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-------- ----------- - BRIGADE ALSACE-LORRAINE AMI CAL E -_._---- .. ---------_._---- II - 88 B U L LET 1N N G 209 LES PLUS PROCHES DE NOS CAMARADES Le buLLetin est un bouquet d'espoirt - nous sommes tournés vers 1989, - fait de fleurs du passé, qui n'ont pas encore eu le temps de sècher , fait de branches aux'tueites slajouteront des beursecns en 1990, fait de souvenirs les plus heureux et les plus joyeux 'tU I i l nous a été donné de vivre ensemble au combat depuis 1941 jusqu"aül( jours de la Victoire du 8 mai 1945. Merci à tous ceux 'tUi ont ai nsi contr ibué à rempLir Le vase et à permettre de l; exposer aux yeux de nombreux amis. Passez-le de mains en mainsl afin 'lu·lon lladmire et en respire i1ex'tuise senteur de notre impérissable so l idar i té , Te souvient-i L de ce compagTIOnde clÏiIlbat~aierte, jeune et jo}'eux, f rater net , mort tout près de toil dans Le memetrou, près du tTleifle char~ dans le marais ou sur ie sabie, dans la neige subitement teintée de rouge au cours du lrIeffieassaut, sous la memepiuie debus , en éclaireur ou en r avl ta l l teur , deuxième classe ou officier, alsacien, lorrain, parisien, savoyard, périgourdin, du nord, du sud, de l'ouestt ancien grognard de la Légion ou Marie-Louise n1ayant jamais 'tenu une arme ? Je vois. Il est tombé te nez dans le marais, "Uimperméable troué dans ie dos, fendu sur plusieurs centimètres commepa;- un coup de lame, il halète douioun~usement, ie poumon touché. L'infirmier ne peut rien, il est également blessé et gémit doucement en regardant ses mains sanglantes", Un adjudant tombe, UT! éclat d10bus au coeur, et crie d 'une voix 'tui meurt "La France" i son voisin "est fauché par des éc la+s 'tui lui trouent les cuisses" ; 011 tente de lui poser un garrot, mais "le sang gicle il 9ros beul l lnns", Un autre meurt, "son visage perd sa ccuteur , ses narines se pincent". "Un chasseur est légèrement touché à i.! épaule. Une seconde ba l le [1 aHe i nt à la gorge, la jugulaire tranchée lance un long jet de sang rouge 'tui retombe et d i spar a i t dans la mousse". Un autre "est tué d'une balle au coeur" tandis 'tu'à son chef de section "une balle casse le bras", Un autre encore a la main transpercée" tandis 'tu1un "homme est abattu par un tireur invisibie", Celui-ci "a reçu une balle dans Le foie, il sait 'tu l i l va mourir et murmure "clest dur de crever", ferme les yeux lentement et meurt sans ajouter un mot". <Extrait de "Rhin et Danube" n< 382- CommandantMueLLedu Ier Choc). L'image de Pierre, de Jac'lues ou de Jean, tombés à tes cotés, t10bsède maintenant. Aurais-tu oubLié ce passé et aura i s-tu honTe de le partager eulourd 1 hu i avec les jeunes pour 'tU i tu es le patriote, le héros, le combattant fidèle à ta France? Tu es le témoin vivant à1autres temps, 'tui deineurent mystérieux et ple i ns de seuffr ance, de cris et de rage pour tant de gens venus au monde après les grands carnages. Ils attendent de to i la pa ix et la fraterni té. Sache 'lue red ire tant de morts, c'est crier l'espoi;- de la vie. Paul Meyer *

comebal.free.frcomebal.free.fr/BIAL_Free/Bulletins_files/209.pdf · 2016. 11. 1. · poser un garrot, mais "le sang gicle il 9ros beul l lnns", Un autre meurt, "son visage perd sa

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BRIGADE ALSACE-LORRAINEAMI CAL E

-_._---- ..---------_._---- II - 88

B U L LET 1 NNG 2 0 9

LES PLUS PROCHES DE NOS CAMARADES

Le buLLetin est un bouquet d'espoirt - nous sommes tournés vers 1989, - fait de fleurs dupassé, qui n'ont pas encore eu le temps de sècher , fait de branches aux'tueites slajouteront desbeursecns en 1990, fait de souvenirs les plus heureux et les plus joyeux 'tUI i l nous a été donné devivre ensemble au combat depuis 1941 jusqu"aül( jours de la Victoire du 8 mai 1945. Merci à tousceux 'tUi ont ai nsi contr i bué à rempLir Le vase et à permettre de l; exposer aux yeux de nombreuxamis. Passez-le de mains en mainsl afin 'lu·lon lladmire et en respire i1ex'tuise senteur de notreimpérissable so l idar i té ,

Te souvient-i L de ce compagTIOnde clÏiIlbat~aierte, jeune et jo}'eux, f rater net , mort tout prèsde toil dans Le memetrou, près du tTleifle char~ dans le marais ou sur ie sabie, dans la neigesubitement teintée de rouge au cours du lrIeffieassaut, sous la memepiuie debus , en éclaireur ou enr avl ta l l teur , deuxième classe ou officier, alsacien, lorrain, parisien, savoyard, périgourdin, dunord, du sud, de l'ouestt ancien grognard de la Légion ou Marie-Louise n1ayant jamais 'tenu unearme ?

Je vois. Il est tombé te nez dans le marais, "Uimperméable troué dans ie dos, fendu surplusieurs centimètres commepa;- un coup de lame, il halète douioun~usement, ie poumon touché.L'infirmier ne peut rien, il est également blessé et gémit doucement en regardant ses mainssanglantes", Un adjudant tombe, UT! éclat d10bus au coeur, et crie d 'une voix 'tui meurt"La France" i son voisin "est fauché par des éc la+s 'tui lui trouent les cuisses" ; 011 tente de luiposer un garrot, mais "le sang gicle il 9ros beul l lnns", Un autre meurt, "son visage perd saccuteur , ses narines se pincent".

"Un chasseur est légèrement touché à i.!épaule. Une seconde ba l le [1 aHe int à la gorge, lajugulaire tranchée lance un long jet de sang rouge 'tui retombe et d ispar a i t dans la mousse". Unautre "est tué d'une balle au coeur" tandis 'tu'à son chef de section "une balle casse le bras", Unautre encore a la main transpercée" tandis 'tu1un "homme est abattu par un tireur invisibie",Celui-ci "a reçu une balle dans Le foie, il sait 'tul i l va mourir et murmure "clest dur de crever",ferme les yeux lentement et meurt sans ajouter un mot". <Extrait de "Rhin et Danube" n< 382-CommandantMueLLedu Ier Choc).

L'image de Pierre, de Jac'lues ou de Jean, tombés à tes cotés, t10bsède maintenant. Aurais-tuoubLié ce passé et aura is-tu honTe de le partager eulourd 1hu i avec les jeunes pour 'tU i tu es lepatriote, le héros, le combattant fidèle à ta France? Tu es le témoin vivant à1autres temps, 'tuideineurent mystérieux et p le ins de seuffr ance, de cris et de rage pour tant de gens venus au mondeaprès les grands carnages. Ils attendent de to i la pa ix et la fraterni té. Sache 'lue red ire tantde morts, c'est crier l'espoi;- de la vie.

Paul Meyer

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N 209-II-88 SUITE 2

CONGRESDU 29 MAI 1988

Le compte rendu de la rencontre à Dieuze fait l'objet (Pun additif; mesure techni':J.ue de laréalisation du présent bulletin, car ii faut quel'Iues semaines pour le réaliser.

*

ANDREMALRAUX-- LA CREATIONDtüN DESTIN

Biet, Br iqhel l i et Ri spa i t (Col lec t io n découvertes Gallimardi

F:enéMartin écrit le 14 mars 1988: "La grisaille de cet hiver ayant favorisé la lecture,j'a i retenu ce livre remar'iuab leI aoonclaj!lJllenti t tustré. Deux pages sur i76 sont consacrées à iaBrigade. Le Document est plein de citations, d'épisodes de la vie dlAndré Mairaux, de détails maiconnus de la plupart de ses anciens soldats. Ii permet de mieux comprendre son cheminement, sonoeuvre, sa destinée, lui '{ui disait ~ "la mort transforme ia vie en destin".

En feu i l letant ce Livre de poche, 0 n retrouve des i ndicat ions sur la jeunesse de Mair aux,période de sa vie 'iU'jl haissait et 'lu;il occul ta it , mais dont des pages antérieures à ce bulietinont longuement tenté de donner la c lé de [lénigA'le. On suivra ensuite pas à pas lIavenlurier, lecombattant des Br isedes Rouges, son engagement po lit i'lue à gauche, le nouveau combattant de 1939,de la drole de guerre à ['armistice de 1940 et son saut dans la résistance après une période desiLence. Tout ce passé prete le flanc il toutes sortes de cr i t iques littéraires, voire poI i t iques ~on note, encore récemment, de "nombreux compurtements, pour le moins cur ieux , de "Gaullistes"ayant maL admis l'intrusion du "Gauchiste" et la manière dont Malraux avait capté l!atiention duGénéral" <Bernard Metz - 1.4.88). On peut penser que La phrase en caractères gras en page 81 ; "Aubout de trois mois, le "Colonel Berger" aura fédéré tous les ma'luis du Périgord noir" en aura faitbondir 'lueLques-uns.

