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VENDÉE GLOBE 2016
2017
OBJECTIF VENDÉE-GLOBE POUR SAFRAN
Gérard LE PAGE Président-directeur général du Safran Sailing Team
MORGAN LAGRAVIÈRE
L’IMOCA SAFRAN
LE CHANTIER KAÏROS
LE SAFRAN SAILING TEAM
LA COURSE
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En 2014, nous avons fait le pari
de la jeunesse en confiant
la barre du nouveau Safran au
jeune et talentueux skipper
Morgan Lagravière. Depuis 2 ans,
il a beaucoup navigué avec
différents marins, Marc Guillemot
dans un pre mier temps, puis
Roland Jourdain, Nicolas Lunven,
Ryan Breymaier ou encore Gildas
Mahé. Morgan a ainsi acquis de
l’expérience et fait preuve d’un
grand sens marin pour se sortir
de situations périlleuses et
ramener son bateau à bon port
dans toutes les occasions. Il est
aujourd’hui un outsider motivé
et armé pour faire une belle
performance sur le Vendée
Globe, l’objectif de Safran.
Pour cette huitième édition,
Safran se présente avec un
IMOCA 60’ conçu spécia lement
pour ce Vendée Globe et qui
marque une rupture avec les
générations précédentes, notam-
ment à travers une innova tion
majeure, l’introduction de foils.
D’autres teams ont suivi la même
logique et au départ du Vendée
Globe, sept bateaux seront équi-
pés de ces appendices porteurs.
En mettant en œuvre de nou-
veaux con cepts architecturaux,
nous jouons notre rôle dans
la classe en contri buant à son
développement. L’innovation est
souvent syno nyme de prise de
risques et c’est une démarche à
laquelle Safran est rompu dans
tous ses métiers et particu-
lièrement dans l’aéronautique.
Les IMOCA de dernière géné–
ration, y compris le nôtre, ont
nécessité différentes mises au
point depuis leurs lan cements en
2015. Nous escom p tons tous être
au bon niveau de maturité sur la
ligne de départ du Vendée
Globe*.
* Le niveau n’aura jamais été aussi élevé
au départ d’un Vendée Globe.
Si Morgan est seul à bord, il
pourra compter sur le soutien
des 70 000 collaborateurs de
Safran. En dix ans, ils se sont
appro priés les exploits du Safran
Sailing Team et leur enthousiasme
ne se dément pas. Dépassant
largement son rôle de sponsor
financier, Safran s’est impliqué
sur le plan technique pour doter
ses bateaux de technologies
issues de l’aéronautique, de la dé-
fense et de la sécurité. Deux-
cents ingénieurs et techniciens
ont contribué à différents titres
à la préparation et à l’évolution
des bateaux.
Un nouveau monocoque inno vant,
un skipper jeune et prometteur,
des collaborateurs motivés :
ce Vendée Globe 2016-2017
s’an non ce excitant sur tous les
plans pour Safran.
UN NOUVEAU MONOCOQUE INNOVANT, UN SKIPPER JEUNE ET PROMETTEUR, DES COLLABORATEURS MOTIVÉS »
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À La Réunion où il est né, le jeune
Morgan navigue en Optimist. Il est
vite repéré et passe sur 420 avec
son meilleur copain, Noé Delpech.
Ils décrochent des médailles en
Championnat du Monde Jeunes. À
17 ans, il est sollicité pour intégrer
l’Équipe de France jeunes, en
Méditerranée.
Il poursuit en 49er*, toujours avec
Noé. Le soir de son bac, il s’endort
avec un étrange pressentiment… Au
réveil, l’entraîneur national l’appelle
pour lui proposer d’intégrer l’Équipe
de France Olympique. « On a fait de
belles choses pendant deux ans, avec
Stéphane Christidis, le meilleur de la
série, puis j’ai changé d’équipier mais
je n’avais plus l’étincelle ». Après trois
années d’olympisme, Morgan entre
en fac de maths, passe son brevet
de pilote d’avion. À 21 ans, il a déjà
une maturité mentale et technique
impressionnante. « Nous naviguions
270 jours par an, nous vivions pour
la voile olympique, j’y ai acquis une
vraie culture du sport. »
QUAND GERME L’IDÉE D’UN VENDÉE GLOBE…En 2010, alors qu’il vient de quitter
l’olympisme, il est sélectionné pour
être le skipper du Pôle Vendée en
Figaro. Une nouvelle vie commence.
