2015-2016

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ÉDITOLe monde tourne fou. Attentats,

catastrophes climatiques, migrants

à la dérive, crise économique …

nous sommes plongés dans l’incom­

préhension, la peur, le rejet de l’autre.

Plus que jamais, le documentaire a un

rôle capital à jouer : nous donner les

clés pour décoder le monde qui nous

entoure. Et le public de la RTBF, de plus

en plus nombreux, nous suit dans ces

questionnements.

D’où vient cette radicalisation soudaine?

Dans La chambre vide une mère dé­

vastée tente de comprendre pourquoi

son fils est parti faire le djihad et mourir

en Syrie? Que sait­on de cette jeunesse

issue de l’immigration ? Dans Patience, Patience , t’iras au paradis, des femmes

maghrébines, qui ne sont jamais sorties

de leur quartier, décident de prendre

des cours d’alphabétisation et découvrir

enfin leur pays d’adoption. Elles sont

délurées, drôles et nous donnent à voir

un autre visage. Elles ont quitté leur

pays il y a plus de 50 ans...

Que sait­on de l’angoisse de l’exil?

Eurovillage, un ancien village de va­

can ces accueillent des réfugiés qui

n’attendent qu’une seule réponse :

vont­ils obtenir le statut de réfugié ?

Faut­il se rebeller ? La bataille de l’eau noire, Une douce révolte ou encore

Les liberterres nous parlent de ces

« chambouleurs », de ces irréductibles

qui se battent, les uns pour sauver leur

vallée d’un projet de barrage, les autres

pour inventer une société différente,

une agriculture plus viable, bref rêver

d’une vie meilleure. Un droit pour

chacun d’entre nous. C’est ce qu’ont

fait aussi des milliers de femmes et

d’hommes en défiant le régime nazi en

1941 : Oser la grève sous l’occupation

pour obtenir du pain et du savon. Ou

en écrivant clandestinement dans les

camps de concentration des Festins imaginaires, des recettes de cuisine

pour mieux témoigner du besoin vital

de partager, de se projeter dans l’avenir.

Et si se projeter dans l’avenir, c’était

dénoncer les injustices, les inégalités,

les atrocités, ici et dans le monde?

Comme le Dr Mukwege, L’homme qui répare les femmes victimes de vio­

lences sexuelles insoutenables dans

l’Est du Congo et qui dénonce, au péril

4

de sa vie, l’impunité dont jouissent les

coupables. Un film 15 fois primé sur

la scène internationale et Magritte du

Meilleur documentaire 2016. Ou dans un

autre registre, cet ex­banquier suisse

qui balance sur le net des données

bancaires ultra confidentielles et dont

la vie deviendra un enfer…

Interroger le passé pour mieux

appréhender le présent. Les docu­

mentaires historiques ont la cote auprès

de nos publics. Que ce soit l’incroyable

saga de la dynastie Empain, les passions

d’une reine Elisabeth ou le docu­fiction

Le dernier Gaulois premier film tourné

en « motion capture » !

Nos réalisateurs sont créatifs et

passionnés. Ils nous proposent aussi

des portraits d’artistes comme Wim ou

Michèle Noiret, à contretemps, deux

chorégraphes à la carrière impres­

sionnante ; des documentaires de

création comme Belle de nuit, Les années claires, La deuxième nuit ou

encore Le vertige de Stendhal qui dé­

crypte le malaise brutal que peuvent

susciter des œuvres d’art...

Des œuvres qui laissent des traces.

Comme celle laissée par la cinéaste

Chantal Akerman qui s’en est allée, elle

qui n’avait de cesse de questionner le

sens de l’existence...

Isabelle Christiaens

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CATALOGUE COPRODUCTIONS RTBF

2016­2017

SOMMAIRE• ANNÉES CLAIRES (LES) 7

• ART AU KILOMETRE (L’) 8

• ARCHIBELGE : BRUXELLES 9

LA CHAUSSÉE 10

LA CÔTE 10

• ART DE PRÉVOIR L’AVENIR (L’) 11

• A WORLD OF FOOTBALL 12

• BARONS EMPAIN, UNE DYNASTIE

FRACASSÉE (LES) 13

• BATAILLE DE L’EAU NOIRE (LA) 14

• BELGIQUE ENTRE CIEL ET TERRE :

MOYENNE BELGIQUE 15

• BELLE DE NUIT 16

• BOUT DE LA LANGUE (LE) 17

• CHAMBRE VIDE (LA) 18

• CHARLEROYAL. LE K SZYMKOWICZ 19

• CHARLES VANDENHOVE, ARCHITECTE DE

L’ART 20

• 50 SAISONS DU JARDIN 21

• CYBER GUÉRILLA 2.0 22

• DERNIER GAULOIS (LE) 23

• DEUXIEME NUIT (LA) 24

• DU TEMPS DES CERISES À ESPERANZAH.

L’ESPÉRANCE DE NOS LENDEMAINS,

CE SONT NOS FÊTES 25

• EN BATAILLE 26

• ENFER DES PARADIS FISCAUX (L’) 27

• EUROVILLAGE 28

• FESTINS IMAGINAIRES 29

• FRANCOIS MITTERRAND, QUE

RESTE­T­IL DE NOS AMOURS ? 30

• HÉRITAGE D’UNE REINE, LES PASSIONS

D’ELISABETH (L’) 31

• HOMME QUI RÉPARE LES FEMMES.

LA COLERE D’HIPPOCRATE (L’) 32

• I DON’T BELONG ANYWHERE,

LE CINÉMA DE CHANTAL AKERMAN 34

• INONDATIONS,

UNE MENACE PLANÉTAIRE 36

• INSIDE THE LABYRINTH 37

• JE VEUX ÊTRE ACTRICE 38

• LIBERTERRES (LES) 39

• MANNEKEN SWING 40

• MICHÈLE NOIRET, À CONTRECHAMP 41

• MONS 2015, UN DESTIN PARTAGÉ 42

• OSER LA GRÈVE SOUS L’OCCUPATION 43

• PAROLES D’ENFANTS 44

• PATIENCE, PATIENCE,

T’IRAS AU PARADIS 45

• PLAISIR DU DÉSORDRE (LE) 46

• POUVOIR DES RÊVES (LE) 47

• ROMA, AU JOUR LE JOUR 48

• SIX PERSONNAGES EN QUÊTE DE

BONHEUR : TITOU 49

• SIX PERSONNAGES EN QUÊTE DE

BONHEUR : BÉNÉDICTE 50

• SORTIE DE ROUTE : RONNY COUTTEURE,

UN COMÉDIEN À LA DÉRIVE 51

• SORTIE DE ROUTE :

THIERRY HALLARD, LE CRASH FINAL 52

• UNE DOUCE RÉVOLTE 53

• VACHES NE TOMBENT PAS

DU CIEL (LES) 54

• VENDEURS DE GUERRE 55

• VERTIGE DE STENDHAL (LE) 56

• VIVRE SA MORT 57

• WIM 58

7

ANNÉES CLAIRES (LES)Réalisé par Frédéric Guillaume

On ne m’avait pas prévenu. On ne m’avait pas prévenu que c’était si difficile de vivre ensemble, de garder une famille unie, d’entretenir l’amour et le bon­heur. On ne m’avait pas prévenu, mais si quelqu’un l’avait fait, je ne l’aurais pas écouté. J’ai préféré vivre, caméra à la main, et filmer la trajectoire des sentiments, de l’âge d’or au paradis perdu, de naissance en renaissance.

Dans ce film, Frédéric Guillaume nous raconte son histoire. L’histoire toute simple d’un homme qui vit une histoire d’amour avec une femme, Claire. Ils font un enfant, puis le couple se dissout lentement, et finit par se séparer comme des millions d’autres couples. Très original dans sa forme, ce récit autobiographique raconte une histoire universelle. Tourné durant 9 années, il se penche sur la quête du bonheur et le mystère de l’amour.

Production: Images d’à côté en coproduction avec Wrong Men North (Sprl) et la RTBF - Avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Bruits asbl

Durée: 75’Prix et Festival:• IDFA - International Documentary Film Festival Amsterdam

(Pays-Bas) - Novembre 2015• DOC Point Helsinki Documentary Film Festival (Finlande) – Janvier 2016 • Docudays UA International Human Rights Documentary Film Festival

Kiev (Ukraine) - Mars 2016• CIFF - Cleveland International Film Festival - (Etats-Unis) - Avril 2016• It’s All True / É Tudo Verdade – International Documentary Film

Festival du Brésil - Avril 2016

8

ART AU KILOMÈTRE (L’)Réalisé par Yves Dorme et Marie-France Delobel d’après une idée originale de Jacques Grandclaude

Ce film nous raconte les secrets de fabrication de « Mons Street review », un des programmes numériques phares de MONS 2015. S’inspirant des techniques du Street View de Google, il nous offre une nouvelle cartographie virtuelle, décalée, ludique et poétique, dans laquelle des scènes de rues sont jouées par les habitants de la ville. Les deux créateurs de ce projet, Ludovic Nobileau et Antonia Taddéi, ont tourné et réalisé des scènes dans 53 rues de la ville, représentant un total de 10 kilomètres, avec plus de 900 participants. Ce film raconte et décrypte les différentes étapes de fabrication de ce projet hors norme, de cette expérience unique !

Production: Genesium Production / la RTBF avec la participationfinancière de La Fondation MONS 2015 et la Fondation GENESIUM

Durée: 81’19

9

ARCHIBELGEUne série documentaire réalisée par Sofie Benoot,

Olivier Magis et Gilles Coton

De part et d’autre de la frontière linguistique, sur n’importe quelle chaussée et dans toutes les villes ou régions, on rencontre cette forme d’urbanisation à la fois bizarre, intrigante et unique au monde. Ou devrions­nous dire : cette absence d’urbanisation ? De la campagne à la côte en passant par la capitale, Archibelge nous emmène le long des chaussées belges pour un voyage étonnant en trois volets de 52’ et typiques du paysage belge : les routes nationales, Bruxelles et la côte belge. La série nous raconte notre pays et ses habitants par son architecture et son urbanisme.

BRUXELLES

Bruxelles est une ville de va­et­vient. Chaque matin, la ville accueille les em­ployés qui se rendent au bureau. Chaque soir, elle les voit repartir. Bruxelles ressemble à une zone de transit, dont les grandes tours de bureaux contri­buent à l’identité d’une ville laide, abandonnée. Des quartiers populaires ont dû reculer face aux immeubles de bureaux, alors que des concepts comme le « façadisme » et « Manhattan sur Senne » voyaient le jour. Mais plutôt que d’y voir un tableau raté, nous considérons Bruxelles comme un collage surréaliste d’autant de visions et de rêves différents assemblés les uns aux autres. Ce premier volet se concentre dès lors sur les initiatives descitoyens face à ce qui leur est imposé.

