BRIGADE ALSACE-LORRAINEAMI CAL E

IV - 86

B U L LET 1 NN" 2 0 3

REG A ~ DER A U LOI H

Le début de l' amJée 1987 n'es'\ FIasenc.ore perdu dansLes brullleS du teMPS p.couLé pl>ur vous présP.nter les Vl>euxtraditionnels de bonne santé et de bonheur.

L~~ IJrand rassembletaent 1987 aura lieu dans lePériIJord; puissions-nous etre beaucouPde con9r~sistespour kha'llger des souvenirs, penser à tous ceux <lui turentnos camarades de combat et d'dftlicale, IIIdis surtout batirl'avenir. Guelq,ues"unsne s'y rendront pas, leur f>anté neles y autorisant pa~, leurs occupat iens professionneLL~les menant ai Heurs, leurs ressources étant réduites aupoint de devoir dOAlPter Leur tr s in de vie.Puissi Ons-Mus etre 'tuand MeIfIetrès nl>lIlbreuxdans ce cherSud-Ouest.

Que votre coeur Sl>it porteur d'e-wérallce et d'amour!Allons, faisons ensemble L'effort de griftlFler Le coteaupLein de se le i l , en ce proche été: pour reqarder au loin.

Paul l'Ieyer

MER C 1 A MAR 1 E

Pendant dix ans, Marie (-Reine) a dadyloyrdphié notre bul tet in- Aujourd-hui eLLe d passélf~ flambe.)u à une autre Melrie parce 'tu'elle vient de dllnner à sun lIYri un enfant, Fabien frère deMathieu.

Qu'elle trouve ici le téIllOiIJMIJP.de recllllnaissance <lu'elle a bien mérité par sun dévouetlleniet sa fidélité! l'lue sa sYlIIPathiq,uepetite fdmi LLe soit heureuse durant de très lonqu~ années !

Nous dccuei l luns (Anne)'-Marie avec joie et IAf:!ttllllS en elLe tuute notre confiance pourcontinuer avec les autres Marie (-Jeanne et -El issbath) l'envoi des ..:tuatre bulletins annuats dUXmembresde l'Amicale et à leurs alllis. (Référence: bul let in n" 184-1.82 "Les trois Mal'ieU

)

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A VIS

CONGRESNATIONAl..1987

Le congrès de l'Amicale aura lieu les 19, 20 et 21 juin 1987. Une circul~ire et une fiched' i DSCr ipt i on vous nnt été adressées début lIIars. He Mi.tTl"luezfias d~ l'~flvoy~r à votr~ trésor ier(urgent !)

- BR Louis PHILIPPI - 9, rue de HeU9drth~iM 6700 STRASBOURG- HR Ju lien LIOOLD-BP 50- 68260 KINGERSHEIM_. M Paul ALBERT- 317, route de STRASfJOI.Rl5700 METZ- SO ,Jean PUYPELAT... 2, rue Victor HUYIl 16800 SOYAUX- Iso lés : Jean PUYPELAT

VERONIQUE

L'histoire de Vér,)ni'!.lle FILOlOF est pclssillnlwnte pour plus d'un. Elle fut ddive enPérigord, n Paris, à Bale et à Hulhousp. Si votre curiosité inteLLectueLL~ vous y pousse, deMandez~ Patrice Heva ld de vous envoyer son livl"l.'!, 'Lui vous ave it ét~ présenté en p. 35 à 37 dans Lebulletin n" 202, fin 1986. Prix 165.- 1rancs, chè<tue Libe l Ié à l'ordre cie Héo·-Typo- Bes~II~Oll, àenvever ~ P. Hovald _. Le Verger ... 68200 Dilienheim.

Véroni'lue "explosa en peinture à la '\uar~ntaille ~cco.,.,lie, s'éprit de Jac'lues Prévert etd'Yves ~lo11tallt, de Jean Cocteau et de Hclrlèœ Dietrich, d'Apllllillcli •.e et de Malrallx, du Pér iscrdet de l'AppemzelL, du Palais Royal et de là COMIIIUIIe de Paris, de llëti 68 ~t de l'Alsac.e, p~i9nit àSdrlilt, ~ Mulhollsf! et ~ Paris, parldit et éc •.ivai t un frdn~ais rece i l leux et pittores'lue, décorades chapelles, c.réa une "apocalypse" aux diftiellSiollS jafllClis vues, t isure dans les 9rands musées dumonde". Ce Livre est un be.IIJ cadeau à offrir à des dOlis.

VOEUX1986/87

Les IIelIbres suivants de l'Alllicale adressent leurs Mei Heurs vtleux de btlllheur, de ~flté et deprospérité (prière d'excu~er les omissions involontaires) les Présidents honoraires Diener etMetz, le Prés ldent national Bouver, tous t~ membresdes Comités, MM. Arfllbrust~r, Baldensperger,Dcllout, DdTT'W, Bdurès, BergdoLL, Blaes, Boch, Boekel, lime Bollinger, Bord, Brut lard R, BurgerJ-J, Burger J-P, Conei, Denzer, Mme Dopff, Ernst, Eschbach, Fischer, Frantz F, Mflle~Gètnder,Gdubert et Gréard, Gellrges, QI)SSI)t, Grosjean, G'"iltzirlger, HdUllleSser, Holbein, Hovald, HuHard,Jacob, I(ess ter (Sax), Kieny, L~vy, Libo Ld, Lutr i nqer, HaT i 1)9, MaroyeL, HaTt i n, Masser~nll,Has!.l)n-Livier, /'Iatière, Meyer P, Michaux,~1JaetlClntdnier, Munier, OHenstein, Ory, Paulus, Picard 1'1,Pi LLot, Pleis, Puyp.elat, Salllslln, Schllliti, Schneider Ii, &hra ••••, &huh, Seger, Sion, Stéphan A,Tessier, Thieten, Thlr ien, MmesThony et Venturelli, Waultier, Weiss, Wespy, Zesscs et Zundel ,

CHANGEMENTD'ADRESSES

BROUILLAUDPaulFRANTZ Char lesSCHMITT GeorgesSCHUMACH~REmi lf!WAULTIER RaYlllondZESSOSG.Ch.SCHOULERMarcel

11 rue de l tOr~ 67400 ILLKIRCH-ûRAffENSTADEN21 rue St JULIEN 31470 SAINT LYS12 rue Pablo Nel"Udéi 67.>40 OSTWALD10 rue Kellerma nn 67300 SCHILTIGHEIH20 avenue RaymondCüfllboul 06000 HICEARCn43 rue Manin 75019 PARrSLa Salaure 15 rue A. Hort ier 06000 NICE

NOTREBULLETIN

Il y Il •• , des retardat<1Ïres, 'tue neus remer!,:ions de "ha+er le paslI et de "re ie irdre le 91"0S

du peloton" en versant La cotisation 1987 t. leur trésorier de sec t icn, 'lui en prélèvera 5 francsdestinés à l'administr<ltion du "CC" et 60 ffdOCS dUX f r s is du bulletin, participation justifiéeessentiellement par l'affranchissement des 4 bul let ius annuels (ce lui-c i est le n"4 cie 1986).

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Paul Meyer <161 Tue Théodore Deck) ~s"t un collectionneur d',wecdote5, lie récits et denouvelles (tristes ou 9clies, /liais de préférence ces de•.nières>. Chacunpeut donc contribuer à larédact i on du bullet i n en "secouant ses puces".

D r S T 1 N C T ION S

La "Méd.lÎtle des Evadés" a été attribuée en dutolllne 1986 3 notre caRkuadePaul AlBERT,Trésorier de la Section "H" (317 route de Strasbour<J - 5'7000 Metz)

*Notre call1aradede la section "M" René OMIOT (42 rue PT incipale - Noui lly - 57117NOISSEVILLE)e été promu ~n .lutollllle 1986 Chevalier du "Mérite À9ril:ol~.!"

*Mir.:hel VALDAN(29 route des Romains .- cité Castor - 57100 THIONVILLE>de la sec Ii OTI"H" aété distill9ué en automne 1986 par l'attribution de La "Kéd.lÎlle des Evadés"

*Notre allli Jean StmBACK(3 ruf' de la CoII i ne - 54870 CONS la GRANDVILLE)a obtellu en autllllllle1986 le titre de "Collbattallt volontaire 1939/1945"

*Lf! (, février, au Hinistère des Affaires Etra1l9ères à Paris, en présence du Pre.ier Ministre,le Ministre de l'Intérieur "Charles Pas~ua a reais les ins isnes de Chev<llier cie la Légiond'Honneur à André f.IORDtancien lIIini~tre. Tutoyant son a.i, d'let 'lui il a en cOllllllun"un dévouetllt!n1vicéra l à une 8lellle idée de lé' France et à 501\ incsrnat ien : cie Gàulle dtabord, Chirac. ensuite", ila r"ppeli! lf! coUlbdt perllklllent pour l'Alsace d'André Bord••• Au t i he de COlllPa'3T1Onpoli t i'lue, il aévo'tué l'évadé d'Alsace en 1941 'lui, à 19 ailS, rejoignit le lIa~uis puis iCi BrigadeAlsace-'Lorfilinet et ses collbats 'lui lui valurent de notllbreuses distinctions ••• " ((I~rnières.Nouvelles d'Alsace - 07.02.87)

*Par arreté du 19.12.86 (J.O. du 19.02.67), Mr Bernard METZ, professeur de phy~iol09ieappli'\uét! à la facuLté de IIlédeci~ de Stra$bllur9, est n01ll1lléexpert perlflanen1 ~upr~ du Haut-Comitéd'étude et d'information sur l'alcoolisme pour une période de trois Clns.

