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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 4S121 l’autre tardive, traitées orthopédiquement, sans récidive. Les sco- res de Harris et de Merle d’Aubigné montraient une amélioration significative (p < 0,05). L’analyse radiographique n’a pas révélé d’ostéolyse. Au niveau de la cupule, il n’existait un liséré (dis- continu) que dans 4 cas. Aucune anomalie fémorale notable n’a été décelée, quel que soit le mode de fixation de la tige. Une pseudarthrose trochantérienne a nécessité une ostéosynthèse et une infection métastatique un changement en deux temps. La survie était de 99 % au recul moyen de 8 ans, en prenant pour évènement toute réintervention et 100 % en prenant pour évène- ment la reprise pour descellement aseptique repris. DISCUSSION ET CONCLUSION. Notre série confirme les bons résultats de cette prothèse, déjà rapportée par ses concep- teurs, en terme d’ostéolyse et de descellement. En effet, les résultats cliniques étaient très satisfaisants dans cette population de sujets jeunes et actifs. Par ailleurs, aucun descellement ou absence d’ostéointégration ne sont survenus. L’utilisation de billes de 32 mm assure la stabilité. L’utilisation d’une cupule recouverte d’hydroxyapatite semble avoir résolu les problèmes de fixation acétabulaire rencontrés avec les premiers modèles de cette prothèse. Nous n’avons pas, à moyen terme, observé de conflit col-cupule ni de dégradation de l’insert acétabulaire. 218 Quel est l’état de surface optimal d’une pièce fémorale cimentée Moussa HAMADOUCHE *, François BAQUÉ, Nicolas LEFÈVRE, Luc KERBOULL, Marcel KERBOULL, Jean-Pierre COURPIED INTRODUCTION. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à 10 ans de recul minimum d’une série prospective ran- domisée et d’une série historique d’arthroplasties totales de han- che cimentées basse friction en fonction de l’état de surface de la pièce fémorale. MATÉRIELS ET MÉTHODES. La série prospective rando- misée comportait 284 patients (310 hanches) âgés en moyenne de 64,1 ans. Parmi ces 310 hanches, la pièce fémorale était hau- tement polie (Ra = 0,04 microns, MKIII, Stryker) pour 165 hanches et mattes pour 145 (Ra = 1,7 microns, CMK3, Vector Orthopédique). La série historique opérée par les mêmes opérateurs selon la même technique comportait 111 patients (123 hanches) pour lesquels la pièce fémorale était satinées (Ra = 0,9 microns, CMK2, Sanortho). L’évaluation des résultats cliniques a été réalisée selon la cotation de Merle d’Aubigné. L’évaluation radiologique de la migration des implants a été réa- lisée à l’aide des repères classiques sur des radiographies du bas- sin de face. Enfin une analyse de survie a été effectuée selon la méthode actuarielle. RÉSULTATS. Lors de l’évaluation à 10 ans minimum de recul, 43 patients (48 hanches) était en perdus de vue (0,3 à 8,7 ans), 80 patients (83 hanches) étaient décédés (0,1 à 13,6 ans), 26 patients (26 hanches) avaient été repris sur le ver- sant acétabulaire et/ou fémoral (0,9 à 15,9 ans) et 246 patients (276 hanches) n’avait pas subi de reprise au recul moyen de 12,3 ± 1,9 ans (10 à 16 ans). Parmi les 26 hanches reprises, 2 appartenaient au groupe pièces fémorales polies (une seule pièce descellée), 12 au groupe satinées (trois pièces fémorales descellées), et 12 au groupe mattes (9 pièces fémorales descel- lées). Un descellement radiologique était noté pour une des 165 pièces fémorales polies (0,6 %), quatre des 123 pièces fémorales satinées (3,3 %), et 15 des 145 pièces fémorales mat- tes (10,3 %). Il n’existait pas de différence significative entre les trois groupes pour aucun des paramètres du score de Merle d’Aubigné ni pour le score global. Le taux de survie cumulée de la pièce fémorale à 13 ans, en définissant l’échec comme le des- cellement, était de 97,3 % ± 2,6 % pour les pièces fémorales polies, 97,1 % ± 2,1 % pour les pièces satinées, et 78,9 % ± 5,8 % pour les pièces mattes (Logrank, p < 0,001). DISCUSSION ET CONCLUSION. Les résultats de cette étude ainsi qu’une revue de la littérature indiquent que la rugo- sité d’une pièce fémorale cimentée doit être inférieur à 1 micron. 219 Résultats, à 15 ans de recul, de la prothèse totale de Müller cimentée Stéphane BOISGARD *, Stephane DESCAMPS, Benjamin BOUILLET, Olivier MATHÉ, Jean-Paul LEVAI INTRODUCTION. Le but de ce travail était d’évaluer, à quinze ans de recul, la prothèse totale de hanche (PTH) de Müller cimentée à tige droite tête modulaire de 28 et cupule à bord plat. MATÉRIEL ET MÉTHODES. De mars 1988 à décembre 1990, 212 arthroplasties ont été mises en place chez 198 patients pour une coxarthrose. L’âge moyen était de 65 ans (48-67) et l’IMC : 26,9 (18,36-34,47). Le recul était de 15 ans minimum. La technique opératoire a été univoque : voie transglutéale et scellement au Palacos Gentamycine ® des deux implants. Dans tous les cas, il s’agissait d’une prothèse fémorale à tige droite, type Müller, en Protasul ® 10, associée à une tête céramique (107) ou une tête Protasul ® (105) avec cupule en polyéthylène stérili- sée aux rayons Gamma sous atmosphère inerte d’Azote. Les résultas ont été évalués : cliniquement selon le score de Merle, radiologiquement pour les descellements selon les critères de Harris versant fémoral et de Hodgkinson versant acétabulaire. L’usure a été mesurée avec le logiciel MPH. Les analyses de sur- vie ont été menées selon la méthode actuarielle de Greenwood. RÉSULTATS. Au dernier recul : 98 patients étaient décédés, 8 perdus de vue, 17 ont refusé la consultation. 85 patients ont été revus. Un avait été repris pour descellement acétabulaire à 14 ans. L’évaluation clinique des 84 patients non repris : 7 avaient un TB ou B résultat, 14 un résultat moyen. Radiologi- quement au niveau du fémur, pas de descellement ni migration mais deux ostéolyses ont été observées associées à un descelle- ment de la cupule avec usure du polyéthylène supérieure à * Patrick Boyer, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris. * Moussa Hamadouche, Hôpital Cochin, Service A de Chirurgie Orthopédique, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris.

