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    dition du lundi 28 janvier 2013 | VOLUME LXXXI NO 16

    FACEBOOKwww.facebook.com/LaRotonde.ca

    TWITTER@LaRotonde

    WEBwww.larotonde.ca

    La gaLLerie dart dottawa fte son 25eme anniversaire p. 9

    BuLLetin des memBres de Lxecutif de La fdration tudiante de Lu do p. 7

    Warren Ward

    coute la victoireau gris et grenat

    P o i n t a g e f i n a l : 5 8 6 3

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    [email protected]

    L

    La Rotonde souhaiteremercier les contribute

    de la semaine :

    Ghassen Athmni

    Laura Kassar

    Nicholas Dubois

    Sarah Hoy

    Fauteux de Troubles

    Simon Deneau

    Myriam Bourdeau-PotviTom Grace

    Julia Brumelot-Gourmau

    Mercide la partde lquipe de

    Table des matir

    la UneCompte-rendu de la Classique pp. 1Bulletin de la FUO p. 7La Galerie dart dOttawa a 25 ans p

    ActualitsForum jeunesse surIdle No More p

    la dense des liberts civiques pConstitution de la FUO est enreinRevue de presse universitaire p. 5 Jaime a consensuellement p. Canadiats aux lections de la FUOCompte-rendu du CA de la FUO pChronique: La dsafliation en vouRelve scientifque en ranais? p.

    Arts et cultureEntrevue avec Lorraine Gilbert p. 1Festival des neiges p. 10Nature Nocturne: un ranc succs pChronique: Pause Kit-Kath p. 12

    Critiques et calendrier culturel p. 1

    SportsLa bagarre au hockey universiatire Une victoire encourageante p. 16Les jumellles English acent aux TirBlogue des sportis de salon p. 17toiles de la semaine p. 17Statistiques, classement et calendrie

    Procrastination p. 23Les Fauteux de TroublesOvila CastonguayLhomme des bois

    Mercredi dernier, des meutes dtudiantsont brav le froid de canard pour sentasserdans des autobus jaunes en direction deKanata an dassister la septime di-tion de la Classique de la capitale. Depuis2007, la Classique de la capitale est leplus gros vnement de sport universitaire Ottawa. De plus, chaque anne lespartisans ont droit au meilleur basketballuniversitaire au pays, puisque la trs puis-sante quipe de basketball masculine desRavens de lUniversit Carleton forme riende moins quune dynastie dans le sportuniversitaire, eux qui ont gagn huit des dix

    derniers championnats nationaux.

    Et, encore une fois cette anne, ce sontles Ravens qui lont emport, tant sur le ter-rain, que dans les estrades. De fait, les par-tisans de Carleton taient beaucoup plusnombreux et plus bruyants que leurs homo-logues ottaviens. On peut penser que cestnormal puisque leur quipe est quasimentimbattable. Toutefois, celle des Gee-Gees,sans tre aussi dominante que celle desRavens, se classe tout de mme trs biencette anne, elle qui tait huitime auCanada avant la rencontre.

    Une foule de plus en plus petite

    Au total, quelques 6 208 partisans ont as-sist au match de basketball masculin en-tre les Ravens de lUniversit Carleton etles Gee-Gees de lUniversit dOttawa (U

    dO). Cest la plus petite foule depuis quela Classique a connu depuis quelle a vu lejour. Non seulement cest la pire foule, maislafuence des partisans est en chute libreaprs avoir connu la plus grosse foule pourun match de basketball universitaire ca-nadien en 2009 avec 10 523 billets vendus.En 2010, ctait 8 074 partisans qui taientprsents, en 2011, 7 565 y tait et, en 2012,la foule a chut 7 022.

    Quest-ce qui explique ce manquedintrt agrant des tudiants envers cequi est cens tre lvnement sportif le

    plus important de lanne? Pourquoi donccet vnement a-t-il perdu le lustre quil adj eu? Est-ce le froid qui gard les tudi-ants chez eux? Le spectacle est-il dassezbonne qualit? Est-ce quil est accessible?Est-ce quon peut mme dire que cest en-core un vnement destin aux tudiants?

    Un vnement pas trs tudiant

    Sans doute que plusieurs tudiants se se-raient points la Classique de la capitalesi le match tait plus accessible la massetudiante. Dabord le match est disput

    Kanata, ce qui a de quoi refroidir les ar-deurs des tudiants et cest le cas de ledire, surtout avec la temprature quil fai-sait mercredi dernier.

    Ensuite le billet dentre est de 15 $. Certaindiront que ce nest pas si cher. Cependant,ce nest pas tout : une simple bire et desnachos au fromage propulse la facture 30 $. Cest dj trop cher pour aller voirune quipe qui nest pas connue par lamajorit des tudiants. Car, il faut dire qumoins de lire la section Sports de La Ro-tonde religieusement ou daller tous lesmatch de lquipe domicile, il est pluttdifcile de rester lafft des Gee-Gees.

    Ainsi, il est difcile de concevoir que cetvnement est accessible et invitant pourles tudiants, puisque pour voir le match, ilfaut sexiler en banlieue en plus de devoir

    payer un prix draisonnable pour voir jouerune quipe presque inconnue contre lameilleure formation universitaire au pays.Sans compter que le match est tlvis,ce qui donne une raison de plus aux tu-diants ottaviens de rester bien au chaudchez eux.

    Les tailgates qubcois : un modle desuccs copier

    Il est lgitime de sinterroger sur le vrita-ble objectif du Service des sports. Extirperle plus dargent possible des portefeuilles

    tudiants, ou bien crer un vne-ment rassembleur et attiser le sentimentdappartenance des tudiants envers lUdO?

    Bien que le but soit toujours de faire ducash et de faire rouler lconomie, josecroire que le meilleur moyen dy arriver estde russir faire des happenings, commeon le voit lUniversit de Sherbrooke ou lUniversit Laval lors des matchs de foot-ball. Ces fameux tailgates, o les tudi-ants peuvent se procurer une bire et unrotteux pour quelques piastres, attirent les

    tudiants par milliers pour un simple matchde football.

    Il est grand temps pour Luc Glineau, di-recteur du Service des sports, de repenserla Classique de la capitale. Cet vne-ment est vraisemblablement sur le dclinet, visiblement, il na plus le cachet quil adj eu. Pendant combien de temps en-core verrons-nous la Classique poursuivresa chute libre en terme dafuence?

    Si les tudiants ottaviens continuent debouder le plus gros vnement de sportuniversitaire Ottawa, il deviendra de plusen plus difcile pour Glineau et le Servicedes sports de dfendre bec et ongle cetvnement qui ne semble plus lever de cect-ci du canal Rideau.

    Vinn Riux,Rdacteur en chef

    Encore un classique?

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    ACTUALITSmilie Deschamps | [email protected] 28 janvier

    mii Dshmps,Cochef de pupitre

    Une cinquantaine de personnes,

    membres de Premires nations ou

    allis, se sont runies au Centre

    des congrs dOttawa, le vendredi

    25 janvier, pour un orum jeunessesurIdle No More.

    Au cours de laprs-midi, les participantsse sont rpartis en cinq groupes de dis-cussion qui ont abord des thmes com-me lactivisme, lducation, les traits etlenvironnement. Chaque atelier taitanim par des personnes rfrence en lamatire. Brigit Tolley des Surs par lesprit,un groupe qui se proccupe des femmesautochtones disparues ou assassines, etRussell Diablo, un analyste des politiques

    touchant les Premires nations, taientnotamment prsents.

    Lide dorganiser un tel forum est venued Angela Bercier, tudiante lUniversitdOttawa en tudes autochtones : Javais limpression que ma voix ntaitpas toujours entendue et jai compris quebeaucoup de jeunes avaient la mmeimpression, beaucoup se tournent verslalcool et parfois mme le suicide parcequils cherchent leur place, mais ne la trou-vent pas.

    Gabrielle, la deuxime organisatrice duforum, ajoute: Cest quelque chose quejavais en tte depuis longtemps. Durantles manifestations, jai remarqu que lesjeunes taient l, mais ils nont pas encoremis leurs opinions sur papier et cet vne-ment tait loccasion de le faire.

    Dire au revoir Theresa Spence

    Angela Bercier revient sur cette journede discussion: Je suis trs satisfaite de lajourne daujourdhui, ctait vraiment

    agrable, mais en mme ctait triste de sedire au revoir. Mme Bercier a t organ-isatrice pour le jene de Theresa Spence.Comme la chef dAttawapiskat a mis n son jene la veille du forum, la petite com-munaut qui stait forme sur lle Victoriasest dissoute au cours de la journe.

    Jai d dire au revoir Theresa , pour-suit Mme Bercier, et ctait triste. Elleest retourne chez elle et je me suis de-mand ce que jallais faire partir de l.Nous tions tellement occups dans lesdernires semaines. Mais je sais quil resteplein de choses faire. Mme Bercierprvoit maintenant organiser un forum dejeunes semblable celui dOttawa, dansson Manitoba natal.

    Gabrielle, qui a aussi soutenu la chef Spen-ce dans les dernires semaines, tait heu-reuse que celle-ci ait mis n son jene. Je suis contente quelle ait enlev cefardeau de ses paules, maintenant, cest nous de poursuivre le travail , a-t-ellecon.

    Angela Bercier a aussi particip acessus dlaboration des cinq demprsentes par lAssociation des tuen tudes canadiennes et autochpour dcoloniser lUniversit dOttawsouligne que lintrt de ces demest, entre autres, de donner loccasitudiants den apprendre plus sur mires nations: Deux des problmlapathie et lignorance, et ce nede la faute des tudiants, cest quilmanque dducation sur ce que vivPremires nations. Et a continue

    Le groupe de discussion sur lactivrappel que dautres vnemendj prvus par des reprsentanPremires nations, dont une manifele 14 fvrier devant le Parlement.dernire est organise par la Socisoutien lenfance et la famille dmires nations du Canada, sous le Ayez un cur . Le groupe Sulesprit fera galement valoir sa cacette journe de Saint-Valentin.

    IDle No MoRe

    Un forum jeunesse contre lapathie

    Sage Picody partage ses ides dans son groupe de discussion au Centre des congrs dOttaw- photo Simon Lalonde Boisvert

    Les discusions du forum ont ouvert la conversation sur des thmes incluant lactivisme, lducation,les traits et lenvironnement. - photo Simon Lalonde Boisvert

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    28 janvierACTUALITS | [email protected]

    lin Mr

    LAssociation ontarienne des liber-

    ts civiles (AOLC) a t ofcielle-

    ment lance vendredi dernier lors

    dune conrence anime par son

    directeur, Joseph Hickey.

    Quest-ce-que lAOLC?

    Nous dfendons toute expression indivi-duelle en tant que droit absolu, sans con-sidration pour le caractre inacceptablequelle peut avoir . Cette dclarationfait partie des principes fondateurs de latoute rcente AOLC, qui veut lutter con-tre la censure des gouvernements et des

    grandes corporations sur les citoyens. Sesmembres considrent que lexpression in-dividuelle constitue lessentiel du pouvoircitoyen en dmocratie, mais aussi un indi-cateur du niveau de sant dune socit.

    Il me semble que cest un appel que lesorganisateurs lancent chaque citoyenpour quil prenne conscience du pouvoirquil a, comme citoyen, comme tre hu-main, comme personne qui pense, qui par-le et qui a le droit de proposer une lecturede la socit dans laquelle nous vivons. Lescitoyens ont le pouvoir [...] , a dclar leprofesseur Benot Awazi, invit faire un

    laNceMeNt

    la dense des droits civiques ontariensdiscours loccasion du lancement delAssociation.

