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DONNÉES ET RÉFÉRENCES
La qualité de l’air dans les agglomérations françaises
Bilan 2010 de l’indice ATMO
BILAN 2010 DES INDICES ATMO
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Ce document constitue une synthèse des niveaux de la qualité de l’air, observés en 2010 au moyen de l’indice ATMO, pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants du territoire français. Il a été réalisé par l’ADEME avec le concours des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air.
ADEMEService Évaluation de la Qualité de l’Air (SEQA),Réseau ATMO
Réalisé par le Service Évaluation de la Qualité de l’Air
Conception graphique : René Bertramo
Photo de couverture : © ADEME / René Bertramo
Mars 2011
L’INDICE ATMOSurveillance de la qualité de l’air ambiant
L’indice ATMO et ses objectifs
Les grandes tendances annuelles
Les grandes tendances saisonnières
Période estivale
Période hivernale
Évolution de la qualité de l’air par polluant
Synthèse
Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air (ZAPA)
Pour en savoir plus
Les AASQA
Les implantations de l’ADEME
Résumé
Le bilan des indices ATMO en 2009
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SURVEILLANCE DE LA QUALITÉDE L’AIR AMBIANTET ACCÈS AUX DONNÉES
En France, une surveillance permanente de la qualité de l’air ambiant est assurée au moyen de dispositifs dont l’objectif premier est de veiller au respect des réglementations européennes : l Directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 relative à la gestion de la qualité de l’air ambiant et un air pur en Europe. Les polluants
concernés sont le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, les particules PM10 et PM2,5, le plomb, le benzène, le monoxyde de carbone et l’ozone.
l Directive 2004/107/CE du 15 décembre 2004 relative à la surveillance de l’arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’air ambiant.
Et des réglementations nationales (transpositions des directives européennes) regroupées dans le code de l’environnement et la loi Grenelle II : l Décret n° 2010-1250, du 21 octobre 2010 relatif à la qualité de l’air. Il transpose la directive européenne 2008/50/CE.l Arrêté du 21 octobre 2010 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air et à l’information du public.l Décret n° 2007-1479, du 12 octobre 2007 relatif à la qualité de l’air et
modifiant le code de l’environnement (partie réglementaire). Ce décret rend notamment obligatoire la mesure des métaux lourds et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), conformément à la Directive « métaux lourds/HAP » (2004/107/CE), et transpose les objectifs de la qualité de la directive « ozone » (2002/3/CE).
l Décret, n° 2008-1152, du 7 novembre 2008 relatif à la qualité de l’air. Ce décret mentionne les valeurs cibles relatives à l’ozone, aux métaux (As, Cd, Ni), et au benzo(a)pyrène.
En application de la Loi sur l’air et l’utilisation ration-nelle de l’énergie (LAURE) du 30 décembre 1996, la surveillance de la qualité de l’air est déléguée par l’État à des associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA). C’est le ministère de l’écologie et du développement durable qui a en charge l’agrément de ces AASQA et celles-ci sont financées par l’État, les collectivités locales et les gestionnaires d’installations polluantes dans le cadre de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).
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Cette surveillance répond au besoin de veiller au respect des réglementations sur la qualité de l’air ambiant et porte donc en grande partie sur des polluants réglementés par des directives européennes. De même, ce dispositif vise la caractérisation de l’atmosphère à des échelles spatiales (la ville ou la rue par exemple) qui répondent aux prescriptions réglementaires, mais ne peuvent satisfaire tous les besoins de connaissances en matière de physico-chimie atmosphérique ou d’études à visées sanitaires. Sur ces sujets, des programmes de recherches tels que PRIMEQUAL (Programme de recherche interorganisme pour une meilleure qualité de l’air à l’échelle locale), le LEFE/CHAT (Programme National de Chimie Atmosphérique) et CORTEA (Connaissance, réduction à la source et traitement des émissions dans l’air) sont soutenus par les pouvoirs publics et l’ADEME. Ces programmes peuvent bien entendu le cas échéant faire appel au savoir-faire métrologique, à l’expertise, et aux données des AASQA.
Les AASQA mettent en œuvre une surveillance continue de la qualité de l’air sur toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants et sur un grand nombre d’agglomérations plus petites. Le dispositif comprend plus de 700 sites fixes de mesures répartis en zone urbaines et périurbaines, et dispose d’un ensemble d’environ 2 200 analyseurs automatiques. Le dispositif comporte également des sites dédiés au suivi de la pollution de fond en zones rurales (stations MERA) ainsi que des moyens techniques (camions laboratoires, logiciels et modèles d’évaluation) permettant d’évaluer la qualité de l’air sur les zones non couvertes par des dispositifs permanents.
Le site Internet de l’ADEME (ademe.fr/buldair) donne pour sa part accès à un bulletin de la qualité de l’air qui fournit chaque jour l’indice ATMO des villes et une prévision du lendemain. Ce bulletin est actualisé tous les soirs à partir de 17 h 00 et comporte des informations sur la qualité de l’air et des conseils en cas de pics de pollution. Le site prevair.org permet également de disposer de prévisions de la qualité de l’air au niveau national et européen. Le site ATMO-France est le site portail des associations de surveillance de la qualité de l’air en France.
Les AASQA (33 en 2010) ont compétence pour surveiller la qualité de l’air sur des zones qui, selon les cas, peuvent s’étendre de l’agglo-mération à la région (voir carte page 5). Ce sont des associations multipartites régies par la Loi de 1901 et leur conseil d’administration comporte quatre collèges chargés de représenter les acteurs concernés par la gestion de la qualité de l’air (État, collectivités locales et territoriales, gestionnaires d’installations émettrices de polluants, associations de protection de l’environnement et des consommateurs et personnalités qualifiées).
Un arrêté ministériel du 29 juillet 2010 a transféré à partir de 2011 la coordination technique du dispositif de surveillance au laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA). L’ADEME a néanmoins assuré cette coordination en 2010. Le Grenelle de l’environnement a en outre vu les missions de l’ADEME renforcées en matière d’appui à l’État pour proposer et soutenir des mesures et plans d’actions visant à améliorer la qualité de l’air.
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ATMO Nord-Pas-de-Calais
ATMO Franche-Comté
AIR NORMANDATMO Picardie
ATMO Auvergne
ATMO Champagne-Ardenne
AIR APS
AIR Languedoc-Roussillon
ATMOSF’AIR Bourgogne
ATMO Poitou-Charentes
AIR Pays-de-la-Loire
ATMO Lorraine Nord
AIRPARIF
AIR BREIZH
AIR COM
LIG’AIR
LIMAIR
AIRAQ
ORAMIP
ORA Réunion
ORA Guyane
AIRLOR
QUALITAIR Corse
ATMO PACA
AIRFOBEP
Gwad’Air
Madininair
ASPA
COPARLY
ASCOPARG
AMPASEL
ATMO Drôme-Ardèche
SUP’AIR
Carte des Associations Agréées de Surveillance
de la Qualité de l’Air en France
Source ADEME-BDQA/ATMO
L’INDICE ATMOET SES OBJECTIFS
Ce document constitue une synthèse des niveaux de la qualité de l’air, observés en 2010 au moyen de l’indice ATMO, pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants du territoire. Il a été réalisé par l’ADEME avec le concours des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air.
La pollution de l’air peut résulter d’un grand nombre de substances ce qui rend souvent complexe la délivrance d’informations synthétiques et accessibles à la compréhension de chacun. L’indice ATMO est un indicateur de la qualité de l’air qui a été développé par le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des transports et du logement (MEDDTL), l’ADEME et les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA), en vue de disposer d’une information synthétique sur la pollution atmosphérique, dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants1.
1. Bien entendu la surveillance de la qualité de l’air ne se limite pas au calcul de l’indice ATMO. Les AASQA procèdent à une surveillance des 13 polluants réglementés, dont les données sont accessibles sur leurs sites web.
L’indice ATMO est destiné, en premier lieu, à l’information du public. Il permet de caractériser la pollution atmosphérique moyenne quotidienne, mesurée sur les agglomérations concernées. Il est calculé, chaque jour, à partir de données enregistrées entre 0 h 00 à 24 h 00 par des stations urbaines et périurbaines représentatives de la pollution de fond.
Pour une diffusion le jour même, les AASQA calculent un indice ATMO partiel chaque soir (vers 16 h 00) et élaborent une prévision de l’indice pour le lendemain.
Cet indice est bien entendu complété par des données plus détaillées délivrées par les AASQA.
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COMMENT EST CALCULÉL’INDICE ATMO ?