10

LA CHAUSSÉE

La chaussée est l’endroit où le Belge vit et fait à sa guise. Des villas côtoient amoureusement des fermettes. Mais c’est à l’arrière que le Belge aime s’étendre, là où les constructions annexes forment un ensemble aussi sur­réaliste que désordonné. Ce voyage nous permet de percevoir les souhaits non conventionnels du Belge en matière d’habitat et de comprendre d’où nous vient cette fameuse « brique dans le ventre ». Le Belge construit de préférence sur un terrain de son choix, à la campagne, loin de la ville. Ainsi, les maisons se succèdent le long de la chaussée dont le tracé bitumeux lézarde les vastes plaines.

LA CÔTE

La côte est le havre de détente du Belge, avec vue sur mer. Elle dessine une ville tout en longueur, qui s’étend sur 65 kilomètres et n’atteint souvent que 100 mètres de large. La vue sur mer a entraîné un ballet incessant de constructions et de démolitions sur le long de la côte. Les chantiers vont et viennent comme les marées et des blocs d’appartements se découpent dans l’horizon, tel un Mur de l’Atlantique au sein duquel chaque habitant temporaire exige sa vue sur mer. Et pour le futur ? Le rêve ultime serait semble­t­il de s’approprier totalement la mer, de la coloniser en construisant dessus. Mais la mer ne se laisse pas si facilement dompter.

Production:Production : Playtime Films Sprl / Offworld Productions / la RTBF /la VRT Canvas /Entre chien et loup

Durée: 52’27 - 52’12 - 50’29

11

ART DE PRÉVOIR L’AVENIR (L’)Réalisé par Laurent Perreau

Deux expositions inspirées par l’essai de Jacques Attali, « Une brève histoire de l’avenir », ont eu lieu au Louvre et aux musées royaux des Beaux­Arts à Bruxelles en septembre 2015. Ce film propose d’explorer quelques­unes des grandes thématiques retenues par ses commissaires et de les mettre en perspective avec le travail de chercheurs et d’artistes contemporains. Depuis toujours, les artistes mettent en alerte sur les dérèglements du présent, détournent la logique du monde et interviennent sur le réel. A la manière d’explorateurs, de chercheurs, de poètes, ils essayent de penser et de représenter la société en devenir, la société de demain. Quelles sont, dans le travail des artistes contemporains, les réminiscences et les persistances qui traversent les siècles jusqu’à aujourd’hui ? Et qu’est­ce qui, dans l’histoire des civilisations passées, peut nous éclairer sur les chances et les périls de l’avenir ? En allant à la rencontre d’artistes, mais aussi de chercheurs, ce film est une invitation à partager leur réflexion, leur imaginaire, et interpellera nos capacités de projection vers le monde de demain.

Production: AT-Production /A Prime Group / la RTBF / Arte

Durée: 50’16

12

A WORLD OF FOOTBALLRéalisé par Aurian Delacroix,Wauthier della Faille, JoachimVeszely et Matthias Lambrecht.

Des moines bouddhistes jouant au football au milieu de l’Himalaya, des ex­enfants soldats réintégrés dans la société en Ouganda ou encore un camp de réfugiés syriens organisé autour du football : voici quelques exemples de sujets abordés dans la série A World Of Football. Tournée aux quatre coins du monde dans des endroits reculés ou insolites, cette série fait ressortir les vraies valeurs du football, loin des scandales, de la violence, du racisme, ou de la corruption qui font souvent la une de l’actualité.

Production: Brightness Factory / la RTBF

Durée: 9 x 4’30

13

BARONS EMPAIN,UNE DYNASTIE FRACASSÉE (LES)

Réalisé par Alice Gorissen et Tanguy Cortier

Voici l’histoire vraie de six barons Empain. Elle commence avec Edouard Empain. Fils d’un instituteur de Beloeil, cet homme d’affaires innovateur et visionnaire édifie une immense fortune dans le monde entier. Il invente une ville en Égypte, crée le Métro de Paris. Il est colonialiste avec Léopold II et général avec Albert Ier. L’histoire se termine avec le baron Edouard­Jean Empain. Conquérant du groupe Schneider, fleuron de l’industrie française, il sera enlevé en plein Paris, séquestré, mutilé. Entre les deux se succèderont un baron offensé, un baron jouisseur, un autre en quête de sainteté, un dernier mal­aimé … et quelques baronnes surprenantes. Edouard­Jean Empain nous raconte le destin de cette dynastie fracassée qui a traversé un siècle de capitalisme.

Production: To do Today Productions / Flair Production / la RTBF / Arte G.E.I.E

Durée: 90’

Festival : Festival International du Film d’Histoire de Pessac (France) Nov embre 2016

14

BATAILLE DE L’EAU NOIRE ( LA)Réalisé par Benjamin Hennot

Ce film raconte l’histoire d’un mouvement populaire ; celle d’une lutte victo­rieuse d’irréductibles Couvinois qui ont sauvé leur vallée contre le projet du plus grand barrage de Belgique. C’était en 1978. Près de 40 ans plus tard, ce fragment de l’Histoire nous est raconté ici par ceux et celles qui l’ont faite. Ils étaient enseignants, ouvriers, fermiers, assureurs, étudiants, bons­à­rien ou brillants, pompiers, mères au foyer. Ils formaient un groupe d’opposants, issus de tous les milieux et heureux de cheminer ensemble. Avec jubilation, ils nous racontent ce qu’ils ont fait ensemble durant cette fameuse année 1978 : des calicots, des chansons, des pétitions, des manifestations, une radio libre, des occupations de ministères, du sabotage ou des saccages de chantier. Ce furent pour eux neuf mois d’une lutte inventive, humoristique et furieusement déterminée. « C’était dur » confient­ils mais pour ajouter aussitôt que ce fut aussi la période la plus intense de leur vie.

Production: YC Aligator Films Production / la RTBF / VOO / Be TV / W.I.P Atelier Graphoui

Durée: 74’12Prix : « Coup de cœur » du Jury Jeunes au festival A travers champs Festivals :• Biennale du film d’action sociale de Paris – Octobre 2015• A travers Champs (Belgique) – Mars 2016• Itinérances - Festival Cinéma d’Alès (France) - Mars 2016• Festival Résistances (Foix, France) – Juillet 2016

15

BELGIQUE ENTRE CIEL ET TERREMOYENNE BELGIQUE

Un documentaire écrit par Henri de Gerlache & Marc Temmerman - Réalisé par Marc Temmerman

Après Haute-Belgique entre ciel et Terre et Basse-Belgique entre ciel et Terre, voici le troisième épisode de la série documentaire « Belle Belgique » écrite par Henri de Gerlache. Un portrait à la fois aérien et terrestre au coeur des paysages belges à la découverte de leurs plus beaux détours et de visages attachants et insolites. La moyenne Belgique se situe entre la plaine flamande et les vallées de la Sambre et de la Meuse. Malgré un centre fortement urbanisé, ces régions accueillent également de grandes exploitations agricoles entourées de vastes champs et prairies. Cette région est caractérisée par la concentration de son habitat et surtout de l’importance de son agriculture due à la richesse de son sol. Elle est également appelée « grenier à blé de la Belgique ». Au fil du voyage, on poussera la porte de « L’Arche » un refuge pour animaux exotiques dans le Brabant Wallon. On découvrira la fabrication du seul et unique whisky belge à Grâce­Hollogne. On ira à la rencontre de Gosse, le fondateur d’une authentique communauté hippie située à quelques kilo­mètres de Leuven. On visitera la ferme du Parc Maximilien à Bruxelles, les fours à chaux du pays blanc près de Tournai, les terrils du Borinage et enfin le complexe The Rockerill Art Industry à Charleroi.

Production: Alizé Production / la RTBF et Arte G.E.I.E

Durée: 43’13

16

BELLE DE NUITRéalisé par Marie Eve de Grave

Grisélidis Réal est un météore. Sa vie est digne d’un roman. Elle s’est prostituée dans les bordels munichois, aux bras de G.I. noirs. Elle a trafiqué de la marijuana. Elle a fait de la prison. Dans les années 70, elle devient « la Catin révolutionnaire ». Elle écrit : « la Prostitution est un Art, une Science et un humanisme ». L’amour fou l’a consumée. Ses clients aussi. Grisélidis peint, elle dessine et écrit sa vie qu’elle invente à chaque instant. Grisélidis, c’est la révolte. C’est la femme sauvage qui traverse la nuit en hurlant, parée, fardée, sublime. S’immergeant au coeur des écrits de Grisélidis Réal, scandaleuse femme publique, ce film retrace le parcours intime et fulgurant d’une femme hors norme. Images fictionnelles inspirées des textes, dessins, photographies, entretiens, archives documentaires, s’entrelacent pour tisser le portrait pluriel d’une magnifique rebelle en quête de liberté et d’appartenance.

Production:On Move Productions / le CBA / la RTBF / l’Atelier Graphoui - Avec le soutiendu Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles et du Tax ShelterEthique.

Durée: 72’22Festival :• Festival Vision du réel de Nyon – Avril 2016 • BAFICI : Festival International du Cinéma Indépendant de Buenos Aires

Avril 2016

17

BOUT DE LA LANGUE (LE)Réalisé par Xavier Istasse

Le wallon est une langue dite morte mais qui suscite cependant un regain d’intérêt. La preuve avec ces initiatives jeunes filmées ici, qui ne se résument pas à la nostalgie ou des projets un peu fous. La langue wallonne ­ partie intégrante de l’identité belge francophone ­ son origine, ses particularités et son avenir sont abordés ici à travers le parcours de plusieurs personnes et leur attachement à ce patrimoine identitaire. Une revue en « refondu » (nouvelle version du wallon), une messe en wallon, une jeune compositrice de chanson en wallon : autant d’expressions inattendues d’un folklore, un art de vivre, un plaisir à l’écouter, un plaisir à le parler. Les principaux protagonistes ont volontairement été choisis jeunes, à l’encontre des clichés sur les locuteurs wallons. Leur manière de pratiquer la langue au quotidien et leur enthousiasme sont communicatifs. Un mouvement de résistance s’est installé naturellement face au risque de voir le wallon disparaître.

Production:AmbianceS… Asbl / Luna Blue Film/ UA Design / la RTBF - avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Province de Namur, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral

Durée: 58’22Festival : En compétition au Festival ImagéSanté – Liège - mars 2016

18

CHAMBRE VIDE (LA)Réalisé par Jasna Krajinovic

Sabri, le fils de Saliha est parti un jour brutalement en Syrie, faire le jihad. Il avait 19 ans. Trois mois plus tard, Saliha, son mari et ses enfants apprennent tout aussi brutalement son décès. Derrière lui, Sabri laisse une chambre vide, des proches dévastés. Face à ce deuil difficile, Saliha a décidé de ne pas se taire et d’agir. Elle se lie avec d’autres parents, d’autres mères dont les enfants sont partis en Syrie. Certains d’entre eux sont morts, d’autres sont toujours vivants et entretiennent malgré tout le lien avec leur famille. Ensemble, ils essaient de comprendre d’où vient cette radicalisation soudaine et comment leurs enfants ont pu être enrôlés si rapidement par les réseaux jihadistes. Le film suit le combat de ces mères qui tentent de retrouver leurs enfants et d’empêcher d’autres jeunes de partir en Syrie. C’est à la fois dans l’intimité des familles et dans leur action publique que la réalisatrice a filmé cette histoire. Avec beau­coup de sensibilité, elle nous donne accès à ce point de vue et à la possibilité de comprendre les dimensions de ce phénomène qui nous terrasse aujourd’hui.

