Crise : les prévisions 2009pour la région Limousin p3

Le nouveau statut de l’auto-entrepreneur p14

Les tableaux de bord de gestion p22

Trimestriel - N°219 - Janvier 2009

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DossierMétiers de bouche :la profonde mutation

Agnès Luquet, super collaboratrice à Saint-Setiers

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et à conditions susceptibles de modifications sans préavis, non remboursable, non modifiable.

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Trait d’Union - Le Magazine de l’Artisanat Corrézien.Réalisé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Corrèze • Trimestriel édité à 7 000 exemplaires

• Webzine : www.trait-union.info • Informations et communiqués : redaction@trait-union.info • Directeur de la Publication : Christian Lavent • Rédacteur en Chef : Jacques Chambon

• Rédaction et publicité : Christophe Rigot • Ont participé à ce numéro : Fréderic Aubreton, Jérôme Bordes,E. Bousquet A. Chanonat, Marine Dathanat, J-P. Feugeas, J.C Fredon, Céline Lachassagne, Éliane Monteil, J-F. Robert

• Conception graphique, mise en pages : Thomas Drouhard dippp.fr, Philippe Chapot Editions HF - l'Empreinte 21, rue Montesquieu 19100 Brive : pao@trait-union.info • Crédit Photos : P. Chapot, C. Rigot, X

• Flashage et impression : Imprimerie du Corrézien, le bourg 19460 Naves • Routage : routage 23, route du Limousin 23220 Cheniers

Contact Publicité 05 55 29 95 91

Ce magazine est imprimé par l’imprimerie du Corrézien à Naves. Labellisée Imprim’vert, elle s’est engagée à respecter les critères d’élimination des déchets,

de stockage sécurisé des produits dangereux et à ne pas utiliser de produits toxiques.

Christian LaventPrésident de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat

'année 2008 aura incontestablement étémarquée par deux crises successives, lapremière au premier semestre, liée à

l'augmentation du prix du pétrole et desmatières premières, puis la deuxième, au retourdes congés d'été, affectant l'ensemble du secteurbancaire et plus communément appelée crisefinancière.

Il s'en est suivi un fort ralentissement de lademande des consommateurs et, en corollaire,une baisse, pour bon nombre d'entreprises, deleur chiffre d'affaires et de leur charge de travail.

Nul ne peut dire aujourd'hui quelle sera la duréede cette période incertaine et quelles en serontles conséquences.

Le Gouvernement a mis en place un plan desoutien à l'activité et aux PME ainsi que desmesures destinées à soutenir la consommation.

Si vous avez à connaître quelques difficultésliées à une baisse d'activité induisant desproblèmes de respect des échéances sociales etfiscales, d'accès au crédit bancaire ou de touteautre nature, je vous invite à contacter lesservices de votre Chambre de métiers quisauront, en toute confidentialité, vous conseilleret vous accompagner en s'appuyant sur lesdifférentes procédures mises en place par l'Etat.

Il n'est jamais facile de faire état de sesdifficultés mais elles seront toujours plusrapides à résoudre si le problème est traité leplus tôt possible.

Ce numéro de votre magazine abordeégalement deux dispositions de la Loi deModernisation de l'Economie évoquées lorsd'un précédent Trait d'Union : le statut de l'auto-entrepreneur et le développement des grandes

surfaces commerciales. J'aurai pu égalementévoquer le projet de travail du dimanche. Ce sont autant de sujets qui s'ajoutent auxturbulences actuelles et risquent de perturberl'environnement quotidien de nos entreprisesartisanales.

Je ne veux pourtant pas tomber dans lasinistrose et le pessimisme trop souvententretenus par les médias. Je connais les atoutsde nos petites entreprises, adaptabilité,réactivité, souplesse, et je fais confiance auxartisans pour répondre d'une façon positive àces nouveaux challenges.

Bonne année 2009 à toutes et à tous, à vos

familles et à vos entreprises.

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lActualités 2

• Stars et Métiers : un prix pour l’artisanat• Des aides pour réduire la pollution• Crise : la récession annoncée enrégion• Les apprentis ont reçu leurs diplômes• 1200 collégiens découvrent l’artisanat• Les bons comptes du CFA les 13 vents• Les actualités du CFA bâtiment

Dossier 8• La profonde mutation des métiers de bouche

Zoom 13• Agnès Luquet : super collabora-trice à Saint-Setiers

Plus clair 14• Le nouveau statut de l’auto-entrepreneur

C’est la vie 15• Ils arrivent dans l’artisanat

En action 16• Agneau du Plateau : le cuir deMillevaches• L’opération Récup’R : une solu-tion pour vos produits dangereux

Entreprises en mouvement 17

Organisations Professionnelles 19

Repères 21• Le conseil général étend ses aidesaux entreprises

Fiche technique 22• Les tableaux de bord de gestion

Bric à Brac 23

Entre nous 24

Chers amis artisans

a Chambre régionale de métiers duLimousin a signé une conventionavec l’Agence de l’eau Adour

Garonne pour la réduction des pollutionsdiffuses.Cette convention permet aux entreprisesartisanales de bénéficier de deux typesd’aides : d’une part, une aide à l’élimina-tion des déchets dans le cadre de l’opéra-tion collective Récup’R (environ 50% surles coûts de collecte et de traitement desdéchets dangereux pour l’eau, appliquée

directement par votre collecteur) ; etd’autre part, une aide aux études ou à l’in-vestissement (équipements de stockage, deprétraitement ou nouvelles machines…)

Les secteurs éligibles aux aides de l'Agencesont les suivants : pressing, imprimeurs,garages, métiers de bouche.

Plus d’infos : Fanny Requeut, chargée de mission environnement,

05 55 79 45 02

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Des aides pour réduire la pollution

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é de la fusion du prix de laDynamique artisanale et du prixArtinov, ce concours est placé sous

le haut patronage du Ministère des petiteset moyennes entreprises, du commerce,de l’artisanat et des professions libérales. Pour la première fois, les prix ont étédécernés à l’occasion d’une manifesta-tion unique au cours de laquelle chaquelauréat a reçu un chèque de 800 eurosainsi que les félicitations et encourage-ments de Christian Lavent, Président dela Chambre de métiers et d’AlainZabulon, Préfet de la Corrèze.

• Prix de l’innovation technologique :- Eric Berger SARL Agropack à Brive,

machines agro-alimentaires- Franck Paquet, fabrication de billards

à Aubazine

• Prix de la stratégie globale d’innovation- Roger Caminade, MPRO, mécanique

de précision à Objat- Gérard Reynier, Sarl C 1 sign à Tulle

• Prix de la gestion des RH :- Gérard Sbalchiero, SA SEES, struc-

tures et menuiseries métalliques àObjat

- Christian Dubernard, couverturezinguerie Lavignac à Margerides

• Prix de la dynamique commerciale : - Dominique et Alain Laumond, SAS

Laumond Frères, mécanique deprécision à Beynat

- Michel Solignac, Hôtel restaurant leSablier du temps à Argentat

Plus d’infos : www.cma-correze.fr

Mercredi 4 novembre, la Chambre de métiers, l’Union professionnelle artisanaleet le réseau des Banques populaires et Socama Massif-central et Centre-atlan-tique ont remis les prix Stars et métiers 2008 à 8 artisans corréziens. Des prix quirécompensent les chefs d’entreprises artisanales pour leur réussite en matièred’innovation, de savoir-faire et de dynamique commerciale.

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Stars et métiers :un prix pour l’artisanat

Brèves

Des étudiants & des diplômes200 photos de la Fête des étu-diants des métiers sont enlibre consultation surwww.trait-union.info

La formation dans l’artisanatAvec 748 apprentis pour2008, l’artisanat corrézienperd 4% de ses effectifs (-32)mais reste 8% au-dessus duniveau moyen constaté des 10dernières années.

Les mouvements dans l’artisanatAvec 445 immatriculationscontre 357 radiations, l’arti-sanat corrézien affiche unsolde positif (+ 88) au 31 sep-tembre dernier et compte5 675 entreprises sur le territoire.

Des disparités sectorielles L’alimentation affiche +39unités (restauration +30, bou-cherie +9 et boulangerie +1) ;le bâtiment : + 38 unités (peinture +17, menuiserie -4) ;la fabrication : -7 unités (ébénisterie : -8, sciage : -3) etles services : +18 unités(esthétique +10, réparationauto -7)

Des disparités géographiques L’arrondissement de Briveaffiche un solde positif de +63entreprises (et 3077 au total),Tulle +22 (1863 au total) etUssel +3 (avec 735)

Des formationscourtes, pratiques etgratuitesLe Centre d’entraînement pro-fessionnel (Cep) propose 2nouveaux types de formationdirectement transposablesdans votre entreprise : l’infor-matique et l’anglais à la carteau CFA. Contacts :J. Bordes 05 55 20 77 63 et A. Bouillaguet 05 55 29 95 95

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ÉCONOMIQUES

Les indicateurs du second semestre sontau rouge. L’activité est en net recul dansl’ensemble de l’artisanat, hormis l’ali-mentation où l’ampleur de la crise semblemoindre, pour l’instant. Les indicateursde la santé financière des entreprises (trésorerie, marges, résultats) sont orien-tés à la baisse et l’investissement marquenettement le pas. Quant à l’emploi salariéartisanal, s’il a relativement bien résistéau second semestre 2008, il devrait êtretouché dans les mois qui viennent.

C’est d’ailleurs l’ensemble des prévisionspour début 2009 qui sont très pessimistes.Seul l’investissement pourrait connaîtreun léger rebond.

Plus d’infos :téléchargez la “Note de conjoncture de

l’artisanat Limousin” sur www.trait-union.info

Source : Chambre régionale de métiers

Des questions relatives àla crise financière ?

Pour faire face aux préoccupations relatives à la crise financière, les chefsd’entreprises artisanales peuvent :

n contacter la Chambre de métiers et del’artisanat au 05 55 29 95 98

n contacter le guichet unique mis enplace à la Trésorerie générale : Nadège Saint-Peyre, entreprises.correze@dgfip.finances.gouv.fr

n saisir le médiateur du crédit :www.mediateurducredit.fr

Crise : les artisans redoutent les prochains moisLa crise économique naissante des derniers mois marquée par la flambée desprix du pétrole et des matières premières, conjuguée à la crise financière ontentraîné un ralentissement conséquent de la demande. Les entreprisesartisanales du Limousin sont d’ores et déjà éprouvées par cette situation derécession qui s’amorce. Elles risquent de l’être encore plus dans les mois à venir.

Brèves

Nouvelle conventionLe CFA a renouvelé laconvention de fonctionne-ment avec la RégionLimousin. En vigueur dès2009, celle-ci pourraitimpacter le fonctionnementdu centre de formation. À suivre.