L’indice ATMO est élaboré à partir des concentrations journalières de 4 polluants typiques des phénomènes de pollution atmosphérique : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les particules en suspension (particules de taille médiane inférieure à 10 micromètres : PM10). Ces polluants font partie des composés dont la surveillance est assurée en permanence par les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air, et dont les niveaux dans l’air ambiant font l’objet d’une réglementation au niveau européen et national2.
2. En 2005, les échelles de calcul de l’indice ATMO ont été revues suite à la parution de l’arrêté du ministère de l’écologie et du développement durable, du 22 juillet 2004.
3. L’arrêté du 22 juillet 2004 a modifié l’échelle pour les indices 8, 9 et 10 suite à la réglementation relative aux seuils réglementaires.
Description du calcul de l’indice
Pour chacun de ces 4 polluants, un sous-indice de qualité de l’air (variable de 1 à 10) est calculé chaque jour, à partir des données des AASQA :
l Le sous-indice « PM10 » est calculé à partir de la moyenne des moyennes journalières sur les sites de mesures sélectionnés.
l Les sous-indices « NO2 », « SO2 » et « O3 » sont calculés à partir de la moyenne des maxima horaires sur les sites de mesures sélectionnés.
IndicesÉchelle PM10 Échelle SO2 Échelle NO2 Échelle O3
(moyenne des moyennes journalières)
(moyenne des maxima horaires)
1 0 à 9 µg/m3 0 à 39 µg/m3 0 à 29 µg/m3 0 à 29 µg/m3
2 10 - 19 40 - 79 30 - 54 30 - 54
3 20 - 29 80 - 119 55 - 84 55 - 79
4 30 - 39 120 - 159 85 - 109 80 - 104
5 40 - 49 160 - 199 110 - 134 105 - 129
6 50 - 64 200 - 249 135 - 164 130 - 149
7 65 - 79 250 - 299 165 - 199 150 - 179
8 80 - 99 300 - 399 200 - 274 180 - 209
9 100 - 124 400 - 499 275 - 399 210 - 239
10 ≥ 125 ≥ 500 ≥ 400 ≥ 240
Tableau 1 : échelle3 des sous-indices utilisés pour l’indice ATMO en 2010 (arrêté du 22 juillet 2004). Les échelles sont calées sur des niveaux de référence, qui découlent de seuils réglementaires et de données toxicologiques.
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Tableau 2 : les 10 classes de l’indice ATMO et leur qualificatif.
Classe Qualificatif
1 Très bon
2 Très bon
3 Bon
4 Bon
5 Moyen
6 Médiocre
7 Médiocre
8 Mauvais
9 Mauvais
10 Très mauvais
Les 10 classes de l’indice ATMO
L’indice ATMO final (caractérisant la qualité moyenne de l’air sur l’agglomération) est égal au sous-indice le plus élevé, ainsi déterminé pour chacun des 4 polluants. Les qualificatifs associés à l’indice ATMO final figurent dans le tableau 2. La qualité de l’air est d’autant plus dégradée que l’indice ATMO est élevé, et les indices supérieurs à 7 traduisent une mauvaise qualité de l’air.
7
5
4
1
Vale
urs
Indice ATMOSous-indices
SO2 O3 O3NO2 PM10
Méthode de calcul de l’indice ATMO
Méthode de calcul de l’indice ATMO. Dans cet exemple l’ozone présente le sous-indice le plus élevé, l’indice ATMO final (7) sera celui du sous-indice ozone.
En complément de cette information quotidienne, le public est informé en cas de dépassement ou risque de dépassement de certaines concentrations de polluants. Cette procédure concerne les 4 polluants de l’indice ATMO4.
Ces dépassements comprennent deux niveaux :
l Un seuil « d’information et de recommandation » : seuil au-delà duquel une exposition de courte durée a des effets limités et transitoires sur la santé des catégories de la population particulièrement sen-sibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques et insuffisants respiratoires chroniques).
l Un seuil « d’alerte » : il correspond à un niveau de concentration d’un polluant dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine.
Rappelons que les seuils d’information et d’alerte définis par la réglementation s’appliquent sur tout le territoire, et pas uniquement aux seules agglo-mérations pour lesquelles l’indice ATMO est calculé quotidiennement.
4. Les particules PM10 ont été rajoutées par voie d’arrêté préfectoral ou interpréfectoral dans les dispositifs d’information et d’alerte (cf. circulaire relative à l’information du public sur les particules en suspension, du 12 octobre 2007).
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Tableau 3 : correspondance entre les seuils réglementaires et l’indice ATMO.
Dioxyde d’azote
NO2
Ozone O3
Dioxyde de soufre
SO2
Particules en suspension
PM10
Correspondance en terme
d’indice ATMO
Niveau d’information et de recommandation
200 µg/m3 180 µg/m3 300 µg/m380 µg/m3
(moyenne sur 24 heures)
8
Niveau d’alerte
400 µg/m3 ou 200 µg/m3
si 200 µg/m3 depuis 2 jours
et même prévision le lendemain
1er seuil : 240 µg/m3 (dépassé pendant
3 heures consécutives)
2e seuil : 300 µg/m3 (dépassé pendant
3 heures consécutives)
3e seuil : 360 µg/m3
500 µg/m3 (dépassé pendant 3 heures
consécutives)
125 µg/m3 (moyenne sur
24 heures)10
Les données utilisées pour le calcul d’ATMO proviennent d’instruments automatiques localisés sur des sites de mesures représentatifs de la pollution de fond (stations urbaines ou périurbaines).
Le calcul de l’indice repose sur les données relevées à partir d’une station urbaine comprenant un analyseur relatif à chaque polluant pris en compte dans l’indice ATMO (O3 - NO2 - SO2 - PM10) complétée par :l un second capteur de l’agglomération dans le cas du NO2 et des PM10l un second capteur « périurbain » de l’agglomération dans le cas de l’O3l pour le SO2, il est laissé à l’appréciation de l’AASQA, en fonction des spécificités locales, de compléter ou non
les informations de la station urbaine minimale par celles d’un capteur supplémentaire.
5. Le MEDDTL a saisi l’AFSSET afin de disposer d’un avis pour éventuellement actualiser ces valeurs, tenant compte des connaissances les plus récentes, relatives à des seuils pertinents d’information de la population (circulaire particules du 12 octobre 2007).
Les échelles O3, NO2 et SO2 sont définies selon le principe de construction suivant :l l’indice 8 est calé sur le seuil de recommandation et d’information ;l l’indice 10 est calé sur le seuil d’alerte.Ces seuils sont régulièrement revus avec l’évolution de la réglementation.
Pour l’échelle « particules PM10 » les valeurs recommandées par le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France6 (CHSPF) ont été prises en compte :l indice 1 à 6 : l’échelle de progression est
linéaire ;l indice 8 : il est calé sur le « seuil de
précaution » recommandé par le CSHPF ;l indice 10 : il est calé sur le « seuil
d’alerte » recommandé par le CSHPF.
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Qu’est ce qu’une station de mesure urbaine ? une station périurbaine ?
Les différentes stations de mesures du territoire (plus de 700 en 2010) sont classées, depuis 1999, en fonction d’objectifs de surveillance de la qualité de l’air et de critères précis d’implantation. Cette classification7 permet de distinguer les stations en 7 catégories, en fonction de la nature des infor-mations qu’elles procurent et de leur localisation géographique (trafic, industriel, urbain, périurbain, rural régional, rural national, observation).
Seules les stations « urbaines » et « périurbaines » sont utilisées pour calculer l’indice ATMO. En effet, par définition, il s’agit de stations dont la localisation géographique permet de caractériser la pollution atmosphérique moyenne, rencontrée sur l’ensemble des centres urbains ou périurbains où elles sont situées (pollution dite urbaine ou périurbaine de fond).
O3 (ozone) NO2 SO26 PM10
Typologie des stations Urbaine Périurbaine Urbaine Urbaine Urbaine
Nombre d’analyseurs à prendre en compte pour le calcul des sous-indices dans les agglomérations supérieures à 100 000 habitants
1 1 2 1 2
Tableau 4 : typologie et nombre minimum de stations pour le calcul d’ATMO.
6. L’arrêté de l’indice ATMO du 22 juillet 2004 et le guide établi conjointement par le MEDDTL avec l’ADEME prévoient 1 station de SO2 au lieu des 2 dans l’arrêté précédent.
8. Cf. guide « Classification et critères d’implantation des stations de surveillance de la qualité de l’air », ADEME, 64 pages, réf. 4307 (gratuit).