Production: Dérives / Petit à Petit Production / Savage Film / la RTBF/ ARTE France / CBA (Centre de l’audiovisuel à Bruxelles) - avec laparticipation de la RTS (Radio Télévision Suisse) et avec le soutien duCentre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles- Vlaams Audiovisueel Fonds VAF - Centre National du Cinéma et del’Image Animée, Fonds Images de la Diversité, Commission Images deDiversité - CGET/Acsé, Ville de Liège et de la Ministre de l’Education,de la Culture et de l’Enfance de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Durée: 58’07Festival : • Festival International du Film de Fribourg - section « Cinéma de genre:

plus féroces que les mâles » - Mars 2016• Festival Millenium (Bruxelles) - en compétition « Vision jeune » - Mars 2016 • SEEFest - South East European Film Festival (Los Angeles) - Avril 2016

19

CHARLEROYAL. LE K SZYMKOWICZRéalisé par Bernard Gillain

« Charleroyal, Charles des ténèbres, Charleston… » : c’est ainsi que Léo Ferré surnommait son ami Charles Szymkowicz dans les correspondances qu’il entretenait avec lui. Ferré et Szymkowicz, deux artistes de la démesure. Du volcan « Szymkowicz » jaillit une coulée de lave de couleurs qui dégouline des toiles parfois gigantesques de ce peintre hors normes. Charleroi est son cocon d’enfance et de vie d’artiste. La Pologne est son histoire et celle de ses parents juifs polonais fuyant l’antisémitisme des années 30. L’Italie toscane est le territoire de son amitié profonde avec Ferré. C’est sur ces trois territoires que le film nous emmène pour rendre compte des dimensions créatrices, picturales, littéraires et humaines de cet artiste arrimé à son atelier de Gerpinnes. La création d’un autoportrait est l’occasion pour le peintre de se raconter dans son atelier. Ce qu’il a à nous dire sur l’art, sur sa vie d’artiste et sur la vie du monde, comme il va, n’est jamais banal. Enfin musiques et chansons de Léo Ferré s’invitent d’elles­mêmes comme si elles enluminaient les toiles de « Charleroyal ».

Production: FDP Productions / la RTBF / Wallonie Image Production (WIP)

Durée: 60’

20

CHARLES VANDENHOVE, ARCHITECTE DE L’ARTRéalisé par Jacques Donjean

Charles Vandenhove est considéré comme une des figures majeures de l’architecture belge de la deuxième moitié du XXème siècle. Son œuvre s’inscrit dans les avant­gardes internationales les plus innovantes. Elle compte plus d’une soixantaine de réalisations en Belgique, en particulier à Liège, mais aussi à l’étranger, surtout aux Pays­Bas. Le Centre hospitalier universitaire du Sart Tilman, qui mobilise Vandenhove pendant une vingtaine d’années à partir de 1962 est son oeuvre maitresse. Ce bâtiment est considéré comme un des plus beaux hôpitaux au monde et, plus de trente ans après sa réception, il permet d’intégrer les évolutions techniques les plus pointues. Vandenhove est un amateur d’art passionné et raffiné. Depuis les années 1960, l’archi­tecte liégeois a régulièrement collaboré avec certains artistes parmi les plus célèbres comme Daniel Buren ou Sol LeWitt.

Production: Les Films de la Passerelle / la RTBF

Durée: 59’44

21

50 SAISONS DU JARDINRéalisé par Dan Botbol

En empruntant à Charles Trenet le titre d’un de ses plus grands succès, le réalisateur Raymond Dastra ne s’imaginait pas qu’il était sur le point de poser la première pierre de ce qui allait devenir le rendez­vous télévisuel incontournable de trois générations.Le Jardin Extraordinaire : une love story avec le public qui a démarré le 3 octobre 1965 et qui perdure sur les écrans depuis 50 ans. Et comme toutes les histoires d’amour, il y a des hauts et des bas. Son épopée est à la fois romanesque et rocambolesque. Elle est empreinte de passions, de frustrations mais toujours menée par ce désir immuable de lutter pour la sauvegarde des animaux et de l’environnement. Si Le Jardin a su s’adapter à l’évolution des mentalités en matière d’écologie dans ses premières années d’existence, il est devenu par la suite un des vecteurs qui ont influencé l’opinion publique. Ce film parle bien entendu d’écologie et d’animaux... mais pas seulement : on y parle aussi des années yéyé, de Patrick Bruel, d’une cravate récalcitrante, de mini­jupes affolantes et de plein d’autres choses encore …

Production: AT-Production / la RTBF / Casa Kafka Pictures.

Durée: 59’34 Prix et Festival: Sélectionné au: • Festival International Nature Namur – Octobre 2015

22

CYBER GUÉRILLA 2.0Réalisé par Jean-Martial Lefranc

L’Internet est un nouveau champ de bataille. Attaquants et défenseurs s’y défient sans répit. Centrales nucléaires, chaînes de télévision, infrastruc­tures militaires : la liste des victimes s’allonge quotidiennement. Dans ce film, nous partons à la rencontre des plus grands hackers et policiers du web au monde : un hacker repenti qui a perdu le contrôle d’un des virus les plus populaires auprès des pirates, un fournisseur d’armes cybers de la NSA, le créateur d’une banque du Dark Web, et les meilleurs « gendarmes » d’internet, au FBI, à l’OTAN et à la police judiciaire. Partout, les autorités sont engagées dans une course contre la montre pour reprendre le contrôle d’internet. Mais l’issue du combat est pour le moins incertaine.

Production: Narratio films / Media Res / la RTBF - Avec la participationde France Télévisions (France 5) et AB Thématiques pour Science& Vie TV - Avec le soutien du Centre National du cinéma et de l’image animée et du Tax Shelter du gouvernement fédéral Belge

Durée: 52’19

23

DERNIER GAULOIS (LE)Réalisé par Samuel Tilman

Nous sommes en 52 av. J.­C. dans la forteresse d’ALESIA. Apator, un chef gaulois, est épuisé après quarante jours de siège. Aux portes de la citadelle d’Alésia, il s’apprête à affronter la mort. Ses armées se préparent à charger contre les légions romaines qui les ont encerclés. Comment Apator en est­il arrivé là ? Un an plus tôt, son peuple était encore l’allié, l’ami de Rome ! En suivant le parcours d’Apator et de son fils, Lug, chefs Eduens, Le Dernier Gaulois nous fait revivre le destin de tout un peuple. Entre rivalités, conflits familiaux, stratégies militaires et trahisons, l’histoire de famille croise la grande Histoire et ses héros: César et Vercingétorix. Oubliée, fantasmée, la Gaule d’Apator n’est pas celle qu’on imagine. Grâce aux découvertes récentes de l’archéologie, cet ambitieux docu­fiction associant animation et séquences documentaires, propose de redécouvrir le « vrai visage » de cette civilisation méconnue. Il est le premier film tourné en motion­capture pour la télévision, une technique de captation 3D habituellement réservée aux grosses productions cinématographiques (“Les Aventures de Tintin” de Spielberg ou « Le Seigneur des Anneaux” de Jackson) Production: EKLEKTIK PRODUCTIONS / PROGRAM33 / la RTBF / FRANCE 2Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du CNC, du CNC Nouvellestechnologies, de Procirep, du Tax Shelter et de la Région BourgogneAvec la participation de Take Five et Proximus

Durée: 86’51

24

DEUXIÈME NUIT (LA)Réalisé par Eric Pauwels

À la mort de sa mère, le cinéaste Eric Pauwels décide de réaliser un film pour voir à quel point cette disparition a changé sa vision du monde. C’est l’occasion pour lui de revenir sur la relation qu’il a entretenue avec elle : une relation qui a fait de lui un individu libre, en tant qu’homme et en tant que cinéaste. Film écrit à la première personne, Eric Pauwels raconte l’histoire de sa mère, morte à 90 ans, émigrée de Flandre vers Bruxelles, qui a traversé le XXème siècle. Elle fait partie de la dernière génération qui n’a pas eu accès à la pilule ni au « Deuxième Sexe » de Simone de Beauvoir. C’est l’histoire de deux générations (celles de la mère et du fils cinéaste), un essai poétique et ethnologique, basé sur des expériences personnelles et collectives, des références littéraires et artistiques. La deuxième nuit est l’aboutissement d’une trilogie inaugurée par Lettre d’un cinéaste à sa fille et continuée par Les films rêvés. La réalisation de cette « Trilogie de la cabane » représente une quinzaine d’années de travail et de réflexion.

Production: Stenola Productions / Associate Directors / la RTBF /le CBA (Centre de l’Audiovisuel àBruxelles) / UFUND et UMEDIA.Avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la FédérationWallonie-Bruxelles et du Fonds Audiovisuel de Flandre (VAF).

Durée: 75’Festival :• Sélectionné au Festival International de Films documentaires « Cinéma

du Réel » - Paris – Mai 2016

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DU TEMPS DES CERISES À ESPERANZAHL’ESPÉRANCE DE NOS LENDEMAINS, CE SONT NOS FÊTES

Un documentaire de Bernard Gillain

Nous sommes le 31 juillet 2015. Près de 40 ans après le festival du Temps des Cerises qui avait lieu également à l’Abbaye de Floreffe, une foule de pèlerins se pressent à nouveau vers ce lieu mythique devenu, depuis 2002, la Mecque de la World Music inter mondialiste du festival Esperanzah !A l’instar des Temps des Cerises (1976, 77, 79), Esperanzah’!, est un festival qui, bien au­delà des programmations musicales et artistiques, se fixe des objectifs basés sur la fête et la solidarité. Les trois Temps des cerises étaient, à une époque bien différente, dans le même esprit, dans la même démarche « alter­culturelle ». Ce cousinage a donné naissance à l’idée d’une transmission entre les deux festivals. C’est sur cette idée que ce film a été tourné en 2015 au cœur d’Esperanzah ! avec, comme un fil rouge, un questionnement obsédant comme un bourdonnement d’abeilles : « C’est quoi un festival, ça sert à quoi, et après, quoi ? ».