219 Résultats, à 15 ans de recul, de la prothèse totale de Müller cimentée

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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 4S121

l’autre tardive, traitées orthopédiquement, sans récidive. Les sco-res de Harris et de Merle d’Aubigné montraient une améliorationsignificative (p < 0,05). L’analyse radiographique n’a pas révéléd’ostéolyse. Au niveau de la cupule, il n’existait un liséré (dis-continu) que dans 4 cas. Aucune anomalie fémorale notable n’aété décelée, quel que soit le mode de fixation de la tige. Unepseudarthrose trochantérienne a nécessité une ostéosynthèse etune infection métastatique un changement en deux temps. Lasurvie était de 99 % au recul moyen de 8 ans, en prenant pourévènement toute réintervention et 100 % en prenant pour évène-ment la reprise pour descellement aseptique repris.

DISCUSSION ET CONCLUSION. Notre série confirme lesbons résultats de cette prothèse, déjà rapportée par ses concep-teurs, en terme d’ostéolyse et de descellement. En effet, lesrésultats cliniques étaient très satisfaisants dans cette populationde sujets jeunes et actifs. Par ailleurs, aucun descellement ouabsence d’ostéointégration ne sont survenus. L’utilisation debilles de 32 mm assure la stabilité. L’utilisation d’une cupulerecouverte d’hydroxyapatite semble avoir résolu les problèmesde fixation acétabulaire rencontrés avec les premiers modèles decette prothèse. Nous n’avons pas, à moyen terme, observé deconflit col-cupule ni de dégradation de l’insert acétabulaire.

