24
L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN 200 FCFA www.adiac-congo.com CONGO N° 2316 - MARDI 26 MAI 2015 ÉDITORIAL Erreur Page 2 Au sortir de la défaite de ses poulains face aux U23 ghanéens (1-0), le sélectionneur des Diables rouges, Claude Le Roy, a jeté un pavé dans la marre, en pointant du doigt une tricherie présumée d’âge par les joueurs ad- verses. « Ce n’est pas juste. Le Congo res- pecte les règles et pas le Ghana. J’ai en- traîné quelques-uns des Ghanéens il y a sept ans pour les qualifications au Cham- pionnat d’Afrique des nations (CHAN) contre le Niger. Ils n’ont pas moins de 23 ans », a lancé le technicien français lors de la conférence de presse d’après-match. Page 23 La principale formation de l’op- position congolaise a cosigné, le 19 mai, avec plusieurs partis de l’opposition radicale, la déclara- tion du Frocad (Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique), et rendu public, le 22 mai, un communiqué à l’issue de son bu- reau politique. Dans l’une comme dans l’autre de ces deux annonces, le moins que l’on puisse dire est que l’U- pads (Union panafricaine pour la démocratie sociale) a décidé d’abandonner la ligne du dia- logue qu’elle s’était imprimée de- puis quelques années, lorsqu’elle était parvenue, au terme d’une longue bataille de restructuration interne qui a laissé des traces, à se redonner une posture de parti de gouvernement ainsi qu’elle l’a toujours proclamé. Pages 2-3 De retour d’Istanbul, en Turquie, où il a été réélu vice-prési- dent de l’Association mondiale des services d’emplois publics (AMSEP), le directeur général de l’Office na- tional de l’emploi et de la main d’œuvre a décliné les priorités de son action pour les Services d’emploi pu- blics (SPE) africains et congolais. Selon André Nyanga Elenga, la mondialisation du marché du travail interpelle davantage les SPE sur la nécessité de renforcer la formation et la qualification des jeunes, afin de leur donner les meil- leures chances d’employabilité. Page 11 Doté de nouvelles instances le Rassemblement pour la dé- mocratie et le progrès social (RDPS) a annoncé, à l’issue de son premier congrès extraor- dinaire, le renouveau du parti avec comme objectif : recon- quérir ses espaces perdus. « Je m’engage à revitaliser le RDPS. Son financement, son fonctionnement et ses accords avec les partis amis seront revus et suivis conformément aux textes fondamentaux et mentions qui régissent notre parti », a déclaré le nouveau président, Jean-Marc Tchystère Tchicaya. Page 20 CONSULTATIONS Le président de la République reçoit Justin Koumba et Jacques Joachim Yhombi-Opango Page 2 DOCUMENT Compte rendu du Conseil des ministres du 23 mai Page 7 DIABLES ROUGES U-23 Claude Le Roy accuse le Ghana de triche d’âge CONSULTATIONS POLITIQUES Et si l’Upads faisait erreur ? Pascal Tsaty Mabiala, secrétaire général de l’Upads ANDRÉ NYANGA ELENGA : « Mes défis pour ce nouveau mandat à la tête de l’AMSEP-zone Afrique » VIE DES PARTIS Le RDPS veut reconquérir ses espaces perdus

20150526_DBZ_DBZ_ALL

  • Upload
    kimuntu

  • View
    21

  • Download
    2

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Les Dépêches

Citation preview

  • L A C T U A L I T A U Q U O T I D I E N

    200 FCFA www.adiac-congo.com

    CONGO

    N 2316 - MARDI 26 MAI 2015

    DITORIAL

    ErreurPage 2

    Au sortir de la dfaite de ses poulains face

    aux U23 ghanens (1-0), le slectionneur

    des Diables rouges, Claude Le Roy, a jet un

    pav dans la marre, en pointant du doigt une

    tricherie prsume dge par les joueurs ad-

    verses. Ce nest pas juste. Le Congo res-pecte les rgles et pas le Ghana. Jai en-

    tran quelques-uns des Ghanens il y a sept ans pour les qualifications au Cham-pionnat dAfrique des nations (CHAN) contre le Niger. Ils nont pas moins de 23

    ans , a lanc le technicien franais lors de la

    confrence de presse daprs-match. Page 23

    La principale formation de lop-

    position congolaise a cosign, le

    19 mai, avec plusieurs partis de

    lopposition radicale, la dclara-

    tion du Frocad (Front pour le

    respect de lordre constitutionnel

    et lalternance dmocratique),

    et rendu public, le 22 mai, un

    communiqu lissue de son bu-

    reau politique.

    Dans lune comme dans lautre

    de ces deux annonces, le moins

    que lon puisse dire est que lU-

    pads (Union panafricaine pour

    la dmocratie sociale) a dcid

    dabandonner la ligne du dia-

    logue quelle stait imprime de-

    puis quelques annes, lorsquelle

    tait parvenue, au terme dune

    longue bataille de restructuration

    interne qui a laiss des traces,

    se redonner une posture de parti

    de gouvernement ainsi quelle la

    toujours proclam. Pages 2-3

    De retour dIstanbul,

    en Turquie, o il a

    t rlu vice-prsi-

    dent de lAssociation

    mondiale des services

    demplois publics

    (AMSEP), le directeur

    gnral de lOffice na-

    tional de lemploi et

    de la main duvre a

    dclin les priorits

    de son action pour les

    Services demploi pu-

    blics (SPE) africains

    et congolais. Selon Andr Nyanga Elenga, la mondialisation du march

    du travail interpelle davantage les SPE sur la ncessit de renforcer la

    formation et la qualification des jeunes, afin de leur donner les meil-

    leures chances demployabilit. Page 11

    Dot de nouvelles instances

    le Rassemblement pour la d-

    mocratie et le progrs social

    (RDPS) a annonc, lissue de

    son premier congrs extraor-

    dinaire, le renouveau du parti

    avec comme objectif : recon-

    qurir ses espaces perdus. Je mengage revitaliser le RDPS. Son financement, son fonctionnement et ses accords avec les partis amis seront revus et suivis

    conformment aux textes fondamentaux et mentions

    qui rgissent notre parti ,

    a dclar le nouveau prsident,

    Jean-Marc Tchystre Tchicaya. Page 20

    CONSULTATIONS

    Le prsident de la Rpublique reoit Justin Koumba et Jacques Joachim Yhombi-Opango Page 2DOCUMENT

    Compte rendu du Conseil des ministres du 23 mai Page 7

    DIABLES ROUGES U-23

    Claude Le Roy accuse le Ghana de triche dge

    CONSULTATIONS POLITIQUES

    Et si lUpads faisait erreur ?

    Pascal Tsaty Mabiala, secrtaire

    gnral de lUpads

    ANDR NYANGA ELENGA :

    Mes dfis pour ce nouveau mandat la tte de lAMSEP-zone Afrique

    VIE DES PARTIS

    Le RDPS veut reconqurir ses espaces perdus

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E2 | POLITIQUE

    LES DPCHES DE BRAZZAVILLELes Dpches de Brazzaville sont une publication de lAgence dInformation dAfrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

    DIRECTIONDirecteur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrtariat : Rassa Angombo

    RDACTIONSDirecteur des rdactions : mile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothque : Sandra IgnamoutSecrtaire des rdactions : Jocelyn Francis WaboutSecrtaire des rdactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

    RDACTION DE BRAZZAVILLERdacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina, Thierry NoungouService Socit : Parfait Wilfried Douniama (chef de service) Guillaume Ondz, Fortun Ibara, Lydie Gisle OkoService Politique : Roger Ngomb (chef de service), Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService conomie : Nancy France Loutou-mba (chef de service) ; Lopelle Mboussa

    Gassia, Firmin OyService International : Nestor NGampoula(chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service),Hermione Dsire Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Elou (chef de service), Rominique Nerplat MakayaService Enqute : Quentin Loubou (chef de service), Rock NgassakysChronique littraire : Meryll Mezath (chef de service), Luce Jennyfer Mianzou-kouta, Durly Emilia Gankama

    RDACTION DE POINTE-NOIRERdacteur en chef : Faustin AkonoLucie Prisca Condhet NZinga, Herv BriceMampouya, Charlem La Legnoki,Prosper Mabonzo, Sverin IbaraCommercial : Mlaine EtaBureau de Pointe-Noire : Av. Germain Bikoumat : Immeuble Les Palmiers ( ct de la Radio-CongoPointe-Noire). Tl. (+242) 06 963 31 34

    RDACTION DE KINSHASADirecteur de lAgence : Ange PongaultChef dAgence: Nana LondoleRdacteur en chef : Jules Tambwe ItagaliCoordonateur : Alain Diassoconomie : Laurent Essolomwa, Gypsie Ossa

    Socit : Lucien Dianzenza, Aline NzuziSports : Martin EnyimoRelations publiques : Adrienne LondoleService commercial : Marcel Myande, Stella BopeComptabilit et administration : LukomboCaisse : Blandine KapingaDistribution et vente : Jean Lesly GogaBureau de Kinshasa : Colonel Ebeya n1430, commune de la Gombe / Kinshasa - RDC - Tl. (+243) 015 166 200Rdaction de Dolisie : Lucien Mpama

    MAQUETTEEudes Banzouzi (chef de service)Cyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa, Stanislas Okassou

    INTERNATIONALDirectrice: Bndicte de CapleAdjoint la direction : Christian BalendeCoordination : Rose-Marie BouboutouRdaction : Rose-Marie Bouboutou, Camille Delourme, Nol Ndong, Marie-Alfred NgomaAdminstration : Batrice Ysnel

    ADMINISTRATION ET FINANCES

    Directrice : Lydie PongaultSecrtariat : Armelle MounzeoChef de service : Abira KiobiSuivi des fourrnisseurs : Farel Mboko

    Comptabilisation des ventes, suivi des annonces : Wilson GakossoPersonnel et paie : Martial MombongoStocks : Arcade BikondiCaisse principale : Sorrelle Oba

    PUBLICITDirecteur : Charles ZodialoAssistante commerciale : Hortensia OlabourCommercial Brazzaville : Rodrigue Ongagna, Mildred MoukengaCommercial Pointe-Noire : Mlaine Eta Anto

    DIFFUSIONDirecteur : Philippe GarcieAssistante de direction : Sylvia AddhasDiffusion de Brazzaville : Guyche Mot-signet, Brice Tsb, Irin MaouakaniDiffusion Kinshasa : Adrienne LondoleDiffusion Pointe-Noire : Bob Sorel Mou-mbel Ngono

    INFORMATIQUEDirecteur : Grard Ebami-SalaNarcisse Ofoulou Tsamaka (chef de service), Rively Grard Ebami-Sala, Myck Mienet Mehdi, Mbenguet Okandz

    IMPRIMERIEDirecteur : Emmanuel MbenguAssistante : Dina Dorcas TsoumouChef datelier : Franois Diatoulou MayolaService pr-presse et contrle de qualit :

    Eudes Banzouzi (chef de service)

    LIBRAIRIE BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie Pongaultmilie Moundako yala (chef de service), Eustel Chrispain Stevy Oba, Nely Carole Biantomba, Epiphanie MozaliAdresse : 84, bd Denis-Sassou-NGuesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville - Rpublique du CongoTl. : (+242) 06 930 82 17

    GALERIE CONGO BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie PongaultHlne Ntsiba (chef de service), Sorel Eta, Astrid Balimba

    ADIACAgence dInformation dAfrique centralewww.lesdepechesdebrazzaville.comSige social : 84, bd Denis-Sassou-NGuesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville,Rpublique du Congo / Tl. : (+242) 05 532.01.09Prsident : Jean-Paul PigasseDirectrice gnrale : Bndicte de CapleSecrtaire gnral : Ange Pongault

    Bureau de Paris (France) / 38 rue Vaneau75007 Paris/Tl. : (+33) 1 45 51 09 80

    DITORIAL

    En refusant de rpondre linvitation du Pr-sident de la Rpublique, alors que les repr-sentants des grands partis, des confessions religieuses, de la socit civile sy rendent avec un intrt marqu, les opposants radicaux commettent une triple erreur qui leur cotera sans doute trs cher demain :

    1- Ils confirment leur isolement au sein de la classe politique congolaise qui, elle, se flicite de linitiative prise par le chef de ltat de sentretenir avec ses lea-ders dans le calme et la srnit.2- Ils ratent une occasion unique de parler dhomme homme, en tte tte, avec la plus haute autorit de ltat et de lui dire comment ils voient lavenir du pays, comment ils comptent y participer.

