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Los Angeles Philharmonic Gustavo Dudamel direction Sergio Tiempo piano 21.03. 2016 20:00 Grand Auditorium Lundi / Montag / Monday Grands orchestres

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Los Angeles PhilharmonicGustavo Dudamel directionSergio Tiempo piano

21.03.2016 20:00Grand Auditorium

Lundi / Montag / MondayGrands orchestres

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John Williams (1932)Soundings (2003) The Hall Awakens The Hall Glistens The Hall Responds The Hall Signs The Hall Rejoices12’

Alberto Ginastera (1916–1983)Concerto pour piano et orchestre N° 1 op. 28 (1961) Cadenza e varianti Scherzo allucinante Adagissimo Toccata concertata25’

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Andrew Norman (1979)Play: Level 113’

Aaron Copland (1900–1990)Appalachian Spring. Suite (1944) Very slowly Fast Moderate Quite fast Still faster Very slowly Calm and flowing Moderate20’

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Americana!Franck Mallet

Venu de la côte ouest, le Philharmonique de Los Angeles – le «L.A. Phil» comme il se nomme désormais –, a largement par-ticipé au renouveau de la musique classique depuis qu’en 2003, sous la direction de son chef d’alors, le Finlandais Esa-Pekka Salonen, il inaugurait le Walt Disney Concert Hall avec un pro-gramme qui, bien que peu révolutionnaire, prophétisait un avenir radieux à la musique symphonique. Avec Lux aeterna de Ligeti, La Question sans réponse de Ives et Le Sacre du printemps de Stravinsky, c’était l’image même d’un 21e siècle qui, au-delà des modes et des styles si bigarrés qui se superposaient au siècle précédent – sans qu’aucun ne prédomine –, affichait la pétulance d’une liberté reconquise. Tout en cultivant près de trois siècles d’un répertoire du passé pour l’orchestre, le L.A. Phil s’est ouvert à des sonorités neuves, issues non seulement de la «vieille» Europe et ses contrées les plus reculées, mais également d’Asie, sans oublier de relier les deux Amériques. En 2009, avec le suc-cesseur d’Esa-Pekka Salonen, Gustavo Dudamel, jeune Véné-zuélien de vingt-six ans qui, au cours des trois saisons précéden-tes, avait déjà eu la possibilité de se familiariser avec la forma-tion, l’Orchestre entrait dans une ère iconoclaste, s’attirant un public plus jeune, friand de nouveautés et de raretés. En jouant et enregistrant avec succès la musique de Bernard Herrmann à la tête de l’Orchestre, Esa-Pekka Salonen montrait en outre que la musique de film avait également sa place dans une lignée symphonique, pourvu qu’on l’interprète avec autant d’exigence qu’une partition du grand répertoire, de Beethoven à Mahler.

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La descendance de HerrmannComplice du réalisateur Steven Spielberg depuis les années soixante-dix, de Sugarland Express (1974) à The BFG («Le Bon Gros Géant») – sortie prévue en 2016 –, en passant par Les Dents de la mer, Rencontres du troisième type, Les Aventuriers de l’arche perdue, E.T., Indiana Jones, Lincoln et tant d’autres, le compositeur, chef d’orchestre et pianiste John Williams (né en 1932) est l’une des figures du renouveau musical du cinéma hollywoodien. Son atout? Un travail sur les masses orchestrales, avec un usage généreux des cuivres, à l’instar de Herrmann. Sa formation musi-cale passe par la pratique d’un instrument, tout d’abord le piano, puis le trombone, le tuba et la trompette. Dès l’âge de quinze ans, il dirige sa propre formation de jazz et compose une pre-mière sonate pour piano à dix-neuf ans. Ses études musicales le mènent du Los Angeles College à la Juilliard School de New York. Arrangeur et pianiste de studio pour le cinéma et la télévi-sion, il collabore avec de nombreux musiciens et comédiens de cinéma, comme Vic Damone, Doris Day et Barbara Ruick – qu’il épouse, en 1956. Dès 1971, son adaptation d’Un violon sur le toit, classique du théâtre musical yiddish de Broadway des années soixante, lui vaut un Oscar.

Parmi un abondant catalogue destiné au concert, Soundings a été composé en 2003. Le compositeur en dirigea lui-même la créa-tion mondiale… à la tête de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, au Walt Disney Concert Hall, le 25 octobre 2003. Rétrospectivement, il écrivit qu’avec cette œuvre, il avait voulu tester l’acoustique de la nouvelle salle de concert, en privilégiant une grande variété de coloris. Bien qu’en un seul mouvement, elle voit s’y succéder cinq sections. «La salle se réveille», la pre-mière, débute par quatre mesures de silence pour «symbolique-ment, signifier la salle au repos». Les flûtes brisent ce silence par un murmure dans leur registre le plus bas, qui s’envole et s’amplifie comme une nuée d’oiseaux –, suivi par une péroraison exacer-bée des cors et des cuivres, puis un ample mouvement de cordes à l’unisson.

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La section «La salle scintille» met en jeu un ensemble de percus-sions aux sonorités chatoyantes, suggérant d’étincelants éclairs lumineux du soleil se réfléchissant sur les parois métalliques du bâtiment – conçu par Frank Gehry. Dans la troisième section, «La réponse de la salle», le compositeur a imaginé que le lieu lui-même, grand volcan de métal, devenait l’interprète de la par-tition. Introduit par la flûte solo, l’orchestre répond de part et d’autre de la salle, tandis que les quatre autres flûtistes partagent et multiplient à l’infini le chant de leur collègue. Au cours de la quatrième section, «La salle chante», le compositeur imagine une suite d’accords harmonieux qui vibrent au-dessus du public, autant qu’ils entrent en résonance avec la configuration particu-lière du lieu.

Pour la cinquième et dernière section, «La salle se réjouit», le compositeur propage à tout l’orchestre le sonal qui retentit à l’entracte, comme lui a suggéré Deborah Borda, présidente et administratrice de l’Orchestre, pour signaler au public qu’il est temps de reprendre sa place. Cinq appels distribués à toutes les sections de l’orchestre, des cordes à la percussion, en passant par les vents et les cuivres car nous sommes dans la descendance de Bernard Herrmann, et l’orchestre est toujours à la fête avec John Williams.

Des «sons mystérieux et magiques» Avec Astor Piazzolla, Alberto Ginastera est le compositeur argen-tin le plus connu au-delà des frontières de l’Amérique latine. Né à Buenos Aires, en 1916, il fut formé au Conservatoire national avant d’y enseigner lui-même jusqu’en 1962. Influencé tour à tour par Franck, Prokofiev, Stravinsky et Bartók, le compositeur revendique également son appartenance au folklore national, au point de distinguer au sein d’un catalogue constitué d’une cinquantaine d’œuvres, trois périodes: la première, marquée par un «nationalisme objectif» – celle où l’on perçoit avec le plus d’évidence la prégnance du folklore –, la seconde, qualifiée de «nationalisme subjectif» – qui s’ouvre sur le langage avant-gardiste d’après-guerre – et la troisième, «néo-expressionniste», où le folk-lore devient source d’étrangeté sonore, conférant un aspect origi-

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nal et fantastique à l’écriture. Le succès vint avec la création de son premier ouvrage lyrique Don Rodrigo, créé à Buenos Aires en 1964, puis repris deux ans plus tard aux États-Unis, suivi de deux autres opéras, Bomarzo (1967) et Beatrix Cenci (1971), créés à Washington. Auteur de deux concertos pour piano, Ginastera voit la création du premier, également à Washington, à l’occasion du second InterAmerican Music Festival, en avril 1961. Au cours de cette même manifestation fut créée sa Cantata para América mágica, pour soprano et orchestre de percussion. Commande de la Fondation Serge Koussevitzky, et dédié à la mémoire du chef d’orchestre et de son épouse Nathalie, le Concerto pour piano N°1 est en quatre mouvements. À l’époque, le musicien note: «On ne trouve pas ici de cellules mélodiques ou rythmiques d’inspiration popu-laire. Néanmoins, des éléments argentins typiques, tels que certains forte, des rythmes obsessionnels et des adagios méditatifs, peuvent suggérer le calme des Pampas. Un ensemble de sons mystérieux et magiques qui rap-pelle la nature spécifique du pays.» Avec l’indication «Tutte forza, con bravura», l’entrée du piano au 1er mouvement «Cadenza varianti» montre le souci esthétique de Ginastera, qui privilégie une sonorité dramatique de l’instrument soliste, comme la voix de l’un des protagonistes de ses ouvrages lyriques: d’ailleurs, la sonorité du piano prime sur l’orchestre.