A l'avant-garde d'une rema'i'iuabie photo sur toute la page 87, le Colonel Berger cigaretteaux lèvres et Les écussons bien visibles sur Le haut de ia manche gauche de ta Brigade Alsace-Lorr a i ne; on entame Le réc i t dont par Le ci-dessus René Mari i n, ie projet de Bernard Metz, PierreBockel et Antoine Diener-Ancel d'aller délivrer Lt~lisar:e et La Lorraine ••• Après une autre photojuxtaposée ~ ceLLe d'André Chamson, voici que dès la page 90 on passe dans la nouvelle viepe l i t ique de Malraux et tout ce qui sten sui .••..ra jus'~utà son décès. Il est certain 'lu;après avoirparcouru ces pages foisonnant de photos et d!annotations explicatives, i!essentiel hi s+er ique aété dit, André Malraux méritant cependant des recherches bien p lus approfondies pour etre saisidans son esprit et dans son ame. Et Là commencera le vrai tr ava i l du chercheur en psychoiogie eten caractéroLogie.

Paul Meyer

*

EINE SCHWIERIGENACHBARSCHAFT~ FRANZûSENUNDDEUTSCHE

La chaine "ARD" de La téLévision alleillande a diffusé un tr ip tyque aux dates suivantes. Le 17janvier 1988: histoire de l'occupatir.n de {a Rhénanie de 1918 à 1933 et des tentatives derapprochement des nations frdnco-allemandes~ tr adit ionnel Ieeent ennemies, contrariées par la"grande cr ise" (forte inf Lat icn, chomaget krach boursier de 1929). Le 26 janvier ~ la montée etLtaction du nazisme de 1933 à 1944 (occupation de la France, la Résistance, la répression). Le 2févr ier 1988 les ennemis se réconc il iant (dans cette émissi on notre camarade, André Bord,coordinateur des rel et ions franco-allemandes, apparait, accompagné de SOli épouse, au mur deBer l i n, au Chateau de l'ILe à Constance, au ûuai d~OrsaYt etc), mais i i est égale/lient fait mentionde ce 'lue l'arrivée et l'occupation fran,l:ai-;es en Allemagne furent les plus dures parmi ce i ies desAlliés (sévérité, man'lue de ravitaiilemenTt viol de miLLiers de femmes aiieaandes par les troupesdtoccupatioTi essentiellement ncru-arr ice ines) , En f i naie, un dessin animé; ie mariage de raisonentre Marianne et MicheLt pas tOUjOUfS harîllonieux Michel, étant sollicité par liOncie Tometl 'üur s caucas len, suscite la crainte de Marianne à llégaro c 'une "Ostpolitik" expansive et dunetendance à la neutra l j té désarmée.

• • --Q. N 209-11-88 SUITE 3

(NdLR : sans cammentaires, sauf 'lue notre camarade a encore du pain sur ia planche pour"f ces l i ser" SUl- l 'Eur ope à ven i r et pour éte indre les ressent iments toujours vivaces au fond desmémoires. - Détai l amusant: l'enveiDPpe contenant le texte rédigé par R. Martin le 14 mars 1988était timbrée tJ l'effigie d' Adellduer et de De Gaulle portant i!inseription ~ "25 Jahre Vertraguher die Deutsch-Franzoesiche Zusammenaroeit - 1963-1968 - XXVe Anniversaire du Traité sur iacoopérat i on Franco-Allemande).

*LA DIVISION MAUDITE

d'Alfred F'eyramauve - Edition Robert Laffont - est un roman-document retra~ant La marche dela Divisi on "Iïas Reich" de Montauban au front de Normandie par Tulle et Oradour-sur-Glane à part ird'une recherche scrupuleuse de la vérité, des personnages et de Leurs témoignages. Il reprOduit letestament de son chef, le Brigadefuhrer - Général Lammerding. ~:ol1lancépour la cohésion, l'auteurs'est refusé à en faire un plaidoyer sans nuances pour ia Résistance ou un rèwisitoire aveuglecontre Les forces d'occupation. Ce livre perillet, entre autres, de suivre les réactions et lecomportement des Alsaciens dans cette Unité de ia Waffen S.S. (Communi'lué par René Martin - 65 ruede Didenheim - 68200 Mulhouse).

*SAINT-NAZAIRE

Des éléinents de la future Brigade Alsace-Lorraine du Colonel Berger furent dirigés vers lafrontière espagnole, d'autres eussent pu se retrouver du coté de Bordeaux ou de Saint-Nazaire,voire ailleurs, sauf en direction des provinces annexées par ies Allemands. Ii est intér essant desavoir grosso modo ce \ui s'était passé ailleurs, souvent ~ notre insu.

Les armées allemandes ont envahi la France et ont fait taur entrée à Saint-Nazaire le 22JUin 1940 en défi lant entre deux haies de curieux peu amènes, mais anxieux depuis ia ve i ile, oùêta ient arr ivées les avant-gardes, de se trouver sous ies bombardements des Al iiés , de mall'~uer deravitaillement et de continuer à souffrir du chomage \ui sJétait installé parce '~ue laconstruction navale avait été réduite, puis arretée. Ce fut cependant le caime, les premièresapproches de l'aviation anglaise s'étant révélées le 26 juin 1'140. Curietisement une fusi iiadecontre les aLLemands le 5 aout reste sans suite. En octobre sont distribuées les premières cartesde rationne·ment. Le 20 décembre le maire Franco is Blanco démissionne, mais il est maintenu dansses fonctions par l'Amiral Darlan (te 30 juin 1941, il sera révo'tué et remplacé par F'ierre Tcscer ,ingénieur aux Chantiers de la Loire, le 16 septembre seuiement par arreté ministériell. En mai1941, on note ['évacuation de 170 enfanis suc Chateaubriant.

En septembre 1941 les M lemands cOlRmencentd' immenses travaux pour i ns+elier une base navaleinexpugnable et invulnérable graŒ à sClnbéton armé de poutrelles d'acier d!une épaisseur de septmètres protégeant l'usine souterraine monstrueuse pour la remise en état des sous-marinsallemands. Ce bloc résistera aux assauts alliés, car il est défendu par cies mitrailleuses lourdesd'angle, battant les portes blindées de douze mètres de haut, de six mètres de large et de dixcentimètres d'épaisseur, mues électriquement. fi ['intérieur ii y;j ·:j.uartorze alvéoles pour iessous-mar i ns '{ui communi'luent avec Ia mer par un sas d1entrée long de cent ci n·{uante mèües survi nst-c im de Large. Dans ce complexe souterrain fonctionne également une usine de munitions. Il ya d'énormes stocks de vivres pour plusieurs années, ainsi ·{u'une boulangerie. Simultanément estcreusé dans une ancienne carrière sise à l a sor t ie de ia ville un hepi ta l disposant dune dizainede salles et autant pour le personnel. Face à Uocéan campe le mur de [!Atlanti'~ue avec sesb lekhaus et les hérissons de défense; les maisons de Saint-Nazaiïe, la où. il passe, sont ïeiiéesentre elles par cet ouvrage de p lus de deux lÎlètres.

Les incidents se multiplient. Le 20 octobre 1941 ie CommandantHolz est assass r ne il Nantes,la r ép l ique consiste à fusi Uer cinquante (Itages, dont deux Nazairierr3. Le 13 decembre ie monumentaméricain saute, ainsi se poursuit un harcellement 'lui appelle auiofilati'{uemeni Ia répression.

o N 209-·II -88 SUITE ! 4

Le débar'tuement de juin 1944 en NOlïfiandie est SUIVI ie mois suivant par l!avancée de la 4eDBUSet le soulèvement de la Résistance bretonne. Redon est iibéré ie ::; aout, Nantes le 12, maisdevant la défense opiniatre des 30.000 Alieillailds présents dans la r és ien se crée La "poche deSaint-Nazaire", 'lui, c'est important, renferJlle également 100.000 civils frani=ais. Ses iimitessont: la Vilaine, le Canal de Nantes à Brest, Bouvz on, Malville, Cordemain, Frossay, Chauvet, leCl i on et Pornic. ELLe sera cei nturée sur 70 km de front par 16.500 FFI intégrés à la Br igadeMartel (Colonel Chomel), par tuehues éléments de ia 94e mus (Générai t,rameri tui serontultérieurement relevés par la 66e DWS. L'ensemble se trouve sous ia responsabi litè et les ordresdu Général frani=ais De l.armi nat t 'lui devra livrer une guerre dusure, atta'tues et ccntr e-at taquesse succédant sans apporter de victoire décisive, l'artiiierie de l+un ou de Uautre adversaire nepouvant con'luérir à elle seule le terrain.

Nos troupes sont très mal étuipées et les jours passent en minant leur morai puiS1U1 i i nIT' apas de résultats opérationneLs, aLors 'lue Saint-Nazaire subit plus de soixante bombardements et sevide de sa population 'lui trouve refuge dans la région marécageuse de la Brière ou sur ia coteOuest posant évidemment de graves problèmes de ré-:j.tiisitions en vue du ravitaillement. Durant neufmois (aout 1944 - niai 1945) la pénurie sera de plus en plus dr amat i-tue en ce 'lui concerneégalement le chauffage, l'électricité, [leau potable, les médicaments, les transports etc. Despasseurs réussissent à faire évader 'luehues personnes, mais assurent surtout les liaisons 'iuasi':j.uotidiennes entre les organisations de renseignements et de résistance ciemeurées sur place et lesassiégeants. Ils sont évidemment tra'lués par ies Ai ll'mands, torturés, les dernières vict imesseront condamnées à mort en décembre 1944.

