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Atelier n°1 CREX : outil d’amélioration des pratiques professionnelles Brigitte FAORO, pharmacien PH, CHRU Montpellier Dany GAUDELET, cadre supérieur de sante, CH Charleville Mézières

Atelier n°1 CREX : outil d’amélioration des n 1 CREX : outil d’amélioration des pratiques professionnelles Brigitte FAORO, pharmacien PH, CHRU Montpellier Dany GAUDELET, cadre

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Atelier n°1

CREX : outil d’amélioration des

pratiques professionnelles

Brigitte FAORO, pharmacien PH, CHRU Montpellier

Dany GAUDELET, cadre supérieur de sante, CH Charleville Mézières

Qu’est ce qu’un CREX ?

« Démarche organisée et systématique de recueil et

d’exploitation des signaux que donne un système.

Il consiste à apprendre de ce qui se passe et de ce qui

s’est passé (performances erreurs évitées, incidents et

accidents) pour mieux maîtriser l’avenir »

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Pyramide de Bird

Accident majeur

Accident mineur

Incident invisible

Incident sans dommage ou dommage visible (Précurseur)

1

10

30

600

G

r

a

v

i

t

é

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Place du CREX dans l’amélioration des

pratiques professionnelles

Principes

C’est une méthode de gestion des risques a posteriori

Elle fait partie de l’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) et peut

être incluse dans le DPC (Développement Professionnel Continu)

Le CREX est multi professionnel à l’intérieur d’une structure

Il permet d’analyser les incidents et accidents relevés dans la pratique

Références

Instruction n°DGOS/PF2/2012/352 du 18 septembre 2012

Méthodologie de retour d’expérience (DGS mars 2007)

Améliorer la sécurité des organisations de soins –Exploiter les retours d’expérience (MeaH- février

2008)

Outils de sécurisation et d’auto-évaluation de l’administration des médicaments (HAS JUILLET 2011)

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La démarche Crex

Le CREX n’est pas :

Analyse d’accidents avérés (RMN, vigilances)

Méthode destinée à déterminer la responsabilité d’un individu

Méthode d’évaluation des comportements

Le CREX est une méthode d’analyse systémique

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Principes du CREX

Enregistrements prospectifs de précurseurs : déclaration.

Avis critique sur le fonctionnement d’un système : comité.

Recherche des causes de défaillances.

Proposition et mise en place d’actions correctives.

85% des accidents évitables

proviennent de causes systémiques

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Simple

Remplissage aisé (1min.)

Accessible partout et

pour tous

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Mise en place du CREX

Groupe pluridisciplinaire d’acteurs

Membres volontaires

Mandat d’un an

Sensibilisation des équipes professionnelles à la démarche en

retour d’expérience

Formation à la méthode d’analyse choisie

Elaboration d’une fiche de recueil d’évènements.

Désignation d’un coordonnateur

Collecte des données

Animation de réunions, rédaction du CR

Suivi des actions correctives

Création d’une procédure d’organisation

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Déroulement d’une réunion CREX

1. Présentation par le coordonnateur des évènements du mois , recensés et classés.

2. Discussion et choix collégial d’un événement à analyser pour la prochaine réunion.

3. Désignation de la personne chargée de l’analyse : pilote et copilote (volontaires non impliqués dans l’évènement).

4. Présentation de l’analyse du cas choisi au précédent CREX.

5. Choix des actions correctives faisables avec désignation d’un responsable de l’action et calendrier de mise en place.

6. Suivi des actions correctives pour la totalité des évènements.

7. Communication.

Séance de durée 1h00 à 1h30 maximum, programmée

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Enchainement des CREX

1. Ecoute

évènements du

mois

2. Choix de

l’évènement

3. Choix du pilote

4. Programmation

prochaine réunion

1. Ecoute évènements du mois

2. Choix de l’évènement

3. Choix du pilote

4. Analyse de l’évènement M-1

5. Décisions des actions correctives

6. Communication

7. Programmation prochaine réunion

1. Ecoute évènements du mois

2. Choix de l’évènement

3. Choix du pilote

4. Analyse de l’évènement M-1

5. Décisions des actions correctives

6. ¨Point sur les actions M-1

7. Communication

8. Programmation prochaine

réunion

CREX n°1 CREX n°2

CREX n°3

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Pour réussir un CREX

Présence d’un représentant de la « direction ».

Charte de non punition.

Accompagnement à l’analyse des évènements indésirables.

Réunions courtes, organisées à périodicité définie.

Compte-rendu systématique et diffusé.

Mise en œuvre des actions correctives, pour amélioration des pratiques.