Plus disert, l’orchestre dévide seul sa pelote au cours du second mouvement, «Scherzo allucinante», avant que n’apparaisse le piano, qui aussitôt réduit à quia la masse qui l’entoure. Avec un minimum de moyens, Ginastera crée ce monde irréel et fan-tomatique grâce à la suavité d’un clavier qui passe d’un jeu «piano» à «pianissimo». Le troisième mouvement, «Adagissimo», confronte le ruissellement du clavier au commentaire réservé de l’orchestre. Le finale «Toccata concertata», peut-être le plus éminemment «bartokien» des quatre, est un morceau de bra-voure, tant pour le piano solo que pour l’orchestre, avec son robuste rythme de danse – le «malambo» argentin –, distribué aussi bien à la percussion du soliste qu’à celle de l’orchestre. Ici, et seulement ici, on dialogue d’égal à égal, dans un corps-à-corps sans vainqueur ni vaincu.

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«Comme dans un rêve»Né à Grand Rapids, dans le Michigan, en 1979, Andrew Norman a étudié à l’Université de Californie du Sud (Los Angeles) ainsi qu’à Yale (New Haven, Connecticut). Parmi ses professeurs, on relève les noms d’éminents compositeurs tels Aaron Kernis (Musica instrumentalis, Colored Fields, Symphony in Waves), Ingram Marshall (Fog Tropes, Alcatraz, Kingdom Come) et Martin Bresnick (Quatuor à cordes n° 2, The Bucket Rider, Be Just !). Architecturée avec précision, son écriture brillante privilégie les rapports de timbres, avec une touche humoristique – qualifiée par le L.A. Times d’«esprit chaplinesque». En 2006, il obtient le Prix de Rome, et trois ans plus tard, le Prix de Berlin. Après avoir été compo- siteur en résidence à New York («Young Concert Artists») et Heidelberg (Allemagne), il est aujourd’hui attaché au programme «Composer Fellowship» de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles. Soutenue par de prestigieuses formations, sa mu- sique a bénéficié de la contribution de non moins fameux chefs d’orchestre, tels que John Adams, Marin Alsop, Simon Rattle, David Robertson et Gustavo Dudamel – qui dirigea justement à la tête de son L. A. Phil la première mondiale de son concerto pour piano Suspend, avec en soliste Emmanuel Ax, en mai 2014. Destiné à un grand orchestre, Play: Level 1, créé à Boston, en 2013, est constitué de trois mouvements au rythme bigarré, dont l’exubérance est à rapprocher de celle des jeux vidéo, comme le précise le compositeur.

Prière spirituelle ou blues nostalgique?Puisant dans le langage vernaculaire qui l’entourait, Aaron Cop-land s’en servit abondamment, quitte à l’intégrer sans vergogne, mais toujours avec goût, à son style. Issu d’une famille d’émigrés juifs lituaniens, il étudie enfant le piano avec Victor Wittgenstein et Clarence Adler. À partir de 1921, venu à Paris et à Fontaine- bleau suivre l’enseignement du pianiste Ricardo Viñes, il a la

«J’aime l’idée que l’on puisse assister au processus de transformation du son, ajoute-il à propos de Play: Level 1. Comme dans un rêve, où l’on croit capter le sens de quelque chose alors que déjà l’idée s’est envolée ail-leurs.»

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révélation de la musique française. Il devient ainsi l’un des pre-miers Américains à suivre les conseils de Nadia Boulanger: «Je compris aussitôt que j’avais trouvé mon maître» dira-t-il, précédant ainsi plusieurs générations d’Américains qui feront le voyage… Outre la musique française, en particulier celle de Ravel, ses pre-mières partitions sont également marquées par le jazz et le style de Stravinsky des années trente. Qu’elle soit destinée à l’écran, au ballet ou au concert, son œuvre est traversée de thèmes folk-loriques qui reflètent l’immensité du territoire américain, d’El Salon México à Appalachian Spring, de Billy the Kid à Rodéo.

Marqué par les œuvres de Kurt Weill et Bertold Brecht (Maha-gonny Songspiel et l’Opéra de quat’sous) entendues lors de ses voyages en Europe, entre 1927 et 1929, Copland, de retour en Amérique, se lie au Group Theater de New York. Aux côtés de personnalités aussi diverses que les dramaturges Maxwell Ander-son et Clifford Odets, le comédien Lee Strasberg (futur fonda-teur de l’Actors Studio) et le cinéaste et homme de théâtre Elia Kazan, il prend conscience d’un art ancré dans la réalité sociale et politique spécifique de l’Amérique. Invité au Mexique, il est marqué par les compositions de son confrère Carlos Chávez (La Noche de los Mayas), inspiré par les rythmes populaires. Gal-vanisé par ce voyage et la polyrythmie qui pimente les partions de celui-ci, il compose El Salón México, première pièce d’envergure gorgée de mélodies et de rythmes mexicains. Associant langage populaire et héritage moderniste européen, il prolonge ce style en incluant dans son second ballet, Billy the Kid, des fragments

États-Unis d’Amérique, paysage des Appalaches

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de chansons de cow-boys. Désormais, c’est l’identité même de l’Amérique qui façonne ses partitions, au point que souffle l’es-prit du Far West sur cette écriture lumineuse, pleine de rythmes et d’envolées lyriques.

Composée entre 1943 et 1944, et jouée pour la première fois par l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, sous la direc-tion d’Alfred Wallenstein, en février 1946, la Suite d’Appalachian Spring, étoffée pour grand orchestre par Copland en 1945, doit son origine à un ballet pour treize instruments destiné à la dan-seuse et chorégraphe Martha Graham, qui souhaitait: «mettre en scène une image mythique de la vie dans les régions reculées des Etats-Unis, avant la conquête de l’Ouest.» Commande de la célèbre mécène Elizabeth Sprague Coolidge pour le festival de la Biblio-thèque du Congrès, en 1944, l’œuvre abonde en mélodies géné-reuses, dont une seule, la chanson du vieux Shaker «Tis the gift to be simple», n’est pas de la main de Copland. Le scénario origi-nal, dont le titre provient du cycle poétique The Bridge de Hart Crane, et plus particulièrement du passage The Dance, fut consi-dérablement modifié par la chorégraphe, qui déplaça l’action dans le massif des Appalaches, en Pennsylvanie, pendant et après la guerre de Sécession.

La Suite enchaîne huit sections sans interruption, autant d’épi-sodes festifs liés à l’achèvement de la maison d’un couple à la veille de son mariage et la fondation d’une famille – chaque per-sonnage renvoyant à des archétypes de la nation américaine, mettant en jeu la notion de «pureté» face à la réalité de l’escla-vage, des droits civiques des Noirs et de la guerre de Sécession. Entre apaisement et réconciliation, le dénouement final évoque, selon Graham:

«Une réunion de Shakers, avec ses mouvements étranges, comme halluci-nés, ou bien l’église d’une communauté noire et le sentiment d’extase spi-rituelle qui y règne.» Prière spirituelle ou blues nostalgique? «C’est mon passage préféré, déclarait Copland à la fin de sa vie: il faut une sonorité très fine, sans archets, ronde et plaisante, sans distance, mais doucement présente, comme un Amen.»

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An experimental piece for Walt Disney Concert HallJohn Williams

First Los Angeles Philharmonic performance: October 25, 2003, John Williams conducting (world premiere)

In writing Soundings, I’ve tended to think of it as an experimen-tal piece for Walt Disney Concert Hall in which a collection of colorful sonorities could be sampled in the Los Angeles Philhar-monic’s new environment. The piece is in one extended move-ment and is divided into five sections.

