Éditos page 4Les événements page 7Panorama des Festivals page 19Le cinéma italien dans tous ses éclats page 27

> Cartes blanches à... page 29

> Films inédits en France page 36

> Revoir sur grand écran page 40

> Rétrospective page 43

Séances clin d’œil page 52La séance jeune public page 56Les Master Class page 58Autour des stages... page 63Les invités des RCC page 67Informations pratiques page 93Les lieux des projections page 96Dates et horaires des projections page 99Remerciements page 109

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Entrez Federico, Dino, Ettore, Luchino, Nanni, Roberto et tant

d’autres, dans cette ville de Cannes qui est la vôtre puisqu’elle est

celle du cinéma. Venez nous éblouir et fanfaronner à nouveau avec

vos Journées particulières, vos Grandes Bouffes, vos Morts à Venise,

vos Chers Amis, vos Cités des femmes…

Depuis toujours, le cinéma italien fait grincer nos rires et sourire

nos larmes. Les Rencontres Cinématographiques de Cannes rendent,

cette année, un hommage vibrant et mérité au cinéma transalpin à

travers ses plus grands noms, ses Monstres immenses et aussi

inoubliables que le doux Parfum de femme de ses actrices à

l’éternelle beauté. Ces Rencontres Cinématographiques seront aussi

l’occasion de découvrir plus profondément le cinéma italien actuel, celui qui s’affiche

aux frontons des Cinéma Paradiso des villes et des villages.

Qu’il Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, qu’il nous convie à un

Déjeuner du 15 août ou qu’il nous fasse rêver à la Dolce Vita, le cinéma italien, parfois

en plus virulent ou extraverti, est le frère du cinéma français. Leur histoire se mêle si

souvent, par les coproductions, les carrières de tant d’acteurs ou de réalisateurs

franchissant les Alpes dans les deux sens, que l’on ne peut que le constater avec joie :

Nous nous sommes tant aimés.

Et un événement comme les RCC 2012, grâce à la formidable équipe de Cannes Cinéma

qui les conçoit et les anime, perpétue cette affection, d’autant plus forte que Cannes

est liée humainement et géographiquement à ce pays si proche que l’on pourrait écrire

le même Journal intime.

Que pour ces quelques jours, Cannes devienne Cinecittà et que les chers fantômes du

passé et ceux qui font le cinéma d’aujourd’hui se rejoignent pour un nouveau Miracle

à l’italienne !

Arrivederci Roma, buongiorno Cannes !

Bernard Brochand, Député-maire de Cannes

25 ans déjà…

Les Rencontres Cinématographiques de Cannes sont nées en 1988 sur un

terreau déjà fertile, labouré depuis longtemps par le triumvirat Vogel,

Legrand, Coindre et qui avait pour nom les RIFJ (Rencontres

Internationales Film et Jeunesse).

Une nouvelle aventure pour l'équipe de l'OMACC (Office municipal de

l'action culturelle et cinématographique) dirigée successivement par Jean-

Pierre Magnan, Jean-Robert Gilli, Liliane Scotti, qui prit en main les

destinées de la nouvelle manifestation jusqu'à l'orée du 21e siècle.

Jacqueline Edmi, Pierre Soubeyras et Paquerette Madre, eux, continuaient

d'organiser le volet éducatif « stage Moi jeune critique »…

Saviez-vous que Fabrice Laurent, actuel directeur de « Performance d’acteur » en fut l’attaché

de presse, que Bernard Oheix les prit sous son aile au palais pendant deux ans au début des

années 90, que Jean Marais y a donné une leçon de cinéma, que Thomas Langmann y est

venu alors qu’il avait à peine 16 ans…

Merveilleux souvenirs d’une histoire qui continue aujourd’hui sous ma présidence (depuis

2001). En 2005 l'association recrutait une nouvelle administratrice, Aurélie Ferrier,

enthousiaste et d'une compétence à toute épreuve. Avec elle et l'équipe déjà en place

Christophe, Jean-Mu, Edwige et plus tard Laura et Élisa, nous donnions un nouvel élan à

l'OMACC rebaptisé bientôt « Cannes Cinéma ».

Les RCC devinrent rapidement LE festival incontournable de l'hiver cannois.

Impossible d’oublier l’hommage rendu en 2008 à Georges Lautner en présence de ses

camarades acteurs ou techniciens, les présences magnifiques de Costa-Gavras, Pierre

Richard, Claude Lelouch…, les amis journalistes toujours fidèles et chaleureux, les partenaires

historiques que sont les MJC de Cannes, les nombreux jeunes stagiaires qui pendant 4 jours

passent de projections en ateliers d’écriture, les précieux bénévoles toujours à leurs postes,

les nombreux professionnels du cinéma qui ont traversé la vie et l’histoire des RCC, en

attendant Claudia, Dario, Ricky, Marco et les autres en 2012.

Bon anniversaire et longue vie…

Gérard Camy, Président de Cannes Cinéma

©Patrice Terraz

4 5

Les événements

Les 25es Rencontres Cinématographiques de CannesCannes Cinéma organise, chaque année, en décembre, les

Rencontres Cinématographiques de Cannes. Cet événement propose

différents films : Panorama des Festivals, Revoir..., une sélection

thématique… et de nombreux stages et ateliers d’initiation à

différents métiers du cinéma (Critique de Cinéma, Scénariste,

compositeur de musique de Film...), animés par des professionnels de

renom.

Chaque jour, des séances de cinéma ont lieu au théâtre La Licorne, à

l’espace Miramar, au théâtre Alexandre III, au Studio 13, au cinéma

le Raimu et au cinéma les Arcades.

Une programmation exceptionnelle, où la plupart des séances seront

présentées par des professionnels, parmi lesquels quelques-uns des

principaux critiques de la presse nationale spécialisée. Certains

films seront également projetés en présence de l’équipe :

techniciens, réalisateurs ou acteurs.

Pour la 25e édition, Cannes Cinéma a choisi pour thème

le cinéma italien dans tous ses éclats !L’idée a fait son chemin… Après une longue série de

thématiques variées (l’écologie, la gastronomie, l’engagement

politique et social, la comédie) Cannes Cinéma a choisi de fêter

ses 25 ans avec un pays voisin dont les liens

cinématographiques avec la France ont toujours été très forts et

les attaches sociales avec notre région évidentes : l’Italie.

Depuis les débuts du 7e Art, ce pays s’est imposé, par

l’immense richesse de sa production, comme un des lieux

majeurs de l’histoire du cinéma.

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Soirée d’ouvertureLundi 10 décembre 2012 - 19h - Théâtre Croisette / Hôtel MariottFilm d’ouverture Concurrence déloyale d’Ettore Scola. Ce film sera présenté par le réalisateur et la scénariste.

Sur invitation ou tarifs habituels des RCC dans la limite des places disponibles.

Ce programme est donné à titre indicatif, il est susceptible d’être modifié.

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Concurrence déloyale Italie, France, 2001, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Ettore Scola scénario Furio Scarpelli, Giacomo Scarpelli, Silvia Scola,Ettore Scola image Franco Di Giacomo musique Armando Trovajoliinterprétation Diego Abantantuono, Gérard Depardieu...

En 1938, en Italie, deux commerçants, concurrents et voisins, se détestent

et passent le plus clair de leur temps à se faire de mauvais coups. Leur

rivalité est stimulée par le côté psychorigide de l'un et par la mauvaise foi

de l'autre. Et cela bien que les garçons des familles rivales soient les

meilleurs amis du monde et que la fille de l'un tombe amoureuse du fils

de l'autre.

Ciné-concert Mercredi 12 décembre 2012 - 19h - Théâtre Croisette / Hôtel MariottLe Fantôme de l’Opéra de Rupert Julian avec Lon Chaney et Mary PhilbinMusique composée par Xavier Demerliac et interprétée par l’Attirail

L’Attirail

L’attirail, créé en 1994 par Xavier Demerliac, est un groupe

de musique qui n’a pas de code, qui ne fait pas référence à

une culture connue, mais qui propose des voyages oniriques

et des images. Langage personnel, approche par les timbres,

traditions malmenées emmènent l’auditeur dans un road-

movie surréaliste qui pourrait passer par L’Europe, le Grand

Canyon, les Balkans, le Mexique, la mer Noire, l’Asie Mineure.

Groupe pluridisciplinaire, L’Attirail, parallèlement aux

concerts et aux albums (huit voyages musicaux enregistrés

dont trois chez Naïve), se passionne pour les musiques à l’image : musiques de film (P. Leconte,

E. Deleuze…), musiques de spectacles (J. Thomas, L’Éolienne…), ciné-concerts (Harold Lloyd),

cabaret-cirque, illustrations sonores…

Leur dernier album : Wanted Men est sorti en juillet 2011 (sélection FIP radio).

Les musiciens : Xavier Demerliac : guitare, trombone, euphonium - Éric Laboulle : batterie,

mélodion - Alexandre Michel : clarinette, flûtes, monocorde - Xavier Milhou : contrebasse -

Sébastien Palis : accordéon, petite clarinette.

Ingénieur du son ; Marc Roitg

Le Fantôme de l’OpéraÉtats-Unis, 1925, 1h33, muet

Réalisation Rupert Julian scénario Elliott Clawson, Raymond Schrock et Tom

Reed, d’après l’œuvre de Gaston Leroux image Milton Bridenbecker, Virgil Miller

et Charles Van Enger interprétation Lon Chaney, Mary Philbin...

Un homme à moitié fou, rejeté par la société, vit masqué dans les

sous-sols de l'Opéra de Paris dont il hante les coulisses. Amoureux

d'une jeune cantatrice, il intrigue pour qu'elle obtienne le premier rôle,

puis lui déclare sa flamme. Celle-ci, révulsée par sa laideur, cherche à

échapper à l’emprise du « fantôme de l’Opéra ».

Quand le cinéma italien s’engage !Mardi 11 décembre 2012 - 18h30 - Miramar

Projection suivie d’un débat organisé et animé par le Patriote, en présence

d’Ettore Scola, Jean Gili et Nicolas Henry.

Avant-première

Diaz - Don’t clean up this bloodFrance, Italie, Roumanie, sortie prévue le 13 mars 2013, 2h03, numérique,

vostf

Réalisation Daniele Vicari scénario Daniele Vicari et Laura Paolucci image

Gherardo Gossi musique Teho Teardo interprétation Claudio Santamaria,

Jennifer Ulrich...

Gênes, 2001. Lors de la dernière journée du G8, plus de 300 officiers

font irruption dans l'école Diaz à la recherche des militants du

Black Bloc. Les manifestants lèvent les mains pour se rendre. Les

policiers se livrent alors à des exactions d'une violence inouïe,

frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.

Rediffusion le mercredi 12 décembre - 16h - Miramar

L’engagement du cinéma italienAvec le néo-réalisme, le cinéma italien s’engageait dans une réflexion sociale etpolitique importante. Et si ce mouvement n’a duré que quelques années, le cinématransalpin, lui, n’a jamais perdu son regard critique et acéré sur son pays. De Sica,Moretti, Rossellini, Giordana, Risi, Scola, Monicelli, Comencini, les Taviani, Olmi,Bellocchio, Bertolucci, Petri, tous se situent entre constat et dénonciation à traversdes fictions où l’humour caustique, la farce ironique côtoient souvent le tragique.

Ce débat sera animé par Julien Camy, rédacteur en chef du

Patriote.

12 13

Peeping TomPeeping Tom est une revue amateur dédiée au cinéma degenre et aux francs-tireurs du septième art. Acteurs oubliés, films inclassables, curiosités de toutpoil… De la comédie à l’horreur en passant par le westernou le film musical, un fanzine conçu et rédigé par despassionnés qui souhaitent célébrer toutes les couleurs ducinéma.

Le Sang des innocents Non ho sonno

Italie, 2002, 1h53, 35 mm, vostf - Interdit aux moins de 16 ansRéalisation Dario Argento scénario Dario Argento et Franco Ferrini image RonnieTaylor musique Claudio Simonetti, Fabio Pignatelli, Agostino Maranglo et Goblininterprétation Max Von Sydow, Stefano Dionisi...

Á Turin, des jeunes filles sont assassinées à l’arme blanche dans desconditions qui rappellent une série de meurtres perpétrés vingt ansauparavant. Gallo, un jeune homme dont la mère fut alors une desvictimes, et Ulysse, ancien policier autrefois chargé de l’enquête, vontunir leurs efforts pour tenter d’identifier le meurtrier.

Jeudi 13 décembre - 22h - Miramar - en présence de Dario Argento

Spéciale « Frissons à l’italienne »... suite

Cannes Cinéma propose cette soirée spéciale « Frissons à l’italienne » en partenariat avec le fanzinePeeping Tom, que vous pourrez découvrir à l’espace Miramar.

Suspiria Italie, 1977, 1h35, numérique, vostf - Interdit aux moins de 16 ans

Réalisation Dario Argento scénario Dario Argento et Daria Nicolodi, d’après l’œuvrede Thomas de Quincey image Luciano Tovoli musique Dario Argento, Goblin etPhilip Glass interprétation Jessica Harper, Joan Bennett...

Suzy Banner, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre descours dans une académie de danse prestigieuse. L’atmosphère étrangeet inquiétante des lieux est très vite aggravée par le meurtre d’uneélève. Telle Alice au pays des horreurs, Suzy découvrira peu à peu lessecrets de cette demeure hantée par le passé…

Jeudi 13 décembre - 20h15 - Miramar - en présence de Dario Argento

Spéciale « Frissons à l’italienne » en présence de Dario Argento.Jeudi 13 décembre 2012 - à partir de 18h - Miramar Cannes Cinéma propose cette soirée spéciale en partenariat avec le fanzine Peeping Tom,que vous pourrez découvrir sur place, et la Chambre de Commerce Italienne de Nice.18h : L’Oiseau au plumage de cristal - 20h15 : Suspiria - 22h : Le Sang des innocents

Apéritif dînatoire offert aux spectateurs avant la projection de 20h15.

L’Oiseau au plumage de cristal Italie, Allemagne, 1970, 1h38, numérique, vostf

Réalisation Dario Argento scénario Dario Argento d’après l’œuvre de Frederic

Brown image Vittorio Storaro musique Ennio Morricone interprétation Mario Adorf,

Tony Musante...

Un écrivain américain installé à Rome surprend une tentative de

meurtre à travers la vitrine d’une galerie d’art. Il tente d’intervenir mais

se retrouve coincé entre deux portes, impuissant, tandis que l’agresseur

s’enfuit. C’est le point de départ d’une enquête aussi dangereuse pour

lui que pour sa jeune et jolie compagne.

Jeudi 13 décembre - 18h - Miramar - en présence de Dario Argento

Séance spéciale, en partenariat avec le « cinéma Bel Âge »Jeudi 13 décembre 2012 - 14h - La Licorne- Séance spéciale en avant-première et en présence du réalisateur Jérôme Enrico et del’actrice Bernadette Laffont

Avant-première

PauletteFrance, sortie prévue le 16 janvier 2013, 1h27, numérique

Réalisation et scénario Jérôme Enrico image Bruno Privat interprétation Bernadette

Laffont, Dominique Lavanant..

Paulette vit seule dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Avec sa

maigre retraite, elle n’arrive plus à joindre les deux bouts. Assistant un

soir à un curieux trafic en bas de son immeuble, elle y voit un signe du

destin et décide de tirer le meilleur de son expérience de pâtissière pour

se lancer dans la vente de cannabis.

14 15

« Spéciale Claudia Cardinale » en sa présence... suite...

Séance spéciale « Claudia Cardinale » en sa présenceSamedi 15 décembre 2012 - 16h - Miramar

Il était une fois dans l’ouest Italie, États-Unis, 1969, 2h45, 35 mm, vostf

Réalisation Sergio Leone scénario Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati,Sergio Leone, Mickey Knox image Tonino Delli Colli musique Ennio Morricone,interprétation Charles Bronson, Claudia Cardinale...

Dans l’ouest sauvage, Bet McBain détient une propriété destinée à

prendre de la valeur avec l’arrivée du chemin de fer. Préparant les

festivités pour la venue de Jill, son épouse, il est massacré avec ses

enfants. Jill se retrouve seule, héritière des terres convoitées. Les

soupçons se portent alors sur un aventurier nommé Cheyenne.

Vendredi 14 décembre - 21h - Miramar - en présence de Claudia Cardinale

Spéciale « Claudia Cardinale », en sa présenceVendredi 14 décembre 2012 - à partir de 16h - Miramar - 16h : Le Bel Antonio - 18h30 : Lucia et les Gouapes - 21h : Il était une fois dans l’Ouest

Apéritif dînatoire offert aux spectateurs avant la séance de 21h

Le Bel Antonio France, Italie, 1961, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Mauro Bolognini scénario Mauro Bolognini, Pier Paolo Pasolini, Gino

Visentini, d’après l’œuvre de Vitaliano Brancati image Armando Nannuzzi musique

Piero Piccioni interprétation Claudia Cardinale, Marcello Mastroianni...

Antonio est jeune, beau et fils de bonne famille. Les femmes le désirent

et les hommes le jalousent. Lorsque son père, criblé de dette, le presse

de se marier, il finit par céder et épouse une riche héritière. Un an

après, cette union n’a toujours pas été consommée… Le bel Antonio

serait-il impuissant ?

Vendredi 14 décembre - 16h - Miramar - en présence de Claudia Cardinale

Lucia et les gouapes I Guapi

Italie, 1976, 2h10, 35 mm, vostf - Interdit aux moins de 12 ans

Réalisation Pasquale Squitieri, Gianni Hecht Lucari scénario Ugo Pirro, Michele

Prisco, Pasquale Squitieri image Eugenio Bentivoglio musique Franco Campanino,

Gigi Campanino interprétation Claudia Cardinale, Franco Nero...

Á Naples, en 1891, après une enfance difficile, Nicola Bellizzi sort de

prison où il a étudié le droit pour devenir l’avocat des pauvres. Mais la

ville est sous la coupe de la Camorra : Nicola va se retrouver face à Don

Gaetano qui contrôle le quartier. Après un affrontement, ils deviennent

amis. Nicola entre dans la camorra...

Vendredi 14 décembre - 18h30 - Miramar - en présence de Claudia Cardinale

16 17

La Ragazza di Bube France, Italie, 1963, 1h46, numérique

Réalisation Luigi Comencini scénario Luigi Comencini et Marcello Fondato d’après

l’œuvre de Carlo Cassola image Gianni di Venanzo musique Carlo Rustichelli,

interprétation Claudia Cardinale, George Chakiris...

En Toscane, à la fin de la deuxième guerre mondiale, Mara rencontre Bube,

un ancien résistant. Ils tombent amoureux mais Bube, accusé d'un

assassinat politique, est obligé de fuir le pays. Mara reste en Italie à

l'attendre, mais elle rencontre Stefano, qui lui demande de l'épouser. Elle est

sur le point d'accepter, quand elle reçoit subitement des nouvelles de Bube...

Panorama des Festivals

Les 25es Rencontres Cinématographiques de CannesSoirée de clôture Samedi 15 décembre 2012 - 18h30 - Théâtre Croisette / Hôtel Mariott

Film de clôture Foxfire, confessions d'un gang de filles de Laurent Cantet, en

avant-première et en présence du réalisateur.

Soirée présentée par Alain Bévérini.Sur invitation ou tarifs habituels des RCC dans la limite des places disponibles.

Dimanche 16 décembre 2012 - Miramar / La LicorneReprise des films de la compétition

Avant-première

Foxfire, confessions d'un gang de fillesFrance, Canada, sortie prévue le 2 janvier 2013, 2h23, 35 mm, vostf

Réalisation Laurent Cantet scénario Laurent Cantet et Robin Campillo,

d’après l’œuvre de Joyce Carol Oates image Pierre Milon musique Timber

Timbre interprétation Raven Adamson, Katie Coseni...

1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis,

une bande d’adolescentes crée une société secrète pour survivre et

se venger des humiliations qu’elles subissent. Mené par Legs, leur

chef adulée, le gang mène des expéditions punitives contre la

domination masculine et rêve de vivre selon ses propres lois.

18 19

Le théâtre Alexandre III propose : Frack !(création du théâtre de Cannes)

Une fantasia musicale de Magali Thomas et Sergio Monterisi sur les musiques

de Nino Rota.