Développement de la culture sécurité

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Différentes méthodes d’analyse systémique

ALARM®

ORION ®

Critères de choix de la méthode

Intuitive

Compréhension facile (appropriation)

Facile à mettre en œuvre (participation)

Méthode ORION ®

Issue de l’aéronautique

Transposable à l’Hôpital

Etudie le dysfonctionnement d’une organisation et non d’une personne

Charte de « non punition »

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L’analyse selon ORION ®

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L’analyse en 6 étapes

1. Collecte des données

2. Reconstitution de la chronologie de l’évènement

3. Identification des causes

4. Discussion et validation des actions correctives

5. Rédaction du rapport d’analyse

6. Communication

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Etape 1 : collecte des données de l’analyse

Objectifs : rassembler toutes les données sur le contexte organisationnel, humain, matériel

Qui : pilote

Quand : sans précipitation et au plus proche possible de l’évènement

Comment : déclaration spontanée, entretien individuel, débriefing collectif

Expression spontanée

Questions précises

Synthèse et CR de l’évènement

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Etape 2 : reconstitution du scénario

Conserver uniquement les éléments factuels

Reconstituer la chronologie de l’évènement Avant

Pendant

Après

Cohérence et validité du scénario : validation par les déclarants.

Identification des écarts par rapport aux référentiels (ou aux pratiques validées).

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Etape 3 : identification des causes

Identifier les causes pour chaque domaine :

Politique du service

Conditions de travail (moyens disponibles)

Organisation et fonctionnement de l’équipe

Procédures

Exécutants

Patients

Etablir les relations de causes à effets.

Rechercher les facteurs d’influences (causes indirectes).

Pourquoi du pourquoi ?

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Etape 4 : propositions d’actions correctives

Objectifs : corriger les causes plutôt que les effets

Qui : pilote

Comment : description précise Contexte d’application

Personnes en charge

Coût ou investissement

Caractéristiques d’une action corrective performante Traitement de la cause

Pérenne

Acceptabilité interne et externe

Rapidité de mise en œuvre

Décision collective

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Etape 5 : rédaction du rapport

Objectifs : clairs et compréhensibles par une personne tierce

Qui : pilote et coordonnateur

Comment : Evènement choisi

Chronologie des faits

Analyse des causes et des facteurs d’influence

Actions proposées et retenues

Acteurs responsables de la mise en œuvre, planning de mise en œuvre

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Etape 6 : communication

Affichage des conclusions

Informer les acteurs impliqués dans les actions correctives suggérées

Mise à disposition du rapport d’analyse

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Etude de cas

Analyse ORION

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1ER CAS

Identification de l’événement et collecte

des données

Erreur d'aiguillage du matériel retourné aux

services.

Déclarations et réclamations en particulier des

blocs opératoires (par le système de déclarations

de l’ établissement, réclamations téléphoniques,...)

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Etapes et

ANALYSE DES CAUSES

1- Matière première

- Manque fiche bloc/stérilisation

- Identification des moteurs inexistante

- Perte d’identification lors du démontage → pas démonté au bloc

- Perte d’étiquettes dans le stérilisateur

- Boîtes en quantité suffisante/Mélange des spécialités à la sortie des laveurs

En groupe de travail

Méthode d’analyse utilisée → Les 5 M

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Etape

ANALYSE DES CAUSES

2. Milieu

- Perte d’identification dans les laveurs : plaquettes sautent

avec les « jets d’eau »

- L’encombrement du contrôle de la zone lavage rend

difficile la recomposition de la boîte avant la redistribution

- 1 seule armoire à réceptions pour 2 blocs

3- Méthode

- Oubli de matériel urgent dû à un mélange dans les

armoires

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Méthode utilisée → Les 5 M (suite)

4. Main d’œuvre

- Reconnaissance des unitaires au lavage impossible ou incorrect

- Faute d’inattention à la redistribution en zone de conditionnement

- Pas de scannage avant chargement autoclave

- Mauvaise lecture étiquette pour affectation échelle de départ

- Erreur de rangement dans les armoires

5. Matériel

- Effacement des codes-barres (étiquettes)

- Scannage pour livraison → pas d’alarme du logiciel si erreur d’affectation au service

- Traçabilité envoi en réparation ?

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Mesures correctives choisies

1. Matière première

- Refus de prise en charge si pas la fiche de liaison

bloc/stérilisation

- Photo d’identification avec information mode de lavage

(moteurs non immergeables) et diffusion au bloc

- Redéfinir les couleurs par service voir par établissement

- Information agents : renforcer la surveillance en sortie

d’autoclave et réédition d’étiquettes si besoin

- Faire le bilan des boites et achats complémentaires si besoin

- Revoir et modifier la traçabilité des laveurs

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Etape

Mesures correctives choisies (suite)

2. Milieu

- Vérifier les attaches des étiquettes

- Modifier la procédure de lavage

- Prévoir une table dédiée plus grande aux DM en attente de la

recomposition

- Revoir l’organisation

- Avoir des armoires ou monte-charge dédiées si plusieurs

blocs

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Mesures correctives choisies(suite)