In the first section, «The Hall Awakens», I decided to begin with four measures of silence in order to, symbolically at least, cap-ture the Hall in its quiescence. The flutes then break the silence by murmuring softly in their lowest register. Horns and brass sonorities follow, and an unaccompanied section of unison strings allows us to test the Hall’s friendliness to that magnifi-cent group.

This is followed by «The Hall Glistens», in which a full battery of percussion and fully scored shimmering effects suggest glitter-ing flashes of light that might emerge as the sun is reflected off Frank Gehry’s great exterior «sails».

Earlier, as I admired the Hall and studied its interior, I wondered what it might be like if the building’s brilliant exterior surfaces could be sounded and the Hall actually «sang» to us. These thoughts suggested the third section, «The Hall Responds», in which the Hall itself becomes a partner in the music making. The orchestra sounds a vibrant low D, and the Hall reverberates

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and responds. Three other great sails are sounded as the orches-tra, led by the solo flute, sends messages that are returned to us from various locations in the Hall.

In the fourth section, «The Hall Sings», the four great sail notes – D, E, C-sharp, and B – reach their maturation and freely move about the Hall as the orchestra supports them. They eventually ascend and vanish above us as these vibrating units of sound return to take their fixed molecular place in the building struc-ture… at least, in our imaginations.

The piece closes with the fifth section, «The Hall Rejoices», and here the orchestra celebrates with its full voice. The motivic material for this finale comes from the suggestion of Los Angeles Philharmonic President and Chief Executive Officer Deborah Borda that I write a sequence for carillon bells that would be sounded in the lobby to signal the end of intermission. To accomplish this I’ve suggested five «call» notes (F-sharp, D-sharp, F-sharp, G-sharp, F-sharp) supported by clusters and a six-note group (G, G, F-sharp, A, D, B) that gently remind us that it’s time to conclude our conversations and return to our seats. These sequences of notes form the basis of the finale and the piece closes with the Hall itself «chiming in» at the celebratory conclu-sion.

I feel honored to have been asked to write a work for one of the inaugural concerts in Walt Disney Concert Hall, and a more inspiring subject for music can’t be imagined.

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About the works by Ginastera and CoplandJohn Henken

Ginastera: Piano Concerto N° 1First Los Angeles Philharmonic performance: February 7, 1974, Sidney Harth conducting, with soloist Jerome LowenthalGinastera composed brilliantly in most genres – concertos, songs, string quartets, piano sonatas, and a number of film scores – but is best known for his early ballets Panambí and Estancia and the operas Don Rodrigo, Bomarzo, and Beatrix Cenci. Argentine folk songs and dances inspired and informed much of his music, whether in direct reference or in stylistic allusion. Later in his career he began to incorporate 12-tone techniques and avant-garde procedures into his music, ultimately reaching a synthesis of traditional and post-serial elements.

One of his early 12-tone, neo-expressionist works was the Piano Concerto N° 1, written in 1961 and premiered at the Second Inter- American Music Festival in Washington, D.C., in 1961, along with his Cantata para América Mágica for soprano and percus- sion orchestra. (It was commissioned by the Serge Koussevitzky Music Foundation at the Library of Congress and dedicated to the memory of Koussevitzky and his wife Natalie.) Of this period in his music, Ginastera wrote: «There are no more folk melodic or rhythmic cells, nor is there any symbolism. There are, however, con-stant Argentine elements, such as strong, obsessive rhythms and medita-tive adagios suggesting the quietness of the Pampas; magic, mysterious sounds reminding us of the cryptic nature of the country».

This was also the time when Ginastera began his opera projects, and his obsession with dramatic impulses is reflected in his con-

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current interest in concerto writing in the last decades of his life: two piano concertos, two cello concertos, and one each for violin and harp. The dramatic character of the First Piano Con-certo is immediately evident – the soloist’s entrance is marked «tutte forza, con bravura» and the opening movement is basically an accompanied cadenza, followed by ten phantasmagorical variations (with markings such as «misterioso» and «irrealmente») and a coda.

The Scherzo allucinante (hallucinatory scherzo) is as enchanted by the extreme soft side of the dynamic spectrum as the cadenza was by the fortissimo side, full of ghostly piping and rappings in the orchestra and feathery patterned passage work for the solo-ist. Beginning with a solo viola incantation, the Adagissimo is one of those mysterious meditations that Ginastera mentioned, though it does rise to an impassioned climax. The concluding Toccata concertata is a manic metrical game, almost non-stop but for a brief breath-catching lull, that rides rhythm to a fero-cious final catharsis.

Copland: Appalachian Spring First Los Angeles Philharmonic performance: February 28, 1946, with Alfred Wallenstein conducting

Some of Copland’s most populist «American» music was pro-duced during the Depression and war years, including the overtly patriotic morale boosters Lincoln Portrait and Fanfare for the Common Man. Appalachian Spring capped a trilogy of dance interpretations of the American frontier spirit, beginning with Billy the Kid (1938) and continuing with Rodeo (1942). This was music that created the concert and theater equivalent of the poignant «high lonesome» bluegrass sound emerging at the same time, music of open chords and spare textures that often drew on traditional sources.

Appalachian Spring was commissioned by Elizabeth Sprague Coolidge for Martha Graham. Copland began work on Graham’s then-untitled scenario in Hollywood in June 1943, complet-

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Andrew NormanBorn: 1979, Grand Rapids, Michigan«I love the idea of one sound transforming itself into something else and watching that process unfold. It’s like a dream where just as soon as you can grab onto something and say, ‹This is this,› it’s already on its way to being something else.»

A graduate of Yale and the University of Southern California, Andrew Norman counts among his teachers Martha Ashleigh, Donald Crockett, Stephen Hartke, Stewart Gordon, Aaron Kernis, Ingram Marshall and Martin Bresnick. He is the recipient of the 2006 Rome Prize and the 2009 Berlin Prize, and has served as composer-in-residence for Young Concert Artists in New York and for the Heidelberg Philharmonic, which premiered his Ther-emin Concerto. He is currently composer-in-residence for the Los Angeles Chamber Orchestra and the newly appointed director of the Los Angeles Philharmonic’s Composer Fellowship Pro-gram.

Further listening: recordings of many of Norman’s work can be heard online at andrewnormanmusic.com.

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ing the ballet a year later in Cambridge, Massachusetts. «After Martha gave me this bare outline, I knew certain crucial things – that it had to do with the pioneer American spirit, with youth and spring, with optimism and hope», Copland later wrote.

Graham took the eventual title from a poem by Hart Crane, though not the narrative of an Appalachian housewarming for pioneer and his bride. Copland originally scored the ballet for an ensemble of 13 instruments, since the premiere was in the small Elizabeth Sprague Coolidge Auditorium at the Library of Congress (with Graham herself as the Bride, Erick Hawkins as the Husbandman, and Merce Cunningham as the Revivalist). In the spring of 1945 he arranged a suite from the ballet for full orchestra, which won the Pulitzer Prize for music that year.

The Suite is cast in eight uninterrupted sections. It opens with a slowly blooming introduction, which unison strings burst into in an elated Allegro. The scenes that follow move from a warm, gentle duet for the pioneering couple, through fleetly fiddling dances for a revivalist preacher and his followers, to an animated dance of anticipation for the bride. A transitional interlude recalls the opening, before the Suite’s climax, a set of variations on the Shaker hymn «Simple Gifts», which supported scenes of rustic domesticity in the choreography. In the coda, the married couple is left alone in their new home, with tender music that bookends and fulfills the opening expectations.

Graham told Copland that she wanted the dance to be «a legend of American living, like a bone structure, the inner frame that holds together a people», and the ballet and its music were immediately understood as reflections of a national identity, of hope and ful-fillment in a difficult time. «The Spring that is being celebrated is not just any Spring but the Spring of America; and the celebrants are not just half-a-dozen individuals but ourselves in different phases», John Martin wrote in his New York Times review.