EmploiJean-Christophe Prodel rem-place Patricia Colin au postede chargé de mission trans-mission reprise à la CMAdepuis le 24 novembre. Agéde 25 ans, il est titulaire d’unmaster 2 en reprise et trans-mission des entreprises etdes patrimoines.

Etude sur les nouveaux services Alimentaires : participez auxgroupes de travail pour pro-poser de nouveaux services àune clientèle aux besoins enmutation (livraisons à domi-cile, prises de commande,préparation par internet, télé-phone…). A partir d’uneétude des attentes desconsommateurs réalisée surla région Limousin.Contact : Elsa Ebrard, 05 55 79 45 02

Nouveau marchéL’adaptation d’un habitatexistant aux personnes âgéeset/ou handicapées constitueun axe de développementimportant pour les entre-prises du bâtiment. Cemarché comporte de nom-breuses spécificités de par lanature de la clientèle, desfinancements mobilisables,de la réglementation et desparticularités techniques.Une formation complète,avec remise de DVD interactif, est prévue les 22 et 23 janvier 2009.Contact : Jérôme Bordes, 05 55 20 75 20

CoopérativeLa coopérative CAP Bois etToit vient de fêter son premier anniversaire. Laconfiance de ses membres etla croissance rapide de sesrésultats lui ont permis d’ob-tenir l’affiliation ORCAB endécembre dernier.

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Près de 400 apprentis ont reçu leurdiplôme jeudi 13 novembre à Brive àl'occasion de la 50e édition de la Fêtedes étudiants des métiers. Une éditiontrès spéciale organisée par la Chambrede métiers, avec le précieux partena-riat des Banques Populaires etSocama du Massif Central et CentreAtlantique, de la mutuelle SantévieMic Cmcia, de la Maaf, du journal laVie corrézienne, de la compagnieaérienne Airlinair et du club leWhynot.

La soirée, qui s'est déroulée àl’Espace de Trois Provinces à Brive,

était animée par le très en vue groupede reggaeton "les Taïnos". Chacun deslauréats est reparti avec 3 cadeaux etquatre d'entre eux ont gagné desweek-ends pour deux à Paris en avion.

Le Whynot a accueilli ensuite lapremière nuit des étudiants desmétiers et offrait une entrée gratuite etune boisson aux lauréats et à leursamis avec une prestation complète etconcert de folie des mêmes Taïnos !

Plus : 200 photos et vidéos surwww.trait-union.info

Philippe Jeoffre,Artisan ébéniste àBrive, Secrétaireadjoint et Membrede la Commissiondes affaires écono-miques de laChambre de métiers.

Il aime- les métiers du bois- les sports collectifs

et particulièrement le rugby (CABCL)

- les relations humaines et l’esthétisme.

Il n’aime pas- l’orgueil- l’uniformité- la langue de bois.

Quel est votre sentiment sur l’artisanat en ce moment ?Je trouve que l’artisanat va aumême rythme que les autres pro-fessions. Face à la conjonctureactuelle, je pense que le secteur,grâce à son dynamisme, son indé-pendance et son esprit de créati-vité, a d’avantage de ressourcesque les grandes structures.

Comment se porte le métierd’ébéniste ?Les professions des métiers dumeuble et de l’ameublement souf-frent déjà depuis plus de 20 ans etdoivent faire face à une forteimportation. Aujourd’hui, unefaçon différente de se meubler etune demande personnalisée, deproximité ou pas, dite sur-mesureou de qualité, semblent donner unélan croissant aux jeunes et auxartisans à communiquer par lebiais de l’apprentissage. En 3ans, le nombre d’apprentisformés au CFA les 13 Vents estpassé de 7 à 26. Il est évident quenos ateliers ont perdu de leuréquipement matériel et ont besoinde ravalement afin de pouvoirrecevoir nos jeunes successeurset continuer à servir nos clientsdans de bonnes conditions.L’évolution de notre métier nousconduit à mettre en place deseffets de groupe, à l’image de lajeune coopérative des métiers dubois CAP Bois et Toit créée début2008 en Corrèze. Meilleurs voeuxpour 2009 aux acteurs du bois.

Les apprentisont reçu leurs diplômes

ACTUALITES

L’Artisanat est parti sur les routes deFrance pour faire découvrir ses 250métiers aux collégiens. La tournée desvoitures customisées Artimobiles,équipées de logiciels interactifs, a faitétape en Corrèze les 17 et 18novembre derniers.

Deux flottes d'Artimobiles ontrencontré les élèves de 4e et de 3e descollèges Jean Moulin et Jean Lurçat àBrive, Albert Thomas à Egletons etVictor Hugo à Tulle. A chaque étape,les Artimobiles ont stationné dans lacour du collège et accueilli jusqu’à 10classes de 30 élèves pendant desséances d'une heure et demie co-animées par des spécialistes de laformation, des artisans et desapprentis.

Cette opération nationale conduite parle Fonds national de promotion et decommunication de l’artisanat estrelayée sur le terrain par les organisa-tions professionnelles et les Chambresde métiers et de l’artisanat. Elle a pourvocation de sensibiliser les jeunes auxmétiers de l’artisanat mais aussi deleur permettre de dialoguer directe-ment avec les artisans et les spécia-

listes de la formation en collaborationavec le Ministère de l’éducation natio-nale et l'Inspection académique de laCorrèze.

Nous remercions particulièrement lesartisans et étudiants des métiers quiont témoigné de leur expérience à noscôtés : Xavier Toulemont, bouchercharcutier ; Vincent Coutal et EricSerre, maçons ; Philippe Labau etPierre Pister, prothésistes dentaires ;Eric Goursat, plâtrier peintre ; PatrickFrouard, imprimeur ; AndréChanonat, tailleur ; Joaquim DeSousa, carrossier ; Alexandre Troncheet Céline Pouget, étudiants en BTMpâtisserie ; Guillaume Tixier etAudrey Naudy étudiants en BTMébénisterie.

Plus : Photos et vidéos :www.trait-union.info

1200 collégiens découvrentl'artisanat

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Les bons comptes du CFA les 13 vents

Pour Frédéric Aubreton, directeur duCFA les 13 Vents, l’organisation parte-nariale de cette opération est très révé-latrice de l’évolution de la culturepédagogique du CFA. « Une évolutioninscrite dans le projet d’établissement ;au carrefour des exigences de l’indivi-dualisation, de l’évolution de la typolo-gie des publics accueillis mais aussi dela pédagogie, en particulier celle liée àla mise en œuvre des techniques dedidactique professionnelle ». Cettejournée visait ainsi non seulement àéchanger sur les pratiques mais surtoutà présenter celles mises en place pourles mathématiques dans le cadre del’expérimentation dite « dispositif alter-nance collège ». Un changement d’ap-proche absolument nécessaire dansl’enseignement du français ou desmathématiques trop souvent perçucomme rebutant par les jeunes.

Pour enseigner la même chosemais autrement.

Comment accueillir convenablementdes jeunes de collèges en parcours alter-nance au CFA, pour une durée limitée,tout en continuant à leur délivrer unenseignement conforme aux pro-grammes ? Telle était bien la questionposée par les principaux des collègesd’Uzerche, de Corrèze, de Brive (JeanLurçat), de Tulle (Clémenceau) qui,depuis deux ans, sollicitaient la plate-forme du CFA pour organiser des par-cours personnalisés pour certains deleurs élèves. « La réponse n’était pasévidente » se souvient FrédéricAubreton. « Au départ nous savionssimplement qu’il fallait être très réactif,

mais aussi que nous devions êtrecapables de prendre en compte les spé-cificités de chaque élève. Si on pouvaitsupposer que changer de cadre était denature à lui permettre de mieux avancer,cela n’était pas suffisant. Il nous fallaitmaîtriser les processus pédagogiques enjeu, les mettre en perspective avec lesobjectifs attendus en fin de troisième :le fameux socle commun des connais-sances et des compétences. Il nous fal-lait donc, d’une part, garantir unecontinuité et une cohérence avec le tra-vail réalisé au collège tout en gardant àl’esprit que nous devions tout faire pourcréer chez l’élève une vraie dynamiqued’apprentissage »

Le CRAF ouvre une banque…d’activités, au service des collèges et des apprentis.

« C’est ainsi qu’était très vite apparue lanécessité de concevoir des séquencespédagogiques différentes, fondées

avant tout sur la notion d’activité, plusà même de soutenir l’attention desjeunes. ». Objectif atteint. Avec la créa-tion d’un catalogue d’activités proposéaux apprenants, utilisant largement lesressources du CFA, elles permettent laconstruction de parcours personnaliséset motivants. D’une durée de trenteminutes, conçues à la demande des res-ponsables du CRAF et mises en œuvrepar eux mais réalisées par les profes-seurs de spécialités, elles sont regrou-pées en banque pour être utilisées selonles besoins repérés avec les équipespédagogiques des collèges sur destemps individualisés en formation tuto-rée ou en auto formation.

La journée du mardi 16 décembre étaitdonc consacrée à la présentation decette innovation pédagogique ainsi qu’àl’organisation inhérente à sa productionet à sa mise en œuvre. Les professeursde mathématiques du CFA, soucieuxd’éprouver leurs pratiques, présentaientles plus récentes activités à leurs col-lègues de collège. « La chasse aux tem-pératures », « le boulanger fait bonnemesure » ou bien encore « absent pourcent » étaient au cœur des échanges.Enrichissant et novateur de l’avis desparticipants qui ont vu le parti qu’ilspouvaient tirer du CFA dans la mise enœuvre des parcours des collégiens, l’ex-périence a été jugée très stimulante del’avis des professeurs du CFA. Etchacun d’entre eux d’affirmer que cettejournée va probablement les conduire àmodifier certaines pratiques auprès desgroupes d’apprentis.

Le 16 décembre dernier, le CFA 13 vents accueillait 20 professeurs des collèges du département ainsi que BéatriceQuelet (IA-IPR de mathématiques), Françoise Renault (IEN-IO), Gilbert Riche (chef du SAIA) et Paul Couture (IEN-EG de mathématiques) . Objectif : travailler sur le renouvellement des pratiques en matière d’enseignement desmathématiques pour les élèves et futurs apprentis en s’appuyant notamment sur la richesse des situations rencontréesdans le monde professionnel. Un exercice pour lequel les professeurs des 13 Vents (Catherine Brabant, Sylvie Veyssière,Christophe Faintrenie, Ouided Bouachour et Odile Montay) avaient beaucoup à dire, surtout depuis la mise en placedu dispositif Alternance Collège au CFA.

