très vite été question d’utiliser

un outil permettant par la même occasion de travailler d’autres compétences que les

compétences 6 et 7, et en particulier la compétence 4 du Socle. Les espaces de travail des

ENT ou des sites web d’établissement fournissent des supports souvent utiles à la démarche

de portfolio d’apprentissage. L’attention s’est également portée sur Mahara, «plateforme e-

portfolio, qui se prête à la création d'expositions de groupe ou personnelles, publiques ou

15

Voir http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/18/2/socle-Grilles-de-reference-palier3_169182.pdf

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10

privées »16

, dont les multiples possibilités s’inscrivent bien dans le projet décrit plus haut :

chaque élève peut travailler seul ou en groupe, peut régulièrement stocker et mettre en valeur

ses productions, qu’elles soient individuelles ou collectives, peut s’auto-évaluer et identifier

les compétences acquises – ce qui lui permet facilement, à la fin de chaque période de

formation, de faire un bilan, de mesurer le parcours accompli, de le faire connaître et de le

proposer à l’évaluation s’il le souhaite. De son côté, l’enseignant a la latitude d’apporter

toutes sortes de documents, de ressources utiles dans le guidage des élèves pour la réalisation

de leurs travaux ou dans l’exercice de l’auto-évaluation.

Conclusion :

Si certains ont pu douter de l’intérêt d’inclure les compétences 6 et 7 dans le Socle

commun, la pratique montre qu’elles sont des éléments essentiels du développement de la

personnalité individuelle, personnelle et sociale de chaque élève. Elles sont par ailleurs, du

fait de leur nature spécifique, particulièrement à même de contribuer à un renouvellement des

pratiques enseignantes, puisqu’elles incitent à un travail transdisciplinaire, centré sur l’élève,

fondé sur sa capacité à apprendre et à vivre en autonomie au sein d’un collectif. Que le

modeste travail de notre groupe puisse apporter quelques pierres à cet édifice !

Danièle HOUPERT

IA-IPR

Etablissements et vie scolaire

16

http://edutechwiki.unige.ch/fr/Mahara

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11

BIBLIOGRAPHIE

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GERARD, F.-M., MUGUERZA, S. (2000). Quel équilibre entre une appréciation globale de la

compétence et le recours aux critères ? In : BOSMAN, C, GERARD, F.-M., ROEGIERS, X.

(2000). Quel avenir pour les compétences ? Bruxelles : De Boeck Université, p. 135- 140.

GRANGEAT, M. (1998). Régulation métacognitive, transfert de connaissances et autonomisation.

Educations, n°15, p. 37-40.

LE BOTERF, G.,

NOËL, B. (2001). L’autoévaluation comme composante de la métacognition : essai

d’opérationnalisation, in FIGARI, G., ACHOUCHE, M. (2001). L’activité évaluative

réinterrogée. Regards scolaires et socioprofessionnels, Bruxelles : De Boeck Université, p. 109-

117.

ROEGIERS, X. (2000, 2e édition 2001). Une pédagogie de l’intégration. Bruxelles : De Boeck

Université.

ROEGIERS, X. (2003). Des situations pour intégrer les acquis. Bruxelles : De Boeck Université.

VIAL, M. (2001). Se former pour évaluer. Se donner une problématique et élaborer des concepts,

Bruxelles : De Boeck Université.

PERRENOUD, Ph. (1997). Construire des compétences dès l’école. Paris : ESF (3e éd. 2000).

PERRENOUD, Ph. (1998). L’évaluation des élèves. De la fabrication de l’excellence à la régulation

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PERRENOUD Ph, Le socle et la statue : Réflexions pessimistes sur l'éducation fondamentale In

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ZAKHARTCHOUK, J.M., et HATEM Rolande, Travail par compétences et socle commun, CRDP

d’Amiens, SCEREN, 2009.

Page 12: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

12

SÉQUENCES PÉDAGOGIQUES

Page 13: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

13

FACTEURS DE RÉUSSITE

POUR L’ÉLABORATION D’UNE SÉQUENCE

SUR LES COMPÉTENCES 6 & 7 DU SOCLE

Objectifs visés

Principes de mise en oeuvre

La motivation des élèves

Le « vouloir agir »

. Contextualiser les tâches

. Partir des centres d’intérêt et objectifs des élèves

. Prendre en compte leurs initiatives

. Retenir des tâches à visée collective

. Etaler les activités mobilisatrices dans le temps

. Reconnaître les réussites

Le développement

des compétences

Le « savoir agir »

