2018

R A P P O R T

D ’ A C T I V I T É S

# Me too !

Laïcité 1.1. Présence Laïque dans la cité

1.2. Vivre ensemble

1.3. Eclairage sur la laïcité

1.4. Egalité

1.5. Pauvreté

1.6. Le tissu associatif

Normes5.1. Éducation à la vie relationnelle

affective et sexuelle

5.2. Croyances et Altérité

Donner un sens à la vie2.1. Cérémonies

2.2. Entretiens individuels d’assistance

morale à la Régionale

2.3. Entretiens individuels dans les

hôpitaux et maisons de repos

2.4. Entretiens individuels en prison

Communication 6.1. Publications

6.2. Sites Internet

6.3. Réseaux sociaux

Droits humains 3.1. Enfermement

3.2. Droit des peuples

3.3. Nos droits humains

S’impliquer pour agir7.1. Le Conseil d’administration

7.2. Les volontaires

7.3. L’équipe

7.4. Les Associations Locales

Renforcement des capacités et participation citoyenne4.1. Apprentissage et transmission

4.2. Rencontres Participatives

4.3. Actions citoyennes

4.4. Accès aux cultures

Sommaire

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# Me too !Outre une écriture et un scénario puissants, le roman « Débâcle » de la jeune écrivaine Lize

Spit, révèle, dans l’acuité descriptive de l’extrême banalité d’un village flamand l’univers d’une presque adolescente encore un peu une enfant…ordinaire.

Il anime une famille dite classique selon les critères de la bien-pensance, le père travaille dans une banque, la mère au foyer, leurs trois enfants scolarisés dans l’enseignement privé

catholique, un jardin avec balançoire et quelques petits animaux de compagnie, des voisins et des copains d’école primaire avec qui jouer, nager, rouler à vélo, s’ennuyer, explorer l’univers

proche d’une campagne campinoise sans embûche et découvrir qui on est.

Dans l’indifférence parentale, le mutisme et l’absolu dénuement réflexif.

Une histoire, locale et ordinaire, de la construction de soi lors du passage de l’enfance à l’adolescence, à la charnière des grandes vacances – ce temps hors du temps - où en

septembre on va basculer vers les études secondaires dans un corps qui s’est transformé, vieilli, beau ou moche mais encore immature dans sa tête.

Ça y est, vous rêvez déjà, vous vous souvenez de votre propre émerveillement ou de vos craintes, de cette période de découvertes, de bouleversements physiologiques,

d’émancipation, de menues libertés conquises de haute lutte en négociant à tour de rôle avec les parents de brèves fugues vécues comme des voyages au bout du monde…

Et puis, pour revenir au livre, surviennent les micro fissures dans les caractères, des comportements bizarres, des logiques aberrantes, des maladies incompréhensibles, des

amitiés indéfectibles, des jalousies atroces et des frustrations qui rongent, l’hypocrisie catholique qui tient les écoles, l’hôpital, la vie sociale réduite à celle du foyer paroissial, l’alcool,

la médiocrité, les pulsions de vie et de mort, … et tout ce qui questionne sur le sens de la vie, de la vie qu’on imagine pleine d’affection et d’amour quand on cherche à savoir ce que la

sexualité peut offrir comme plaisirs ou détresses.

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MAE JAM

ISON

FEMMES

LES

L’HISTOIRE

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# Me too !

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# Me too !

Ce livre marque définitivement, il hante par des images insoutenables. C’est un livre féminin glaçant qui explose comme une grenade dégoupillée dès la première page.

Il questionne sur ce qui aujourd’hui baigne encore les mentalités des garçons et des filles quant à la sexualité. Il bouleverse notre rapport aux mots, la crudité du vocabulaire transcrit cette violence brute qui anéantit, le langage ordurier est utilisé pour agresser ou se défendre et le sexe toujours un enjeu de pouvoir.

Il souligne combien la jeunesse est aujourd’hui encore dépourvue de savoirs rationnels sur sa propre intimité, son corps, ses affects et ses propres limites relationnelles.

En effet, année après année ici en Belgique comme ailleurs, au cœur des écoles et des médias, dans les familles de manière parfois plus cruelle encore, la violence et les discriminations de genre à l’égard des filles et des femmes se poursuivent, entachées des violences physiques, exclusions de la vie publique, professionnelle, sociale, privées des libertés et droits fondamentaux …

Alors qu’en cette fin janvier 2019 un député français de l’Ain demande à ce que l’éducation sexuelle et affective soit exclue de l’enseignement moral et civique et qu’en Communauté Wallonie-Bruxelles on piétine depuis 20 ans sans mettre en œuvre une politique efficace, le Centre d’Action Laïque, membre de la plate-forme Evras* constituée des opérateurs des secteurs de la santé, du bien-être et de la lutte contre les discriminations réaffirme l’urgence de faire respecter le cadre international de référence en faveur de l’éducation sexuelle. Indispensable, la nécessité de disposer de spécialistes externes, tout en insérant l’EVRAS dans le cursus scolaire sous forme d’un curriculum et en impliquant les équipes éducatives.

L’ensemble des experts s’accorde à dire que pour être efficace, l’EVRAS doit être dispensée de manière à la fois globale et transversale. D’une part, tout au long du cursus scolaire et ce dès la maternelle, en s’adaptant aux préoccupations, à l’âge et au niveau de maturité des élèves. Les thèmes à aborder dépendront donc de ces facteurs, de sorte à réellement accompagner les élèves dans leur évolution et maturation. Les recommandations de l’OMS, de l’UNESCO et de l’IPPF représentent un excellent outil pour une définition des thèmes de l’EVRAS par les pouvoirs publics. Et d’autre part, l’EVRAS doit être prise en charge par l’ensemble des acteurs (équipe éducative de l’école, CPMS, PSE, parents, acteurs extra-scolaires, etc.) et intégrée aussi bien dans les différents cours que dans les attitudes éducatives.

Le CAL Namur en créant l’exposition Plaisirs d’amour il y a vingt ans et divers autres outils au fil de sa pratique, a développé en étroite collaboration avec le Centre de Planning Willy Peers, une expertise dans l’animation à la vie affective et sexuelle tant vers les groupes scolaires que vers des équipes éducatives au sens large. Depuis deux ans, Le Gai Savoir, notre Ecole de Devoirs, accueille les enfants pour soutenir leur acquisition de savoirs scolaires mais aussi et surtout pour développer leurs aptitudes sociales de solidarité, de respect mutuel, d’autonomisation des choix et de gestion des limites personnelles. Les pratiques de comportements égalitaires entre filles et garçons ne vont pas de soi, des outils pour y parvenir fondés sur la pensée rationnelle, sur la maîtrise des mots choisis avec délicatesse et précision, sur les descriptions physiologiques adaptées à chaque âge et à la maturité de chaque enfant sont réfléchis pour aborder simplement ces questions qui touchent à l’identité, à la santé mentale, aux normes, aux émotions, à la vie familiale.

Ces matières essentielles pour une société harmonieuse se retrouveront dans les revendications du mouvement laïque inscrites dans le mémorandum 2019 adressé aux partis politiques avant les prochaines élections. En votant, choisissons avec discernement.

Alice BotquinDirectrice du Centre d’Action Laïque de la province de Namur

* Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS), Arc-en-Ciel Wallonie, Centre d’Action Laïque (CAL), Centre Régional du Libre Examen, CHEFF (Fédération des jeunes LGBTQI), FCPF – FPS (Fédération des Centres de planning familial des Femmes Prévoyantes Socialistes), Comité Belge Ni Putes ni Soumises, FCPC (Fédération des Centres de Planning et de Consultations), FCPPF (Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial), FLCPF (Fédération Laïque des Centres de Planning Familial), Inter-CLPS wallon (Centres locaux de promotion de la santé), Latitude Jeunes, Plateforme Prévention Sida, Université des femmes.

Laïcité

1.1. PRÉSENCE LAÏQUE DANS LA CITÉ(R)ENTRÉE LIBRE

Le 7 septembre 2018, La Régionale de Namur a convié les travailleurs de l’éducation, les associations partenaires, les bénévoles, les politiques et le grand public à une 2e journée de

rentrée festive autour de la jeunesse, des apprentissages et des transmissions pédagogiques.

Nous voulons toutes et tous le meilleur pour nos enfants, les voir grandir heureux, s’épanouir et devenir de jeunes adultes acteurs de leur vie. En ce début de 21e siècle caractérisé par

l’émergence de nouvelles modalités de nos rapports aux savoirs, l’institution scolaire semble se chercher de nouveaux paradigmes/modèles. Des initiatives de pédagogies innovantes ont

été expérimentées et des outils sont développés. Nous avons proposé une réflexion sur les dynamiques sociales et historiques en jeu.

ARANYA JOHAR

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CE QUI CONSTITUE LA VRAIE DÉMOCRATIE, CE N’EST PAS DE RECONNAÎTRE DES ÉGAUX,

MAIS D’EN FAIRE. GAMBETTA

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Laïcité

La journée s’est articulée autour de plusieurs actions :

- « Pédagogies nouvelles, actives et démocratiques : La bonne éducation ? ». Discussion avec Bruno Derbaix, sociologue, spécialiste des écoles en zones difficiles, conférencier et formateur d’enseignants et d’équipes de direction d’établissements scolaires, qui a présenté ses expériences de terrain, et Elsa Roland, docteure en sciences de l’éducation, ULB –chargée d’études à la Ligue de l’Enseignement, qui a expliqué ses conclusions de recherches. La rencontre-débat est partie de la question « à quelles écoles souhaitez-vous confier vos enfants, avec quelles pratiques ? »

- Un atelier « Jeunesse, le poids des préjugés » a été présenté par des jeunes de l’asbl « C-paje » (Collectif pour la Promotion de l’Animation Jeunesse Enfance) qui ont monté un spectacle multidisciplinaire sur le sujet. Les vidéos en stop motion des jeunes du stage Semeurs Libres ont également été diffusées dans ce cadre.

- Pièce de théâtre de marionnettes du Théâtre des 4 mains « La Guerre des buissons », pour sensibiliser les jeunes de manière décalée et poétique à la migration vue à travers les yeux d’une enfant. Les deux représentations ont été suivies en classe d’une animation atelier créatif/discussion entre les spectateurs et les animateurs pour réfléchir aux argumentaires sur le sujet et se positionner.

- Spectacle de rue clownesque et poétique « Les Escaliers sont en papier » de la compagnie Cœur de Terre, pour également présenter, par le mime, les obstacles des migrants dans nos contrées : méandres administratifs, précarité, dignité, solidarité et aide sociale.

La journée a également été ponctuée par des moments de convivialité entre travailleurs du réseau associatif namurois et volontaires autour d’un barbecue, marchand de glaces et de 2 concerts de Cédric Gervy et des 6phonées.

CAMPAGNE « CANNABIS RÉGLEMENTONS »1. SONDAGE SUR LE MARCHÉ

En 2018, le Centre d’Action Laïque (CAL) propose la campagne Cannabis, réglementons. En Belgique, la loi actuelle interdit le commerce et la détention de drogues, sauf pour l’alcool et le tabac.

Or, la consommation augmente malgré les moyens déployés par les pouvoirs publics.

C’est pourquoi, le mouvement laïque propose la production et la vente libres mais mieux contrôlées par l’État afin notamment d’empêcher la vente de cigarettes, d’alcool et de cannabis aux mineurs de moins de 16 ans.

La sensibilisation dans le cadre de la campagne communautaire a commencé par le marché de Jambes. Les outils de la campagne ont été utilisés et distribués durant le sondage (badges, cartons d’informations, et carton sondage). Le sondage proposait aux passants de se positionner sur trois questions : Avez-vous déjà consommé du cannabis ; le fait que la justice sanctionne les détenteurs de cannabis pour consommation personnelle est-il une bonne chose ; êtes-vous en faveur d’une réglementation de la vente du cannabis ?

D’autres lieux - tels d’autres marchés, festivals, universités/hautes écoles - seront visés en 2019.

Centre d’Action Laïque - province de Namur - rue de Gembloux 48 - 5002 NamurTél : 081/73 01 31 - www.laicite.com

Rentrée libre

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• Moment de joyeuses rencontres, champ de tous les possibles.

• Barbecue et crèmes glacées.

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JOURNEE FESTIVE DU CAL NAMUR AUTOUR DE LA JEUNESSE ET DES APPRENTISSAGES

10:00 et 13:30 Théâtre des 4 Mains (Réservé aux écoles)

14:00 Conférence-débat Pédagogies nouvelles, actives et démocratiques : La bonne éducation ? AVEC ELSA ROLAND ET BRUNO DERBAIX

15:30 Vidéos et stop motions 17:00 Théâtre Coeur de Terre (Tout public)

18:00 After work - apéro - BBQ - Concerts Cédric Gervy - Les 6phonées

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Laïcité

2. PETIT-DÉJEUNER IMPERTINENT « CANNABIS, DÉPASSONS L’INTERDIT, RESPONSABILISONS, RÉGLEMENTONS ! »

Ce Petit-Déjeuner Impertinent, sous forme de rencontre participative, permet de discuter de la nouvelle proposition de réglementation du CAL, en expliquant les principes qui la sous-tendent : la réduction des risques, c’est-à-dire de mieux informer les consommateurs potentiels ou usagers de drogues (y compris l’alcool) sur les risques pour leur santé.

La prévention auprès du public qui n’a jamais consommé de drogues, avec une attention particulière portée aux mineurs d’âge.

La réglementation de la vente de drogues qui aura pour avantages:

• Une approche préventive sans tabou via un dialogue libéré de l’interdit.

• Une amélioration de la santé des consommateurs grâce au contrôle des produits.

• Des apports financiers pour l’Etat grâce aux taxes et accises (cannabis) à réserver aux financement d’une meilleure politique de santé publique.

• La mise en œuvre de campagnes de prévention et de programmes de réductions des risques supplémentaires.

• Une diminution du nombre de détenus en prison.

• Des moyens policiers et judiciaires retrouvés pour d’autres tâches.

• L’assèchement du marché noir et la fin du monopole de fait des mafieux.

Les outils de campagne adaptés au public permettent l’expression détaillée de l’expérience de certains participants.

Une première animation est partie des représentations des participants sur le sujet, pour après leur présenter la proposition de réglementation qui est ensuite mise en débat.

Un second temps a proposé aux participants qui le désirent de co-construire une activité de sensibilisation et de rencontre sur le sujet à mettre en place en 2019.

RENTRÉE ASSOCIATIVE AU CAMÉODepuis 2014, La Régionale a tissé des liens avec le Caméo, ancien cinéma repris par l’asbl Les Grignoux. Depuis son ouverture, ce cinéma propose quelques projections-débats en partenariat avec plusieurs associations du tissu associatif namurois. La Régionale s’associe avec le Caméo lorsque le film traité permet de faire le lien avec les projets de la Régionale. Sur son stand, la Régionale y a expliqué la laïcité et ses projets. C’est également l’occasion de renforcer les liens avec les autres associations namuroises.

La projection-débat de la rentrée associative où la Régionale fut partenaire proposait d’aborder les problèmes de santé, de la reconnaissance, de la précarité de l’emploi dans le secteur des titres-services au terme de la projection du film « Au bonheur des dames ? ». A cette occasion, la Régionale a aussi proposé à ses usagers de pouvoir bénéficier d’une entrée à prix préférentiel afin de favoriser l’accès à la culture et sensibiliser notre public sur la question.

