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3 DONNÉES ET RÉFÉRENCES La qualité de l’air dans les agglomérations françaises Bilan 2009 de l’indice ATMO

3 les agglomérations françaises · les agglomérations de plus de 100 000 habitants du territoire ... Carte des Associations ... 10 ≥ 125 ≥ 500 ≥ 400 ≥ 240

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DONNÉES ET RÉFÉRENCES

La qualité de l’air dans les agglomérations françaises

Bilan 2009 de l’indice ATMO

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Ce document constitue une synthèse des niveaux de la qualité de l’air, observés en 2009 au moyen de l’indice ATMO, pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants du territoire français. Il a été réalisé par l’ADEME avec le concours des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air.

ADEMEService Évaluation de la Qualité de l’Air (SEQA),Réseau ATMO

Réalisé par :Souad BouallalaJoëlle ColosioAdeline Maitre

Conception graphique : René Bertramo

Photo de couverture : © ADEME / René Bertramo

Août 2010

Surveillance de la qualité de l’air ambiant

L’indice ATMO et ses objectifs

Les grandes tendances annuelles

Les grandes tendances saisonnières

Période estivale

Période hivernale

Évolution de la qualité de l’air par polluant

Conclusion

Pour en savoir plus

Les AASQA

Les implantations de l’ADEME

Résumé

Le bilan des indices ATMO en 2009

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1. Cette directive remplace la directive 1996/62/CE et les 3 premières directives fi lles. La transposition en droit français est prévue pour le 11 juin 2010.

En France, une surveillance permanente de la qualité de l’air ambiant est assurée au moyen de dispositifs dont l’objectif premier est de veiller au respect des réglementations européennes : ● Directive 2008/50/EC1 du 21 mai 2008 concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur en Europe.● Directive 2004/107/CE du 15 décembre 2004 concernant l’arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures

aromatiques polycycliques dans l’air ambiant.

Et des réglementations nationales (transpositions des directives européennes) regroupées dans le code de l’environnement et la loi Grenelle II : ● Décret n° 2002-213, du 15 février 2002 relatif à la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé et sur

l’environnement, aux objectifs de qualité de l’air, aux seuils d’alerte et aux valeurs limites.● Décret n° 2003-1085, du 12 novembre 2003 portant transposition de la directive 2002/3/CE du Parlement européen et du

Conseil du 12 février 2002 et modifi ant le décret n° 98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé et sur l’environnement, aux objectifs de qualité de l’air, aux seuils d’alerte et aux valeurs limites.

● Décret n° 2007-1479, du 12 octobre 2007 relatif à la qualité de l’air et modifi ant le code de l’environnement (partie réglementaire). Ce décret rend notamment obligatoire la mesure des métaux lourds et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), conformément à la Directive « métaux lourds/HAP » (2004/107/CE), et transpose les objectifs de la qualité de la directive « ozone » (2002/3/CE).

● Décret, n° 2008-1152, du 7 novembre 2008 relatif à la qualité de l’air. Ce décret mentionne les valeurs cibles relatives à l’ozone, aux métaux (As, Cd, Ni), et au benzo(a)pyrène.

En application de la Loi sur l’air et l’utilisation ration-nelle de l’énergie (LAURE) du 30 décembre 1996, la surveillance de la qualité de l’air est déléguée par l’État à des associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA). C’est le ministère de l’écologie et du développement durable qui a en charge l’agrément de ces AASQA et celles-ci sont fi nancées par l’État (ministère de l’écologie et ADEME), les collectivités locales, et les gestionnaires d’installations polluantes dans le cadre de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

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Le droit à l’information sur la qualité de l’air constitue l’un des points forts de la LAURE de 1996. Les AASQA assurent une large diffusion de leurs données par la presse, des bulletins, et leurs sites Internet qui délivrent des informations détaillées sur la pollution atmosphérique, les normes en vigueur, et les données mesurées en stations. Le site Internet du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) fournit également de nombreuses informations sur les actions de prévention de la pollution atmosphérique et la réglementation.

Les AASQA mettent en œuvre une surveillance continue de la qualité de l’air sur toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants et sur un grand nombre d’agglomérations plus petites. Le dispositif comprend plus de 700 sites fi xes de mesures répartis en zone urbaines et périurbaines, et dispose d’un ensemble de plus de 2 000 analyseurs automatiques. Le dispositif comporte également des moyens techniques (camions laboratoires, logiciels et modèles d’évaluation) permettant d’évaluer la qualité de l’air sur les zones non couvertes par des dispositifs permanents.

Le site Internet de l’ADEME (ademe.fr/buldair) donne pour sa part accès à un bulletin de la qualité de l’air qui fournit chaque jour l’indice ATMO des villes et une prévision du lendemain. Ce bulletin est actualisé tous les soirs à partir de 17 h 00 et comporte des informations sur la qualité de l’air et des conseils en cas de pics de pollution. Le site prevair.org permet également de disposer de prévisions de la qualité de l’air au niveau national et européen. Le site ATMO-France est le site portail des associations de surveillance de la qualité de l’air en France.

Les AASQA (33 en 2010) ont compétence pour surveiller la qualité de l’air sur des zones qui, selon les cas, peuvent s’étendre de l’agglomération à la région (voir carte page 5). Ce sont des associations multipartites régies par la Loi de 1901 et leur conseil d’administration comporte quatre collèges chargés de représenter les acteurs concernés par la gestion de la qualité de l’air (État, collectivités locales et territoriales, gestionnaires d’installations émettrices de polluants, associations de protection de l’environnement et des consommateurs et personnalités qualifi ées).

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ATMO Nord-Pas-de-Calais

ATMO Franche-Comté

AIR NORMANDATMO Picardie

ATMO Auvergne

ATMO Champagne-Ardenne

AIR APS

AIR Languedoc-Roussillon

ATMOSF’AIR Bourgogne

ATMO Poitou-Charentes

AIR Pays-de-la-Loire

ATMO Lorraine Nord

AIRPARIF

AIR BREIZH

AIR COM

LIG’AIR

LIMAIR

AIRAQ

ORAMIP

ORA Réunion

ORA Guyane

AIRLOR

QUALITAIR Corse

ATMO PACA

AIRFOBEP

Gwad’Air

Madininair

ASPA

COPARLY

ASCOPARG

AMPASEL

ATMO Drôme-Ardèche

SUP’AIR

Carte des Associations

Agréées de Surveillance

de la Qualité de l’Air

en France

Source ADEME-BDQA/ATMO

Ce document constitue une synthèse des niveaux de la qualité de l’air, observés en 2009 au moyen de l’indice ATMO, pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants du territoire. Il a été réalisé par l’ADEME avec le concours des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air.

La pollution de l’air peut résulter d’un grand nombre de substances ce qui rend souvent complexe la délivrance d’informations synthétiques et accessibles à la compréhension de chacun. L’indice ATMO est un indicateur de la qualité de l’air qui a été développé par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM), l’ADEME, et les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA), en vue de disposer d’une information synthétique sur la pollution atmosphérique, dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants2.

2. Bien entendu la surveillance de la qualité de l’air ne se limite pas au calcul de l’indice ATMO. Les AASQA procèdent à une surveillance des 13 polluants réglementés, dont les données sont accessibles sur leurs sites web.