Il est à deux doigts de remporter
la Solitaire du Figaro et gagne une
étape. C’est en 2012 que germe l’idée
d’un Vendée Globe. Et pourquoi
pas ? Morgan mûrit rapidement son
projet lorsque Safran lui propose de
succéder à Marc Guillemot à la barre
du premier IMOCA à foils.
COMPÉTITION & PROGRESSION COMME MOTEURSMorgan accepte la proposition
de Safran, il sait qu’il devra être
combatif dans une épreuve qui dure
plusieurs mois. « La compétition est
pour moi le seul moyen d’endurer
les contraintes liées à la navigation
sur ces grands bateaux parfois
très difficiles à mener. Tant que
j’ai des adversaires, je suis capable
du meilleur ». Morgan s’est préparé
mentalement. « Il faut relativiser
ce que nous faisons. C’est dur oui,
mais on l’a choisi. Je dois savoir
modérer mes moments de doute et
mes phases d’euphorie et me dire
que pour les autres skippers, c’est
pareil. » La progression quotidienne
est son ambition : « Nous allons tous
revenir avec un meilleur niveau. Et moi
peut-être plus encore car je n’ai
pas la même expérience que certains.
Je veux progresser chaque jour ».
MORGAN LAGRAVIÈRE
DE L’OLYMPISME AU VENDÉE GLOBE…
TANT QUE J’AI DES ADVERSAIRES, JE SUIS CAPABLE DU MEILLEUR »
SI MORGAN LAGRAVIÈRE EST NÉ DEUX ANS AVANT LA VICTOIRE DE TITOUAN LAMAZOU SUR LE PREMIER
VENDÉE GLOBE, IL N’EST PAS DE CEUX QUI ONT TAPISSÉ LES MURS DE LEUR CHAMBRE DE POSTERS
À L’EFFIGIE DES AVENTURIERS DU GRAND SUD. « NON, MOI CE QUI ME FAISAIT RÊVER À SEPT ANS
SUR MON OPTIMIST, C’ÉTAIT DE RAMENER LA COUPE À LA MAISON. JE N’AVAIS PAS D’IDOLE ».
DÈS LORS, C’EST LE DESTIN QUI ÉCRIT LA CARRIÈRE FULGURANTE DE MORGAN, ET À 29 ANS,
LE JEUNE COMPÉTITEUR EST DÉJÀ AUX PORTES DE L’EVEREST DES MERS.
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* Dériveur léger monotype à deux équipiers.
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CARTE D’IDENTITÉNOM Lagravière
PRÉNOM Morgan
DATE DE NAISSANCE 23 mai 1987 à La Réunion (29 ans)
RÉSIDENCE Guidel
HOBBIES Passionné par tous les sports d’eau (voile, paddle, kite, surf…). Titulaire d’un brevet de pilote d’avion.
VU PAR...