La redd i t i on de la Wehrmacht se fer a le il mai i945 à 17 heures, après ce l les de ia Rocheileet de Lorient - (7.5,45),

Passer en revue les faits Morol-lues et les opérations mi litaires est impossibie, mais i isuffit de se reporter à la documentation parue en librairie pour apprécier la souffrance despopulations et ['impatience des l ibérateurs , Les cimetières révèleront à eux seuls les sacrificesdemandéspar la Victoire.

(Selon une série dt,Hticles parus dans "Ouest-France" en mai i985i

*MIL NEUFCENT-QUARANTE

IL est bon de rappeler aux jeunes générat i ons les dures journées passées aux avant-postes enhiver 1939-1940 en Sarre, en Ardenne·:;, aux vei liées harassantes de nos lhuipages de ia Marne et detoute la Ligne Maginot par n'importe 'tue! temps, les éperonnages des sous-marins par nostorpi tLeurs et croiseurs légers. Teut le monde n/était pas forcément bien au chauci en ces temps-là, pas plus d'aiLLeurs '{u'en 1944-'15 dans les Hpennins ou en Alsace.

Le mois de mai 1940 n'a pas été une fuite éperdue par tous, comrelecertains [;exposent avecméchanceté, on ne saurait oublier 'lue des Régiments entiers bien en main de ieur chef ou desGroupes épars mais encadrés avec fermeté ont tenu de nombreux jours sous un déluge de feu et defer, par exemple, des Pelotons de Spahis Marocains se sont jetés sabre au c Ia ir sur ies charsTigre au sr and étonnement des Al lemands eux-mem8S.

Nos é'{uipements étaient précaires et vétustes, mais servis avec foi par cies ::appelès"demeurés de 1937 à 1945 enr e lés preS'tue sans inter r upt ien, soit huit ans de leur jeunesse.D'aucuns participèrent à la défense de Bunkeque et permirent le va-et-vient sous les bombes desUnités Navales f r ancs ises évacuant ies Troupes anglaises. A Llautre extrémité du ':j.uadrilatère,devant L'Armée italienne ennemie peu soucieuse d1affronter nos Troupes Alpines couvertes par uneArtillerie de montagne de haute précision, nos divisions avancèrent au-delà de la frontière •••(selon un texte transmis par Jean Baloul, engagé vo ienta ir e en 1939 à i;age de i7 ans ï ,

N 209-11-88 SUITE: 5

DES ELEVES DE 30 TEMOIGNENT DE LA BRIGADEALSACE-LORAINE

Des élèves de 3e du Collège de Geispolsheim \Bas-F\'hin) ont témoigné des "Diverses fOrines dela Résistance Intérieure les réseaux, les mouvements, les ma'louis" dans ie cadre du ConcoursNational de La Résistance et de la Déportation 1986 en rédigeant un fascicule ronéotypé,comportant la photocopie de très Tlüffibreuxdocuments et photographies, de plus de 100 pages.

Dans ce "travail, dans ce raccourci historique de compiiation, de recherche et decümposition, 'lui a valu aux élèves de Geispoisheim d'etl-e couronnés, la BAl figure en horrneteplace", écrit Le 30 mars 1988 le Président Edmond Fischer (Section "BR"i en transmettant cettedocumentation à la rédaction du but let in, ce dont il est cordialement remercié.

Le lecteur découvre avec plaisir les pages 75 et 76 consacrées à ia "Brigade d1Alsace-Lorraine". Une référence à la BAL se trouve en page 7 (A. Mairaux et ia Brigade), en p. 55 (Rue dela BAL à Strasbourg), en p. 95 (Lexique) et dans la bibliographie (P. Boekel p. 97 - Mercadetp.99). Pour tous renseignements cÜffipiémentaiïes, prière de sSadresser au Président Fischer.

LES DROL.ERIESDU BATAILLONMULHOUSE (5) - Charles Gerbert

"Compte-'rendu des événements survenus dans ie secteur d t Il tk i rch du 28 févl" ier au 1er 11lélrS1945 : il y a lieu de tenir pou.r disparu le Cdt. D., cO/lllftandant ie secteur. Llévénement resteencore enveloppé d'un certain mystère. Il faut penser 'lue sur la route de C., la voiture dansla'luelle il avait pris place, est tombée dans line embuscade dressée par une patroui lie ennemie 'luiavait passé le Rhin clandestinement. Etant donné 'lue cette patl-oui l ie nia été prise à partie suraucun point, et 'lu'aucun compte rendu ne [la signalée, il y a tout lieu de penser 'luieile a duche isir fort jud ic ieusement le secteur du 210 RIe af i n de réduire prat i'luement a zéro ies r isquesdu franchissement, et d'avoir la certitude de trouver sur les empiacements des fusils miüaiiieursen parfait état, ce 'lui leur évitait le transport toujours pénible de leurs propres drlOeSautravers du fleuve.

Si évident 'lu'apparaisse cette tacti'iue, elle ntéclaire point totalement ia disparition duChef de Batai t lcn. Des bruits singuliers circulent, que iJOfficier de renseignements du Batai Lionn'a pas été à memede vérifier: un c iv i i aurait, parait-i l , rencontré dans les rues de C. unCommandantrépondant à peu près au signalement du Chef de Secteur. Il nia pourtant pas étépossible de se faire une opinion certaine sur itidentité de cet officier. Cet incident pouvaitd'ai lleur s se passer avant l'atta'tue de la voiture par la patroui lle. Ce 'lui slexpli'loue mal, clest'lue l'on soit également sans nouve iies du Chauffeur L •• Ii apparaît en effet absc iunentimpossible, meme si ce soldat a été fait prisonnier avec son chef, 'lue ies Allemands ne ilaientpas renvoyé dès '{u'ils se sont apel",l::uscombien ii était mal embouché. Les recherches continuent.

Le L. G., apprenant vers 11 heures du soir 'lue des éléments ennemis ,:tui avaient déjà uneprécédente fois réussi à cerner de +eu+es parts le soldat B. dans le P.C. dtEschau, se trouvaienten embuscadeà nouveau devant le P.C. de ia Coionne, siest iancé seul à ilatta':j,ue. Etant sansarmet il Ci fait feu de tout bois et eau de tous Les robinets, il a assai LLi LI ennemi à seau d:eau.Les résultats ont été particulièrelTlent meurtriers. La voiture de ia section dJeogios a été rendueabsolument inutilisable. Ltennemi siest aior'" retiré sur des positions où le U. P. avait stockédes cigares.

Les hommes du Bets i lLon faisant partie des classes 40, 41, 42, mobi Usés par un récentdécret, sont partis pour le front rie ['Est avec un enthousiasme indescriptible. Tous avaient misdes fleurs au bout de Leur fusil et chantaient des hymnes patrioti'{ues. Un jeune conscrit nomméK.'lue tout le monde remar'tuait pour sa Donne humeur et son entr a in, a déclaré à un journaliste 'luil'interviewait: vous pensez si je 'tenais à ta faire cette glien-et moi ,:tui niai jamais été soLdat.Et jtai bon espoir d'etre rapidement nommécspcr a l , Yai d!ailleurs des protections dans l'armée.Je connais un adjudant, Tt, 'lU'il siappeUe. Et jiespère bien tuiil me prendra commechauffeur."

On demande: - une autre brigade pour le Colonel J., un Commandantde rempiacement (depréférence ayant des l ntére+s dans une affaiïe de vins, pour tûe les habitudes di intempérance del'E.M. ne soient pas bruta leeent changées) et une micheline pour G."

"Compte rendu des événements du 1er m.ws mid i au. 2 mars Illia 1 Le corps ennemi ,:tui amanifesté au cours de la journée la plus dangereuse activité est indiscutablement i:E.M. de id

N 209- II -88 SUITE 6

Br igade. On sa i t 'lue les Bata j 1LOliSse sont trouvés presque dans tous ies secteurs vis-à-vis decette redoutable unité, et 'lue clesi à eUe 'lue sont dus les plus mauvaises heures et les piusgros r isques courus par les Cdas , Dans les dernières heures du Ier mars, une préparationd'adi llerie padiculièrement violenie avait sévi dans le secteur. Mettant à profit l'obscuritédes circulaires du 1er Bureau, l'ennemi a déclenché un feu des pius violents. Heureusementl'imprécision des termes a évité de trop gro·:; dommages. Néanmoins deux Notes de serv ice ontatteint en plein la table du Sergent-Chef Kq 'lui était heureusement dans son lit. Par maichance,te so ldat de 5e classe J., 'tU i commet rarelilent l ~imprudence de se trouver à sa tab le de trava i lentre les repas, était par hasard là. Ce momentd/égarement devait eire payé cher. Il dut pourarriver à gagner son lit vers 1 heure du matin seulement, s'insinuer entre les lignes dlune noteimpérative, réaliser discrètement des destructions de papiers compromettants et camoufler sespièces comptables bien entendu.

Il revenait au Capitaine G. de faire front à la plus dure des atta'lues 'lui se déclencha lemati n vers 11 h, dans le secteur de Fegersheim. Son courage hab i tuel ne fut pas de trop en cescirconstances particulièrement tragi'{ues. IL essuya sans broncher une furieuse accolade du ColonelJ•• Il nous a confié '{ue ce fut néanmoins une ries pius pénibies épreuves de sa carrière de soldat.S'il réussit à soutenir le choc, clest, - nous a-t-il précisé, - ,:tu/il avait la certitude ':tue laguerre touchait à son terme et 'lue cet assaut, si horrible qu'il fut, était probabiement ledernier de ce conflit.