Spectacle joué le vendredi 14 décembre à 20h30, le dimanche 16 décembre à 16h

et mardi 18 décembre à 20h30 au théâtre Alexandre III.

Renseignements : 04 93 94 33 44

Panorama des Festivals est une sélection, effectuée par Pierre

de Gardebosc, de huit longs métrages internationaux, en

avant-première et en compétition pour les prix des 25es RCC :

le Grand Prix des RCC et le Prix du Public.

Les cinéphiles de « la ville du cinéma » pourront découvrir ces

œuvres qui ont été primées dans d’autres festivals en France

et à l’étranger. Cette sélection est une belle opportunité de se

confronter au « goût des autres ».

Lors des éditions précédentes, le public des RCC a pu voir en

avant-première des films ayant connu un succès.

international lors de leur sortie en salle comme : Detachment

de Tony Kaye, Terraferma d'Emmanuele Crialese, Hasta la

vista de Geoffrey Enthoven,Winter’s bone de Debra Granik,

Liberté de Tony Gatlif, Lebanon de Samuel Maoz, Soul kitchen

de Fatih Akin, La Vie des autres de Florian Henckel von

Donnersmarck, le Secret de Brokeback Mountain d’Ang Lee, 4

minutes de Chris Kraus, It’s a Free World de Ken Loach, Gadjo

Dilo de Tony Gatlif, Mar Adentro d’Alejandro Amenabar, Ben X

de Nic Balthazar, la Vague de Dennis Gansel, Déjeuner du 15

août de Gianni Di Gregorio…

Alors, même si vous n’avez pas encore entendu parler des

films de cette sélection, n’hésitez pas et venez les découvrir !

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Prix spécial du jury et Coquillage d'Argent de la meilleure actrice au

Festival de San Sebastian 2012

Avant-première

BlancanievesEspagne, sortie en France prévue le 23 janvier 2013, 1h30, numérique, vostf

Réalisation et scénario Pablo Berger image Kiko de la Rica musique Alfonso

Vilallonga interprétation Maribel Verdù, Angela Molina...

Il fut une fois, dans l’Espagne des années 20, une enfant très belle,

fille d’un célèbre matador renversé par un taureau enragé. Blanche-

Neige fuira alors l’emprise d’une belle-mère maléfique, apprendra

l’art de toréer et deviendra une légende... Une version muette, noir

et blanc, gothique et moderne du conte des frères Grimm.

Mercredi 12 décembre - 21h - La Licorne Jeudi 13 décembre - 16h - La LicorneDimanche 16 décembre - 10h - Miramar

Mention spéciale du jury au Festival de San Sebastian 2012

Avant-première

L’AttentatFrance, Belgique, Egypte, Qatar, sortie prévue en France le 1er mai 2013, 1h42,

numérique, vostf

Réalisation Ziad Doueiri scénario Joëlle Touma et Ziad Doueiri, d’après l’œuvre

de Yasmina Khadra image Tommaso Fiorilli musique Eric Neveux

interprétation Ali Suliman, Reymonde Amsallem...

Amin Jaafari est Arabe Israélien. Chirurgien brillant, heureux en

mariage, il se sent bien intégré à la société de Tel-Aviv au sein de

laquelle il compte de nombreux amis juifs. Sa vie bascule après un

attentat qui fait 19 victimes et dont la police affirme que sa femme

en est l’auteur. Il rejette l’accusation avant d’être envahi par le doute.

Mardi 11 décembre - 19h - La Licorne Mercredi 12 décembre - 14h - La LicorneJeudi 13 décembre - 16h - MiramarDimanche 16 décembre - 17h - Miramar

Prix spécial du jury cinéastes du présent au Festival du Film de Locarno 2011

Avant-première

El Estudiante ou récit d’une jeunesse révoltéeArgentine, sortie prévue en France le 23 janvier 2013, 1h50, numérique, vostf

Réalisation et scénario Santiago Mitre image Gustavo Biazzi, Soledad Rodriguez,

Federico Cantini, Alejo Maglio musique Los Natas interprétation Esteban

Lamothe, Romina Paula...

Roque Espinosa arrive à Buenos Aires pour étudier à l’université. Peu

motivé, il erre dans les couloirs, rencontre de nouveaux amis, séduit

les filles... Il tombe ainsi amoureux de Paula, une maître-assistante

qui va l’initier au militantisme. Sa rencontre avec Alberto Acevedo,

politique retraité, fera de lui un leader étudiant.

Jeudi 13 décembre - 19h - La LicorneVendredi 14 décembre - 9h - La LicorneDimanche 16 décembre - 15h - La Licorne

Prix Spécial Police au Festival International du film policier de Baune

Litchcock d’Or et le Prix du Public au Festival de Film Britannique de Dinard

Avant-première

Shadow DancerAngleterre, Irlande, sortie prévue le 2 janvier 2013, 1h42, numérique, vostf

Réalisation James Marsh scénario Tom Bradby image Rob Hardy musique

Dickon Hinchliffe interprétation Clive Owen, Andrea Riseborough...

Collette, jeune veuve, vit à Belfast avec sa mère et ses frères, de

fervents activistes de l’IRA. Suite à son arrestation après un

attentat avorté, Mac, un agent secret du MI5, lui offre le choix :

passer 25 années en prison et ne plus voir son fils, ou espionner sa

propre famille. Elle choisit de retourner parmi les siens…

Mardi 11 décembre - 21h - La Licorne Mercredi 12 décembre - 16h - La LicorneJeudi 13 décembre - 14h - MiramarDimanche 16 décembre - 15h - Miramar

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Antigone d’or au Festival de Cinéma Méditerranéen de Montpellier 2012

Avant-première

Keep smilingFrance, Géorgie, Luxembourg, date de sortie en France inconnue à ce jour,

1h31, numérique, vostf

Réalisation et scénario Rusudan Chkonia image Konstantine Mindia Esadze

interprétation Ia Sukhitashvili, Gia Roinishvili...

Dix mères de familles, dont cinq issues des couches les plus

pauvres de la société, participent avec leurs enfants à un concours

de beauté doté d’un appartement et de 25 000 dollars. Le rêve

tourne court lorsqu’elles réalisent que le concours n’est qu’une

farce dont l’objectif est d’exploiter la misère des participantes.

Jeudi 13 décembre - 21h - La Licorne Vendredi 14 décembre - 14h - MiramarDimanche 16 décembre - 13h - La Licorne

Grand prix des Antipodes aux Rencontres Internationales du Cinéma

des Antipodes 2012

Avant-première

The King is dead !Australie, date de sortie en France inconnue à ce jour, 1h46, numérique, vostf

Réalisation et scénario Rolf de Heer image Ian Jones musique Graham Tardif

interprétation Dan Wyllie, Bojana Novakovic...

Max et Thérèse s’installent dans leur nouveau quartier où ils font la

connaissance d’une famille sympathique d’un côté et de voisins...

particuliers de l’autre. Bruyants, insupportables, ces derniers finiront

par se révéler violents. Le couple décide alors de prendre le taureau

par les cornes et se retrouve avec un cadavre sur les bras.

Vendredi 14 décembre - 21h - La Licorne Samedi 15 décembre - 11h - LicorneDimanche 16 décembre - 10h - La Licorne

Le Prix du Public :Cannes Cinéma organise le Prix du Public décerné à un des films de la sélection Panorama

des Festivals. À l’issue de chaque séance de la sélection Panorama des Festivals, le public

votera pour le Prix du Public avec les bulletins de vote qui seront distribués avant les

séances.Dotation : 1000€ offerts par Cannes Cinéma au distributeur français du film.

Ces Prix seront remis lors de la soirée de clôture le samedi 15 décembre à 19h au

Théâtre Croisette / Hôtel Mariott.

Le Grand Prix du Jury :Le jury décernera le Grand Prix du Jury à un des films de la sélection Panorama des Festivals.Dotation : 2000€ offerts par Cannes Cinéma et 2300€ (de prestation technique en sous-titrage)offerts par Titra Film au distributeur français du film (à défaut, à la production).

Les Jurés :Gérard Krawczyk (réalisateur) - Président du jury des 25es RCC

Raoul Cauvin (scénariste et auteur de bandes dessinées),

Christine Citti (actrice),

Michèle Corrotti (Fondatrice et Présidente du Festival Arte Mare - Bastia),

Arthur Dupont (acteur),

René Fregni (écrivain),

Peter Kirkpatrick (co-fondateur et co-directeur du French Film Festival - Richmond (USA)),

Jeanne Labrune (réalisatrice),

Daniel Prévost (acteur),

Salomé Stévenin (actrice),

Lorenzo Vignolo (réalisateur).

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Prix de la critique internationale à la Mostra de Venise 2012

Avant-première

WadjdaArabie Saoudite, Allemagne, sortie prévue le 6 février 2013, 1h37, numérique,

vostf

Réalisation et scénario Haifaa Al Mansour image Lutz Reitemeier musique

Max Richter interprétation Reem Abdullah, Waad Mohammed...

Wadjda, dix ans, vit dans la banlieue de Riyadh en Arabie

Saoudite. Elle convoite une bicyclette verte mais sa famille n’est

pas riche et craint le regard d’une société qui juge les vélos

dangereux pour la vertu des jeunes filles. Pour réunir l’argent,

Wadjda participe à une compétition de récitation des versets du

Coran.

Mercredi 12 décembre - 19h - La Licorne Jeudi 13 décembre - 9h - La LicorneDimanche 16 décembre - 13h - Miramar

Shistera de la meilleure interprétation féminine au Festival

International des Jeunes Réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz 2012

Avant-première

Une estonienne à ParisFrance, Belgique, Estonie, sortie prévue le 26 décembre 2012, 1h34,

numérique, vostf

Réalisation Ilmar Raag scénario Ilmar Raag, Lise Macheboeuf et Agnès

Feuvre image Laurent Brunet interprétation Jeanne Moreau, Laine Mägi...

Anne quitte l’Estonie pour venir à Paris s’occuper de Frida, vieille

dame estonienne installée en France depuis longtemps. Mais à son

arrivée, Anne se rend compte qu’elle n’est pas désirée. Frida ne vit

que pour Stéphane, son jeune amant d’autrefois, tandis que ce

dernier souhaite qu’Anne reste en France pour s’occuper de Frida…

Vendredi 14 décembre - 19h - La LicorneSamedi 15 décembre - 14h - MiramarDimanche 16 décembre - 17h - La Licorne

Le cinéma italien dans tous ses éclats

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Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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Le cinéma italien dans tous ses éclats

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Les 25es Rencontres Cinématographiques de CannesLe Cinéma italien dans tous ses éclats !L’idée a fait son chemin… Après une longue série de thématiques variées

(l’écologie, la gastronomie, l’engagement politique et social, la comédie) Cannes

cinéma a choisi de fêter ses 25 ans avec un pays voisin dont les liens

cinématographiques avec la France ont toujours été très proches et les attaches

sociales avec notre région évidentes : l’Italie. Depuis les débuts du 7e Art, ce pays

s’est imposé, par l’immense richesse de sa production, comme un des lieux

majeurs de l’histoire du cinéma.

Du succès mondial du premier péplum (Cabiria de Giovanni Pastrone en 1915) au

néoréalisme de Vittorio de Sica et Roberto Rossellini qui révolutionne le cinéma

de l’après guerre, de la création des studios mythiques de Cinecitta aux chefs

d’œuvres que Federico Fellini y tournera, de la comédie à l’italienne caustique et

sociale des Monicelli, Risi, Scola au western spaghetti, du cinéma moderne de

Michelangelo Antonioni au Giallo de Dario Argento et Mario Bava, des grandes

fresques de Luchino Visconti au cinéma politique d’Elio Petri, des nombreuses co-

productions franco-italiennes où se retrouvaient les plus grands acteurs des deux

pays (Trintignant, Noiret, Delon, Mastroianni, Tognazzi, Gassman,…) et irradiaient

de somptueuses comédiennes, stars mondiales telles Sophia Loren, Gina

Lollobrigida ou Claudia Cardinale, aux films si personnels et attachants de Nanni

Moretti qui sonnèrent la renaissance d’un cinéma transalpin menacé par la

télévision, l’Italie est une grande et belle nation du 7e Art.

Une rétrospective conséquente, certes loin d’être exhaustive mais qui donnera un

bel aperçu de ce magnifique cinéma transalpin, des films récents inédits en

France, et des invités prestigieux comme Claudia Cardinale, Dario Argento, Ricky

Tognazzi, Marco Risi et bien d’autres… Cette campagne d’Italie ne sera en rien

belliqueuse mais au contraire un grand moment de (re) découvertes, de partages

et bien sûr de rencontres.

Que du bonheur donc… Et Viva Italia !

Gérard Camy

Président de Cannes Cinéma

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Avant-première

L’Intervallo Italie, Allemagne, Suisse, sortie prévue le 27 mars 2013, 1h30, numérique, vostf

Réalisation Leonardo di Costanzo scénario Maurizio Braucci, Leonardo di

Costanzo et Mariangela Barbanente image Luca Bigazzi musique Christophe

Giovannoni interprétation Salvatore Ruocco, Francesca Riso...

Dans la banlieue de Naples, comme tous les matins, Salvatore et

son père préparent leur petit bar ambulant. Mais ce jour-là

Salvatore ne pourra pas travailler : le caïd du quartier le

réquisitionne pour surveiller la jeune et jolie Veronica qu’il a prise

en otage. Ils se retrouvent alors enfermés dans une grande

demeure en ruine...Mercredi 12 décembre - 20h30 - Studio 13

Vendredi 14 décembre - 14h - La Licorne - dans le cadre de la clôture desstages (places limitées).

Carte blanche à Bellissima Films

Avant-première et en présence du réalisateur

Les Équilibristes Gli Equilibristi

Italie, sortie prévue le 27 février 2013, 1h40, numérique, vostf

Réalisation Ivano De Matteo scénario Valentina Ferlan, Ivano De Matteo

interprétation Valerio Mastandrea, Rolando Ravello...

Giulio, quarante ans, a une vie apparemment tranquille. Une

maison, un emploi stable, une voiture à crédit, une fille rebelle, un

garçon rêveur et une femme qu'il aime mais qu'il trompe. Quand

elle le quitte, sa belle histoire va s'effondrer. Il va alors découvrir

qu’une mince frontière sépare la vie aisée de la pauvreté.Mercredi 12 décembre - 16h - Les Arcades - en présence du réalisateurJeudi 13 décembre - 11h - Studio 13 - en présence du réalisateurJeudi 13 décembre - 20h30 - Le Raimu - en présence du réalisateur

Carte blanche à Bellissima Films

Avant-première

AcciaioItalie, sortie prévue en France le 5 juin 2013, 1h35, numérique, vostf

Réalisation Stefano Mordini scénario Giulia Calenda, Stefano Mordini et

Silvia Avallone d'après le roman de Silvia Avallone image Marco Onorato

interprétation Vittoria Puccini, Michele Riondini...

D’un côté Piombino, la ville de l’acier, dont l’usine est la seule

perspective d’avenir. En face l’île d’Elbe, comme un mirage

impossible à atteindre. Au milieu, Anna passe ses dernières

vacances avant le lycée avec sa meilleure amie Francesca, tandis

que son frère Alessio, ouvrier à l’aciérie, aime l’inaccessible Elena...

Mardi 11 décembre - 16h - La LicorneSamedi 15 décembre - 14h30 - Le Raimu

Avant-première

La Bella addormentataItalie, date de sortie non prévue à ce jour, 1h55, 35 mm, vostf

Réalisation Marco Bellocchio scénario Marco Bellocchio, Stefano Rulli image

Daniele Cipri musique Carlo Crivelli interprétation Isabelle Huppert, Alba

Rohrwacher,...

La Bella Addormentata revient sur l’histoire vraie d'Eluana Englaro,

une jeune femme plongée dans le coma à la suite d'un accident. À

l'état végétatif depuis plus de 17 ans, sa famille s'est battue contre

les autorités judiciaires, religieuses et politiques italiennes pour

obtenir le droit de l'euthanasier.Mardi 11 décembre - 14h - La LicorneJeudi 13 décembre - 18h - Le Raimu

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Avant-première

Diaz - Don’t clean up this bloodFrance, Italie, Roumanie, sortie prévue le 13 mars 2013, 2h03, numérique,

vostf

Réalisation Daniele Vicari scénario Daniele Vicari et Laura Paolucci image

Gherardo Gossi musique Teho Teardo interprétation Claudio Santamaria,

Jennifer Ulrich...

Gênes, 2001. Lors de la dernière journée du G8, plus de 300 officiers

font irruption dans l'école Diaz à la recherche des militants du

Black Bloc. Les manifestants lèvent les mains pour se rendre. Les

policiers se livrent alors à des exactions d'une violence inouïe,

frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.

Mardi 11 décembre - 18h30 - Miramar - séance suivie d’un débatMercredi 12 décembre - 16h - Miramar

Carte blanche au distributeur Le Pacte

Carte blanche à l’association Ceux du rail

Tickets Séance spéciale « Ceux du rail »

Grande-Bretagne, Italie, Iran, 2007, 1h55, numérique, vostf

Réalisation Ken Loach, Ermanno Olmi et Abbas Kiarostami scénario Paul Laverty,Abbas Kiarostami et Ermanno Olmi image Chris Menges, Fabio Olmi et MahmudKalari musique George Fenton interprétation Valeria Bruni-Tedeschi, Carlo Delle Piane...

Trois réalisateurs mondialement connus racontent trois histoires

entrecroisées : dans un train reliant l’Autriche à l'Italie pour aller à Rome

on rencontre une famille de réfugiés albanais, un professeur qui rêve de

parler à un amour perdu, trois écossais amateurs de football et une veuve

dont le mari vient de décéder…

Mardi 11 décembre - 10h - Miramar - en présence de l’acteur Filippo Trojano

Avant-première

Mon père va me tuer E stato il figlio

Italie, sortie prévue le 2 janvier 2013, 1h33, numérique, vostf

Réalisation et image Daniele Cipri scénario Daniele Cipri, Massimo Gaudioso

et Miriam Rizzo d’après l’œuvre de Roberto Alajmo interprétation Toni

Servillo, Giselda Volodi...

Dans les années 70, la famille Ciraulo, composée des parents, de

deux enfants et des grands-parents, vit dans une grande précarité

à Palerme. Leur petite fille, Serenella, est tuée d’une balle perdue

lors d’une fusillade. La famille découvre alors qu’il existe un fonds

d’indemnisation des victimes de la Mafia...Mercredi 12 décembre - 18h - Le RaimuJeudi 13 décembre - 20h30 - Studio 13

Carte blanche à Bellissima Films

Avant-première

Un Giorno speciale Italie, sortie prévue le 1er mai 2013, 1h29, numérique, vostf

Réalisation Francesca Comencini scénario Francesca Comencini et Giulio

Calenda interprétation Giulia Valentini, Filippo Scicchitano...

Dans la banlieue de Rome, Gina et Marco se rencontrent pour leur

premier jour de travail : Gina va démarrer sa carrière d’actrice et

Marco vient d’être engagé comme chauffeur dans une entreprise de

location de voitures. Sa première mission est de conduire Gina à un

rendez-vous. Un imprévu les amènera à passer la journée ensemble.Mercredi 12 décembre - 16h - Studio 13Vendredi 14 décembre - 19h - Les Arcades

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MuzunguItalie, 1999, 1h50, 35 mm, vostf

Réalisation Massimo Martelli scénario Paola Catella et Giobbe Covatta

image Lorenzo Adorisio musique Ignazio Orlando et Jimmy Villotti

interprétation Felice Andreasi, Giobbe Covatta...

Doddo, Freddy et Soraya, deux animateurs de vacances et une

touriste en quête d’aventures, sont partis joyeusement à la

recherche de « l'Afrique véritable ». Mais les choses se compliquent

quand ils se retrouvent perdus dans la savane et sans essence. Le

père Luca vient alors à leur secours et les ramène dans sa mission...

