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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3396 du Vendredi 30 Mai 2014 - 61 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected] 61 ème année Séjournez à Pointe-Noire, sans dormir n’importe où. Choisissez OKEN PALACE HOTEL BP: 2660 - Tel: 06.529.11.74 / 05.513.13.73 E-mail: [email protected] Site Web: www.okenpalacehotel.com Situé au quartier Fouks, derrière la station X-Oil, à Pointe-Noire (Congo) www.JobCongoBrazza.com Publiez gratuitement vos offres d’emploi Déclaration du gouvernement de la République du Congo L e gouvernement de la République du Congo a entre- pris, depuis le 4 avril 2014, une opération de lutte con- tre la criminalité et le grand banditisme dans certains quar- tiers périphériques de Brazzaville. Cette opération, dénom- mée: «Mbata ya bakolo», a conduit à l’interpellation et au rapatriement de près de deux mille ressortissants de la Ré- publique Démocratique du Congo, en situation irrégulière. Redoutant une interpellation, bien d’autres citoyens de la République Démocratique du Congo ont décidé de quitter, volontairement, le territoire congolais. Ainsi, près de 130.000 personnes ont traversé le Pool Malebo, en direc- tion de leur pays d’origine. Il en demeure encore plus de 400.000 au Congo-Brazzaville. Ces retours massifs et vo- lontaires ont généré une situation humanitaire dont les autorités des deux Etats s’activent à soulager au mieux les conséquences. A la suite d’une visite qu’il a effectuée, le 23 mai 2014, au site de Maloukou, site abritant les ressortissants de la Ré- publique Démocratique du Congo rapatriés de Brazzaville, Monsieur Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en République Démocratique du Congo et chef de la Monusco, a déclaré avoir «reçu des informa- tions sur des violences physiques, des mauvais traite- ments, des violences sexuelles infligés aux ressortissants de la République Démocratique du Congo». Il a affirmé, en outre, que des enfants étaient poussés à la noyade et des femmes accouchaient sur la plage. Monsieur Martin Kobler a conclu, en faisant une injonction à la République du Congo que «cessent, immédiatement, les expulsions des ressortissants de la République Démocratique du Congo vivant au Congo». La République du Congo est surprise par ces déclarations grossières et outrageuses. Le gouvernement congolais voudrait rappeler que la République du Congo est membre (Suite en page 3) Catherine Samba Panza, présidente de transition en République Centrafricaine «Je suis venue faire le point de l’évolution de la situation à tout point de vue» 22 ème assemblée régionale Afrique de l’A.p.f «L’instrumentalisation des Constitutions est à proscrire» Commune de Pointe-Noire Le maire Roland Bouiti-Viaudo a fait don de cinquante motos à la police (P.14) Eliminatoires CAN 2015/Congo-Namibie Les Diables- Rouges prêts à mouiller le maillot (P.16) Musique classique Le Chœur Credo du Congo: dix ans déjà! Le Chœur Credo du Congo sur la scène du grand séminaire. (P.9) Mme Samba Panza accueillie à Brazzaville. (P.3) Le débat sur les constitutions post-transition a été riche d’enseignement. (P.3)

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3396 du Vendredi 30 Mai 2014 - 61ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

61ème

année

Séjournez à Pointe-Noire, sans dormir n’importe où.Choisissez OKEN PALACE HOTEL

BP: 2660 - Tel: 06.529.11.74 / 05.513.13.73E-mail: [email protected]

Site Web: www.okenpalacehotel.comSitué au quartier Fouks, derrière la station X-Oil, à Pointe-Noire (Congo)

www.JobCongoBrazza.comPubliez gratuitement vos offres d’emploi

Déclaration du gouvernementde la République du Congo

Le gouvernement de la République du Congo a entre-pris, depuis le 4 avril 2014, une opération de lutte con-

tre la criminalité et le grand banditisme dans certains quar-tiers périphériques de Brazzaville. Cette opération, dénom-mée: «Mbata ya bakolo», a conduit à l’interpellation et aurapatriement de près de deux mille ressortissants de la Ré-publique Démocratique du Congo, en situation irrégulière.Redoutant une interpellation, bien d’autres citoyens de laRépublique Démocratique du Congo ont décidé de quitter,volontairement, le territoire congolais. Ainsi, près de130.000 personnes ont traversé le Pool Malebo, en direc-tion de leur pays d’origine. Il en demeure encore plus de400.000 au Congo-Brazzaville. Ces retours massifs et vo-lontaires ont généré une situation humanitaire dont lesautorités des deux Etats s’activent à soulager au mieux lesconséquences.A la suite d’une visite qu’il a effectuée, le 23 mai 2014, ausite de Maloukou, site abritant les ressortissants de la Ré-publique Démocratique du Congo rapatriés de Brazzaville,Monsieur Martin Kobler, représentant spécial du secrétairegénéral de l’Onu en République Démocratique du Congoet chef de la Monusco, a déclaré avoir «reçu des informa-tions sur des violences physiques, des mauvais traite-ments, des violences sexuelles infligés aux ressortissantsde la République Démocratique du Congo». Il a affirmé, enoutre, que des enfants étaient poussés à la noyade et desfemmes accouchaient sur la plage. Monsieur Martin Koblera conclu, en faisant une injonction à la République duCongo que «cessent, immédiatement, les expulsions desressortissants de la République Démocratique du Congovivant au Congo».La République du Congo est surprise par ces déclarationsgrossières et outrageuses. Le gouvernement congolaisvoudrait rappeler que la République du Congo est membre

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Catherine Samba Panza, présidente de transitionen République Centrafricaine

«Je suis venuefaire le pointde l’évolutionde la situation

à tout pointde vue»

22ème assemblée régionale Afrique de l’A.p.f«L’instrumentalisation

des Constitutions est à proscrire»

Commune dePointe-NoireLe maireRoland

Bouiti-Viaudoa fait don de

cinquantemotos àla police

(P.14)

Eliminatoires CAN2015/Congo-Namibie

Les Diables-Rouges prêtsà mouiller le

maillot(P.16)

Musique classique

Le Chœur Credodu Congo: dix

ans déjà!

Le Chœur Credo du Congo sur la scènedu grand séminaire.

(P.9)

Mme Samba Panza accueillieà Brazzaville. (P.3)

Le débat sur les constitutions post-transition a été riche d’enseignement.(P.3)

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 2

ANNONCES

Programme des Nations Unies pour le Développement

Les candidatures (lettre de motivation non manuscrite, CV, P11, copies des diplômes,certificats de travail, noms, adresse et téléphone de trois personnes références pro-fessionnelles, copie) doivent être adressées, sous pli fermé, avec la mention «Avis devacance de poste de... (préciser le poste)…» sur l’enveloppe, à:

Monsieur le Représentant Résident du PNUDAngle Avenue Foch/Rue BehagleBrazzaville, République du Congo

Les personnes intéressées sont priées de se rapprocher du PNUD (Guérite entrée), oude se connecter au site du PNUD Congo, Brazzaville (http://www.cg.undp.org) pourobtenir les renseignements complémentaires sur les termes de référence du poste.

LES CANDIDATURES FEMININES SONT VIVEMENT ENCOURAGEES.N.B. Seuls les candidats répondant au profil du poste et ayant joint le formulaire P11dûment complété seront contactés.

Date limite de dépôt des candidatures: 04 juin 2014.

Brazzaville, le 20 mai 2014.

Anthony OHEMENG-BOAMAHReprésentant Résident

AVIS DE VACANCE DE POSTE(Interne et Externe)

Les valeurs fondamentales des Nations Unies:Intégrité. Professionnalisme. Respect de la diversité

Le Bureau de la Représentation du Programme des Nations Unies pour le Développe-ment (PNUD) en République du Congo, à Brazzaville, recherche, pour son Unité Com-munication:

Au ServiceDes Peuples

Et des Nations

Titres des postes

Un(e) (1) Analyste enCommunication

Durée et type du contrat

NOA-Contrat Fix-TermAppointment (FTA) – 1 an avecpossibilité de renouvellement

Lieu d’affectation

Brazzaville

Date prise defonction

Dès quePossible

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 3

aucun effort pour maintenir lecontact avec les autorités cen-trafricaines. On voici la preuve.

La question relative auxexpulsions a été intro-duite sur proposition de

la délégation de la RépubliqueDémocratique du Congo. Aprèsconcertation des présidentsdes assemblées et chefs de dé-légations présents à la 22ème

conférence, une déclarationintitulée: «Appel solennel de la22ème assemblée régionale Afri-que des parlements membresde l’A.p.f» a été initiée. Celle-ciexhorte les gouvernements desdeux pays à poursuivre, active-ment, le dialogue déjà amorcé,pour rechercher l’apaisement,en vue de trouver, rapidement,une solution d’accalmie effec-tive et concertée au niveau desgouvernements et des autoritéspubliques, notamment en s’ap-puyant sur la convention surl’établissement et la circulationdes personnes et des biensentre la République d’Angola,la République du Congo et laRépublique Démocratique duCongo.L’assemblée régionale a adop-té une feuille de route qui fixeles objectifs et les axes priori-taires de l’action de la régionAfrique pour la période de juin2014 à mai 2015. Examinant lasituation politique et socialedans les pays francophonesd’Afrique, la plénière a manifes-

té sa vive préoccupation quantà la reprise de combats au Norddu Mali et les crises en Répu-blique Centrafricaine, en Tuni-sie, en Egypte, à Madagascar,etc.Le thème sur les constitutionspost-transitions et la gouver-nance démocratique en Afri-que, développé par AbdoulayeDieye, enseignant chercheur àla Faculté de droit de l’Univer-sité Cheikh Anta Diop de Dakar,et d’autres personnalités a faitl’objet d’un débat. Dans sonexposé, l’orateur a laissé enten-dre que le pouvoir de révisionconstitutionnelle a un peu par-tout fait l’objet d’une instru-mentalisation à des fins de con-servation du pouvoir. «Le pou-voir de révision n’a été utiliséque pour asseoir des stratégiesde pérennisation du pouvoir»,a-t-il expliqué. Selon lui, la vo-cation normale d’une révisionest d’adapter la Constitutionaux circonstances changean-tes, dans le sens de l’approfon-dissement de la démocratie etde l’Etat de droit. «L’on a, mal-heureusement, noté, en Afri-que, des modifications consti-tutionnelles nullement justi-fiées par l’intérêt général, dansun dessein exclusif de conser-vation du pouvoir», a dit Ab-doulaye Dieye, qui pense que

les mécanismes préélectoraux,constitutifs de tripatouillagedes règles du jeu, sont nom-breux et variés.Le premier, selon lui, consisteà modifier la Constitution, quel-ques mois avant le scrutin,pour permettre, par exemple, àdes dirigeants atteints par la li-

mite d’âge fixée par la Consti-tution, de pouvoir briguer unautre mandat. Dans d’autrescas, «les modifications tendentà supprimer la limitation dunombre de mandats ou la du-rée du mandat».Pour l’exposant, il y a,aujourd’hui, des velléités dans

beaucoup d’autres pays. «Ils’est agi de supprimer ledeuxième tour de l’élection pré-sidentielle, compte tenu de laconfiguration de l’oppositiondivisée ou de créer des condi-tions très douces de passageau premier tour; de mettre enplace des règles qui, en réalité,visent à disqualifier ou éliminerde la course un ou plusieurscandidats gênants; manipulerle calendrier républicain, enscrutant le meilleur momentpour organiser des élections»,a fait savoir Abdoulaye Dieye,qui a estimé que pour éviter toutabus, il faut que, par la disposi-tion des choses, le pouvoir ar-rête le pouvoir.Malheureusement, «il se trouveque dans le cadre de la révisionconstitutionnelle, le véritablegardien de la Constitution quidevrait pouvoir arrêter l’exécu-tif et le législatif, refuse, au nomde la souveraineté du pouvoirconstituant, de contrôler laconstitutionnalité de la loi de ré-vision. La plupart des jugesconstitutionnels africains refu-sent d’adhérer à la doctrine dela supra-constitutionnalité quireconnaît au juge constitution-nel, le pouvoir d’annuler les loisde révision constitutionnelleportant atteinte à certains prin-cipes fondamentaux de la dé-mocratie et de l’Etat de droit».Les échanges qui s’en sont sui-vis ont donné lieu à un débatfranc et direct. Pour les délé-gués, la question de la révisionconstitutionnelle procède, plu-tôt, du politique et du juridique.Seule l’opportunité et la néces-sité, ont-ils dit, peuvent justifierune révision de la constitution.A ce titre, ils ont indiqué quel’instrumentation des Constitu-tions est à proscrire. D’où lanécessité, pour eux, de «sécu-riser ceux qui quittent le pou-voir, pour qu’ils ne soient pas

tentés d’y rester à vie, de tenirun état civil fiable». Conscientsdu fait qu’il n’y a pas de Cons-titutions immuables, les délé-gués à cette conférence ont,plutôt, pensé que l’importantest de faire des «révisions quirespectent la procédure légaleet non pas à des fins de con-servation de pouvoir, maispour améliorer la gouvernancedu pays».Abordant le thème sur le «rôledes parlementaires dans lagouvernance en Afrique fran-cophone», les délégués ont,simplement, réaffirmé, dansleur rapport, que «la légitimitédu parlement comme représen-tant national et ses prérogati-ves constitutionnelle de légis-lateur et contrôleur de l’exécu-tif, ainsi que la règle de rece-vabilité de gestionnaire public,en général, et gouvernemental,en particulier, comme une exi-gence de gouvernance, quelsque soient les régimes politi-ques adoptés par un pays. Quel’exécutif laisse le parlementjouer réellement son rôle, quelsque soient les régimes politi-que en matière de gouvernan-ce».Clôturant les travaux de la 22ème

conférence zone Afrique del’A.p.f, André Obami-Itou pen-se que le plus dur reste, main-tenant, à faire: arriver à tradui-re et à faire traduire, dans lesfaits, les résolutions et les re-commandations adoptées aucours de cette rencontre.«Nous devons, nous y em-ployer, à la fois, en tant que ci-toyens et en tant que parlemen-taires», a dit le président du sé-nat qui a appelé les parlemen-taires francophones africains àêtre unis et solidaires, pour êtreplus forts contre les fléaux aux-quels notre continent est con-fronté, notamment l’insécuritépolitique et institutionnelle, lamultiplication et la persistancedes conflits armés, le fardeaude la dette.

Cyr Armel YABBAT-NGO

22ème assemblée régionale Afrique de l’A.p.f«L’instrumentalisation des Constitutions est à proscrire»Les lampions de la 22ème assemblée régionale Afrique de l’A.p.f(Assemblée parlementaire de la francophonie) se sont éteints,le mardi 27 mai 2014, après l’adoption d’une feuille de route de-vant permettre à la région Afrique de l’A.p.f de mieux remplir sesmissions et fixer les objectifs et les axes prioritaires de l’actionde la région pour la période de juin 2014 à mai 2015. Une décla-ration intitulée: «Appel solennel» sur la question des expulsionsdes ressortissants à la R.D. Congo du Congo-Brazzaville a sanc-tionné les travaux de cette rencontre qui ont été clôturés parAndré Obami-Itou, président du sénat, en présence de JustinKoumba, président de l’assemblée nationale, Aubin Minaku, pré-sident de l’assemblée nationale de la R.D. Congo et vice-prési-dent de l’A.p.f, etc.

Interrogée sur la situation sé-curitaire dans son pays, MmeCatherine Samba Panza a

laissé entendre qu’il y avait desavancées positives. «Entre lemoment où je suis arrivée à latête de l’Etat, en janvier 2014,et au mois de mai, il y a eu beau-coup d’évolutions au niveau deBangui, comme à l’intérieur dupays. Bien entendu, on n’estpas au niveau de l’insécuritézéro. La situation que nousavons, dès le début de l’année,était telle que, malgré les effortsqui ont été accomplis, elle res-te, quand même, préoccupan-te, dans la mesure où il faut as-surer une protection aux popu-lations. Nous ne sommes pasencore arrivés à ce niveau-là.Et donc, le défi sécuritaire de-meure», a-t-elle fait savoir.Pour la présidente de transitionen R.C.A, l’organisation desélections est l’objectif principalde sa mission, c’est-à-dire dela transition. «Il appartient auxautorités de la transition de toutmettre en œuvre pour créer les

NATIONALCatherine Samba Panza, présidente de transition en République Centrafricaine

«Je suis venue faire le point de l’évolutionde la situation à tout point de vue»

La présidente de transition en République Centrafricaine,Mme Catherine Samba Panza, élue en janvier dernier, parles membres du C.n.t (Conseil national de transition), a ef-fectué, du 28 au 29 mai 2014, une visite de travail en Répu-blique du Congo. A son arrivée à l’aéroport internationalMaya-Maya, mardi, à 11h45, elle était accueillie, à sa des-cente d’avion, par le président de la République, DenisSassou Nguesso. Les deux chefs d’Etat se sont, ensuite,retirés au salon V.i.p où ils se sont prêtés aux questionsdes journalistes.

conditions sécuritaires, politi-ques et sociales pour arriver àces élections, en février 2015»,a-t-elle expliqué.Justifiant l’objet de sa visiteofficielle, elle s’est dite fièred’être à Brazzaville: «C’est unpeu chez moi et pour retrouvermon frère, le président DenisSassou Nguesso, qui est lemédiateur dans la crise centra-fricaine et en tant que média-teur, accompagnateur de la ré-solution de cette crise. Je pen-se qu’il nous revient de nousretrouver, pour que je fasse lepoint de l’évolution de la situa-tion à tout point de vue en Ré-publique Centrafricaine. Voilà,nous sommes venus discuterencore des grandes questionsqui nous préoccupent au ni-veau du pays, comme au ni-veau de la sous-région».Le président Denis SassouNguesso a, quant à lui, mani-festé sa volonté d’employertoute son énergie, en donnantle maximum de lui-même, pourramener la paix en Centrafri-

Nous maintenons le contactavec l’Union africaine et la com-munauté internationale, de ma-nière générale, à travers legroupe international de suiviqui a tenu, d’ailleurs, plusieursréunions ici à Brazzaville etailleurs. Nous faisons, tout cequi est possible pour que la

Communauté centrafricaine.

Denis Sassou Nguesso et Cathérine Samba Panza...

La présidium pendant la clôture des travaux.

Les délégués et officiels présents à la conférence.

paix et la sécurité reviennent enCentrafrique; que les institu-tions démocratiques se remet-tent en place; que le peuplecentrafricain, qui est aujour-d’hui un peu éparpillé, retrou-ve la paix, la dignité et repren-ne sa vie, comme avant», a-t-ildéclaré.Signalons que cette visite estla deuxième qu’a effectuée,dans la capitale congolaise,l’unique femme chef d’Etat enAfrique centrale, depuis sonarrivée à la tête du pays, au dé-but de cette année 2014.