. Proposer des situations complexes

. Faire acquérir des connaissances de manière fonctionnelle

. Faire apprendre à choisir les ressources, processus et comportements utiles

. Favoriser l’entraînement à leur intégration fonctionnelle

. Alterner les phases de travail individuel et collectif

. Différencier, évaluer et remédier

. Favoriser les phases de métacognition

Un contexte facilitateur

Le « pouvoir agir »

. Donner explicitement un cadre sécurisant

. Donner la possibilité de prendre des initiatives à l’intérieur de ce cadre

. Susciter les travaux coopératifs

. Veiller à ce que chacun puisse effectivement participer

. Mettre à disposition des ressources externes, y compris ressources humaines

. Laisser la possibilité de tâtonner et de faire des erreurs

Page 14: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

14

« ESPRIT CRITIQUE »

Présentation du projet

Auteur GEP Documentation – CPE Groupe de travail sur le Socle commun

Sur une idée de Mlle COETMELLEC, M. ARINO & M RAUCHE – collège Les

Pyramides – EVRY

Date de

conception

Juin 2011

Titre du projet Esprit critique

Type

d’établissement

Collège

Niveau (x) 5ème

à 3ème

Disciplines ou

spécialités

Documentation – Vie scolaire – Français

Cadre

pédagogique

Toutes formes d’ateliers

Production

attendue

Production d’un n° d’ Esprit critique par période, soit 5 n°s par an

Conditions

préalables

Offre de projets pluridisciplinaires tournants sur l’ensemble de l’année : chaque classe

est inscrite dans un atelier Journal pendant une période entre 2 vacances.

Possibilité d’utiliser les ressources du CDI

Contenu du

projet

Objectif : apprendre autrement : travailler sur un sujet librement choisi, développer son

esprit critique

Première séance : groupe classe puis groupes restreints :

- Explicitation des attentes

- Mise en place des groupes (2 ou 3 élèves par affinités) et choix du sujet : choix

libre ou guidé par un intervenant (thématique possible pour chaque n°)

- Par groupe : brainstorming : mobilisation collective des idées

Les séances suivantes sont réalisées par groupe :

Deuxième séance :

- Aide méthodologique à la recherche documentaire

- Recherches documentaires en autonomie (aide possible des intervenants et

notamment du professeur-documentaliste)

- Sélection des informations, prise de notes

Troisième séance :

- Recherches documentaires en autonomie et prise de notes (suite)

- Confrontation des ressources et exercice de l’esprit critique

- choix des ressources à conserver

Page 15: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

15

Quatrième séance : par groupe :

- plan de l’article

- recherche éventuelle d’informations complémentaires

- relecture du plan enrichi, avec l’aide d’un intervenant qui insiste sur l’exercice

de l’esprit critique dans le choix des ressources

Cinquième séance :

- rédaction du premier jet

- relecture en groupe, avec l’aide d’un intervenant qui insiste sur l’exercice de

l’esprit critique dans le traitement des informations et la rédaction.

Sixième séance :

- second jet

- mise en forme numérique

- relecture, avec l’aide de l’intervenant

- dépôt de l’article

Compétences

visées

Principalement C 1 ; C4 ; C5 ; C6 & C7

Evaluation Formative à chaque étape du parcours

Sommative en fin de période, selon la grille ci-dessous

Page 16: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

16

Outil n°1 :

Questionnement autour d’un thème de recherche

Page 17: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

17

ESPRIT CRITIQUE

Questionnement autour d’un thème de recherche

Classe : Thème du groupe :

Participants :

Activité n°1 : Mobilisation des idées et des connaissances (Brainstrorming) : Consigne : noter vos idées sous forme de mots-clés dans le tableau ci-dessous

Page 18: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

18

Activité n°2 : Interrogation du sujet :

Consigne : utiliser le cadre suivant pour chercher des idées :

Qui ? Quand ? Quoi ?

Où ? Comment ? Pourquoi ?

GEP Doc-CPE, sur une idée de Benjamin ARINO

Thème de recherche:

Page 19: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

Outil n°2 :

Grille d’évaluation

Page 20: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

20

ESPRIT CRITIQUE

Grille d’évaluation

Nom : Prénom : Classe :

Barême

Compétence acquise

Compétence partiellement acquise ou en cours d’acquisition

Compétence non acquise

Critères d’évaluation Compétence visée

Démarche de recherche

Mobilisation des ressources

Définition du sujet Compétence 4 :

Maîtrise des TUIC

Recherche et repérage d’informations

Prélèvement d’informations

Développement de l’esprit critique

Evaluation de la subjectivité ou de la partialité Compétence 1 :