Mardi 11 décembre - 9h45 - La Licorne - en présence de Stéphane Freiss -dans le cadre de l’ouverture des stages (places limitées).Mardi 11 décembre - 20h30 - Le Raimu - en présence de Stéphane Freiss

Copie numérique restaurée

Le Général Della RovereItalie, 1959, 2h17, numérique, vostf

Réalisation Roberto Rossellini scénario Roberto Rossellini, Sergio Amidiei,

Diego Fabbri et Indro Montanelli image Carlo Carlini musique Renzo

Rossellini interprétation Vittorio Da Sica, Sandra Milo...

En 1943, dans une Italie sous la coupe des nazis, un faux colonel de

l’armée italienne pratique le marché noir et escroque les familles

de prisonniers. Dénoncé par une de ses victimes, il est arrêté. Les

Allemands lui donnent la fausse identité d’un général de la

résistance afin d’identifier un résistant parmi les prisonniers.

Mardi 11 décembre - 15h30 - Les Arcades - séance précédée d’uneintervention d’André Labbouz (Gaumont) et de Ronald Boullet(laboratoires Eclair) sur la restauration des films.

Mercredi 12 décembre - 9h - Studio 13 - en présence d’André Labbouz(Gaumont) et de Ronald Boullet (laboratoires Eclair) et Jean Gili.

Carte blanche à Gaumont distribution

Carte blanche au Festival de comédie de l’Alpe d’Huez

Ciao StefanoItalie, 2008, 1h44, 35 mm, vostf

Réalisation Gianni Zanasi scénario Gianni Zanasi et Michele Pellegrini

image Giulio Pietro Marchi musique Atomik Dog et Merci Miss Monroe

interprétation Valerio Mastandrea, Caterina Murino...

À 35 ans, Stefano est guitariste d’un groupe qui a du mal à percer.

Lorsqu’il découvre que sa petite amie le trompe avec un autre

guitariste, il plaque Rome pour Rimini où réside sa famille. Mais

derrière l’apparente joie qui accueille son retour, ses parents, son

frère et sa sœur ne s’en tirent pas mieux que lui…

Mardi 11 décembre - 9h30 - le RaimuVendredi 14 décembre - 14h - Studio 13

Leçons d’amour à l’italienneItalie, 2006, 1h51, 35 mm, vostf

Réalisation Giovanni Veronesi scénario Giovanni Veronesi, Ugo Chiti et

Vincenzo Cerami image Tani Canevari musique Paolo Buonvino

interprétation Carlo Verdone, Silvio Muccino...

Une riche déclinaison de l’amour à l'Italienne - charme, passion,

excès et panache - à travers la vie sentimentale de quatre couples

et de toutes les étapes de leurs relations (la rencontre, le coup de

foudre, la vie à deux, la crise, la séparation, une nouvelle

rencontre…)

Mardi 11 décembre - 20h30 - Studio 13Jeudi 13 décembre - 21h - Les Arcades

Carte blanche au Festival de comédie de l’Alpe d’Huez

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Immaturi Italie, inédit en France, 1h48, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Paolo Genovese image Fabrizio Lucci musique Andrea

Guerra interprétation Raoul Bova, Ricky Memphis...

Cinq amis de lycée sont amenés à se retrouver vingt ans après : le

Ministère de l’Éducation Nationale ayant annulé leur bac, ils

doivent le repasser… Une comédie légère qui montre une génération

confrontée à la vie et au retour sur l’adolescence, entre rêves et

désenchantements.

Mercredi 12 décembre - 20h30 - Le Raimu - en présence du réalisateurJeudi 13 décembre - 14h - Les Arcades - en présence du réalisateur

Bus de nuit Notturno bus

Italie, inédit en France, 1h44, 35 mm, vostf

Réalisation Davide Marengo scénario Giampero Rigosi, Fabio Bonifacci,

Maura Vespini, Isotta Toso, Maria Grazia Perria et Cesare Cicardini image

Arnaldo Catinari musique Gabriele Coen et Mario Rivera interprétation

Valério Mastandrea, Giovanna Mezzogiorno...

Franz, chauffeur de bus philosophe, désenchanté, un brin

misanthrope et joueur de poker criblé de dettes, sauve une jeune

femme poursuivie, croit-il, par un fiancé jaloux. En réalité, il s’agit

de malfrats à qui elle a volé une carte mémoire compromettant

quelqu'un de haut placé. Un objet qui intéresse aussi les services

secrets.

Mardi 11 décembre - 16h - Studio 13 - en présence du réalisateurMercredi 12 décembre - 9h - La Licorne - en présence du réalisateur

Amilcar du jury au Festival du Film Italien de Villerupt 2007

Prix du public aux Rencontres du Cinéma italien de Toulouse 2011

Prix du public au Festival de cinéma italien de Bastia 2012

Le cinéma italien dans tous ses éclats

> Films inédits en France

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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Workers. Pronti a tutto Italie, inédit en France, 1h45, numérique, vostf

Réalisation Lorenzo Vignolo scénario Stefano Sardo et Galliano Juso image

Paolo Bellan musique Mambassa interprétation Dario Bandiera, Alessandro

Bianchi...

De jeunes chômeurs prêts à tout acceptent les propositions de

l’agence « Workers » : Giacomo devient l’aide-soignant d’un

handicapé au caractère difficile, Italo doit prélever la semence des

mâles d’un élevage bovin. Quand à Alice, qui se rêvait maquilleuse

pour le cinéma et le théâtre, elle se retrouve à maquiller des

cadavres...

Mercredi 12 décembre - 14h - Studio 13 - en présence du réalisateurVendredi 14 décembre - 11h - La Licorne - en présence du réalisateur

Prix d'interprétation masculine pour Alessandro Tiberi au Festival de

cinéma italien d'Annecy 2012

Prix du public au festival de cinéma italien d'Annecy 2008

Leçons de chocolat Lezioni di cioccolato Italie, inédit en France, 1h38, 35 mm, vostf

Réalisation Claudio Cupellini scénario Fabio Bonifacci et Christian Poli image GiovanniCavallini musique Teho Teardo interprétation Luca Argentero, Violante Placido...

Mattia, un jeune et ambitieux entrepreneur en maçonnerie, est sur le point

de conclure le plus gros contrat de sa carrière quand Kamal, qui travaille

au noir pour lui, tombe d'un échafaudage. Immobilisé, l’ouvrier menace

d'entamer des poursuites... Sauf si Mattia prend sa place dans un cours

avancé de chocolat pour les pâtissiers !

Mercredi 12 décembre - 19h - Miramar Samedi 15 décembre - 14h - La Licorne

Les Roses du désert Le rose del deserto Italie, inédit en France, 1h42, 35 mm, vostf

Réalisation Mario Monicelli scénario Alessandro Bencivenni, Suso Cecchi d’Amico etMario Monicelli, d’après l’œuvre de Mario Tobino image Saverio Guarna musique PaoloDossena et Mino Freda interprétation Michele Placido, Giorgio Pasotti...

En 1940, pendant la campagne d’Afrique, une poignée de jeunes Italiens est

envoyée dans le désert libyen. Parmi eux, le chef de bataillon pétri d’amour

pour sa jeune épouse et le beau lieutenant Salvi, qui s’est engagé par goût

des voyages. Sous l’impulsion d’un Missionnaire, ce bataillon va venir en

aide à la population locale.

Mardi 11 décembre - 14h - Studio 13 Jeudi 13 décembre - 19h - Les Arcades

Senza arte ne parte Italie, inédit en France, 1h30, 35 mm, vostf

Réalisation Giovanni Albanese scénario Giovanni Albanese et Fabio Bonifacci imageRamiro Civita musique Mauro Pagani interprétation Giuseppe Battiston, GiulioBaranek...

Enzo, Carmine et Bandula sont licenciés de l’usine de pâtes où ils

travaillaient, puis réembauchés par leur patron comme gardiens de sa

collection d’art moderne. Ils découvrent un univers inouï dans lequel un

œuf avec une empreinte sur sa coquille vaut une fortune. Mais un œuf,

c’est fragile… et l’irréparable arrive !

Mardi 11 décembre - 21h - Les Arcades Vendredi 14 décembre - 18h - Le Raimu

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Amore Italie, 2010, 1h58, numérique, vostf

Réalisation Luca Guadagnino scénario Barbara Alberti, Ivan Cotroneo, Walter Fasano,Luca Guadagnino image Yorick Le Saux musique John Adams interprétation TildaSwinton, Pippo Delbono...

Emma a épousé Tancredi Recchi, héritier d’une grande famille

d’industriels, pour échapper à sa vie en Russie. Belle, intelligente et

élégante, elle s’ennuie dans ce mariage conventionnel et monotone.

Jusqu’au jour où la passion débarque dans sa vie sous les traits d’Antonio,

un ami de son fils, cuisinier surdoué…Mardi 11 décembre - 18h - Studio 13Samedi 15 décembre - 11h - Le Raimu

La Bella gente Italie, 2011, 1h38, 35 mm, vostf

Réalisation Ivano De Matteo scénario Valentina Ferlan image Duccio Cimattimusique Fransesco Cerasi interprétation Monica Guerritore, Antonio Catana...

Alfredo est architecte. Susanna est psychologue. Ce couple cultivé aux

idées larges travaille à Rome mais passe son temps libre en maison de

campagne. Leurs convictions sont mises à rude épreuve le jour où ils

décident d’aider et recueillir Nadja, une jeune prostituée ukrainienne.

Surtout que leur fils semble attiré par celle-ci…

Mercredi 12 décembre - 14h - Les Arcades - en présence du réalisateurJeudi 13 décembre - 9h - Studio 13 - en présence du réalisateur

Le cinéma italien dans tous ses éclats

> Revoir sur grand écran...

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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Fortapàsc Italie, 2011, 1h48, 35 mm, vostf

Réalisation Marco Risi scénario Marco Risi, Jim Carrington et Andrea Purgatorid’après l’œuvre de Marco Risi et Jim Carrington image Marco Onorato musiqueFranco Piersanti interprétation Libero De Rienzo, Valentina Lodovini,...

En 1985, Giancarlo Siani est tué de dix balles de revolver. Il avait 26 ans.

Il était journaliste au quotidien "Il Mattino" et avait le défaut de

s’informer, de vérifier les nouvelles, d’enquêter sur les faits. Nous le

suivons ici dans les quatre derniers mois de sa vie.

Jeudi 13 décembre - 16h - Studio 13 - en présence du réalisateurVendredi 14 décembre - 9h - Les Arcades - en présence du réalisateur

Le Premier qui l’a dit Italie, 2010, 1h50, 35 mm, vostf

Réalisation Ferzan Özpetek scénario Ferzan Özpetek et Ivan Cotroneo imageMaurizio Calvesi musique Pasquale Catalano interprétation Riccardo Scarmaccio,Nicole Grimaudo...

Chez les Cantone, grande famille propriétaire d'une fabrique de pâtes dans

les Pouilles, c’est la grande réunion familiale. Au dîner, Tommaso, le

benjamin, s’apprête à révéler son homosexualité. Mais c’est Antonio, l’aîné

censé reprendre l’usine, qui le devance et annonce la sienne. Antonio est

alors renié. Tommaso doit prendre sa place…Jeudi 13 décembre - 11h - La LicorneVendredi 14 décembre - 11h - Studio 13

Dix hivers à Venise Italie, Russie, 2012, 1h39, 35 mm, vostf

Réalisation Valerio Mieli scénario Valerio Mieli, Isabella Aguilar, Davide Lantieri,Frederica Pontremoli et Andrei Selivanov image Marco Onorato musique Francesco DeLuca et Alessandro Forti interprétation Isabella Ragonese, Michele Riondino...

Un soir d’hiver à Venise, sur le dernier vaporetto, Camilla et Silvestro sont les

seuls passagers. Elle est réservée et porte un lampadaire, il est effronté et

porte un arbre chargé de boules rouges. Ainsi débute une aventure de dix ans,

entre Venise et Moscou, qui verra Camilla et Silvestro s’aimer sans parvenir

à se le dire. Vendredi 14 décembre - 9h30 - Le RaimuSamedi 15 décembre - 11h - Miramar

Mon Frère est fils unique Italie, 2007, 1h40, 35 mm, vostf

Réalisation Daniele Luchetti scénario Daniele Luchetti, Stefano Rulli, SandroPetraglia, d’après l’œuvre d’Antonino Pennacchi image Claudio Collepiccolo musiqueFranco Piersanti interprétation Elio Germano, Riccardo Scarmacio...

Accio, dit « La Teigne », farouche, polémique et bagarreur et son frère,

Manrico, beau et charismatique, aimé de tous, mais tout aussi dangereux :

dans l’Italie des années 60/70, ils se battent sur deux fronts politiques

opposés, aiment la même femme et s’affrontent continuellement. Mais au

fond, sont-ils vraiment différents ?Mercredi 12 décembre - 14h30 - Le RaimuSamedi 15 décembre - 14h - Les Arcades

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Le cinéma italien dans tous ses éclats

> Rétrospective

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

Les Affranchis Interdit aux moins de 16 ans

États-Unis, 1990, 2h21, 35 mm, vostf

Réalisation Martin Scorcese scénario Nicholas Pileggi et Martin Scorcese, d’après

l’œuvre de Nicholas Pileggi image Michael Ballhaus musique Harry Nilsson

interprétation Ray Liotta, Robert De Niro...

Le destin d’Henry Hill dans la mafia italo-américaine : de ses débuts

dans la contrebande de cigarettes au trafic de drogue qui aura raison de

son ascension. Rackets, braquages, épouse et maîtresses, luxe, violence

et trahison : une fresque couvrant trois décennies de grandeur et

décadence au sein du crime organisé.

Vendredi 14 décembre - 21h - Les Arcades

Le Bel Antonio France, Italie, 1961, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Mauro Bolognini scénario Mauro Bolognini, Pier Paolo Pasolini, Gino

Visentini, d’après l’œuvre de Vitaliano Brancati image Armando Nannuzzi musique

Piero Piccioni interprétation Claudia Cardinale, Marcello Mastroianni...

Antonio est jeune, beau et fils de bonne famille. Les femmes le désirent

et les hommes le jalousent. Lorsque son père, criblé de dettes, le presse

de se marier, il finit par céder et épouse une riche héritière. Un an

après, cette union n’a toujours pas été consommée… Le bel Antonio

serait-il impuissant ?

Vendredi 14 décembre - 16h - Miramar - en présence de Claudia Cardinale

Affreux, sales et méchants Italie, 1976, 1h51, 35 mm, vostf

Réalisation Ettore Scola scénario Ettore Scola et Ruggero Maccari image Dario DiPalma musique Armando Trovajoli interprétation Nino Manfredi, FrancescoAnniballi...

Dans un bidonville romain, Giacinto, le patriarche, veille sur son

million, obtenu en indemnités après la perte de son œil. Il défend son

magot fusil en main et règne en tyran sur ses enfants qui espèrent

chaque nuit le lui dérober. Lorsqu’il décide d'installer sa nouvelle

concubine dans le baraquement, la révolte gronde...

Mardi 11 décembre - 16h - Miramar - en présence du réalisateur Vendredi 14 décembre - 20h30 - Le Raimu

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Divorce à l’italienne Italie, 1962, 1h44, 35 mm, vostf

Réalisation Pietro Germi scénario Ennio de Concini, Pietro Germi, Alfredo Giannetti,Agenore Incrocci image Leonida Barboni et Carlo Di Palma musique Carlo Rustichelliinterprétation Marcello Mastroianni, Stefania Sandrelli...

Le baron Ferdinando Cefalu est tombé amoureux d’Angela qu’il aimerait bienépouser. Petit problème : il est déjà marié à Rosalia qu’il ne supporte plus.Sachant que la justice interdit le divorce mais reste clémente avec les « crimes d’honneur », il tente de pousser sa femme à l’adultère afin de lasurprendre et l’éliminer.

Mardi 11 décembre - 14h - MiramarVendredi 14 décembre - 16h - Les Arcades

La Dolce vita Italie, France, 1960, 2h40, numérique, vostf

Réalisation Federico Fellini scénario Federico Fellini, Ennio Flaiano, Brunello Rondi,Pier Paolo Pasolini image Otello Martelli musique Nino Rota interprétation MarcelloMastroianni, Anita Ekberg...

Parti à Rome pour devenir écrivain, Marcello Rubini se retrouve chroniqueur etpasse ses nuits au sein de la jet-set de la capitale à la recherche de potinsmondains. Tandis que son épouse restée en province se morfond dans unejalousie maladive, Marcello tombe sous le charme de Sylvia, starinternationale de passage à Rome.

Jeudi 13 décembre - 19h - Alexandre IIIVendredi 14 décembre - 18h - Studio 13

Concurrence déloyale Italie, France, 2001, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Ettore Scola scénario Furio Scarpelli, Giacomo Scarpelli, Silvia Scola,Ettore Scola image Franco Di Giacomo musique Armando Trovajoli interprétationDiego Abantantuono, Gérard Depardieu...

En 1938, en Italie, deux commerçants, concurrents et voisins, se détestent

et passent le plus clair de leur temps à se faire de mauvais coups. Leur

rivalité est stimulée par le côté psychorigide de l'un et par la mauvaise foi

de l'autre. Et cela bien que les garçons des familles rivales soient les

meilleurs amis du monde et que la fille de l'un tombe amoureuse du fils de

l'autre.

Lundi 10 décembre - 19h - Théâtre Croisette (soirée d’ouverture des 25es RCC)

Good Morning Babilonia États-Unis, France, Italie, 1987, 1h58, 35 mm, vostf

Réalisation Paolo et Vittorio Taviani scénario Paolo et Vittorio Taviani, ToninoGuerra image Giuseppe Lanci musique Nicola Piovani interprétation Vincent Spano,Greta Scacchi...

Partis d’Italie pour sauver l’entreprise familiale de restauration demonuments, deux frères débarquent aux États-Unis en 1913. Contraintsd’accepter les travaux les plus ingrats et épuisants, ils arrivent un jour à SanFrancisco où ils croisent la route de D.W. Griffith, qui attend deuxdécorateurs pour son film Intolérance…

Jeudi 13 décembre - 9h30 - Le RaimuSamedi 15 décembre - 11h - Les Arcades

Hier, aujourd’hui et demain France, Italie, 1963, 1h58, 35 mm, vostf

Réalisation Vittorio De Sica scénario Eduardo De Filippo, Cesare Zavattini, IsabellaQuarantotti, Alberto Moravia, Lorenza Zanuzo et Bella Billa image GiuseppeRotunno musique Armando Trovajoli interprétation Sofia Loren, MarcelloMastroianni...

Trois villes, trois récits sur le couple, la sexualité et le pouvoir. À Naples,Adelina est harcelée par les huissiers et arrêtée pour contrebande decigarettes. Á Milan, une femme richissime et oisive se distrait avec sonamant jusqu’au jour où il emboutit sa Rolls. Á Rome, une call-girl faittourner la tête d’un séminariste…

Mercredi 12 décembre - 21h - Miramar Vendredi 14 décembre - 14h - Les Arcades

Il était une fois dans l’ouest Italie, Etats-Unis, 1969, 2h45, numérique, vostf

Réalisation Sergio Leone scénario Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati,Sergio Leone, Mickey Knox image Tonino Delli Colli musique Ennio Morricone,interprétation Charles Bronson, Claudia Cardinale...

Dans l’ouest sauvage, Bet McBain détient une propriété destinée à prendrede la valeur avec l’arrivée du chemin de fer. Préparant les festivités pour lavenue de Jill, son épouse, il est massacré avec ses enfants. Jill se retrouveseule, héritière des terres convoitées. Les soupçons se portent alors sur unaventurier nommé Cheyenne.

Vendredi 14 décembre - 21h - Miramar - en présence de Claudia Cardinale

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L’incompris IncompresoFrance, Italie, 1968, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Luigi Comencini scénario Piero De Bernardi, Lucia Drudi Demby,Giuseppe Mangione, Leonardo Benvenuti, d’après l’œuvre de Florence Montgomeryimage Armando Nannuzzi musique Fiorenzo Carpi interprétation Anthony Quayle,Stefano Cologrande...

Á la mort de son épouse, Sir Duncombe, consul du Royaume-Uni à Florence,apprend la triste nouvelle à son ainé, Andrea, mais lui demande de la cacherà son petit frère, Milo, qui croit sa mère en vacances. Andrea donne lechange en s’amusant avec Milo, mais souffre autant du deuil que del’incompréhension de son père.