On demande.: un couteau spécial pour éplucher les bananes pour le Capitaine G., la peau du4e Bureau pour les secrétaires du Baiai llcn et un tournevis pour constituer la première tranched'outillage de la Cie Auto pour le Cdt K.

FIN

LES 26 MARECHAUXIMPERIAUX

Il y eut 7 promotions de 1804 à 1815, à savoir; Berthier, Murai, Moncey, Jourdan, Massena,Augereau, Bernadotte, Soult, Brunei Lannes, Mortier, Ney, Davout et Bessieres <i804i, Kellermann,Lefebvre, Pérignon et Serurier (honoraire 1804), Victor (180n, Macdonald, Marmont, Oudinot(1809), Suchet (1811), Gouvion Saint-Cyr (1812), Poniato\llski (1813i et Grouchy (1815).

"Le 19 mai 1804, au lendemain du jour où le Sénatus-Consulte conféra ia dignité impériale,l'Empereur recréa (de 1793 à 1804 Ia diynité était abolie par la Convention) des Maréchauxd'Empire, 'lui ne paraissaient ne devoir etre activement employés, sauf Kellermann, encore n'eut-il'lue des commandementsd'organisation de troupes, d'armées dites de réserve et ':J.ui, ayant Bayonneou Mayence pour 'iuartier général, n1avaient aucun role à jouer." Les maréchaux sont les "Cousins"de l'Empereur 'iu'on appelle "Monseigneur" 'i.uand on leur écrit, et "Monsieur le maréchal" 'luanri onleur parle. "ILs sont salués de onze coups de canons lors de leurs déplacements ei de tr e ize 'tuandils sont dans leur commandement", en notant toutefois 'lU' ils "n/ont pas un grade supreme dans lahiérarchie mi l i te ire mais une dilinité pureJnent civi le 'tui donne un rang à la cour".

Le Sénatus-Consulte du 28 floréal an XII précise tue les grands officiers dJEmpire sontpremièrement des maréchaux d'Empire choisis parmi les généraux tes pius d ist i nsués , secondementdes inspecteurs et colonels généraux de llartillerie et du génie, des troupes a cheval et de lé!

marine, troisièmement des grands officiers civils de ta couronne. Les places des grands officierssont fixées en nümbre et inamovibles i "si pour une raison précise un titulaire vient à cesser sesfonctions, il conserve son tiffe, son rany, ses prérogatives et la moitié de son traitement, neles perdant 'tue par un jUgement de la haute-cour impériale. Dans la hiérarchie de l/Empilï~, lesgrands officiers venaient au 5e rang après UEmpereur et liImpératrice, La fami ile impériale, iesgrands dignitaires de l'Einpire et les Ministres",

Il faut noter 'tue l'Ellipereur "craignit que de grands services, pcr tant seuls à une si hauteposition, ne constituassent une puissance 'lui puuvs i t devenir menaçante. Commepr èservat if , iijugea devoir ravaler l'institution par des cho ix , il les fit de manière 'lue la faveur dominatentièrement la part de la justice ide ffieffit?il profita de cette occasion pour prouver 'lUet si ti/unhommesans titres admissibles il pouvait faire un grand personnage, il pouvait avec la mt?mefaci l i té , que ls tue fussent les titres, anéantir 'luicowlue lui ferait ombrage, qu ico nque ne lui

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garantirait pas assez de dévouement à sa personne ou simplement n-aurai t pas le bonheur de luiplaire" (Mémoires du général Baron Thiébat.dti.

Sous l'Empiret les maréchaux furent ra:fés de la liste, du fait de leur décès ou de leurprise de fonctions étrangères, "aucun ne Le fut par sanction", sauf pendant les Cent-jours oùNapoléon fit "effacer" de La liste Augereau, Berthier, Marmont, Pérignon et Victor (ce dernieréta i t un anc ien Tambour é levé au marécnalat sur Ia demdndede Lannes et ':tui dev i nt par la su i tel'ame damnéede Louis XVIII en 'i.ualité de ministre de la guerre). Kellermdnnt Oudinot et GouvionSdint-Cyr faillirent faire partie des radiations. Disparurent également de [Iaimandch impérial,Bernadotte (l811)/ Bessières (mort en 1813), jourdan (absent de l!almandch de 1809 à 1811)/ Lannes(mort en 1809), Murat (l809)t Poniatowski (nommé en i813/ mort 3 jours après). Le nombre demaréchaux évolua donc de 14 (de 1805 à 1807) et 4 honoraires (portant le titre de "sénateur ayanttitre de maréchal de ttEmpire, mais rie comptant pas aux effectifs), à 12 (l809>t à 14 0810" à 13(1811), à 15 (1811), à 16 (1812), à 15 (1814) à 12 (fin des Cent-jours).

Neuf anciens maréchaux d'Empire pretèrent serment d'allégeance au roi <14 juillet 1816) ~Gouvion Sa int-Cvr , Jourdan, Kellermann, Macdonaid, Moncey, t10rtiert ünd i not , Pérignon et Suchet.Ensuite Davout (1817), Sérurier (1819), Soult (1820), Marmont et Victor retrouvèrent leur titre;tthistoire est plus obscure pour Grouchy, Masséna et Marmont, ce der nier , sous La monarchie dejuiLLet "fut mis en congé iLLimité à ['étranger à sa demande, privé de son traitement, maisconserva son titre car sa condamnation ne [lavait par radié ••• Le plus "tr a itre" des maréchaux auxyeux de 1I0pinion pub l ique fut - toujours maréchal - le dernier des marécnaux de iiEmpire àdi spara i tre", Pour Grouchy, il faut noter "qui i 1 fut bien nommé"Maréchal de France" (sic) parNapoléon le 15 avr il 1815, mai s Charles X le pl" iva de son titre, les grades accordés pendant lesCent- jours ntétant par reconnus. Loui s-Ph i lippe :té leva le li eutenant-génér ai mar':tuis de Grouchy àla dignité de maréchal de France honoraire" cette dignité n'existant pas, Grouchy ne retrouvason tr a itement ':tuten 1835.

Le registre matrimonial concernant les femmes ayant porté le titre de leur mari estrelativement complexe: six maréchaux ont été mariés deux fois et Macdonald trois fois. Quatreépouses divorcèrent avant de pouvoir devenir maréchales; Adélaide Séguenot (le épouse de Davout)Barbe Méric (le épouse de Lannes) Marie-Constance Jacob de Monlaisir (le épouse de MacDonaid) etJeanne Muguet (le épouse de Vidor). La seconde épouse de Macdonald décéda avant son accession aumaréchalat. La maréchale Lefebvre était la seule à etre pius agée (2 ans) 'lue son marit tandis 'i.uela seconde de Grouchy était de 36 ans plus jeune 'lue lui. Trois maréchaux devinrent veufs et seremarièrent Augereau, Grouchy et Oudinot. Poniatowsky ne se maria pas. Ii y eut donc 28maréchales. A part 'luatre cas (i\eiiermann, Macdonaldt Pérignon et Victor) les maréchalessurvécurent à leur marit la dernière à disparaitre étant la seconde maréchale de Grouchy en 1889 al'age de 87 ans.

<Référence; selon Jac'lues .Jour-tu l n - Ta l land ier 1986)

NOSMUSEESHISTORIQUES

"Viei ll ots , désuets et ennuyeux ies Musées de France ? Certainement paSt et moins encoreles 80 d'entre eux ':tu; traitent de la Première Guerre Mondiale. Bien sur nous connaissons le Muséede l'Armée de PARIS, le Mémorial de Verdun ou le Fort de la Pompeile à REIMS j mais beaucoupd'autres existent, 'lu'ils se lent installés sur les sites des anciens champs de bataillet ouparfois memecollection privée ouverte au public. Ces musées ne se bornent pas à Uhistoire-batai l le, certains sont consacrés à des personnalités pe l it iques <Poincaré, Clémenceau)tmilitaires (Joffret Foch), li1téraires (Henri Barbusse, Maurice Genevoix)t à des aspectspart iculiers de la guerre (Musée de llAir au Bourget t Musée des BU ndés à Saumur), parfo isinattendus: la propagande au Musée d'Histoire Contemporaine - B.D.Le., la T.S.F. au Musée deRadie-France ,"

Si vous vous intéressez aux guides parus au sujet des musées à visiter vous pourrez vousadresser au Secrétariat aux A.C. de votr e département ou directement au Secrétariat aux A.C. ,37rue de Bellechasse - 75000 Paris.

N.B, Il vous est aimablement rappelé 'lue l'~lITdcale désire participer à la constitution duMusée-Mémorial de Haute Alsace à Cernay (Haut-Rhin), les pièces h is t or iques pouvant etre envoyéesà Pau1 Meyer (l61 t rue Théodore Deck - 68500 Gu.ebwi lier).

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LA PROTECTIONDESANCENSCOMBATTANiS

Le Mini stère (ou selon tes Gou\iernelllents le Secr étar iat d~Etat) chargé des AnciensCombattants, avec l~aide de L'Office National des Anciens Combattants, a pour mission de réparerles dommagescorporels subis du fait des différents événements de guerre, et en temps de paix ceuximputables au service, en attribuant des pensions dont découient des droits secondaires (soinsgratuits, appareiLLage, emplois réservésj après avoir défini les différentes catégories devictimes, bénéficiaire chacune d'une iégislation 'lui lui est propre. Slajoute un r o ie social variésous lit forme pr inc ips le de réinsertion sociale (maison de rééducation fonctionnelle etprofessionnelle) et d'assistance (maison de retraite). Gardien des valeurs patr io t iques et duculte du Souvenir, il dispense L'information histori'lue, organise les cérémonies commémoratives,gère les nécropoles nationales et les cimetières miiitaires (par le SOUVEnir Français) en Franceet à l'étranger. IL est enf i n le pode-parü le du monde combattant (défense et gest i on des dr ei ts àréparat i on) auprès des gouvernements.