Cyr Armel YABBAT-NGO

que. «C’est ce que nous ten-tons de faire. Je crois que vousl’observez. Nous n’épargnons

actif de l’Organisation des nations unies et qu’en cette qua-lité, il abrite, sur son territoire, toutes les institutions du sys-tème des Nations unies. Monsieur Martin Kobler, qui n’est nicoordonnateur de ces institutions, ni proconsul du Congo,aurait été bien inspiré de vérifier ses allégations auprès deses collègues accrédités à Brazzaville, lesquels ont été asso-ciés aux opérations d’assistance humanitaire organisées àBrazzaville.Le gouvernement de la République du Congo demande à ceque la retenue soit davantage observée et que la raison l’em-porte sur la passion dans la gestion d’une question aussisensible et qui implique la préservation de l’entente et de laconcorde entre les deux peuples de la République Démocra-tique du Congo et de la République du Congo. Le gouverne-ment de la République du Congo rappelle que les résultatsde l’opération sont disponibles.Il rappelle, en outre, que les deux pays sont dotés de méca-nismes bilatéraux de gestion et de règlement des crises quiont fait la preuve de leur efficacité tout au long de leur his-toire commune.Dans ce sens, une session de la Commission spéciale de dé-fense et de sécurité entre les deux pays se tiendra dans lesprochains jours à Kinshasa et nous sommes convaincus quedans ce cadre seront trouvées les solutions les plus appro-priées pour le rétablissement urgent de la confiance, et le ren-forcement de l’amitié et de la fraternité entre les deux peu-ples et les deux Etats.

Fait à Brazzaville, le 27 mai 2014

Le Gouvernement.

(Suite de la page 1)

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ANNONCES

MTN Congo, société de téléphonie mobile au capitalde 11 000 000 000 FCFA, recherche pour son siègesocial à Brazzaville, des candidats au poste et dansles conditions ci – après indiqués.

Intitulé du poste: Business Support Team Leader Ca-tégorie 10 collège des agents de maîtrises.

Durée du contrat: Indéterminée.

Description du poste:Sous l’autorité du NMC Manager, le Business Sup-port Team, assurera les principales missions suivan-tes:

ACTIVITÉS TECHNIQUES:· Contribuer à la définition des grandes orientationsstratégiques de MTN Business, en termes de sup-port technique et de gestion de la qualité de service.· Élaborer les argumentaires généraux et les métho-dologies permettant de garantir un support techni-que après-vente et un service de qualité aux clients· Coordonner les activités de relève d’incidents sursite pour les clients corporates (support fibre opti-que, WiMax, VPN, Lien dédié, boucle locale Radio…)· Coordonner les activités de création, de modifica-tion et de suppression des services à valeur ajoutéeISP et services ICT· Coordonner les activités de la gestion de la perfor-mance et de la qualité de l’ensemble des servicesoffert par MTN Business aux clients corporates etopérateurs· Participer à l’élaboration des Service Level Agree-ment (SLA) pour les clients corporates et opérateurs

AVIS DE VACANCE DE POSTE· Coordonner les activités de monitoring des SLAclients· Assurer le service support après-vente niveau 2backoffice et sur terrain pour les services VAS ISP,VAS GSM et ICT.· Coordonner les interactions entre le service Helpdesket le call centre (Helpdesk corporates)· Gérer l’équipe du support technique· Capitaliser sur les bonnes pratiques en matière desupport technique et gestion de qualité de service.· Réaliser régulièrement les reportings de son acti-vité· Proposer et mettre en œuvre toute action visant àapporter des améliorations dans son domaine.· Se tenir informé des évolutions techniques de sa spé-cialité

ACTIVITÉS ADMINISTRATIVES / D’ORGANISATION:

· Rédiger ses rapports d’activités et autres procès-verbaux· Répartir le travail entre les unités et gérer· Élaborer, tenir à jour et analyser les tableaux de suiviet de gestion des activités de son unité· Assurer le suivi administratif du personnel placé soussa responsabilité· Gérer son classement et son archivage

Formation:BTS en Electronique ou Télécommunications, Ré-seaux ou Informatique

Expérience: Plus 2 années d’expérience profession-nelle dans le domaine de la télécommunication.

Connaissances:· Connaissances des réseaux informatiques et Te-lecom.· Connaissances systèmes et application· Connaissances des protocoles TC/IP· Connaissances des configurations des équipe-ments réseaux (routeurs, switchs….)· Routage, protocoles Internet, Système de messa-gerie, sécurité réseau et système· Bonnes Connaissances des produits et solutionstélécoms et ISP· Bonne connaissance en anglais.

· Qualités personnelles:· Ouverture / Curiosité d’esprit· Esprit d’analyse et de synthèse· Créativité· Organisation / Sens de planification· Rigueur / souci du détail· Dynamisme / bon niveau d’activité,· Pragmatisme· Résistance à la pression / au stress.· Réactivité· Leadership / Charisme· Goût et Aisance l’échange et les contacts humains· Capacité de travail en équipe· Bon négociateurDate et lieu de dépôt des candidatures:

Les candidatures sont à adresser, au plus tard le 02juin au siège social de MTN Congo, 36 avenue Amil-car Cabral, centre-ville, BP 1150, Brazzaville - Congo

sur notre site www. mtncongo.net ou [email protected].

Nous portons à la connaissance de notre aimableclientèle l’ouverture, depuis le 18 avril 2014,

d’une Agence Ecobank à Dolisie,sise à l’angle des avenues de l’Indépendanceet de la République (Quartier Baloumbou).

Cette agence de proximité est ouvertedu lundi au vendredi, de 8h00 à 16h00;

le samedi, de 9h00 à 14h00.

La Direction Générale

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 5

NATIONAL

Dans une vidéo diffusée àtravers les médias, audébut du mois de mai,

le chef de la secte islamisteBoko Haram, Abubakar She-kau, a revendiqué le rapt des223 jeunes lycéennes et décla-re les réduire en esclavage,avant de les vendre et les sou-mettre à des mariages forcés.Il les a toutes voilées et conver-ties, de force, à l’Islam. Trois se-maines plus tard, des islami-ques armés et en grand nom-bre, venus à bord de deux vé-hicules, sèment la terreur àWarab, au Nigeria, où se trou-ve l’un de leurs principauxcamps. Boko Haram est unmouvement islamiste né audébut des années 2000, dans leNord-Est du Nigeria. A ses dé-buts, il n’était qu’un simplemouvement religieux de con-testation face à la misère dupeuple et, en particulier, des po-pulations du Nord-Est du Nige-ria. Depuis, il est devenu unmouvement terroriste auteur demultiples attentats meurtriersayant déjà fait des milliers demorts au Nigéria, et d’enlève-ments d’Occidentaux. Mainte-nant, il est passé à l’enlèvementde jeunes filles. «La situationest grave, d’autant plus quenous sommes toujours sansnouvelle des deux cents jeuneslycéennes prisonnières desfondamentalistes islamistes.Boko Haram constitue une me-nace pour toute la sous-région.Nous devons lui barrer la rou-

Plateforme citoyenne «Sauvons le Congo»Les femmes exigent la libération des jeunes

lycéennes enlevées au Nigériapar Boko Haram

Les femmes de la plateforme citoyenne «Sauvons le Congo»,sous la direction de Mme Dorothée Antoinette Mabonda, coor-donnatrice adjointe de ladite plateforme, en collaboration avecdes femmes nigérianes vivant au Congo, ont manifesté, mer-credi 21 mai 2014, à la mairie de Brazzaville, pour exprimer leursolidarité aux familles des 223 jeunes filles (âgées de 9 à 16 ans)enlevées par la secte islamiste Boko Haram, le 14 avril dernier,dans une école du village du Shibok, dans l’Etat de Bornou, auNigeria, avant de prendre la fuite, après avoir mis le feu au bâti-ment pour détruire, totalement et complètement, l’établissementscolaire.

te, et tant que nos filles ne sontpas rentrées à la maison etn’ont pas repris le chemin del’école, nous restons mobili-sées», a déclaré la coordonna-trice adjointe.Les femmes de la plateforme«Sauvons le Congo» ont publiéune déclaration dans laquelleelles condamnent, énergique-ment, «l’enlèvement abject»des jeunes filles; affirment quele drame que vivent les mèresnigérianes touchent aussi etprofondément les mères detous les pays du monde et cel-les de l’Afrique, en particulier;adressent aux jeunes filles endanger le message de solidari-té; soutiennent, positivement,les actions internationales vi-sant le retour des lycéennes àla maison et à l’école, notam-ment l’exécution des conclu-sions du sommet de Paris; exi-gent aux gouvernements afri-cains, en général, et nigérian,en particulier, des actions éner-giques au bénéfice des filles etleur demandent de tout fairepour que de pareils actes bar-bares ne se reproduisent plus.Signalons que les femmes ma-nifestantes, avec leur panneausur lequel on pouvait lire: «Ren-dez-nous nos filles», se sontrendues à l’ambassade del’Union européenne et à l’am-bassade du Nigeria, pour dépo-ser leur déclaration. Mme Prin-cess Victoria Jolaade BosedeOnipede, ambassadeur du Ni-geria, a loué cette initiative et a

remercié les manifestantespour leur soutien. «Nous, mè-res, manifestons cette angois-se à l’égard des jeunes filles quiont été arrêtées. Ce sont desjeunes dames qui vont finir àêtre des mamans. Dieu seul saitdans quelles conditions ellesse trouvent. Je vous demandede porter ces jeunes filles dansvos prières, afin qu’elles rejoi-gnent leurs mamans en vie. Jeremercie également le prési-dent Denis Sassou Nguessoqui a promis à Jonathan Goo-

dluck, lors de sa visite, récem-ment, à Oyo, de le soutenir, afinque ces filles soient libérées»,a-t-elle dit.Signalons que le rapt de cesjeunes filles a suscité une viveémotion à travers le monde etdans beaucoup de pays afri-cains et en Europe, les femmesmanifestent pour exiger la libé-ration de ces enfants.

AybienevieN’KOUKA-KOUDISSA

Le comité national de sui-vi du dossier des étu-diants expulsés de Kins-

hasa, mis en place par le C.n.j,se chargera des pourparlersavec le gouvernement, qui res-te encore passif sur le sort desétudiants contraints d’inter-rompre leurs études supérieu-res à Kinshasa, à cause de ladégradation du climat entre lesdeux Congo, depuis le lance-ment de l’opération de police«Mbata ya bakolo», à Brazza-ville.Ce comité compte, en son sein,six étudiants expulsés de Kins-hasa, des membres des asso-ciations syndicales de l’Univer-sité Marien Ngouabi ainsi queceux du C.n.j. «Ce comité na-tional de suivi est large. Il va

veiller au cahier des charges etrencontrer les autorités congo-laises, pour parler de cette af-faire. Ça fait un mois et demidéjà qu’ils ont été expulsés,mais personne ne réagit. Onveut trouver des solutions ra-pides, en discutant avec le gou-vernement congolais. Nousespérons que cela va aboutir.La rencontre avec les pouvoirspublics sera organisée en fonc-tion du calendrier de ce comi-té», a annoncé Ngambili IbamExaucé Bersol. Une annonceréconfortante, pour ces étu-

C.n.j (Conseil national de la jeunesse)Création d’un comité national de suivi du

dossier des étudiants expulsés de KinshasaDe retour au Congo, depuis un mois et demi, suite à l’expulsiondont ils ont été victimes à Kinshasa, en République Démocrati-que du Congo, 1317 étudiants congolais connaissent, à ce jour,une alarmante crise de formation. Ces derniers subissent le poidsde l’inaction des pouvoirs publics qui restent bras croisés faceà leur réinsertion dans des établissements universitaires auCongo, comme à l’étranger. Devant cette inertie gouvernemen-tale, le C.n.j (Conseil national de la jeunesse) a mis en place uncomité de suivi du dossier de ces jeunes étudiants, qui risquentde voir leur avenir académique compromis, à cause de l’inac-tion du gouvernement. Composé de 13 membres et présidé parNgambili Ibam Exaucé Bersol, président du C.n.j, ce comité aété présenté, samedi 24 mai 2014, lors d’un point de presse, ausiège du C.n.j, à Brazzaville.

diants laissés à leur triste sort.Le comité mis en place est,sans nul doute, pour les étu-diants concernés, une derniè-re carte représentant, malgrétout, un grand espoir sur la re-cherche de solution à leur si-tuation. Tout le monde espèreque le dialogue avec les auto-rités débouchera sur des solu-tions concrètes et satisfaisan-tes. En effet, le C.n.j a choisi lavoie du dialogue avec le gou-vernement, pour lui faire enten-dre raison.

HordelBIAKORO-MALONGA

Ngambili Ibam Exaucé Bersol.

Photo de famille avec l'ambassadeur nigériane.

Mme Dorothée Antoinette Mabonda (au premier plan).

Mémorial Pierre Savorgnan De Brazza

Organisation d’une soiréeculturelle d’amitié entrela Colombie et l’Egypte

Le mémorial Pierre Savorgnan De Brazza a abrité, samedi 24mai 2014, une soirée culturelle consacrée à la célébration del’amitié entre la République de Colombie et la République Arabed’Egypte. Initiée par Mme Sahar Behairy Abo-Serie, ambassa-drice d’Egypte au Congo, et Mme Clara Inès Chavès Romero,avocate colombienne représentant la Colombie à cette soirée,cette rencontre à laquelle ont assisté des diplomates et diver-ses personnalités aussi bien nationales qu’expatriées, était cou-ronnée d’une exposition des œuvres d’art de Colombie etd’Egypte. Une tombola a été organisée pour venir en aide à unétablissement prenant en charge des malentendants.

La soirée culturelle a connu plusieurs allocutions. Ponctuant cettesérie de déclarations, Mme Belinda Ayessa, directrice généraledu mémorial Pierre Savorgnan De Brazza qui a accueilli l’événe-ment, a déclaré: «Célébrer l’amitié entre la Colombie et l’Egypteen terre congolaise a ceci de particulier: offrir une manifestationculturelle pour montrer ce que nous avons en commun, notre hu-manité et ce qui nous enrichit, mutuellement, nos cultures».A la fois co-organisatrice et animatrice de la soirée culturelle, MmeClara Inès Chavès Romero a exprimé sa gratitude à tous ceux quiont soutenu la réalisation de cette initiative. «Avant à faire maprésentation sur la Colombie, je voudrais remercier MadameBelinda Ayessa, directrice du mémorial Pierre Savorgnan DeBrazza, pour son important soutien, et également aux entreprisesBrasco qui nous ont donné les boissons et aux sponsors de latombola: Air Maroc, Sport-Africa, Archipel, la Nonciature aposto-lique, l’Union européenne, le restaurant Mami-Wata, la Bodega,Antonio Oroni, l’entreprise de sécurité Scab», a-t-elle déclaré.Pour elle, l’importance de la culture est indéniable. «La cultureest un élément d’intégration, de paix et une manière de fortifier ladémocratie et la gouvernance. Si nous comprenons l’importancedu rôle de la culture, nous pourrons avancer et construire un che-min de progrès et développement», a-t-elle souligné.Elle a évoqué les relations entre la Colombie et l’Egypte, matéria-lisées par des accords de coopération dans plusieurs domaines.«En 2007, le Ministère colombien des relations extérieures a éta-bli un accord culturel basé sur le travail ensemble dans les do-maines des littératures, cinéma, patrimoine, archéologie et arts»,a-t-elle précisé.Glorifiant les relations historiques de l’Egypte d’avec la Colom-bie, Mme Sahar Behairy Abo-Serie a, de son côté, eu un mot degratitude à l’assistance: «C’est un immense plaisir de vous voirtous ici, ce soir, à l’exceptionnel mémorial Pierre Savorgnan DeBrazza, ce beau monument qui réserve une partie importante del’histoire de la République du Congo, pour assister à cette expo-sition unique qui implique deux grandes cultures: égyptienne etcolombienne, et ses liens étroits avec l’Afrique. Alors que les re-lations diplomatiques entre l’Egypte et le Congo remontent à 1964,avec la Colombie, elles remontent à 1958», a-t-elle précisé. Par-lant de culture, elle a mis l’accent sur la femme. «L’importance durôle de la femme africaine n’est pas seulement en Egypte, maisdans d’autres pays… La reine Ngalifourou était et demeure la gar-dienne du «Nkouembali», dans les Plateaux Batéké, plus précisé-ment à Mbé», en République du Congo. Les femmes continuentd’être le cœur et l’âme de tous les temps de la société, au Congo,en Egypte ou en Colombie», a-t-elle souligné.Signalons qu’à cette soirée culturelle, la Colombie et l’Egypte ontexposé quelques uns de leurs objets si historiques que culturelset une tombola a clos la soirée.

Hordel BIAKORO-MALONGA

Mme Clara Inès Chavès Romero

Mme Belinda Ayessa. Mme Sahar Behairy Abo-Serie.

Des membres du comité de suivi.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 6

Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

Le séminaire-atelier orga-nisé par le Ministère dela communication, avec le

soutien de l’ambassade desEtats-Unis d’Amérique, avaitpour objectif de vulgariser lesprincipes de base de tout tra-vail journalistique, pour couvrirefficacement les élections entoute impartialité et avec équi-té, au cours des périodes élec-torales.L’atelier a regroupé plus d’unecinquantaine de professionnelsdes médias publics et privés,ainsi que des responsables desmédias, des organisations syn-dicales et professionnelles desjournalistes. Il a été animé parMme Ricci Shryock, journalis-te indépendante, de nationali-

té américaine.Les différentes sessions de ceséminaire-atelier se sont suc-cessivement déroulées à l’am-bassade américaine et auC.n.r.t.v, pour ce qui est deBrazzaville. Pendant les tra-vaux, les professionnels desmédias ont été édifiés sur lesrègles qui régissent une cam-pagne électorale, l’organisationdu scrutin et la proclamationdes résultats. Pour pouvoir in-former les citoyens avec exac-titude, les journalistes doiventpréparer leurs reportages etleurs émissions, en se docu-mentant de manière précise surles différentes institutions quiont un rôle à jouer dans le pro-cessus électoral. La connais-sance des enjeux électoraux,des profils des candidats et desattentes de la population fontégalement partie des connais-

sances de base qu’un journa-liste doit avoir, lorsqu’il couvreune élection.D’une manière générale, cetatelier a permis aux participantsde bien comprendre le contex-te électoral pour mieux infor-mer la population. Parmi lesprincipes fondamentaux à res-pecter pour un journaliste cou-vrant une échéance électorale,il y a l’indépendance, la neutra-lité, l’honnêteté et l’équité, ontreconnu les séminaristes, auterme des travaux.Pour Mme Stéphanie Sullivan,«cet atelier sur le reportage enpériode électorale tombe àpoint nommé. En effet, les paysde la sous-région, en général,et le Congo, en particulier, sontdans une dynamique de renfor-cement de leur démocratie, afinde garantir une croissance éco-nomique durable. Les médias

doivent accompagner le renfor-cement des institutions démo-cratiques, afin de jouer pleine-ment leur rôle. Dans tous lesEtats démocratiques au mon-de, la démocratie est un vastechantier en perpétuel progrès,selon les contextes. Les jour-nalistes aussi doivent partici-per à ce chantier».A son tour, Auguste Kinzonzi-Kitoumou a reconnu la portéede ce séminaire-atelier au pro-fit des journalistes congolais,car «la formation, qui figure enbonne place dans le cahier descharges du Ministère de la com-munication et des relationsavec le parlement, vient, unefois de plus, enrichir le back-ground des uns et des autres».