... BILOUMORGAN EST À L’ÉCOUTE DE SES SENSATIONS »
Roland Jourdain, dit Bilou, est le manager de l’équipe de préparation du bateau mais sa relation avec Morgan va bien au-delà. Il reconnaît chez le jeune skipper deux qualités rares : une grande sincérité doublée d’une aisance à partager ses sensations. « Nous avons fait de très belles navigations, je me suis régalé. Nous sommes dans la transmission. Nous échangeons beaucoup sur la course au large. Morgan est très curieux, il veut tout savoir. » Bilou semble avoir percé le secret de son ascension rapide. « La première qualité de Morgan est que son instinct est très développé sur l’eau et qu’il sait l’exprimer alors que la plupart des skippers de sa génération sont davantage portés sur la théorie. C’est très agréable pour toute l’équipe car nous avons un retour précis de ce qu’il ressent à bord et cela nous permet d’être plus efficaces. »
Le manque d’expérience de Morgan par rapport aux autres compétiteurs n’est pas un handicap : « Il sera comme tous les bizuths. Il apprendra à modérer ses hauts et ses bas. Les bateaux sont durs mais Morgan dit les choses et ne pratique pas l’omerta. La compétition aura raison des difficultés. »
… NOÉ DELPECH
MORGAN A UN GROS MENTAL, C’EST UN GUERRIER »
Noé est l’équipier qui a le plus navigué avec Morgan. Le skipper de Safran se souvient de leur rencontre : « Lors de ma première sortie en Optimist, à 6 ans, à La Réunion, on m’avait posé à cheval sur le puits de dérive, comme tous les enfants débutants. A la barre, c’était Noé, un grand de 7 ans ». Dix ans plus tard, ils remportent ensemble les Championnats du monde jeunes en 420.
De retour des Jeux de Rio où il représentait la France en 49er, Noé dresse le portrait de son meilleur ami : « Quand on était petit, on parlait bateau tout le temps, à l’école, au collège, au lycée. On adorait la compétition et on a gardé cet esprit. Je suis très confiant pour Morgan car plus qu’une aventure, le Vendée Globe est une compétition de haut niveau. Morgan a un très gros mental, c’est un guerrier, il prend un réel plaisir à se battre sur l’eau et cela lui permet de dépasser ses limites. Il est très doué en voile. Il a toujours su faire avancer son bateau, quel qu’il soit.»
MORGAN
LA VENDÉE DE MORGAN« LA VENDÉE EST UN ESPACE DE JEU INCROYABLE »
C’est en Vendée, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, que Morgan a posé son sac après ses années d’olympisme pour préparer trois saisons en Figaro. Il en garde un souvenir ému : « C’était la dream team ! J’étais en colloc’ avec Jules Delpech et Étienne Saiz dans la maison du bonheur. On s’entrainait en Figaro et le soir on mettait les surfs et les kites dans le camion et on allait explorer la région. Difficile de vous donner les meilleurs spots, il y en a tellement selon les conditions météo et ce que l’on cherche comme vagues. Faire du parapente dans les dunes de Sauveterre, surfer les vagues de Brétignolles et finir par un plat du jour aux Alizés, sur le port de Saint-Gilles, c’est un bon programme. La Vendée est un espace de jeu incroyable ! »
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L’IMOCA SAFRAN
CONÇU POUR LE VENDÉE GLOBE
LA TECHNOLOGIE& L’IMPLICATION DE SAFRAN
Safran, deuxième du nom, a été conçu dans l’optique du Vendée Globe 2016-2017. Beaucoup plus puissant que le bateau précédent, sa coque est plus large avec plus de couple quand il gîte, ce qui constitue un gage de performance. Le centre de gravité (mât et quille) a été reculé pour dégager l’avant et éviter que le bateau ne pousse trop d’eau. L’étrave est également plus volumineuse, permettant de garder un équilibre de carène, même lorsque le bateau gîte.
LA NOUVELLE JAUGE IMOCA
La jauge IMOCA limite à cinq le nombre d’appendices : une quille, dont le voile est imposé, deux dérives et deux safrans. Pour le mât, la jauge impose le choix entre deux versions monotypes : un mât classique standard à barres de flèche ou un mât aile rotatif. C’est ce dernier que Morgan Lagravière a choisi pour Safran. De ce choix a découlé la forme, la coupe et le poids des voiles.
LES FOILSUNE ÉVOLUTION DE TAILLE SUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION D’IMOCA 60’
Safran est équipé de plans porteurs, les fameux foils, installés en lieu et place des dérives classiques. Ces appendices permettent au bateau de naviguer de manière plus aérienne, avec moins de surface mouillée et donc moins de traînée. Le gain en vitesse est important à certaines allures, au reaching (vent de travers) et au portant. Plus le vent est fort, plus les appendices (quille et foils) portent et plus le bateau s’allège et gagne en vitesse. Au près, les foils constituent en revanche un handicap puisqu’ils génèrent une traînée plus importante. Mais le Vendée Globe se dispute essen-tiellement aux allures portantes et le déficit au près tend à se gommer avec le temps et l’expérience. Après une phase de prise en main, les « foilers » ont démontré un réel gain en performance aux allures les plus favorables. Un gain obtenu au détriment du confort à bord.