LES LIMITES ET LES CONTRAINTES D’ATMO
L’indice ATMO répond à un souci d’infor-mation du public et constitue un indicateur représentatif de la qualité globale de l’air sur l’ensemble d’une agglomération. Il permet notamment de disposer des grandes tendances, en termes de climatologie de la qualité de l’air, sur les agglomérations du territoire.
Cependant, il s’agit d’un indicateur qui n’est pas représentatif des situations particulières et des pointes de pollution qui peuvent être rencontrées au voisinage immédiat des sources de pollution (axes routiers, zones industrielles…). En outre, il convient de garder présent à l’esprit que le mode de construction de l’indice ne permet pas d’établir des comparaisons rigoureuses entre agglomérations. En effet, l’indice ATMO étant calée sur celui du polluant dont le sous-indice est le plus élevé, il ne renseigne pas sur les niveaux atteints par les autres polluants, ni sur la pollution cumulée due aux quatre polluants ou à d’autres polluants traces non pris en compte dans le calcul.
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0
20
40
60
80
100
120
140
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nom
bre
de jo
urs
Indice ATMO
Répartition annuelle des indices en 2010(% indices)
Le bilan de qualité de l’air a été réalisé en se basant sur les indices ATMO calculés tout au long de l’année 2010 sur 63 agglomérations dont : l 26 agglomérations ou territoires de plus de 250 000 habitantsl 35 agglomérations comprises entre 100 000 et 250 000 habitantsl 2 agglomérations de moins 100 000 habitants
Nota : un indice de la qualité de l’air (IQA) est également calculé sur 93 villes et communes plus petites. Parmi celles-ci, figurent ainsi Ajaccio et Cayenne qui sont les deux agglomérations de moins de 100 000 habitants présentées dans ce document.
TENDANCES ANNUELLESLES GRANDES
L’INDICE ATMO GLOBALEn 2010, l’indice ATMO est apparu légèrement meilleur sur l’ensemble des agglomérations qu’en 2009. Les poussières en suspension, puis l’ozone sont les principaux polluants responsables des indices ATMO.
61 agglomérations ont enregistré un indice « bon » pendant plus de 200 jours en 2010 (contre 58 en 2009, 59 en 2008, 55 en 2007, 54 en 2006, 55 en 2005, 58 en 2004, et 47 en 2003), 51 agglomérations (43 en 2009, 54 en 2008, 42 en 2007, 49 en 2006, 50 en 2005 et 2004, 28 en 2003) pendant plus de 250 jours et 11 (contre 16 en 2009, 24 en 2008, 7 en 2007, 25 en 2006, 29 en 2005 et 32 en 2004) pendant plus de 300 jours.
La qualité de l’air, selon l’indice ATMO, a été meilleure dans les agglomérations de l’ouest, que celle enregistrée au sud et à l’est du pays, en raison de plus fortes concentrations de PM10 et d’ozone enregistrées pour ces dernières.
Les jours où les indices sont supérieurs ou égaux à 8 correspondent à des épisodes de pollution. En 2010, 8 agglomérations (contre 14 agglomérations en 2009 et 2008, 18 en 2007, 12 en 2006, 3 en 2005, 2 en 2004 et 26 en 2003) ont subi, pendant plus de 5 jours, un indice qualifiable de « mauvais » (> 7). Les particules en suspension sont souvent à l’origine de ces indices ATMO qualifiés de « mauvais ».
En moyenne, au cours de l’année 2010, et sur la base de l’indice ATMO, la qualité de l’air est apparue, sur l’ensemble des agglomérations étudiées :l « très bonne » à « bonne » 76 % des jours de
l’année (74 % en 2009, 78 % en 2008, 72,5 % en 2007, 75,8 % en 2006, 78,1 % en 2005, 79,5 % en 2004 et 67 % en 2003)
l « moyenne » à « médiocre » 23,3 % des jours de l’année (25,6 % en 2009, 21,4 % en 2008, 26,4 % en 2007, 23,3 % en 2006, 21,4 % en 2005, 20 % en 2004 et 31 % en 2003)
l « mauvaise » à « très mauvaise » 0,6 % des jours de l’année (0,7 % en 2009, 0,6 % en 2008, 1 % en 2007, 0,9 % en 2006, 0,5 % en 2005 et 2004 et 2 % en 2003)
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de 1 à 4
de 5 à 7
de 8 à 10
Aix-en-ProvenceAjaccioAmiensAngers
AngoulèmeAnnecy
AvignonBassin Genevois Français
BayonneBesançon
BéthuneBordeaux
BrestCaen
CalaisCannes / Grasse / Antibes
CayenneChambéry
Clermont-FerrandDijon
DouaiDunkerque
Fort-de-FranceGrenoble
La RochelleLe HavreLe Mans
LensLille
LimogesLorient
LyonMarseille
MaubeugeMetz
MontbéliardMontpellier
MulhouseNancy
NantesNice
NimesOrléans
ParisPau
PerpignanPointe à Pitre
PoitiersReims
RennesRouen
Saint-Denis de la RéunionSaint-ÉtienneSaint-Nazaire
Saint-Pierre de la RéunionStrasbourg
ThionvilleToulon
ToulouseTours
TroyesValence
Valenciennes0 50 100 150 200 250 300 350 400
Nombre de jours
Bilan des indices ATMO en 2010
Ce graphique montre la répartition de la valeur des indices ATMO et IQA, en 2010, sur l’ensemble des 63 agglomérations du territoire (classées par ordre alphabétique). Afin de couvrir toutes les régions, les villes de Cayenne et d’Ajaccio ont été ajoutées.
Ce graphique ne peut être utilisé pour des comparaisons strictes entre agglomérations du fait des limites de l’indice ATMO.
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L’analyse des tendances saisonnières de l’indice ATMO a porté uniquement sur les principales agglomérations des 26 régions françaises.
Les agglomérations françaises ont en majorité connu, lors de l’été 2010, une qualité de l’air « bonne ». En effet, les situations peu ensoleillées de l’été 2010 n’ont pas conduit à des niveaux d’ozone élevés.
Les indices ATMO des principales agglomérations ont dans leur majorité un indice moyen égal à 4 (égal à 5 pour seulement 4 agglomérations du sud de la France), avec un indice maximal de 5 à 9 (indices 9 en Guadeloupe et Martinique en raison des particules et à Lyon et Strasbourg en raison de l’ozone).
(1er avril au 30 septembre 2010)
LES GRANDES TENDANCESSAISONNIÈRES
PÉRIODE ESTIVALE
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Lille
Amiens
Rouen
Caen
Rennes
Nantes
La Rochelle
Limoges
Tours
Bordeaux
Fort-de-France
Toulouse
Paris
Orléans
Montpellier Nice
MarseilleToulon
Grenoble
Lyon
Saint-Étienne
Clermont-Ferrand
Dijon Besançon
StrasbourgNancy
ValenciennesBéthune
Reims
Saint-Denis
Pointe à Pitre
SO2
NO2
O3
PM10
Plusieurs polluants
Indice le plus fréquent
Indice maximum
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EME-
BD
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O
Polluantsresponsables
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47
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Bilan des indices ATMO en 2010Période estivale
Cette carte fournit pour chaque agglomération, en période estivale :
l l’indice ATMO le plus fréquent,
l la valeur de l’indice ATMO le plus mauvais,
l le polluant responsable du plus mauvais indice.
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Durant l’été 2010, l’ozone a majoritairement gouverné l’indice ATMO lorsque la qualité de l’air était bonne ou moyenne. L’ozone a en effet gouverné les trois quarts des indices « bons », les particules en suspension se partageant ensuite la responsabilité de ces indices. Les indices mauvais ont quant à eux été majoritairement gouvernés par les particules en suspension. Les indices des agglomérations de la moitié nord du pays ont été un peu plus influencés par les polluants primaires (particules en suspension) que ceux de la moitié sud. L’ozone et les PM10 ont conjointement gouverné l’indice dans les agglomérations de Paris, Reims et Rouen. Dans les DOM, les PM10 gouvernent majori-tairement l’indice alors que pour les autres agglomérations, il s’agit de l’ozone.
L’indice maximal de 9 observé à Lyon, Strasbourg, Fort-de-France et Pointe à Pitre est dû aux fortes teneurs de particules en suspension pour les DOM et à l’ozone pour les deux agglomérations de la métropole. Les valeurs élevées de particules dans les DOM proviennent principalement des remontées de poussières d’origine saharienne.
