L’ESSENTIEL24 FÉVRIER 2017 N° 2680

PARISOT RACHETÉ PARLE PETIT-FILSDU FONDATEURAvec sa société P3G, Jean-Charles Parisot, petit-fi ls de Jacques Parisot, le fondateur du groupe éponyme, vient de reprendre le contrôle de ce dernier...

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Meubar nvIndustriestraat 9B-8211 AartrijkeTél. : +32 (0) 50 22 04 04Fax. : +32 (0) 50 22 04 05sales@meubar.bewww.meubar.beResponsable France :NEIRYNCK Jean-Claudejeanclaude.neirynck@meubar.be JAN E3 (modèle déposé)

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SCHMIDT GROUPE :+ 14 % POUR LA FABRICATION, + 9 % POUR LA DISTRIBUTION En 2016, le CA des activités industrielles de l’entreprise alsacienne, sur l’ensemble de ses marchés (national + export), atteint 500 millions d’euros, tandis que ses distributeurs ont généré plus de 1,5 Md€ de ventes...

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DIROY : 70 ANS D’INNOVATION, CAP SUR L’AVENIR

Le fabricant de literie poursuit la ligne de conduite amorcée dès sa création : miser sur son identité et ses savoir-faire intégrés...

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CATHY DUFOUR : « UN OUTIL POUR ACCOMPAGNER LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES »

L E C O U R R I E R D U M E U B L E E T D E L ’ H A B I T A T

ACTUALITÉ PROFESSIONNELLE

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« Retour aux sources » Le numéro de cette semaine fait état d’une actualité quelque peu similaire à celle que nous avions évoquée dans l’éditorial du 27 janvier : alors que nous apprenions en effet, il y a un mois, que la marque Teisseire était reprise par André Teisseire,

qui n’est autre que le fils de son fondateur, c’est maintenant à Jean-Charles Parisot d’annoncer le rachat de Parléo Participations, actionnaire majoritaire de PMH, ex-groupe Parisot. Ainsi, l’entreprise fondée par son grand-père revient dans le

giron familial… à l’image de ce qu’il s’est passé pour Teisseire. Au-delà d’une dimension évidemment symbolique, ces mouvements portent en eux la promesse de développements futurs, menés par des professionnels ancrés dans l’industrie du

meuble de par leur histoire familiale. Comme Teisseire, le groupe Parisot avait connu de sérieuses difficultés, essentiellement entre 2007 et 2013…Aujourd’hui, de nouvelles perspectives s’offrent à lui via, notamment, un renforcement considérable

de ses activités à l’export. Là encore, le défi est de taille, au sein d’un marché du meuble qui, même s’il a repris des couleurs depuis deux ans, demeure fragile... Mais le nouvel ensemble pèse 290 millions d’euros de chiffre d’affaires, ce qui le hisse sur le podium des

fabricants de meubles de l’Hexagone. La stratégie se met en place, et il est question, entre autres, d’investir 25 millions d’euros pour accroitre la productivité des trois usines françaises. L’histoire familiale continue. [E.B.]

ÉDITORIAL

INDUSTRIE

François Hollande et Dominique Weber.

MOUVEMENTS

Le groupe Parisot racheté par le petit-fils du fondateur

Nous l’avons lu dans la presse économique et régionale de ces derniers jours (notamment Les Echos, La Presse de Vesoul) : Jean-Charles Parisot, 48 ans, petit-fils de Jacques Parisot, le fondateur du groupe éponyme, vient de reprendre progressivement le contrôle de ce dernier. Sa société, nommée « P3G Industries » (pour « Parisot 3ème Génération »), a en effet racheté la totalité des parts sociales de la holding Parléo Participations, qui était actionnaire majoritaire de PMH (l’ex- groupe Parisot). Ce groupe fabricant de meubles créé en 1936, basé à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), revient ainsi exclusivement dans le giron familial, Jean-Charles Parisot ayant toutefois précisé qu’à terme, il veut offrir la possibilité aux cadres dirigeants de revenir au capital de l’entreprise, à hauteur de 20 %.

290 M€ de chiffre d’affaires Positionné sur une grande partie du secteur du meuble (séjours, chambres adultes et enfants, bureaux, salles de bains, rangements, cuisines), l’ensemble génère environ 290 millions d’euros de chiffre d’affaires (190 millions pour PMH et 95 millions pour P3G Industries), emploie 3 500 personnes et possède douze usines dans le monde : trois dans l’Hexagone (Saint-Loup-sur-Semouse, Mattaincourt) qui bénéficieront d’ailleurs d’un investissement de 25 millions d’euros dans les trois prochaines années pour améliorer leur compétitivité, sept en Roumanie et deux en Chine. Il figure ainsi dans le top 10 des fabricants de meubles européens. Le nouveau dirigeant ambitionne d’avoir une

position de challenger, à l’échelle du continent, sur chaque famille de produits. Comment ? «Dans un marché du meuble en France bousculé par une consommation faible, et face à une concentration de la distribution du meuble, le regroupement de toutes les compétences permettra d’augmenter l’impact commercial et les performances industrielles » déclare Jean-Charles Parisot, selon les propos repris dans La Presse de Vesoul. Une optimisation qui, ajoutée à la flexibilité offerte par l’autonomie de chaque entité industrielle, permettra ainsi à la société d’aller chercher également les clients hors de nos frontières. Du côté de l’organisation, le nouveau dirigeant précise que si des « changements » sont opérés, il ne devrait y avoir aucun impact sur le plan des effectifs.

Le catalogue 2017 du fabricant, très qualitatif, qui recense toutes les familles de produits.

Julien Chaverou, 42 ans, vient d’être nommé (le 14 février dernier) directeur Marketing, Marque & Style chez Alinéa ; il devient ainsi membre du comité de direction. Avec la nomination d’un « expert reconnu dans l’accompagnement des marques », le directeur général Alexis Mulliez dit souhaiter « renforcer l’organisation unique de l’offre et du style et poursuivre l’objectif de différenciation de la marque Alinéa ». Julien Chaverou, diplômé de Sciences Po Bordeaux, a débuté sa carrière au sein de la chaîne d’habillement Zara ; il a contribué au développement et à l’implantation du groupe

Inditex en France. En 2002, il créait sa propre entreprise de décoration intérieure, et devient, en 2004, responsable pédagogique d’un institut de formation pour les filières Identité Visuelle et Merchandising (CCI Bordeaux). Consultant, depuis 2006, pour le Groupe Auchan, il rejoint ce dernier en 2009 au poste de responsable Identité Visuelle et Merchandising, avant d’être nommé successivement chef de groupe métier, directeur des projets commerciaux, puis directeur de la marque en 2015. Il a ainsi contribué à la définition de la nouvelle plateforme

internationale de marque Auchan, accompagnant et garantissant jusqu’à sa mise en œuvre, sur l’ensemble des canaux retail, et animant également sa stratégie de communication.