FORUM AUX PROFESSIONSUne fois par an, Infor Jeunes et la Ligue de l’Enseignement et de l’Education Permanente (LEEP) organisent leur « Forum aux professions » afin de proposer aux jeunes futurs professionnels un panel de plus de 200 professions possibles dans le secteur marchand et non-marchand.

La Régionale de Namur y a présenté les différents métiers au sein du mouvement laïque. Par ce biais, elle a également sensibilisé les participants à la Laïcité en Belgique et province de Namur qui était peu, voire pas connue.

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Laïcité

1.2. VIVRE ENSEMBLELANGAGE ET DISCOURS DE HAINE : RÉSISTONSL’IPPJ de Saint-Servais, à travers son conseiller moral Didier Oleffe, est un partenaire de longue date de la Régionale. Plusieurs animations autour de l’EVRAS ou l’informatique ont déjà été proposées par la Régionale aux jeunes filles de l’IPPJ. Certaines d’entre-elles participent régulièrement aux stages « Semeurs Libres » proposés par la Régionale durant les vacances scolaires.

Cette année, à la demande du conseiller moral, la Régionale de Namur a proposé, en partenariat avec l’asbl « Ami entends-tu », une animation sur le langage et les discours de haine autour de l’exposition éponyme de l’asbl « Ami entends-tu ? ». L’objectif était de déjouer les tentatives de glisser vers un discours de haine à l’encontre d’un groupe humain en particulier, en raison de son appartenance ethnique, religieuse, politique ou philosophique. Véritable moteur de haine, la peur de l’autre est utilisée par des partis et groupuscules de différentes affiliations. Il est indispensable de pouvoir les décrypter et de trouver des moyens d’y résister. Par cette animation, les jeunes filles ont réfléchi plus largement aux représentations et stéréotypes.

Il a été proposé un itinéraire de réflexion menant à des formes avérées de terrorisme ou aux mécanismes moins facilement détectables d’oppression d’Etat, à l’encontre d’un groupe humain. A travers une discussion participative et interactive, en exploitant les ressources iconographiques des différents panneaux, les jeunes ont été amenés à détecter les différents types de violence, les mécanismes du discours populiste, ses glissements de langage, ses dispositifs de manipulation de la vérité (désinformation), ses dangers (conséquences sociales et politiques). Le langage de haine sur les réseaux sociaux et ses dérives violentes s’installent sur un fond de crise et d’insécurité. L’animation se termine par un scrutin simulé dans un isoloir, sur base de trois listes inspirées des programmes des principaux partis politiques actuels.

1.3. ECLAIRAGE SUR LA LAÏCITÉCROIX-ROUGE DE BELGIQUELa Régionale de Namur s’investit depuis 2009 dans un soutien collaboratif avec le service formation de la Croix-Rouge de Belgique. Cette dernière est présente plusieurs fois par semaine dans nos locaux, dans le cadre des formations qu’elle dispense à destination des demandeurs d’asile. Afin que les participants ne puissent pas ignorer la nature du lieu, des services et des activités qui s’y déroulent (qui seraient susceptibles de les aider dans leur parcours comme le service Autrement dit ou le RERS Mangrove), mais aussi pour découvrir ce que recouvre le mot « laïcité » en Belgique (le concept, sa structuration et la vie citoyenne), la Régionale propose, depuis 2012, à chaque nouveau groupe d’apprenants, une demi-journée d’information interactive sur le sujet.

A travers cette présentation, un espace de discussion est ouvert sur les enjeux de la neutralité de l’état, de la laïcité comme dispositif garantissant les libertés fondamentales (dont celles de conscience, de culte et d’expression) et des grands débats éthiques et sociaux au sein de la société belge (égalité hommes-femmes, interruption volontaire de grossesse, euthanasie, mariage pour tous, enseignement, etc.). Cette intervention amène donc également des questions sur les conceptions de l’existence fondées sur la liberté de choix, le plaisir, l’autonomie, l’émancipation, le libre-examen en opposition à des conceptions plus dogmatiques (parfois en lien avec l’identité religieuse). Les conceptions et valeurs portées par le mouvement laïque trouvent par ailleurs une occasion ici d’entrer en dialogue avec les personnes disposant d’un background citoyen différent, d’une culture où ces conceptions demeurent problématiques et/ou d’un contexte socio-politique où la liberté d’exprimer un désaccord sur ces conceptions ne va pas de soi.

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Laïcité

1.4. ÉGALITÉCYCLE « FÉMINISTES TANT QU’IL LE FAUDRA » Durant tout le mois de mars, la Régionale de Namur a proposé un cycle sur la lutte pour les droits des femmes « Féministes tant qu’il le faudra » qui invitait à vitaliser le souvenir et imaginer les revendications de nouveaux droits pour les femmes.

Sept temps ont ponctué ce mois : une exposition animée, un atelier philo et cinq ateliers créatifs de réflexion et d’expression artistique.

1. EXPOSITION « FILLES-GARÇONS À ÉGALITÉ »Comme les garçons, les filles souhaitent apprendre et mener à bien leurs études, diriger les changements de leur société, décider si, quand et avec qui elles se marient et fondent une famille, s’épanouir à l’abri de la peur et de la violence. Pourtant, partout dans le monde, stéréotypes, préjugés et discrimination limitent leur pouvoir.

Devant l’objectif de François Struzik, photographe professionnel, toutes et tous ont répondu aux mêmes questions: « Es-tu heureuse d’être une fille - Es-tu heureux d’être un garçon? » « Penses-tu que ce serait différent si tu étais de l’autre sexe? » « Trouves-tu que cela est juste? »« Qu’aimerais-tu changer? »

L’exposition des photos de François Struzik pour l’ONG Plan International Belgique, interroge l’état de cette égalité tant désirée (apprendre à l’école, obtenir un emploi décent, diriger les changements de leur société, décider de leur vie et de leur corps, s’épanouir à l’abri de la peur, la discrimination et la violence). Durant l’animation de l’exposition, les enjeux liés à l’interculturalité permettent

d’aborder les stéréotypes de genre de manière plus complexe, eu égard aux réalités de la migration et/ou de la condition des femmes dans les pays du Nord et du Sud. Deux groupes de jeunes (filles d’une MJ et garçons d’IPPJ) et un groupe de migrantes adultes ont bénéficié de cette animation.

2. ATELIER PHILO-LUMIÈRESUn mini cycle pour survoler les femmes philosophes, ou des femmes ayant joué un rôle dans l’émancipation de la condition féminine. L’accent a été mis sur l’oubli des femmes – alors même qu’elles y ont joué parfois un rôle majeur, dans la plupart des disciplines scientifiques et artistiques, sur la représentation des femmes dans la philosophie antique, accompagnée d’une révision critique de l’image de la philosophe Hypathie d’Alexandrie, sur la personne de Marie de Gournay, sur les travers de l’historiographie et ses ressorts sexistes. L’exposé s’achève à la fin du 18e siècle, avec les figures de Mary Wollstonecraft, Olympe de Gouges et Théroigne de Méricourt. La question suivante a été débattue : Y a-t-il une différence de sens entre l’expression « Femmes philosophes » et « Philosophes femmes » ? Un extrait des Femmes savantes, de Molière, a été lu et discuté collégialement, ainsi qu’un extrait de la Consolation de la philosophie, de Boèce (car s’il y a peu de femmes philosophes, la philosophie n’en est pas moins… femme !)

3. ATELIERS ET VERNISSAGEQuatre ateliers créatifs ont interrogé les statuts féminins, sous l’angle du travail, des conditions économiques et sociales ainsi que le rapport masculin-féminin. Différentes techniques artistiques telles l’autoportrait, la sculpture-céramique, la peinture, la linogravure-sérigraphie ont servi l’expression de la réflexion. Le cycle s’est clôturé par l’exposition des créations accompagnée d’un échange réflexif sur les droits des femmes en général.

Exposition Filles, Garçons à égalité?Vernissage le 02 mars de 17.00 à 20.00

en présence de François Struzik,photographe

Ateliers créatifs 2, 9, 16 et 23 mars de 10.00 à 15.00

Philo-LumièresFemmes philosophes

14 mars de 17.00 à 19.00

Ateliers en fête30 mars dès 18:00

Infos: 081 73 01 31 contact@laicite.com www.laicite.com

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1.5. PAUVRETÉSALON DES MANDATAIRESLors du salon des mandataires, le RWLP a activé ses réseaux pour sensibiliser les mandataires politiques sur la réduction des inégalités pour éradiquer la pauvreté et les interpeller afin de mettre cette action à l’agenda des Communes et des Provinces. La Régionale de Namur a répondu présent à l’appel et a prêté main forte au mouvement.

Des formulaires ont été distribués à l’entrée du salon interrogeant les participants sur les inégalités sociales et les futurs mandataires quant à la manière qu’ils envisageaient pour diminuer les inégalités une fois que le pouvoir leur serait confié. Dans le salon à proprement parler, un stand a été monté reprenant un certain nombre de pistes à suivre pour arriver à une gestion politique plus égalitaire ou invitant les visiteurs à faire des suggestions originales.

« JUSTICE FISCALE : L’ÉVASION FISCALE N’EST PAS UN MÉRITE WALLON ! »Les coupes budgétaires affaiblissent davantage les personnes déjà fragilisées. Parallèlement, les gens qui trichent, les fraudeurs fiscaux coûtent au moins 18 milliards d’euros par an au budget de l’Etat. Des entreprises et des gens fortunés (notamment des sportifs) évitent l’impôt en faisant appel à des experts: ce sont les évadés fiscaux. La Wallonie doit soutenir la solidarité. En remettant chaque année les prix du mérite wallon, le gouvernement wallon récompense le talent de personnalités qui font rayonner notre région. Le RWLP souhaite que le critère fiscal soit ajouté aux critères pour désigner ces mérites wallons !

La Régionale a rejoint le RWLP devant la gare de Namur pour distribuer des bulletins de vote et interpeler les voyageurs. Chaque citoyen a pu s’exprimer sur la question suivante: « Est-ce qu’un.e Wallon.ne qui planque son argent dans un paradis fiscal est un.e Wallon.ne méritant.e ? ».

MANIFESTATION POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ AVEC LE RWLPDepuis 2013, la Régionale de Namur sensibilise son public à la précarisation à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère. Un cinquième de la population belge se trouve toujours dans une situation de pauvreté ou d’exclusion sociale, selon des chiffres du service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale. Les actions du 17 octobre autour de la journée mondiale du refus de la misère permettent de porter la voix des personnes fragilisées souvent invisibles.

En 2018, la Régionale a de nouveau soutenu la campagne annuelle du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté. Cette année, les délégués et certains participants de la Régionale se sont mobilisés pour participer à la manifestation et à la parade aux lanternes dans les rues de Namur.

CAMPAGNE «TRANSPARENTS»Depuis 2016, LST propose une campagne « Transparents » qui vise à interpeller l’opinion publique et les décideurs politiques sur un ensemble de législations qui prétendent lutter contre la pauvreté mais qui au contraire se retournent contre les plus pauvres, renforcent encore les inégalités et produisent une plus grande insécurité d’existence pour les plus pauvres.

La Régionale de Namur a cette année encore participé à la campagne. Un mannequin transparent au sein de notre bureau a permis d’échanger avec nos publics, de les sensibiliser et de leur proposer d’écrire à la craie sur un phylactère en ardoise ce que ce mannequin évoquait pour eux. Cette réflexion « sur le vif » a été immortalisée par une photo utilisée lors de la sensibilisation et diffusée sur nos médias sociaux.

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1.6. LE TISSU ASSOCIATIFAIDES AUX ASSOCIATIONS ET SOUTIEN RÉSEAU LAÏQUE PROVINCIALLa Régionale propose depuis toujours un soutien aux Associations Locales de la province de Namur. Elle pratique également la solidarité envers d’autres associations du réseau associatif plus modestes en terme de ressources, permettant de renforcer les partenariats.

Ainsi, en 2018, La Régionale a concrètement soutenu ses Associations Locales pour :

- 7 impressions différentes de Bulletins (ML Philippeville et ML Sambreville)- 2 impressions différentes de livrets pour les Fêtes Laïques de la Jeunesse (AML Namur et ML

Sambreville)- 14 impressions différentes de visuels divers (Beauraing Action Laïque, ML Dinant, ML

Philippeville, et ML Sambreville)- 3 soutiens à l’animation avec deux animateurs pour les Fêtes Laïques de la Jeunesse (AML

Namur et ML Andenne) et un animateur pour les Cafés des Miracles (Cercle Humaniste de Florennes, Philippeville, Walcourt)

- 1 soutien administratif (Service laïque d’aide aux personnes SLP)- 3 soutiens comptables (AML Gembloux, CLAD, SLP)- 7 prêts de salles (ML Dinant, SLP com)- 19 prêts de camionnette (AML Namur, ML Dinant)- 1 prêt de projecteur (ML Gesves) - 1 prêt de table de projection (ML Gesves)- 14 soutiens financiers (AML Gembloux, AML Namur, Beauraing Action Laïque, Cercle

humaniste de Philippeville, CLAD, FLJ Viroinval, ML Eghezée, ML Andenne, ML Namur, ML Philippeville, ML Sambreville, ML Viroinval, SAJ Arbor&Sens, SLP)

- Une cinquantaine de soutiens en communication via les pages de notre site Internet et nos réseaux sociaux

- 10 soutiens en communication avec la parution pour les FLJ d’encarts publicitaires dans les bulletins communaux de Fosse-la-Ville, Gesves, Dinant, Gembloux, Yvoir, Ciney, Sombreffe, Floreffe, Hastière, Fernelmont (ML Sambreville, ML Gesves, ML Dinant, AML Gembloux, ML Namur, ML Eghezée)

La Régionale a également concrètement soutenu le réseau associatif pour :

- 1 soutien logistique (Association Belge des Athées)- 1 soutien administratif rédaction de statuts (Association Belge des Athées)- 343 prêts de salles (6phonées, ANCE, Concertation des Associations Actives en Prison,

CALCom, CAL Luxembourg, Clinique de l’exil, Croix-Rouge de Belgique pour son service formation, Fédération des Associations pour la Formation et l’Education en Prison, Fondation d’Assistance Morale aux Détenus, GO Laïcité, Ligue des Droits Humains, Lire et Ecrire, Point Relais Sida, Prospective Jeunesse asbl, Santé Affective, Sexuelle et Réduction de risques, SRJ Clair-Val, Collectif Temps Présent, coordination belgo-palestinienne namuroise)

- 10 prêts de camionnette (Athénée Royal de Jambes, AMO Passages, FDML, GO Laïcité)- 3 prêts de projecteur (ANCE, CAL Luxembourg, Association Belge des Athées) - 1 prêt de table de projection (Association Belge des Athées) - 150 prêts d’ordinateur portable (Croix-Rouge de Belgique pour son service formation, CLAD,

Points Relais Sida)- 1 prêt de grilles caddies (AMO Passages)- 1 prêt de drapeau (CGSP Cheminots)- 18 Prêts de matériel de musique (6phonés)- 2 soutiens financiers ponctuels à d’autres associations laïques (Go Laïcité, ML Kinshasa-

LHAC) - Multiples soutiens en communication (Go laïcité et la gestion de la page Facebook Laïcitad,

sans compter tous les partages d’actions de diverses associations)

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Donner un sens à la vie

2.1. CÉRÉMONIESCÉRÉMONIES - PARRAINAGE-MARRAINAGE

Sans aucune valeur légale, mais chargées de valeurs sentimentales, les cérémonies de « parrainage-marrainage » aux familles sont empreintes de conceptions humanistes, elles

permettent de marquer ce jour spécial d’une cérémonie originale, à leur image et qui a du sens pour tous ceux qui les entourent.