REPRÉSENTATION PAR CLASSEDES SOUS-INDICES DANS L’INDICE ATMO
EN PÉRIODE ESTIVALE
Les cartes suivantes indiquent le nombre de jours concernés par une bonne, une moyenne ou une mauvaise qualité de l’air lors de l’été 2010, et les polluants qui ont majoritairement piloté la valeur de l’indice.
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La Rochelle
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Fort-de-France
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MontpellierNice
Marseille
Toulon
Grenoble
Lyon
Saint-Étienne
Clermont-Ferrand
Dijon
Besançon
Strasbourg
Nancy
Valenciennes
Béthune
Reims
Saint-Denis
Pointe à Pitre
SO2
NO2
O3
PM10
Nombre de jours
300 jours
150 jours
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Qualité de l’air bonneIndice de 1 à 4
Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période estivale
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RouenCaen
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Nantes
La Rochelle
Limoges
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Fort-de-France
Toulouse
Paris
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Montpellier Nice
Marseille
Toulon
Grenoble
Lyon
Saint-Étienne
Clermont-Ferrand
Dijon
Besançon
Strasbourg
Nancy
ValenciennesBéthune
Reims
Pointe à Pitre
Saint-Denis
SO2
NO2
O3
PM10
Nombre de jours
300 jours
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Qualité de l’air moyenneIndice de 5 à 7
Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période estivale
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Lille
Amiens
RouenCaen
Rennes
Nantes
La Rochelle
Limoges
Tours
Bordeaux
Fort-de-France
Toulouse
Paris
Orléans
MontpellierNice
Marseille
Toulon
Grenoble
Lyon
Saint-Étienne
Clermont-Ferrand
Dijon
Besançon
StrasbourgNancy
ValenciennesBéthune
Reims
Saint-Denis
Pointe à Pitre
SO2
NO2
O3
PM10
Plusieurs polluants
Nombre de jours
Polluants responsables
jours
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1 jour
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3 jours4 jours
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Qualité de l’air mauvaiseIndice de 8 à 10
Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période estivale
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(1er janvier au 31 mars et 1er octobre au 31 décembre 2010)
En 2010, la qualité de l’air est apparue, sur l’ensemble des agglomérations, quasiment similaire en hiver et en été.
Les indices les plus élevés (qualité de l’air mauvaise de 8 à 10) ont été rencontrés sur neuf agglomérations. Les agglomé-rations d’Amiens, Béthune, Fort-de-France, Lille, Lyon, Paris, Reims, Rennes, Rouen, Valenciennes et Pointe-à-Pitre ont eu un indice maximal de 8 à 10. Aucune agglomération n’a connu un indice maximal bon, excepté l’agglomération de Saint-Denis de la Réunion, ce qui dénote l’absence d’épisode de pollution sur cette agglomération au cours de l’hiver 2010.
Durant la période hivernale, les particules en suspension sont responsables des indices maximaux, hormis pour Limoges où le polluant responsable est le NO2.
PÉRIODE HIVERNALE
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Montpellier Nice
Marseille Toulon
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Saint-Étienne
Clermont-Ferrand
Dijon Besançon
Strasbourg Nancy
Valenciennes Béthune
Reims
Saint-Denis
Pointe à Pitre
SO2
NO2
O3
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Plusieurs polluants
Indice le plus fréquent
Indice maximum
Polluants responsables
AD
EME-
BD
QA
/ATM
O
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Bilan des indices ATMO en 2010Période hivernale
Cette carte fournit pour chaque agglomération, en période hivernale :
l l’indice ATMO le plus fréquent ;
l la valeur de l’indice ATMO le plus mauvais ;
l le polluant responsable du plus mauvais indice.
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Les particules en suspension ont piloté l’indice pendant plus de 80 % des jours sur la majorité des agglomérations lorsque la qualité de l’air était moyenne à mauvaise.
Le dioxyde de soufre, polluant d’origine industrielle, n’a jamais piloté l’indice dans les grandes agglomérations excepté quelques journées d’indice global bon à Bordeaux, Fort-de-France, Nancy et Saint-Denis de la Réunion.
Le dioxyde d’azote n’a gouverné l’indice qu’à hauteur de 22 % des cas en moyenne en hiver, principalement les jours d’indices bons.
L’ozone n’a gouverné l’indice en hiver que 36 % des cas en moyenne, pour des indices bons en majorité et essentiellement pour les agglomérations situées sur le pourtour du bassin méditer-ranéen. Ces occurrences arrivent surtout à l’arrivée des beaux jours en mars et sur la première quinzaine du mois d’octobre.
Les indices « moyens » à « médiocres » sont très majoritairement gouvernés par les particules en suspension.
En résumé, durant l’hiver 2010, les indices ATMO ont été majoritairement influencés par les particules en suspension PM10, dans la majorité des agglomérations, suivis de loin par le dioxyde d’azote dans les grandes métropoles, où le trafic automobile est dense, et ponctuellement par l’ozone en mars et en octobre.
REPRÉSENTATION PAR CLASSEDES SOUS-INDICES DANS L’INDICE ATMO
EN PÉRIODE HIVERNALE
Les cartes suivantes indiquent le nombre de jours concernés par une bonne, une moyenne ou une mauvaise qualité de l’air lors de l’hiver 2010, et les polluants qui ont majoritairement piloté la valeur de l’indice.
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Clermont-Ferrand
Dijon
Besançon
StrasbourgNancy
ValenciennesBéthune
Reims
Saint-Denis
Pointe à Pitre
SO2
NO2
O3
PM10
Nombre de jours
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Montpellier NiceMarseille
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Grenoble
Lyon
Saint-Étienne
Clermont-Ferrand
Dijon
Besançon
StrasbourgNancy
ValenciennesBéthune
Reims
Pointe à Pitre
Fort-de-France
SO2
NO2
O3
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Nombre de jours
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Qualité de l’air moyenneIndice de 5 à 7
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MontpellierNice
Marseille
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Grenoble
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Clermont-Ferrand
Dijon
Besançon
Strasbourg
Nancy
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Béthune
Reims
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Pointe à Pitre
SO2
NO2
O3
PM10
Plusieurs polluants
Nombre de jours
Polluants responsables
jours
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2 jours
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1 jour
2 jours
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Qualité de l’air mauvaiseIndice de 8 à 10
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Modification de la mesure des PM10
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µg/m3
AnnéesSites trafics
Sites industriels
Sites urbains de fond (urbain + périurbain)
Sites ruraux
AD
EME-
BD
QA
/ATM
O
Évolution des moyennes annuelles de PM10
ÉVOLUTION DE LA QUALITÉ DE L’AIRDE 2000 À 2010 PAR POLLUANT
L’année 2010 est dans la continuité des observations des années précédentes avec une baisse qui se poursuit pour le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre, une légère diminution des concentrations de PM10 par rapport à l’année 2009, une légère augmentation pour les concentrations de NO2 en sites de proximité trafic et stagnation en sites de fond et enfin, pour l’ozone, les concentrations moyennes relevées pendant l’été 2010 confirment l’évolution à la hausse depuis 2000.
LES PARTICULES PM10Les concentrations en PM10 sont en baisse par rapport à 2009 pour toutes les typologies de sites. Sept sites de mesure ont dépassé la valeur limite annuelle (40 µg/m3) à Paris et à Toulouse pour les sites de proximité trafic et à La Réunion et en Martinique pour les sites de fond. Pour les Antilles, les dépassements réglementaires sont essentiellement dus à des remontées de poussières d’origine naturelle (poussières sahariennes). La valeur limite journalière (50 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 35 jours par an) a été dépassée dans de nombreuses agglomérations.
Les épisodes de pollution dus aux particules ont surtout été observés en hiver et s’expliquent par un temps anticyclonique froid et très stable favorable à une stagnation des polluants. Ces phénomènes ont été observés dans le Nord, en Ile-de-France, Rhône-Alpes et PACA.
Ce graphique représente l’évolution des moyennes annuelles de PM10 pour les différentes typologies de sites de mesure.
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Évolution des moyennes annuelles en NO2en sites urbains de 2000 à 2010
Moyenne annuelle NO2
en µg/m3
Sour
ce A
DEM
E-B
DQ
A/A
TMO
Valeur limite en 2010 (40 µg/m3)
20002001200220032004200520062007200820092010
Lille
Amiens
Rouen
Caen
Rennes
Nantes
Poitiers
Limoges
Tours
Orléans
Bordeaux
Bayonne
Fort-de-France
Toulouse
Paris
Montpellier
Nice
Marseille
Avignon
Ajaccio
Grenoble
LyonClermont-Ferrand
Dijon Besançon
Strasbourg
Nancy
MetzReims
Saint-Denis
Cayenne
Pointe à Pitre
LE DIOXYDE D’AZOTE
La moyenne annuelle des concentrations en NO2 en fond urbain diminue de façon progressive depuis 1997 (hors 2003) pour se stabiliser ces dernières années. Cette baisse est liée en grande partie au renforcement des réglementations rela-tives aux émissions des véhicules routiers (avec notamment les normes Euro III et Euro IV) et au renouvellement progressif du parc (généralisation des pots catalytiques, mise en circulation de véhicules neufs soumis aux normes les plus récentes, etc.).