Quel'tues mesures bonnes à cennaitr e :- Loi Husson: ouverture du bénéfice des emplois réservés pour les conjoints de mi Utah-es,

policiers, douaniers décédés en service et les conjoints des personnes 'lui, soumises à un statutlégislatif ou réglementaire et appelés à participer ~ titre habituel ou occasionnel, ~ desmissions d'assistance à personne en dangert sont décédées au cours d'une teiLe mission.

- Fiscalité: Extension aux anciens combattants agès diau moins 75 ans mariés du bénéficed'une demi part au titre du quot ient familial réservé jus'lul ici aux veufs et cé l ibata ires (budgei1988) •

- Avantages sociaux: circulaire du Ier décembre 1987 du Ministère du budget iApplication dudécret du 15 janvier 1987 (87-25) vat idant pour le calcul de la pension viei liesse ies périodesdurant les'lueLles [findemnité de soins aux tuberculeux à été versée.

- Le Souvenir: Section spécialisée en vue de faire apposer la Ifsention "mort en déportation"sur les actes de décès des déportés, à Pinitiative de L'Administration. Plus de 6.000 mentionsseront décernées.

- Indochine: La première phase de rapatriement des corps inhumés à Vung TClu et Tan SOli Nhuta été terminée en décembre 1986, la seconde concernant les restes mortels inhumés à Ba Huvenen fin de septembre 1987. Les restitutions des corps aux familles pourront etre effectuées envertu du décret n" 87-904 du 6 novembre 1987 rouvrant les délais de demande. La premièïe pierre dela Nécropole de Fréjus regrouNnl les restes mortels des Anciens dllndochine a été posée Le19.01.88.

- Humanisation: L'instruction médico-té9ale des demandes de pension doit se faire avecbienveillance et humanité par les médecins des Centres de Réforme et des Commissions de Réforme(Cire. n" 610 B du 15.7.86).

*REGIMEMATRIMONIAL

Notre camarade J.P. Bur çer pense 'lue les propos de Me Bechier , avocat à Strasbourg,"devraient intéresser ceux des lecteurs du bulletin non encore conscients d!etre arrivés à liagedes grandes décisions, où certaines dispositions Si imposent". Ce texte, 'lui comprend un condensédu Code Civil objet d'une conférence aux "Anciens et amis de la Gendarmerie" de huit pages, évo'luele "droit à la donation entre époux" et celui au "changement de régime matrimonial", clest à direles diverses mesures techni-tues concernant La "transmission du patrimoine à cause de mort et dusort matér iel du ccnje i nt survivant".

IL est rappelé tue l'ordre des successeurs stétablit selon lIarticle 731 du Code Civi l commesui t les enfants et descendants du défu.nt, les ascendan+s, les parents et co t iatér aux et endernier lieu Le conjoint survivant qui toutefois jouit dlun droit d1usufruit (droit de jouir deschoses dont un autre est propriétaire, à charge dten conserver la substance) portant sur un 'tllads'il y a des enfants légitimes ou naturels ou sur la moitié dans les sutr es cas. En dautrestermes, si l'époux donateur laisse des enfants, ceux-ci r ecue i l lent 75 X des biens en pleinepropr iété et 25 :< en nue pr OPï iété. Cha'lue cas doi t etre anaiysé par le nota ire auquei i l est

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recommandé de recourir Lors de donation entre vifs ou de testament, afin d'éviter des drames etdes procès couteux et démoraLisants .

L'aspect fiscal d'une denet ien entre époux mérite 'luion en étudie ies retombées financières,car eL le est considérée comme un i'ransfed de propr iété soumis à is· impot après abattement de275.000 francs et s'étalant de 5 à 40 X seion des tranches fixées par la l ei , Ii ne faut pasoubLier 'lu'un usufruit diminue en valeur avec lSage selon un bareme de iiadministrafion et 'luepar aL LèLement la va leur de La nue pr opr i été augmente. On sent dès à présent ies ioconvén i ents dela donation entre époux, ce 'lui amèneà examiner le régime matrimonial, 'lui maintenant peut ehemodifié en cours de mariage, deux ans après, dans i1intéret de la famille.

Les époux 'i.ui ne sont pas mariés sous ie régime de la communauté univer se l le des biens ontintér et à l'adopter pour La sauvegaroe des intérets du conjoint survivant.'Ce contrat (article1526 du Code Civil) permet Lfattributi(ln en pLein propriété à l'époux survivant de iiuniversaiitédes biens et droits 11lobiLiers et immobiliers de la communauté, sans exception, ni réserve, acharge pour le survivant dlac'iuitter tes dettes communeset ce, en cas de dissolution de cettecommunautépar Le décès de l'un deux. Le conjoint survivant ne pourra donc pas etre ino:lUiéi:él memepar Les enfants 'i.ui ne viendront à la sucess icu 'i.u1à son décè',;, Ce contrat présente égaiement unénorme avantage du point de vue fiscal. La succession n'étant pius un transfert de propriétel maiscommeun avantage matrimoniaL 'i.ui échappe aux droits de succession jUS'tuSau décès du survivant",

CEUX QUI SECOUENT LEURS PUCES

Le Président Paul Meyer a cru ut i te de s- adresser toi tous les Anciens de la B1AL poursoul ianer un événement 'lui devrait se produire en Alsace après les congés d!été, 'i.u'il souhaitepleins de beau temps et de bonheur pour TOus les membresde llAmicale ~

"Le Pape sera en Alsace du 8 au 11 novembre 1988. On peut etre d'accord ou non au sujet dece voyage et des manifestations 'tui se dérouleront à grands frais de service d'ordre et desécur i tét de foules déplacées , TOUj(IUïS 'iuel'iue peu dévas tatr ices ; vous connaissez ia formulepour L'entendre régulièrement au sujet du budget mi litaire de notre pays: "ün ferait biell mieuxde donner cet argent aux pauvres ••• " d'autres haussent les épaules: "Clest du c inéaa, dum'as-tu-VUt du culte de la per sonnel ité , etc".

"Pour moi, cela signifie un enr ich issesent spirituel ou finalité de Uhol1ll1le.Ctest aussi unhonneur pour l'Alsace de Sainte-Odi Le, pour notr e cathédrale 'i.ue nous avons rendue à la France,pour Le centre de LtEurope 'lui doit encore trouver sa crédibilité inter nat icna lë , Ii ne s;agit pasde la visite officielle d'un président ou d1un chef d'Etat, mais de la présence du pasteur insuietde La santé moraLe de notre civiLisation, 'i.ui se trouve attaquée de toutes parts, voiredangereusement évo Luer vers l'égo i sme.

"En prendre conscience serait déjà un pas en avant vers le bonheur et La fraternité, contrela haine et la terreur. En 1940 fut lancé un appei parce 'lue nous étions assiégés, envahis,poursuivis par nos ennemis ; Le peuple se ressaisit et édifia une résistance diffici le etclandestine, dont sont finalement ser t ies la victoire et la l iber té , D'autres adversaires nesont-i Ls pas ~ nouveaux virulents parce 'lue nous sommesamorphes? Un appel de Jean-PauL IIdevrait nous engager dans un renouveau salutaire.

"Je sais, chers amis, 'i.ue nos statuts ne permettent pas Les discussions reLigieuses oupo l it i-iues , mais Les domaines dont nous devons débattre, outre ia solidarité et la conservation denotre passé de combattants pour ta liberté de notre Parr ie, intéressent notre vie, celle de notref ami LLe et de nos enfants et, peut-etre 'lue l'lue peu ce \.le de nos camarades, Vous me comprendrezdonc si j'ai reLevé pour vous "une prière" coftlPoséepar Jean Kiamké ~~., jeune Ivoirien de dix-sept-ans, 'i.ui pourrait bien etre l 'un de nos jeunes; "Je prie pour ceux 'lui souffrent, pour ceux'lui voient nal tr e un nouveau jour sans avoir rien à manger, pour ceux 'i.ui dans une guerre absurdeperdent La vie ••• Je prie en pensant aux pauvres, pour 'tue cessent Les souffrances et pour 'lue setaisent Les ba l Ies",

"Dans ces (l.uel'i.ues lignest chers amis, vous trouverez tous Les motifs de notre action, car,bien sur, vous ne pouvez pas vous contenter d.'entendre ou de voir sans 'lue vos tripes se crispentcommeau moment de l'assaut en ces temps Là, i i fallait "y ailer", Ne me dites pas 'tue ciansvotre vi LLe i I n'y a pas de "nouveaux pauvres" (i ls ex istent memeen France en été) et ':tue leursort n'est pas votre affa ire, mais cet Ie des oeuvres de char i té et du gouvernement t foriez pour lesdécouvrir, pour les secourir discrètement, d'homme à homme, afin 'tue jamais ne s!éveittent lesbal les",

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De Julien Libold :A propos de la rencontre amicaie du jeudi 28 avriL 1988 au Palais de lIEurope