En 2018, le nombre de marrainages-parrainages est constant par rapport à l’an passé. 8 marrainages-parrainages ont été effectués par la Régionale.

CÉRÉMONIES – FÊTES LAÏQUES DE LA JEUNESSE (FLJ)Depuis 2016, La Régionale de Namur, comme les Régionales de Liège et Luxembourg, avait décidé, à travers une large campagne, d’élargir le public-cible des FLJ au-delà des enfants

des militants ou de ceux qui suivaient les cours de morale.

En 2018, la campagne a été réactivée dans la presse généraliste (La Meuse, le Soir, l’Avenir) et spécialisée (le Ligueur), ainsi que sur le web (le Soir, l’Avenir, Le Ligueur, le petit Moutard), nous permettant sans entrer dans les écoles

de toucher une population plus large que celle qui nous connaît déjà. De plus, le formulaire

uniformisé d’inscription aux FLJ a permis d’avoir une cohérence sur toute la province. En

2018 également, une insertion dans les bulletins communaux a été réitérée, avec l’aide des

Associations Locales. Enfin, nous avons envoyé à plus de 13.000 adresses postales une lettre nominative adressée aux enfants âgés entre

dix et douze ans.

ISABELLE AUTISSIER

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L’INTELLIGENCE EST LA FORCE, SOLITAIRE, D’EXTRAIRE DU CHAOS DE SA PROPRE VIE LA POIGNÉE DE LUMIÈRE SUFFISANTE POUR ÉCLAIRER UN PEU PLUS LOIN QUE SOI – VERS L’AUTRE LÀ-BAS, COMME NOUS ÉGARÉ DANS LE NOIR…

CHRISTIAN BOBIN

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Donner un sens à la vie

En 2018, la Régionale de Namur a aussi délégué deux animateurs avec mission d’aider certains comités dans la préparation de leur fête. Un comité a bénéficié de la mise en place d’un covoiturage et d’une animation aboutissant à la création de décors avec les enfants. Un autre comité a bénéficié d’une animation qui a permis de créer les textes du spectacle puis de faire la mise en scène et les décors avec les enfants. 207 enfants ont participé à la FLJ sur tout le territoire de la province de Namur.

VÉLO PARADEPour clôturer les FLJ de la province de Namur où plus de 200 enfants ont été fêtés, une « Vélo Parade » a été organisée à Namur et proposée à tous les enfants qui avaient fait leur FLJ. L’idée était de rassembler les familles lors d’un événement festif, sportif, porteur de nos valeurs qui seraient visible dans la ville. 34 personnes ont participé à cette sortie festive.

CÉRÉMONIES - RECONNAISSANCE CONJUGALELa Régionale propose depuis 2012 des cérémonies de reconnaissance conjugale selon les envies, dans une perspective laïque prônant entre-autres les valeurs de tolérance, de respect, d’écoute, de libertés et de responsabilités. Les officiants sont des facilitateurs créatifs qui accompagnent le couple dans leur choix, les replaçant au centre de leur projet. La Régionale collabore toujours avec les Associations Locales de la province de Namur qui restent des partenaires privilégiés pour les cérémonies.

Le nombre de reconnaissance conjugale sur la province de Namur est en croissance depuis plusieurs années. En 2018, 21 mariages ont été effectués par la Régionale. Les cérémonies se sont pour la plupart déroulées sur la province de Namur, une fois à Bruxelles. Les mariés venaient parfois de provinces voisines voire de France et même du Pays de Galles.

CÉRÉMONIES - FUNÉRAILLESLe numéro d’appel central de funérailles laïques de la province de Namur est toujours accessible et utilisé par les citoyens voulant une cérémonie de funérailles non confessionnelles qui offre un espace-temps et une ritualisation permettant probablement de mieux supporter le deuil. Les demandes émanent généralement des sociétés de pompes funèbres à la demande de la famille et sont redirigées vers les Associations Locales qui peuvent soit prendre le relais soit demander à la Régionale de les accompagner lors d’une cérémonie voire de l’effectuer.

En 2018, le nombre de funérailles sur la province de Namur est constant par rapport à l’an passé. 9 funérailles ont été réalisées par la Régionale.

2.2. ENTRETIENS INDIVIDUELS D’ASSISTANCE MORALE À LA RÉGIONALE

AUTREMENT DITLe service d’entretiens individuels d’assistance morale « Autrement dit », existant depuis 2010, offre à toute personne un lieu d’accueil où elle peut être écoutée dans le respect, rechercher de l’information, être accompagnée dans diverses démarches et orientée vers les organismes compétents. Dans une optique d’autonomisation, de retissage de lien social et d’émancipation, la personne pose ses choix, est acteur de ses décisions et de sa recherche de solution. La Régionale collabore avec différents services (sociaux, de la santé, juridiques...) et travaille toujours en réseau afin de rester informée et d’aiguiller les demandeurs vers les bonnes personnes ressources.

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Donner un sens à la vie

En 2018, 36 entretiens d’assistance morale « Autrement dit » pour 28 personnes différentes ont été organisés à la Régionale de Namur au cours des 313 permanences.

Les demandes ont été de plusieurs ordres : compréhension de documents administratifs, problème de logement, recherche d’emploi-stage-formation et réorientation professionnelle, écoute d’assistance morale, problème lié à l’informatique, problématique intrafamiliale, recherche de lien social. La Régionale a pu constater une augmentation des demandes liées à la compréhension des documents administratifs (ONEM, hôpital, sécurité sociale, facture...]. Les parents de la nouvelle école de devoirs fréquentent également ce service.

PERMANENCES TÉLÉPHONIQUESLa Régionale de Namur met également à disposition un accès au téléphone. Ce service a permis à 185 personnes de passer 1585 appels téléphoniques au cours des 313 permanences. Les démarches administratives ainsi que la recherche d’emploi et les aides juridiques tiennent le haut du palmarès à côté d’appels pour le logement, le CPAS, la santé et les aides sociales.

2.3. ENTRETIENS INDIVIDUELS DANS LES HÔPITAUX ET MAISONS DE REPOS

ASSISTANCE MORALE EN MR/MRS ET HÔPITAUXLa Régionale, dans le cadre de son soutien au SLP, encadre les volontaires qui proposent des entretiens au sein de 2 hôpitaux namurois et de 7 MR/MRS de la province de Namur.

5 conseillers laïques agréés par le SLP assurent une présence régulière au sein des institutions. Ceux-ci assurent un accompagnement individuel aux personnes sollicitant une aide auprès du conseiller laïque. L’intérêt des rencontres individuelles repose sur le contact ouvert entre le demandeur et le conseiller laïque qui garantit une écoute sans jugement, dans un dialogue confidentiel, en créant des liens de confiance et dans le respect de l’autre. Dans la situation que vit le demandeur, l’important est que le conseiller laïque soit présent et permette à l’autre d’être le sujet de la rencontre et pas seulement l’objet d’un soin. Le conseiller laïque peut donner des informations aux patients qui le demandent sur la déclaration de volontés relatives au traitement, les soins de santé et la fin de vie, les soins palliatifs, l’euthanasie.

La solitude, l’angoisse, la relation avec la famille, la vie finissante, le respect des droits du patient et de son autonomie sont des sujets souvent abordés par les demandeurs.

FORMATION CONTINUÉE DE VOLONTAIRES ET OFFICIANTSLa Régionale propose depuis plusieurs années son aide aux Associations Locales pour préparer et effectuer les cérémonies laïques. Elle propose également des formations continues pour les officiants bénévoles de la Régionale.

En 2018, certains volontaires ont participé à une séance de sensibilisation autour de l’avortement. Et à la réflexion menée sur la question des violences faites aux femmes dans les soins médicaux avec la pièce de théâtre présentée par Bruxelles Laïque « le chœur des femmes ».

2.4. ENTRETIENS INDIVIDUELS EN PRISONLes conseillers moraux de la Fondation d’Assistance Morale aux Détenus (FAMD), extérieurs au système pénitentiaire, reçoivent en entretien individuel, soit en cellule soit au bureau du conseiller moral, les détenus qui en font la demande. Plusieurs types de demandes peuvent être formulés, de la simple écoute sans jugement, à l’aide à la réinsertion, en passant par l’accompagnement moral, l’orientation des demandes et autres aides administratives. Loin de n’être qu’une aide, le but est aussi de rendre la personne soutenue acteur de son propre processus de développement et non dépendante du conseiller moral. Ce dernier, en établissant un lien de confiance par l’exercice de l’écoute active et d’une attitude impartiale, met en place un processus d’autonomisation du détenu, une reconstruction de sa confiance en soi et un sens à sa vie, tout en distillant les valeurs humanistes essentielles de vie en société.

La Régionale vient en soutien à la Fondation d’Assistance Morale aux Détenus (FAMD) dans ses missions d’assistance morale en prison en renforçant l’offre d’écoute et de soutien individuel à travers des entretiens avec des détenus dans les prisons d’Andenne et de Dinant.

# Me too !

Droits humains

3.1. ENFERMEMENTCOLIS PRISON

A son entrée en prison, chaque détenu reçoit des fournitures de l’établissement pénitentiaire. Cependant, certaines denrées sont « cantinables » et inaccessibles pour ceux qui n’ont pas les

moyens. Le colis de fin d’année permet de réapprovisionner le détenu de certains produits.

Comme tous les ans depuis 2008, la Régionale participe aux colis de fin d’année offerts aux détenus de la prison d’Andenne ayant sollicité l’assistance morale. Les colis sont offerts par la

Régionale et la FAMD durant un moment de partage plus festif qui rassemble les conseillers moraux et les détenus qui ont fait appel à eux durant l’année. Ce moment permet aussi aux

détenus de se rencontrer et partager un moment collectif avec les conseillers qu’ils voient lors d’entretiens individuels. En 2018, 50 détenus ont bénéficié de cette attention composée de

produits d’hygiène de première nécessité coûtant cher en « cantinage » (tels qu’un gel douche, du dentifrice, une brosse à dents et des cotons-tiges) ainsi que des enveloppes timbrées, un

bloc de feuilles et un stylo bille.

NADIA EL FANI

LE RACISME EST L’ESSENCE MÊME DU COLONIALISME. IL NIE L’HUMANITÉ DU COLONISÉ. IL EXCLUT PAR AVANCE TOUTE RELATION DE RÉCIPROCITÉ ET DE COMPLÉMENTARITÉ AVEC LE COLON. MAIS LE RACISME NE DÉTRUIT PAS QUE LE COLONISÉ. IL RAVAGE AUSSI LE COLON. OR SANS RACISME, PAS DE CONQUÊTE COLONIALE. SOUMETTRE À SON JOUG UN ÊTRE HUMAIN PRÉSUPPOSE LA NÉGATION DE SON HUMANITÉ.

JEAN ZIEGLER

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Droits humains

JOURNÉES NATIONALES DE LA PRISONLe but des Journées Nationales de la Prison (JNP) est d’informer et de sensibiliser l’ensemble de la société civile tout en les encourageant à réfléchir sur ce qu’est la prison qui devrait être plus respectueuse des droits humains et plus cohérente par rapport à l’implication sociale de l’incarcération. La Régionale de Namur s’investit dans l’organisation des Journées Nationales de la Prison à Namur avec des partenaires comme la Ligue des Droits de l’Homme, La Fondation d’Assistance Morale aux Détenus ou encore l’association d’aide aux justiciables et l’Université de Namur.

En 2018, les JNP ont posé la question « À quoi sert (vraiment) la prison ? ». La prison, qui reste fondamentalement un lieu d’exclusion et d’infantilisation, sert-elle à surveiller et punir ; à dissuader ; à mettre à l’écart l’individu en vue d’une réinsertion ultérieure dans la société ; à protéger la société ; à permettre à l’individu de s’amender ?

Lors des rencontres, le public est amené à éprouver ses préjugés à l’égard de la prison et des personnes détenues en l’informant avec lucidité et objectivité, sur les réalités de l’enfermement en Belgique mais aussi sur le pourquoi du taux élevé de récidive.

Pour ce faire, plusieurs actions ont été proposées :

- Une conférence-débat « Privation de liberté, servir et punir » avec M. Macq, Procureur du Roi, M. Douffet, Directeur de la prison de Dinant, Mme Jadoul, avocate, membre de la commission prison de la LDH et Mmes de Molina et Druart, psychologues au Relais Enfants-Parents.

- La projection du court-métrage « Un monde sans prison est-il possible? », suivie d’une rencontre-débat avec Simon Fiasse, comédien, où la question du sens de la prison est posée.

- La projection du film « Après l’ombre », où est montré comment la prison marque à vie l’ex-détenu et sa famille. La projection a été suivie d’un débat entre le public et Simon Fiasse, comédien, Coline Remacle, criminologue et Eliane Delvaux, assistante sociale du service d’aide sociale aux justiciables, sur les réalités de vie en prison mais aussi sur les effets de la prison sur les détenus, leurs familles et leur vie à la sortie.

- Des animations-rencontres-réflexions autour de l’exposition d’une cellule reconstituée. Les questions du sens de la prison et l’articulation entre droits et devoirs de l’individu ainsi que de la collectivité ont également été abordées avec un public majoritairement estudiantin.

CAFÉ-CONCERT D’IDÉES Les rencontres « Café-concert d’idées », organisées depuis 2011, proposent un moment de rencontre ayant pour objectif de donner la parole aux détenus et de réfléchir sur des thèmes de société choisis entre eux. Chaque participant est libre d’exprimer ses opinions et de développer une réflexion personnelle originale.

Les rencontres permettent de réfléchir à autre chose qu’aux problèmes de la vie carcérale qui se traitent ailleurs. Elles proposent de stimuler l’expression et l’esprit critique par la confrontation d’idées, mais aussi de renforcer les échanges en gérant ses pulsions. Elles offrent un moyen de réfléchir sur soi, les autres et la société, retrouver la confiance en soi utile à la mobilisation et à l’action par le questionnement, prendre conscience de ses droits et devoirs. Elle favorise aussi la diminution de l’isolement du détenu et une certaine reconstruction sociale

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Droits humains

en mettant en relation des hommes qui s’écoutent et se reconnaissent dans un esprit de tolérance, d’ouverture et de respect des convictions.

En 2018, 19 rencontres ont eu lieu à la prison d’Andenne. Les thématiques choisies, dont certaines ont été traitées sur plusieurs séances, étaient : l’obsolescence, la mobilité, la pollution, l’esclavagisme, le libre arbitre et la responsabilité, le sens de la prison « isoler ou punir », les extrémismes, l’égalité, la punition, la motivation, le vrai et le faux, discussion autour des JNP 2018 qui ont questionné le sens de l’enfermement.