UN NOUVEAU DIRECTEUR MARKETING CHEZ ALINÉA

HORIZONS

IKEA : DES EXCUSES APRÈS AVOIR DÉVOILÉ UN CATALOGUE SANS FEMMES EN ISRAËL La publication d’un catalogue ne contenant aucune image de femmes, afin de séduire la clientèle juive orthodoxe – qui représente environ 10 % de la population du pays – a contraint Ikea Israël a présenter ses excuses, par la voix de son directeur exécutif Shuky Koblenz. La brochure présente des produits ciblés pour cette communauté, qui observe une stricte interprétation de la loi juive, tels que de grandes bibliothèques particulièrement plébiscitées pour y ranger des livres saints (à l’image de celle qui figure en couverture - photo). Le siège du groupe suédois, qui possède à ce jour trois magasins en Israël, a également rappelé, via un porte-parole, que la

marque « défen[dait] l’égalité des droits », constatant

ainsi que ce catalogue « ne respect[ait] pas ce principe ».

Le catalogue comporte la mention « Conçu spécialement pour vous », en hébreu.

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ACTUALITÉ

DISTRIBUTION

STORY : 30 MAGASINS, + 25 % SUR 2016 Le 16 décembre dernier, l’enseigne dirigée par Xavier Rondeau ouvrait un nouveau magasin, au cœur de la zone de Mérignac dans la banlieue de Bordeaux (photo) : une inauguration particulièrement symbolique puisqu’elle a permis au réseau de franchir le cap des trente points de vente. Ce magasin, installé sur 1 000 m² divisés en deux niveaux, dans un ancien local où était installée l’enseigne Bois & Chiffons – bâtiment entièrement refait à neuf – a été ouvert par Bernard Samuel (celui-ci a déjà repris les magasins de Pau et La Rochelle, et ensuite ouvert celui de Nantes, auxquels s’ajoute donc, désormais, celui de Bordeaux). Victor Pereira en assure la direction, assisté de quatre vendeurs. Cette année 2016 aura ainsi vu l’ouverture de sept nouvelles unités : concentrées sur le second semestre, leurs retombées

devraient surtout être constatées sur cet exercice 2017 d’après le dirigeant de l’enseigne, qui se félicite néanmoins des 25 % de croissance enregistrés sur celui qui vient d’être clôturé…

Au cours des douze prochains mois, Story prévoit d’ouvrir entre cinq et sept nouveaux points de vente : plusieurs dossiers sont déjà « très avancés », ce qui devrait concrétiser ces inaugurations avant l’été.

LITERIE

SIMBA ARRIVE EN FRANCE Chacun aura pu constater la campagne publicitaire d’envergure (affichage, web…) mise en œuvre ces dernières semaines pour promouvoir son produit : le Britannique Simba, marque fondée en 2015 et lancée en février 2016, arrive désormais en France. Cette start-up entend proposer aux consommateurs « le matelas le plus avancé au monde », testé avec l’aide

du Sleep to Live Institute, qui a compilé les données issues de dix millions de personnes. Le modèle Simba Hybrid est ainsi construit autour d’une « technologie unique » de cinq couches de mousse à mémoire de forme, soutenues par 2 500 ressorts ensachés coniques brevetés, et une surface de latex synthétique (également brevetée). Ce

matelas est décliné en 17 tailles différentes : largeurs 80, 90, 100, 140, 160, 180 et 200, et longueurs 190, 200, 210 et 220. A l’image d’autres acteurs spécialisés dans la vente de matelas roulés sur le web [voir notre dossier consacré à ce sujet dans CM&H n° 2664, daté du 21 octobre dernier], Simba offre par ailleurs une période d’essai de 100 nuits et une garantie de 10 ans sur le produit, avec une réception promise au lendemain de la commande.Simba, cofondée en 2015 par James Cox et Steve Reid, aux côtés de la famille McClements, a réalisé 13 millions de livres sterling la première année de son lancement, avec 20 000 matelas vendus.

SALON

DEUXIÈME ÉDITION D’ART&DÉCO Après le « succès » rencontré par la première édition en 2016 – qui avait attiré près de 35 000 visiteurs – le magazine Art&Décoration reconduit cette année le salon Art&Déco à La Grande Halle de La Villette, à

Paris, du jeudi 23 au dimanche 26 février. Pour cette deuxième édition, le rendez-vous ouvre 5 000 m² supplémentaires, avec environ 250 exposants (soit deux fois plus qu’en 2016). Le public y est attendu pour découvrir

les dernières tendances, bénéficier de conseils personnalisés ou acheter des nouveautés, autour de quatre pôles : la décoration, le mobilier, l’équipement et l’aménagement, les métiers d’art.

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EN COUVERTURE

CATHY DUFOUR : « UN OUTIL POUR ACCOMPAGNER LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES »L’Ameublement Français a lancé, en début d’année, un service d’accompagnement au financement pour les entreprises, composé d’un site Internet et d’un conseil personnalisé, qui est sans équivalent dans les autres secteurs industriels. Son objectif ? Permettre aux entreprises, qui sous-estiment globalement leurs capacités d’emprunt, de trouver les bons financements pour mener à bien leurs projets. Explications avec sa déléguée générale, Cathy Dufour.

- Le Courrier du meuble et de l’Habitat : Pour quelles raisons l’Ameublement Français a-t-il créé ce service d’accompa-gnement en recherche de fi-nancement ?- Cathy Dufour : Tout est parti des réunions de terrain que nous avons organisées en région pour présenter notre Projet sectoriel 2016 - 2020, qui préconise que les entreprises orientent leurs ef-forts dans trois directions : gagner en compétitivité, s’approprier la demande en France et à l’inter-national, et construire de nou-veaux business models. Mettre

en œuvre de telles orientations demande des investissements pour moderniser son outil de pro-duction et ses méthodes, innover dans les produits et les matériaux, se développer à l’international, se rapprocher ou pourquoi pas acquérir d’autres entreprises… autant d’opérations qui exigent des financements appropriés. Or à l’occasion de ces réunions, de nombreux chefs d’entreprises nous ont confié que trouver des financements est l’un des pro-blèmes majeurs qu’ils rencontrent au quotidien. En parallèle, nous avons vu arriver au Fonds Bois

II de la BPI - un fonds de 27 mil-lions d’euros dont 2 millions d’eu-ros abondés par l’Ameublement Français et le Codifab - des de-mandes de financement qui n’ont pas pu aboutir, car elles ne corres-pondent pas à la vocation de ce fonds. Nous en avons déduit qu’il y a une vraie demande et que les deux problématiques majeures de nos patrons de PME-TPE sont de s’y retrouver dans la « jungle » des financements, et de savoir présen-ter leur dossier pour convaincre les financeurs. Nous avons aussi-tôt mis en chantier un outil ayant pour fonction de les accompa-gner dans cette démarche.