Maîtrise de la langue

Confrontation des informations Compétence 6 :

Compétences civiques et sociales

Hiérarchisation des informations Compétence 7 :

Autonomie et esprit d’initiative

Utilisation des TIC

Appropriation de l’environnement informatique Compétence 4 :

Maîtrise des TUIC

Consultation des bases de données

Comportements et attitudes

Respect des consignes Compétence 6 : Compétences

civiques et sociales

Participation au travail collaboratif

Organisation de son travail Compétence 7 :

Autonomie et esprit d’initiative

Production finale

Contenu de l’article

Pertinence des idées Compétence 3

Ou

Compétence 5

Diversité des idées

Nuance et finesse de la pensée Compétence 1 :

Maîtrise de la langue

Cohérence de l’exposé

Maîtrise de la langue

Qualité de la syntaxe Compétence 1 :

Maîtrise de la langue

Justesse et précision du vocabulaire

Maîtrise de l’orthographe

Utilisation des TIC

Utilisation des logiciels usuels Compétence 4 :

Maîtrise des TUIC

Capacité à stocker et publier

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21

MON PARCOURS D’ORIENTATION

Présentation du projet

Auteur GEP Documentation – CPE Groupe de travail sur le Socle commun

Sur une idée de Benjamin ARINO – CPE au collège Les Pyramides – EVRY

Date de

conception

Juin 2011

Titre du projet Mon parcours d’orientation

Type

d’établissement

Collège

Niveau (x) 5ème

à 3ème

Disciplines ou

spécialités

Documentation – Vie scolaire – Français

Cadre

pédagogique

PDMF

Production

attendue

Dépôt de documents sur les métiers dans le portfolio des élèves, en vue de la validation

des compétences 6 & 7

Peut être complété par des documents sur les filières de formation

Conditions

préalables

Implication des PP pour la mise en cohérence

Espaces de stockage collectif et individuels (portfolio numérique)

Contenu du

projet

Première séquence : se connaître soi-même

- Autoportrait intellectuel

- Autoportrait social

Deuxième séquence : s’informer sur les métiers :

- Les caractéristiques des métiers

- Comparer des métiers

- Le métier qui m’intéresse

Troisième séquence : A la rencontre des professionnels :

- Pourquoi faire un stage ?

- La recherche de stage

- Le rapport de stage

Les séances proposées ci-dessus ne sont pas exclusives

Compétences

visées

Principalement C 1 ; C3 ; C4 ; C6 & C7

Evaluation Formative à chaque étape du parcours

En 3ème

, être capable d’expliquer pourquoi il souhaite exercer tel ou tel métier, en

montrant l’adéquation entre ses goûts et aptitudes et les caractéristiques du métier

Page 22: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

22

Séquence 1 : Se connaître soi-même

Intitulé de la séquence : Se connaître soi-même

Place dans la séquence : première séance

Intitulé de la séance: Autoportrait intellectuel

Classe : 5ème

Adultes concernés : enseignant de français ou/et COP ou CPE ou professeur-documentaliste

Conditions : insérer la séquence dans le cours sur le portrait, classe entière

Compétences visées : principalement C1, C4, C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche . Indiquer des situations de vie la quotidienne dans lesquelles

on parle de soi

. Quels éléments de soi présente-t-on aux autres? portrait

physique ? intellectuel ? social ?

. Quels éléments de soi ne présente-t-on pas aux autres ?

. Relier au choix du métier : se connaître soi-même

Grand groupe Réseaux

sociaux:

ressemblances

et différences

1 -

Découverte

d’un portrait

intellectuel

Lecture d’un court portrait littéraire : trouver les éléments d’un

portrait intellectuel, ceux qui sont dans le portrait choisi, ceux

que l’on peut ajouter

Grand groupe

2 - Quizz QCM sur les capacités d’observation, d’inférence,

d’argumentation, d’imagination, de création, les modalités

d’apprentissage, la mémorisation, …

Individuel Donner un

caractère

ludique

3 - Lien avec

le socle

Pour chaque item du QCM, trouver l’item du socle

correspondant

Grand groupe

4 -

Formalisa-

tion

. A partir des réponses au quizz, rédiger un court paragraphe

sur ses propres compétences intellectuelles : je sais ou j’aime/

je ne sais pas ou je n’aime pas faire

. évaluation de l’item « (…) être capable de décrire ses intérêts,

ses compétences et ses acquis »