L’indice ATMO est destiné, en premier lieu, à l’information du public. Il permet de caractériser la pollution atmosphérique moyenne quotidienne, mesurée sur les agglomérations concernées. Il est calculé, chaque jour, à partir de données enregistrées entre 0 h 00 à 24 h 00 par des stations urbaines et périurbaines représentatives de la pollution de fond.

Pour une diffusion le jour même, les AASQA calculent un indice ATMO partiel chaque soir (vers 16 h 00) et élaborent une prévision de l’indice pour le lendemain.

Cet indice est bien entendu complété par des données plus détaillées délivrées par les AASQA.

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L’indice ATMO est élaboré à partir des concentrations journalières de 4 polluants typiques des phénomènes de pollution atmosphérique : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), les particules en suspension (particules de taille médiane inférieure à 10 micromètres : PM10). Ces polluants font partie des composés dont la surveillance est assurée en permanence par les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air, et dont les niveaux dans l’air ambiant font l’objet d’une réglementation au niveau européen et national3.

3. En 2005, les échelles de calcul de l’indice ATMO ont été revues suite à la parution de l’arrêté du ministère de l’écologie et du développement durable, du 22 juillet 2004.

4. L’arrêté du 22 juillet 2004 a modifi é l’échelle pour les indices 8, 9 et 10 suite à la nouvelle réglementation relative aux seuils réglementaires. La mise en application de cet arrêté a débuté le 1er janvier 2005.

Description du calcul de l’indice

Pour chacun de ces 4 polluants, un sous-indice de qualité de l’air (variable de 1 à 10) est calculé chaque jour, à partir des données des AASQA :

● Le sous-indice « PM10 » est calculé à partir de la moyenne des moyennes journalières sur les sites de mesures sélectionnés.

● Les sous-indices « NO2 », « SO2 » et « O3 » sont calculés à partir de la moyenne des maxima horaires sur les sites de mesures sélectionnés.

Indices

Échelle PM10 Échelle SO2 Échelle NO2 Échelle O3

(moyenne des moyennes journalières)

(moyenne des maxima horaires)

1 0 à 9 μg/m3 0 à 39 μg/m3 0 à 29 μg/m3 0 à 29 μg/m3

2 10 - 19 40 - 79 30 - 54 30 - 54

3 20 - 29 80 - 119 55 - 84 55 - 79

4 30 - 39 120 - 159 85 - 109 80 - 104

5 40 - 49 160 - 199 110 - 134 105 - 129

6 50 - 64 200 - 249 135 - 164 130 - 149

7 65 - 79 250 - 299 165 - 199 150 - 179

8 80 - 99 300 - 399 200 - 274 180 - 209

9 100 - 124 400 - 499 275 - 399 210 - 239

10 ≥ 125 ≥ 500 ≥ 400 ≥ 240

Tableau 1 : échelle4 des sous-indices utilisés pour l’indice ATMO en 2009 (arrêté du 22 juillet 2004). Les échelles sont calées sur des niveaux de référence, qui découlent de seuils réglementaires et de données toxicologiques.

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Tableau 2 : les 10 classes de l’indice ATMO et leur qualifi catif.

Classe Qualifi catif

1 Très bon

2 Très bon

3 Bon

4 Bon

5 Moyen

6 Médiocre

7 Médiocre

8 Mauvais

9 Mauvais

10 Très mauvais

Les 10 classes de l’indice ATMO

L’indice ATMO fi nal (caractérisant la qualité moyenne de l’air sur l’agglomération) est égal au sous-indice le plus élevé, ainsi déterminé pour chacun des 4 polluants. Les qualifi catifs associés à l’indice ATMO fi nal fi gurent dans le tableau 2. La qualité de l’air est d’autant plus dégradée que l’indice ATMO est élevé, et les indices supérieurs à 7 traduisent une mauvaise qualité de l’air.

7

5

4

1

Vale

urs

Indice ATMOSous-indices

SO2 O3 O3NO2 PM10

Méthode de calcul de l’indice ATMO

Méthode de calcul de l’indice ATMO. Dans cet exemple l’ozone présente le sous-indice le plus élevé, l’indice ATMO fi nal (7) sera celui du sous-indice ozone.

En complément de cette information quotidienne, le public est informé en cas de dépassement ou risque de dépassement de certaines concentrations de polluants. Cette procédure concerne les 4 polluants de l’indice ATMO5.

Ces dépassements comprennent deux niveaux :

● Un seuil « d’information et de recommandation » : seuil au-delà duquel une exposition de courte durée a des effets limités et transitoires sur la santé des catégories de la population particulièrement sensibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques et insuffi sants respiratoires chroniques).

● Un seuil « d’alerte » : il correspond à un niveau de concentration d’un polluant dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine.

Rappelons que les seuils d’information et d’alerte défi nis par la réglementation s’appliquent sur tout le territoire, et pas uniquement aux seules agglo-mérations pour lesquelles l’indice ATMO est calculé quotidiennement.

5. Il est à noter que les particules PM10 ont été rajoutées par voie d’arrêté préfectoral ou interpréfectoral dans les dispositifs d’information et d’alerte (cf. circulaire relative à l’information du public sur les particules en suspension, du 12 octobre 2007).

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Tableau 3 : correspondance entre les seuils réglementaires et l’indice ATMO.

Dioxyde

d’azote

NO2

Ozone

O3

Dioxyde

de soufre

SO2

Particules en

suspension

PM10

Correspondance

en terme

d’indice ATMO

Niveau d’information et de recommandation

200 μg/m3 180 μg/m3 300 μg/m380 μg/m3

(moyenne sur 24 heures)

8

Niveau d’alerte

400 μg/m3 ou 200 μg/m3

si 200 μg/m3 depuis 2 jours

et même prévision le lendemain

1er seuil : 240 μg/m3 (dépassé pendant

3 heures consécutives)

2e seuil : 300 μg/m3 (dépassé pendant

3 heures consécutives)

3e seuil : 360 μg/m3

500 μg/m3 (dépassé pendant 3 heures

consécutives)

125 μg/m3 (moyenne sur

24 heures)10

Les données utilisées pour le calcul d’ATMO proviennent d’instruments automatiques localisés sur des sites de mesures représentatifs de la pollution de fond (stations urbaines ou périurbaines).

Le calcul de l’indice repose sur les données relevées à partir d’une station urbaine comprenant un analyseur relatif à chaque polluant pris en compte dans l’indice ATMO (O3 - NO2 - SO2 - PM10) complétée par :● un second capteur de l’agglomération dans le cas du NO2 et des PM10● un second capteur « périurbain » de l’agglomération dans le cas de l’O3● pour le SO2, il est laissé à l’appréciation de l’AASQA, en fonction des spécifi cités locales, de compléter ou non

les informations de la station urbaine minimale par celles d’un capteur supplémentaire.

6. Le MEEDDM a saisi l’AFSSET afi n de disposer d’un avis pour éventuellement actualiser ces valeurs, tenant compte des connaissances les plus récentes, relatives à des seuils pertinents d’information de la population (circulaire particules du 12 octobre 2007).

Les échelles O3, NO2 et SO2 sont défi nies selon le principe de construction suivant :● l’indice 8 est calé sur le seuil de recommandation et d’information ;● l’indice 10 est calé sur le seuil d’alerte.Ces seuils sont régulièrement revus avec l’évolution de la réglementation.

Pour l’échelle « particules PM10 » les valeurs recommandées par le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France6 (CHSPF) ont été prises en compte :● indice 1 à 6 : l’échelle de progression est

linéaire ;● indice 8 : il est calé sur le « seuil de

précaution » recommandé par le CSHPF ;● indice 10 : il est calé sur le « seuil

d’alerte » recommandé par le CSHPF.