Production: FDP Production / la RTBF / le WIP Wallonie Image Production

Durée: 75’

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EN BATAILLE. PORTRAIT D’UNE DIRECTRICE DE PRISONRéalisé par Eve Duchemin

EN BATAILLE est une immersion dans la vie de Marie L., jeune directrice d’une prison pour hommes. Tout en pudeur elle nous ouvre les portes de son établisse­ment et nous dévoile un métier que nous connaissons peu. Caché dans les hauteurs d’un petit vil­lage de Picardie, le centre pénitentiaire de Liancourt accueille près de 800 détenus. Ce film nous emmène dans des salles confinées où Marie reçoit les détenus pour les écouter ou pour les sanctionner quand ils ne respectent pas les règles. Parfois aussi, des surveillants évoquent leur mal­être ou les dysfonctionnements administratifs et humains internes à la prison. Le soir, tard, nous accompagnons Marie qui vit seule dans un logement de fonction non loin de cette hyper­struc­ture. Progressivement, elle nous laisse découvrir la véritable nature de son

engagement, ses limites aussi. Chaque jour elle doit faire en sorte que « cela se passe le moins mal possible ». Et telle une équilibriste traversant un champ de mines, entre écoute, empathie et prise de décisions autoritaires, Marie bataille pour que détenus et surveillants, hommes et des femmes, fragilisés par le contexte carcéral, tiennent le coup. Personne ne sort jamais tout à fait indemne de prison, pas même Marie, qui a fait le choix de ce métier qui la passionne mais lui coûte à certains égards sa vie de femme.

Production: Kwassa Films / SisterProductions en coproduction avecla RTBF / la Fédération Wallonie-Bruxelles / Wallonie Images Production(WIP) / Arte France Durée: 58’20

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ENFER DES PARADIS FISCAUX (L’)Réalisé par David Leloup

(Version 52’ pour la télévision du film « L’homme qui voulait détruire le secret bancaire ».)A la façon d’un thriller, ce film retrace l’histoire incroyable de Rudolf Elmer, un ex­banquier suisse, pionnier des fuites de données bancaires sur Internet. De Zurich à l’île Maurice, en passant par Londres et Paris, David Leloup a suivi durant sept ans la vie mouvementée de Rudolf Elmer. Dès 2008, bien avant la vague OffshoreLeaks, LuxLeaks et SwissLeaks, Elmer entame la publication, sur le tout jeune site WikiLeaks.org, de données clients ultraconfidentielles provenant de la sulfureuse filiale aux îles Caïmans de la banque privée suisse Julius Bär. Une mine d’or qui sera exploitée par plusieurs administrations fiscales de la planète, dont le fisc belge. Pour Elmer, les conséquences seront très lourdes : filatures et harcèlement par des détectives privés, détentions préventives pour suspicion de violation du secret bancaire suisse, procès à répétition, acharnement médiatique, exil, chômage, burnout... A travers ses documents et son témoignage unique, il nous plonge dans les coulisses de cette industrie impénétrable et ce marché de l’évasion fiscale.

Production:Domino Production / Sophimages / Now Future / la RTBF / le WIP

Durée: 53’15Festival: Sélection au: • FIPA (Festival international de programmes audiovisuels) – Section

« Grand reportage et Investigation » - Biarritz - Janvier 2016 • Docville - Internationaal Documentaire Filmfestival – Leuven – Mai 2016• Festival Millénium – Bruxelles - Mars 2016

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EUROVILLAGERéalisé par François Pirot

Eurovillage c’est le nom d’un village de vacances isolé au milieu de la forêt ardennaise et qui a été converti en 2011 en centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Les résidents qui l’habitent y attendent, pendant une durée indéterminée, la réponse à cette angoissante question: vont­ils oui ou non obtenir un statut de réfugié et avoir l’autorisation de rester sur le territoire belge? Comment traversent­ils cette étrange période, déconnectés de la vie réelle, suspendus entre ce qu’ils ont quitté et un futur incertain, qui, pour un grand nombre d’entre eux, prendra la forme d’un « ordre de quitter le territoire »?Ce film lève un coin de voile sur la vie des demandeurs d’asile en Belgique. La caméra saisit l’intimité et les espoirs minés par l’attente indéfinie d’une décision qui changera les destins.

Production: Limited Adventures Sprl / la RTBF / Wallonie ImageProduction (WIP)

Durée: 70’56Prix et Festival: Sélection au: • Be Film Festival (Bruxelles, Belgique) – Décembre 2015 • Festival Millenium (Bruxelles, Belgique) – Mars 2016• Human Rights Film Festival – Soleluna (Milan, Italie) – Mai 2016

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FESTINS IMAGINAIRES

Réalisé par Anne Georget

Ce documentaire étonnant nous plonge au cœur de l’univers concentration­naire sous un angle inédit, au travers carnets de recettes de cuisine rédigés clandestinement par des détenus des camps nazis, du Goulag et dans les camps japonais. Des milliers de recettes ont ainsi été rédigées sur des sup­ports improbables par des êtres affamés que le système concentrationnaire poussait à s’entretuer pour un morceau de pain. Mais qu’est­ce qui poussait ces hommes et ces femmes à écrire ces recettes ? Nourriture de la chair et de l’âme, que disent ces carnets de notre nature humaine ? Assurément le besoin impérieux d’être ensemble, de partager, de se projeter dans l’avenir. Les déportés ont volé du papier et pour écrire en secret, écrire des souvenirs, l’espoir, du rêve. Des survivants et des proches témoignent. À partir de ces documents inouïs, des historiens, des psychanalystes, des neurologues, et un cuisinier explorent ces écrits produits au coeur du monde concentrationnaire et réfléchissent au sens de ces « festins imaginaires »...

Production: Néon Rouge Production/Octobre Production/ la RTBF

Durée: 68’48

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FRANCOIS MITTERRAND,QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS ?Réalisé par William Karel

Alors que la France commémore en 2016, les vingt ans de sa disparition et le centenaire de sa naissance, le réalisateur William Karel a cherché à savoir que reste­t­il des années Mitterrand et des espoirs qu’il a pu susciter ? François Mitterrand fait­il encore rêver aujourd’hui ? Habile politique, européen converti, père aimant de Mazarine, l’homme a été adulé ou détesté, parfois les deux, et souvent par les mêmes. Mais c’était au moins la marque d’un esprit fort et d’une personnalité riche, ambiguë, contrastée, romanesque. S’appuyant sur de nombreux témoignages et sur des archives retraçant quatorze ans de pouvoir, ce film revisite avec précision les deux septennats en clair­obscur du premier président socialiste. Ce récit sans concession fait appel à ceux qui l’ont côtoyé : conseillers et collaborateurs (Laurent Fabius, Roland Dumas, Bernard Debré, Jean­Pierre Chevènement, Ségolène Royal, Jacques Attali ou encore Laure Adler), mais aussi des journalistes et des observateurs (Michèle Cotta, Pierre Péan, Edwy Plenel ou Serge July).

Production:Dragons Films Productions / Roche Production / la RTBF / ARTE France

Durée: 90’

Festival : • Festival International du Film d’Histoire de Pessac (France)

Nov embre 2016

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HÉRITAGE D’UNE REINE,LES PASSIONS D’ELISABETH (L’)

Réalisé par Nicolas Delvaulx

Le Palais des Beaux­Arts, le Concours International Reine Elisabeth, la Chapelle Musicale ou encore la Fondation Médicale Reine Elisabeth : 50 ans après sa mort, la Reine Elisabeth laisse un énorme héritage culturelle, médicale et archéologique à la Belgique. Dans ce documentaire, Nicolas Delvaulx nous montre comment cette femme d’apparence si fragile et menue, en réalité audacieuse et enthousiaste a réussi en deux décennies, à créer des institutions qui ont marqué l’histoire de notre pays, lui donnant une place prépondérante sur la scène internationale. A l’aide de photos, de notes et de lettres inédites de la reine, on découvre combien Elisabeth était résolue, tenace et efficace. Investissant le plus souvent de sa cassette personnelle, faisant jouer toutes ses influences même les plus secrètes, allant à contre­courant du pouvoir politique et économique en place, elle ne lâchait jamais rien de ce qu’elle avait décidé d’entreprendre. Cette femme, qui n’avait pourtant aucun pouvoir en tant que reine de Belgique, a bel et bien été la plus prolifique de nos reines en créant des institutions réputées dans le monde entier.

Production: Alizé Production/ Tempo Allegro / la RTBF

Durée: 57’38

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HOMME QUI RÉPARE LES FEMMES LA COLÈRE D’HIPPOCRATE (L’)Un film de Thierry Michel et Colette Braeckman réalisé par Thierry Michel

Prix Sakharov 2015 et deux fois nominé pour le prix Nobel de la Paix, le docteur Mukwege est mondialement connu comme l’homme qui répare les milliers femmes victimes de violences sexuelles dans l’Est du Congo. Un combat mené sans relâche au péril de sa vie et qui dépasse largement l’acte médical. Sa lutte incessante, pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l’impunité dont jouissent les coupables, dérange. Au point d’avoir été l’objet de tentative d’assassinat, à laquelle il a échappé miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin pasteur au destin exceptionnel, vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus des Nations Unies. Mais il n’est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, sont devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, en quête de justice.

Production:Les Films de la Passerelle / Ryva Production / la RTBF / Public Senat /Lichtpunt / Wallonie Image Production avec l’aide du Centre du Cinémaet de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles et de Voo / RTS /TV5 Monde / Coopération belge au développement

Durée: 112’37

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Sélections :Movie That Matter 2015 / Festival Millenium 2015 / Vues d’Afrique 2015 / Cannes - Marché du film 2015 / Docville 2015 / Mooov Film Festival 2015 / Addis Interna-tional Film Festival 2015 / Ciné Droit Libre / Ecrans Noirs / Festival International des Films de la Diaspora Africaine / Avanca Film Festival 2015 / International Film Festival of Santander 2015 / Festival International du Film de Femmes de Salé / 24ème Quinzaine du cinéma francophone - Centre Wallonie Bruxelles / Human Right Film Festival Inconvenient Films / Rio de Janeiro International Film Fes-tival 2015 / Festival international du film des droits de l’homme de Guadeloupe / INPUT Festival / Festival du film de Tubingen / AFRIKAMERA / Couleur Café – Alhambra / Watch Docs / Photo Festival & Workshops / Festival of Tolerance - Zagreb Jewish Film Festival / Festival Internacional De Cine Documental De La Ciudad de Mexico 2015 / Festival International du Cinéma d’Alger / Festival du film Pan Africain de Los Angeles / Union de la Presse Cinématographique Belge / Magritte 2016 / Les 20e Rencontres cinématographiques HEXAGONE

Prix : Ce film a déjà remporté 15 prix sur la scène internationale :

• Festival Movies That Matter - Golden Butterfly - La Haye – Mars 2015 • Festival Millenium 2015 - Prix Spécial des Droits de l’Homme – Bruxelles –

Mars 2015• Festival Millenium 2015 - Prix du Public - Bruxelles – Mars 2015• Festival Vues d’Afrique - Prix du Documentaire – Montréal – Avril 2015 • Festival Vues d’Afrique - Prix Droits de la personne – Montréal – Avril 2015• Festival de Film Ciné Droit Libre - Prix du public – Burkina Faso – Juin/Juillet

2015• Avanca Film Festival - Prix Télévision – Portugal - Juillet 2015 • Festival International du film des droits de l’homme de Guadeloupe - Grand

Prix du Jury – Oct 2015• Festival Internacional De Cine Documental De La Ciudad de Mexico - Mention