3. Méthode

- Cibler l’urgence des boites avec le bloc

4. Main d’œuvre

- Avoir des modules spécifiques lavage

- Identification des étagères

- Rappeler la vigilance au chargement

- Rappeler vigilance lecture des étiquettes

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Mesures correctives choisies (suite)

5. Matériel

- Ré étiquetage si nécessaire

- Traçabilité logistique

- Projet de gestion informatique (envoi ou réparation)

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Suivi mise en place des actions correctives

Les actions correctives ont donné lieu à un plan d’action :

Chaque action a un pilote (pharmacien, cadre)

Un planning a été mis en œuvre (date de fin )

La mise en place, le suivi et l’évaluation de ces actions

correctives est sous la responsabilité, du cadre de santé.

Le suivi des actions correctives est réalisé en réunion

CREX mensuelle

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2ème cas

Identification de l’événement

1. Patiente ayant bénéficié d’un geste anesthésique :

Bloc périphérique du membre inférieur droit en SSPI à titre

antalgique.

Anesthésie générale à visée chirurgicale.

2. Annulation du geste chirurgical → déclaration événement indésirable faite

Indisponibilité du matériel

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Etape

ACTEURS EN RELATION AVEC CET EI

Les secrétariats : service et bloc

Le service de stérilisation

L’équipe d’anesthésie : MAR, IADE, Cadre, IDE de réveil

L’équipe d’anesthésie : Chirurgien, Ibode, Cadre

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CIRCONSTANCES DE SURVENUE

• Arrivée de la patiente en chirurgie ambulatoire

– Actes réalisés :

• Préparation cutanée

• Prémédication

• Préparation du dossier

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Etape

CIRCONSTANCES DE SURVENUE (Suite)

Admission

au bloc opératoire

Fait Non

fait

Appel téléphonique X Sur demande de

l’équipe d’anesthésie

Bloc périphérique X Passage en SSPI

Check-list X

Admission de la patiente en

salle d’intervention

X Ouverture de la salle

Vérification des 1er , 2ème et

3ème items du temps de

pause avant anesthésie

X Check-list opératoire

en sas de transfert

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CIRCONSTANCES DE SURVENUE (Suite)

Admission en salle d’opération Entrée en salle.

Vérification du 4ème item du 1er temps de la check-list : en

présence de l’IADE, d’une Ibode et du chirurgien.

MAR absent de la salle, versé à d’autres tâches (salle d’op).

FAIT

Le matériel nécessaire pour l’intervention est vérifié pour la

partie chirurgie.

NON

FAIT

Recherche de l’ancillaire non présent dans la salle : 2ème Ibode est

chargée de cette tâche

FAIT

Le chirurgien constate :

- Ancillaire pour abord chirurgical : présent en salle

- Ancillaire pour le geste technique : non présent

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CIRCONSTANCES DE SURVENUE (Suite)

En dehors de la salle

Le chirurgien quitte la salle d’opération.

Se rend dans le couloir périphérique et recherche avec l’Ibode

le matériel ancillaire sur les étagères d’ancillaires.

La 2ème Ibode contacte la stérilisation.

Celle-ci confirme :

- 1 plateau opératoire stérile

- Le 2ème plateau opératoire incomplet non stérile

Chirurgiens et Ibode continuent les recherches sans succès

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CIRCONSTANCES DE SURVENUE (Suite)

En stérilisation

La stérilisation rappelle le bloc.

La boîte fonctionnelle n’est pas stérilisée depuis sa dernière

utilisation = 5 jours

En salle d’opération

Retour du chirurgien en salle pour stopper l’intervention et

répondre négativement au 4ème item de la check-list

L’anesthésiste a déjà procédé à l’induction et à l’intubation de la

patiente 06/04/2016 38° JNES 37

ALTERNATIVES DE RECUPERATION

• Le 4ème temps de la check-list est négatif.

• Le chirurgien suspend le geste chirurgical et cherche une solution de recours.

• 1er temps : concertation chirurgien – cadre de bloc : recours possible à un établissement voisin pour prêt de l’ancillaire

– Établissement voisin = accord favorable, même ancillaire stérile disponible : même technique : le fournisseur (le même que celui du 1er établissement rejeté pour implant trop cher)

2ème temps : concertation chef de bloc – cadre de bloc :

Refus de la solution

Risque de vice de procédure de conditionnement de l’ancillaire

Référence au texte en vigueur : tout matériel prêté doit être conditionné sur place : soit 6 heures d’attente.

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Etape

DECISION

• Décision collégiale d’ajourner le geste chirurgical.

• Réveil de la patiente.

• Entretien post anesthésique immédiat entre le chirurgien et la patiente concernant l’incident.