Néanmoins, les dépassements régle-mentaires sont constatés sur plusieurs agglomérations en sites trafic. De plus des dépassements de la moyenne annuelle réglementaire ont été observés sur deux sites urbains à Paris.
Cette carte montre les niveaux de dioxyde d’azote observés sur un échantillon d’agglomérations au cours des dernières années, en sites de fond urbain représentatifs de la pollution moyenne rencontrée.
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Nombre de jours de dépassement par régiondu seuil d’information d’ozone de 2000 à 2010
Nombre de jours dépassementdu seuil d’information Ozone
Sour
ce A
DEM
E-B
DQ
A/A
TMO80 jours
60 jours40 jours20 jours
20002001200220032004200520062007200820092010
NordPas-de-Calais
PicardieHauteNormandie
Basse-Normandie
Bretagne
Pays-de-la-Loire
Poitou-Charentes
Limousin
Centre
Aquitaine
Martinique
Midi-Pyrénées
Ile-de-France
LanguedocRoussillon
PACA
Corse
Rhône-Alpes
Auvergne
Bourgogne FrancheComté
Alsace
LorraineChampagneArdenne
Réunion
Guyane
Guadeloupe
L’OZONE
Les situations ensoleillées de l’été 2010 ont conduit à des niveaux élevés de pollution photochimique sur le terri-toire. Ainsi, le nombre de jours où le seuil d’information pour l’ozone de 180 µg/m3 a été dépassé a atteint 41 jours en 2010 contre 37 en 2009 et 33 en 2008 (cf. carte ci-contre). Le seuil d’alerte (240 µg/m3 en moyenne horaire) a été dépassé en Haute-Normandie et en région PACA pendant un jour pour chacune.
L’évolution des moyennes annuelles pour l’ozone en sites urbain de fond et ruraux montre une hausse en 2010.
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Évolution des moyennes annuelles en SO2en sites urbains de fond de 2000 à 2010
Moyenne annuelle SO2
en µg/m3
Sour
ce A
DEM
E-B
DQ
A/A
TMO10
20002001200220032004200520062007200820092010
Lille
Rouen
Caen
Rennes
Nantes
Poitiers
Limoges
Tours
Orléans
Bordeaux
Bayonne
Fort-de-France
Toulouse
Paris
MontpellierNice
Marseille
Avignon
Grenoble
LyonClermont-Ferrand
Dijon Besançon
StrasbourgNancy
MetzReims
Saint-Denis
Cayenne
Pointe à Pitre
LE DIOXYDE DE SOUFRE
Les concentrations moyennes annuelles en dioxyde de soufre en 2010 poursuivent leur légère baisse par rapport à 2009 sur les sites urbains. Les moyennes annuelles enregistrées sont très infé-rieures à l’objectif de qualité (50 µg/m3 en moyenne annuelle).
Aucun site de mesure ne dépasse les valeurs limites horaire et journalière.
Cette carte présente les niveaux de SO2 observés sur un échantillon de sites de mesures des principales agglomérations françaises au cours des dernières années. Ces niveaux ont été observés sur des sites de mesures de fond urbain, dont les résultats sont représentatifs de la pollution moyenne au niveau de l’agglomération.
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0
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93
1995
1997
1999
2001
2003
2005
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2007
2008
2009
2010
2006
20
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40
50
60
Moy
enne
s an
nuel
les
(µg/
m3 )
Années
SO2 PM10
PM10 corrigé
NO2 O3
AD
EME-
BD
QA
/ATM
O
Évolution des moyennes annuelles des polluants de l’indice ATMOpour les sites urbains et périurbains
Ce graphe présente les grandes évolutions depuis les années 1990 des polluants de l’indice ATMO mesurés par les AASQA. L’année 2010 se traduit par la poursuite de la baisse du dioxyde de soufre, la stagnation du dioxyde d’azote, la légère baisse des particules en suspension et par la hausse de l’ozone.
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20
30
40
50
60
SO2 NO2 O3 PM10
Pou
rcen
tage
Sous-indices
Très bons à bons
Moyens à médiocres
Mauvais à très mauvais
Poids de chaque sous-indice dans l’indice global en 2010
SYNTHÈSECette analyse, élaborée à partir de l’indice ATMO et des concentrations des 4 polluants pris en compte dans l’indice, porte sur les grandes tendances en matière de qualité de l’air dans les agglomérations. Elle ne concerne pas les situations extrêmes ou spécifiques qui ont pu être rencontrées au voisinage proche de sources de pollution (axes routiers, zones industrielles…) ou sur de très courtes durées.
La qualité de l’air évaluée au travers de l’indice ATMO est apparue en 2010 globalement bonne près de 76 % des jours de l’année sur la majorité des agglomérations et, moins bonne en hiver qu’en été.
En moyenne, l’indice ATMO est apparu assez largement piloté par les particules en suspension sur toute l’année. Cela est dû aux conditions météorologiques particulières et à une meilleure prise en compte de la fraction volatile des particules.
L’ozone constitue le second des polluants par ordre d’importance, en termes de déterminant de la qualité de l’air au travers de l’indice ATMO, plus particulièrement au printemps, et en été.
Les oxydes d’azote ont une part moins importante en termes de déterminant de la qualité de l’air et d’indice ATMO, mais ils demeurent prépondérants notamment en hiver ou sur de grandes métropoles fortement influencées par le trafic automobile.
Aucune agglomération n’a été soumise à de fortes pollutions liées au dioxyde de soufre. En effet, contrairement aux années passées, aucune journée n’a connu une qualité de l’air mauvaise attribuable au dioxyde de soufre.
Ce graphique présente la responsabilité de chaque sous-indice dans la valeur de l’indice global.
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POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L’AIR :EXEMPLE D’ACTIONS
LES ZONES D’ACTIONS PRIORITAIRES (ZAPA)
Pour lutter contre la pollution, la Loi Grenelle 2 prévoit la mise en place de « Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air » (ou ZAPA) afin d’instituer à titre expérimental des zones dont l’accès est interdit aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique. Elles concernent des communes ou groupements de communes de plus de 100 000 habitants où une mauvaise qualité de l’air est avérée. Les ZAPA sont nées d’un concept existant dans plusieurs pays européens : les LEZ (Low Emission Zone). Le principe de ces zones à faibles émissions repose sur la limitation de l’accès à une ville ou une partie de la ville. Les véhicules concernés sont majoritairement des poids lourds et des bus/autocars. Ce dispositif mis en œuvre dans plusieurs villes européennes depuis une dizaine d’années a fait l’objet d’une étude de l’ADEME en 2009, réactualisée en 2011 dont voici les principaux enseignements.
Les LEZ, un dispositif performant à l’origine de l’expérimentation des ZAPA
La Suède a été le premier pays européen à expérimenter ce schéma dès 1996. D’autres pays européens ont suivi comme l’Allemagne en 2007 ou le Royaume-Uni en 2008. Aujourd’hui, 180 zones à faibles émissions sont recensées à travers 8 pays européens : l’Autriche, la République Tchèque, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni. La taille des LEZ est variable et dépend du contexte local : il existe des LEZ de moins de 2 km2 concernant uniquement une petite partie du centre-ville (Illsfeld en Allemagne) ou de plus de 1 500 km2 concernant cette fois la totalité d’une agglomération comme à Londres.
L’objectif est le même quel que soit le pays d’expérimentation : réduire la pollution atmosphérique pour respecter les valeurs limites de la réglementation européenne, principalement celles relatives au dioxyde d’azote NO2 et aux particules PM10.
L’étude de l’ADEME constate qu’au sein de ces LEZ, la réduction des émissions directes des véhicules est significative9 : les réductions d’émission les plus importantes sont celles en particules fines (jusqu’à 40 % en Suède contre 10 % pour le dioxyde d’azote).
Les impacts sur la qualité de l’air ne sont pas identiques d’une LEZ à l’autre mais dans tous les cas des réductions sont observées sur :l les concentrations en dioxyde d’azote (de l’ordre de 1 à 10 %) ;l les concentrations en particules PM10 (concentration moyenne annuelle jusqu’à 12 %).