    Une soixantaine de personnes taientprsentes pour couter les deux autres in-vits, le Dr Steven Noble et le Dr WaleedAlGhaithy. Le Dr AlGhaithy est un destudiants saoudiens ayant entamm, ily a environ un an, une poursuite contrelUniversit dOttawa (U dO) pour discrimi-nation. Sen est suivi une discussion sur lalibert dexpression et les changements so-caux, mene par Joseph Hickey, directeurexcutif de lassociation. LAOLC est un es-pace qui permet ltablissement dun con-tre-discours, dune lecture de la socit dif-frente de celle que les tats promeuvent,pour endiguer le courant de pense uni-forme qui a t mis en place par les gensde pouvoir. Selon Joseph Hickey, il ne fautpas y voir une organisation anarchiste, lesprincipes dfendus ne mentionnent pas lerenversement des gouvernements, ni une

    quelconque violence. Cest une alerteaux citoyens et une volont de garantirune libert dexpression absolue, pour touset sur tous les sujets.

    Quen est-il des liberts civiles lU dO?

    Nous vivons dans une poque o lefonctionnement dentreprise domine lepaysage intellectuel sur le campus, travers le message unidimensionnel dif-fus par llite de linstitution , sindigneJoseph Hickey. Cest un climat malsainde peur et dobissance qui entrave lacapacit des tudiants simpliquer dans

    lexpression libre de leurs opinions. Cettelibert dexpression est essentielle uneexprience dapprentissage saine, cra-tive et authentique , renchrit-il.

    Le docteur AlGhaithy a par ailleurs sou-lign le fait que les universits ne sont pasconcernes par la Charte canadienne

    des droits et liberts, situation qualidrangeante et inquitante. Josepey a tout de mme rappel le rle web peut avoir: Les tudiants devexploiter tout le potentiel quInteran de gnrer le plus despace ppour le discours libre.

    Joseph Hickey, directeur de lAssociation ontarienne des liberts civiles. - photo Jrm

    mii Dshmps,Cochef de pupitre

    Le directeur gnral des lections

    (DGE), Osama Berrada, aurait

    enreint la Constitution de la F-

    dration tudiante de lUniversit

    dOttawa (FUO), en ne aisant la

    promotion de la priode de mise en

    candidature que dans le Fulcrum,

    le journal tudiant anglophone de

    lUniversit.

    Selon la Constitution de la FUO, le di-recteur gnral des lections (DGE) est re-sponsable de sassurer que des avis con-cernant la priode de nominations soient[] publi au moins une fois dans les m-dias du campus . Aucune promotion na

    t faite travers La Rotonde ou traversla radio universitaire CHUO. Il est spcidans les rglements lectoraux de la FUOque le DGE [doit] suivre la Constitution dela FUO et [doit] accomplir [les] tches d-crites dans la Constitution de la FUO.

    De plus, Osama Berrada a t choisi com-me directeur gnral des lections en no-vembre, alors que la Constitution prvoit

    FUo

    La Constitution enreinte ds le dbut de la priode lectoralequil doit tre slectionn au plus tard enaot.

    Des spculations selon M. Berrada

    Ces irrgularits ont t soulignes dans

    une lettre adresse M. Berrada par Bran-don Clim, un tudiant en sciences poli-tiques de lUniversit dOttawa. M. Berradaa quali de spculations les commen -taires de ltudiant et considre que le processus lectoral est honor . Le DGEa toutefois tenu rappeler que chaquetudiant a le droit de porter en appeldevant le comit des lections une dci-sion du DGE. Jencourage chacun de nosmembres dexercer ce droit sils le trouventncessaire , a-t-il conclu.

    Une promotion tardive

    Dans le reste de sa lettre, M. Clim souligneque le DGE aurait peut-tre ngligquelques-unes de ses responsabilits ,surtout en ce qui concerne la promotionde la priode de nomination. Il dplorenotamment que la campagne sur les m-

    dias sociaux ait seulement commenc le16 janvier, alors que la priode de mise encandidature tait du 14 au 18 janvier.

    M. Clim dplore galement le manquedafches promotionnelles sur le cam-pus et craint que ces divers problmesnaffectent ngativement le nombre depersonnes qui se porteront candidates auxlections.

    Rien de nouveau sous le soleil

    Ce genre de situation nest pas nouveau;lan dernier, Ethan Plato, alors candidat la prsidence de la FUO, conait LaRotonde: Il ny a presque pas eu de pro-

    Les publicits pour annoncer la priode de mise en candidature pour les lections de la FUOfaites trs discrtes - photo Maxime Ch

    motion, on a reu un courriel avepetite mention des lections et un cde rappel jeudi avant la date de todes candidatures. Ce nest pas un edmocratique.

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    28 janvierACTUALITS | [email protected]

    ReVUe De PReSSe UNIVeRSIta

    Dcouverte dune mutat

    de la maladie de Charco

    Western Gazette, Universit de ern Ontario

    Le journal tudiant de lUniversit deern Ontario rapportait le 17 janvieque les chercheurs de lUniversit Dsie ont dcouvert une nouvelle mgntique de la sclrose latrale amphique (SLA). La SLA, galement nomaladie de Charcot (maladie de Lorig en anglais), est une maladie morprogressive qui affecte les motoneconnectant le cerveau avec les mdu corps entier. La mutation a t t lintrieur dun gne spcique prsent dans essentiellement tous de la SLA. Le doyen de lcole Scde dentisterie et de mdecine, MStrong, est le chef de lquipe de rche. Il explique que lquipe a troacide ribonuclique(ARN) responsala cration des protines par la mugntique. Cest une dcouverte q

    ne une lueur despoir pour le traitemla SLA.

    Construction dun nouve

    pavillon des sciences

    Quartier Libre, Universit de Mon

    Le 15 janvier 2013, le journal tudialUniversit de Montral (UdeM) rtait que le lieu de construction dveau Pavillon des sciences faisait dun dbat. Le site choisi au dpala construction tait lancienne gatriage dOutremont, mais pour des conomiques et environnementaletaines personnes pensent riger lelon sur le campus principal. Louis Du

    professeur de pharmacologie, a pdutiliser la cour intrieure du pavillorie-Victorin, qui a une forme irrgulirde lespace inutilis. M. Dumont a pde rcuprer plus de 60 % demal utilis qui ne sert absolumrien. Pour linstant, lUdeM ne penque la proposition du professeur Dsoit le meilleur choix et a lintentproter des 60 000 mtres carrs dequoffre lancienne gare de dOutremont.

    Des clins comme

    campagne promotionnel

    The Muse, Universit Memorial

    Une campagne de clins gsest tenue au Centre universitalUniversit Memorial, les 17 et 18 derniers. Cette campagne tait ise par lAssociation for the InternExchange of Students in EconomicCommerce (AIESEC), une associatiorganise des changes internationacampagne avait pour but de faire motion de lAIESEC et de dmontouverture diverses personnes et cLes organisateurs de la campagexpliqu que la plupart des gens onragi celle-ci et que le tout fut suc

    Srh H

    SeMaINe tHMatIqUe

    Le consentement a toujours t sexy!

    Les Publications La Rotonde Inc. sont une organisation but non lucratif gre par un conseil dadministration (CA)

    de membres votants.Vous trouverez en ligne les ordres du jour et les procs-verbaux des runions du CA, desassembles des membres ainsi que les Statutset Rglements en vigueur qui rgissent ladministration du journal.

    Pour communiquer avec les membres du conseil excutif, veuillez vous rfrer aux adresses ci-dessous.

    Ducakis Dsinat - Prsident - [email protected] Maaloul - Trsorier - [email protected]

    Vacant - Secrtaire - [email protected]

    Membres votants: Ducakis Desinat - Anis Maaloul -Mathieu LacombeThomas Voglimacci Stephanopoli - Rjean Lger - Jrme Simon - Fortunat Nadima - Marie-Christine Corbeil

    Membre non-vontants: Vincent Rioux - Alexandra Scott-Larouche - Anne-Marie Roy

    lin Mr

    Du 21 au 25 janvier, le Centre

    de ressources des emmes (CRF)

    organisait la quatrime dition de

    la semaine Jaime a consensuel-

    lement sur le campus.

    Le CRF, comme tous les centres delUniversit dOttawa, organise une se-maine spciale au cours de lanne. Jo-se, lune des organisatrices, expliquece qui a motiv la cration de cet v-nement: On a eu cette ide car il taitncessaire davoir une approche diffr-ente sur comment liminer la violence ba-se sur le genre. On devait commencer parler de comment avoir des relations,sexuelles ou non, plus saines. La dnitionde consentement quon veut donner, etce dont on veut parler, nest pas la per-mission, mais le dsir mutuel entre deuxpersonnes de faire quelque chose.

    La vocation du CRF tant dapporter delaide et du soutien aux femmes qui en ontbesoin, cette semaine vise la sensibilisationdes tudiants la dcouverte de la sexu-alit positive, aux moyens de rsister oude dnoncer loppression, mais surtout se sentir mieux dans ses relations. La se-maine est vraiment importante, car il ny apas assez despace pour parler de cetteapproche qui dconstruit la culture de vio-

    lence sexuelle , ajoute Jose.

    Droulement de la semaine

    Les tudiants pouvaient assister des con-frences et ateliers chaque jour de la se-maine, les thmes tant organiss gradu-ellement, du plus accessible et facile auplus complexe. Mme si la sexualit occu-pait une partie des discussions, la semainentait pas centre uniquement l-dessus,et les intervenants ont abord beaucoupde thmes lis au concept de consente-ment. La question de la relation avec lespeuples des Premires nations a par exem-ple t aborde par Krysta Williams.

    Lapplication du consentement nintervient

    pas seulement dans le domaine sexuel. LeCRF a choisi une vision beaucoup plus largequi permet de toucher plus de domaineset dintresser un public plus large, carle consentement touche tout le monde.Lorganisatrice du CRF commente: Ona essay de ne pas organiser la semainedans un contexte acadmique. On sestassur davoir des invits qui connaissentdes pdagogies denseignement pro-

    gressistes et interactives. Cest comme aquon apprend le mieux, il faut que le con-tenu soit accessible aux gens, on nutilisepas de gros jargon que personne ne con-nat, la thorie pertinente est dans un lan-gage accessible aux tudiants .

    Rkya Nur, galement organisatrice desvnements, a conclut la soire de cltureau 1848 en conant: Cette semaine taitparticulire car les tudiants quon a putoucher ne faisaient pas forcment partiede nos habitus, mais plutt des per-sonnes toujours pas inities ce genre desujet, curieuses, et qui voulaient en savoirplus. La participation a t trs bonne etnous en sommes trs heureuses .

    Une artiste durant une performance de slam au bar tudiant 1848 dans le cadre de la semaine Jaime a consensuellement .- photo Simon Lalonde Boisvert

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    28 janvierACTUALITS | [email protected]

    mii Dshmps,Cochef de pupitre

    Le vendredi 25 janvier, la liste des

    candidats aux lections de la F-

    dration tudiante de lUniversitdOttawa (FUO) a t dvoile.

    Du ct de lexcuti, le vice-

    prsident aux communications

    est encore une ois sans opposant.

    Pour ce qui est du Snat et du

    conseil dadministration (CA),

    certains postes nont reu aucune

    candidature.