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Blogathieu Leymarie etThomas Chapey,étudiants en Brevet de

maîtrise boulangerie au CFAsont partis en stage à Renteria,Espagne. Pendant 15 jours,depuis "la Casa Aramendia",leur entreprise d'accueil, ils ontalimenté un blog avec des expli-cations et des photos de l'entre-prise, des spécialités locales etde leur voyage en général. Avecde nombreux commentaires deleurs amis, collègues etfamilles...

À voir sur :www.cfa13vents.com

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M fin de valoriser l’apprentissage, HervéNovelli, Secrétaire d’Etat chargé de l’ar-tisanat a rassemblé, en octobre dernier et

pour la première fois, près de 12000 apprentiseuropéens, parmi lesquels des jeunes du CFAles 13 vents.Après avoir visité la capitale, Anthony, Kévin,Johnny, Audrey, Thomas, Lillian, Coralie, Tomet Laurie ont participé au tournage du clip duchanteur Yannick. Impressionnés, les jeunesqui n'avaient jamais pénétré au sein du PalaisOmnisport de Bercy ont ensuite assisté à unspectacle musical proposé par des apprentisvenus de toute l’Europe. Ils ont également

écouté les points de vue sur l'apprentissagelivrés par plusieurs Ministres, apprentis, chefsd’entreprises et personnalités. L’objectif étantd’inciter à la mobilité européenne et de signalerla nécessité d’un programme « Erasmus » pourles mêmes apprentis.

9 jeunes participent à laRencontre européenne des apprentis

A

association "Promo jeunes métiers de laviande" organise un stage afin d’inciter lesjeunes bouchers à poursuive leur forma-

tion professionnelle. Cette action, prévue au1er semestre 2009, est destinée aux apprentisbouchers en CAP 2e année ou BEP. En 2008,

700 jeunes apprentis ont participé au stage"présentation et décoration de la viande". Anoter que l'association prend en charge laformation, l’hébergement, la restauration et ledéplacement. Avec maintien du salaire.

Un stage boucherie pour les jeunes

e concours de la Cabosse d’Or à Isle (87) est un concours régionalde pâtisserie. En novembre dernier, il a opposé une douzaine depâtissiers dans trois catégories : les CAP BEP ; les Bac, Bac Pro

et BTM ; les professionnels.Jean-Sébastien Boitard et Vanessa Puyraimond, étudiants au CFA, ontparticipé dans la catégorie Bac, Bac Pro, BTM en compagnie de leurprofesseur de pratique Alain Colomb. Face à 7 concurrents et 5 jurysparmi lesquels des professionnels et des particuliers, Jean-Sébastienest arrivé 1er de sa catégorie et Vanessa 3e. Une interview des lauréats est disponible sur www.cfa13vents.com

L'or et le bronze pour la Cabosse d’Or

n novembre dernier, les anglo-saxonsétablis dans notre région ont eu l'occa-sion d'apprendre à préparer, dans les

laboratoires du CFA, le très local milhassouaccompagné de son magret de canard façonRossini ainsi qu'un mille-feuille de saumon.L'atelier de cuisine était animé par Claude

Sallas et Stéphane Pillet, enseignants au CFA ettraduit par Michel Caillard et Céline Bouteille,professeurs d’anglais. Ravis de leur nouvellecollaboration, les étudiants du CFA et lesnouveaux "apprentis" anglais ont fini parsavourer leur travail de manière très convivialeet se sont bien jurés de recommencer... Enattendant, ils apprennent la pâtisserie, dans unautre atelier !

Les anglais se mettent à la cuisine

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Portesouvertes

e CFA 13 Vents ouvre sesportes les 3 et 4 avrilprochain en partenariat

avec le CFA du bâtiment et leCFA de l'industrie. Pour leschefs d'entreprise, les parents etles jeunes, c'est l'occasion devisiter l'établissement, derencontrer l'équipe pédagogiqueet éducative et d'échanger avecdes apprenants en activité dansles salles de classe, laboratoireset ateliers. A noter.

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es sélectionsrégionales desOlympiades des

métiers se sont dérou-lées en octobre dernierau CFA Bâtiment deTulle pour les métiersd’installateur sani-taire (4 candidats), decouvreur (5 candi-dats), de peintre déco-rateur (10 candidats)et de serrurier-métal-lier (6 candidats).

Ouvert au public, le site de sélection a pu accueillir desjeunes des Missions locales des arrondissements de Briveet Tulle et près de 150 collégiens ou lycéens (Bort lesOrgues, Allassac, Corrèze, Beynat, St Yrieix la Perche etTulle) venus découvrir les métiers du bâtiment.Sur les 13 candidats présentés, le CFA Bâtiment de Tullea obtenu de bons, voire de très bons résultats : Pierre Klaja(2e année CAP, entreprise Soubranne à Egletons) aremporté la sélection en plomberie ; Aristote Kawa Tende(2e année BP, entreprise Teixeira à Tulle) a remporté lasélection en peinture ; Axel Sireau (1e année Bac Pro,

entreprise Chanut à Ussel) a remporté la sélection pour le métier d’élec-tricien et Joyce Regin (2e année BP chez Manière et Mas à Brive) estarrivé second.Les vainqueurs des sélections régionales sont qualifiés pour la finalenationale prévue à Lille en février. S'ils passent la sélection, la compé-tition les conduira en équipe de France puis à Calgary au Canada pourles finales internationales en septembre 2009. Souhaitons leur le succèsqu’ils méritent !

3 apprentis qualifiés pour les Olympiades des métiers

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1e année de Brevetp r o f e s s i o n n e lgénie climatiqueau CFA Bâtimentde Tulle et salariéde l’entrepriseDevaine Services à Limoges est lelauréat de l’établissement pour le Prixdu CCCA BTP 2008. Ce prix récom-pense un apprenti méritant par CFA duréseau bâtiment : assiduité, bon investis-sement dans la formation, intérêt pour lemétier et bonne intégration dans l’entre-prise. Sélectionné à l’unanimité parl’équipe pédagogique et éducative,Florian s'est vu offrir un séjour àLondres pour découvrir la culture localeet le patrimoine architectural de la ville.

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apprentis "méritants" des CFABâtiment de Tulle et de Limoges sontpartis en Tunisie en compagnie d'unepersonne du centre de formation en

octobre dernier. Ce séjour a permis de récom-penser les plus "méritants" pour leur investisse-ment en formation et en entreprise avec circuitdans le grand sud tunisien, visite des oasis, del’île de Djerba, promenades à dos de chameau,nuit dans le désert sous les tentes berbères,découverte de Tataouine, du patrimoine bâtilocal…Organisé et financé par le centre de formation enpartenariat avec PRO BTP, caisse de retraite etde prévoyance sociale des salariés du bâtiment etdes travaux publics, le séjour devrait être recon-duit, sous une forme similaire, en 2009. A suivre.

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12 apprentis en Tunisie pour un raid 4x4

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Les métiers de boucheLa filière agroalimentaire a connu, au cours des dernières décennies, une évolution à nulle autrepareille. La mondialisation de l’économie et l’accès à des produits, jadis saisonniers et aujour-d’hui proposés tout au long de l’année, ont considérablement modifié les habitudes et lespratiques alimentaires. L’apparition, dès 1970, de nouvelles formes de distribution et, plusencore, l’explosion du nombre de mètres carrés de grandes surfaces commerciales alimentairesont eu des effets dévastateurs sur les entreprises artisanales de proximité. Il conviendrait égale-ment d’évoquer la mise en place des circuits courts de distribution ou le développement de lasurgélation pour mesurer l’importance du changement du paysage alimentaire qu’ont eu àconnaître les entreprises artisanales des métiers de bouche, désormais engagées dans uneprofonde mutation conjuguant innovation, qualité et modernisation.

Globalement, le secteur alimentaire résiste bien, passant, sur 35 ans, de 1004 à 948 (moins 6 %). Mais, il faut y voirl’inscription de métiers moins traditionnels (crêperies, pizzerias, plats cuisinés à emporter…) qui ne compensentpas les pertes importantes dans les activités traditionnelles de viande ou de farine.

Les boucheries par secteur géographique

* Le secteur alimentation comprend également les entreprises moins traditionnelles

telles que les crêperies, pizzerias…

n Source : Répertoire des métiers de la Corrèze.

l Le secteur résiste… les métiers traditionnels s’effondrentDes métiers qui évoluent rapidement

En perdant 227 entreprises en 35 ans, les artisansbouchers et charcutiers (-61%) sont de loin lesplus touchés par la mutation du secteur alimen-taire. Au titre des seules boucheries, les arrondis-sements de Tulle et Ussel ont vu le nombre d’en-treprises divisé par 3 (2,8 précisément). Un phéno-mène plus fort encore en zone urbaine, notammentdans la ville de Tulle où le nombre d’artisans estpassé de 31 à 6, affichant ainsi une chute record de81%. Les entreprises de Brive et de l’arrondisse-ment, qui « résistent » mieux, confirment tout demême la tendance générale (-54%) .

Les boulangeries et les pâtisseries sont égalementtouchées par la tendance et ont perdu plus d’uneentreprise sur 4 dans les 30 dernières années (-29% et –26%). Toutefois, après avoir perdu 63entreprises en 20 ans, les seules boulangeriessemblent avoir freiné leur déclin et perdent moinsd'une entreprise par an depuis 15 ans (-12).

Les pâtissiers, de leur côté, semblent subir despertes plus importantes (-18) dans les dernièresannées alors que leur évolution positive (+2) allaità l’encontre de la tendance générale dans lesannées 73 à 93.

1973 1993 2008

Boucherie Charcuterie 375 190 148 - 61%

Boulangerie 260 197 185 - 29%

Pâtisserie 61 63 45 - 26%

Alimentation* 1004 910 948 - 6%

Arrondissements 1973 1993 2008

Brive- ville de Brive

- autres communes de l’arrondissement

1446381

713140

662937

- 54%

Tulle- ville de Tulle

- autres communes de l’arrondissement

13431103

701159

48642

- 64%

Ussel- ville de Ussel

- autres communes de l’arrondissement

641549

29821

23617

- 64%

342 170 137 - 60%

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en profonde mutationLe moins que l’on puisse dire, c’est quela consommation de biens alimentairesa considérablement évolué au cours desdernières années. A la fois dans lademande elle-même et dans les façonsde consommer.