- Cet outil est aujourd’hui opé-rationnel. En quoi consiste-t-il ? - Ce nouvel outil est composé de plusieurs niveaux : un site Internet puis des conseils prodigués dans une démarche d’accompagne-ment progressive en fonction du besoin de l’entreprise. Le premier niveau est en effet le site Internet : www.financer.ameublement.com, qui apporte aux entreprises de l’ameublement à la fois des in-formations et une méthode pour identifier leurs besoins de finan-cement, constituer leur dossier, et trouver les bons partenaires finan-ciers qui vont leur permettre de l’obtenir. Ce service stratégique, voulu par l’Unifa et le Codifab, a été conçu avec deux sociétés de conseil en financement d’entre-prise, spécialisées dans les PME et ETI, et qui connaissent bien le tissu industriel de notre sec-teur. Il s’agit d’une part de CEFIN, dirigée par Fabrice Pedro-Rous-selin, qui préside aussi Codinf Services +, une société de conseil en crédit client et d’analyse finan-cière spécialisée dans le secteur de l’aménagement et du bois, et d’Aurignac Finance, dirigée par Jean-René Griton, qui est aus-si experte en opérations de haut de bilan pour les PME et ETI. Ce site web est accessible, depuis les sites de l’Ameublement Français et du Codifab avec un code per-sonnel, aux adhérents de l’Unifa et aux assujettis au Codifab.

- Vous parlez d’un accompa-gnement progressif. De quoi s’agit-il ? - Contrairement au financement d’un bien par un particulier, pour lequel on peut faire appel à un pro-duit sur étagère, le financement d’une entreprise doit être traité au cas par cas, avec une solution ou un ensemble de solutions sur me-sure. Nous proposons donc aux entreprises un service progressif correspondant à leurs besoins particuliers, avec premièrement la mise à disposition du site lui-même, qui contient une source de données actualisées sur et pour le financement de l’ameublement, un tableur d’auto diagnostic et d’identification de réponse, et des clés pour optimiser le dialogue avec les financeurs. Le deuxième étage du processus est un service à distance, par lequel les entre-prises peuvent obtenir par télé-phone et mail, auprès des équipes des sociétés partenaires, un dia-gnostic sur le caractère finançable d’un projet, une relecture du dos-sier de financement, et la possibi-lité d’être guidé dans sa rédaction. Enfin, le troisième étage est un accompagnement pour la réalisa-tion d’opérations sur mesure, par une équipe de conseil spécialisée

en PME et ameublement, pour des opérations spécifiques com-plexes, qui peuvent demander un financement hybride, ou encore les acquisitions ou cessions (1). Précisons que, conformément à la déontologie qui s’applique aux sociétés financières, cet accom-pagnement personnalisé respecte une confidentialité intégrale sur les données échangées entre l’en-treprise et son conseil.

- Que trouve-t-on concrète-ment sur le site Internet ?- Le site comprend cinq modules qui ont pour fonction de guider le

Réalisé chaque année à la demande de l’Ameublement Français, l’Observatoire de compétitivité des industriels du secteur met en évidence une structure financière majoritairement saine. En effet, le secteur se caractérise par une bonne couverture de ses besoins en fonds de roulement, un ratio de fonds propres de près de 50 % du bilan, et une dette financière largement en-dessous du seuil de 1 € de dette moyen long terme pour 1 € de fonds propres. La situation de solvabilité des entreprises à court terme est bonne, puisque le score de crédit moyen des entreprises du panel, accordé par les sociétés de renseignement (ici Elisphère) est de près de 5/10, équivalent à un score Banque de France de 4, ce qui fait que les sociétés en risque moyen à faible représentent près de 90 % du panel. Il en résulte que, en appliquant les critères d’éligibilité des banques à un financement moyen terme, la plupart des sociétés - dont 74 % des PME -sont éligibles à un financement supplémentaire.Selon un montant de financement additionnel calculé pour chaque entreprise éligible - correspondant au seuil de 100 % des fonds propres - un montant additionnel global de 1,68 milliard d’euros pourrait être levé. Le montant total de financement en dette qu’il serait possible de lever au global est de :• 18 millions d’euros pour les TPE (soit 0,4 million d’euros par entreprise éligible)• 702 millions d’euros pour les PME de taille moyenne (soit 2,5 millions d’euros par entreprise éligible)• 959 millions d’euros pour les ETI (soit 9 millions d’euros par entreprise éligible).

Le panel de l’Observatoire porte sur 595 entreprises de fabrication d’ameublement tous secteurs confondus, dont 492 pour lesquelles des comptes financiers sont disponibles, représentant 7,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 38 700 employés.

TROIS QUARTS DES PME DE LA FABRICATION D’AMEUBLEMENT ÉLIGIBLES À UN SURCROÎT DE FINANCEMENT Cathy Dufour, animatrice des Journées Unifa 2016.

Fabrice Pedro-Rousselin, directeur de CEFIN et président Codinf Services +.

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dirigeant, étape par étape, dans la définition de son projet et sa quête de financement. Ainsi, le premier module est interactif, et sert à déterminer le montant de finan-cement dont a besoin l’entreprise pour réaliser son projet, à partir de la saisie de quelques données fi-nancières - résultats nets projetés, dividendes distribués, échéances des emprunts en cours, etc. Dans le deuxième module, après avoir renseigné la nature de son pro-jet - en sélectionnant une entrée comme « développer mon activité », « renforcer ma trésorerie », ou « re-prendre une entreprise », on arrive à une arborescence qui indique les différentes solutions de finan-cement disponibles en fonction du montant et du type de projet. Par exemple, pour le financement d’une machine, on peut recourir au crédit-bail, au crédit-équipe-ment, au crowdfunding, etc… et pour chacune de ces solutions, en indiquant son département, il est possible d’accéder aux sites des financeurs qui les proposent - les établissements, les offres, les du-rées de remboursement…- et ain-si d’entrer en contact avec eux, en demandant un rendez-vous avec un attaché commercial. Le site in-dique aussi quelles sont les aides au niveau national ou régional qui

peuvent venir compléter une so-lution bancaire. Les concepteurs de ce site ont réalisé un véritable « scan » de toutes les solutions présentes sur le marché, et son moteur de recherche comprend au total 1600 solutions de finan-cement, qui seront actualisées en permanence.

- Qu’en est-il des trois autres modules ?- Le troisième module donne les étapes à suivre pour la constitu-tion de son dossier de finance-ment. Il recense les différents éléments à fournir avec son dos-sier, explique les clauses-clés, per-met de demander à la banque de France sa cote FIBEN, et d’avoir ainsi une vision de l’évaluation par les établissements bancaires du risque de défaut de l’entre-prise. Cette étape a pour but de connaître en détail les garanties qui seront demandées par le ban-quier, et les critères sur lesquels il va se déterminer, afin d’être sur un pied d’égalité avec lui le jour du rendez-vous. Le module suivant est un panorama des dif-férentes sources de financement - Etablissements bancaires, mar-chés financiers, solutions alterna-tives, BPI France, aides, fonds de capital-investissement… On sait

que les PME et ETI trouvent prin-cipalement leurs financements auprès des banques et des fonds d’investissement, mais ils peuvent être complétés par des solutions alternatives comme, par exemple, le crowdfunding. Enfin, le cin-quième et dernier module est un observatoire économique et fi-nancier, qui donne des éléments de démographie sur les créations, disparitions, cessions et transmis-sions des entreprises du secteur, et des indications sectorielles sur le profil et la santé financière des entreprises de l’ameublement. Ce module permet à chacune de se positionner par rapport aux don-nées d’ensemble, et de renforcer son expertise du secteur vis-à-vis des ses partenaires financeurs, qui ne sont pas toujours experts de notre branche. L’ensemble de ces ressources fait du site www.fi-nancerlameublement.com un ou-til qui, à notre connaissance, est sans équivalent dans les autres secteurs industriels.