    Des gures connues de retour

    Sans grande surprise, Anne-Marie Roy,lactuelle vice-prsidente aux communi-cations et ancienne reprsentante destudiants au Bureau des gouverneurs, estcandidate la prsidence. Elle est la seulemembre de lactuel excutif se prsent-er nouveau. Elle a pour adversaire GeoffParent, qui a dj t candidat pour leposte de vice-prsident aux affaires tudi-antes.

    is Vinur

    Lors de leur septime rencon-

    tre, les membres du Conseil

    dadministration (CA) de la F-

    dration tudiante de lUniversit

    dOttawa (FUO) ont adopts trois

    motions constitutionnelles en plus

    dappuyer les mises jour du bud-

    get aites par le vice-prsident aux

    fnances, Adam Gilani.

    En huis clos pour plus dune heure, cesderniers ont ratis la nouvelle conventioncollective des employs de la FdrationCUPE4926. Ils ont galement approuv St-phane Laurence au poste dassistant dudirecteur des lections de la FUO.

    Un taux dabsentisme problmatique

    Sur les 24 membres du CA, six taient ab-sents lors de la rencontre de dimanche,dont Elizabeth Kessler, vice-prsidenteaux affaires universitaires. Selon DaveMolenhuis, prsident du CA de la FUO,cest une des pires annes pour le tauxdabsentisme aux rencontres . Pour

    Nicole Desnoyers, dj fort implique enpolitique tudiante, se prsente commevice-prsidente aux affaires de lquit.Mme Desnoyers reprsente dj les tu-diants au Bureau des gouverneurs et si-geait cette anne au CA tout en tantlorganisatrice du dpartement des cam-pagnes de la FUO.

    Dave Eaton, qui sige prsentement auCA, se prsente comme vice-prsidentaux nances. Quant Chris Clarke, il tentesa chance pour une deuxime anne con-scutive au poste de vice-prsident auxaffaires universitaires.

    Six postes sans candidats

    Encore cette anne, plusieurs postesresteront vacants jusquaux prochaineslections partielles, qui devraient avoirlieu en automne 2013. Lcole de ges-tion, la Facult des sciences de la sant,le programme de droit civil et la Facultde mdecine ont tous des postes qui de-meureront inoccups, faute de candidats.En ce qui concerne le Snat, la Facultde gnie et lcole de gestion nont pasde candidat pour leurs postes. Ces postespourront tre combls lors dlections par-tielles, lautomne prochain.

    Daniel Stojanovic, qui sigeait au CA cetteanne, est candidat pour reprsenter laFacult des sciences de la sant au Snatet au CA. Nathan Boivin, qui s tait prsen-

    FeUo

    Premire runion du CA en 2013

    t la prsidence en 2011, est, cetcandidat pour reprsenter la Facudroit au Snat.

    La liste complte des candidats est disponible surelectionsuo.ca

    Illustrations Maxime Ch

    Adam Gilani, vice-prsident aux nancFUO, a prsent une mise jour du bud

    dernire runion du Conseil dadmini- photo Jrm

    Anne-Marie Roy, vice-prsidente aux com-munications, cette situation est dconcer-tante : a fait trois ans que je suis [au faitdes activits] du CA. Jtais membre dansle pass et jai jamais vu a, cest vraimentdcevant.

    Mise jour budgtaire

    Selon Adam Gilani, vice-prsident aux -nances, la mise jour du budget permet de voir si on est sur la bonne voie . Selonlui, au deux-tiers de lanne, le budgetest dle aux projections. Les plus grandscarts au budget sont engendrs par lesformations des employs, dont les cotssont plus levs que prvu. M. Gilani expli-que ceci par la nouvelle formation obliga-toire sur laccessibilit.

    Des critiques ont t formules par le pub-lic envers laccs difcile au budget de laFUO. Selon Anne-Marie Roy, le dlai depublication est d au processus de tra-duction. Elle promet que le budget seraen ligne dici la n mars. Gilani ajoute quilest toujours possible de consulter le budgeten se prsentant aux bureaux de la FUO.Il ajoute que si vous voulez accder auxchiffres [de la mise jour], vous pouvezmenvoyer un courriel.

    Ratication dune nouvelle convention col-lective

    Le CA a adopt une nouvelle conventioncollective qui sera valable pour les troisprochaines annes. Des bnces aux

    employs temps-partiel [] notamment,des journes de maladie [] et des joursfris , font partie des changements ap-ports la nouvelle convention collectiveselon Adam Gilani. Lautre changementmajeur est [une] conditionnalit demploipour apprendre lautre langue a-t-il pour-suivi. On a aussi ajout un nombre maxi-mal dheures en banque, ce qui va per-mettre de crer dautres emplois tudiantset de sassurer que nos employs aient desconditions de travail satisfaisantes , ajouteAnne-Marie Roy.

    Cette convention ne sera pas disponibleimmdiatement parce quil y a des cor-rections et [] la traduction faire , rap-pelle M. Gilani. La section sur les salairesdes employs de la FUO restera toutefoiscondentielle.

    Lbauche de la politique 88 sur le servicedalcool sur le campus

    Patrick Genest, le directeur aux Servic-es alimentaires de lUniversit, a crune nouvelle bauche de la politique 88[rgissant la distribution] dalcool sur lecampus , a expliqu Adam Gilani. Selonlui, cette bauche est une attaque enversles commerces tudiants vu la rigidit desrglements. Selon les dires du vice-prsi-dent aux nances, M. Genest propose,notamment, une limite de deux consom-mations alcoolises avant minuit et uneseule aprs les coups de minuit. De plus,des lecteurs de cartes tudiantes seraientinstalls lentre. La liste des tudiants

    ayant frquents le bar serait auvoye hebdomadairement la diuniversitaire. a va dtruire nosmerces , dnonce Adam Gilani. une runion avec [Patrick Genest] membres de ladministration pour[] de a le 31 janvier. Je vais y prune alternative plus raliste , a-t-il c

    lectIoNS FUo

    La liste des candidats dvoile

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    www.larotonde.ca

    mii Dshmps,Cochef de pupitre

    Alors quun nouvel excuti sera

    bientt lu la Fdration tu-

    diante de lUniversit dOttawa(FUO),La Rotonde dresse un

    bilan de lexcuti actuel, dont le

    mandat se termine dans quatre

    mois, en revenant notamment sur

    les promesses lectorales de ses

    membres

    Ethan Plato: en manque deleadership c

    Lalliance politique entre Anne-Marie Roy,Adam Gilani et Liz Kessler est demeureforte au cours de lanne, ce qui sembleavoir empch M. Plato de jouer un rle deleader au sein de lexcutif. Ce manquedinuence se faisait notamment sentir lorsdes quelques dbats et votes au sein du

    conseil dadministration (CA).

    Durant les dbats, Ethan Plato afrmaitvouloir travailler avec les associations quisouhaitaient se dsaflier de la FUO, touten respectant leur vote dmocratique.Malgr cette bonne volont, le dossier delAssociation des tudiants en droit civil delOutaouais, qui a vot 86 % en faveurdune dsafliation, na pas progress ce jour.

    Lors de sa campagne, Ethan Plato taitaussi proccup par le fait que des em-ploys de la FUO puissent siger au CA dela Fdration et par le conit dintrts quipouvait en dcouler. Ce problme nestpas rgl puisque deux employs de laFUO, Nicole Desnoyers et Dave Eaton, si-gent prsentement au CA.

    Un des grands projets du prsident cetteanne tait daugmenter la participationtudiante, notamment, lors des lections.Ce projet ne sest pas concrtis lors deslections partielles de lautomne. M. Platosige au comit de la promotion, do-maine dans lequel on na pas constatde changement par rapport aux derniresannes. Finalement, il faut soulignerlouverture dEthan Plato pour rencontrerles tudiants ou rpondre leurs questions.

    28 janvierACTUALITS | [email protected]

    cHRoNIqUe De la FUo

    Bulletin de lexcutif

    Anne-Marie Roy: dbute enorce, mais ne ranchit pas laligne darrive - e

    Anne-Marie Roy a commenc lanneavec ambition, en engageant unwebmestre temps plein pour lassisterdans son travail et en refaisant neuflensemble des sites web de la FUO.Ces portails contiennent encore plusieursfautes de franais et autres rats, par ex-

    emple, le lien vers la liste des clubs fonc-tionne seulement sur la page en anglais.Mais surtout, les divers sites web sont rare-ment mis jour, leur pertinence pour fairecirculer linformation est donc discutable.

    Mme Roy a investi beaucoup dnergiedans la mise sur pied de la premire di-tion du Gala de la francophonie, qui aruni prs dune centaine de personnes.Si ce Gala se perptue dans les annes venir, il aura permis Mme Roy de laisser samarque sur le campus.

    Les communications francophones dela FUO continuent de contenir de nom-breuses erreurs. La dernire campagnepublicitaire pour les lections 2013 en estun bon exemple. Lors des dbats pourllection 2012, Mme Roy disait vouloir jeterun coup dil au travail de lquipe de

    traduction de la FUO, ce qui ne semblepas avoir t fait.

    Joze Spiteri: mission accom-

    plie - B+Ds le dbut de lanne scolaire, les tu-diants ont pu constater le travail de JozefSpiteri en tant que vice-prsident aux ac-tivits sociales avec lorganisation de Fed-stock. En campagne lectorale, Spiteriavait lanc plusieurs autres ides dontcertaines pourront peut-tre tre ralisesdici la n de son mandat, par exempleune Nuit blanche, un festival francophoneet des journes culturelles. Parmi ses rali-sations, on compte lvnement TEDxUOt-tawa, le D hivernal, le Snowstock, qui a

    connu une participation dcevante, etdes concerts au Caf Alt.

    Toutefois, la promotion des divers vne-ments est toujours amliorer. Riyadh Naz-erally, vice-prsident aux communicationsde lAssociation des tudiants en commu-nication, souligne quil nest pas normal

    que certains vnements organiss pardes corps fdrs aient russi attirer plusde participants que des vnements or-ganiss par la FUO.

    Ct philanthropique, la FUO a vu lesmmes campagnes qu lhabitude pren-dre place, soit le Shinerama, le Relais pourla vie et Movembre. Jozef Spiteri est ar-riv troisime lU dO pour ce qui est delargent rcolt durant Movembre, justederrire les Facults de mdecine et dedroit.

    Adam Gilani: la transparenceest dans le brouillard c

    Durant les dbats de 2012, Adam Gilaniavait mis laccent sur sa volont de con-sulter les tudiants en ce qui concerne lebudget. Cette volont ne sest toutefoispas matrialise. Il a prsent un budgetquilibr en aot et une mise jour en jan-

    vier, tel que le prvoit la Constitution. Peude changements ont t faits dans le bud-get par rapport lanne prcdente. Lebudget nest toujours pas disponible pourle public, d des problmes de traduc-tion, selon M. Gilani.

    Le Caf Alt, un des commerces dcitairesde la FUO, a connu une augmentationde ses revenus au cours de cette anne.M. Gilani a instaur, au cours de sonmandat, la vente de caf du Caf Alt dautres endroits du campus, dont le Pivik.La promotion entourant ce commerce au-rait aussi t amliore par la FUO.

    Kate Hudson: le antme de laFUO D

    Kate Hudson, vice-prsidente aux es aux tudiants, se prsentait en danne comme la candidate de la gestion. Se disant insatisfaite de la Fannes prcdentes, elle na toutefpropos de nouveau suite son lLes commentaires recueillis parLa Roauprs dtudiants taient plutt n

    concernant le travail de Kate Hudso

    Elizabeth Kessler: une actibien discrte c

    Elizabeth Kessler, qui en est son deumandat en tant que vice-prsidenaffaires universitaires, avait comme la campagne bas les frais pour cene. Or, cette campagne, produiteFdration canadienne des tudiatudiantes, sest faite trs discrte jmaintenant.Il reste voir si la manifedu 1er fvrier runira plus de particcette anne que lan dernier.