Dans le cas de l’Allemagne, la LEZ a permis de diminuer le nombre de jours de dépassement de la valeur limite journalière en particules PM10 (moins 4 jours à Berlin).
9. L’évaluation de l’impact sur la qualité de l’air est réalisée par modélisation et peu de pays disposent à ce jour de résultats de mesure de la qualité de l’air in situ pour quantifier l’impact des LEZ.
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Les clés de leur réussite
Face à ces expérimentations, l’intérêt de la mise en place de ZAPA (zones à faibles émissions) en France a été soulevé : l d’une part, au vu des dépassements des valeurs limites européennes, seuil de 35 jours
de dépassements de la valeur limite journalière de 50 µg/m3 pour les particules PM10 (15 à 100 stations concernées selon les années sur les 400 stations PM10 en fonctionnement sur le territoire français) ;
l d’autre part, au regard des tendances sur les émissions de polluants qui couplées à la sévérisation des objectifs en matière de qualité de l’air risque d’augmenter le nombre d’agglomérations ne respectant pas ces objectifs.
Mais avant toute mise en œuvre, il est essentiel d’étudier le dispositif de surveillance de la zone qui est un facteur déterminant du succès de la LEZ. Il peut être de deux modes différents :l la vidéosurveillance (exemple de Londres où la lecture du numéro de la plaque
d’immatriculation par des caméras renseigne sur le niveau d’émission du véhicule10 (normes Euro) via la confrontation à une base de données) ;
l le contrôle visuel par la police (cas de l’Allemagne où une vignette collée sur le pare-brise renseigne sur la conformité).
La mise en place de ces zones « à bas niveau d’émissions » permet d’agir sur le développement de modes de transports multimodaux (transports alternatifs au fret, transports en commun…). Toutefois, ce dispositif ne peut constituer à lui seul une solution aux problèmes de dépassements des valeurs limites réglementaires pour la qualité de l’air et doit s’inscrire dans le cadre de plans d’actions plus larges. La LEZ n’en demeure pas moins un outil nécessaire à mettre à disposition des décideurs pour agir dans le sens du développement durable des villes et territoires urbanisés.
Impact sur la qualité de l’air : premiers résultats et résultats prévisionnels de villes ou pays européens ayant mis en place une Low Emission Zone
Angleterre : une étude prévisionnelle sur l’impact de la LEZ de Londres au niveau de la qualité de l’air11 a montré que le plus grand bénéfice de la Low Emission Zone portera sur les particules PM10.
Allemagne : la première phase des zones à faibles émissions devrait permettre de réduire de 2 % la moyenne annuelle des PM10 et environ cinq jours en moins de dépassement de la moyenne journalière12.
Suède : quatre ans après la mise en œuvre de la LEZ à Stockholm, les résultats d’une étude ont montré une réduction de 10 % des émissions de NO2 et 40 % de PM10
13.
Pays-Bas : un an après la mise en œuvre de LEZ, une étude d’impact montre que pour les villes disposant de LEZ, les réductions de concentrations sont de 0,2 à 1,1 µg/m3 pour le dioxyde d’azote et de 0,1 à 0,6 µg/m3 pour les PM10
14.
11. Étude de faisabilité réalisée par la société AEA Technology Environment (juillet 2003).
12. Estimation réalisée par l’office fédéral de l’environnement (UBA - Umweltbundesamt). La réglementation européenne concernant les particules PM10 repose sur une moyenne annuelle à ne pas dépasser (40 µg/m3) et sur une moyenne journalière (50 µg/m3) qu’il ne faut pas dépasser plus de 35 jours par an.
13. Étude Johansson and Burman (2000). Les bénéfices sur la qualité de l’air ont été estimés par modélisation par rapport à la situation où la LEZ n’existerait pas.
14. Étude réalisée par la société DHV (octobre 2008).
10. Les véhicules concernés ne sont pas tous identiques d’un pays à l’autre mais il s’agit majoritairement des poids lourds et des bus/autocars. On notera le cas de l’Allemagne où même les véhicules légers sont concernés (particuliers et entreprises).
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Rome
BerlinAmsterdam
Londres
Norwich
Stockholm
GöteborgMölndal
HelsingborgLundMalmö
Aalborg
AarhusFrederiksberg
Copenhague
Odense
Prague
Autoroute A12dans le Tyrol
Ville de Paris
Grenoble-Alpes Métropole
Grand LyonClermont Communauté
Communautédu Pays d’Aix
Communauté Urbainede Bordeaux
NiceCôte d’Azur
Plaine Commune
République Tchèque
Autriche
Allemagne
Danemark
Suède
Italie
Pays-BasRoyaume-Uni
France
Rome
Aoste
ChivassoVenaria Reale
Collegno
BiellaIvrée
Borgomanero
TurinGrugliasco
San Mauro TorineseRivoli
Borgaro Torinese
BeinascoSettimo Torinese
Orbassano
Pignerol
CarmagnoleNichelino
AstiCasale
Monferrato
NovaraVerceil
AlexandrieValenza
Novi Ligure
Cuneo
MondoviFossano
Alba
Bra
Acqui Terme
Berlin
Leipzig
AugsbourgUlm
Neu-Ulm
Bonn
Francfort
Mühlheim
Mühlacker
KarlsruhePfinztal
HeilbronnIlsfeldPleidelsheim
LudwigsbourgPforzheim
LeonbergFribourg
Stuttgart
ReutlingenTubingue Schwäbisch Gmünd
HeidelbergMannheim
Herrenberg
Cologne
BochumRecklinghausenDortmund
Münster
Osnabrück
Duisbourg
DüsseldorfNeuss
Krefeld
Essen
Wuppertal
GelsenkirchenOberhausen
Brême
Hanovre
Munich
Bottrop
Côme
Lecco
Milan
Carpignano
PavieValle Salimbene
Bergame
Varèse
BresciaAla
CrémoneMantoue
Vérone
Levico TermeTrenteRovigo
Mezzocorona
AppianoVadenaBronzolo
MeranoMarlengoCermes
LanaBolzanoPostal
Laives
BressanoneTirolo
BrunicoSan LorenzoVarna
Lagundo
Dovera
Lodi
Ferrare
Ravenne
FaenzaCastel Bolognese
Rimini
BologneMonte San Pietro
Castenaso
Modène
ReggioCarrare
ParmeFornoue
Plaisance
PiseViareggio
Livourne
Empoli
Lastra a Signa
CalenzanoCampi Bisenzio
Prato
LucquesPérouse
FlorenceSesto Fiorentino
ForliCésène
Imola
Naples
Palerme
Allemagne
Italie
AmsterdamRotterdam
Leyde
La Haye
Delft
Bréda
Eindhoven
Utrecht
Tilburg
Bois-le-Duc
Maastricht
Pays-Bas
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l L’ensemble des indices ATMO du jour et les prévisions pour le lendemain : Consultez le site Internet de l’ADEME : http://www.ademe.fr/buldair/ puis rubrique La carte du jour
l La réglementation française et les bilans qualité de l’air : Consultez le site Internet du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des transports et du logement (MEDDTL) : http://www.developpement-durable.gouv.fr
l La qualité de l’air dans votre ville : Consultez les sites Internet des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air de votre région. Les adresses sont accessibles par le site : http://www.buldair.org/Associations/Carte.htm
l La prévision et l’observation de la qualité de l’air en France et en Europe : http://www.prevair.org
l La réglementation européenne : Consultez le site de la Commission européenne : http://ec.europa.eu/environment/index_fr.htm
POUR CONNAÎTRE
l Surveillance de la qualité de l’air ambiant - Guide de lecture des directives européennes 2008/50/CE et 2004/107/CE
l ADEME & vous n° 44 - avril 2011 : Courant d’air sur la pollution atmosphérique