Philippe BANZ

Ministère de la communication et des relations avec le parlementDes journalistes sensibilisés sur

le rôle de la presse en période électoraleLe Ministère de la communica-tion et des relations avec leparlement a organisé, du 14au 16 mai 2014, en partena-riat avec l’ambassade desEtats-Unis d’Amérique auCongo, un atelier des médiaspublics et privés, à Pointe-Noire et à Brazzaville, sur lethème: «Le rôle de de lapresse et de l’attitude d’unepresse responsable, en pé-riode électorale». Ce sémi-naire-atelier a été clôturé, ven-dredi 16 mai 2014, au coursd’une cérémonie au C.n.r.t.v(Centre national de radio et detélévision), à Brazzaville, sousle patronage d’AugusteKinzonzi-Kitoumou, directeurde cabinet au Ministère de lacommunication, en présencede Mme Stéphanie Sullivan,ambassadeur des Etats-Unisd’Amérique au Congo.

Durant cinq mois, enca-dreurs, intervenants etstagiaires ont œuvré

sans relâche, pour que le sta-ge sanctionné par le brevettechnique n°2 réponde aux at-tentes de la hiérarchie militai-re. Pendant la session, les sta-giaires ont été plongés dans larigueur et les contraintes de lavie en internat, dans le rythmeintensif des enseignements ré-partis en quatre modules etponctués de contrôles périodi-ques de connaissances, d’unesérie de cinq conférences, dontles thèmes portaient sur la con-naissance de chacune de nosarmées, de la gendarmerie na-tionale et des missions de sé-curité collective. Ils ont égale-ment bénéficié d’un stage d’im-mersion en corps de troupe,afin de lier la théorie à la prati-que.Le stage a accouché des résul-tats ci-après: 39 admis sur uneffectif total de 45 apprenants.Selon le directeur du stage, lecommissaire-capitaine JulienArmel Ebia Ondonda, ces résul-

tats sont un indicateur d’objec-tivité excluant toute complai-sance et tout favoritisme. «Cequi doit interpeler les stagiai-res des prochaines sessionssur le sens du devoir», a-t-il ar-gué. La direction du stage n’aménagé aucun effort, afind’amener les stagiaires à don-ner le meilleur d’eux-mêmes

dans le cadre d’une formationrigoureuse et exigeante, pouren faire des sous-officiers de lachaîne administrative capablesd’assurer et assumer des res-ponsabilités de niveau élémen-taire.Dans son mot d’usage, le com-missaire-général AmbroiseMopendza a salué les résultatsproclamés qui sont encoura-

tive ne s’accommodera jamaisde la paresse et du laisser-al-ler, bien au contraire, elle aurabesoin des hommes et des fem-mes aux aptitudes éprouvéeset animés d’une véritable vo-lonté pour contribuer à leurspropres perfectionnement etau-delà, au progrès de la com-munauté militaire», a-t-il décla-ré.Soucieux de la réussite de lamission qui sera confiée auxnouveaux brevetés, le commis-saire-général Mopendza a don-né des instructions fermes auxchefs de services administra-tifs et financiers, en vue de gui-der les premiers pas des nou-veaux brevetés, de les assisteret d’améliorer leur maîtrise dela chose administrative.

Alain P. MASSAMBA

F.a.c: deuxième session du brevet technique n°2, option administrationTrente-neuf admis sur un effectif de

quarante-cinq apprenantsLa deuxième session du brevet technique n°2, option adminis-tration, au sein des F.a.c (Forces armées congolaises), s’est ache-vée, jeudi 15 mai 2014, lors d’une cérémonie de clôture au messdes officiers, à Brazzaville, sous le patronage du commissaire-général de brigade Ambroise Mopendza, directeur général del’administration et des finances auprès du Ministère en chargede la défense nationale, en présence des officiers supérieursfaisant partie d’autres structures rattachées au Ministère à laprésidence de la République, chargé de la défense nationale.

geants et permettent de croireque l’objectif fixé a été globa-lement atteint. «Ils indiquent,en effet, que sur les 45 candi-dats présentés, six d’entre euxn’ont pu obtenir la moyenneexigée et ne peuvent donc sevoir délivrer le diplôme atten-du. C’est dire que l’améliorationde la gouvernance administra-

Ambroise Mopendza.

Le général Mopendza prodiguant les conseils aux brevetés.

Photo de famille des organisateurs et des participants.

Des coups de feu ont crépité,avenue Orsy, à Brazzaville

Des coups de feu ont retenti et surpris les passants, mardi27 mai 2014, vers 18h30, dans les environs du passage àniveau de l’avenue Orsy, au centre-ville de Brazzaville. Selondes témoins, ces coups de feu ont été tirés par des malfratsayant braqué un commerçant, de nationalité indienne. Cedernier, ayant fermé son commerce, s’apprêtait à rejoindreson domicile. Il avait une mallette d’argent, quand les mal-frats armés ont surgi, tiré en l’air et lui ont ravi la mallette.Devant des passants impuissants, qui les ont laissés dispa-raître dans la nature. Il semble que c’est pour la deuxièmefois que le pauvre commerçant est victime d’un braquage, lepremier s’étant produit, il y a six mois environ.

Mécontentement après la paiede la bourse des étudiants

Malgré le paiement de la bourse, il y a toujours des mécon-tents en milieu estudiantin. Ce sont les étudiants n’ayant pastrouvé leurs noms sur les listes affichées dans différentesbanques. Ils n’ont donc pas touché la bourse. Mardi 27 mai2014, ils ont manifesté leur colère, en investissant le Minis-tère de l’enseignement supérieur, situé à côté de l’ambas-sade d’Angola. Selon eux, on les a oubliés dans l’établisse-ment des listes des boursiers. C’est pourquoi, ils deman-dent d’être rétablis dans leurs droits. Mais, selon un cadredu Ministère de l’enseignement supérieur, les manifestantsne remplissent pas les critères d’obtention de la bourse, soitparce qu’ils ont obtenu le bac à plus de 22 ans, soit parcequ’ils ont triplé à un niveau donné du cursus universitaire.Les intéressés ne l’entendant pas de cette oreille, ils pro-mettent de perturber les examens d’Etat ou de débrayer, sileurs doléances ne sont pas prises en compte.

Des ouvriers chinois accusent leuremployeur chinois qui les aurait floués

Mardi 27 mai 2014, des ouvriers chinois étaient la curiositédes passants, sur le boulevard Lyautey, devant l’ambassadede leur pays, où ils ont fait un sit-in. Renseignements pris, ils’agit d’ouvriers travaillant pour le compte de l’entrepriseC.s.c.e.c (China corporation and equipment company), ve-nus manifester devant l’ambassade de leur pays, pour attirerl’attention des autorités chinoises. Ils accusent leur em-ployeur de ne pas respecter ses engagements, concernant,notamment, leur traitement et la prime d’équipement. Seloneux, on leur avait promis un salaire de 3500 dollars, soit1.750.000 francs Cfa, mais arrivés au Congo, l’employeur neleur verse qu’un salaire dérisoire de 1000 dollars, soit 500.000francs Cfa. En outre, la prime d’équipement promise ne leurest pas accordée. Ils ne l’ont jamais perçue, affirment-ils. Siles promesses faites ne sont pas tenues, ils menacent derepartir dans leur pays. Comme quoi, les patrons chinois nese font pas bonne presse.

Faux billets: un hommepris la main dans le sac

La scène s’est passée la nuit du mardi 27 au mercredi 28 mai2014, dans une boutique tenue par des commerçants expa-triés, notamment mauritaniens, située sur l’avenue Ngamaba,à Mfilou, le septième arrondissement de Brazzaville. Unhomme voulait faire des achats. Bien habillé, il a cru tromperla vigilance du caissier. Après vérification, ce dernier décou-vre que l’argent versé, un billet de 10.000 francs Cfa, n’étaitqu’un faux. Pris la main dans le sac, le délinquant a détalé,abandonnant sur le comptoir la marchandise qu’on lui avaitdéjà remise.

Encore un coup de gueuledes ex-travailleurs de l’ex-O.n.p.t

Décidément, les ex-travailleurs de l’ex-O.n.p.t (Office natio-nal des postes et télécommunications) n’en finissent pas avecleur malheur. Leur calvaire se poursuit, selon eux. La semainedernière, ils ont manifesté leur mécontentement, affirmantque leurs droits n’ont pas encore été payés en totalité. Dansla déclaration lue par un représentant de leur syndicat, ilsont menacé de reprendre leur sit-in tapageur, pour attirer l’at-tention des pouvoirs publics sur leur situation. Certains ont,déjà, passé cinq ou sept ans sans droits, d’autres ont ob-tenu la révision de carrière, mais ils ne bénéficient pas desdroits, affirment-ils. Le social serait-il devenu le cadet dessoucis du gouvernement du «Chemin d’avenir»?

Des scientifiques découvrentune vaste tourbière au Congo

Une équipe de scientifiques, composée des chercheurs del’Université de Leeds (Grande-Bretagne), la «Wildlife conser-vation society-Congo», et de l’Université Marien Ngouabi deBrazzaville, vient de découvrir une vaste tourbière dans undépartement reculé de notre pays. Elle ressemble à de laboue, un amas de végétation séchée et en décomposition,qui s’étendrait jusqu’à 7 mètres de profondeur. La zone pour-rait contenir des milliards de tonnes de tourbe, une matièrespongieuse, qui résulte de la décomposition de certains vé-gétaux et qui est utilisée comme combustible et comme amen-dement. Selon les chercheurs, ce matériau, riche en carbone,pourrait les éclairer sur l’évolution climatique sur 10.000 ans.Mais, ils gardent le mystère sur le département où a été repé-rée cette vaste tourbière.

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NATIONALCoopération Congo-France

Des chefs d’entreprisesfrançais désireux d’investir

davantage au CongoUne mission de chefs d’entreprises français et belges, conduitepar Jean-Michel Jolly, directeur Afrique/Moyen-Orient de la Cham-bre de commerce et d’industrie de la région Paris Ile-de-France,et composée de Hervé Haugel, marketing manager, directeurcommercial de la société Toutenkamion, Philippe Caunille, di-recteur de la société Cesi Safewater, et Roger Dault, gérant-con-sultant de la société Stratline management, trading-intermédiairecommercial, a séjourné au Congo, du 19 au 23 mai 2014, pourprospecter des opportunités d’investissement, dans le cadre dela coopération plurisectorielle avec leurs homologues congo-lais.

La délégation des entrepreneurs français et belges a, d’abord,visité la capitale économique, Pointe-Noire, où elle a eu des con-tacts, du 19 au 21 mai, avec les représentants de la chambre con-sulaire. Du 22 au 23 mai, elle était à Brazzaville, où elle a rencon-tré des autorités nationales et eu des échanges avec leurs homo-logues congolais. Jeudi 22 mai, elle a été reçue, en soirée, à lacase De Gaulle (résidence de l’ambassadeur de France) par l’am-bassadeur Jean-Pierre Vidon, en compagnie de leurs homologuescongolais. Sylvain Sylvestre Mamina, secrétaire général du Mi-nistère des affaires étrangères et de la coopération, et PaulObambi, président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agri-culture et des métiers de Brazzaville, étaient de la partie.Concernant la coopération bilatérale entre le Congo et la France,à travers les opérateurs économiques, Jean-Pierre Vidon a vu,dans cette rencontre, le «signe de la vitalité de cette relation éco-nomique et commerciale que nous souhaitons voir se dévelop-per encore davantage», entre la France et le Congo.La visite au Congo de la mission d’entreprises plurisectoriellesfrançaises et belges était organisée par la Chambre de commerceet d’industrie de la grande région Paris Ile-de-France, en collabo-ration avec ses partenaires consulaires congolais des Chambresde commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Pointe-Noire et de Brazzaville. La mission s’inscrit dans la politiqued’ouverture à l’international de la C.c.i.r Paris Ile-de-France (Cham-bre de commerce et d’industrie région Paris Ile-de-France), tantdans le cadre du développement des entreprises que de la forma-tion. Elle s’inscrit, surtout, dans la droite ligne des rencontres àcaractère économique et commercial qui se sont multipliées de-puis la visite en France du président Denis Sassou Nguesso, ac-compagné d’une délégation d’UniCongo, en février 2012. Cettemission, la deuxième du genre en un an, est, selon Jean-PierreVidon, «un type de coopération qui vise à consolider nos rela-tions économiques et à développer ensemble de nouvelles op-portunités».La France, certes, concurrencée, aujourd’hui, par la Chine, de-meure le premier investisseur étranger en République du Congo,avec un flux d’investissements directs à l’étranger de 362 mil-lions d’euros, alimentant ainsi un stock d’I.d.e estimé à près de 3milliards d’euros, à fin 2012. Selon une étude réalisée par le ser-vice économique de l’ambassade de France, environ 180 entre-prises ayant des intérêts français sont présentes au Congo etemploient plus de 15.000 salariés, essentiellement, Congolais,dans différents secteurs d’activités de l’économie du pays: pé-trole et secteur para-pétrolier, agriculture, bois, bâtiments et tra-vaux publics, banque, commerce et services.

Aristide Ghislain NGOUMA

La communauté internatio-nale a interpellé les Etatsà mobiliser plus de res-

sources et encourager les fem-mes à rompre le silence, car lesfistules obstétricales ne sontpas irréversibles. Il s’agit d’unproblème de santé publiqueauquel la solution doit êtretrouvée. Cette initiative, béné-ficiant de l’appui technique etfinancier de l’U.n.f.p.a (Fondsdes Nations unies pour la po-pulation), partenaire clé duCongo dans la lutte contre lesfistules obstétricales depuis2007, et de la société pétrolièreTotal E&P Congo, permettra derenforcer les campagnesd’identification et de référencedes femmes souffrant de fistu-les obstétricales dans les prin-cipales formations de santé oùs’effectuent les interventionschirurgicales, à savoir: le C.h.u(Centre hospitalier et universi-taire), et l’Hôpital central desarmées Pierre Mobengo. De2008 à 2013, près de 120 fem-mes souffrant de fistules obs-tétricales ont été opérées gra-tuitement dans ces hôpitaux,dans le cadre de la mise enœuvre du projet de prise encharge de cette maladie du Mi-nistère de la santé et de la po-pulation, financé par l’U.n.f.p.a,et mis en œuvre par la Direc-tion de la santé de la famille.Les acteurs impliqués dans lalutte contre cette maladie ontdressé, en quelque sorte, le bi-lan des actions menées avecsuccès. Comme l’a souligné

Mme Barbara Laurenceau: «Nous célébrons plus large-ment, aujourd’hui, l’effort col-lectif en place au Congo, quiplace la République sur le de-vant des pays qui ont engagéune réponse musclée et pluri-disciplinaire contre la fistuleobstétricale. La force de cetteaction est de s’intégrer à la stra-tégie nationale de lutte contrela mortalité et morbidité mater-nelle. Car, la lutte contre la fis-tule obstétricale, étant le résul-tat d’un accouchement diffici-le, elle doit être comprise éga-lement comme un élément clédans l’effort pour atteindrel’O.m.d. 5, en 2015».Dans cette perspective, a-t-ellepoursuivi, cette journée estl’occasion de poser les prémi-ces d’un système d’alerte auxfistules. Un système d’alertedoit, en effet, être mis en placedans toutes les maternités dupays, avec les sages-femmescomme interlocutrices majeu-res et principales de ce systè-me. La ministre Emilienne Raoul a,quant à elle, appelé les sages-femmes à faire preuve de sé-rieux dans leur travail: «La pré-vention des fistules obstétrica-les passe par une bonne orga-nisation des soins obstétricauxet néonataux d’urgence». Ellea loué «l’initiative salutaire duprésident de la République,Son Excellence Denis SassouNguesso, pour avoir rendu gra-tuite la césarienne et les autresinterventions obstétricales ma-

jeures. En effet, par les effetsde cette gratuité, beaucoup decas de fistules obstétricalessont, désormais, évités».Signalons qu’à cette rencontre,l’assistance a suivi le témoi-gnage de Judicaël Matondo,l’homme dont la femme a souf-fert de la fistule et qui en a étéguérie, et le témoignage d’unesage-femme qui a parlé de l’expérience de leur associationdans l’encadrement des fem-mes qui souffrent de la mala-die. L’artiste-musicien DoudouCopa a fait une production mu-sicale sur les fistules obstétri-cales. Il y a eu, ensuite, l’inter-vention du psychologue CyrSamba et la projection vidéosur les fistules obstétricalesqui constituent, aujour-d’hui,un mal qui concerne, principa-lement, les pays d’Afrique sub-

saharienne et d’Asie. Dans cesrégions, plus de 2 millions dejeunes femmes en sont affec-tées, tandis que 50 à 100.000nouveaux cas sont enregistrés,chaque année. L’enquête dé-mographique de santé réaliséeau Congo, en 2011, a révéléqu’environ 475 femmes sontaffectées par cette maladie,chaque année. Les principauxfacteurs identifiés sont, entreautres: les accouchements dif-ficiles, le faible accès au servi-ce de santé et la mauvaise qua-lité des services prestés par lesagents qui accueillent les fem-mes. Autant dire que l’amélio-ration du système de santé etune prise en charge des fem-mes victimes pourront venir àbout de cette maladie.

Alain Patrick MASSAMBA

Journée internationale de lutte contre les fistules obstétricalesMobiliser plus de ressources et

encourager les femmes à rompre le silenceLa deuxième journée internationale de lutte contre les fistulesobstétricales a été célébrée, vendredi 23 mai 2014, à travers lemonde, sur le thème: «La fistule, parlons-en!». A Brazzaville,elle a permis au comité de coordination de lutte contre cettepathologie, de lancer le système d’alerte des fistulesobstétricales, pour impliquer tout le monde dans le combat con-tre cette maladie qui gâche la vie des femmes et des filles. Larencontre a eu lieu à la préfecture, sous le patronage de MmeEmilienne Raoul, ministre des affaires sociales, de l’action hu-manitaire et de la solidarité, représentant son collègue de la santéet de la population, en présence de Mme Catherine Embondza-Lipiti, ministre de la promotion de la femme et de l’intégration dela femme au développement, de Mme Barbara Laurenceau, re-présentante de l’U.n.f.p.a au Congo, des représentants des agen-ces du système des Nations unies, des directeurs généraux etcentraux des services impliqués sur la question, des sages-fem-mes, artistes peintres et musiciens, etc.

La première journée dedépistage et de consul-tations gratuites a mobi-

lisé plusieurs personnes (en-fants, jeunes, adultes et per-sonnes du troisième âge). Lespopulations sont sensibiliséessur le dépistage et la préven-tion sur les risques et ravagesdes maladies métaboliques etendémiques que sont l’hyper-tension artérielle, le diabète, lecholestérol, l’obésité, le palu-disme et le V.i.h-sida. Ne dit-onpas que toute personne en bon-

ne santé est un malade quis’ignore?Deux stands sont érigés à Braz-zaville, l’un au Centre sportif de

Makélékélé, du 26 au 31 mai, etl’autre à l’esplanade du C.n.r.t.v(Centre national de radio et té-lévision), à Nkombo, dans le8ème arrondissement Djiri, du 2au 7 juin 2014. Avant de sepoursuivre à Pointe-Noire oùdeux stands seront égalementérigés, à partir du 9 jusqu’au 16juin 2014. Par cette campagnede santé, Airtel Congo témoi-

Airtel CongoCampagne de sensibilisation et de préventiondes maladies métaboliques et endémiques

gne ainsi qu’elle est une socié-té citoyenne qui s’engage dansle développement et l’éduca-tion, à travers des actions debienfaisance.Signalons que lors de la pre-mière journée, près de deuxcents patients ont été dépistéset examinés.