    3- Ils contreviennent lun des principes les plus es-sentiels qui rgissent nos socits africaines, celui du dialogue, de la palabre, de lchange courtois entre responsables qui permet dviter les conflits.

    Choisir, comme le font certains, de quitter ostensiblement le Congo alors que dbute cette premire phase de la concertation nationale est un acte grossier, vulgaire, qui d-montre lincapacit de son auteur se comporter en citoyen responsable. Il confirme une rupture avec la nation que lon pressentait depuis longtemps mais que lon nosait imaginer aussi vulgaire.

    LHistoire, dont une page se tourne aujourdhui chez nous, retiendra que quelques individus ont refus la main qui leur tait tendue et sont venus ostensible-ment chercher au cur de lancienne puissance colo-niale une aide qui ne leur sera jamais consentie. Elle condamnera sans appel une attitude qui tmoigne de la lchet de ceux qui accomplissent aujourdhui cette dmarche, foulant aux pieds lune des rgles les plus essentielles de la dmocratie qui est la libre confrontation des ides et des programmes.

    Ajoutons, pour conclure sur le sujet, quen agissant ainsi les opposants radicaux rompent leurs derniers liens avec le peuple dont ils prtendaient exprimer les espoirs.

    Les Dpches de Brazzaville

    ErreurAprs les concertations politiques de Brazzaville, dEwo et de Dolisie, le Bureau politique de lUnion panafricaine pour la dmocratie sociale (Upads) sest engag, aprs rflexion, ne pas participer aux consultations nationales entames par le prsident de la Rpublique.

    Le 22 mai Brazzaville, le Bu-reau politique de la premire force de lopposition congo-laise, sous la direction du se-crtaire gnral, Pascal Tsaty Mabiala, a rendu publique la

    dclaration relative aux consul-tations entreprises par le pr-sident de la Rpublique Denis Sassou NGuesso. Aprs ana-lyse, lUpads a relev le carac-tre grave dune telle initiative dautant plus que personne ne connat les tenants et les abou-tissants de ces consultations.

    Les intentions du pr-sident de la Rpublique ne sont pas claires Face cette autre forme dimposture, lUpads a choisi de dire non lappel du chef

    de ltat, non pas par irrv-rence, mais par conviction de ce que cette initiative ne rpond pas la proccupa-tion du peuple congolais. Ces consultations nnoncent

    pas lintention relle du pr-sident de la Rpublique au moment o la proccupation majeure du peuple congo-lais et de la classe politique demeure la prparation de llection prsidentielle de 2016 , dclare le bureau poli-tique de lUpads.Considrant cependant le dia-logue comme une vertu nces-saire pour discuter et trouver des solutions aux problmes qui touchent la marche de la Rpublique, lUpads dnonce la mauvaise foi du pouvoir ac-

    tuel qui na jamais traduit dans les faits les recommandations des prcdentes concertations politiques.Au regard de la non-prise en compte de certaines recomman-dations par la majorit prsi-dentielle, lUpads avait cosign, en mars dernier, avec les autres partis du Front rpublicain pour le respect de lordre constitu-tionnel et de lalternance dmo-cratique (Frocad), un mmo-randum adress au prsident de la Rpublique. Lequel m-morandum trace, de manire claire, les contours ncessaires pour la tenue dune lection prsidentielle apaise et dune alternance dmocratique en 2016. Plutt que de donner suite ce mmorandum dans les formes requises, le prsident de la Rpublique, dans une fuite en avant, a choisi de rpondre aux aspi-rations lgitimes de lopposi-tion par une farce qui frise la fois le mpris et le peu de considration , peut-on lire dans cette dclaration.Le principal parti de lopposi-tion a ainsi profit de loccasion pour rappeler ses militants que des sanctions svres se-ront prises lencontre des cadres et dirigeants du par-ti qui prendraient part, sous quelques prtextes que ce soit, aux consultations en cours, mme titre individuel.

    Josiane Mambou Loukoula

    CONSULTATIONS NATIONALES

    LUpads y voit une nouvelle forme dimposture

    Une vue des membres du bureau politique de lUpads

    wPoursuivant ses consultations, le prsident de la Rpublique, Denis Sassou NGuesso, recevra ce 26 mai, en matine au palais du Peuple, le prsident de lAssemble natio-nale, Justin Koumba, le prsident Joachim Yhombi Opango, en sa qualit dancien chef de ltat, le Mouvement pour les intrts congolais et le salut (MIS) de Bonaventure Mizidy, la Jeunesse unie pour la Rpublique (JUR), le Conseil national de la jeunesse (CNJ). Dans laprs-midi, le tour reviendra aux Partis et groupements politiques du Centre de Maurice Kiloko, le Parti pour lunit, la libert et le progrs (PULP de Mdard Mous-sodia, lAssociation des dfenseurs et messagers de la paix de Romuald Tchissambou

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E POLITIQUE | 3

    Comment comprendre le jeu auquel se livrent les puissances occidentales au Proche Orient, dans la lutte quelles ont engage contre les djihadistes de ltat islamique ? Au mme moment, en effet, o elles multiplient les dclarations apitoyes et apeures sur lave-nir de cette rgion au cas o les islamistes parvenaient leurs fins, elles regardent sans sourciller seffondrer le rgime de Damas. Car, mme si le prsident syrien Bachar Al Assad na pu souscrire aux appels de la Communaut internationale qui lui demandait, entre autres, de composer avec son opposition arme modre salinant de fait les sympathies des grands de ce monde, la guerre que mne ce qui reste de ce pouvoir aujourdhui est dans une certaine mesure aussi dirige contre la nbuleuse terroriste.

    Au regard de la double pression militaire et diplomatique, chaque jour grandissante, qui sabat sur le pouvoir en place Damas, de la part des djihadistes et des puis-

    sances qui lui sont hostiles, il est permis de croire un croule-ment rapide de ce rgime. Depuis quatre ans, Bachar Al Assad et ses partisans auraient tout tent pour rsister lisolement internatio-nal qui les treint, ils se sont d-penss pour contenir la furie des rebelles, le vent ne tourne plus en leur faveur. prsent que les insurgs contrlent plus de 50% du territoire syrien et senfoncent inexorablement en Irak, les y dlo-ger ne va pas tre une tche facile. La preuve, depuis plusieurs mois, les tats-Unis et la France ne par-viennent pas modifier le rapport des forces sur le terrain en dpit dun engagement arien soutenu.

    On se trouve dans une situation paradoxale o, devant le mme ennemi honni par tous lorgani-sation de ltat islamique en loc-currence -, les forces qui jurent le combattre saffaiblissent mu-tuellement. Imaginons le scnario, plus que probable, o les rebelles islamistes conquirent Damas, la capitale syrienne, et y tablissent leur administration. Ils renforce-

    raient mme moralement tous les groupuscules crs ici et l, qui lui ont fait allgeance. De quelle marge de manuvre disposerait alors la Communaut internatio-nale pour ragir ? De la mme, presque, peut-on dire, comme cest souvent le cas en de telles circonstances, qui consiste ap-peler la formation dune vaste coalition entrine par les Nations unies, afin d empcher par tous les moyens lavnement dun rgime obscurantiste et barbare dans un monde libre .

    La mme erreur fut commise en Li-bye lorsque la coalition mene par la France obstrua toute dmarche de lUnion africaine duser du dia-logue pour convaincre Mouammar Kadhafi de raliser quil ne sen sortirait pas au moyen des armes dont il disposait. Le change est donn, depuis, par linstallation du chaos en Libye. Mme si des ef-forts sont entrepris pour remettre ce pays en ordre, cela passera en-core par dnormes sacrifices que devront endurer les populations civiles livres elles-mmes.

    Dans un an, ou deux, sait-on ja-mais, il pourrait se produire la mme chose en Syrie. Le fait ac-compli est-il peut-tre mme proche. Quand ce sera le cas, Bachar Al Achad perdrait ainsi le pouvoir quil dispute ses en-nemis depuis de longues annes avec le dcompte lugubre des di-zaines de milliers de vies de ses compatriotes sacrifies. Pour ce qui la concerne, et si lon observe que les cinq membres du Conseil de scurit de lOnu (tats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine) convoitent de dterrer la hache de la guerre froide, la Com-munaut internationale a montr sur plusieurs terrains ravags par des conflits arms du mme type, quelle est en perte de vitesse et dinitiative. Elle a globalement perdu le rflexe de savoir choisir entre ce qui est bon, ce qui est moins bon, et ce qui est pire. Les thtres syrien, libyen, irakien, ymnite et ukrainien montrent, sil en tait besoin, quelle ne se montrera pas la hauteur de sitt.

    Gankama NSiah

    LE FAIT DU JOUR

    tat islamique : angoisse et latence de la communaut internationale

    En lespace de trois jours, lUnion panafricaine pour la dmocratie sociale (Upads) a rejet, dans deux actes successifs, linitiative des consultations politiques engages par le prsident de la Rpublique, Denis Sassou NGuesso, en vue de rflchir lavenir des institutions du pays. La principale formation de lopposition congolaise a, en effet, cosign, le 19 mai, avec plusieurs partis de lopposition radicale, la dclaration du Frocad (Front pour le respect de lordre constitutionnel et lalternance dmocratique), et rendu public, le 22 mai, un communiqu lissue de son propre bureau politique.