Jeudi 13 décembre - 14h - Studio 13 Vendredi 14 décembre - 14h30 - Le Raimu

Lucia et les gouapes I Guapi

Italie, 1976, 2h10, numérique, vostf - Interdit aux moins de 12 ans

Réalisation Pasquale Squitieri, Gianni Hecht Lucari scénario Ugo Pirro, Michele

Prisco, Pasquale Squitieri image Eugenio Bentivoglio musique Franco Campanino,

Gigi Campanino interprétation Claudia Cardinale, Franco Nero...

Á Naples, en 1891, après une enfance difficile, Nicola Bellizzi sort de

prison où il a étudié le droit pour devenir l’avocat des pauvres. Mais la

ville est sous la coupe de la camorra : Nicola va se retrouver face à Don

Gaetano qui contrôle le quartier. Après un affrontement, ils deviennent

amis. Nicola entre dans la camorra...

Vendredi 14 décembre - 18h30 - Miramar - en présence de Claudia Cardinale

Le Fanfaron Italie, 1962, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Dino Risi scénario Dino Risi, Ettore Scola et Ruggero Maccari image AlfioContini musique Riz Ortolani, Peppino Di Capri et Edoardo Vianello interprétationVittorio Gassman, Jean-Louis Trintignant...

Parcourant la Rome déserte du 15 août au volant de sa décapotablevrombissante, Bruno, charmeur, enthousiaste et sans-gêne, rencontreRoberto, étudiant timide et sérieux. À la fois irrité et intrigué par ce fanfaron,Roberto se laisse embarquer pour deux journées d’aventures imprévues, aussiintenses qu’hasardeuses.

Jeudi 13 décembre - 18h - Studio 13 - en présence de Marco RisiVendredi 14 décembre - 11h - Les Arcades - en présence de Marco Risi

Mon nom est personne Allemagne, France, Italie, 1973, 1h50, 35 mm, vostf

Réalisation Tonino Valerii et Sergio Leone scénario Sergio Leone, Ernesto Gastaldi,Fulvio Morsella image Armando Nannuzzi musique Ennio Morricone interprétationTerence Hill, Henri Fonda...

Jack Beauregard, légende de l'Ouest, désire mettre un terme à sa

carrière de pistolero et envisage de s'embarquer pour l'Europe. Mais un

jeune admirateur, affirmant s'appeler Personne, ne l'entend pas de cette

oreille. Il veut faire entrer Beauregard dans l'Histoire en l'amenant à

combattre la Horde sauvage.

Mardi 11 décembre - 14h30 - Le Raimu Mercredi 12 décembre - 11h - Les Arcades Mes Chers amis

Italie, 1976, 1h54, numérique, vostf

Réalisation Mario Monicelli scénario Pietro Germi, Tullio Pinelli, LeonardoBenvenuti, Piero De Bernardi image Luigi Kuveiller musique Carlo Rustichelliinterprétation Ugo Tognazzi, Gastone Moschin...

Cinq amis quinquagénaires trompent l’ennui de leur existence au cours de

« virées tziganes », qui consistent à pratiquer des blagues potaches au

détriment d’autrui. Et même lorsque l’un d’entre eux meurt d’une crise

cardiaque, les amis ont du mal à garder leur sérieux derrière le corbillard…

Mardi 11 décembre - 19h - Les ArcadesVendredi 14 décembre - 16h - Studio 13

La Messe est finie La Messa è finitaItalie, 1987, 1h34, 35 mm, vostf

Réalisation Nanni Moretti scénario Nanni Moretti et Sandro Petraglia image FrancoDi Giacomo musique Nicola Piovani interprétation Nanni Moretti, Marco Messeri...

Après dix années passées sur une petite île, le jeune prêtre Don Giulio

est nommé à Rome, sa ville natale. Les retrouvailles avec ses parents et

sa famille seront difficiles : il découvre des gens névrosés, engagés dans

des voies de garage aussi diverses les unes que les autres : terrorisme,

claustrophobie, mysticisme...

Mardi 11 décembre - 18h - Le RaimuMercredi 12 décembre - 19h - Les Arcades

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Mort à Venise Morte a VeneziaItalie, 1971, 2h11, 35 mm, vostf

Réalisation Luchino Visconti scénario Luchino Visconti, Thomas Mann et NicolaBadalucco image Pasqualino De Santis musique Gustav Mahler interprétation DirkBogarde, Silvana Mangano...

En 1911, Gustav von Aschenbach, un compositeur vieillissant en mal

d’inspiration, vient chercher à Venise une atmosphère propice à la

création. Au sein de la bourgeoisie insouciante qui occupe son hôtel, il

s’ennuie ferme jusqu’au jour où il croise Tadzio, un jeune adolescent qui

éveille en lui une passion absolue.

Mercredi 12 décembre - 18h - Studio 13

L’Oiseau au plumage de cristal Italie, Allemagne, 1970, 1h38, numérique, vostf

Réalisation Dario Argento scénario Dario Argento d’après l’œuvre de Frederic Brownimage Vittorio Storaro musique Ennio Morricone interprétation Mario Adorf, TonyMusante...

Un écrivain américain installé à Rome surprend une tentative de

meurtre à travers la vitrine d’une galerie d’art. Il tente d’intervenir mais

se retrouve coincé entre deux portes, impuissant, tandis que l’agresseur

s’enfuit. C’est le point de départ d’une enquête aussi dangereuse pour lui

que pour sa jeune et jolie compagne.

Jeudi 13 décembre - 18h - Miramar - en présence du réalisateur

Mamma Roma Italie, 1962, 1h50, 35 mm, vostf

Réalisation et scénario Pier Paolo Pasolini image Tonino Delli Colli musique LuigiCherubini et Cesare A. Bixio interprétation Anna Magnani, Ettore Garofalo...

Lorsque son souteneur se marie, Mamma Roma, prostituée vieillissante,

abandonne son métier. Elle décide alors de récupérer son fils, Ettore,

qu'elle avait laissé en pension pendant seize ans, et tente de reprendre

une vie stable et de s'insérer dans une société plus conventionnelle.

Mercredi 12 décembre - 21h - Les Arcades

Stromboli Italie, 1950, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Roberto Rossellini scénario Roberto Rossellini, Sergio Amidei, ArtCohn, Gian Paolo Callegari et Renzo Cesana image Otello Marteni musique RenzoRossellini interprétation Ingrid Bergman, Mario Vitale...

Après la Seconde Guerre mondiale, Karen, une jeune Lituanienne est

retenue dans un camp en Italie pour avoir été la maîtresse d’un

officier allemand. Lorsque sa demande d’extradition vers l’Argentine

est refusée, elle se résigne à épouser Antonio, un pêcheur qui la

ramène sur son île, une terre aride où menace le volcan Stromboli.

Jeudi 13 décembre - 14h30 - Le Raimu

Suspiria Italie, 1977, 1h35, numérique, vostf - Interdit aux moins de 16 ans

Réalisation Dario Argento scénario Dario Argento et Daria Nicolodi, d’après l’œuvre

de Thomas de Quincey image Luciano Tovoli musique Dario Argento, Goblin et

Philip Glass interprétation Jessica Harper, Joan Bennett...

Suzy Banner, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre

des cours dans une académie de danse prestigieuse. L’atmosphère

étrange et inquiétante des lieux est très vite aggravée par le meurtre

d’une élève. Telle Alice au pays des horreurs, Suzy découvrira peu à

peu les secrets de cette demeure hantée par le passé…

Jeudi 13 décembre - 20h15 - Miramar - en présence du réalisateur

Le Sang des innocents Non ho sonno

Italie, 2002, 1h53, 35 mm, vostf - Interdit aux moins de 16 ans

Réalisation Dario Argento scénario Dario Argento et Franco Ferrini image Ronnie

Taylor musique Claudio Simonetti, Fabio Pignatelli, Agostino Maranglo et Goblin

interprétation Max Von Sydow, Stefano Dionisi...

À Turin, des jeunes filles sont assassinées à l’arme blanche dans des

conditions qui rappellent une série de meurtres perpétrés vingt ans

auparavant. Gallo, un jeune homme dont la mère fut alors une des

victimes, et Ulysse, ancien policier autrefois chargé de l’enquête, vont

unir leurs efforts pour tenter d’identifier le meurtrier.

Jeudi 13 décembre - 22h - Miramar - en présence du réalisateur

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Le Roman d'un jeune homme pauvre Italie, France, 1996, 1h45, 35 mm, vostf

Réalisation Ettore Scola scénario Ettore Scola, Silvia Scola, Giacomo Scarpelli

image Franco Di Giacomo musique Armando Trovaioli interprétation André

Dussollier, Alberto Sordi...

Comment Vincenzo Persico, titulaire d'un diplôme de lettres et vivant très

modestement avec sa mère, va peu à peu perdre son identité pour la

retrouver dans un endroit peu fait pour s'épanouir: la prison.

Mercredi 12 décembre - 11h - La Licorne - en présence du réalisateur

La Ragazza di Bube France, Italie, 1963, 1h46, numérique

Réalisation Luigi Comencini scénario Luigi Comencini et Marcello Fondato d’après

l’œuvre de Carlo Cassola image Gianni di Venanzo musique Carlo Rustichelli,

interprétation Claudia Cardinale, George Chakiris...

En Toscane, à la fin de la deuxième guerre mondiale, Mara rencontre Bube,

un ancien résistant. Ils tombent amoureux mais Bube, accusé d'un

assassinat politique, est obligé de fuir le pays. Mara reste en Italie à

l'attendre, mais elle rencontre Stefano, qui lui demande de l'épouser. Elle est

sur le point d'accepter, quand elle reçoit subitement des nouvelles de Bube...

Samedi 15 décembre - 16h - Miramar - en présence de Claudia Cardinale

Il Padre e lo straniero Italie, 2010, 1h50, numérique, vostf

Réalisation Ricky Tognazzi scénario Ricky Tognazzi, Giancarlo De Cataldo, Simona Izzo,

Graziano Diana, Dino Giarrusso d’après l’oeuvre de Giancarlo De Cataldo image Giovanni

Canevari musique Carlo Siliotto, interprétation Alessandro Gassman, Amr Waked...

Diego, romain, employé au ministère de la Justice, a un fils handicapé et

fait la connaissance de Walid, homme d'affaires syrien richissime, lui aussi

père d'un enfant gravement handicapé. Une amitié insolite naît entre ces

deux hommes, unis dans la même douleur. Un jour, Walid est soupçonné de

terrorisme.

Jeudi 13 décembre - 16h - Les Arcades - en présence du réalisateurVendredi 14 décembre - 21h - Studio 13 - en présence du réalisateur

Copie numérique restaurée

Je hais les acteursFrance, 1986, 1h30, numérique

Réalisation et scénario Gérard Krawczyk, d’après l’œuvre de Ben Hecht

image Michel Cenêt musique Roland Vincent interprétation Michel Galabru,

Pauline Lafont...

À Hollywood, au début des années 40, le tournage de l’ambitieux

Fils du Destin est entaché par une série de meurtres. Entre un

producteur tyrannique, un réalisateur paranoïaque, un acteur

ringard, une pin-up mangeuse d’hommes et les migraines

d’Orlando, l’agent des stars, l’inspecteur Egelhofer ne sait plus où

donner de la tête.

Jeudi 13 décembre - 11h - Les Arcades - en présence du réalisateur

Clin d’œil à Gérard Krawczyck

Copie numérique restaurée

HéroïnesFrance, 1997, 1h51, numérique

Réalisation Gérard Krawczyk scénario Gérard Krawczyk et Alain Layrac,

d’après l’œuvre de Didier Daeninckx image Laurent Dailland musique

Laurent Alvarez et Maïdi Roth interprétation Virginie Ledoyen, Maïdi Roth...

Jeanne, timide et romantique et Johanna, extravertie et délurée,

deux amies inséparables, écument les bals de village avec un

groupe musical ringard. Lors d’un concours télévisé, Johanna

chante sur scène en play-back sur la voix de Jeanne, cachée. C’est

le début d’un succès qui va mettre leur amitié à l’épreuve.

Jeudi 13 décembre - 9h - Les Arcades - en présence du réalisateur

Séances clin d’œil

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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It’s miracul’houseFrance, 2010, 18 min, numérique

Réalisation Stéphane Freiss scénario Maryline Mahieu image Olivier

Gueneau musique Théophile Collier interprétation Stéphane Freiss, Laurent

Gerra...

Une vieille dame clouée sur son lit d’hôpital souhaite être

examinée par le docteur House.

Pour l’aider à guérir, son fils demande à l’acteur Stéphane Freiss et

à l’imitateur Laurent Gerra de remplacer le personnage.

Mardi 11 décembre - 9h45 - La Licorne - en présence du réalisateurMardi 11 décembre - 20h30 - Le Raimu - en présence du réalisateur

Clin d’œil à Stéphane Freiss

L’Italie fait son cinémaFrance, 2012, 52 min, béta, documentaire

Réalisation et scénario Nicolas Henry, d’après une idée originale de Mei-Chen

Chalais image Hugues de Rosières musique Carmelo Di Napoli, et Harold

Mareau

Roberto Rossellini, Francesco Rosi, Sophia Loren, Marcello

Mastroianni, Federico Fellini, Gian Maria Volonté... les monstres

sacrés du cinéma italien évoquent la guerre, le boom économique,

les problèmes dus à l’immigration, les manifestations des ouvriers

ou le système mafieux. Un voyage dans le temps et le cinéma, de la

dictature à nos jours, d’Ossessione à Gomorra.

Mercredi 12 décembre - 11h30 - Studio 13 - en présence du réalisateur

Clin d’œil à Nicolas Henry

Le P’tit curieuxFrance, 2004, 1h37, 35 mm

Réalisation et scénario Jean Marboeuf image Wilfried Sempé musique Jean

Rochard interprétation Milan Argaud, Alain Bashung...

Clément a neuf ans et un appareil photo numérique. Déambulant

dans les rues de son quartier, il espionne et étudie le monde des

adultes : la concierge, le libraire, Dame Poulet ou encore Sandra, la

jolie opticienne… Cette vie paisible est soudain menacée par une

série de crimes. Clément se transforme alors en détective.

Vendredi 14 décembre - 9h - Studio 13 - en présence du réalisateur

Clin d’œil à Jean Marboeuf

De Sable et de sangFrance, 1988, 1h42, Béta

Réalisation et scénario Jeanne Labrune image André Neau musique Nina

Corti et Anne-Marie Figal interprétation Sami Frey, Clémentine Celarié...

À Nîmes, le radiologue Manuel Vasquez mène une vie protégée,

occupant ses loisirs à jouer du classique avec son épouse et ses

amis. Fils d’un républicain tué par les franquistes dans une arène,

il affirme volontiers son aversion pour la corrida. Le hasard l’amène

à porter secours à un torero qui a eu un accident de moto.

Mercredi 12 décembre - 9h - Les Arcades - en présence de la réalisatrice

Clin d’œil à Jeanne Labrune

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La séance Jeune public

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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Master Class : le terme est souvent galvaudé car utilisé pour

désigner une simple rencontre entre un public et un professionnel du

cinéma. Or, une Master Class n’est pas un simple débat mais une

véritable conférence, extraits de films à l’appui, de la part de

l’intervenant. Et c’est bien ce qu’ont choisi de faire Jeanne Labrune,

Gérard Krawczyk et Jean Marboeuf, trois réalisateurs à la fois très

différents et tout aussi passionnants. Leur conception du cinéma, leur

réflexion sur leur propre travail, leurs choix cinématographiques, la

construction d’un film et sa réalisation… Vous saurez tout.

Ces Master Class sont ouvertes à tous, n’hésitez pas à y participer !

Au moins un film de chacun des invités sera présenté le matin même des Master Class.

Tarif tout public pour une Master Class : 5 € / forfait pour les trois Master Class : 11 €.

Tarif réduit pour une Master Class : 3 € (adhérents Film Club, Cannes Université, MJC Ranguin et

Picaud et GIP Cannes Bel Âge). L’accès aux Master Class est libre pour les titulaires de

l’abonnement nominatif des RCC.

Attention, les places pour les Master Class sont limitées, pensez à vous inscrire auprès de Cannes Cinéma.

Pour le détail des tarifs des séances de cinéma (6€, 5€, 4€ et 2€) et pour en savoir plus sur

les abonnements se reporter à la page 93.

Rendez-vous à 14h à l’auditorium du Lycée Carnot.Mercredi 12 décembre : Jeanne Labrune

Jeudi 13 décembre : Gérard Krawczyk

Vendredi 14 décembre : Jean Marboeuf

Les Master Class de Cannes CinémaEn partenariat avec l’A.R.P. (Société Civile des auteurs -réalisateurs - producteurs) et Cannes Université.

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes Trois Master ClassTrois grands cinéastes françaisTrois regards passionnants sur le cinémaTrois réflexions en profondeur sur le métier de réalisateur

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Jeudi 13 décembre - 14h - Auditorium du Lycée Carnot de CannesRencontre avec le réalisateur GÉRARD KRAWCZYK

Formé à l’IDHEC (aujourd’hui la FEMIS), Gérard

Krawczyk réalise plusieurs courts métrages de

comédie qui rencontrent d’emblée le public. Il

peut faire son premier long en 1986 (Je hais les

acteurs), vibrant hommage au cinéma

hollywoodien, drôle et dôté d’un casting

hallucinant. Le succès, tant critique que public,

offre au film quelques belles récompenses. Son

deuxième film, L’Été en pente douce, un drame intimiste, âpre et sensuel,

d'après un roman de Pierre Pelot, bénéficie aussi d’une interprétation

remarquable. Quelques projets sans suite, téléfilms, scénarios et publicités

plus tard, Gérard signe en 1997 Héroïnes, un troisième film attachant sur les

dérives du succès, inspiré du roman de Didier Daeninckx « Play Back ». Mal

lancé par TF1, il devient vite un film invisible… et culte. L'année suivante,

Gérard Krawczyk remplace Gérard Pirès, malade, sur le tournage de Taxi. Il

fera les trois suivants en 2000, 2003 et 2007. Avec le succès public

phénoménal de ce triptyque, il devient LE cinéaste français « bankable ». Il

s’essaie au remake avec Fanfan la Tulipe (2003) et L’Auberge rouge (2007)

sans soulever l’enthousiasme du public et revient au cinéma plus intimiste

de ses débuts. La Vie est à nous, sorti en 2005, est une comédie

sympathique et chaleureuse dont le casting est une nouvelle fois très réussi.

Jeudi 13 décembre - 9h et 11h - Les Arcades

Gérard Krawczyk présentera Héroïnes (9h) et Je hais les acteurs (11h).

©Virginie Branchunew

Après des études de lettres, de philosophie et d'arts

plastiques, Jeanne Labrune débute comme

réalisatrice à la télévision… Et puis son premier

long métrage de cinéma, De sable et de sang (1988),

histoire d’amitié sur fond de corrida, est d’emblée

choisi dans la Sélection « Un Certain Regard » du

Festival de Cannes. La cinéaste signe ensuite un

huis-clos familial dramatique avec Sans un cri

(1991), le scénario de Vatel qu’elle n’arrivera pas à

monter et qu’elle vendra, puis une histoire d'amour passionnelle et

destructrice avec Si je t’aime, prends garde à toi (1998). À l’orée de l’an

2000 Jeanne s’attaque à la comédie, ou plutôt "la fantaisie" comme elle

préfère le dire, avec la trilogie Ça ira mieux demain (2000), C’est le

bouquet (2002), et Cause toujours (2004), qui de quiproquos en situations

inattendues et de dialogues acides en références psychanalytiques

savoureuses, révèle l'absurdité de notre société. Jeanne s’entoure de

merveilleux comédiens en tête desquels Jean-Pierre Darroussin. Après la

parution d’un roman puissant et tragique (« L’Obscur » chez Grasset en

2007), elle revient, plus que jamais, à la « fantaisie » avec Sans queue

ni tête (2010).

Mercredi 12 décembre - 14h - Auditorium du Lycée Carnot de CannesRencontre avec la réalisatrice JEANNE LABRUNE

Mercredi 12 décembre - 9h - Les Arcades

Jeanne Labrune présentera son premier long métrage De sable et de sang.