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Qu’est ce qu’une station de mesure urbaine ? une station périurbaine ?

Les différentes stations de mesures du territoire (plus de 700 en 2009) sont classées, depuis 1999, en fonction d’objectifs de surveillance de la qualité de l’air et de critères précis d’implantation. Cette classifi cation8 permet de distinguer les stations en 7 catégories, en fonction de la nature des infor-mations qu’elles procurent et de leur localisation géographique (trafi c, industriel, urbain, périurbain, rural régional, rural national, observation).

Seules les stations « urbaines » et « périurbaines » sont utilisées pour calculer l’indice ATMO. En effet, par défi nition, il s’agit de stations dont la localisation géographique permet de caractériser la pollution atmosphérique moyenne, rencontrée sur l’ensemble des centres urbains ou périurbains où elles sont situées (pollution dite urbaine ou périurbaine de fond).

O3 (ozone) NO2 SO27 PM10

Typologie des stations Urbaine Périurbaine Urbaine Urbaine Urbaine

Nombre d’analyseurs à prendre en compte pour le calcul des sous-indices dans les agglomérations supérieures à 100 000 habitants

1 1 2 1 2

Tableau 4 : typologie et nombre minimum de stations pour le calcul d’ATMO.

7. Le nouvel arrêté de l’indice ATMO du 22 juillet 2004 et le guide établi conjointement par le MEEDDM avec l’ADEME prévoient 1 station de SO2 au lieu des 2 dans l’arrêté précédent.

8. Cf. guide « Classifi cation et critères d’implantation des stations de surveillance de la qualité de l’air », ADEME, 64 pages, réf. 4307 (gratuit).

L’indice ATMO répond à un souci d’information du public et constitue un indicateur représentatif de la qualité globale de l’air sur l’ensemble d’une agglomération. Il permet notamment de disposer des grandes tendances, en termes de climatologie de la qualité de l’air, sur les agglomérations du territoire.

Cependant, il s’agit d’un indicateur qui n’est pas représentatif des situations particulières et des pointes de pollution qui peuvent être rencontrées au voisinage immédiat des sources de pollution (axes routiers, zones industrielles…). En outre, il convient de garder présent à l’esprit que le mode de construction de l’indice ne permet pas d’établir des comparaisons rigoureuses entre agglomérations. En effet, l’indice ATMO étant calée sur celui du polluant dont le sous-indice est le plus élevé, il ne renseigne pas sur les niveaux atteints par les autres polluants, ni sur la pollution cumulée due aux quatre polluants ou à d’autres polluants traces non pris en compte dans le calcul.

L’indice qualité de l’air reprend les mêmes règles que l’indice ATMO mais il s’adresse aux agglomérations inférieures à 100 000 habitants. Cet indice ayant une vocation locale, sera réduit aux polluants surveillés dans l’agglomération concernée. Il prendra la forme, soit d’un indice agrégé, soit d’une série de sous-indices correspondants à chacun des polluants concernés.

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0

20

40

60

80

100

120

140

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Nom

bre

de jo

urs

Indice ATMO

Répartition annuelle des indices en 2009(% indices)

Le bilan de qualité de l’air a été réalisé en se basant sur les indices ATMO calculés tout au long de l’année 2009 sur 63 agglomérations dont : ● 26 agglomérations ou territoires de plus de 250 000 habitants● 35 agglomérations comprises entre 100 000 et 250 000 habitants● 2 agglomérations de moins 100 000 habitants

Nota : un indice de la qualité de l’air (IQA) est également calculé sur 93 villes et communes plus petites. Parmi celles-ci, fi gurent ainsi Ajaccio et Cayenne qui sont les deux agglomérations de moins de 100 000 habitants présentées dans ce document.

En 2009, l’indice ATMO est apparu moins bon sur l’ensemble des agglomérations qu’en 2008. Les poussières en suspension, puis l’ozone sont les principaux polluants responsables des indices ATMO.

58 agglomérations ont enregistré un indice « bon » pendant plus de 200 jours en 2009 (contre 59 en 2008, 55 en 2007, 54 en 2006, 55 en 2005, 58 en 2004, et 47 en 2003), 43 agglomérations (54 en 2008, 42 en 2007, 49 en 2006, 50 en 2005 et 2004, 28 en 2003) pendant plus de 250 jours et 16 (contre 24 en 2008, 7 en 2007, 25 en 2006, 29 en 2005 et 32 en 2004) pendant plus de 300 jours.

La qualité de l’air, selon l’indice ATMO, a été meilleure dans les agglomérations de l’ouest, que celle enregistrée au sud et à l’est du pays, en raison de plus fortes concentrations de PM10 et d’ozone enregistrées pour ces dernières.

Les jours où les indices sont supérieurs à 7 correspondent à des épisodes de pollution. En 2009, 14 agglomé-rations (contre 14 agglomérations en 2008, 18 en 2007, 12 en 2006, 3 en 2005, 2 en 2004 et 26 en 2003) ont subi, pendant plus de 5 jours, un indice qualifi able de « mauvais » (> 7). Les particules en suspension sont souvent à l’origine de ces indices ATMO qualifi és de « mauvais ».

En moyenne, au cours de l’année 2009, et sur la base de l’indice ATMO, la qualité de l’air est apparue, sur l’ensemble des agglomérations étudiées :● « très bonne » à « bonne » 74 % des jours de

l’année (78 % en 2008, 72,5 % en 2007, 75,8 % en 2006, 78,1 % en 2005, 79,5 % en 2004 et 67 % en 2003)

● « moyenne » à « médiocre » 25,6 % des jours de l’année (21,4 % en 2008, 26,4 % en 2007, 23,3 % en 2006, 21,4 % en 2005, 20 % en 2004 et 31 % en 2003)

● « mauvaise » à « très mauvaise » 0,7 % des jours de l’année (0,6 % en 2008, 1 % en 2007, 0,9 % en 2006, 0,5 % en 2005 et 2004 et 2 % en 2003)

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de 1 à 4

de 5 à 7

de 8 à 10

Aix-en-ProvenceAjaccioAmiensAngers

AngoulèmeAnnecy

AvignonBassin Genevois Français

BayonneBesançon

BéthuneBordeaux

BrestCaen

CalaisCannes / Grasse / Antibes

CayenneChambéry

Clermont-FerrandDijon

DouaiDunkerque

Fort-de-FranceGrenoble

La RochelleLe HavreLe Mans

LensLille

LimogesLorient

LyonMarseille

MaubeugeMetz

MontbéliardMontpellier

MulhouseNancy

NantesNice

NimesOrléans

ParisPau

PerpignanPointe à Pitre

PoitiersReims

RennesRouen

Saint-Denis de la RéunionSaint-ÉtienneSaint-Nazaire

Saint-Pierre de la RéunionStrasbourg

ThionvilleToulon

ToulouseTours

TroyesValence

Valenciennes0 50 100 150 200 250 300 350 400

Nombre de jours

Bilan des indices ATMO en 2009

Ce graphique montre la répartition de la valeur des indices ATMO et IQA, en 2009, sur l’ensemble des 63 agglomérations du territoire (classées par ordre alphabétique). Cette année, les villes de Cayenne et d’Ajaccio ont été ajoutées à ce bilan.

Ce graphique ne peut être utilisé pour des comparaisons strictes entre agglomérations du fait des limites de l’indice ATMO.