ANIMATION SCOLAIRE SUR LA PRISONCette animation permet de sensibiliser au monde carcéral et présenter les éléments factuels ainsi que les chiffres de la population des détenus, la vie au quotidien, le travail, la formation et l’enseignement, la santé, les mesures privatives de liberté et les relations entre le détenu, sa famille et les proches. Le rôle de conseiller moral est également abordé ainsi que les conditions de la détention, la gestion du temps en prison, l’accompagnement du détenu dans le processus de réinsertion, la sortie de prison et la récidive, la question de la radicalisation, les conditions de visite, les conflits entre les détenus, entre gardiens et détenus, la formation des agents, le suivi psychologique du détenu, la transition entre l’emprisonnement et la réinsertion. Le sens de la peine a été le fil conducteur de la rencontre.

Cette animation existe depuis plusieurs années et cette année, un conseiller moral en prison est venu témoigner de la réalité carcérale auprès d’élèves de 5e et 6e secondaire de l’Institut Jean XXIII de Jemelle.

3.2. DROIT DES PEUPLESCYCLE « PAS DE MURS À NOS FRONTIÈRES »Dans le prolongement des actions de la Campagne Education Permanente du mouvement, durant les mois de mai et juin, la Régionale de Namur a proposé un cycle « Pas de murs à nos frontières » qui avait pour but de favoriser le débat au sein du mouvement laïque autour de la question de la liberté de circulation, en tant que droit humain. A cet égard, il subsiste de nombreuses formes de limitation de cette liberté, en particulier en ce qui concerne les perspectives migratoires Sud-Nord. Les politiques sécuritaires sont désormais génératrices de situations et de dispositifs portant atteinte à la dignité des êtres humains. Il en ressort que le mouvement laïque s’approprie ce questionnement, pour en définir les enjeux : et si on supprimait les frontières ?

4 temps ont ponctué ce mois : une exposition animée, deux conférences et un ciné-débat.

EXPOSITION PHOTOS « IMAGES PAR-DELÀ LES FRONTIÈRES »L’exposition a présenté une sélection de clichés des concours photographiques « Images par-delà les frontières » (organisés par le Pôle Santé et la bibliothèque des Sciences de la Santé de l’ULB). Elle a permis, à travers l’animation proposée, d’interroger la notion de frontière et celle de liberté de circulation pour les peuples. Les participants sont amenés, sous forme d’un échange philo, à définir, d’abord individuellement puis collectivement, la notion de frontière en l’inscrivant dans différents contextes (politique, géographique, anthropologique (ethnicité), médical) puis, à réfléchir sur la mise en place de la liberté de circulation et sur les types de mesures qui devraient accompagner cette mise en place.

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Droits humains

CONFÉRENCE « GÉOGRAPHIQUES, SOCIALES, ETHNIQUES... LES FRONTIÈRES DÉCRYPTÉES »Catherine Bourgeois, docteure en sciences politiques et sociales de l’ULB, chercheure post-doctorat au groupe de recherche sur l’action publique et collaboratrice scientifique au laboratoire d’anthropologie des mondes contemporains (ULB), a proposé une conférence interactive en abordant autrement les questions relatives aux frontières. Les enjeux liés à la problématique des frontières sont décryptés notamment autour du cas concret de Haïti et de la République dominicaine. Les questions suivantes ont étés mises en débat : quels impacts sur les populations, au niveau politique, social et racial peut avoir une frontière ; comment la frontière se matérialise-t-elle ; comment occupe-t-elle une place au quotidien dans la vie des personnes ; quelles sont les comparaisons possibles entre les politiques migratoires mises en place par la République dominicaine et celles poursuivies par l’Europe ?

CONFÉRENCE « LIBERTÉ DE CIRCULATION, UNE UTOPIE ? »Dans le cadre de la Journée mondiale des Réfugiés : Claire-Marie Lievens, juriste de la Ligue des Droits de l’Homme, a abordé la question des migrations et de la liberté de circulation sous l’angle des droits humains et a exemplifié des cas de non-respect de ces droits au travers de faits d’actualité (l’affaire « des Soudanais », les centres fermés, pénalisation du séjour irrégulier), tout en mobilisant et en explicitant les articles de loi qui étaient alors bafoués. Un argumentaire rationnel qui répond aux réactions émotionnelles véhiculées par la majorité des médias et place ainsi chacun de nous, humain et citoyen face à ses responsabilités.

PROJECTION-DÉBAT « PROBLEMSKI HOTEL »Le film de Manu Riche questionne l’absurdité d’un système qui semble ne plus être capable de se justifier lui-même, à travers l’histoire burlesque d’un réfugié sans papier au cœur de la capitale européenne. Le débat a abordé les questions des conséquences administratives, des frontières et des aberrations bureaucratiques débouchant sur l’attribution absurde d’un statut de « sans-papier » et sur le comment conserver sa dignité face à des dispositifs qui rendent des populations surnuméraires ou indésirables.

JEU DE RÔLE « DE MARCHE EN DÉMARCHES »Cette animation créée par l’équipe du de la Régionale permet de sensibiliser aux enjeux et aux réalités liés aux parcours migratoires. Elle fait réfléchir le participant en l’invitant à endosser concrètement le rôle d’un profil-type de migrant. La situation « vécue » par le participant engendre des questionnements, voire la révolte face à des situations de violences (symboliques) et/ou d’injustices. Par le jeu de rôle, sont aussi travaillés l’esprit d’entraide et la solidarité ; il permet de faire vivre subjectivement une situation avant d’objectivement l’analyser. La première partie du jeu explore en 16 étapes le chemin pris par les migrants avec gestion du budget, du temps, de situations (passeurs, contrôles, activités, traversée, discours de haine, ...). La deuxième partie du jeu explore les méandres de la demande de régularisation avec formulaires dans une autre langue, attente et interrogatoire à l’issue duquel ils seront ou non acceptés comme réfugiés. L’animation se termine par une évaluation inspirée des méthodes de Majo Hansotte (les cris du cœur, les images intérieures, les exigences pour aujourd’hui et demain). Le but est de faire émerger les actions pouvant modifier et améliorer les situations vécues par les demandeurs d’asile.

En prolongement de la campagne communautaire de l’année passée, la Régionale de Namur a proposé le jeu de rôle « De marche en démarches » permettant de faire l’expérience « par le corps » du parcours migratoire à des jeunes d’une MJ ainsi qu’à l’équipe de la Régionale CAL Charleroi.

LA GUERRE DES BUISSONS – THÉÂTRE ET ANIMATIONLors de la journée festive « Rentrée libre » 2018, la Régionale de Namur a proposé la pièce « La guerre des buissons » du théâtre des 4 mains , tiré du roman de Joke Van Leeuwen, « Toen mijn vader een struik werd - Quand mon père est devenu un buisson » qui raconte l’histoire d’une

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Droits humains

petite fille qui doit quitter son pays pendant la guerre. Un spectacle talentueux et universaliste qui émeut, questionne et interpelle chacun.

Faisant suite à la représentation, plusieurs animations ont eu lieu dans les classes qui avaient participé au spectacle. L’animation a retracé, sous forme de débat, les différentes étapes chronologiques de l’histoire tout en donnant des explications aux enfants pour mieux comprendre le phénomène migratoire : qu’est-ce qu’un migrant, un demandeur d’asile, un réfugié, un déplacé, un sans-papier… ; pourquoi fuit-on son pays, où va-t-on quand on débarque dans un nouveau pays ?... Suite à cet échange d’idées visant à informer et sensibiliser les enfants, la seconde partie de l’animation a proposé une activité créative consistant à créer une petite valise en papier en 3D et d’y dessiner ou d’y écrire l’objet que l’on emporterait avec soi si on devait quitter son pays, permettant de faire réfléchir les enfants et d’imaginer les impacts de la migration sur leur propre vie.

OPÉRATION 11.11.11 Le développement et la solidarité Nord-Sud doivent, selon le CNCD, répondre à des besoins concrets dans le respect des droits (humains, environnementaux, culturels) permettant l’expansion de la démocratie, avec le renforcement des collaborations Nord-Sud. A travers l’opération 11.11.11, ce sont des programmes de développement en Afrique, Amérique latine, Asie et Moyen-Orient qui sont soutenus. Ce sont aussi des programmes d’éducation à la citoyenneté mondiale, auprès des politiques nationales et internationales mais aussi auprès de la population belge, qui bénéficient des fonds.

En 2018, La Régionale de Namur a continué à soutenir le CNCD à travers l’opération 11.11.11. Cette année, elle a offert comme cadeau de fin d’année aux enfants de l’école de devoirs Le Gai Savoir 15 assortiments de cartes du monde. 15 autres assortiments seront utilisés durant le stage de détente 2019 ayant pour thème l’interculturalité.

3.3. NOS DROITS HUMAINS« CÉLÉBRATION DES 70 ANS DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME »La déclaration universelle des droits humains a permis des avancées considérables dans le monde entier en termes de libertés et de droits fondamentaux. Cependant, nous devons faire face à des discours de haine qui menacent de normaliser plusieurs formes de discriminations exercées massivement contre des groupes marginalisés. Ces évènements nous rappellent que le combat pour la défense des droits et libertés fondamentales a toujours été mené et remporté par des femmes et des hommes en lutte sur le terrain. Et 70 années après sa promulgation, cela renforce notre certitude que la Déclaration continue de donner du pouvoir à ceux qui décident de s’en saisir.

Afin de célébrer les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Régionale a invité son public le jour de la journée internationale des Droits de l’Homme, à une activité en lien avec les valeurs démocratiques et la méthode du libre-examen. Un atelier d’écriture et de dessin dont le contenu a été élaboré avec des participants du RERS Mangrove a été proposé au public. L’atelier a permis de produire des œuvres autour d’une sensibilisation et d’une réflexion sur les enjeux liés aux droits humains : liberté d’expression, droits économiques et sociaux. A l’issue de l’atelier, les participants ont décidé de mettre sur pied en 2019 une exposition participative. Il apparaît essentiel, comme il reste pertinent au regard de nos expériences, d’impliquer les citoyens dans une action de sensibilisation aux droits humains. Il s’agit d’une activité où les citoyens sont moins le public cible que les auteurs et acteurs mêmes de l’activité. Cette implication produit des réalisations textuelles et picturales personnelles réalisées par des citoyens et valorisées publiquement pour des citoyens.

# Me too !

Renforcement des capacités et

participation citoyenne4.1. APPRENTISSAGE ET TRANSMISSION

INFORMATIQUE1. CYBERESPACE

L’accès libre et gratuit au cyber hors heures de formations est toujours depuis 2000 un service aux personnes proposé par la Régionale. Le cyberespace est également disponible en prêt pour les associations qui ne sont pas outillées et ont un besoin ponctuel d’utiliser le matériel

dans le cadre d’une de leurs activités.

Il rencontre encore un franc succès, permettant aux utilisateurs qui n’ont pas accès à un ordinateur ou à une connexion internet de les utiliser, que ce soit pour se former de manière

autonome, s’informer, travailler, garder des liens avec les personnes éloignées ou pour le plaisir et se détendre. Un animateur est toujours disponible en cas de besoin d’aide. Ce

service gratuit à la population souligne, si besoin est, combien le tout numérique en vigueur, notamment dans les services publics, peut rester un frein pour certains usagers, confirmant

que cette fracture persiste non seulement pour des raisons cognitives mais aussi pour le coût financier qu’il représente (matériel obsolescent).

Kubra Khademi

QUAND LES HOMMES NE CRAIGNENT PLUS DE DIRE QUELQUE CHOSE DE FAUX, IL NE FAUT PAS LONGTEMPS POUR QU’ILS NE CRAIGNENT PLUS DE FAIRE QUELQUE CHOSE D’INJUSTE.

THEODOR HAECKER

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

2. ATELIERS PARTICIPATIFS INFORMATIQUESDepuis plus de 18 ans, La Régionale travaille sur l’axe de la réduction de la fracture numérique et son offre s’est diversifiée en fonction des demandes, des nouveautés et des publics intéressés. Le cyber espace de la Régionale offre l’opportunité d’un accès aux outils informatiques, pour certains complexes et coûteux, dans un environnement favorisant le lien social, l’échange et l’entraide. En 2017 ont été mis sur pied des ateliers en informatique hebdomadaires, les « Ateliers Participatifs Informatiques » (API).

En 2018, ces ateliers ont été proposés à des usagers de la Croix-Rouge et de Lire et Ecrire. Ces ateliers permettent de renforcer et de perfectionner des connaissances correspondant à une partie du contenu du programme PMTIC, mais aussi à un souhait d’aller plus loin dans l’apprentissage des outils informatiques et d’internet tout en favorisant une approche critique des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et des informations circulant sur la toile. Une attention toute particulière est réservée aux demandes spécifiques des participants, afin de répondre à des attentes précises (par exemple le classement et la gestion des dossiers et fichiers dans la bibliothèque de l’ordinateur). Afin de donner du sens aux apprentissages, le contenu des formations est co-construit avec les participants et la mise en pratique accompagne systématiquement un éclairage théorique préalable. Le but est que les personnes puissent être, à terme, autonomes dans leur apprentissage et leur pratique.

3. ATELIERS INFORMATIQUES « MISE EN PAGE »Reconnue pour son expertise en sensibilisation à l’outil informatique et en tant qu’acteur auprès des jeunes, la conseillère morale de l’IPPJ de Wauthier-Braine a formulé auprès de la Régionale deux demandes d’ateliers pour les garçons de cet IPPJ.

En 2018, l’objectif des ateliers était de produire un « Catalogue Légumes et Aromatiques » faisant suite à leur expérience durant une activité au sein de l’asbl Atout, et leur revue

« La plume libre » rédigée dans le cadre de leur cours de morale. L’atelier collectif, a permis aux jeunes de découvrir, comprendre et faire toutes les étapes d’une édition : de la rédaction en comité de rédaction à l’impression, en passant par l’attribution des rôles, le choix des illustrations et la mise en page. L’objectif a été d’amener les jeunes à prendre en main la réalisation de leur projet, à fonctionner collectivement, et à collectiviser les compétences en faisant preuve d’autonomie alors que leur situation en IPPJ tend à les rendre systématiquement dépendants des décisions prises pour eux par les adultes.

RÉSEAU D’ÉCHANGES RÉCIPROQUES DE SAVOIRS MANGROVELe RERS Mangrove continue de fonctionner depuis 18 ans à la Régionale de Namur. Fonctionnant en valorisant les intelligences collectives et les pratiques d’autogestion, avec plus de 150 personnes actives, le RERS Mangrove permet aux personnes d’acquérir plus d’autonomie, de se responsabiliser, d’être acteur de leur apprentissage et acteur de leur société. Cette activité propose une méthode qui permet de valoriser sans les hiérarchiser les savoirs et savoir-faire de tous. Elle offre une alternative au modèle scolaire de transmission de savoirs, change le rapport vertical à sens unique «détenteur du savoir-apprenant» et balaie la marchandisation du savoir. Les participants offrent leurs savoirs et reçoivent de nouveaux savoirs selon leurs envies, permettant à chacun de s’enrichir de connaissances et de compétences. La co-construction des activités est primordiale pour la réussite du fonctionnement du RERS et l’autonomie des personnes ainsi que la responsabilisation sont des clés de voûte du projet.

