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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3377 du Vendredi 21 Mars 2014 - 61 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected] 61 ème année www.JobCongoBrazza.com Publiez gratuitement vos offres d’emploi Cinquantenaire des relations diplomatiques entre le Congo et la Russie «Un demi-siècle de coopération fructueuse, d’amitié et de confiance mutuelle» Processus électoral au Congo Vers l’établissement d’une coopération avec l’O.i.f Christophe Guilhou et Marius Mouambenga (P. 3) Sceam (Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar) Les secrétaires généraux nationaux et régionaux édifiés sur les défis pastoraux du continent (P.10) Les femmes n’entendent plus jouer les seconds rôles U.p.r.n (Union patriotique pour le renouveau national) Mme Léocadie Oyou, présidente des femmes de l’U.p.r.n (P.7) La priorité au système éducatif en 2014, pour quoi faire? POINT DE VUE Par Mambou Aimée Gnali. (P.15) Livres A travers deux ouvrages, Grégoire Léfouoba parle du Congo et de la politique congolaise (P.6) Bonaventure Mizidy, président du M.i.s «Je propose la tenue d’une table-ronde, avant l’élection présidentielle de 2016» (P.9) Le président Denis Sassou Nguesso entouré de Youri Romanov et Basile Ikouébé. (P.3)

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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 1

    BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

    N 3377 du Vendredi 21 Mars 2014 - 61me Anne - Sige Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tl.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

    61meanne

    www.JobCongoBrazza.comPubliez gratuitementvos offres demploi

    Cinquantenaire des relations diplomatiques entre le Congo et la Russie

    Un demi-sicle de cooprationfructueuse, damiti et de

    confiance mutuelle

    Processus lectoral au Congo

    Versltablissementdune coopration

    avec lO.i.fChristophe Guilhou et Marius Mouambenga

    (P. 3)

    Sceam (Symposium des confrencespiscopales dAfrique et Madagascar)

    Les secrtairesgnraux nationaux etrgionaux difis surles dfis pastoraux

    du continent(P.10)

    Les femmesnentendent plus

    jouer les seconds rles

    U.p.r.n (Union patriotique pourle renouveau national)

    Mme Locadie Oyou, prsidente des femmesde lU.p.r.n (P.7)

    La priorit au systmeducatif en 2014, pour

    quoi faire?

    POINT DE VUE

    Par Mambou Aime Gnali. (P.15)

    LivresA travers deux ouvrages,Grgoire Lfouoba parle

    du Congo et de la politiquecongolaise (P.6)

    Bonaventure Mizidy, prsident du M.i.s

    Je propose la tenuedune table-ronde, avantllection prsidentielle

    de 2016(P.9)

    Le prsident DenisSassou Nguessoentour de Youri

    Romanov et BasileIkoub.

    (P.3)

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 2

    ANNONCESChevron Overseas (Congo) Limited

    SuccursaleImmeuble Chevron CongoAvenue de MangoungouB.P. 1295 - Pointe-NoireRpublique du Congo

    RCCM no: CG/PNR/09 B 903Tl: 242 22 294 51 10 / 11

    Fax: 242 22 294 15 02

    Comptences/Connaissances Techniques re-quises pour le poste- tre de nationalit Congolaise (Rpubliquedu Congo-Brazzaville).- Diplme de technicien suprieur (BAC +3)en science physique ou dominante mcani-que avec une exprience des machines tour-nantes utilises en production ptrolire. Uneconsidration spciale serait accorde au can-didat dtenteur dun diplme ayant quelquesaspects en ingnierie des oprations ptro-lires, compltion et forage.- Bonne connaissance de langlais/franais(Oral/crit). Les comptences en anglais se-ront testes.- Exprience professionnelle dun minimum de10 ans dans la production offshore avec lacapacit de comprendre le bon fonctionne-ment des installations les plus complexes dela production ptrolire et de gaz.- Exprience dans lutilisation des dbitmtres phases multiples Coriolis et des schmasde tuyauterie & instrumentation.- tre capable de travailler efficacement dansun environnement multidisciplinaire etmulticulturel.- Solide connaissance dans la ralisation desoprations sans incident et blessures avec unniveau lev dengagement aux normes HSE.- Exprience dans llaboration et la mise enoeuvre de nouvelles procdures en vue desassurer que la compagnie rpond aux exi-gences de conformit.

    Avis de RecrutementReprsentant des Oprations Lianzi BBLT (poste en Rotation (28-28)

    en Offshore Cabinda, Rpublique dAngola)Composition du dossier de candidature

    - Lettre de motivation et CV avec photo criten Franais/Anglais- Certificat de nationalit + copie du diplmeci-dessus cit + copies des certificats de tra-vail justifiant que vous avez occup un postesimilaire (obligatoires). Loriginal du diplmesera exig en cas de pr-slection de votrecandidature. Toute dclaration mensongre dedocument disqualifiera la candidature ceposte et toute autre offre demploi Che-vron Overseas Congo Limited.

    Dossier de candidature envoyer: Avant le 31Mars 2014

    - Pointe-Noire: Chevron Overseas CongoLimited - Immeuble Chevron Overseas CongoLimited, Avenue de Mangoungou (CentrevilleSecteur Boudha Bar) - BP 1295 Pointe-Noire(Rpublique du Congo) - Tel : (242) 06 663 6300 06 667 97 97 - 06 667 98 98

    - Brazzaville: Chevron Overseas CongoLimited - 24 Avenue Prosper Gandzion (Sec-teur Ex Mridien) - BP 14543 Brazzaville Rpu-blique du Congo - Tl: (242) 06 663 63 91/06663 63 59

    - Attention: Direction des RessourcesHumaines ou sur notre site:[email protected]

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 3

    EVENEMENT

    Le 16 mars 1964, Mos-cou, Andrei AndreyevichGromyko, ministre des af-faires trangres de lURSS, etCharles David Ganao, ministredes affaires trangres et delinformation du Congo si-gnaient, au nom de leurs gou-vernements respectifs, le com-muniqu portant tablissementdes relations diplomatiquesentre les deux pays, a rappelBasile Ikoueb, dans son allo-cution, avant dajouter: Ils ex-primaient, alors, la certitudeque ces relations allaient con-tribuer au dveloppement de lacoopration internationale ain-si qu la consolidation de lapaix universelle.Pour Youri Romanov, lURSS,qui avait eu linitiative de faireadopter, par lassemble gn-rale des Nations unies, une d-claration proclamant labolitioncomplte du colonialisme, avaitreconnu lindpendance duCongo, le 14 aot 1960, un jouravant sa proclamation officiel-le.Aprs ltablissement des rela-

    Cinquantenaire des relations diplomatiques entre le Congo et la Russie

    Un demi-sicle de coopration fructueuse,damiti et de confiance mutuelle

    Brazzaville a commmor le cinquantenaire de ltablissementdes relations diplomatiques entre le Congo et lEx-URSS,aujourdhui Fdration de Russie, par une exposition-photos,suivie dun djeuner damiti, mercredi 19 mars 2014, au palaisdu peuple, sous le patronage du prsident de la Rpublique,Denis Sassou Nguesso. En prsence de Basile Ikoueb, minis-tre des affaires trangres et de la coopration, de Youri Roma-nov, ambassadeur de Russie au Congo, de la majorit des mem-bres du gouvernement, des conseillers du chef de lEtat, desadministrateur-maires et des membres de la communaut russe,etc. Deux toasts ont t prononcs par le ministre congolais desaffaires trangres et de la coopration et par le diplomate russe,qui a raffirm que la Russie a toujours t et restera un amifidle et alli du peuple congolais.

    tions diplomatiques et la signa-ture des premiers accords bi-latraux, en 1964, sur la coo-pration culturelle et scientifi-que, conomique et techni-que et le commerce mutuel,pendant plusieurs annes,lUnion sovitique a accord auCongo une aide dsintressedans la cration de sa propreindustrie et de la science ainsique dans la formation des ca-dres nationaux. Plus de septmille citoyens congolais ont tforms dans les tablisse-ments de lenseignement sup-rieur sovitique et russe. Plu-sieurs gnrations de mde-cins, de gologues, de cons-tructeurs, dhommes de lart,dagronomes et de professeurssovitiques ont travaill ici. Lesspcialistes sovitiques ontconstruit Brazzaville, la Ma-ternit Blanche Gomez, lhtelCosmos, limprimerie nationa-le, la laboratoire vtrinaire,limmeuble de lEcole suprieu-re du parti, a rappel le diplo-mate russe, comme pour retra-cer laction de son pays en fa-

    veur du Congo.Ce que Basile Ikoueb a recon-nu: Le Congo rvolutionnaire

    tait isol, notamment dansson environnement immdiat etcraint pour les risques de con-

    tagion idologique quune tel-le exprience reprsentait. Il vatrs vite se tourner, la mmeanne, vers de nouveaux par-tenaires, comme la RpubliquePopulaire de Chine, la Russie,le Viet-Nam, Cuba.Mais, cette coopration com-bien dynamique a connu un ra-lentissement, dans les annes90, cause de la dissolution delURSS, de la crise aige quetraversait la Russie et des chan-gements politiques au Congo,reconnait-on, au niveau desdeux pays.Cest aussi loccasion de sefliciter du partenariat tablientre le Congo et lURSS dansle soutien aux luttes de libra-tion dans le monde, particuli-rement en Afrique o nos deux

    pays se sont illustrs dans leurengagement dans le combatcontre lapartheid et pour ladcolonisation de lAngola, apoursuivi Basile Ikoueb.Le reste na t que le rappeldes grands moments, particu-lirement les voyages officielsdes chefs dEtat congolais

    Moscou, commencer par leprsident Alphonse Massam-ba-Dbat, en 1965, le prsidentMarien Ngouabi, en 1975, leprsident Denis Sassou Ngues-so, en 1981 et en novembre2012. Et la visite de Michael Bo-gdanov, le vice-ministre russedes affaires trangres, Braz-zaville, le 9 octobre 2013.Parlant des perspectives dave-nir, Basile Ikoueb a soutenu lapolitique internationale russebase, selon lui, sur le respectmutuel, la non-ingrence dansles affaires intrieures desautres Etats, le rejet de la rglede deux poids, deux mesures,le dialogue pour rgler les cri-ses, pour un monde de paix,de justice et dgalit.Signalons que la crmonie dela visite de lexposition-photostait retransmise en direct laradio et la tlvision nationa-les, tandis que trois jours avant,le 16 mars, lambassadeur YouriRomanov tait interview par lardaction de Tl-Congo, encompagnie de Claude ErnestNdalla, conseiller du chef delEtat et premier tudiant con-

    golais en URSS. Les deux paysont ainsi commmor undemi-sicle de cooprationfructueuse, damiti et de con-fiance mutuelle.

    EsperanciaMBOSSA-OKANDZE

    La dlgation de lambassade de Russie.

    La visite de lexposition photos.

    Lexposition-photos a retrac les grands vnements officiels desrelations russo-congolaises.