Sept marins partiront à bord d’IMOCA 60’ neufs équipés de foils : Morgan Lagravière (Safran), Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), Alex Thomson (Hugo Boss), Jean-Pierre Dick (St Michel - Virbac) et Pieter Heerema (No Way Back). Jérémie Beyou (Maître Coq) partira quant à lui sur un monocoque d’avant-dernière génération lui aussi équipé de foils.
Pour télécharger la vidéo sur les foils,
flashez ce code.
DATE DE MISE À L’EAU Le 5 mars 2015
PORT D’ATTACHE CONCARNEAU (Finistère / France)
ARCHITECTES Cabinet VPLP et Guillaume Verdier
DÉCORATIONIsabelle Keller
CONSTRUCTEUR Chantier Naval CDK
LONGUEUR 18,28 m (60 pieds)
LARGEUR 5,80 m
TIRANT D’EAU 4,50 m
MÂT aile rotatif
GRAND-VOILE 160 m2
GENNAKER 280 m2
SOLENT 150 m2
TRINQUETTE 100 m2
PILOTE AUTOMATIQUE Safran Electronics & Defense
MÂT Audit d’expertise etcalculs de structure Safran Engineering Services
Fourniture du carboneSafran Structil
BATTERIE LI-ION Conception du système
de stockage d’énergieSafran Electronics & Defense
FOILS
Apport d’expertiseSafran Composites
CENTRALE INERTIELLE Conception et intégration
de l’unité de mesure inertielleSafran Electronics & Defense
CÂBLAGE ÉLECTRIQUE Réalisation du faisceau
de puissance selon les normes aéronautiquesSafran Electrical & Power
SAFRANS Expertise du dimensionnement
Safran Composites
INSTRUMENTATIONSafran Electronics & DefenseSafran Engineering Services
COQUE Modélisation par éléments finis
et calculs de structureSafran Engineering Services
Fourniture du carbone Safran Structil
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LA MAISONKAÏROSKaïros, en grec, c’est « le bon
moment », le temps opportun pour
agir. Voilà qui illustre parfaitement
l’état d’esprit de cette « maison ».
Sophie Vercelletto est associée à
Roland Jourdain pour faire vivre
cette formidable pépinière d’idées
et de compétences au sein de laquelle
l’ « humain » est la priorité.
« À l’origine, Kaïros avait une activité
de gestion de projets sportifs.
Puis nous nous sommes ouverts à
l’homme et à son environnement »,
explique Sophie. « Aujourd’hui, nous
préparons des bateaux de course,
nous avons développé un bureau
d’études en matériaux bio sources,
nous accueillons de jeunes entre-
preneurs qui ont de belles idées liées
au nautisme et des explorateurs
qui veulent concilier innovation et
environnement avec notre fonds
Explore ». Kaïros a une vision
d’intérêt général quant à l’évolu tion
de l’homme dans son environ ne ment :
« Un très beau projet technologique
n’aboutira que si les hommes qui le
portent se sentent bien. »
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LE VENDÉE GLOBEÀ TERREComme le présente Roland, Sophie
est le skipper à terre. C’est à elle que
revient la gestion de la « maison » qui
emploie aujourd’hui une douzaine de
salariés et accueille une cinquantaine
de personnes. « Les projets de
Vendée Globe demandent un très fort
investissement humain dans les mois
qui précèdent le départ. Personne ne
compte ses heures parce que nous
avons tous un objectif commun. »
Après le départ, les membres de
l’équipe se relaieront pour prendre
des vacances, mais chacun pourra
être sollicité pour apporter son
expertise en cas de problème.