- Pourquoi les entreprises du meuble connaissent-elles des difficultés à se financer ?- En matière de financement, la règle d’or est de bien préparer son dossier en amont, afin de ne pas brûler ses cartouches le jour

du rendez-vous avec le financeur. Dans notre secteur, faute d’une préparation suffisante, beaucoup de PME ont essuyé des échecs, et ont fini par se dire que les finan-cements ne sont pas pour elles, et à se résigner dans une sorte d’au-to-censure. De ce fait, elles ont longtemps vécu sur leurs fonds propres, en réduisant progressi-vement leurs capacités d’investis-sements. Or notre Observatoire de compétitivité des industriels du secteur montre que c’est tout le contraire : la structure finan-cière de nos entreprises est saine, grâce à un ratio de fonds propres de l’ordre de 50 % du bilan, qui fait que 90 % d’entre elles repré-sentent un risque moyen à faible. De ce fait, les trois quarts des 595 entreprises recensées dans le pa-nel répondent aux principaux cri-tères demandés par les banques pour obtenir un financement sup-plémentaire (voir encadré).

- Que faut-il attendre de ce nouvel outil d’accompagne-ment ?- Nous sommes aujourd’hui dans une configuration favorable à notre industrie, comme le montre l’évolution de la rentabilité de nos entreprises, qui s’est effritée jusqu’en 2014, mais est repartie

à la hausse en 2015. Cet outil In-ternet, complété par une consul-tation à distance ou un éventuel accompagnement personnalisé, donne aux entreprises les compé-tences dont elles ont besoin pour financer leurs projets, qu’ils soient matériels s’ils portent sur leur outil de production, ou des opérations d’acquisition ou de cession, ou immatériels s’ils portent sur des recherches et développements de nouveaux produits ou maté-riaux, ou encore sur une expan-sion à l’international, un champ pour lequel il existe aussi des fi-nancements spécifiques. Encore faut-il bien les connaître, pour s’y retrouver dans la complexité du paysage financier. Notre site In-ternet et nos partenaires sociétés financières sont là pour leur don-ner ce conseil objectif et bienveil-lant, cette expertise et cet accom-pagnement pour aller de l’avant et mener à bien leurs projets.

[Propos recueillis par F.S.]

(1) Le service d’accompagnement (troi-sième niveau) fait l’objet d’une facturation forfaitaire qui s’élève à 750 € H.T. si le financement recherché est inférieur à 1 M €, et à 1500 € H.T. s’il est supérieur à 1 M €. L’accompagnement sur mesure fait l’objet d’une facturation ad hoc, en fonction de la nature et de la complexité du dossier.

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LITERIE

DIROY : 70 ANS D’INNOVATION, CAP SUR L’AVENIRLe fabricant de literie alsacien, qui vient de souffler ses 70 bougies au cours d’un événement convivial, poursuit la ligne de conduite amorcée dès sa création : miser sur son identité et ses savoir-faire intégrés – la société a très vite été reconnue, notamment, dans la transformation des mousses – pour se démarquer sur le marché, tout en offrant des services poussés à ses clients.

Ces 70 bougies auront été souf-flées en grande pompe… lors d’une journée et d’une

soirée animées, au siège de l’en-treprise, à Bouxwiller (Bas-Rhin) début décembre dernier, mais aussi à travers le lancement d’un produit emblématique, actuelle-ment en vente, en série limitée, dans les points de distribution : le bien-nommé « 70 » qui, outre les technologies spécifiques du fabri-cant, reprend les codes alsaciens – d’amusantes cigognes ainsi que la mention de l’ex-région égayent la platebande – symbolisant ain-si, à lui seul, tout le savoir-faire et l’identité de Diroy. Car c’est bien de cela dont il s’agit : ces sept dé-cennies d’existences ont été fon-dées sur la différenciation et l’in-novation, et c’est cette démarche que s’attache à poursuivre le litier, pour étendre et optimiser sa pré-sence sur le marché.

LA FABRICATION DES MOUSSES INTÉGRÉE AU PROCESS La marque Diroy, officiellement créée en 1985, puise en effet ses origines dans la fabrication de mousses : l’entreprise Feuchter, qui a vu le jour en 1947, est ra-pidement devenue le pionnier français de la transformation des mousses plastiques (polyester) ; en 1970, elle s’engage stratégi-quement dans la transformation de mousses souples à haute ré-silience, et c’est en 1997 – alors que la marque Diroy a donc été lancée entre-temps – qu’elle de-vient l’un des premiers fabricants de l’Hexagone à proposer un ma-telas élaboré à base de mousse viscoélastique et thermosensible, à usage domestique : une innova-tion qui fait suite à un développe-ment réalisé pour le domaine mé-dical… Ainsi, l’intégration de la fabrication des mousses dans son process est, encore aujourd’hui,

une rare spécificité sur le marché français, constituant pour Diroy un argument de taille. La société s’est néanmoins diversifiée de-puis, proposant des literies toutes technologies (ressorts et latex s’ajoutent ainsi à la mousse HR et à mémoire de forme, qui de-meurent ses spécialités) ainsi que des sommiers (fixes, relevables, électriques, manuels) et des têtes de lit, sur les segments moyen / haut-de-gamme.

6 500 MATELAS PAR AN A ce jour, Diroy fabrique 6 500 matelas (dont 70 % élaborés à base de mousse) et 4 800 som-miers chaque année. La produc-tion de literie représente 60 % de son chiffre d’affaires global – qui atteignait 5,5 millions d’euros l’an-née dernière – autrement dit son cœur d’activité, les 40 % restants étant générés par la transfor-mation des mousses alvéolaires (250 tonnes traitées chaque an-née). Concernant la literie, Diroy distribue 65 % de sa production chez environ 850 clients, qu’ils soient spécialistes sur le secteur ou multi-spécialistes ameuble-ment. Le reste est vendu dans les pays limitrophes et proches de la région du fabricant (Belgique, Al-lemagne, Suisse). Ajoutons à cela un autre débouché ouvert plus récemment : celui des équipe-ments maritimes, puisque Diroy a reçu, il y a une dizaine d’années, la certification MED – Maritim Equipment Directory – qui rend ses produits aptes à une utilisa-tion sur les bateaux de croisière, par exemple... Et pour justement

évoquer les certifications, l’usine de 5 000 m², installée à Bouxwil-ler depuis 2002, est estampillée ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 depuis 2007, ce qui inscrit l’ensemble de ses produits dans une logique de développement durable.