*Edouard ,JOUBERTa été fait Chevalier de lCi Lé9ion d'Hollneur au titre d'Ancien Coftlbattdnt etRésistant 39-45, Il est retraité de la Gendarmerie, blessé de guerre en 1940 alors porté dispar u,pui s lllelllbre clet if de La Résistance au groupe Roland (opérat i ons de Ver<Jt, Cendrieux, Coursact

Mensignac, St. Astier). Il colllbattit dans les ral\9S de ld Br isade AlSdce-LOTrdine "en opérdtion"dans Le Haut-Rhin oà il fut toujours volontaire pour acc.oMPlir des Glissions ddll<J~reuses, ftldlgré lefPounourri de I.'artillerie ennemie. A la libération il retrouva pour trois ans la gendarlfterie. En1949 il fut lIIis ~ la retraite pour blessure grave et incurdble. On le retrouve alors st~rétClire delIIairie à Ven;Jtt puis à Chaocelade. (Nous l'egrettollS, sauf erreur, '{ue le récipiendaire ne soit pasllelllbre de l'Alllicale. Ces renseignelllents de prE!Ssenous ont été cOIIMuni':J,uéspar N. Baleut)

*Lp.s Anciens de PAlaicale félicitent cllrdialement les heureux récipiendaires.

C EUX G urs f COU E N T LEU R S pue E S

"Le 1.3 janv ier 1987t le Vice-Prési dent llat i olia l Cd.i He i'lARING <19 Grande Rue -Lorry-les'-i1etz 57050 metz) pense à tous ses afAis de l'AMicëlle et !3ouh••ite à ch••cun une bonnesanté. Il ajoute : "POlir le monde, on ne peut '{ue renouveler le SOUhdi t si ncère expr imécna'{ueannée depuis trop lo119tP.IIIPS,la Paix. Hélas, c.ommetou!:>les anciens, nous SOIllflIElSimpuisSdlrls et l.epouvons ,\ue censtater les méfil i ts de ces guerres, tant sur le terr a i nt 'lue sur le plan éc.onollli'lue,Potdans la mesure de nos moyens, venir en aide aux plus déshérités et ClUXmalhel.lreulI, en 1:>Onqeallltr istement 'lue lOl"s,\ue neus combatt i ons MUS pensi ons, peut-ehe UTIpeu TI<liVeIlleT..t':tue beaucoup

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d'injustice, dtj~alité, de ~~ouffrallces disparaitraient avec la fin du conflit. Le fIIondehélasp.s1ce <LU'i lest. Ha19ré tout, i l ne faui jal1lètis désespérer de l'holll/lle•

.Je souhaite à tous mes caftk1rades de IJarder confiance et espoir, e'! de lIIain-!erlir avant tou1notre belle amitié et camaraderie, et de oou!:>retr euver le plus nllmbreuxpo!:>sible à Périgueux. Atoutes et tous, benne année, avec UI~ pensé\:\'émuepour les parents et amis 'lui flOUS ont <Luittés"

*L~~ Vice-Présidl?nt dH l.l sect ien "Hr<", .Jul ien LIBOLD ŒP 50 68260 Kingershl:\'im) écr itmi-décembre 1986 à propos du bulLeiin n° 202 : "On cre it tout (ollllaitre, on lit et on déc.ouvrl:!ourelit cet euvrase (je doi'~ appeler "linsi sa grandeur, sa beauté), on revoit des souvenirs, destextes émotifs, des chroni<Lues, beaucQUj:Id'actes hérlli'1.ues, hélas oubliés. Troublants, tesAl<l'{uisardslIorts et ceux <Lui les cOllllJlandaient, 60 contre :LOOO soldats aljuerris à <lui leurs chefspréchaient; "Pas de prisonniers, ce sont des bal.oits, il faut Les tuer" ••• Et puis queL vibrant~!t sillcèrl:! hOfllMdgt!nmdu à notre ancien Colonel. l'avoir lu ~r<lue à jalll<Jis. Merci pour ce n" 202<lui est grand, plein d~ Lilrlles ei de grandeur, d'alllour et de peur, \ui grandissent ces hérusanonyifte<3de l'aventure hUlllaine <lue nous avons vécue ell..:.efRble••• "

*Notre camo1rade,Jean-"Luc ARM8RUSTER,Ancieo de Viei L-ArtDand(Le GrenouiLLet - Le Fleix -24130 La Force) pose une '1.uestion ~ "Ddns le bulletin n'>202-III-Elô, on parle d'un nll_ AlfredSchl.Wlber':Jer. S'agit-i l de ce brave "Schlum" COIlltllenous l'appelions d.1ns La section d~Eschbach?"(A l'interessé de lui répondre). "Hier, 9 déce1llbre, j1ai parlé à 11111.ceusin Jedll-Pierre Hdlter,<Luiétait fIlOII Sergent .IVec Hérotel dans la sect ian Viei l-Aflll<Jnd; il habite au Fleix d~uis unedizaine d'années et adresse son bonjour et ses llei l leurs voeux pour 1987, en particulier à lasect ien "HR" (Ndlr : lllerci. Sauf erreur, cet ArlCien ne cotise à aucune sedion}.

Dans sa lettre, ,Jean-Luc Anbruster, nous i,.tonae de sa nouveLLesituation: "Depuis le 1eravri l, je suis à là retraite aprèos 35 aIlS de Sec.rétaire de Hair ie au Fleix; (je diepermets devous adresser Les propos tenus par Monsieur le Kaire à Alon sujet lors de 1101.départ à laretrai te).

"MOJfSieur Anbruster a servi penciant 35 al.llÉ:~ les administrés de la CO•• UIIe, il devientSeCl"étaire dt! Mairie dprès un che.ineMent lOllg et diffici le, D~abol-dses pdrents d~ori9inealsacienne ont du, à un 1II0AIEmidiff ic i le de noire histoire c.ollte8lPoraille, 'luittf:'r- leur provinced'ALsact! pour se réfuqier au FLl:\'ix. Ensllite vint la Résistance où chacun ddllS la cOlRIAuneconnaitle yole illlPor1ant <lueMonsieur Anllbruster père, joua dans la RésislallCe : (i l hi un des premif:ors,à prendre contact avec le Général de Gdulle à Lond•.es), .Jedn-Luc, son fils, le suivi"! dans sonaction Pliur se retrouver au débar<l.uementdes alliés cians toutes le!> actions gu~rrières : Ka'luis,Ct>lRbcltsdam; les Vosges, 1ère Arlllée, Poche de Royan, fr aochisseaaentdu Rhi n et oc(upat ion.

L'Allemagne nazie défaite, il revint au Fleix se retre.per dahS la vie fallliliale. Ctest àpartir de ce Illiment <l.u'il devint Secrétaire de Kairie, métier 'lusil exerp:t pendant irente c imclnrlées. Dur,lnt ces lllDgues années, il a été celui <l.ue l~on venait trouver pour dellhuider unrenseignement, un papier réclalDé par <l.ueLiUf:'organisme 'tue de ton!X!i l!:>aussi il s,'est efforcéde donnr~rà ceux <Luiv~Tklif!nt Le trnuver tuand ils se trouvaient confrontés ~ <l.uel'l.ue~roblètr.eadministratif. Il. el su aider ceite popuLation qui lui faisad (IInfiance du ftlllOlelitde leurnaissance Otl il avait à enres istrer leur état civi L, à leur ~r iage où il était à colé du ~Iaire<lui les unissait et aussi hélas, pour cedaills, aux ciécès qu1il hlli.lit enreqistrer quand L'un desnoires venai t à nous 1-llitter. Pet i tl?S b~sognes <l.uotid iennes i ndispelh?é1bles à la vie dt uner.olllllluTklutérurale <Lui, toujours avec confiance, est venue chercher auprès de la M.:tiri~ Ltaideadftlinistriltive f!t souvent aussi le soutien huaain dOfft toujours elle a plus ou moins besoin.

Telle fut, durant ces années l'action dalls ,.otre bourlj, Liée à la bélndlité des jours lIlàissachant la dépasSl:?rbien souvent. Ces 'luel'tues !Dots étaieni dus, ils cOlDPlèient les deuxr.érélllonier. offertes par le Conseil lIIunicipal d'une part, et pu les elllPloyés COllfllUnàUltassistés tieleurs parents et amis d'autre part. Encore une fois, MUS disons merci à Mow.iieur Affobrus1erJean-Luc pour tout ce <lu' i l a fa i t pour sa COftlAlu,*",nous lu i souhai 1lins une DOnllf:oretrà i te af i n'lu'il profite pLeinelllf!nt de sa hllliLle, de ses P(~tits enfants; et aussi parce 'tue je sais qutille fera, tant te dévouement <lu' i L saura prlldi9uer à la grélllde fèlmille 'tui est celte des AnciensCombattants est grand."

Le 4 février 1987, Jean-lue AnDbruster, après avoir f a i t part d~~ tr istes 1I0uvell~s dedécès, écrit: "Pour mettre un peu de sc le i l dans ceHe leHre, .Fai recu svec un qraod plaisirune Leitre de Jean Paulus. J'étais resté SdllS nouvelles cie lui d~ui!:> 1953".