    Mme Kessler a soutenu divers mouvede protestation extrieurs au campnom de la FUO, mais peu dinitiativdmarr lU dO. Le site du dpartdes campagnes, en construction plus de six mois, na certainemecontribu la visibilit des diversespagnes.

    Deux initiatives intressantes ont portes par Mme Kessler: lide charte des tudiants en rsidence edavoir un bureau indpendant pdroits humains sur le campus.

    Mme Kessler sest distingue par sa cosance du fonctionnement de lUnet de la FUO. ce sujet, Annalisamembre de lAssociation des tuen tudes autochtones et canadia tenu souligner laide que Mmsler a apporte lAssociation duraprocessus de dsafliation de lAssotudiante de la Facult des arts.

    Un meilleur excutif que les annes dentes?

    Les tudiants rencontrs avaient pcommentaires formuler sur leurs

    yadh Nazerally, a toutefois aim travec les membres de cette annetout en comparaison avec ceux ddernier , a-t-il afrm. Sa collgueBaslan tait du mme avis.

    Illustrations Maxime Ch

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    8p. www.larotonde.ca

    PoUR UN actIVISMePRagMatIqUe

    La dsafliationet vousPhiipp Ppin

    Les vents sont la dsafliation, lesloups de mer tudiants se liguenten vritables ibustiers, soule-vant en proue idaliste leur dsirdautodtermination, contre ventset mares. Je leur lve ma bouteillede rhum! Que les tonnerres grondentet quon passe la planche les pra -tiques obscures et antidmocratiques.Or quen est-il de la Fdration cana-dienne des tudiantes et tudiants(FC)? Quen est-il de la Fdrationtudiante de lUniversit dOttawa(FUO)? Ces deux krakens gobent lesfonds tudiants, anantissant tout dis-sident sur les sept mers du campus delUniversit dOttawa (U dO)... pourensuite disparatre dans les profond-eurs noires des ocans acadmiques!

    La peur de sabrer le cordon ombilicalDes critiques tout fait pertinentesont t souleves sur le campus delU dO ces dernires annes quant ausentiment dappartenance des tudi-ants face nos deux monstres ten-taculaires. Sans entrer dans les dtails,nous savons que plusieurs associationstudiantes de lU dO ont tent la ds-afliation et quun tudiant est mmeall en cour pour faire valoir son droitde se retirer de la FUO. Bref, le soleilne brille pas pour tous sur notre grandcampus. Nous savons que toutes cestentatives se sont soldes jusquici endes checs cuisants. Maman FUO etpapa FC ont donc du mal se s-

    parer de leurs petites associations, quipourtant peuvent trs bien voler deleurs propres ailes.Ne pas jeter le bb avec leau dubainLes aspirations scessionnistes denos associations tudiantes, en con-trepoids, sont galement sujettes critique. Si plusieurs lvent le ton, au-cune nest encore rellement parv-enue se dsaflier de la FUO. Bienpeu vont jusqu braver le terribleavocat de notre fdration tudi-ante. En ce sens, les tentatives dedsafliation sont-elles le rsultat dunvritable calcul politique honnte?Pourquoi lenthousiasme scession-niste sestompe-il si rapidement? Jeme souviens encore des menacesprofres par les reprsentants delAssociation des tudiants et tudi-antes de droit civil. Cette dernirepromettait de poursuivre son combatscessionniste devant les cours de jus-tice sil le fallait. Peut-tre que bienttces efforts porteront fruit

    28 janvierACTUALITS | [email protected]

    cmi lhs

    La Concordia Student Union (CSU)

    et la Graduate Student Association

    de lUniversit Concordia (GSA)poursuivent ensemble la Fdra-

    tion canadienne des tudiantes

    et des tudiants (FC) pour que

    le syndicat reconnaisse le vote

    dmocratique en aveur de leur

    dsafliation.

    Suite une ptition lance lautomne2009, un rfrendum a t organis enmars 2010 par la CSU, auprs des tudiantsde lUniversit Concordia, an de dcidersi oui ou non lAssociation devait rester ad-hrente de la FC. Le rsultat a t sansquivoque: 2 348 votes pour, 931 contre.

    Malgr cette crasante majorit, la FCrefuse que la CSU se retire. Lhistoire estmaintenant devant les tribunaux.

    Accepter les rsultats du vote

    Le procs engag est surtout li au fait quela FC ne reconnat pas le vote dmocra-tique organis lUniversit Concordia. Grce ce rfrendum, on considre

    Fc

    La CSU et la GSA sunissent contre la FC

    que nous ne sommes plus adhrents de laFC , explique Nadine Atellah, vice-pr-sidente de la CSU, charge des affairesinternes. La FC continue de lui rclamerde largent pour les cotisations annuelles.Nadine Atellah poursuit: lpoque, au-cun contrat dadhsion ne spciait queles associations membres de la FC nepeuvent se dsaflier. Ses responsablesnacceptent pas cette dcision.

    Aprs que les premires accusations eur-ent t engages en justice, la FC afait voter une rglementation, mais lesmembres de la CSU jugent que celle-ci nesapplique pas leur cas.

    Un procs, deux accusateurs

    Il y a quelques semaines, lors de la runion

    du conseil dadministration de la Cdcision de se runir avec la GSAprise. Les deux associations tudiancusent la FC de corruption et devaise gestion budgtaire, notamSelon Lex Gill, lancienne prsidenteCSU, ces problmes sont rcurrents,sieurs autres associations pensent selier. Elle note: Le procs sera cement plus long que deux petites a

    mais les faits daccusation sont simalors autant se battre ensemble.

    La date du procs nest pas encornue, mais les deux associations tudagissent actuellement pour incitsyndicats des universits canadiense dsaflier de la FC, et ainsi, se leur cause, pour quils puissent gdevant les tribunaux.

    Illustration Nicholas

    cmi lhs

    Alors que dans les annes 1990,

    langlais semblait tre la langue

    privilgie pour les textes univer-

    sitaires, aujourdhui la tendance

    sest inverse et les langues

    nationales rsistent. Au Qubec,

    les tudiants utilisent plus sou-

    vent le ranais que langlais dans

    leurs thses et leurs mmoires de

    recherche.

    Il y a vingt ans, on pensait que le mondeentier baragouinerait langlais, que cesoit lcole, au travail ou dans les loisirs.Aujourdhui, ce nest plus le cas, les languesnationales rsistent , explique ChristianVandendorpe, professeur au Dparte-ment de franais de lUniversit dOttawa(U dO). Ce dernier remarque que la ten-tation de rdiger des textes en anglais estforte, mais que la volont de conserver laculture et lidentit de son pays lest en-core plus. Si on commence crire dansune autre langue que la sienne, cest ledbut de la n , alerte-t-il.

    Conserver la valeur culturelle du franais

    Pour Christian Vandendorpe, le franais

    doit tre sauvegard pour ses aspectshistoriques, politiques et socioculturels. Les Canadiens de lEst ont toujours cont rlagresseur anglais. Ils sont avant-gardistesdans ce registre , ajoute-t-il. Dans le do-maine des sciences pures, langlais prendune place plus importante que le franais,mais sa progression ralentit galement.

    Jennifer Dion, agente de recherche auConseil suprieur de la langue franaise(CSLF), a travaill durant prs de deux anssur les consquences ventuelles engen-dres par la faible utilisation du franaisdans les textes de recherche universita-ire. Le rapport intitul Le d de former la

    relve scientique dexpression franaise,publi par le CSLF en dcembre dernier,conclut que les tudiants rdigent leurstravaux universitaires en priorit en franaisalors que les sources consultes sont en

    anglais. Au contraire, Mme Dion relate uneaugmentation de la rdaction darticleseffectue en anglais. Selon elle, les uni-versitaires esprent tre publis dans desrevues scientiques denvergure internatio-nale et reconnus lchelle mondiale encrivant en anglais.

    Encourager lutilisation du franais luniversit

    Les universits sont des acteurs primordiauxdans la dfense du franais, par le biais dechartes qui prnent la langue de Molire

    dans les communications, le travaiaffaires scolaires. Durant notre nous avons constat que la majoritudiants ignorent lexistence dtextes , note Jennifer Dion. Elle conque les universits doivent mettre endes politiques de dfense du fran

    travers des exemples concrets pouformer les membres du personnel, leenseignant et les tudiants.

    Christian Vandendorpe avance pides an de promouvoir lutilisatfranais luniversit: des rcomlors de recherches exclusivement eais, le soutien aux revues scientiqde recherche francophones, ou elaugmentation des changes entrfrancophones. Il conclut: Il ne fabaisser les bras, mais continuer prvoir le franais .

    RecHeRcHe

    La relve scientifque en ranais assure

    La rdaction darticles scientiques en fpeut sembler tre un d plus importantrdaction en anglais.- illustration Maxime Charlebois

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    www.larotonde.ca

    ARTS et CULTUREKatherine Sullivan | [email protected] 28 janvier

    Khrin Suivn,Chef de pupitre

    Dans le cadre du 25e anniversaire de la

    Galerie dart dOttawa (GAO), Lorraine

    Gilbert, photographe et proesseure darts

    visuels lUniversit dOttawa (U dO), aralis des uvres pour deux expositions. La

    premire,Au cur du moment, lexposition de

    lanniversaire dargent de la Galerie, inclut

    des slections de la collection permanente. La

    seconde, Sur le motif, inspire des uvres du

    Groupe des Sept, a t cre en collaboration

    avec le peintre Natasha Mazurka. La photog-

    raphe ottavienne a accord un entretien La

    Rotonde.

    La Rotonde: Tout dabord, comment avez-vous fait vos dbuts la GAO?

    Lorraine Gilbert: a a commenc il y aassez longtemps, pendant les annes1990. La Galerie avait achet une de mesuvres au sujet du reboisement. Ensuite, ilsmont demand de faire une confrence

    sur les arbres et lart. Depuis, je participetoujours lencan. Je trouve que la Gal-erie est vraiment importante, en tant queprofesseure lU dO, parce quils sontvraiment bons pour faire des projets en lienavec les tudiants. On parle au conserva-teur, on regarde lexposition, et ils nous of-frent des visites guides. Ils sont toujours trsgnreux. Rcemment, ils ont cr uneexposition pour un tudiant la matriseet y ont consacr une petite salle au moisdaot.

    LR: En plus davoir pris part lexpositiondu 25e anniversaire de la GAO, vous avez

    eNtReVUe

    Lorraine Gilbert

    galeRIe DaRt Dottawa

    La GAO f te son ann ive r sa i re d a rgent

    galement mis sur pied, en collaborationavec Natasha Mazurka, lexposition Sur lemotif. Que veut dire le titre?

    LG: Javais pens au fait que lide dumotif, cest quelque chose qui se rpte,un dtail stylis qui peut tre utilis dans larptition pour faire des dcorations. Cestle ct que Natasha Mazurka a voulu ex-plorer, car ses peintures parlent des motifsde dcoration quon peut aller chercherdu Groupe des Sept. Moi, ce sont les mo-tifs des paysages classiques, comme unemontagne avec des couleurs dautomne,qui mintressent. Cest une esthtiquede tous les jours qui est devenue un mo-tif. Quand monsieur et madame tout lemonde pensent un paysage, ils pensent a.