SERVICES ET PERSONNALISATION « Nous mettons particulièrement en avant le « Made in Alsace », qui véhi-cule incontestablement une image de qualité et de développement durable » déclare Guillaume Joly, diri-geant de l’entreprise depuis 2009. Evoqué plus haut, le matelas 70, estampillé Belle Literie Excel-lence – Diroy est membre fonda-teur de la marque collective Belle Literie – reprend explicitement ces codes, et la société se réserve d’ailleurs la liberté de décliner ce produit d’exception aux couleurs d’autres régions de France : outre cette qualité de fabrication, la per-sonnalisation est en effet un autre

argument des produits Diroy, qui peut fabriquer des matelas et som-miers sur-mesure… et plusieurs fantaisies sont autorisées, comme cette tête de lit « Privilège » enrichie de cristaux Swarovski. « Enfin, poursuit Guillaume Joly, nous misons aussi beaucoup sur les services proposés à nos distributeurs, à commencer par la livraison en deux semaines, les packs marketing pour accompagner le lancement des produits, comme celui qui a juste-ment été réalisé pour le matelas 70… Les SAV font également l’objet de notre plus grande attention, même si je dois dire qu’ils restent rares ». Autant d’atouts qui peuvent ai-der le fabricant à augmenter la diffusion de ses produits, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’équipe commerciale de la divi-sion literie, qui compte actuelle-ment trois personnes, est sur le point d’être étoffée. Par ailleurs, le nouveau tarif doit être dévoilé d’ici quelques jours.[E.B.]

L’évènement organisé début décembre dernier pour fêter les 70 ans de Diroy a réuni plus d’une centaine de personnes.

Guillaume Joly, directeur général de Diroy. Détail de la plate-bande de l’édition limitée « 70 ».

Evan Furniture nvAlbert I - Iaan 29 - B-8630 VeurneTél. : +32 (0) 58 31 41 51• Fax : +32 (0) 58 31 44 70sales@evan.be - www.evan.beResponsable France : NEIRYNCK Jean-Claudejeanclaude.neirynck@evan.be

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SALON

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FOIRE DE PARIS 2017 : UNE OFFRE HABITAT D’ENVERGUREComme chaque année, le pôle Maison & Habitat de la Foire de Paris – qui se tiendra du 27 avril au 8 mai – déclinera son expertise autour de quatre univers dédiés aux projets d’aménagement intérieur et extérieur. Ainsi, outre l’offre des 600 exposants, la manifestation proposera tout un éventail de services : le Village Déco, créé par Sylvie Adigard et Nelly Rodi, en partenariat avec Stéphane Thébaut, en sera le centre névralgique.

Ce ne sont pas moins de 150 000 porteurs de projets habitat qu’attend l’édition 2017 de la Foire de

Paris, organisée sur douze jours, du jeudi 27 avril au lundi 8 mai prochain, Porte de Versailles. Le pôle Maison & Habitat sera divi-sé en quatre univers : Rénovation (gros travaux, isolation, toiture, chauffage, fenêtres…), Aménage-ment (cuisine, salle de bains…), Embellissement et optimisation de l’intérieur (décoration, literie, gain de place, mobilier…) et Ex-térieur (véranda, piscine, spa…). Et cette année, la section aura un ambassadeur particulière-ment emblématique puisque c’est Stéphane Thébaut, spécialiste de l’aménagement et de la déco-ration d’intérieur – et animateur de l’émission La Maison France 5 – qui apportera sa vision, ses idées et ses conseils d’expert sur la Foire :

les visiteurs et porteurs de projets pourront notamment le rencontrer en personne les 27 et 28 avril.

LE VILLAGE DÉCO, POUR LES PROJETSConçu comme le centre rayonnant des marques « happy design »,

le Village Déco, qui s’étendra sur près de 1 500 m², se voudra le lieu de rencontre privilégié pour les porteurs de projet maison. Créé et soutenu par deux experts de la déco, Sylvie Adigard et Nelly Rodi – avec la caution de Stéphane Thébaut – il sera divisé

en deux espaces inspirationnels et animés : un secteur de vente, dédié aux marques tendances et design, dans un esprit pop-up déco, et un coin interactif, avec un « Café Déco » et une zone de conférences et d’échanges animée par des personnalités du

monde de l’habitat (tel Christian Pessey, animateur radio spé-cialisé dans les questions liées à l’habitat). L’enseigne Leroy Mer-lin notamment, y mettra en avant des nouveautés technologiques et autres expériences immersives, qui permettront aux visiteurs de découvrir les innovations d’au-jourd’hui et de demain, de ma-nière pédagogique et interactive.

DES NOUVEAUTÉS POUR OPTIMISER CHAQUE VISITE Parallèlement, la Foire de Paris, pour cette édition à venir, a pensé chaque détail afin d’optimiser la visite des porteurs de projets et la rendre plus confortable. Ces der-niers pourront ainsi bénéficier de plusieurs services dédiés : - RencontreUnArchi : ce tout nou-veau dispositif propose désor-mais de rencontrer gratuitement (sur rendez-vous) des architectes, pour des projets allant de la déco-ration à la rénovation, en passant par la construction…- Shopping Mains Libres : les achats lourds et / ou volumineux réalisés sur les stands sont portés jusqu’à la voiture du visiteur, qui peut même, s’il le souhaite, profi-ter de la consigne et d’une livrai-son à domicile (service payant) ;- Enfin, la prestation Home Shop-pers, premium et gratuite (sur ren-dez-vous) propose aux visiteurs d’être informés et conseillés sur leur projet de construction ou d’aménagement.

[E.B.]

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L E C O U R R I E R D U M E U B L E E T D E L ’ H A B I T A T

COMMUNICATION & MARKETING

ELECTROMÉNAGER CÔTÉ ON LINE

COULIDOOR FAIT SES PREMIERS PAS DANS LE E-COMMERCECoulidoor, spécialiste depuis 30 ans des portes de placard, séparations de pièces et solutions de rangement, s’ouvre aujourd’hui au e-commerce : il vient en effet d’annoncer avoir pris une participation de 42 % dans le capital de Tixelia, un site marchand axé sur la décoration d’intérieur… « L’avènement du e-commerce a laissé place à de nouvelles manières de consommer, constate Arnaud Visse, président de Coulidoor. Nous nous devons d’y aller. Ce partenariat est stratégique, puisqu’il nous permet de faire nos premiers pas dans le e-commerce ». Lancée en 2013, Tixelia.com rassemble des experts qui conçoivent, fabriquent et distribuent exclusivement par Internet des portes de placard sur-mesure et hautement personnalisables. La qualité, la fabrication française et l’innovation sont les trois fondements de Tixelia, qui permet une personnalisation extrêmement poussée : la société possède sa propre banque d’images en ligne. Les produits sont ensuite livrés à travers toute l’Europe, dans des délais courts. C’est Freddy Ducrocq qui a eu l’idée de fonder la société, il y a donc quatre ans de cela : ancien directeur général de stores-discount.com, il s’était spécialisé, depuis 2010, dans la fabrication et la vente en ligne de produits pour l’habitat, après une longue expérience industrielle et de conseils aux entreprises… Il décide de créer Tixelia en 2013, après une analyse précise du marché des portes et cloisons coulissantes ; pour cela, il s’entoure d’une équipe basée dans le Nord de la France à Amiens.