. Toilettage orthographique

Individuel

5 - Dépôt . Taper le texte, le dater, nommer le fichier (mon autoportrait

intellectuel) et classer le fichier dans un portfolio numérique

Travail

individuel

après la

séance, au CDI

ou salle

informatique

Coordination

entre les

intervenants

Page 23: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

23

Intitulé de la séquence : Se connaître soi-même

Place dans la séquence : deuxième séance

Intitulé de la séance: Autoportrait social

Classe : 5ème

Adultes concernés : enseignant de français ou/et COP ou CPE ou professeur-documentaliste

Conditions : insérer la séquence dans le cours sur le portrait, classe entière

Compétences visées : principalement C1, C4, C6 & C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche Rappel de la séance précédente Grand groupe

1 - Eléments

d’un portrait

social

A partir de quelques courts textes littéraires, dégager les

différentes modalités d’être en relation avec les autres : timidité

/ ouverture, imitation/ leadership, collaboration/ individualisme,

Petits groupes

2 - Mise en

commun

Lister les éléments caractéristiques d’un portrait social et savoir

les nommer par un substantif

Grand groupe Passage à

l’abstraction

3 -

Autoportrait

Sur une liste des éléments dégagés précédemment, se

positionner par des symboles : -, 0, +

Individuel

4 - Lien avec

le socle

Pour chaque item du QCM, trouver l’item du socle

correspondant

Grand groupe

5 -

Formalisa-

tion

. Rédiger un court paragraphe sur les compétences sociales : je

sais ou j’aime/ je ne sais pas ou je n’aime pas faire

. Evaluation de l’item « (…) être capable de décrire ses intérêts,

ses compétences et ses acquis »

. Toilettage orthographique

Individuel

6 - Dépôt . Taper le texte, le dater, nommer le fichier (mon autoportrait

social) et classer le fichier dans un portfolio numérique

. Fiche autocorrective sur l’item « utiliser, gérer des espaces de

stockage à disposition »

Travail

individuel

après la

séance, au CDI

ou salle

informatique

Coordination

entre les

intervenants

Page 24: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

24

Séquence 2 : S’informer sur les métiers

Intitulé de la séquence : S’informer sur les métiers

Place dans la séquence : première séance

Intitulé : Les caractéristiques des métiers

Classe : 5ème

ou 4ème

Adultes concernés : professeur-documentaliste, PP, COP ou CPE

Conditions : travail au CDI, heure de vie de classe, accompagnement éducatif, atelier ; groupe classe

Compétences : principalement C1, C3, C4, C6 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche . lister des métiers exercés par des personnes que les élèves

connaissent personnellement

. comment peut-on avoir tous les renseignements voulus pour

être capable de choisir ce métier ?

. donner quelques métiers qui font rêver mais dont on ne

connaît pas de personnes qui les exercent

. comment connaître réellement ces métiers ?

Grand groupe Elargir son

horizon en ne

se limitant pas

aux métiers de

son

environnement

proche

1 -

élaboration

d’une grille

Trouver, formuler et ordonner les caractéristiques des métiers

utiles aux élèves

Petits groupes

puis grand

groupe

2 -

Découverte

d’un métier

. Choisir deux de ces métiers

. rechercher, par groupe, des informations sur ces deux

métiers : fiches ONISEP, CIDJ, internet, …

Binôme, sur

ordinateur ou

documentation

papier

3 -

Production

Noter les informations trouvées sur la grille construite

précédemment

Petits groupes

4 – Mise en

commun

Comparer les caractéristiques des métiers, item par item Grand groupe

5 - Dépôt Taper le texte, le dater, nommer le fichier et classer les fichiers

dans un dossier partagé

Travail confié

à deux

groupes, hors

la classe

Page 25: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

25

Intitulé de la séquence : S’informer sur les métiers

Place dans la séquence : deuxième séance

Intitulé : Comparer des métiers

Classe : 5ème

ou 4ème

Adultes concernés : professeur-documentaliste, PP, COP ou CPE

Conditions : travail au CDI, heure de vie de classe, accompagnement éducatif, atelier ; ½ classe

Compétences : principalement C1, C3, C4, C6 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche Rappel de la séance précédente ½ classe

1 –

Lecture

collective

. Relire collectivement une fiche numérique de la séance

précédente tapée par un groupe hors la classe (la seconde fiche

sera revue par l’autre sous-groupe)

. Co-évaluation du travail (« organiser la composition du

document, prévoir sa présentation en fonction de sa

destination »)