    Dans lune comme dans lautre de ces deux annonces, le moins que lon puisse dire est que lUpads a dcid daban-donner la ligne du dialogue quelle stait imprime depuis quelques annes, lorsquelle tait parvenue, au terme dune longue bataille de restructu-ration interne qui a laiss des traces, se redonner une pos-ture de parti de gouvernement ainsi quelle la toujours procla-m. Et si, dans ce cheminement vers la rigidit, le parti de Pas-cal Lissouba faisait erreur ? Imposture , tel est le mot utilis par lUpads, lissue de la runion de sa haute instance dirigeante, pour qualifier les consultations en cours depuis le 20 mai, entre le prsident de la Rpublique et plusieurs diri-geants politiques et acteurs de la socit civile. Pour ce parti, comme pour la plateforme laquelle elle appartient, le Fro-cad, le refus catgorique est lunique rponse ces pourpar-

    lers, non- contraignantes, il est vrai, qui se droulent au palais du peuple.Mme lorsque les responsables de lUpads soulignent dans leur communiqu que le boycott de linitiative prsidentielle ne re-lverait pas dune quelconque irrvrence de leur part, ils savent quagir ainsi contraste lourdement avec une vision de rassemblement. Rappelons que depuis son congrs (de sortie de crise) de 2006, ce parti a conclu quelques alliances, qui ont toutes priclit lorsque ses partenaires prfraient le repli sur soi la concertation.Tel fut notamment le cas lorsque lUpads signa avec le RDD (Rassemblement pour la dmocratie et le dveloppe-ment) et lUDR-Mwinda (Union pour la dmocratie et la R-publique) pour le compte de lANR (Alliance pour la nouvelle Rpublique), le 11 mai 2007. Alors que ses deux partenaires boycottaient les lections lgis-

    latives de cette anne-l, la for-mation de Pascal Tsaty Mabiala passait outre cette consigne et prsenta ses candidats. Parti dopposition, elle refusa aussi de rejoindre le FPOC (Front des partis de lopposition congolaise) constitu dans la perspective de llection prsi-dentielle de 2009, et nmargea pas non plus dans lautre plate-forme de lopposition forme par les partis signataires de la dclaration du 18 aot, qui contestaient les rsultats des lections lgislatives de 2012.LUpads a aussi pris part aux concertations politiques dEwo, en 2011, celles de Dolisie, en 2012, vitant de pratiquer la politique de la chaise vide dont ses allis ont le secret. la dif-frence de ces derniers, dail-leurs, elle sige dans les deux chambres du Parlement, lAs-semble nationale et le Snat, ainsi que dans les conseils d-partementaux et municipaux.Depuis quest engag le dbat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002, la position de lUpads est connue et se rsume au rejet de tout projet de changer la loi fon-damentale en vigueur. Comme ce parti, dautres formations, y compris au sein de la majorit prsidentielle expriment, soit

    CONSULTATIONS POLITIQUES

    LUpads fait erreur

    . . .

    leur refus, soit leur prudence vis--vis de cette dmarche ; dautres par contre ny voient aucun mal et se mobilisent pour un tel changement, quittes en demander la caution au peuple souverain, au moyen dun rf-rendum. Il y a bien videmment aussi le fait que les uns, comme les autres, appellent la tenue dun dialogue inclusif , quand bien mme, sur ce point, les di-vergences seraient notables sur les objectifs de celui-ci.Notons, tout de mme, que les consultations entreprises par le prsident de la Rpublique, le 20 mai, qui se poursuivront ce mardi 26 mai et sans doute, mercredi, ne sont pas un appel la signature dun quelconque document qui lierait les mains de ses signataires. Entour de son directeur de cabinet, le mi-nistre dtat Firmin Ayessa, et de son ministre de lIntrieur, Raymond Zphirin Mboulou, le prsident de la Rpublique accueille ses htes, avec qui il change btons rompus, sans les engager signer quoi que ce soit.Comment dans ses conditions, le principal parti de lopposition, dont plusieurs responsables sigent au sein des institutions de la Rpublique, peut-il, choi-sir de ne pas adresser la parole de vive voix au chef de ltat ? Comment, en plus, lUpads peut-elle adresser des menaces certains de ses dirigeants qui prendraient part, sous quelque prtexte que ce soit,

    aux consultations en cours, mme titre individuel sans faire croire aux observateurs de la scne congolaise que ce que lon demande avec opinitret autrui est parfois difficile ra-liser par soi-mme ?Il est entendu que lopposition, dans son ensemble, salue les sons de cloches divergents au sein de la majorit concernant le changement de la Constitu-tion exprims librement par certaines formations de cette famille politique. ce jour, aucun des responsables de ce ct-ci na t officiellement menac de quoi que ce soit. On a limpression, au regard du radicalisme qui sempare de lUpads, notamment sur les pourparlers en cours, avec le prsident de la Rpublique, que le principal reprsentant de lopposition congolaise se laisse dicter son discours par des partis, pour la plupart margi-naux, qui nont pas lexprience quelle a acquise dans la gestion des affaires publiques du temps o elle tait au pouvoir, entre 1992 et 1997. Pense-t-elle sans doute, devant le populisme qui caractrise ses allis que le mo-ment est venu de ratisser large en comptant sur leur apport ? LUpads ne doit pas oublier que le dialogue a toujours fond les rapports entre les hommes. En rejeter le principe, en suivant ceux qui ny trouvent pas din-trt presque par habitude peut tre une grande erreur.

    La rdaction

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E4 | ANNONCE

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E POLITIQUE | 5

    IDES- FORCES, SUJETS EN DBAT

    Anecdotes, petites phrases, cris du coeur et coups de gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique se propose de slectionner les ides les plus saillantes qui font la force des dbats de socit

    Rflchir, cest toujours slever au-dessus des di-

    visions partisanes et ne pas se soucier dtre dans

    la ligne dun parti.

    Pascal Bruckner, romancier et essayiste franais, Le Monde,

    17 mai 2015

    Le vrai sens de la vie nest-il pas de laisser plus

    que lon a trouv en arrivant sur terre ? Cest le

    sens du mot progniture, pour laquelle on uvre

    pour que sa situation dans le futur soit meilleure

    que celle du temps prsent.

    Jacques Godfrain, ancien ministre franais de la Coopration,

    Le Soleil, 18 mai 2015

    La Rpublique est comme les desses dHomre,

    elle saigne et ne meurt pas.

    Pierre Antoine Cousteau, journaliste et essayiste franais,

    auteur de Hugothrapie (Via Romana, 2015, 286 pages)

    tre amoureux, ce nest jamais tre envieux mais

    cest toujours tre jaloux

    Giulia Sissa, chercheuse au CNRS, Le Point N2227 du 14 mai 2015

    Il manque au dveloppement de lAfrique des

    comptences dans des secteurs bien dtermins.

    Il faut plus de technocrates et moins de politiciens

    pour excuter les projets

    Idriss Seck, ancien Premier ministre sngalais, African

    Banker, fvrier-mars-avril 2015

    DES FORMATIONS POUR BOOSTER VOTRE CARRIERE !LIPRC organise Brazzaville et Pointe-Noire des sminaires de formation selon le programme ci-dessous. Pour les inscriptions* et pour tous renseignements, contactez- nous aux coordonnes suivantes : Tl. 06 913 81 45|06 992 04 91-Email : [email protected]

    INTITULE DE LA FORMATION

    Formation en passation des marchs publics (Travaux, Fournitures et Services)

    Comment prospecter efficacement et gagner de nouveaux clients ?

    La fiscalit du patrimoine : perfectionnement

    La satisfaction client et lexploitation des rclamations

    DUREE

    5 jours

    3 jours

    3 jours

    3 jours

    PERIODE

    1 au 5 juin 2015

    9 au 11 juin 2015

    14 au 18 juin 2015

    23 au 25 juin 2015

    *Possibilit de remise pour plusieurs participants dune mme structure.

    COMMUNIQU

    La famille Matouta, propritaire foncire de la zone dite quartier Flix, prie tous ceux qui ont acquis des parcelles de terrain au sein dudit domaine, de bien vouloir se prsenter au sige de cette famille sis au n 04 de la rue Ngoma Ndozi, au chteau deau, munis de leurs documents parcellaires, pour un recensement gnral de tous les occupants de terrains.

    Le prsent communiqu tenant lieu de faire part, la prsence de tous est indispensable. Pour tout contact, appeler au 01 176 05 67 / 05 554 08 20 / 06 659 96 21

    Pour la Famille MATOUTA

    NGOUALA J.B

    Dans le cadre des larges consultations nationales quil a inities, le prsident de la Rpublique, Denis Sassou NGuesso, a reu le 22 mai, tour tour, le Club-2002 Pur ; le Rassemblement citoyen ; le Forum de la socit civile pour les lections libres et transparentes ; le Mouvement pour lunit et la dmocratie au Congo ; les Groupements et associations politiques du centre gauche congolais ; la Caresco ; lOeil du peuple et lUnion des forces dmocratiques.

    Aprs lentretien avec le chef de ltat, le prsident du Rassem-blement citoyen (RC), Claude Alphonse Nsilou, a indiqu que lon peut trouver une solution politique au dbat qui polarise lactualit prsentement. Le RC, a-t-il dit, a propos au prsident de la Rpublique une autre ap-proche. Mais Claude Nsilou na pas voulu en dvoil la substance la presse.Celle-ci est contraire au chan-gement de la Constitution, a-t-il poursuivi, avant dajouter que le Congo a besoin aujourdhui de la paix. Selon le RC, le prsident Denis Sassou NGuesso est larti-san de la paix dont le peuple r-colte aujourdhui les fruits.De son ct, le prsident Club-

    2002 Parti pour lunit et le R-publique, Wilfrid Nguesso a ri-tr au chef de ltat la volont de son organisation de btir une nouvelle Rpublique avec lui. R-pondant un journaliste qui vou-lait savoir la position de son parti sur le changement de Constitu-tion, Wilfrid Nguesso a rpondu : Notre parti est membre de la majorit prsidentielle. Il avait sign la dclaration de cette fa-mille politique du 20 janvier 2015 appelant au changement de la loi fondamentale . Le prsident du Forum de la socit civile pour les lections libres et transparentes(Fosocel), Cphas Germain Ewangui a affir-m avoir fait le tour dhorizon des questions lies la consolidation de la dmocratie et au processus lectoral au Congo. propos du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, il pense que cette loi fondamentale contient quelques anomalies qui mritent dtre corriges par une rvision totale ou partielle. Selon lui, cette problmatique sera plus se-reinement dbattue au cours du dialogue national dont la socit civile congolaise, par sa voix, sol-licite la convocation dans les plus brefs dlais.Cet avis est partag par Apolli-naire Mouyombo, prsident du

    Mouvement pour lunit et la d-mocratie au Congo (Mudec) qui a estim qutant donn que son organisation politique appartient la majorit prsidentielle, elle se dit favorable au changement de Constitution. Le Mudec, a-t-il insist, soutient le chef de ltat dans sa dmarche qui consiste consolider la dmocratie, chan-ger la gouvernance lectorale et mailler le pays dinfrastruc-tures diverses.Le Centre gauche congolais, par la voix de son prsident Va-lre Mabiala Mapa, a ritr son vux dappeler au changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Il a exhort la classe po-litique congolaise accepter un dialogue national sans pralables afin de dbattre sereinement, a-t-il renchri, des problmes concernant la vie du pays. Rpondant une question dun journaliste qui demandait son point de vue sur les autres ac-teurs politiques qui nont pas accept de prendre part aux consultations prsidentielles, Va-lre Mabiala Mapa a signifi quils ont eu tort. Les consultations sont une occasion pour le pr-sident de la Rpublique dcou-ter les forces vives de la nation, a-t-il lanc.

    Roger Ngomb

    CONSULTATIONS NATIONALES

    Le Rassemblement citoyen propose une autre approche que le changement de Constitution

    Les populations du Pool sapprtent recevoir le chef de ltat, Denis sas-sou NGuesso, dans les tout prochains jours. Cest dans ce cadre que le mi-nistre dtat, Isidore Mvouba, a runi les membres du Comit consultatif dappui et de suivi (CCAS) de la municipalisa-tion acclre de ce dpartement, le jeu-di 21 mai Brazzaville. Le prfet du dpartement du Pool Jean Michel Sangha a fait savoir quil revient ce comit de sorganiser en premier afin de crer les conditions dun sjour rus-si du prsident de la Rpublique dans le Pool. Jean Michel Sangha a signifi de-vant lauditoire que les prparatifs sont

    fin prts. Cependant, il a sollicit limpli-cation de tous les membres du CCAS et particulirement du ministre dEtat, Isi-dore Mvouba, prsident du CCAS.Il est noter que la visite du chef de ltat dans le dpartement du Pool sera aussi une occasion de passer en revue certains chantiers lis la municipalisa-tion du Pool. Nombre de ces chantiers peinent sachever. Parmi les difficults nonces, le problme dexpropriation des terrains.Cette runion a connu la participa-tion des femmes leaders du Pool et des cadres du dpartement du Pool.