    LR: Do vient votre intrt pour le Groupedes sept?

    LG: Personnellement, en photographie, jefais du paysage. Cette fois-ci, je me suisdonn le d de faire une tude sur legenre et la vision esthtique du temps duGroupe des Sept. Le Groupe avait adoptune manire de peindre que beaucoup de

    gens continuent de pratiquer. En taphotographe, je voulais montrer qchose de diffrent et je me suis concsur le parc Algonquin o plusieurs medu Groupe des Sept avaient travailldabord, jai fait un trs grand paphotographique et puis jen ai fait tites peintures photographiques du sGroupe.

    LR: Enn, vous avez manipul vos an de ne slectionner que de petitetions de vos photographies et en estles dtails. Quel est le processus an datteindre le rsultat escompt

    LG: a cest de la magie! Dans latographie traditionnelle, cest commchambre noire tait magique. Pour photoshop, cest secret. Cest truqcette manire. Mes photographieimprimes sur un canevas, commpetites peintures et puis jai aussi utcadres de peintures du Groupe dea fait un drle de mur o on voit detures fausses, mais encadres de la manire.

    lin Mr

    La Galerie dart dOttawa (GAO)

    a inaugur jeudi dernier, dans le

    cadre de son 25e anniversaire, sa

    nouvelle collection permanente.

    Artistes, membres de la commu-

    naut et le maire se sont rassem-

    bls afn de dcouvrir les nouvelles

    collections prsentes.

    Les nouvelles expositions

    Plus de 200 personnes ont conrm leurprsence la soire organise par la GAOpour clbrer les 25 ans de lune des plusimportantes galeries de la ville. La nouvellecollection permanente, Au cur du mo-ment, a galement t rvle au pub-lic, prsentant exclusivement des uvresdartistes locaux et autochtones, commeAmy Thompson, Lorraine Gilbert et FrankShebageget. Catherine Sinclair, commis-saire de lexposition temporaire, a rsumla volont dOla Wlusek et Jennifer Gillil-and, commissaires dAu cur du moment: Ils ont sorti toutes les uvres que nousconservions en rserve, tout ce qui na ja-mais t expos et que nous voulions voir.Momento mori [souviens-toi que tu mour-ras] est un thme qui est souvent revenu.En fait, il y a beaucoup duvres qui trait-ent de la mort .

    Une collection temporaire appele Sur lemotif a galement t rvle au coursde cette soire, contenant les uvres deLorraine Gilbert et Natasha Mazurka. Cath-

    erine Sinclair a expliqu le thme suivi parles deux artistes lors de la production desuvres: La vision rtrospective dartistescontemporains sur lhritage de courantsartistiques et de designs historiques, etcomment les artistes et designers du passse sont appropri la nature travers leurart, cest ce que je voulais pouvoir montrerdans cette collection.

    Les spectateurs ont pu en dcouvrir plus propos des artistes et de leurs uvres

    durant latelier Speed-dating avec lesartistes . Les participants pouvaient discu-ter quelques minutes avec chaque artistepositionn devant les uvres. Discuter

    directement avec lartiste est en effet lemeilleur moyen pour comprendre ce quila reprsent et leffet quil a voulu trans-mettre travers son uvre.

    Relancer lart local

    Le soutient et lengagement envers lart etles artistes de la rgion est pour Jim Wat-son, maire dOttawa, un point importantde son mandat. Je suis er daider pro -mouvoir lart local, je pense que cest bon

    pour notre culture, notre conomie, pourle tourisme, et cest la raison pour laquelleje suis ici ce soir , a-t-il con La Ro-tonde. Il a aussi rvl un projet de leve

    de fonds des maires pour rnover laqui aura lieu lautomne. Il a expliqlespace dexposition nest pas supour exploiter la collection de la Gle mieux possible et que des travaudevenus une ncessit. Cet annivdu quart de sicle de la Galerie esloccasion de relancer une dynaartistique dans une ville o les artisconnu de meilleurs jours. Selon Ralpper, musicien de jazz bas Ottawajou pendant la soire, cette lthar

    la scne artistique locale naffecque les arts visuels

    Contemplation dune photo de Lorraine Gilbert durant la soire du 25e anniversaire de la Galerie dart dOttawa. - photo Jrme Simon

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    10/20

    10p. www.larotonde.ca

    28 janvierARTS et CULTURE | [email protected]

    Simn Dnu

    Malgr le roid intense et des tem-

    pratures dignes de lArctique, les

    tudiants de lUniversit dOttawa

    (U dO) ont pu participer aux ac-

    tivits organises par le Service de

    vie communautaire, du 21 au 24

    janvier, dans le cadre du Festival

    des neiges.

    Le Festival des neiges

    [Le festival a vu le jour] parce que nouscroyions quil manquait dactivits cana-diennes en hiver , soutient Mlanie Ra-inville, agente des vnements et de laprogrammation gnrale du Service devie communautaire. Il ny avait pas defestival pour vivre lexprience hivernalesur le campus. Au cours des annes, lefestival a dnitivement chang. Le touta commenc par le D hivernal, qui estmaintenant organis par la Fdration tu-diante. Pour la sixime anne, on peut direque les tudiants connaissent le festival etont toujours hte dy participer. Mme silafuence de lactivit na pas encore t

    Mrim BurduPvin

    La Galerie dart dOttawa (GAO)

    a, depuis son ouverture en 1988,

    t une source dinspiration et

    dchange pour plusieurs les

    artistes de la capitale nationale.

    La Rotonde retrace les moments

    importants qui ont marqus les

    25 ans de cette institution.

    Cest en 1988 que la Cour des artsdOttawa ouvrait ses portes. Autrefoisle palais de justice de la ville dOttawa,ldice situ au 2 rue Daly garde unegrande place signicative dans la munici-palit. Construit en 1871 pour remplacerle prcdent btiment juridique, lancien Carleton County Courthouse est main-tenant class parmi les sites historiques duCanada. Larchitecture originale, crepar Henry Horsey, a subi de nombreusesmodications au cours du sicle pour ac-commoder ces nouvelles fonctions. En1989, alors que la GAO nen tait qu sesdbuts, des rnovations eurent lieu pourcomplter la transition ddice juridique galerie dart municipale.

    le FeStIVal DeS NeIgeS

    Dfer le roid en samusant

    la galeRIe DaRt Dottawa Fte SeS 25 aNS

    Un quart de sicle dart local

    comptabilise, on estime quil y a eu envi-ron 7000 participants au festival.

    Plusieurs activits ont eu lieu dans le parcsitu en face du pavillon Tabaret, commela dgustation de tire sur la neige et dequeue de castor. Il y avait galement lapossibilit de faire une promenade entraneau chien, de se remplir la panse lorsdun repas de cabane sucre et mmede prendre part un concours de sculp-tures de neige.

    la dcouverte de la culture autochtone

    Le Festival des neiges a aussi permis auxtudiants de dcouvrir plusieurs tradi-tions de la culture autochtone. Ainsi,plusieurs tudiants ont eu la chance depasser la nuit dans un tipi en compagniedun guide, restant au chaud grce duchocolat chaud et des jeux. Dans cettemme veine, Thomas Clair et David Ma-

    racle, deux Micmacs de la Premire nationdElsipogtog (ce qui signie Rivire de feu),au Nouveau-Brunswick, sont venus animerune danse traditionnelle de leur peuple. Ilsont jou de la te et du tambour, des in -struments traditionnels, tout en arborant lecostume du corbeau. Ces deux Micmacsont aussi fait une dmonstration de la dan-se du faulage , qui consiste imiter larelation entre un prdateur et sa proie.

    Les diffrentes danses autochtones ontsurtout comme but dillustrer la corrlationentre les Premires nations et les animaux ,explique Kimberly Maracle, co-propritaire

    de la compagnie Native Expressions. Enfait, nous et les animaux sommes des frreset des surs et nous devons les honorer.Cette danse a comme but de remercierle Crateur pour toute la beaut qui a t

    mise sur la terre pour nous tous. Lesments nous servent aussi doutils demunication, tel que le tambour depeut tre entendu des kilomtreronde.

    Une premire acquisition majeure

    En 1992, la GAO reoit un don qui assureralexistence de la Galerie: la collection Fire-stone. La famille Firestone avait, depuis ledbut des annes 50, collectionn plus-

    ieurs uvres dartistes locaux. AlexandraBadzak, actuelle directrice de la Galerie,voque limportance de la collection: [La Galerie dart dOttawa] accueilletoujours la collection dart canadien Fire-stone, qui clbrera son 40e anniversaireplus tard cette anne , mentionne-t-elle.

    En plus de cette acquisition-clef, la di-rectrice ajoute que la GAO a continudenrichir et dexposer des uvres dartvisuel qui racontent lhistoire de lespritdune ville qui est ouverte sur le monde .Depuis sa premire exposition majeure en1988 (Snakes in the Garden), lorganisationa pris une constante expansion. Une pre-mire vente dart se droule pour nancerune part de la Galerie en 1991. En 1996,une premire enchre de vin prend place la Galerie. Sen suivent la premire expo-sition dinstallation en 1998, la remise dun

    premier prix pour design de site web et lapremire dition de tournois de golf ser-vant de leves de fonds.

    Des projets pour le futur

    La Galerie a maintenant gagn une re-nomme autant locale quinternationale.Le dput Royal Galipeau rappelle qu ilest absolument essentiel de soutenir les arts

    et la culture pour contribuer la bonnesant de lconomie . De plus, de nom-breux projets se mettent en place pourles annes prochaines. Le maire de la villedOttawa, Jim Watson, fait part des ef-forts de la ville pour contribuer lart local: Nous allons organiser, pour la premire

    fois, un gala du maire pour rcoltfonds, solliciter lintrt et sensibipopulation [face lart] . Il a cprojet dexpansion de la Galerie ppour 2015, et espre promouvo communaut artistique viable dadcennies venir .

    Une oeuvre en exposition durant la soire du 25e anniversaire de la Galerie dart dOttawa.- photo Jrme Simon

    Un tipi tait install devant le pavillon Tabaret durant le Festival des neiges. - photo courtoisie

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    11/20

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    Le vendredi 25 janvier se tenait la

    premire soire Nature Nocturne

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    Alliant danse et visite des galeries

    du muse, lvnement a t un

    ranc succs, daprs ses organ-

    isateurs, permettant au muse de

    rarachir son image en rejoignant

    les 19 35 ans.

    Ce sont environ 2000 personnes qui se sontprsentes au Muse pour le premier v-nement Nature Nocturne. Sur place, toutesles galeries taient accessibles et une pistede danse avait t amnage pour queDJ Tdot puisse dgourdir les jambes des

    nombreux danseurs. Dans les lieux plusisols, dautres artistes se produisaient: gui-tare, arts visuels et arts du cirque venaientenjoliver la place. Six bars avaient tamnags, en plus de quelques kiosquesqui proposaient des bouches 5 $ pourles plus gourmands.

    SoIRe DaNSaNte

    Nature Nocturne au Muse canadien de la nature

    Une partie du Muse canadien de la nature tait transforme en piste de danse pour la soireNaturne Nocturne. - photo Jrme Simon

    Une synergie nouvelle

    La prsence de cette communaut ar-tistique a apport de la vitalit au Museaux dires de Marie Lasnier, directrice desServices communautaires au Muse. Lesrponses de la communaut artistique ont

    t extraordinaires, que ce soit les DJs, []les artistes visuels ou les musiciens , a-t-ellenot.