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

1. COLLECTIF MANGROVELe Collectif du RERS Mangrove permet à tous les membres du du réseau qui le souhaitent de participer activement à un projet de création collective et de donner de la visibilité à la concrétisation d’initiatives et des échanges. Le Collectif est géré et animé par les participant qui systématisent cette année, l’expérimentation de pratiques démocratiques dans l’intérêt du groupe.

Il est le lieu où se rassemblent les personnes désireuses de s’investir autrement que dans les échanges. Ces moments permettent de prendre un temps de réflexion sur le fonctionnement mais aussi de construire des temps plus festifs de rencontres et coordonner les participations aux inter-RERS tout comme la communication vers l’extérieur.

En 2018, le collectif c’est :

- Des réunions mensuelles portant sur le fonctionnement, des appréciations évaluatives sur certains échanges (bonnes pratiques, difficultés, évolutions), la préparation de la Feuille info mensuelle informant les participants de la vie du RERS Mangrove, la préparation de projets (Hope, Inter-réseau belge, inter-réseau européen, fêtes, accueils, ...)

- Des rencontres de type plus convivial lors de l’accueil des nouveaux, durant des « apéro-rencontres Viv(r)e la réciprocité ». Ces soirées rencontres animées permettent un repérage des savoirs et une mise en relation collective afin de favoriser la rencontre, la mise en place de nouveaux échanges et l’accueil des nouveaux participants

- Une fête du Réseau permettant aux participants des différents échanges de se rencontrer et de présenter certains échanges

- La mise sur pied et la participation de certains membres à une rencontre inter-réseau belge à Namur où ont été abordées les questions relatives à l’animation et au fonctionnement pratique de nos RERS

- La mise en place et l’alimentation par les participants d’un groupe « RERS Mangrove » sur Facebook

- La participation au salon des initiatives citoyennes et du développement durable « Hope » par les participants du RERS qui y ont présenté le projet du RERS Mangrove

2. MÉTHODOLOGIE DES ÉCHANGES DE SAVOIRSReconnue pour son expertise dans le domaine des RERS (du point de vue méthodologique, pédagogique, pratique, ...), la Régionale est, depuis 2005, parfois sollicitée pour expliquer le projet de RERS. Lors de ces ateliers, les sujets suivants sont abordés : présentation de l’histoire des RERS et du projet du RERS Mangrove et de la place prise par les volontaires dans le projet; présentation des processus de fonctionnement et méthodologie mise en place propre à la charte du projet en particulier et au décret éducation permanente en général, le processus démocratique et la participation des volontaires/bénévoles au sein du RERS ou encore les relations et rapports organisationnels et fonctionnels entre l’institution et le projet cogéré. En 2018, la dimension parascolaire liée à l’évolution du projet pédagogique propre à l’école de devoirs Le Gai Savoir est réfléchie en équipe.

En 2018, différents ateliers ont été proposés :

- 1 formation à l’animation RERS pour des travailleurs de l’associatif à la bibliothèque St Léonard : les 3 demi-journées ont permis aux participants de faire vivre les pratiques d’un RERS aux futurs partenaires d’un projet de RERS à St Léonard.

- 2 ateliers d’échanges sur la méthodologie d’un projet de RERS à plusieurs associations durant le salon de la plateforme francophone du volontariat à Namur.

- 2 animations scolaires dans des classes d’une enseignante de l’Ecole des Cadets et participante au RERS ainsi qu’à la plateforme des volontaires du collectif de citoyens solidaires à Namur. Cette animation a débouché sur 12 inscriptions au RERS Mangrove.

- La participation à la rencontre inter-réseau scolaire à Evry où se sont déroulés des ateliers autour du thème « le RERS et le milieu scolaire », thème travaillé dans le cadre du projet d’intégration de la méthodologie à l’école de devoirs Le Gai Savoir.

- 2 rencontres sur la pédagogie coopérative à l’école ont fait réfléchir à la mise en pratique de la pédagogie des RERS au sein des écoles de la province de Namur.

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

3. ÉCHANGES OFFERTSLes échanges ont lieu tout au long de l’année, à deux ou en groupe, de manière régulière ou ponctuelle, sur un sujet ou une pratique, à la Régionale ou ailleurs... Les modalités sont définies par les participants de l’échange. Le public est très mixte socialement, culturellement et générationnellement (demandeurs d’emploi, allocataires sociaux, réfugiés, travailleurs, étudiants, pensionnés...). Tous les échanges débutent par une mise en relation, qui définit les attentes et ses modalités, ils sont ponctués de bilans intermédiaires, en fonction des besoins et sont clôturés par une évaluation. Chacun a ainsi la souplesse d’évoluer à son rythme, en fonction des besoins et des possibilités.

En 2018, 7 grandes familles d’échanges se détachent :

- CultureCes activités permettent aux participants de construire une sortie collective et de faire partager ses connaissances sur l’environnement, la culture, le patrimoine ou encore la nature.

Les échanges ont tourné autour de balades natures, visites de musées, salon d’art, journées du patrimoine, visites de monuments et villes, concerts, expositions, marché artisanal, danse folklorique palestinienne, atelier d’écriture et anthropologie.

- Eco-échangesCes activités permettent de réfléchir sur l’écologie, l’éthique et l’économie qui sont des éléments de plus en plus imbriqués chez certaines personnes pour faire un choix responsable dans sa consommation. Ces échanges permettent de réfléchir sur les comportements, leurs impacts et les alternatives.

Les échanges ont traité de collapsologie, trucs et astuces au naturel et couture.

- InformatiqueCes activités permettent de se familiariser avec les outils et logiciels informatiques et de réduire ainsi la fracture numérique de personnes ne sachant pas toujours s’intégrer dans des formations plus cadrées.

Les échanges ont eu pour objet informatique de base et Excel.

- LanguesCes activités permettent de se familiariser avec une langue étrangère de son choix tout en découvrant les différentes cultures des participants. Nul besoin de posséder des connaissances

pédagogiques, les tables de conversation permettent à tous de pratiquer une autre langue et les séances sont co-construites par tous les participants qui s’impliquent de manière solidaire dans la transmission et l’acquisition du savoir.

Les échanges ont tourné autour de la pratique de l’anglais et l’italien.

- Santé et bien-êtrePlacées sous la définition de l’OMS (la santé est « un état de bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »), ces activités permettent de donner de l’information et des méthodes mais aussi de se sentir bien pour aller mieux, être une alternative à l’offre commerciale qui reste coûteuse et être acteur de son mieux-être.

Les échanges ont tourné autour de la condition physique (Do In, étirement, jargon médical, relaxation, secourisme, sophrologie, stretching) et l’alimentation (cuisine du monde).

- ScolaireCertains échanges se font autour des savoirs cognitifs au sens strict. En 2018, un échange en physique-chimie a eu lieu.

- Tisser des liens Ces activités permettent aux participants d’être actifs au sein d’un groupe, facilitant la rencontre de l’autre et le retissage de liens sociaux autour de loisirs créatifs ou ludiques mais également autour d’échanges touchant à l’estime de soi. La participation à ces échanges permet pour certaines personnes de renouer avec le goût d’apprendre.

Les échanges ont abordé la coiffure, la communication, mais également les udo, tarot, chant, guitare, créations artistiques et mandalas.

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

ALPHABÉTISATION – FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE 1. TABLES DE CONVERSATION FRANÇAISEDepuis plusieurs années, la Régionale propose des tables de conversation française pour allochtones, qui sont accessibles durant toute l’année, y compris durant les congés scolaires. Elles peuvent se faire en binôme ou collectivement et sont proposées sous une forme originale non académique : outre l’apprentissage de la langue parlée et écrite ou le renforcement des acquis, les participants côtoient d’autres personnes parlant le français et peuvent s’impliquer par leur présence régulière en partageant des aspects quotidiens et culturels avec les personnes qui offrent leurs connaissances en français. Une forme d’intégration et de participation citoyenne de ces personnes est un autre effet positif sur les apprentissages. Des niveaux avec des rythmes d’apprentissage variables permettent aux personnes de renforcer leurs acquis et de ne pas se retrouver isolées. Des échanges de pratiques méthodologiques ont lieu à la demande. La méthodologie de la Régionale concernant le FLE a été présentée à un collectif de citoyens et dans une école de promotion sociale qui sont demandeurs de ce type de table de conversation favorisant la rencontre interculturelle et la pratique de la langue. Outre le français, l’atelier de théorie du permis de conduire est un soutien pour qui les cours théoriques ont un rythme trop rapide pour assimiler le vocabulaire français spécifique du code de la route.

En 2018, La Régionale a proposé durant toute l’année :

- Plusieurs niveaux de français (débutant, moyen, conversation, conjugaison), avec des rythmes d’apprentissage variables.

- Des ateliers hebdomadaires de théorie du permis de conduire, existant depuis 2009, pour qui les cours théoriques ont un rythme trop rapide pour assimiler le vocabulaire spécifique du code de la route.

2. RACONTE-MOI TA CUISINEDes ateliers cuisine intergénérationnels et multiculturels sont proposés aux 15 enfants de l’école de devoirs ainsi qu’à leurs parents, après les heures d’école de devoirs. Issus d’horizons socio-économique et culturel divers (turc, marocain, kurde, italien, congolais et albanais), certains parents maîtrisent très difficilement le français et parlent exclusivement leur langue maternelle à la maison avec les enfants. L’atelier permet d’aborder des notions de français parlé et écrit avec les enfants de l’école de devoirs et leurs parents. L’accent est mis sur le caractère réciproque de l’échange proposé, ainsi que sur l’aspect ludique et convivial de la démarche.

Chaque atelier est divisé en micro-ateliers où chaque groupe doit comprendre la mise en œuvre d’une recette et se doit de communiquer avec les autres groupes pour réaliser une tâche finale commune qu’est le plat qui sera dégusté ensemble. Préparer un plat typique de son pays permet également de partager une multitude d’informations culturelles, sociologiques mais c’est aussi une formidable porte d’entrée pour travailler les compétences linguistiques. De plus, la table est un endroit propice à la discussion, c’est l’occasion de partager des souvenirs culinaires, d’enfance, de famille…

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

4.2. RENCONTRES PARTICIPATIVES PHILO-LUMIÈRES La Régionale de Namur a mis en place un atelier de base en philosophie permettant d’acquérir des connaissances en matière de philosophie comme discipline spécifique porteuse d’une méthodologie pluraliste et libre-exaministe, non dogmatique et favorisant une dynamique de communauté de recherche critique. Le but est de favoriser la réflexion personnelle, basée sur l’expérience et le libre-examen à partir de textes alimentant la réflexion. A la fois sous l’angle d’une méthode d’analyse et de raisonnement, et sous celui de son histoire et de ses courants, l’un des enjeux est également de questionner et de s’écarter des sentiers battus par un examen critique et comparatif de doctrines philosophiques, mais aussi religieuses, en prenant notamment comme critère les questions du genre de vie ou du rapport à la vérité.

Au cours de l’année 2018, de façon mensuelle, l’atelier Philo-Lumières a permis d’aborder différentes facettes de l’histoire de la philosophie, à travers les grandes périodes et quelques figures emblématiques, et d’en parcourir les grands enjeux au regard de l’émancipation de la pensée, de son affranchissement des hétéronomies et des dogmatismes.

- La philosophie inutile et incertaine ? la vérité et la place de la philosophie comme savoir, ainsi que son éventuelle « utilité »

- Thomas More dans l’histoire de la pensée politique et la signification de son ouvrage Utopia dans le contexte de la philosophie et de l’histoire de l’humanisme, ainsi que son impact politique

- Éclairage sur quelques notions et préalables, ainsi que des repères bibliographiques et biographiques, favorisant une manière autonome et décomplexée d’aborder la lecture de l’Éthique de Spinoza

- Femmes philosophes, ou femmes ayant joué un rôle dans l’émancipation de la condition féminine

- L’œuvre de Hannah Arendt et sa place dans l’histoire de la pensée politique (philosophie) du 20e siècle

- La place de l’homme dans l’univers et l’élaboration progressive d’un modèle cosmologique affranchi des récits mythologiques et bibliques

- « Métaphysique » et les sens qu’il recouvre- Féminisme en philosophie- Conférence-débat de Michel Laffut l’actualité de la pensée économique de Karl Marx et

sur sa signification dans l’histoire de la pensée politique ainsi que dans le contexte de la philosophie

- L’exotisme en philosophie autour de l’exposition « Le Vodoun aujourd’hui. – Dieux d’Afrique en mouvement »

- Philosophie comme démarche incitant à apprendre à mourir, ou à apprendre à vivre

En 2018, le groupe a également participé à deux sorties pour compléter ses réflexions :

- Conférence-débat avec Serge Deruette « Une brève histoire de l’athéisme » et Patrice Dartevelle « Pourquoi une association athée ? »

- Pièce de théâtre « Armor Mundi » sur la vie d’Hannah Arendt

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

ÉDUCATION PERMANENTE - ANIMATION L’Education permanente (EP) est régie par le décret de 2003 de la Fédération Wallonie Bruxelles (FWB). Nombres d’associations et quelques grands mouvements sont reconnus en éducation permanente. Mais que recouvre cette appellation ? Pour des futurs travailleurs du secteur animation, l’éducation permanente n’est qu’un des registres de leur orientation professionnelle et créer une activité qui en rassemble et respecte les critères n’est pas toujours aisé. Depuis 2011, la Régionale propose un atelier pratique permettant de comprendre et construire un projet d’éducation permanente.

En 2018, La Régionale a de nouveau été sollicitée par un professeur du Collège de Saint-Servais pour informer ses élèves, futurs animateurs, sur ce qu’est l’éducation permanente. La méthodologie de la Régionale, comme son engagement dans le secteur de l’éducation permanente et les valeurs véhiculées de neutralité, égalité et mixité entrent en résonnance avec les objectifs de formation de futurs travailleurs dans le secteur. L’atelier commence par une co-construction d’une définition de l’éducation permanente avec les jeunes à partir des caractéristiques spécifiques que revêt l’animation éducation permanente (les conditions de reconnaissances, les enjeux, les obstacles, le sens, les objectifs, le public, les quotas). Ensuite, à travers leurs centres d’intérêts, questionnements et réactions sur le sujet, les participants sont amenés à découvrir, par des exemples, des activités déjà reconnues. Enfin, ils sont invités à créer une épreuve pratique de préparation d’animation relevant de l’éducation permanente. Le focus a été mis sur la méthode de travail (de l’idée de projet à son évaluation) et l’animation engagée qui vise un projet de société plus juste, plus égalitaire et plus libre. Le passage de la sensibilisation, puis du débat vers l’action est un axe majeur, où le public n’est plus vu comme le destinataire et le consommateur mais comme un acteur du projet co-construit, où le rôle de l’animateur est d’offrir un cadre. L’atelier s’est clôturé par une épreuve qualifiante en animation d’éducation permanente à laquelle a pris part la Régionale.