2017, ANNÉE DU DIGITAL POUR L’ENTREPRISE « Le canal digital est devenu incontournable, appuie Arnaud Visse, pour lequel le e-commerce est un nouvel enjeu pour Coulidoor. Les réseaux sociaux sont notamment centraux pour mieux comprendre et répondre aux attentes des utilisateurs de nos produits, notamment en termes d’innovations. Chaque jour, nos clients puisent leurs informations sur Internet, et peuvent déclencher leurs achats en magasin ou sur une plateforme web. Un partenariat avec une startup déjà très visible sur le web est une réelle opportunité pour mieux satisfaire une nouvelle clientèle, avec des solutions alternatives, très innovantes ». Et de conclure : « les perspectives de développement sont donc très importantes. Cette année, le digital est au cœur de la stratégie de Coulidoor ». Plus d’informations à venir…

Cloison coulissante Tixelia « Palis ».

Modèle « Floral ».

NICOLL CRÉE L’ÉVÉNEMENT POUR ACCOMPAGNER LE LANCEMENT D’UNE EXCLUSIVITÉDepuis ce 14 février, Nicoll, spécialiste de la fabrication de solutions plastiques pour le bâtiment, mise sur l’humour et un ton décalé pour annoncer le lancement d’une innovation « majeure » dans l’univers sanitaire, au travers d’une grande campagne multicanale. En droite ligne de sa philosophie d’entreprise, Nicoll veut ainsi placer l’installateur au cœur même de sa stratégie de communication… Ainsi, est diffusée, en ce moment, une série de petites annonces humoristiques et énigmatiques, mettant en scène des plombiers quelque peu désabusés, à la recherche de « la » rencontre qui va bouleverser leur vie et changer profondément leurs habitudes. La campagne est orchestrée sur le site Internet

de Nicoll et ses réseaux sociaux, puis relayée par l’envoi d’emails aux négociants et professionnels du bâtiment, en complément d’insertions dans les médias. Le nouveau produit sera quant à lui dévoilé d’ici quelques jours, le 1er mars, après ces deux semaines de teasing.

GAGGENAU : UNE COLLABORATION PRESTIGIEUSE AVEC KAVIARIFigurant parmi les références dans le domaine de la haute gastronomie et de l’art culinaire, Gaggenau et Kaviari ont signé un nouveau partenariat inédit. La marque d’électroménager a entièrement équipé la Manufacture Kaviari, qui met à la disposition de ses clients un espace culinaire d’exception, dédié à la dégustation du caviar. A travers cette collaboration, les deux marques veulent renforcer leur savoir-

faire et leur notoriété auprès des chefs et des connaisseurs… La Manufacture Kaviari, aux allures d’entrepôt chic, dispose ainsi d’une cuisine entièrement équipée de produits Gaggenau : table induction Full Zone, four vapeur, cave à vin, hotte en îlot… Fabriqués à partir de matériaux nobles tels que le verre, l’inox ou l’aluminium, les appareils se marient idéalement à la chaleur du bois brut de la cuisine Kaviari.

Située à Paris, près de Bastille, la Manufacture Kaviari a été pensée dans les moindres détails afin de sublimer la culture du caviar. Une fois par mois, l’espace ouvre sa cuisine à un chef et l’invite à imaginer un déjeuner autour des caviars et produits de la mer… Afin de poursuivre l’expérience, la Manufacture propose un shopping insolite au sein de son « frigo- boutique », où le visiteur pourra trouver tous les produits de la mer Kaviari.

SALLE DE BAINS

AMBIANCE BAIN : UNE IDENTITÉ VISUELLE REFONDUE, DÉVOILÉE DANS LE « MAGALOG »Le fabricant français de salles de bains dévoile sa nouvelle identité visuelle, intégrant le Waterconcept à sa signature. Cette charte refondue a été pensée pour « renforcer le positionnement innovant et audacieux » de l’entreprise familiale. L’extravagance et la singularité permettent à Ambiance Bain de se démarquer à travers un territoire visuel singulier, emprunté à l’art cinétique et à la haute couture. Les nouveaux codes, associés à la

mode ethnique chic et aux courbes féminines, apportent fraîcheur et audace à cette identité. Le fabricant français veut « bousculer les conventions du secteur », et « donner à vivre une nouvelle expérience au consommateur final ». A travers son « Magalog » au style épuré, graphique et raffiné, Ambiance Bain propose une ligne éditoriale affirmée, en harmonie avec son identité visuelle. Le rédactionnel produit ou informel s’accorde parfaitement aux photos d’ambiance, permettant au lecteur une immersion dans l’univers du bain et

du produit… Décliné dans la nouvelle signature de la société, le Waterconcept se veut un concept exclusif et sur-mesure permettant d’harmoniser l’ensemble de la salle de bains en couleur et en finition, grâce à un béton de synthèse SMO. L’exclusivité d’Ambiance Bain permet de réaliser l’ensemble des éléments sanitaires ou décoratifs de la salle de bains, plan de toilette, vasque, receveur, panneaux de douche et tablettes… Un seul et unique matériau pour tout type de formes avec une large palette de coloris.

Dolce, Waterconcept.

Couverture du Magalog, mettant en avant la nouvelle identité visuelle.

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L E C O U R R I E R D U M E U B L E E T D E L ’ H A B I T A T

HABITAT CUISINE

ELECTROMÉNAGERINDUSTRIE - DISTRIBUTION

Schmidt Groupe : + 14 % pour la fabrication, + 9 % pour la distribution

Si, à l’heure actuelle, ces données ne semblent pas encore avoir été

offi ciellement diffusées en France, la presse professionnelle allemande, pour sa part, a déjà pu les relayer, il y a quelques jours, après avoir reçu un communiqué émanant du groupe. Nous apprenons donc que Schmidt Groupe – nouveau nom de la SALM, rappelons-le, depuis près d’un an – a réalisé un chiffre d’affaires fabricant, à l’échelle globale, tous pays confondus, de 500 millions d’euros au cours de l’exercice 2016, en progression de près de 14 % par rapport à 2015 (où il avait été de 440 millions d’euros). Les 718 distributeurs exclusifs, répartis dans 27 pays, ont quant à eux réalisé des ventes - électroménager compris - de 1,527 milliard d’euros, soit + 9 %. Une volonté forteà l’international Le détail des parts réalisées

en France et à l’international a été publié, pour la dernière fois, en 2013, toutefois Anne Leitzgen, présidente du groupe, nous confi ait en juin 2015 : « La SALM réalise, à ce jour, 15 % de son chiffre d’affaires à l’international : j’estime que ce n’est pas assez. À moins de 30 % du CA effectué grâce à l’export, une entreprise n’est pas vraiment présente à l’international selon moi ». Schmidt Groupe, qui se présente comme « le numéro un français de l’aménagement sur-mesure de l’habitat »,et le sixième à l’échelle européenne, nourrit effectivement des ambitions grandissantes à l’international (excepté pour Cuisinella, qui reste encore uniquement concentrée sur l’Hexagone) et notamment en Espagne et en Allemagne : concernant l’outre-Rhin, en particulier, les enjeux sont importants, puisqu’il est question d’y augmenter

sérieusement le nombre de points de vente exclusifs, avec pour objectif la centaine d’unités d’ici trois à cinq ans (contre une petite cinquantaine actuellement).