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L’analyse des tendances saisonnières de l’indice ATMO a porté uniquement sur les principales agglomérations des 26 régions françaises.

Les agglomérations françaises ont en majorité connu, lors de l’été 2009, une qualité de l’air « bonne ». En effet, les situations peu ensoleillées de l’été 2009 n’ont pas conduit à des niveaux d’ozone élevés.

Les indices ATMO des principales agglomérations ont dans leur ensemble, un niveau de l’indice 4, avec un indice maximal de 3 à 9 (indice 9 dans les DOM et à Lille en raison des particules).

(1er avril au 30 septembre 2009)

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Lille

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Nantes

La Rochelle

Limoges

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Bordeaux

Fort-de-France

Toulouse

Paris

Orléans

Montpellier Nice

Marseille Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

Dijon Besançon

Strasbourg Nancy

Valenciennes Béthune

Reims

Saint-Denis

Pointe à Pitre

SO2

NO2

O3

PM10

Plusieurs polluants

Indice le plus fréquent

Indice maximum

AD

EME-

BD

QA

/ATM

O

Polluants responsables

47

4 7

4 8

48

4 8

4 7 4

84 8

4 7

47

48

4 7

4 7

4 5

48

48

49

4 8

4 7

4 7

4 7

4 7

48

4 7

4 9

49

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5 7

5 7

5 8

5 7

Bilan des indices ATMO en 2009

Période estivale

Cette carte fournit pour chaque agglomération, en période estivale :

● l’indice ATMO le plus fréquent,

● la valeur de l’indice ATMO le plus mauvais,

● le polluant responsable du plus mauvais indice.

BILAN 2009 DES INDICES ATMO

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Durant l’été 2009, l’ozone a majoritairement gouverné l’indice ATMO lorsque la qualité de l’air était bonne ou moyenne. L’ozone a en effet gouverné près des trois quarts des indices « bons », les particules en suspension se partageant ensuite la responsabilité de ces indices. Les indices mauvais ont quant à eux été majoritairement gouvernés par les particules en suspension. L’ozone et les PM10 ont gouverné les indices de plus de la moitié du territoire.

L’indice maximal de 9 observé à Lille, Fort de France et à Pointe à Pitre est dû aux fortes teneurs de particules en suspension. Les valeurs élevées de particules dans les DOM proviennent principalement des remontées de poussières d’origine saharienne.

Les cartes suivantes indiquent le nombre de jours concernés par une bonne, une moyenne ou une mauvaise qualité de l’air lors de l’été 2009, et les polluants qui ont majoritairement piloté la valeur de l’indice.

BILAN 2009 DES INDICES ATMO

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Rouen

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La Rochelle

Limoges

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Fort-de-France

Toulouse

Paris

Orléans

MontpellierNice

Marseille

Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

Dijon

Besançon

Strasbourg

Nancy

Valenciennes

Béthune

Reims

Saint-Denis

Pointe à Pitre

SO2

NO2

O3

PM10

Nombre de jours

300 jours

150 jours

30 jours

Qualité de l’air bonne

Indice de 1 à 4

Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période estivale

BILAN 2009 DES INDICES ATMO

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Lille

Amiens

RouenCaen

Rennes

Nantes

La Rochelle

Limoges

Tours

Bordeaux

Fort-de-France

Toulouse

Paris

Orléans

Montpellier Nice

Marseille

Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

Dijon

Besançon

Strasbourg

Nancy

ValenciennesBéthune

Reims

Pointe à Pitre

SO2

NO2

O3

PM10

Nombre de jours

300 jours

150 jours

30 jours

Qualité de l’air moyenne

Indice de 5 à 7

Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période estivale

BILAN 2009 DES INDICES ATMO

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Lille

Amiens

RouenCaen

Rennes

Nantes

La Rochelle

Limoges

Tours

Bordeaux

Fort-de-France

Toulouse

Paris

Orléans

Montpellier Nice

Marseille

Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

DijonBesançon

StrasbourgNancy

ValenciennesBéthune

Reims

Saint-Denis

Pointe à Pitre

SO2

NO2

O3

PM10

Plusieurs polluants

Nombre de jours

Polluants responsables

jours

3 jours

1 jour

1 jour

1 jour

1 jour

1 jour 1 jour

2 jours

2 jours

2 jours

2 jours2 jours

13 jours

4 jours

Qualité de l’air mauvaise

Indice de 8 à 10

Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période estivale

BILAN 2009 DES INDICES ATMO

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(1er janvier au 31 mars et 1er octobre au 31 décembre 2009)

En 2009, la qualité de l’air est apparue, sur l’ensemble des agglomérations, moins bonne en hiver qu’en été.

Les indices les plus élevés (qualité de l’air mauvaise de 8 à 10) ont été rencontrés sur de nombreuses agglomérations. Les agglomérations d’Amiens, Besançon, Béthune, Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, La Rochelle, Lille, Limoges, Lyon, Nancy, Nantes, Paris, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulon, Toulouse, Tours et Valenciennes ont eu un indice maximal de 8 à 10. Aucune agglomération n’a connu un indice maximal bon, excepté l’agglomération de Saint-Denis de la Réunion, ce qui dénote l’absence d’épisode de pollution sur cette agglomération au cours de l’hiver 2009.

Durant la période hivernale, les particules en suspension sont responsables des indices maximaux, hormis pour Limoges et Toulon où le polluant responsable est le NO2.

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Fort-de-France

Toulouse

Paris

Orléans

Montpellier Nice

Marseille Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

Dijon Besançon

Strasbourg Nancy

Valenciennes Béthune

Reims

Saint-Denis

Pointe à Pitre

SO2

NO2

O3

PM10

Plusieurs polluants

Indice le plus fréquent

Indice maximum

Polluants responsables

AD

EME-

BD

QA

/ATM

O

38

49

49

410

49

38 4

103

10

49

48

48

48

3 7

4 8

3 8

4 10

48

48

48

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49

48

48

48

3 7

4 6

4 7

4 7

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Bilan des indices ATMO en 2009

Période hivernale

Cette carte fournit pour chaque agglomération, en période hivernale :

● l’indice ATMO le plus fréquent ;

● la valeur de l’indice ATMO le plus mauvais ;

● le polluant responsable du plus mauvais indice.

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Les particules en suspension ont piloté l’indice pendant plus de 80 % des jours sur la majorité des agglomérations lorsque la qualité de l’air était moyenne à mauvaise. Cette augmentation des teneurs en particules a été mise en évidence suite à un changement de méthode de mesure9. Cette méthode permet de prendre en compte « la fraction volatile » des particules estimée représenter près de 30 % de la masse des particules.

Le dioxyde de soufre, polluant d’origine industrielle, n’a jamais piloté l’indice dans les grandes agglomérations excepté quelques journées d’indice global bon à Bordeaux, Nancy, Fort-de-France et Saint-Denis-de-la-Réunion.

Le dioxyde d’azote n’a gouverné l’indice qu’à hauteur de 24 % des cas en moyenne en hiver, principalement les jours d’indices bons.

L’ozone n’a gouverné l’indice en hiver que 36 % des cas en moyenne, pour des indices bons en majorité et essentiellement pour les agglomérations situées sur le pourtour du bassin méditerranéen. Ces occurrences arrivent surtout à l’arrivée des beaux jours en mars et sur la première quinzaine du mois d’octobre.

Les indices « moyens » à « médiocres » sont très majoritairement gouvernés par les particules en suspension.