Spéciale – Oct 2015• Festival International du Cinéma d’Alger - Prix du Public – Décembre 2015 • Festival du film Pan Africain de Los Angeles – Prix spécial sur jury – Février

2015 • Union de la Presse Cinématographique Belge - Prix Humanum – 2015 • Magritte du cinéma 2016 – Prix du Meilleur Documentaire – Bruxelles – février

2016 • Les 20e Rencontres cinématographiques HEXAGONE - Coup de coeur du

jury – Poitiers – Mai 2015• Prix du Public au Festival de Cinéma franco-suisse des 5 Continents - Mai 2016

Le film existe également dans une version 52’ sous le titre «DOCTEUR MUKWEGE, LA COLÈRE D’HIPPOCRATE»

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I DON’T BELONG ANYWHERE,LE CINÉMA DE CHANTAL AKERMAN Un documentaire réalisé par Marianne Lambert et co-écrit avec Luc Jabon

Cinquième titre de la Collection « Cinéastes d’aujourd’hui », ce film évoque quelques­uns des 40 films de cette cinéaste majeure du cinéma belge, dont le très emblématique Jeanne Dielman, 23, 1080 Bruxelles ou Quai du Commerce. De Bruxelles à Tel­Aviv, de Paris à New­York, le documentaire nous emmène sur les lieux de ses pérégrinations. Cinéaste expérimentale, nomade, Chantal Akerman nous fait partager son parcours cinématographique qui ne cesse de questionner le sens de son existence au risque de chercher son public ou de s’y confronter. Avec sa monteuse, Claire Atherton, elle précise les origines de son langage et de ses partis pris esthétiques. Un cinéma vivant, novateur et qui continue à influencer nombre d’artistes, comme en témoigne le réalisateur américain Gus Van Sant. Production: Artémis Production / La Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxellesen coproduction avec la RTBF / Proximus et le Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles(CBA) avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Commission communautaire française de la Région Bruxelles-Capitale (Cocof) en association avec Tax Shelter Films Funding, avec le soutiendu Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique, de la Ministre de la Culture,de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Egalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec la participation de Ciné+.

Durée: 67’43

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Sélections :• Prix : Mention Spéciale au Festival du Film sur l’Art – novembre 2015

Festivals : Ce film a été sélectionné dans plus de 30 festivals : • Porto Post Doc – Portugal – Décembre 2015 • Filmer A Tout Prix – Bruxelles ­ Novembre 2015• Festival du Film sur l’Art – Bruxelles – Novembre 2015• Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal – Canada – Novembre

2015• Festival Doclisboa – Portugal – Octobre 2015 • FIFF – Festival International du Film Francophone de Namur – Belgique –

Octobre 2015 • Festival de Locarno – Suisse – Août 2015• Festival Filmes de Dones, Barcelona (Espagne) 06/16• Jewish Film Festival Berlin & Potsdam (Allemagne) 06/16• Sheffield Doc/Fest (Royaume­Uni) 06/16• SIWFF ­ Seoul International Women’s Film Festival (Corée du Sud) 06/16• Cracking The Frame, Amsterdam (Pays­Bas) 05/16• Transilvania International Film Festival, Cluj (Roumanie) 05/16• DocAviv, Tel Aviv (Israël) 05/16 • It’s All True, Sao Paulo (Brésil) 04/16• Dortmund | Cologne IWFF (Allemagne) 04/16 • Printemps lesbien de Toulouse (France) 04/16)• Jeonju Intl FF (Corée) 04/16• Ankara International Film Festival (Turquie) 04/16• Istanbul Film Festival (Turquie) 04/16• Festival International de Films de Femmes de Créteil (France) 03/16• Sguardi Altrove, Milano (Italie) 03/16• Bergamo Film Meeting (Italy) 03/16• Festival Filmer le travail, Poitiers (France) 01/16• Göteborg Film Festival (Suède) 01/16 • Premiers Plans Angers (France) 01/16• FIPA, Biarritz (France) 01/16• New York Jewish Film Festival (USA) 01/16• Nommé au Magritte du cinéma – Bruxelles – Février 2016

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INONDATIONS, UNE MENACE PLANÉTAIRERéalisé par Marie Mandy

Les grandes mégapoles côtières de la terre sont de plus en plus menacées par les inondations et la violence de la mer. A la fois parce que la mer monte, mais surtout parce que les grandes villes construites sur les deltas s’affaissent. Cette enquête, qui nous mène de New York à Tokyo et Bangkok en passant par Shanghai, les Pays­Bas, Venise et l’Allemagne, révèle les dernières découvertes scientifiques, géologiques et océanographiques qui confirment les risques qui guettent les habitants. Elle met en évidence les obstacles à surmonter et les interrogations de ceux qui conçoivent les protections des mégapoles du 21e siècle. Une volonté politique s’impose pour des solutions durables et pour mettre en place une «résilience» urbaine... À travers le monde, océanographes, ingénieurs côtiers, géologues, économistes, architectes et assureurs collaborent dans une démarche d’urgence pluridisciplinaire à la compréhension, à l’anticipation et à une stratégie de protection durable. Une porte ouverte sur une ère nouvelle, qui révèle que l’humain doit « s’allier » avec la nature. Un monde dans lequel la relation de l’homme à la ville et à l’environnement urbain est complètement repensée. Un défi planétaire à relever...

Production: Kwassa Films / Sister Productions en coproduction avec la RTBF /la Fédération Wallonie-Bruxelles / Wallonie Images Production (WIP) /Arte France

Durée: 92’48

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INSIDE THE LABYRINTHRéalisé par Caroline d’Hondt

Ce film nous emmène à la découverte du territoire indien Tohono O’odham (le peuple du désert), situé sur la zone frontalière entre l’état de l’Arizona aux Etats­Unis et l’état de Sonora au Mexique. Ce désert est devenu un couloir par lequel transitent de nombreux migrants. Des murs ont été érigés, comme tant d’autres à travers le monde. Mais les murs n’empêchent pas les migrants de passer et des hommes de les aider. Emmené par des personnes issues de cette tribu, ce film nous interroge sur la question identitaire, la souveraineté indienne, l’immigration, la frontière et la peur. Il nous propose un voyage au coeur d’un territoire en proie à des flux migratoires, au renforcement de la présence militaire et à la construction de murs ; miroir pour tous les Etats du monde qui voient dans le procédé de militarisation et de repli sur soi un salut sécuritaire. Un voyage au coeur du labyrinthe.

Production: Cobra Films / La RTBF / Avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuelde la Fédération Wallonie-Bruxelles

Durée: 60’

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JE VEUX ÊTRE ACTRICERéalisé par Frédéric Sojcher

La jeune Nastasjia, 10 ans, veut devenir comédienne, peut­être à cause de son grand­père, Jacques Sojcher, qui projette sur elle son désir non réa­lisé d’être un acteur. Il est devenu philosophe. Nastasjia insiste auprès de son père Frédéric, réalisateur, pour rencontrer les comédiens qui ont joué dans ses films. Elle est soutenue par son grand­père. Elle rencontre ainsi Patrick Chesnais, Michaël Lonsdale, François Morel, Denis Podalydès, Phi­lippe Torreton, Jacques Weber et Micheline Presle, qui depuis 75 ans joue la comédie. Tous lui confient leurs secrets d’acteurs. Qu’est­ce que jouer ? Comment apprendre un texte, composer un personnage, lâcher prise, avoir du charisme... ? Les comédiens partagent avec elle, sur le mode de la confidence, leur foi dans le théâtre et dans le cinéma. A travers ce regard d’une enfant qui rêve de faire du théâtre et du cinéma, ce film permet de découvrir des comédiens connus se livrant sans retenue.

Production:Les Films d’Ici / AT-Doc / la RTBF / Take Five - Avec le soutien de ArpadisBenelux

Durée: 61’10Festival: Festival du Film International d’Amour de Mons – Février 2016

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LIBERTERRES (LES)Réalisé par Jean-Christophe Lamy et Paul-Jean Vranken

Portrait d’une rébellion contre les dérives de l’industrie agro­alimentaire, ce film suit le parcours de quatre agriculteurs qui ont tourné le dos, définitivement, aux méthodes de l’agriculture conventionnelle. André, Giuseppe, Olga et Remi exercent leur métier en Belgique, en Italie, en Autriche et en Afrique mais ils parlent une même langue : celle de la terre en liberté. Pionniers d’une agriculture intensivement durable et économiquement viable, ces quatre « mousqueterres » sont aujourd’hui animés d’une même conviction : leur modèle d’agriculture biologique et écologique pourrait assurer l’autosuffisance alimentaire des 9 milliards d’humains qui peupleront sans doute la terre en 2050. En contrepoint, des archives nous font voyager en noir et blanc dans une époque où la science, croyait–on, allait définitivement sauver le monde de la faim et de la malnutrition.

Production:Koan Production / La RTBF / La Fondation Terre de vie / Lunt Fondation

Durée: 52’Prix :• Prix du Public au Festival des Libertés à Bruxelles – Octobre 2015• Prix du meilleur documentaire francophone remis en avril 2016 par le

CFDD « Conseil Fédéral du Développement Durable »Festivals :• Festival International du Film Francophone de Namur – Belgique - FIFF

à Namur – Oct 2015• Festival Nature Namur – Octobre 2015• Festival Alimenterre en France – Octobre 2015• Festival du Film Vert - Suisse – Mars 2016• Docville International Documentary Film Festival – Leuven – Mai 2016• SEFF - Smaragdni Eco Film Festival - Croatie – Juin 2016

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MANNEKEN SWINGÉcrit par David Deroy et réalisé par Julien Bechara

Au travers de riches images d’archives, ce film raconte l’histoire de Stan Brenders et de son orchestre. De formation classique, il se fit connaître sur tout le continent comme pianiste et chef d’orchestre de jazz, pendant l’âge d’or de la radio, du swing, et des big bands. Brisé, et privé de ses ressources après la guerre, Stan Brenders reprend l’Archiduc, un établissement du centre de Bruxelles. Après la Première Guerre mondiale, la Belgique, petit pays au carrefour de l’Europe, assimile rapidement un nouveau langage venu des Etats­Unis : le jazz. Les Belges prennent alors d’assaut la suprématie des orchestres Anglais. Parmi eux, le chef d’orchestre Stan Brenders. Il connaît une destinée internationale à partir de 1936, grâce à la radiodiffusion, et à la création du grand orchestre jazz de la radio belge, l’INR. C’est une des époques les plus fertiles que le royaume eut jamais connue musicalement. Mais aussi les plus controversées. Pour avoir joué du jazz à la radio pendant l’Occupation, Stan Brenders, est banni, accusé de haute­trahison et condamné à la disgrâce à la Libération. Celui qui avait été une des personnalités préférées des Belges et le meilleur musicien de sa génération, sombre dans l’isolement, dans l’oubli et dans la solitude.

Production:Image Création.com / la RTBF / le WIP (Wallonie Image Production) / Playtimefilms, avec le soutien de la Loterie Nationale et l’aide du Centredu Cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles et la Sonuma.