. Dépôt dans le dossier partagé

½ classe

2 –

Organisation

du travail

. Chaque binôme choisit un métier sur lequel on il souhaite des

informations et explique pourquoi

. on veille à ce que chaque binôme travaille sur un métier

différent

½ classe, avec

moments de

discussion par

binôme

Développer la

prise en

charge du

parcours par

l’élève

3 -

Découverte

d’un métier

. Rechercher les caractéristiques de ce métier

. évaluation du travail collaboratif de chaque binôme:

organisation du travail

Binôme, sur

ordinateur ou

documentation

papier

4 -

Production

. Faire une synthèse des informations trouvées à l’aide de la

grille à la séance précédente

. évaluation du travail collaboratif de chaque binôme: respect

de l’autre et de soi-même

Binôme

5 – Mise en

commun

Comparer les métiers, item par item ½ classe Développer

l’esprit

critique

6 - Dépôt . Taper le texte, le dater, nommer le fichier et classer le fichier

dans le dossier partagé

. Fiche autocorrective sur les items « organiser la composition

du document, prévoir sa présentation en fonction de sa

destination » et « utiliser, gérer des espaces de stockage à

disposition »

Binôme

Page 26: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

26

Intitulé de la séquence : S’informer sur les métiers

Place dans la séquence : troisième séance

Intitulé : le métier qui m’intéresse

Classe : 5ème

ou 4ème

Adultes concernés : professeur-documentaliste, PP, COP ou CPE

Conditions : travail au CDI, heure de vie de classe, accompagnement éducatif, atelier ; ½ classe

Compétences : principalement C1, C3, C4, C6 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche Rappel des séances précédentes ½ classe

1 –

Organisation

du travail

. Choisir un métier sur lequel chercher de l’information

. organisation de la rotation sur ordinateurs

Individuel/

collectif

Développer

l’autonomie

2 –

Découverte

du métier

choisi

. Rechercher les caractéristiques de ce métier

. évaluation du domaine « s’informer et se documenter »

individuel

3 -

Production

Faire une synthèse des informations trouvées à l’aide de la

grille à la séance précédente

individuel

4 – Mise en

commun

. Présentation orale de quelques fiches

. évaluation du domaine « Dire »

. insistance sur la possibilité de faire ce travail en autonomie et

d’alimenter seul son portfolio numérique

Collectif

idem

5 - Dépôt . Taper le texte, le dater, nommer le fichier et classer le fichier

dans le dossier partagé et dans le portfolio numérique

individuel

. évaluation du domaine « s’approprier un environnement

informatique de travail »

Individuel hors

la classe

Page 27: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

27

3ème

séquence : A la rencontre des professionnels

Intitulé de la séquence : A la rencontre des professionnels

Place dans la séquence : première séance

Intitulé : pourquoi faire un stage ?

Classe : 3ème

Adultes concernés : PP, professeur de français, COP ou CPE

Conditions : heure de vie de classe; classe entière

Compétences : principalement C1, C3 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche . replacer dans l’ensemble du projet collectif

1 –

Le transfert

méthodologique

. relier à la démarche inductive (physique, SVT) :

« rechercher, extraire et organiser l’information utile »

. rappel de la démarche

Collectif /

individuel /

collectif

2 –

Découverte des

objectifs d’un

stage

. brainstorming sur les objectifs du stage

. formalisation orale, notes sur un tableau pouvant être caché

ou TNI

Collectif

3 –

Appropriation

des objectifs du

stage

. Faire une synthèse des informations sur les objectifs du

stage

. comparer à ce qui a été dit collectivement ; autocorrection et

auto-évaluation du domaine «être capable de mobiliser ses

ressources intellectuelles et physiques dans diverses

situations »

Individuel puis

collectif

4 – Mise en

situation

. simulations d’entretien entre un employeur et l’élève en

recherche de stage

. co-évaluation du domaine « Dire » de la C1

Individuel

devant le

groupe

5 - Dépôt . Taper la synthèse, le dater, nommer le fichier et classer le

fichier dans le dossier partagé et dans le portfolio numérique

individuel

. évaluation du domaine « s’approprier un environnement

informatique de travail »

Individuel

hors la classe

Page 28: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

28

Intitulé de la séquence : A la rencontre des professionnels

Place dans la séquence : deuxième séance

Intitulé : la recherche de stage

Classe : 4ème

ou 3ème

Adultes concernés : PP, professeur de français, COP ou CPE

Conditions : heure de vie de classe; classe entière

Compétences : principalement C1, C3 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche . replacer dans l’ensemble du projet

. rappeler les échéances

collectif

1 –

La centration

sur le sujet

. préparer l’écoute active des élèves : à quoi faut-il faire

attention ? (Qui, quoi, quand, où, comment ?)

