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2d Plan national d’actions 2013-2018en faveur du Râle des genêts Crex crex
Lettre d’infos n°1 - Juillet 2015
Edito : Une nouvelle lettre d’infos pour un nouveau PNA©
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La LPO Anjou et la LPO France ont tenu la plume pour ce deuxième Plan National d'Actions en faveur du Râle des genêts, et sont naturellement pour beaucoup à l'origine de son contenu. La palette d’actions proposées dans le PNA résulte d'un travail collaboratif, construit sur les attentes et les retours d'expériences du réseau d'acteurs (éleveurs et représentants de la profession agricole, collectivités, associations de protection de l'environnement et gestionnaires d'espaces naturels, établissements publics, services de l’État, etc...) concernés par la conservation du Râle des genêts.
L'animation nationale du plan est confiée à la LPO Anjou. Sa mise en œuvre, elle, sera le reflet de la mobilisation du réseau qui doit être plus forte que jamais au vu de la situation du râle en France.
Ce second plan a été rédigé par le réseau râle dans un contexte d’évolutions notamment dans la programmation européenne et de retours d’expérience de programmes sur les râles :• un LIFE + Nature interrégional (Poitou-Charentes, Pays de la Loire et Picardie)
dédié à l'espèce, qui s'achèvera à la fin de l'année 2015 ; • une première année de mise en œuvre de la nouvelle PAC, avec, pour les MAEC,
de nouveaux engagements unitaires, de nouveaux enjeux à promouvoir : bandes refuges ;
• de nouveaux programmes et un changement de pilotage pour les fonds européens, dont les régions sont désormais autorités de gestion ;
• la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, publiée en octobre 2014, qui prévoit notamment de soumettre à compensation tout défrichement ;
• l'entrée en vigueur dans les départements des «régimes propres Natura 2000», soumettant dans certains sites le retournement de prairies permanentes ou temporaires de plus de 5 ans à évaluation d'incidences préalable ;
• l'intégration d'une entrée biodiversité dans les 10e programmes de certaines agences de l'eau : un nouveau soutien financier pour les actions ciblant les espèces menacées des milieux aquatiques ;
• à venir : une loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, autre(s) LIFE(s)?
La mise en œuvre du PNA relève de politiques publiques et d'outils variés et complexes, dont seuls quelques exemples ont été cités ici. Une connaissance fine et actualisée de l'ensemble des leviers et facteurs d'influence potentiels et leur bonne mobilisation ne sont pas évidentes. C'est tout l'intérêt de fonctionner en réseau : chaque catégorie d'acteurs peut apporter sa pierre à l'édifice et ne doit pas hésiter à le faire savoir au reste des membres du réseau.
La lettre d'info est justement un des moyens d'informer le réseau sur les actions de ses membres : voici une présentation d'actions concrètes du plan mises en œuvre et de leurs premiers résultats
Souhaitons ardemment que les effectifs nationaux de l'espèce reflètent enfin l'implication des membres du réseau : ce serait la meilleure des récompenses !
Caroline Chanson, DREAL Pays de la Loire
PLAN NATIONAL D’ACTIONS | RÂLE DES GENÊTS 2013-2018
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Résultats de l’enquête nationale 2014
Les 5 premières dates/périodes correspondent aux enquêtes nationales
Évolution de l’effectif national
Répartition de la population de mâles chanteurs
Le statut du Râle des genêts a été précisé dans 39 départements en 2014.
L’espèce a été contactée en période de reproduction dans 24 d’entre eux et semble avoir disparu de 9 départements par rapport à l’enquête nationale précédente (2009).
La plupart des sites occupés par le Râle des genêts sont désignés en Zone de protection spéciale (ZPS). Au moins 20 ZPS ont été occupées en 2014, accueillant 79,5 % (183-200 râles) de l’effectif global recensé.
La somme des estimations départementales donne une fourchette de 226 à 253 mâles chanteurs, soit en arrondissant 230-255 mâles chanteurs en 2014. Il s’agit de l’effectif le plus faible jamais enregistré en France.
L’effort de prospections fourni au cours de l’enquête et l’appréciation de la situation dans les Basses Vallées Angevines (bastion de l’espèce en France), mettent en évidence une chute des effectifs nette par rapport à l’enquête de 2009.