    Guillaume Ondz

    DPARTEMENT DU POOL

    La prochaine visite du chef de ltat au coeur dune runion

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E6 | ANNONCES

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E DOCUMENT | 7

    Il sest tenu, ce samedi 23 mai 2015, au Palais du Peuple, une runion du Conseil des ministres, sous la haute autorit de son Excellence monsieur Denis Sassou NGuesso, prsident de la Rpublique, Chef de lEtat.Lordre du jour de ce Conseil des Mi-nistres, a port sur lexamen de dix (10) projets de lois, manant de trois dpar-tements ministriels :Le ministre de lconomie, des fi-nances, du plan, du portefeuille public et de lintgration ; Le ministre du tra-vail et de la scurit sociale ; Le minis-tre de la sant et de la Population.Ouvrant la sance du Conseil des mi-nistres, le prsident de la Rpublique a donn la parole en premier lieu mon-sieur Gilbert Ondongo, ministre dEtat, ministre de lEconomie, des finances, du plan, du portefeuille public et de lintgration.Rpondant lapostrophe du Chef de lEtat, le ministre dEtat, monsieur Gil-bert Ondongo, a soumis pour approba-tion au Conseil des ministres, le projet de loi portant loi de finances rectifica-tive pour lanne 2015.Un projet de loi de finances rectificative est dpos au parlement si latteinte de lquilibre financier dfini par la loi de finances de lanne est compromise, ou si les recettes constates en cours danne sont largement infrieures ou suprieures aux prvisions, ou encore si de nouvelles mesures lgislatives ou rglementaires affectent lexcution du budget.Dans le cas qui nous occupe, le ministre dEtat, monsieur Gilbert Ondongo a fait valoir que la volatilit des prix du ptrole sur le march international de-puis le dbut du quatrime trimestre de lanne 2014 non seulement a affec-t ngativement llaboration de la loi de finances initiale pour lanne 2015, mais compromet encore sa mise en uvre par la baisse des ressources at-tendues du ptrole et quil y a lieu dans ce contexte peu favorable de rectifier la loi de finances initiale, tant en ce qui concerne les prvisions de recettes que les dpenses et de ce fait mme de d-finir les nouvelles priorits pour lexer-cice budgtaire en cours.Le Congo nest pas le seul pays affec-t par le repli de lconomie mondiale. Parmi les grandes conomies, seules les projections de croissance des Etats-Unis pourraient connaitre une vo-lution encourageante, 3,1% en 2015 contre 2,4% en 2014. Quant au Congo, il devrait connatre une croissance de 5,1% en 2015.La loi de finances rectificative, laquelle a recours le gouvernement, a pour but de conserver les quilibres budgtaires et dtre pour cela en adquation avec la situation conomique relle du pays.

    En ce sens, le gouvernement, entend mettre laccent sur les priorits ci-aprs :La promotion et laccompagnement des entreprises dans tous les secteurs de lconomie ; Lachvement des quipements en rap-port avec lorganisation des jeux afri-cains ; La municipalisation acclre du dpar-tement de la Sangha ;

    La poursuite des travaux et actions mis en uvre avec lapport partiel des partenaires au dveloppement et les contreparties de lEtat ; La poursuite des grands travaux structurants.Pour ce qui concerne lexercice 2015, le budget de lEtat rectifi est ar-rt en recettes et en dpenses la somme de : deux mille sept cent quinze milliards soixante-six millions (2.715.066.000.000) de francs CFA.A laune de ce quexige la nouvelle donne conomique internationale, le prsident de la Rpublique, et avec lui le Gouvernement, en appelle davan-tage de responsabilit dans lexcution de nos engagements ; do le fait que ce budget rectifi ne porte en lui aucun reniement. Bien au contraire, il est le reflet rationnalis de nos choix poli-tiques, le tout visant inscrire ferme-ment notre pays sur le chemin davenir. Ce chemin est fait defforts, de tnacit et de croyance en des lendemains meil-leurs encore. Le projet de loi de finances rectifi-catif exercice 2015 a t approuv par le Conseil des Ministres. Invit par le prsident de la Rpublique prendre la parole, le ministre dEtat, ministre du Travail et de la scurit so-ciale, le gnral Florent NTSIBA, a pr-sent un projet de loi relatif la cra-tion de la caisse dassurance maladie. La ncessit de refonder la scurit so-ciale pour quelle profite tous est lune des pierres angulaires du projet de so-cit du Prsident de la Rpublique. Dans le but de concrtiser cette volon-t, il a t mis en place le 27 juin 2014, le rgime dassurance maladie univer-selle.La gestion de ce rgime ncessitait la cration de la caisse dassurance ma-ladie universelle; do le projet de loi initi par le Ministre dEtat, ministre du Travail et de la scurit sociale, le gn-ral Florent Ntsiba.La Caisse dassurance maladie univer-selle aura pour missions :De grer le rgime dassurance maladie universelle ; Dassurer aux affilis une prise en charge des soins de sant ; Daccomplir toutes autres missions d-volues par la loi en rapport avec le r-gime dassurance maladie universelle. Le projet de loi portant cration de la caisse dassurance maladie universelle a reu lapprobation du Conseil des mi-nistres.Il est enfin revenu au ministre de la Sant et de la population, monsieur Franois Ibovi, reprsent par madame Emilienne Raoul, ministre des Affaires sociales et de laction humanitaire, de prsenter au Conseil des ministres len-semble des projets de loi dont le mi-nistre Franois Ibovi tait porteur. Le premier projet de loi porte cra-tion de lhpital gnral Adolphe Sic. Il sagit en ralit de combler un vide juridique. Cr en juin 1931, disposant dune capacit daccueil de six cent (600) lits, couvrant non seulement le dpartement de Pointe-Noire, mais

    aussi ceux du Kouilou, du Niari, de la Bouenza et de la Lkoumou, lhpital Adolphe SIC rpond au statut dun hpital gnral conformment au d-cret du 31 dcembre 1996 dont il tait opportun et judicieux de le lui recon-naitre ; ce que vient de faire le Conseil des Ministres en approuvant le projet de loi portant cration de lhpital g-nral Adolphe Sicss. Le second projet de loi porte cration de lhpital gnral de Dolisie. L en-core, il sagit de combler un vide juri-dique en permettant lhpital de Do-lisie davoir les capacits suffisantes dorganisation et de fonctionnement en vue damliorer la qualit des soins. Pour cela, il devenait ncessaire de lui reconnaitre le statut dtablissement public administratif limage de ceux de Brazzaville et Loandjili.Le Projet de loi portant cration de lh-pital gnral de Dolisie a t approuv par le Conseil des Ministres. Le troisime projet de loi est rela-tif la cration de lhpital gnral 31 juillet 1968 dOwando.Il a t construit en 1972 et inaugur le 31 juillet 1975 pour rpondre une forte demande de sant.Disposant dune capacit daccueil de plus de deux cent (200) lits et fonction-nant sans un cadre juridique appropri, il devenait donc opportun et judicieux de lui confrer le statut dtablissement public administratif, ce que vient de faire le Conseil des Ministres en accor-dant son assentiment au projet de loi portant cration de lhpital gnral 31 juillet 1968 dOwando. Le quatrime projet de loi, porte cra-tion de lhpital Mre-Enfant Blanche GOMES. Actuellement cet hpital est gr en rgie, sa personnalit morale se confondant avec celle de lEtat.En raison de la nouvelle dynamique d-volue cet hpital, il devenait cardinal de le transformer en un tablissement public administratif ; dot de la person-nalit morale, de lautonomie adminis-trative et financire.Le projet de loi portant cration de lhpital Mre-Enfant Blanche GOMES a t approuv par le Conseil des mi-nistres.Le cinquime projet de loi porte cra-tion de lhpital Edith Lucie BONGO ONDIMBA. Cet hpital dot de deux cent (200) lits et ayant un statut dta-blissement public administratif, aura une vocation interdpartementale pour servir de rfrence aux dpartements de la Cuvette, Cuvette-Ouest, Sangha, Likouala, Plateaux. Il aura aussi une vocation sous rgionale dans la prise en charge des pathologies chirurgicales sensibles.Le projet de loi relatif la cration de lhpital Edith Lucie BONGO ONDIM-BA a reu lapprobation du Conseil des ministres. Le sixime projet de loi porte cration du Centre National de rfrence de la drpanocytose Maman Antoinette Sas-sou NGuesso.La drpanocytose est une pathologie qui touche plus de cent cinquante millions (150.000.000) de personnes dans le monde. Grce au plaidoyer de Madame Antoinette Sassou NGuesso, elle a t

    dclare problme de sant publique par les Nations-Unies. Par ailleurs, les tats gnraux de la drpanocytose, te-nus Brazzaville en juin 2005, avaient dcid de crer des centres nationaux de rfrence sur le continent ; do la dcision de construire dans notre pays un centre national de rfrence de la drpanocytose. Ce centre aura une vo-cation sous rgionale. Il aura pour mis-sion dassurer la coordination des acti-vits de lutte contre la drpanocytose.Le projet de loi portant cration du Centre National de rfrence de la dr-panocytose Maman Antoinette Sassou NGuesso a t approuv par le Conseil des ministres. Le septime projet de loi se rap-porte la cration du centre de traitement de linsuffisance rnale.Lobjectif poursuivi par le gouverne-ment est de rendre accessible tous les patients en insuffisance rnale aige et en insuffisance rnale chronique, les soins de supplance rnale. Dans le but de permettre ce centre davoir des capacits suffisantes dorganisation et de gestion, on devait lui reconnaitre un statut dtablissement public adminis-tratif.

    Le projet de loi portant cration du centre de traitement de linsuf-fisance rnale a reu lapprobation du Conseil des ministres. Le huitime projet de loi se rapporte la cration de la centrale dachat des produits de sant essentiels. Dans le souci absolu dassurer laccessibi-lit aux produits de sant essentiels moindre cot aux populations, le gou-vernement avait cr la Centrale natio-nale dachat de mdicaments essentiels (Cenames), puis il stait associ avec des partenaires pour crer la Congo-laise des mdicaments essentiels gn-riques (Comeg). A la lumire du manque defficacit de cette dernire structure, le gou-vernement entend crer, la Centrale dachat des produits de sant essentiels (Capse), sous forme dtablissement public caractre industriel et com-mercial, dot de la personnalit morale et de lautonomie financire. La centrale dachat des produits de san-t essentiels a pour objet :De rendre les mdicaments essentiels gnriques et autres produits de sant disponibles, accessibles et moindre cot et de qualit lensemble de la population ; De fournir aux formations sanitaires publiques et prives les mdi-caments essentiels gnriques et autres produits de sant ; Dacheter pour re-vendre les mdicaments essentiels g-nriques, mdicaments traditionnels amliors et autres produits de sant de qualit.Le projet de loi portant cration de la centrale dachat des produits de sant essentiel a t approuv par le Conseil des ministres. Commence 10 heures, la runion du Conseil des ministres de ce samedi 23 mai 2015 a pris fin 12 heures.

    Bienvenu Okiemy,

    porte-parole du Gouvernement

    Compte-rendu du Conseil des ministres du samedi 23 mai 2015

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E8 | ANNONCE

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E CONOMIE | 9

    Une dlgation mixte dhommes daffaires italiens a chang avec des chefs dentreprise congolais, sur des perspectives de partenariat dans le secteur hors ptrole.