*

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Notrf! caftlaradeR,lYIIlOlldWAlJl_TIm (nollvelle a€lresse : 20 Àv. Raymond Colllboul 06000 Nice)signale 'tu' il .:!vait ~té témoin de l'affaire de Brèl"hae en tant 'tue OIeIiIbrede la Brigade deGendarlDerie. Il s'agit en particulier des"25 fI.US 1944: dltentat route d"'1l9Ilulellle i 26 lIIar.•• ;exécution de 26 otages venant de Limoges sur les lieux de l'èlttl:.'lltat i 27 IIdr~ : opératioh der<ltissilqe des bois". _. Cette page de tthisioire est évo'tuée d.ms IIl'Histoire de la BIAI..du ColllnelBerger" de Paul Meyer, jointe aux bulletins n° 186 ::. 194 (1984) i la note c i-dessus peut dOllc etrerajoutée à la page 156.

*Pierre MICHAUX(5 rue Nicolas Chu'tuet ... -'5017 Paris> se rappelle au bon souvenir des Anciens

"du teftlPs du Gers et des Pyrénées devenues "Atlanti'1.ues", alors '\u'arrive la nouveLLeannée (e l lesreviennent toujours df! ptus en ptus vite)."

*Le 14 janvier 1987 Charles GERBERT (3 rue des Ponts Tréveray - 55130Gondrecourt-le-chateau) nous adresse le rectificatif suivant au sujet de Serge Browerger (décédéI.e 13 juin 1996) pour les intiales "f.lROH"t qrdnd repllrter et Ancien du COMandoBark !

"COMe j'ai bien connu Serge Bromberger et 'tue je le voy.';!:. tous les jours au Bèlt.,;LlonMulhouse, jP. veudre is ~.ignaler à la section de Paris 'lue Serge, stil a été à Bark, a été muté.-c.ourant décembre 1944 à lIE.M. du Batai l l en Mul.houseoù j'étèlis affectt!!. El. effet le cOfldaooalltOopfJ René .want bese l n d'un secrétaire clllllPétent, a choisi Ikolt pow- ceHe fordilln: il estdonc resté ~ ce poste jus~u'à notre déaobiii!:.dtion vers le 15 Mars 1945.

"J'ai donc pu appnkier cette personnalité 'lui, 'tll.oi'\ue 2è11eclJsse, nla jallklis "fait état desa profession puis'tu'jl était déjà au Fi9è1ro. HOMediscret, inteLLigent et pince ~ns rire, ilftlanip.tlait la plulIIe avec art à tel point ~ue le Cùt DIlPff lui a confié le bulletin journalier "desévène..nts IIi l ite ires cocasses ~ui se pasSëlient à i'E.H. et dans les unités du Bdt.,; lion". ILl iseit cette r.hl-oni~ue jl)urnalière au repas de midi pris en cOIIRRunà ltE./'I. /'Iulhou.,;e.Ce ntétaitpas triste puis'tue du Cdt au 2è11eCla~se tout y passait: les potil~ de l'E.H. de la Brigëlde yavaient ~alelJlent leur place.

"IL .'est srr ivé éllaleent de ttHllleOOi" avf.,o(;lIIoi lors de Iles missions ou liaisons et c.hd,\uefois, l'humour, le sens aiqll des réparties Uempodaient dVec ses yeux IllaliTr-j et son fl!:!91\leloutbr itannique , Serge BrombergeT était un petit Halraux 'lui, coue lui, prévoyait les évèneftlent~futur,;.

"Je te dis donc au revoir et à bientot."

Charles l*-rbert poursuit dans sa lettre "COIIIIDeje padais de Se.-geBrolllberger et durectificatif concernant son affectation il. Rltest venu ~ l'esprit c.e 'lui suit: "Depuis denombreusesannées, je suis daim notre bulletin tes C.R. €les évènement~des Unit~ de la 8ri9dde :aussi avec le recul du tellPs j'ai aC~lIis la ccnvic t ien 'lue le Bdtai llen Mulhouseparai t avoir étél)ubLié "ré9uli~rement" : exemple le livre de Mercadet et certains hi ts r~ldt~s .• Je ne cOlIIPrendspas pour'tuoi les unités (Cie ou Cdo) 'tu; deVaient tenir au jour le jour les Glercuriales (tertllemilitaire) n'<lient p.,s ftlieux réagit aux évènelllellts •.elaiés par Vinterlllédiaire des chets €le cesunités. Où sont passées les archives ~ui penllettel.t de rectifier cer tai res erreurs ou olllis~ioJI!>7"

U Üt!rbed E.H. Bdta i Llon liu lheuse

Ndlr : voir bulletin n" 197-II-85- Réflexion sur l'histoire de la BIAI..~t sur le livre tieMercildt?t, Mise au point de Charles Gerbert. Par ai lleurs tous les telltes dtOctave Landwerlinpubliés avant son décès et en particulier dans le fascicule de lèl section "BR" ~Ollt uniquement unere lat inn détai llée de ta vie du Ilo1taiHon Mulhllu.••e. Eufin dalls l'histoire de la BIA'- du ColonelBerger sous le titre "Ils venaient de Lyont des Savoies" (p. 185 à 195) i l n~est '\uestion 'lue duD.ltai l len Mulhouse i sont éCJalemellltmentiofll\és ceux 'lui "venaient €le Belforl" ou "r evenaient deSuisse" (p. 184 et 185). Quant à La participation du Batai l l en Dopff à la bataille, fllf!IItiOIt el, estportée distinctement dans sa relation "La Brigade va au co,Dba-t"etc.

*(~e rMérant à t., p,1gP.l~'('de L'histoire de la BIAL du Coloœl ~rger, nctr e c.d.AaradeRaYlllond

WAI.l..TIERcomplète le textE' par le téAllliglli:lge SUiVi.!I,t, toui en préc.:isant 'tue la ç,endarfJleriedressr,lit souvent des prl)ctl!s-verbaux de constat, ",ais jaGlilis dlaccrochage":i ;

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RECIT[Il) DEBUTDELA TRAGEDIELlEBRANTOMEFAIT PAR UNANCIENGENDARME DE LA BRIGADEnE GENftARMERIC:

"Le 25 11I.1rS1944t étant de repos, je suis elllé vers lS heures, route de Kontron dans uneferme, avec ilia feMe, en vélo, pour avoir du revi ta i lleMent. En reve'kl'It à l'entrée de Brantome.,nous avons rencontré lIne traction avant Citroen oà se trouvaient des officiers alle.aallds. IL étai-t16 h 15, cette voiture se dirigeait vers Arl90uletae. Vers 17 heures une r ueeur c ircuta i t dan!:>larue 'tutun attentat ven-lit de se produire route dtAll9ouleme. Je Ille suis mis en tenue et mesuisrendu ~ I.a br isade où Le chef SIeprkisa les circonstanc.es de l'attentëit. A lëi sortie de Brdnhroeen prenant lel r eute d'All9l)uLeIIIe, un peu avant ld bifurcation de la route de Montron, la route faitune courbe, !?LLeest bordée ~ 9auche-par un ta lus et uTlehaie et à dr ei te par U'I pré dans un pet i tval tun. Un groupe de lIa'luisards, peut"'etre surpris dans un dépLiKement ou veulent tendre une1?1IIbuscade,ont vu arriver La Citroen alleillallde, ont tiré sur lél voiture. Eiant surpris, Ler.:l)ndlldeur a obLi'tué brus'tuell\ent à droite, la voiture d franchi le fossé, est todlbée dans LevaLLon et a rouLé une vill9taine de mètres!lù elle s'est iawaubLiLisée. Un des ufficiers des S.D.sorti indeMnede la fusi lLade, s'est lIlis à courir vers une ferMe située sur la hcluteur, de ttclutrecoté du vallon. IL est arrivé à la ferMe, ëi pr is UTIvélo et d pédëilé vers la route de 110ntrllnjusiu'au chateau habité par le 6é~ral X et a téléphoné à Périgueux. Le chef de br isade avaitaverti La gendarMerie de Pér isueux des faits. Le lIk'Iire Hr le Dr Deni llard élvait fait tr anspurterles corps des deux officiers lIIoY'ts à la 1II01'9Uede L'hopital de Bl'antolDe'Ienu pdr des seeurs , Onattendait avec all90isse la réaction des. Allemands. Vers 21 heures i:!TTivent des voituresalle!/I\.lndes, dE'fIliInd.lntt'adresse du filaire et où étaient déposés les corps. Âvec le ftIclir~ ils sesont rendus ~ L'hopital, il faisait nuit, les soeurs ayant peUT, unt ouvert La porte avecdifficulté. Lors'l.ue Les officiers ont vu 'lue les corps des deux officiers étclient déposés dans Lamorguesans garde, ils se sont mis en fUI't~Ul-. Ils ont fait chercher deux gendarlle!i à Lëibrigëide.Etant dans Le bureau avec le gendarlle A nous nous SOIDllleSl'endu!'. à l'hop i ta L. En entr ant dans lalIIorgue, voyant Les deux cadavres, le gendi:!ue A s'est mis au garde à vous et a hi t le !id luiRI i Li teli ret if! l'a i imi té aussi ht, voyant ce la Les off ic iers dllem.tnds se sont ca llllés. Ils ontobligé I1r le Dr Deni lLard, très agé, aidé fld.r le gendélrmeAt ~ transporter les deux civiérel'> oùétdient déposés les deu:( csdavres vers une dllbuldnce. Ils taPdient dans le dos du ll\aire pour lefaire avancer avec Les crosses de Leurs ar8leS. J'étai!i resté au gélrde à vous peTldëilltce temps. Ilssont repartis eftImEmdntle lIIdire avec eux.