218 Quel est l’état de surface optimald’une pièce fémorale cimentée

Moussa HAMADOUCHE *, François BAQUÉ,Nicolas LEFÈVRE, Luc KERBOULL,Marcel KERBOULL, Jean-Pierre COURPIED

INTRODUCTION. Le but de cette étude était d’évaluer lesrésultats à 10 ans de recul minimum d’une série prospective ran-domisée et d’une série historique d’arthroplasties totales de han-che cimentées basse friction en fonction de l’état de surface de lapièce fémorale.

MATÉRIELS ET MÉTHODES. La série prospective rando-misée comportait 284 patients (310 hanches) âgés en moyennede 64,1 ans. Parmi ces 310 hanches, la pièce fémorale était hau-tement polie (Ra = 0,04 microns, MKIII, Stryker) pour165 hanches et mattes pour 145 (Ra = 1,7 microns, CMK3,Vector Orthopédique). La série historique opérée par les mêmesopérateurs selon la même technique comportait 111 patients(123 hanches) pour lesquels la pièce fémorale était satinées(Ra = 0,9 microns, CMK2, Sanortho). L’évaluation des résultatscliniques a été réalisée selon la cotation de Merle d’Aubigné.L’évaluation radiologique de la migration des implants a été réa-lisée à l’aide des repères classiques sur des radiographies du bas-sin de face. Enfin une analyse de survie a été effectuée selon laméthode actuarielle.

RÉSULTATS. Lors de l’évaluation à 10 ans minimum derecul, 43 patients (48 hanches) était en perdus de vue (0,3 à8,7 ans), 80 patients (83 hanches) étaient décédés (0,1 à13,6 ans), 26 patients (26 hanches) avaient été repris sur le ver-sant acétabulaire et/ou fémoral (0,9 à 15,9 ans) et 246 patients

(276 hanches) n’avait pas subi de reprise au recul moyen de 12,3± 1,9 ans (10 à 16 ans). Parmi les 26 hanches reprises,2 appartenaient au groupe pièces fémorales polies (une seulepièce descellée), 12 au groupe satinées (trois pièces fémoralesdescellées), et 12 au groupe mattes (9 pièces fémorales descel-lées). Un descellement radiologique était noté pour une des165 pièces fémorales polies (0,6 %), quatre des 123 piècesfémorales satinées (3,3 %), et 15 des 145 pièces fémorales mat-tes (10,3 %). Il n’existait pas de différence significative entre lestrois groupes pour aucun des paramètres du score de Merled’Aubigné ni pour le score global. Le taux de survie cumulée dela pièce fémorale à 13 ans, en définissant l’échec comme le des-cellement, était de 97,3 % ± 2,6 % pour les pièces fémoralespolies, 97,1 % ± 2,1 % pour les pièces satinées, et 78,9 %± 5,8 % pour les pièces mattes (Logrank, p < 0,001).

DISCUSSION ET CONCLUSION. Les résultats de cetteétude ainsi qu’une revue de la littérature indiquent que la rugo-sité d’une pièce fémorale cimentée doit être inférieur à 1 micron.