La diminution des effectifs est de l’ordre de 54 %.
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Alors soyez vigilants lors de vos suivis si vous croisez un tarier et n’hésitez pas à faire remonter vos données auprès de Samuel Havet ([email protected]) qui reste à votre disposition
pour toute question.
Des inondations tardives dans les BVA
La majorité des Râles des genêts se reproduit sur le site des Basses Vallées Angevines (49) soumis à de fortes contraintes hydrologiques car il se situe dans le bassin de confluence de trois rivières (Sarthe, Mayenne, Loir) qui forment la Maine qui se jette dans la Loire au sud d’Angers.
Si ce site offre de vastes ensembles prairiaux très appréciés des râles, il connait depuis quelques années (2012, 2013 et 2015) des inondations dites tardives puisqu’elles surviennent en mai – juin (le 20 avril est la date moyenne d’arrivée des râles en Anjou). Ces épisodes influencent directement les effectifs angevins en passant de 231 mâles chanteurs recensésen 2011 à seulement 93 en 2014.
Quelles pistes pour expliquer ce déclin
Inondations tardives dans les Basses Vallées Angevines (mai 2015)
Les mesures agro-environnementales proposées sont-elle adaptées?
L’espèce ne pourra se maintenir en France que si des mesures agro-environnementales (retard de fauche, fauche centrifuge, limitation des intrants, bande refuge…) sont mises en place sur l’ensemble des vallées alluviales où l’espèce est encore présente et ceci sur des surfaces importantes et réparties de manière homogènes.
Les mesures existantes ne couvrent encore malheureusement qu’une faible proportion des habitats favorables. Les « mesures d’urgence » (retard de fauche mis en place au cours de la saison en fonction de la localisation de mâles chanteurs, cf. p6) n’ont d’intérêt que si elles sont couplées à des mesures agro-environnementales les années suivantes.
Dans les BVA, une autre espèce pâtit elle-aussi de ces inondations tardives : le Tarier des prés.
La LPO Anjou s’intéresse donc de près au cas du Tarier des prés, un des passereaux nicheurs les plus menacés de France.
En 2014, l’association angevine a lancé un programme de marquage couleur pluriannuel sur cette espèce.Les Tariers des prés sont donc équipés d’une bague de couleur munie d’un code alphanumérique permettant le suivi d’un individu à distance et dans le temps sans avoir à recapturer l’oiseau. L’objectif étant d’apporter des éléments sur l’utilisation des habitats tout au long de la saison et d’évaluer l’impact des mesures de gestion des espaces prairiaux pour cette espèce.
Premiers résultats du programme de baguage: Après avoir testédifférentes méthodes en 2014, année de mise en œuvre, le bilan de capture fait état de 92 individus en période de reproduction (2014 : 42 BVA et 10 en BVVI* ; 2015 : 26 BVA et 14 en BVVI) et 172 en période post-nuptiale (BVA).Seulement quelques oiseaux marqués ont été revus et tous présentent une grande fidélité à leur site de reproduction.
*Basses Vallées de la Vienne et de l’Indre
Le Tarier des prés : une autre espèce impactée par les crues tardives
©S. Havet
©S. Havet
PLAN NATIONAL D’ACTIONS | RÂLE DES GENÊTS 2013-2018
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Les 2 comités de pilotage (COPIL) nationaux d’élaboration du document national ont abouti à la proposition de 28 actions.Ces fiches actions sont conçues comme une boîte à outils pour les régions qui souhaitent mettre en place des déclinaisons régionales et elles sont susceptibles d’évoluer au fur et à mesure de l’avancée du programme.Elles correspondent à la mise en œuvre de 5 objectifs principaux :
Un plan en 28 actions pour atteindre 5 objectifs
Un second plan et une nouvelle stratégie
Objectif 1 : Maintenir ou restaurer l’habitat du râleBut : Mener des actions de conservation des prairies alluviales et offrir de bonnes conditions à l’espèce pour se reproduire (ressources alimentaires, zones de quiétude,…).