• Proposition d’une alternative : opération reportée le lendemain : accord de la patiente.

• Sortie le jour même avec programmation en 1ère position le lendemain au bloc.

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RECHERCHE DES CAUSES ET ACTIONS

D’AMELIORATION

Analyse des faits.

• Quels sont les filtres qui n’ont pas fonctionné?

• Quelles sont les actions à mener à tous les niveaux?

– Préparation du matériel la veille de l’intervention

– Vérification par les Ibode

– Vérification par la stérilisation de la disponibilité du matériel en fonction du programme opératoire 24h avant ou plus

– Défaut de communication entre les IDE de la SSPI, les IADE, Ibode, chirurgien, anesthésistes, cadre, référents ancillaire et implant.

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Etape

RECHERCHE DES CAUSES ET ACTIONS

D’AMELIORATION (Suite)

• Réflexion sur la check-list – Caractère obligatoire

– Non respect de son application

– Quelles actions entreprendre pour résoudre le problème de collégialité avant l’entrée du patient en salle ou avant induction

– Faut-il instaurer un temps de présence obligatoire « ensemble » avant tout acte anesthésique et/ou chirurgical pendant la check-list

• Définition des responsabilités en cas d’acte chirurgical entamé

• Coordination entre les établissements de proximité sur les procédures de conditionnement

• Difficultés qui peuvent se majorer avec l’arrivée d’autres utilisateurs de la structure du bloc et des infrastructures et de la stérilisation

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RECHERCHE DES CAUSES ET ACTIONS

D’AMELIORATION(Suite)

• Quelles sont les actions de correction à mener pour

pallier les événements porteurs de risques de ce type ?

– En pré-opératoire

– En per-opératoire

– En post-opératoire

– La veille de l’intervention

• Quels outils informatiques ou d’information en général

faut-il développer pour consolider les conditions idéales

d’une prise en charge chirurgicale?

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RECHERCHE DES CAUSES ET ACTIONS

D’AMELIORATION(Suite)

Prévoir un temps d’évaluation des actions entreprises

après l’étude de cet EI ou événement porteur de risques

Que faut-il évaluer ?

Comment ?

Quand (3 mois, 6 mois, 12 mois) ?

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3ème cas

Identification de l’événement

Prise en charge d’un panier de chirurgie buccale

dans lequel se trouvait une lame froide montée

sur bistouri, en sortie de laveur

Conséquence de l’événement

Risque important d’AES, risque d’accident de travail

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Etape

Chronologie des faits

Un agent de stérilisation en poste sortie de laveurs-

contrôle instrumentation :

→ prend en charge un panier de chirurgie buccale

→ trouve un bistouri avec une lame froide montée

→ élimine la lame

• Equipe au complet ce jour → pas d’absentéisme

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Etape

ANALYSE DES CAUSES

Facteurs techniques et humains

En zone de pré desinfection du bloc opératoire: l’Ibode n’a pas

démonté la lame de bistouri

En fin d’intervention, toutes les lames doivent être démontées

Les éléments piquants ou tranchants doivent être isolés (pour le

réutilisable) et éliminés (pour le jetable : lame) dans des collecteurs

spécifiques

Faute d’inattention, non connaissance de la procédure?

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Etape

ANALYSE DES CAUSES (suite)

Facteurs techniques et humains

En zone réception stérilisation

Agent de stérilisation → a effectué un mauvais tri → n’a pas isolé le bistouri monté

Faute d’inattention, non connaissance de la procédure?

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ACTIONS CORRECTIVES ENVISAGEES

Sensibilisation du personnel Ibode/IDE au bloc

Rappel de la Procédure tri du matériel en fin d’intervention

Rappel de la procédure « Réception et tri de

l’instrumentation pré-désinfectée » aux agents de

stérilisation au niveau de la zone de lavage

Sensibilisation des agents au risque professionnel et à la

déclaration en cas d’AES → vérifier que la procédure est connue de tous (agents jour/nuit) et affichée

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Etape

Suivi mise en place

des actions correctives

Les actions correctives ont donné lieu à un plan d’action :

Chaque action a un pilote (pharmacien, cadre)

Un planning a été mis en œuvre (date de fin )

La mise en place, le suivi et l’évaluation de ces actions

correctives est sous la responsabilité, du cadre de santé.

Le suivi des actions correctives est réalisé en réunion

CREX.

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Conclusions

Outil de pilotage de la sécurité de la prise en charge des patients et de l’amélioration des pratiques.

Une exigence de la certification (instruction du 28 septembre 2012)

Une dynamique d’équipe :

Suscite dialogue entre professionnels,

Permet de réfléchir aux pratiques

Engagement des acteurs dans des plans d’actions concrets

Un outil du DPC

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Merci pour votre attention

[email protected]

[email protected]

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