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Ein Konzertsaal erwachtJohn Williams: SoundingsGuido Fischer

Am 23. Oktober 2003 hatten L.A.’s Society-Reporter alle Hände voll zu tun. Denn zur Gala-Eröffnung der von Star-Architekt Frank O. Gehry entworfenen Walt Disney Concert Hall hatten sich zahlreiche Hollywood-Stars angesagt. Dennis Hopper, Steven Spielberg, Tom Hanks, Liza Minelli, Catherine Zita-Jones,Warren Beatty – sie alle waren gekommen, um das neue Domizilder Los Angeles Philharmonic mit seinen 2.200 Plätzen in Augen- und Ohrenschein zu nehmen. Doch auch musikalisch wurde natürlich aus dem Vollen geschöpft. Die große Jazz-Sirene Dianne Reeves eröffnete den Konzertsaal mit der amerikani-schen Hymne «Star-Spangled Banner». Und der damalige Chef-dirigent und Vorgänger von Gustavo Dudamel, Esa-Pekka Salo-nen, hob mit seinem L.A. Philharmonic zwei Orchesterwerke aus der Taufe, die zwei amerikanische Großmeister für diesen Anlass komponiert hatten. Neben The Dharma at Big Sur von John Adamsstand Soundings von John Williams und damit von jener Kom-ponistenlegende auf dem Programm, die mit ihren unzähligen Soundtracks Filmmusikgeschichte geschrieben hat. Ob mit Star Wars, Schindlers Liste, E.T., Der weiße Hai oder Indiana Jones. «Jeden Film, den wir zusammen gemacht haben, hat John verwandelt und erhöht»,so Steven Spielberg einmal über seinen Lieblingskomponisten.

Die L.A. Philhamonic und Williams kennen sich nicht nur dank gemeinsamer Konzerte, bei denen er immer wieder als Dirigentgastiert. Viele der Orchestermusiker haben auch bei seinen Sound-tracks mitgespielt. Dementsprechend vertraut waren dem Orche-ster die 1001 schillernden bis opulenten Klangfarben, mit denen Williams 2003 sein Orchesterstück Soundings gespickt hatte.

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Dieses einsätzige, in fünf Abschnitte gegliederte Werk ist ein mu-sikalisches Porträt der Walt Disney Concert Hall mit ihrer ein-zigartigen Architektur und beeindruckenden Akustik. Im ersten Abschnitt «The Hall Awakens» erwacht der Konzertsaal aus einem vier Takte langen Moment der Stille. Erst sind es die Flöten, diemit sanftem Murmeln erklingen. Bevor sich die Blechbläser unddie Streicher hinzugesellen und quasi die Saalakustik einer ersten großen Belastungsprobe unterziehen. Bei «The Hall Glistens» (demzweiten Teil) trumpft das Schlagzeug auf – wobei es immer wie-der zu blitzartigen Klangeffekten kommt, für die sich Williams von den Sonnenlicht-Reflexionen auf der äußeren Hülle des Gehry-Baus inspirieren ließ. Auf den dritten Abschnitt «The Hall Responds», in dem Williams die Innenarchitektur musikalisch abtastet und beleuchtet (eine markante Rolle spielt die Solo-

John Williams

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Querflöte), folgt «The Hall Sings». Und dem vom ganzen Orches-ter ausgekosteten finalen Abschnitt «The Hall Rejoices» liegt ein aus elf Noten bestehendes Glockenspiel-Motiv zugrunde, das seitdem regelmäßig als Pausenzeichen in der Walt Disney Con-cert Hall zu hören ist.

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Stampede für zwei HändeAlberto Ginastera: Konzert für Klavier und Orchester N° 1 op. 28Guido Fischer

«Komponieren bedeutet meiner Ansicht nach, eine Architektur zu schaf-fen… In der Musik entsteht diese Architektur in der Zeit… Wenn Zeit vergangen ist, wenn das Werk sich entwickelt hat, bleibt im Geist ein Ge-fühl innerer Vollkommenheit zurück. Erst dann kann man sagen, dass dem Komponisten die Schöpfung jener Architektur gelungen ist.» Dieses künstlerische Selbstverständnis hat einmal der argentinische Komponist Alberto Ginastera abgelegt. Und wie es sich für einen Musiker gehörte, der verschiedenste Einflüsse schöpferisch verar-beitete, fielen seine Klangarchitekturen im Laufe seines reichen Komponistenlebens immer wieder unterschiedlich aus.

Der 1916 in Buenos Aires geborene und 1983 in Genf verstor-bene Komponist blieb zwar Zeit seines langen und produktiven Lebens mit Herz und Seele Argentinier. Doch so intensiv und fast standesgemäß er sich mit dem argentinischen Nationalstil beschäftigte, so ungemein neugierig schaute er zugleich über die Landesgrenzen hinaus und sog regelrecht die aktuellsten Musik-strömungen aus Nordamerika und Europa auf. Zunächst sollte die klassische Moderne um Debussy, Strawinsky und Bartók wegweisend für seine Entwicklung werden.

Nach Kompositionskursen, die Ginastera ab 1945 im amerika-nischen Tanglewood bei Aaron Copland belegt hatte, wurde er in seiner Heimat immer mehr vom Geist der «Zweiten Wiener Schule» sowie der Avantgarde infiziert. So finden sich in seiner Oper Bomarzo (1966/67) neben mikrotonalen und aleatorischen Passagen auch großflächige Klangballungen, die durchaus von György Ligeti stammen könnten. Und als Gründer und Leiter

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des Centro Latinamericano de Altos Estudios Musicales konnte er als Dozenten gar Messiaen, Nono und Xenakis gewinnen.

Das Eintrittsbillet in diese Neue Musik-Szene hatte Ginastera 1958 mit seinem Zweiten Streichquartett komponiert und damit seine dritte Schaffensperiode eingeläutet. Auf einen unmittelbar die Volksmusik zitierenden «objektiven Nationalismus» (1937–1948) und den «subjektiven Nationalismus» als eine Art Folklore Ima-ginaire (1949–1957) folgte eine nicht-nationale Periode, in der sich Ginastera u.a. mit Polyrhythmik sowie Mikro- und Atonali-tät beschäftigte. In diese Phase fiel auch das Konzert für Klavierund Orchester N° 1 op. 28, das im Auftrag der amerikanischen Koussevitzky Foundation entstand und Serge und Natalie Kous-sevitzy gewidmet ist. Das im April 1961 in Washington uraufge-führte Konzert erinnert mit seiner robusten Rhythmik und ele-mentaren Wildheit immer wieder auch an den Barbarismus eines Serge Prokofjew und Béla Bartók.

Der Eröffnungssatz präsentiert sich ab den ersten Takten voll-kommen ungestüm: Das Zwölf-Ton-Thema wird vom Orchester mit aller Fortissimo-Macht vorgestellt, vom Klavier aufgegrif-

Alberto Ginastera um 1960

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fen und mit auch irrwitzig virtuoser Pranke weiter- und ausge-sponnen. Als nicht weniger spektakulär entpuppt sich das nach-folgende Scherzo allucinante, das sich in ständiger Bewegung und Rasanz befindet – wenngleich es sich bis auf sporadische Explo-sionen doch nahezu durchgehend im Pianissimo-Bereich aufhält. In vollends geheimnisvollere, dramatischere Tiefen taucht das Adagissimo ab. Fast wie ausgedörrt wirkt nun nicht nur der Kla-vierpart. Auch der Streicherapparat versiegt jetzt im vierfachen Pianissimo in einem Nichts.

Mit der Toccata concertata scheinen sodann endgültig alle Dämme zu brechen. Klavier und Orchester befinden sich hier in einem abenteuerlich aufregenden Kampf und Konflikt, der mit rigoro-ser und perkussiver Heftigkeit ausgekostet wird. Diese Toccata sollte übrigens ein Jahrzehnt später zu ungewöhnlich neuen Ehren kommen. Es war die die englische Progressive-Rockband Emerson, Lake & Palmer, die in den 1970er Jahren mit einer Rock-Fassung dieses Satzes erfolgreich die Festivals beschallte. Und selbst Alberto Ginastera zeigte sich begeistert von dieser Version. «Formidable» soll er ausgerufen haben, als Keith Emerson ihm sein Arrangement vorgespielt hatte.