« Toute l’équipe connaitra parfai-
tement le bateau au moment du
départ et sera capable, à distance,
d’interpréter chaque petit souci »,
assure Sophie. Bilou sera le contact
privilégié de Morgan, disponible
24 heures sur 24. Ils se parleront
régulièrement. A Sophie reviendra
la gestion de crise. Son expérience
de directrice du Vendée Globe lui a
permis d’acquérir une vraie faculté
à gérer les moments compliqués ou
émotionnellement forts.
Stan Delbarre, le boat manager,
sera également un interlocuteur
indispensable pour Morgan.
LE VENDÉE GLOBE À TERRE
KAÏROS, L’ÉCURIE FONDÉE EN 2007 ET DIRIGÉE PAR ROLAND JOURDAIN
ET SOPHIE VERCELLETTO, S’EST VUE CONFIER LA GESTION TECHNIQUE ET SPORTIVE
DU NOUVEAU SAFRAN POUR LE VENDÉE GLOBE.
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ANNEDENIS SECRÉTAIRE
ADMINISTRATIVE
& COMPTABLE
« Elle est le bras droit
de Sophie. C’est une personne
très posée, très gentille.
Anne a un bel état d’esprit. »
STANISLAS DELBARREBOAT MANAGER
« Il est notre force. Il travaille
comme trois ! Son influence
sur l’équipe est énorme, dans tous
les domaines. Il est très polyvalent,
a une vision très intéressante.
Il est toujours le premier arrivé
et le dernier parti. »
LUDOVIC BOSSERRESPONSABLE COMPOSITES
« C’est “Monsieur Composites”,
hyper compétent et autonome.
Il a toujours géré les avaries
comme un chef…
et en restant sympa ! »
MORGAN PRÉSENTE SON ÉQUIPE
SAFRAN SAILING TEAM ILS ONT TOUS DES COMPÉTENCES PRÉCIEUSES
ET UN TRÈS GRAND SENS DU TRAVAIL D’ÉQUIPE. COMMENT PEUT-IL EN ÊTRE AUTREMENT DANS UN PROJET PORTÉ PAR SAFRAN ET PILOTÉ PAR KAÏROS ? »
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JEAN-MARIEDE LA PORTE CHEF DE PROJET SAFRAN
« Il est le bras opérationnel
du projet au sein de Safran,
l’interface entre le Groupe
et le projet Vendée Globe.
Il est très positif et a beaucoup
d’humour. Jean-Marie
s’investit pleinement,
il adore le bateau et reste
toujours très accessible. »
ROLAND JOURDAINDIT «BILOU»
RESPONSABLE DU PROJET
& COACH DE MORGAN
« Je ne lui ai pas encore trouvé
de défaut ! Pour moi son côté
humain est vraiment précieux parce
qu’il est positif, il sait parfaitement
détendre les phases de stress.
Bilou accepte de partager
sa très grande expérience
comme si j’étais son fils,
au-delà d’une obligation
professionnelle.
Il le fait avec ses tripes… »
SOPHIE VERCELLETTO RESPONSABLE
ADMINISTRATIVE
ET FINANCIÈRE
« Elle est indispensable car elle sait
nous rappeler nos obligations
avec beaucoup de bienveillance.
Avec Sophie, tu sais que tout
se passera bien. C’est elle qui gère
la cellule de crise en cas d’incident,
les relations familiales, et c’est
important pour moi de savoir
que je peux compter sur elle. »
THOMASLEBÉERESPONSABLE DES POSTES
MÉCANIQUE / ACCASTILLAGE
ET HYDRAULIQUE
« Il est discret et très réservé,
c’est quelqu’un de très attachant,
qui a de belles méthodes de travail.
Thomas est hyper consciencieux. »
JULES DELPECHPRÉPARATEUR
LOGISTICIEN
« Mon acolyte de toujours,
il est le petit frère de Noé,
mon meilleur ami. Ses qualités
techniques et humaines le rendent
indispensable dans ce projet.