l Le savoir-faire français dans le domaine de la prévention de la pollution de l’air, janvier 2011, réf. 7004 (gratuit)
l Le savoir-faire français en matière de surveillance de la qualité de l’air ambiant, 128 pages, réf. 4063 (gratuit)
l Classification et critères d’implantation des stations de surveillance de la qualité de l’air, 64 pages, réf. 4307 (gratuit)
l Retombées atmosphériques de métaux en France : estimation par dosage dans les mousses, 284 pages, réf. 3196 (23 E)
Ces publications sont disponibles sur demande à ADEME, 20 avenue du Grésillé - BP 90406 - 49004 Angers Cedex 1
l Les indices de la qualité de l’air - Élaboration usages et comparaisons internationales, 118 pages (22,87 E), édité par les Presses de l’École des Mines de Paris
l Revue « pollution atmosphérique », périodique édité par l’APPA, 10 rue Pierre Brossolette - 94270 Le Kremlin-Bicêtre
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LES ASSOCIATIONS AGRÉÉES DE SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR (AASQA)
ALSACE / ASPAEspace européen de l’Entreprise5, rue de Madrid - 67300 SchiltigheimTél. : 03 88 19 26 66 - Fax : 03 88 19 26 67http://www.atmo-alsace.net - [email protected]
AQUITAINE / AIRAQ13, allée James Watt - Parc d’activités Chemin Long33692 Mérignac CedexTél. : 05 56 24 35 30 - Fax : 05 56 24 24 06http://www.airaq.asso.fr - [email protected]
AUVERGNE / ATMO Auvergne25, rue des Ribes - 63170 AubièreTél. : 04 73 34 76 34 - Fax : 04 73 34 33 56http://[email protected]
BASSE-NORMANDIE / AIR COMCitis « Le Pentacle » - avenue de Tsukuba14209 Hérouville-Saint-Clair CedexTél. : 02 31 53 10 10 - Fax : 02 31 53 10 11http://[email protected]
BOURGOGNE / ATMOSF’air Bourgogne76-78, avenue Victor Hugo - 21000 DijonTél. : 03 80 38 92 31 - Fax : 03 80 36 22 17http://[email protected]
BRETAGNE / AIR BREIZH3, rue du Bosphore - 8e étage - 35200 RennesTél. : 02 23 20 90 90 - Fax : 02 23 20 90 95http://www.airbreizh.asso.fr - [email protected]
CENTRE / LIG’AIR3, rue du Carbone - 45100 OrléansTél. : 02 38 78 09 49 - Fax : 02 38 78 09 45http://www.ligair.fr - [email protected]
CHAMPAGNE-ARDENNE / ATMO Champagne-ArdenneMaison des Agriculteurs - 2, rue Léon Patoux - 51100 ReimsTél. : 03 26 04 97 50 - Fax : 03 26 04 97 51http://www.atmo-ca.asso.fr - [email protected]
CORSE / Qualitair CorseLieu-dit Lergie - Route nationale 200 - 20250 CorteTél. : 04 95 34 22 90 - Fax : 04 95 34 25 69http://www.qualitaircorse.org - [email protected]
FRANCHE-COMTÉ / ATMO Franche-Comté15, rue Mégevand - 25000 BesançonTél. : 03 81 25 06 60 - Fax : 03 81 25 06 61http://[email protected]
HAUTE-NORMANDIE / AIR NORMANDl 48, rue Denfert-Rochereau - 76600 Le Havre
Tél. : 02 35 07 94 30 - Fax : 02 35 24 52 60l 3, place de la Pomme d’or - 76000 Rouen
Tél. : 02 35 07 94 30 - Fax : 02 35 07 94 40l http://www.airnormand.asso.fr - [email protected]
ÎLE-DE-FRANCE / AIRPARIF 7, rue Crillon - 75004 ParisTél. : 01 44 59 47 64 - Fax : 01 44 59 47 67http://www.airparif.asso.fr - [email protected]
LANGUEDOC-ROUSSILLON / AIR Languedoc-RoussillonLes Échelles de la ville - 3, place Paul-Bec34000 Montpellier Tél. : 04 67 15 96 60 - Fax : 04 67 15 96 69http://www.air-lr.org - [email protected]
LIMOUSIN / LIMAIRBâtiment OXO - 4, rue Atlantis - Parc Ester Technopôle87068 Limoges CedexTél. : 05 55 33 19 69 - Fax : 05 55 33 37 11http://www.limair.asso.fr - [email protected]
LORRAINE / ATMO Lorraine Nord9, rue Édouard-Belin - Technopôle 2000 - 57070 MetzTél. : 03 87 74 56 04 - Fax : 03 87 74 41 99http://www.atmolor.org - [email protected]
LORRAINE / AIRLOR20, allée de Longchamp54100 Villers-Les-NancyTél. : 03 83 44 38 89 - Fax : 03 83 44 38 90http://www.atmolor.org - [email protected]
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MIDI-PYRÉNÉES / ORAMIPZI Est - 19, avenue Clément Ader - 31770 ColomiersTél. : 05 61 15 42 46 - Fax : 05 61 15 49 03http://www.oramip.org - [email protected]
NORD-PAS-DE-CALAIS / Fédération ATMO Nord-Pas-de-Calais55, place Rihour - 59044 LilleTél. : 03 59 08 37 30 - Fax : 03 59 08 30 31http://www.atmo-npdc.fr - [email protected]
PACA / AIRFOBEPRoute de la Vierge - 13500 MartiguesTél. : 04 42 13 01 20 - Fax : 04 42 13 01 29http://www.airfobep.org - [email protected]
PACA / ATMO PACASiège : 146, rue Paradis - 13006 Marseille Tél. : 04 91 32 38 00 - Fax : 04 91 32 38 29Antenne : 333, promenade des Anglais - 06200 Nice Tél. : 04 93 18 88 00http://www.atmopaca.org - [email protected]
PAYS-DE-LA-LOIRE / AIR Pays de la LoireSiège : 7, allée Pierre de Fermat - CS 70709 - 44307 Nantes Cedex 3Antenne : ZAC de la Fleuriaye - Espace PerformanceBâtiment B - Porte 3 - Avenue du Professeur Jean RouxelBP 90726 - 44481 Carquefou CedexTél. : 02 28 22 02 02 - Fax : 02 40 68 95 29http://www.airpl.org - [email protected]
PICARDIE / ATMO Picardie44, rue Alexandre-Dumas - 80094 Amiens Cedex 3Tél. : 03 22 33 66 13 - Fax : 03 22 33 66 96http://www.atmo-picardie.com - [email protected]
POITOU-CHARENTE / ATMO Poitou CharentesZI Périgny / La Rochelle - rue Augustin-Fresnel - 17184 Périgny CedexTél. : 05 46 44 83 88 - Fax : 05 46 41 22 71http://[email protected]
RHÔNE-ALPES / COPARLY3, allée des Sorbiers - 69500 BronTél. : 04 72 14 54 20 - Fax : 04 72 14 54 21http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]
RHÔNE-ALPES / AMPASEL2, rue du chanoine Ploton - 42000 Saint-ÉtienneTél. : 04 77 91 18 80 - Fax : 04 77 91 18 84http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]
RHÔNE-ALPES / ASCOPARG44, avenue Marcellin-Berthelot - 38100 GrenobleTél. : 04 38 49 92 20 - Fax : 04 38 49 08 80http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]
RHÔNE-ALPES / ATMO Drôme Ardèche80, avenue Victor Hugo - 26000 ValenceTél. : 04 75 41 36 36 - Fax : 04 75 40 77 65http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]
RHÔNE-ALPES / L’AIR de l’Ain et des Pays de SavoieSavoie Technolac - BP 339 - 73377 Le Bourget du Lac CedexTél. : 04 79 69 05 43 - Fax : 04 79 62 64 59http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]
RHÔNE-ALPES / SUPAIR22, rue Nicolas-Avit - BP 345 - 38150 Salaise-Sur-SanneTél. : 04 74 86 67 80 - Fax : 04 76 33 19 43http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]
MARTINIQUE / MADININAIR31, rue du Pr. Raymond GarcinRoute de Didier - 97200 Fort-de-FranceTél. : 05 96 60 08 48 - Fax : 05 96 71 32 02http://www.madininair.asso.fr - [email protected]
RÉUNION / ORATechnopole de la Réunion - 5, rue Henri Cornu97490 Sainte-ClotildeTél. : 02 62 28 39 40 - Fax : 02 62 28 97 08http://www.atmo-reunion.net - [email protected]
GUYANE / ORA de GuyanePointe Buzaré - BP 1059 - 97345 Cayenne CedexTél. : 05 94 28 22 70 - Fax : 05 94 30 32 58http://www.ora-guyane.org - [email protected]
GUADELOUPE / GWAD’AIR25 B, Les jardins de Houelbourg - ZI Jarry97122 Baie-MahaultTél. : 05 90 32 32 90 - Fax : 05 90 32 32 99http://www.gwadair.fr - [email protected]
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LES IMPLANTATIONS DE L’ADEME
Centre d’Angers (siège social) :20, avenue du GrésilléBP 90406 - 49004 Angers Cedex 1Tél. : 02 41 20 41 20 - Fax : 02 41 87 23 50