    Du 30 novembre au 7 d-cembre 2013, la de-mande du comit de sui-vi de la convention pour la paixet la reconstruction du Congo,une mission dinformation etdvaluation de lO.i.f a sjour-n Brazzaville, pour identifierles difficults majeures dans lamise en uvre du processuslectoral et dterminer les sec-teurs pour lesquels lassistan-ce de lO.i.f peut tre utile. Ain-si donc, leur attention a port,notamment sur:- le contexte sociopolitique glo-bal;- le dispositif juridique des lec-tions;- les institutions impliquesdans le processus lectoral etleur collaboration;

    - lEtat civil, la liste lectoraleet la protection des donnes caractre personnel;- la capacit nationale au finan-cement des lections;- la couverture mdiatique descampagnes lectorales et largulation des mdias en prio-de lectorale;- le contentieux lectoral et lagestion des diffrends lis lorganisation des lections.Conformment leur mandat,les experts francophones ontrencontr lensemble des res-ponsables dinstitutions impli-ques dans la prparation, lor-ganisation et le contrle deslections, les acteurs politi-ques et de la socit civile, lespartenaires multilatraux et bi-latraux (Pnud, Union euro-

    penne, etc.), de manire re-cueillir les informations sur lesconditions de prparation deslections locales.Lors de la rencontre de mardi18 mars dernier, le chef de mis-

    sion et les experts ont fait lasynthse de leur rapport. Lesparticipants ont ragi, pour ap-porter leurs contributions dontles experts ont pris note. Il fautdire que cette rencontre a per-

    mis aussi aux diffrentes com-posantes de poursuivre le dia-logue. Les interventionstaient, parfois, houleuses. Lamajorit, par la voix dAndrOngagna, membre du secrta-riat permanent du P.c.t, a raf-firm son souhait de voir seraliser les recommandationsde Dolisie qui, malheureuse-ment, ne sont pas accompa-gnes dun calendrier de miseen uvre. On ne peut pas doncaccuser le gouvernement demauvaise foi. Ces recomman-dations seront mises en uvre,progressivement, a-t-il rassur.Christophe Guilhou a lou les-prit de dialogue qui caractri-se la classe politique congolai-se. Cest un grand atout, pouravancer. En dehors de la cons-titution des listes lectorales,le grand chantier reste la Co-nel. Ce que nous suggrons,cest de reformer, transformerla commission nationale dor-ganisation des lections, enune structure indpendantedote de pouvoirs rels, a ditChristophe Guilhou. Leur atten-tion sest aussi porte sur lesmdias dont quelques respon-sables participaient la rencon-tre. Il faut soutenir les mdias,pilier important de la dmocra-tie, pour quils puissent accom-pagner le processus lectoral,de manire quitable. Lexper-te Julie Godignon, qui travaillesur les mdias dont la situationsocio-professionnelle est pr-occupante au Congo, a eu unerencontre avec quelques res-ponsables des mdias, pourenrichir son rapport.Pour Marius Mouambenga, toutce qui a t dcid Dolisie doit

    se faire. Nous avons dj ar-rt notre schma, depuis Do-lisie. La seule chose qui nousrestait, avoir une programma-tion, avoir un chronogramme,pour la mise en uvre dun cer-tain nombre de choses. Lors-que lO.i.f posera son rapportfinal, mme auparavant, nousallons essayer de faire, de nou-veau, pression auprs de notreadministration, pour que leschoses qui mritent dtre fai-tes, maintenant, quon entamele chantier, quon commence,a-t-il dit.Pour linstant, on peut louer ladmarche du comit de suivi,qui permet de dcrisper un tantsoit peu, le climat sur le proces-sus lectoral qui a commencavec le recensement adminis-tratif spcial.

    Pascal Azad DOKO

    Processus lectoral au CongoVers ltablissement dune coopration avec lO.i.fDans le souci de voir se drouler dans la paix, la transparenceet lquit, les lections locales devant se tenir cette anne, surla base des recommandations de la concertation politique na-tionale de Dolisie, le comit de suivi de la convention pour lapaix et la reconstruction du Congo a invit des experts de lO.i.f(Organisation internationale de la francophonie), pour aider leCongo asseoir un processus lectoral garantissant la paix dansle pays. La mission, compose de quatre experts de lO.i.f, etconduite par Christophe Guilhou, directeur du dpartement paix,dmocratie et droits de lhomme de lO.i.f, a fait la restitution deson rapport prliminaire de travail, mardi 18 mars 2014, dans lasalle 315 du Ministre des affaires trangres et de la coopra-tion, Brazzaville, lors dune sance prside par Marius Moua-mbenga, commissaire gnral du comit de suivi, avec la parti-cipation des dlgus des diffrentes composantes de la con-certation politique nationale de Dolisie (Majorit, centre, oppo-sition, administration publique, Conel, socit civile) et desmdias nationaux. Il sagit didentifier les secteurs et les domai-nes sur lesquels sera base la coopration entre le Congo etlO.i.f en matire lectorale.

    Une vue des participants, pendant la rencontre.

    Les experts de lO.i.f et le prsident du comit de suivi de la Con-vention pour la paix...

    Marius Mouambenga: par sonsens du dialogue et de lquit,il entend sauver le processuslecctoral congolais.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 4

    ANNONCES

    Suivant acte authentique reu par Matre Gis-card BAVOUEZA-GUINOT, Notaire, en la rsi-dence de Brazzaville, le 11 fvrier 2014, enre-gistr au bureau des domaines et du timbre, Brazzaville, le 14 fvrier 2014, sous Folio 30/5numro 0465, il a constitu une Socit com-merciale prsentant les caractristiques suivan-tes:

    Dnomination: ASTRID;Forme Sociale: Socit A Responsabilit Limi-te Unipersonne1le (SARLU);

    Associ Unique: Monsieur MOUZIN MadegCharles Henri;Capital Social: UN Million (1.000.000) FRANCSCFA, divis en (100) parts de DIX MILLE (10.000)FRANCS CFA chacune, numrotes de 1 100,entirement libres par lassoci unique;

    Sige social: 81, rue Batk, Poto-Poto, Braz-zaville;

    Objet social: La socit a pour objet, en Rpu-blique du Congo:* La location du matriel de transport fluvial etdu tourisme;* La vente du matriel de transport fluvial et dutourisme.

    Matre Giscard BAVOUEZA-GUINOTNotaire

    Titulaire dun office notarial sis 30, Avenue Nelson MANDELA(A ct de FOREVER LIVING, non loin de lAgence Franaise de Dveloppement),

    Centre-ville Brazzaville.Tl: (00242)05.775.69.43/06.668.58.14 - B.P: 15.244

    E-mail: [email protected] du Congo

    ANNONCE LEGALEASTRIDS.A.R.L.U

    Socit A Responsabilit Limite UnipersonnelleAu Capital de 1.000.000 de FRANCS CFASige Social: 81, rue Batk, Poto-Poto

    BrazzavilleRCCM: CG/BZV/14 B 4937REPUBLIQUE DU CONGO.

    CONSTITUTIONDure: quatre-vingt-dix-neuf (99) annes, compter de limmatriculation au Registre duCommerce et du Crdit Mobilier;Dclaration notarie de souscription et de ver-sement: aux termes dune dclaration de sous-cription et de versement reue par Matre Gis-card BAVOUEZA-GUINOT, le 11 fvrier 2014 etenregistre au bureau des domaines et du tim-bre, Brazzaville, le 14 fvrier 2014, sous folio30/6 numro 0466, il a t constat que toutesles parts souscrites ont, intgralement, t li-bres par lassoci unique;

    Grant statutaire: Monsieur MOUZIN MadegCharles Henri, de nationalit franaise;Dpt lgal a t effectu, par les soins duNotaire soussign, au Greffe du Tribunal duCommerce de Brazzaville, le 03 mars 2014,sous le numro 14 DA 246;

    Immatriculation au R.C.C.M: La Socit estimmatricule au Registre du Commerce et duCrdit Mobilier du Tribunal du Commerce deBrazzaville, le 03 mars 2014, sous le numroCG/BZV/14 B 4937.

    Pour avis,Matre Giscard BAVOUEZA-GUINOT,

    Notaire

    A loccasion de la clbration de laJourne de lentente entre les peu-ples et du 109me anniversaire duRotary International, le 23 fvrier2014, les Rotary Clubs de Brazzavilleont lanc, en prsence de S.E. MmelAmbassadeur de la RCA au Congo,Doyen du corps diplomatique, deS.E. lAmbassadeur, Chef de Dl-gation de lUnion Europenne auCongo et Mme la Coordinatrice a.i,du systme des nations unies, unappel contribution un fonds desolidarit avec le peuple centrafri-cain, qui, depuis plusieurs mois,subit une crise humanitaire sansprcdent.

    Le compte bancaire dont les rfren-ces sont ci-dessous indiques a touvert cet effet:

    INTITULE DE COMPTE: SOS SOLI-DARITE RCA

    CODE BANQUE: 30014 (ECOBANK)

    CODE GUICHET: 00001

    N DE COMPTE: 01405837501

    ROTARY INTERNATIONALROTARY CLUBS DE BRAZZAVILLE

    APPEL A CONTRIBUTION DES ROTARY CLUBSDE BRAZZAVILLE AU FONDS DE SOLIDARITE

    AVEC LE PEUPLE CENTRAFRICAINCLE RIB: 86

    SWIFT CODE: ECOC CGCG

    REF INIT: 0010143505837501

    IBAN: CG3930014 00001 0140583750186

    La campagne de mobilisation deressources lance le 23 fvrier 2014sera clture le 31 mars 2014. Lesfonds collects permettront dac-qurir des kits humanitaires en fa-veur du peuple de la Rpubliquecentrafricaine, qui seront livrs encollaboration avec le Rotary Club deBangui.

    Les Rotary Clubs de Brazzavillevous remercient davance pour vo-tre geste de gnrosit.

    Vive lEntente mondiale entre lespeuples.

    Contacts:

    + 242 06 666 89 86+ 242 05 551 27 88

    * Au dpart de Pointe-Noire. Offre disponible du 17/03/2014 au 15/04/2014. Envolez-vous partir du 31/03/2014pour un sjour de 7 jours 1 mois. Dernier retour le 25/06/2014. Tarif toutes taxes comprises au 01/03/2014, horsfrais de service, soumis conditions et selon disponibilit. Renseignez-vous auprs dAir France au (+242) 05 531 21 51 ouauprs de votre agence de voyages.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 5

    NATIONALTribunal de grande instance de Pointe-Noire

    Azur Congo a misun numro vert gratuitbaptis Allo justice

    Le parquet de Pointe-Noire, pour mieux se rapprocher de la po-pulation, afin dtre plus oprationnel, a initi, depuis le dbutdu mois de mars 2014, un numro vert intitul Allo justice quiest: 01-212-13-14. La crmonie de prsentation officielle, prsi-de par David Osseke, procureur de la Rpublique prs du tri-bunal de grande instance de Pointe-Noire, au cours dun pointde presse, a eu lieu, samedi 8 mars 2014, lhtel Oken Palace,sis au quartier Fouks, dans le deuxime arrondissement Mvou-Mvou.

    Aprs le mot introductif du modrateur, Christ Thomas Zekani,procureur de la Rpublique adjoint prs le tribunal de grandeinstance de Pointe-Noire, qui a circonscrit lvnement, les jour-nalistes et le public ont suivi les explications de Gilles Castanou,de la socit Azur Congo, sur les raisons dtre du numro vertdestin au parquet de Pointe-Noire: La socit de tlphoniemobile Azur-Congo a mis la disposition du parquet de Pointe-Noire, ce numro vert dnomm Allo justice. Il est gratuit pourles appels Azur-Azur. Tout citoyen peut utiliser ce numro, encas dagression, de jour comme de nuit, sans dpenser un seulfrancs.A son tour, le procureur de la Rpublique a prsent la pressele porte-parole du parquet, en la personne du substitut du pro-cureur de la Rpublique, Christ Arnaud Dominique Dingha.Ilest le porte-parole du parquet pour porter haut la voix du par-quet en dehors des prtoires et en particulier devant la presseque vous tes. Il est dsormais votre porte dentre dans luni-vers complexe de la justice pour donner des rponses certai-nes proccupations que vous jugerez utiles. Ce point de pressemarque aussi le dbut dun partenariat que le parquet de la r-publique est tenu dentretenir avec la presse dans lintrt de lajustice au sein des dpartements de Pointe-Noire et du Koui-lou, a-t-il conclu.Remerciant lassistance, le porte-parole du parquet a dclar:Soucieux de rapprocher la justice des justiciables, vous Mon-sieur le procureur de la Rpublique, ensemble et de concert avecvotre adjoint, avez dcid de mettre en place un numro vert duparquet intitul: Allo justice. Le numro vert que loprateurde tlphonie mobile Azur-Congo, a bien voulu mettre notredisposition est le: 01-212-13-14. Il sagira, donc, dune perma-nence tlphonique, cest--dire quAllo justice sera disponiblede jour comme de nuit. Ce qui nous permettra de dployer, sil ya lieu, nos auxiliaires que sont les gendarmes et les policiers,voire en cas de ncessit, de dplacer un magistrat du parquet.Peu avant la sance des changes, le procureur de la Rpubli-que a fait connatre quelques attributions et prrogatives du pro-cureur: Le procureur de la Rpublique est la clef de la proc-dure pnale. Il est mme considr comme lessence de la jus-tice, parce que cest de lui que viennent les condamnations depeine de toute nature, et cest partir de lui que la paix socialese trouve garantie Le parquet a le devoir de renseigner, din-former, de prvenir, dalerter, et de communiquer.Pendant les changes, la question de savoir pourquoi un nu-mro vert du parquet, ds lors que la police et la gendarmerie endisposent dj? Le porte-parole du parquet a, simplement, r-pondu que toutes ces dispositions sont prises pour lefficacitde la justice et surtout pour rassurer les populations de Pointe-Noire et du Kouilou. Il ne sagit donc pas dun dsaveu fait lapolice ou la gendarmerie, bien au contraire, nous avons tou-jours besoin deux.