Il est très réfléchi. Nous nous
connaissons depuis 15 ans et c’est
important d’avoir dans l’équipe
quelqu’un qui me connait bien. »
CLÉMENT DURRAFOURGINGÉNIEUR PROJET /
RESPONSABLE INFORMATIQUE
ET ÉLECTRONIQUE
« Son cerveau fume
en permanence ! Il a des idées
et une énergie incroyable.
C’est notre matière grise… »
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LE VENDÉE GLOBE 2016-2017
UNE COURSEAU LONG COURS
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LE VENDÉE GLOBE : TOUR DU MONDE EN SOLITAIRE, SANS ESCALE ET SANS ASSISTANCE.
DÉPART ET ARRIVÉE DES SABLES D’OLONNE 24 393,41 MILLES NAUTIQUES.
LE RECORD EST DÉTENU PAR FRANÇOIS GABART : 78 J 2 H 16 MIN 40 S
LE PARCOURS VU PAR MORGAN
LE REGARD DU SKIPPER
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LE GOLFE DE GASCOGNE « Les premiers jours de course
sont délicats. On se met très vite
dans le bain. La mer peut être
éprouvante et casse-bateaux.
Beaucoup de concurrents
abandonnent dès la première
semaine de course. Ce passage
à niveau n’est pas anodin.»
LE POT AU NOIR ET L’ATLANTIQUE SUD
« Les marins se méfient du
Pot au Noir car les conditions
y sont souvent aléatoires
et peuvent donner lieu à
des rebondissements. Ensuite,
c’est déjà l’Atlantique Sud
où nous devrions tenir
des moyennes relativement
rapides surtout avec les bateaux
équipés de foils. C’est en quelque
sorte l’autoroute vers le Sud. »
LE CAP DE BONNE ESPÉRANCE ET L’OCÉAN INDIEN
« Le cap de Bonne Espérance
marque l’entrée dans l’océan
Indien, donc dans le Grand Sud,
la section la plus longue
du Vendée Globe,
celle qui plonge dans l’inconnu.
On doit alors ressentir pleinement
l’éloignement, la solitude…
Dans les mers du Sud,
il s’agit de prendre le train
des dépressions, tantôt en avant
du front, tantôt en arrière.
Il faut savoir aller vite sans trop
solliciter le bateau. Tout est
une question de dosage. »
LE CAP LEEUWIN ET LE PACIFIQUE
« Au cap Leeuwin, j’aurai passé
la moitié du Sud : on tient le bon
bout, il ne reste « que »
le Pacifique. Si je suis arrivé
jusque-là c’est que mon bateau est
fiable, que je suis à l’aise avec lui,
que je suis en confiance. J’espère
également être performant et
occuper les avant-postes à ce
stade du parcours. Le temps doit
paraître long dans les mers du
Sud et j’imagine qu’on passe par
tous les états émotionnels :
le doute, l’excitation… »
LE CAP HORN « Le cap Horn est un point
de passage significatif
dans le trajet. Quand je l’aurai
franchi, j’aurai bouclé une
bonne partie du Vendée Globe.
Mentalement ça doit faire
du bien. On rentre à la maison,
c’est le début de la fin, même
si la fin est encore longue… »
LA REMONTÉE DE L’ATLANTIQUE « C’est la dernière ligne droite
semée d’embûches. Marins
et bateaux sont fatigués mais
se connaissent parfaitement.
Il ne faut pas relâcher la vigilance
car l’Atlantique Nord est l’une
des parties les plus délicates
du parcours. »
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MORGAN ANALYSE LA CONCURRENCE
Je me réjouis de voir
un plateau avec des
bateaux si performants
et des profils de marins
différents. Je vais me
confronter à des
concurrents prestigieux,
c’est stimulant de jouer
dans la cour des grands.
Je ne peux que créer
l’effet de surprise.
Cette position d’outsider
me convient bien. »
LE REGARD DU COACH
ROLAND JOURDAIN
Morgan n’a jamais participé
au Vendée Globe. Je peux donc
lui faire profiter de mon
expérience d’un point de vue
technique mais aussi mental.
Morgan est un excellent
compétiteur, il apprend très vite.