219 Résultats, à 15 ans de recul, de laprothèse totale de Müller cimentée

Stéphane BOISGARD *, Stephane DESCAMPS,Benjamin BOUILLET, Olivier MATHÉ,Jean-Paul LEVAI

INTRODUCTION. Le but de ce travail était d’évaluer, àquinze ans de recul, la prothèse totale de hanche (PTH) deMüller cimentée à tige droite tête modulaire de 28 et cupule àbord plat.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. De mars 1988 à décembre1990, 212 arthroplasties ont été mises en place chez 198 patientspour une coxarthrose. L’âge moyen était de 65 ans (48-67) etl’IMC : 26,9 (18,36-34,47). Le recul était de 15 ans minimum.La technique opératoire a été univoque : voie transglutéale etscellement au Palacos Gentamycine® des deux implants. Danstous les cas, il s’agissait d’une prothèse fémorale à tige droite,type Müller, en Protasul® 10, associée à une tête céramique (107)ou une tête Protasul® (105) avec cupule en polyéthylène stérili-sée aux rayons Gamma sous atmosphère inerte d’Azote. Lesrésultas ont été évalués : cliniquement selon le score de Merle,radiologiquement pour les descellements selon les critères deHarris versant fémoral et de Hodgkinson versant acétabulaire.L’usure a été mesurée avec le logiciel MPH. Les analyses de sur-vie ont été menées selon la méthode actuarielle de Greenwood.

RÉSULTATS. Au dernier recul : 98 patients étaient décédés,8 perdus de vue, 17 ont refusé la consultation. 85 patients ont étérevus. Un avait été repris pour descellement acétabulaire à14 ans. L’évaluation clinique des 84 patients non repris :7 avaient un TB ou B résultat, 14 un résultat moyen. Radiologi-quement au niveau du fémur, pas de descellement ni migrationmais deux ostéolyses ont été observées associées à un descelle-ment de la cupule avec usure du polyéthylène supérieure à

* Patrick Boyer, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris.

* Moussa Hamadouche, Hôpital Cochin, Service A de ChirurgieOrthopédique, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris.

4S122 82e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.

2 mm. Au niveau de la cupule, nous avons noté 48 cas sans liseréet 34 cas avec liseré (29 non évolutifs et 4 évolutifs correspon-dant à 4 descellements (3 têtes métalliques1 céramique)).L’usure linéaire était de 0,078 millimètre / an et l’usure volumé-trique est de 48,02 mm3 / an. La survie était de 96 % (± 3 %)pour l’évènement reprise et de 93 % (± 5 %), pour l’échec clini-que et radiologique.

DISCUSSION. Les échecs à quinze de recul sont acétabulai-res (5 descellements dont 1 repris), avec dans tous les cas uneusure supérieure à deux millimètres. Il n’y a pas de différencesignificative de la fréquence des descellements, en fonction del’âge, de l’IMC, de l’inclinaison acétabulaire et de l’épaisseur dupolyéthylène.

CONCLUSION. Cette étude confirme que l’usure du polyé-thylène est le facteur dominant des échecs des arthroplasties decette génération.

220 Étude à cinq ans de recul d’une tigeanatomique revêtue d’hydroxyapa-tite

Alexandre MOUTTET *, Rémi PHILIPPOT,Frédéric FARIZON, Paul-Henri VALLOTTON,Nabila IBNOU-ZEKRI

INTRODUCTION. Nous avons mené une étude prospectivemonocentrique sur une série homogène et continue des prothèsestotales de hanche anatomiques et non cimentées. Le but de cetteétude était de mettre en évidence au dernier recul l’apport de lastructure anatomique de l’implant fémoral sur les résultats clini-ques et radiologiques.

MATÉRIEL ET MÉTHODE. La série étudiée était homogèneet continue, elle incluait 176 hanches opérées d’une arthroplastietotale de hanche entre septembre 1997 et décembre 1998, par lemême chirurgien. Nous n’avons retenu que les prothèses de pre-mière intention sur coxarthrose primitive ou secondaire, les pro-thèses sur fracture et les reprises ont été exclues de l’analyse. Audernier recul, le taux de suivi était de 93,2 %. Les patients ont étérevus cliniquement lors des consultations (satisfaction, score deHarris). Un chirurgien indépendant, n’ayant pas vu les donnéescliniques, a réalisé l’analyse radiologique (classification deBrooker, scores d’Ara et Engh). Le positionnement des implantsà été analysé par le logiciel Imagika. La courbe de survie a étéréalisée selon la méthode de Kaplan-Meier avec un intervalle deconfiance de 95 %, et en prenant comme définition de l’échec lareprise de la prothèse toutes causes confondues.