Etendard de cette transformation, lepain, malgré son fort ancrage dans lestraditions françaises, a vu sa consomma-tion chuter de plus de 50% entre 1950 et1996. Toutefois, les Français privilé-giant la qualité et l’originalité, la

consommation de pain se serait aujourd’hui stabilisée. Face aux recom-mandations du Ministère de la santé etaux attentes des consommateurs, desinitiatives sont apparues pour améliorerla qualité nutritionnelle des pains : painà la farine de lin riche en oméga 3, painà forte valeur nutritionnelle, pain avecde la farine type 80…

A l’instar de la boulangerie, l’ensembledes métiers de l’alimentation doit faireface, composer ou surfer sur les

nouvelles tendances au titre desquellesnous pourrions citer le commerce équi-table, le bio, l’alimentation beauté, lagastronomie moléculaire, les alica-ments, les aliments « plus » ou encore lesnacking…Face à l’augmentation du nombre de m2de grandes et moyennes surfaces, leuréventuelle ouverture prochaine ledimanche, face à la multiplication despoints de vente franchisés, les entre-prises de l’alimentation vont devoircontinuer de s’adapter.

Même si nous avons connu des périodesmeilleures, les entreprises qui ont faitdes efforts pour s’adapter se portentassez bien. Quant à celles qui étaient unpeu fragiles, elles ont évidemment plussouffert. Et c’est encore plus difficilepour celles qui s’installent. Mais, il fauty croire. Par le passé, les boutiquesavaient des horaires fixes. Et le consom-

mateur s’adaptait au commerçant.Aujourd’hui, c’est l’inverse. Lesmétiers de bouche ont un bel avenir àcondition de répondre à la demande.Mais il faut que les élus politiques soientaussi conscients que le commerce local,c’est la vie des villages. Quand uneentreprise ferme, il n’est pas évidentqu’elle rouvre un jour ! »

l Quelles tendances alimentaires pour demain ?

L’avis du secteurEugène Charageat, Président de la Confédération générale de l’alimentation de détail (CGAD)

« Dans l’état actuel, la profession ne seporte pas si mal que ça. Les magasinsqui ont résisté aux différentes crises sontbien en place. Beaucoup d’affaires ontété reprises en 2008 et d’autres sont déjàprogrammées.Du point de vue de la consommation,les morceaux de luxe se vendent avecmoins de répétition. Et, si la fréquenta-tion est la même, le panier moyen aquant à lui nettement diminué. Je croisque le consommateur rural a été trauma-tisé par les informations, s’est laissétoucher par la psychose.

Mais, notre plus grande satisfaction setrouve du côté de la formation. Lenombre d’apprentis au CFA a plus quedoublé en 4 ans et compte près de 45jeunes en formation. C’est le résultat denombreuses opérations de communica-tion. Nos chances de voir nos entre-prises reprises sont aujourd’hui bienmeilleures.Je suis optimiste pour l’avenir de nosmétiers. Persuadé que nous devons noustourner plus encore vers les platscuisinés à emporter avec la qualité et leservice en plus.

C’est un axe de développement quenous devons étudier. Y compris, mais àplus long terme, sous les formes dedistribution automatique avec paiementpar carte bancaire ou avec un téléphoneportable ».

Jean-paul Servantie, Président du Syndicat des bouchers charcutiers, Président de l’Union professionnelle artisanale UPA

« En cemoment, toutévolue et cen’est pas facilede donner dest e n d a n c e s .Simplement, jecrois que nous

devons miser sur la qualité, garder à toutprix notre authenticité et notre diversité.

Nous ne devons pas tous faire la mêmechose. Nous devons laisser l’uniformitéaux grandes surfaces, aux points devente toujours plus nombreux. Leproblème du pain, c’est que le prix desfarines n’a pas baissé. Contrairement àce que l’on entend, beaucoup de boulan-gers n’ont pas augmenté leurs prix alorsque les salaires et les charges, eux,continuent d’augmenter.

Du côté de la formation, le Brevetprofessionnel a remplacé le Brevet demaîtrise, un diplôme passé au niveausupérieur et dont tout le monde rêvait.Alors on verra. Une chose est certaine, notre syndicat,qui attend de nouveaux adhérents,défend ardemment la profession. Unpoint vital. »

Christophe Debrach, Président de la Chambre patronale de la boulangerie de la Corrèze

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« La professionva plutôt bienpour lemoment. Avecses 80 adhé-rents, notresyndicat repré-sente 60 à 70%

des professionnels au niveau régional.Ce qui est exceptionnel. Notre métierdevra évoluer par le renouvellement deschefs d’entreprises et être à l’écoute desdemandes des clients. Il nous appartientd’être créatifs, de pousser les gens àvenir chez nous. Je reste optimiste pourl’avenir à condition d’innover. Et je

crois que c’est le côté festif de notreprofession qui va nous aider. On essaiede créer une dynamique individuelle etcollective. A l’instar du Treipaïs. On ad’ailleurs prévu de lancer un gâteaurégional avec des parfums nouveauxpour l’été 2009 et nous avons desprojets pour 2010 ».

Christian Charbonnel, Président de l’Union des artisans pâtissiers de la Corrèze

De formationingénieur agro-nome et agroa-limentaire, ElsaEbrard travailleen tant quechargée de

mission Métiers de bouche au niveaurégional depuis début 2008. Elle estnotamment en charge de l’instruction

des dossiers de demande de subventiondes entreprises et des groupementsprofessionnels de l’alimentaire pour leConseil Régional. Elle s’occupe égale-ment de la mise en place des actionscollectives telles que l’accompagne-ment des entreprises aux évolutionstechnologiques et réglementaires(rencontres et conseils individualiséssur la réglementation, diagnostics

hygiène environnement sécurité enentreprise, réunions d’information) etl’appui aux entreprises concernant ledéveloppement commercial (évolutiondes nouveaux marchés, des nouvellestendances, la création de nouveauxservices et produits…).

n Contact : 05 55 79 45 02

Le Contrat de progrès des métiers de boucheLe Contrat de progrèsmétiers de bouche est undispositif d’accompa-gnement des entreprisesartisanales des métiers

de bouche élaboré par les Organisations professionnelles, les finan-ceurs (Conseil régional, Etat), le réseau des Chambres de métiers etde l’artisanat du Limousin pour les années 2006 – 2010.3 axes composent le Contrat de progrès : l’adaptation aux évolu-tions technologiques et réglementaires ; le développement commer-cial lié à un positionnement sur de nouveaux marchés, sur denouveaux produits, sur de nouveaux services ; le développement des

ressources humaines (promotion des métiers, transmission reprise,gestion prévisionnelle des emplois et des compétences).

Des aides individuelles et collectives : concrètement, les entreprisespeuvent recevoir une aide individuelle pour un investissement maté-riel, un investissement immatériel ou un investissement immobilier/ aménagement de locaux. Parallèlement, des actions collectives sontmenées et des aides spécifiques ont été mises en place pour lesactions concernant le développement commercial, notamment lié aupositionnement sur de nouveaux marchés, sur de nouveaux produitsou sur de nouveaux services. Elles concernent par exemple desétudes de marché relatives à la participation collective à des salonsnationaux ou internationaux… la mise en place de groupes de travail,l’intervention de consultants…

Elsa Ebrard, Chargée de mission métiers de bouche, Chambre régionale de métiers du Limousin

« Les entreprises existantes se portentapparemment bien. Mais, sans savoirpourquoi, nous avons du mal à recruterdes jeunes. On ne sait plus vraimentquoi faire. Pourtant, le métier a évolué,s’est féminisé et les horaires ont changé.Nous avons un problème de concur-rence des gens qui s’installent dans lesplats à emporter sans véritable qualifica-tion. Je crois que les politiques devraient

poser des barrières… Parce que c’estfacile d’acheter des plats tout prêts engros et de les revendre. Le client n’estpas aveugle mais le prix est une compo-sante importante. Alors…Dans l’avenir, le métier ne devrait pasvraiment évoluer. Actuellement, nousconstatons même un retour aux produitstraditionnels. Les buffets exotiques, trèsvisuels et peut-être moins gustatifs

auraient moins la faveur des clients.Ceux qui ne trichent pas devraient êtrerécompensés dans le futur. »

Xavier Toulemont, Président du Syndicat des charcutiers traiteurs

l Les actions du réseauDes actions pour soutenir l'activité

DOSSIER

La Chambre régionale de métiers conduit des actions spécifiques aux entreprises des métiers de bouche. À ce titre,avec le Conseil régional du Limousin elle a mis en place un Contrat de progrès des métiers de bouche avec desactions collectives et des aides individuelles. Elsa Ebrard est le contact privilégié des entreprises qui ont un projet.

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Le diagnostic hygiène environnement sécuritéLe diagnostic permet de faire un état des lieux des locaux par rapportà la réglementation hygiène (aménagement des locaux, matériel etéquipement, hygiène des manipulateurs, nettoyage et désinfection,conservation des denrées, local de vente, auto-contrôles, formation,environnement, sécurité) avec une évaluation personnalisée des pointsforts et des points à améliorer.

L’information et la veille La Chambre régionale de métiers réalise et émetun certain nombre de documents utiles à la veilledu secteur de l’alimentation : Décliq, une lettred’information envoyée à tous les artisans desmétiers de bouche, un bulletin de veille (sur latechnologie, les réglementations, l’évolutions dumarché et des produits), des fiches et dossierstechniques (étiquetage, hygiène, fiches nutri-tionnelles par métiers…). Elle donne égalementdes conseils individualisés en réponse à desbesoins particuliers.

La création de nouveaux produitsLe développement du chiffre d’affaires peut se faire en proposant denouveaux produits ou de nouveaux services qui répondent aux besoinsdes consommateurs. Concernant les nouveaux produits, les artisans du

Limousin ont développé des initiatives collectives : les Panis duLimousin, gamme de sandwiches artisanaux lancés en mai 2005, leCabossé, spécialité de charcuterie mis sur le marché en décembre 2006et des initiatives individuelles.

Actuellement, la Chambre régionale de métiers met enplace une action plurisectorielle sur l’améliorationnutritionnelle de différents produits et réfléchit à dessolutions de livraisons à domicile, de systèmes depréparation et de prise de commande par internet, partéléphone…

Les Artisans Gourmands du LimousinPour développer les ventes hors magasin, l’Association régionale des artisans desmétiers de bouche a mis en place une opéra-tion de valorisation des produits auprès denouveaux circuits de distribution. Cetteopération baptisée Artisans Gourmands duLimousin regroupe 8 artisans dont les produits sont des liqueurs, vins,cidre et jus de pomme, café, pâtes de fruit, gâteaux, chocolats, confi-tures, coulis, farines, conserves de viande. L’objectif est de créer unedynamique entre les entreprises adhérentes pour faire connaître lesproduits et augmenter les ventes : opérations collectives de promotion,participation à des salons professionnels et grand public, vente parinternet.