©Maxime Grossier

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Autour des stages...

Les 25es Rencontres Cinématographiques de CannesVendredi 14 décembre - 14h - Auditorium du Lycée Carnot de CannesRencontre avec le réalisateur JEAN MARBOEUF

Le bac en poche, Jean Marboeuf décide de se lancer dans

la vie active. Quelques scénarios de bande dessinée

(pour « Pilote » et « Tintin ») et un peu de figuration

plus tard, il devient l'assistant de Roger Stéphane pour

des émissions télévisées. En 1969, il réalise un premier

court métrage (Mon nom Superman), brûlot

antimilitariste qui lui vaut des ennuis avec la censure

mais définit bien le ton de ses premiers films,

pessimiste et libertaire, cynique et corrosif (Belle ordure

en 1973, Monsieur Balboss en 1974 et La Ville des silences en 1979). La

tendresse et la chaleur qui se dégagent de T'es heureuse ? Moi toujours !

(1982) contrastent avec ses œuvres précédentes. Son premier véritable

succès commercial sera Vaudeville (1986), premier opus d’un triptyque sur

l'amour, la vie et la mort dont Jean Marboeuf réalisera le deuxième l’année

suivante (Grand-Guignol). Quant au troisième (Opérette) il est encore au

stade du projet. En 1992, Jean Marboeuf s’en prend violemment au régime

de Vichy avec Pétain joué par un Jacques Dufilho extraordinaire. Dans

Coup de sang (2006), pour lequel il reprend l’idée de La Dame du lac (1947)

de Robert Montgomery en choisissant un héros tout en caméra subjective,

son réel engagement politique et social et son humour amer et caustique

frappent et touchent fort.

Vendredi 14 décembre - 9h - Studio 13

Jean Marboeuf présentera Le P’tit curieux.

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« Regarder et écouter pour mieux voir et entendre »…

Les Stages des RCC : une longue histoire...

Dès le premier opus des Rencontres Cinématographiques de Cannes, la volonté de

transformer de jeunes collégiens et lycéens en spectateurs actifs et réactifs fut

au centre des préoccupations des organisateurs. Au fil du temps, le stage « Moi,

jeune critique » devint un parcours obligé, une évidence pédagogique… De

Télérama au Monde, de Première aux Inrockuptibles, de L’Express à Libération, de

Positif à L’Avant-scène Cinéma, des Cahiers du cinéma à Jeune Cinéma, tous les

médias ont accepté de jouer le jeu : un journaliste et un groupe de stagiaires

regardent un film ensemble et se retrouvent ensuite dans une salle pour

échanger idées, impressions, réflexions... À l’issue de cette discussion, les

stagiaires écrivent une critique qu’ils peuvent soumettre à tout moment au

journaliste qui leur prodigue alors conseils et suggestions. Pendant trois jours,

cette belle mécanique pédagogique tourne à plein pour le plus grand plaisir des

uns et des autres. Peu à peu, d’autres stages ont vu le jour aux RCC : « Lumière »

avec un chef opérateur, « Maquillages, effets spéciaux et cascades », « Leçons de

cinéma » avec des réalisateurs décortiquant leurs films devant les stagiaires,

« Musique de films » avec un compositeur, « Scénario », « Storyboard »,

« Doublage et sous-titrage »… Certains pour une année, d’autres pour deux ou

trois. Mais le cœur du dispositif restait bien ce stage « Moi, jeune critique », le

plus demandé… Une sorte de must. On le déclina en « Moi, jeune critique radio »

avec un beau succès. Ainsi chaque année depuis plus de 20 ans, plus de 350

jeunes encadrés par des professionnels découvrent, apprennent, rêvent au cours

de cette initiation ludique et formatrice, porteuse sans conteste de vocations et

d’envies.

Gérard Camy

Président de Cannes Cinéma

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Moi... Jeune Critique (250 collégiens et lycéens)

Ces ateliers «Moi… Jeune critique» sont animés cette année par Roland Hélié (Les Fiches

du Cinéma), Ariane Allard (Positif), Alain Bévérini, réalisateur et critique, Jan Jouvert (La

Marseillaise), Jean-Philippe Guérand (TéléCinéObs), Mélanie Carpentier (Métropolis), Jean-

Jacques Bernard (Ciné Cinéma Classic), Bruno Cras (Europe 1)...

Un jury « critique » désignera les lauréats des stages « Moi... Jeune critique » après avoir lu

les différents «papiers» rédigés par l’ensemble des stagiaires durant la semaine.

Musique de Film (20 lycéens)

Cet atelier est animé cette année par Marybel Dessagne, musicienne, professeur de

musique, compositeur...

Scénario (40 collégiens)

Ces ateliers seront animés par Patrick Raynal, romancier, scénariste et directeur de

collection et par Catherine Fradier, scénariste et romancière.

Court métrage (20 lycéens)

Réalisation d’un documentaire sur les RCCCet atelier est encadré par Emmanuel Bonhomme, réalisateur indépendant.

Les invités des 25es RencontresCinématographiques de Cannes

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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Séance de clôture des stages des RCCVendredi 14 décembre 2012 - 14h - Théâtre La LicorneLa projection en avant-première du film L’Intervallo de Leonardo di Costanzo sera suivie de la remise des

prix des stages « Moi... Jeune Critique ».

Séance d’ouverture des stages des RCCMardi 11 décembre 2012 - 9h - Théâtre La LicorneL’ouverture des stages sera suivie à 9h45 de la projection du court métrage It is a Miracul’House de

Stéphane Freiss, en sa présence, et de Muzungu de Massimo Martelli, présenté par Stéphane Freiss.

It’s miracul’house - France, 2010, 18 min, 35 mm

Réalisation Stéphane Freiss scénario Maryline Mahieu image Olivier Gueneau musique

Théophile Collier interprétation Stéphane Freiss, Laurent Gerra...

Une vieille dame clouée sur son lit d’hôpital souhaite être examinée par le

docteur House. Pour l’aider à guérir, son fils demande à l’acteur Stéphane

Freiss et à l’imitateur Laurent Gerra de remplacer le personnage.

Muzungu - Italie, 1999, 1h50, 35 mm, vostf

Réalisation Massimo Martelli scénario Paola Catella et Giobbe Covatta image Lorenzo Adorisio

musique Ignazio Orlando et Jimmy Villotti interprétation Felice Andreasi, Giobbe Covatta...

Doddo, Freddy et Soraya, deux animateurs de vacances et une touriste en

quête d’aventures, sont partis joyeusement à la recherche de « l'Afrique

véritable ». Mais les choses se compliquent quand ils se retrouvent perdus

dans la savane et sans essence. Le père Luca vient alors à leur secours et les

ramène dans sa mission...

Avant-première

L’Intervallo Italie, Allemagne, Suisse, sortie prévue le 27 mars 2013, 1h30, numérique, vostf

Réalisation Leonardo di Costanzo scénario Maurizio Braucci, Leonardo di Costanzo et MariangelaBarbanente image Luca Bigazzi musique Christophe Giovannoni interprétation Salvatore Ruocco,Francesca Riso...

Dans la banlieue de Naples, comme tous les matins, Salvatore et son père préparent

leur petit bar ambulant. Mais ce jour-là Salvatore ne pourra pas travailler : le caïd du

quartier le réquisitionne pour surveiller la jeune et jolie Veronica qu’il a prise en otage.

Ils se retrouvent alors enfermés dans une grande demeure en ruine...

Née à Auch dans le Gers, diplômée de Sciences-Po Paris et La fémis, Roxane

Arnold a été de 2004 à 2007 directrice du cinéma MK2 Quai de Seine/ Quai

de Loire à Paris (12 écrans art et essai, un million de spectateurs par an). Elle

est depuis 5 ans directrice de la distribution de la société Pyramide, qui sort

une douzaine de films d’auteurs par an, français et étrangers.

Elle distribue le film Une Estonienne à Paris d’Ilmar Raag qui est en

compétition aux 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Les heures de marche dans Rome, le brouillard sur l’Etna, les linguines aux courgettes, la

cathédrale de Milan, l’arrivée à Spoletto sur l’air de Vie privée, les courses de chevaux dans

Sienne, le bateau sur le lac de Côme, la côte amalfitaine toutes fenêtres ouvertes, l’apéro à

Syracuse, les sentiers de Capri, les ritournelles de La bambola et Ma che freddo fa, les

ruelles de Naples, et tous les films italiens, surtout. Mention spéciale à Nos meilleures

années de Marcio Tullio Giordano, parce qu’il changea une page de ma jeunesse, que 6

heures n’étaient pas suffisantes, que l’émotion est toujours là.

Ayant débuté comme scénariste, notamment pour Sergio Leone (Il étaitune fois dans l’Ouest), Dario Argento s’impose avec sa première

réalisation en 1970, L’Oiseau au plumage de Cristal, comme un maître

de l’horreur à l’italienne. Héritier de Mario Bava et d’Alfred Hitchcock, il

navigue entre le giallo (Profondo Rosso, Ténèbres, Le Sang desinnocents) et le fantastique (Suspiria, Inferno, Phenomena). Son

univers baroque fascine depuis 40 ans, jusqu’à la jeune génération de

réalisateurs fantastiques qui le cite en exemple. Aujourd’hui, après

avoir été consacré par la prestigieuse collection Masters of Horror, ils’attaque au mythe de Dracula.

Dans le cadre de la thématique des 25es RCC, nous avons demandé, à tous les invités des

Rencontres, de nous raconter leur meilleur souvenir d’Italie.

Journaliste flâneuse quoique motivée depuis une vingtaine d’années, à

l’issue d’une halte studieuse en hypokhâgne, khâgne, études de lettres et

d'histoire à Paris puis à l’ESJ Lille, Ariane Allard collabore régulièrement (et

avec plaisir) à la revue Positif. Auparavant : chef de rubrique cinéma à LaProvence, à Marseille, après un détour par le service société, option faits

divers (ça peut favoriser une forte envie de rêver le monde…). Cinéphile et

phage depuis à peu près toujours. Premier éblouissement vers l'âge de huit

ans avec Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy puis, à dix ans, la

dynamite en scope d'Il était une fois la révolution de Sergio Leone. Pourvu que ça dure…

Elle animera un des stages « Moi... Jeune critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

Venise en hiver. J’avais 20 ans et ma jeunesse s’encombrait de curieux fantômes.

Emboitant le pas au sombre héros de Thomas Mann et Visconti sur le Lido, puis quêtant

l’apparition de Corto Maltese, flâneur idéal, au détour d’une porte béant sur l’Orient, je

découvrais la cité des Doges comme on lit une fable, tissée de mélancolie et de clichés.

Une illusion bientôt rattrapée par le réel… Un matin, je décidais de photographier l’aube

naissante sur la lagune. Les appareils, alors, enroulaient leurs sortilèges autour d’une

pellicule. Hélas ! Au terme d’une heure de prises de vues fiévreuses, je m’aperçus

qu’aucune image n’avait été enregistrée. La pellicule ne s’était pas enclenchée. Rage,

dépit, tristesse… Il était déjà trop tard pour recommencer. En avais-je seulement envie ?

Mes fantômes souriaient, tandis qu’une vérité se faisait jour : Venise ne se livre ni ne se

lit jamais au premier regard. Hé, hé…

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Droits réservés

Emmanuel Bonhomme est assistant sur de nombreux films d’Albert

Dupontel, Cédric Klapisch, Djamel Bensalah, Pascal Bonitzer... Il est

réalisateur et responsable d'une structure de réalisation et communication

par l'image et encadre de nombreux ateliers cinéma dans les collèges et

lycées de la Région PACA. Il animera l’atelier court métrage pendant les 25es

Rencontres Cinématographiques de Cannes.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Adolescent, j'ai passé trois jours à Rome, une ville merveilleuse avec en

prime une apparition en public du pape Jean-Paul II, on a beau être ou non pratiquant et

croyant, le soulèvement de la foule sur la place Saint-Pierre en l'apercevant crée une

forme de magie qui reste à jamais dans votre esprit... C'est le genre de scène qui relève du

mythe jusqu'à le voir en vrai... Un peu comme voir la muraille de Chine ou les Pyramides...

Maurizio Cabona (Gênes, 1951), licencié en droit, spécialiste de politique

internationale et critique de cinéma, était au jury du Festival de Cannes,

section Un Certain regard (2006), et du Festival de Monte-Carlo (2010). Il a

travaillé ou il travaille pour Secolo d'Italia, Gazzetta Ticinese, Il Secolo XIX,

Il Giornale, Il Foglio. Parmi ses ouvrages : C'eravamo tanto a(r)mati(Settecolori, 1984, 1998, 2010), Ditelo a Sparta. Serbia e Europa (Graphos,

1999), Il caso Autant-Lara (Asefi, 2001).

Licencié en arts plastiques et ayant travaillé sur des contenus culturels

pour le web, Ronald Boullet s’oriente en 1998 en tant que graphiste vers la

restauration de classiques du cinéma. Une rencontre avec Claude Sautet

va le confirmer dans cette activité. Depuis plus de 10 ans, au sein des

Laboratoires Eclair, en collaboration régulière avec, entre autres, la

Gaumont, il est impliqué dans la restauration de centaines de films dont

Peau d’Âne de Jacques Demy, Les Trois âges de Buster Keaton, l’intégrale

de Pierre Etaix, Les Tontons flingueurs, French Cancan, Les Enfants du paradis, Le Généralde la Rovere... Il sera au côté d’André Labbouz pour parler du travail de restauration et

numérisation des films du patrimoine.

Son meilleur souvenir d’Italie :

En ce qui concerne mon plus beau souvenir d’Italie, je dirais Venise. Avec le rythme

immuable de la marche et des bateaux qui est resté le même depuis le Moyen-âge.

Né en 1950, Jean-Jacques Bernard sort diplômé de Sciences Pô Paris en 1974.

Il fait ses débuts de journaliste sur Antenne 2 en 1978 et travaille au

magazine Première de 1979 à 2001. Chroniqueur depuis 22 ans à France Inter,

il est aussi rédacteur en chef de l’émission Boulevard du classique sur Ciné

Cinéma Classic et Président du Syndicat français de la critique de cinéma.

Jean-Jacques Bernard réalise de nombreux entretiens de cinéastes pour

Canal+ et à l'occasion des 50 ans de la Semaine de la critique, il posera avec le journaliste

Julien Sauvadon la question : Que signifie donc « critiquer » aujourd'hui ? dans leur

documentaire intitulé Tous Critiques.

Son meilleur souvenir d’Italie :

L'interview du cinéaste Francesco Rosi, chez lui, près de la place d'Espagne à Rome, au

moment d'une coupe du monde de football. Les clameurs des supporters italiens

couvraient tout l'enregistrement de l'interview sur mon magnétophone. Je ne pouvais plus

rien entendre des propos de Rosi au moment du dérushage !

Né à Marseille, enfant de la guerre, Alain Bévérini se passionne très tôt pour

le cinéma. Il participe à des cinéclubs et part pour Paris. Il fait ses débuts de

journaliste à « Information Première » que Pierre Desgraupes vient de créer.

Pendant vingt-cinq ans, Alain Bévérini commentera l’actualité

cinématographique dans les Journaux télévisés. À côté de quelques grandes

interviews dans la presse écrite et de quelques émissions de radio, la

télévision l’accapare au quotidien, dans les journaux d’Yves Mourousi, puis ceux de Patrick

Poivre d’Arvor, et régulièrement dans les magazines : « Premier plan » et « C’est à Cannes ».

Quelques centaines d’interviews et des milliers de reportages après, Alain passe derrière la

caméra pour adapter le roman de Jean-Claude Izzo, Total Kheops (2001). Un excellent polar

qui ne trouvera qu’un public clairsemé. Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune

critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

J'adore l'Italie. J'y suis d'ailleurs souvent allé, en touriste ou en reportage. Parmi les

dizaines de souvenirs heureux, j'en retiens un particulièrement. Ce jour-là, je me déplaçais

dans Cinecitta à la recherche du plateau où tournait Fellini, quand une silhouette élégante

vint à ma rencontre. Oui, c'était bien lui, Marcello Mastroianni. Arrivé à ma hauteur, il

m'interpelle comme si on s'était quitté la veille, « Comment tu vas ? ». Intimidé, je lui dis

que tout va bien. Il se passe la main dans les cheveux et très embarrassé me questionne «

Tu sais pas où il est le plateau de Fellini ? »...

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Après avoir participé au montage de projets culturels pour la Fnac et le

Centre National du livre, Mélanie Carpentier enseigne le français aux

collégiens. En 2004, on lui confie la mission de développer un magazine

culturel pluridisciplinaire sur le Web : Evene.fr. Elle y occupe le poste de

directrice éditoriale pendant 6 ans, et collabore, parallèlement, au magazine

Polka. Depuis, elle a participé à La Grande Table de France Culture, écrit pour

le guide théâtre de 20 Minutes, réalisé des reportages pour « Metropolis »

d’Arte et pour « La Grande Librairie », le magazine littéraire de France 5, et crée Grand

Écart, site d'étirements cinéphiles.

Elle animera un des stages « Moi... Jeune critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

Raconter un souvenir d’Italie ? Impossible. Je triche… Les spaghetti Cacio e Pepe dégustés

dans une ruelle de Trastevere, les pages D’Acier de Silvia Avallone, un capuccino sifflé au

café du Guggenheim, la Bande de la Magliana Giancarlo passée entre les mains de

Cataldo, puis Placido et Io ho in Mente Te écouté en boucle. Les couleurs de Suspiria,

quelques notes d’harmonica, Apollon et Daphné du Bernin au cœur de la villa Borghese...

À 17 ans, Claudia Cardinale gagne à Venise l’élection de « La

plus belle italienne de Tunis ». Mais il faudra attendre trois ans

pour ses véritables débuts dans le cinéma avec notamment LePigeon de Mario Monicelli. La suite de l’histoire est connue :

Claudia Cardinale tourne avec les plus grands, non seulement

en Italie (Luchino Visconti pour Rocco et Le Guépard bien sûr,

Fellini, Comencini, Ferrerri, Sergio Leone…) mais dans le monde

entier avec des réalisateurs aussi divers et prestigieux qu’Henry

Hathaway (Le Plus Grand Cirque du monde), Blake Edwards (La Panthère rose) ou Werner

Herzog (Fitzcarraldo). Particulièrement populaire en France, Claudia Cardinale privilégie

depuis 1990 les films de jeunes réalisateurs ainsi que ses engagements personnels pour

l’égalité et la tolérance. En 1999, elle est nommée Ambassadrice de bonne volonté pour

l’UNESCO.

©Ciro Prota

Dès son premier long métrage Ressources humaines, en 1999, Laurent

Cantet impose un ton à part dans le cinéma français, un regard sur les

déréglements de la société actuelle porté par des personnages et des

histoires intenses, très loin du cinéma “à message”. Suivront L’Emploi dutemps, librement inspiré de “l’affaire Jean-Claude Romand”, Vers le Sud,

sur fond de tourisme sexuel en Afrique et Entre les murs qui lui vaudra la

Palme d’or à Cannes en 2008. Après sa participation à l’expérience

cinématographique, 7 jours à la Havane, il présentera son dernier film,

Foxfire, confessions d’un gang de filles en clôture des 25es RCC.

Après des études de cinéma, Julien Camy est engagé par l’Institut français

de Tokyo pour s’occuper de l’animation et des événements liés au cinéma

organisés par l’institut. De retour en France, il travaille à l’institut Lumière

de Lyon sous la direction de Thierry Frémaux. Il s’occupe en particulier de

l’édition d’ouvrages de cinéma. En 2007, il quittera l’institut pour prendre la

rédaction en chef du « Patriote Côte d’Azur », hebdomadaire progressiste des

Alpes-Maritimes. Basé à Nice, il travaille chaque année au Festival de

Cannes auprès de Thierry Fremaux.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Fin des années 1980, sous la pinède de Tavarnelle, une foule solidaire et joyeuse. On

danse, chante, joue, boit et mange. J’ai dix ans et c’est la fête du parti communiste.