à Strasbourg, "nous partons un peu pius tot qui i l ne f audrai t normalement parce '{ue nous savons'lu'un candidat à la présidence de ia Républi'lue vient ce jour à Strasbourg. Je veux éviter lesbarrages et je désire avant tout rouler à une a l lur e modérée. je me fais donc doubLer et cecimemepar des camions, et sans m'en apercevoir, je rouLe à plus de 130 et nous sommesà notrerendez-vous avec une bonne heure ciiavance. Boire un café nlest pas simple à liOrangerie et ciansles environs pas de bar, ni de restaurant. Au Palais de l 'Eur ope, oui il Y a un bar, maisseulement pour les employés défense d'entrer ••• Tant pis, nous al Iens nous promener cians cemagnifiq,ue parc en face du fameux palais. Et le temps passe. Nous voyons déjà des amis ,:tui sepromènent sur son parvis et nous les rejoignons. Ii y a des personnes '{ue je nleii plus revuesdepuis Uber l i nsen •• .",

Après la visite pendant laquelle Julien Liboid et son épouse furent subjugués par une "très"charmante hotesse 'tui les accueiite avec Le sourire", dans un batiment où "tout est vraimentgrandiose", notre ami avoue, ce que dlautres ont par al t teur s fait, ':tue "jus'iulà ce jour, jlaitoujours confondu "Co nsei l de lfEurope" et "CommunautéEuropéenne". Je dis Là aussi merci pour LaleJ;on d'histoire, comme je remercie ia Section "BR". Malheureusement nous dumes rentrer àKingersheim ot) une réunion sur La sureté des personnes agées et des enfants dlécole nouspréoccupe, ce ,:tui nous fit rater la visite du planétarium" (4.5.88 - BP. 50 - 68260 Kingersheim).

'*~DRESSES

MEYNARDPierre (Ancien de Valmy) CIBALiDESa QUINSAC24530 CHAMPAGNACDE BELAIRVILLATTE Claude 3 rue Mf Rostand 06800 CAGNESSURMER

'*LA VIE [lES SECTIONS

RENCONTRE~LSACE-LORRAINE

Le Président de la Section "BR", Edouard Fischer, avait invité les membresdes Sections"HR"t "M" et "BR" à se retrouver à Sirasbourg le jeudi 28 svr i L 1988 aux fins de visiter ie Fa Laisde l'Europe et Le Planétarium, se documenter sur le fonctionnement du Conseii de l 'Eur cpe et feiireun voyage ~ travers le temps. Entre Les deux, il fallait bien cionner satisfaction aux bavardsavides d'échanges amicaux et aux estomacs criant famine face à un beau menu annoncé a l;avance !le Kir, le buffet de hors d'oeuvre variés, la noix ci'agneau roti aux herbes avec ses haricotsverts extr as-f ins , sa tomate proven,l:ale, son br ecul i au beurre et ses pO/iimes fondantes.Ajoutons-y le plateau de fromages et le chariot de dessert, ainsi 'lue le café, le tout arrosé deSylvaner et de la cuvée du Patr on du Restaurant du PaIai s ,

A propos du "Kir ", Julien LiboLd raconte une anecdote vécue; "Je pense au Chanoine Kir, auDéputé-Maire de [Ii Ion, à l'homme '{ui a donné SOT! nom à cette boisson. Jlai eu un jour i!honneur àGevrey-Chambertin dtetre ~ sa table. Ah ! 'Iuel homme,et fier dtetre Bourguignon. F'endant tout lerepas il avait le mot pour rire. Ainsi j1ai appris 'lulil avait donne [1 acco lade en Seibonne vi t lsde Dijon au CamaradeKrouchtchev. Et ii dit: "Les cieux i\ étaient dans les bras Uun de l'autre".Je vis alors un jeune, 'iui revenait du Congo tieiye, llapostropher ainsi "Vous svez , par cegeste, "retourné votre veste" !. [levant nous tous, ie Chanoi ne ret ira sa soutane, ia retournaprestement et répli'l.ua : "Regarde, imbéciie, e l Ie est de la memecouleur des deux cotés':.

*En guise d'apéritif, les Anciens s'étaient rendus dans l1hémicycie au Consei i cie l;Europe et

avaient suivi une longue conférence sur son fonctionnement, i lius tré paf ailleurs par un film."Le Consei lest tine organisation regroupant vingt et une démocraties parlementaires (b ientnt 22,

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la Finlande venant de demander SOTI admission), 'luj tr ava i lIent à renforcer llunité de l'Eur epeoccidentale "dans ['esprit des "droits de Uhomme" (tous les erras humains naissent Libres etégaux en dignité et en dr oits , sans distinction de race, de couleur, de sexe, de Langue, dereligion, d'opinion po l i t ique ou autre, d··origine nationale ou sociale, de fortune, de naissanceou de toute autre situation), Les résultats les plus importants de ce travail sont les"conventions", traités internationaux ccnst ituant la base d'une législation communeà Uenserflblede l'Europe (Autriche, Belgj'lue, Chypre, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Islande,Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Por"èugaL, Républi'lue Fédér a ied'Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Tur quie > 400 mi liions d/Européens), Le Consei l traitepratiquement de toute '1.uestior: cOT/cernant la société européenne à lIexception des problèmes dedéfense <Droits de l'homme, Média, Probièllies sociaux et sociaux-économiques, Enseignement, Cultureet Sport, Jeunesse, Santé, Patrimoine et environnement, Pouvoirs locaux et régionaux, CoopérationJur id i'lue)." (Réf. Not i ces off ic i elles).

Le fonctionnement du Conseil de l'Europe dépend de "deux principaux organes ~ le "Comité desMinistres" (organe de décision en vue d!actions communes, de définition de ta pe l it ique avecfinancement de son programme; dtapprobdtion des "conventions", de formulation de"recommandations", de tenue d'un "forum" permanent où tes Etats membresdébattent de 'tuestionsd'intéret po l i t i-tue pour l'ensemble de [!Europe) et "l'Assemblée parlementaire" (170 membres issusdes Etats et reflètant l'importance de leurs partis po l i t i-tues , mais sans pouvoir légisiatif, ilsadressent des "recommandations" au comité des Ministres). Ces deux organismes sont assistés par un"Secrétariat" international de BBO agents. Le financement du Conseil est propori:ionnel à iapopulation et à la richesse des pays (ce budget ne représente guère plus dtun franc. par citoyeneuropéen) •

"Il ne faut pas confondre "Consei L de i'Eur cpe et "CommunautéEuropéenne" 'lui siattacheprincipalement à réaliser l'intégration économi'lue de ses "Douze" Etats (également membresduConsei l)l'lU i 0 nt leur "Par lement euriJpéenr: (membres é lus au suffrage uni verse l), Le drapaaueuropéen (un cercle de douze étoiles d'or sur fond azur représente Punion des peuples cPEurope(le nombre dlétoiles est invariable, douze étant le sYlllbole de la perfection)." (Réf, Noticesoff ic ie l les) ,

JuLien Libold ajoute ce commentaire "Y apprends 'tue les fonctionnaires du Conseil nepayent pas dtimpot sur le revenu. Il y a à Strasbourg entre 900 et 1000 fonctionnaires au Conseiide ['Europe et s'ils ne pa)'ent pas d'Impots, ils aident 'tuand memeLa France en payant [tjmpot surles petites fortunes (tiens jtignorais ceci) traduction ~ en achetant, les fonctionnaires payentla T.V.A. Ce monstrueux impot 'lut i ls payent sur tout ce qu' i Ls achètent et consomment et 'lui est,en France, plus é levé 'tue dans d' autres pa!'·s".

Revenons un peu en arrière dans le déroulement de La matinée, dont René Martin garde unexcellent souvenir: "Autour du Président National. Houver et du Président Fischer, de Jean-PierreBurqer , responsable de l'organisation sans fai lle de cette rencontre, nous fumes accue i l l is palune charm~nte ho+esse, 'lui nous fit visiter les lieux, surtout 11hémicyclet après présentationd'un film dl i ntr educt i on scnor isé de Beethoven. Puis M. Gustave Bemtgen, Direci:eur Adjo i nt de iapresse et de l'information au Conseil de l'Europe, Luxembourgeois, (un proche voisin commelesouligna le Président Houver 'lui demeure à Thionville) nous donna toutes explications utiles,répondant aux 'luestions des uns et des autres concernant ta création, le choix de Strasbourg(vi lle non capitale, centre du cOTlgiolliérat des Etats, symbole de la réco nci iiat io n franco-allemande, intersection des cultures latine et germanl'lue), le fonctionnement, les effectifs, lebudget etc".

'*Pour digérer, on s'en fut ~ l!observatoire astronomique de L'Université Louis Pasteur, non

sans avoir écouté le Président Fischer remercier les présents et excuser les absents et le Vice-Président Libold féliciter la section "BR" et saluer particulièrement La présence dû PrésidentNational et deux amis résidant en R.F.A.