DOSSIER DOSSIER

Les Organisations professionnellessoutiennent et défendent les entre-prises qu’elles représentent. Collecti-vement, et c’est une tendance de fond,elles organisent la diversification, lareprésentation et la différenciation deleurs adhérents. En créant desproduits nouveaux ou en participant àdes opérations de communication.

l La pâtisserie

Le TreipaïsLe trépaïs est né d’uneétroite collaborationentre les professionnelsdu Limousin en 2002.

Treipaïs vient de l'occitan "trois pays". Danscet entremets, tout a été pensé par 3 : la formetriangulaire tout comme les saveurs noisette,marron et chocolat.

Les Vacheries limousinesEn 2006, l'Associationrégionale des pâtissiersdu Limousin a lancé unbonbon de chocolat en

forme de vache limousine, enrobé de chocolatet fourré praliné à la framboise.

La bûche CorrèzeC’est une bûche qui change de parfum chaqueannée. Elle porte les logos du Conseil généralet des Artisans pâtissiers.

l La boulangerie

La fête du painPendant une semaine, laFête du pain est chaqueannée l’occasion de rencon-trer les artisans boulangers,de découvrir leur métier etleurs produits. Dans uneambiance festive, placée

sous le signe de la convivialité et des plaisirsgourmands, la Fête du pain est une opérationnationale.

l La boucherie charcuterie

Le Festival de l’élevageChaque année les artisans bouchers charcu-tiers traiteurs participent au Festival de l’éle-vage de Brive. Cet événement, organiséchaque dernier week-end d'août en centreville « importe » la campagne au coeur de laville. Il permet aux 75 000 visiteurs derenouer avec la tradition des vraies foiresd'autrefois, de rencontrer et d’échanger avecles professionnels.

L’agneau PrestoFace à la baisse de la consomma-tion d’agneau (- 33% chez lesmoins de 35 ans) et dans un soucide relance, les bouchers ont mis au

point une découpe baptisée « Presto » quisignifie « cuisson rapide et simple ».

Le cabosséUne tranche du pays limousin,le Cabossé est un produit d’arti-sans inspirés par leur pays, leLimousin. Ils ont mis dans ce

pâté le meilleur du terroir : viande de veau,d’agneau, de porc, châtaignes... Original parsa forme qui rappelle les paysages vallonnésde sa région, il l’est aussi par la subtile asso-ciation des saveurs.

l Une force deformation : leCFA des 13 vents

Le Centre de formationles 13 Vents à Tulle estune référence en matièrede préparation auxmétiers de l’alimenta-tion. Il permet de seformer aux métiers deboucher, charcutier trai-teur, boulanger, pâtissier, chocolatier,cuisinier mais aussi serveur en restau-rant, serveur en café brasserie.…Plus d’infos : www.cfa13vents.com

n Plus d’infos : www.trait-union.info

l Les actions des organisations professionnelles

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Souvent dans l’ombre, les conjoints d’artisansoeuvrent à la réussite de l’entreprise. Au point d’en êtreparfois les pierres angulaires, les clefs de voûte. Commebeaucoup d’épouses, Agnès Luquet prend son statut decollaborateur très à cœur. Elle en a fait son métier. Unevéritable révolution pour ce couple qui a lâché Paris et lemonde du spectacle pour le plateau de Millevaches.

Un choix de vie. Pour fuir la pollution, lestress et la vie en banlieue parisienne,Agnès Luquet, 48 ans et MatthieuBrasseur, 43 ans, ont fait un vrai choix.Celui de s’installer à Saint Setiers, sur leplateau de Millevaches. Venus du mondedu spectacle vivant, après s’être rencontrésdans les coulisses du Festival d’Avignon,ils ont travaillé ensemble comme intermit-tents pour des scènes de renom - le théâtrede la Cartoucherie deVincennes, les Amandiers deNanterre… Pendant près de 20ans, Agnès Luquet a été régis-seur son et Matthieu Brasseur,son mari, chef électricien despectacle. Suite à des contactsavec Village magazine, descen-dus en train jusqu'à Limogesavec l’opération « Projet encampagne », ils ont flashé pour SaintSetiers et ses alentours, « un petit Canada »où ils vivent depuis 2004 avec leurs deuxgarçons.

Matthieu est devenu artisan

Conscients qu’ici, le spectacle ne pouvaitpas les faire vivre, ils créent leur entrepriseun an plus tard. Matthieu Brasseur s’installe comme artisan électricien tandisque, de son côté, Agnès Luquet s’investitrapidement dans les associations locales,sa façon à elle de rencontrer les gens ets’intégrer. « C’était important pour nous etaussi pour l’entreprise », explique t-elle.

Je ne pensais pas me prendre au jeu

Très vite, le couple comprend que la créa-tion de l’entreprise se fera à deux. AgnèsLuquet s’investit naturellement dansl‘aventure. Mais une surprise l’attend : « Jene pensais pas du tout me prendre au jeucomme ça », lâche t-elle. Fille d’entrepre-neurs, elle s’engage à 200%, gagne lesencouragements familiaux. Dès le début,

elle travaille sur le nom, lelogo, l’habillage du camion, lesite internet. Ensemble, ilsdécident de jouer la différenceen s’appelant « 1000 watts »,en référence à Millevaches,bien entendu.

Dans le même temps, elledécide de préparer le Brevet

de collaborateur du chef d’entreprise arti-sanale (BCCEA) avec la Chambre demétiers. Une formation dont elle se dit« hyper contente ». Parce que, au-delà desenseignements apportés, la formation deniveau Bac « colle parfaitement aux étapesde construction de l’entreprise. Mais ellepermet aussi de rencontrer d’autresfemmes d’artisans et de garder le lien. Cequi est vraiment un plus ».

Pour moi, c’est un vrai métier  !

Aujourd’hui, Agnès Luquet est une piècemaîtresse de l’entreprise. « Quand on medemande mon métier, je dis collaboratrice

d’artisan. Pour moi, c’est un vrai métier. Onest maître à bord, autant que le chef d’entre-prise. Il y a plein de décisions que je prendstoute seule. Je contacte les clients, expliquele choix des technologies proposées, lesrelance. Je ne suis pas son assistante. Non,c’est beaucoup plus. C’est une vraie colla-boration », lance t-elle.

Au quotidien, Agnès Luquet est partout. Aupoint d’être parfois plus connue que sonchef d’entreprise de mari. Elle assure lestandard, les saisies comptables, les décla-rations de TVA, réfléchit à la gestion del’entreprise. Se rend à la banque, rencontreles organismes et prépare, avec lui, lesdevis. Parfois, elle donne un coup de mainsur les chantiers, tire les gaines, fait ducâblage à l’occasion… « Mais, c’est ça leboulot de conjoint collaborateur ! Et beau-coup de femmes d’artisans le savent… »

Après la communication, la comptabilité, lagestion et l’informatique, Agnès Luquetprépare actuellement le module commercialdu BCCEA. Un sujet qui tombe à picpuisque l’entreprise vient d’élargir sonchamp d’activité. Depuis le 1er janvier der-nier, le couple a repris l’entreprise de plom-berie chauffage voisine. Roland Tindillière,parti à la retraite, forme Matthieu Brasseurdepuis un an et demi. Aujourd’hui, le jeunechef d’entreprise installe du chauffage cen-tral, des poêles à bois ou des chaudières àbois déchiqueté… Avec sa femme, il a anti-cipé sa diversification dans le cadre d’unPlan de développement. Dernièrement, il aobtenu les appellations Qualisol etQualibois. Des reconnaissances quidevraient l’aider à commercialiser sonoffre.

Alors, même si la conjoncture est très parti-culière, le couple doit faire face à de nou-velles charges de travail. Au point de penserà embaucher, même si ce n’est pas envisa-geable dans l’immédiat. Plus disponible,Agnès Luquet pourrait alors sortir de sestiroirs un vieux rêve. Celui de monter unesalle de spectacle… A suivre.

Agnès Luquet, super collaboratriceà Saint-Setiers

ZOOM

Le BCCEA es t i déal po ur s e préparer à l a co ndui te de l ’entrepri s eet renco ntrer d’autres co njo i nts d’arti s ans .

Ag nès Luquet es t une s uper co l l abo ratri ce.So n jo b ? Dég ag er du temps po ur s o n mari ,co -pi l o ter l 'entrepri s e e t ant i c i per l eschang ements .

Qu'est-ce qu'un auto-entrepreneur ?C'est une personne qui souhaite créerune entreprise individuelle pour exercerune activité commerciale, artisanale oulibérale, à titre principal ou complémen-taire, et dont le chiffre d’affaires nedépasse pas en 2009 : 80 000 euros HTpour une activité d’achat/revente, devente à consommer sur place et de pres-tation d’hébergement et 32 000 eurosHT pour les prestations de services.L’auto-entrepreneur bénéficie d’une dis-pense d’immatriculation au répertoiredes métiers (RM) pour les artisans ou auregistre du commerce et des sociétés(RCS) pour les commerçants ; d’uneexonération de TVA ; d’un régimemicro-social simplifié ; et sur option,d’un régime micro-fiscal simplifié (ver-sement libératoire de l’impôt sur lerevenu) et d’une exonération temporairede taxe professionnelle.

Qui est concerné par ladispense d’immatriculation ?Les personnes souhaitant exercer uneactivité commerciale, artisanale ou deservice. Bien que non immatriculée auRCS ou au RM, l’entreprise créée parl’auto-entrepreneur sera déclaré auCentre de formalités des entreprisescompétent, aura un numéro SIREN. Laréglementation liée à l’exercice d’uneactivité devra être respectée (qualifica-tions, assurances…).

Quelles sont les obligationsfiscales ?Les auto-entrepreneurs seront obligatoi-rement soumis au régime fiscal de lamicro-entreprise. A ce titre, ils ne factu-reront pas de TVA et seront redevablesde l’impôt sur le revenu (IR). Ils pour-ront choisir entre deux modes d'imposi-tion à l’IR : le nouveau régimemicro-fiscal simplifié (versement libéra-toire de l’impôt sur le revenu) ou lecalcul et le paiement de l'impôt l'annéesuivant la réalisation du bénéfice.

En optant pour le versement libératoirede l’impôt sur le revenu, ils seront éga-lement exonérés de taxe professionnellel'année de la création de leur entrepriseet les deux années suivantes !