En résumé, durant l’hiver 2009, les indices ATMO ont été majoritairement infl uencés par les particules en suspension PM10, dans la majorité des agglomérations, suivis de loin par le dioxyde d’azote dans les grandes métropoles, où le trafi c automobile est dense, et ponctuellement par l’ozone en mars et en octobre.

Les cartes suivantes indiquent le nombre de jours concernés par une bonne, une moyenne ou une mauvaise qualité de l’air lors de l’hiver 2009, et les polluants qui ont majoritairement piloté la valeur de l’indice.

9. Depuis 2007, une modifi cation des modalités de mesure des poussières PM10 a été mise en place dans les réseaux de surveillance de la qualité de l’air afi n de rendre les résultats équivalents à la méthode de référence fi xée par la réglementation européenne.

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RouenCaen

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Limoges

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Paris

Orléans

Montpellier NiceMarseille

Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

Dijon

Besançon

StrasbourgNancy

ValenciennesBéthune

Reims

Saint-Denis

Pointe à Pitre

SO2

NO2

O3

PM10

Nombre de jours

300 jours

150 jours

30 jours

Qualité de l’air bonne

Indice de 1 à 4

Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période hivernale

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Lille

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RouenCaen

Rennes

Nantes

La Rochelle

Limoges

Tours

Bordeaux

Toulouse

Paris

Orléans

Montpellier NiceMarseille

Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

Dijon

Besançon

Strasbourg

Nancy

ValenciennesBéthune

Reims

Pointe à Pitre

Fort-de-France

SO2

NO2

O3

PM10

Nombre de jours

300 jours

150 jours

30 jours

Qualité de l’air moyenne

Indice de 5 à 7

Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période hivernale

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Lille

Amiens

Rouen

Caen

Rennes

Nantes

La Rochelle

Limoges

Tours

Bordeaux

Fort-de-France

Toulouse

Paris

Orléans

Montpellier

Nice

Marseille

Toulon

Grenoble

Lyon

Saint-Étienne

Clermont-Ferrand

Dijon

Besançon

Strasbourg

Nancy

Valenciennes

Béthune

Reims

Saint-Denis

Pointe à Pitre

SO2

NO2

O3

PM10

Plusieurs polluants

Nombre de jours

Polluants responsables

jours

4 jours

4 jours

1 jour

3 jours

1 jour

1 jour

2 jours

3 jours

4 jours

6 jours

4 jours

1 jour

1 jour

1 jour

7 jours

2 jours

2 jours

2 jours2 jours

2 jours

2 jours

2 jours

2 jours

1 jour

Qualité de l’air mauvaise

Indice de 8 à 10

Représentation par classe des sous-indices dans l’indice ATMOen période hivernale

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0

5

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Modification de la mesure des PM10

10

15

20

25

30

35

µg/m3

AnnéesSites trafics

Sites industriels

Sites urbains de fond (urbain + périurbain)

Sites ruraux

AD

EME-

BD

QA

/ATM

O

Évolution des moyennes annuelles de PM10

L’année 2009 est dans la continuité des observations des années précédentes avec une tendance à une légère stagnation voire une augmentation (particules PM10, ozone et dioxyde d’azote) et à la baisse (dioxyde de soufre, monoxyde de carbone et benzène) des concentrations dans l’air ambiant des polluants réglementés.

Les concentrations en PM10 sont en hausse par rapport à 2008 pour toutes les typologies de sites. Un nombre accru de dépassements des valeurs réglementaires a été observé dans plusieurs agglomérations françaises situées dans la moitié Nord, l’Est, le Sud-Est. Pour les Antilles, les dépassements réglementaires sont essentiellement dus à des remontées de poussières d’origine naturelle (poussières sahariennes).

Comme cela a été précisé ci-dessus, les épisodes de pollution dus aux particules ont surtout été observés en hiver, de janvier à avril 2009. Ces différents épisodes s’expliquent notamment par les températures particulièrement basses qui ont généré des émissions polluantes liées aux besoins de chauffage faisant appel à divers types de combustibles (fi oul, charbon, gaz, bois, etc.) dans les secteurs domestiques et industriels. Ces phénomènes ont été observés sur une large échelle sur la moitié Nord de la France et en région Rhône-Alpes.

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Évolution des moyennes annuelles en NO2

en sites urbains de 2000 à 2009

Moyenne annuelle NO2

en µg/m3

Sour

ce A

DEM

E-B

DQ

A/A

TMO

Valeur limite en 2010 (40 µg/m3)

2000200120022003200420052006200720082009

Lille

Amiens

Rouen

Caen

Rennes

Nantes

Poitiers

Limoges

Tours

Orléans

Bordeaux

Bayonne

Fort-de-France

Toulouse

Paris

Montpellier

Nice

Marseille

Avignon

Ajaccio

Grenoble

LyonClermont-Ferrand

Dijon Besançon

Strasbourg

Nancy

MetzReims

Saint-Denis

Cayenne

Pointe à Pitre

Bien que la moyenne annuelle des concentrations en NO2 en fond urbain ait diminué de façon progressive depuis 1997 (hors 2003 en raison de la canicule), elle demeure néanmoins stable ces dernières années. Cette baisse est liée en grande partie au renforcement des réglementations relatives aux émissions des véhicules routiers (avec notamment les normes Euro III et Euro IV) et au renouvellement progressif du parc (géné-ralisation des pots catalytiques, mise en circulation de véhicules neufs soumis aux normes les plus récentes, etc.).

Les dépassements réglementaires sont constatés sur plusieurs agglomérations en sites trafi c. De plus des dépassements de la moyenne annuelle réglementaire ont été observés sur des sites urbains à Paris et à Antibes (comme en 2008).

La carte ci-contre montre les niveaux de dioxyde d’azote observés sur un échantillon d’agglomérations au cours des dernières années, en sites de fond urbain représentatifs de la pollution moyenne rencontrée.

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Nombre de jours de dépassement par région

du seuil d’information d’ozone de 2000 à 2009

Nombre de jours dépassementdu seuil d’information Ozone

Sour

ce A

DEM

E-B

DQ

A/A

TMO80 jours

60 jours40 jours20 jours

2000200120022003200420052006200720082009

NordPas-de-Calais

PicardieHauteNormandie

Basse-Normandie

Bretagne

Pays-de-la-Loire

Poitou-Charentes

Limousin

Centre

Aquitaine

Martinique

Midi-Pyrénées

Ile-de-France

LanguedocRoussillon

PACA

Corse

Rhône-Alpes

Auvergne

Bourgogne FrancheComté

Alsace

LorraineChampagneArdenne

Réunion

Guyane

Guadeloupe

Les situations ensoleillées de l’été 2009 ont conduit à des niveaux élevés de pollution photochimique sur le territoire. Ainsi, le nombre de jours où le seuil d’information pour l’ozone de 180 μg/m3 a été dépassé a atteint 38 jours en 2009 contre 33 en 2008 et 44 en 2007 (cf. la carte ci-contre). Les régions Aquitaine, Rhône-Alpes et PACA ont atteint le seuil d’alerte 1 à 3 jours respectivement.

L’évolution des moyennes annuelles pour l’ozone en sites urbain de fond et ruraux montre une légère hausse en 2009.