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And the winner is…Andrew Norman: Play: «Level 1»Guido Fischer

Traditionell findet die jährliche Verleihung eines des weltweit wichtigsten Musikpreises in Los Angeles statt. So auch 2016 am 15. Februar. Und weil bei den Grammy-Awards nicht nur Pop-Sternchen ausgezeichnet werden, bekam jetzt Andrew Norman in der Kategorie «Beste zeitgenössische klassische Komposition» eine Trophäe überreicht. Das Boston Symphony Orchestra hatte von ihm das dreisätzige Orchesterwerk Play eingespielt, das einenfuriosen Einblick in das Getriebe und Räderwerk eines riesigen Orchesterapparates bietet.

Die drei symphonischen Play-Sätze sind in Anlehnung an ein Videospiel mit «Level» betitelt. Ingesamt dauert die Aufführungdes gesamten Zyklus rund 45 Minuten. Aber laut Andrew Normankönnen zumindest «Level 1» und «Level 3» einzeln aufgeführt werden. Außerdem hat Norman folgende Anmerkungen der Komposition zur Seite gestellt: «Ich bin davon fasziniert, wie auch der körperliche Akt des Spielens geradezu eine theatralische Kraft entwik-kelt, wie man sie im Konzertsaal unmittelbar miterleben kann. Daher bin ich stets begeistert, wie ein riesiges Orchester mit seinen vielen bewegli-chen Teilen und Gruppen sich in einem ständigen Mit- und Gegeneinan-der befindet. Bei Level 1 geht es vor allem darum, wer mit wem spielt. So

Im Laufe seiner beachtlichen Karriere hat der 1979 in Michigan geborene Komponist das Wesen und den Organismus eines Orchesters nicht zuletzt dank Kooperationen mit den besten Klangkörpern kennenlernen und studieren können. So hat er etwa Werke für die Philharmoniker in Berlin, New York und Los Ange-les, aber auch für das Züricher Tonhalle Orchester geschrieben.

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verbringen etwa die Schlagwerker viel Zeit damit, das restliche Orchester zu ‹spielen› (so wie das Orchester vom Dirigenten ‹gespielt› und dieser wiederum von der Partitur ‹gespielt› wird). Bestimmte Schlagzeugin-strumente fungieren dabei als eine Art Zügel, die dafür sorgen, dass ihre Orchesterkollegen leiser oder lauter, schneller oder langsamer spielen.

Sie sorgen somit dafür, dass die Musik ständig in ihrer Erzählstruktur hin und her, nach vorne und dann wieder zurück springt.» Daraus ent-wickelt sich ein atemberaubend packendes, vielschichtiges und fulminant instrumentiertes Orchesterklanglabyrinth, auf das man sich eben nicht nur als Ohren-, sondern unbedingt auch als Augenzeuge einlassen sollte.

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Eindeutig Made in USAAaron Copland: Appalachian SpringGuido Fischer

Manchmal holt einen der Erfolg von gestern ungewollt wieder ein. Wie im Fall von Aaron Copland, der sich seit Anfang der 1950er Jahre von seinen populärsten Werken distanziert und sich auf das wenig breitenwirksame Parkett der Avantgarde gewagt hatte. Als aber 1976 seine bereits 1942 komponierte Fanfare for the Common Man bei den Olympischen Sommerspielen erklang, war er plötzlich in aller Munde. Ein Jahr später landete dann die Rockband Emerson, Lake & Palmer ebenfalls mit ihrem Arrange-ment der Fanfare einen weiteren Coup und garantierte Copland über die sprudelnden Tantiemen einen finanziell noch sorglo-seren Lebensabend. Denn im Grunde war der gebürtige New Yorker mit seinen Werken aus früher Zeit nie ganz von den Kon-zertprogrammen verschwunden. Im Gegenteil. Nicht zuletzt mit den von Jazz und Country infizierten Ballettmusiken Billy the Kid (1938), Rodeo (1942) und Appalachian Spring (1944) waren Copland Stücke geglückt, die beim Publikum wie bei der Kritik gleichermaßen dauerhaft gefeiert wurden.

Speziell Appalachian Spring hat sich längst zu einer Art Allzeit-Hit der amerikanischen Moderne entwickelt. Den Anstoß für dieses Werk hatte die amerikanische Mäzenin Elizabeth Sprague Coolidge gegeben, die 1942 bei Copland ein neues Werk für die berühmte Choreographin Martha Graham bestellte. Die Kom-position zog sich jedoch hin, da u.a. Graham sich mit der Story für das Ballett Zeit ließ. Am 29. Oktober 1944 konnte es end-lich in Washington über die Bühne gehen. Wobei das Ballett erst einen Tag zuvor seinen endgültigen Titel bekam. Copland hatte bis dahin das Werk «Ballet for Martha» genannt. Graham ent-

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schied sich nun für «Appalachian Spring». Der Titel geht auf eine Gedichtzeile des amerikanischen Lyrikers Hart Crane zurück und hat mit der Handlung des Balletts so gar nichts zu tun.

Die ursprünglich für 13-köpfiges Ensemble komponierte, erst 1954 auf Wunsch von Eugene Ormandy für großes Orchester arrangierte Ballettmusik spielt zu Beginn des 19. Jahrhunderts in den Hügeln von Pennsylvania, wo ein junges Paar ein neues Heim bezieht. Mit einer sanften Melodie wird das Werk zum Leben erweckt und trumpft fortan mit schmissigen Volkstanz-rhythmen, idyllischem (Mahler-)Melos, hymnischer Weite und sogar – in «Doppio movimento: Variations on a Shaker hymn» – mit einer originalen Quäker-Melodie auf. Übrigens soll sich Copland stets amüsiert gezeigt haben, wenn Zuhörer ihn für seine stim-mungsvollen Klänge lobten, mit denen er die Atmosphäre in den Appalachen eingefangen habe.

Aaron Copland

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Los Angeles Philharmonic

Gustavo DudamelMusic & Artistic Director Walt and Lilly Disney Chair

Esa-Pekka SalonenConductor Laureate

Mirga Gražinytė-TylaAssistant Conductor

John AdamsCreative Chair

Deborah Borda President and Chief Executive Officer David C. Bohnett Presidential Chair

First ViolinsMartin ChalifourPrincipal Concertmaster Marjorie Connell Wilson Chair

Nathan ColeFirst Associate Concertmaster Ernest Fleischmann Chair

Bing WangAssociate Concertmaster

Mark BaranovAssistant Concertmaster Philharmonic Affiliates Chair

Akiko Tarumoto Michele Bovyer

Rochelle Abramson Camille Avellano Elizabeth Baker Minyoung Chang *Vijay Gupta Mischa Lefkowitz Edith Markman Judith Mass Mitchell Newman *Stacy WetzelCheryl Norman Brick **Aroussiak Baltaian **Grace Oh **

Second ViolinsLyndon Johnston TaylorPrincipalDorothy Rossel Lay Chair

Mark KashperAssociate Principal

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Kristine Whitson Johnny Lee

Dale Breidenthal Ingrid ChunJin-Shan Dai Chao-Hua JinNickolai Kurganov Guido Lamell Varty Manouelian Paul SteinYun Tang Suli XueJason Uyeyama **Ashoka Thiagarajan **

ViolasCarrie DennisPrincipalJohn Connell Chair

Dale Hikawa SilvermanAssociate Principal

Ben UlleryAssistant Principal

Dana Lawson Richard Elegino John Hayhurst Ingrid Hutman Michael Larco Hui Liu Meredith SnowLeticia Oaks Strong Minor L. Wetzel

CellosRobert deMainePrincipalBram and Elaine Goldsmith Chair

Ben HongAssociate Principal Sadie and Norman Lee Chair

Assistant Principal (Vacant)

Jonathan Karoly

David Garrett Barry Gold Jason Lippmann Gloria LumTao NiSerge Oskotsky Brent Samuel

BassesDennis TremblyPrincipal

Christopher HanulikPrincipal

Oscar M. MezaAssistant Principal

David Allen Moore

Jack CousinBrian Johnson Peter Rofé Frederick TinsleyJoseph McFaddan **

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FlutesDenis BouriakovPrincipalVirginia and Henry Mancini Chair