Durée: 54’32

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MICHÈLE NOIRET, À CONTRECHAMPUn film réalisé par Tanguy Cortier, écrit avec Alice Gorissen

Dix ans après le film « Solo «, dix­sept ans après « Solo Stockhausen « et trente­sept ans après ses débuts avec le compositeur Karlheinz Stockhausen, la chorégraphe, danseuse et directrice de la compagnie Michèle Noiret se plonge à nouveau dans un solo au cœur de ses racines artistiques. Amarré à l’histoire de cette nouvelle création, « Palimpseste «, le film dessine un portrait de cette artiste belge. A chaque étape de sa création et ce jusqu’à la première de son solo à Nantes, Michèle Noiret nous dévoile quelques­uns des territoires qu’elle a explorés, qu’elle explore encore aujourd’hui. Elle qui, sans relâche, poursuit sa recherche de nouvelles voies d’expressions corporelle et visuelle. Elle qui prend le risque de confronter son corps d’aujourd’hui à celui d’hier.

Production: CC STUDIO / la RTBF

Durée: 52’20Festival :• Sélection au Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles – Mai 2015• Festival CODA – Oslo International Dance Festival – Norvège – Octobre 2015

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MONS 2015, UN DESTIN PARTAGÉRéalisé par Patrick Paulo

Ce film décrit les préparatifs de Mons 2015 vécus par 5 habitants de la ville. Ces cinq personnalités ont été filmées au fil des mois qui les séparaient de l’évènement. Leur environnement, leur passé nous ramènent à l’histoire d’une région, mais aussi aux méfiances et aux espoirs suscités par le fait de vivre dans une capitale culturelle en devenir. Parmi ces protagonistes : Marcel Leroy, ancien journaliste, Massimo Falasca, gérant de deux cafés, un musicien burkinabé marié à une Montoise, une jeune photographe et enfin un artiste électro­acoustique, mettant en avant le rôle des nouvelles technologies dans Mons 2015.

Production: Media Res / la RTBF

Durée: 55’49

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OSER LA GRÈVE SOUS L’OCCUPATIONRéalisé par Dominique Dreyfus et Marie-Jo Pareja

Au printemps 1941, deux grèves sans précédent secouent le bassin liégeois, en Belgique, et le nord de la France. Des milliers de femmes et près de 200 000 ouvriers et mineurs, tenaillés par la faim et poussés à bout par des conditions de travail insoutenables, défient l’occupant nazi. Ils osent faire grève pour obtenir du pain et du savon. Ce mouvement social, inimaginable dans un tel contexte, a eu des conséquences dramatiques, mais il reste passé sous silence. Le 23 juillet 1941, un train quitte la gare de Huy en Belgique à destination du camp de concentration de Sachsenhausen. A son bord, 244 mineurs du Nord et du Pas­de­Calais, qui forment le tout premier convoi de déportés français. Le 22 septembre 1941, un second convoi conduit une soixantaine de grévistes belges, au camp de Neuengamme. 60% d’entre eux n’en reviendront pas.A travers le récit au jour le jour de cette période courte mais mouvementée, le film interroge les enjeux d’un tel mouvement, les motivations de ceux qui l’ont déclenché et met en lumière le rôle joué par les différents protagonistes.

Production:Image Création.com en coproduction avec Réal Production / Pictanovoet la RTBF

Durée: 51’13

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PAROLES D’ENFANTS D’ICI ET D’AILLEURS Réalisé par Pascale et Jean-Denis Lilot

Pourquoi on vit ? Pourquoi certains enfants doivent­ils travailler ? C’est quoi la liberté ? Pourquoi il y­a­t­il la guerre ? A quoi ça sert l’amour ? Pourquoi faut­il être courageux ? Qu’est­ce que c’est la mort ? … Aux quatre coins de la terre, des enfants se posent des questions. Assis en cercle, le temps d’une trêve, ils réfléchissent et échangent des idées. Ils philosophent à leur manière. Nous découvrons leurs pensées ainsi que les activités qui font leur vie d’en­fants : jeux, étude, tâches quotidiennes… En allant à la rencontre d’enfants aux quatre coins du monde, cette série de 25 épisodes de 3 minutes, nous permet de découvrir leurs modes de vie, leurs espoirs, leurs questions et leurs valeurs fondamentales.

Production: Clerheid Productions / la RTBF

Durée: 25 x 3’

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PATIENCE, PATIENCE, T’IRAS AU PARADISRéalisé par Hadja Lahbib

Patience, patience t’iras au Paradis, c’est le refrain mille fois répété aux femmes à qui on n’a jamais laissé le choix. Une promesse pour les aider à subir leur vie sans jamais se plaindre. C’est l’histoire de Warda, Mina et les autres, des mamans comme il en existe tant à Molenbeek. Une rencontre décisive va changer leur vie. De retour d’un voyage au Maroc, Mina décide de pousser la porte de de «Dar el Amal», la «Maison de l’Espoir». Dans son sillage, elle entraîne son amie Warda, là­bas elles rencontrent d’autres femmes comme elles. Une joyeuse bande bien délurée que l’on voit évoluer en classe, aux cours d’alphabétisation ou d’informatique. Ensemble tout devient possible, elles découvrent enfin leur pays d’adoption, la mer, l’Ardenne… Reculent sans cesse les limites de leurs rêves, jusqu’au jour où elles nourrissent le projet fou de partir ensemble à New York !

Production:Les passeurs de lumière/ Clair-Obscur Productions / La RTBF et Arte Belgique

Durée: 80’Prix :• TV IRIS (Meilleur programme de Télévision Interculturel Européen) au

Prix Europa à Berlin Septembre 2015 • Prix de la première œuvre au Prix International du documentaire

et du reportage méditerranéen (PriMed) de Marseille – Décembre 2015

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PLAISIR DU DÉSORDRE (LE)Réalisé par Christian Rouaud

Ce film nous plonge dans l’univers créatif des auteurs et comédiens belges Eve Bonfanti et Yves Hunstad. Le réalisateur français Christian Rouaud, auteur, entre autres, du documentaire Tous au Larzac, apporte ici un regard extérieur au monde du théâtre sur leur nouvelle création. Eve Bonfanti et Yves Hunstad ont déjà écrit quatre spectacles fascinants d’intelligence, de drôlerie, de poésie, qui racontent des histoires insensées et grandioses tout en interrogeant la place du spectateur, son rapport à l’imaginaire, et la fonction de subversion douce du théâtre. Après chaque représentation, le réalisateur s’était demandé : comment font­ils pour écrire, à deux, des textes aussi millimétrés et qui paraissent pourtant si fragiles, en danger, aux confins de la panique et de l’improvisation ?Le film se propose d’entrer dans le mystère de cette écriture, en suivant le dialogue qui s’installe entre Eve et Yves pendant l’élaboration de leur nouveau spectacle, une variation sur le bonheur.

Production:e2p Entre2prises / Stenola Productions /Leïla Films / Take Five / la RTBF - Avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Avec l’aide à la création cinématographique et audiovisuelle duConseil Départemental du Val de Marne ; l’aide à la conception de la RégionAquitaine, avec la participation de l’agence ECLA Aquitaine. Le soutien dela Région Auvergne, en partenariat avec le Centre National du Cinémaet de l’imageanimée et la participation du Conseil Départemental de l’Ardèche Durée: 107’Prix et Festival:Mention spéciale du jury au Festival du Réel à Paris - Mars 2015

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POUVOIR DES RÊVES (LE)Réalisé par François-Xavier De Ruydts

Arthur, 21 ans, est paraplégique. Un accident survenu chez les scouts l’a privé de l’usage de ses jambes. Malgré cela, il s’apprête à réaliser un pro­jet impensable : traverser la Brooks Range en Alaska, une zone isolée et sinueuse où la nature est restée indomptée. Un trek qui comprend 200 kms de raft et 100 kms de marche à travers les montagnes et qui est réputé pour sa difficulté ; une difficulté d’autant plus importante qu’Arthur veut l’affronter de manière autonome. Avec une volonté de fer, un entraînement draconien et une équipe hors du commun, le rêve devient réalité. La force de caractère et le courage d’Arthur nous font oublier son handicap. Le handicap est d’ailleurs secondaire, car ce que nous voyons est bel et bien un film d’aventure. Au­delà de l’aventure, ce documentaire pousse au rêve, à l’espoir et enfin au projet.

Production:Triangle7 / la RTBF avec Tsimzoom - Cap48 - Phare - la Région wallonne- Capexpé et l’aide du Tax Shelter du gouvernement fédéral.

Durée: 54’01

Prix :• 3ème Prix Panathlon au Festival du film sportif de Bruxelles - septembre

2015• Prix spécial du jury au Festival du film d’aventure de Dijon – octobre 2015• Prix coup de coeur du jury au Festival « Les Rendez-vous de l’aventure »

à Lons le Saunier – France – Mars 2016 Festivals : sélection aux :• Festival « Escales voyageuses » à Avignon - France - Avril 2016 • Festival du film d’aventure de la Réunion – Mai 2016 • Festival des aventuriers de Tonnay-Charente – France – Octobre 2016

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ROMA, AU JOUR LE JOURUn documentaire de Philippe Soreil réalisé avec Maximilien Dauber

Rome n’est pas seulement cette ville éternelle marquée par les traces de son passé. Elle vit au quotidien sur les couches de son Histoire. En 7 jours, Philippe Soreil, qui a passé une partie de son enfance à Rome, explore l’inti­mité de la ville, redécouvre ses incontournables richesses, mais surtout se mêle aux Romains d’aujourd’hui. Imprégné de tous ses souvenirs d’enfance, l’auteur de ce film explore la Rome contemporaine au volant de son scooter. A la rencontre des Romains, il va se fondre dans leur vie quotidienne et dans leur art de vivre. En référence au « Livre de la Genèse », le film est construit imperceptiblement sur la succession des 7 jours de la création du monde. Un récit à la première personne où se mêlent découvertes et rencontres et qui offre une plongée enivrante au cœur de la capitale italienne.

Production: Phidji Media et Production / la RTBF / Tarantula

Durée: 54’37

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SIX PERSONNAGES EN QUÊTE DE BONHEUR : TITOURéalisé par Manuel Poutte

Premier volet d’une série documentaire qui dresse le portrait de personnages en quête de bonheur. Au­delà de l’enjeu porté par chaque épisode et à travers les différents portraits, se pose la question : quel monde imaginer pour demain ? Quelle société, quelle Belgique ?

C’était finalement il y a très peu de temps. Les sages­femmes accompagnaient des futures­mamans qui avaient rendez­ vous avec l’hôpital, les médecins, les infirmières, les anesthésistes, les chirurgiens. Puis, direction la salle d’opération aseptisée, sans un microbe, sous perfusion, pour une césarienne. Mais, pour les femmes enceintes suivies par Titou, les grossesses et les accouchements médicalisés sont à des années lumières. Titou veut des accouchements sans risque, mais sans hôpital systématique et sans césarienne. Aujourd’hui, pour une sage­femme comme elle, le bonheur, c’est d’aider une maman à mettre son enfant au monde, de manière naturelle, à la maison.