2001, un train vient d’Italie, bondé de manifestants pour le contre-sommet européen à

Nice. Il est bloqué à Vintimille. Dans les rues de Nice, nous sommes tous indignés mais

solidaires.

2011, j’arrive difficilement à rejoindre Vintimille car la ligne SNCF a été interrompue à

Menton pour empêcher des réfugiés tunisiens de pénétrer en France. J’y passe la journée

avec d’autres militants associatifs. J’écoute les histoires de ces hommes.

L’Italie a toujours eu pour moi ce goût particulier.

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Michèle Corrotti enseigne au lycée de Bastia les lettres classiques puis le

cinéma. Fondatrice et présidente d’Arte Mare, festival du film et des arts

en Méditerranée, elle est à l’origine du Prix Ulysse décerné à un premier

roman et à l’ensemble d’une œuvre. Peintre, elle est également l’auteur

d’un roman, Petite Italie. Elle sera membre du jury des 25es Rencontres

Cinématographiques de Cannes.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Je vis en Italie. Elle m’apparaît tous les matins au loin, sur la ligne

d’horizon, sous la forme tantôt précise, tantôt brumeuse de quatre îles,

Capraïa, Elbe, Pianosa et Monte Cristo. J’aime mes souvenirs d’Italie, même les moins

bons. En voici un, bien simple. C’est aussi un matin, tôt, sur la promenade des quais à

Trieste, une aube d’été à la Rimbaud, rien ne bouge. Mais il y a des marches de marbre qui

descendent dans la mer. Comme d’autres marches à Lisbonne se baignent dans l’eau du

Tage. C’est l’Italie des frontières, celle que je vois de ma fenêtre.

Christine Citti Christine Citti a suivi l’enseignement de Patrice Chéreau au

Théâtre des Amandiers et commence sa carrière sur les planches où elle se

fait remarquer dans La Ronde mise en scène par Isabelle Nanty. La télévision

rendra son visage célèbre, notamment grâce aux séries P.J. et, bien sûr, LesEnquêtes d’Éloïse Rome dans lequel elle tient le rôle-titre. Mais c’est au

cinéma que Christine Citti expose la palette de ses talents avec des

réalisateurs aussi divers que Bertrand Tavernier, Fabien Onteniente (Camping,

Disco), Xavier Giannoli (Quand j’étais chanteur) ou encore Claude Lelouch.

Elle est passée elle-même à la réalisation avec Le Bateau de Lu et Ruptures.

Elle sera membre du jury des 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Malgré mes origines italiennes (!), je ne connais pas ce pays... Je n’ai donc pas de « meilleur »

souvenir, mais, un souvenir !

Rome. 4 jours volés.

4 jours à marcher dans cette ville, le nez en l’air, le sourire aux lèvres...

La légende familiale raconte que Sergio et Franco Citti, sont nos cousins éloignés... Peut-être est

ce pour ça que mon frère Marc et moi, issus d’une famille bien loin du monde artistique, avons

choisi ce métier d’acteurs...

L’Italie, une contrée familiale à enfin découvrir.

L’Italie, une perspective de voyages à venir...

Entré chez Dupuis comme dessinateur de grilles de mots croisés, Raoul Cauvin a

alimenté de son talent de scénariste, comique ou réaliste, plus de trente séries

pour le journal de Spirou. Parmi ses titres phares, Les Tuniques Bleues, narrant les

aventures parodiques et antimilitaristes d’un sergent et d’un caporal durant la

guerre de sécession, Sammy, série comique sur fond de prohibition, ou encore

Pierre Tombal, premier héros fossoyeur dans un magazine pour enfant ! Discret et

modeste, l’homme aux 40 millions d’albums vendus se croque avec beaucoup

d’autodérision dans Pauvre Lampil qui raconte les mésaventures d’un dessinateur

et de son scénariste appelé… Cauvin. Il sera membre du jury des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie : Disons plutôt celui que je ne suis pas prêt d'oublier. En voyage dans la botte, nous avions décidé, mon épouse et moi-même, de nous rendre à Capri.Nous embarquons dans un petit port de la baie de Naples. Hésitations du capitaine car la merest assez houleuse. Il décide d'y aller quand même. En avant toutes ! Dans la baie, pas trop de problèmes, ça bouge, ça tangue mais ça peut aller... Mais une fois enpleine mer, alors là... Un marin s'est mis à distribuer des sachets en plastique à tous lespassagers. S'ils avaient été payants, il aurait fait fortune. Presque la totalité des touristes a étémalade. Pas moi, mais il était quand même temps de fouler le sol de Capri. Nous y sommesrestés quelques heures. Et puis il y a eu le retour... Pareil ! Mer houleuse, le marin et ses sachetsen plastique, des malades dans tous les coins. J'en ai réchappé, mais tout juste. il était plus quetemps, une fois encore, que je re-foule le sol de Naples. En y débarquant nous avons chanté « Capri, c'est fini... ». Il est vrai que, depuis, nous n'yavons plus jamais mis les pieds.

Anne-Claire Cieutat est journaliste culture et cinéma à « France Bleu Alsace »

(Radio France) depuis dix ans et commente l'actualité culturelle en direct tous

les matins. Elle collabore également aux pages cinéma du quotidien « Les

Dernières Nouvelles d’Alsace » et au site « www.grand-ecart.fr ». Elle est co-

auteur de l’ouvrage Le Cinématographe selon Gérard Blain (Dreamland éditeur,

2002) et membre du Syndicat Français de la Critique de Cinéma. Elle animera

un des stages « Moi... Jeune critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

Le souvenir remonte à l’orée des années 2000, lors d’un premier voyage en Toscane : la

découverte, éblouie, de la chapelle des Espagnols, située sur le côté de l’église Santa Maria

Novella à Florence. Il y a les fresques bien sûr, scènes religieuses aux couleurs rutilantes, la

multiplicité des détails de part en part, et le climat apaisant qu’induit ce lieu discret. Un

remède au syndrome de Stendhal ?

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La carrière d’acteur d’Ivano de Matteo commence en 1992 avec le film

Le Amiche del Cuore de Michele Placido. Il tourne ensuite aux côtés de

Valerio Mastandrea dans Velocità Massima de Daniele Vicari, puis

dans la dernière réalisation d’Ettore Scola : Gente di Roma. Le rôle de

Puma, dans la série Romanzo Criminale, lui apporte une grande

notoriété dans son pays. En parallèle, il entame une carrière de

réalisateur avec Ultimi Stadio en 2002, fonde la société de production

Utopia Films en 2005, et réalise en 2009 La Bella gente et,

dernièrement, Gli Equilibristi (Les Équilibristes) qui seront tous deux diffusés en sa

présence aux RCC.

Musicien multi-instrumentiste (guitares, cuivres, piano...) et producteur(création du label Les Chantiers Sonores en 1996 et du studiod’enregistrement Le labo sonore en 2000), Xavier Demerliac est lecompositeur de nombreuses musiques pour le cinéma (Mon meilleurami, Peau neuve...), la télévision (séries, documentaires, publicité...) et lespectacle vivant (nouveau cirque, danse). Il est par ailleurs le fondateuret le compositeur du groupe L’ATTIRAIL .

Son meilleur souvenir d’Italie :

Nonobstant une présence policière et ecclésiastique particulièrement dense sur la place

Saint-Pierre ce jour là, je réussis sans conséquences notoires à prendre une belle photo de

ma femme seins nus devant le Vatican.

Journaliste depuis 36 ans, après avoir été comédien au début des années 70,

Bruno Cras a d’abord été présentateur et reporter à Radio-Monte-Carlo. Il s’est

ensuite spécialisé dans la Culture et plus particulièrement dans le Cinéma.

Depuis 1997, il couvre pour Europe1 toute l’actualité cinématographique à

travers plusieurs chroniques hebdomadaires.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Mon meilleur souvenir de l’Italie, c’est la richesse et l’exigence de son

Cinéma dans les années 70. Avec Antonioni, Fellini, Ferreri, les frères Taviani, Comencini,

Scola, Risi et bien d’autres, ce fut un véritable âge d’or. J’avais 20 ans, et ce sont, entre

autres, ces films-là qui m’ont fait aimer le Cinéma.

Programmateur de plus de 70 salles de cinéma avec sa société MC4 à

Grenoble (dont le célèbre Cinéma des cinéastes à Paris), directeur artistique

de plusieurs festivals (Bastia, L’Alpe d’Huez, Beaurepaire…), distributeur de

films et producteur, Pierre de Gardebosc est un véritable Monsieur Cinéma

qui propose aussi à Cannes Cinéma les sélections en compétition des RCC

et d’Ecrans Juniors.

Son meilleur souvenir d’Italie :

A chaque fois que je vais à Venise, c’est avec bonheur que je découvre et redécouvre le

charme magique de cette cité unique. J’adore particulièrement m’aventurer dans les rues

presque désertes du petit matin et voir Venise s’éveiller.

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Arthur Dupont : Jeune comédien né en région parisienne, ArthurDupont fait ses premières apparitions dans des téléfilms et séries téléainsi qu’au cinéma (Arsène Lupin). En 2006 il se fait remarquer dansChacun sa nuit de Pascal Arnold et Jean-Marc Barr. La même année, ilest à l’affiche du dernier film d’Eric Rohmer, Les Amours d’Astrée etde Céladon. Suivront R.T.T. de Frédéric Berthe, Bus Palladium deChristopher Thompson, et un premier rôle dans Mobile Home deFrançois Pirot. Dernièrement Arthur Dupont était aux côtés deCatherine Frot et Jean d’Ormesson à l’affiche des Saveurs du Palais deChristian Vincent. Il sera membre du jury des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Voici mon premier souvenir d'Italie et un des meilleurs : j'ai 14 ans, je suis venu en Italie

avec ma classe... en bus. Nous avons fait un long voyage depuis Melun ; nous arrivons à

Santa Rosa, une ville Balnéaire de la côte étrusque. Nous logeons dans un hôtel au bord de

la mer. Étant arrivés pour l'heure du dîner, nous nous retrouvons, toute la classe, au

réfectoire de l'hôtel. Arrive mon meilleur souvenir :

Un saladier se retrouve sur note table. À l'intérieur, de la salade coupée fine agrémentée

d'une huile d'olive goûteuse, et le tout, saupoudré de gros sel. Ce goût épuré et puissant

m'est resté gravé au fond du palais, et aujourd'hui encore j'en ai l'eau à la bouche.

Depuis ses débuts en 1983 aux côtés d’Emmanuelle Béart dans

Premiers Désirs de David Hamilton, Stéphane Freiss a endossé

quelques 70 rôles, alternant avec bonheur téléfilms et cinéma. Sans

délaisser le théâtre qui lui valut un Molière en 1992, il tourne avec

une liste imposante de réalisateurs tels Claude Miller, Yves Boisset,

Jacques Deray, Philippe De Broca, Claude Berri... Il est aussi au

générique de Bienvenue chez les Ch’tis et de productions américaines

prestigieuses (Munich de Steven Spielberg, Au-delà de Clint Eastwood). Une certaine

ressemblance avec le Dr House lui donne l’idée de son premier court-métrage, It’smiracul’House, qu’il vient présenter aux RCC, ainsi que son coup de coeur italien :

Muzungu.

René Frégni est un écrivain français, né à Marseille. Déserteur à 19 ans, il vit

cinq ans de petits boulots à l'étranger sous une identité d'emprunt puis

revient en France. Il a connu une existence mouvementée avant de se

consacrer à l’écriture. Il a exercé divers métiers, dont celui d’infirmier

psychiatrique, et a longtemps animé des ateliers d’écriture à la prison des Baumettes à

Marseille. Il est l’auteur d’une douzaine de romans (collection Folio-Gallimard), imprégnés de

ses voyages, de son expérience avec des détenus, de sa vie... Il écrit également des livres pour

enfants. Il sera membre du jury des 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Derrière le mur, l’Italie.

À vingt ans je m’évadais d’une prison militaire où je croupissais depuis six mois. À nouveau

déserteur ! Je franchis la frontière italienne sous des trombes d’eau. Je volais un vélo à la sortie

d’un village. Pendant des jours je pédalais vers l’est. La nuit je dormais dans des chantiers, des

granges. Dès l’aube j’enfourchais mon vélo et fonçais sous des murs de pluie. Je devins un lambeau

de vent. Je frôlais Venise, traversais Trieste, le soir tombait quand j’aperçus la frontière yougoslave.

Je n’avais que quelques capuccinos dans le ventre, trois pièces de monnaie dans la poche mais

j’avais vingt ans. Les plus belles filles m’attendaient dans chaque village de pêcheurs et sous

toutes les mosquées bleues. Je filais vers l’inconnu, la liberté, le regard et les seins brûlants d’une

femme. La forteresse glacée était dans mon dos, devant moi le ciel n’était que lumière.

Je ne possédais rien. J’avais tout ! Ma vie commençait…

Scénariste, romancière et nouvelliste, Catherine Fradier est lauréate du

Grand Prix de la Littérature Policière 2006 pour La Colère des enfants déchuset du Prix SNCF du Polar 2008 pour Camino 999 qui fut attaqué par l'Opus

Dei lors d'un procès retentissant. Elle abandonne parfois son bureau pour

animer des ateliers d'écriture dans les collèges et lycées.

Elle animera un stage « Scénario ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

Un jour d'été en 1978. Alors que je sortais de la cathédrale San Pietro

Apostolo à Frascati, près de Rome, je me suis trouvée dans le champ d'une caméra. Je ne

m'en suis rendue compte qu'après avoir dévalé les marches. Un homme est alors venu vers

moi et m'a demandé de remonter les marches pour les descendre à nouveau à son signal.

Jeune fille bien éduquée, je me suis exécutée. Plus tard, à mon hôtel, on m'a dit qu'Ettore

Scola tournait un film, La Terrasse. J'ai vu le film plusieurs fois. Aucune scène à Frascati.

Sans doute avais-je rêvé...

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Droits réservés

Professeur de dessin puis graphiste dans la publicité et le dessin animé,

Bernard Génin choisit le journalisme cinéma en 1978. Rédacteur à

Télérama jusqu'en 2004, il publie « Le Cinéma d'Animation » aux éditions

des Cahiers du Cinéma (2003). Il enseigne aujourd'hui l'histoire de

l'animation à l'Esra.

Il animera un stage sur le cinéma d’animation.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Ça se passe le 31 décembre 1960. J’ai 14 ans et depuis deux ans je fais partie d’une chorale

de garçons affiliée aux Petits chanteurs à la Croix de Bois de Paris. Cette année là, le prêtre

qui la dirige nous a tous emmenés à Rome pour un Congrès mondial qui rassemble près de

5000 chanteurs. La veille, un concert magnifique a eu lieu dans une salle immense. Le 31 au

soir, seuls les moniteurs ont eu l’autorisation de sortir fêter le Nouvel An. Après le dîner,

les plus jeunes se retrouvent dans la chambre de l’institut religieux où ils sont logés.

Soudain, vers minuit, un vacarme incroyable nous fait sursauter. Nous nous précipitons

aux fenêtres et là, nous voyons, jaillissant de toutes les fenêtres d’en face une pluie de

vaisselle qui s’abat sur les trottoirs : assiettes, bols, plats, soupières, de partout tout valse

et s’écrase au sol en mille morceaux. C’est, paraît-il la tradition : pour l’année nouvelle, on

se débarrasse de la vaisselle ancienne. Le lendemain, on se croirait en temps de guerre : les

trottoirs sont jonchés de débris, certaines voitures ont même le toit enfoncé… J’ai appris

depuis que cette tradition est, aujourd’hui, surtout respectée à Naples.

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Romain de naissance, Paolo Genovese suit des études enadministration commerciale qui le mèneront tout d’abord àla publicité. Il dirige plus d’une centaine de campagnes etenseigne les techniques et language de l’audiovisuel. Aprèsquelques courts-métrages, il réalise en 2001 IncantesimoNapolitano qui lui vaudra de nombreuses récompenses enItalie. En 2006, son film Viaggio in Italia sera diffusé en 20micro épisodes sur la chaîne nationale RAI 3. Alternant les

longs-métrages pour le cinéma et les séries télé, il rencontre un grand succès en salleavec Immaturi, qu’il présentera aux 25es RCC et dont la suite est déjà sortie en Italie.

Professeur émérite d’histoire du cinéma de l’Université Paris-I-

Panthéon-Sorbonne, Jean A. Gili est membre du comité de

rédaction de la revue Positif et délégué général du festival «

Annecy Cinéma Italien » dont il a été un des fondateurs en

1983. Il a publié de nombreux livres sur le cinéma italien,

notamment Le Cinéma italien, Editions de la Martinière (2011),

ainsi que des monographies sur Francesco Rosi, Elio Petri, Luigi

Comencini, Paolo et Vittorio Taviani, Ettore Scola, Federico Fellini,

Nanni Moretti.© Paul Grandsard

Né en 1958, Jean-Philippe Guerand est diplômé de l'ESRA (Ecole Supérieure

de Réalisation Audiovisuelle). Journaliste spécialisé dans le cinéma depuis

1982, il a été chef de rubriques à Première, puis rédacteur en chef de

Présence du cinéma français, Actua-Ciné, Spectateur/Illimité et l'émission

télévisée hebdomadaire de Serge Moati, Cinémas, le magazine diffusée sur

France 5 et TV5 Monde. Collaborateur de TéléCinéObs depuis 1995, il a collaboré à de

nombreuses publications (dont Le Monde des Religions et L'Avant-Scène Cinéma), a

réalisé un court métrage, a enseigné les techniques rédactionnelles de presse à l'Efap-

Communication et a écrit cinq livres, de Woody Allen (Rivages, 1989) à Bernard Blier, un

homme façon puzzle (Robert Laffont, 2009).

Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».

Son plus beau souvenir d’Italie :

Longtemps, j’ai rêvé de l’Italie à travers son cinéma. Et puis, un jour, au printemps 1979, je

suis allé pour la première fois à Rome et j’ai découvert que… j’étais déjà venu, en suivant

des guides nommés Rossellini, Fellini, Risi ou Scola. Au cours de ce voyage, j’ai tenu à aller

au cinéma. Je ne parlais pas un mot d’italien, mais quelque chose me disait que Toto,

Mastroianni, Gassman, Sordi et Manfredi m’en avaient assez appris sur cette langue

familière pour m’en débrouiller. La signature de Luigi Comencini sur l’affiche de L’Ingorgo et

sa distribution de gloires françaises et italiennes achevèrent de guider mes pas vers ce

Grand Embouteillage auquel la presse française avait déjà consacré plusieurs reportages.

Hélas, ni Annie Girardot, ni le trio magique des Valseuses (Miou-Miou, Patrick Dewaere,

Gérard Depardieu) ne parlaient leur langue, c’est-à-dire la nôtre, comme je l’avais espéré.

Qu’importe, j’ai vécu cette expérience singulière qui consistait alors à voir le film doublé

(approximativement) et coupé en deux par un entracte au beau milieu d’une salle à peu

près vide, Berlusconi ayant déjà entrepris de décérébrer ses compatriotes en les détournant

du grand écran vers le petit.

Journaliste et écrivain, Roland Hélié a commencé son travail de critique

dans la presse régionale et événementielle. Il a collaboré à la programmation

du FIFF (Festival international du film de Fribourg) pendant trois ans.

Depuis plusieurs années, il est un collaborateur régulier des Fiches duCinéma et occasionnel de « Cinémaction » et il anime un atelier critique à

l'ECAL (Ecole Cantonale d'Art de Lausanne).

Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

• La découverte d’une partie de l’œuvre de Tommaso Landolfi, publiée aux éditions Allia,

fait à mes yeux figure de meilleur souvenir du Latium.

• Je me souviens de la découverte du melon accompagné de fines tranches de jambon de

Parme (les couper si émincées qu’une fois posées sur la montre à gousset, on doit pouvoir

lire l’heure à travers) comme de mon souvenir d’Italie le plus délicieux.

• Avec l’âge, j’ai fini par percevoir cette journée particulière - particulière ô combien – au

cours de laquelle j’ai rencontré Antonietta, comme mon souvenir d’Italie le plus

émouvant.

• La lecture de Centurie (Centuria) de Giorgio Manganelli est, de mes souvenirs de

Lombardie, le plus obsédant.