Comment se déclarer auto-entrepreneur ?En effectuant une simple déclarationd'activité auprès du centre de formalitésdes entreprises (CFE) compétent ou surinternet à partir du site www.lautoentre-preneur.fr

Quel est le régime de l'auto-entrepreneur au niveau descotisations sociales ?C’est un régime simplifié de calcul et depaiement des cotisations sociales quiouvre des droits à l'assurance maladie età la retraite. Il s’adresse à tous les auto-entrepreneurs. Chaque mois ou chaquetrimestre, selon leur choix, ils paierontdes cotisations sociales en fonction desrecettes encaissées au cours de lapériode retenue. Le montant des cotisations sera connuimmédiatement car il sera égal à : 12 %du chiffre d’affaires pour une activitéd’achat-revente, de vente à consommersur place et de prestation d’héberge-ment ; 21,3 % pour les prestations deservices ; 18,3 % pour les professionslibérales… Avec ce régime, celui quin’encaisse rien ne paie rien.

Quelles sont les obligationscomptables ?Elles sont allégées. Un livre-journaldétaillant leurs recettes devra être tenu,et pour les seules activités de vente ou defourniture de logement, un registre réca-pitulatif par année présentant le détail deleurs achats. L'ensemble des factures etpièces justificatives relatives à leursachats, ventes et prestations de servicesdevront être conservées. Enfin, la men-tion "TVA non applicable, article 293 Bdu CGI" devra être portée sur leurs fac-tures.

Pourront-ils protéger leursbiens personnels des risquesliés à l’activité ?Oui, en effectuant devant un notaire unedéclaration d’insaisissabilité non seule-ment de leur résidence principale maiségalement de tous les biens composantleur patrimoine immobilier non affectésà leur usage professionnel.

Source :www.lautoentrepreneur.fr et

www.modernisationeconomie.fr

PLUS CLAIR

Auto-entrepreneurs :attention danger !

Depuis le 1er janvier, le régime de l’auto-entrepreneur permet à tous les Français, qu’ils soient sala-riés, étudiants, retraités ou demandeurs d’emploi... de créer leur activité afin de compléter leursrevenus ou de créer de façon extrêmement simplifiée leur propre activité à titre principal. Ainsi, lessalariés pourront continuer à travailler pour leur propre compte le soir, le week-end ou pendant lescongés. Dans une activité identique ou différente de celle exercée à vos côtés. Cette mesure, qui faitpartie de la Loi de modernisation de l'économie, a été voulue et mise en place par le Secrétaire d'Etatchargé de l'artisanat, Hervé Novelli. Malgré les réticences et refus répétés des réseaux consulaires.

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Les Chambres de métiers considèrentque ce nouveau statut va fausser lesrègles de la concurrence et un peuplus les entreprises en place. Parailleurs, l’absence de formation préa-lable à la gestion et à la conduited’une entreprise risque d’entraînerune mortalité précoce de ces « instal-lations ».

Quelles avancées ont-elles obtenu ?Les Chambres de métiers, par le biaisde l’Apcm, ont proposé toute unesérie d’amendements à l’Assembléenationale et au Sénat. Ont ainsi étéobtenus le fait que les auto-entrepre-neurs seront soumis aux mêmesconditions de qualification profes-sionnelle que les chefs d’entreprisesartisanales immatriculées auRépertoire des métiers ; et la néces-sité pour un salarié devenant auto-entrepreneur d’avoir l’accord de sonemployeur pour intervenir auprès deses clients.

L’avis des Chambres de métiers

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es plus jeunes créent ou reprennent une entreprise artisanale, souvent avec des étoiles dans les yeux.Les autres partent en retraite ou se lancent vers de nouveaux horizons professionnels… C’est lavie… une rubrique éclectique, à l’image des activités du secteur artisanal.L

Ils arrivent dans l’artisanat

C’EST LA VIE

Hervé Saigne, 35 ans,

carreleur

Dès le mois d'avril, ma petiteentreprise me permettra deposer du carrelage et descheminées ou, à la marge, d'effectuer des travaux depetite maçonnerie et de ramo-nage. J'ai 14 ans d'expérienceet j'espère travailler sur unrayon de 30 km autour de Marcillac-la-Croisille. Dans l'avenir,j'espère embaucher une personne ou deux.

Jonathan Fouquart etSébastien Chatelain,

mécaniciens

Nous avons repris le garage"les Monédières", route dePoissac à Tulle depuis le 1ernovembre dernier. Nouseffectuons la réparation etl'entretien multimarques pourles autos, les motos et les

4x4. D'autre part, nous vendons des pièces et accessoires sur placeet sur le site reve-tuning.com

Bruce Terras, 30 ans,

travaux publics et privés

A Lapleau, je crée une entreprisede travaux publics et privés detype petit terrassement, revête-ments (enrobé à chaud et goudron-nage), pose de bordures... J'ai uneformation de chef de chantierroute et VRD à Egletons et jecompte travailler sur le nord de laCorrèze et le Cantal dès le mois de

mars. Prochainement, tout en restant une petite entreprise, j'espèreemployer 4 ou 5 salariés pour avoir une équipe en préparation dechantier et une équipe en finition. J'ai préparé mon installation avecla formation CIFA de la Chambre de métiers.

Jean-François Drigout, 47 ans,

ébéniste

Après 20 ans d'expérience origi-nale en Angleterre, je crée uneentreprise d'ébénisterie début avrilprès d'Argentat. Pour les particu-liers, je proposerai des meublessur mesure (mobilier de maison...)ou prêts à l'agencement (cuisine,bibliothèque, chambre d'enfant...).Pour les professionnels, des comptoirs de réception, du mobilier debureau, des espaces d'accueil. Et pour tous, une ligne de meublesdesign en série limitée. J'ai préparé et affiné mon projet grâce austage CIFA.

Serge Roux, 55 ans,

menuisier

Après 30 années d'expé-rience en menuiserie et unstage CIFA, j'ai décidé decréer une entreprise demenuiserie, d'agencement etcloisons sèches à Ussac. Dèsle mois d'avril, je serai enmesure de proposer aux pro-priétaires particuliers du

bassin de Brive d'aménager leur maison ou appartement par lacréation ou la modification de pièce supplémentaire, de range-ments de type dressing ou éléments en bois. Après une étude surdemande, je réaliserai personnellement l'intégralité des travaux.

En savoir plus sur l’accompagnement à la création, service économique, 05 55 29 95 98i

Laetitia Van Keulen, 35 ans,

toiletteur canin

J’envisage de créer une activitéde toiletteur canin sur le secteurde Meymac. J’aimerais proposer2 types de prestations : du toilet-tage d’entretien et, en parallèle,du toilettage plus sophistiqué depréparation aux expositionscanines. Avant de me lancer

courant 2009, j’étudie la faisabilité et le secteur dans le cadred’un stage créateur CIFA.

EN ACTION>

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D’un côté, des éleveurs d’agneaux de raceLimousine qui souhaitent pouvoir vivre deleur activité. De l'autre, le Parc naturelrégional de Millevaches (PNR) qui a pourobjectif de conserver une activité socio-économique sur son territoire rural et demaintenir une race ovine rustique et locale,garante du maintien de l’ouverture despaysages du Plateau.

De ces deux attentes est née l’idée derevaloriser un produit issu de l’élevageovin pour créer un complément derevenu : le cuir ! Tout débute en 2006 parune expérimentation portée par ROM

Sélection (Race Ovines des Massifs) et l’as-sociation Brebis Limousine, financée par lePNR et le Conseil Régional, pour connaîtreles potentialités de transformation de la peaud’agneaux Limousins du plateau deMillevaches. Contre toute attente, les cuirsd’agneaux Limousins sont de très bonnequalité et peuvent être la base de produitshaut de gamme. Une valorisation écono-mique est donc possible compte tenu desmarges dégagées.

Ainsi, cette expérimentation a connu un réelengouement de la clientèle, qui a apprécié lagamme de produits proposée (maroqui-

nerie), ainsi que le nuancier de couleursélaboré en rapport avec le territoire(myrtille, granite, bruyère…)

Mais des créations dans ce domaine restentà trouver… Alors, si vous êtes artisan et quevous travaillez le cuir, si vous êtes intéresséspar cette démarche et que vous souhaitezavoir davantage d’informations, n’hésitezpas nous contacter.

Contact : Alain Cordon, associationBrebis Limousine, 05 55 95 21 13,

brebislimousine@wanadoo.fr

Agneau du Plateau : le cuir de Millevaches !

Face aux difficultés rencontrées par les artisanspour éliminer leurs déchets dangereux à descoûts acceptables, les Chambres de métiers etde l’artisanat du Limousin ont mis en placeRécup’R, une opération collective pour faci-liter la gestion des déchets dangereux despetites entreprises.

En 2008, de nouveaux accords-cadres ont étésignés pour renouveler l’opération avec troiscollecteurs partenaires. Ces accords permettentaux entreprises de bénéficier de tarifs négociés.

Que sont les déchets dangereux ?

Les déchets dangereux contiennent deséléments toxiques et peuvent présenter risque

pour l’homme et pour l’environnement. Cesont tous les contenants présentant un picto-gramme orange ou ayant été en contact avec un

produit dangereux. Par exemple : les solvants,les déchets de peinture, les liquides moteurs,les filtres à huile, les chiffons souillés, les aéro-sols, les suies …

Tout le monde y gagne !

L’opération Récup’R permet déjà à 260 entre-prises du Limousin de bénéficier d’unecollecte à domicile pour des coûts réduits. Biengérer ses déchets, c’est une obligation règle-mentaire et ça permet de préserver notre cadrede vie ! N’hésitez pas à nous contacter !!

Contact : Fanny Requeut, Chargée de mission environnement,

05 55 79 45 02

L’opération Récup’R, une solution pour vos déchets dangereux !