Production: Whac Media Belgique / la RTBF avec le soutien de Wallimage

Durée: 30’

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SIX PERSONNAGES EN QUÊTE DE BONHEUR : BÉNÉDICTERéalisé par Anne Mourgues

C’était il y a finalement très peu de temps. Les femmes avaient des bonheurs simples comme s’occuper de la maison, en attendant le retour de leurs travailleurs de maris. Elles aimaient repasser, faire le ménage, mitonner de bons petits plats, sortir faire les courses ou s’occuper, seules, de leurs enfants. Cette description prête évidemment à sourire et pourtant certains rêvent, et sans humour, de cantonner les femmes dans « ce bonheur ». Mais pour Bénédicte, une business woman, les robots mixeurs sont à des années lumières. Car pour elle, le bonheur, c’est de montrer à toutes les femmes qu’elles peuvent oser, s’imposer et créer, comme les hommes. Faire tout ce dont elles ont envie. Aujourd’hui, pour une femme comme Bénédicte, le bonheur ressemble à un combat. Contre ses limites, et celles des autres.

Production: Whac Media Belgique / la RTBF avec le soutien de Wallimage

Durée: 30’

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SORTIE DE ROUTE : RONNY COUTTEURE, UN COMÉDIEN À LA DÉRIVE

Réalisé par Olivier Monssens

« Sortie de route » est une mini­série documentaire qui, réalisée à l’aide de té­moignages et d’archives, nous fait revivre le parcours hors norme de personnages vivants ou disparus qui ont un temps connu une certaine célébrité avant de retomber dans l’oubli.

Ce premier numéro nous raconte l’histoire surprenante de ce comédien belgo­français. Le destin peut être cruel mais celui de Ronny Coutteure, qui s’est donné la mort à 48 ans le 21 juin 2000 (annoncée à l’époque par PPDA et Claude Sérillon, notamment, dans leurs 20H), est surtout intriguant, émouvant et nous interpelle. Il nous interpelle sur le parcours en clairs obscurs d’un comédien qui a touché à la célébrité avant de retomber dans l’indifférence, puis l’oubli… et sur la sortie de route d’un homme que les angoisses et une profonde mélancolie ont détourné » de la vie. Elevé sur les terres du Nord à la frontière franco­belge, Ronny Coutteure, c’est tout de même un homme choisi par Georges Lucas, producteur

américain de la Guerre des étoiles, pour devenir le meilleur ami d’Indiana Jones à la télé. C’est un artiste que le caustique metteur en scène parisien Jean­Michel Ribes emmena au début des années 80 dans les folles aventures télé de « Merci Bernard » et «Palace» où il se mesurera à Michel Blanc, Pierre Desproges, Jacques Villeret. C’est aussi, surtout, un amoureux du théâtre qui goûtera au bonheur d’une tournée, en duo, avec le grand Claude Piéplu. Ronny Coutteure, c’est enfin la victime de contretemps, parti trop tôt pour bénéficier de la vague Belge amorcée par Yolande Moreau, Boulin Lanners, Benoît Poelvoorde, François Damiens et qui, de toute façon, avait depuis bien longtemps décidé que l’aventure, celle de sa vie, tournerait court quoi qu’il en soit…

Production:Kaos Films / la RTBF avec l’aide du Centredu Cinéma et de l’Audiovisuel de laFédération Wallonie Bruxelles

Durée: 53’15

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SORTIE DE ROUTE: THIERRY HALLARD,LE CRASH FINALERéalisé par Olivier Monssens

Ce deuxième volet de 29’ est consacré à l’ancien cascadeur Thierry Hallard, ruiné et mort au volant de son taxi. Considéré par beaucoup dans les années 70 comme « le meilleur cascadeur du monde », admiré par la star française des cascades cinématographiques Rémy Julienne, le belge Thierry Hallard ne connaîtra pourtant qu’un destin essentiellement national. Et ce même s’il fut plusieurs fois invité dans les JT et émissions de TF1, Antenne 2 ou FR3… et engagé en France… pour des prestations à haut risque que ses confrères français refusaient de tenter ! L’un des rares à exceller à la fois dans les cascades auto, moto et acrobatiques. Il ne parviendra pourtant pas à inscrire durablement son nom dans l’histoire du genre, son grand talent étant plombé par un caractère solitaire autant que « casanier » qui lui faisait préférer les généreuses sorties avec sa « bande » à la pérennité d’une société d’événement ou de production. Victime, aussi, dès le milieu des années 80, de la désaffection du public pour ce genre de spectacle « vivant ». Ruiné et entretemps reconverti taximan, on le trouvera sans vie dans son véhicule de travail en 2006... deux jours après sa mort.

Production:Kaos Films / la RTBF avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuelde la Fédération Wallonie Bruxelles

Durée: 28’49

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UNE DOUCE RÉVOLTERéalisé par Manuel Poutte

Ce film documentaire est un road movie à la rencontre des « chambouleurs » du monde, des indignés revendiqués ou non, qui passent à l’action un peu partout dans le monde pour inventer une société différente, des alternatives à la société de consommation. Ces révolutionnaires ne luttent plus contre un système mais en proposent d’autres plus humains, plus justes, plus équilibrés. lls ne s’épuisent plus dans la lutte, ils inventent de nouveaux modèles et les mettent en pratique. Certains inventent et utilisent une monnaie alternative, d’autres une politique de proximité au service d’une collectivité, d’autres choisissent des échelles de production à niveau humain ou d’autres façons de cultiver et de vendre. Ils adoptent des pratiques qui réinventent la finance, l’argent, la politique en les mettant au service de l’homme. Voici donc un voyage dans un monde parallèle à celui du capitalisme dominant.

Production:Lux Fugit Film en coproduction avec la RTBF, TSE (Tax Shelter Ethic)et avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la FédérationWalonie-Bruxelles

Durée: 69’5Prix :Prix du documentaire Moyen Métrage au Festival International du Film d’Environnement (FIFE) – Île de France – Avril 2016

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VACHES NE TOMBENT PAS DU CIEL (LES)Réalisé par Peter Anger

Les vaches ne tombent pas du ciel parce qu’elles sont l’aboutissement d’un long processus de sélection mis en œuvre depuis des siècles par la paysannerie. Ce documentaire parle du lien vital qui unit l’animal, totalement dépendant de l’homme depuis sa domestication, et le fermier ; de leur lien immuable à l’environnement et à la rotation de l’herbe. Les éleveurs parlent de leur volonté d’exercer le métier avec un grand respect de la nature et des bêtes sans s’alié­ner à l’agro­alimentaire du grand capital. Des plateaux ardennais aux alpages suisses, des fermiers proclament leur volonté de conserver une agriculture à dimensions familiales. Des éleveurs laitiers belges, des exploitants de bétail viandeux en Ardenne et des fermiers suisses exposent leur amour pour un métier que les multinationales auraient tendances à absorber.

Production:Triangle7 / la RTBF / FAIRCOOP. Avec l’aide du Centre du Cinémaet de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Tax Shelterdu gouvernement fédéral de Belgique.

Durée: 60’20

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VENDEURS DE GUERRE Réalisé par Yotam Feldman

Il est très rare de pouvoir approcher de près la guerre, les recherches de pointe en armement et en sécurité. Les hauts militaires israéliens que suit le réalisateur sont pourtant sans complexe. La plupart ont fait leur carrière en Cisjordanie, territoire occupé par Israël, qui leur a servi de laboratoire. Ils exportent à présent dans le monde entier un savoir­faire hors du commun. Israël est un vendeur d’armes renommé au niveau mondial, grâce à des technologies de pointe. Armement, sécurité, nouvelles théories militaires, ils ont inventé les drones ou le fusil à tirer dans les coins. Pour cela, les plus grandes armées du monde viennent les consulter et faire d’Israël l’une des plus grandes puissances exportatrices d’armes. Avec ce documentaire, nous pénétrons dans un monde très fermé, terrifiant et passionnant à la fois.

Production:Luna Blue Film / Gumfilms / The Factory / la RTBF / France Télévisions

Durée: 51’06

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VERTIGE DE STENDHAL (LE)Réalisé par Alexis Taillant

Franco, Joanna, Audrey, Lia et Philippe, ont tous été frappés par un malaise brutal et inexpliqué lors d’un voyage à Florence, à Paris, ou à Barcelone. Que s’est­il passé ? Insolation ? Chute de tension ? Perte de repères ? Une enquête commence... Graziella Magherini, psychiatre à Florence, revient sur les questions qui l’ont obsédée alors qu’elle tentait, avec ses patients, d’élucider les causes de ce mal contemporain : mal du voyage, trouble lié aux lieux hantés par l’Histoire, peur du beau, mal de l’art ? Ses patients témoignent, retournent sur les lieux : l’art pourrait­il être dangereux ? C’est en découvrant les travaux de Graziella Magherini il y a cinq ans que le réalisateur a compris que ce phénomène n’était pas seulement un mythe, un fantasme occidental sur le pouvoir de l’art, mais bien réel. Il a été frappé par l’actualité de ses recherches qui montrent comment ces chocs esthétiques sont liés à nos expériences contemporaines des voyages, des déplacements rapides mais aussi à la démocratisation du tourisme de masse et de l’accès à l’art. Une enquête mystérieuse, une plongée vertigineuse à la découverte du « syndrome de Stendhal » !

Production:Ambiances... Asbl / Wendigo Films / Altara Films / la RTBF avec le soutiendu Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du CNC COSIP, de la PROCIREP-ANGOA et de Vosges Télévision Images Plus

Durée: 55’32Prix :• Sélection en compétition au Festival ImagéSanté - Liège - mars 2016

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VIVRE SA MORTRéalisé par Manu Bonmariage

Au seuil de la mort, Philippe Rondeux et Manu de Coster s’engagent chacun à leur façon dans un combat pour une mort digne malgré les affres de la maladie. Ce qui effraie, ce n’est pas la mort, c’est mourir. Comment, où, avec qui, dans quelles conditions ? Comment s’en aller «en paix » ? Autant de questions auxquelles les deux protagonistes cherchent et parfois trouvent des réponses, deux personnes qui deviennent acteurs de leur mort.Avec ce film, le réalisateur accompagne deux hommes qui ont décidé de ne pas subir leur mort qui après des mois de lutte contre la maladie, tentent une ultime fois d’être acteur de leur propre vie, et de reprendre le contrôle de leur corps.

Production: Azimut Production / la RTBF / L’Atelier Cinéma GSARA

Durée: 82’38

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WIMRéalisé par Lut Vandekeybus

Dans WIM, la réalisatrice nous immerge dans l’univers énergique, poétique et complexe de son frère, Wim Vandekeybus, chorégraphe et metteur en scène primé. Cela donne un portrait passionné d’une carrière impressionnante. L’interprète, chorégraphe et directeur Wim Vandekeybus est un homme aux nombreuses familles. Il a grandi entouré par ses frères et ses soeurs, a fondé une famille créative avec la compagnie de danse « Ultima Vez » et à présent élevé ses propres enfants. Dans ce film, Lut Vandekeybus explore la créativité agitée de son frère et la façon dont ces cercles familiaux sont connectés entre eux et inspirent son travail sur scène et à l’écran. En se plongeant dans les images de ses performances, les répétitions, les interviews ou les archives familiales, elle crée un portrait de Wim à la fois intime et poétique, portrait d’une vie conduite par le besoin de créer.