Nombre d’actions : 6
Actions phares : Contractualiser des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sur des surfaces significatives / Reconvertir les milieux non favorables (cultures, peupleraies, carrières, etc…) en habitat propice à l’espèce
Objectif 2 : Protéger durablement les sites
But : Protéger les sites à long terme pour assurer le maintien de milieux favorables pour l’espèce.
Nombre d’actions : 4
Actions phares : Augmenter les surfaces disponibles pour le râle au moyen de l’acquisition foncière / Développer les mesures de protection fortes (APPB, RNR....)
Objectif 3 : Maintenir ou adopter des pratiques agricoles favorables au râleBut : Préserver le milieu en travaillant avec les agriculteurs, acteurs au quotidien de ces milieux pour concilier pratiques agricoles et maintien de l’espèce.
Nombre d’actions : 4
Actions phares : Améliorer le dispositif des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) et maintenir un élevage extensif pérenne / Développer les zones refuges favorables à la faune prairiale
Objectif 4 : Améliorer les connaissances sur l’espèceBut : Mieux comprendre les besoins optimaux de l’espèce et les paramètres qui influencent l’évolution de la population nationale.
Nombre d’actions : 7
Actions phares : Réaliser les suivis annuels / Proposer un référentiel de protocoles à décliner au niveau national
Objectif 5 : Créer un réseau / Communiquer et sensibiliserBut : Créer une dynamique, partager les expériences au niveau national et informer partenaires et grand public des avancées du plan.
Nombre d’actions : 7
Actions phares : Créer un réseau de référents intervenants à différentes échelles / Proposer des outils de communication pour tous les publics
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Visite de terrain lors du COPIL Grand Est
Un plan en 28 actions pour atteindre 5 objectifs Focus sur la mise en oeuvre de quelques actionsUne mesure bande refuge intégrée au catalogue national des engagements unitaires et proposée dès 2015
Fiche action concernée (cf. doc national) : 3.2
Premiers résultats : Dans le cadre des programmes menés sur le Râle des genêts (LIFE+ et PNA), une mesure bande refuge a été proposée pour aller plus loin que les MAE proposées jusqu’ici.
En effet, si dans les années 90, les mesures de retard de fauche avaient répondu au déclin de la population nationale, elles se révèlent insuffisantes à l’heure actuelle pour garantir un taux de survie optimal pour le râle mais également pour l’ensemble des oiseaux prairiaux.
Le principe de la bande refuge est simple : laisser des bandes de prairie de 6 m de large au minimum non fauchées jusqu’à début septembre afin de préserver une mosaïque de milieux disponibles sur de vastes ensembles de prairies souvent fauchées aux mêmes dates.Placées de manière pertinente, le long des fossés par exemple, ces bandes devront former un réseau pour permettre aux oiseaux prairiaux et notamment aux jeunes individus encore non volants de trouver nourriture et refuge et ainsi terminer leur croissance en toute quiétude.
Ce nouvel engagement unitaire, appelé Linea 8, a donc été proposé comme une mesure linéaire offrant la possibilité de la superposer avec des mesures surfaciques type retard de fauche.
Mise en place d’un réseau autour du plan avec l’organisation de 2 COPILS interrégionaux
Fiche action concernée (cf. doc national) : 5.1
Premiers résultats : Dans le cadre du lancement officiel du plan national d’actions, 2 COPILS interregionaux ont été organisés.
Les invitations aux COPILS ont permis de mettre en évidence un réseau conséquent avec plus de 120 partenaires concernés par la thématique Râle des genêts et avifaune prairiale et qui souhaitent s’investir dans ce nouveau plan.
Pour la partie Grand Ouest (Basse et Haute-Normandie, Centre, Pays de la Loire, Poitou-Charentes), cela a rassemblé 13 participants (décembre 2014) et une réunion pour la partie Grand Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Ile-de-France, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Rhône-Alpes) a mobilisé 30 participants (mars 2015).
Après une présentation de l’équipe animatrice, un retour sur l’enquête nationale 2014 et les différentes actions développées dans le PNA, les participants ont eu l’occasion d’échanger sur la campagne des MAE 2015, sujet d’inquiétude pour les uns et les autres notamment concernant les écueils rencontrés sur la mesure bande refuge.