    Cette initiative italienne a pour but de garantir la continuit des rela-tions conomiques et daccrotre le rapport commercial entre les deux pays, dont la coopration est beau-coup plus accentue sur le secteur ptrolier avec la socit Eni Congo. Aussi, cette occasion dchange daffaire fait suite aux visites de grands hommes dEtat italiens et aussi de lexposition Milan dont le 31 mai prochain est une journe consacre au Congo. Les Italiens sont prts accompagner les en-treprises congolaises en partageant leur exprience, profitons de loc-casion quoffre le gouvernement du Congo, de diversifier lconomie. En effet, le tissu conomique ita-lien est compos de plus de 90% des petites et moyennes entre-prises. Les entreprises congolaises peuvent sen inspirer.Le patron des hommes daffaire congolais, qui a regroup tous les entrepreneurs cette runion dchange a voqu quelques pr-

    requis qui pourraient faire bn-ficier aux Congolais. Paul Obambi a soulign que les fonds que verse le groupe Eni au gouvernement, devraient tre mis la disposition des entreprises congolaises, pour quelles soient capables dassumer leur part de responsabilit. Il a souhait aussi dvelopper avec les italiens un compagnonnage pour une vritable coopration. partir de ce moment, la partie congolaise pourrait suivre le pas.Quelques entrepreneurs congolais exerant dans lagroalimentaire, ont fait part des difficults quils ren-contrent dans le quotidien. Statisti-quement, le Congo dpense plus de 300 millions dEuros par an pour les importations en produits alimen-taires. Les italiens veulent renver-ser cette tendance car le Congo a tous les atouts pour ce challenge. Entre temps, les Congolais ont t invits prsenter des propositions en termes de besoin soumettre aux entreprises italiennes.

    Une collaboration pour appor-ter notre expertise afin de vous professionnaliser et concrtiser des partenariats, approfondir ces changes travers ce ca-nal institutionnel italien , ont conclu les ItaliensNotons que la dlgation italienne tait accompagne de lambas-sadeur dItalie au Congo, Andrea Mazzella. Elle tait conduite par le conseiller diplomatique du vice-mi-nistre du dveloppement cono-mique, Alessandra Schiavo. la suite de lchange avec les

    oprateurs congolais, les Italiens taient reus par le ministre de lAmnagement du territoire et la dlgation gnrale aux Grands travaux, Jean Jacques Bouya. Avec lhomme dEtat congolais, la dlga-tion lui a fait part de leurs intentions daccompagner le gouvernement du Congo dans le secteur agroin-dustriel. Un lan qui sinscrit dans le cadre du mmorandum sign entre le premier ministre italien, Matteo Renzi et le prsident du Congo, De-nis Sassou Nguesso, lors de sa visite en Italie.

    La dlgation a visit quelques en-droits du pays accompagne du ministre de lAgriculture et de lle-vage, Rigobert Maboundou. Forte de cet acquis, elle entrevoit dj la formation en matire dagriculture et dlevage. Nous allons donner au Congo des machines agri-coles pour dvelopper la culture du mas et dmarrer des forma-tions. Voil des objectifs concrets que nous tenons raliser dans les dlais , a conclu, Alessandra Shiavo.

    Nancy France Loutoumba

    Lchange B to B

    COOPRATION

    Des changes B to B congolo-italiens

    La formation qui a dur quarante-cinq jours a t clture le 21 mai par le secrtaire gnral de la prsidence de la Rpublique, Jean Baptiste Ondaye. Elle a permis aux animateurs des cellules des marchs publics ainsi quaux autres acteurs impliqus dans la passation des marchs publics, dacqurir de nouvelles comptences professionnelles dans conception de la commande publique.

    Quatre-cent-vingt acteurs de la commande publique ont particip cette formation organise par lAutorit de r-gulation des marchs publics (ARMP), en collaboration avec la Banque mondiale. Les participants cette session de formation taient essentielle-ment les animateurs des cel-lules de gestion des marchs publics, installes auprs des matres douvrages ; les agents de lARMP en charge de la r-

    gulation ; les agents de la di-rection gnrale de contrle des marchs publics, interve-nant dans le contrle de pas-sations des marchs publics, chargs de loctroi des mar-chs spciaux.La mme formation a t lar-gie aux agents voluant au contrle budgtaire, ceux de la direction gnrale du budget ; aux oprateurs conomiques ainsi qu ceux de la socit civile. Cette formation dont le taux de participation tait de 90%, dispense par un ex-pert de lIDA, tait dispense en quatre modules savoir : les fondements juridiques du code des marchs publics ; loprationnalisation des mar-chs publics au Congo ; la gestion des contrats : le rle central de lArmp ainsi que le contrle et laudit des marchs publics.De ses quatre modules, plu-sieurs thmatiques ont t

    conues. Entre autres : le cadre juridique international des marchs publics ; le conten-tieux des marchs publics ainsi que laudit des marchs publics. lissue de la formation, les participants ont reu des attes-tations de fin de formation. En organisant cette formation, lARMP vise renforcer les capacits techniques et opra-tionnelles des animateurs des cellules des marchs publics et de tous les autres acteurs inclus dans la passation des marchs publics de ltat en vue de leur permettre de faire de bonnes commandes.Lobjectif tant de leur per-mettre dacqurir de nouvelles comptences techniques qui leur permettront daccomplir loyalement leur mission en ce qui concerne les dlais dap-probation des marchs pu-blics, notamment loctroi des avis de non objection.

    Firmin Oy

    La fabrication de lthanol, un projet qui intresse au plus haut point les hommes daffaires japonais, a annonc le 21 mai Shigeru Shiru, ambassadeur du Japon au Congo, lissue dun entretien avec Isidore Mvouba, ministre dEtat, ministre du Dveloppement industriel et de la promotion du secteur priv. Lobjectif de cette visite tait de relancer la coopration conomique entre nos deux pays , a poursuivi le diplomate japonais. Ce faisant, les deux personnalits ont esquiss des solutions de coopration dans le cadre de lindustrie et des infrastructures, en sappuyant sur lexprience japonaise, y compris la coopration technique. Cette rencontre des deux personnalits a t galement loccasion tout indique dannoncer la venue au Congo dun spcialiste en urbanisme, pour tudier les possibilits de coopration dans ce domaine. Aprs lentretien avec le ministre Isidore Mvouba, lambassadeur du Japon et sa dlgation ont galement t reus par le ministre de lAmna-gement du territoire et de la dlgation gnrale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, avec qui ils ont pass en revue la coopration entre les deux pays particulirement dans le dpartement des grands travaux.Lors de ces changes le ministre Bouya a exprim plusieurs dolances len-droit de ses partenaires, souhaitant par exemple que lAgence japonaise de coopration internationale qui a cofinanc avec la Banque africaine de dve-loppement (Bad), la construction de la route Kta-smb situe dans le dpar-tement de la Sangha, puisse poursuivre leur assistance dans la construction du 2e tronon Semb-Djoume.Lappui de cette Agence japonaise a t galement sollicit dans la construc-tion de la route Dolisie-Kibangou dans le dpartement du Niari. Les tudes de faisabilit de la route-rail Brazzaville - Kinshasa tant presque termines, le gouvernement demande ce que ces derniers participent aux appels doffres relatifs ce projet de grande importance. Le ministre Bouya a par ailleurs invit la dlgation japonaise sintresser galement aux travaux damnagement des quartiers prcaires des villes de Brazzaville et Pointe-Noire.

    Guillaume Ondz et Lopelle Mboussa Gassia

    COOPRATION CONGO-JAPON

    Vers une relance vritable des activits

    PASSATION DES MARCHS

    Les animateurs des cellules forms llaboration dune commande publique

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E10 | ANNONCES

    Cette subvention du prsident de la Rpublique, Denis Sassou NGuesso au profit du Conseil de Pointe-Noire contribuera la mise en uvre du programme dinvestissement de la ville. Linformation a t donne le 20 mai par le prsident du bureau excutif dudit conseil, Roland Bouiti Viaudo, louverture des travaux de la deuxime session ordinaire du Conseil, dite administrative organise dans la salle de Mariage de la Mairie centrale

    La Session qui a ouvert ses portes le 20 mai se poursuivra jusquau 29 mai. Durant ses assises, les conseillers dpartementaux et municipaux vont traiter plusieurs affaires parmi lesquelles, lexamen du rapport-synthse sur ltat des lieux de la Commune de Pointe-Noire et du district de Tchiam-ba-Nzassi dont les travaux de restitution ont eu lieu rcemment dans la capitale conomique. Lexamen et ladoption du projet de dlibration portant affectation dun espace public municipal ddi aux artisans et commerants qui ne disposent pas dun espace appropri pour lexercice de leur mtier ; la visite guide des chantiers municipaux entrepris Pointe-Noire et Tchiamba-Nzassi, a soulign le premier secrtaire du conseil, Fulgence Ibombo Gakosso.Ouvrant les travaux, Roland Bouiti

    Viaudo a remerci tous ses htes qui ont pris part cette crmonie avant de prsenter aux conseillers, les trois nouveaux conseillers, savoir, Yolande Keta Bangui en remplacement dAlexis Ndinga de Gnration CAPO, Paulette Pemba en remplacement de Mabio Mavoungo Zinga du RDPS et Antoinette Bikani la place dIsaac Follo du PCT. Les conseillers sortant ne pourront plus siger par convenance personnelle. Parlant des affaires examiner, il a rappel que le rapport synthse de ltat des lieux de Pointe-Noire, contient des informations qui permettront leur assemble locale dlaborer, en toute connaissance de cause, le plan local de dveloppement du dpartement et de la ville, sur la base des attentes lgitimes exprimes par les populations. Il y a des rponses urgentes apporter

    face une demande sociale pressante

    exerce dans les domaines daction

    aussi divers que celui de notre milieu

    ambiant o tout sexprime effective-

    ment en terme de priorit et appelle,

    en consquence, un nouvel engage-

    ment de nos citoyens simpliquer

    davantage dans les questions

    dintrt gnral. Il revient ainsi aux

    conseillers locaux, de dterminer la

    marche suivre et de faire de sorte

    que celle-ci reoive lassentiment et

    ladhsion des concitoyens , a-t-il ajout.Par ailleurs, Roland Bouiti Viaudo a rassur les conseillers de la mise en uvre progressive du pro-

    gramme dinvestissement de la ville conformment leur orienta-tion donne lors de la session budgtaire de fvrier 2015, sur la construction des ouvrages dcoulement des eaux pluviales. Ses travaux sont amorcs paralllement la rhabilitation des chausses qui ont atteint un seuil de dgradation trs critique, le cas des avenues de la Rpublique et de la Libert o les travaux engags se poursuivent de faon satisfaisante grce une aide du prsident de la Rpublique. Le programme ainsi engag, connai-tra une volution remarquable grce lappui de son Excellence Monsieur Denis Sassou NGuesso , Prsident de la Rpublique, Chef de lEtat qui, en dpit de la situation financire nationale largement affecte par la chute vertigineuse des recettes ptrolires, a donn lordre, la semaine dernire, la direction gnrale du trsor, par le

    biais du ministre de lconomie et des finances, de mobiliser la somme de : un milliard sept cent cinquante six millions trois cent quatre vingt huit mille sept cent cinquante six (1.756.388.756)francs CFA, pour lachat des matriels , sest-il rjoui.Il sagit dune centrale denrobage neuve, de marque Ermont Marini de gnration rcente; six camions bennes ; sept chargeurs, un camion citerne, un camion balayeur, un camion plateau, un lot de pices de rechange. Cette nouvelle acquisi-tion a-t-il ajout, amliorera les rendements internes et augmen-tera en proportion de qualit le service lusager. Cest ici loccasion de renouveler la reconnais-

    sance de notre assemble locale

    son excellence Monsieur, le prsident

    de la Rpublique pour cette marque

    particulire dattention lheure o

    Pointe-Noire sest engage dans le

    processus irrversible de sa

    modernisation , a martel le prsident du conseil.Lorateur a aussi abord la question sur lopration de contrle didentit et des trangers en situation irrgulire au Congo en gnral et Pointe-Noire en particulier. Cette opration donnera invitablement lieu toutes

    les interprtations malveillantes alors

    quelle nobit en ralit qu un

    contrle ordinaire, de nature

    permanente et routinire, et quelle

    seffectue dans la stricte application

    des lois et rglements de la Rpu-

    blique, en conformit avec les accords

    et traits internationaux, et dans le

    strict respect de la dignit humaine . Cest pourquoi, en sadressant aux conseillers, il les a invit rassurer tous ceux qui chercheront comprendre le bien fond de la mesure que la ville de Pointe-Noire, havre de paix continuera doffrir lhospitalit et daccorder la protec-tion tous ceux qui souhaiteront dy vivre dans les conditions de sjour dtermines par la lgisla-tion en vigueur en Rpublique du Congo. En tout temps et comme le recommande le Prsident de la Rpublique, soyez les messagers des la paix, de la concorde et de lunit ; celles-ci tant sa proccu-pation permanente et son souci constant , a conclu le prsident du Conseil Dpartemental et Municipal de Pointe-Noire, Roland Bouiti Viaudo.