Pascal BIOZI KIMINOU

Dans le cadre de sa responsabilité sociétale et environnementale,qui consiste à mettre l’accent sur l’éducation et le social pour lebien-être des populations, la société de téléphonie mobile, AirtelCongo, a lancé, lundi 26 mai 2014, en partenariat avec l’O.n.g«Depaget medical center», une campagne mobile de sensibilisa-tion et de prévention des maladies métaboliques et endémiques,intitulée: «Airtel santé». Le lancement de cette campagne, quis’étendra jusqu’au 7 juin 2014, à Brazzaville, avant d’être lancée àPointe-Noire, s’est faite au Centre sportif de Makélékélé, le pre-mier arrondissement de la ville-capitale, en présence du directeurd’Airtel Congo, John Ndego, de Benjamin Ossombo, conseilleradministratif et juridique du ministre de la santé et de la popula-tion, du représentant du ministre des postes et télécommunica-tions, ainsi que du représentant de l’administrateur-maire du pre-mier arrondissement.

Les ministres Embondza-Lipiti et Emilienne Raoul.

Les officiels posant avec les sages-femmes.

L’ambassadeur Jean-Pierre Vidon.

Les chefs d’entreprises franco-belges et congolais parmi les convives.

John Ndego.

Les officiels se faisant examiner.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 8

Journal édité par la CommissionEpiscopale des Moyens de

Communication Sociale.Président:Mgr Miguel

Angel Olaverri,Evêque de Pointe-Noire

Vice-PrésidentMgr Anatole Milandou

Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZA

Secrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 06.668.24.72Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine Africaine

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LA SEMAINE AFRICAINE

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Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale etd’opinion, s’inspirant de la Doctrine

Sociale de l’Eglise Catholique.

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NATIONAL

Créée par décret n°85-936du 20 juillet 1985, laCommission nationale

des équivalences des diplô-mes, titres et grades académi-ques est chargée de se pro-noncer sur les avis des sous-commissions techniques surles dossiers soumis en études,de veiller à l’application desprotocoles d’accord relatifs auxéquivalences des diplômes, ti-tres et grades académiquesentre le Congo et les pays par-tenaires. En clair, il s’agit, pourcette commission, de reconnai-tre les diplômes, les titres etgrades académiques obtenus àl’étranger.Réorganisée par décret n°2011-263 du 1er avril 2011, cette com-mission a tenu, du 26 au 27 juin2012, sa session spéciale con-sacrée à la relance de son fonc-tionnement. Malheureusement,le Congo ne dispose, à ce jour,d’aucun organe pour la recon-naissance des diplômes, titreset grades académiques, pro-duits dans les pays étrangers,par les établissements tant pu-blics que privés de l’enseigne-ment supérieur.Pour Georges Moyen, son dé-partement ministériel s’attelle àcombler ce vide juridique, avecla mise en place d’une politiqueglobale d’assurance qualitéapplicable à l’enseignement

Commission nationale d’équivalence des diplômes, titres et grades académiques

79 dossiers sur 130 ont reçu un avisfavorable dont 5 sous réserve

La Commission des équivalences des diplômes, titres et gradesacadémiques a tenu, du 27 au 28 mai 2014, à l’auditorium de laGrande bibliothèque universitaire, sa première session ordinaire,pour se prononcer sur les avis des sous-commissions techni-ques relatifs aux dossiers soumis en études. Au total, 130 dos-siers ont été examinés dont 79 ont reçu un avis favorable et 5sous réserve de vérification, au cours de cette session ouvertepar Georges Moyen, ministre de l’enseignement supérieur, enprésence de Serge Blaise Zoniaba, ministre de l’enseignementtechnique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’em-ploi, et de Mme Ana Elisa de Santana Afonso, représentante del’Unesco au Congo.

supérieur. «Une agence natio-nale d’assurance qualité sera,bientôt, mise en place, au ni-veau central, tandis que, dansles établissements publics etprivés de l’enseignement supé-rieur, seront implantées descellules d’assurance qualité»,a-t-il précisé.En effet, l’agence nationaled’assurance qualité sera char-gée, avec le concours d’expertsinternationaux, de valider, parles mécanismes de l’accrédita-tion ou de l’habilitation, les pro-grammes de formation élabo-rés par les établissements pu-blics et privés, et d’en «recon-naître, par conséquent, au ni-veau national, les différents di-plômes d’Etat ou d’établisse-ments, avant que ceux-ci nesoient au Cames pour leurs re-connaissances», a poursuivi leministre qui a fait savoir auxmembres de cette commissionqu’ils sont de véritables jurésd’examen. A ce titre, il les a ex-hortés à aborder, avec la plusgrande rigueur, méthode etéquité, la gestion des dossierssoumis avec leur appréciation.Car, «ce travail exige plus d’ac-tions que de paroles».Il sied de noter que les délibé-rations de la commission sontconsignées dans un procès-verbal signé de son présidentet du secrétaire permanent. En

outre, les résultats de chaquedélibération sont entérinés parun décret du président de laRépublique. Le président de lacommission peut faire appel, àtitre consultatif, à toute person-ne ressource.Au cours de la session, lesmembres de la commission ontexaminé 130 dossiers de de-mandes d’équivalence sur les-quels 8 établissements de l’Uni-versité Marien Ngouabi et

l’I.n.r.a.p (Institut national derecherches et d’action pédago-gique) ont donné des avis tech-niques. Les diplômes, titres etgrades et académiques en exa-men ont été délivrés dans dou-ze pays (Algérie, Cameroun,Canada, Cuba, France, Guinée,Mali, Maroc, Afrique du Sud,Sénégal, Tunisie et R.D. Con-go).

Cyr Armel YABBAT-NGO

L’assemblée généraleélective du comité F.m.cde Poto-Poto obéit à la

campagne de restructurationdes organes intermédiaires dela Force montante congolaise,lancée le 11 mai 2014, à l’hôtelde ville de Brazzaville. La mo-bilisation était grande. Le ser-vice du protocole a eu du mal àmaîtriser la foule en liesse dontl’accès en salle posait problè-me. C’est en quelque sorte uneémulation qui s’est créée entreles arrondissements où chaquecomité démontre ses capacitésde mobilisation. Bernard Batan-tou, qui a pris la parole au nomdu comité P.c.t de Poto-Poto, asalué l’initiative de cette orga-nisation de jeunesse de procé-der à la mise en place de sesinstances au niveau des arron-dissements du département deBrazzaville, qui, selon lui, vontapporter de l’eau au moulin du

parti. Il a, par ailleurs, relevéque c’est une opportunité àsaisir pour mettre les jeunes enrang de bataille, face aux élec-tions qui pointent à l’horizon.

Pour sa part, Michel ArnaudNgakala, qui jouit d’une gran-de popularité auprès de sescamarades, a été fortementovationné. Il a parlé de l’équili-bre géopolitique dans le choixdes camarades appelés à diri-ger le comité. Il a mis un accentparticulier sur le rôle moteurque doit jouer le comité au seind’un arrondissement. Le secré-taire permanent de la F.m.c afait savoir que les défis à rele-ver sont importants et, pourcela, l’implication de tous dansl’action s’avère utile et néces-saire pour atteindre les objec-tifs fixés.Dans son mot de remercie-ments, le président élu, FrankliIbata, a indiqué qu’il n’y a pas

F.m.c (Force montante congolaise)Frankli Ibata porté

à la tête du comité de Poto-PotoA la F.m.c (Force montante congolaise), l’heure est la restructu-ration des organes intermédiaires du mouvement de jeunesseaffilié au P.c.t (Parti congolais du travail). Le mardi 20 mai 2014,c’était le tour du comité Poto-Poto de la F.m.c de tenir son as-semblée générale, au siège de la mairie de Poto-Poto, pour, en-tre autres, mettre en place ses organes dirigeants, sous la su-pervision de Michel Arnaud Ngakala, secrétaire permanent de laF.m.c, chargé des affaires extérieures et des organisations affi-liées, en présence de Bernard Batantou, membre du comité P.c.tde Poto-Poto. A l’issue des travaux de cette assemblée géné-rale, un bureau de sept membres, dirigé par Frankli Ibata (28ans), et étudiant à la Faculté des sciences économiques, a étémis en place.

Une vue des participants.

un programme particulier endehors de celui de la F.m.c. Ilentend donc le vulgariser, pourque les militants y compren-nent les tenants et les aboutis-sants. Il a appelé les militantsde Poto-Poto à la paix, à l’unitéet à la cohésion. «L’élection lo-cale est, pour nous, un test,nous devons batailler fort pouravoir des élus à Poto-Poto,pour être un parti leader», a-t-ilindiqué.Parmi les comités d’arrondisse-ment de la F.m.c, il ne reste plusque le comité de Talangaï pourtenir son assemblée généraleélective.

Pascal Azad DOKO

Frankli Ibata.

Georges Moyen (au milieu), Serge Blaise Zoniaba (à g.) et Mme Ana Elisade Santana Afonso.

Les membres de la commission.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 9

VIE DE L’EGLISE

Chers frères et sœurs,La prière de Jésus avant son arrestation nous introduit dans lecolloque de Jésus avec son Père. Dans ce cœur à cœur, l’hommeest présent. Jésus prie le Père pour nous, qui sommes encoredans le monde, pour notre glorification, en union avec Dieu. Com-ment pouvons-nous comprendre une telle prière, alors que notreexpérience quotidienne est plutôt celle de la division? Il nous estdifficile de trouver des signes qui nous montrent cette unité par-faite, entre nous et en Dieu.En effet, de la naissance à la mort, du berceau au tombeau, notrevie est comme une fête, une célébration des divisions et des sé-parations successives. Tout commence avec la naissance: naî-tre, c’est se séparer de sa mère. Et se marier, c’est quitter sesparents. Nos vies de couple sont comme des lieux d’expérimen-tation de la séparation au quotidien: quand le mari pense «A», lafemme pense «B»; quand les enfants, pour affirmer leur liberté,disent non aux parents. Séparation dans nos familles élargies oùceux qui sont en villes ne s’entendent pas avec ceux qui sont auvillage. Division de notre pays, le nord d’une part, le sud de l’autre.Opposition et division dans nos partis politiques: «les conserva-teurs» d’une part et «les forces nouvelles de l’autre». Divisiondes chrétiens, avec la prolifération des églises dites indépendan-tes, quand l’interprétation de la parole de Dieu devient le lieu dediscorde…

Où pouvons-nous contemplercette unité parfaite?

Nous sommes parfaitement unis malgré toutes ces divisions. Carcomme Jésus lui-même le dit: «Père, je sais bien que tu m’exau-ces toujours». (Jn 11,42). En disant: «qu’ils soient un», Jésuss’adresse au Père et non pas à nous. Jésus ne nous dit pas: soyezunis, non. Nous ne sommes pas la source de cette unité. C’estDieu, en tant que Trinité, qui est source de l’unité. Et nous som-mes unis en Dieu. Cela au moins de deux manières, en suivant leprocessus même de la Révélation.D’abord, nous sommes unis en Dieu parce qu’il est notre créateurà tous. Voilà pourquoi Jésus dit: «qu’ils soient un comme nous-mêmes». Dieu qui est UN est, tout d’abord, le point de départ deshommes créés à son image. Avant lui, il n’en est aucun, après luiils sont tous. Seul l’Unité absolue de Dieu est la source de touteschoses et de toute unité.Ensuite, Jésus, Dieu fait homme est devenu non seulement la têtede l’Eglise, mais la tête de toute la création. Comme nous dit lalettre aux Ephésiens: «(Dieu) pour mener les temps à leur pléni-tude, a récapitulé toutes choses dans le Christ, celles du ciel etcelles de la terre» (Ep 1,10). Unité dans le Christ qui se réalise parune grande intimité de chacun avec le Christ, qui nous unit auPère: nous sommes enfants de Dieu dans son Fils. Puisque Dieuhabite en nous, c’est en le rencontrant en nous-mêmes que nouspouvons saisir le vrai sens de notre unité. Comme le remarquaitdéjà Origène à Alexandrie au IIème siècle, le retour du Christ auciel n’est pas dans le temps mais dans le cœur de l’homme. S’Ilest venu dans la chair un jour du temps, il y a deux mille ans, c’estpour revenir dans l’esprit aujourd’hui en nous, c’est pour faire del’esprit de l’homme, le ciel où il demeure avec le Père. L’Ascen-sion de Jésus au ciel n’est pas un départ dans une transcendanceabsolue, totalement séparée de l’homme; le mystère de l’Ascen-sion, c’est en nous qu’il doit se passer. Jésus doit passer du de-hors au-dedans; ce ciel où il monte, c’est le ciel intérieur dansl’homme. Comme dit le pape Grégoire le Grand au VIème siècle,«le ciel, c’est l’âme du juste», ajusté à la longueur d’onde divine.

Frère Claver BOUNDJA, O.p.

VIIème Dimanche de Pâques A

La gloire de Jésus, c’estl’unité des chrétiensTextes: Ac 1,12-14; 1 P 4,13-16; Jn 17,1-11

Paroisse Saint Kisito de Makélékélé(Archidiocèse de Brazzaville)

Papa Isidore Malanda inhuméau cimetière Mâ Campagne

Décédé le 5 mai 2014, àBrazzaville, IsidoreMalanda, laïc engagé de

la paroisse Saint Kisito deMakélékélé, membre actif de lachorale Kembo, père géniteurde l’abbé Alfred Malanda, prê-tre de l’archidiocèse de Brazza-ville, présentement en missionen Belgique, a été porté en terrelundi 19 mai 2014, au cimetièreMâ Campagne.Peu avant son inhumation, MgrAnatole Milandou, archevêquemétropolitain de Brazzaville, acélébré une messe des funé-railles en l’église Saint Kisito deMakélékélé. Messe à laquelle

Publication des bansDiocèse de Ouesso

Mgr Yves Marie Monot, évêque de Ouesso, a la joie defaire part aux communautés paroissiales de son diocèse,aux paroisses d’origine du candidat, aux personnes quile connaissent, de l’appel à l’ordination sacerdotale desdiacres Judicaël M’Foumouangana, Franck Bango, FreddyMichaël Okamba Massa, et de l’appel à l’ordinationdiaconale, en vue du sacerdoce, de l’abbé Boris ApaneBiong, le samedi 28 juin 2014, à la cathédrale Saint PierreClaver de Ouesso, en la mémoire du Cœur immaculé deMarie.Pour ce faire, Mgr Yves Monot rappelle que les fidèles sonttenus par l’obligation de révéler, avant l’ordination, à l’évê-que du diocèse ou au curé du candidat, les empêchementsà cet ordre sacré dont ils auraient connaissance (Droitcanon de l’Eglise, 1043). L’évêque recommande parailleurs aux prières de tous les quatre ordinands et sondiocèse.

Créé le 11 novembre 2014,le Chœur Credo du Con-go est né à l’initiative de

l’abbé Alain Mindou, prêtre del’archidiocèse de Brazzavillealors vicaire de la paroisseSaint Esprit de Moungali, et deGhislain Pambou, manager,communément appelé le maes-tro du groupe.En dix ans, le groupe a partici-pé à quatre festivals internatio-naux de musique, au niveau del’Afrique, notamment en Afriquede l’Ouest. Des occasions pri-vilégiées pendant lesquelles legroupe a représenté le pays etdéfendu avec brio ses cou-leurs. Sur le marché du disque,le Chœur Credo du Congo adéjà enrichi les bacs de septalbums dont Libera me, Tu es

Musique classiqueLe Chœur Credo du Congo: dix ans déjà!Groupe spécialisé dans la musique classique, le Chœur Credodu Congo célébrera samedi 14 juin 2014, à 18h, ses dix ans. Dixans d’histoire, dix ans du chant classique, dix ans de carrièremusicale. A l’occasion de cet anniversaire, le groupe donneraun méga concert à l’I.f.c (Institut français du Congo) de Brazza-ville, pour souffler dignement et avec virtuosité ses dix bougies.A l’affiche, le Chœur Credo prévoit égayer ses mélomanes et lepublic de l’I.f.c à travers l’interprétation de «La marche triom-phale» de Verdi.

toujours là, In Rui.Connu sur l’échiquier interna-tional, le Chœur Credo estmembre du mouvement inter-national A cœur joie, un mou-vement de chant choral inter-national fondé par Reine Brup-pacher et le compositeur CésarGeoffray. Ce dernier qui estégalement membre fondateurde la fédération Europa Cantatet de la Fédération internatio-nale pour la musique chorale(Fimc ou Ifcm).Avec ses 22 choristes sous lahoulette de Ghislain Pambouson manager, le Chœur Credodu Congo bénéficie de la pré-sence sinon la proximité récon-fortante de sa marraine Sr Ma-rie-Brigitte Yengo, présidentede la Foceb (Fondation cardi-

nal Emile Biayenda). Hormis SrYengo, il faut compter aussi,Eugène André Ossete, membredu comité de soutien de la cho-rale Saint François d’Assise deBrazzaville, dans le parrainagedu groupe. Mais, le Chœur Cre-do a pour président César Nko-dia.Tout récemment, précisémentsamedi dernier, le Chœur Cre-do s’est produit sur la scènedes grands séminaires de Kin-soundi à Brazzaville, à l’occa-

sion de la fête patronale dugrand séminaire de philosophieMgr Georges Firmin Singha. Unspectacle qui a électrisé les sé-minaristes et leurs formateurs,son deuxième du genre dansces deux maisons de forma-tion.En perspective, le Chœur Cre-do travaille pour la préparationde sa tournée à Libreville auGabon, en août prochain.

Aristide Ghislain NGOUMA

ont concélébré de nombreux prêtres tant de l’archidiocèse de Braz-zaville que ceux des autres diocèses venus entourer de leur af-fection leur confrère, l’abbé Alfred Malanda.Né en novembre 1947, Isidore Malanda était un fervent chrétienpratiquant. Désireux de servir le Seigneur et louer l’Eternel à tra-vers le chant, il intègre la chorale Kembo en octobre 1973 et y estdemeuré jusqu’à son dernier soupir.La communauté paroissiale, la chorale Kembo, les autres chora-les de l’archidiocèse, les amis et proches, ainsi que l’Eglise luiont rendu un vibrant hommage.