    Equateur Denis NGUIMBI

    Alexis Elira Dokekias, di-recteur gnral de lasant, a sjourn, du 24au 28 fvrier 2014, dans les d-partements de la Bouenza etde la Lkoumou, pour la troi-sime campagne de dpistagesystmatique des maladies enmilieu scolaire. Ctait en pr-sence des prfets, sous-pr-fets et administarteurs-mairesdes communauts urbaines deSibiti et Loudima, des direc-teurs dpartementaux de lasant et de lenseignement pri-maire, secondaire et de lal-

    Dpartements de la Bouenza et de la LkoumouCampagne de dpistage systmatique

    de maladie en milieu scolaireLa bilharziose et la hernie ombilicale sont les deux pathologiesen tte des anomalies dpistes auprs de 1.839 lves sur 6.428examins dans les dpartements de la Bouenza et de laLkoumou, lors de la troisime campagne de dpistage syst-matique des maladies en milieu scolaire, organise par le Minis-tre de la sant et de la population.

    phabtisation.La campagne de dpistagesystmatique des maladies enmilieu scolaire, la troisime dugenre organise par le dpar-tement ministriel de la sant,vise lamlioration de ltat desant, la rduction de la mor-bidit et de la mortalit chez lesenfants scolariss, et contri-bue ainsi lamlioration deleurs conditions dapprentis-sage.Rserve aux lves du pri-maire et du secondaire pre-mier cycle, cette campagne a

    permis aux quipes mdica-les, de rechercher lalbumineet le sucre dans les urines desenfants, de les dparasitersystmatiquement, de dpis-ter les anomalies et les mala-dies et de traiter tous les casbnins. Les cas graves taient

    transfrs vers les structuressanitaires de prise de charge.Ainsi, sur 6.428 enfants exami-ns, 1.839 cas de maladies ontt dpists, soit un taux demorbidit de 28% dans les d-partements de la Bouenza etde la Lkoumou. La suspicionde bilharziose vient en tte desmaladies ou anomalies svis-sant chez les enfants scolari-ss dans la Bouenza, avec untaux de 19% sur lensembledes anomalies dpistes, sui-vies de la hernie ombilicale,dans la Lkoumou, soit 18%.Survient les caries dentaires,avec 17%.Signalons que cette campagnede dpistage se poursuivra Ongogni, Liranga, Kell etItoumbi.

    Cyr Armel YABBAT-NGO

    Latelier a permis de pr-senter le programme desubventions mis en pla-ce par le P.a.d.e, travers leF.a.c.p, les modalits et les cri-tres dligibilit ce program-me, en ce qui concerne le finan-cement des formations dans lesecteur minier. Dans le cadre dela diversification de lconomiecongolaise, le P.a.d.e encoura-ge les programmes de forma-tion dans le secteur minier,identifi, aujourdhui, commegisement demplois, au regarddes permis de recherche etdexploitation dj attribu parle gouvernement.Au cours de latelier, les chan-ges ont t sur une srie desous-thmes: La prsentationdu P.a.d.e, des objectifs et lesrsultats de latelier, par Jose-ph Mbossa, coordonnateur duP.a.d.e; le programme de sub-ventions la formation et desmodalits dintervention auF.a.c.p, par le Dr JeanninNdamba, responsable du pro-gramme du fonds dappui cots partags; la cartogra-phie actuelle du potentiel derecherche et des exploitationsminires au Congo, par RemySraphin Moumpossa, direc-teur gnral de la gologie auMinistre des mines et de lagologie; le potentiel dem-plois et les besoins en forma-tion dans le secteur minier,par Aim Emmanuel Yoka, di-recteur gnral de Congo Ironet prsident de la Fdrationdes mines lUnicongo; et, en-fin, la prsentation du rf-rentiel des mtiers miniers,par Franois Sita, consultant etspcialiste en ingnierie de laformation.Les dbats ont fait ressortirqu ce jour, le secteur minier

    P.a.d.e (Projet dappui la diversification de lconomie)Mettre en exergue les potentialits

    du secteur minier en termes demploisLe F.a.c.p (Fonds dappui cots partags), plac sous la tutelledu P.a.d.e (Projet dappui la diversification de lconomie), aorganis, le vendredi 14 mars 2014, la chambre de commercede Brazzaville, un atelier dchange sur le potentiel demplois etde formations dans le secteur minier, sous le patronage dAl-phonse Fourga, secrtaire gnral de la chambre consulaire deBrazzaville, reprsentant le prsident de cette structure, en pr-sence de Gabriel Kinouani, secrtaire gnral de lU.n.o.c (Unionnationale des oprateurs conomiques congolais), modrateurde latelier, Joseph Mbossa, coordonnateur du P.a.d.e, qui a closles travaux, et le Dr Jeannin Ndamba, responsable du programmeformation du fonds dappui couts partags.

    offre prs de 5000 emplois di-rects et 50.000 emplois indi-rects .Mais, le dveloppementde ce secteur est confront un manque de ressources hu-maines qualifies. Cela peutconstituer un facteur limitantloptimisation des investisse-ments que ralisent les entre-prises minires dj opration-nelles au Congo. Cest ainsique le P.a.d.e, travers sonunit oprationnelle, le F.a.c.p,a rassembl une cinquantainedexperts venus de la Directiongnrale des mines, de la F-dration des mines de lUnicon-go et des structures de forma-tion techniques et profession-nelles publiques et prives,pour dfinir un cadre de colla-boration entre les entreprisesdu secteur, les structures deformation et le F.a.c.p. Une pla-teforme a t mise en placepour identifier les besoins enpersonnel technique qualifi,capable duvrer pour lexploi-tation des mines. Avec cetteplateforme, les structures deformation peuvent proposer

    des offres de formation capa-bles de doter, court et moyenterme, les entreprises miniresdun personnel technique qua-lifi.Pour Joseph Mbossa, lobjec-tif vis par cet atelier a t at-teint, pour avoir russi re-grouper les acteurs du secteurminier, qui est en plein essor auCongo, au regard des chiffresdonns en matire demplois eten matire du volume de pro-duction des mines solides.Je pense que ce secteur pro-met un avenir radieux pour lepays, a-t-il dit.Le professeur Jean MaurilleOuamba, doyen de la Facultdes sciences et techniques delUniversit Marien Ngouabi, areconnu que la stratgie adop-te est salutaire. Lapprocheutilise pour ouvrir un dialogueet dinviter les diffrentes par-ties prenantes, est une trs

    bonne dmarche. Il est impor-tant dchanger avec les parte-naires du monde du travail etlensemble des acteurs de laformation dans notre pays,pour amliorer ladquationformation/emploi.Signalons que le P.a.d.e (Pro-jet dappui la diversificationde lconomie) apporte une as-sistance technique dun mon-tant de dix milliards de francsCfa, cofinanc, respectivement,par la Banque mondiale et laRpublique du Congo, hau-teur de 50%, chacun. Son ob-jectif est de favoriser la diver-sification de lconomie congo-laise en mettant un accent par-ticulier sur la promotion des in-vestissements et le dveloppe-ment du secteur priv congo-lais hors-ptrole.

    Philippe BANZ

    Joseph Mbossa. Dr Jeannin Ndamba.

    Vue des participants.

    Aim Emmanuel Yoka.

    Alexis Elira Dokekias.

    Pendant le point de presse.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 6

    Coup doeil en biaisCoup doeil en biaisCoup doeil en biais NATIONAL

    Prsenter le Congo comme une personne humaine, concrte, quivous parle de sa vie, de sesrussites, de ses espoirs, maisaussi de ses dceptions, seschecs, etc, tel est lexerciceauquel se livre, avec un certainbonheur et un sens de lhu-mour et de la drision consom-m, Grgoire Lfouoba dansLe curriculum vitae du Congo.Rive droite.Une question vient de primeabord lesprit: pourquoilauteur a choisi de concevoirson ouvrage sous la forme sin-gulire dun curriculum vitaecomment. Probablement,pourrait-on penser, pour sedonner plus de libert dans safaon dapprhender les faits,de dire lhistoire.Lauteur, qui prend lengage-ment de ne mentir que paromission et qui ne mche passes mots quand il le juge n-cessaire, sadonne une criti-que sans appel lgard de lacolonisation et de lune de sesfigures emblmatiques, Savor-gnan De Brazza. De mme, sonanalyse de la pratique politiquedans notre pays savre impi-toyable: Politicia () pouvaittout donner, le bonheur le ma-tin et les pleurs, le soir, sans teprvenir. () Elle adore leschambres obscures, elle dtes-te la lumire, lombre est sonlieu de repos privilgi. () Ellea un faible pour les lieux de pri-vation des liberts. Sa rsiden-ce secondaire est la prison etsa lointaine maison de campa-gne, lexil.Le livre de Grgoire Lfouoba,qui se donne aux lecteurs com-me une fresque historique ro-mance, et qui nest pasexempte dun certain subjecti-visme revendiqu, interpelle,sans dtour, les acteurs politi-ques de lpoque dite rvolu-tionnaire: Les rvolutionnai-res dhier sont devenus les pr-cheurs de la Bible, des pas-teurs. Avant de manger, ils re-commandent la prire. Quilschangent, cest normal. Quilssoient demeurs silencieux ausujet de leur engagementdhier, jen suis ahuri. La moin-dre des politesses consiste expliquer, au moins, les raisonsdu dsengagement. Ces pro-pos -et bien dautres encore-pourrons dranger certains es-prits grincheux et tre perus,par ceux-ci, comme de limper-tinence. Peu importe la limi-

    te; il fallait bien que quelquun,un philosophe de formation, secharge de les taler sur la pla-ce publique, pour le plus grandbien de notre hygine politique.Le second ouvrage Enjeux etdynamique des rivalits socia-les au Congo. Une approchephilosophique et historique,est un essai sur la modernitpolitique au Congo, un texteimportant, crit dans un langa-ge souvent abscons quil fautprobablement attribuer la for-mation philosophique delauteur, et qui se serait prsen-t sous un bien meilleur jour,si le travail de relecture de ldi-teur stait effectu comme il sedoit.Pourquoi lethnie apparat con-tinument dans le champ politi-que congolais, comme lespa-ce privilgi de direction relledes pouvoirs conomiques etpolitiques? Cest la questionde fond laquelle tente de r-pondre Grgoire Lfouoba,dans cet essai. Tout leffortthorique de lauteur qui faitappel, toute la fois, la d-marche philosophique propre-ment dit, lhistoire et au ma-trialiste historique en particu-lier, lanthropologie et lasociologie, repose sur le para-digme des rivalits socialesqui se dfinissent la fois com-me tension dans lintimit de laconscience, mais aussi commerapport de conflictualit aveclaltrit, travers lusage de laraison, lanalyse et la praxis.Ces rivalits, prcise lauteur,ne sont pas confondre avecla lutte des classes au sens ole marxisme entend ce concept,car elles apparaissent commele degr non labor de la luttedes classes au niveau de lexis-tence individuelle ou de grou-pe. () La lutte des classes semanifeste travers les manifes-tations populaires de classesou de groupes de classes, alorsque la rivalit sociale se dve-loppe dans la sphre de rejet,de violence individuelle roti-se et ne donne pas lieu desmanifestations denvergure po-pulaire.Cette approche est sujette caution: le M.c.d.d.i (Mouve-ment congolais pour la dmo-cratie et le dveloppement in-tgral), sous le leadership deBernard Kollas et du tempsdes grandes mobilisations po-pulaires, a organis des mani-festations de masse, sans quecelles-ci aient un caractre de