©N. Vetter
Cependant, cela a posé quelques problèmes de compatibilité entre mesures sur des aspects administratifs.
Les échanges avec le ministère de l’agriculture ont donné lieu à un accord et à la proposition d’une mesure lors de la campagne agro-environnementale 2015 avec un cahier des charges encore en cours de validation par la Communauté Européenne.
Si certaines interrogations sont restées sans réponse car dévolues aux instances ministérielles, ce partage d’expérience a mis en évidence la nécessité de ne pas se limiter aux seuls enjeux râles mais élargir à l’ensemble des écosystèmes prairiaux et de proposer des programmes fédérateurs comme le LIFE « Prairies Bassin Saône » (cf. p7) porté par l’Etablissement Territorial Public de Bassin Saône et Doubs.
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Bande refuge laissée sur un secteur fauché le 20 juin
PLAN NATIONAL D’ACTIONS | RÂLE DES GENÊTS 2013-2018
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Contact : Olivier RIQUETParc naturel régional Loire-Anjou-Touraine7 rue Jehanne d’Arc – 49730 MONTSOREAU02 41 53 66 00 / [email protected]
La zone Natura 2000 des Basses vallées de la Vienne et de l’Indre (5671 ha, 37) accueille la dernière population de Râle des genêts en région Centre-Val de Loire avec 4 à 6 mâles chanteurs recensés depuis 10 ans.
Malgré la mise en œuvre de plusieurs actions en faveur de l’espèce (fauches « sympas », MAE, etc.), la population locale reste au bord de l’extinction.
C’est pourquoi une mesure d’urgence a été proposée par le PNR Loire-Anjou-Touraine et ses partenaires (CPIE Touraine-Val de Loire, LPO Touraine) depuis 2013 avec le soutien financier durant 5 ans de la Fondation LISEA Biodiversité.
Cette mesure annuelle consiste à indemniser les agriculteurs volontaires pour mettre en refuge jusqu’en septembre des parcelles autour des mâles chanteurs détectés (1-2 ha minimum). La souplesse du dispositif permet de s’adapter chaque année à la localisation des Râles pour améliorer le succès de reproduction et assurer la survie des jeunes. Le Courlis cendré est également visé par la mesure.
Depuis 2013, 17 ha ont été conventionnés pour 5 exploitations et une collectivité engagées.
Région Centre : les mesures d’urgence
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Région Picardie : Retours sur la déclinaison régionale en Picardie (2010-2013) animée par Le Conservatoire d’espaces naturels de Picardie (CENP)
Les 4 grandes thématiques d’actions développées dans la déclinaison : la gestion et restauration de l’habitat du râle / la protection des sites / l’amélioration des connaissances /la sensibilisation, ont été mises en œuvre en étant notamment intégrées au programme LIFE + Râle des genêts (2011-2015). En voici les principaux résultats.
Mise en place de mesures agro-environnementalesEn Moyenne Vallée de l’Oise (MVO), principal site de reproduction en Picardie, 75 contrats pour une surface totale de 1688 ha (56% des prairies du site) dont 828 ha de mesures favorables au râle (fauche tardive, bandes refuges).En outre, l’animation auprès de la profession agricole a abouti à la mise en place de mesure d’urgence (fauche au 1er août) et dans le secteur du Marais de la Souche, autre site d’importance pour le râle, une nouvelle MAE retardant les fauches au 16 juillet a été souscrite sur 7,5 ha.A noter également, la mise en œuvre d’un projet de valorisation du foin de la Vallée de l’Oise avec la création d’une association d’éleveurs.
CommunicationDes lettres d’informations, des sorties nocturnes, des brochures, sensibilisation de la profession agricole (revue spécialisée et en direct) ont été proposées pendant ces 3 ans.
Contact : Marie-Hélène GUISLAIN CEN Picardie
Restauration de milieux Entre 2010 et 2014, 15 ha de peupleraies et 23 hectares de cultures ont été convertis en prairies, Une convention avec la société Enertrag (mesures compensatoires d’un projet éolien) permet au CENP d’agir hors du périmètre Natura 2000 de la MVO. Acquisition de terrain et convention de gestion10,5 ha sont déjà acquis par le CENP et 18 ha sont en cours d’acquisition. Les premiers baux à clauses environnementales ont été signés à Bichancourt (19 ha) et Noyon (42 ha) en MVO.