    CONSEIL DPARTEMENTAL ET MUNICIPAL DE POINTE-NOIRE

    Linstitution reoit un financement de prs de deux milliards de francs CFA

    TIMCO

    EXPLOITATION FORESTIERE TRAVAUX PUBLICS MENUISERIE INDUSTRIELLE

    TIMCO, Socit Responsabilit Limit Unipersonnelle (SARLU) dont le sige est Brazzaville, est une menuiserie industrielle Congolaise. Dans le cadre de notre dvelop-pement, nous recherchons actuellement :

    1-Un Chef dquipe lectromcanique H/F.Profil recherch Diplme : - BAC + 2 / 3 ou Ingnieur En lectromcanique Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le secteur industriel Comptences Requises :- Capacit matriser un ou plusieurs secteurs techniques : lectronique, lectricit, mcanique, hydraulique, pneumatique- Capacit lire et interprter un plan ou schma. - Capacit valuer visuellement ou laide dappareils une panne, une drive, une anomalie.

    2-Un Dessinateur Projeteur Mtreur en Menuiserie H/F.Profil recherch Diplme : - BAC + 2 / 3 En Architecture ou Diplme quivalent Exprience Professionnelle :- 2 ans ou plus dans la conception ou ventuellement dans la construction

    des btiments.

    Comptences Requises :- Matriser les techniques de dessin industriel.- Raliser rapidement des calculs, des plans en respectant avec rigueur des normes et un cahier des charges. - Maitriser le logiciel AutoCad (2 et 3D).

    3-Des Menuisiers Dbutants et QualifisProfil recherch Diplme : - BET/BEP/CAP/BAC Pro en Menuiserie ou Diplme quivalent Exprience Professionnelle :- Avec ou sans exprience dans la menuiserie. Comptences Requises :- Savoir lire et interprter un plan, et pouvoir raliser avec prcision, laide des machines disponibles, les coupes, les assemblages, les collages, les finitions pour obtenir les menuiseries dcrites dans ce plan.

    4-Responsable Qualit-Hygine-Scu-rit H/F.Profil recherch Diplme : - BAC+2 /3 dans le domaine de la qualit ou de la gestion industrielle Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le domaine industriel Comptences Requises :

    - Bien connatre les process de lentreprise, ses flux et les technolo-gies associes.- Matriser les normes, la certification ou la labellisation choisie. - Dfinir et ngocier une politique QSE ou de management intgr.

    5-Ingnieur Rseaux, Systmes et Scurit H/F.Profil recherch Diplme : - BAC+4 /5 en Informatique de Gestion ou en Systme et Rseau Infor-matique Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le Domaine de linformatique de gestion et systme rseau Comptences Requises :- Installer, configurer, dpanner un parc informatique.- Matriser les techniques ncessaires pour interconnecter les rseaux et les systmes de tlcommunication. - Utiliser avec aisance les principaux logiciels utiliss dans lentreprise : bureautique, bases de donnes CAO, GPAO, DAO, etc.

    6-Conducteur de Travaux en Menuise-rie H/F.Profil recherch Diplme : - Bac+2 /Bac+3 Mtiers du Bois ou des Btiments et Travaux Publics Exprience Professionnelle :

    - 5 ans ou plus dans le secteur de lusinage de bois et de la menuiserie et de travail en production au en pose.

    Comptences Requises :- Avoir une vision globale des chantiers entreprendre et connatre les matriaux, process de production, contraintes techniques et rglemen-taires pour organiser lagencement.- Anticiper dventuels problmes de pose et rechercher les solutions techniques en amont - Assurer un dialogue permanent avec lquipe, disposer de qualits relationnelles dveloppes et un esprit dquipe.

    7-Commercial H/F.Profil recherch Diplme : - BAC+2 /3 en marketing ou en management dune grande cole reconnue, dans les mtiers du Bois ou dans les Btiments et Travaux Publics. Exprience Professionnelle :

    - 5 ans ou plus dans le secteur de lusinage de bois et de la menuiserie ou dans la construction des btiments Comptences Requises :- Dfinir une politique et une stratgie commerciale avec la vision globale de lentreprise moyen terme.- Connatre les styles de meubles, les techniques de production, les principaux fabricants et la concur-rence.

    - laborer le cahier des charges commercial (tendances, tarifs) pour les nouveaux modles.

    8-Mcanicien H/F.Profil recherch Diplme : - BAC Pro en gnie mcanique ou main-tenance industrielle ou un quivalent. Exprience Professionnelle :- 2 ans ou plus dans la mcanique ou en maintenance industrielle dans une entreprise de fabrication.

    Comptences Requises :- Capacit de Participer linstallation et la fabrication des nouveaux quipements de production et autres quipements ou articles ncessaires la gestion des oprations.- Capacit faire fonctionner, rparer et entretenir rgulirement le matriel et les quipements de production. - Habilits en soudure, usinage conventionnel, pneumatique et hydraulique.

    Le dossier devra obligatoirement contenir une lettre de motivation et un curriculum vitae dtaill, et doit tre adress la Direction Gnrale de TIMCO, 29 rue Lon Jacob Mpila Centre Ville, B.P : 1041, Braz-zaville-Congo ; ou par courriel [email protected] au plus tard le Vendredi 15 Juin 2015.

    OFFRES DEMPLOI

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E CONOMIE | 11

    IN MEMORIAM

    25 Mai 1998 - 25 Mai 2015. Voici dix-sept ans jour pour jour que Madame ONANGA ne ESSOUNDOU CELES-TINE tait arrache laffec-tion des siens.En cette date de souvenirs et de triste anniversaire, toute la famille ONANGA Prosper prie tous ceux qui lont connue et aime davoir une pense pieuse pour elle.Toujours affligs, nous rendons grce Dieu de ce que son me repose en paix pour lternit. Maman, nous ne toublierons jamais !

    NCROLOGIENkounkou Victor et famille, familles Bassadila Marie, Badjiokila, Cantey, Eticault, pouse Badjiokila Ne Cantey Madina Henriette et Enfants ont le regret de vous informer le dcs de leurs frre, pre, oncle, cousin, neveu grand-pre Auguste Badjiokila, survenue le dimanche 17 mai 2015 4h Brazzaville lhpital Militaire Pierre Mombengo.

    Programme des Obsques :Jeudi 28 mai 20159h : leve de corps la morgue municipale de CHUB10h : recueillement au domicile du disparu sis quartier Mayanga arrt B52 rue Auguste Badjio N8 11h30 : messe de requiem en leglise Saint-Anne du Congo ; 13h : dpart pour le cimetire priv Bouka15h : retour au domicile du disparu16h : fin de la crmonie.

    De retour dIstanbul, en Turquie, o il a t rlu vice-prsident de lAssociation mondiale des services demplois publics (AMSEP), le directeur gnral de lOffice nationale de lemploi et de la main duvre (Onemo) sest montr plus que dtermin poursuivre luvre entame depuis de longues dates. Andr Nyanga Elenga a surtout dfini, dans une interview la presse, les priorits de son second mandat de trois ans dans le domaine des services demplois publics du Congo et dAfrique.

    Les Dpches de Brazzaville (LDB) : Vous avez t largement soutenu par la majorit des 290 dlgus au congrs tenu du 4 au 8 mai Istanbul. Votre rlection au poste de vice-prsident de lAMSEP - zone Afrique est-elle la reconnaissance de vos efforts des trois ans passs ? Andr Nyanga Elenga (A.N.E) : Dentre de jeu, je dirai que ma rlection est le rsultat des efforts conjugus, dun travail cohrent de tous les acteurs, aussi bien au niveau du Congo que du continent africain et du monde entier. Ces efforts mont permis de bien excuter le programme dactivits. Le 26 juin 2012, Soul en Core du sud, jai t lu par la commu-naut internationale comme vice-prsident de lAMSEP- zone Afrique. Cela nous avait permis ensuite dorganiser une session inaugurale, qui tait suivie dun atelier trs important, tenu Co-

    tonou au Benin, o nous avons adopt notre programme dacti-vits triennal. Nous avons donn le meilleur de nous-mmes en dveloppant ce programme, avec plusieurs ateliers orga-niss, Brazzaville, Abidjan et Libreville notamment, qui constituaient des points dchange importants. Ce pre-mier mandat nous a galement donn loccasion dtre reu par plusieurs autorits, nous avons cr beaucoup dinitiatives en faveur de la cration demplois et sign des conventions de partenariat. Cest sans doute en reconnaissance de ces efforts que le congrs a renouvel sa confiance au Congo travers ma modeste personne. LDB : Quels sont les dfis qui vous attendent au cours du nouveau mandat ?A.N.E : Les dfis qui nous at-tendent sont normes. LAfrique

    INTERVIEW

    Andr Nyanga Elenga : mes dfis pour le nouveau mandat la tte de lAMSEP-zone Afrique

    a encore beaucoup faire contre le chmage, du fait que son co-nomie dpend encore largement dautres rgions. Au niveau du Congo, par exemple, il nya jusque-l aucun centre de qua-lification de la main duvre. Il faut ajouter cela linsuffisance des budgets au niveau des pays africains. Cest une situation qui est lie nos conomies qui demeurent encore trs fragiles, et qui ne crent pas beaucoup demplois dcents. Cest en effet, ces grands dfis que nous devons tout prix affronter au cours de notre deuxime man-dature. Nous mettrons gale-ment profit ces trois ans pour intresser les pays anglophones dAfrique qui hsitent jusque-l intgrer lAMSEP. La nouvelle quipe de notre association doit apporter une rponse la problmatique de lemploi, sous notre impulsion, elle doit uvrer humaniser et crer les conditions daccs un emploi dcent et durable. Pour cela, la formation et la qualification des jeunes sont davantage au cur de nos actions.