    Cest une trs belle soire a reconnudembl Chris Milne, candidat au bacca-laurat en interprtation musicale, qui ytait pour partager ses compositions laguitare. Je viens au Muse au moins deuxfois par semaine. Je trouve que lambiancede ce soir cre une synergie vraiment dif-frente , a-t-il poursuivi.

    Et le ct apprentissage?

    An de plaire la clientle, lquipedu Muse de la nature semble avoirmis lgrement de ct sa missiondducation. Toutefois, Mme Lasnier insistesur limportance de lintgrer dans NatureNocturne: Dans le salon, on a des jeunes

    chercheurs qui font de la recherche pourle Muse de la nature et qui prsententce quils font comme recherche. On veutque les gens dcouvrent le Muse sous unautre angle []. Notre mission reste la re-cherche et lducation . Pour Chris Milne, beaucoup de gens ntaient pas allsdans un muse depuis quils taient petits.

    Peut-tre quy passer la soire les convain-cra dy revenir.

    Une soire guichet ferm

    En ligne, plus de 1000 billets avaient t

    vendus avant lvnement. Sur place, lesorganisateurs attendaient une quantitsemblable dindividus sans billets, mais da-vantage de gens se sont prsents, les obli-geant afcher complet. Cet afux impor-tant a caus quelques ppins. Le dbuttait long et difcile parce quil a fallu at-tendre en ligne pendant un peu plus dune

    heure, parce quil ny avait que deusonnes lentre pour vendre des bAvec Mre Nature qui nest pas vrde notre bord, ctait long , a Valrie Samson, diplme de la maducation lU dO, en faisant rfre

    la temprature glaciale.

    Mme Lasnier se dit trs satisfaite du dment de la soire et promet que Nocturne sera un rendez-vous mensmoins jusquen avril avec de nouveatistes chaque mois.

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    PaUSe KIt-KatH

    Twilight: prjugs,strotypes et valeursconservatricesKhrin Suivn,Chef de pupitre

    Jai pass les ts de ma jeunesse lire sous un arbre, en grignotant desbleuets sauvages frachement cueilliset en repoussant les fourmis tenaces.Jai ainsi savour une panoplie de ro-mans: Le Petit Prince, quelques incon-tournables dAgatha Christie, plusieurssries de romans de ction historique,Quatre lles et un jean, tous les livresde Jane Austen, ainsi que Harry Pot-ter. Ces livres, en plus de dveloppermon imagination, mont aussi apprisquelques valeurs essentielles, tellesque lamiti, la loyaut et le courage. prsent, les librairies ottaviennesbombardent les lecteurs de livres la

    50 Shades of Grey et Twilight. Jai beausavourer un roman romantique de

    temps en temps, jaime tout de mmeles bouquins de qualit et au contenuriche. Cest ainsi que les strotypes,les valeurs conservatrices et les prju-gs vhiculs par lauteur de Twilightsont devenu le sujet dun dbat en-amm entre collgues de classe.

    Tout dabord, Bella, le personnageprincipal, manque cruellement depersonnalit et souffre dune dpen-dance affective aigu. Celle-ci devi-ent vidente lorsquelle rencontreson admirateur pas si secret, Edward,le vampire principal. Celui-ci se fau-le dans sa chambre la nuit an delobserver dormir, alimente sa dpen-dance affective et est un jaloux ter-rible. Bella, pour sa part, ladmire,ladore et devient amorphe suite sondpart, forant Jacob, le loup-garou, la ramasser la petite cuillre.

    Melissa Burkley, Ph. D., a passquelque temps tudier les prjugsde ces romans. Son article, Is Twi-light Prejudiced? (Est-ce que Twilightporte prjudice ?), dmontre le rac-isme vhicul par lauteur. Dune part,les vampires sont ples, la peau par-faite et scintillent au soleil, tout commele diadme dune petite princesse. Delautre, les loups-garous, membres desPremires nations, ont la peau plusfonce, se promnent torse nu, et lenom de famille de certains personnag-es est Black .

    Enn, outre la csarienne violente d-montrant les valeurs pro-vie de lauteur,la petite crature ne de lunion delhumaine sans personnalit et de laboule disco ambulante, a un amou-reux ds sa naissance. Jacob sera un

    jour lesugar daddyde cette bambine.Disons que je lui souhaite une adoles-cence rebelle an de pouvoir explorerles autres possibilits amoureuses. Quisait, elle prfre peut-tre les Ytis.

    caleNDRIeR cUltURellundi 28 jnvir :Classe de matre: Marc Grauwels, te,au pavillon Prez 9 h 30Comptition: Toboggans recycls,au coin de Greens Creek et la rueMontral 19 h

    Art:Sur le motif, la Galerie dartdOttawaArt:Garden Party, AXENO7,au 80, rue Hanson

    Mrdi 29 jnviir :crire en groupe: Journes mensuellesdcriture, au pavillon Desmarais de 8 h 18 hArt:Sur le motif, la Galerie dartdOttawaArt:Garden Party, AXENO7,au 80, rue Hanson

    Mrrdi 30 jnvir :Musique: uOttawa la quatrime salle

    du CNA 12 hGastronomie: Cours de cuisson,au Centre universitaire 14 h 30Art:Sur le motif, la Galerie dartdOttawaArt:Garden Party, AXENO7,

    au 80, rue Hanson

    Judi 31 jnvir :Emploi: Salon des emplois dtau Centre universitaire de 10 h 15 hArt:Sur le motif, la Galerie dartdOttawaArt:Garden Party, AXENO7,au 80, rue Hanson

    Vndrdi 1r fvrir :Classe de matre: Marc Grauwels, te, aupavillon Prez - 18 hMusique: Soire karaok,au Centre universitaire 21 hArt:Sur le motif, la Galerie dart

    dOttawaArt:Garden Party, AXENO7,au 80, rue HansonMusique:Camp Radio et Yuri BakkerCaf Alt en soire

    Smdi 2 fvrir :Classe de matre: Marc Grauwels, pavillon Prez toute la journeArt:Sur le motif, la Galerie dartdOttawaBallet: Romo et Juliette, au CNA Art:Garden Party, AXENO7,au 80, rue Hanson

    Dimnh 3 fvrir :Danse : soire annes 80 au BarrymoArt:Sur le motif, la Galerie dartdOttawaArt:Garden Party, AXENO7,au 80, rue Hanson

    28 janvierARTS et CULTURE | [email protected]

    cRItIqUe De FIlM

    De rouille et doslin Mr

    cRItIqUe De RoMaN

    Piercinglur Kssr

    cRItIqUe De DalBUM

    Early Morning

    de Isaac DelusionJui Brumgurmud

    Le dernier lm de Jacques Audiard nestpas un lm facile. Ses personnages sontdes marginaux, abms par la vie. Stph-anie (Marion Cotillard) a perdu ses deuxjambes dans un accident de travail. Ali(Matthias Schoenaerts) na pour seule at-tache que son ls, quil essaye de fairevivre en faisant des petits boulots de s-curit et des combats de boxe. Destins sombrer, ces deux personnages vont pour-tant arriver saccrocher ce quils ontpour spanouir. Stphanie apprivoise peu peu cette montagne de testostrone,pour trouver les sentiments cachs sousles muscles. Ali va aider Stphanie se re-trouver en tant que femme et accepterce corps mutil. Il la sort de son apparte-ment, o elle se terre aprs lopration,lemmne la plage et lencourage

    se baigner, montrer ses moignons. Cecorps, Audiard na pas peur de le montrer.Le lm est trs raliste et ne cache pas lasouffrance. Laccident de Stphanie, lescombats de boxe lms au ralenti, Ali sedtruisant les doigts en essayant de briserla glace, le spectateur nchappe rien. Ildoit passer par-dessus cette violence pourvoir la beaut du lm, la nesse des person-nages et lexcellence du jeu des acteurs.

    Piercing, paru chez Gallimard en 2006, estun recueil dans lequel se rassemblent troiscourts rcits crits par Larry Tremblay, dra-maturge et romancier qubcois reconnuaussi bien au Qubec que sur la scne in-ternationale. Bien que les trois histoires ra-content les tensions et apprentissages chezdes personnages trs diffrents, des motifsqui se rptent dun rcit lautre les lientde faon faire tenir le roman en uneseule uvre. La hache , premier rcit,nous entrane dans la nuit agite dun pro-fesseur de littrature dsillusionn, dont les

    convictions sont soudainement branlespar le travail que lui remet lun de ses tu-diants. Boulevers par la lumire que jettecet tudiant sur la futilit et la vanit desa profession, il se rend chez ce dernier,rong par des vrits qui le condamnent. Piercing est le rcit cru et troublant dunejeune lle au cur endurci par la solitude,qui cherche fuir des douleurs quelle necomprend pas. Il met en scne Marie-H-lne, adolescente de 16 ans, dans sa fuguevers Montral o elle sintgre un groupedindividus marginaux avec lesquels ellevit ses premires expriences damiti etdamour. Enn, le troisime rcit, Anna la lettre C , raconte ltrange tte--tteentre une jeune femme et un homme bienplus g, o le dsir ctoie le dgot eto se mlent dans une atmosphre touf-fante, paroles et silences.

    Marquants par leur richesse dmotions,les rcits de Larry Tremblay nous plongentdans limpuissance de personnages aubord de labme, au cur des moments otout bascule. Bien quon puisse peut-trereprocher Tremblay certains clichs, etque le rythme saccad de sa plume puissedistraire lexprience du lecteur,Piercing ale potentiel dun roman dont les souffran-ces bousculent et dont lon se souvient.

    Isaac Delusion est un trio parisien code Loc (guitare et voix), Jules (mlectronique) et Nicolas (basse). depuis peine plus dun an, le gcommence dj se faire connala scne internationale. Aprs un pEP, intitul Midnight Sun, puis une toeuropenne et un concert New Yodeuxime EP, Early Morning, est sorti du mois de dcembre 2012. Leur mumlange dlectro, dacoustique funk, forme un univers hybride qui novote et nous envoie presque instament dans une ambiance planantejour et nuit. La musique synthtique,tare et les voix sentremlent parfaitpour nous maintenir entre lveil et lmeil, comme somnambules. Le titre sistor est particulirement reprsenlambiance gnrale de lalbum. Il ffois danser par son rythme et rver mlodie. Les cinq chansons des Pasont donc vivement recommandamateurs de musiques actuelles densorcelantes et reposantes.

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    SPORTSLa Papineau-Robichaud | [email protected] 28 janvier

    l Ppinu Rbihud,Chef de pupitre

    Depuis le dcs de quelques durs

    cuire de la Ligue nationale de

    hockey, le dbat sur la ncessitde la bagarre dans ce sport sur

    glace est lanc. Faut-il permettre

    aux joueurs de rgler leurs compt-

    es eux-mmes mains nues ou

    aut-il compltement proscrire ces

    actes violents?

    Des mesures strictes

    Dans certaines organisations, la bagarre estpunie plus svrement que dans dautreset cest le cas du Sport interuniversitairecanadien (SIC). Tout joueur qui jette les

    gants lors dun match se voit automatique-ment expuls du match et linstigateur sevoit dcerner un match de suspension. Nos rglements sappliquent seulementaux championnats nationaux. Pour ce quiest de la saison et des sries, ce sont les as-sociations qui soccupent de la rglemen-tation. Par contre, tout le monde sembleavoir adopt une rgle semblable pour cequi est de la bagarre , explique le grantdes communications et des relations avecles mdias au SIC, Michel Blanger. Dansles Sports universitaires de lOntario (SUO),lassociation dans laquelle voluent lesGee-Gees, ce sont les deux joueurs qui se

    sont battus qui reoivent une suspension.