Les Anciens furent donc embar'iués sous une immense voute céleste pour un vert ig i neux etextraordinaire "voyage à travers le "temps" à 1300 Kmà l'heure (disait i' invitation du 5 mars 1988~ laque l le alllicalistes, épouses et amis ont répondu avec empressement). On a parlé du Soiei lréserve d'énergie indispensable à la vie, de la lune compagne de la Terre mais jouant à éclipserou à s'éclipser, des Planètes (Mercure, lJénus~ Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune), desMétéorites et des Etoi les fj tantes \porie-o(ihneur réalisani Les voeux secrets des humains}, des

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Constellations innombrables et aux noms poeti'lues Etoile polaire, Petite et Grande Ourse,Chevelure, Cour cnne, Girafe, Lynx, Grand Chien, Corbeau, Lièvre, Licorne, Taureau, Dragon, Bélier,Capr i corne etc... sans oubLier [a Vo j t? Lactée et la BoussoLe pour ne pas perdre le Nord (ce'lu'aucuTI participant n'a fait, puis'iue les 53 Anciens et leurs "fidèles BriCjadieres" COIlllfte lesappellent nos amis du Sud-Ouest sont tous bien rentrés chez eux en Moseiie (2), dans le Bas-Rhin(33) et dans le Haut-Rhin (18»,

Ce voyage, "cette exploration figufdtivE:' du cosmos, comme i.!écrira René Martin, avec soninfinité et son immensité, laisse une impression saisissante. Dans cet ensembie, notre terren'est '{u'une infime particule datant de centaines de milliards dSannées, le t out faisant ifl€SUrerLtinsignifiance et la vanité de notre condition humaine".

*"BR"

L'lIFAC s'est réunie en congres le 15.11.87 à Vi lié sous la présidence de notre camaradeAndré Bord, t'Amicale étant représentée par Jean-Pierre Burger, 'lui a été heureux de saluer notreAncien Lucien Herrbach, maire de la ville d'accueil. Le 7.12.87 eu lieu la réunion du Conseild'Administration distribuant les fonctions aux différentes sections j le ii.02.88, il eut pourobjet principal ltorganisation du futur congrès fixé au 30.10.88 et 'luei,tues propositionsd'inscriptions aux programmes po[iti~ues des candidats à la présidence de la Républi':j.ue.

Il ntentre pas dans les intentions du rédacteur de notre bulletin de r ésuner les 29 pagesdactylographiées concernant ces tr ois rencontres, d'autant moins 'tue les membres de id BALappartiennent à de nombreuses "UDAC" \Union Départementale des Combattants et Victimes de Guerre}selon leur lieu de résidence et à titre individuel ou collectif selon 'tue la Section ML ou nonadhère à cette Il Union Franca ise"

L'essentiel a cependant été Uahribution de la Médaille des Evades aux Alsaciens etMosellans déserteurs de l'armée allemande et enga9és dans les Unités françaises j llattribtition dela Croix du Combatant Volontaire de la Résistance aux passeurs bénévoles; le bénéfice d'unemajoration de points lors des concours des établissements publics et administration aux orphelinsde guerre majeurs.

Trésorier: Louis Ph i l ipp i a été remplacé dans ses fonctions de trésorier de la section "BR"par Jean Servia (25 rue des Rochers - 67120 MOLSHEIM)en avr i t 1988. Merci à Uun, courage àl'autre.

IlHRIl

La Sect i on "HR" f ut représentée il ia renco ntre de Strasbourg par son Vice-Prés ident Ju LienLibold entouré de nos camarades et épouses Claus, Denzer, Brotz inçer , Haumesser, Helbe in,Hourt oul Ie, Martin, ûf f enste i n, Wespy et Zundsl venu seul , commeMadatneMeyer; siétaient excusésMl' et MmeRené Boch en cure à Amélie-Les-Bains, Marcel Picard en voyage dlaffaires en Hollande etle Président Meyer, ce dernier rellterciant cordialement les organisateurs de cette sympathi,tueréunion, bien pensée et bien menée à son tertlle amical.

Nos all'IÎs René Martin et Madamese sont rendus auprès de notre camarade Paul Kessler et liontsa Lué, il i nsi 'lue son épouse, au nomdes membres réunis à Strasbourg ; ils Llont trouvé dans unétat moral parfait manifestant beaucoup d'intéret à la Brigade et à la Gendarmerie. Pour ceux 'luiL'ont bien connu et 'lui voudraient lui écrire, puis,tul i lest paralysè et ne peut ni se dépiacer niparler, nous indiquons son adresse; 3, rue de i'Epal-gne - 68400 Riedisheim.

Compte rendu d'activité de la section "HR" à iIA.G. à Dieuze;Le Président de la Section "HR" t'au.l Meyer empeché de participer a la présente Assembiée

pour raison de santé a demandé au ',Jice-Président de saluer amicalement ies congressistes. Sonsouci principal reste de recevoir ries textes pour ie bulletin, 'tU; est envoyé il titre interne etsous pli fermé à 360 adhérents à itAlllicaie, dont 45 veuves, iJensemble ne mar'tuant guère devariation depuis 10 ans, de nouveaux membresvenant remplacer les décédés ou tes défaiLLants.

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La Section "HR" comprend 48 membres, dont 10 veuves. Elle a versé la 'tuote-part annuelle au"CC", mais insiste auprès du Président National afin 'tue soit donnée une suite financière auxdemandes de subventions suggérées lors de UAssemblée de Brantome des 19, 20 et 2i juin 1987, carles difficultés individuelles de ses membrespour assister aux Congrès restent toujours !1 POi-dredu jour. La Section a offert un prix [ors du Concours National de la Résistance décerné !1 un élèvedu Ht-Rhin 08.5.88 - Préfecture de Colmar).

L'activité de la Section "HR" depuis sa participation au Congrès de l'année dernière serésume en trois manifestations Puislu)elle nia pas encore pu tenir son Assemblée Générale ~commémoration officielle aux combats de 1914-18 au Vieil-Armand, montagne sanglante, le 27septembre 1987, cérémonie du Souvenir au MonumentNational de la Brigade à Froideconche le 11novembre 1987 et rencontre inter-sections a Strasbourg le 28 avr i l 1988.

Dans le dernier bulletin a été signalé le projet de rassembler des souvenirs matériels auMusée-Mémorial de Cernay, porie du Sundgau qui a été le théatre de combats auxqus ts la BIAL aparticipé au prix du sang: Ballersdorf - Dannemarie. La Brigade André Malraux doit etre présentedans ces salles, ne serait-ce 1ue pour sauvegarder une page de son histoire propre par rapport àcelle des autres Unités ayant contribué à la Libération en 1945.

Que les organisateurs du Congrès 1988 50 ient remerc iés de leur effort et 'tue cha'lue camaradede LtAmicale en remporte un excellent souvenir. (Rapport présenté par J. Libold).

Nos camarades Boch et Mme, Denzer et Mille, Grotz i nger et Mmet Haume5ser, Kieny, Libo Ld et i'imeet Martin ont assisté à l'enterrement de notre ami Alphonse Schuh le 9 mai 1988. Ils ont évo'tuéson sens du dévouement en retra,Çant ce '!ue fut sa vie, dont julien Libo ld a écrit: "AlphonseSchuh est né en 1923 à Ste-Mar ie-aux-Mi nes dans le Haut-Rh i n, Son act ivi té professi onnei le serésume ainsi: après les études; Il est engagé commestagiaire à la Cie d'Assurances Rhone etMoselle à Strasbourg et grimpe tous les échelons pour terminer Chef de [IHgence de cetteCompagnie.

Tout jeune, après la défaite de 1940, il f ai r partie du Réseau C 40 à Strasbourg (Collectede renseignements, conduite de militaires évadés à travers les l,Josges). Le réseau est SUi" le pointd'etre démantelé (les respo nssb les du réseau e 40 de Muli""lousesont arretés et iniernés). Sur ordrede ses chefs, Alphonse fuit et passe en zone libre. Sous un nomd1emprunt, il trouve du havai l enHaute-Savo ie , pui s entre dans la Résistance, devient chef de groupe F. ToP. et est nomméLieutenant i il participe à divers actes de sabotages contre L'occupant. Quand il apprend laformation de la B.A.L, il s'engage comme 2ème Classe (Donon - Vieil Armand), ett pour rigolerSchuh devient Godasse, prend part à la campagnedt{iisace (Ba l ter sderf - Danneaarie - Défense deStrasbourg), A la dissolution de la B.A.L., il s'engage pour la durée de la guerre à la 3èmeBrigade de Chasseurs, et est affecié COlDllleSecrétaire au F'.C. du Colonel Jac>:!,uütt ,tui ie nommeàUeberliogen au grade de Sergent i il est démobilisé au départ de son Unité pour Paris.

Qu'il nous soit permis d'évoquer son iilaïiage, parce 'tue la Brigade Alsace-LolTaine y' a jouéun r o le : nous étions au repos dans la vallée de Munster ~ Schuh était logé chez llhabitant, commetous ses camarades. La fami lle 'tui l'hébergeait avait une jolie petite fj lie. Elie a embrasségent i men"!Alphonse au départ de la B.A.L. 'tUi lu i a pl' omi s de reven i r . A Ueberi i ngeOt i 1 mlabeaucoup parlé de cette fami lîe. Un jour, devant notre ami le lieutenant Dubourg, je lui dis ~Godasse tu feras un mariage d'amour. Dubourg étonné me dit i voyons Lib old, 5chuh nes t pas sipied 'lue ,Ça; pour 'tue tu l'appelles Godasse. Alphonse et moi avons rigolé un bon coup. Monlieutenant, Godasse est Le nomde Schuh en f r ancs is , [Je sa voix profonde la répii'tue i alors moien allemand comment je me nomme: toi tu serras un "de" c.à.d. tu seras VONDORF.