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Évolution des moyennes annuelles en SO2

en sites urbains de fond de 2000 à 2009

Moyenne annuelle SO2

en µg/m3

Sour

ce A

DEM

E-B

DQ

A/A

TMO10

2000200120022003200420052006200720082009

Lille

Rouen

Caen

Rennes

Nantes

Poitiers

Limoges

Tours

Orléans

Bordeaux

Bayonne

Fort-de-France

Toulouse

Paris

MontpellierNice

Marseille

Avignon

Grenoble

LyonClermont-Ferrand

Dijon Besançon

StrasbourgNancy

MetzReims

Saint-Denis

Cayenne

Pointe à Pitre

Les concentrations moyennes annuelles en dioxyde de soufre en 2009 poursuivent leur légère baisse par rapport à 2008.

Pour la première année depuis 2005, date limite de respect des valeurs imposées pour le SO2 par l’Union Européenne, aucun site de mesure ne dépasse les valeurs limites horaire et journalière.

La carte ci-contre présente les niveaux de SO2 observés sur un échantillon de sites de mesures des principales agglomérations françaises au cours des dernières années. Ces niveaux ont été observés sur des sites de mesures de fond urbain, dont les résultats sont représentatifs de la pollution moyenne au niveau de l’agglomération.

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0

10 19

93

1995

1997

1999

2001

2003

2005

1994

1996

1998

2000

2002

2004

2007

2008

2009

2006

20

30

40

50

60

Moy

enne

s an

nuel

les

(µg/

m3 )

Années

SO2 PM10

PM10 corrigé

NO2 O3

AD

EME-

BD

QA

/ATM

O

Évolution des moyennes annuelles des polluants de l’indice ATMOpour les sites urbains et périurbains

Ce graphe présente les grandes évolutions depuis les années 1990 des polluants de l’indice ATMO mesurés par les AASQA. L’année 2009 se traduit par la poursuite de la baisse du dioxyde de soufre, la stagnation du dioxyde d’azote et par la très légère hausse des particules en suspension et de l’ozone.

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0

10

20

30

40

50

60

70

90

100

80

SO2 NO2 O3 PM10

Pou

rcen

tage

Sous-indices

Très bons à bons

Moyens à médiocres

Mauvais à très mauvais

Poids de chaque sous-indice dans l’indice global en 2009

Cette analyse, élaborée à partir de l’indice ATMO et des concentrations des 4 polluants pris en compte dans l’indice, porte sur les grandes tendances en matière de qualité de l’air dans les agglomérations. Elle ne concerne pas les situations extrêmes ou spécifi ques qui ont pu être rencontrées au voisinage proche de sources de pollution (axes routiers, zones industrielles…) ou sur de très courtes durées.

La qualité de l’air évaluée au travers de l’indice ATMO est apparue en 2009 globalement bonne près de 74 % des jours de l’année sur la majorité des agglomérations et, moins bonne en hiver qu’en été.

En moyenne, l’indice ATMO est apparu assez largement piloté par les particules en suspension sur toute l’année. Cela est dû aux conditions météorologiques particulières et à une meilleure prise en compte de la fraction volatile des particules.

L’ozone constitue le second des polluants par ordre d’importance, en termes de déterminant de la qualité de l’air au travers de l’indice ATMO, plus particulièrement au printemps, et en été.

Les oxydes d’azote ont une part moins importante en termes de déterminant de la qualité de l’air et d’indice ATMO, mais ils demeurent prépondérants notamment en hiver ou sur de grandes métropoles fortement infl uencées par le trafi c automobile.

Aucune agglomération n’a été soumise à de fortes pollutions liées au dioxyde de soufre. En effet, contrairement aux années passées, aucune journée n’a connu une qualité de l’air mauvaise attribuable au dioxyde de soufre.

Ce graphique présente la responsabilité de chaque sous-indice dans la valeur de l’indice global.

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● L’ensemble des indices ATMO du jour et les prévisions

pour le lendemain :

Consultez le site Internet de l’ADEME : http://www.ademe.fr/buldair/ puis rubrique La carte du jour

● La réglementation française et les bilans qualité de l’air :

Consultez le site Internet du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) en charge des Technologies vertes et des négociations sur le climat : http://www.developpement-durable.gouv.fr

● Le site portail des AASQA : Le réseau national des associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air : http://www.atmo-france.org

● La qualité de l’air dans votre ville :

Consultez les sites Internet des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air de votre région. Les adresses sont accessibles par le site : http://www.buldair.org/Associations/Carte.htm

● La prévision et l’observation de la qualité de l’air en France

et en Europe : http://www.prevair.org

● La réglementation européenne :

Consultez le site de la Commission européenne : http://ec.europa.eu/environment/index_fr.htm

● Surveillance de la qualité de l’air ambiant - Guide de lecture des directives européennes 2008/50/CE et 2004/107/CE

● Le savoir-faire français en matière de surveillance de la qualité de l’air ambiant, 128 pages, réf. 4063 (gratuit)

● Classifi cation et critères d’implantation des stations de surveillance de la qualité de l’air, 64 pages, réf. 4307 (gratuit)

● Retombées atmosphériques de métaux en France : estimation par dosage dans les mousses, 284 pages, réf. 3196 (23 €)

Ces publications sont disponibles sur demande à ADEME, 20 avenue du Grésillé - BP 90406 - 49004 Angers Cedex 1

● Les indices de la qualité de l’air - Élaboration usages et comparaisons internationales, 118 pages (22,87 €), édité par les Presses de l’École des Mines de Paris

● Revue « pollution atmosphérique », périodique édité par l’APPA, 10 rue Pierre Brossolette - 94270 Le Kremlin-Bicêtre

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LES ASSOCIATIONS AGRÉÉES DE SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR (AASQA)

ALSACE / ASPA

Espace européen de l’Entreprise de Strasbourg5, rue de Madrid - 67300 SchiltigheimTél. : 03 88 19 26 66 - Fax : 03 88 19 26 67http://www.atmo-alsace.net - [email protected]

AQUITAINE / AIRAQ

13, allée James Watt - Parc d’activités Chemin Long33692 Mérignac CedexTél. : 05 56 24 35 30 - Fax : 05 56 24 24 06http://www.airaq.asso.fr - [email protected]

AUVERGNE / ATMO Auvergne

21, allée Evariste Galois - 63170 AubièreTél. : 04 73 34 76 34 - Fax : 04 73 34 33 56http://[email protected]

BASSE-NORMANDIE / AIR COM

Citis « Le Pentacle » - avenue de Tsukuba14209 Hérouville-Saint-Clair CedexTél. : 02 31 53 10 10 - Fax : 02 31 53 10 11http://[email protected]

BOURGOGNE / ATMOSF’air Bourgogne

76-78, avenue Victor Hugo - 21000 DijonTél. : 03 80 38 92 31 - Fax : 03 80 36 22 17http://[email protected]

BRETAGNE / AIR BREIZH

28, rue des Veyettes - 35000 RennesTél. : 02 23 20 90 90 - Fax : 02 23 20 90 95http://www.airbreizh.asso.fr - [email protected]

CENTRE / LIG’AIR

3, rue du Carbone - 45100 OrléansTél. : 02 38 78 09 49 - Fax : 02 38 78 09 45http://www.ligair.fr - [email protected]

CHAMPAGNE-ARDENNE / ATMO Champagne-Ardenne

Maison des Agriculteurs - 2, rue Léon Patoux - 51664 Reims Cedex 2Tél. : 03 26 04 97 50 - Fax : 03 26 04 97 51http://www.atmo-ca.asso.fr - [email protected]