Collectif /

individuel /

Travailler le

domaine « être

autonome

dans son

travail (…) »

2 –

La méthode

de recherche

. exposé par l’adulte animateur ; les élèves prennent des notes

. questions / réponses

Collectif

3 –

Appropriation

de la méthode

. Faire une synthèse personnelle des informations sur la

méthode, en vue d’un dépôt dans le portfolio numérique

. comparer à la trame affichée de l’exposé de l’animateur; auto-

correction et auto-évaluation du domaine «être capable de

mobiliser ses ressources intellectuelles et physiques dans

diverses situations »

Individuel puis

collectif

4 - Dépôt . Taper la synthèse, le dater, nommer le fichier et classer le

fichier dans le dossier partagé et dans le portfolio numérique

individuel

. évaluation du domaine « s’approprier un environnement

informatique de travail »

Individuel hors

la classe

Page 29: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

29

Intitulé de la séquence : A la rencontre des professionnels

Place dans la séquence : troisième séance

Intitulé : le rapport de stage

Classe : 3ème

Adultes concernés : PP, professeur de français, COP ou CPE

Conditions : heure de vie de classe; classe entière

Compétences : principalement C1, C3 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

Accroche . comment le stage peut-il être utile à l’élève ? l’intérêt de

réfléchir sur ses pratiques, l’intérêt de montrer ce que l’on a

fait, sait faire

collectif

1 - La

définition du

contenu

. brainstorming : ce qu’il est utile de garder en mémoire ; ce

qu’il est utile d’expliquer à la communauté éducative

. formalisation orale,

. dépôt dans le dossier partagé d’une fiche récapitulative

préparée par l’animateur

Collectif

2 - La collecte

des

informations

. transfert de méthodologie : les expériences en cours de

sciences

. dégager les étapes (co-évaluation du domaine « pratiquer une

démarche scientifique (…) »)

. formalisation orale, notes sur un tableau pouvant être caché

ou TNI

Collectif /

groupes/

collectif

3 -

Appropriation

de la méthode

. Faire une synthèse personnelle sur la collecte d’informations,

en vue d’un dépôt dans le portfolio numérique

. comparer à la trame affichée de l’exposé de l’animateur; auto-

correction et auto-évaluation du domaine «être capable de

mobiliser ses ressources intellectuelles et physiques dans

diverses situations »

Individuel

devant le

groupe

4 -

L’organisation

du compte

rendu

. distribution d’une trame de rapport

. explicitation des attendus

. questions / réponses

. dépôt dans le dossier partagé de la trame préparée par

l’animateur

collectif

5 - Dépôt . Taper la synthèse sur la collecte d’informations, la dater,

nommer le fichier et classer le fichier dans le dossier partagé

et dans le portfolio numérique individuel

. évaluation du domaine « s’approprier un environnement

informatique de travail »

Individuel hors

la classe

Page 30: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

30

L’ENGAGEMENT AU QUOTIDIEN

Présentation du projet

Auteur GEP Documentation – CPE Groupe de travail sur le Socle commun

Date de

conception

Mai 2011

Titre du projet L’engagement au quotidien

Type

d’établissement

Secondaire

Niveau (x) Tous

Disciplines ou

spécialités

Documentation et/ou histoire et/ou éducation civique et/ou français et/ou arts

plastiques…

Cadre

pédagogique

Disciplinaire ou dans le cadre d’un dispositif (accompagnement personnalisé, histoire

des arts…)

Production

attendue

Exposition de travaux d’élèves au sein de l’établissement et/ou mise en ligne. Cette

exposition rendra compte d’activités menées pendant le temps scolaire et hors temps

scolaire, reflets d’une réflexion sur l’engagement individuel et collectif.

L’investissement personnel et autonome de l’élève est au cœur du projet et sera

fortement pris en compte.

Conditions

préalables

* Montrer aux élèves l’exposition « Grandes dames, grands messieurs » :

http://dgd-dgm-jago.blogspot.com/

* Prise en compte par les professeurs des activités effectuées hors les murs

Modalités * Déroulement étalé sur l’année pour l’établissement, mais sur un semestre pour chaque

élève

* Intervenant : l’auteur de l’exposition, Joseph JAGO, photographe

* Matériel : prévoir un matériel d’exposition

* Localisation : CDI

* Utilisation d’un portfolio « Mahara » qui permettra aux élèves de prendre des

initiatives et de rendre compte de l’avancée de leurs travaux

Compétences

visées

Principalement C 1 ; C4 ; C5 ; C6 & C7

Evaluation Travail collégial à produire au début du projet, un outil d’évaluation et de validation

pour l’élève.