Il a franchi beaucoup d’étapes
depuis qu’on se connaît. Je lui dis
souvent que le leitmotiv est
de prendre du plaisir. Sur une telle
épreuve, on vit des moments
de pur bonheur et il faut en profiter
à fond. On vit aussi des moments
extrêmement difficiles qu’il faut
gommer le plus rapidement
possible ! »
MORGAN,
COMMENT TE PRÉPARES-TU
À VIVRE CE PREMIER
VENDÉE GLOBE ?
M.L. « L’inconnu génère forcément
de l’appréhension mais je vois
cela comme un plaisir et non une
contrainte, car sinon il serait difficile
de terminer ! J’entretiens cette part
d’inconnu, je n’ai pas envie d’avoir
toutes les réponses. Je mise sur la
nouveauté et l’excitation associée. »
COMMENT GÈRES-TU
LE SOMMEIL EN MER ?
M.L. « Pour le sommeil,
je m’adapte quand je suis en mer.
Je fais un peu de relaxation
en parallèle. J’essaye de
m’habituer à me reposer dans
des environnements tendus, sans
forcément accéder au sommeil.
Pour dormir sur ces bateaux très
bruyants, il faut être capable de
penser à autre chose, de se sortir
du contexte. La musique est
un bon moyen d’y arriver. »
EST-CE IMPORTANT
DE BIEN SE NOURRIR ?
M.L. « Bien s’alimenter est essentiel,
cela fait partie des moments de
plaisir. C’est aussi notre carburant,
ce qui nous donne de l’énergie.
Je n’ai pas totalement délégué
cet aspect de la préparation.
Il est important que je sois très
présent dans la sélection des
aliments, la manière dont je veux
les disposer à bord. Sachant
que je ne mangerai pas la même
chose en fonction des zones
dans lesquelles je naviguerai. »
QUAND ON EST UN
COMPÉTITEUR, EST-CE QU’ON
LAISSE UN PEU DE PLACE
AU LOISIR ET À LA DÉTENTE ?
M.L. « J’écoute énormément
de musique sur l’eau, mais aussi
des podcasts audio comiques.
J’adore, ça me permet de penser
à autre chose. Je regarderai
quelques films si j’arrive à sortir
la tablette. J’embarquerai un livre
ou deux même si j’ai du mal à lire
quand je suis en mer. Les moments
de relâche sont importants pour
s’aérer l’esprit. Mais il faut faire
attention à ne pas se noyer dans
tous ces hobbies. J’espère que
mon plus grand loisir sera de faire
avancer le bateau, mieux que
les autres et au bon endroit ! »
TU EMBARQUES
DES PORTE-BONHEUR ?
M.L. « Je vais embarquer
un petit grigri, un chat en peluche
qui me suit dans toutes mes
navigations depuis le circuit
Figaro. J’aurai aussi des photos
de ma famille, pour que ma vie
à terre m’accompagne un peu
en images. »
VIE À BORD
NUTRITION& SOMMEILCOMMENT LE SKIPPER DE SAFRAN S’EST-IL PRÉPARÉ POUR GÉRER LA NUTRITION, LE SOMMEIL ETLE RYTHME À BORD DURANT TROIS MOIS EN MER ?
LE VENDÉE GLOBE SERA UNE EXTRAPOLATION DE CE QUE J’AI DÉJÀ VÉCU. JE ME PRÉPARE COMME POUR UNE TRANSATLANTIQUE EN ME DISANT QUE LA COURSE DURERA 70-80 JOURS DE PLUS ! JE NE PARTIRAI PAS AU MÊME RYTHME, JE NE MANGERAI PAS LA MÊME CHOSE. J’AI BIEN EN TÊTE QUE L’ÉPREUVE VAÊTRE LONGUE, QUE L’INVESTISSEMENTNE SERA PAS LINÉAIRE. IL FAUDRA PARFOIS ATTAQUER PUIS D’AUTRES FOIS LEVER LE PIED. »
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SUIVRE SAFRAN SAILING TEAM
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CONTACTS PRESSEMILLE & UNE VAGUESMathilde MermodMob. 06 22 93 36 81e-mail : [email protected]
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