Amélioration des connaissancesLes suivis de population sont réalisés annuellement allant de 3 à 32 mâles chanteurs selon les années. D’autres études ont été réalisées : suivi des fauches (caractérisé par un pic à fin juin couplé à la sensibilisation des agriculteurs et l’observation de nichées), radiopistage de mâles (mise en évidence de l’utilisation des bandes refuges), qualité floristique des prairies (révèle l’importance de la hauteur et de la densité de végétation).
Schéma du principe de la mesure d’urgence
Les suivis de fauche permettent la sensibilisation des agriculteurs et de sauver de jeunes râles (ici agé de
quelques jours et encore dépendant de sa mère)
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Contact : Romain ChazalTechnicien - Equipe «Habitats - Zones humides»
CNERA Avifaune migratriceDirection Etudes et Recherche
En 2015, 15 enregistrements ont été réalisés depuis l’aval de la zone d’étude (département de l’Ain) jusqu’en Haute-Saône.
L’analyse des enregistrements est en cours au laboratoire à Lyon et permettra notamment de vérifier :• le nombre d’oiseaux différents enregistrés sur la zone
d’étude,• les mouvements d’individus au cours d’une même saison
de reproduction,• l’éventuelle fidélité des oiseaux à une parcelle d’une
année à l’autre.En fonction de la réussite de ce programme, un éventuel élargissement à d’autres « bassins » sera envisagé.
Matériel utilisé pour le baguage acoustique
Dans le Val de Saône, dès le printemps 2014, une étude de faisabilité d’un programme de baguage acoustique, reposant sur le présupposé d’une « signature vocale » propre à chaque Râle des genêts, a débuté.
Une signature repose sur l’existence d’une faible variation intra-individuelle (constance du signal pour un même oiseau) et d’une forte variation inter-individuelle (signaux très différents d’un oiseau à un autre).
Ce programme, qui permettrait d’individualiser les râles à partir de leur signature vocale est développé à l’initiative de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) en collaboration avec Thierry Lengagne, chercheur au CNRS à Lyon (Laboratoire d’Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés), spécialiste de la communication animale.
Ce programme sera sans doute inscrit au projet de programme LIFE « Prairies Bassin Saône » porté par l’EPTB Saône et Doubs.
En 2014, 6 enregistrements ont pu être effectués dans l’Ain et la Saône-et-Loire grâce à une coordination efficace entre l’ONCFS et l’Etablissement Public Saône et Doubs.
En direct des prairies du bassin versant de la Saône : « Donnez nous un LIFE » !Face à la diminution des prairies et au déclin persistant de la biodiversité dans le Bassin de la Saône, et ce malgré les nombreuses actions engagées, l’EPTB Saône et Doubs, appuyé par ses partenaires, a initié en 2014 un projet de LIFE (l’Instrument Financier pour l’Environnement).
Ainsi, lors de plusieurs groupes de travail, les différents acteurs concernés ont participé à la réflexion et à la validation d’un programme d’action ambitieux visant à la restauration des prairies, et ce, avec le soutien de la Commission Européenne. Cette dernière finance en effet depuis 1992, via le programme LIFE, des actions permettant de lutter contre le déclin de la biodiversité et de soutenir le réseau Natura 2000.
Le projet de LIFE « Prairies Bassin Saône » porté par l’EPTB est en cours de concrétisation. Son programme d’action se décline en trois principaux volets : la reconversion de milieux dégradés en habitat prairial (via conventionnement et acquisition, puis travaux), l’accompagnement des agriculteurs pour limiter leur impact sur les habitats et espèces patrimoniales et enfin, le soutien de l’activité d’élevage, indispensable à la pérennité des milieux prairiaux.
L’EPTB, qui coordonne le montage de ce projet avec le soutien des services de l’Etat concernés, déposera sa candidature auprès des instances européennes à l’automne 2015. Le programme d’actions débuterait en octobre 2016 et pour une durée de 6 ans.