Page 31: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

31

Place dans le projet : première séance

Intitulé : le déclenchement de la motivation

Classe : adaptable à tous niveaux

Adultes concernés : les acteurs du projet et l’intervenant (photographe, auteur de l’exposition)

Conditions : sur le lieu de l’exposition

Compétences : principalement C1 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

1 - La

découverte de

l’exposition

. Répondre à un questionnaire sur l’ensemble de l’exposition

ou . Remplir une fiche pour indiquer le personnage qui interpelle

le plus chacun des élèves

Travail

individuel qui

rend compte

d’une

rencontre

personnelle

Un texte

personnel sur

cette

découverte à

placer sur

Mahara

ou

Post dans le

forum de

Mahara

2 – Les

échanges

autour de cette

exposition

. Une prise de parole active et des interventions constructives

. Une écoute attentive

Collectif

3 –

L’évaluation

des

compétences

. Compétence 1 « La maîtrise de la langue française » :

s’exprimer à l’oral ->prendre la parole en public, prendre part à

un débat ; lire-> dégager l’idée essentielle d’un texte lu

. Compétence 7 « Autonomie et initiative » : Être capable de

mobiliser ses ressources intellectuelles et physiques dans

diverses situations-> être autonome dans son travail

Page 32: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

32

Place dans le projet : deuxième séance

Intitulé : la construction des outils

Classe : adaptable à tous niveaux

Adultes concernés : enseignants et/ou professeur-documentaliste

Conditions : ordinateurs ayant accès à Internet en nombre suffisant

Compétences : principalement C4 ; C6 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

1 -

Présentation

de l’outil

(exemple du

portfolio

numérique

Mahara)

. Première connexion et modifications des profils personnels ;

. Chaque élève renseigne son profil, en tenant compte des

informations personnelles susceptibles d’être divulguées

. Un élève par

ordinateur

relié à

Internet, guidé

par les

adultes ;

. Entraide

entre élèves

autorisée

Sensibilisation

par le

documentaliste

et/ ou

l’enseignant à

la construction

de l’identité

numérique

2 - Création

et/ou

vérification

d’appartenance

aux groupes de

travail

Chaque élève vérifie son appartenance au groupe de travail Exposition –Engagement

Un élève par

ordinateur

relié à

Internet, guidé

par les adultes

Vérification de

l’aptitude de

l’élève à

différencier les

espaces privés,

les espaces

communs et

les espaces

publics

3 -

Distribution

des consignes

Lecture des énoncés déposés dans un espace commun

consultable par tous ;

Dépôt des

premiers

documents

dans les

espaces

personnels des

élèves et dans

les espaces

partagés

4 - Activation

des forums

Premiers posts sur les forums destinés aux échanges entre les

élèves

. Utilisation

des forums ;

. Signature des

chartes

d’utilisation

Page 33: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

33

Place dans le projet : troisième séance

Intitulé : la rédaction et la communication

Classe : adaptable à tous niveaux

Adultes concernés : les enseignants de lettres, d’éducation civique et documentation

Conditions : salle multimédia ou Cdi si celui-ci dispose de postes informatiques en nombre suffisant

Compétences : principalement C1 ; C4 ; C6 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

1 - Rédiger un

portrait

. Construire une trame d’interview.

Par groupes

puis en

collectif avec

argumentation

pour le choix

des questions.

Ce travail

collectif

permettra aux

élèves d’avoir

une trame

commune pour

leurs

interviews.

2 - Valoriser

une production

. Donner des idées pour présenter le meilleur produit, la

meilleure façon de mettre en valeur les personnages.

Collectif

3 - Définir la

notion

d’engagement

. Proposer des définitions de la notion d’engagement

. Confronter ces propositions

. aboutir à une définition collective

.

Brainstorming

et exemples

. Recherches

A l’issue de la

séance une

définition

précise sera

produite par

les élèves et

pourra être

inscrite en

exergue de

l’exposition.

4 - Rédiger un

portrait

.Construire une trame d’interview.

Par groupes

puis en

collectif avec

argumentation

pour le choix

des questions.

Ce travail

collectif

permettra aux

élèves d’avoir

une trame

commune pour

leurs

interviews.

5 - Evaluation . Compétence 1 « La maîtrise de la langue française » :

s’exprimer à l’oral ->prendre la parole en public, prendre part

à un débat, savoir écrire.

. Compétence 4 « La maîtrise des techniques usuelles de

l'information et de la communication », savoir utiliser un

traitement de textes, créer et produire des données. Savoir

effectuer des recherches.