Catherine Ransom KarolyAssociate PrincipalMr. and Mrs. H. Russell Smith Chair

Elise Shope Henry Sarah Jackson

PiccoloSarah Jackson

OboesAriana GhezPrincipal

Marion Arthur KuszykAssociate Principal

Anne Marie Gabriele Carolyn Hove

English HornCarolyn Hove

ClarinetsPrincipal (Vacant)

Burt HaraAssociate Principal

Andrew LowyDavid HowardAmanda McIntosh **

E-Flat ClarinetAndrew Lowy

Bass ClarinetDavid Howard

BassoonsWhitney CrockettPrincipal

Shawn MouserAssociate Principal

Michele Grego Patricia Kindel

ContrabassoonPatricia Kindel

HornsAndrew BainPrincipalJohn Cecil Bessell Chair

Associate Principal (Vacant)

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Gregory RoosaWilliam and Sally Rutter Chair

Amy Jo RhineLoring Charitable Trust Chair

Brian DrakeReese and Doris Gothie Chair

Ethan BearmanAssistantBud and Barbara Hellman Chair

Anna Spina **Julie Erdmann **

TrumpetsThomas HootenPrincipalM. David and Diane Paul Chair

James WiltAssociate Principal

Christopher Still Ronald and Valerie Sugar Chair

Stéphane Beaulac

TrombonesPrincipal (Vacant)

James MillerAssociate PrincipalAbbott and Linda Brown Chair

Herbert AusmanJörgen Van Rijen **

Bass TromboneJohn Lofton

TubaNorman Pearson

TimpaniJoseph PereiraPrincipalCecilia and Dudley Rauch Chair

Nicholas Stoup **

PercussionRaynor CarrollPrincipal

James Babor Perry DreimanAlex Frederick **Brent Kuszyk **Gary Smith **

KeyboardsJoanne Pearce MartinKatharine Bixby Hotchkis Chair

Gavin Martin **

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HarpLou Anne NeillKatie Kirkpatrick **

LibrariansKazue Asawa McGregor Kenneth Bonebrake Stephen Biagini

Personnel ManagerJeffrey Neville

Conducting FellowsMatthew Aucoin Adrien Perruchon Jamie Phillips

* not on tour** extra musician on tour

The Los Angeles Philharmonic string section utilizes revolving seating on a systematic basis. Players listed alphabetically change seats periodically.In those sections where there are two principals the musicians share the position equally and are listed in order of length of service.The musicians of the Los Angeles Philharmonic are represented by Professional Musicians Local 47, AFM.

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Los Angeles Philharmonicphoto: Vern Evans

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InterprètesBiographies

Los Angeles PhilharmonicSous la direction artistique et musicale de Gustavo Dudamel, le Los Angeles Philharmonic connaît un renouveau en combi-nant œuvres phares et répertoires inexplorés. Aux États-Unis et à l’étranger, l’orchestre se montre pionnier en matière de répertoire innovant. 2015/16 marque sa 97e saison. Plus de 250 concerts sont joués ou présentés chaque année par l’orchestre dans ses deux lieux emblématiques que sont le Walt Disney Concert Hall et le Hollywood Bowl. Pendant sa saison d’hiver de 30 semaines au Walt Disney Concert Hall, le LA Phil crée des festivals, des résidences d’artistes et des programmes thé-matiques destinés à promouvoir la musique symphonique. Il explore aussi l’œuvre de certains artistes ou compositeurs. Les œuvres nouvelles sont présentes tout au long de la saison, au sein de la très stimulante série Green Umbrella et dans les mul-tiples commandes passées par le LA Phil. Depuis 2003, le LA Phil siège dans l’incroyable Walt Disney Concert Hall conçu par Frank Gehry, qui incarne l’énergie, l’imagination et l’esprit inno-vant de la ville de Los Angeles et de son orchestre. La salle est vantée tant pour son architecture que pour son acoustique. L’implication de l’orchestre dans la ville de Los Angeles va bien au-delà des seuls concerts symphoniques puisque la formation se produit aussi dans des écoles, des églises et dans des quar-tiers rassemblant diverses communautés. Parmi ses multiples initiatives en matière pédagogique, citons le Youth Orchestra LA (YOLA), inspiré par le révolutionnaire programme pédagogique vénézuélien El Sistema. Le LA Phil et ses partenaires four-nissent des instruments gratuitement, des cours de musique

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intensifs et un soutien pédagogique à plus de 700 étudiants de quartiers défavorisés. Toujours avide d’élargir son offre cultu-relle, le LA Phil propose chaque saison des concerts avec des artistes de grande renommée, en récital, dans le domaine du jazz et de la musique du monde; il accueille aussi des orches- tres invités en plus des concerts spéciaux et des séries de mu- sique de chambre, de récitals d’orgue et de musique baroque. Grâce à un partenariat avec Deutsche Grammophon, l’orchestre compte un catalogue conséquent de concerts disponible en ligne. En 2011, le Los Angeles Philharmonic et Gustavo Duda-mel ont reçu le Grammy de la meilleure prestation orches-trale pour leur enregistrement de la Quatrième Symphonie de Brahms. Le Los Angeles Philharmonic a été fondé par William Andrews Clark, Jr., fondateur du premier orchestre permanent de la ville en 1919. Walter Henry Rothwell en est devenu le pre-mier directeur musical, poste qu’il a occupé jusqu’en 1927. Depuis, dix chefs d’orchestre réputés ont occupé ce poste: Georg Schnéevoigt (1927–1929), Arthur Rodzinski (1929–1933), Otto Klemperer (1933–1939), Alfred Wallenstein (1943–1956), Eduard van Beinum (1956–1959), Zubin Mehta (1962–1978), Carlo Maria Giulini (1978–1984), André Prévin (1985–1989), Esa-Pekka Salonen (1992–2009) et Gustavo Dudamel (depuis 2009).

Los Angeles PhilharmonicUnter der künstlerischen und musikalischen Leitung von Gustavo Dudamel erlebt das Los Angeles Philharmonic eine entschei-dende Erneuerung in der Erarbeitung von musikalischen Meilen-steinen in Kombination mit unbekannten Werken. In den USA ebenso wie im Ausland leistet der Klangkörper Pionierarbeit bezogen auf das Repertoire. Die aktuelle Spielzeit ist die 97. des Orchesters, das jährlich 250 Konzerte an seinen angestammtenSpielstätten anbietet, in der Walt Disney Concert Hall und in derHollywood Bowl. In seiner 30-wöchigen Wintersaison in der Walt Disney Concert Hall, präsentiert das LA Phil Festivals, Künstler Residencies und thematische Programme mit dem Ziel der Verbreitung symphonischer Musik. Der Klangkörper wendet sich auch der Entdeckung von Werken ausgewählter Künstler

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und Komponisten zu. Im Rahmen der sehr ambitionierten Reihe Green Umbrella werden die gesamte Saison über neue Werke vorgestellt, darunter Kompositionsaufträge des LA Phil. Seit 2003hat das LA Phil seinen Sitz in der unglaublichen von Frank Gehry entworfenen Walt Disney Concert Hall, in der sich Energie, Fan-tasie und innovativer Geist der Stadt Los Angeles und seines Orchesters spiegeln sollen. Gepriesen wird der Saal gleicher-maßen für seine Architektur wie für seine Akustik. Die Ausstrah-lung des Orchesters in die Stadt Los Angeles erfolgt nicht alleinüber symphonische Konzerte, sondern wirkt auch direkt in Schu-len, Kirchen und ganze Stadtviertel unterschiedlichen sozialen Charakters hinein. Unter den diversen pädagogischen Initiativen des Klangkörpers findet sich das Youth Orchestra LA (YOLA), das inspiriert ist durch das in Venezuela entwickelte El Sistema.Das LA Phil und seine Partner stellen etwa 700 Kindern aus so-zial benachteiligten Vierteln kostenlos Musikinstrumente zur Ver-fügung, bieten Workshops und pädagogische Unterstützung. Immer bestrebt, sein kulturelles Angebot zu erweitern, bietet das LA Phil Saison für Saison Konzerte mit herausragenden In-terpreten in Form von Recitals, aber auch Jazz- und Weltmusik-Projekte; es empfängt Gastorchester in speziellen Konzertreihen,präsentiert Kammermusik- und Orgel-Zyklen ebenso wie Reihen, die sich speziell der Barockmusik zuwenden. Dank der Zusam-menarbeit mit dem Label Deutsche Grammophon kann das Or-chester auf einen umfänglichen Katalog von online-verfügbarenKonzerten verweisen. 2011 erhielten das Los Angeles Philharmonicund Gustavo Dudamel für ihre CD mit Brahms Vierter Symphonieden Grammy für die beste Orchestereinspielung. Das Los Ange-les Philharmonic wurde 1919 als erstes permanentes Orchesteram Ort durch William Andrews Clark, jr., gegründet. Walter HenryRothwell war der erste musikalische Leiter. Diesen Posten be-kleidete er bis 1927. Zehn renommierte Chefdirigenten haben inzwischen die Geschichte des Orchesters geprägt: Georg Schnée-voigt (1927–1929), Arthur Rodzinski (1929–1933), Otto Klem-perer (1933–1939), Alfred Wallenstein (1943–1956), Eduard van Beinum (1956–1959), Zubin Mehta (1962–1978), Carlo Maria Giulini (1978–1984), André Prévin (1985–1989), Esa-Pekka Salo-nen (1992–2009) und Gustavo Dudamel (depuis 2009).