CORSE / Qualitair Corse

Lieu-dit Lergie - Route nationale 200 - 20250 CorteTél. : 04 95 34 22 90 - Fax : 04 95 34 25 69http://www.qualitaircorse.org - [email protected]

FRANCHE-COMTÉ / ATMO Franche-Comté

15, rue Mégevand - 25000 BesançonTél. : 03 81 25 06 60 - Fax : 03 81 25 06 61http://[email protected]

HAUTE-NORMANDIE / AIR NORMAND

● 48, rue Denfert-Rochereau - 76600 Le HavreTél. : 02 35 07 94 30 - Fax : 02 35 24 52 60

● 3, place de la Pomme d’or - 76000 RouenTél. : 02 35 07 94 30 - Fax : 02 35 07 94 40

● http://www.airnormand.asso.fr - [email protected]

ÎLE-DE-FRANCE / AIRPARIF 7, rue Crillon - 75004 ParisTél. : 01 44 59 47 64 - Fax : 01 44 59 47 67http://www.airparif.asso.fr - [email protected]

LANGUEDOC-ROUSSILLON / AIR Languedoc-Roussillon

Les Échelles de la ville - 3, place Paul-Bec34000 Montpellier Tél. : 04 67 15 96 60 - Fax : 04 67 15 96 69http://www.air-lr.org - [email protected]

LIMOUSIN / LIMAIR

Bâtiment OXO - 4, rue Atlantis - Parc Ester TechnopôleBP 6845 - 87068 Limoges CedexTél. : 05 55 33 19 69 - Fax : 05 55 33 37 11http://www.limair.asso.fr - [email protected]

LORRAINE / ATMO Lorraine Nord

9, rue Édouard-Belin - Technopôle 2000 - 57070 MetzTél. : 03 87 74 56 04 - Fax : 03 87 74 41 99http://www.atmolor.org - [email protected]

LORRAINE / AIRLOR

20, allée de Longchamp54100 Villers-Les-NancyTél. : 03 83 44 38 89 - Fax : 03 83 44 38 90http://www.atmolor.org - [email protected]

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MIDI-PYRÉNÉES / ORAMIP

ZI Est - 19, avenue Clément Ader - 31770 ColomiersTél. : 05 61 15 42 46 - Fax : 05 61 15 49 03http://www.oramip.org - [email protected]

NORD-PAS-DE-CALAIS / Fédération ATMO Nord-Pas-de-Calais

55, place Rihour - 59044 LilleTél. : 03 59 08 37 30 - Fax : 03 59 08 30 31http://www.atmo-npdc.fr - [email protected]

PACA / AIRFOBEP

Route de la Vierge - 13500 MartiguesTél. : 04 42 13 01 20 - Fax : 04 42 13 01 29http://www.airfobep.org - [email protected]

PACA / ATMO PACA

Siège : 146, rue Paradis - 13006 MarseilleTél. : 04 91 32 38 00 - Fax : 04 91 32 38 29Antenne : Nice Leader - Bât. Hermès64, route de Grenoble - 06200 NiceTél. : 04 93 18 88 00http://www.atmopaca.org - [email protected]

PAYS-DE-LA-LOIRE / AIR Pays de la Loire

Siège : 7, allée Pierre de Fermat - CS 70709 - 44307 Nantes Cedex 3Antenne : ZAC de la Fleuriaye - Espace PerformanceBâtiment B - Porte 3 - Avenue du Professeur Jean RouxelBP 90726 - 44481 Carquefou CedexTél. : 02 28 22 02 02 - Fax : 02 40 68 95 29http://www.airpl.org - [email protected]

PICARDIE / ATMO Picardie

44, rue Alexandre-Dumas - 80094 Amiens Cedex 3Tél. : 03 22 33 66 13 - Fax : 03 22 33 66 96http://www.atmo-picardie.com - [email protected]

POITOU-CHARENTE / ATMO Poitou Charentes

ZI Périgny / La Rochelle - rue Augustin-Fresnel - 17184 Périgny CedexTél. : 05 46 44 83 88 - Fax : 05 46 41 22 71http://[email protected]

RHÔNE-ALPES / COPARLY

3, allée des Sorbiers - 69500 BronTél. : 04 72 14 54 20 - Fax : 04 72 14 54 21http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]

RHÔNE-ALPES / AMPASEL

2, rue du chanoine Ploton - 42000 Saint-ÉtienneTél. : 04 77 91 18 80 - Fax : 04 77 91 18 84http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]

RHÔNE-ALPES / ASCOPARG

44, avenue Marcellin-Berthelot - 38100 GrenobleTél. : 04 38 49 92 20 - Fax : 04 38 49 08 80http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]

RHÔNE-ALPES / ATMO Drôme Ardèche

80, avenue Victor Hugo - 26000 ValenceTél. : 04 75 41 36 36 - Fax : 04 75 40 77 65http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]

RHÔNE-ALPES / L’AIR de l’Ain et des Pays de Savoie

Savoie Technolac - BP 339 - 73377 Le Bourget du Lac CedexTél. : 04 79 69 05 43 - Fax : 04 79 62 64 59http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]

RHÔNE-ALPES / SUPAIR

22, rue Nicolas-Avit - BP 345 - 38150 Salaise-Sur-SanneTél. : 04 74 86 67 80 - Fax : 04 76 33 19 43http://www.atmo-rhonealpes.org - [email protected]

MARTINIQUE / MADININAIR

31, route de Didier - 97200 Fort-de-FranceTél. : 05 96 60 08 48 - Fax : 05 96 71 32 02http://www.madininair.asso.fr - [email protected]

RÉUNION / ORA

Technopole de la Réunion - 5, rue Henri Cornu97490 Sainte-ClotildeTél. : 02 62 28 39 40 - Fax : 02 62 28 97 08http://www.atmo-reunion.net - [email protected]

GUYANE / ORA de Guyane

Pointe Buzaré - BP 1059 - 97345 Cayenne CedexTél. : 05 94 28 22 70 - Fax : 05 94 30 32 58http://www.ora-guyane.org - [email protected]

GUADELOUPE / GWAD’AIR

25 B, Les jardins de Houelbourg - ZI Jarry97122 Baie-MahaultTél. : 05 90 32 32 90 - Fax : 05 90 32 32 99http://www.gwadair.org - [email protected]

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LES IMPLANTATIONS DE L’ADEME

Centre d’Angers (siège social) :20, avenue du GrésilléBP 90406 - 49004 Angers Cedex 1Tél. : 02 41 20 41 20 - Fax : 02 41 87 23 50

Centre de Valbonne :500, route des lucioles - 06560 ValbonneTél. : 04 93 95 79 00 - Fax : 04 93 65 31 96

Centre de Paris-Vanves :27, rue Louis-Vicat - 75737 Paris Cedex 15Tél. : 01 47 65 20 00 - Fax : 01 46 45 52 36

Bureau de Bruxelles :38-40, square de Meeûs - 1000 BruxellesTél. : 322 401 68 72 - Fax : 322 401 68 68

Directions régionales

ALSACE :

8, rue Adolphe-Seyboth - 67000 StrasbourgTél. : 03 88 15 46 46 - Fax : 03 88 15 46 47

AQUITAINE :

6, quai de Paludate - 33080 Bordeaux CedexTél. : 05 56 33 80 00 - Fax : 05 56 33 80 01

AUVERGNE :

63, boulevard Berthelot - 63000 Clermont-FerrandTél. : 04 73 31 52 80 - Fax : 04 73 31 52 85