Le 26 lIIars après'-midi les alleuoos soni revenus ëiVec une ëiuto-mitrëii lleuse, ils ontdeMilooé<Lu'on leur montre l'endroit de Pattentdt i je suis monté dans Pduto""lllihailleuse et nousSOIi/lleSaLLés route d'All9ouLeaIe. Je leur ai Montré Li:!voiture dans Le vallon, ils l'ont irlSPectéf!,vu les illlPacts des bat tes et Il'ont dit ~ "Aujourd'hui ils nt osent PdS recOMeocer, voslIà<Luisards". Ils m'ont ramenéà la brigade. Ensuite des ca.ions alleM<fnds ont amellé26 otagesvenant de Limoges et les ont fusi liés dans le talus en face du lieu de l'attentat routed'AI19ouLeme.lin fait 'tui me fait de la peinE! à citer, c'est qu'ils ont dflftldlldédU chef de br isadede rassembler Les juifs résidant dans Le bour':J avec un autre gendarlDe, nous :='OIDMeSat lés à lalllairi!? pour avoir Les adresses, liais nous n'avons réllleT.é<tu'un juif <tui n'èlvëiit pu se sauver c.ommeLes sutres if ureur des allemand~ 'tui l'ont emmenéet fusi Llé reute de Péri9u.eux. En foui l Iant laferme oQ L'offic.ier avait pris le véLo, ils ont découveri des traces lëiissées pélr les Mélqui!idrd~ :pa'{uet~;de ci gal'ettes, bl)i tes de sard i nes v ides. Ils Ollt pl' i s le ferrai er t 1~ont tiré dans lagrange et y ont mis Le feu. Nous avons fait les cOllstëltéltion!i des différents sévices etaSSdssinatst incendies, ell'1.uetesobligatoires dprè-.:;les rat issases des bois, etc.

Encore une anecdote pendant le pillage. Jthëibitais un l09elllent de ionc.tion près de li:! postechez Milnsieul' Doumainau deluième étage, le 9f.HldarœMarson habitait le prelllier étage. Les WdffenSIS géorgiens (;>1"macaquesespa9noLs entrent chez Hr l)oulllain au rez-de-chaussée i Monsieur l)oufl\ëiin,Pdï"ilJ.ysé, est assis à Ld fenetre '{ui donne sur la rue, ils deftlclndent l~elrgent et tirent une rafellede !Ritrai IleHe, ensuite montent au 1er tHage !lÙ est l1IIIeI1ëirson, lui pTenœn'è le poste-réldio etautres obieh~d~!valeur, mais ne montent pas chez IROi, cr evant'lue ctétd i t le sr eni er i éhn t dansL'appartement avec ma femme et mes enfaJlts, je n'en Menais pas lélrqe. Et le 13 Mai, la milice dePér isueux a encore fait une raffle."

*And1'1!LUmINGER0.3 rue .Jeanne d'Àrc - 68800 Thann) a lu le 18 ù~cembr~1986 et appréciéI.'article de La page 23 du dernier bulletin n" 202 ayant pour titre "Radics CLéllldes·tin!i". Eneffet, il. n'est pas e:<aqéré d'affirmer xue cette race de Résistants était les clandestins pdrmi

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les dandp.stins, car soumis ~ une lutte Sdn~ répit ni rémission avec: 110c:cuPàntet dun! Lespéripéties faites de courage, de sall9 froid, de ruse, de coalPf:Hences,de sacr if ices sont peuconnum; du grand public, La durée moy~nne d'existence d1un teL 9foupe de radios cldooestins

• n'était-elle pas de <Luel<Luesmois seulement, détruii pèlr Penneflli Le plus souvent, disper~<Luel<Luefoi'"3?

Je parle en connaissance de cause, ayant fèlit pèlrtie fIIoi"1l\E!tled'un lel groupe de rad lesclandestins, NllliS formions line é<Luipede trois lletlbre-:oseuLement. NoIre ind icat if étdit "BataclanNil ir". Nous éfJIetti OTISvers Londres et récept i onnions Les "Broadcast" (",essages) pour Le cOMPteduD.M.R, (d~lé9ué mi l ita lre régionaL> de la ré9ion 6 <Gfanvcll) et pour PEtI'!. du 6.M.A.-Vos9es (CdtMarceau.- Kiebler). Nous nous déplacions biquotidiennellent èlvec notre lDèltériel. LèI zone de nostribulations ét.lit Le <LuadriLataire Raoll llEtclpe - Bdccardt - Domèvre - ALlarlDont, oil MUS

éettions chez l'habitant, en général des ferAliers.C'e~;t e ins i , après des péripéties particulières, 'lue nous clVO/l';;été arretés par Le S.D. à

NeufAlaison (Meurthe et Moselle) à "7,5 kM au nord de Raon L'Etape, vers "7 heures du I\èlti n, dèlnsLt~.)Le où nous avions trouvé rp.tuge pOUl·éaettre. Notr~ sevi(:e rcldio ntdvait pas fonctionnépendant deux Alois, Notre é<Luipede trois f<tdios fut iMédièltement !:>éPèlréedes trois inst ituteur s<Lui nous avalent pret~ refuqe. Nous fullleS traifll.s d1abord à Baccerat puis au siège de ttE.M. de layestapo à Nancy, 1 Boulevard Albert 1er, où nous fUlleS enferlDés dans Les geoLes du sous-sol,séparément, subissant Les sévices <Luel'on peut iIDèI<,JineTtrois jour~ durant. Après ces épreuves,tous trois réunis à nouveau, nous fumes tr.tnsférés à ld Prison Charles nI à Nancy, pour y ~heincarcérés séparément d~ns une ceLLuLe. Le 1er septembre, suite à de~ circonstal~es .irèlculeus~,avec <Luel'luesautres détenus nous parvinmes à nous échapper, à nouveau Les trois en~le eiréuss ises à nous soustraire aux recherches des occupants jUS<LUtèlU15 sepieGlbre 1944, date de LaI.ibération de Nancy, cP.Ci grace à la RésistdllCe Ndl~éenne avec ldif.ueLLeMUS avions déjà eupréalabLement des contacts. Notre joie de la dÉ'Livrance èI été iUlédidietlleTlt ternie pdr l'dnlloncede l<l fusillade des instituteurs arretés avt.>cnous et if.ui nlavaient eu aucune respon$clbiLité ddllSnotre action clandestine.

"Une pLa<Lue--AléMoriaLapPl)séeà La Hail"i~-EcoLe de Neuf••.aiscn \"clppelle auieurd-hui ces fait.s.L~~texte est ainsi gravé: "Le 27 Aout 1944, cette éule a été intendi" par les alleunds pouravoir servi de Celltre d'&issiI1l5 clandestin aux Radios: Capitaine J. RétIy (Corse), A. Latringer(Ndlr : Ikrit avec deliX 1>, A. Blaise de l'Et.t-Hajor Régilllal des Forces Franuises Collbattantesde Pl1Itér ieur et du Grl.e "ob ile d'Aluce--'Jesges. L' i DSti tatr ice, ""da •• AndTlle Gadat née Calba,1.ui s'était .ise ail service de la Résistuce, a été fasi LLée par la Gestapo, aiDSi tllel'ilStitliteur GIlYDeschalPs et son frère Reger."

"Je voudrais encore ajouter 1.u'aucun personnel '{ui de près ou de loin nous èlvdit pretéassistance lors de nos act ivi tés et chez lt.>q.uelnous faisions nos élIIissions, ni Les t)rgêlnesde LaRésistance en amont et en aval dont nous déJ,endions, n'ont été ill1.uiété~, car nous n'dvons jaMaisrien dévoi lé de notre organisation."

L A VIE DES SEC T ION S

"CC"

Le "œ" s'est réuni le "7 février 1987 : voici cOMent notre caMèlrildeRenéH.lr1in (65 ruede Didenheim ... ,~BOOMulhouse) a vécu cette rellContre : liNos cllllis shasboufyeois dvaient oryaniséun accuei l au Buffet de la Gare de SfrasboUfC}pour Les membresdu "CC" arr ivant d'autres régions.Nous nou~ retrouva~J à douze auteur d'un déjeuner substantiel aVdnt de nous rendre à OstwaLdcheznotre ami Schmitt. Etaient présel)ts au tour de hôle Baurès, Fischer, Meh, Pi LLott Harin9 l'iartintDiener·-Ancel, Libold, Schmitt, Heuvsr, Gerhdrd~, Buryer, Stéphan, Phi l ipp i, ~\esdamesBaurès et1•. ibo Id, tandis .:tue s'étaient excusés Boch, Boekel, Sion, Huttant et Me}'er pour r s isens de sal.té,Bord, Eschbach, Frantz et Pleis pour indisponibi l i té (la teneur de 110rdre du jour fera l'oi::deid'un compte rendu) ••• Au retour, dans le train, j'èli eu l'heureuse surprise de rencontrer MadèlMeChil Lès <Luise rendei t à Colmal' chez son fi l5.