Pascal BIOZI KIMINOU

Diocèse de NkayiMgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, annonce aux prê-tres, religieux et religieuses, les responsables desmabundu, des bimvuka et des bisalusu, les fidèles laïcsde son diocèse, qu’il ordonnera prêtres les diacres:Ghislain Ngamouna, Pierre Roméo Stève Mvouli-Aka,Wilfrid-Aristide Batila, Narcisse Clameur KikoungaNdekesse, Michel Kingati, Gildas Mabiala Nzoussi, FranckAmour Moussolo, Pierre Régis Mpeko Mamboueni. Cesordinations presbytérales auront lieu samedi 28 juin 2014,en la cathédrale Saint Louis de Nkayi.Pour ce faire, l’évêque de Nkayi prie tout un chacun con-naissant les candidats, en toute responsabilité, par amourde notre Eglise catholique, de bien vouloir se prononceravec sagesse, amour et diligence, selon l’esprit et la let-tre des canons 1025 et 1043 du Code de droit canonique.

Diocèse de KinkalaMgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, a la joied’annoncer aux ouvriers apostoliques et aux communau-tés chrétiennes du diocèse de Kinkala que, s’il plaît à Dieu,le 29 juin 2014, à la place mariale de la cathédrale SainteMonique de Kinkala, il ordonnera prêtres, les abbés: Vi-vien Makoundou, Hervé Malamou, Fabrice Nkodia.A cet effet, l’évêque exhorte à soutenir les ordinands parles prières.

Pour tout contact ou renseignement:

Secrétaire-chancelierTél.: 05 322-43-79 / 06 670-34-61

Retraites ignatiennes au centre VouelaDu 6 au 14 juillet matin

Huit jours à la découverte du Christ à l’école de saint Matthieu, parSaturnin Cloud Bitemo, Sj.

Du 2 août au 2 septembre 2014Cette année, le centre jésuite Vouela propose le mois ignatien. Trentejours à l’école de saint Ignace pour connaître la volonté de Dieu danssa vie.

Du 7 au 15 septembre matinHuit jours d’initiation à la prière ignatienne. Inscrire Dieu dans noschoix à l’aide du discernement.

La chorale «ô ma joie» de la paroisse Notre-Dame de Fatimade Dolisie a la douleur d’annoncer le décès de Gabriel TSATYTSATSA, membre de ladite chorale, survenu le dimanche 25mai 2014 à Dolisie.

NECROLOGIE

Les obsèques auront lieu le lundi 2 juin 2014, au village You-lou-Panga, après la messe qui sera célébrée à 12h, en l’égliseNotre-Dame de Fatima, par Mgr Bienvenu Manamika, évêquede Dolisie.

Le Chœur Credo du Congo sur la scène du grand séminaire.

Mgr Anatole Milandou aspergeant la dépouille de papa Malanda.

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ANNONCES

ANNONCE LEGALEN°008/2014/PN-CITE

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédure d’immatriculation, en vue de l’établisse-ment des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

N°d’ordre N° de réquisition Quartiers Arr. Requérants

Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou déclaration àl’immatriculation ne sera recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30 Décembre 2000 portant Régimede la Propriété Foncière).

Références cadastrales

Fait à Pointe-Noire, le 15 Mai 2014.L’Inspecteur Divisionnaire,

Justin BIANGANA

MINISTERE D’ETAT, DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATIONDIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DES DOMAINES

DIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALEDIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS ET DES DOMAINES DU KOUILOU

DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE POINTE-NOIRE CITE

010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930313233343536

4630 du 31/10/20134631du 31 /10/20134633 du 31/10/20134632 du 31/12/20134634 du 31/10/20134635 du 31/10/20134636du 31/10/20134520 du 24/09/20135157 du 14/03/20144546 du 30/10/20135100 du 25 /02/20144698 du 21/11/20135224 du 04/04/20144494 du 17/09/20132832 du 04/01/20135135 du 06/03/20145139 du 10/03/20144890 du 16/12/20134964 du 15/01/20145221 du 03/04/20144595 du 22/10/20134477 du 10/09/20132868 du 17/01/20132861 du 15/01/20135059du 12/02/20142937 du 14/02/20134935 du 31/12/20131743 du 01/12/20113046 du 28/02/20134327 du 26/07/20134673 du 12/11/20132269 du 19/06/20122270 du 19/06/20124950 du 10/01/20144369 du 07/08/20134368 du 07/08/2013

Section: CG, Bloc: 259, Parcelle: 05, Superficie: 800,00m²Section: CG, Bloc: 259, Parcelle: 02, Superficie: 400,00m²Section: CG, Bloc: 259, Parcelle: 04, Superficie: 800,00m²Section: CG, Bloc: 259 , Parcelle: 02 suite, Superficie: 400,00m²Section: CG Bloc: 259, Parcelle: 01, Superficie: 800,00m²Section: CG Bloc: 259, Parcelle: 06, Superficie: 800,00m²Section: CG, Bloc: 259, Parcelle: 10, Superficie: 800,00m²Section: AB, Bloc: 67, Parcelle: 06 bis, Superficie: 192,95m²Section: AE, Bloc: 10, Parcelles: 03, 04, Superficie: 1000,00m²Section: AB, Bloc: 33, Parcelle: 06, Superficie: 1200,00m²Section: AG, Bloc: 26, Parcelle: 08 BIS, Superficie: 400,00m²Section: AG, Bloc: 134 QUATER, Parcelle: 10, Superficie: 390,90m²Section: CG, Bloc: 248, Parcelle: 06, Superficie: 1000,00m²Section: AC, Bloc: 52 bis, Parcelle: 04 , Superficie: 600,00m²Section: AF suite, Bloc: 27, Parcelles: 7, 8, 9,10, Superficie: 7000,00m²Section: V, Bloc: 25, Parcelle: 09, Superficie: 500,00m²Section: U, Bloc: 96, Parcelle: 02, Superficie: 244,37m²Section: ACV1, Bloc: 88, Parcelles: 06, 07, 08,09 et 10, Superficie: 2500,00m²Section: ACV1, Bloc: 88, Parcelles: 01, 02, 03,04 et 05 Superficie: 2500,00m²Section: AI, Bloc: 161 bis, Parcelles: 04 et 19, Superficie: 634,50m²Section: CL, Bloc: 206, Parcelle: 07, Superficie: 500,00m²Section: CN, Bloc: 76, Plles: 05 et 06 Superficie: 1000,00m²Section: CK, Bloc: 246, Parcelle: 05, Superficie: 380,00m²Section: CK, Bloc: 246, Parcelle: 04, Superficie: 380,00m²Section: AI, Bloc: 01, Parcelle: 02, Superficie: 430,00m²Section: AN, Bloc: 155, Parcelle: 06, Superficie: 396,00m²Section: CM1, Bloc: 28, Parcelle: 06, Superficie: 500,00m²Section: AF, Bloc:08, Parcelle: 05, Superficie:500,00m²Section: S, Bloc: 24, Parcelle: 13, Superficie: 517,00m²Section: AF, Bloc: 120, Parcelle: 06, Superficie: 234,82m²Section: CG, Bloc: 261, Parcelle: 04, Superficie: 800,00m²Section: CG, Bloc: 99 bis ex- 02, Parcelles: 11 et 12, Superficie: 1000, 00m²Section: CG, Bloc: 99 bis ex-02, Parcelle, 09 ex 12, Superficie: 500,00m²Section: P, Bloc: 26, Parcelle 22, Superficie: 330,00m²Section: AK, Bloc: 187, Parcelle: 04, Superficie: 400,00 m²Section: BV, Bloc: 79, Parcelle: 05, Superficie: 500,00 m²

KOUFOLIKOUFOLIKOUFOLIKOUFOLIKOUFOLIKOUFOLIKOUFOLISONGOLOSIAFOUMOU (Rue OYILE N° 25)SONGOLOTCHIALITCHIALIKOUFOLI Famille TCHINIOKALOANDJILIMPANGATIE-TIE DUO FOYER Féminin TIE-TIEMENGOMENGOMAKAYABOUMONT KAMBAVINDOULOUMONT KAMBAMONT KAMBATCHINIMINA LOUIS GREGORIENKOUIKOUTCHIFOUNGOUSIAFOUMOUMATENDESIAFOUMOUMONGO MPOUKOUMONGO MPOUKOUMONGO MPOUKOUMVOUMVOUNKOUIIKOUMONT KAMBA (Famille SUMBA)

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MAZOUMBOU BANZOUZI AgnesMBOUNGOU NGOMA InnocentMBOUTSI HélèneMBOUNGOU NGOMA HelgaDZOUNGOU KOUMBA Léa DorothéeMBOUNGOU NGOMA Innocent PatrickBANDOHO NOMBO Lionel HerochBassouka Sekou NIANGADOUDamien Ulrich MOUANDA N’GHORDPRICOT GatienSITA FERNAND CYRIAQUE AURELIENMAKAYA GOMA SYLVEREPOUABOUD BICOUMAT MARC BAYONNEMOUTSAMBOT M. Gislain PatrickBALENDA MaxSOCKATH Alfred CharlesBOUEYE GermaineDISTRIBUTION DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION DU CONGOHOBALLAH KARIMLANGLAT Madeleine Anne Marie RoseNGOYO LONDABOSSO Annette CorineIBOUANGA Jean LucBOMBO PEA Assa J.P. DieuveilBOMBO Gloire MaxemilienOKOKA OLINGOU AllbanZABAKAT YvonSABOUKOULOU Fortuna Marielle Vic EllenTCHITCHELLE RomainDAOUDA Ibrahim DackiLOULENDO MOUTOULA Nelly Nadège ReineSITOU Emmanuel JérômeYOKA née MOLOMBO PELA SophieYOKA née MOLOMBO PELA SophieOULD TALEB Ahmed TidjanyOBILI EulogeOBILI Euloge

REPUBLIQUE DU CONGOPROJET D’APPUI A LA DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE

(PADE)Cofinancement Congo/Banque MondialeTél: [00 242] 05 513 60 43/ 05 568 87 06

—————————————

1- OBJET:Le Gouvernement de la République duCongo a obtenu, auprès de l’AssociationInternationale de Développement (IDA), uncrédit de cofinancement dans le cadre duProjet d’Appui à la Diversification de l’Eco-nomie (PADE), qu’accompagne le groupede la Banque Mondiale. Dans le cadre del’exécution dudit projet, l’Unité de Coordi-nation du recrute pour une de ses unitésopérationnelles; le Fonds d’Appui à CoûtPartagés (FACP), un Expert internationalen formation.

2 – PROFIL RECHERCHE (Qualificationsacadémiques et professionnelles):

· Avoir au minimum un diplôme universi-taire de niveau BAC+5;

· Avoir une expérience d’au moins 10 ansdans la gestion des projets de formationcouvrant les secteurs cibles du PADE etdestinés à l’intention des opérateurs dusecteur privé;

· Avoir développé ou travaillé dans desstructures de formation ou conduit desprojets pour lesquels l’expérience et uneapproche similaire à celle qui est adoptéedans le cadre du programme de subven-tions de contrepartie, c’est-à-dire une ap-proche axée sur les prestataires de ser-vice de formation plutôt que sur les béné-ficiaires de formation.

AVIS A MANIFESTATION D’INTERETN° 010-MEFPPPI-PADE-CPM 2014

«Relatif au recrutement d’un Expert international en formation pour le Fonds d’Appuià Coût Partagé (FACP)»

3- PROCEDURES DE SELECTION DU CON-SULTANT:Le Consultant sera sélectionné en accordavec les procédures définies au chapitreV des Directives de la Banque Mondiale«Sélection et Emploi des consultants parles emprunteurs de la Banque Mondiale deJanvier 2011».

4- CONSTITUTION DE DOSSIERS ET DE-POT DE CANDIDATURE:Les dossiers de candidatures (lettre demotivation, CV, copies des diplômes, cer-tificats de travail ou tout autre documentjustifiant la formation, références concer-nant l’exécution de contrats analoguesetc.) sont à déposer au plus tard le lundi16 juin 2014 aux adresses indiquées ci-dessous.

5- RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAI-RES:Les renseignements complémentaires re-latifs à cet avis à manifestation d’intérêtpourront être obtenus au siège du projetsis 05 et 06 Rue Isaac Locko, dans le sec-teur de Blanche Gomez ou par courrierélectronique adressé à

[email protected].

Fait à Brazzaville 23 Mai 2014

Le Coordonnateur du PADE

Joseph MBOSSA

1. Le Gouvernement de la République duCongo a obtenu, auprès de l’AssociationInternationale de Développement (IDA), uncrédit de cofinancement dans le cadre duProjet d’Appui à la Diversification de l’Eco-nomie (PADE), qu’accompagne le groupede la Banque Mondiale. Dans le cadre del’exécution dudit projet, l’Unité de Coordi-nation du Projet a l’intention d’utiliser unepartie du montant dudit Crédit pour finan-cer les services relatifs au recrutementd’un «Cabinet de Consultants chargé dusuivi des réformes d’Amélioration du Cli-mat des affaires».

2. La firme retenue aura pour mission prin-cipale d’assurer le suivi des réformes etl’appui aux parties prenantes dans l’appro-priation des nouvelles dispositions, l’ap-pui à la définition des besoins en forma-tion et l’accompagnement des acteurspublics et privés au changement.

3. La mission durera douze (12) mois.

4. L’Unité de Coordination du PADE inviteles firmes intéressées à manifester leurintérêt à fournir les services décrits ci-des-sus. Les consultants intéressés doiventfournir les informations pertinentes indi-quant leurs capacités techniques à exécu-ter lesdits services (brochures, référencesconcernant l’exécution de contrats analo-gues, expérience dans les conditions sem-blables etc.)

REPUBLIQUE DU CONGOPROJET D’APPUI A LA DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE

(PADE)Cofinancement Congo/Banque MondialeTél: [00 242] 05 513 60 43/ 05 568 87 06

—————————————AVIS A MANIFESTATION D’INTERET

N° 009-MEFPPPI-PADE-CPM 2014«Relatif au Recrutement d’un Cabinet de Consultants chargé du suivi des réformes

d’Amélioration du Climat des affaires»5. Sur cette base, un Cabinet d’étude serasélectionné conformément aux Directivesde la Banque Mondiale «Sélection et Em-ploi des consultants par les Emprunteursde la Banque Mondiale de Janvier 2011. Laméthode de sélection retenue est celleFondée sur la Qualité Technique et le Coût(SFQC).

6. Les Consultants intéressés doivents’adresser à l’Unité de Coordination duPADE pour obtenir les informations com-plémentaires (TDRs notamment) relativesà cet avis au siège du projet sis 05 et 06,rue Isaac Locko, dans le secteur de Blan-che Gomez ou par courrier électroniqueadressé à [email protected] lesjours ouvrables de 08 h00 à 15h00.

7. Les manifestations d’intérêt multipliéesen trois (03) exemplaires doivent être ré-digées en Français, portées la mention«Manifestation d’intérêt pour le recrute-ment d’un Cabinet de consultants chargédu suivi des réformes d’Amélioration duClimat des affaires» et déposées sous plifermé à l’adresse ci-dessus citée au plustard le Lundi 16 juin 2014.

Fait à Brazzaville le 22 mai 2014

Le Coordonnateur du PADE

Joseph MBOSSA

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 11

SOCIETE

Et, c’est Joachim Kondi,directeur général del’économie forestière qui

a procédé au lancement officielde ce projet, en présenced’Edouard Kibongui, supervi-seur dudit projet, d’AllesandraCucchi, attachée de coopéra-tion, chargée de la gouvernan-ce forestière, représentant laDélégation de l’Union euro-péenne, et du représentant dela Fao.Ce projet a pour objectif de con-solider et d’étendre la platefor-me de suivi en ligne des indi-cateurs de légalité Apv-Flegt auCongo, en vue d’accroître safonctionnalité et le nombred’exploitants forestiers ins-crits; de renforcer les capacitésdu personnel du Ministère del’économie forestière et du dé-veloppement durable, notam-ment les cadres des directionsdépartementales de l’économieforestière qui ont à charge lecontrôle de premier niveau, enleur faisant approprier la plate-forme. Quatre résultats sontattendus au terme de ce projet,parmi lesquels: le renforcementde la communication sur le siteFti-Flegt pour le suivi en lignedes indicateurs de légalité, ycompris l’Apv-Flegt au Congo;des capacités du gouverne-ment, du secteur privé et de lasociété civile dans le suivi del’Apv-Flegt en ligne; la dispo-nibilité en ligne sur le site Fti-Flegt des données complètesrelatives aux indicateurs de lé-galité du Congo, conformémentà l’annexe 10 de l’Apv-FlegtCongo-U.e.Pour Edouard Kibongui, «ceprojet est la suite logique dupremier projet intitulé: «Déve-loppement de la plateforme desuivi en ligne des indicateursde légalité Apv-Flegt» qui aabouti à un outil numérique desuivi en ligne des indicateursde légalité. Pendant l’exécutionde ce premier projet, le Cagdf atravaillé avec quatre sociétésforestières pilotes du secteurforestier, savoir: Cib Olam, Ifo,Foralac et Trabec dont les don-nées sont, aujourd’hui, dispo-nibles dans les sites Fti-Flegtet donnent pleine satisfactionà ces pionniers. Voilà pourquoi,à cette cérémonie, nous avonsétendu la participation du sec-teur privé, en conviant, en plusdes sociétés pilotes, les repré-sentants des autres sociétés,afin qu’ils voient et échangententre eux et avec nous sur l’op-portunité que ce site représen-te surtout dans le contexte del’Apv-Flegt, Rbue (RèglementBois de l’Union européenne),où les sociétés doivent prouverl’origine légale de leurs pro-duits… Ce site permettra à ceuxqui s’y inscrivent de mesurer,en interne, leur niveau de léga-lité et les efforts à fournir.»Remerciant le Ministère del’économie forestière et du dé-veloppement durable pour sonsoutien à ce projet, et égale-ment la Fao pour son suivi etson implication dans la miseen œuvre du programme U.eFao Flegt et ses projets, Alles-sandra Cucchi a dit: «Depuisl’entrée en vigueur du Rbue surle continent européen le 3 mars2013, tout bois importé sur leterritoire communautaire doit,soit avoir obtenu une licenceFlegt soit, à défaut, pouvoir res-pecter un processus de «dili-gence raisonnée». Autrement

Programme U.e Fao FlegtLe projet «Consolidation de la plateforme

de suivi en ligne des indicateurs de légalitéApv Flegt» officiellement lancé

Le 23 mai 2014, la salle de réunion de l’Oi-Fleg, à la cité CardinalEmile Biayenda, a abrité la cérémonie de lancement officiel duprojet «Consolidation de la plateforme de suivi en ligne des in-dicateurs de légalité Apv-Flegt». Un projet financé par le pro-gramme U.e Fao Flegt à hauteur de 135.000 dollars, pour unedurée de 12 mois.

dit, l’opérateur qui importe lebois est légalement responsa-ble et doit être en mesure dejustifier l’origine légale de sesproduits. Afin de mettre enœuvre le plan d’action Flegt,l’Ue propose de nombreusessolutions de financements.L’une de ces solutions est l’en-gagement à investir dans lepartenariat avec la Républiquedu Congo pour la mise enœuvre de l’Apv-Flegt via le10ème Fed, et pour un appui es-timé, aujourd’hui, à 4,5 mil-liards de F.Cfa. A ce montantviennent s’ajouter 2,7 milliardsde F.Cfa de subventions quel’U.e a accordées à la sociétécivile, pour l’accompagnementdu processus. Cet instrumentthématique en soutien à l’envi-ronnement a permis de finan-cer les trois projets de l’OI-Fleg dont Cagdf en est le der-nier et actuel bénéficiaire. En-fin, le programme d’appui U.eFao Flegt, dont l’Union euro-péenne a confié la gestion à laFao et qui est l’instrument definancement du projet quenous avons le plaisir de lanceraujourd’hui. Ce troisième ins-trument a permis depuis 2009le soutien, au Congo, de dixprojets pour un montant totald’environ 350 millions de F.Cfa,dont 60 millions de F.Cfa pourle présent projet «Consolida-tion de la plate-forme de suivien ligne des indicateurs Apv-Flegt au Congo»». Une actionqui réaffirme l’esprit de l’U.e àsoutenir les initiatives contri-buant à une meilleure gouver-nance forestière et, ce faisant,à une meilleure mise en œuvre

de l’Apv-Flegt.Le représentant de la Fao a, deson côté, rappelé que le projet«Consolidation de la platefor-me de suivi en ligne des indi-cateurs de légalité Apv-Flegt auCongo» porté par le Cagdf (Cer-cle d’Appui à la Gestion Dura-ble des Forêts) en partenariatavec Wri, avec la collaborationdu Ministère de l’économie fo-restière et du développementdurable fait suite à une premiè-re assistance directe accordéeau Cagdf, à travers le program-me Acp Flegt pour la mise enœuvre du projet intitulé: «Dé-veloppement d’une plate-formede suivi en ligne des indica-teurs de légalité Apv-Flegt» enrépublique du Congo. C’estdans ce contexte que le Cagdfa, de nouveau, signé le 28 Mars2014, un protocole d’accordd’une durée de 12 mois avec laFao, pour poursuivre les acti-vités enclenchées pendant laphase de développement decette plate-forme.Lançant, officiellement, le pro-jet, au nom de Henri Djombo,ministre de l’économie forestiè-re et du développement dura-

ble, Joachim Kondi a déclaré:«Ce projet, mis en œuvre de-puis 2012 par le Cercle d’appuià la gestion durable des forêtsen partenariat avec le WordResources Institute et la colla-boration du Ministère de l’éco-nomie forestière et du dévelop-pement durable, point focaldudit projet, avec l’appui finan-cier de la Fao et de l’Unioneuropéenne, traduit la synergiedes efforts et la volonté de tou-tes les parties prenantes àl’aboutissement heureux del’Apv-Flegt.»Signalons qu’au cours de ceprojet, le Cagdf s’emploiera àsensibiliser et à former le per-sonnel du Ministère de l’écono-mie forestière, du secteur pri-vé et de la société civile à l’en-codage, tout comme à l’appli-cation et au suivi des donnéesde légalité fiables sur le site Fti-Flegt. Il étendra et ouvrira le siteFti-Flegt à d’autres modulesportant sur le Flegt et autresprocessus de vérification de lalégalité des activités forestiè-res.