Une nouvelle unitéde production Schmidt Groupe exploite actuellement cinq sitesde production, d’une surface totale de 150 000 m² : quatreen Alsace et un en Allemagne ;5 100 éléments d’ameublementy sortent quotidiennement,et 1 500 salariés y travaillent(par ailleurs, en 2014, l’entreprise avait ouvert une usine en Chine, en signant une joint-venture avec une société locale). Un dispositif de production global qui devrait bientôt être étoffé : dans les prochaines années, le groupe alsacien parle d’investir 125 millions d’euros et de créer 300 emplois.

En 2016, le chiffre d’affaires des activités industrielles de l’entreprise alsacienne (Schmidt, Cuisinella, EMK) sur l’ensemble de ses marchés atteint 500 millions d’euros, soit + 14 % par rapport à 2015. Côté distribution, les magasins des 27 pays ont réalisé 1,527 milliard d’euros de ventes, ce qui équivaut à une progression de 9 %.

Beko présente son nouveau four posable

Première référence d’une série de nouveautés à venir dans l’année, le four posable BMF44CPX proposé par le fabricant d’électroménager dispose d’une grande capacité (44 L)et offre une qualité de cuisson appréciable grâce, notamment,à la technologie ProChef ; à l’aide de parois latérales perforées sur plusieurs niveaux, celle-ci garantit une circulation plus effi cace de la chaleur et

permet une cuisson homogène. L’appareil dispose par ailleurs de 7 modes de cuisson et d’un tournebroche pour rôtir les volailles en mode rôtisserie ; il est, en outre, équipé d’un mode de nettoyage par catalyse. Quant à la vitre intérieure de la double paroi, elle est amovible afi n de faciliter l’entretien. Thermostat réglable de 75° à 230° C. Minuterie jusqu’à 100 minutes.L 60 x H 35,5 x P 55,5 cm.

GIFAM : 3ème édition des Journéesde l’entretienet de la réparationLe Groupement interpro-fessionnel des fabricants d’appareils ménagers reconduit, pour la 3ème fois, son opération grand public dédié à l’entretien et à la réparation. Cette année, le GIFAM et ses partenaires se mobiliseront deux jours de suite (30 et 31/05) pour expliquer aux particuliers que les appareils électroménagers, conçus pour durer, peuvent parfaitement s’entretenir et se réparer. À

Paris (sur le parvis de la gare de Lyon) comme en région, des réparateurs distilleront au grand public leurs astuces et bons conseils pour faire durerles appareils. Parmi de nombreuses informations pratiques, celui-ci pourra ainsi apprendre comment : changer les fi ltres de son lave-vaisselle, détartrer sa machine à café, remplacer le joint de porte du lave-linge…

Grohe Blue Home primé en AllemagneLe système de distribution d’eau proposé par le fabricant de robinetterie s’est récemment vu décerner le prix emblématique« Best of The Best » lors des Iconic Awards 2017 : Interior Innovation ; ces trophées récompensent les produits les plus innovants dans les domaines du meuble, de l’aménagement intérieur, de l’équipement, etc.Système de distribution d’eau d’avant-garde, Grohe Blue Home associe une unité réfrigérante, un fi ltre intégré et un système de refroidissement

et de carbonisation ; l’appareil permet ainsi de distribuer de l’eau plate, légèrement pétillante, ou très gazeuse selon les goûts. Vice-président design de Grohe, Michael Seum, qui s’est vu remettre son trophée avant l’ouverture de la foire internationale IMM Cologne, s’est déclaré « très fi er d’accepterce prix de prestige pour le Grohe Blue Home. Ce produit est véritablement en train de changer la façon dont l’eau est distribuée au domicile des consommateurs.»

ROBINETTERIE

ELECTROMÉNAGER

HAIER N°1 MONDIAL DU GEMA en croire Euromonitor International, le fabricant d’électroménager chinois réalise 10,3 % de parts de marché du GEM en volume unitaire pour l’année 2016 ; il conforte ainsi sa place de leader du marché pour la 8ème année consécutive. La marque réalise notamment 16,8 % des parts de marché dans le secteur des produits de réfrigération, 21,5 % des pdm sur le secteur des congélateurs,14,4 % sur les lave-linge et 8,5% sur le marché des caves à vin.

« Je suis ravi de voir nos efforts à nouveau récompensés, non seulement en matière de R&D et de design, mais aussi dans le domaine de notre formidable capacité d’adaptation aux exigences des consommateurs », déclare Yannick Fierling, PDG de Haier Europe. Le Groupe, qui continue de présenter de nombreuses innovations chaque année, voit notamment dans sa stratégie du « Zero Distance » entre l’entrerprise et le client, les raisons de ce succès.

Bob Cowlard, Directeur General Haier Home Solutions en Europe reçoit l’attestation d’Euromonitor International

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HABITAT

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Au-delà des clichés habituels, quelle place la salle de

bains occupe-t-elle dans la vie des Français, et que pensent ces derniers de l’agencement de leur propre pièce d’eau ? A l’image de ce qui a été réalisé pour le rangement [voir CM&H n° 2675, daté du 20 janvier dernier], c’est ce que l’Ameublement Français a voulu savoir en réalisant, avec Toluna, un sondage auprès d’un échantillon de plus de 1 000 personnes, représentatif

de la population française. Contre toute attente, même s’il existe quelques différences, plutôt que de révéler une « guerre des sexes », les résultats de l’étude mettent surtout en exergue une réelle différence générationnelle… Qu’il s’agisse, par exemple, du temps passé dans la salle de bains, de sa taille, de son optimisation ou du manque de rangement, une opposition apparaît nettement en fonction de l’âge des personnes interrogées. Si les seniors

sont globalement très positifs, et les plus nombreux à posséder deux salles de bains, les 18-25 ans, pour leur part, voient de vraies opportunités d’optimisation en matière de rangement, même s’ils ne savent pas forcément comment faire.

Pièce maîtresse des jeunes et des cadres Si plus de 15 % des Français sont des adeptes d’une préparation rapide et efficace en passant moins de 15 minutes par jour

dans leur salle de bains, la majorité d’entre eux (60 %) y reste entre 15 et 30 minutes. Comme on peut s’y attendre, les hommes sont plus rapides : près d’un homme sur 4 passe moins de 15 minutes par jour dans sa salle de bains, alors que plus de 30 minutes sont nécessaires à 3 femmes sur 10. Les cadres supérieurs et les professions libérales portent-ils davantage attention à leur apparence ? Ils sont en tous cas 37 % à rester plus de 30 minutes contre 23 % pour la moyenne des répondants, suivis par les étudiants et inactifs (32 %) et les employés (27 %).Mais le temps passé dans sa salle de bain semble surtout une question de génération. Les résultats de l’étude montrent, en effet, une nette différence selon l’âge des personnes interrogées. Très exactement, 40 % des 18-25 ans restent plus de 30 minutes dans leur salle de bains, contre seulement 11 % chez les plus de 65 ans. On constate d’ailleurs que ce pourcentage se réduit de manière régulière avec 36 % des 25-34 ans, 22,5 % des 35-49 ans et 16,5 % des 50-64 ans.