    LDB : Que peuvent attendre, de manire concrte, le Congo et lONEMO dans tout cela ?A.N.E : Une tude sur lemploi ralise dans 73 pays du monde, par lAMSEP, montre que beaucoup reste encore faire dans le domaine de lemploi. Le Congo qui occupe la vice-pr-sidence doit donc tout mettre en uvre pour tenir le pari, comme nous lavions fait lors de notre dernier mandat. Le Congo

    gagnera beaucoup de choses aprs ce congrs. En dehors du site web que nous avons dj acquis, nous avons aussi bnfici lan dernier, dune formation finance par lAMSEP, qui a permis notre personnel de renforcer ses capacits, parce que le problme de qualification se pose avec acuit ici. Lun des aspects importants de notre travail concerne lassistance technique de services demploi publics (SPE) de pays plus dvelopps en faveur de notre SPE national (lONEMO). En perspective, nous envisageons la signature dune convention dassistance mutuelle avec SPE du Maroc et du Cameroun. Nous nous inspirerons galement des exemples de la Core du sud, des Pays-Bas et surtout du Canada, afin de rendre plus attractif et oprationnel le SPE du Congo. La tche est norme, mais nous nallons pas croiser les bras. Le gouvernement a mis les batteries en marche au ni-veau de lONEMO et nous allons mettre en place des programmes spciaux en faveur des jeunes issus de toutes les couches de notre socit.

    LDB : LONEMO que vous avez la charge de diriger a-t-il pris des disposions pour capitaliser les acquis du congrs dIstanbul ?A.N.E : Bien videmment, limage dautres structures africaines des services demplois publics, lONEMO qui est aussi lune des structures de lAsso-ciation mondiale des services demplois publics, doit obir aux

    exigences de ce congrs. Nous allons faire des efforts, malgr nos insuffisances, de donner le maximum de nous-mmes afin que ce mandat soit mieux que le premier.

    LDB : Votre congrs sest tenu sous le thme les Ser-vices publics demplois et le nouveau monde du travail, quel sens donnez-vous ce thme ?A.N.E : Aujourdhui dans le monde, les choses vont de plus en plus mal. Nous vivons des guerres par-ci, des crises par-l, et tous ces vnements malheu-reux ne font quaugmenter le taux de chmage. Il faut donc trouver des services demplois publics dynamiques, capables de rsoudre les questions du chmage dans ce contexte. Voil pourquoi, au cours de ce congrs, nous avons examin la place des services publics demplois dans le monde, cha-cun dans sa zone ou dans son pays respectif, en tenant compte de ses capacits conomiques, afin de diminuer le chmage. Le congrs a adopt ensuite les nouveaux modes de travail, conformment ses objectifs qui visaient dnicher les gou-lots dtranglement, pour enfin donner les solutions idoines ce flau. Aujourdhui, cest difficile de trouver un emploi si lon nest pas comptent. Cest pour cette raison que ces derniers temps au Congo, ce sont surtout les expatris qui arrachent de plus en plus les emplois offerts sur le march. Dautres thmes ont galement t dbattus lors de ces assises : Meilleurs emplois pour tous , il nous a permis dapprofondir la problmatique de lemploi dcent. Parce quil faut travailler pour gagner quelque chose de bien et pour bien vivre. Nous avons aussi parl de lusage de loutil informatique, parce que de nos jour, travers linternet, quelquun qui est aux Etats-Unis, peut arracher un emploi ici au Congo et vis-versa. Cest donc entre autres thmes qui ont t dvelopps au cours de ce congrs. Et la question de la mondialisation du march du travail devient une grande pr-occupation et, encore une fois nous revenons sur limportance de la qualification pour rpondre aux exigences du march du travail.

    Propos recueillis

    par Firmin Oy

    Andr Nyanga Elenga

    ABONNEMENTPortage du journal Les Dpches de Brazzaville

    au bureau ou domicile

    1 anne : .................................45 000 F CFA

    6 mois : ....................................24 000 F CFA

    3 mois : ....................................12 000 F CFA

    Contact : 05 532 01 09

    84, Boulevard Denis Sassou NGuesso , Mpila Centre ville

    ABONNEZ-VOUS POUR NE PAS MANQUER UNE EDITION DE VOTRE JOURNAL

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E12 | ANNONCE

    NOUS PORTONS LA CONNAISSANCE DE NOTRE AIMABLE

    CLIENTELE QUE LA BANQUE A INSTALL DEUX GUICHETS

    AUTOMATIQUES DE BILLETS AU QUARTIER KOMBO

    EN DIAGONALE DE LA TELEVISION NATIONALE CONGOLAISE.

    CES GUICHET SONT DEJA FONCTIONNELS

    LA DIRECTION GENERALE

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E SOCIT | 13

    La filiale dImperial Tobacco, SIAT Congo, travers sa fondation, ATALDIS, a dot le centre de sant Notre dame de la providence de Voka, un village de Boko dans le dpartement du Pool, dun systme intgr dadduction deau en nergie solaire.

    Le centre de Voka dispose, depuis dcembre 2014, de leau potable au grand bnfice des malades, des mamans et surs religieuses, qui le grent. Leau cest la vie, un besoin pour chaque tre hu-main. Grace votre gnrosi-t, votre engagement, tous nous pouvons profiter de cette uvre bienfaisante si ncessaire pour notre pays chaud , ont remerci les surs religieuses promettant dy veiller.La crmonie dinauguration a eu lieu le 23 mai audit centre en pr-sence de lambassadeur de France au Congo, des autorits du Pool, des reprsentants de la commu-naut de divine providence de

    Riboviley, les surs de Voka et dautres invits. Le travail a t ralis par une socit congolaise, spcialise dans les installations solaires, Africa solaire. Elle est base Brazzaville depuis 2010. Notre effectif est 100% congo-lais et les travaux sont raliss par une quipe dingnieurs congolais qualifis pour un tra-vail aux normes et standards europens , a indiqu le respon-sable de la socit.Il ne leur a suffi que de quatre se-

    maines pour arriver au rsultat. Sagissant des travaux, la socit a utilis un puits non utilis pour placer une pompe solaire merge. Celle-ci reoit llectricit par des panneaux solaires placs sur le toit du btiment. Cette lectricit permet la pompe de fonctionner pour rcuprer leau provenant de la nappe phratique. Cette eau im-propre la consommation est stoc-ke dans un chteau deau. ce ni-veau, elle passe par un dispositif de traitement et de strilisation avant

    dtre envoye au centre de sant pour utilisation. Cette nergie est aussi convertie en lectricit qui alimente le centre. Les travaux ont cot prs de 18 mille Euros la SIAT grce au par-tenariat qui le lie avec lAssociation de lamour vivant (Aslav). Une or-ganisation non gouvernementale franaise, mdicale caritative qui est au service des populations les plus dmunies et travaille sur le ter-ritoire du Congo. LOng est spciali-se dans la formation du personnel soignant. Elle construit des centres de sant, fournit des mdicaments et du matriel. Elle vient aussi en aide des malades en difficult qui ne peuvent se payer des soins de sant consquent, faute dargent.Ainsi, cest la seconde ralisation pour leau depuis une anne et de-mie. Il sagit dviter les maladies infectieuses dont le pourcentage est estim 60% au Congo. () nous faisons du bnvolat. Nous ne cherchons pas faire des choses extraordinaires, mais nous voulons travailler dans la

    dure. Notre action passe sou-vent inaperue, mais cela ne nous gne pas car nous recher-chons la prennit , a dclar le prsident de lAslav.Le directeur gnral de la SIAT, Demba Dembele a voqu des uvres simples mais avec une grande porte sociale () se disant impatient daller wo.Lambassadeur de France au Congo, Jean Pierre Vidon, a soulign tra-vers ce don, une nouvelle tendance du soutien laide au dveloppe-ment. Ce que lon voit ici, cest une chelle plus grande ce que la France travers lAFD est en train de mettre en place au CHU () cela permet de prve-nir quelques quantits de mala-dies , a-t-il fait remarquer.Notons que le personnel de la SIAT, Socit industrielle et agricole du tabac tropical, a profit de faire son planting darbre participant ainsi la conservation de la nature. Un don de matriel aratoire a t remis aux surs du centre sant.

    Nancy France Loutoumba

    POOL

    Le centre de sant de Voka aliment en eau

    Le Dg de la SIAT sabreuvant au robinet, photo Adiac

    La Confdration syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) de la ville de Brazzaville sest runie en session inaugurale le vendredi 22 mai dernier. Outre le programme dactions et son budget exercice 2015, le comit fdral de Brazzaville a appel le bureau confdral de la CSTC c prendre part aux consultations nationales en cours, inities par le Prsident de la Rpublique Denis Sassou-NGuesso.

    Pendant que toute la classe poli-tique et les forces de la socit ci-vile, sont engages dans un dbat visant la rforme des institutions de la Rpublique, le comit CSTC de la ville de Brazzaville a choisi ce moment pour poser les problmes des travailleurs congolais. La CSTC, lune des centrales syndicales les plus reprsentatives du Congo, entend mobiliser ses membres afin que durant ces discussions ci-toyennes les revendications des tra-vailleurs congolais soient au coeur des changes. Le comit dpartemental et com-munal de la ville de Brazzaville, exhorte le secrtariat confdral de la CSTC tout mette en uvre pour que la CSTC soit partie pre-nante de ce processus de concer-tation nationale initi par le pr-sident de la Rpublique, Denis Sassou-NGuesso. , a appel dans son mot de circonstance, le secr-taire gnral du comit CSTC-Braz-zaville, Paul Kanga. Cette assemble gnrale du co-mit CSTC- Brazzaville, intervient dix-huit mois aprs la mise en place du bureau excutif. Le but de la rencontre, selon les initiateurs, est de donner ce bureau des outils de travail: Depuis que le bureau a t mis en place, il travaille sans programme dactivits adopt, sans budget. Cette rencontre a permis justement de dfinir ces

    outils de travail notamment un budget estim environ 10,920, 000 francs. , a indiqu Laurent Nkounkou.La CSTC, en adoptant ces docu-ments de travail, a lanc officielle-ment ses activits. Depuis quelques annes, il existe entre le gouver-nement et les centrales syndicales du Congo, un dialogue social , favorisant des discussions franches et pacifiques. Cet espace de dia-logue, reconnaissent des cadres de cette structure syndicale, a per-mis damliorer non seulement des conditions de vie des travailleurs du secteur public, mais aussi de ceux qui voluent dans les entreprises prives. Par exemple dans le secteur de la communication, il y a eu une convention collective qui a t soutenue par le syndicat et adopt par certaines entre-prises telles que Les dpches de Brazzaville. , a rappel le secr-taire gnral la juridiction de la CSTC-Brazzaville. Dans le cadre du respect de cette convention collective qui vise lamlioration de la grille salariale des journa-listes congolais, beaucoup defforts restent dployer, car certains patrons ne lappliquent pas en-core . A cet effet, la CSTC a dit compter sur sa base que sont les travailleurs en vue de faire aboutir certaines de ses revendications.

    La CSTC est confronte aujourdhui dnormes difficults dordre professionnel et organisationnel comme le tmoigne ce responsable du comit de Brazzaville : Les tra-vailleurs congolais ont beaucoup de problmes. Le premier est sur-tout interne eux-mmes. Ils ne comprennent pas ce que cest que le syndicat. Beaucoup ne se syn-diquent pas, et mme sils se syn-diquent, ils ne savent pas com-ment rclamer leurs droits. , a dclar Laurent Nkounkou. Et dajouter, le deuxime problme, cest la formation des syndica-listes. La plupart des syndicalistes forms sont aujourdhui la re-traite. Il va falloir que les gens se mettent au travail pour que les syndicalistes soient forms . Outre, les difficults lies la for-mation des leaders, la centrale syn-dicale est confronte une crise de confiance entre les membres. Consquence, les adhrents ne versent plus leur cotisation. Pour mener ses activits, la CSTC est parfois oblige de tendre la main aux pouvoirs publics. Nous ne cotisons plus. Nous attendons la subvention de lEtat pour pou-voir faire fonctionner nos struc-tures. , a dcri dans son mot de circonstance, Paul Kanga, le secr-taire gnral du comit de Braz-zaville.Le lancement des activits du nou-veau bureau de la CSTC- Brazzaville, a mobilis quelque 224 travailleurs issus de quatorze sous-sections syndicales. Un conseil du bureau national de la CSTC est attendu partir de ce mardi 26 mai 2015.