Viclaire MALONGA

Monsieur Propre. L’épithètesied encore à Paul AdamDibouilou, le fringant maire

de la ville de Dolisie. Elu à la têtedu Conseil municipal de la ville deDolisie, pour un mandat de 5 ans,en 2008, il a inauguré son mandat,au lendemain de sa prise de fonc-tion, par une opérationd’envergure en faveur de l’assai-nissement: «Dolisie, ville propre».Cette action lui a valu une grandenotoriété auprès de nombreux ci-toyens. Depuis lors, il a fait de l’as-sainissement une de ses préoccu-pations et, il ne tarit point d’initia-tives. Dans l’esprit, cette opération«ville propre», plus de 10 kilomè-tres de routes ont été ouvertes etrechargées, récemment, dans lesquartiers Tsila1 et 2. L’opérations’étend, progressivement, dansl’ensemble des quartiers de laCommune. Au grand bonheur despopulations.Après avoir visité, mercredi 21 mai2014, les différents chantiers quis’exécutent dans la ville, le premiercitoyen de Dolisie a donné un pointde presse en son cabinet de tra-vail. A cette occasion, il a renou-velé, à l’opinion, sa déterminationà «rendre la ville de Dolisiecirculable et permettre aux quar-tiers d’être dans un élan de flui-dité» grâce, notamment, aux tra-vaux d’assainissement exécutéspar la direction des travaux ur-bains et de l’aménagement. Mais,par modestie, le maire Dibouiloupréfère que les populations et la

AssainissementPlus de 10 Kms de routes

ouvertes et rechargées à Dolisie

presse témoignent de ce qui se faitsous son mandat, et non lui.Au cours de ce point de presse,explicite, il a déclaré: «Pour toutdire, nous avons commencé parl’arrondissement 2 où il y a le quar-tier Tsila. Ce dernier n’était pas unquartier comme tous les autres,étant entendu qu’il n’était connuque parce qu’il y a la voie goudron-née menant vers la gare routière.Et de part et d’autre de la voie, desmaisons, bien sûr. Et c’est celaTsila. Il n’y avait rien d’autre.Aujourd’hui, nous avons permis àce quartier de devenir un quartiercomme tous les autres, c’est-à-direque nous avons non seulementouvert les avenues à Tsila, maisdonner, également, un attache-ment à Tsila, pour qu’il soit reliéau quartier Lissanga. Notre objec-tif étant de faire que Tsila 1 et 2

soient reliés par plusieurs voiesqui doivent se relier, s’entrecroiser,mais également relier le quartierLissanga, et demain, le quartierPetit Zanaga. Pour que les popu-lations accèdent à ces voies. Nousavons, par rapport à cela, fait prèsde 10 Kms de routes à Tsila 1 et 2.Donc, des voies qui ont été nonseulement ouvertes, parce qu’ellesn’existaient pas, pour certainesrechargées. Et, d’autres attendentde l’être, parce que nous sommesen saison de pluies. La pluviomé-trie abondante n’a pas permis ànos équipes de travailler aisément.Mais, nous sommes certains quela saison de pluies qui tire vers safin donnera, encore, beaucoupplus d’opportunité, pour acheverl’œuvre que nous avons commen-cée. Dans l’arrondissement 1,nous avons visité, également, plu-

sieurs rues et avenues qui ont ététraitées. Et, je crois que vous avezvu autour du marché central degrands axes qui ont été, égale-ment, traités à cet endroit. Nousavons surtout une rue appelée Mi-chel Moutsatsi qui n’était plus pra-ticable, depuis fort longtemps,mais que nous avons rechargé.Dans cette rue, nous avions, déjà,construit un dalot. Cela permet auxpopulations de pouvoir circuleraisément. Nous avons, également,des canalisations qui ont été réali-sées, pour faciliter l’écoulementdes eaux dans certaines zones.Notre désir le plus ardent est decontinuer ce travail en saison sè-che. Mais, nous allons égalementcontinuer à faire le plaidoyer parceque, comme vous le savez, c’estbien de recharger les routes, maisc’est mieux de les bitumer. C’estun cri d’alarme que nous lançons

au gouvernement pour que la mu-nicipalisation qui ne s’est pas, vé-ritablement, achevée à Dolisiepuisse l’être, à l’instar de quelquesvilles qui ont été prises en chargepar le gouvernement, à savoir:Brazzaville. Nous pensons que laville de Dolisie qui s’étend, de plusen plus, mérite actuellement untraitement tout à fait particulierparce que Dolisie est la 3ème villedu pays.»Le premier citoyen de la ville deDolisie estime qu’il y a nécessité,pour le gouvernement de la Répu-blique, de mettre en œuvre «unevéritable politique de la ville pourun développement harmonieux deces entités locales.»

Eric MAHOUNGOU-NZINGOUCorrespondant permanent à

Dolisie

Unesco

Renforcer les capacitésdes enseignants de l’école

paramédicale et médicosocialeIl s’est tenu, jeudi 15 mai 2014, au siège de l’Unesco, à Brazzaville, unatelier d’implication du didacticiel d’autoformation dans la prévention auV.i.h-sida à l’école paramédicale et médicosociale de Brazzaville. Orga-nisé par l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, lascience et la culture), en partenariat avec le Ministère de l’enseignementtechnique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, cetatelier a eu pour but de renforcer les capacités d’une trentaine des for-mateurs de cette école.

Ouvrant les travaux de cet atelier, en présence d’Ana Elisa de SantanaAfonso, représentante de l’Unesco au Congo, Jacques Mabiala, conseillerdu ministre de l’enseignement technique, professionnel, de la formationqualifiante et de l’emploi, a souligné qu’il s’agit d’un grand jour «parceque nous renouons avec l’école du savoir, pour que nous puissions ren-forcer nos connaissances, car il s’agit d’être et de devenir des pédago-gues dans les métiers que nous savons faire. La disponibilité doit êtreau centre, afin que vous séminaristes, puissiez saisir l’opportunité quivous est offerte, à cette période, avant les examens d’Etats, pour qu’à larentrée prochaine, vous puissiez mettre en pratique tout ce que vousaurez appris.»Mme Ana Elisa a, quant à elle, d’abord, rappelé qu’un programme pilotede formation à distance utilisant les T.i.c (Technologie de l’informationet de la communication), pour les enseignants du primaire, du secon-daire et des écoles normales, financés par le gouvernement du Japon etl’Onusida, a été mis en place par l’Unesco, depuis 2006, dans les sixpays de la C.e.m.a.c (Communauté économique et monétaire de l’Afri-que Centrale), à savoir: le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équa-toriale, la République Centrafricaine et le Tchad. Réitérant les propos dusecrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, elle a défini l’éducation commeétant une initiative visant, pendant cinq ans, à assurer à tous une éduca-tion de qualité, pertinente et favorisant la transformation. La représen-tante de l’Unesco a, en outre, affirmé: «L’Organisation veille sur les pro-grammes d’études et accompagne la partie nationale à mettre en œuvreles priorités définies par les plans mondiaux sur l’éducation. L’ensei-gnement du V.i.h et du sida comprend, comme bien d’autres enseigne-ments, une dimension relative aux compétences puisqu’il a pour objec-tif général de donner, aux jeunes, des connaissances, des compétenceset des valeurs leur permettant de faire des choix responsables quant àleurs relations sexuelles et sociales dans un monde affecté par le V.i.h.»Ana Elisa de Santana a rappelé que «L’enseignant n’est plus un simpletransmetteur d’informations mais un médiateur; un facilitateur de la cons-truction des savoirs, un organisateur des conditions et des situationsd’apprentissage; un organisateur de la vie et du travail de l’apprenantdans des groupes bien conçus, en respectant des critères de sélection;un pédagogue de l’apprentissage».Les séminaristes ont, au cours de ces trois jours, eu des échanges ri-ches avec les formateurs des équipes des projets. Et, cet atelier leur apermis de maitriser les principes, les conditions de conception et deréalisation d’un programme d’études, en général, et celui d’éducationsexuelle, en particulier. Il leur a permis, également, de se préoccuperdes différents comportements à développer dans un programme d’étude;de définir les modalités de formation des jeunes et adultes face aux con-tenus émergents.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA

Paul Adam Dibouilou faisant son point de presse.

Le présidium pendant le lancement du projet.

Une vue des participants pendant l'atelier.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 12

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au capital de cinquante millions (50.000.000) F. CFASiège social S/c Société CODDIPA, dans l’enceinte

de l’ex-SOFAB,Avenue de la Base, Batignolles, République du Congo

Suivant acte authentique, en date à Brazzaville du vingt-sept février deuxmil quatorze, reçu par Maître Jean Bertin SELA, Notaire, dûment enregistréà Bacongo, le vingt-huit février deux mil quatorze, sous le folio 040/7 n°341,il a été constitué une société ayant les caractéristiques suivantes:Forme: Société Anonyme:Objet: Le Développement des activités agricoles et d’élevage, à savoir: -L’Exploitation, la Distribution, la Formation et la Transformation des Pro-duits Agricoles et d’Elevage; - Le Négoce des Produits Agroalimentaires ettous les autres Produits assimilés; - Les Prestations des Services Mécani-ques et autres (mise à disposition de matériel agricole dans les zones rura-les, en vue du développement de la production de certaines cultures); -L’import-export;Dénomination: «SI.NO-TA» S.A l’Ami de l’Agriculture;Siège social: sis à Brazzaville, S/c Société CODDIPA, dans l’enceinte del’ex-SOFAB, Avenue de la Base, Batignolles;- Capital social: Cinquante millions (50.000.000) de F. CFA, divisés en cinqcents (500) actions de cent mille (100.000) F. CFA chacune, numérotées de1 à 500 actions entièrement libérées et toutes attribuées aux actionnaires;Gérance: Monsieur NOTA Marco a été nommé Directeur Général de laditeSociété;Registre de commerce: Le dépôt légal a été effectué au Tribunal de Com-merce de Brazzaville, le dix avril deux mil quatorze, sous le n°14DA 421 etle RCCM, sous le n°14 B 5032.

Pour avis,

Maître Jean Bertin SELA

Communiqué de l’Ambassadede France à Brazzaville

L’ambassade de France porte à laconnaissance du public qu’aucunedes parcelles dont elle est proprié-taire sur le site du DCM, Allée duChaillu au Plateau – centre ville –n’est à vendre.L’ambassade de France souhaitepréciser également qu’elle est seuleet légitime propriétaire de la parcelledite «emprise du Colonel MORLAIX»située à l’adresse D69, Allée duChaillu.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 13

CULTURE

* Madame la directrice généra-le du livre et de la lecture pu-blique, vous venez de prendrepart, une fois de plus, au Salondu livre, à Paris, en France.Quelles ont été les préoccupa-tions de ce Salon et la déléga-tion congolaise comptait com-bien de membres?

**Merci beaucoup de l’intérêtque votre journal accorde à laculture, en général, et aux acti-vités de la direction générale dulivre et de la lecture publique,en particulier. Pour vous parlerdu Salon du livre qui a eu lieudu 21 au 24 mars dernier, dansla capitale française, je tiensjuste à dire que cette rencon-tre a souligné ou mieux mon-tré la place que le livre occupedans le quotidien des Français.Au regard de cette expériencefrançaise, nous voulons aussi

et souhaitons, ardemment,conférer la même place du li-vre dans le quotidien des Con-golais. Etant donné qu’il de-meure le meilleur outil d’épa-nouissement, d’universalité etde partage. Le livre s’adapte àla modernité, comme le train àvapeur a fait place au train àgrande vitesse. Le monde évo-lue, et le livre, aussi. Vous com-prenez alors qu’indépendam-ment du support utilisé, numé-rique ou papier, le livre reste lelivre, et ne saurait, à ce titre,être supplanté.S’agissant des membres denotre délégation, conduite parle ministre de la culture et desarts, Jean-Claude Gakosso,nous étions une bonne four-chette d’écrivains et de spécia-listes du livre. Il y avait: MM.Henri Lopes, Jean- Luc Aka-Evy, Gérard Yongo, Grégoire

Mme Emma Mireille Opa Elion, directrice générale du livre et de lecture publique

«Le livre au Congo est promis à unavenir radieux»

Du 21 au 24 mars 2014, le Parc des expositions, àParis, la capitale de la France, a abrité le Salon dulivre. Parmi les pays qui y ont pris part, figure, enbonne place, le Congo-Brazzaville. Mme EmmaMireille Opa Elion, directrice générale du livre etde la lecture publique, faisait partie de la déléga-tion congolaise conduite par le ministre de la cul-ture et des arts, Jean-Claude Gakosso. Elle nousen dit davantage, dans l’interview qu’elle nous aaccordée. Et parle, aussi, de la célébration de laJournée mondiale du livre et du droit d’auteur,célébreé le 23 avril dernier, et du projet de la Foiredu livre que la direction générale du livre et de lalecture publique entend organiser à Brazzaville.

Léfouoba, Sauve Gérard Ngo-ma Malanda, Serge EugèneGhoma Boubanga, Pierre Ntsé-

mou, Séraphin Edy Kanda Bo-nazebi, Pierre Galloï, JosephBitala Bitémo, Florent Sogni

Du 19 mai au 20 juin 2014, le hall de l’I.f.c (Institut français duCongo) de Brazzaville sert de cadre à une exposition consacréeau nombre d’or. C’est l’ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon, qui a inauguré cette exhibition à laquelle prennentpart vingt-deux artistes qui présentent, chacun, une oeuvre. C’étaiten présence d’une centaine d’invités. A cette occasion, le diplo-mate français a félicité les artistes exposants. Mme Claire Lamar-que, à l’origine de cette exposition, a été mise à l’honneur, pourson appui aux jeunes créateurs congolais, durant son séjour.

I.f.c (Institut français du Congo)de Brazzaville

Vingt-deux artistesexposent leur vision du

nombre d’or

Jean-Pierre Vidon a, par ailleurs, annoncé l’œuvre choisie par lejury, intitulée: «Elle dans sa cage dorée», de l’artiste plasticiencongolais Rémy Mongo-Etsion.Enfin, il a invité tous les spectateurs à l’I.f.c, samedi 24 mai, à 10heures, à la conférence à deux voix relative à cette thématique dunombre d’or qu’ont donnée MM. Nocolo Tassoni Estense, ambas-sadeur d’Italie au Congo, et Jannick Trunkenwald, enseignant demathématiques au lycée français Saint-Exupéry, organisateur duconcours de mathématiques «Mathabrazza», dont les résultatsont été dévoilés, le mardi 6 mai 2014, dans la salle Savorgnan DeBrazza de l’I.f.c de Brazzaville.  Signalons que les vingt-deux œuvres à l’honneur à l’Institut fran-çais du Congo mêlent peintures abstraites ou figuratives, sculp-tures, maquettes, pendules, et photographies.

C.E.

La pièce est, certes, vieillis-sante, mais sa thématiquedemeure d’actualité: la

succession au pouvoir. Cettepièce présentée par la troupe«Le théâtre national» révèle lapossibilité de succession fémi-nine au trône royal. Une étran-geté devenue réalité dans cet-te pièce. La princesse Lozy,devient reine d’un grand royau-me, en prenant la suite de deson père Nganga Mayala, dé-sormais ex-grand roi de ceroyaume. A l’origine: l’incapa-cité de Nganga Mayala à pour-suivre son œuvre devant l’im-mensité de la tâche durcie. Si,au départ, les membres du con-seil royal s’y opposaient, con-tre toute raison, ils ont, parailleurs, fini par perdre pied.Approuvant, de ce fait, ce chan-gement. Avec le dilemme queprésentait notamment, le décèsde Mackaya, second et uniquefils du roi, condamné à la pei-ne de mort, pour crime contredeux habitants de ce royaume

12ème «Vendredi des arts et des lettres»

«Le théâtre national» revitalise lapièce «Nganga Mayala»

Grand classique africain. Presque rangée dans lesarmoires de l’oubli, la pièce théâtrale «NgangaMayala» du défunt acteur Ferdinand Mouangassa,décédé il y a plusieurs années déjà, a été jouée,vendredi 23 mai 2014, à la Préfecture de Brazza-ville, par la troupe de théâtre «Le théâtre national».A l’occasion du 12ème «Vendredi des arts et deslettres», organisé par l’U.n.e.a.c (Union nationaledes écrivains et artistes congolais). Datant des an-nées post- indépendance, cette pièce a été notam-ment mise en scène par Pascale Touloulou, res-ponsable des ateliers théâtres de la troupe théâ-trale précitée. Devant le regard expressif du minis-tre Henri Djombo, président de l’U.n.e.a.c, et de biend’autres personnalités invitées.