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Gustavo Dudamel directionL’infatigable engagement de rendre la musique accessible à tous est devenu l’une des marques de fabrique de Gustavo Dudamel. Tant dans le domaine symphonique que lyrique, il enthousiasme les auditeurs de tous âges sur quatre continents. Il est actuellement directeur musical et artistique du Los Angeles Philharmonic, ainsi que directeur musical du Simón Bolívar Orchestra of Venezuela. Même si ces deux postes occupent la majeure partie de son temps, il est également invité à diri-ger dans le monde entier, des institutions musicales majeures comme les Wiener Philharmoniker. Cette saison, son calen-drier inclut plusieurs grandes productions lyriques: après La Bohème à la Scala avec le Simón Bolívar Symphony Orchestra en août dernier, il fera son retour à la Berliner Staatsoper avec une nouvelle production des Noces de Figaro avant ses débuts, en avril 2016, à la Wiener Staatsoper où il dirigera une nouvelle production de Turandot. Au cours de sa septième saison en tant que directeur artistique et musical du Los Ange-les Philharmonic, il a vu son contrat prolongé jusqu’en 2021/22. Sous sa direction, le Los Angeles Philharmonic a considéra-blement élargi le champ d’action de ses projets, nombreux et variés, notamment grâce au Youth Orchestra Los Angeles (YOLA) établi sur le modèle d’El Sistema au Venezuela. Avec le YOLA, Dudamel apporte la musique à des enfants issus de quartiers défavorisés de Los Angeles et impulse sans relâche des projets similaires aux États-Unis et en Europe. Il entame sa 17e saison en tant que directeur musical de l’ensemble du projet El Sistema au Venezuela. C’est à ce titre qu’il dirige le Simón Bolívar Symphony Orchestra au Venezuela ainsi qu’en tournée. Sous contrat depuis 2005 chez Deutsche Grammo-phon, Gustavo Dudamel peut se prévaloir de nombreuses cap-tations sous ce label, de même que de productions vidéo et DVD qui immortalisent des moments décisifs de sa vie de musicien. Il a également produit une intégrale de Wagner et des symphonies de Beethoven avec le Símon Bolívar Orches-tra, exclusivement disponibles en téléchargement. Dudamel fait partie des chefs d’orchestre les plus récompensés de sa génération. Parmi les nombreuses distinctions qu’il a reçues,

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citons, récemment, le Leonard Bernstein Lifetime Achievement Award for the Elevation of Music in Society der Longy School en 2014, le titre de «Musician of the Year» décerné par Musi-cal America en 2013 et le Gramophone Hall of Fame, l’Eugene McDermott Award in the Arts au MIT 2010, le titre de Cheva-lier de l’Ordre des Arts et des Lettres 2009 ou encore le classe-ment dans les «100 most influential people» par le Time Maga-zine. Au-delà de plusieurs titres de docteur honoris causa, il a reçu le «Q Prize» de la Harvard University. Né au Venezuela en 1981, il a fait de l’idée de rendre la musique accessible à tous sa pierre angulaire, autant que son credo artistique et sa philo-sophie de vie. Pour plus d’informations: www.gustavodudamel.com.

Gustavo Dudamel LeitungSein unermüdlicher Einsatz dafür, Musik allen zugänglich zu machen, ist zu einem Markenzeichen Gustavo Dudamels ge-worden. Sowohl im symphonischen Bereich als auch in der Operbegeistert sein Musizieren Hörer aller Altersgruppen auf vier Kontinenten. Aktuell ist er Music & Artistic Director des Los Angeles Philharmonic und Music Director des Simón Bolívar Orchestra of Venezuela. Während die mit diesen beiden Posten verbundenen Verpflichtungen den größeren Teil seiner Zeit bin-den, ist Dudamel dennoch als Gastdirigent an den bedeutends-ten Musikinstitutionen der Welt zu erleben, wie am Pult der Wiener Philharmoniker. In dieser Saison weist sein Terminkalen-der gerade im Bereich der Oper herausragende Projekte aus – begonnen bei einer Produktion von La Bohème an der Maillän-der Scala mit dem Simón Bolívar Symphony Orchestra im ver-gangenen August, gefolgt von einer Rückkehr zur Berliner Staat-soper mit einer Neuproduktion von Die Hochzeit des Figaro und im April 2016 schließlich sein Debüt an der Wiener Staatsoper mit dem Dirigat einer Neuproduktion von Turandot. In seiner siebten Spielzeit als Music & Artistic Director des Los Angeles Philharmonic wurde Dudamels Vertrag jüngst bis zur Spielzeit 2021/22 verlängert. Unter seiner Leitung hat das Los Angeles Philharmonic den Wirkungsradius seiner vielen und vielseitigen

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Projekte merklich erweitert, namentlich mit dem Youth Orches-tra Los Angeles (YOLA) nach dem Modell des in Venezuela entwickelten El Sistema. Mit YOLA bringt Dudamel Musik zu Kindern in sozial benachteiligten Stadtteilen von Los Angeles und gibt immer wieder den Anstoß für vergleichbare Initiativen in den USA und Europa. Bereits die 17. Spielzeit ist er musikali-scher Leiter des gesamten El Sistema-Projektes in Venezuela. In dieser Position leitet er das Simón Bolívar Symphony Orches-tra in Venezuela ebenso wie auf Tournee. Seit 2005 bei der Deut-schen Grammophon unter Vertrag, kann Gustavo Dudamel auf zahlreiche Einspielungen bei diesem Label verweisen, ebenso wie auf Video/DVD-Produktionen, die die Spannung entschei-dender Momente seiner Musikerbiographie festhalten. Unab-hängig davon hat er eine Wagner-Gesamteinspielung und die Einspielung sämtlicher Beethoven-Symphonien mit dem Símon Bolívar Orchestra exklusiv für digitalen Download produziert. Dudamel gehört zu den meist geehrten Dirigenten seiner Gene-

Gustavo Dudamelphoto: Gerardo Gómez, Fundamusical

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ration. Unter den zahlreichen Auszeichnungen finden sich in jün-gerer Zeit der Leonard Bernstein Lifetime Achievement Award for the Elevation of Music in Society der Longy School im Jahre 2014, der von Musical America verliehene Titel «Musician of the Year» 2013 und die Aufnahme in die Gramophone Hall of Fame, der Eugene McDermott Award in the Arts at MIT 2010, der Titel eines Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres 2009 und die Ernennung zu einem der «100 most influential people» durch das Time Magazine sowie neben zahlreichen Ehrendoktorwür-den die Verleihung des «Q Prize» durch die Harvard University. 1981 in Venezuela geboren, macht die Idee, allen Menschen den Zugang zur Musik zu ermöglichen, den Eckstein sowohl seiner künstlerischen als auch seiner Lebensphilosophie aus.Weitere Informationen: www.gustavodudamel.com.