LES CONFÉRENCES DU SAMEDI« Les Conférences du samedi » est un cycle de conférences qui se déroulent au Théâtre de Namur et au Quai 22 mis en œuvre depuis plusieurs années en partenariat avec plusieurs associations progressistes namuroises. Les sujets, présentés par des personnes à la fois engagées et spécialistes dans leur domaine, s’appuient sur des thèmes inspirés de l’actualité. Les conférenciers sont choisis pour leur éclairage intellectuel différent et critique, en décalage avec le discours médiatique ou politique généralement transmis, dans le but de développer l’analyse et la pensée critique du public. L’intervention du conférencier est suivie d’un débat avec le public, ainsi que d’échanges d’informations concernant les actions citoyennes ou militantes possibles en lien avec le thème. Celui-ci est défini comme dans le secteur culturel, par année académique de septembre à juin.

Début 2018, le thème « Et l’égalité dans tout ça ? » a été décliné lors de plusieurs rencontres :

- « Eradiquer la pauvreté, une utopie ? », avec Christine Mahy, Secrétaire Générale du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté

- « Pour ne pas payer d’impôt, soyez riche ! », avec Michel Claise, Juge d’instruction, écrivain- « Quand on nous dit «égalité ?», on répond «habitat !» », avec Antoine Dutrieu, chargé des

relations publiques de Communa- « Vous avez dit : populisme de gauche ? », avec Chantal Mouffe, philosophe politique,

professeure

La saison a continué sur le thème « Eloge de la politique », pour renouer avec ce qui fonde nos démocraties qui se confrontent aujourd’hui partout en Europe aux populismes

les plus dangereux, en ramant à contre-courant du désenchantement avec des intervenants capables de stimuler les citoyens dans leurs engagements :

- « L’Etat, partenaire des initiatives citoyennes ? », avec Olivier de Schutter, juriste et professeur de droit international

- « Cela vaut-il la peine de se rebeller ? », avec Anne Morelli, professeure et historienne

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

RYTHMES À LA VIE « MARCHE ET RÊVE »Les rencontres tout public « Rythmes à la vie » complètent les activités de rencontres et débats de la Régionale et font le lien avec celles de l’accompagnement d’assistance morale individuel et/ou collectif des personnes. Elles sont également un complément au dispositif de formation et de sensibilisation destiné aux bénévoles engagés sur les différents terrains mixés à un large public. Cela permet de croiser des publics venant d’horizons différents et d’enrichir de la sorte les échanges d’expériences.

Ce « Rythmes à la vie » du printemps « Marche et rêve » a proposé, à l’issue d’une balade dans les environs de Dave et de ses bois, un atelier land art-création avec du matériau de récup’ trouvé sur le chemin. L’atelier créatif a été introduit par un moment de méditation sur le fait que nous sommes toutes et tous porteurs de peurs, d’appréhensions, d’aversions. A travers la création d’un attrape-rêve, les participants ont eu la possibilité de se recentrer, par la pratique manuelle, sur leurs rêves et idéaux pour plus de justice et d’égalité. La réalisation des attrape-rêves a cristallisé sous forme symbolique l’ensemble des discussions autant que des silences partagés et a permis le développement d’une dimension de la communication moins liée au verbal.

4.3. ACTIONS CITOYENNES ÉDUCATION AUX MÉDIASLa Régionale a mis en place en 2017, un atelier d’éducation aux médias à destination de ses participants qui voulaient s’impliquer. L’objectif a été de faire découvrir et comprendre le fonctionnement de différents médias puis de monter un projet collectif qui questionne et critique le fonctionnement de notre société.

Les participants ont co-construit leur projet avec l’aide de Média Animation autour de l’interpellation écologique et politique. Ils ont invité les citoyens à l’action pratique et participative en passant par le medium de la vidéo et plus particulièrement de la technique du « Stop Motion ». Ce cycle d’ateliers s’est terminé en 2018 avec la fin de la post-production et la création d’un site web « les trucs verts », sur lequel les vidéos ont été postées et où les citoyens-internautes sont invités à partager leurs trucs et critiques. En effet, comme la volonté a été de créer un projet participatif non restreint au groupe, l’objectif de ce médium permet à tout citoyen de réagir et d’alimenter la réflexion. Une projection grand public et l’évaluation du projet ont permis aux participants de clôturer le projet au sein de la Régionale.

4.4. ACCÈS AUX CULTURES BOÎTE À LIVRES La « boîte à livres », initiée en 2015 par le Collectif Mangrove et mise en place en 2016 avec l’aide des Semeurs Curieux, est toujours alimentée en 2018. Cette action, créée et portée par les participants, s’inscrit toujours dans une dynamique collective de quartier favorisant les liens de proximité. L’action permet également de favoriser le partage, ici le partage de savoirs via le livre, de sensibiliser le public à la solidarité avec la dimension de gratuité, mais aussi à la récupération et au réemploi. Elle permet également de faire découvrir, ou redécouvrir, le plaisir de la lecture.

Le fonctionnement est toujours identique : un livre est déposé, muni d’une fiche expliquant pourquoi le lecteur souhaite déposer ce livre ou ce que le livre lui a apporté. Le nouveau lecteur

pourra à son tour compléter la fiche et laisser le livre dans un lieu public, comme un banc ou même dans un train, et que le livre se mette à voyager comme il peut faire voyager ses lecteurs. Une installation de mobilier urbain permettant au passant de se poser pour choisir et lire sur place est à l’étude. La Régionale collabore avec la Ville de Namur et son réseau de collecte de livres via Récup’R. Elle remet dans le circuit des ouvrages triés selon nos thématiques éthiques.

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

STAGES ENFANTS « SEMEURS CURIEUX »Ces stages se démarquent par la philosophie et la dynamique dans lesquelles ils s’inscrivent, en accord avec les valeurs défendues par le mouvement laïque. Ils permettent l’acquisition par les jeunes d’un regard critique et de comportements civiques et proposent d’impliquer chacun pour créer du vivre ensemble, la confiance en soi ainsi que la capacité de s’exprimer en groupe tout en respectant les points de vue de chacun. Les activités sont organisées autour de thèmes de société qui sont abordés de manière ludique en gardant une dimension pédagogique efficace. Les différents stages s’articulent sur un même canevas : construction de la charte du vivre ensemble, activités en lien avec le sujet choisi (expériences, visites, jeux, bricolages, cuisines, ...), philo pour enfants, évaluations, et clôture conviviale avec les parents.

En 2018, 3 semaines pour les enfants de 8 à 11 ans, ont été organisées :

- Durant les vacances de détente sur le thème des transports : découvrir différents moyens de transport, imaginer et inventer le transport du futur, … Réfléchir sur le lien entre environnement et transports.

- Durant les grandes vacances sur le thème de la mer : découvrir la mer, en internat, permettant de clôturer l’année sur un stage plus ludique et permettre à certains enfants de découvrir la côte pour la première fois.

- Durant les vacances d’automne sur le thème de la peinture : expérimenter 3 techniques de peinture, sensibiliser à l’art, développer la créativité et l’imagination.

STAGES JEUNES « SEMEURS LIBRES »Cela fait 3 ans que la Régionale de Namur organise les stages Semeurs Libres destinés aux jeunes de 12 à 15 ans. Cette activité a vu le jour à la demande des jeunes de 12 ans trop âgés pour participer aux « Semeurs Curieux » et qui souhaitaient poursuivre dans le même esprit. Avec les « Semeurs Libres », la Régionale fait le lien entre les activités pour son public jeune (stages « Semeurs Curieux », Fêtes Laïques de la Jeunesse et école de devoirs « Le Gai savoir ») et les activités plus large public.

En 2018, 3 semaines pour les enfants de 12 à 15 ans, ont été organisées :

- Durant les vacances de détente sur le thème du stop-motion: des techniques d’animations en passant par toutes les étapes de la création d’un film en stop motion.

- Durant les grandes vacances sur le thème de la randonnée à vélo et le reportage journalistique : découverte des producteurs locaux à vélo.

- Durant les vacances d’automne sur le thème de la technique photo et du photomontage : réflexion sur le rapport texte-image et les sources, découverte du photomontage, réalisations personnalisées avec shooting, retouches, publications.

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

RENCONTRES INTERNATIONALES DE JEUNES « LAÏCITAD – L’EAU, MOTEUR DE DÉVELOPPEMENT DURABLE »En 2018, Les 3 Régionales CAL Namur, Luxembourg et Brabant wallon ont allié leurs ressources financières et humaines avec celles des Francas et de l’Esplaï association laïque de jeunesse espagnole pour proposer un échange international entre ados de 12 à 15 ans. Durant ce stage, en travaillant ensemble autour d’un projet élaboré et réalisé en commun, les jeunes apprennent à se connaître, à découvrir leurs similarités et leurs différences et à échanger sur des questions qui les intéressent. Diversité culturelle, environnement, information, santé, solidarité, lutte contre l’exclusion, sport…et vacances !

Le projet est construit autour d’un thème commun, l’eau, moteur de développement durable, et débouche sur une production concrète. Les jeunes s’impliquent activement dans les différentes étapes du projet: préparation, réalisation et évaluation. Au programme, visite technique, questionnaires, ateliers d’échanges, ateliers d’informations, activités au cœur de la nature et vie en communauté ont permis de construire le projet. Les jeunes sont rentrés chez eux avec des souvenirs, des paysages, des rencontres, des prises de conscience et des expériences plein la tête.

Ils ont posé entre eux les bases d’une charte internationale autour de l’eau.

VISITE DE LA VILLE DE MALINES ET DE LA CASERNE DOSSINCiblant les jeunes des provinces de Namur, Luxembourg et Brabant wallon entre 12 et 15 ans, et particulièrement ceux qui ont participé à la FLJ, Vélo Parade, stages, « Semeurs Libres », ou « Laïcitad », une journée a été organisée à Malines pour entretenir la dynamique de cohésion au sein du groupe des jeunes participants à nos activités. Cette journée était divisée en deux temps : Urban Game pour découvrir le patrimoine de la ville et visite guidée de la caserne, antichambre d’Auschwitz pour les juifs et tziganes de Belgique.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de notre politique d’éveil des jeunes aux valeurs laïques et de pratiques communes libre-exaministes par la confrontation d’idées, d’argumentations et de partages d’émotions. Cette action a été organisée en collaboration avec la Régionale du Luxembourg dans le cadre du projet « Moi, jeune, engagé… ».

ÉCOLE DE DEVOIRS « LE GAI SAVOIR »Avec tous les partenaires qui entourent l’enfant, la Régionale de Namur a voulu rencontrer le besoin de prêter main forte aux pédagogues et parents du quartier. Pour ce faire, l’école de devoirs Le Gai Savoir a ouvert ses portes dans les locaux de la Régionale de Namur en septembre 2017. En 2018, l’école de devoirs a reçu l’agrément ONE et fonctionne avec 5 volontaires supplémentaires qui viennent renforcer l’équipe de travailleurs. La méthodologie est affinée au fur et à mesure que se présentent certains problèmes qui sont alors débattus, analysés en équipe et pour lesquels des réponses sont trouvées qui s’appuient sur nos objectifs pédagogiques, entre autres ceux de la réciprocité des échanges de savoirs. L’école de devoirs ne doit pas servir qu’à faire des devoirs hors école qui ne devraient pas être imposés au-delà d’1/2 heure. Le Gai Savoir se veut un lieu d’émancipation où l’enfant découvre qu’apprendre peut être un plaisir et pas seulement un défi ou une obligation imposée. Le Gai Savoir est également un espace de liberté et d’apprentissages sociaux égalitaires visant le bien-être plus global de la famille par des attitudes préventives à l’échec scolaire. En ce sens, il participe de la dynamique conjointe de l’éducation permanente et du soutien d’assistance morale lors du travail effectué avec les parents (ateliers cuisine, fête, journée des familles au centre culturel de Bomel…)

Les dix-sept enfants sont majoritairement issus des deux écoles de la rue et ont entre 6 et 12 ans. L’école de devoirs ouvre trois jours par semaine.

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Renforcement des capacités et participation citoyenne

Deux jours sont consacrés exclusivement à l’aide aux devoirs, permettant aux enfants de se réapproprier les matières scolaires incomprises et encourageant leur autonomie en leur donnant des pistes pour gérer et organiser efficacement leur travail mais aussi en favorisant l’apprentissage par les pairs. Un espace jeux de société, un espace lecture-bibliothèque et le jardin permettent une diversité d’ateliers, hors apprentissage scolaire pur, qui développent des qualités de sociabilité, d’échanges, de réflexions et de plaisirs.

Un troisième jour, lorsque les devoirs sont finis, est axé sur des activités ludiques, créatives, sportives et citoyennes en fonction des demandes des enfants et en accord avec les missions de l’école de devoirs (potager, semis, atelier philo « l’amitié » « pauvreté » « vodoun », atelier artistique de création d’un livret collectif avec personnages vodouisants, création d’historiette et création verbale ou picturale à partir de musiques diverses, création d’un livre collectif, atelier artistique dans le cadre du festival « Turbulences », sortie nature en forêt, sortie nature à Chevetogne, piscine, escalade, baseball-frisbee, judo, ateliers cuisine pour le goûter, préparation et participation à la Journée des Familles avec des ateliers cuisines, révisions de fin d’année et du CEB, plaine de jeux, défi tour entres écoles de devoirs avec réalisation d’une vidéo, projet lutte contre la pauvreté avec réalisation d’une vidéo, visite de l’exposition Vodoun, visite de l’exposition « super marionnette » l’expo dont vous êtes le héros, contes, goûter de fin d’année avec projection de film. Ces moments permettent de favoriser la créativité et l’imagination mais aussi l’expression de chacun de manière respectueuse et civique en ouvrant son horizon socio-culturel (rencontres intergénérationnelles et interculturelles). La rencontre de fin d’année scolaire a été pensée et mise en place avec les enfants afin que chacun partage ses savoirs (slime, cupcake, muffins, albanais, origami, avion en papier) et ses savoirs appris lors de l’école de devoirs avec l’extérieur (parents et participants du RERS). Enfin, l’arrivée des vacances scolaires a été marquée par une semaine de stage « Bol d’air » permettant aux enfants de découvrir la mer, cet élément souvent synonyme de liberté, de respiration et de jeux via des excusions nature, des ateliers cuisines, bricolages....

ÉCOLE DE DEVOIRS D’HASTEDONLa Régionale de Namur propose également des animations dans une autre école de devoirs se situant sur les hauteurs de Saint-Servais.

1. FABRIQUE À HISTOIRECette activité de plusieurs ateliers permet de travailler sur l’écoute active, la cohésion du groupe, la coopération mais également permet de susciter la créativité, encourager et outiller l’imagination. Par le jeu, les enfants apprennent à concevoir des histoires ensemble avec une structure cohérente. Le résultat en est un livret réalisé et reprenant les histoires créées et illustrées par les enfants.

2. CONTES ! RACONTE !Cette activité de plusieurs rencontres permet de travailler l’écoute et suscite l’envie de lire pour soi et les autres. Les enfants découvrent les contes et histoires de différentes cultures d’Afrique et d’Europe.

JOURNÉE DES FAMILLESPour la troisième année consécutive, la Régionale a participé à la Journée des Familles avec de nombreux partenaires aux Abattoirs de Bomel. Ce projet a toujours comme volonté de faire venir des familles issues de tous les milieux sociaux pour prouver que la culture au sens large est, et doit être, accessible à tout le monde y compris aux enfants de 0 à 8 ans.