. Compétence 6 « Les compétences sociales et civiques »,

communiquer, travailler en équipe, savoir écouter, faire valoir

son point de vue, négocier, rechercher un consensus,

accomplir sa tâche selon les règles établies en groupe, savoir

distinguer un argument rationnel d'un argument d'autorité.

. Compétence 7 « Autonomie et initiative » : Être capable de

mobiliser ses ressources intellectuelles et physiques dans

diverses situations. Savoir raisonner, respecter des consignes,

faire preuve d’initiative.

Page 34: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

34

Place dans le projet : quatrième séance

Intitulé : le choix des personnages

Classe : adaptable à tous niveaux

Adultes concernés : les acteurs du projet qui jouent un rôle de personnes-ressources

Conditions : CDI, salle de classe, lieu ressource

Compétences : principalement C1 ; C4 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

1 - Choix des

personnages

Pour chaque élève, choisir deux personnages (l’un connu et

l’autre anonyme) qui se sont engagés d’une façon ou d’une

autre

. Sur le temps

personnel de

l’élève,

éventuellement

au CDI

. le professeur-

documentaliste,

personne-

ressource

2 - Recherche

d’informations

sur ces

personnages

Recherche d’informations en s’aidant d’outils : fiche- outil

Wikipedia + un autre obligatoirement

. le professeur-

documentaliste,

personne-

ressource

. il produit des

outils de

recherche

Ces

informations

doivent

répondre aux

questions

d’une

interview

3 - Restitution

d’informations

. Rédiger les portraits

. Les présenter au groupe

La présentation

de chaque

personnage

s’appuie sur

une photo ou

une œuvre

artistique le

représentant,

une image

symbolique et

une interview

Le professeur

de français est

impliqué pour

le moment de

restitution et

veille à ce que

les élèves

explicitent leur

choix du point

de vue de

l’engagement

4 - Evaluation . Compétence 1 « La maîtrise de la langue française » :

Ecrire -> Rédiger un texte bref, cohérent, construit en

paragraphes, correctement ponctué, en respectant des

consignes imposées

S’exprimer à l’oral -> Rendre compte d’un travail individuel

ou collectif

Lire-> dégager l’idée essentielle d’un texte lu

. Compétence 4 « La maîtrise des techniques usuelles de

l’information et de la communication » : chercher et

sélectionner l'information demandée

. Compétence 7 « Autonomie et initiative » : Mobiliser ses

ressources intellectuelles et physiques dans diverses

situations-> être autonome dans son travail : savoir

l’organiser, le planifier, l’anticiper, rechercher et sélectionner

des informations utiles.

Page 35: 2010 - 2011 GEP SOCLE COMMUN - Académie de Versailles

35

Place dans le projet : cinquième séance

Intitulé : la présentation des personnes engagées

Classe : adaptable à tous niveaux

Adultes concernés : tous les acteurs du projet

Conditions : CDI

Compétences : principalement C1 ; C4 ; C6 et C7

Déroulement

Activité attendue

Modalités

Commentaires

1 -

Présentation

de chaque

personnage

Valoriser le travail effectué et le personnage A l’oral par

couples de

travail

Respect des

règles de

présentation

des

personnages

définies au

début du

travail

2 - Choix des

personnages à

conserver

L’ensemble du groupe élira les personnages à conserver, ceux

qui semblent être le plus impliqués dans l’engagement.

Collectif . Débattre

. Argumenter

4 - Affichage

des panneaux

retenus et/ou

présentation

numérique

après avoir

photographié

les panneaux

retenus

. Savoir disposer au mieux les panneaux pour rendre le tout

harmonieux.

. Mise en ligne

Participation

collective

Respect des

contraintes

liées à la

recherche

d’images et au

respect du

droit d’auteur

5 - Evaluation . Compétence 1 « La maîtrise de la langue française » :

s’exprimer à l’oral ->prendre la parole en public, prendre part

à un débat, savoir écrire.

. Compétence 4 «La maîtrise des techniques usuelles de

l’information et de la communication » : adopter une attitude

responsable -> participer à des travaux collaboratifs en

connaissant les enjeux et en respectant les règles.

. Compétence 6 « Les compétences sociales et civiques »,

communiquer, travailler en équipe, savoir écouter, faire valoir

son point de vue, négocier, rechercher un consensus,

accomplir sa tâche selon les règles établies en groupe, savoir

distinguer un argument rationnel d'un argument d'autorité.

. Compétence 7 « Autonomie et initiative » : Être capable de

mobiliser ses ressources intellectuelles et physiques dans

diverses situations. Savoir raisonner, respecter des consignes,

faire preuve d’initiative.