(l’une des victimes étant le fian-cé de la princesse Lozy). Celle-ci est, ensuite, installée sur cetrône, selon le rituel recomman-dé. «L’efficacité d’un royaumene dépend pas du sexe, maisde la confiance accordée aunouveau chef du royaume. Leroi est chargé par le peupled’une mission sacrée. Ce quiconcerne le peuple, ce n’estpas le sexe du roi, mais que l’onsoit à l’écoute de ses problè-mes. La loi dit: «ne peut succé-der au roi que le premier enfantdu roi. Mais ne définit pas sonsexe….». Ma fille est courageu-se et sait écouter. Elle se met-tra au service du peuple», ras-sure l’ex-grand roi, NgangaMayala.Les rideaux tombés sur le dou-zième «Vendredi des arts et deslettres», le président del’U.n.e.a.c a remercié artistes,metteurs en scène et public,pour l’intérêt accordé à cettepièce d’actualité, aujourd’hui.«Merci d’être venus féliciter les

artistes, reconnaître leurs ta-lents, qualités. Merci aux met-teurs en scène de nous avoirappris que cette pièce est ac-tuelle. Elle aborde des sujetsd’actualité de nos jours. Ce quevous avez vu ne peut être rem-placé par des simples mots.

Nous avons été invités et ser-vis à cette table», a-t-il confié.

HordelBIAKORO-MALONGA.

Zaou, Mme Lydie Pongault.Pour ne citer que ceux-là.*Vous venez de célébrer, ici aupays, la Journée mondiale dulivre et du droit d’auteur. Quelest le sens que vous avez don-né à cette célébration?**En célébrant la Journée mon-diale du livre et du droitd’auteur, le 23 avril 2014, nousavons voulu sensibiliser legrand public sur l’importancedu livre dans le développementde l’être humain et de la socié-té, d’autant plus que ce quenous sommes, nous le devonsau livre. C’est aussi l’occasionde rapprocher le public desécrivains, de faciliter l’accès aulivre par un déploiement de dis-tributeurs, à savoir: les librai-res, les éditeurs; d’identifier lepublic sur les possibilités

d’emplois que présentent lesmétiers du livre. Au nombre desactivités organisées à cet effet,figure la cérémonie de présen-tation de livres, à l’Hôtel Led-ger Plaza, à Brazzaville. Celaétant dit, quel que soit le sup-port utilisé pour l’édition du li-vre, électrique ou papier, le li-vre au Congo est promis à unavenir radieux.Enfin, je tiens à rappeler aupublic et aux milliers de lec-teurs de votre journal que lapremière Foire du livre de Braz-zaville se tiendra dans un futurproche.

Propos recueillis parPascal NGALIBO-YALA

Mme Lamarque, Jean-Pierre Vidon et Rémy Mongo-Etsion, devantl’oeuvre de l’artiste primée par le jury.

L’ambassadeur de France prononçant son allocution, à l’ouver-ture de l’exposition..

Mme Emma Mireille Opa encadrée par le ministre Jean-ClaudeGakosso et l'ambassadeur Henri Lopès.

Le stand du Congo.

Vue des officiels.

Un scénario des acteurs.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 14

SOCIETE

C’est pour renforcer lamobilité des unités dela circulation routière

que le don de cinquante mo-tos flambantes neuves a étéfait par le maire de Pointe-Noire. Ce don est venu à pointnommé, pour renforcer la lo-gistique de l’unité stratégiquede police, car les policiers ontla mission de réguler, nuit etjour, la circulation des per-sonnes et des biens et d’as-surer la sécurité publiquedans la ville. Le maire RolandBouiti-Viaudo l’a exprimédans son mot decirconstance: «Je voudraisprofiter de l’occurrence decette manifestation, pour in-viter nos concitoyens à tou-jours plus de civisme surtoute l’étendue du territoirede notre commune, car c’estgrâce à leur civisme caracté-

Commune de Pointe-NoireLe maire Roland Bouiti-Viaudo a fait don

de cinquante motos à la policeVendredi 23 mai 2014, Roland Bouiti-Viaudo, présidentdu conseil municipal et député-maire de la ville dePointe-Noire, a procédé à la remise officielle d’un lotde cinquante motos à l’unité de la police de la circula-tion routière de la ville océane. La cérémonie s’est dé-roulée à la devanture de la mairie centrale, sous le pa-tronage d’Alexandre Honoré Paka, préfet du départe-ment de Pointe-Noire, et a connu la présence du géné-ral de police de deuxième classe Jean-FrançoisNdengué, directeur général de la police, et des autori-tés militaires, administratives et politiques de la place.

risé par le payement de diversimpôts et taxes que nousavons pu mobiliser les res-sources nécessaires à l’attri-

bution de ces motos. Mon-sieur le directeur général,voici les motos destinées auxagents de la police routière

qui relèvent de votre autorité,gage de leur efficacité sur leterrain. Voici donc les moyensde leur action. Je forme le

vœu très cher qu’on en fasseun bon usage pour l’intérêt etle bienfait de nos citoyens,soucis majeur de Son excel-lence Denis Sassou Nguesso,notre très cher président».Pour sa part, le général Jean-François Ndengué, heureuxdes moyens roulants reçus, a,tout d’abord, remercié le pré-fet et le maire: «La mairie dePointe-Noire a également unemission régalienne et lemaire, pour la deuxième fois,a pensé à notre corporation.Au nom du commandementet à mon nom personnel, jetiens à remercier, d’abord,Monsieur le préfet, pour lesens de la responsabilité etpar ricochet le maire».

Puis, il a pris l’engagementd’en faire bon usage, avant dedonner des instructions fer-mes aux utilisateurs: «J’es-père bien que vous allez enfaire un bon usage, pour l’in-térêt de la sécurité dans le dé-partement».A son tour, le colonel Fran-çois Kilebé, commissaire cen-tral de police de la communede Pointe-Noire, a remerciéles autorités et exprimé sasatisfaction. «Je tiens à re-mercier le député-maire de la

ville de Pointe-Noire pour legeste qui a été accompli. Voussavez qu’il y a des lustres quenous travaillons avec des en-

gins qui sont vétustes et dont,parfois en cours de parcours,les moteurs lâchaient, leschaînes se dégageaient, il yavait des crevaisons et j’enoublie. Le conseil municipalet départemental de la ville apu faire la même observationet a inscrit une ligne budgé-taire pour nous attribuer desmotos. Nous ne pouvons quel’en remercier», a-t-il déclaré.Une parade des unités de lapolice a clos la cérémonie deremise de don. Sur les cin-quante motos, vingt-cinq sontattribuées à l’unité d’interven-tion et les vingt-cinq autres,de marque Zailing Gh600,sont confiées à l’unité d’es-corte. Il est à noter que c’estpour la deuxième fois que lamunicipalité de Pointe-Noire

fait ce geste à la police natio-nale.

Noëllie BOUANGA

Aux termes des actes reçus par MaîtreNorbert MADZOU, en date à Brazzavilledu 13 Mai 2014, dûment enregistrés àBrazzaville, aux Domaines et Timbresde Poto-Poto, le 15 Mai 2014, sous Fo-lio 87/5, n°1309, il a été constitué uneSociété dénommée: «SOCIETE BA-LAYERA & FRERES», dont les caracté-ristiques sont les suivantes:Forme: Société A Responsabilité Limi-tée Unipersonnelle;Capital: le capital de la Société est de:1.000.000 F. CFA;Siège: Le siège de la Société est fixé àBrazzaville, au 15 bis de la rue Bor-deaux (Ouenzé);Objet: La Société a pour objet, en Ré-publique du Congo:* location et vente de voitures, ventedes pièces détachées d’automobiles,quincaillerie, pneumatique, alimenta-tion, bureautique, vente du matérielinformatique et consommables, le Bâ-timent et les Travaux Publics, l’Import-Export, vente du matériel et mobilier de

ETUDE DE Maître Norbert MADZOUNotaire au ressort de la Cour d’Appel de Brazzaville

Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, passage à niveau du Marché PV,A côtés des DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Tél.: (00242) 06.655.65.08; 05.545.5857E-mail: [email protected]

REPUBLIQUE DU CONGO

SOCIETE BALAYERA & FRERESSociété A Responsabilité Limitée Unipersonnelle

Au Capital de 1.000.000 F. CFASiège: 15 bis, Rue Bordeaux (Ouenzé)

Brazzaville

INSERTION LEGALEbureau, assainissement, vente desproduits pharmaceutiques, évacua-tions sanitaires, transport de person-nes et de marchandises;Durée: La durée de la société est de 99années;RCCM: La Société a été immatriculéeau Registre du Commerce et du CréditMobilier du Tribunal de Commerce deBrazzaville, sous le n° BZV/14 B 5106du 19 Mai 2014;Gérance: Suivant Procès-verbal dedécisions de l’associé unique en datedu 07 Mai 2014, Monsieur BAKARYBalayera, de nationalité Congolaise,est le Gérant de la Société, pour unedurée indéterminée;Dépôt de deux expéditions des statutsa été entrepris au Greffe du Tribunalde Commerce de Brazzaville, confor-mément à la loi.

Pour insertion,Maître Norbert MADZOU,

Notaire.

Aux termes d’un acte authentiquereçu par Maître Brislaine KOUTOU,Notaire, le 6 janvier 2014, dûmentenregistré, le 8 janvier 2014, sousle folio 153/10, n°7692, il a été cons-titué une société ayant les caracté-ristiques suivantes:Forme: Société A ResponsabilitéLimitée Unipersonnelle;Objet: la société a pour objet, tanten République du Congo qu’àl’étranger:- Import-Export: matériaux de cons-truction et électronique – alimenta-tion – bureautique - électroména-ger.Et, plus généralement, toutes opé-rations industrielles, commercia-les, financières, se rattachant,directement ou indirectement, à

Etude de Maître Brislaine KOUTOUNotaire

Sise 93, avenue MOE KATT MATOU, immeuble BATCHI, entre Warid Congo et la boulangerieGerbe d’or, Pointe-Noire, Téléphone:06 651 45 55/04 433 87 96

INSERTION LEGALE«JIMEX»

Société A Responsabilité Limitée Unipersonnelle au capital de UN MILLION DE F. CFA

SIEGE SOCIAL: Avenue Marien NGOUABI, vers la société Air LiquideB.P: 820 - Téléphone: 04 400 64 84 - Pointe-Noire

t’objet social ci-dessus indiqué, etsusceptibles d’en favoriserl’extension ou le développement;Dénomination sociale: JIMEX;Siège social: Avenue MarienNGOUABI, vers la société Air Li-quide;Capital: Un million (1.000.000) de F.CFA, divisé en 100 parts de 10.000F. CFA chacune;Administration: La société est gé-rée et administrée par Monsieur ALIABDULLAH AHMBD Al Adwar;RCCM: Elle est immatriculée au Re-gistre du Commerce et du CréditMobilier, sous le numéro CG/PNR/14 B 58.

Pour avis,

Une vue du don.

La remise symbolique du don au préfet de Pointe-Noire.

Roland Bouiti-Viaudo.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 15

POINT DE VUE

Vanité des vanitésou le mauvais adepte

de Ronsard et d’EpicureDe toutes les créatures qui peuplent la terre, l’homme est l’être quiarrive nu au monde, comme un ver de terre. Pour le protéger de l’en-tropie terrestre, la famille qui l’accueille l’emmaillote dans du linge.On lui témoigne toute l’attention réservée au nouveau venu. Il est aupetit soin, pour qu’il grandisse dans des conditions idoines. Plus tard,comme le veut la civilisation du graphique, il va à l’école. Le cheminobligé et obligatoire, pour se faire une place dans la société. Aprèsun cursus bien rempli, il accède à la vie active. Il occupe un postedans lequel il va évoluer.De simple collaborateur, il devient un responsable de haut niveau,par le jeu de la promotion professionnelle. Et là, il trône dans un bu-reau immense et confortable. Il commence à se doter des moyens desa réalisation. Il accède à des milieux correspondant à son image, austanding de vie offert par sa position sociale. Tout ce qui se ressem-ble s’assemble. L’homme commence alors à prendre goût à la vie... àla bonne vie. Il commence à cumuler des richesses. Pour bien vivre,être bien en vue, il faut avoir des biens. Le salaire ne suffit plus. Ilconvoite des postes ou des positions sociales plus juteuses. Toutesles propositions sont les bienvenues. Adhésions à des maisons ini-tiatiques, à des partis ou à des associations politiques.Après, le voici au pinacle, au sommet. Et là, c’est fini. On devientadepte mauvais de Ronsard. Parce que Ronsard était un grand poètede la Cour de Charles IX, très critique de la démesure de l’époque. Onfait sienne, à l’excès, sa pratique sociale qui se résume en: «Cueillez,cueillez les roses de la vie. Hâtons-nous, jouissons». Ou encore,mauvais adepte, parce que le philosophe Epicure n’était pas un jouis-seur débauché. Celui-ci luttait pour le plaisir mesuré, sans excès.Pratiquant à tort l’épicurisme, ces gens dissolus s’adonnent à la goin-frerie. Manger, manger sans cesse. Oui, manger, c’est un droit, undroit vital de s’alimenter.Mais, manger d’un appétit pantagruélique demande beaucoup demoyens. Et la poche est tenue. Que faire? On rallonge le bras. Onaugmente la capacité de notre paume de la main. La caisse de l’Etatdevient notre source naturelle, pour puiser nos ressources. On puise,on puise sans cesse. Par l’effet de l’expansionnisme, on s’appropriedes terres. Des domaines. On crée les dissensions dans les familles.On spolie des parcelles de terrain, pour la plupart héritées de nosparents défunts. Sur ces terrains, on érige des édifices en quelquesjours. Des prouesses à vous couper le souffle.Quelle que soit la longueur du jour, le soir finit par poindre. Ainsi, lecrépuscule de la vie s’annonce. Comme le soleil termine sa course àl’Ouest, pour ce que nous avons appris à l’école, le dos de l’hommecommence à se vouter. Le cœur refuse de diffuser, de pomper le li-quide vital, pour nourrir tous les organes vitaux. Le corps accuse lafaiblesse.Le moment tant redouter est là. Le temps de laisser ce panier à cra-bes où la loi de la jungle est de rigueur. Le temps où l’on est couchésur le dos, le nez rivé vers le ciel.Les yeux clos. Le temps où l’homme plonge dans un sommeil paisi-ble. Cette position d’inertie totale marque le terme de sa pérégrina-tion sur cette terre des mortels. Des enfants, des hommes et desfemmes s’arrachent les cheveux. Tout le monde accourt au chevetdu lit du mort. Chacun vient arroser ce corps de torrents de larmes.Une bonne façon de témoigner un amour profond à cette personnequi s’en va, pour un voyage dont il détiendra, désormais, seul, lesecret.Le bilan de cette vie d’homme mortel sur terre se résume commesuit: on naît, on grandit, on travaille pour assurer notre survie. Onamasse des fortunes au détriment des autres citoyens dans la rue, lequartier, la ville, le pays tout entier. On a été mauvais adepte de Ron-sard et d’Epicure. Au terminus, on finit dans un sarcophage d’un mètrequatre-vingt-dix de long et cinquante centimètre de large et un peuplus d’un demi-mètre de haut. Après avoir arrosé ce corps sans viede chaudes larmes, on le jette dans un petit trou, d’un mètre cin-quante de profondeur, ouvert dans le sol. Quelques petites pierresde luxe et un crucifix posés en surface. Une épitaphe: «Ci-git GoaunAlbert», et patati et patata.Alors, si tout le monde pouvait interroger l’existence de l’homme,son existence, on arrêterait de faire du tort aux autres, à quelqueniveau de la société que l’on se trouverait. A bon entendeur salut!

YIRRIKA MATSIMOUNA

La recherche du consen-sus politique au Congoest un travail laborieux

qui emprunte de singuliers dé-tours, depuis l’indépendancedu pays en 1960. Est-il besoinde rappeler le nombre de con-certations, de conférences etde dialogues organisés dans lepays depuis plus de cinquanteans, pour se convaincre du tra-vail de Sisyphe à accomplir enla matière? Le dialogue politi-que au Congo est une routineperverse qui finit par lasser denombreux acteurs et observa-teurs sur ses maigres et précai-res résultats, notamment surles difficultés récurrentes àmettre en œuvre les résultats deces concertations politiques.Malgré le fait qu’elle ait été ap-prouvée par le peuple le 20 jan-vier 2002, la Constitution n’apas affermis une dynamiqued’institutionnalisation du pou-voir. C’est pourquoi il devientévident que seules des institu-tions fortes -comme le deman-dait le président Obama à Ac-cra- peuvent créer les condi-tions susceptibles d’asseoirune société démocratique auCongo. La Constitution de 2002a besoin d’un aménagementinstitutionnel et normatif pours’ancrer, véritablement, dansune dynamique de consolida-tion des institutions fortes.A l’instar de nombreux paysafricains, les institutions cons-titutionnelles congolaises sontfaibles et, dans une situation decrise politique et institutionnel-le, elles seront incapables deréguler et d’encadrer, raisonna-blement, les comportementspolitiques. D’où les craintesd’une transition politique chao-tique et les inquiétudes parta-gées sur la survenance d’unealternance inconstitutionnellequi provoquerait des violationsgraves et massives des droitsde l’homme. Or, la stabilité so-ciopolitique est l’une des con-ditions essentielles du déve-loppement et de l’émergencedu pays à l’horizon 2025. L’en-jeu principal est d’assurer lapaix et la stabilité pour la sécu-rité humaine des populations.

Pour assurer le développement d’une société démo-

cratique, il faut bien prendregarde de ne pas bouleverser lesfragiles acquis et de ne pasminorer les difficultés et con-traintes que doivent surmonterles acteurs impliqués dans lesprocessus sociopolitiques etéconomiques. Car, ce n’est paspar la prolifération des injonc-tions ou par les conditionnali-tés prescriptives des «faiseursde démocratie» et des «expertsdu développement» qu’un paysqui vient de traverser plusd’une dizaine d’années de vio-lences pourrait assurer sa sta-bilité et son développementdurable (1).Les Congolais doivent plutôtfaire appel et avoir confiancedans la volonté et le consensuspolitiques, la tolérance et lamodération, en définitive la vi-gilance de l’opinion publiqueelle-même. Arme dangereusedans des sociétés fragiles, lesexigences maximalistes peu-vent constituer une menacepour la liberté précaire, lors-qu’elles ne visent qu’à créerdes monopoles d’idées, pu-

blics ou privés, au service desambitions et intérêts peu sou-cieux de la consolidation de lapaix. Le chemin de la liberté estencombré de discours élo-quents, de postures idéologi-ques et de revendications op-portunistes que le peuple doitapprendre à enjamber avec in-telligence, pour ne pas se lais-ser prendre dans les filets dela désunion nationale et del’instabilité. Nombreux sontceux qui comparent leur cour-te vie humaine au destin d’unpays et qui souhaitent accom-plir, avec des relents messiani-ques, une démocratie bien sou-vent idéalisée que réalisabledans le temps présent. Danscette période d’exaltation dé-mocratique, de débats enflam-més par divers intérêts parti-sans, d’antagonismes exacer-bés par des frustrations accu-mulées au cours des deux der-nières décennies, la défense dela Constitution au Congo estune tâche ardue qui doit sedonner comme objectif d’apai-ser les tensions et de donnervie à une nation, désespéré-ment en quête de bonheur.La Constitution du 20 janvier2002 comprend un titre XVIIIintitulé: «De la révision de laConstitution» qui regroupetrois articles (185, 186, 187). Cetitre pose les principes géné-raux, le champ matériel, les li-mitations et les modalités for-melles de la révision constitu-tionnelle au Congo. Il laisse lesoin à une loi organique depréciser les conditions d’unetelle révision. Ainsi, sauf à liredans la Constitution ce qui n’yest pas écrit, celle-ci est révi-sable selon les termes détermi-nés, souverainement, par leconstituant originaire. La ques-tion n’est donc pas d’interdireou de s’opposer à toute révi-sion constitutionnelle, mais deproposer une révision qui doits’inscrire dans le cadre légalainsi déterminé par la Consti-tution elle-même. Il ne sert àrien de refaire la révolution en2016!