*

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COMPTE-RENDUDELA REUNIONDU"ce" (extraits)

La réun i on ne s'est ouverte '1.u1à14 h 30 par le Président Houv?r, deux anciens IIklq,Uisardss'étant perdus dans Les forets d'Ostwald I?ll chen:hèlnt d~érétlent la rue f'",blu-Neruoèl oi! devèIitavoir lieu la réunion au domici le des Schmitt. Après les salutat iuns dlUSd9~, le président PelsseàL'ordre du jour:

10 Le P.V. de La réunion du 1er février 1986 est eldopté à ltunani.ité2" Le Trésorier Général rend roftlPte des résuLiats de la suuscription pour le "I1UnWIltHlt

nat icnel", soit 37.820 francs. Après paiement des neuvetles plel'1.ues, il reste un solde de 15.120francs, dont 10.000 sont b loq,ués en ball'iue en vue de subvenir à d'éventuelles rwarat i uns ouà l'entretien, le soldp. deaeurant en caisse et correspondant:l la subvention d~ 5.000 t'ranesreçue pour L'année 1986

31> Les Présidents des 5ections présentent un l'apport d'adivité, 'lui reprend ou résUMe lesinformations parues ré9uLi èrement dans le bulletirl. IL est illSi!:.té particuLièr~nt sur l",préparation du Congrès 1907, dont tous dételi ls sont spécifiés sur tt invitation q,ui vous a étéenvoyée.

4" Au point "Divers" la discussion s'étend sur divers sujets, dont l1essenti~l estl'acceptation de la Section "M" d'organiser le COn<,/rès1988 à Dieuze où elle avait lieu le 22 lIdi1966.

Après Les remercieents présentés au couple SchMitt, celui-ci accepie sur proposition desprést~nts et avec plaisir de continuer juslf.u1en l'An 2000, llhabitude de se réunir à Oshuld •••Après on verra ! La séance est Levée à 16 t. 30.

signé: G. SChMitt (Secrételire général)-

*"BR"

EXTRAITSDELA CIRCULAIRE5/82 DU11.12.86

"1986, outre les anniversaires d'un chacun, aura aussi été j",Lonné par d'autres évèl\Hen1s,."•..'tu,ints et chers à nos coeurs. En lU i, IlOUSavon'..;Îlwuguré à FROIDEct:HlE le mOllUMentnat i 0 nelLde la BRIGADEALSACELORRAINE.L'occasion nous fut dUllé de nuus retrouver sur la bèlsede déparide notre py'emier engageaientsur le front des artDéesde La Libération. Nous avons revécu vivants et~orts, réunis dans une eeIe pensée les i~tànt~ oà nuus àVUI~ pùrcuuru, en 1944/1945, ce cheminpour rE!f:oll'luéri r notre pet i te patr ie, lN is elussi le telllPs parcouru depuis. Nous pouvons etrerassurés lIIaintenant, Les nOlls de nos callarèldes Morts sont cunservé!:.dal~ l'airain i il nuus resteà sarder vivant leur souvenir dans nos coeurs, car ils nous ont per.ais à nous et à nos enfallts devivre libres chez nous.

Pour cc-!tte IJIellleraison, nous nous SOMes recueillis cette année dans la l:rypt~ d~ notrecathédra le dans un cu1te oeucUllléni'1.ueoÔ neus nous SOMMeSrep lun<,/és dans \lotre frèlternitéd'ancif.!Woi call1dradesde lIaq,uis et de gueHe, avec nos elWIIllniers protestants ~t ca'choli<tues,unissant dans notre pensée vivants et IIOrts, cruyants et non cruyant!:.. Ce fut dans ceHe lIIefIIecath~rille réeuver te p.U' le Colonel A. lialrau:.< q,ue le 17 déceMbre1944 nous nous étions recue i llispour La preftlière fois dans une .esse d'actiorl de grà(:e. Nuus nous seuviendruns encore. Enfin, nousavons pu, grace à l'écoute cil! Maire dl? Sh-dsl!ourg et grelce à l'appui de la !'1unicip;Jlité, insusurerune rue Andr~ Malraux, en présenc:edes lIINbres de SèI hmi lle. Là encore, nou~ avuns tt assurance'tue le nomdu COAlMandililtde la B.A.L. est perpétué dans notre ville. Ainsi tt ànn~e el étéfavor.lblellE!nt balisée pour la B.A.L. Il ne neus reste \u'à vous présenter nos vueux alllicilux puur1907. NIJUSles fOrBmLllnsplus PrlrticulièrelJJent pour ceux 'lui ont été éprouvés dans leur affection,dans leur chair, ou par toute autre épreuy'e i 'lu'ils trouvent ici nutre fraternelle so l l ic i tude,

LtAsse&lbLée9énér,:lle df! 1..1 section "BR" aura lieu le 8 Mèlrs1987 au cercle des officiers d~StrarJ>ourg. Veui l lez vous ac:q,uitter de votre cnt isat ien pour 1987 q.uenous maintenurls à 100francs. Dans ce montant son't compris la participation aux f r ai s du bulletin elnnuellement diffusépar notre camaradePaul Meyer, soit 60 hancs, le versement au "ce"t sui1 5 francs el ldcotiSdti'lll à I.'tJFAC1 soit 4 fr,lncs. Le reste, 31 francs, va à la sect ien "BR". Ce dernier mOlllantn'est toutefois pas limité lllàis la issé à vohe bon coeur. Votre trésorier veus rappelle le nO etI,tjntitul,é dl! CCP; "Amical*! des Anciens de la Brigade Alsace-Lorrcline - Section tIR - 641.30 SStrasbourg."

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L'UFAC du Bas-Rhin s'est r~unie le 16 novembre 1986. Dans LE!rapport MorèlL, Jeèln-PierreBurqer a juqé l ntéressant de relever Le scanddle de ld néYdtion des CdMPSd~exterlllin.ltillT\s nazi"conduisant à effacer dans L'esprit de la jeuJJeS~ Les exad if/rn:. cOdlali~ pélr Les nazis etl'action df! LelRésistdnce. Une preuve! les lilur~at5 du concours lkltilllldl de Ld Résistance et deLa Déportation ont recu une Lettre postée du ~inet et signée "Les alllis de La vérit~" dansLa'tueLLe 1)11 leur dit "iu'iLs ont ~té leunés, bern~$, 'lue leur infllnaation Mall\1.uait de 'tua Li té etde sérieux, 'tu'iL n'y avait jaMais eu de chélllbres à gil2 ho.icides sur tout Le territoire del'ancien Reich. "C'est très grave et cela prouve 'tue les nostdlgi'tues du nazi~ ntont PdS d~rcnéet 'tu'il.s croient encore pro.ouvoir La dict ••ture et Le raciSMe par LéIhLsifiution de l'Histoire.Pour l'instant neus POUV,)!)'.;encorp. protester, lNis 'tu'adviendra-t-i L delOdi0 si Von n~apprenditpas aux p.l~ves ce 'tui s'est r~llellent pass~ en Europe pendant La seconde guerre MOltdiélle, si l'onnt! Leur -lpprl;!nait pas lel vigilanr.:e et Le respect de ceux 'lui sont morts pour La Paix et La Libertéet si l'on ne Leur apprena i t pas Le resPl'Ct des valeurs hUMai ileS et fol1délaE!ntales••• Face t:IL'épreuve du carnage, de l'horreur, de L'inacceptable, du terroriSl8e, les elociens combattantsdoivent se Rlobit lser encore plus, faire preuve d'union et de voLonté et poursuivre s.ans reLacheLeur objectif "de p,lix" ~ tous égards, surtout pour ceHe bal le jeunesse, notre espoir, dont LalIlajorit~estsaineet a confiance en ceux 'tui, par Leurs actions continuesetréflkhies,i ndi 'tuent Le chellli n b su ivre ••• "

*"M"

IL est p.lrlt d.1J1S une pet i te revue de l'teh "une pet i te chroni'l.ue des rues" à propos deLa'tuelle I.e Président PiLLot a noté 'tu'elle parle de la "Brigade AL!KIce-Lorraine (PLace de la)-DeLLer.roix, noil attribué Le 24 l'~V1"ier 1961", dont extraits ci-après l

"La Brigade "ALsace-Lorraine" est née de l'esprit de la résistance et de L<Ifoi desAI.sadens et des Lorrains réfuyi~ en :tone Sud. Elle ne peut etre dissociée d~ Uensealble de laRésistance ALsace-Lorraine ••• c'est le Colonel Pfister éllors aûjoint du GénérélL Bertin, chef desFFI de zone Sud 'titi ~;iqn.1 l'ordre Muant le COlOllt!l Berger (André MaLraux) au cOlllllldlndementde LaBrigade "ALsace-Lorraine". IL convient de souligner ,\ue l'ordre de Mission du Cf/loneL Bergerrecl)nnaisS3it Le caract~re autono/lle de l'unité dont il Pfenclit le cOlllllclooellent. D'autre part, lad~nollination "Brigade ALsace-Lorraine" était ut i I isée pour la première fois. Le choix en revenaitau CoLonel. Dt"!rger, 'tui, dans Le Ilot Brigade retrouvait des souvenirs de la guerre d'tspayne.Pierre Boekel devait en etre L'auaonier •••