• M’être fait mordre par une tarentule, avoir dansé jusqu’à l’aube, jusqu’à la transe, afin

d’y survivre, représente, à n’en pas douter, des Pouilles, mon plus fiévreux souvenir.

• C’est bien parce que je ne m’en lasserai jamais que je tiens la dégustation d’une tomate

à la mozzarella di buffala comme le plus savoureux de mes souvenirs d’Italie.

• Sentir, de retour à la maison (Tornando a casa), passer sur moi Vento di terra de

Vincenzo Marra s’apparente à mon meilleur souvenir de Campanie.

• La lecture des Villes invisibles (Le città invisibili) de Italo Calvino ressemble à mon

meilleur souvenir de Ligurie.

• J’ai tant de beaux souvenirs (Boccace, Dante Alighieri, Giordano Bruno, Piero della

Francesca, Pino de Vittorio, Gianmaria Testa…) que, parfois, je me sens italien.

• Je ne suis jamais allé en Italie.

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Passionné par le reportage, Nicolas Henry a toujours voulu utiliser sa

caméra pour raconter des histoires. Ainsi, il a fait ses armes en racontant

la vie des enfants d’un orphelinat au Népal puis celle des Indiens durant

la fête religieuse consacré à Ganesh. Plein d’optimisme mais sans réelle

formation dans le métier, il a appris sur le terrain en étant assistant… de

l’assistant. 2009 est l’année de la réalisation de son premier documentaire,

sur le cinéma et le Festival de Cannes. En 2012, il se lance dans une série

de documentaires traitant du cinéma dans le monde. Il présentera son

documentaire L’Italie fait son cinéma dans le cadre des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Mon meilleur souvenir d’Italie, c’est la découverte des studios de cinéma Cinecittà. Ici,

William Wyler a mis en scène la fameuse course de char de Ben-Hur, quasiment au même

moment ou Federico Fellini tournait La Dolce vita. Assis à la cafétéria du studio, face à un

figurant déguisé en gladiateur, je pense à toutes ces œuvres réalisées entre ces murs.

Même si l’âge d’or du cinéma italien semble loin, il reste mythique.

Intervenant en histoire et analyse du cinéma en particulier dans les lycées, Jan

Jouvert est un spécialiste du cinéma de genre, de l'étrange à l'horreur, du western

à la comédie musicale sans oublier une grande affection pour la série B. Entouré

par des francs-tireurs du 7e art, il a fondé la revue Peeping Tom en 2008. Jan

Jouvert est aussi romancier et pigiste cinéma pour « La Marseillaise ». Il sera l’un

des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

En toute logique, mon plus beau souvenir d’Italie est lié à mon unique séjour à la Mostra de

Venise. Non pas une anecdote en particulier, mais l’impression d’avoir passé quelques

journées flottantes, dans une réalité parallèle, en tous cas très différente de celle que je

connaissais jusqu’alors… Dès le matin en projections sur l’île du Lido, le soir dans le

labyrinthe des petites rues de la vieille ville, à chercher un bar, un restau, et à se perdre

beaucoup aussi… Difficile de ne pas penser tout le temps aux films vénitiens, à Mort à

Venise, mais aussi à Ne vous retournez pas, Étrange séduction et Qui l’a vue mourir ? Venise

est une des rares villes qui donne vraiment l’impression que le cinéma et la réalité sont une

seule et même chose.

Peter Kirkpatrick est professeur de culture française et d’études

cinématographiques dans une université américaine à Richmond dans l’État

de Virginie (Virginia Commonwealth University). Il est le co-fondateur et co-

directeur, avec Françoise Kirkpatrick, du French Film Festival – Richmond,

Virginia, qui fêtera sa vingt et unième année en mars 2013. Chaque édition du

Festival offre au grand public américain (20.000 entrées en trois jours) une

sélection de douze longs métrages et douze courts, représentative de la

diversité de la production cinématographique française de l’année, et

présentée par leurs réalisateurs ou acteurs. Peter Kirkpatrick est Chevalier

dans l’Ordre des Palmes Académiques et Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Il a

reçu la Médaille Beaumarchais (SACD) en 2011.

Il sera membre du jury des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Tous mes souvenirs d’Italie, y compris mes repères en cuisine et en cinéma italiens, me

sont venus et me viennent toujours à travers l’humour, l’amour et la joie de vivre qu’avait

Antoinette d’Elicio, épouse Neofotis, ma grand-mère italienne.

84 85

Gérard Krawczyk est diplômé de l’université Paris IX Dauphine

(maîtrise de Gestion et d’Economie) et de l’IDHEC (aujourd’hui la

FEMIS), Réalisation et Prises de vues. En 1986, il signe l’écriture et

la réalisation de son premier long métrage, Je hais les acteurs,

nommé aux Césars et prix Michel Audiard bientôt suivi de L’Été enpente douce. En 1997 après avoir réalisé de nombreux films

publicitaires, Gérard Krawczyk revient au long métrage avec

Héroïnes, film musical et prémonitoire des Star Academy et autres

Pop Stars. Ce sera aussi le début de neuf ans de collaboration avec Luc Besson producteur :

Taxi 2, Wasabi, Taxi 3, Taxi 4 et Fanfan la Tulipe (ouverture hors compétition du 56e

Festival de Cannes).

En 2005, il co-produit et réalise La Vie est à nous ! où il retrouve l’univers de ses premiers

films intimistes. Son dixième film L’Auberge rouge nous fait entrer dans un univers visuel

et sonore de conte fantastique, rare dans une comédie. Sur la période 2000 - 2010, Gérard

Krawczyk est deuxième au box-office des salles françaises derrière Peter Jackson (LeSeigneur des Anneaux, King Kong…) avec près de 25 millions d’entrées. Il sera Président du

jury des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Je ne sais pas si c’est le meilleur souvenir mais c’était impressionnant :

La traversée de la lagune de Venise, de nuit, en motoscafi, sous un orage démentiel.

Venise était plongée dans le noir suite à une panne générale d’électricité. Le bateau

fonçait, se cabrant sur les vagues, tandis que la ville était éclairée en intermittence

par de gigantesques éclairs. C’était magnifique et cinématographique.

Sinon pour le meilleur, la liste est infinie : les spaghettis aux « vongoles », la belle

musique de langue italienne, se perdre dans Rome, le charme et la beauté des

italiennes…

André Labbouz est Directeur Technique chez Gaumont. Il travaille

notamment sur la restauration et la numérisation des films du patrimoine.

Il sera présent aux 25es RCC pour parler de ce travail de restauration et

présentera notamment Le General della Rovere de Roberto Rossellini.

Après des études de lettres, de philosophie et d'arts plastiques, Jeanne

Labrune débute comme réalisatrice à la télévision… Et puis son premier

long métrage de cinéma, De sable et de sang (1987), histoire d’amitié sur

fond de corrida, est d’emblée choisi dans la Sélection « Un Certain

Regard » du Festival de Cannes. La cinéaste signe ensuite un huis-clos

familial dramatique avec Sans un cri (1991), le scénario de Vatel qu’elle

n’arrivera pas à monter et qu’elle vendra, puis une histoire d'amour

passionnelle et destructrice avec Si je t’aime, prends garde à toi (1998).

À l’orée de l’an 2000 Jeanne s’attaque à la comédie, ou plutôt "la

fantaisie" comme elle préfère le dire, avec la trilogie Ça ira mieuxdemain (2000), C’est le bouquet (2002), et Cause toujours (2004), qui de

quiproquos en situations inattendues et de dialogues acides en

références psychanalytiques savoureuses, révèle l'absurdité de notre société. Jeanne

s’entoure de merveilleux comédiens en tête desquels Jean-Pierre Darroussin. Après la

parution d’un roman puissant et tragique (« L’Obscur » chez Grasset en 2007), elle revient,

plus que jamais, à la « fantaisie » avec Sans queue ni tête (2010). Elle sera membre du jury

des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Mon meilleur souvenir d’Italie, c’est le tournage d’une partie de Sans un cri dans les

carrières de marbre de Carrare et dans la gare de Gênes. Les dîners avec les acteurs et

l’équipe dans les restaurants du centre historique. Le festival de Florence. Les jours de

brouillard à Milan et à Turin.

©Maxime Grossier

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Le bac en poche, Jean Marboeuf décide de se lancer dans la vie active.

Quelques scénarios de bande dessinée (pour « Pilote » et « Tintin ») et un

peu de figuration plus tard, il devient l'assistant de Roger Stéphane pour des

émissions télévisées. En 1969, il réalise un premier court métrage (Mon nomSuperman), brûlot antimilitariste qui lui vaut des ennuis avec la censure

mais définit bien le ton de ses premiers films, pessimiste et libertaire,

cynique et corrosif (Belle ordure en 1973, Monsieur Balboss en 1974 et La Villedes silences en 1979). La tendresse et la chaleur qui se dégage de T'esheureuse ? Moi toujours ! (1982) contraste avec ses œuvres précédentes. Son

premier véritable succès commercial sera Vaudeville (1986), premier opus

d’un tryptique sur l'amour, la vie et la mort dont Jean Marboeuf réalisera le deuxième l’année

suivante (Grand-Guignol). Quant au troisième (Opérette) il est encore au stade du projet. En

1992, Jean Marboeuf s’en prend violemment au régime de Vichy avec Pétain joué par un

Jacques Dufilho extraordinaire. Dans Coup de sang (2006), pour lequel il reprend l’idée de LaDame du lac (1947) de Robert Montgomery en choisissant un héros tout en caméra

subjective, son réel engagement politique et social et son humour amer et caustique frappent

et touchent fort.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Amarcord for ever

Je suis comme Jules Vernes qui voyageait à partir de son fauteuil. J’ai découvert le monde

sur l’écran du Central – cinéma de la ville de Meudon. Ce fut Toto, ce fabuleux comique

italien qui m’a donné mon premier rendez-vous avec l’Italie. L’humour m’avait contaminé.

Ses succès populaires ne l’ont pas empêché de tourner avec Monicelli, Risi, Rossellini et

Pasolini. Mon deuxième rendez-vous fut avec Sylvana Mangano dans Riz amer. La vision de

ses cuisses a éveillé en mon corps d’adolescent, toute la sensualité de la chaude péninsule.

J’ai poussé l’italianisation jusqu’à être dépucelé par une de ses compatriotes qui ne

ressemblait en rien, malheureusement, à la Miss Rome 1946. Mais c’est ainsi qu’on amplifie

son imaginaire. Le troisième rendez-vous : « Rome ville ouverte » de Rossellini affirma mes

tendances politiques et humaines. Dérision, sexe, résistance furent mes trois mamelles

nourricières. Et mes rendez-vous d’amour avec la relève du cinéma italien continuent.

Né en 1972 à Naples, Davide Marengo travaille aussi bien pour

la télévision que pour le cinéma, du court au long, du

documentaire à la fiction, en passant par le clip vidéo et la

publicité. Il consacre deux documentaires à la musique : Craj -Domani, récompensé en tant que premier film à Venise en

2005, et, deux ans plus tard, Dall’atra parte della luna, qui suit

les périgrinations du groupe de rock italien Negramaro. La

même année il réalise Bus de nuit, un mélange de comédie et

de film noir avec Giovanna Mezzogiorno et Valerio Mastandrea. Breve storia di lunghitradimenti est son dernier film en date. Son film Bus de nuit, toujours inédit en France sera

présenté dans le cadre des 25es RCC.

Passionné de cinéma et de photographie, historien de formation, c'est à la radio que

Mathieu Menossi s'initie au journalisme. À TSF Jazz d'abord, puis à France Inter où

il rejoint en 2004 l'équipe de l'émission « 2000 ans d'histoire » présentée par Patrice

Gélinet. Des ondes radios, il passe ensuite aux pages Internet, celles du site

culturel Evene.fr où il occupe pendant six ans le poste de rédacteur en chef

musique et cinéma. En 2010, il se lance dans une aventure plus personnelle en créant Grand

Ecart, site d'étirements cinéphiles consacré au 7e Art sous toutes ses formes. Pendant les 25es

RCC, il Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

Réduire l'Italie en un souvenir revient à rechercher la quadrature du cercle tant ce pays me touche

personnellement. Du capharnaüm napolitain à la douceur de vivre florentine. De l'ivresse fiévreuse

des danseurs de pizzica du Salento au petit miracle d'une arrivée en train à Venise au petit matin.

Mais c'est aussi la belle insouciance d'Audrey Hepburn dans Vacances romaines, le regard résigné

mais fier de Lancaster dans Le Guépard de Visconti, l'érotisme de Fellini ou encore la délicieuse

immoralité d'Ettore Scola et de Dino Risi.

Né en 1939, Daniel Prévost sort de l’école de la rue Blanche avec le premier

Prix de comédie à l’orée des années 60. De la scène au cabaret, de la

télévision au cinéma, son humour flirtant parfois avec l’absurde est

souvent irrésistible. D’Erotissimo de Gérard Pirès (1969) aux Petits ruisseaux

de Pascal Rabaté (2010), il composera plus de 80 personnages dont certains

sont inoubliables comme l’inspecteur des impôts sadique du Dîner de cons

de Francis Veber (1998) qui lui vaudra le César du meilleur second rôle. Deux

téléfilms (Bousquet de Laurent Heynemann en 2006 et Monsieur Joseph d’Olivier Langlois

en 2007 laisse aussi éclater son talent dans un registre dramatique. Il sera membre du jury

des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie

J’ai eu la chance d’être invité par l’ambassadeur de France à Rome et de séjourner dans le

magnifique Palais Farnèse. J’y ai dormi dans la même chambre que Bill Clinton !

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Scénariste et réalisateur estonien, Ilmar Raag a fait plusieurs téléfilms,

comme Août 1991 (2005) et Klass (2007), sélectionné et primé dans de

nombreux festivals internationaux. Une Estonienne à Paris, son premier long

métrage, a reçu le prix du jury œcuménique à Locarno et le prix d’interprétation

féminine à Saint-Jean de Luz. Ilmar Raag présentera Une Estonienne à Parisen avant-première et en compétition aux 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Je connais surtout l’Italie à travers les œuvres de ses créateurs et de ses artistes. Quand je

pense à Vérone, cela m’évoque Shakespeare, qui n’avait d’ailleurs peut-être jamais visité ce pays.

Quand je pense à Rome, je vois les films Hollywoodiens Vacances à Rome de Wyler ou Cléopatra

de Mankiewicz.

Mon premier souvenir d’Italie est un souvenir de cinéma : j’avais vu au cinéclub Prova del

orchestra de Fellini. C’était à la fin des années soviétiques en Estonie, quand peu de films italiens

étaient diffusés dans l’unique cinéma de ma petite ville de province. Fellini m’a marqué avec ce

film à la fois joyeux et grave dans sa critique de la société, pleine de métaphores. Pour le jeune

homme de 17 ans que j’étais, c’était une découverte. Pourtant les historiens et critiques de cinéma

ont toujours considéré ce film de Fellini comme un film mineur. Mais même l’œuvre la moins

appréciée d’un cinéaste peut toucher des spectateurs…

Enfant de la balle, Marco Risi fut tout d’abord assistant réalisateur de

son oncle Nelo (Une saison en enfer), puis scénariste pour son père Dino

(Cher Papa, Je suis photogénique). Il prend son envol en 1982 en réalisant

le bien nommé Vado a vivere da solo. Il s’éloigne de la comédie avec

Soldati – 365 all’alba pour s’orienter vers des thèmes plus engagés, en

prise avec l’actualité. Ragazzi fuori évoque la vie de jeunes détenus de la

prison de Palerme, Il muro di gomma revient sur le “massacre d’Ustica”,

tandis que son dernier, Fortapàsc, qu’il présentera aux 25es RCC, s’inspire

de l’histoire vraie d’un journaliste assassiné par la Camorra.

Romancier, scénariste, directeur de collection, Patrick Raynal aime les

expériences et voue une passion éternelle au polar. Après une enfance

parisienne, il se retrouve à Nice… Sa ville ! Lecteur invétéré de Raymond

Chandler, il devient critique littéraire spécialisé dans le roman policier pour

Le Monde des livres. Il publie son premier ouvrage en 1982 (Un Tueur dans lesarbres). Quelques romans plus tard et un Prix Mystère de la critique pour

Fenêtres sur femmes en 1989, Patrick se voit proposer la direction de la

collection mythique (créée en son temps par Marcel Duhamel) de Gallimard : Série Noire. De

1991 à 2005, il préside à sa destinée, la développant, l’élargissant à de nouveaux auteurs.

Patrick a aussi touché à la bande dessinée et a collaboré avec Jean-Bernard Pouy à l’écriture

du film Le Poulpe (1998) de Guillaume Nicloux. Il animera un stage « Scénario ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

L’addition :

C’était l’été, il faisait beau, Rome nous avait donné faim et la trattoria était avenante.

Comme souvent, j’avais commandé le déjeuner dans mon italien approximatif, vu que ma

femme, bien que maîtrisant parfaitement cette langue, a horreur de la parler. L’addition

arriva et, même pour Rome, son montant était franchement déraisonnable. Convoqué par

un geste impérieux de mon épouse, le garçon, bouche bée, eut la surprise de se faire

engueuler copieusement et en VO. Indigné, il s’empara du bout de papier avant de filer

dans son antre en marmonnant : « Merde ! Quand on parle italien, on le dit. »

90 91

Cadette de la tribu Stévenin, Salomé joue bien évidemment son premier rôle

important dans Mischka, le road-movie familial réalisé par son père, ainsi que

dans Love Me de Laetitia Mason où elle incarne le personnage de Sandrine

Kiberlain à l’adolescence. Mais c’est dans le troublant Douches froidesd’Antony Cordier, qui crée la surprise à la Quinzaine des réalisateurs en 2005,

qu’elle prend son envol. Repérée par le metteur en scène René Ferret, elle

tourne quatre films avec lui dont le dernier, Madame Solario, est sorti à l’été

2012. Salomé Stévenin a réalisé Baïnes, son premier court métrage, en 2008.

Elle sera membre du jury des 25es RCC.

Son meilleur souvenir d’Italie :

Oh... les têtes à tête avec mon père quand petite fille, il m'avait emmenée à Rome. Les petites rues

pavées de Rome, la piazza Navona, les glaces, ma petite veste bleue « la cigogna » qu'il m'avait

offerte là-bas, la villa Medici, l'hôtel Locarno, et mon père pour moi toute seule !

Alessandro Rizzo

Ma vraie vie professionnelle débute au cinéma en 1989. D'abord

régisseur, puis technicien, pour la TV, la pub… et le reste, j'achève

mon parcours comme directeur de production. Aujourd'hui, après

avoir choisi de suspendre ma fréquentation des plateaux pour

apprendre à communiquer dans les médias, je soigne ma

cinéphilie en dissertant sur des films tout en méditant

bruyamment mais en souplesse aux choses de l'image et du son.

Pendant les 25es RCC, il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».

Son meilleur souvenir d’Italie :

Né à Venise, l’Italie fait partie de mon ADN. Partagée entre deux cultures, ma vie déborde

de souvenirs doux comme un après-midi d’été au Lido, réconfortants comme l’odeur de la

Lagune les jours de pluie ou régénérants comme la mer Adriatique.

© Nancy Coste

D'abord scénariste, Ettore Scola, né en 1931, réalise son

premier film en 1964 (Parlons femmes) et obtient un premier

succès tant public que critique avec Drame de la jalousie en

1970 et une immense reconnaissance internationale avec

Nous nous sommes tant aimés (1974), Affreux, sales etméchants (1976) et Une journée particulière (1977). DesNouveaux monstres (1978) à Gente di Roma (2003), son

dernier film, en passant par La Terrasse, La Nuit de Varennesou encore Le Bal et La Famille sans oublier le méconnu et très

beau Concurrence déloyale (2001), Scola a ausculté la société avec une acuité et une ironie

magistrales. Après 40 film, il a décidé de mettre un terme à sa carrière en 2011 et s’est lancé

dans un nouveau combat, le sauvetage des studios de Cineccitta.

Il présentera Concurrence déloyale, Affreux, sales et méchants et Le Roman d’un jeunehomme pauvre pendant les 25es RCC.