Centre de Valbonne :500, route des lucioles - 06560 ValbonneTél. : 04 93 95 79 00 - Fax : 04 93 65 31 96
Centre de Paris-Vanves :27, rue Louis-Vicat - 75737 Paris Cedex 15Tél. : 01 47 65 20 00 - Fax : 01 46 45 52 36
Bureau de Bruxelles :38-40, square de Meeûs - 1000 BruxellesTél. : 322 401 68 72 - Fax : 322 401 68 68
Directions régionales
ALSACE :8, rue Adolphe-Seyboth - 67000 StrasbourgTél. : 03 88 15 46 46 - Fax : 03 88 15 46 47
AQUITAINE :6, quai de Paludate - 33080 Bordeaux CedexTél. : 05 56 33 80 00 - Fax : 05 56 33 80 01
AUVERGNE :63, boulevard Berthelot - 63000 Clermont-FerrandTél. : 04 73 31 52 80 - Fax : 04 73 31 52 85
BASSE-NORMANDIE :BP 210 - 14209 Hérouville-Saint-Clair CedexTél. : 02 31 46 81 00 - Fax : 02 31 46 81 01
BOURGOGNE :1C, boulevard de Champagne - Tour ElithisBP 51562 - 21015 Dijon CedexTél. : 03 80 76 89 76 - Fax : 03 80 76 89 70
BRETAGNE :33, boulevard Solférino - CS 41 217 - 35012 Rennes CedexTél. : 02 99 85 87 00 - Fax : 02 99 31 44 06
CENTRE :22, rue d’Alsace-Lorraine - 45058 Orléans Cedex 1Tél. : 02 38 24 00 00 - Fax : 02 38 53 74 76
CHAMPAGNE-ARDENNE :116, avenue de Paris - 51038 Châlons-en-Champagne CedexTél. : 03 26 69 20 96 - Fax : 03 26 65 07 63
CORSE :Lot 3F - Le Ricanto - Route de VazzioCS 9002 - 20700 Ajaccio CedexTél. : 04 95 10 58 58 - Fax : 04 95 22 03 91
FRANCHE-COMTÉ :25, rue Gambetta - BP 26367 - 25018 Besançon Cedex 6Tél. : 03 81 25 50 00 - Fax : 03 81 81 87 90
HAUTE-NORMANDIE :Les Galées du Roi - 30, rue Gadeau de Kerville - 76100 RouenTél. : 02 35 62 24 42 - Fax : 02 33 81 93 13
ÎLE-DE-FRANCE :6-8, rue Jean-Jaurès - 92807 Puteaux CedexTél. : 01 49 01 45 47 - Fax : 01 49 00 06 84
LANGUEDOC-ROUSSILLON :Résidence Antalya - 119, avenue Jacques Cartier34965 Montpellier Cedex 2Tél. : 04 67 99 89 79 - Fax : 04 67 64 30 89
LIMOUSIN :38 ter, avenue de la Libération - BP 2025987007 Limoges Cedex 1Tél. : 05 55 79 39 34 - Fax : 05 55 77 13 62
LORRAINE :34, avenue André-Malraux - 57000 MetzTél. : 03 87 20 02 90 - Fax : 03 87 50 26 48
MIDI-PYRÉNÉES :Technoparc Bât. C - rue Jean Bart - BP 672 - 31319 Labège CedexTél. : 05 62 24 35 36 - Fax : 05 62 24 34 61
NORD-PAS-DE-CALAIS :Centre tertiaire de l’Arsenal - 20, rue du Prieuré - 59500 DouaiTél. : 03 27 95 89 70 - Fax : 03 27 95 89 71
PAYS DE LA LOIRE :BP 90302 - 44203 Nantes Cedex 2Tél. : 02 40 35 68 00 - Fax : 02 40 35 27 21
PICARDIE :67, avenue d’Italie - Immeuble Apotika - 80094 Amiens Cedex 3Tél. : 03 22 45 18 90 - Fax : 03 22 45 19 47
POITOU-CHARENTES :6, rue de l’Ancienne ComédieBP 452 - 86011 Poitiers Cedex 2Tél. : 05 49 50 12 12 - Fax : 05 49 41 61 11
P A C A :2, boulevard de Gabès - BP 13913267 Marseille Cedex 8Tél. : 04 91 32 84 44 - Fax : 04 91 32 84 66
RHÔNE-ALPES :10, rue des Émeraudes - 69006 LyonTél. : 04 72 83 46 00 - Fax : 04 72 83 46 26
GUADELOUPE :Café Center, rue Ferdinand-Forest97122 Baie-MahaultTél. : 05 90 26 78 05 - Fax : 05 90 26 87 15
GUYANE :28, avenue Léopold-Heder - 97300 CayenneTél. : 05 94 31 73 60 - Fax : 05 94 30 76 69
MARTINIQUE :Zone de Manhity - Four à chaux SudImmeuble Exodom - 97232 Le LamentinTél. : 05 96 63 51 42 - Fax : 05 96 70 60 76
RÉUNION :Parc 2000 - 3, avenue Théodore-DrouhetBP 380 - 97829 Le Port CedexTél. : 02 62 71 11 30 - Fax : 02 62 71 11 31
Représentations territoriales
NOUVELLE-CALÉDONIE :101, promenade Roger LaroqueBP C5 - 98844 Nouméa CedexTél. : 00 (687) 24 35 19 - Fax : 00 (687) 24 35 15
POLYNÉSIE FRANÇAISE :Hôtel de la Marine, boulevard PomareBP 115 - 98713 PapeeteTél. : 00 (689) 54 27 70 - Fax : 00 (689) 54 27 79
SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON :Direction de l’Équipementboulevard Constant Colmay - BP 421797500 Saint-Pierre-et-MiquelonTél. : 05 08 41 12 56 - Fax : 05 08 41 39 50
BILAN 2010 DES INDICES ATMO
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Sommaire
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LA QUALITÉ DE L’AIR DANS LES AGGLOMÉRATIONS FRANÇAISES
Bilan 2010 de l’indice ATMO
L’ADEME en bref :L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) est un établissement public sous la tutelle conjointe des ministères de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer et de la Recherche. Elle participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement du-rable. L’agence met ses capacités d’expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public et les aide à financer des projets dans cinq domaines (la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit) et à progresser dans leurs démarches de développement durable.
http://www.ademe.fr
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’ÉnergieSiège social - 20, avenue du Grésillé - BP 90406 - 49004 Angers Cedex 1 - Téléphone : 02 41 20 41 20 - Fax : 02 41 87 23 50 - www.ademe.fr
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La qualité de l’air évaluée via l’indice ATMO est apparue en 2010 globalement bonne, pour près de 76 % des jours de l’année sur la majorité des agglomérations, et meilleure en été qu’en hiver.
Ceci résulte principalement d’épisodes de pollution par les particules PM10 sur la moitié nord du pays. Des situations météorologiques anticycloniques expliquent également ces résultats.
Dans le sud du pays, l’ozone est resté en 2010 un polluant préoccupant et les situations ensoleillées ont conduit à un épisode de pollution au cours de la première quinzaine du mois de juillet.
Pour d’autres polluants qui avaient déjà baissé (excepté pour le NO2 en site trafic), les niveaux sont demeurés proches de l’année 2008. Pour autant, certaines zones demeurent confrontées à des pointes localisées de pollution et au dépassement des seuils sanitaires préconisés.
Bien que non intégrés au calcul de l’indice ATMO, d’autres polluants atmosphériques sont également surveillés par les AASQA : par exemple le monoxyde de carbone, le benzène, les métaux lourds, ou encore les particules fines PM2,5 désormais réglementées par la directive européenne du 21 mai 2008 et mise en œuvre en France en juin 2010. Même à faibles concentrations, ces particules présentent des risques et elles concourent à la baisse d’espérance de vie évaluée à 9,6 mois en Europe. En France, le Plan Particules du Grenelle de l’environnement précède et renforce le droit européen en fixant des objectifs de réduction de 30 % de l’exposition aux PM2,5 et de 25 % de l’exposition aux PM10 d’ici 2015. Ce plan comporte également des mesures pour renforcer la surveillance des particules fines dans l’air et réduire les émissions dans divers secteurs (circulation automobile, résidentiel et tertiaire, industrie, agriculture). Une autre mesure d’actions d’amélioration de la qualité de l’Air, concerne les zones d’actions prioritaires (ZAPA). Le principe des ZAPA repose principalement sur la restriction ou l’interdiction d’accès aux véhicules les plus polluants dans une zone donnée, adossé à une dynamique plus large d’actions de réduction des émissions atmosphériques, notamment de particules et d’oxydes d’azote.