    classe en soi. La socit con-golaise daujourdhui reste en-core, dans une large mesure,une proto-nation composedun ensemble de communau-ts ethniques renferme surelles mme et qui, de ce fait,signorent mutuellement. Dansune telle socit, ritre Gr-goire Lfouoba, les luttes pourlappropriation du pouvoir onttendance se cristalliser danslethnie, perue comme le fon-dement de laction politique,do la consolidation des par-tis communautaires sur la basede la rfrence etno-rgionale.Et les rivalits inter-ethniquesse manifestent avec dautantplus dpret que lapparte-nance au clan dirigeant est lecritre principal pour accderaux ressources de la nation. Cepouvoir de lethnie cepen-dant, fonctionne comme uneillusion, une fiction, selon lesmots mme de lauteur, quandbien mme les membres delethnie dite au pouvoir se sen-tent subjectivement appartenirau groupe dirigeant: Cestnotre pouvoir, disent les pluszls. Ici, intervient une autreremarque de fond: le pouvoirde lethnie ne peut tre perucomme une fiction, ds lorsque le processus dethnicisa-tion de lappareil dEtat est uneralit tangible.Par contre, personne ne peutnier que lethnie est habilementmanipule par les acteurs dujeu politique en fonction deleurs intrts propres: AuCongo, aucune ethnie ne dis-pose dun chef auprs duquelon prend des consignes pour

    telle ou telle matire sociale oupolitique. Les rivalits qui nais-sent entre les ethnies sont laconsquence des manipula-tions des acteurs qui exercentune influence sur le champ po-litique. Cette grille danalyseamne lauteur revisiter, dansune optique critique pertinen-te, le concept de tribu-classe-les tribus se comportent com-me des classes sociales qui secombattent- thoris par le pr-sident Pascal Lissouba, dansson essai de 1975: Conscien-ce du dveloppement et dmo-cratie.Plusieurs dcennies aprs sonapparition, pense lauteur, lanotion de tribu-classe, restedactualit en ce sens que,dans une socit o les anta-gonismes ethniques, du fait dela pauvret et de lignorance,sont encore relativement viva-ces, la conscience de classe,chez la majorit des Congolais,demeure tendanciellement em-bryonnaire.Lessai de Grgoire Lfouobacontient un enseignement quenos dcideurs publics de-vraient mditer avec applica-tion: les rivalits sociales et lesluttes politiques qui en dcou-lent ne sont pas condamnes ne prendre la forme que desseules rivalits inter-ethniques;il arrive ncessairement unmoment o ces luttes se jouentaussi sur le terrain trs concretde la lutte des classes, dans lebut de parvenir une meilleuredistribution des ressourcespubliques. En clair, se trouvepos lun des plus vieux et pluspineux problme de lcono-mie politique: celui de la rpar-tition plus ou moins quitablede la richesse nationale.Jean Jos MABOUNGOULivres- Le curriculum vitae duCongo. Rive droite, GrgoireLfouobaEditeur: LHarmattan, Collec-tion: Points De Vue.Date de parution: 07/11/2013.194 pages

    - Enjeux et dynamique des ri-valits sociales au Congo. Uneapproche philosophique et his-torique. Grgoire Lfouoba.Editeur: LHarmattan. Date deparution: 14/11/2013

    LivresA travers deux ouvrages, Grgoire Lfouobaparle du Congo et de la politique congolaise

    Grgoire Lfouoba.

    Organis avec lappuipdagogique du centrecanadien de rechercheset dappui la gouvernance desorganisations publiques, delOffice des Nations unies con-tre la drogue et le Gabac (Grou-pe daction contre le blanchi-ment dargent en Afrique cen-trale), le sminaire de lAnif setient dans le cadre du contrleet la supervision des tablisse-ments financiers au Congo.Il faut rappeler que suivant sa

    des capitaux et le financementdu terrorisme;- tre destinataire des dcla-rations de soupon;- recueillir et centraliser tousautres renseignements et do-cuments qui lui sont adres-ss;- obtenir de toute autorit pu-blique ou de toute personnephysique ou morale, la commu-nication des informations etdocuments, dans le cadre desinvestigations quelle entre-prend la suite dune dclara-tion de soupon;analyser les dclarations desoupon reues sur la base detoutes informations compl-mentaires propres tablirlorigine des sommes ou la na-ture des oprations faisantlobjet des dclarations re-cueillies, notamment auprsdes organismes et des admi-nistrations intervenant dans lalutte contre le blanchiment des

    capitaux et le financement duterrorisme.Lorganisation de ce sminairemarque le dmarrage effectifdes activits de lAnif, unestructure dont le directeur aprt serment au mois de f-vrier dernier.

    Anif (Agence nationale dinvestigation financire)Sminaire sur les techniques

    dinvestigation financire BrazzavilleLAnif (Agence nationale dinvestigation financire), une struc-ture dirige par Andr Kanga et qui a pour mission la rpressiondu blanchiment des capitaux et financement du terrorisme, or-ganise, du 24 au 28 mars 2014, lhtel Ledger Plaza, Brazza-ville, un sminaire sur le thme: Mthodes et techniques appli-ques denqute financire lintention de certains corps demtier, dont les magistrats, les officiers de police judiciaire, lesmembres des organismes tatiques de lutte contre la corrup-tion, les personnels en charge de la sauvegarde de la fortunepublique et les journalistes.

    mission de prvenir et rprimerle blanchiment des capitaux etfinancement du terrorisme,lAnif, dirige par Andr Kanga,accomplit les tches ci-aprs:- recevoir, traiter et, le caschant, transmettre aux auto-rits judiciaires comptentestous les renseignements pro-pres tablir lorigine des som-mes ou la nature des opra-tions faisant lobjet de la d-claration de soupon au titre dela lutte contre le blanchiment

    Andr Kanga.

    Dcouverte dun corps momifidans le ventre dune vieille femme

    Incroyable, mais vrai! Des examens radiologiques raliss sur unefemme de 84 ans, admise lhpital central des armes PierreMobengo, Brazzaville, la suite de chroniques et violentes dou-leurs abdominales, ont rvl quelle tait porteuse dun corps mo-mifi. Un phnomne exceptionnel, mais qui a connu des prc-dents, explique-t-on. Finalement, la vieille femme a t opre, avecrussite, mercredi 12 mars 2014. Car, les chirurgiens ont, en effet,russi extraire le corps momifi. Selon le mdecin traitant, le ftusptrifi est vieux denviron 44 ans. La porteuse, qui rside Liranga,une localit du dpartement de la Cuvette, avait une grossesse.Mais, au lieu que luf se loge dans lutrus, comme dans toutegrossesse normale, celui-ci sest fix ailleurs, dans la cavit abdo-minale, selon le mdecin. Ce qui ne pouvait lempcher davoirdautres enfants. Et, cest un des enfants ns plus tard, une fille, quia emmen sa mre en consultation, Brazzaville. Cest ainsi quat dcouvert le ftus momifi qui a t extrait lhpital centraldes armes Pierre Mobengo. Tous les examens ont t pris encharge par les services de cet hpital. La patiente se porte bien, la suite de son opration chirurgicale. Cest dire que si nos hpitauxsont bien quips, nos mdecins peuvent raliser des prouesses.

    Travaux de rparation: la diligence nestpas le point fort de la S.n.d.e

    Alors que de nombreux robinets de la S.n.d.e (Socit nationale dedistribution deau) laissent couler rarement leau, on tait quelquepeu surpris par lnorme quantit deau qui schappait, nuit et jour,pendant plus dune semaine, dun tuyau vtuste, avenue de lAbat-toir, quelques mtres de lagence S.n.d.e du Chteau deau deNgangouoni, Maklkl, le premier arrondissement de Brazza-ville. La route tait inonde, perturbant la circulation automobile cet endroit, pendant plusieurs jours. Cest seulement mercredi 19mars 2014, quune quipe douvriers y a t dpche, pour met-tre fin ce gchis, en rparant le tuyau perfor. Dommage que laS.n.d.e, propritaire des installations, ne ragisse pas avec diligence,alors que ses abonns, dans ces quartiers, sont cruellement privsdeau potable courante.

    Un spectacle apocalyptique: le tronon delavenue Raoul Follereau Kinsoundi

    On la dj relev, mais il faut toujours y revenir: dans la ville-capi-tale, il y a des routes goudronnes qui sont devenues des riviresou des lacs, tant leur dgradation, cause de lrosion, donne levertige. Citons, entre autres, lavenue Follereau, notamment le tron-on de route allant du terminus de Kinsoundi au petit march situtrois cents mtres plus loin, Maklkl. Depuis six ou neuf mois,ce tronon a t transform en circuit de rallye par la pluie. Cest laconsquence des travaux de rvision du rseau hydraulique entre-pris par une socit chinoise. Ce tronon est affreusement saucis-sonn, si bien que les motocyclistes et les pitons se disputent letrottoir. Les ornires qui sy sont creuses nont dgale que lindif-frence des pouvoirs publics. Mme la mairie de larrondissement1 ne trouve pas une solution alternative et reste impuissante de-vant lrosion qui progresse. Plusieurs chanes de tlvision ont faitdes reportages sur ce tronon. Mais, dans un pays o lon ne saitde qui relve cette responsabilit, puisque la mairie na pas de moyende rparer les voies goudronnes, rien ne se fait pour rhabiliter cetronon. Alors, les regards sont tourns du ct de la Dlgationgnrale aux grands travaux De mme, lavenue de lcole mili-taire Gnral Leclerc, qui mne vers lhpital central des armesPierre Mobengo, et lavenue Foukl, Bacongo, le deuximearrondissement ne sont toujours pas rhabilites, malgr leur tatde destruction avance. Aprs une grande pluie, ces avenues de-viennent un vritable casse-tte pour les automobilistes, voire mme,pour les pitons qui se disputent la chausse, en vitant les maresdeau.

    Prminence de la bilharziosechez les enfants Sibiti et Loudima

    Cest ce qui ressort de la campagne de dpistage lance par lesdirecteurs dpartementaux de la Bouenza et la Lkoumou, notam-ment Loudima, dans la Bouenza, et Sibiti, dans la Lkoumou.Sur 6.428 enfants examins, 1.839 cas de maladies ont t dpis-ts, soit un taux de 28% dans les deux dpartements. Parmi lesmaladies ou anomalies svissant dans les deux dpartements, labilharziose vient en premire position chez les enfants dans laBouenza, avec un taux de 19%, sur lensemble des anomaliesdceles. Viennent, ensuite, la hernie ombilicale, dans la Lkoumou(18%), et la carie dentaire (17%). Cest un coup de semonce, pourles autorits sanitaires du pays.

    Les coupures dlectricit crent un grandmalaise dans la vie des entreprises

    Quest-ce qui peut bien justifier les coupures dlectricit qui nedurent que quelques minutes? Evidemment, la S.n.e nen donnepas une explication plausible. On entend dire quil sagit parfois debasculement. Mais, lorsque ces coupures deviennent rcurrentestout au long dune journe de travail, on ne peut pas ne pas seposer mille et une questions. Cest ce que subit par exemple lardaction de La Semaine Africaine. Dans la journe, on peut comp-ter jusqu cinq interruptions dlectricit dont certaines ne durentque quelques minutes. Lorsquil y a dlestage, on sait au moinsque cela peut prendre une journe, une nuit ou plus. Mais, les inter-ruptions momentanes dlectricit, qui se multiplient dans la jour-ne, cre des dsagrments qui perturbent le travail. On imagineaisment les difficults auxquelles la S.n.e est confronte. Mais celafait des mois que a dure et a devient insupportable. Que faut-ilfaire, pour avoir de llectricit en permanence, comme dans lespays mergents?