    Il y a des ligues plus robustes, plus violen-tes. La mentalit de [chaque] pays et []ligue diffre , croit Jean-Michel Daoust, unancien joueur des Olympiques de Gatin-eau. Le hockeyeur souligne le fait que

    dans certains pays europens, les rglessont beaucoup plus strictes par rapportaux bagarres. Quand je jouais en Alle-magne, on tait 14 minutes sur le banc despunitions si on se battait et je sais quen Su-isse, les joueurs nont pas le droit de se bat-tre. Sils le font, ils reoivent une amendedenviron 800 euros ce qui quivaut 1 2semaines de salaire. Tu y penses deux foisavant de jeter les gants , explique Daoust.Mme si les mesures trs strictes semblenttre efcaces en Europe, puisquil y a trspeu de bagarre, le professeur de lcole

    des sciences de lactivit physique delUniversit dOttawa, Blaine Hoshizaki,croit quinterdire ou punir plus svre-ment la bagarre au hockey, comme on lefait dj dans le SIC, nattnuerait pas lescoups vicieux. Selon lui, un comportementagressif et violent, comme une bagarre auhockey, ne peut pas tre contrl par unrenforcement de rglement. Il serait donc

    peu efcace, selon lui, dimplanter desrglements plus stricts pour diminuer ou to-talement liminer les bagarres au hockey.

    La bagarre prvient les coups vicieux?

    Selon Daoust, qui a jou pour les Red-

    men de lUniversit McGill, les mesuresplus strictes auraient un effet pervers: tant donn quil ny avait pas de bataillequand jai jou dans le SIC, personnelle-ment, jai trouv que cest la ligue danslaquelle jai reu le plus de cheap shots.Les joueurs ne peuvent pas se battre pourse dfendre et je crois que cest dans cescas-l quil y a plus de risque de coups vio-lents. Cest le mme son de cloche duct de lentraneur des Gee-Gees qui aaussi t entraneur dans la Ligue juniormajeur du Qubec: Les coups vicieux,

    cest de la violence et jen vois plus auniveau universitaire comparativement aujunior majeur. M. Blanger est conscientque cette afrmation ressort souvent: Cest un argument qui est souvent utilis:les joueurs sont tellement protgs quilspensent quils peuvent faire nimporte quoiavec leurs btons et cest ce quon dit desbagarres aussi. Par contre, il souligne que

    de permettre la bagarre serait impeau niveau universitaire: a demesport tudiant. On ne pourrait pamettre la bagarre comme dans le hprofessionnel ou le hockey junior puisque cest une question de valeversitaires. Le grant des comm

    tions au SIC souligne que pour le mla rgle ne devrait pas devenir plus Je ne pense pas quil y ait de disc court terme pour que le rglemenbagarres devienne plus svre enco

    Des bagarres pour le spectacle

    On ne se le cachera pas, les specvont voir des matchs surtout pour tailles , explique Jean-Michel Daojoue prsentement en Autriche. Mreusement, notre socit demande

    exemple, [le combat de] Georges Stait trs mdiatis et il y a un paqmonde qui a pay pour regarder cetaille-l. Cest dire que notre socita , ajoute Ral Paiement, entraneGee-Gees.

    On ne pourrait pas permettre la bagarre comme dans l

    hockey professionnel ou le hockey junior majeur puisqu

    cest une question de valeurs universitaires.

    Mih Bnr, rn ds mmuniins ds rins v s mdis u SIc.

    BagaRRe aU HocKey

    Coups de poing ou coups vicieux?

    illustration Maxime Ch

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    28 janvierSPORTS | [email protected]

    l Ppinu Rbihud,Chef de pupitre

    Aprs avoir russi remporter

    pour la premire ois la Clas-

    sique de la capitale, lan dernier,

    lquipe minine des Gee-Gees

    sest prsente la Place Banque

    Scotia (PBS) mercredi soir dernier

    avec lespoir de rpter lexploit.

    Lquipe ottavienne sest fnale-

    ment incline 68 50 ace des

    Ravens opportunistes.

    La formation dAndy Sparks a commencla partie en force avec de nombreux jeuxde passes bien excuts, qui se soldaientsouvent par des paniers de deux points.Maddie Stephen a particulirement aidlquipe rester dans le match, rcu-prant quatre rebonds dfensifs et rus-sissant un vol de la balle bien calcul auxdpens de Carleton. Le premier quart sest

    tout de mme termin avec une avancede 14 9 pour lquipe adverse.

    Bush donne des maux de tte

    Au deuxime quart, cest la petite garde,Julia Soriano, qui sest illustre, elle qui arussi trois paniers, dont un de trois points.Le travail de lquipe ottavienne na passuf pour neutraliser la joueuse vedette desRavens. La garde de pointe carletonienneAlyson Bush, a donn beaucoup de l retordre aux Gee-Gees. En un seul quart,elle a russi 11 points, en plus davoir rcu-pr deux rebonds dfensifs. Malgr tout,la garde de pointe, Kelly Ring, a su bienmener les attaques des siennes, permet-

    tant son quipe de quitter le terrain la mi-temps avec seulement deux pointsdcart avec Carleton (30-28).

    Bush et ses coquipires ont continude faire des siennes au troisime quart,marquant 23 points, contre 14 pour leDouble G. Les Ravens ont continu decreuser lcart durant le dernier dix min-utes. Soriano, qui avait pris la place de Ring la pointe, a poursuivi son excellent tra-vail, russissant un panier de trois points etun de deux points. Elle a termin la partieavec 14 points, la meilleure de lquipe ce chapitre.

    Travailler plus fort

    Elles voulaient plus la victoire que nous.Elles taient meilleures lexcution [desstratgies]. Nous devons travailler plus forten tant ququipe , a constat Kelly Ring la n du match. Je ne pense pas quenous avons jou de notre mieux, mais jecrois que lquipe se rappellera de cette

    dfaite et travaillera plus fort les prochainsmatchs , a afrm Julia Soriano.

    Les cinq joueuses partantes en ont ar-rach aujourdhui. Ctait un nouvel en-vironnement pour plusieurs des joueuses,certaines ont bien ragi, dautres non ,a indiqu Andy Sparks, soulignant aussiau passage que leur meilleure joueuse of-fensive depuis le dbut de lanne, JennaGilbert, tait absente de lalignement, ellequi est blesse.

    De jouer devant une grosse foule, commecelle prsente la PBS mercredi soir, tait

    assez impressionnant, surtout pour crues. Ctait la premire fois qjouais devant autant de monde. Ccile de sadapter, mais jai aim adj hte lanne prochaine! , aSoriano.

    Deux autres victoires durant la n maine

    Lquipe ottavienne a remport sematchs de la n de semaine. La dAndy Sparks a dabord gagn hmain son match contre lUniversit Ltienne, 87-43, pour ensuite senfuir avictoire samedi contre York, 66-53.erine Traer a t la meilleure des svendredi avec 20 points et huit realors que Maddie Stephen a t laleure pointeuse du match de samed18 points et 12 rebonds.

    Lquipe jouera lUniversit Queende semaine prochaine.

    claSSIqUe De la caPItale

    Les Ravens ont t plus fortes

    Les cinq joueuses partantes en ont arrach

    aujourdhui. Ctait un nouvel environnement

    pour plusieurs des joueuses, certaines ont

    bien ragi, dautres non. and Sprks, nrnurhf.

    Julia Soriano (3) a t la meilleure pointeuse des siennes. - photos JrmLentraneur, Andy Sparks, visiblement anim lors dun temps mort.

    Kellie Ring (11) a t oppose la vtrane Alyson Bush (5) durant presque tout le match.

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    28 janvierSPORTS | [email protected]

    claSSIqUe De la caPItale

    Warren Ward mord la poussire

    Vinn Riux

    La dernire sortie en carrire uni-

    versitaire de Warren Ward la PlaceBanque Scotia aura eu leet dun

    coup dpe dans leau. Avec seule-

    ment deux paniers convertis sur 17

    tentatives de marquer, et une pitre

    perormance la ligne de lancer

    ranc, le vtran de cinquime an-

    ne aura cot la victoire au Dou-

    ble G, lui qui ont men au pointage

    durant une bonne partie du match.

    Ainsi, pour une sixime fois de suite, les Ra-

    vens de lUniversit Carleton ont remportles honneurs la Classique de la capitale,cette fois par le compte de 63-58.

    Un dpart canon pour le Double G

    Faisant face une quipe costaude dansla bouteille, lentraneur, James Derouin, acommenc le match en puissance avecdeux grands gaillards dans la bouteille,en Gabriel Gonthier-Dubue et Jordan Vig,une stratgie peu utilise par Ottawa cetteanne.

    Cette tactique sest avre phmre,puisque Derouin a rapidement remplacVig par Vikas Gill pour revenir la strat-gie habituelle des Gee-Gees, avec quatrehommes en priphrie prts dgainer tout moment. Cet alignement a rapide-ment port fruit grce au jeu de transitionrapide orchestr par Warren Ward, sur le-quel le tireur dlite Johnny Berhanemeskela marqu sur deux lancers de trois points,pour permettre aux siens de terminer lapremire tranche du match avec uneavance de 19 15 sur leurs rivaux.

    Fidle sa rputation de joueur spectacu-laire, Ward a tent plusieurs jeux individuelspour pater la galerie. Il sest toutefois but Thomas Scrubb, le frre de lautre, qui lacontraint prendre des lancers difciles et forcer le jeu dans la bouteille. Incapablede concrtiser sur ses nombreuses tenta-tives de marquer, la frustration tait pal-pable chez le numro dix des Gee-Gees.

    Au cours du deuxime quart, Ottawa acontinu pousser le jeu rapide en tran-sition, ce qui a amen les Ravens com-ettre plusieurs fautes et donner despoints faciles aux Gee-Gees. Gabriel Gon-thier-Dubue sest avr une peste pourTyson Hinz, son homologue de Carleton.Limposant Gatinois a t dominant dansla bouteille en marquant dimportantspoints, en plus de frustrer le talentueux Ty-son Hinz lors de ses lancs au panier. Cestgrce au style de jeu la fois hermtiqueen dfensive et explosif en attaque, que leGris et Grenat a retrait au vestiaire aprs20 minutes de jeu, avec une avance de34-28 sur ses rivaux de lautre bout du ca-nal.

    Une deuxime demie plus ardue

    Ottawa a amorc la deuxime demie surles talons, concdant plusieurs paniersdafle Thomas Scrubb et Tyson Hinz.Pendant ce temps, Ward continuait sa soi-re de misre en attaque, incapable deconcrtiser ses chances de marquer et, dumme coup, gaspillant les possessions duballon de son quipe.

    Avec quatre fautes son nom, le trs ef-cace Gonthier-Dubue sest fait remplacerau dbut du quatrime quart par le colos-sal Jordan Vig. Toutefois, ce changementa ouvert la porte Hinz pour marquer septpoints dafle, dominant compltementVig en dessous du panier.

    Les lancers francs ont t un point tournant

    Alors quil restait moins de cinq minutes auquatrime quart, Ward et Gonthier-Dubuese sont prsents tour tour la ligne delancer franc, sans toutefois en russir unseul. Les lancers francs manqus la ndu match ont, sans aucun doute, t unpoint tournant dans le match , a not Der-ouin aprs la dfaite. Si on veut battre lameilleure quipe au pays, on ne peut pasmanquer quatre lancers francs de suite enn de match. Avec quelques secondes faire, Phil Scrubb a nalement anantiles chances dOttawa de revenir dans lematch avec un lancer dun angle impos-sible.