De retour en Alsace, Alphonse rend vis i te à cette jeune fi l ie 'lui en l'148 devint l'iadameschuh. Ciwl. enfants sont nés de cette union. Quand il passait dans la région de Mulhouse, i ivenait toujours me voir. Combien de fois liai-je ta'luiné et demandéce '{ue faisaient les enfantsde la Brigade 1 t1ais un Ieur , Alphonse eut une défai llance card iaque au moment d1une de sesvisites. Seule la conduite rapide et une intervention du Docteur Laval au Hassnra i n sauvèrentnotre ami. A partir de cette date, et malgré tous les soins Alphonse resta malade et fut obligé dese ménager.

Ses activités c iv iques et patrioii'lues sont sa participation au Consei i Municipal de Ste-Marie-aux-Mines pendant un mandatt la création à son initiative de la Section Rhin et Danube danssa ville i il en fut le prelliier Président. Il fit partie des Comités de Sociétés Pa+r ic t i-tues dela Vallée de Ste-Marie-aux-Mines. fi la Brigade, délégué de la Section du Haut-Rhin auprès du c.e.à Strasbourg pendant de Innsues années, jus'lü/au moment où ta malad ie Le contraignit a limiter sesactivités."

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Lors de Ltélogt? funèbre prononcé par le Pasteur i [ y eut un incident fort regrettablelOf'iUtil fit un parallèle entre Scnun considéré, selon luit comme terroriste par ie Gouvernetllentf'rence is d'alors (1943) et ['affaire des Kana'iues (19HS). Des personnes tuittent le templed'autant p lus 'tU' i ls ne comprennent pas 'lue l'on pu i sse insu l ter lors dl un off i ce re ii 9 i eux iesgendarmes de NouveLLe-Calédonie, alors 'lue le fi ls du défunt porte ['uniforme et est entouré dunedéléqation officielle de treize gendarmes de La région de Ste-Marie-aux-Mines. Les choses furentmises au point par Julien Libold en dehors du lieu saint sans toutefois tu! i i obtienne le retraitdes paroles insultantes j ni le Maire, ni les Drapeaux, ni les autres notables ne se rendront aucimetière pour mar'luer ainsi leur réprobation.

CARNETNOIR

Avec retard, nous apprenons le décès, en Haute-Garonne, de notre Camarade

LUC l E N H E E Ssurvenu le6 janvier 1988, à i'agede 73 ans après une longue maladie. Il avait rallié le

Bataillon Metz en septembre 1944, avec Benjamin et Mimi Co l tai ne , pendant ie mouvement deMontauban à Froideconche. IL prit une part très active l:I la fondation de notre Amicale, dont ilportait la carte et l'insigne numéro 9 i il fut, tant 'tu1ii habita Strasbourg, Utin des Anciensles plus assidus aux réunions du C.C. de Ineme 'lu'aux assemblées générales. Ses obsèques ont euLieu Le 8 janvier 1988 au ci/fretière de Mervi Ua (près du Castanet-Tolosan) où i i habitait depuisson affectation à La direction régionale de l!E'iuipement et du Logement de Toulouse. NotrePrésident d'honneur s'est fait l'interprète de la sympathie des Anciens auprès de Ia famille denotre camarade défunt.

*Notre camarade, Ancien Sergent-Infirmier au Commando Vieil-Arl1land,

CHA R LES W 0 L F Fest décédé Le 13 mars 1988, dans sa 65e année. Le Président de la Section "S"t Georges

Tessier, en accord avec ses camarades, évo'tue la mémoire de Charles en ces termes; "e/était leplus chic garçon 'tue j'ai connu. [l'humeur facile, aimant La vie, serviable, ii participait l:Itoutes nos réunions d'Anciens de la Brigade. Mme Wolff est très affectée de cette disparitionaprès tant dtannées passées avec Charies et leurs enfants: un foyer modèle". Les amis de CharlesWo l ff, les Anc iens de l'Am i ca te, pr ient Madame Wol ff et sa f ami ile d 1agréer leurs conde léancessincères. (Menthon Saint-Bernard - 74290 Ve)'Yier-du-Lac).

La Section du Haut-Rhin, représemee par le Vice Président Julien Lib o ld, qui a déposé aunom de l 'Amica le la p la'tue commémorat ive en bronze de la BAL, dép lOfe le décès de son membreactift

A L P HON 5 ESC H U Hinspecteur général d'assurances en retraite, décédé après une iongue maladie le 6 lTIai i988

dans sa 67e année à Sainte-Marie-aux lIlines (22t de du Stade - 68160). Les Anciens présentent àMadame Sehuh et à toute sa fami Lle leurs si ncèr es condo léances. Ils par'lagent leur pei ne.

"Lundi le 9 mai 1988 au Temple de Ste-Marie-aux Mines a eu lieu ilenlerrement de notre amiAlphonse. 18 drapeaux des dé légat ions de Rhi n et Danube - de ia Br i gade A tsace-Lcrr a i ne - desAssociations Pa+r iot iques de la Vallée - une foule de personnalités, oli1nciens camarades voulantrendre un dernier devoir à notre Ami. Le iemple est rempli jus'Iulà i.s dernière piace 'luand lafami l le entre avec le cercuei l •

Monsieur Le Maire de Ste-M.:rrie-aux-Mines rendpendant un mandat. Suit le Président de RhinPatrioti'lues. En présence des Anciens de la B.A.L.

hommage au déf unt , 'lui d appartenu au Consei let Danubet le Frés i dent des Assoc iat ions

ie Vice Président de la Section Haut-Rhin

,. .:; N 209-11-88 SUITE! 15

Julien Libo Id Li t le texte suivant avant 'tue tro is autres Présidents ne fassent lléioge funèbre,ainsi 'tu'en dernier lieu notre illemoïf: Fernand Wespy, en tant 'tue Président Départemental Rhin etDanube:

Alphonse Schuh vient de nous ~uitter, hélas trop tot à notre gré. H cote des s ians , iagrande fami l le des Anciens de la Brigade A1sace-Lorraine est en deui L.

"La Médaille des évadés, celle de ia Résistance Française lui ont été allouées pour soncourage et son espr i t de résistance à iJenvahisseur de 1940. liujourd1hui où ilEurope est devenueunie, nos pensée vont vers ceux ,tui, par leur bravoure, ont résisté à llennemi. Alphonse tu étaisde ceux-ta, ta bravoure t'a valu Uatiribution de la Médai lie Mi ii ta ir e , Membredu Comité Centralde LtAlfricale des Anciens de la Brigade Alsace-Lorraine, tu as été pendant de longues annéesprésent à toutes les réuni onSt à tous les Congrès. Tu as toujours eu le soue i du trava il bienf a i t , et commeau Matuist comme dans les rangs de la Brigadet lors des Combatst du devoiraccompli parfaitement. Hommegénéreuxi toujours dévoué et d!une grande simplicitét tu as su créerautour de to i t par ta compétence et tes consei ls avisés, un climat de conf iance, appréc ié de tous.

Je dépose sur ton cercuei L un bronze 'tui sera scellé sur ta tombe. Il est aux Armes dettAlsace et de la Lorraine. Il porte le nom de celte vaillante brigade avec la'luelle tu ascombattu. Il rappelle,"a aux passants 'iutici repose un Combattant volontaire pour 'tue vive laFrance l ibr e , un de ces héros 'tui avait pour devise ~ "Ne jamais fai l l ir - rester fidèle jus,:tu1àla mort". Mon cher ami, aux nomde tes CalTlarades de la BAL je te dis! ::Repose en paix". LesAnciens de ta Brigade garde de toi un souvenir immuable".

MadameSchuh remerc ie les amis de 1 tAtllica le 'tui lui dont témoigné, ainsi '{u:à sa fami i le,tant dtamitié, d'autant p lus 'tutelle venait de subir successivement deux opérations ~ui Llorltempechéed'assister aux différenies sorties de ia Section auxque l les son mari aurait bien voulu[taccompagner. ELLe a beaucoup souffert de "voir la santé ijlALphonse se dégrader tant desouvenirs d'enfance nous unl ssa ient t écr i t-etle le 24 mai i sans compter l'épreuve ':tue nous avi onspartagée en Savoie et ,:tui a soudé notre amitié pour toujours. Aiphonse a été lucide jus~u!à ia finet il a montré Le memecourage ':tue lors'lu"il s'appelait "Soulier" •. jtai été très émue lors de laremise de la pla'tue en bronze sur son cercuei I•••" Les Anciens redisent ieur s encouragements, leursympathie et rapide guérison.

La section "M" déplore Le décès survenu le 14 lTIai 1988 dans sa ï6e année de notre camaradetLe Doc.teur

A l F RED G R UNE W A L DAncien du Bata i l l on Strasbourg dans le grade de Médecin-Sous-Lieutenant faisant partie de

Lté'tuipe du Médecin-Capitaine A. Gaussen i Croix de guerre et oto-rhino-laryngologiste retraité àObernai (Lot issement les Hauts Paturages - 67210.)

Délégués par les Président et Vice-Président nat i anaux Gustave Houver et Camilie Mari ng,ainsi 'tutau nomdu Président Pierre Pi UOT et de ia Section "MI! à la'tuelle appartenait le défunt,Jean-Pierre Burçer et le Président EdmondFischer <BR) ont déposé La pia'tue souvenir de la BAL enbronze lors des obsèques du 19 mili 1988. Les Anciens renouvellent leurs condoléances à MadameMarie-Thérèse Grunewald-Conrath et à sa nOillbreuse fami lie et partagent leur peine et leurespérance.

Il l E UZE 2 9 MAI 1 988

Etant données les difficultés matérielles de réalisation du but Iet in, le compte rendu del 'excet lente rencontre à Dieuze est reporté au n° 210 - III. 88 vers àécetnbre 1988.

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