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 7

    NATIONAL

    La communaut urbainedOyo, dans le dparte-ment de la Cuvette, sera,bientt, dote de deux tablis-sements modernes denseigne-ment secondaire et profession-nel, dont la construction int-gre bien la priorit consacreau systme ducatif par le chefde lEtat, Denis Sassou Ngues-so, cette anne, dans le budgetde lEtat.La dlgation gouvernementa-le, conduite par le ministreJean-Jacques Bouya, a,dabord, visit le lyce dexcel-lence, le deuxime du genredans le pays, aprs celui deMbounda, dans le dpartementdu Niari. Les travaux sont ra-liss presque 75% par la so-cit chinoise Ceedi. Avec unecapacit daccueil de 720 l-ves qui seront rpartis dans 36classes pdagogiques, soit 25lves par classe, le lyce dex-cellence dOyo compte un am-phithtre de 420 places, unbloc administratif, des loge-ments des enseignants, desdortoirs, un rfectoire, unebuanderie, un parc animalier,une aire de jeux, etc. Avec laconstruction de ce lyce dex-cellence, le ministre Jean Jac-ques Bouya pense que la pro-messe du chef de lEtat est entrain dtre tenue. Il restera lesgrands travaux dassainisse-ment de la zone. Noublionspas que nous sommes dans laCuvette, une zone basse o lanappe phratique nest pas as-sez profonde, a-t-il expliqu.Satisfait de lavancement destravaux, le ministre Hellot Mat-son Mampouya a promis das-

    surer une gestion efficace decet tablissement scolaire dusecond degr. Nous nous ins-pirerons de la gestion du lycede Mbounda. Il sagira des con-ditions daccs cet tablisse-ment. Lentre au lyce seraconditionne par le concourssur la base des quotas initiaux.Les admis seront totalementpris en charge et seront hber-gs lcole, a-t-il prcis.Telle que les choses sont fai-tes, le ministre Mampouya pen-se quil ny aura pas dlvesqui se dsisteront, parce que cesont les meilleurs du Congo quiviendront et bnficieront dunencadrement et dune protec-tion tels quils ne pourront queconsolider leurs acquis scolai-res et exceller, en spanouis-sant de plus bel. Nous cre-rons des conditions, pour que,demain, le Congo ait des lites mme de comptir dans tousles espaces, a-t-il ajout.La formation qualifiante vacompter un nouvel tablisse-ment, avec la construction delInstitut professionnel de tech-nologie. Visit en second lieu,ce centre de formation permet-tra aux lves dapprendre desmtiers dans le domaine dubtiment, des travaux publics,du gnie lectrique, des tl-communications, etc. Sil y aplus dtrangers qui travaillentdans les chantiers au Congo,cest, simplement, parce quonne trouve pas suffisamment deCongolais qualifis, a indiquJean-Jacques Bouya, justifiantles raisons de la constructionde ce centre qui travaillera ensynergie avec les entreprises

    qui ralisent lensemble destravaux dans le pays et ce, danstous les domaines, y comprisle secteur minier.Le ministre Serge Blaise Zonia-ba, bnficiaire de cette infras-tructure, tout en se rjouissantde lvolution des travaux, alaiss entendre que les filiresseront ouvertes en fonctiondes besoins de lconomie du

    pays. Ce centre est exacte-ment ce quil faut pour notrepays, afin que les emplois quegnre lconomie soient pluscapts par les Congolais. Donc,ici, nous leur donnerons la for-mation quil faut, afin quils ilssoient en msure de faire face la concurence trangre.

    Cyr Armel YABBAT-NGO

    EducationConstruction de deux complexes

    denseignement gnral et professionnel OyoUne dlgation gouvernementale, conduite par Jean-JacquesBouya, ministre la prsidence, charg de lamnagement duterritoire et de la dlgation gnrale aux grands travaux et com-pose des ministres Hellot Matson Mampouya, de lenseigne-ment primaire, secondaire et de lalphabtisation, et Serge BlaiseZoniaba, de lenseignement technique, professionnel, de lem-ploi et de la formation qualifiante, a visit, dimanche 16 mars2014, deux chantiers denvergure, Oyo. Il sagit de la construc-tion du deuxime lyce dexcellence et de lInstitut profession-nel de technologie. Sur les deux chantiers, les travaux avancentnormalement, ce qui a rjoui les trois membres du gouverne-ment.

    U.p.r.n (Union patriotique pourle renouveau national)

    Les femmes nentendentplus jouer les seconds rlesDans le cadre de la clbration de la 104me journe internatio-nale de la femme, le 8 mars dernier, la Nouvelle dynamique desfemmes de lU.p.r.n (Union patriotique pour le renouveau natio-nal), lorganisation fminine affilie au parti de Mathias Dzon, aorganis, samedi 15 mars 2014, au sige de lA.r.d, Brazzaville,une journe de rflexion sur le thme: La femme face aux dfismajeurs, sous la direction de Mme Locadie Oyou, prsidentede ladite organisation. Outre les militantes de lU.p.r.n, les fem-mes des partis de lopposition y taient galement prsentes.

    Dans une salle archi-comble,les participantes la conf-rence-dbat de la Nouvelle dy-namique des femmes delU.p.r.n ont eu droit deux ex-poss. Le premier a port surla parit dans les structurespolitiques et les institutions:comment y arriver?, dve-lopp par Mme Odette EllonKoua. Selon elle, en Afrique, engnral, et au Congo, en parti-culier, la femme a toujours tmarginalise, elle a toujoursfait lobjet de prjugs, dinjus-tice, de discrimination sociale.Les hommes disent quilssont toujours forts et sup-rieurs aux femmes. Or, les femmes ne cherchent pas, par la re-vendication et lgalit du genre, dpossder les hommes deleur pouvoir. Mais, les femmes aspirent occuper la place quileur revient dans la socit, en fonction de leur comptence indi-viduelle, a-t-elle indiqu. Elle a rappel que dans la loi lecto-rale, il est prvu que les femmes soient reprsentes partir de15 20% pour chaque parti politique. Mais, ces quotas ne sontpas respects par les partis politiques et les femmes continuentde jouer les seconds rles.Le second thme a t dvelopp par Mme Locadie Oyou, prsi-dente de la Nouvelle dynamique des femmes de lU.p.r.n, et estintitul: La femme face aux dfis majeurs de lheure. Elle a faitlhistorique de la journe internationale de la femme et rappelque cette journe, consacre la lutte pour les droits de la femme,est clbre au Congo depuis 1965. Mais, cette lutte na pas en-core abouti: les discriminations lgard de la femme au Congoperdurent, malgr certaines dispositions de la loi fondamentale,a-t-elle fait remarquer.Elle a estim que le pouvoir ne tombe pas comme du pain bni.Les femmes doivent se battre, pour jouer les premiers rles l oelles sont dans les structures des partis politiques. Les lectionslocales pointent lhorizon. Il faut vous battre pour tre les ttesde liste, pour prtendre gagner, a-t-elle lanc aux femmes, enles appelant se mobiliser, pour affronter ces chances lecto-rales, pour quil y ait beaucoup de femmes dans les conseils d-partementaux et dans les autres institutions de la Rpublique.Pour la prsidente des femmes de lU.p.r.n, la lutte ne fait quecommencer, il ne faut pas baisser la garde. En tout cas, les pro-chaines lections locales sannoncent houleuses, car les femmesne veulent plus se faire marcher par les hommes qui rvent tou-jours de dominer la vie publique.

    Pascal Azad DOKO

    Mme Locadie Oyou.

    Une vue des participantes la confrence-dbat.

    La prsidente des femmes de lU.p.r.n (au micro).

    45 familles sinistres etcertifies comme tel (soit243 personnes) ont tou-ch, chacune, la somme de300.000 francs Cfa, en vue deleur permettre de trouver unemaison de location, pendantune priode de six mois.Donnant des explications surlidentification des familles si-nistres, la directrice gnralede laction humanitaire a prci-s quaprs la descente delquipe humanitaire et de laCroix-Rouge sur le terrain, pourune valuation initiale de la si-tuation, le Ministre des affai-res sociales a ralis des op-rations de certification Mfilou-Ngamaba: 91 personnes ont tenregistres, soit 13 familles et584 sinistrs, Nkombo et Mas-sengo, soit 112 familles.

    Pour ce qui est du principe, a-t-elle affirm, le sinistr se pla-ce devant sa maison et on faitune photo numrique. Le crit-re de validation est davoir samaison compltement dtruiteet de ne plus pouvoir y habiter,critre valable pour le propri-taire ou le locataire. Sur les 650personnes enregistres, soit125 familles, 243 ont t certi-

    fies, soit 45 familles bnfi-ciaires de la caution locative,407 personnes ont donc tcartes, pour diverses rai-sons. Cependant, les sinistrsnayant pas trouv leurs nomssur les listes peuvent toujoursse faire enregistrer, en respec-tant le principe et le critre re-tenus, a-telle fait savoir.Ajoutant que tenant comptedes difficults rencontresdans la prise en charge des vic-times des explosions du 4 mars2012, des mesures ont t pri-ses, afin de dceler et dcar-

    ter les faux sinistrs de la listedes bnficiaires.Flix Onanga, lun des bnfi-ciaires de la caution locative, alou laction salutaire dugouvernement. Cette somme,bien que minime, maidera trouver une autre maison, carjavais tout perdu, pendant cet-te grande pluie. Je remercie legouvernement, tout en lui de-mandant de faire plus, a-t-ildit.Alain Patrick MASSAMBA

    Ministre des affaires sociales, de laction humanitaire et de la solidarit45 familles ont touch une caution

    locative aprs la pluie diluvienne du 4 marsLes familles victimes des pluies diluviennes des 4 et 6 mars 2014,dans les quartiers de Mfilou (7me arrondissement) et de Djiri (9mearrondissement), qui ont caus des pertes en vies humaines etdes dgts matriels importants, notamment la destruction desmaisons, ont bnfici dune caution locative, pour leur permet-tre de pouvoir se reloger. La mairie de Djiri a servi de cadre,vendredi 14 mars dernier, aux services du Ministre des affairessociales, de laction humanitaire et de la solidarit, conduits parMme Alice Tsoumou Gavouka Mpili, directrice gnrale de lac-tion humanitaire, pour la remise de cette caution. Ctait en pr-sence des reprsentants des administrateurs-maires de Mfilouet de Djiri.

    Mme Alice Tsoumou Gavouka Mpili

    Deux sinistrs percevant leurs cautions locatives.

    Jean-Jacques Bouya, Hellot Matson Mampouya et Serge Blaise Zoniaba.

    Le lyce dExcellence (en haut) et linstitut professionnel de technologie(en bas).

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 8

    AIRTELJourne Internationale de la Femme

    AIRTEL double la mise en clbrant le 8 marsComme chaque anne, le monde clbre le 08 mars, journe dclare de la Femme qui a t officialise par lONU en 1977.Par tradition, cest une journe de retrouvailles, de rflexion, dchanges de toutes les femmes du monde en gnral et duCongo, en particulier, constitues en ONG, groupements et associations militantes dvaluation des avances des fem-mes dans la lutte contre lgalit des sexes, lamlioration des conditions de vie et dans la rsolution de la problmatiquedu genre.