Premièrement, ceux qui arguent que la Constitution

de 2002 n’est pas appliquéedoivent le faire constater par lesvoies de droit. Théoriquement,il existe des possibilités de sai-sine de la Cour constitutionnel-le par voie directe ou par voied’exception. Par le passé, lesrequêtes présentées devant laCour constitutionnelle ont étéécrites avec une légèreté blâ-mable au vu des enjeux juridi-ques et politiques en cause. Telest le cas de la requête dépo-sée par le «chef» de l’opposi-tion, pour solliciter l’annulationde l’élection présidentielle de2009. Certes, on peut objecterque les chances de succès de-vant une telle instance sont fai-bles et que son indépendancen’est pas une certitude. Maisqui ne risque rien n’a rien et lacontestation politique ne peutpas se substituer à l’action ju-ridictionnelle.

Deuxièmement, le degré demise en œuvre d’une

Constitution peut faire l’objetd’un débat politique qu’il appar-tient aux protagonistes d’orga-niser lors des diverses concer-tations politiques. Il n’existe

aucun pays au monde où laConstitution est mise en œuvrede manière satisfaisante pourtous. Même là où la Constitu-tion est bicentenaire, quelquesdivergences peuvent toujourssurvenir sur les interprétationsà donner de telle ou telle prati-que sociale ou politique.

Troisièmement, la révisionconstitutionnelle doit s’ins-

crire dans une démarche fon-dée sur les principes d’une so-ciété démocratique qui exclutla violence et privilégie le con-sensus. Dès lors, aucun prota-goniste ne peut, à lui tout seul,imposer une révision, si lecorps social n’y consent pas,parce qu’il n’y aurait aucun in-térêt général ni aucune valeurrépublicaine à défendre ou àpromouvoir.

Quatrièmement, enfin, laConstitution ne peut ni

prévoir ni empêcher une révi-sion révolutionnaire (coupd’Etat par exemple), c’est-à-direcelle qui ne s’inscrit pas dansle champ limité du droit consti-tutionnel établi. Par consé-quent, nous ne nous intéres-sons pas à la révision consti-tutionnelle faite par voie révo-lutionnaire.Ainsi, nous proposons de sor-tir de l’embarrassante postureminée par les querelles partisa-nes, pour offrir au citoyen unaccès intelligent à un débatd’intérêt public pollué par diver-ses considérations carriéristeset opportunistes. Le débat surla révision constitutionnelle auCongo est tronqué, passionnelet émotif, au point de devenirune poudrière sociale.La Charte africaine de ladémocratie fixe comme princi-pe que le processus d’amende-ment ou de révision de la Cons-titution doit reposer sur un con-sensus national comportant, lecas échéant, le recours au ré-férendum (article 10, alinéa 2).Il y a lieu de souligner qu’unerévision constitutionnelle quine repose pas sur «un consen-sus national» est une forme dechangement anticonstitution-nel de gouvernement et elleserait donc contraire à la léga-lité internationale. Toute laquestion est d’apprécier lesmanifestions et la portée de ce«consensus national». Lesmanifestations du nécessaireconsensus politique ne doiventpas se limiter aux meetingspolitiques ou aux diverses os-tentations dont les acteurs po-litiques ont acquis les habitu-des lors des campagnes élec-torales. La distribution des vi-vres et des promesses ne peutpas remplacer le débat politi-que et citoyen.La vérification, par les sonda-ges d’opinion, d’un consensusnational est une entreprise ha-sardeuse et trompeuse, car lescritères ne sont pas objectiva-bles avec une rigueur consé-quente. Une manipulation del’opinion publique est très fa-cile dans un contexte sociocul-turel où l’exercice de la citoyen-neté est très diffus et hanté parles cauchemars des conflitsfratricides. Les gesticulationsmédiatiques des «sages» et lesmanifestations populaires nesont pas non plus des élémentspertinents d’appréciation.

Dans le cadre de la Cons-titution de 2002, un pre-mier test de consensuspourrait porter sur l’article185.En effet, la Constitution exclut,de manière expresse, du champde la révision les titres I et II, laforme et le caractère de l’Etatet le nombre de mandats duprésident de la République. Par

contre, le même article n’indi-que pas qu’il n’est pas lui-même révisable; en d’autrestermes, il n’a aucune immunitéconstitutionnelle puisqu’entant que verrou, rien n’interditson déverrouillage préalable.Le verrou interdit la révision decertains articles de la Constitu-tion, mais il n’interdit pas sapropre révision, sauf à confor-ter la thèse du caractère im-muable de ce verrou qui n’estmentionné nulle part dans laConstitution. Mais, une inter-prétation finaliste ou téléologi-que du droit pourrait conduireà poser le principe selon lequella volonté du peuple serait tra-hie et détournée si ce verrouvenait à être révisé, car il estl’expression de l’intention fon-damentale du constituant origi-naire.En posant ce verrou, le peuplea constitutionnalisé des va-leurs fondamentales qui s’im-posent à tout pouvoir. Par con-séquent, on pourrait donc luidemander s’il consent à leverce verrou avant d’amorcer tou-te entreprise secondaire de ré-vision constitutionnelle. Il yaurait, donc, en l’espèce unerévision primaire et une révi-sion secondaire de la Consti-tution.La révision primaire porteraitpréalablement sur le verrou del’article 185 et la révision se-condaire porterait sur les prin-cipes protégés par ce verrouconstitutionnel une fois qu’ilserait levé. Un référendum avecdeux questions pourrait, tech-niquement résoudre le problè-me. Une première question por-tant sur l’article 185 et une se-conde question sur les autresaspects de la révision. Si la ré-ponse est positive dans la pre-mière urne pour la premièrequestion, il y a lieu d’ouvrir laseconde urne pour la deuxiè-me question. Si la réponse estnégative, le processus s’arrêtedéfinitivement. On peut aussienvisager de ne prendre encompte les résultats de la se-conde question que dans lamesure où la réponse serait fa-vorable à la première. La vraiequestion est surtout de savoirpourquoi on veut ce change-ment.Aussi blâmable que puissedonc être le comportementd’un pouvoir politique, il seraitparticulièrement spéculaire deprétendre à l’immuabilité d’uneConstitution. Toute Constitu-tion est donc forcément révisa-ble, même si certaines matièresconstitutionnelles peuventéchapper, selon la volonté dupeuple, à l’action de révision.Si on peut légitimement douterde la capacité du pouvoir derespecter l’idée même de lasoumission aux normes cons-titutionnelles, on ne saurait ce-pendant lui dénier le droit deproposer au peuple la ratifica-tion d’une révision constitu-tionnelle. Le contraire condui-rait à prendre la Constitution de2002 pour une version laïque dela bible. Ce qu’elle n’est pas.

(A suivre)

Pr Jean DidierBOUKONGOU

Université Catholiqued’Afrique centrale

[email protected]

Note1- Biléou Sakpane-Gbati, «Ladémocratie à l’africaine», Éthi-que publique [En ligne], vol. 13,n° 2 | 2011, mis en ligne le 30octobre 2012, consulté le 3 avril2013.

<http://ethiquepublique.revues.org/

679>

L’esprit de la Constitutionet les esprits qui se constituent au CongoDans le numéro 2123 du 24 mai 1997 de La Semaine Afri-caine nous écrivions à l’époque ceci: «Au crépuscule d’unmandat présidentiel qui a été riche en tragédies et en pro-messes, les clans politiques congolais commencent à or-chestrer une partition étrange sur l’élection présidentiellesur laquelle repose le destin du Congo». Quelques joursplus tard nos craintes furent confirmées! Dix-sept ans après,il nous faut s’interroger sur les leçons à tirer de l’histoirecongolaise.

Eric-Pressing

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3396 du vendredi 30 mai 2014 - PAGE 16

SPORTSA propos de Congo-Namibie, à Pointe-Noire

L’indispensable soutien massifaux Diables-Rouges

Le match retour Congo-Namibie, le 1er juin 2014,sera décisif pour le football congolais. Les Diables-

Rouges sont condamnés à tirer leur épingle du jeu,pour prétendre poursuivre la compétition. Pour ce faire,ils auront besoin du soutien massif du public.Le rôle du public est déterminant. Parce que le rayonne-ment d’une équipe ne dépend pas seulement de son sa-voir-faire sur l’aire de jeu, mais également du soutien sansrépit que lui apporte son public. La victoire est le résultatd’un ensemble de facteurs, dont l’un des plus importantsest, à notre avis, le moral. Il est plus qu’un arsenal deguerre. Il faut donc un réarmement moral à notre ‘’Onzenational’’, pour l’aider à passer le cap du Malawi. Ne dit-onpas que le fleuve n’est fleuve qu’avec l’apport des ruis-seaux et rivières? Aussi le concours de tout le monde estnécessaire et urgent, pour créer un climat psychologiquefavorable aux Diables-Rouges qui en ont bien besoin. Ilsen auront besoin durant toute la compétition, car long etjonché d’épines est le chemin qui mène au Maroc.Le public doit donc apporter sa contribution. L’idéal estqu’il prenne d’assaut les gradins du Complexe sportif dePointe-Noire, pour forlancer et porter, inconditionnelle-ment, ses joueurs. La pression n’a cessé de mettre en re-lief la soif excessive des victoires dudit public, qui se tra-duit par une exigence capable d’ébranler le joueur le moinsarmé moralement. C’est pourquoi, il faut le pousser, parun soutien de tout instant, à la victoire.Que le public fasse l’effort d’entourer nos Diables-Rou-ges de ses soins et qu’il lui montre son amour. Cela estindispensable. Car des joueurs abandonnés, moralement,sont incapables, souvent, d’une grande performance. Or,le Congo a besoin d’une victoire et d’une qualification, di-manche, sinon, il ruinerait toutes ses chances d’aller auMaroc, en 2015.Que tous ceux qui cherchent l’image d’un quelconquesoutien prennent pour exemple les éliminatoires de laCoupe du monde-France 98. A ces occasions, le publicsportif de Pointe-Noire porta et amena son équipe à desvictoires historiques, notamment celles sur la Zambie, laR.D.C et l’Afrique du Sud. Dirigeants des clubs, de la Fé-dération et autorités sportives s’étaient mêlés, également,des débats de la pelouse, chacun dans son domaine d’in-tervention. Pourquoi ne plus répéter l’expérience?Si l’apport du public ne peut guider les tirs, il reste acquisqu’il peut galvaniser le moral des joueurs. Nous renouve-lons donc le soutien massif des sportifs congolais aux Dia-bles-Rouges, persuadé que leur attitude influerait sur leurprestation. Sans verser, bien sûr, dans le chauvinisme.Public congolais, si tu n’applaudis pas ton équipe natio-nale, penses-tu que d’autres le feront à ta place? Tous,dimanche 1er juin, au Complexe sportif de Pointe-Noire.Et, allez, donc, les Diables-Rouges!

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Les Diables-Rouges en dé-coudront, dimanche 1er juin2014, avec les Warriors,

l’équipe nationale du Malawi,dans le cadre du match retour dupremier tour des éliminatoires dela CAN-Maroc 2015, au Com-plexe sportif de Pointe-Noire, ex-Stade Municipal.En prélude à cette confrontation,le ministre des sports et de l’édu-cation physique, Léon AlfredOpimbat, qui cerne l’ampleur deleur mission, a rendu visite auxDiables-Rouges, lundi 26 mai

Eliminatoires CAN 2015/Congo-Namibie

2014, à Pointe-Noire. Pour leurapporter le soutien moral des pou-voirs publics et la motivation finan-cière d’avant-match.Dans ce face-à-face, les joueursont pris, fermement, «l’engage-ment de ne pas décevoir le pu-blic», à qui ils promettent «la vic-toire» et, ipso facto, «la qualifica-tion». Dans l’ensemble, tous lesjoueurs sont déterminés à donnerle meilleur d’eux-mêmes, pourl’offrir aux Congolais, a déclaréleur porte-parole, PrinceOniangué, milieu de terrain de

Reims. «On est une nouvelle gé-nération, et nous sommes déter-minés à écrire de nouvelles pa-ges de l’histoire qui soient meilleu-res que les précédentes», a-t-ilrenchéri.

Claude Le Royconfiant

«Il n’y aura pas d’excuse. Tout aété fait pour qu’on se préparedans les meilleures conditions»,a affirmé Claude Le Roy, l’entraî-neur des Diables-Rouges,s’adressant au ministre des

sports, à cette occasion. «C’estun groupe qui a une extrême qua-lité», a-t-il ajouté. Comme pourdire que les Diables-Rouges sont,psychologiquement, bien arméspour l’emporter, ce dimanche.

Léon Alfred Opimbatau créneau

Léon Alfred Opimbat, qui ne cessed’avoir une oreille attentive auxdoléances des joueurs, les a invi-tés à se surpasser sur le terrain,pour obtenir la qualification tantattendue par le public. Tout enrenouvelant aux joueurs l’engage-ment de l’Etat à leur endroit, sondevoir, a-t-il dit, «est d’activer letroisième pilier: le public. Nousallons créer les conditions de mo-bilisation du public.»Le ministre des sports est doncmonté au créneau, pour solliciter,de la part des dirigeants locaux,un ferme engagement, en vued’apporter un soutien massif auxDiables-Rouges, le 1er juin. Ils’agira, pour l’ensemble des ac-teurs, de mobiliser toutes les trou-pes et toutes les énergies, en vuede maximiser les chances de suc-cès des poulains de Claude LeRoy. Il avait, en face de lui, uneassemblée responsable, cons-ciente des enjeux de ce match,qui a promis de s’y mettre, pourle grand intérêt du football con-golais.

G.M.

Taekwondo

Rien ne sera plus commeavant, pour les Diables-Rouges. Ils ont bénéficié

du don d’un important lot de ma-tériel technique de combat, neufet de seconde main, acquis par

le président de la Fédération con-golaise de taekwondo, StanislasMbys, lors de son séjour enFrance, avec le concours de quel-ques sympathisants. Tous ont misla main à la poche, pour acquérir

de nouveaux équipements.Ce lot de matériel comprend di-vers équipements d’entraîne-ment, neufs, pour certains, deseconde main, pour d’autres. Ils’agit, notamment, du tatami, des

Dans le cadre de ses activi-tés annuelles, la S.c.log(Société commune de lo-

gistique) a organisé, dimanche 25mai 2014, à Brazzaville, la troi-sième édition de son semi-mara-

Près de 1000 athlètes, venus desneufs arrondissements de la ville-capitale, ainsi que ceux de l’inté-rieur du pays, tant pour la mar-che que pour la course, ont parti-cipé à la troisième édition du semi-

tenues (Dobok), des coquilles,des raquettes de frappe, desgants, des protège-tibias, des pro-tège-avant bras, des plastrons,des pao, etc. C’est la deuxièmeacquisition de la fédération, de-puis sa mise en place.L’absence de matériel était unsouci, pour la fédération. «Lematériel d’entraînement demeureun souci pour la fédération, parcequ’il est insuffisant. Nous sommesen train de nous battre pour nousdoter de l’équipement sophistiquéd’usage», a déclaré StanislasMbys, en remettant le lot de ma-tériels aux Diables-Rouges.Bonne nouvelle! Le président dela Fédération a obtenu l’accord deprincipe de deux combattantscongolais, prêts à défendre, dé-sormais, les couleurs du pays,dans les compétitions internatio-nales: Franck Boké, combattantdans la catégorie des moins de74kg, et Bertil le Matoméné,championne de France, dans lacatégorie des moins de 53 kg.Cependant, s’ils ont exprimé leurvolonté de servir le pays, le paysdoit prendre en charge leur pré-paration en Europe, pour préten-dre venir glaner des médailles,notamment lors des prochainsJeux africains.En outre, le président de la Fédé-ration, par le truchement de ladiaspora congolaise, a échangéavec un champion du monde etd’Europe. Ce dernier dirigera, pro-chainement, un stage de haut ni-veau, à Brazzaville, au profit desDiables-Rouges et des techni-ciens congolais. Son engagementnécessite des moyens, d’où l’ap-pel au soutien lancé par Stanis-las Mbys, pour accompagner laFédération dans sa quête de re-lever le niveau du taekwondo na-tional.

G.M.

Semi-marathon de S.c.logJodel Ossou et Eric Semba,

grands vainqueurs dela troisième édition

thon. Les grands vainqueurs decette édition sont Jodel Ossou, endames, et Eric Semba, en hom-mes.

marathon de la S.c.logLe départ et l’arrivée ont eu lieuau siège de ladite société, à Mpila,en présence du ministre des

sports et de l’éducation physique,Léon Alfred Opimbat, du directeurgénéral de S.c.l.o.g, Frederik DeVos, du directeur de cabinet duministre des hydrocarbures,Serge Bouiti Viaudo, de l’adminis-trateur-maire du 3ème arrondisse-ment, Poto-Poto, Jacques Elion,et du président de la Fédérationcongolaise d’athlétisme.Les athlètes sélectionnés ont étérépartis en deux catégories, soit13 km de parcours pour la mar-

che, et 21,1km de parcours, pourle semi-marathon, avec environ700 athlètes ayant pris le départ.A l’issue de 21,1 km de parcours,les vingt premiers athlètes, soit dixen hommes et dix en dames, ontreçu, chacun, selon l’ordre d’arri-vée, un trophée et une médaille.Tandis que les trois premiers dechaque catégorie ont reçu, cha-cun, un trophée et un chèque, soit750.000 francs Cfa, pour le pre-mier, 500.000 francs Cfa, pour le

deuxième, et 300.000 francs Cfa,pour le troisième.

Pascal BIOZI KIMINOU

Classement officiel

Hommes: 1- Eric Semba. 2-Okoueré Maël. 3- MatondoNtala.Dames: 1-Osou Jodile. 2-Omana Nina. 3-Ngana Mariane

Les vainqueurs en dames posant avec les officiels.

Prince Oniangué exprimant l’engagement des Diables-Rouges.

Remise symbolique du lot de matériel par Stanislas Mbys (à droite).