"C'est à Dijon 'tue La Urigade prit son visa91! définitif. Da1l'.:ila nuit du 9 au 10 septeflbre,Le Capitaine Dopff, ancien Lieutenant du .a~uis FTP prit contact avec HélLraux. Il Lui offrit derejoioon! LelBriyade avec les effectifs ALsaciens et Lerra ins re9TollPés en Savoie sous lepatronage de Monsieur lioc'tuard, Maire de tlt!tz. Incluse au sein de LéI1ère ATIl~ Française dès Le24 septembrt! 1944, La Brigade se cOlIIPosait du Bataillon Strasbourg venu de DOr"doY/le,du BataillonMetz venu d'A'tui1aine et du Datai Llon Mulhouse venu de Savoie et de BeLfort. ELLe participa à Lal ibére t ien de la France et pLus particuLièrelllent à celle de l~ALSdce••• "

*"P"

La réunion /je La Section "P" s'est tenue autour d'un diner amicaL dans la salle durestaurant des Jacobins LE'30 janvier 1987 à F'artir de 20 h 30 sous La présidente de Jean Eschbach,lCCOAlP<l9néde ~on épouse. Etelient prkents MMet HHes Dedoyard, Jacob, Jean Gui Llaullle, Ory, Weisset HM. Porcher J. et Zessos, alors 'tuton avait enregistré Les excuses de ~1Mes Gaubert et Héli ••rd,a insi 'tUf! dl'.! MM, Genhbl)uryer, Herschel, Henaff et Pa'tuin (adresse inconnue: AndréJl)ua<.>sin-Nourrit _. (Ndlr : 5 I~h~de Pierre Levée -24310 BrantGlI1e, membrede la Section "SO")

Le Prés ident a cOiAlllencépar donner des nouvl:.'LLesdes absents et a fait part des reyrets de :MmeH. ~l.iard 'tui, dans ['ijBpllssibiLité de venir, propose dlo r yanise r un pi<tue-ni'tue amical dansson jardin l'été prochain. La propositioll est retellue et sera éiudiée sérieusement.Mmf!D.Gaubert, actuellement sur la cote avec son Mari 1Ik1Lade,nta pu lIaLheur~usement se déplacer.M. A. Henaff, également bLo'tu~ par des seuc is 1i:IllliLiaux n'a pu venir. M. ~I. GerscheL, en voyagele lIIellle jOllr, n'a pu malheureusement participer aux agapes.

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"Le Président donne iuel<lues inforRldtio"os adflinistrative<.> et rdppelle Mtamment lere lèvement de l' ab0 nneflent au bu Llet j n à F 60,- pi:lr persofIJ.e.

Ld soirée :if! poursuit ensui te dan~; une dMbidllCe gaie et joyeuse et les conversations ontroul~ tour à tour sur les souvenirs de nos caMPagnes, sur les nouvelles des i:ll~iens et sur dessujets souvent fort élev~s d~ftlontrant, une fois de pLus, le mi lieu écLecti'lue des Anciens de laBrigdde. Les diff~rentes carrières suivies pàr les Ul~ ei les àutr&S depuis Là fin des coMbatsn'ont pas éte i lit la f lalllllle j ntér j ,,",ure 'lUi Les aVeli t Mot i vés Lor•••de leur engdgellent dans Larésistance ou dans I.es rsnss de la Brigade. Les discussions ont été serrée$ et Ollt témoi91lé d'un&hauteur de vue et de culture de chacun des part ie ipdnts. La réuni on slest teui rée +ard dans lasoirée el les participants se sont <luiHés en e~éri:lnt b ientut se retrouver."

Jean Eschbdch

*"SO"

Journéf! dlJ Souvenir : L'annueL rasseMbleMent de MarSdneix a eu lieu le dimalll:he,26juillet 1986. Si cer+ai nes tetes font déhut, le 9ros de la troupe à suivi la ieooàllCe 9régair&<lui cOM.1ndih! ce rl?9l"!IUPementestival de l'dMitié, car nombreux sont les Anciel~ de la B.A.L.,venus de tous azimuts, présents à un cérémonial (j.ui ne diffère guère de celui des ànllées Pi:lsséeset 'lue ntar1.uent df! leur eMPreinte personœLLe, à des titres divers, MM. Schllittlin, Dir~teurDépartetlental des A.C. de la Dordogne, Boissavie, Maire de la Co_une, HuHard, Président de laSectioll "SO", Innecent i et natureLL~nt Bouboule 'lutil serait Malséant d10ublier dans les bois deMartel <lui lui onl valu la vie sauve, il y i:I 'lUàrante-deux ans d~jà. Le vin d'honneur offert pi:lTla 11unicip.:.1Li té et le rr:!pas, une centaine de c.ouverts, prépdré et servi par la faMiLLe VitoD,traiteurs de toujours pour la satisfaction des estollacs non soumis à ré9ime, se tieTllll:lntt COIllRleàl'ac.: 1) ut WIlée, dans la Salle des Fetes de M6rSdneix. Guelle soupe, bonne "Te! Tout le monde enredeAlande. line beLLE' journée, mervei LLeux F'rés~ge de ceLLe '\ui verra se dérouler là part ie duCOll9rès de l'AM i ca le en 1907.

RassembleMent d'automne: Suspendu pour cette année, il est l"E:ftIPlëlcéPëll" une réunion deCOMité, chargé de préparer dans les grandes lignes, le COll!jTès de l'ÀRlicale devant se tenir I:!n IIldiou juillet 87, au Périgord. Cette réunion à lieu le 20 septenbre, à l'étëll~ du Plessat. Tous le<..>AIeftlbre<.>sont préslmts, sauf Innocenti, BdUT"eSet Peytllureau, tous trois vclldbll:!lRent excusés. LePrésident Heuver et Paul Albert 'lui avaient l'intentioTi de partil:Ïper à cet entret ien ont du serétracter pour des relisons d'ordre faAli lidl ou proft'!'.isionnel. Il est inuti le de revenir sur ledétai l des dispositions prises, celles-ci aYëlnt été cOfllMUTli'luées.

N.B. L~ COllité se réunira le 31 janvier. Le Perigord, très touristique en été ne stest PdSencore convert i aux sports d'h iver et COTlS&rve,en pér iode d'extreoJe fr eidure, lël prêtar i té decirculation sur les aXE~S dits déterainants et un fort ennei9etr1ent sur ld foule des •.outes etcheMins secondaires, ce iui justifie le r&port de d~te (24 au 31>.

Remef8ber(31 décelllbre _0 1er janvie)o) : Les douze coups viennent de tOillber. J'attends<luelques appels téléphoniiues qui ont tendàl~e à re.pli:lcer l'illlagerie des cartes poslales i:lvecleurs c lecbers bien eocr.lpuchonnés et les luges désuètes tirées pdr des 9dlllillS dlautrefois. Cecipour les voeux d'usage et queliues petits projels d'i:lvenir. Le tri:lin de Minuit vient de partir, untrainp'ltiemmentconstituéau fil de tous les jours de l'année qui slen va, un train denon-retour, chargé des iuelq,ues joies et cie tous les soucis que neus avons vécus, le temps d'aLLerdu premier de l'An ~ la St Hylvestre, et qui euène sur les rai ls du souvenir, les call1drades 'luenous avons cotoyés et que nous ne reverrons plus.

Ils sent trois à avoir 'luitté définitiVeMent ld Section, en nous Ia issant avec notrechagrin."

*HR+BR= RENCONTRE ALSACE

- 9 MAI 1987 -

La rencontn! des 8dso-Rhinois, des Haut-Rh ineis et des dRlÎt:dListes de paSSdge dans la régionse fera à l'olllbre de la célèbre Abbaye bénéd ict ine fondée à Murbach (Haut-Rhin - près deGue!!""il ler ) en 7Z7 par Sdinto-Pirmin. Elle fut détrui te en 929 par les HOllgrois, reconstruite puis

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dévasté*1pendant lel querre de Trente Ans. Sécularisée en 1764 el le fut à nouveau détruite en 1790.Ces ruines bénite~ ne pouvaient pas définitivement périr. De juin 1982 au printemps 1986, ttabbélyesera restaurée srace à la persévérance de l}association des Ami!.>de MurbJch ayant son siège à lamairie (Murbach - 68530 Buhl).