    Depuis linstauration de la municipalisation ac-clre au Congo, la journe nationale du 08mars est clbre au chef-lieu du Dpartementqui a t choisi pour commmorer les festivits du15 aot et, lhonneur est revenu la ville de SIBITIdabriter cette journe, sous le haut patronage de Ma-dame lEpouse du Chef de lEtat, Marraine de la ftenationale et du rseau Airtel DIVAS.Dans le cadre de cette clbration et de la responsa-bilit sociale dentreprise, la Socit AIRTEL Congo,dans le souci dtre toujours proche des communau-ts, a organis plusieurs activitssur toute lten-due du territoire, dont: Don de machines coudre lAssociation FemmesSres de Sibiti; Sponsor du tournoi de Nzango moderne en parte-nariat avec le Comit Dpartemental de Nzango Mo-derne de Brazzaville; Lancement dune offre valeur ajoute pour les fem-mes Airtel Mwasi;

    Don des machines coudre:

    Airtel a procd, le 10 mars 2014, la remise dundon de 20 machines coudre lAssociation Fem-mes sres de Sibiti, sous le patronage des autoritsde la localit de Sibiti, Association qui compte plusde 3.000 membres. Ce don est un plus pour cette as-sociation qui permet non seulement damliorer lesconditions des femmes pour leur mancipation dansle monde professionnel, mais aussi, de doubler lacapacit financire des femmes, grce la coutureet la vente de plus de vtements; daugmenter laproductivit des cultures de bananes, des lgumeset autres produits, aussi payer des mdicamentssupplmentaires, chaque mois, pour linfirmerie delassociation avec le revenu incrmental apport parlutilisation de ces machines.

    Le Tournoi Nzango:

    Airtel, en partenariat avec le Comit Dpartementalde Nzango Moderne de Brazzaville, organise, du 08au 29 Mars 2014, Le tournoi Femmes et Sports.Louverture officielle de ce tournoi a eu lieu, le 8 mars 09 heures, lesplanade du Stade MASSAMBA-DE-BAT. Toutes les quipes participantes ont dfil ceteffet, suivi du match douverture.

    AIRTEL Mwasi:

    Par la mme occasion, et toujours dans loptique declbrer la femme, Airtel a mis la disposition delensemble de ses abonns, en particulier, les FEM-MES, un nouveau service valeur ajoute appelAirtel Mwasi.

    Vue des dons. Remise des machines coudre lAssociation FemmeSres de Sibiti.

    Une vue de lauditorium. Les femmes pendant le dfil.

    Ce service innovant a pour objectif dapporter une tou-che particulire dans le quotidien de la femme, afin delaider concilier les diffrents aspects de la vie auquotidien tel que: la carrire professionnelle, la beaut,la sant, les conseils dentretien de la maison, la viesentimentale, et le tout travers des conseils et desastuces de tout genre.

    Les femmes tant lhonneur, Airtel offre, gratuitement, toutes les femmes, une souscription dun (1) mois AIRTEL Mwasi.

    Pack DUO 8 Mars:

    Pour loccasion, Airtel double la mise, en mettant surle march, un super PACK DUO dans tous les pointsde vente de son rseau de distribution avec:

    1 Smartphone HUAWAI + 1 ZTEavec 2SIM et 200SMS seulement 130.000 Fcfa.

    A PROPOS DE BHARTI AIRTEL

    Bharti Airtel Limited est lune des plus grandes so-cits de tlcommunications dans le monde avecdes oprations dans 20 pays en Afrique et en Asie.Base New Delhi, en Inde, la socit fait partie desquatre plus grands oprateurs de tlphonie mobileau monde en termes du nombre dabonns. En Inde,elle offre des services varis: notamment des servi-ces mobiles 2G et 3G, des lignes fixes, du haut dbitADSL, lIPTV et le DTH, et des solutions pour entre-prises et services nationaux et internationaux de lon-gue distance aux oprateurs de tlphonie. Sur lesautres marchs, elle fournit des services mobiles 2Get 3G, ainsi que le commerce mobile. Bharti Airtelcomptait plus de 289 millions dabonns sur lensem-ble de ses marchs la fin du mois de janvier 2014.Pour en savoir plus, consultez le site www.airtel.com

    Carrire *144*83# CARRIERESoin de la maison *144*84# DOMICILELes relations *144*85# RELATIONCots de souscription: Mois 700F CFA, Bi-Hebdo 400 FCFA, Hebdo 200F CFA et Jour 25F CFA

    Rubriques Souscription etDsactivation viaSMS au 144

    Souscription etDsactivation via USSD

    Soin pour enfant *144*81# ENFANTBeaut *144*82# BEAUTE

    Match douverture du tournoi de Nzango.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 9

    Ce qui aurait, entre autres, pourmrite, de les placer sur lemme pied dgalit que ceuxquils veulent reprsenter etdans certains cas diriger. Lesvaleurs comme la vertu, lint-grit, lhonntet, lintrt pu-blic et bien dautres ne sont pas dimensions variables. Ellessont chacune, une et indivisi-ble.

    Wilfrid KIVOUVOU(Rflexion des rseaux

    de la Conscience Libre)

    Notes1- Cette disposition pose un

    problme qui mriterait quelon sy penche, dans la mesureo elle instaure une nationalit deux vitesses. Pourquoi ac-corder la nationalit ceux quila demandent si ces derniers nepeuvent prtendre aux mmesdroits que les autres?2- Il nest pas question ici deporter un jugement sur le bien-fond ou pas de cette opra-tion.3- Une fois de plus, il faut in-sister sur le fait quil ne sagitpas ici de savoir si la justice delpoque tait quitable ou non;de toutes les manires, M. Poi-gnet connaissait les cons-quences encourues, quand ilavait entrepris de renverser lepouvoir en place.

    POINT DE VUE

    (Suite de la page 15)

    Bonaventure Mizidy Bavoueza.

    NATIONALDirection dpartementale

    de la concurrence et de la rpressionde la fraude Pointe-Noire

    Sminaire de vulgarisationdes lois et rglements de

    la fonction publiquePour renforcer les capacits de travail de travail des cadresfonctionnaires voluant la direction de la concurrence et dela rpression des fraudes commerciales de Pointe-Noire, unesrie de sminaires de formation a t initie, depuis lannedernire, par Gaspard Massoukou, directeur dpartemental dela concurrence et de la rpression des fraudes. Ainsi, vendredi14 mars 2014, un sminaire-atelier a eu lieu sur la connais-sance des lois et rglements de la fonction publique congo-laise, confirmant ainsi le programme de formation du person-nel.

    Aprs les sminaires dont les thmes ont port surla rgle-mentation commerciale, la lutte contre la vie chre, la sociolo-gie et le droit, le contrle de la qualit, laffichage des prix desmarchandises, etc, les cadres fonctionnaires de la directionde la concurrence et de la rpression des fraudes commercia-les ont t sensibiliss sur les lois et rglements de la fonc-tion publique congolaise.Parmi les textes qui ont t vulgariss lors du sminaire qui aeu lieu dans la salle de runion de ladite direction, figurent ledcret n95-85 du 14 avril 1995 fixant les horaires de travaildes administrations et tablissement publics; le dcret n82/007 du 7 janvier 1982 fixant certaines dispositions prendrepour amliorer la productivit et le rendement; le dcret n86/067 du 16 janvier 1986 fixant le rgime des congs des fonc-tionnaires ou encore le dcret n2003-267 du 14 novembre 2003sur le fonctionnement des conseils de discipline et leurs r-gles de procdureLes dbats qui ont suivi chaque expos ont permis aux parti-cipants de mieux comprendre certains textes administratifscongolais. Item Itemessounda, inspecteur dpartemental desservices administratifs, pense que de cette srie de sminai-res de renforcement des capacits, sortira une catgorie decontrleurs et enquteurs commerciaux de qualit.Soulignons que ce sminaire ax sur les rsultats bnficiede lappui technique des cadres venus dautres administra-tions publiques intervenant, directement, dans le commerce.Il sagit de la police administrative, la chambre de commerce,le service dhygine, la justice, lenvironnement, le service v-trinaire, etc.

    Equateur Denis NGUIMBISur les notes de S. Ibara

    * Monsieur le prsident, voustes inspecteur hors-classedes impts, quelle est doncvotre formation initiale?** Admis sur concours en 1982 lInstitut suprieur de gestionde Paris 16me, jen suis sortigalement sur concours, aprstrois ans de formation. LI.s.gest une cole dingnieurscomme la Hec (Hautes tudescommerciales) qui forment desdirigeants dentreprise.* Votre engagement politique a-t-il eu une influence positive oungative sur votre carrire?** Par rapport mon comporte-ment au sein du service, jaitoujours respect les rglesdontologiques, spcialementle secret professionnel, lobli-gation de rserve, la continuitdu service, le devoir dobis-sance hirarchique, le devoir dene pas faire ni la propagandepolitique ni la publicit politi-que sur les lieux du travail. Mesopinions nont jamais eu din-fluence sur ma manire de tra-vailler, sinon jallais dj avoirdes problmes. Car, mon m-tier, plus quautres, repose es-sentiellement sur le respect desrgles fixes par la loi.Du ct de la promotion, peut-tre que cela a plomb leschances que jaurai pu avoirdtre promu des postes deresponsabilit. Mais, jai, pourma part, toujours soign mesrelations avec ma hirarchie.Jai quand mme t nommchef de service, de 1998 2004.* Entrons en politique propre-ment parler, quen est-il de latransformation de votre parti, leM.i.s, en U.d.d.i.a, le parti crpar le prsident Fulbert You-lou?** LU.d.d.i.a est un parti dissoutpar une loi prise en 1961 par leprsident Youlou lui-mme.Cette dissolution est devenueeffective la cration du Mou-vement national de la rvolu-tion, le M.n.r. Car, justement,cette loi disposait que la disso-lution serait effective ds lacration du parti unique.Donc, le nom U.d.d.i.a nestplus la proprit de personne.Je nai pas compris quune per-sonnalit remarquable, qui estdu reste originaire de Madziacomme moi, en fasse un pro-blme. En raison de la proximi-t que jai avec le prsidentYoulou, je me sens le devoir dele rhabiliter de cette manire.Je vous rappelle quen 1992, ily avait lU.d.d.i.a de Martial Sin-

    da, une autre de Mouzabakaniet une troisime de Dandou Bi-bimbou qui tait devenueU.d.d.i.c. Le M.i.s deviendra,quoiquil en soit, U.d.d.i.a.* A ce jour, votre parti na rem-port aucune lection. Avez-vous toujours la mme dter-mination faire la politique?** Jai la foi de la goutte deauqui perce le rocher. Vous savez,leau polit la pierre non pas parsa consistance, mais par saconstance. Je suis un hommeconstant. Tout ce que jai vcujusquici ne ma pas branl.Mon amour pour mon pays etmes concitoyens est inbran-lable.* En tant quacteur politique,vous tes, sans doute, au cou-rant des inquitudes que cer-tains compatriotes manifes-tent, parfois, au sujet de llec-tion prsidentielle de 2016. Quepensez-vous qui peut tre pos-sible dtre fait, pour les rassu-rer que 2016 se passera dansla paix?** De 1996 1999, les Congo-lais ont connu beaucoup detraumatismes, beaucoup depertes en vies humaines et dedestructions. Cela a laiss desblessures quil faut absolumentpanser et surmonter. La classepolitique doit faire attention ses propos. Car, les proposquon prononce sont des ger-mes qui poussent. Ils peuventdonner des fleurs et des fruitsou des pines et des plantesvnneuses.Mais, en substance, je propo-se un vieux terme: la tenuedune table-ronde avant cettechance. Cette table-ronde dela classe politique doit tranchersur deux questions essentiel-les: la premire concerne la te-nue de llection prsidentielledans les dlais, conformment la constitution du 20 janvier2002; la deuxime concerne latenue dun rfrendum honn-te, pour que le peuple se pro-nonce et mette un terme lapropension des hommes poli-tiques changer les constitu-tions. A mon avis, ce rfren-dum doit rgler les questionsprjudicielles suivantes:- revenir la constitution du 15mars 1992 amende?- amender la constitution du 20janvier 2002?- adopter une nouvelle consti-tution?- dfinir le mode dlection duprsident de la Rpublique?Si le principe de la table-ronde