BASSE-NORMANDIE :

BP 210 - 14209 Hérouville-Saint-Clair CedexTél. : 02 31 46 81 00 - Fax : 02 31 46 81 01

BOURGOGNE :

1C, boulevard de Champagne - Tour ElithisBP 51562 - 21015 Dijon CedexTél. : 03 80 76 89 76 - Fax : 03 80 76 89 70

BRETAGNE :

33, boulevard Solférino - CS 41 217 - 35012 Rennes CedexTél. : 02 99 85 87 00 - Fax : 02 99 31 44 06

CENTRE :

22, rue d’Alsace-Lorraine - 45058 Orléans Cedex 1Tél. : 02 38 24 00 00 - Fax : 02 38 53 74 76

CHAMPAGNE-ARDENNE :

116, avenue de Paris - 51038 Châlons-en-Champagne CedexTél. : 03 26 69 20 96 - Fax : 03 26 65 07 63

CORSE :

Parc Sainte-Lucie - 20178 Ajaccio Cedex 1Tél. : 04 95 10 58 58 - Fax : 04 95 22 03 91

FRANCHE-COMTÉ :

25, rue Gambetta - BP 26367 - 25018 Besançon Cedex 6Tél. : 03 81 25 50 00 - Fax : 03 81 81 87 90

HAUTE-NORMANDIE :

Les Galées du roi - 30, rue Gadeau de Kerville - 76100 RouenTél. : 02 35 62 24 42 - Fax : 02 33 81 93 13

ÎLE-DE-FRANCE :

6-8, rue Jean-Jaurès - 92807 Puteaux CedexTél. : 01 49 01 45 47 - Fax : 01 49 00 06 84

LANGUEDOC-ROUSSILLON :

Résidence Antalya - 119, avenue Jacques Cartier34965 Montpellier Cedex 2Tél. : 04 67 99 89 79 - Fax : 04 67 64 30 89

LIMOUSIN :

38 ter, avenue de la Libération - BP 2025987007 Limoges Cedex 1Tél. : 05 55 79 39 34 - Fax : 05 55 77 13 62

LORRAINE :

34, avenue André-Malraux - 57000 MetzTél. : 03 87 20 02 90 - Fax : 03 87 50 26 48

MIDI-PYRÉNÉES :

Technoparc Bât. C - rue Jean Bart - BP 672 - 31319 Labège CedexTél. : 05 62 24 35 36 - Fax : 05 62 24 34 61

NORD-PAS-DE-CALAIS :

Centre tertiaire de l’Arsenal - 20, rue du Prieuré - 59500 DouaiTél. : 03 27 95 89 70 - Fax : 03 27 95 89 71

PAYS DE LA LOIRE :

BP 90302 - 44203 Nantes Cedex 2Tél. : 02 40 35 68 00 - Fax : 02 40 35 27 21

PICARDIE :

67, avenue d’Italie - Immeuble Apotika - 80094 Amiens Cedex 3Tél. : 03 22 45 18 90 - Fax : 03 22 45 19 47

POITOU-CHARENTES :

6, rue de l’Ancienne ComédieBP 452 - 86011 Poitiers Cedex 2Tél. : 05 49 50 12 12 - Fax : 05 49 41 61 11

P A C A :

2, boulevard de Gabès - BP 13913267 Marseille Cedex 8Tél. : 04 91 32 84 44 - Fax : 04 91 32 84 66

RHÔNE-ALPES :

10, rue des Émeraudes - 69006 LyonTél. : 04 72 83 46 00 - Fax : 04 72 83 46 26

GUADELOUPE :

Café Center, rue Ferdinand-Forest97122 Baie-MahaultTél. : 05 90 26 78 05 - Fax : 05 90 26 87 15

GUYANE :

28, avenue Léopold-Heder - 97300 CayenneTél. : 05 94 31 73 60 - Fax : 05 94 30 76 69

MARTINIQUE :

Zone de Manhity - Four à chaux SudImmeuble Exodom - 97232 Le LamentinTél. : 05 96 63 51 42 - Fax : 05 96 70 60 76

RÉUNION :

Parc 2000 - 3, avenue Théodore-DrouhetBP 380 - 97829 Le Port CedexTél. : 02 62 71 11 30 - Fax : 02 62 71 11 31

Représentations territoriales

NOUVELLE-CALÉDONIE :

101, promenade Roger LaroqueBP C5 - 98844 Nouméa CedexTél. : 00 (687) 24 35 19 - Fax : 00 (687) 24 35 15

POLYNÉSIE FRANÇAISE :

Hôtel de la Marine, boulevard PomareBP 115 - 98713 PapeeteTél. : 00 (689) 54 27 70 - Fax : 00 (689) 54 27 79

SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON :

Direction de l’Équipementboulevard Constant Colmay - BP 421797500 Saint-Pierre-et-MiquelonTél. : 05 08 41 12 00 - Fax : 05 08 41 12 28

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LA QUALITÉ DE L’AIR DANS LES AGGLOMÉRATIONS FRANÇAISES

Bilan 2009 de l’indice ATMO

L’ADEME en bref :L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) est un établissement public sous la tutelle conjointe des ministères de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer et de la Recherche. Elle participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement du-rable. L’agence met ses capacités d’expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public et les aide à fi nancer des projets dans cinq domaines (la gestion des déchets, la préservation des sols, l’effi cacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit) et à progresser dans leurs démarches de développement durable.

http://www.ademe.fr

Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’ÉnergieSiège social - 20, avenue du Grésillé - BP 90406 - 49004 Angers Cedex 1 - Téléphone : 02 41 20 41 20 - Fax : 02 41 87 23 50 - www.ademe.fr

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La qualité de l’air évaluée via l’indice ATMO est apparue en 2009 globalement bonne, pour près de 74 % des jours de l’année sur la majorité des agglomérations, et meilleure en été qu’en hiver.

Ceci résulte principalement d’épisodes de pollution par les particules PM10 sur la moitié nord du pays. Un ajustement des méthodes de mesure pour une meilleure prise en compte des particules volatiles, selon les prescriptions européennes, ainsi que des situations météorologiques anticycloniques expliquent également ces résultats.

Dans le sud du pays, l’ozone est resté en 2009 un polluant préoccupant et les situations ensoleillées ont conduit à un épisode de pollution en juillet.

Pour d’autres polluants qui avaient déjà baissé, les niveaux sont demeurés proches de l’année 2008. Pour autant, certaines zones demeurent confrontées à des pointes localisées de pollution et au dépassement des seuils sanitaires préconisés.

Bien que non intégrés au calcul de l’indice ATMO, d’autres polluants atmosphériques sont également surveillés par les AASQA : par exemple le monoxyde de carbone, le benzène, les métaux lourds, ou encore les particules fi nes PM2,5 désormais réglementées par la nouvelle directive européenne du 21 mai 2008. Même à faibles concentrations, ces particules présentent des risques et elles concourent à la baisse d’espérance de vie évaluée à 9,6 mois en Europe. En France, le Plan Particules du Grenelle de l’environnement précède et renforce le droit européen en fi xant des objectifs de réduction de 30 % de l’exposition aux PM2,5 et de 25 % de l’exposition aux PM10 d’ici 2015. Ce plan comporte également des mesures pour renforcer la surveillance des particules fi nes dans l’air et réduire les émissions dans divers secteurs (circulation automobile, résidentiel et tertiaire, industrie, agriculture).