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A céder, haute Corrèze, fonds depâtisserie chocolaterie avec 4 sala-riés y compris le chef d'entreprise.Chiffre d'affaires HT 147 K€, trèsbonne renommée. Activité à déve-lopper. Locaux vastes aux normes envigueur avec matériel complet enbon état. Murs à louer. Prix du fonds215 000 €. REF CM 19-1163

A vendre, cause retraite, entreprisede serrurerie métallerie et fabrica-tion de grillage. Chiffre d'affairesHT 346 K€, très bonne rentabilité.Bâtiment 2200 m2 couvert sur5000 m2 de terrain, 2 salariés. Prixde l'ensemble (stock compris)500 000 €. REF CM 19-1229

A céder Basse Corrèze, affaired'électricité générale, chauffageclimatisation, 2 salariés. Bon fichierclients. CA moyen supérieur à164 000 €. Condition de cessionenvisagée : vente du fonds ou desparts sociales, prix à débattre enfonction. REF CM 19-1230

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VANPOUCKE JEAN RENEPLATS CUISINES A EMPORTERPIZZASLE CHAMBON19400 MONCEAUX/DORDOGNE

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FLAMMENT ERICTRAVAUX PUBLICS TOUSTRAVAUX TERRASSEMENTSLA VERGNE19200 St PARDOUX LE VIEUX

GORSE BERNARD J. FRANMENUISERIE CHARPENTEPLACE DU MARCHADIAL19300 EGLETONS

LAGRENEE MICHELPEINTURE BATIMENTNETTOYAGE TOITURE PETITSTRAVAUX DE MACONNERIECOMMUNE DE RATTACHE-MENT19100 BRIVE LA GAILLARDE

LAURENT JEAN PAULCHAUFFAGISTE PLOMBIERMADELBOS19380 ALBUSSAC

LEVEQUE JEAN PIERREPEINTURE DECORATIONA LACOMBE19270 SAINTE FEREOLE

LISAT JEAN MICHELPLATRERIEA MAZIERES19270 DONZENACMORESCO DANIELLEPEINTURE VITRERIEAVENUE PAUL PLAZANET19260 TREIGNAC

PETIT GILLESCOUVERTURE ZINGUERIEMENUISERIE CHARPENTE19550 LAPLEAU

PRADAYROL DAMIENPRESTATION INSTALLATION DESONO LUMIERE VIDEO CREA-TION GRAPHIQUELA GARNIE19120 NONARDS

REAL MARCPOSE PLAQUES DE PLATREPEINTURE RENOVATION REVE-TEMENTS DE SOL DECORA-TION D'INTERIEURSLES GRAVES19410 PERPEZAC LE NOIR

REYT JACQUESMENUISERIELA PLAINE19120 ASTAILLAC

VANDENABEELE MARCMENUISERIE BATIMENT AGEN-CEMENTS PLAQUISTE CHAR-PENTE COUVERTUREROUMEZAT19500 TURENNE

YACTINE MARIAFABRICATION ET POSE DEGOUTTIERES EN ALUMINIUMET D'ELEMENTS DE COUVER-TURE DIVERS REALISATION DERESEAUX D'ADDUCTION ETD'EVACUATION DES EAUXTERRASSEMENTS PETITSTRAVAUX DU BATIMENTPETITE PLOMBERIE MACON-NERIE PEINTURE SEDENTAIREET AMBULANTROCHESSEUX19190 AUBAZINES

ZOETEMELK DAVIDPETITE MACONNERIEAU BOURG19500 LOSTANGES

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Il existe désormais une chaîne de télé-vision detinée aux bébés. On parle bienici des bébés, des vrais, c'est à dire lesnourrissons, ceux qui têtent encore leurmère.

On ne compte pas non plus les mul-tiples chaînes réservées aux petitsenfants. Une fois bien "accros", ilsconstitueront un gibier facile à attraperet deviendront des fidèles de la télévi-sion jusqu'à la fin des jours.

D'autres écrans occupent aussi lesenfants : celui de leur téléphone por-table et celui de leur "play station".C'est ainsi qu'on peut maintenant ren-contrer des petits obèses qui sont deschampions de foot. Champions dans le virtuel, bien sûr.Car le monde réel est bien trop dur àaffronter : courir, sauter, heurter unadversaire... mieux vaut s'éclaterdevant un écran, la tartine de Nutella àla main. Les adultes que deviendront ces enfants

auront été façonnés pour traverserhagards le monde réel. Dans leur tête,il existe un autre monde autrement pluspassionnant, où ils ont d'extraordi-naires aventures sans avoir besoind'être courageux, sans bouger de leurcanapé.

L'ignorance du réel entraîne en plus unepassivité devant la publicité. Effetsspéciaux et deuxième degré abusent lesesprits coupés des réalités et à défaut del'esprit critique pourtant bien ancrédans la cultre française, amènent nosrêveurs là où on veut les conduire. Quece soit devant l'isoloir ou devant l'en-trée des supermarchés.

Contact : Jean-paul Servantie, 05 55 25 82 46

L'invasion du virtuelU

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ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES

Lesboucherscharcutiers

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Si 100% des Français sont affolés par lachute boursière, moins de 50% sontconcernés et encore beaucoup moins ycomprennent quelque chose. Heureusement, pour notre métier, lesanimaux ont toujours 4 pattes et ellestouchent bien par terre, sauf souvent dansnos chambres froides. Les années qui vien-nent vont encore amener quelques boule-versements dans nos habitudes. A ce jourles ventes de viande fraîche sont en baisse.Dans les hard discounts et dans les GMS lerayon viande est de plus en plus souventloué et géré par un indépendant ayant uneformation d’Artisan boucher. Gros verdans le fruit, les ventes directes en faisantn’importe quoi (mais généreusement etlargement subventionnées) ont non seule-ment cassé le marché mais en plus ontdonné une très mauvaise image d’unproduit noble saboté dès le départ. Lesanimaux primés, sous label ou BTB seretrouvent en boucherie artisanale, lesanimaux de réforme sont eux « valorisés »à la ferme. (…) Nous sommes toujoursdebouts, vivants et pleins d’avenir. Unesimple preuve : cette année a vu entrer, enpremière année, 20 jeunes au CFA lesTreize Vents et 14 en deuxième année, 34jeunes en section boucherie charcuterie.Cela n’était pas arrivé depuis longtemps etnous allons devoir ouvrir une deuxièmesection.

À savoirLa part de l’alimentation dans le

budget des ménages occupe le 3e

poste (13%), derrière le logement

(15%) et le transport (14%)

l Dépenses alimentaires moyennes paran et par habitant 1 250 €

l L’industrie de la restauration collec-tive se développe actuellement à lamême cadence que les GMS dans lesannées 80

l Le fabricant du produit n’est plus ledistributeur

l L’emballage évolue vers les portionsindividuelles

l La restauration hors foyer représente9 milliards de repas

l En 2020 une personne sur 4 prendrases repas hors domicile

l La durée du repas est de 30 minutesmaximum en moyenne.

Contact : Syndicat desbouchers charcutiers,

Jean Paul Servantie, BP 16, 19130 Objat. Tél. : 05 55 25 51 51

Rentrée 2008Les élèves de CAP et Brevet profession-nel de coiffure ont fait leur rentrée auCFA les 13 Vents à Tulle. De nombreuxchefs d’entreprises se mobilisent pouraccompagner ces artisans en herbedurant leurs années de formation. Cetenseignement par alternance présentedes avantages pour le jeune, mais aussipour le patron qui bénéficie d’aides fiscales. Renseignez-vous !

Collection automne hiver «  Vox  »A l’horizon des années 2015 et àl’image du secteur artisanal, le métierde la coiffure sera confronté à un pro-fond renouvellement de ses actifs : unactif sur deux – qu’il soit chef d’entre-prise ou collaborateur – fera valoir sesdroits à la retraite.

Ainsi la profession sera amenée àformer et recruter massivement. Danscette perspective et à l’initiative de lasection artistique de l’organisation pro-

fessionnelle, la Fédération de la coiffurede la Corrèze a organisé un show le 5octobre dernier aux Pépinières Mirat àUssac. Dans un cadre fantastique, 400personnes ont acclamé les modèles etles jeunes talents corréziens.

Encadrés par des coiffeurs confirmés,ils ont développé leurs compétencesautour de plusieurs défilés sur le thèmedu rock. Une manifestation d’envergurequi suscitera – nous l’espérons – denombreuses vocations !

Contact : CMACC, 05 55 87 18 46

CM

AC

C La Chambre des maîtres etartisans coiffeurs

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Formation Fee bat :La FFB a mis en place la formation FeeBat (formation aux économies d'éner-gie) pour tous les métiers : - module 1 : les 26 et 27 janvier 2009,identifier les éléments clés d’une offreglobale d’amélioration énergétique desbâtiments.- module 2 : les 16 et 17 février 2009,maitriser les outils pour mettre en œuvreune offre globale de rénovation énergé-tique.

Cette formation permettra aux entre-prises d’accéder à la mention « écono-mie d’énergie » développée parQualibat dès le 1er Juillet 2008 et à unecertification « rénovation énergétique »disponible fin 2008, également mise enplace par Qualibat.

Ecole supérieure des jeunes dirigeants : Vous préparez la transmission de votreentreprise d’ici à 5 ans ? Vous avez unfils, une fille, un ou une salariée quipourrait la reprendre, mais à qui ilmanque des bases dans certainsdomaines de compétences de son futurmétier de dirigeant ? Qu’il s’agisse de gestion financière etcomptable de l’entreprise et du chantier,de bases juridiques et sociales, de nou-velles technologies de l’information, destratégie d’entreprise, de démarchecommerciale, de management ou de res-sources humaines… une formationexiste et a fait ses preuves depuis 10 ans.L’ESJDB créée en 1994 par la FFB pro-pose un programme de formation trèscomplet qui s’appuie sur l’expertise etl’expérience de spécialistes du manage-

ment dans le secteur du bâtiment.Le programme, dispensé à raison d’unesemaine par mois pendant dix-huitmois, couvre l’ensemble des compé-tences nécessaires au métier de diri-geant.Deux stages en entreprise ponctuent ceparcours. Ces études sont sanctionnéespar un examen final qui délivre en casde succès, un certificat de niveau III(bac+ 2). Financements : AREF – FAFSAB –FAFCEA – FONGECIF (selon la situa-tion de l’entreprise et du salarié.)Prochaine session à Limoges en sep-tembre 2009.

Contact :Fédération française du bâtiment

BTP19, Tulle 05 55 21 55 16 ou Brive 05 55 18 06 45www.btp19.ffbatiment.fr

Le Grenelle de l’Environnement est un véritable défi pour le bâtiment. Lesentreprises doivent se lancer vers ces nouveaux marchés : la mise aux normesdes bâtiments anciens représente plus de 10 ans de travaux nouveaux.

Une belle journée à CollongesA l’occasion de la semaine bleue, lesretraités de l’artisanat se sont retrouvéspour une journée au Val de Collonges.

Après un excellent repas, une animation(danses, jeux, tombola, etc…) a permisaux nombreux participants de passer unbon moment d’amitié et à démontrer ledynamisme de cette amicale.

Nos prochains rendez-vous :l Conseil d'administration, janvier2009, Chambre de métiers à Tullel Assemblée générale, jeudi 19 mars2009, Chambre de métiers à Tullel Sortie à Vigeois (pique-nique) avec

les commerçants, fin avril 2009l Sortie en mai, à définirl Rassemblement régional (3 départe-ments du Limousin) mi-septembre2009, région de Beaulieu ou Meyssac

On compte sur vous !Retraités ou futurs retraités de l'arti-sanat, à votre avis, sommes nous asseznombreux dans notre association deretraités de l'artisanat, la Fenara 19, pourdéfendre vos droits ?