Droits réservés

Informations pratiques

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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Né à Chiavari, dans la province de Gênes en 1973, Lorenzo Vignolo sefait remarquer dès ses premiers courts-métrages : Insert Coin (1995),Dove (1996), et Senza piombo (1997). Particulièrement actif dansl’univers du vidéoclip (plus d’une centaine de réalisations à sonactif), il passe au long métrage en 2001 en co-réalisant la comédie500. Il s’affirme dans le genre avec Tutti all’atttaco en 2005. Sondernier film, Workers - Pronti a tutto, a reçu cette année le prixd’interprétation masculine au Festival d’Annecy. Il présentera sondernier film dans le cadre des 25es RCC et sera membre du jury.

Filippo Trojano vit à Rome. Il est photographe, professeur dephotographie et acteur. Il a notamment joué dans Tickets de KenLoach, Ermanno Olmi et Abbas Kiarostami, qu’il présenterapendant les 25es RCC. En 2010, il a retrouvé Abbas Kiarostami pour Copie Conforme,film sélectionné en Compétition Officielle du 63es Festival deCannes. En mars 2012, en Italie, il était à l’affiche de Sàmara de

Massimo D'Orzi.Ses deux derniers projets photographiques « Portraits de Mers » (un travail en noir et blancsur les mers d’europe) et « Rues parallèles » (un travail sur la relation entre les deuxmigrations du territoire de Sabaudia à travers des portraits de personnes, avec leurbicyclette) ont été sélectionnés au Festival de Photographie de Rome 2012.http://www.filippotrojano.com/

S’il peut sembler difficile de se faire un prénom dans le cinéma quand onest le fils d’Ugo Tognazzi, la carrière de Ricky Tognazzi présenteaujourd’hui plus de 50 titres en tant qu’acteur et se double d’une bellefilmographie de réalisateur, aussi bien pour le cinéma que pour latélévision. Récompensé par L’Ours d’Argent à Berlin dès sa deuxièmeréalisation, Ultra, en 1991, il se fait remarquer avec L’Escorte, sélectionnéà Cannes en 1993, polar courageux sur le parcours d’un juge anti-mafiaet de son équipe au sein d’un système juridique et policier corrompu. Lefilm Il padre e lo straniero (jamais sorti en France) sera présenté pendantles 25es RCC.Droits réservés

Le Petit Journal des Rencontres...Vous attendez votre séance au théâtre la Licorne, au Studio 13, à l’espace

Miramar, au cinéma le Raimu ou au cinéma les Arcades… et vous voulez en

savoir plus sur les 25es Rencontres Cinématographiques. En fait, vous voulez lire

un journal de qualité, jeune et intéressant sur l'actualité du Festival. Alors,

regardez autour de vous… Un peu plus… Voilà… Il est là. Vous l'avez trouvé : le

Petit Journal des Rencontres. Films de la journée, entretiens d'artistes, portraits

d'invités, reportages sur les coulisses, les animations du Festival, et toutes les

dernières dépêches RCC. Tout, vous saurez tout !

Ce quotidien est rédigé cette année par les étudiants de l’IUT Journalisme de

Cannes, apprentis journalistes, sous la direction de Frédéric Maurice.

Le Petit Journal, c'est chaque jour un nouveau numéro du 10 au 15 décembre sur

tous les lieux des 25es Rencontres Cinématographiques.

Merci à l’établissement CIAIS situé au 4, Avenue Estienne

d'Orves 06000 Nice qui nous offre l’impression du « Petit

Journal ».

Retrouvez toute l'actualité des Rencontres

Cinématographiques de Cannes sur la web

TV (www.citizencannes.tv) des étudiants du

BTS Audiovisuel de Cannes.

Photos, vidéos, infos ... Les RCC dans votre

poche grâce à l'application Citizen Cannes

smarphones & tablettes disponible dès

maintenant sur AppStore et Androïd Market.

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Les tarifs des 25es RencontresCinématographiques de Cannes

Abonnement nominatif accès toutes séances : 50 €Cet abonnement nominatif comprend un catalogue, deux invitations pour l’ouverture, une

invitation pour la soirée des 25 ans des RCC du 12 décembre et deux invitations pour la clôture.

Possibilité d’accès illimité dans les salles suivantes : La Licorne, Miramar, le théâtre Alexandre III,

les Arcades (pour la programmation des RCC uniquement), Le Raimu et le Studio 13.

Cet abonnement permet également l’accès gratuit aux trois Master Class organisées pendant les

25es RCC.

Abonnement 10 séances : 35 € Cet abonnement non nominatif comprend un catalogue, une invitation pour l’ouverture et une

pour la clôture. Accès possible pour 10 séances dans les salles suivantes : La Licorne, Miramar,

Alexandre III, les Arcades (pour la programmation des RCC uniquement), Le Raimu et le Studio 13.

Abonnement 6 séances : 24 € Cet abonnement non nominatif comprend un catalogue, une invitation pour l’ouverture et une

pour la clôture. Accès possible pour 6 séances dans les salles suivantes : La Licorne, Miramar,

Alexandre III, les Arcades (pour la programmation des RCC uniquement), Le Raimu et le Studio 13.

Ces deux abonnements (10 séances et 6 séances) permettent une réduction sur l’entrée des trois

Master Class organisées pendant les 25es RCC : 3€ au lieu de 5€.

Les autres tarifsTarif tout public par séance : 6 €

Tarif réduit par séance : 5 € (membres associations de cinéma, chômeurs, adhérents Fnac)

Tarif des « partenaires » : 4 € (adhérents Film Club, MJC Ranguin et Picaud et Cannes Bel Âge)

Tarif étudiant par séance : 2 € (- de 25 ans et sur présentation de la carte)

Les tarifs des Master ClassTarif tout public pour une Master Class : 5 € / Tarif tout public pour les trois Master Class : 11 €

Tarif réduit pour une Master Class : 3 € (adhérents Film Club, Cannes Université, MJC Ranguin et

Picaud et GIP Cannes Bel Âge).

Attention, les places pour les Master Class sont limitées, pensez à vous inscrire auprès de Cannes Cinéma.

Les lieux des projections

Les 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

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Dates et horaires des projections

Les 25es Rencontres Cinématographiques de CannesL’espace MiramarAngle rue Pasteur - La Croisette

65 bd de la Croisette

06400 CannesVous pouvez y accéder en bus grâce à la ligne n°8.

Le cinéma les Arcades77, Rue Félix Faure

06400 CannesVous pouvez y accéder en bus grâce à la ligne n°8.

Le théâtre Alexandre III19 bd Alexandre III

06400 Cannes

Vous pouvez y accéder en bus grâce aux lignes n°21 et 8.

Le théâtre de La Licorne25 av. Francis Tonner

06150 Cannes-La-BoccaVous pouvez y accéder en train (Gare SNCF de

Cannes-La-Bocca) ou en bus grâce aux lignes n°1

2 - 14 - 20 et 610.

Le cinéma Le Raimu - MJCRanguinAv. de la Borde - Quartier Ranguin

06150 CannesVous pouvez y accéder en train (Gare SNCF de

Ranguin) ou en bus grâce aux lignes n°1 - 35 - 17

et 610.

Le théâtre Croisette / Hôtel Mariott50 bd de La Croisette

06400 CannesVous pouvez y accéder en bus grâce à la ligne n°8.

Le Studio 13 - MJC Picaud23 av. Docteur Picaud

06400 CannesVous pouvez y accéder en bus grâce aux lignes

n°1 - 2 - 7 - 20 et 610.

Cannes CinémaLa Malmaison47, La Croisette - 06400 CannesTél : +33 (0)4 97 06 45 15contact@cannes-cinema.comwww.cannes-cinema.com

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Mercredi 12 décembre 2012Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h

Le General dellaRovere

Rétrospective - 2h17En présence d’André

Labbouz, Ronald Boullet et Jean Gili

De sable et desang

Clin d’œil - 1h42En présence de la

réalisatrice

Bus de nuitInédit en France

1h44En présence du réalisateur

11h

11h30

L’Italie faitson cinéma

Clin d’œil - 52’En présence du réalisateur

Mon nom estpersonneRétrospective

1h50

Le Roman d'unjeune homme

pauvreRétrospective - 1h45

En présence du réalisateur

Master Class de la réalisatrice Jeanne Labrune - Auditorium du Lycée Carnot - 14hOuvert à tous (voir détail dans ce programme page 58)

14h

Séance jeune public

Jean de lalune

Carte blanche - 1h36En avant-première

Workers,pronti a tuttoInédit en France - 1h45En présence du réalisateur

La Bella genteRevoir...

1h38En présence du réalisateur

L’AttentatPanorama des Festivals

1h42En avant-première

14h30

Mon frère estfils unique

Revoir...

1h40

16hDiaz...

Carte blanche

2h03En avant-première

Un GiornospecialeCarte blanche

1h29En avant-première

Les ÉquilibristesCarte blanche

1h40En avant-première et enprésence du réalisateur

ShadowDancer

Panorama des Festivals

1h42En avant-première

19h

Leçons dechocolat

Inédit en France

1h38

18h

Mort à VeniseRétrospective

2h11

La Messe estfinie

Rétrospective

1h34

WadjdaPanorama des Festivals

1h37En avant-première

18h

Mon père vame tuer

Carte blanche - 1h33En avant-première

19hCiné-Concert : Le Fantôme de l’opéra de Rupert Julian - 1h33 - Théâtre Croisette

Musique composée par Xavier Demerliac et interprétée par l'Attirail dirigé par Xavier Demerliac

21h

Hier, aujourd’huiet demainRétrospective

1h58

20h30

L’IntervalloCarte blanche

1h30En avant-première

Mamma RomaRétrospective

1h50

BlancanievesPanorama des Festivals

1h30En avant-première

20h30

ImmaturiInédit en France

1h48En présence du réalisateur

Mardi 11 décembre 2012

Lundi 10 décembre 2012

Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h10h

TicketsRétrospective

1h55Carte blanche à

l’association Ceux du rail,en présence de l’acteur

Filippo Trojano

9h : séance d’ouverture desstages (places limitées)

9h45It is a miracul’house (cm)

MuzunguCarte blanche

2h08En présence de Stéphane

Freiss

9h30

Ciao StefanoCarte blanche

1h4411h

14h

Divorce àl’italienne

Rétrospective

1h44

Les Roses dudésert

Inédit en France

1h42

Interventiond’André Labbouz etRonald Boullet surla restauration de

films

15h30

Le General dellaRovere

Rétrospective - 2h17En présence d’André

Labbouz et Ronald Boullet

La BellaAddormentata

Carte blanche

1h55En avant-première

14h30

Mon nom estpersonne

Rétrospective - 1h50

16h

Affreux, saleset méchants

Rétrospective

1h51En présence du réalisateur

Bus de nuitInédit en France

1h44En présence du réalisateur

AcciaioCarte blanche

1h35En avant-première

19h

18h30

Diaz...Carte blanche - 2h03

En avant-premièreSuivi d’un débat sur lecinéma engagé en Italie

18h

AmoreRevoir...

1h58

Mes chersamis

Rétrospective

1h54

L’AttentatPanorama des Festivals

1h42En avant-première

18h

La Messe estfinie

Rétrospective

1h34

21h

20h30

Leçons d’amourà l’italienne

Carte blanche

1h38

Senza arte neparte

Inédit en France

1h30

ShadowDancer

Panorama des Festivals

1h42En avant-première

20h30It is a miracul’house (cm)

MuzunguCarte blanche - 2h08En présence de Stéphane

Freiss

100 101

Soirée d’ouverture - Lundi 10 décembre 2012 - 19h - Théâtre Croisette / Hôtel MariottFilm d’ouverture Concurrence déloyale d’Ettore Scola. Ce film sera présenté par le réalisateur et la scénariste.

Soirée présentée par Alain Bévérini. Sur invitation ou tarifs habituels des RCC dans la limite des places disponibles.

Vendredi 14 décembre 2012Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h

Le P’tit curieuxClin d’œil

1h37En présence du réalisateur

FortapascRevoir...

1h48En présence du

réalisateur

El EstudiantePanorama des Festivals

1h50En avant-première

9h30

Dix hivers àVeniseRevoir...

1h39

11h

Le Premier quil’a ditRevoir...

1h50

Le FanfaronRétrospective

1h45En présence de

Marco Risi

Workers,pronti a tuttoInédit en France - 1h45En présence du réalisateur

Master Class du réalisateur Jean Marboeuf - Auditorium du Lycée Carnot - 14hOuvert à tous (voir détail dans ce programme page 58)

14h

Keep smilingPanorama des Festivals

1h31En avant-première

Ciao StefanoCarte blanche

1h44

Hier, aujourd’huiet demainRétrospective

1h58Séance de clôture desstages (places limitées)

L’IntervalloCarte blanche

1h30En avant-première

14h30

L’IncomprisRétrospective

1h45

16h

Spéciale Claudia Cardinale,

en sa présence* * * * * * * * * *

16h

Le Bel AntonioRétrospective - 1h45

* * * * * * * * * *

18h30

Lucia et lesgouapes

Rétrospective - 2h10* * * * * * * * * *

21h

Il était une foisdans l’Ouest

Rétrospective - 2h45

Mes chersamis

Rétrospective

1h54

Divorce àl’italienne

Rétrospective

1h44

19h

18h

La Dolce vitaRétrospective

2h40

Un GiornospecialeCarte blanche

1h29En avant-première

Une estonienneà Paris

Panorama des Festivals

1h34En avant-première et enprésence du réalisateur

18h

Senza arte neparte

Inédit en France

1h30

21h

21h

Il padre e lostraniero

Inédit en France

1h50En présence du réalisateur

Les AffranchisRétrospective

2h21

The King isdead

Panorama des Festivals

1h46En avant-première

20h30

Affreux, saleset méchants

Rétrospective

1h51

Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu

9h

La Bella genteRevoir...

1h38En présence du

réalisateur

HéroïnesClin d’œil

1h51En présence du

réalisateur

WadjdaPanorama des Festivals

1h37En avant-première

9h30

Good MorningBabilonia

Rétrospective

1h58

11h

Les ÉquilibristesCarte blanche

1h40En avant-première et enprésence du réalisateur

Je hais lesacteurs

Clin d’œil

1h30En présence du

réalisateur

Le Premier quil’a ditRevoir...

1h50

Master Class du réalisateur Gérard Krawczyk - Auditorium du Lycée Carnot - 14hOuvert à tous (voir détail dans ce programme page 58)

14h

ShadowDancer

Panorama des Festivals

1h42En avant-première

L’IncomprisRétrospective

1h45

ImmaturiInédit en France

1h48En présence du

réalisateur

PauletteÉvénement

1h27En avant-première et en

présence de l’équipe

14h30

StromboliRétrospective

1h45

16hL’Attentat

Panorama des Festivals

1h42En avant-première

FortapascRevoir...

1h48En présence du

réalisateur

Il padre e lostraniero

Inédit en France

1h50En présence du

réalisateur

BlancanievesPanorama des Festivals

1h30En avant-première

19h

Frissons à l’italienneen présence de Dario Argento* * * * * * * * * *

18h

L’Oiseau auplumage de Cristal

Rétrospective - 1h38

* * * * * * * * * * 20h15

SuspiriaRétrospective - 1h35

* * * * * * * * * * 22h

Le Sang desinnocents

Rétrospective - 1h53

19h - séance spéciale au théâtre Alexandre III - La Dolce vita de Federico Fellini (2h40)

18h

Le FanfaronRétrospective

1h45En présence de

Marco Risi

Les Roses dudésert

Inédit

1h42

El EstudiantePanorama des Festivals

1h50En avant-première

18h

La BellaAddormentata

Carte blanche

1h55En avant-première

21h

20h30

Mon père vame tuerCarte blanche

1h33En avant-première

Leçons d’amourà l’italienne

Carte blanche

1h51

Keep smilingPanorama des Festivals

1h31En avant-première

20h30

Les ÉquilibristesCarte blanche

1h40En avant-première et enprésence du réalisateur

Jeudi 13 décembre 2012

102 103

19h

Dimanche 16 décembre 2012Miramar La Licorne

10hBlancanievesPanorama des Festivals

1h30En avant-première

The King is deadPanorama des Festivals

1h46En avant-première

13hWadjda

Panorama des Festivals

1h37En avant-première

Keep smilingPanorama des Festivals

1h31En avant-première

15hShadow Dancer

Panorama des Festivals

1h42En avant-première

El EstudiantePanorama des Festivals

1h50En avant-première

17hL’Attentat

Panorama des Festivals

1h42En avant-première

Une estonienne à ParisPanorama des Festivals

1h34En avant-première et en présence du

réalisateur

Les RCC sont aussi au Cinéma Cannet Toiles

Le Cinéma Cannet Toiles au Cannet s’associe à Cannes Cinéma pour les25es Rencontres Cinématographiques de Cannes.

Retrouvez trois des films des 25es RCC au cinéma Cannet Toiles.

Pour en savoir plus sur le programme, renseignez-vous auprès du

cinéma Cannet Toiles au 04 93 45 43 86

Ce programme est donné à titre indicatif, il est susceptible d’être modifié.

Samedi 15 décembre 2012Miramar Les Arcades La Licorne Le Raimu

11h

Dix hivers àVeniseRevoir...

1h39

Good MorningBabiloniaRétrospective

1h58

The King is deadPanorama des Festivals

1h46En avant-première

AmoreRevoir...

1h58

14h

Une estonienne àParis

Panorama des Festivals

1h34En avant-première et enprésence du réalisateur

Mon frère est filsunique

Revoir...

1h40

Leçons dechocolat

Inédit en France

1h38

14h30

AcciaioCarte blanche

1h35En avant-première

16h

La Ragazza di BubeRevoir...

1h46En présence de Claudia

Cardinale

18h30

Soirée de clôture des 25es Rencontres Cinématographiques de Cannes

Théâtre Croisette / Hôtel Mariott - 18h30

Projection du film Foxfire, confessions d'un gang de filles de Laurent Cantet

En avant-première et en présence de Laurent Cantet.

104 105

Notes

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106

Merci à l’hôtel Avangani et au restaurant Épices et

Caramel pour leur accueil.

107

Un grand merci à

La Ville de Cannes, Le Conseil Régional PACALe Conseil Général des Alpes-Maritimes, Le Rectorat de l’Académie de Nice

3.14 HÔTEL CANNES - La Société Ricard - Ets CIAIS Imprimeurs CreateursL’association Cannes TV pour sa participation à la soirée des 25 ans

Tous les invités et membres du jury des 25es RCC

L’ensemble des distributeurs et producteurs des films des 25es RCC La Cinecittà Luce, Cristina Cassano et Luciana Caprara

Adriana Chiesa enterprises srlLotus production, Marco Belardi et Gianluca Bertonia

Intramovies, Manuela Mazzone Lopez et Paola CorvinoLa Chambre de Commerce Italienne de Nice

L’ARP (Société civile des auteurs - réalisateurs - producteurs), Florence Gastaud et Marc Legrand

La société ENEL Green PowerStefano Sironi (ENEL France) et Cristina Biordi

André Labbouz (Gaumont) et Ronald Boullet (Laboratoires Eclairs)François Scippa-Kohn (Bellissima), Christophe Leparc, Maurizio Cabona

et Stéphane Freiss pour leurs conseils

Merci à l’Hôtel Avangani pour son accueil et au restaurant Epices et Caramel

La MJC Picaud, la MJC Ranguin et le Cinéma les ArcadesLe Collège International - le Théâtre Alexandre III

Cannes Université

Le Lycée Carnot, le Lycée Bristol, le Collège Gérard Philipe, le Lycée Stanislas, le CIV de Valbonne, le collège des Mimosas

le collège des Campelières, le Lycée Jules FerryLe Lycée Français de Vienne, le Lycée Jean Moulin

Le BTS audiovisuel du Lycée Carnot et l’association Citizen Cannes TVL’IUT de Journalisme de Cannes

Le Patriote, France Bleu, Peeping Tom, Nice Matin, France 3, Radio Azur, Radio As

La Direction des Affaires Culturelles et le département communication

Merci aux projectionnistes, chauffeurs, contrôleurs, régisseurs, relecteurs et aux nombreuxbénévoles de Cannes Cinéma...

et tous les autres !109

110

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