Pour cette édition, la Régionale a proposé 3 ateliers cuisine et un atelier bricolage en lien avec la cuisine : mini pizza, crêpe à la coco, cookies aux smarties et création d’un carnet de recettes customisé. Les ateliers ont été créés, préparés et animés par les enfants de l’école de devoirs le Gai Savoir dans un processus participatif en lien avec la philosophie RERS. Les ateliers ont permis aux enfants de faire connaître la Régionale et ses activités à l’attention du public jeune, valoriser leurs compétences, être autonome et proposer des ateliers ludiques à leurs pairs.

# Me too !

Normes

5.1. ÉDUCATION À LA VIE RELATIONNELLE AFFECTIVE ET SEXUELLE

ÉTATS GÉNÉRAUX DU PLANNING FAMILIAL : CITOYENNETÉ SEXUELLE ET ÉMANCIPATION

Organisés par le CAL et sa Régionale de Namur, les Etats Généraux se sont déroulés dans le cadre champêtre de la Ferme de Méhaignoul à La Bruyère. L’émergence de l’éducation

sexuelle à l’école est intimement liée à l’histoire des centres de planning familial en Belgique. Quelle est leur histoire ? Quels sont leur rôle et leurs missions, les interactions avec les

différents acteurs, les difficultés et les opportunités en 2018 ? Comment garantir à tous les conditions de l’exercice de sa liberté sexuelle ? Quelles pistes concrètes et recommandations porter à la veille des élections communales, régionales, communautaires et fédérales ? Voici

quelques-unes des questions autour desquelles les acteurs professionnels en Communauté Française comme les experts académiques ont pu échanger lors d’une matinée de

conférences-débats et d’une après-midi organisée en forum ouvert. Dans le même cadre, une librairie thématique et une version retravaillée graphiquement de l’exposition Plaisirs d’Amour étaient proposées au public des animateurs, enseignants, travailleurs sociaux et

responsables associatifs.

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CE QUI FAIT KIFFER LE MÂLE ALPHA, C’EST LE POUVOIR.

L i z e S p i tHarum fugiasp erspien ihicabo. Veles mil is

am earum ellendi acepera tecabor porpores

ut lacepel eat peritin pliasimi, ad quam

comnitem doluptati cuscienes atuscium-

quas assusan disqui tem et exceaque volore

lit quid ullibus enda corion cus et offic to

excepero velestiur ad expliqui omnimus-

trum fugitatium estoreria si volupti te non

pore doluptas doluptae pe vero omnim qui

rehentus, con rem facest quatur aliatis mo-

Harum fugiasp erspien ihicabo. Veles mil is

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comnitem doluptati cuscienes atuscium-

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excepero velestiur ad expliqui omnimus-

trum fugitatium estoreria si volupti te non

pore doluptas doluptae pe vero omnim qui

rehentus, con rem facest quatur aliatis mo-

Harum fugiasp erspien ihicabo. Veles mil is am earum ellendi acepera tecabor porpores ut lacepel eat peritin pliasimi, ad quam comnitem dolup-tati cuscienes atusciumquas assusan disqui tem et exceaque volore lit quid ullibus enda corion cus et offic to excepero velestiur ad expliqui omnimustrum fugitatium estoreria si volupti te non pore doluptas doluptae pe vero omnim qui rehentus, con rem facest quatur aliatis molenti undit, eicab int fugitem as nati blandist unto officiduci int, occum eium

Harum fugiasp erspien ihicabo. Veles mil is am earum ellendi acepera tecabor porpores ut lacepel eat peritin pliasimi, ad quam comnitem doluptati cuscienes atus-ciumquas assusan disqui tem et exceaque volore lit quid ullibus enda corion cus et offic to excepero velestiur ad expliqui omnimustrum fugitatium estoreria si volupti te non pore doluptas doluptae pe vero omnim qui rehentus, con rem facest quatur aliatis molenti undit, eicab int fugitem as nati blandist unto officiduci int, occum eium

VIRGINIE DESPENTES

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Normes

« CARAVANE DES FEMMES, IVG LE DROIT DE DÉCIDER »La Régionale s’est mobilisée pour participer à la marche « Caravane des femmes, IVG le droit de décider » qui a eu lieu à Bruxelles le 9 septembre pour une réelle légalisation de l’IVG. Si cette marche abordait un sujet sérieux, elle n’en a pas été moins festive et colorée. Le cortège se déployant dans la ville était composé de différents groupes déguisés (médecins, avocats, servantes écarlates, ...) se coordonnant pour offrir, aux touristes et autres flâneurs, une chorégraphie.

Parce que cela n’arrive pas qu’aux autres… en Belgique aussi la société civile doit se mobiliser. Une grossesse non désirée et impossible à poursuivre est toujours un moment éprouvant qui demande une solution urgente. Mieux vaut se poser la question aujourd’hui : quelle loi voulons-nous ? Quelles sont les priorités qui doivent guider les députés lors du vote au Parlement ? Le droit des femmes et des couples ? Ou une vision archaïque de notre société, qui culpabilise celles qui, à un moment de leur vie, prennent la décision de ne pas poursuivre une grossesse ? Forcer une femme à poursuivre une grossesse est indigne d’une démocratie ; la menacer d’une peine de prison pour une IVG aussi. Il est plus que temps de réellement légaliser l’IVG en Belgique, sans injonction religieuse ou idéologique. La loi doit en priorité tenir compte du vécu des femmes et prévoir de bonnes conditions médicales, sans jugement moral ni infériorisation.

PARTAGE MÉTHODOLOGIQUELa Régionale travaille les questions autour de l’EVRAS depuis plus de 15 ans maintenant et bénéficie d’une certaine forme de reconnaissance voire d’expertise dans ce secteur de l’EVRAS. Plusieurs expositions ont été créées (Plaisirs d’Amour la rencontre de l’autre ou le sens de la vie, Willy Peers un humaniste en médecine) et plusieurs animations ont été mises sur pied et proposées à un public de jeunes ou d’adultes (animation de l’exposition Plaisirs d’amour, animations Clés des Genres sur les stéréotypes et discriminations, animation Serrements d’Amour sur les violences intrafamiliales). Ces animations reposent sur des questionnements du public et une dynamique participative, interactive, proche de la méthode utilisée dans les animations de type philo.

En 2018, une rencontre a été organisée avec des animateurs du mouvement laïque. Cette rencontre a offert une opportunité de partager des expériences, des outils méthodologiques et de prendre un temps de recul pour réfléchir sur les pratiques en matière d’animation EVRAS. Le mouvement laïque a un rôle indispensable à jouer en cette matière, afin de faire barrage à d’éventuels retours de discours moralisants et réactionnaires.

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CLÉ DES GENRESDepuis 2012, l’animation « Clé Des Genres » invite les personnes à s’exprimer sur ce qui fait le sens de la relation amoureuse, sur les limites et sur les normes en matière de vie affective, relationnelle et sexuelle. Il s’agit plus spécifiquement de déconstruire les stéréotypes de genre, les rôles sociaux assignés (filles-garçons), leur fonctionnement et les conséquences en termes de discrimination (domination masculine) en faisant appel à la réflexion critique, au questionnement problématique et au débat contradictoire.

En 2018, 3 animations ont été organisées pour un groupe de jeunes filles de l’IPPJ ainsi qu’un groupe scolaire et un groupe d’alpha en partenariat avec la Maison de la Laïcité d’Andenne. Les animations permettent tout d’abord de mettre en lumière le processus stéréotype-préjugé-discrimination. Elle permet ensuite de réfléchir sur les rôles sociaux assignés garçons-filles et de mettre en évidence la construction des genres sous plusieurs types d’approches : culture, éducation, publicité, médias, choix de vêtements, de jouets, etc. Elle propose enfin de déconstruire les généralités comme évidences et les rôles assignés comme incontournables et d’envisager des pistes de changements afin de favoriser une société plus égalitaire entre les hommes et les femmes. La liberté de parole génère des échanges riches, à la fois basés sur des témoignages personnels (qui permettent d’ancrer la discussion dans une réalité vécue) et sur des réflexions plus générales (qui permettent de dépasser les points de vue particuliers).

5.2. CROYANCES ET ALTÉRITÉCYCLE VODOUN

1. EXPOSITION « LE VODOUN AUJOURD’HUI. DIEUX D’AFRIQUE EN MOUVEMENT »

Au cœur des regards portés sur l’Afrique depuis plusieurs décennies, les cultes de possession font désormais partie de ces figures emblématiques de l’altérité religieuse africaine connues du public occidental. Incarnations de mondes africains vus comme « authentiques », les cultes Vodoun du Bénin méridional – et parfois leurs prolongements dans ce qu’on a appelé les « Amériques noires » – sont ainsi devenus l’une de ces images paradigmatiques de la différence religieuse africaine. Les contours des univers qu’ils tracent inscrivent toutefois d’emblée l’Afrique dans le monde.

Les animations proposées durant la visite de l’exposition permettent de questionner la diversité cultuelle et culturelle ainsi que l’altérité et l’égalité de tous les citoyens à partir de photographies sélectionnées par les participants. Certains sujets plus spécifiques qui revêtent parfois un caractère « exotique » par les néophytes sont abordés et remis dans leurs contextes, tels la place des jumeaux, l’ancestralité, les sacrifices ou les masques.

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2. CONFÉRENCE INAUGURALE DE L’EXPOSITION « LE VODOUN AUJOURD’HUI. DIEUX D’AFRIQUE EN MOUVEMENT »

Lors de l’inauguration de l’exposition « Le Vodoun aujourd’hui. Dieux d’Afrique en mouvement », les deux auteurs ont présenté la genèse de la création de l’exposition. Joël Noret a présenté quelques balises essentielles à la compréhension du culte (ancrage historique, géographique et sociologique de ces pratiques) où au Bénin, le vodoun occupe une place de choix dont il a pu prendre la mesure au fil de ses années de recherche. Il a pu développer l’approche qui fut la sienne lors de la réalisation de ses enquêtes et plus précisément, lors de la création de l’exposition. Geoffrey Fritsch a développé la question de la place du photographe et de la prise de photographies dans des contextes cultuels et cérémoniels. Les échanges qui ont suivi la conférence permirent au public d’approfondir le sujet, à la fois en abordant des questions d’ordre philosophique mais aussi sociologique.

3. RYTHMES À LA VIE AUTOMNE « FAIS (PAS) TON VODOUN »D’où proviennent les formes et les choses qui nous entourent et que nous utilisons quotidiennement, qu’est-ce qu’un objet fétiche ? Le but de l’activité a été de détourner des objets de leur utilité première, de les appréhender sous un angle différent et de leur donner un sens nouveau : poétique, ludique, symbolique ou vecteur de message.

En mobilisant trois objets « prêts à jeter », il a été proposé au public de réaliser une création originale. La somme des créations a constitué une matérialité initialement imprévisible, à l’image des autels vodoun dont la matérialité évolue selon les sacrifices. Cette activité interculturelle et intergénérationnelle de création plastique au départ d’une réflexion sur la diversité cultuelle, culturelle et l’altérité, a permis de faire tomber les barrières de la langue.

4. PHILO-LUMIÈRES « APPROCHE DE L’EXOTISME EN PHILOSOPHIE »Durant cet atelier dont le thème a été spécifiquement choisi pour être en lien avec le cycle Vodoun, plusieurs questions ont été abordées : comment la figure de l’altérité a-t-elle surgi dans l’histoire de la pensée occidentale ; pourquoi la pensée qu’un « autre » est irréductible aux catégories de pensée de l’Europe occidentale s’est-elle heurtée à une vision réductrice des autres formes de vie, de société, de civilisation ; comment est appréhendée la figure d’un « autre », questionné comme en miroir, sur lequel projeter l’idéal d’une société émancipée des déficiences de la civilisation ; pourquoi cette approche a-t-elle fini par s’affronter à une réalité dont l’anthropologie et l’ethnographie furent les nouvelles lumières ?

5. CECI N’EST PAS UN CARNET DE VOYAGELa rencontre, partant d’un récit de voyage subjectif de certaines réalités brièvement vécues lors du séjour au Bénin en 2018 de deux vingtenaires, a permis d’introduire la discussion sur les questions suivantes : pourquoi décidons-nous de voyager ; en 2018, sommes-nous face à une liberté de circulation à deux vitesses ; les « volontaires en milieu associatif», une (nouvelle) figure d’« expats ?» ; quelle place occupons-nous lorsque nous visitons certains lieux hautement touristiques ; la prise de photo : un impératif à l’heure des réseaux sociaux, pourquoi, pour qui, comment ; que décidons-nous de rapporter et comment présentons-nous ces voyages ?

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5. SOIRÉE LUMIÈRES « MÉMOIRE PROMISE »Le film « Mémoire promise », tourné en 2012, entre les villes de Ouidah, ancien comptoir et port négrier, et Abomey, ancienne capitale du royaume esclavagiste du Danhomé, se veut la chronique de la quête de deux mémoires qui se cherchent, se croisent, font corps et se séparent sans cesse : celle de la traite transatlantique et celle des cultes dits vodoun. Dans le Bénin contemporain, l’époque « païenne », qui a vu naître des cultes encore pratiqués par une partie importante de la population, et l’époque tragique de la déportation océanienne sont mis alors en scène en tant qu’héritage culturel, religieux et diasporique. Il s’agit d’une mémoire promise qui, tout en étant à la recherche de consensus et se voulant réparatrice, est brouillée sans cesse par des liens et des « oublis » conflictuels: entre Africains et Afro-Américains, entre cultes vodoun et morale chrétienne, entre discours officiels et réminiscences intimes, entre les souvenirs de ceux qui s’identifient aux descendants des anciens razzieurs et les discours de ceux qui se réclament être les descendants de leurs victimes.

L’entretien avec Joël Noret, professeur à l’ULB qui a suivi la projection, a permis d’aborder l’image que les politiques veulent renvoyer du vodoun pour en faire une attraction de « tourisme culturel » ; les dynamiques sociales et économiques sous-jacentes aux pratiques cultuelles au sens large ; les pratiques empreintes de superstition, tant en Belgique que sous d’autres latitudes.

6. CONTES, LÉGENDES ET HISTOIRES POPULAIRES DU BÉNINLe public a pu écouter plusieurs contes, légendes et histoires populaires du Bénin. Ce moment a permis à chacun de découvrir un pan de la littérature souvent méconnu dans nos contrées et de faire l’expérience de l’altérité à travers les récits. Le conte « L’origine du poisson » a permis d’expliquer l’étymologie du mot hwevi signifiant poisson en fongbe. Le conte « La saison sèche et la saison des pluies » a été l’occasion de montrer l’intersection entre un conte oral fon, la mythologie grecque et l’expérience du deuil de l’auteur ayant adapté cette histoire. Le conte « Qui était le plus malin ? » est le récit d’un dilemme philosophique béninois, le conte se clôturant sur une question qu’il n’est pas possible de trancher. A la suite du récit, le public a été amené à discuter et argumenter sur le sujet.

5.3. ÉTHIQUE ET CHOIX EN FIN DE VIERYTHMES À LA VIE « MÊME PAS MORT »La rencontre de l’hiver « Même pas mort, où se recueillir demain ? » a fait suite à une précédente rencontre en 2017 qui a eu lieu sur le site « les arbres du souvenir ».