Pour "tteindre Murbach, passer obLi9atoir~nt paf Gueb••iLLer 10rs'l.ulon arr ive de la plaineet prendre la D 430 vers LIUhl (ne pa'!> elllPruntE'T le lluuveélU tr onJ,:OIlde lél pénétréln1eGuebNiller-Markstein, lIkli~; l'élTlr.ienne roule 'lui passe au pied de la ruine du HU9stein. A l'eniréede Buhl, s'engager à gauche sur la [1 40 fléchée en directiun de Murbach, dépasser l'HotelSaint"·B<lrndbédirec:teJllent jlls1.U'~ Murbach et laisser la voiture à gauche sur un grand parkilll:JaHIkl9é juste avant la porte d'enceinte du vi LLélge.Franchir la purte ~ pied et Munter à dre itevers l'Abbay~ (où l'on 1l*1peut parker), l.ue l'on visitera avec un guide, lllemre de Passociation

*LES MOR T SET LES A U T RES

IISi vous eh.'l:i tué, on vous fera un beau discours,et ensui te pLus persunr.e ne pensera à vous" (1)

Le 1D0nulllent<lUX morts de cha'lue r.olDllune délient depuis 1945 une teLLe assertion. On apeut4~tre oublié I.es péripéties de la Libération, liais une pLéI'{ueéldosséedU .ur de l'Eqlise eu unblot; df1 piern1 tai lLée à l'olllbre d1arbres verts dési\Jlle toute c:eHe histoire et évo1.ue lessacrifices consentis par Les soldats. Ce n'est pas une tombe, ni une fusse CO"UI~, puis1.ue jaMais~ersonne nf! fut enterré à pruÎ8\ité ou sous cette stèle portant la liste d~~ "morts pour laFrance" avec ou sans uniforme, voire sous UI\ élutre. A tous ces célaarades, élnciel\s et plus jeunes,IIje Il'y pense pas COfH\e~ des morts. Je pel'pétue Leur état vivclnt, COIDfI\e dans ld vie, 'I.uand ilsétaient encore pr~s de .oi et 'lue je pensais à eux" (2)

Le soir', 10rs1.ue le solei l est ~ son couchell\t au SOMmetde la cRclÎlIe fIIclMelonnéeet boiséedes Vosqes '{ue dominent non Loin les Ballons pE'Lés, Les noti de nus cUMpdqnunssc int i lleni sur lesnobles lettres en bronze ou dclll~ le creu;c du IIlarbre bLallc. Voic i 'lut une vo i X douce et ca lMe féc i teI.entement leur I.ongue I.iste. Une partie déjà s'estollPe dans lél brWllf:!Muntante et perpétue: Lespatronymes de ceux 'lue la Victoire il bl"oyé.; en d1clUhes coMbats. Un faible vent se lèvelIIaintenant. Dressez LtoreiLLe : il porte Le Murmurede tous ces vaillants c08lbattants.

Jt1 ne vous feri:! i pas de beau;c discours. Les soldclts, l.ue vous futes, ~ surent jclllldi ss'attarder, RIais penser à leurs 1II0rts en évu'{uant Les heures d'épreuve et dE' juiE' vécues ensefllbLedans La beue et ld neige, dam. La bataille et dans l'afta1.ue. Car de tout cela il y eut. COMe ily eut la peur et I.e déséspoir. Et Les pris!lnrlÎers et Les MaLchanceux. La c itat ien en exerquE' sepoursuit ainsi: "Si vous etes blessé qraver.ent, handicapé à vie, on vous poussercl dans votrepet i te voi ture. Pendant hui t jours tout Le Monde SE!rélpeut-etre élutour de: vuus, pui s ur, vousI)ubliel"a aussi ••• " Aujollrd-hui je vous deaande silllPlement de déftlentir cela da/\'.:>les faits.

Paul lieyer

(1) GéœraL Marcf1l Digear\1 (interview de C. Chclbclllis - "La Mort, un terme ou un COftlAlellCellltm-è"- FaYelrd)(2) Luc Estang poete et rOMancier conteIPorain (id.)

*A NOS CAM A RAD EST 0 H B E S E H l N D 0 CHI H E

RappeLonsl.ue les Anciens dE.'La BlAL. !l1,i puursuivi la guerre en lndochine. CertélillS d'entreeux sant tombé~;dans cette v"ste région loil1tcline : l.u'ils ne soient PelSoubliés aujuurd-hui ater sl.u'enfin des corps des soldats fran,Çais sunt rélPdtriés (25.220 tolllll~ des cimetières de Vung Tau,Tan SOli Nhut (à proxill1ité d'Ho Chi Ming Vi LLe ex-Saigon) et Ba Huyen (à proximi té dlHanoi) versune nécropli le nat i OM le, 'LU i reste à ehe censtru i te (probab lement à Fréjus) en scuveni r dE'Smi l i t ai res morts pour 1.<1 France en Indochine de 1930 à 1954. POil" tous rellseiqnements s'eldl'esserau Secrétariat d'Etat aux Anciens Comb••ttèlnts <10 Av. du Val de FontenélY - 94120Fontenay-sous-Bois - Tél: 48.76.11.35 _. poste 23-42)

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CAR NET NOr R

Le 25 mai 1986 notre camarade de la Sectilln "1'1"

Lucien K ROB B

,1nc.iende BARKest décédé à l'aqe de 67 ans <16.8.1919). Une déléq.:.tion de La Sec.tion se rendrasur Sel toMbe afin d'y dépllser t.1 plaiue coll8lé"lIl'ative de L'Àlrlicale en présence de MadallleKrebb (2rue de Strasbourq •. 57290 Fallek)

*La Section "1'1" déplore Le décès survenu le 14 octobre 1986 de

Jean-Pierre S T 0 S S E

<lqéde 7l ans, ·lncien de BARK. Les obsèques ont été célébrées le 16 ec+ebre 1986 à Teterchen, sonLieu de naissance. Une forte délé9ation de la Section .:. tenu à assister à la cérémonie et àlï:!oon! IJlI dernier hf)fIljfttlq~1à son camaradeen dépllsant la pla'-lue coMélllorative de l'Àlrlicale et uneautre au nOIlldes anciens de BARKsur le cercuei l (117 rue des Ali ié1:. - 5"7220Teterchen)

*"Nous déplorons le décès, survenu en déceMbre 1986, de notre alli

André DER T R AND

f!qé de 64 ans et /lieux connu SOIISle pseudllnYAIede "Ji_y".

"Nous ét ions une bonne trentaine d'ane iens, drapeaux en tete, à l'accolIPagner le 13décembre, et sous Ullf! bruine qlaciale, au ciMetière de Razac sur l'Isle où Innocenti pronlln~a senéloqe funèbre. JilllAlY "qarj:on jovial, franc, toujours pret à rendre service" était parti début 1944.wec son frère, devenu "Bi U" pour la circonstance, et 'I.Uel'l.Ul'Sautres jeunots de Razac pllurrejoindr'e le corps"franc "Ruehfel-Kinder", justetlent cOlllllandtf!Fi.:.r "lnno". Il ~t de toute~ lesQPérati!)ns•• , à Dordas, Gr,)nd·-Castanq,etc ••• et combat pour la libération de Périqueux. Àu seindu COMando "DARK", il est e1l9aqéà Bois-le-Pril"J(.:e, Dannemarie, entre autres, puis participe à ladéfem;e de Strasbourq à nouveau IlleDaCP. par les coups de beut ei r de l t aralée Vlln RundsteH dans unReich déjà aqonisant. IL est de ceux 'tui franchissent le Rhin à Gereersheill et sonneni l'h.:.llalidéfinitif, sur if! lac da Constance, à dix killldlètres de ld frontière autr ich ienue, Sa brillanteconduite lui avait valu la Croix de Guerre 1939-1945.

Revenudam, son Pér lserd IldtaL, il cha1lgeaplusiellr~i fois ùe corp~ de métier pour oeuvrerl01l9uementr.OIll/llelIIa~onavant son départ à la retraite et garda toujours un contélct très vif avecses anciens r~aftlarade!,de colllbat. C'était un assidu de 1lIlS réunions, IlIlUS l'avio1l'..i encore retrouvéfi Harsaneix en Iul IIp.t dernier, bien iue déjà cruelleOlent Marq,uépar la maladie. Une délicateopération au coeur, tentée dans une cliniiue de Bordeaux, lui Tut fatale. Conscient de La gravi téde son état, il avait stipulé dans ses dt?rnières VOllllltés q,u1il cllnviait tous les anciens de LaB.A.L. venus suivre son cercueil, au pot de lta~itié, dans ce Razac '-lu'il n'avait '\uitté tue pourles horizons guerriers de sun adolescence.

Gue la falli lie aqrée tes condoléances étalUeset le télloignage de sa profllnde sYlIIPathie (routede Guittard •. 24430 Razac sur Ltlsle).

RaY~OT~Bergdoll (les Mondos- 24380 Vergt)

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Le 16 février 1987 eut lieu fi Brantojlle l'enterrement de

Camille NAD 0 U LET

né en 1900 à Vi~u:<-l'lareui l, chef (Pen'trt?Prise de charpenter ie-Melluiser ie, ancien combaHilnt de39-40 (Citation et Croix de guerre), puis IIles IlIlUVementsde ré<:oistallce Ile devaient p••s laisserinsensib le cet hOMe ~ris de liberté et ctest ainsi <lutil rejoi91ldit le CotNadndoValflY de laBrigade Alsace-lorraine cantonné dans la région de Ver9t. Il devait y rester jug~u'à la prisedtAngoulemt~et rejoi9Mit Brantoae. "Camille Naboulet avait été tIleMbre actif du corps dessapeurs-polIPiers de 1941 à 1968 ("la relt-ve est bien ••ssur ée d••ns l•• ta.i lle puisq,uE!son fi ls, lelieutenant Nèlboulet, est .1ctueLLeœentchef du corps des S. P. de Brèlntllme"). Par.i les nolllbreus~délégations, on peut ne ter la présence de "tI. Hutt ••rd, de Limoges, président de la SectionSud-Oue-:;tdes anciens d~! la 1~ri9ade Alsace-lorraine. Trois pode-drapeau accIllllPd91ldient lecercuei l, celui du c.entre de secours de Br.:. ntOllie, celui de L'Union oép••r tefllEmtale des S. P. eto:!lui des anciens de la Brigade Alsace--Lorfdil\e" (extrait de Pfesse adressé par N. Balout).

*Nous apprenons le décès de Domini1,u\:? V r DEA U survenu à l~dge de 33 ans le 15 février

1987 à A9onac, fils de notre ca.arade Mau\-ice, ••ncien c..poral-chef à Barc.k et ••"térieureatent dulIl<l<luis,PAncel, 9roupe Innecent i . Les Anciens étaient représentés par Noel Balout.