    est adopt et que celle-ci vali-de lide de la tenue dun rf-rendum, alors une transitionsystmique est inluctablepour avoir le temps de discuterlonguement. Jentends plu-sieurs sons de cloches: il y ena qui rvent de codifier lesroyaumes, les chefferies, etc.Soyons srieux, nous sommesen Rpublique, on navancepas reculons, on nouvrirapas la bote de Pandore. On doitaller vers la modernit.Sagissant de llection du pr-sident de la Rpublique, pro-blme rcurrent qui est lori-gine de la multiplicit desConstitutions et peut-tre durefus de lalternance, nouscroyons quil est temps quony rflchisse.Nous croyons quil faut que lepoids ethnique devienne neu-tre. Cest pourquoi il faut trou-ver avec quoi il faut panacherle modle amricain de llec-tion des grands lecteurs. Mais,il faut tudier et dbattre duproblme, car cest, vrai dire,le fondement de lavnement dela nation congolaise. Si lonpeut trouver une solution una-nime, cela sera lidal.*Donc, vous tes favorable larvision ou au changement deconstitution?** Ce nest pas ce que jai dit.Supposons que la table-rondeopte pour un rfrendum por-tant sur les questions que jepropose, et bien, cette asser-tion trouverait sa place commeproccupation.* Pensez-vous quil suffit detenir une table-ronde pour tra-verser 2016?** En ce qui concerne lavenirinstitutionnel, oui. Mais, pour lapaix, il y a plusieurs questionstelles que la non-matrise delimmigration. Gouverner, cestprvoir!* Hier, vous tiez au Front despartis lopposition congolaise,aujourdhui, vous vous rcla-mez de lopposition rpublicai-ne, pourquoi ce changement?** Le Front avait implos lasuite du manque de compromis

    quant notre participation laconcertation politique dEwo.La situation tait latente et trou-ve ses origines au manque deconfiance entre les partenaireset, surtout, au fait que chacundes membres a ses propresapptits, ses propres calculs etson propre agenda. Nousavons tir la consquence quele dbat ntait pas arriv sonterme et quon ne peut pas con-tinuer faire la politique com-me a.La convention pour lappui auxconclusions dEwo puis deDolisie nest pas une alliancepolitique. Cest une structureprovisoire qui a un cahier decharge, des missions et unefeuille de route prcis. Dans lesjours qui viennent, natra cer-tainement une alliance des par-tis rpublicains.

    * Avez-vous un dernier mot?** Les bases du Congo de de-main doivent tre faonnes,dans la srnit, pour lguer la postrit, un Congo stable,paisible et laborieux et qui ga-gnera sa place dans le concertdes nations. Notre gosme nedoit pas arrter lide que leCongo soit le berceau de ladmocratie.

    Propos recueillis parJol NSONI

    Bonaventure Mizidy Bavoueza, prsident du M.i.sJe propose la tenue dune table-ronde,avant llection prsidentielle de 2016Prsident du M.i.s (Mouvement pour les intrts congolais et lesalut), parti membre de lopposition rpublicaine, une nouvelleplateforme politique, Bonaventure Mizidy Bavoueza, qui a parti-cip aux concertations politiques nationales dEwo, puis deDolisie, demeure attach au dialogue. Dans linterview ci-aprs,il parle de son parti dont il entend conduire la liste de candida-ture aux lections locales, dans le district de Kinkala (Pool), etapporte sa contribution au dbat sur la constitution. Pour lui, il ya lieu dorganiser une table-ronde de la classe politique, de lasocit civile, etc, pour aborder la question de 2016. Interview.

    Pour tous renseignements, contacter les bureaux deLa Semaine Africaine Brazzaville et Pointe-Noire.

    e-mail: [email protected]

    Nouveaux tarifs pour abonnementCongo

    6 moisRetrait sur place: 15.600Expdi: 23.4001 anRetrait sur place: 31.200Expdi: 46.800

    France, AfriqueFrancophone

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    Aux termes dun Procs-verbal des dcisions des Associs de lasocit INCITIUS SOFTWARE, en date du 28 janvier 2014, dposau rang des minutes du Notaire soussign, le 3 fvrier 2014 et d-ment enregistr Pointe-Noire, folio 026/17, n 818; il a t dcidde la cration dune succursale de la socit INCITIUS SOFWAREen Rpublique du Congo, ayant pour:Objet:- Le Conseil en Systme et logiciels informatiques;Et, gnralement, la succursale pourra exercer ou dvelopper desactivits connexes se rapportant lactivit principale ci-dessus;Sige de la succursale: Le sige de la succursale est tabli Pointe-Noire, Boulevard de Loango, immeuble PBG, 2me tage, B.P: 4466,Rpublique du Congo;Dure: Deux (2) annes conscutives, compter de son immatricu-lation au RCCM;Fond de pouvoir: Monsieur Richard Lucien Maurice MOULET;Dpt lgal: Au Greffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire,duquel, la succursale a t inscrite au Registre du Commerce et duCrdit Mobilier, sous le n CG/PNR/14 B 49.

    Fait Pointe-Noire, le 18 fvrier 2014.Pour avis,

    Matre Christle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire

    Etude de Matre Christle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire Pointe-Noire

    1, Angle Avenues Commandant FODE & Benot GANONGO,Vers le rond-point Mess Mixte de Garnison,

    Immeuble MORIJA 1er tage, Centre-villeB.P: 1431 - Tl.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64

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    Au capital social de: 37500 EurosR.C.S MONTPELLIER 504 909581 N de Gestion 2008 B 1432

    Sige social: MIBI - 672, rue du Mas de Verchant - 34000 MONTPELLIER

    CREATION DUNE SUCCURSALE

    Une vue des participants.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 10

    VIE DE LEGLISE

    La C.p.p.e.j (Commission paroissiale pour la pastorale de lenfanceet de la jeunesse) de la paroisse Ndona Marie de Mfilou, a relancofficiellement ses activits, samedi 22 fvrier 2014, sixime diman-che du temps ordinaire, lors dune messe clbre par labb AymarGildas Malela Ngoma, ancien aumnier paroissial des jeunes et ac-tuel conome du sminaire Saint Jean de Kinsoundi. Le pre BenitoMakaya, deuxime vicaire et actuel aumnier paroissial de lenfanceet de la jeunesse en tait le conclbrant. Dans la foule, on pouvaitnoter la prsence du secrtaire gnral de la C.p.p.e.j de la paroisseSainte Rita de Moukondo, de nombreux mouvements dapostolat jeu-nes de la paroisse, ainsi que les chrtiens venus nombreux, pourprier avec les jeunes. Sous lanimation liturgique de la chorale pa-roissiale Les Messagers du Seigneur.

    Paroisse Ndona Marie de Mfilou(Archidiocse de Brazzaville)

    Relance officielle desactivits des jeunes

    Nouveau bureauPrsident: Richard NgomaVice-prsident: Venceslas BouessoSecrtaire gnral: Tegille YangaSecrtaire gnral adjoint: Fernand MifoundouTrsorire: Sur Ursula (Congrgation Sainte Marie Ma-deleine Postel)

    Tout a commenc par laprsentation des dlga-tions, suivie de plusieursinterventions. Dabord celle deMgr Brislin, qui a souhait labienvenue toutes les dlga-tions, puis celle de Mgr Sithem-bele Sipuka, vque de Mtha-tha, reprsentant le comit per-manent du Sceam. Le Rev. P.Joseph Komakoma, secrtairegnral a quant lui souhaitla bienvenue au nom de toutelquipe dirigeante du Sceam.Il y a eu aussi les interventionsdes invits venus de lUnioneuropenne (la Ccee) par MgrDuarte da Cunha, de lAsie(Fabc) par Mgr Raymond OToo-le, du reprsentant du nonceapostolique en Afrique du Sudpar Mgr Kevin Randall. La Con-frence piscopale de lAmri-que latine stant excuse.Aprs la crmonie douvertu-re, place la prsentation duprogramme et des diffrentsintervenants. La premire con-frence a t anime par M. Hip-polyt Pul, coordonnateur rgio-nal du groupe de travail Afri-que-Crs sur la justice et la coor-dination de la paix sur le th-me: Analyse situationnelledes principaux conflits en Afri-que et le rle des organisationsrgionales et continentalesdans le processus de rconci-liation, suivie de linterventiondu Rev. P. Sean OLeary, direc-teur du Denis hurley peace ins-titute, sur le thme: Le rle dessecrtaires gnraux, dans leprocessus de rconciliation et

    Sceam (Symposium des confrences piscopales dAfrique et Madagascar)

    Les secrtaires gnraux nationauxet rgionaux difis sur les dfis

    pastoraux du continentDu 10 au 14 mars 2014, sest tenu Johannesburg enAfrique du Sud, la rencontre annuelle des secrtairesgnraux des Confrences piscopales nationales etrgionales, sous le thme: Le rle des secrtaires g-nraux dans le processus de la rconciliation, la jus-tice, le bien commun, la bonne gouvernance et dansles transitions dmocratiques en Afrique. La rencon-tre a t organise par le Sceam (Symposium des con-frences piscopales dAfrique et Madagascar). LeCongo tait reprsent par labb Mesmin ProsperMassengo, secrtaire gnral de lAcerac (Associationdes confrences piscopales de la rgion de lAfriquecentrale) et labb Brice Armand Ibombo, secrtairegnral de la C.e.c (Confrence piscopale du Congo).La rencontre proprement dite a commenc le 11 marsdans la matine avec la messe prside par MgrStephen Brislin, archevque de Cape Town et prsi-dent de la Confrence des vques catholiques dAfri-que australe (Sacbc).

    ce la lumire de la mise enuvre de lexhortation aposto-lique post-synodale: Ecclesiain Africa, Africae Munus et dela lettre pastorale du Sceam:Gouvernance, bien communet transitions dmocratiquesen Afrique.Ensuite, il y a eu linterventiondes diffrentes confrences r-gionales sur lvolution de laquestion rconciliation, justi-ce et paix dans diffrentes zo-nes aprs la rencontre de Kins-hasa 2013. Chacun des interve-nants a rendu compte de ce quia t fait et ce qui se fait dansla sous-rgion et dans diff-rents pays. Ce rapport a tsuivi de la prsentation du plandactivits du Sceam 2013-2015par son secrtaire gnral etson vice, labb Pierre Bosan-gia. Cette sance a t concluepar la prsentation des activi-ts des diffrentes commis-sions du Sceam (Evanglisa-tion et mission, Justice et Paix,Evangile, Foi et culture, Com-munication). Il y a eu aussi untemps dchange et de partageautour des confrences de lajourne. Deux propositionsmritent dtre mentionnes: lapremire le dsir du Sceam devouloir organiser la Journemondiale de la jeunesse enAfrique en commenantdabord par les journes de lajeunesse africaine. Puis la pro-position de faire parvenir auSceam les mouvements desjeunes dorigine africaine dediffrents pays en vue de les

    faire connatre au monde.La deuxime journe a gale-ment dbut par une messe,prside par la communautfrancophone. Le rle desmoyens de communicationssociales modernes dans lam-lioration du profil du Sceamdans le processus de la rcon-ciliation en Afrique par M.Dave Duarte, directeur gnralde lAcadmie ogilvy digitalmarketing, en a constitu lapremire confrence. Lorateura parl de limportance de lacommunication et des moyensde communication mais ausside leurs effets ngatifs. Dans ladeuxime partie de son inter-vention, il a appris aux partici-pants comment utiliser le Twit-ter et limportance de ce rseausocial dans le cadre de lvan-glisation comme fait le PapeFranois.Les deux autres confrencesde la journe, taient respecti-vement animes par labbMesmin Massengo, sur le th-me: Rvision des statuts duSceam, et par le Rev. P. PeterJohn Pearson, sur le thme:Contribution la promotionde la bonne gouvernance, lebien commun et les transitionsdmocratiques en Afrique.Deux confrences qui ont d-bouch sur un travail de grou-pe par zone rgionale.La troisime journe a eu deuxmoments importants, le premiertait consacr la lecture dumessage de la 3me rencontredes secrtaires gnraux natio-naux et rgionaux organisepar le Sceam. Ce message a t

    lu par Mgr Sbastien MongoBehon, secrtaire gnral de laC.e.n.c (Confrence piscopa-le nationale du Cameroun) puisrevu et enrichi par une quiperestreinte. Le second momenta t la prsentation des rap-ports des travaux de groupessur la prparation de la journecontinentale de la rconcilia-tion prvue pour 2015.Quelques interventions horsprogramme ont t faites, no-tamment concernant la comp-tabilit du Sceam et quelquesconseils de la bonne gouver-nance et gestion. A la fin, unespace a t rserv aux secr-taires gnraux et invits, pourun temps de partage. Il sest agide lcoute du partage du repr-sentant de lUnion europennequi a parl des diffrents pro-blmes auxquels est confron-t le continent europen dontceux de la scularisation, delimmigration, de la famille. Il ya eu aussi le partage du dl-gu de lAsie. Il faut cependantsignaler la visite Soweto, leslieux o vcut le prsident Man-dela, puis la messe avec lacommunaut de Soweto.A cette rencontre, beaucoup at dit et quelques propositionsfaites dans le cadre de la bon-ne gouvernance et de la recher-che continuelle de la justice, dela rconciliation et de la paix enAfrique, la lumire de lexhor-tation post-synodale Africaemunus.