Notre rapport à la mort change et évolue. Il y a d’une part prendre en compte les dernières volontés des défunt.e.s, et d’autre part, vivre le deuil pour les personnes qui restent. De l’inhumation des défunt.e.s à la crémation, se pose le choix du placement des corps ou de leurs restes, et donc des lieux de mémoire et des façons de se recueillir. Dès lors comment réinventer, comment innover dans un registre aussi sensible et délicat? Espaces saturés et pollués, la situation des cimetières de nos régions interpelle les citoyen-ne-s. Une demande sociale croissante se fait entendre en quête d’un élargissement du champ des possibles en matière de rites funéraires. L’imaginaire cherche à s’exprimer et à s’inscrire dans le réel.

Les questions ont été abordées à travers :

- la projection du film « Une philosophie des yeux fermés, le corps comme réserve naturelle » de Sacha Kullberg,

- la conférence-débat avec Françis Businy, président de la fondation « Métamorphose pour mourir... puis donner vie ! » a permis d’aborder le sujet de l’humusation, et Alexia Willems, fondatrice de la fondation « Les arbres du souvenir » ainsi que 2 responsables de pompes funèbres.

# Me too !

Communication

6.1. PUBLICATIONS

FEUILLE INFO MANGROVEPublication mensuelle diffusée à tous les membres du RERS. Elle peut être téléchargée

gratuitement sur notre site internet et nos réseaux sociaux.

NEWSLETTERDepuis septembre 2015, la Régionale s’est dotée d’une Newsletter électronique mensuelle.

Elle est envoyée à toutes les personnes désireuses de la recevoir. Elle est également téléchargeable via notre site Internet et nos réseaux sociaux.

Charl

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Centre d’Action Laïque • Province de Namur • Rue de Gembloux 48 • 5002 Namur081 73 01 31 • contact@laicite.com • www.laicite.com

Le RERS Mangrove et le CAL Namur sont sur Facebook. Retrouvez-y toutes nos activités.

Numéro de gsm du réseau 0470.10.24.12

Prochain collectif : mardi 11 décembre de 10.30 à 12.30.11

Nos heures d’ouverture sont du lundi au vendredi de 9.00 à 17.00.Le CAL fermera ses portes du 24 décembre au 4 janvier inclus. Le délai

pour envoyer vos textes et infos pour la FI de janvier est le jeudi 13 décembre.

Bonjour à toutes et tous,En ce mois de décembre, le collectif vous invite à une nouvelle rencontre entre les participants du réseau et toute nouvelle personne intéressée par la découverte du projet. Le dernier apéro-rencontre a eu un vif succès et la richesse de concrétisation de nouveaux échanges est un des points les plus positifs que le collectif a identifié. Décembre, mois de festivités et de convivialité nous invite à nous rassembler ; c’est pourquoi nous vous proposons un nouvel apéro-rencontre le vendredi 14 décembre de 17.00 à 19.30.

Chacun apporte un petit quelque chose à grignoter, nous prévoyons jus et café.

Le mois de décembre est aussi le mois de la Journée des droits de l’Homme célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme » en 1948. Malheureusement, l’actualité nous rappelle encore et toujours l’importance de se mobiliser pour nos droits ici et ailleurs ! Un soirée créative est organisée afin de vous invi-ter à vous exprimer sur nos droits humains le 10 décembre prochain. Elle sera animée par des participants du réseau en collaboration avec les animateurs du CAL.

Bon mois de décembre à toutes et tous,

Le collectif

Nos heures d’ouverture sont du lundi au vendredi de 9.00 à 17.00. Le CAL fermera ses portes du 24 décembre au 4 janvier inclus. Le délai pour envoyer vos textes et infos pour la FI de janvier est le jeudi 13 décembre.

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décembrede 17.00à 19.30

MangroveDécembre • 12/2018

La Feuille Infodu Réseau d’Échanges

de Savoirs

LA DENSITÉ DE L’HISTOIRE NE DÉTERMINE AUCUN DE MES ACTES. JE SUIS MON PROPRE FONDEMENT. ET C’EST EN DÉPASSANT LA

DONNÉE HISTORIQUE, INSTRUMENTALE, QUE

J’INTRODUIS LE CYCLE DE MA LIBERTÉ.

FRANTZ FANON

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CAMPAGNE FLJDepuis 2017, nous réalisons la promotion des Fêtes Laïques de la Jeunesse. Sachant que les écoles ne communiquent plus l’information comme ce fut le cas par le passé, nous informons les citoyens via un certain nombre de canaux afin que tous les enfants namurois puissent s’y inscrire.

Pour ce faire, nous avons fait appel à :

• Courrier envoyé aux plus de 13000 enfants âgés entre 10 et 12 ans en province de Namur

• Insertions publicitaires (papier) dans Le Soir, La Meuse, L’Avenir, Le Ligueur, journaux communaux

• Insertions publicitaires (web) dans le Soir, L’Avenir, Le Ligueur, Le Petit Moutard, L’Abécédaire

• Courrier électronique envoyé aux parents des enfants âgés entre 10 et 12 ans en province de Namur

• Présence de publicités payantes sur Facebook et instagram

• Présence sur notre site

• Création d’un site d’inscription en ligne

CAMPAGNE RECONNAISSANCE CONJUGALESi en 2017, nous avions communiqué l’existence des cérémonies de funérailles laïques dans le journal L’Avenir, en 2018, nous avons mis en avant les cérémonies de reconnaissances conjugales par le biais de l’Agenda de Namur. La demande de cérémonies de reconnaissances conjugales a d’ailleurs augmenté cette année.

6.2. SITES INTERNETActualisation de nos différents sites Internet.

• www.laicite.com• www.acorpsperdu.be• www.lamortenface.be• www.vodoun.eu• www.fetelaiquedelajeunesse.be

6.3. RÉSEAUX SOCIAUXPrésence sur plusieurs réseaux sociaux. Cette présence s’exprime à travers une communication relative aux activités que le CAL Namur et les ML namuroises organisent au fil des jours dans la province. La Régionale diffuse également les prises de position du CAL communautaire et illustre ou questionne le citoyen sur les questions philosophiques, sociétales, éthiques, éducatives qui font l’ADN du CAL. Ceci, grâce à la publication d’articles, chansons, vidéos en lien avec les thèmes que nous abordons au quotidien. Cette diversité nous a permis de plus que tripler le nombre de personnes nous suivant sur Facebook en deux ans.

• Facebook

Pour certains événements organisés par la Régionale, nous utilisons de la publicité payante et ciblée vers des catégories spécifiques de publics.

o calnamur

o mangrovenamur

o Laïcitad

o Go Laïcité

• Instagram: Ce réseau s’adresse à des plus jeunes et nécessite plus l’intervention de visuels que de textes. Nous sélectionnons donc certaines activités.

• Youtube: sert à diffuser les conférences et tout autre reportage ou vidéo réalisés lors de nos animations

# Me too !

7.1. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

L’instance décisionnelle qui définit la politique de la Régionale en adéquation avec les orientations du Centre d’Action Laïque Communautaire.

André Verlaine, président

Paul Pirson, vice-président

Georges Charles, secrétaire

Laurence Moussiaux, secrétaire adjointe

Valérie Defeche, trésorière

Martine Ernotte, trésorière adjointe

Walter Côte, administrateur

Matthieu Hancisse, administrateur

Miroye Kizamie, administratrice

S’impliquer pour agir

IL EST NÉCESSAIRE QUE LES INDIVIDUS CONTINUENT OU RÉAPPRENNENT À S’ASSOCIER POUR RESTER CIVILISÉS.

EDGAR MORIN

FLORENCE AUBENAS

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S’impliquer pour agir

7.2. LES VOLONTAIRESLes volontaires, officiants de cérémonies et conseillers laïques agréés par le SLP dans les hôpitaux, maisons de repos, et de soins

Georges CHARLES, Officiant cérémonies

Michel DEBREMME, Conseiller CHR de Namur

Alain DECOUX, Officiant cérémonies

Claudine DELBASCOURT, Résidence Dejaifve à Fosses, Beau Vallon à Namur, le Temps des Cerises à Biesmes

Marie-Jeanne HENIN, Conseillère Maison d’Harscamp à Namur, home la Closière à Namur, foyer Saint-Anne à Namur, Officiante cérémonies

Monique HERNU, Présidente régionale du SLP, officiante cérémonies

Françoise JADOT, volontaire à l’école de devoirs « Le Gai Savoir »

Michel NIVARLET, Clinique St Luc à Bouge

Christine POURAILLY, volontaire à l’école de devoirs « Le Gai Savoir »

Thierry SPIERKEL, Officiant cérémonies

Claudine TROUFLER, volontaire à l’école de devoirs « Le Gai Savoir »

Francine VAN BUGGENHOUT, Conseillère CHR de Namur

Natacha VANDEVELDE, Officiant cérémonies

Bénédicte Stainier, volontaire à l’école de devoirs «Le Gai Savoir »

Merci aux bénévoles qui ont encadré la Vélo Parade

7.3. L’ÉQUIPEAlice BOTQUIN, directrice

Caroline LIEVROUW, assistante de direction, agent de prévention niveau III

Akouvi AFIDEGNON, secrétaire

Sonia DAMBLY, déléguée à l’accueil-secrétariat

Salija LJATIFI, agent d’entretien

Bernard DIAGRE, chargé de communication

Eric AUDOUBERT, webmaster

Angélique VIVONE, comptable

Brigitte HOPCHET, assistante administrative, logistique et comptable

Antoine CORTOT, délégué à l’animation

Christophe DE MOS, délégué à l’animation

Sophie GERARD, déléguée à l’animation

Aurélien GHISTELINCK, délégué à l’animation

Maud HANAPPE, déléguée à l’animation

Benoît THOMAS, délégué à l’animation

Patrick VANDERVEIKEN, délégué à l’animation

L’équipe bénéficie de formations tout au long de l’année (Développer les 3 atouts d’une secrétaire efficace: organisation, communication, relaxation ; E-procurement ; EOL ; Filmer avec son smartphone ; GDPR ; Gérer mon équipe de volontaires ; Gestion de conflit ; Gestion de la violence et de l’agressivité ; Initiation à la sociocratie ; Initiation au conte ; Introduction à la discipline positive ; Mediacoach une personne de référence en éducation aux médias ; Mise en pratique de votre prise de parole ; Peinture sur plexi ; Peinture végétale ; Philo dell arte ; Penser les vieillesses ; Réforme des associations : comment va-t-elle bousculer le quotidien des ASBL ?; “TDA”, “Dys”, “Primo” … vers des EDD inclusives ?; Secourir un enfant en détresse médicale).

Des supervisions sont également organisées selon les besoins des travailleurs dans une perspective de prévention des risques liés aux missions professionnelles.

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S’impliquer pour agir

7.4. LES ASSOCIATIONS LOCALESSur tout le territoire de la province de Namur.

Maison de la Laïcité d’Andenne Humanisme et RaisonAvenue Belle Mine 105300 ANDENNEasbl Tél 085 84 22 30 Fax 085 84 66 84maisonlaicite.andenne@gmail.com

Maison de la Laïcité de Cerfontaine, Walcourt, Philippeville, FlorennesBoulevard de l’Enseignement 5 5600 PHILIPPEVILLE asblTél 071 66 67 78 Fax 071 66 67 78cercle.humaniste@skynet.be

Maison de la Laïcité d’EghezéeRoute de Gembloux 195310 EGHEZEEasbl Tél 0474 75 77 41martine.ernotte@yahoo.fr

Maison de la Laïcité François Bovesse de NamurRue Lelièvre 5 5000 NAMURasbl Tél 081 22 43 63 Fax 081 22 44 58 ami@laicite-namur.be http://www.laicite-namur.be

Maison de la Laïcité de GesvesChaussée de Gramptinne 118 5340 GESVESasbl Tél. 0479 62 61 95laicite.gesves@laposte.net

Maison de la Laïcité de Viroinval-DoischeRue Vieille Eglise 5A 5670 NISMES asbl Tél 060 31 20 20 Fax 060 31 13 82 cal.nismes@skynet.be

Arbor&Sens - Service Laïque d’Aide aux Justiciables – NamurRue Camille Henry 77-795500 DINANTasbl Tél 082 22 73 78 Fax 082 22 69 85coordination@arboretsens.behttp://www.arboretsens.be

Service Laïque d’Aide aux Personnes Namurc/o Monique HernuRue de l’Ourchet 35030 BEUZETasbl Tél 081 74 73 66 fax 081 56 77 91 Monique.gorreux@gmail.be

Action Laïque Basse Sambre - Maison de la Laïcité de Sambreville Rue de Falisolle 485060 AUVELAIS asblTél 071 81 61 06 Fax 071 81 61 06mlbasse-sambre@skynet.be

Amis de la Morale Laïque de Gembloux-Sombreffec/o Monique HernuRue de l’Ourchet 3 5030 BEUZETasbl Tél 081 56 71 94 Fax 081 56 77 91 infog@gorreux.be

Amis de la Morale Laïque de NamurRue Lelièvre 5 5000 NAMURasbl Tél 081 22 43 63 Fax 081 22 44 58 GSM 0497 05 12 26famillefameree@hotmail.com

Beauraing Action LaïqueRue du Chapy 67 C/O Monique Tourneur5570 BEAURAING asbl Tél 082 71 21 64monictou@hotmail.com

Cercle Humaniste de Cerfontaine, Walcourt, Philippeville, Florennes Boulevard de l’Enseignement 55600 PHILIPPEVILLEasblTél 071 66 67 78 Fax 071 66 67 78 cercle.humaniste@skynet.be http://users.skynet.be/cercle.humaniste.philippeville/cercle_humaniste.htm

Maison de la Laïcité de l’Arrondissement de Dinant - Rue Courte Saint-Roch 5 5500 DINANTasblTél 082 22 22 99 Fax 082 22 86 61 info@laicite-dinant.be

Famille d’Accueil Odile Henri Namur-LuxembourgRue Courte Saint-Roch 5 5500 DINANTrelais Tél 082 22 86 60 Fax 082 22 86 61 info@faoh.be

Fête Laïque de la Jeunesse Viroinval-DoischeRue Vieille Eglise 5A5670 NISMESasblTél. 060 31 13 82 cal.nismes@skynet.be

S’impliquer pour agir

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Centre d'Action Laïque communautaireCampus de la Plaine ULB CP 236Avenue Fraiteur1050 Bruxelles02/6276811

Bruxelles LaïqueAvenue de Stalingrad, 18-201000 Bruxelles02/2896900

CAL Brabant wallonRrue Lambert Fortune, 331300 Wavre 010/223191

CAL CharleroiRue de France, 316000 Charleroi071/539172

CAL NamurRue de Gembloux, 485002 Namur 081/730131

CAL PicardieRue de la Grande Triperie, 447000 Mons065/316419

CAL LiègeBoulevard de la Sauvenière, 33-354000 Liège04/2327040

CAL LuxembourgRue de l'Ancienne Gare, 26800 Libramont061/225060

S’impliquer pour agir

LE CAL ET SES RÉGIONALES EN COMMUNAUTÉ FRANÇAISE

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Notes

Design & réalisation : Thedesignfactory.be

Centre d’Action LaïqueProvince de NamurRue de Gembloux 485002 NamurTél.: 081/73 01 31www.laicite.com