Production: Khadouj Films / Cobra Films et la RTBF

Durée: 110’Festival : Sélectionné au Docville – International Documentary Film Festival – Leuven – Mai 2016

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Films à venirAprès avoir passé en revue tous les films diffusés cette saison, voici le moment de vous annoncer quelques films qui marqueront la rentrée et la saison prochaine. Comme l’an dernier, plus d’une soixantaine de coproductions sont actuellement en chantier, en cours de finition ou déjà terminés. Sans être exhaustif, nous pouvons déjà en pointer quelques­unes. Plusieurs de ces films traiteront de sujets de société criant d’actualité. C’est le cas du film Bureau de Chômage de Charlotte Grégoire et Anne Schiltz nominé au Magritte en 2016 dans la catégorie du Meilleur documentaire. Dans les bureaux de l’ONEM ces deux jeunes réalisatrices nous plongent dans la réalité et la spirale infernale du chômage. De leur côté, avec leur film Molenbeek les réalisateurs José-Luis Peñafuerte et Chergui Kharroubi nous proposent une plongée dans la réalité de cette commune bruxelloise qui a fait la Une de l’actualité aux lendemains des attentats de Paris et de Bruxelles. Dans un autre registre, mais sur un sujet de société préoccupant également, on pourra découvrir le nouveau film du réalisateur Jérôme Le Maire consacré au burn out. Plongé au cœur d’un hôpital parisien, ce film nous donne à réfléchir sur le monde du travail et ses excès. On restera dans l’univers hospitalier avec le film La vie à venir de Claudio Capanna qui raconte la survie de bébés grands prématurés. Le film Gabrielle ou le saut de l’ange de Bernadette Saint-Remi abordera, quant à lui, la délicate question du genre. La Belgique possède des lois très en avance en la matière. Ainsi, Bruno, marié, deux enfants, est devenu Gabrielle après dix ans de souffrance, de doute, mais de détermination. Dans le domaine de l’investigation, on pourra voir le documentaire La faute à personne de Catherine Le Gall et Alain de Halleux. La journaliste française et le réalisateur belge nous racontent ici l’histoire de l’un des plus grands crashs bancaires européen, l’histoire d’une banque franco­belge Dexia, devenue aujourd’hui Belfius. Le monde des ombres de Johan Grimonprez nous plongera au cœur du commerce international des armes et

analysera comment ce commerce interfère sur la démocratie. Et puis, à l’approche des élections présidentielles américaines, le film Terre de Promesses de Alexandra Kandy-Longuet nous parlera des enjeux de ces élections et du bilan de l’administration américaine à travers l’exemple de la Nouvelle­Orléans, ravagée par l’ouragan Katrina en 2005. La saison prochaine nous réserve également des films qui mettront en avant quelques­unes de nos richesses culturelles. Ainsi Pascal Poissonnier nous livrera le portrait d’une personnalité incontournable du paysage culturel belge et ô combien talentueuse et attachante : Arno. Son film intitulé Arno. Vive ma liberté ! suit cette rock star de 65 ans durant l’enregistrement de son nouveau CD, en tournée avec son groupe, chez lui à Bruxelles et dans sa ville natale, Ostende. Avec son film La Monnaie. Derrière le rideau rouge le réalisateur Frédéric Laffont nous emmène, quant à lui, dans les coulisses de ce haut lieu bruxellois de la culture qui malgré la crise et les restrictions budgétaires, renouvelle chaque saison son pari de la création et de l’audace. Peter Anger nous revient avec un nouveau documentaire animalier : Au pays du million d’éléphants. Sauvage ou domestiqué, l’éléphant du Laos sert à exprimer la magie de la forêt. Quand il est blanc, on lui accorde des pouvoirs magiques. Pour sa longévité, son intelligence et ses capacités à communiquer, il est considéré à l’égal de l’homme. Le film scrute « l’humanité » de l’énorme bête, sa relation avec les laotiens et les difficultés de sa survie dans un pays où il est profondément lié à la culture populaire. Enfin nous ne pouvons pas terminer ce tour d’horizon sans parler du film Une vie contre l’oubli, réalisé par Kita Bauchet d’après les films d’André Dartevelle. Ce film rend hommage à ce journaliste et réalisateur belge qui a construit pendant plus de 40 ans une œuvre « en résistance », donnant inlassablement la parole aux opprimés. Témoin des conflits du monde, attaché aux questions de société en Belgique et plus généralement au travail de mémoire, il aura mis en lumière les grands combats sociaux et politiques de son temps. A travers son témoignage et celui de ses collaborateurs, il revient sur les moments clés de notre histoire contemporaine.

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MOLENBEEK. génération radicale Un documentaire de José-Luis Peñafuerte et Chergui Kharroubi

Tel un voyage visuel, une leçon de dialogues et d’humanité se met en place sous nos yeux où nous sommes les spectateurs privilégiés de cette plongée sans concession dans la réalité de ce quartier populaire et déshérité du centre de la capitale européenne. Un quartier que toute la presse et toutes les enquêtes internationales ont rapidement nommé : le berceau du djihadisme en Europe.Des attentats de Paris jusqu’à ceux de Bruxelles, en passant par l’arrestation de Salah Abdeslam, ces rebondissements dramatiques focalisent à nouveau tous les regards sur Molenbeek et nous interrogent sur ces questions : Molenbeek a­t­elle enfanté des monstres ? Molenbeek est­elle vraiment le berceau du djihadisme en Europe ?

Production: Triangle 7/ Primero Izquierda / la RTBF / Arte G.E.I.E

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BUREAU DE CHÔMAGE Un documentaire de Charlotte Grégoire et Anne Schiltz

Ce documentaire nous offre une immersion exceptionnelle dans un bureau de chômage à Charleroi. C’est la première fois que l’ONEM (l’Office National de l’Emploi) accorde une telle liberté de tournage dans ses murs. On assiste, sans artifice, aux entretiens visant à contrôler le comportement de « recherche active de travail » des chômeurs. Une administration, des bureaux cloisonnés, des personnes assises en vis­à­vis. D’un côté de la table, des chômeurs. De l’autre, des contrôleurs. L’enjeu des entretiens : le maintien des allocations de chômage. La rigidité de la procédure s’oppose à la singularité des hommes et des femmes qui y sont soumis. Le film interroge le sens du travail aujourd’hui, dans un monde où la précarité de l’emploi est menaçante, où l’insécurité des travailleurs et des chômeurs est grandissante et où le modèle d’État­Providence se réduit comme peau de chagrin.

Production: Eklektik Productions / la RTBF / Wallonie Image Production

Durée: 75’Prix et Festivals :• Nomination au Magritte du Cinéma 2016 dans la catégorie « Meilleur

documentaire »• Sélectionné au Karkow Film Festival – Pologne • FIFF – Festival International du Film Francophone – Section Regard du

Présent – (Namur Belgique) – octobre 2015• Festival Filmer à Tout Prix (Bruxelles, Belgique) - novembre 2015• Festival des Libertés (Bruxelles, Belgique) - novembre 2015• Cinéma Sous les Étoiles (Montréal, Canada) - 29 juin / 2 septembre 2016

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FAUTE À PERSONNE (LA) Un documentaire de Catherine Le Gall et Alain de Halleux

C’est l’histoire de l’un des plus grands crashs bancaires européens… : l’histoire d’une banque franco­belge, Dexia. Sa mission première est de financer l’intérêt général en prêtant aux collectivités locales. Ses dirigeants sont vite happés dans le grand tourbillon de la finance mondiale et ils prennent de plus en plus de risques. Ils inondent même la France d’emprunts toxiques qui vont plomber, pendant des années, les communes ou les hôpitaux. En 2008, la crise des subprimes fait vaciller Dexia. Elle est sauvée de la faillite in­extremis par les Etats belges et français qui volent à son chevet. Malgré cela, elle sombre définitivement en 2011, engloutissant des milliards d’argent public. Aujourd’hui, Dexia est une véritable bombe à retardement. Les Etats belges et français lui ont accordé leur garantie pour qu’elle se débarrasse de tous ses produits dangereux. Arrivera­t­elle à le faire avant qu’ils n’explosent? Pour l’instant, le scandale Dexia a coûté 20 milliards d’euros à la France et à la Belgique. Alors, que s’est­il passé ? Les Etats belges et français n’ont pas cherché à déterminer les responsabilités de ce crash. On dirait que l’affaire Dexia, c’est « la faute à personne ». Ou bien, c’est de notre faute à tous. Combien de temps les citoyens vont­ils accepter de réparer les errements de la finance ?

Production:Novak Prod / Point du Jour / La RTBF avec la participation de FranceTélévisions et Public Sénat

Durée: 56’

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VIE À VENIR (LA)Un documentaire de Claudio Capanna

Tourné dans un centre de néonatologie d’un hôpital bruxellois, ce documentaire raconte la survie de grands prématurés. Les jumeaux Eden et Léandro sont nés grands prématurés. Hors du ventre de Laurence, ils se retrouvent précipités dans un monde hospitalier hostile et inquiétant, fait de bruits de machines et de médecins en blouse blanche. Au fil des semaines au service de néonatologie, la mère et les enfants luttent pour leur survie, hémorragies, problèmes respiratoires… Entourée de l’équipe médicale, Laurence vit au rythme des jumeaux, entre espoirs d’amélioration, fatigue et déception, peur de la mort. Le lien qui les lie est organique, vital. Ensemble, ils livrent un combat acharné pour la vie.

Production:Stenola Productions / Associate Directors/ Take Five / la RTBF / ARTE Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles / Fond audio visuel de Flandre (VAF) - Wallonie Image Production (WIP) – Proximus TV

Durée: 52’/75’

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À SE BRÛLER LES AILES Un documentaire réalisé par Jérôme le Maire Ecrit par Pascal Chabot et Jérôme le Maire

A l’Hôpital Saint­Louis, à Paris, le bloc opératoire regroupant les activités chirurgicales fonctionne à la chaine : 14 salles en ligne ayant pour objectif de pratiquer chacune quotidiennement huit à dix interventions. L’organisation du travail, hyper sophistiquée, est devenue pathogène. Stress chronique, burn out, et risques psychosociaux gangrènent l’hôpital. Consciente de ce problème, l’administration a commandé un audit sur l’organisation du travail afin de tenter de désamorcer le début d’incendie. L’objectif de ce film est de plonger au coeur du travail et de ses excès, quand l’embrasement menace. Il veut comprendre l’incendie contemporain qui affecte l’hôpital, ce miroir trouble de notre société.

Production: AT-Production / Zadig Production / la RTBF et Arte France

Durée: 85’ / 52’

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I don’t belong anywhere, le cinéma de Chantal Ackerman – © Artémis Production

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