Un lieu de partage… parfois imposéMême si, globalement, les Français sont satisfaits de l’organisation de leur

salle de bain, celle-ci semble poser un véritable problème pour plus de 20 % des interrogés, qui estiment manquer de place dans cette pièce. Là encore les différences générationnelles se confirment puisque seul un Français de plus de 65 ans sur 10 estime manquer de place dans sa salle de bains, contre 31 % des 35-49 ans et 28 % des 18-25 ans. Sur ce critère, la différence de perception entre les femmes et les hommes est également fortement marquée avec, respectivement, 27,5 % et 15 %.

La nécessité de plus de rangement Le manque de rangement a donc un impact majeur sur la perception que les Français ont de leur salle de bain. Lorsqu’on les interroge directement sur ce point, ils sont près d’un sur 4 à déclarer manquer de rangement. Ils sont par ailleurs aussi nombreux à estimer posséder assez de rangement, même si certaines de leurs affaires doivent être rangées dans une autre pièce. Mais une fois encore les générations s’affrontent : 35 % des 18-24 ans manquent de rangements contre moins de 10 % chez les plus de 65 ans. Quant aux femmes, elles sont également plus nombreuses que les hommes à trouver qu’elles manquent de rangement

(28 % contre 18,7 %).Ainsi, en moyenne, près d’un Français sur 2 pense que sa salle de bains pourrait être optimisée pour contenir plus de rangements ; les personnes interrogées citent, en premier lieu, leurs produits qui tombent dès qu’ils veulent en attraper un (14 %) et le manque de rangement qui les oblige à se déplacer dans une autre pièce à chaque fois qu’ils ont besoin de quelque chose (13 %). Sur ce point, il n’existe qu’une faible différence entre les hommes et les femmes, respectivement 45 % et 50 %. Néanmoins, ces dernières sont 32 % à déclarer ne pas savoir comment faire pour remédier à ce problème, contre seulement 23 % des hommes qui sont légèrement plus nombreux à penser que cela parait compliqué (24 %) et à considérer avoir déjà bien optimisé l’espace. C’est aussi le cas des plus de 65 ans (46,5 %), alors que les plus jeunes générations sont majoritairement convaincues qu’une optimisation de leur salle de bains est possible pour y intégrer plus de rangements (plus de 50 % des 18-49 ans). Autant de données à méditer, pour les fabricants et les distributeurs de salles de bains… où de belles opportunités subsistent !

Des meubles de faible largeur, dotés de nombreux rangements tout en s’intégrant parfaitement à l’espace sans gêner les mouvements, permettent d’optimiser la fonctionnalité de la salle de bains (ici, Burgbad).

DESIGN

CAPPELLINI MET EN SCÈNE LA NOUVELLE ÉDITION DE « TUBE CHAIR » À PARIS

ETUDE

NOS SALLE DE BAINS DÉCRYPTÉES PAR L’AMEUBLEMENT FRANÇAIS

Le bien nommé « Tube Chair », créé en 1969 par Joe

Colombo, a été le premier fauteuil modulaire et composable présenté sur le marché. Les éléments qui le composent sont conçus en utilisant la technique de la rotation, qui permet de créer des corps creux en une seule pièce, qui s’encastrent pour gagner de la place… Le dossier et l’assise ont la même forme, et chaque élément est interchangeable en fonction des besoins. Les tubes s’assemblent entre eux grâce à des crochets en métal, et le revêtement est proposé en cuir ou en

tissu bi-élastique, dans les couleurs noir, blanc, jaune, turquoise ou orange. Modulable, flexible, simple et personnalisable, ce produit fait désormais partie des collections permanentes de la Triennale de Milan, du Moma et du Metropolitan Museum of Art de New York… Cette icône du design contemporain est produite par Cappellini, en utilisant des matériaux et des techniques d’aujourd’hui, sans en modifier la forme et les détails. Il garde ainsi inchangées sa force et sa modernité : les housses sont disponibles en cuir ou en tissu extensible, dans

la palette des couleurs d’origine ; la collection est complétée par un tapis circulaire – toujours dessiné par Joe Colombo – dont le motif s’inspire des formes circulaires du fauteuil… Cette réédition est présentée au sein du showroom Cappellini du boulevard Saint-Germain à Paris, à travers une mise en scène imaginée par Giulio Cappellini, volontairement simple pour mettre en valeur l’expression de cette assise : sur les panneaux, des dessins originaux de Joe Colombo montrent les différentes possibilités de composition de ce produit résolument original.

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OUTILS DE PRO

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Le Courrier du Meuble et de l’Habitat est édité par la société Les Editions du Tigre,sarl au capital de 9 600 euros

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REDACTION :Directrice de rédaction :Nicole MaïonRédactrice en chef adjointe :Emilie BlanchetRédacteurs : François Salanne, Benjamin Coppens, Laurence ZombekSecrétaires de rédaction :Manuella Garnier, Stella GarnierResp. dévelop. digital : Antoine BeureyResp. marketing digital : Arthur Lyonnet

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Comme à chaque fois, le passage à la nouvelle année a comporté son lot de changements.

En ce qui concerne les indépen-dants, plusieurs évolutions sont à prendre en compte au niveau de leur régime social.

UN RÉGIME UNIQUE DE RETRAITE POUR ARTISANS ET COMMERÇANTS> Alors qu’ils étaient distincts jusqu’ici, les régimes d’assurance vieillesse des artisans et des com-merçants fusionnent. L’objectif ? Une plus grande lisibilité du dis-positif. Le régime unique devrait

d’ailleurs, à terme, concerner tous les indépendants. LE RSI SE RÉORGANISE> Exit l’Interlocuteur Social Unique (ISU) qui, depuis 2008, s’occupait de gérer les dossiers des indépendants : place à un directeur national nommé par le

RSI et l’ACOSS. Il devient ainsi le référent pour la « totalité des mis-sions de recouvrement des cotisations et contributions des artisans et com-merçants ». Cette réorganisation vise à simplifi er les démarches pour l’assuré et à pallier le manque de communication entre URSSAF, ACOSS et RSI. LES PLAFONDSDE CHIFFRE D’AFFAIRES AUGMENTÉS> Tous les trois ans, les plafonds de chiffre d’affaire maximum afi n de bénéfi cier du statut de mi-cro-entrepreneur sont recalculés. En 2017, ils élèvent à 33 100 eurospour une activité de prestation de services et à 82 200 euros pour

une activité d’achat ou de vente de marchandises. BAISSE DES COTISATIONS MALADIE-MATERNITÉ> Actuellement, les cotisations sociales maladie-maternité pour les indépendants s’élèvent à 6,5 %de la totalité des revenus. Une réduction dégressive est néan-moins prévue pour ceux qui ne dépassent pas certains plafonds. Ainsi, pour les auto-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires, par an, n’atteint pas 27 400 euros, ce taux pourra diminuer jusqu’à 3 %.

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LES CONSEILS D’EXPERT DE WIKIPME

CE QUI CHANGE POURLES INDÉPENDANTS EN 2017 Réorganisation du RSI, augmentation des plafonds de chiffre d’affaires… Les changements sont nombreux pour les indépendants en 2017. Découvrez les principales réformes dont bénéfi cient les créateurs d’entreprise.