*E'i't décédé ~ 99 ans Paul H 0 RIS E de Calisarat (Sèlint-Aulaye), personnalité flkU<lUante,

anclen dE' 1914-18, de la Résistance COIllMepasseur entre Les deux ZIIne5, l •• ligne de déatarc••t ien"pilssant à 'lUf!I_'lues ki LoAlètres de sa aai'.2on oà de noMbreuxALSdciens-lorrains trouvèrent 9itE~tcouvert et filière pour échapper à l'OCCUP"Tlt,àidé en cela par son ••d.iTélble épouse." (la prfosse)

*Les failli I les de nos camaradesde la Section nHn, ~rceL H 0 F F HAN N <1 rue de l•• Vallée

- 57300 H'lr,1DgeSi lvallge) et H<lrceJ. G R A N J E A N <14 rue d'Ars - 57118 Ste Marie aux Chenes)oTlt été touchées dans leurs affections par le décès de leur IlèTe et beLLe-11ère

*Notre ca.arade ,Jean-Luc A R fol BRU STE R (Grenllui llet - Le Fleix - 24130 La Force) èI

perdu le B janvier 19B7 son frère Huguesct9éde 57 ans, <lui vivait à Ld Réunion. Il a é9dletllentété éprouvé par le décès (le 13 janvier) de l'une de ses ~uatre petites filles s..T~rine èl9éede 9ans, lIIyopathe de naissance.

*Dans le bulletin nO202 nous avions relaté le décès de notre caMarade

Sylvain CHA TEl N

Le secrétaire de la Section "SO" nous fait parvenir Ltadieu ••• ical suivant:"Nous avons aCCIIIIlPcl9nésa dépoui lie I)llrteLle au ciœtière de Brantome, Le 9 aout 1986. Il y

a rejoint ses camaradesde combat Garnaudet DIITlIleyer, partis ••v••nt lui en reconn••i~s.:.TJCesur lesterres d'éternitl!, Une aIle bien intelltionnée ayant suffisdfllGlent exposé Le curr icutue vitae dudéfunt dans l'édition précédente, je aten tiendr ••i donc à nt ••jouter 'lue ~uel·tues petite<:. li9nc...-;,:

Né en 190Bt Sylvain, fid~le parai les fidèles et netre doyen d~dge depui':j la mort de LéonDubour9, était pocore des notres au dp.rrJÎer rass.embletllE!'ntde M••rsètneix. Hél••s ! Nous.ne verronsplu~; son bon sourire ni sa si lhouette un peu alourdie par Page et p<lr le poids de toute cetteamitié 'tut; l vouilit à chacun dtentre nous. Aillé de tous ses caolarade<:ode i'AdJicale, iL jouiss.:.itpar ailleurs de l'est ime 9énéraLe dans te Brantomois <lU~i l affed i ennai t par-dessus tout ; laprésence d'une foule nombreuse e-t recue i l t ie, représentants de l' ••ui er ité en tete, lors de SfoSobsè'lues, prend valeur dt i ne0ntes t able tétAoi9nag\:?

Sylvain se passionnait pour La peche, SOI,n••turel c••l/lle l'y prédisposait et la Dronne, COMeLes pet i ts cuurs d'eau 'lUi s'y dével-sent, n' avail pLus de secret pour Lui . f'eut-ehe le

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r~ trnuver ens-neus un jour,vives de l'au-delà ?

en train de trellPer !:Hl lif:llle IIU de fen·er la trui te, dclllS les eauxCR. Bergdou:

*Dans Le bulletin n° 202 nous avions signalé en dernière Minute le décès de nfltre CèllIIéIrélde

Ferdy DIE N E I~

frtl!n~ de notre Prkident National Honoraire Ânt:el <13 Âv. leclerc - 91000 Savigny-sur-{)rqe), etbeau-frère de notre Président National Houver. Naus réitérons nos condol~ances élUXfélMilles~rouv~ par cet -1c.:cidentdt~circulation autullubi le. Il étdit entré dans le Ré<.ieaude Résistanceà Périgueux P.TI svr i l 1943 quand Bernard l'\eh an é1vait contacté les resPllnsables et éI rejointultérieurelllent Le maquis de son frère. Ce fut le 6 juin 1944 "lut i l re~ut les prelDières Missionsde renseigneMents et de liaisons d'Ancel, missions PélrticulièretlEHlt délicates ,\u'orl ne pouvélit PèlSconfier aux agent~; habituels. llans les rallgs du Batai Llon Strasbourg, il pert ic ipe•.a à laLibération en tant 'lue Chef de section isU COMandoValMY, où ses camarddesapprécièrent soncourage et sa lucidité d'actilJn.

Après la dissolution de la Brigade Alsace-lorraine, Ferdil~nd Di~ner s~ retrouv~ professeurde L'Enseigllelllent Techni'tue dans la ré9ion pa.-isienne, puis Inspecteur du dit enseiglleœnt dans laré9ion de Li Ile, enfin à Créteil. Il est d'abord llellbre de la Sec1illn "P", puis adhère ~ celle duSud-Ouest. C'est en pL~ine retraite iu'il dut subir ulle grave opération des ar tères en 1985. Déjàphysiquement très éprouvé, le voici à la veille d'une intE!rventioll dlÎrurgic.élle seMblable. Alurs'tu'il rentre de Carcassonne, oà l'avait dPpeLé Le baptP.1rll:!de Sel dernière petite fille, iL a un.alaise au voLant et part dans le décor d~ l'autorout~ i il meurt d'une syncope cardia\ue. Ail~i"Ferdv" a 'tuitté nos ral)CJS,~ nous de conserver vivant sun seuvenir ,

Ra)'fllondPoergdoll nous adresse le 26 janvier 19B7 l'étiouvaTlte évoc.atifln suivante: "Le 9dout, à p~ine dlM>ar'\u~ de voiture devant (1abbaye de Brantollle, neus avuns été stupéfiésd'apprendre la lIort de Ferdy Diener, fr~re dtA~el et de Popaul, Mélis éqaleMent de Kalou Houv~r,t'épouse de notre Président N,~tional. Nul d'entre nous, à LeiS«tioll Sud-oue-~tn'a été en MeSUI·ede recuei llir plus de précisions 'lue celles paru~ dans "le MOllde"du 27 allut 1986 \ui confirllll:!'tue "EAlile FerdiMnd Diner, Inspecteur d"" l'Ellseignetlellt Techni"lue, est décédé acc.:identelleOlellt àMontaubanle 3 aout 1986" et 'lue "les obsè'lues IInt eu lieu dèsnsl'intilllité" certainefllent àSayigny-·sur-Orge. Il para itra it 'lue l-1 .lIft, ayant surpr i s au préa Lable le conducteur à sonvolant, aurait guidé elle-8IefIIe les dernières eAibardéEosde lèsvoiture?

Ferdy était né en 1918. Bien i/.u'habitant La région parisienne, il n'avait pas nié lt'?Sracines prises au Périgord après La défai1e de nos ar.!:> eTI1940, c'est vrai~mblabletllerlt Pllu\uoiil coti'3<lit à l<1 Section "SO", Un téalüillnage de fidélité au regard d'anfli.es d if f ic i les lIIaiscollbien enrichissantes. Pour les anciens de la B.A.L., il éhit Le frère d'Ancel, vivant un peudans son olllbre, POUI- IIoi 'tui Uai connu plus allPlelllent, d'dbllrd ~ l'EclILe Norllldle deMontigny-les-He1z, puis durant nohe parcours ca_un !.l'enseigrlèlnts ~ Berllerac, je puis affirmer'tu'jl aVait bet et b ien S·) personnalité, trlb dttac.:hante au deMeurant. Il sav.1it dessine•. sonpropre personnage avec spontanéité. Très doué, il excellait, ,\uallCÎil y t~nait, dans bien desdi sc ip l ines i bien "lue h"ndic.:apépar un doigté illlPartait, iL était arrivé à et •.e bon pianiste, bunvioloniste, et eae joueur de tennis de table plus \usappr@cié. Tout c~ci en ne pasSdllt jallaispour l'~lève IIlJdèlt~et ver tueux <tuerecherchent d'ordil~ire les directeurs d'établissetaent.

Peut-etre, t.-nfranchissant le Rubicon et en revetaTlt l'habit de l'lnspe!:tor.d, ès-t-i l puiséau fond dt~son etre UIIpLus de r isueur atavi"lue ? Je Ile saurais en parl~r puisi/.ue nos cheftlillS entdivergé dès 1945, liais je n'oublierai jaAèlis lél chèsudealbièlnc.e de son foyer du Bout-des-Vergnes àBerqerac.: /)(\ ,h~c'!ueline, la 11Ièrede ses enfants, et lui !DeME! savaient pddager iratel'nellE!llent lequignon de pain tellement diMinué de LèsFrance souffrant~, avec plus déshérités ~u'eux. Je I~m'appesantirai poillt sur ses "ntécédents dans La Résistance, puis à l.1 Bri9ade, ils rejuignent lasaga falli Liale 'lue chacun connait",

*A toutes les failli Lles dans la peine, UAmic.:aleet Les SectioMl renouvellent leurs cOlldoléélllcesat tr lstées et toute Leur sympathie.

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