Avez-vous pensé que votre participationpouvait être nécessaire ? Nous avonsbesoin de vous, toujours en plus grand

nombre pour défendre votre droit à leretraite, au Régime complémentaireobligatoire, à l'assurance complémen-taire, la dépendance... face aux diffé-rents gouvernements. Plus nous seronsnombreux, plus nous serons écoutés.Rejoignez la Fenara de la Corrèze dontle siège est à la Chambre de métiers etde l'artisanat.

Contacts : Madeleine Pagnon, 05 55 27 77 05

ou François Marouby, 05 55 27 77 05

Des aides revalorisées et étendues

Le Conseil général a décidé de mettrel’accent sur la création et la reprise d’en-treprise et porte le montant de l’aide debase de 3 000 € à 4 500 €, avec bonifica-tion de 6 300 € à 8 000 €. Dans le mêmetemps, le régime d’aide est étendu auxcréateurs et repreneurs des communes deBrive, Tulle et Ussel (dans une logiquede quartiers), les autres critères restantinchangés.Le plan de développement des entre-prises artisanales est étendu aux activitésconfortant les bourgs ruraux (commercede bouche, bars, restaurants…).Ce dispositif s’ouvre aux opérateurs deBrive, Tulle et Ussel. Les subventions autitre des multiples ruraux voient leur pla-fond revalorisé à 22 000 € (contre20 000 € précédemment). Celui-ci peutêtre porté à 45 000 € si le montant destravaux dépasse 200 000 €.

Un régime de bonificationamélioré

Le régime de bonifications des aides estsoumis à de nouvelles conditions pourles créations reprises intervenant dans

les services essentiels à la population(métiers de bouche) ; les projets enga-geant plus de 20 000 € d’investisse-ments, les reprises ayant fait l’objet dediagnostics préalables ; ou pour les por-teurs de projets titulaires de compé-tences ou de qualifications spécifiques(Brevet de maîtrise, stage CIFA). Lesbonifications seront maintenues en casde création d’emplois.

Maintien des aides à l’immobilier d’entreprise

Dans le cadre des aides à l’immobilierd’entreprise (bâtiments, plateformes), lesystème existant est maintenu. Il s’ouvresur les reprises de friches artisanalesvacantes depuis plus d’un an.

Une meilleure articulationavec les aides régionales

Elle sera recherchée au travers de lacréation d’un guichet unique Région –Département qui sera gage d’améliora-tion des délais de traitement des dossierset de meilleure coordination entre lesdeux collectivités.

Plus d’infos :www.cg19.fr

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REPÈRES

Le Conseil généralétend ses aides aux entreprises

Le Président François Hollande l’a annoncé aux élus de la Chambre de métiers lors de l’Assembléegénérale de novembre dernier : le Conseil général de la Corrèze ajustera sa politique d’accompa-gnement des entreprises artisanales et commerciales. Depuis le 1er janvier 2009, un nouveau régimed’aides aux entreprises est opérationnel.

Social - Fiscal - Juridique - Gestion - Social - Fiscal - Juridique - Gestion - Social - Fiscal - Juridique - Gestion - Socia

FICHE TECHNIQUE

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Les informations des fiches techniques parues dans nos précédents magazines peuvent être centraliséesdans un seul tableau qui vous servira de guide pour la gestion de votre entreprise. Ce tableau peut seremplir manuellement à partir d'une balance ou de façon informatique en exportant les données devotre logiciel comptable vers un tableur.

Plus d'infos... votre comptable, votre expert comptable, votre Chambre de Métiers....

Le tableau de bord de gestion

1-Production (comptes 701,704,713)

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2-Services (comptes 705,706)

3-Ventes (comptes 707

4-Comptes 708,709,720,740,750

5- CHIFFRE D'AFFAIRES (ht)(total lignes 1 à 4)

6- Achats utilisés (comptes 600, 603, 607 )

7- coefficient (ou ratio) (ligne 6 / ligne 5)

8- MARgE (L5 – L6)

9- Taux en % (ratio L8 / L5)

10- Achats de consommation (comptes 606)

11- Fournitures et services (comptes 61 et 62 sauf 612)

12- Divers (en + ou en - ) (comptes 65,67,76,77,79)

13- VALEUR AJOUTEE: L8-(L10+L11+/-L12)

14- % du chiffre d'affaires (ratio L13/L5)

UTILISATION en

15 – Salaires bruts (comptes 641)

16- Charges, cot. et taxes (cptes 63,645,646,695,697)

17- Financement : agios (compte 660)

emprunts (comptes 661 et 164)

crédit bail (comptes 612)

18- Prélèvement de l'exploitant (comptes 644, 108)

19- TOTAL DES DEPENSES (L15 à L18)

20 RESULTAT (disponible ou manquant)(L13-L19)

21- Investissements réalisés

22- Produits des cessions

23- Apports réels de l'exploitant

24- Nouveaux emprunts reçus

25 – autres .......

26- RESULTAT FINANCIER L20 +/- (L21 à L25)

27- Stocks et créances (classe 3 + classe 4 débiteurs) sauf 455

28- Dettes d'exploitation (classe 4 créditeurs sauf 455)

29- BESOIN / FONDS DE ROULEMENT (L28-L27)

30- Trésorerie (ou découvert) (classe 5)

31- FONDS DE ROULEMENT (L29+/-L30)

Année en cours Exercice (n-1) Budget (n+1)

La compagnie aérienne Airlinairrelie plusieurs fois par jour Brive etParis à l’aide de l’un de ses 23 ATR

turbopropulseurs. Le nouveau siteinternet permet aux professionnels,

comme aux particuliers, de réservertrès facilement leur vol en ligne.

1 Où se situe le Centre de loisirs Alystar ?o Lanteuil o Paris o Bordeaux

2 Quelle est l’activité destinée aux enfants ?o peinture o danse o mini-moto

3 Quelles sont les activités destinées aux adultes ?o quad o kartingo saut à l’élastique o SSV Ranger

* 2 randos quad, 2 randos SSV et 2 stages mini-moto. Les 6 premières personnes ayantretourné par voie postale les réponses exactes accompagnées de leurs coordonnées complètes(profession, adresse, téléphone) seront considérées comme ayant gagné un lot. En cas d'ex-aequo, un tirage au sort sera organisé. Jeu valable jusqu’au 15/02/09 à retourner à Chambrede Métiers et de l’Artisanat de la Corrèze, Jeu Trait d’Union. 8, av. Alsace-Lorraine, BP 72,19002 Tulle Cedex.

Bon vol !Félicitations aux gagnants de notre jeu 218 : Philippe Chastaing, réparation de machines et équipements mécaniques à St Solve ;Laurent Lanterna, artisan TP et travaux du bâtiment à Mansac ; Jean-claude Senaud, entreprise de carrelage à Argentat. Ilsgagnent un aller-retour Brive-Paris pour deux personnes en avion avec la compagnie Airlinair. Bon voyage à eux !

www.6nema.com

6 Randos à gagner

Une web tv pour l’artisanat !

>> Centre de loisirs Alystar

BRIC A BRAC

www.airlinair.comWEB

L’Artisanat vient de lancerune web TV inédite, baptiséetv.artisanat.info, sur laquelle prèsde 150 portraits d’artisans sontdiffusés. Cette télévision bénéficied’une vaste campagne de lance-ment, signée “Ceux qui réussissentne sont pas toujours ceux qu’oncroit”. Cette campagne met en

valeur la réussite professionnelle,personnelle, durable et humaine desartisans, au travers de créationsoriginales à la télévision, à la radio,en presse et sur internet.

À voir sur :http://tv.artisanat.info

Pour participer, il vous suffit de répondre correctement à ces 3 questions :

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Jouez et gagnez 6 randonnées d’une heure* avec le centre de loisirs Alystar.Situé à Lanteuil, à 15 mn de Brive, dans un parc de 25 hectares, le centre estouvert aux entreprises et aux particuliers. Il propose des randonnées en SSVRangers 4x4, en quad, des mini-motos pour les 7-12 ans et un parc de paint-ball. Sur place, vous découvrirez une salle de séminaire pour les entreprisesentièrement équipée wifi…, le restaurant "Chez Maria" (banquets,mariages, anniversaires, baptêmes) et deux chalets d’hébergement de 6 et 8places. Contact : 06 20 55 43 06

6nema.com est le premier siteinternet 2.0 réservé aux courts

métrages, avec une diffusiongrand public de qualité et rever-sement de revenus publicitaires. Découvrez de nombreux courts-

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vous avez entendu parler, gratui-tement en streaming et dans des

conditions de diffusion optimales

ENTRE NOUS

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>> Offres

Entreprise de déchargement, installation,montage de meubles frigorifiques de super-marchés, recherche 1 personne pour un CDDde 4 mois, transformable en CDI. Permis deconduire nécessaire, déplacement à lasemaine avec logement en camping-car,bonne polyvalence. REF E260

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Que vous achetiez ou louiez, prenez le temps de la réflexion et relisez ledocument que l'on vous à remis. En effet, il existe des contrats d'achatsdéguisés en contrats de location. Cependant, il n'existe aucun recours dansvotre cas, car vous avez envoyé le chèque. Tout chèque émis est censé avoirété signé de plein gré.

Récemment, j'ai signé un contrat de location pour unmatériel et j'ai envoyé un chèque à l'organisme pourle montant de la location. Une fois le matériellivré, j'ai reçu une facture correspondant à monchèque mais il s'agissait d'une facture d'achat.

Contrat d’achat ou de location ?

Apprentissage>> Offres

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Entreprise de bobinage et réparation de matériel électrique professionnel sur Vierzon(18) recherche apprenti pour le former au métier et préparer un CAP réparateur de maté-riel électrique. REF D475

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Entreprise de chauffage proche Pompadour propose de former un apprenti et de lepréparer au CAP installateur thermique. REF D471

Salon d'esthétique recherche apprenti titulaire d'un CAP pour préparer un BP esthéti-cienne sur Egletons. Possibilité d'hébergement. REF D482

>> DemandesJH 23 ans recherche apprentissage en revêtements de sol sur Tulle et alentours. REF A469

Emploi

>> À louer

A louer local communal dans le bourg de Sarran (ancien atelier de poterie). Au rez-de-chausée, sous les logements communaux, dans une grange rénovée, 65 m² (dont uneréserve et un toilette), eau, électricité, gaz (citerne). Parking 2 places.n Contact : 05 55 21 33 05

Question des lecteurs :

artisanat@cma-correze.fr

Obtenez le détail des annonces en précisant la référence auprès de Céline Lachassagne, Centre d’Aide à la Décision

de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Tél : 05 55 29 95 95, celine.lachassagne@cma-correze.fr

Découvrez toutes les offres d’emploi et de formation mises à jour en temps réel sur internet : www.trait-union.info

Contact