    Fiacre Kombo

    Le dimanche 18 heures, la circulation tait arrte, ou plutt interdite, entre le pont de Mikalou et Nkombo (au carrefour du CNRTV), sur la Nationale 2. Motif : les travaux de pose du systme dvacuation des eaux 40 mtres du pont. Un communiqu diffus la veille demandait aux populations de prendre les dispositions ncessaires. De mme quune pan-carte place Nkombo annonait les travaux du dimanche 24 mai 18 heures au lundi 25 mai 6 heures. Le lundi, 8 heures, les ouvriers sactivaient sur le chantier alors que les populations, elles, taient contraintes de battre le macadam dans les deux sens.

    ARRT SUR IMAGE VIE SYNDICALE

    Le comit CSTC de la ville de Brazzaville a tenu sa session inaugurale

  • N 2316 - mardi 26 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E14 | CULTURE

    Dans notre lance damateurs du 7e art, il nous serait dif-

    ficile de passer sous silence la 15e dition du festival Cinmas dAfrique qui se tiendra au cur de la ville

    dAngers du 26 au 31 mai prochain, simultanment au Grand Thtre et au Cinma les 400 coups.

    Lassociation Cinmas et Cultures dAfrique, cre en 1992, stait donn lobjectif dorganiser tous les deux ans, au prin-temps des annes impaires, le festival Cinmas dAfrique dans la ville d Angers ainsi que toutes autres activits culturelles en rapport avec lAfrique incluant les formations, confrences, centre de ressources, expositions...

    Ainsi lassociation organise t-elle, depuis plusieurs annes, des projections mensuelles de films dAfrique, des rencontres et changes avec le jeune public autour du cinma et des cultures dAfrique, un appel projet projets Bled, destina-tion des jeunes de 16 30 ans, des formations Initiations aux cultures dAfrique , des confrences sans oublier le Centre de Ressources avec des expositions, une vidothque et une bibliothque.

    Ce temps festif autour des cinmas dAfrique propose une s-lection dau moins une vingtaine de courts et longs mtrages, documentaires et fictions, tous raliss par des cinastes du continent. Ces films indits sont pour le festival une invita-tion la dcouverte, la curiosit et lchange. Soit un ren-dez-vous particulier qui contribue enrichir encore plus la di-versit culturelle. Chaque ralisateur de film est invit, ce qui favorise des moments de partage et denrichissement intenses.Lassociation nous a rserv pour cette anne une nouveaut de taille qui amplifiera encore plus les raisons de sy rendre. La place du Ralliement accueillera un jardin intitul Di-versit une richesse cultiver qui permettra de relever et de mettre en parallle la biodiversit et la diversit culturelle.Ce jardin qui reprsente un lieu anim de vie, dchanges et de rencontres, est ouvert au public depuis le 23 mai. Il le res-tera durant toute la dure du festival, car il est cens illustrer lesprit mme du festival, un lieu o la diversit foisonnante se vit dans lharmonie et la beaut, dans lchange paisible et joyeux .

    Traverser ce jardin enchanteur ne pourrait que donner envie de pousser la porte du Grand Thtre, pour y dcouvrir, en prime, les films dune dizaine de pays diffrents du vieux conti-nent.

    La programmation dans la convivialit avec de grands mo-ments de partage entre festivaliers, bnvoles et invits et fes-tivaliers prvoit la sensibilisation du jeune public aux cinmas dAfrique et donc une programmation spcifique par niveaux.Ces niveaux stendent du primaire avec des films comme Deweneti, de Dyana Gaye, Les Ecuelles dIdrissa Oudraogo et Les trois vrits de Louisa Beski et Adehan Wakili, et partir de la 6me avec Lexpos dIsmal Ferroukhi, Cousines de Lyes Salem et Visa dIbrahim Letaef.

    Les temps forts de cette 15e dition sont vivre, lon sen doute, ds louverture, le mardi 26 mai, avec un accent par-ticulier sur la prsentation des ralisateurs invits et lors de la clture, le samedi 30 mai, avec la remise des prix du public et du jury jeune, mais aussi la reprise des films prims le di-manche 31 mai.

    Il va de soi que lassociation Cinmas et Cultures dAfrique, cest avant tout une histoire humaine, une histoire de cur avec lAfrique qui sharmonise avec une envie de communiquer cette curiosit et ce potentiel inpuisable et insouponn dun continent vaste et plein de richesses humaines et artistiques. Lassociation a lanc, il y a 40 jours, un appel financement participatif. Et il faut esprer quil en a t pris compte car il sagissait de financer les prix du public pour le meilleur court mtrage et pour le meilleur long mtrage afin de renforcer les enveloppes destines aux grands vainqueurs dun de ces rares moments qui permettent rellement une vasion par la magie du cinma.

    Ferrol Constant Patrick Gassackys

    CHRONIQUE

    Festival Cinmas dAfrique

    Prfac par Pascal Gayama, cet ouvrage de Gustave Pana Zoula, colonel la retraite et ancien fonctionnaire de lOrganisation de lunit africaine (OUA), a t publi en mars 2015 par lAlliance pour le dveloppement de la culture en langue franaise (Adclf) avant de faire lobjet dune prsentation officielle la Prfecture de Brazzaville.

    Lauteur de cet essai a voulu travers cet ouvrage de 230 pages, retracer quelques clichs de ce qui a t sa vie lOUA travers toutes les missions effectues dans le cadre du maintien de la paix. Il parle abondamment des questions lies aux rglement des conflits, le maintien de la paix. Il en a profit d aborder dautres questions qui ntaient pas direc-tement de son ressort et qui ont trait lunit de lAfrique, notam-ment la construction des Etats-Unis dAfrique, des questions qui sont lies au fonctionnement mme de lOUA et mme certaines anecdotes quil a vcues, que ce soit dans les oprations de main-tien de la paix ou tout simplement dans la vie quotidienne travers les contacts avec les responsables africains et bien dautres.Gustave Pana Zoula livre sa vision du panafricanisme travers les ar-ticles de presse tris sur le volet et compils, dix-huit au total. Il sagit de : la problmatique socio-poli-tique des Etats-Unis dAfrique ; lAfrique et les changements anti-constitutionnels : le pied de nez de lhistoire ; le rle et la place de lar-me dans la protection des institu-tions dmocratiques et le maintien de la paix en Afrique centrale ; Lopold Sdar Senghor : le dmo-crate mal aim ; lOUA et la probl-matique du maintien de la paix ; lAfrique et la guerre des toiles Mais luvre compte aussi plu-sieurs illustrations ou photogra-phies, soixante-quinze au total, et trois tableaux synoptiques.En effet, lauteur de Vingt ans

    au service de lAfrique ncrit pas pour des considrations finan-cires. Ce nest pas ce qui le mo-tive. Il crit plutt par ncessit historique et parce quil a prouv un appel intrieur. Jai t re-crut lOUA un moment o la scurit de lemploi et lappt du gain ne constituaient pas une motivation majeure. Nous tions au service dune cause sacre. () Jai voulu partager avec le lecteur ce que jai pens et crit, en dehors des rapports officiels, ainsi que mon exp-rience sur lAfrique et les afri-cains. P16.Gustave Pana Zoula qui prne pour une Afrique unie et prospre, in-vite ses collaborateurs de travail travers une srie darticles publis dans la revue Forum, qui est la re-vue de lAssociation du personnel de lOUA, tre digne des pres fondateurs et il les incite uvrer sans relche pour une Afrique unie et prospre, sur le modle des Etats-Unis dAmrique, ou encore de lUnion sovitique et pourquoi pas de lEurope, confor-mment au rve des pres fonda-teurs : George Padmore, William Dubois, Marcus Garvey, Nkrumah, Nasser, Lumumba Et la page 32, il ajoute : Devant lincons-istance des structures tatiques

    africaines o linstabilit poli-tique, les complots et, bien vi-demment, la misre constituent le lot quotidien, il me semble op-portun de relancer la rflexion sur les Etats-Unis dAfrique qui a cess avec la disparition de ce grand africain (en loccurrence Nkrumah). Il reconnait tout de mme linef-ficacit de lOUA et le manque de solidarit relle entre Etats. Il le dit la page 46. Depuis sa cration, lOUA porte en son sein des germes dinefficacit et de manque de solidarit relle entre Etats, consquences des di-visions et suspicions des annes 60 alors que lAfrique se cher-chait, divise en progressistes et modrs, en anticolonialistes et nocolonialistes, avec sa frac-ture linguistique et les querelles de personnes, les luttes pour le leadership continental, ses t-tonnements administratifs. Tout cela a laiss des traces encore visibles et perceptibles. Aujourdhui, Gustave Pana Zoula, reconnait quil y a une volution en Afrique, mais pas la perfec-tion. Cest pour cela quil emploie le terme de processus dmocra-tique. Les europens ont passs 800 ans sinon plus pour arrivs l o ils sont. Or lAfrique na peine que 60 ans. Cest dire quelle va plus vite queux mais avec fr-missement. Pour ce faire, il a pris lexemple de certains pays afri-cains qui sont trs avancs, tels que lIle Maurice, le Sngal, les pays de lAfrique anglophone.Rappelons que Gustave Pana Zou-la, colonel la retraite, a servi vingt ans durant au dpartement des Affaires politiques de lOUA o il a t, tour tour, chef de la section dfense et scurit, puis chef de la section coordination des politiques extrieures, paix et questions stratgiques, et enfin fonctionnaire militaire principal au Centre de gestion de conflit.

    Bruno Okokana

    LITTRATURE

    Vingt ans au service de lAfrique (1980-2000) : Ecrits et tmoignage un ouvrage dcouvrir

    Pana Zoula ddicaant son ouvrage

    Du 18 avril au 10 mai 2015 a eu lieu Tokyo au Japon la 3me dition du festival international de la photographie de Tokyo : Kyotographie . Le photographe congolais Baudouin y a prsent son travail portant sur le mouvement de la Sape au Congo Brazzaville.

    La participation de Baudouin Moanda a ce festival a permis aux culturels japonais davoir un autre regard sur la photographie africaine. Cette an-ne, les organisateurs de ce festival ont beaucoup entendu parler de mon travai. Il tait intressant pour eux de me faire venir tant donn que jtais dj laurat du prix des rencontres Bamako 2009. Le Ja-pon ne connat pas lAfrique il tait intressant pour eux que je sois l

    aussi par rapport aux initiatives quils veulent monter sur ce conti-nent , explique Baudouin Moanda.Au cours de cette dition, le photo-graphe congolais a galement anim un atelier lInstitut franais de Tokyo lendroit des jeunes tudiants en photographie. Il a surtout expos sur son reportage photo sur la Sape. Il y avait dj eu des ralisateurs ja-ponais qui taient Brazzaville et qui ont tourn un film sur ce sujet avec une projection la tlvision japonaise. Mon travail a cr un autre dclic .Ce sjour nippon a galement permis au photographe congolais de peau-finer son projet Congolais dream qui consiste faire porter une robe de marie des femmes dans toutes les villes que le photographe tra-verse. Je lavais dj fait en Si-cile, Malte, Budapest et Dresde. La

    mme robe voyage et est porte par plusieurs femmes et je voyage tou-jours avec .Le Festival international de la pho-tographie de Kyoto offre une fasci-nante plonge dans lart photogra-phique. Organis chaque anne par la ville de Kyoto, ce festival est un vnement culturel dimportance. Il p