    Abb Brice ArmandIBOMBO

    Sappuyant sur lvangile selon Saint Marc (9,41-50), labb Aymar aattir lattention des jeunes sur le sens de la responsabilit. Para-phrasant Saint Marc, il a fait savoir: Si ta main est pour toi une occa-sion de chute, coupe-la! Mieux vaut entrer manchot dans la vie ter-nelle que davoir les deux mains et daller dans la ghenne, dans lefeu inextinguible. Dans son propos, le prdicateur a condamn lesvidos qui projettent des images non ducatives longueur de jour-ne et qui sont nuisibles. Arrachons-les, si ton pied est une occa-sion de chute, qui te dirige vers des lieux o on ne doit pas arriver,coupe-le, au lieu dtre jet dans le feu, a renchri labb Aymar Gil-das Malela Ngoma. La devise de lhymne de la jeunesse congolaise aune fois encore retenti: Jeunesse congolaise! Amour-Prire-Travail.Prenant la parole, le pre Benito Makaya a remerci labb AymarGildas Malela Ngoma, davoir rpondu linvitation, et a prsent lacommunaut chrtienne de Ndona Marie, le bureau de la commis-sion paroissiale pour la pastorale de lenfance et de la jeunesse ycompris toutes les commissions: liturgie, formation, commissariataux comptes, restauration et scurit. Tandis que Richard Ngoma,prsident de la C.p.p.e.j, a dans son mot dvoil les deux axes essen-tiels autour desquels devront sarticuler lanne pastorale: la forma-tion des responsables des mouvements de jeunesse et de lenfanceet lpanouissement des jeunes sur le plan spirituel et culturel. Laformation par exemple aura pour objectifs, de renforcer la capacitdintervention des responsables dans le milieu juvnile, et de luttercontre les antivaleurs qui minent notre socit.

    Juvet Pierre NGOUONO

    Cette soutenance dont lejury tait compos desprofesseurs Jean-LucAka-Evy, Jean-Claude Bayakis-sa et Charles Thomas Koun-kou, respectivement prsident,examinateur et directeur demmoire a pour thme: La rai-son juridique chez EmmanuelKant.Ce travail porte essentiellementsur les conditions de lgitimitet de rationalit des procdu-res judiciaires, partir dun im-pratif catgorique juridique;

    Universit Marien Ngouabi de BrazzavilleLe pre Vianney Kiabiya, titulaire dun

    D.e.a en philosophieMardi 25 fvrier 2014, confrres prtres, parents et amisdu pre Vianney Davy Chrislain Kiabiya de lordre dela Trs Sainte Trinit avait pris dassaut la salle de for-mation doctorale de la Facult des lettres et des scien-ces humaines de luniversit Marien Ngouabi de Braz-zaville. Et pour cause? La soutenance de thse en vuede lobtention du D.e.a (Diplme dtudes approfon-dies) du pre Vianney Kiabiya, option: Mtaphysiqueet histoire de la philosophie.

    sur la loi morale au fondementdu droit dans une perspectivefonctionnelle, mais nonnormative; sur le droit qui, sanstre rduit la morale, seraittoutefois pens partir delle etenfin sur lagir par devoir, sui-vant la morale et sur lagir con-formment au devoir suivant ledroit.La pr-soutenance, quant elle, sappuie sur un article in-titul Lespace et le tempscomme structures daccueildes phnomnes dans Lesth-

    tique transcendantale dEmma-nuel Kant; un article qui forceladmiration et qui, de lavis desmembres du jury, est lun desmeilleurs, parmi les quatorzeprsents au cours de cettesession.

    Limptrant y dcortique La dis-sertation de 1770 o Kant trai-te du temps comme conditionformelle a priori de tous lesphnomnes en gnral et delespace, comme forme pure detoute intuition externe et limit

    comme condition a priori sim-plement aux phnomnes ex-ternes.Pour Emmanuel Kant, le tempsnous est plus intime que les-pace, car cest dans le tempsque se succdent nos pensesmme les plus abstraites. Cestpourquoi Kant soutient que letemps nest autre que la formedu sens interne, cest--direlintuition de nous-mmes et denotre tat intrieur.Sagissant de lexpositiontranscendantale, lauteur delarticle dveloppe certainesdes assertions dEmmanuelKant pour qui, les mathmati-ques servent aussi dinstru-ment applicable aux sciencesde la nature, comme on le voitdans la physique galilo-new-tonienne.Prtre trinitaire il y a 5 ans, (or-donn en dcembre 2008), lepre Vianney qui, par ailleurs,a pass avec brio sa matrisede philosophie, le 23 juillet2011, sur Le projet de paixperptuelle chez EmmanuelKant, est aussi suprieur dela communaut trinitaire, vicai-

    re de la paroisse SainteTrinit de Kinsoundi-Barrage,directeur du complexe scolai-re Notre-Dame de la Confiancede Kinsoundi-Barrage, aum-nier de la Maison darrt cen-trale de Brazzaville et, depuisdeux ans, professeur de philo-sophie lEcole des sciencesreligieuses, au Foyer Abraham,dans larchidiocse de Brazza-ville.Le pre Servais Ladislas Madi-ki, les surs Jeanne Michle etAngela Michle, le frre Char-les Mpiaka et M. Joachim Bit-sindou, respectivement cur dela paroisse Sainte Trinit, res-ponsable de la communautdes surs trinitaires de Valen-ce, gestionnaire du complexescolaire Notre-Dame de la Con-fiance, frre trinitaire et secr-taire gnral du conseil pasto-ral paroissial ont, par leur pr-sence, soutenu moralementlimptrant qui, son tour, lesa gratifis de sa trs bonneprestation. Note obtenue: 17,5/20. Mention: Trs bien!

    Antoine BOUBA-BOUBA

    Pre VianneyKiabiya.

    Les membres du bureau de la C.p.p.e.j de la paroisse Ndona Marie.

    Photo des participants.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3376 du vendredi 21 mars 2014 - PAGE 11

    VIE DE LEGLISE

    Des rencontres parsment toute vie. Celles qui changent la tra-jectoire dune vie sont spciales. Jsus et la Samaritaine en fontlexprience. Au cur du troisime dimanche de carme, nousretrouvons un Jsus fatigu par la marche. Prs du puits de Ja-cob, il sassied et il a soif. Cette soif, plus quun besoin de boire,est signe de lassitude. Le Donne-moi boire de Jsus la Sa-maritaine saccompagne dune srie de petits pas. Des petits pasporteurs de signification. Le premier pas os est un pas de ris-que. Jsus approche une femme de Samarie venue puiser deleau. Une Samaritaine ou une ressortissante de la Samarie. Ceroyaume du nord honni par le royaume de Juda, au sud. Les juifs,considrant les samaritains comme des hrtiques, les excluentde toute possibilit de salut. Dailleurs la question comment toitant un juif, tu me demandes boire, moi une femme samari-taine? (Jn 4,9) est rvlatrice de la thologie et de la sociologiereligieuse de lpoque. Le deuxime petit pas, lui,tonne aussi:Jsus approche une femme. Linsignifiance de cette dernire, bienconnue dans la socit juive, contraste avec la demande deauformule par Jsus. Alors que foi, sexe et lieu dhabitation go-graphique les divisent, entre la Samaritaine et Jsus samorcepourtant un chemin de transfiguration. Dune part, la Samaritainevoit en Jsus un vrai homme, un prophte. Sans illres niconsidrations politiques ou religieuses. Dautre part, on a unJsus prt tancher sa soif elle en lui offrant leau vive (Jn4,13-14). Celle qui sort non pas dun puits matriel, mais qui jaillitdune source intarissable damour. Entretemps, hsitations et in-certitudes, chez la Samaritaine, marquent un autre petit pas versune adhsion la personne de Jsus.Une telle source, Jsus le Christ, nattend que dtre approche.A quelques encablures de Pques. Des soifs et des faims physi-ques caractrisent nos vies. Aussi lgitimes soient-elles, ellesnclipsent pas pour autant ces autres soifs et faims qui culmi-nent dans la soif de Dieu. Quand abondent des zones dombre ouse prsentent des lassitudes sur nos trajectoires de vie, des pe-tits pas vers Jsus, vraie eau vive, peuvent alors irriguer notreamour et notre foi en un Dieu au cur dbordant. A ce titre, lex-prience du peuple dIsral travers le dsert a valeur de para-digme pour toute qute dun vritable rafrachissement spirituel(Ex 17,6). Mais bnficier dune telle grce semble assorti duneexigence de tmoignage: contempler et rendre compte de ce Dieuqui, en Jsus-Christ, se fait proche des petits, des pauvres, desexclus, des trangers, des blesss de la vie, bref de tous ceuxque le Pape Franois invite rejoindre lorsquil dit: LEglise doitsortir delle-mme, elle doit aller aux priphries gographiques,humaines et existentielles (), l o rside le mystre du pch,de la douleur, de linjustice, de la souffrance,.

    Alfred MALANDAPrtre de Brazzaville

    IIIe Dimanche de Carme A

    Croire ou lart de fairedes petits pas

    Textes: Ex 17,3-7; Rm 5,1-8; Jn 4,5-42

    Diocse de KinkalaJourne de la vie consacre et retrouvailles

    de la confrrie Cardinal Emile BiayendaDu 29 janvier au 2 fvrier 2014, la cathdrale SainteMonique de Kinkala tait en relief, travers une acti-vit pastorale et apostolique. Il sagit du rassemble-ment diocsain de la confrrie Cardinal Emile Biayenda,avec lengagement de ses premiers membres. Ils sontvenus de diverses paroisses du diocse: Vindza,Kindamba, Missafou, Kibouend, Madzia, Mbandza-Ndounga et Kinkala avec ses annexes. Leur formationtait assure par les abbs Albert Nkoumbou, respon-sable diocsain de la formation permanente, Guy Ro-land Mouyamba, aumnier diocsain de la confrrieCardinal Emile Biayenda et M. Jean Louis Bassinga,prsident national de la confrrie.

    Si la cathdrale de Kinka-la a servi de cadre auxmembres de la confrrieCardinal Emile Biayenda, lesprtres, religieux et religieusesdu diocse, ont pass la jour-ne du samedi 1er fvrier encompagnie de lvque du lieu,Mgr Louis Portella Mbuyu, ycompris les deux religieusesformatrices venues de Brazza-ville. Ils taient runis la com-munaut des surs de SainteMarie Madeleine Postel.Dimanche 2 fvrier, la messe dela prsentation du Seigneur aconsacr la clture de ces mo-ments de prire fraternelle, pr-

    side par Mgr Louis PortellaMbuyu, vque de Kinkala. Cedernier a exhort particulire-ment les consacrs et les mem-bres de la confrrie CardinalEmile Biayenda tre des lu-mires par la prire en exerantleur charisme et leur apostolatdans lamour.Aprs son exhortation, les qua-rante-neuf nouveaux membresde la confrrie Cardinal EmileBiayenda ont fait leur engage-ment, en prsence de leuraumnier diocsain. Cest aus-si cette occasion que le pr-sident national de la confrrieen a prsent le nouveau bu-

    Mgr Louis