RÉSULTATS. Nous déplorons deux échecs, tous deux pourluxation récidivante avec malposition des implants. La survie à5 ans de la prothèse est de 98,8 %. Sur le plan clinique, le scorede Harris variait significativement (P < 0,0001) de 32,9 ± 1,2 enpréopératoire à 93,1 ± 0,8 à la dernière visite de recul. La douleur

était le paramètre qui montrait la plus grande amélioration, puis-que seuls 10,2 % de patients se plaignaient d’une douleur légère à5 ans de recul. Sur le plan radiologique, l’implant fémoral mon-trait une grande stabilité avec des scores Ara et Engh excellents,5 ± 0,2 et 20,7 ± 0,5, respectivement. L’usure du polyéthylène,0,075 mm/an, se situait en deçà des taux d’usure admis habituel-lement. Nous avons observé par contre une grande proportiond’ossifications hétérotopiques avec un taux de 65,1 %.

DISCUSSION. La survie de la tige SPS est comparable auxautres séries de la littérature. La prothèse SPS montre à 5 ans debons résultats cliniques et radiologiques. Les objectifs de bonneintégration et de bonne stabilité fémorale de l’implant semblentatteints. Cependant, des événements intercurrents tels que le tauxélevé d’ossifications hétérotopiques mériteraient d’être étudiésde manière isolée.

221 Résultats à plus de 15 ans d’uneprothèse de hanche à revêtementHA total. Analyse prospectived’une série de 615 cas

Jean-Pierre VIDALAIN *, Alain MACHENAUD,Jean-Claude CARTILLIER

INTRODUCTION. L’intérêt de l’hydroxyapatite pour la fixa-tion des implants sans ciment est assez largement reconnuaujourd’hui. Malgré tout, 20 ans après les premières applicationscliniques de ce mode de fixation, l’étendue du revêtement bio-actif au niveau de la tige fémorale, reste un sujet de discussion.Le but de ce travail était d’évaluer sur le long terme les consé-quences d’un revêtement total.

MATÉRIEL ET MÉTHODE. Entre juillet 1986 et décembre1990, 615 arthroplasties totales de la hanche ont été réalisées : latige a toujours été un implant en alliage de titane revêtu d’unecouche HA de 150µ d’épaisseur. La moitié seulement des com-posants acétabulaires était revêtue d’hydroxyapatite. Il y avaitautant d’hommes que de femmes, l’âge moyen était de 64,5 ans.Deux cent quarante-deux (39 %) patients étaient décédés,62 (10 %) étaient perdus de vue, le recul moyen des 243 patientstoujours dans l’étude au dernier contrôle, est de 17,7 ans.

RÉSULTATS. Les résultats cliniques sont restés globalementstables tout au long de ce suivi (PMA : 17). On note cependantune baisse du score « fonction » liée au vieillissement de lapopulation (plus de 80 ans en moyenne au dernier examen).Quatre vingt-neuf révisions ont été réalisées (72 cupules, 9 tiges,8 changements complets), mais 4 tiges seulement, ont été reti-rées pour descellement aseptique, plus ou moins complet.

DISCUSSION. En dépit d’une usure significative du PEobjectivée dans 50 % des cas, et d’un nombre important derévisions acétabulaires, les ostéolyses fémorales sévères sontpratiquement demeurées anecdotiques ; la qualité de l’ostéointé-gration favorisée par l’HA s’oppose donc efficacement à la

* Stéphane Boisgard, Service de Chirurgie Orthopédiqueet Traumatologique, Hôpital G. Montpied, CHU de Clermont-

Ferrand, 63003 Clermont-Ferrand Cedex 1.

* Alexandre Mouttet, Espace méditerannée,19, avenue du Général-Leclerc, 66000 Perpignan.