Contact : Nathanaël VETTERChargé de mission LIFE Etablissement Public Territorial du bassin Saône et [email protected] / 03 85 21 98 32
Régions Bourgogne, Franche-Comté & Rhône-Alpes
Un programme de baguage acoustique dans le Val de Saône
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N’hésitez pas à transmettre votre article à la rédaction pour la prochaine
lettre d’infos avant le
29 février 2016 à [email protected]
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www.developpement-durable.gouv.fr
L’équipe animatrice
DREAL Pays de la Loire
Coordinatrice du PNARéférent : Caroline Chanson
LPO Anjou
Animatrice nationale du PNA
Référent : Stéphanie Hennique
Coordinateur national des données
sur le Râle des genêts
Référent : Edouard Beslot
Création d’un blog dédié aux professionnels
A venir
Une seule adresse pour nous contacter [email protected]
http://partenaires-pna-raledesgenets.blogspot.fr
Infos pratiques
Ce blog se veut être une plateforme d’échanges de données, de bibliographie (France, Europe…), d’actualités des uns et des autres sur la thématique Râle des genêts mais aussi connexes comme les milieux ou oiseaux prairiaux. À terme, il regroupera également toutes les informations sur les déclinaisons Râle des genêts existantes en France.Il est susceptible d’évoluer en fonction des attentes des partenaires avec l’incrémentation de fiches techniques sur des sujets divers et variés mais qui répondent aux interrogations du réseau : Comment mettre en place des mesures d’urgence (Périmètre 2000 / Hors périmètre Natura 2000) ?…Ces fiches techniques seront issues des discussions internes au réseau par le biais d’une liste de discussions qui doit être créée prochainement.Ce blog offre aussi la possibilité de connecter son agenda Google à celui du PNA pour être informés en temps réel des réunions et des évènements en lien avec le PNA.L'accès à ce blog étant restreinte, les partenaires peuvent contacter l’équipe animatrice pour se connecter.
• 8 & 9 septembre 2015 : SEMINAIRE FINAL DU PROGRAMME LIFE RÂLE DES GENÊTSL’année 2015 est la dernière du programme LIFE + Nature Râle des genêts.Cet événement sera l’occasion de réaliser le bilan des actions menées ces 4 dernières années et de préparer l’après-LIFE.Le séminaire se déroulera le 8 septembre au cœur de l’Abbaye aux Dames de Saintes, et se poursuivra le 9 septembre par une visite embarquée et pédestre des sites favorables au Râle des genêts en Moyenne Vallée de la Charente. Retrouvez le programme sur http://www.rale-des-genets.fr/Pour toute question ou renseignement, n’hésitez pas à contacter Anne Vallade [email protected]
• Octobre 2015 : Publication de la synthèse de l’enquête nationale 2014
• Janvier 2016 : Premier comité de pilotage national du plan
Lettre d’informations du Plan National d’Actions Râle des genêts n°1 - Juillet 2015
Directeur de la rédaction : Stéphanie HENNIQUE
Co-rédacteurs : Romain CHAZAL, Marie-Hélène GUISLAIN, Thierry LENGAGNE, Olivier QURIS, Olivier RIQUET & Nathanaël VETTER
Conception graphique : Stéphanie HENNIQUE
Les structures référentes nationales (Comité de pilotage)• la DREAL des Pays de la Loire,
coordinatrice• la LPO Anjou, animateur • l’APCA• l’EPTB Saône et Doubs• l’ONCFS (CNERA AM 71)• l’Université d’Angers• la Chambre d’Agriculture de l’Aube• la DREAL Bourgogne • la DREAL Lorraine
• la DREAL Poitou-Charentes • la LPO Alsace• la LPO Champagne-Ardenne• la LPO France• la LPO Franche-Comté• la LPO Isère• la RNN Estuaire de la Seine• le CEN Bourgogne• le CEN Picardie• le CNPN
• le CPIE Meuse • le CPIE Touraine Val de Loire• le GON• le GONm• le MAAF (BFB et BATAE)• le MEDDE (PEM2 et GR4)• le MNHN• le PNR des boucles de la Seine• le PNR Loire-Anjou-Touraine