Sergio Tiempo pianoDécrit par le magazine Gramophone comme «un coloriste amoureux des multiples sonorités offertes par la piano», Sergio Tiempo est devenu l’un des pianistes les plus originaux et sti-mulants de sa génération. Il s’est fait connaître à l’international dès son plus jeune âge, en jouant à l’âge de 14 ans au Concer-tgebouw Amsterdam, une prestation rapidement suivie par une tournée aux États-Unis et une série d’engagements dans toute l’Europe. Depuis, il s’est produit avec les orchestres et les chefs majeurs du monde entier, et est invité régulièrement par les plus grands festivals. Né à Caracas au Venezuela, Sergio Tiempo a commencé le piano à 2 ans avec sa mère, Lyl Tiempo, avant de faire ses débuts en concert l’année suivante. À la Fondazione per il Pianoforte de Côme, il a travaillé avec Dmitri Bashkirov, Fou Ts’ong, Murray Perahia et Dietrich Fischer-Dies-kau. Il a bénéficié à plusieurs reprises des conseils de Martha Argerich, Nelson Freire et Nikita Magaloff, et s’est réguliè-rement produit avec son compatriote et ami Gustavo Duda-mel, notamment lors de concerts du Simón Bolívar Symphony Orchestra. Il a participé à plusieurs enregistrements salués et récompensés. Sous le label EMI Classics «Martha Argerich Pre-sents», il a gravé les Tableaux d’une exposition de Moussorgski,

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Gaspard de la nuit de Ravel et trois Nocturnes de Chopin. Pour Deutsche Grammophon, il a enregistré plusieurs disques avec Mischa Maisky, notamment un disque Rachmaninov qui a obtenu cinq étoiles de Classic FM et du BBC Music Magazine, ce dernier l’ayant également érigé au rang d’enregistrement de référence. En juin 2010, Sergio Tiempo a créé une nouvelle œuvre pour deux pianos et orchestre, Tango Rhapsody, du com-positeur argentin Federico Jusid, avec Karin Lechner et le RSI Lugano dirigé par Jacek Kaspszyk au Martha Argerich Festival de Lugano où il est invité chaque année. Récemment, il a sorti un disque de musique française pour deux pianos avec Karin Lechner, «La Belle Époque», sous le label Avanti Classic. Ses derniers concerts ont inclus ses retrouvailles avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France à Paris et en tournée en Amé-rique du Sud, avec le Singapore Symphony et une prestation aux Music Days du Festival de Lisbonne, ainsi que ses débuts avec le BBC Symphony, le City of Birmingham Symphony, le Royal Northern Sinfonia, le Queensland Orchestra et l’Auckland Philharmonia. Dernièrement, il a donné des récitals, dans le cadre d’un concert à guichet fermé, au Queen Elisabeth Hall de Londres où il a fait ses débuts dans le cadre des Internatio-nal Piano Series, ainsi qu’au Wiener Konzerthaus, au Wigmore Hall (London), à la Berliner Philharmonie et à l’Edinburgh Inter-national Festival. Il s’est également produit en récital à l’Oslo Chamber Music Festival et au Festival Chopin de Varsovie. Plus récemment, il a donné deux concerts avec le Los Angeles Phil-harmonic dirigé par Gustavo Dudamel et Nicholas McGegan, et a joué avec le Queensland Symphony Orchestra, le Buenos Aires Philharmonic Orchestra en tournée européenne et a fait ses débuts avec le Zürcher Kammerorchester, le Brussels Phil-harmonic et l’Orquestra Sinfónica do Porto Casa da Música. Il a donné des récitals en tournée à Séoul, en Italie et en Amérique du Sud. Cette saison, il collaborera avec le Los Angeles Philhar-monic avec lequel il donnera huit fois le Concerto pour piano N° 1 de Ginastera, sous la baguette de Gustavo Dudamel. Il jouera aussi aux côtés du St Petersburg Philharmonic, du Queensland Symphony, du Stavanger Symphony Orchestra et il sera en tour-née en Chine.

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Sergio Tiempo KlavierDas Magazin Gramophone bezeichnete ihn als einen «Klangma-ler, der mit Liebe die Möglichkeiten auskostet, die das Klavier bietet». Längst zählt Sergio Tiempo zu den originellsten undinspirierendsten Pianisten seiner Generation. Mit nur 14 Jahren machte er sich bereits international einen Namen, als er im Concertgebouw Amsterdam spielte. Diesem Auftritt folgten rasch eine Tournee durch die USA und Engagements in ganz Europa. Seither tritt er mit den bedeutendsten Orchestern und Dirigenten der ganzen Welt auf und ist regelmäßig Gast der größten Festivals. Geboren in Caracas in Venezuela begann Sergio Tiempo zweijährig zunächst unter Anleitung seiner Mut-ter Lyl Tiempo mit dem Klavierspiel, um nur ein Jahr später sein Konzertdebüt zu geben. In der Comer Fondazione per il Piano-forte arbeitete er mit Dmitri Bashkirov, Fou Ts’ong, Murray Perahia und Dietrich Fischer-Dieskau. Mehrfach konnte er von den Hinweisen Martha Argerichs, Nelson Freires und Nikita Magaloffs profitieren. Regelmäßig tritt er mit seinem Freund und Landsmann Gustavo Dudamel auf, namentlich im Rahmen von Konzerten des Simón Bolívar Symphony Orchestra. Er war an mehreren gefeierten und preisgekrönten Einspielungen be-teiligt. Beim Label EMI Classics «Martha Argerich Presents» spielte er Mussorgskis Bilder einer Ausstellung, Ravels Gaspardde la nuit und drei Nocturne von Chopin ein. Für Deutsche Grammophon nahm er verschiedene CDs mit Mischa Maisky auf, namentlich mit Werken Rachmaninows. Diese Aufnahmen erhielten fünf Sterne von Classic FM sowie vom BBC Music Magazine und werden als Referenzaufnahmen angesehen. Im Juni 2010 wirkte Sergio Tiempo an der Uraufführung des Werkes für zwei Klaviere und Orchester Tango Rhapsody des argentinischen Komponisten Federico Jusid mit – an der Seite von Karin Lechner und dem RSI Lugano unter Jacek Kaspszyk beim Martha Argerich Festival von Lugano, auf dem er jährlich zu Gast ist. Kürzlich brachte er zusammen mit Karin Lechner beim Label Avanti Classics die CD «La Belle Époque» mit fran-zösischer Musik für zwei Klaviere heraus. Seine jüngsten Kon-zerte beinhalten die Wiederbegegnung mit dem Orchestre Phil-harmonique de Radio France in Paris und auf Südamerika-Tour-

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nee, mit dem Singapore Symphony und einen Auftritt bei den Music Days des Lissabon Festivals ebenso wie seine Debüts beim BBC Smphony, der Royal Northern Sinfonia, dem Queens-land Orchestra und der Auckland Philharmonia. Ausverkaufte Recitals spielte er in der Londoner Queen Elisabeth Hall, wo er im Rahmen der International Piano Series debütierte, ebenso wie im Wiener Konzerthaus, der Londoner Wigmore Hall, der Berliner Philharmonie und beim Edinburgh International Festi-val. Mit Recitals war er auch beim Oslo Chamber Music Festi-val und beim Warschauer Chopin-Festival zu erleben. Kürzlich spielte er zwei Konzerte mit dem Los Angeles Philharmonic unter Gustavo Dudamel und Nicholas McGegan und konzer-tierte ebenfalls mit dem Queensland Symphony Orchestra, dem Buenos Aires Philharmonic Orchestra auf Europatournee und gab seine Debüts beim Zürcher Kammerorchester, dem Brus-sels Philharmonic und dem Orquestra Sinfónica do Porto Casa da Música. Recital-Tourneen führten ihn nach Seoul, Italien und Südamerika. In dieser Saison konzertiert er mit dem Los Ange-les Philharmonic. Acht Mal spielt er mit diesem Klangkörper unter Leitung von Gustavo Dudamel das Erste Klavierkonzert von Ginastera. Darüber hinaus spielt er mit dem St Petersburg Philharmonic, dem Queensland Symphony, dem Stavanger Symphony Orchestra und wird auf Tournee in China unterwegs sein.

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