    Nous avons t excellents dans labouteille pour cueillir les rebonds , a lanclentraneur ottavien. Quatorze rebondsoffensifs contre les Ravens est trs inhabi-

    tuel. Cela a t une surprise agrabt-il poursuivi.

    Questionn sur la faible contributWard au pointage, Derouin na pat dfendre son capitaine. Je que Thomas [Scrubb] a trs bien jodfense contre Warren [Ward]. Peque a na pas t sa meilleure soterme de points, mais avec lintensiamenait sur le terrain et sa domau chapitre des rebonds, je ne plenlever du terrain , a reconnu Der

    Selon Johnny Berhanemeskel, le mjoueur des Gee-Gees contre les Rlui et ses coquipiers ont perdu leur offensive en deuxime demie et noaccompli les petites choses comlavaient fait lors de la premire momatch, cest--dire cueillir les rebofensifs et russir les lancers francs. Letransition a aussi t dfectueux setireur dlite de troisime anne.

    Georges Serresse et Alex Ratt supre

    les Gee-GeesLa n de semaine suivant la dfaimains des Ravens, les Gee-Gees onent une autre dfaite crve-coe73-72 face aux Voyageurs de Laenne. Ottawa sest toutefois repris lemain contre les Lions de York, leur inune dfaite de 93-78.

    Johnny Berhanemeskel a obtenu slime point en carrire lors de la dcontre les Voyageurs. Le seul autreactif du Double G avoir plus dpoints est Warren Ward.

    photos JrmWarren Ward ( gauche) durant lune de ses nombreuses tentatives rats devant ThomasScrubb ( droite). Ward a termin le match avec six maigres points.

    Mike LAfricain (11) tait oppos au talentueux Phil Scrubb ( droite).

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    ghssn ahmni

    La Rotonde naurait pas pu rsister

    une semaine de plus aux jumelles

    English. Les deux joueuses em-

    blmatiques de lquipe de volley-

    ball viennent de voir leurs eorts

    couronns par une convocation

    aux essais de lquipe nationale du

    Canada en t prochain. Avec leur

    parcours cette saison, tout semble

    russir aux deux Ottaviennes.

    La Rotonde: Parlez-nous de votre parcourssportif. Avez-vous commenc par le vol-leyball?

    Kelsie English: Nous avons toujours t trsathltiques, nous avons pratiqu beau-coup de sports, ds la cinquime anne.Ensuite, en septime anne, nous avonscommenc le volleyball, mais nous avonscontinu pratiquer le soccer en mmetemps. Ce nest quen onzime anne quenous avons dnitivement choisi cette dis-cipline.

    l Ppinu Rbihud,Chef de pupitre

    Aprs une daite de 6 1 contre

    les Martlets de lUniversit McGill

    vendredi, les Gee-Gees sont rev-

    enues en orce dimanche dernier

    contre les Stingers de lUniversit

    Concordia en remportant le match

    8-3.

    Cindy Laurin, du Gris et Grenat, a donn leton au match ds les premires minutes dejeu en djouant la gardienne dun tir dunangle restreint en avantage numrique. Sacoquipire Asha Kauffeldt na pas tard suivre, marquant un deuxime but enavantage numrique. La premire pri-ode sest solde par la marque de 3-0 pourlquipe ottavienne grce un deuxime

    but de Kauffeldt en n de priode.

    Une pluie de buts

    Aprs un but de Concordia en dbut dedeuxime priode, le Double G ne sestpas laiss impressionner en rpliquantavec deux buts un la suite de lautre,lun dAlicia Blomberg et lautre de Laurin.Suite ces deux buts quelque peu faciles

    28 janvierSPORTS | [email protected]

    tIRS De BaRRage

    Myriam et Kelsie English: aller le plus loin possible!

    HocKey FMININ

    Une victoire encourageante

    LR: Quest-ce qui a fait pencher la balanceen faveur du volleyball?

    Myriam English: Pour moi, cela faisait long-temps que je jouais au soccer, mais je vou-lais me concentrer sur le volleyball. PourKelsie ctait plus dur, parce quelle taittrs performante dans les deux.

    LR: Comment valuez-vous votre parcoursavec les Gee-Gees?

    ME: Pour ma part, je ne cache pas que jedois tout Lionel Woods. Nous faisons unexcellent travail ici, cest grce lui quenous en sommes arrives l. Nous lui dev-ons la convocation pour lquipe natio-nale.

    LR: Aprs cette convocation, comment

    percevez-vous votre avenir sportif?

    KE: Nous allons essayer dintgrer lquipenationale du Canada cet t. Ensuite,nous aimerions aller le plus loin possible,sportivement parlant. Nous pensons joueren Europe.

    ME: Bien entendu, cela va dpendre de cequi se prsente nous comme possibilit.Nous pourrions aussi travailler aprs notregraduation, mais nous pensons srieuse-ment tenter le professionnalisme en Eu-rope, ceci dit, cela reste quand mme loin.

    LR: Est-ce que vous vous entendez plus

    quavec les autres joueuses? Est-il plus fac-ile de prvoir le jeu de sa jumelle que celuides autres coquipires?

    KE: Il y quelques annes, cela nous cau-sait quelques problmes, parce que nousnhsitions pas nous reprocher nos er-reurs haute voix durant les parties, ce quifaisait un peu dsordre des fois. Mainten-ant, cest certain que cela sert davoir sasur dans son quipe, nous nous compl-tons trs bien, mais nous nous entendonsaussi trs bien avec les autres membres delquipe.

    LR: Cette saison lquipe sest positi

    comme candidate srieuse au titre nal, quen pensez-vous?

    KE: Ds le dbut de saison, lobjectclair: nir premires en Ontario et dquatre premires au Canada. Au saison nous avons pris conscience deniveau et nous ne visons rien dautremdaille dor nationale.

    ME: Lanne dernire nous tionsimes, cest toujours une dceptiperdre une nale. Nous avons dcur deffacer cette dception remporter le titre cette saison.

    Myriam (7) et Kelsie (5) English durant un match de volleyball. - photo Tom

    pour les Gee-Gees, lentraneur adverse aretir Chelsey Hodges de la glace pour laremplacer par son autre gardienne de but,Carolanne Lavoie-Pilon. Malgr le change-ment de gardienne, larie Leclair a russi toucher le fond du let deux fois pluttquune, la mi-priode et la n de celle-

    ci. Stphanie Mercier a t djoue en nde deuxime priode et la moiti de latroisime priode. Laurin a complt untour du chapeau en marquant un troisimebut la 11e minute de jeu de la dernirepriode grce une passe de CarolaneUpshall. Le Gris et Grenat a ainsi remportle match 8 3.

    Un soulagement

    Il sagissait dune premire victoire depuisle cong des Ftes pour la formation deYanick Evola. Cest un soulagement, sur-tout que vendredi on a eu un bon match,mais on a t due par le rsultat. a faitdu bien et cest bon que a arrive justeavant les sries , a soulign celle qui arussi un tour du chapeau, Cindy Laurin. Cest un match qui nous donne de laconance. On travaille fort dans les pra-

    tiques et dans les matchs, mais les rsultatsne viennent pas. Ce match-ci a montreque a donne quelque chose de travaillerfort , a comment larie Leclair. On re-vient de la pause des Ftes et on doit af-fronter deux fois McGill, la meilleure quipeau pays et une fois Montral, la troisimemeilleure quipe au pays. On joue dansune ligue qui est dure , a renchri Evola.Lquipe a tout de mme perdu par un

    seul but lors de ses trois derniers affronte-ments contre Montral. Dhabitude,quand on accumule les checs, on a ten-dance perdre notre motivation, mais cenest pas le cas de lquipe. Les lles se re -troussent les manches toutes les semaineset cest le fun de voir a.

    Le Double G affrontera encore unConcordia la n de semaine prochaplus de croiser le fer avec Carleton.

    Cindy Laurin (89) a inscrit son premier tour du chapeau en carrire universitaire aux dpens deers de Concordia, lors dun victoire convaincante de 8-3. - photo Jrme Simon

  • 7/29/2019 28 Janvier 2013 Web

    17/20

    www.larotonde.ca

    28 janvierSPORTS | [email protected]

    le BlogUe DeS SPoRtIFS De SaloN

    Rappel des rituels

    Vndrdi 1r fvrir:Athltisme New York pour une rencontre-invitation 19 h

    Hockey fminin Concordia 19 h 30

    Smdi 2 fvrir:Athltisme New York pour une rencontre-invitation 10 h

    Basketball fminin Queens 18 h

    Hockey fminin contre Carleton 19 hHockey masculin Queens 19 h 30Basketball masculin Queens 20 h

    Dimnh 3 fvrir:Hockey masculin au CMR 15 h

    La plupart des matchs de basketball, de volleyball et de hockey

    sont disponibles surwww.ssncanada.ca

    StatIStIqUeS

    MatcHS De la SeMaINe

    * toIleS De la SeMaINe *

    cind lurin,hockey fminin

    Trois buts en un match

    La recrue de 17 ans aconnu un bon matchdimanche contre lesStingers de lUniversit

    Concordia. Elle a russile premier tour du cha-peau de sa carrire ot-tavienne. Laurin a susimposer tout le long dumatch.

    JhnnBrhnmsk,basketball masculin

    45 points et 12 rebondsen trois matchs

    Le garde de troisimeanne a obtenu son

    millime point en car-rire vendredi contrelUniversit Laurenti-enne. Berhanemeskel aconnu un autre matchfructueux samedi contreYork, rcoltant 23 points.Il a t le meilleur joueurdes deux quipes cechapitre.

    ri lir,hockey fmininDeux buts une pasdeux matchs

    La joueuse de ime anne a suopportuniste dura

    match de dimacontre Concordiaqui a marqu deuxen plus de se fairmenaante devalet adverse. Lecaussi obtenu une lors du match dedredi contre McGil

    La saison 2013 de la Ligue nationale dehockey (LNH) a dbut la semaine pas-se Fini les passe-temps improductifs (lire,dbattre avec ses pairs, jouer au hockey,etc.). On sinstalle sur notre divan, devantla tl, pendant trois heures tous lesdeux soirs pour les prochains quatre mois.

    Ceux qui menaaient, il y a quelquessemaines, de boycotter la LNH, ont djsorti leur dossard des Snateurs, leur cas-quette des Maple Leafs et leur t-shirt dela Sainte-Flanelle. On en a suivi quelques-uns la semaine dernire. Voici les com-portements que nous avons pu observerchez diffrents fans de la rgion.

    Le machoLieu o on peut lapercevoir:L o il y a de la bire.ge mental: En plein dans la pubert.Groupe habituel:Une douzaine dhommes bien nourris sepromenant en caravane de mini vans.Besoins: Alcool, ailes de poulet et airede jeu pour imitation des faits saillants.Le macho se distingue par ses actionsintentionnes sa seule aspiration estdatteindre le niveau de virilit absolu.

    La pantoufleLieu o on peut lapercevoir: Au lit, dansle bain, sur le divan, bref la maisonge mental: Plus ou moins 72 ans.Groupe habituel: En couple ou en famille.Besoins: Le volume de la tlvision baset quelquun qui se coner pendant lematch au lieu de regarder laction.La pantoue cout