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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3424 du Vendredi 5 Septembre 2014 - 61ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

61ème

année

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Elections locales

Raymond ZéphirinMboulou calme le

jeu, mais une partiede l’opposition neveut rien savoir

(P.3)

Unesituation

qui nemanquepas d’in-térêt...

(P.3)

Editorial

Meeting de l’U.pa.d.s à BrazzavilleLes forces démocratiques opposées

au changement de constitutionappelées à se rassembler

(P.3)

Santé publique

Le Congo relève sa cote d’alertecontre les menaces du virus Ebola

(P.3)

Eliminatoires CAN-Maroc 2015

Nigeria-Congo:défaite interdite!

Jocelyn Armel Le Bachelor, habilleurcongolais, basé en France

«Sans industrielsnationaux,

l’émergence n’aurapas de sens»

(P.17)  

Diables-Rouges: ne pas rater les débuts (P.20)

Denis Christel SassouNguesso fait don de

cinq ambulances auxpays de Mouyondzi

Fondation Perspectives d’Avenir

Justin Yoka remettant les clés au sous-préfet deMouyondzi, en présence de Anne-Marie Kabala. (P.9)

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ANNONCE

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EVENEMENT

Une situation quine manque pas d’intérêt…Depuis que le gouvernement de la République Démocrati-

que du Congo a annoncé avoir adopté, au cours d’un con-seil des ministres extraordinaire, le 9 juin 2014, un projet

de loi portant révision de la Constitution, le débat bat son plein àKinshasa. Après l’offensive du camp opposé à la révision de laconstitution, dans lequel on trouve aussi bien les partis de l’op-position, les organisations de la société civile, la conférence desévêques de la RDC, que des partis de la majorité, le camp prési-dentiel a lancé sa contre-attaque. Le ministre de l’intérieur, Ri-chard Muyej, le président de l’assemblée nationale, Aubin Minaku,et bien d’autres hauts responsables politiques sont sur le frontpour exprimer la volonté du pouvoir de changer la loi fonda-mentale.Après des mois de tergiversation, le parti au pouvoir, le P.p.r.d(Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), est entrédans la danse et soutient, vaille que vaille, la révision de la Cons-titution. Mieux, dans les milieux du pouvoir, on envisage, carré-ment, un changement de constitution et non plus seulement lamodification de l’article 220 qui limite les mandats présidentielsà deux. «Tout Etat qui se respecte doit pouvoir tirer les consé-quences de l’évolution des mentalités, pour que la logique insti-tutionnelle soit en harmonie avec les aspirations de la popula-tion. Dans ce cadre, le P.p.r.d tirera toutes les conséquences entreune constitution paix de braves entre belligérants et une consti-tution dont la mission est de faire de notre pays un Etat émer-geant», avait déclaré, à Kinshasa, le 29 juillet dernier, EvaristeBoshab, le secrétaire général de ce parti.Mais, le débat divise l’A.m.p (Alliance pour la majorité présiden-tielle). On connaît, déjà, les exigences du M.s.r (Mouvement so-cial pour le renouveau), le deuxième parti le plus important de lamajorité présidentielle, opposé à toute révision des articles in-tangibles de la constitution. L’attitude de ce parti dirigé par l’an-cien ministre Pierre Lumbi Okongo a déclenché des tractationsau sein de la famille présidentielle, avec des réunions au hautniveau politique avec le président Joseph Kabila, lui-même.L’ancien ministre Jean-Claude Muyambo, président du parti So-lidarité congolaise pour la démocratie et le développement(Scode), a, quant à lui, choisi de s’opposer à la révision. «Nous,nous avons eu le courage de le dire. Il y a ceux qui sont dans lamajorité, ils n’ont pas le courage de le dire, mais ils sont contre.Il y en a qui disent qu’ils sont «pour», à la télé et à la radio, maisquand ils rentrent à la maison, ils disent qu’ils sont contre», avait-il affirmé, le 30 août dernier, à Kinshasa.Les contradictions qui risquent de faire exploser le camp de lamajorité prouvent que le projet de modifier ou changer la cons-titution n’a pas été suffisamment muri, politiquement parlant. AKinshasa, il est clair que le débat constitutionnel se fait sur fondde l’éventualité d’un troisième quinquennat de l’actuel président,Joseph Kabila. «Pour nous, c’est Kabila ou rien!», a lancé, parexemple, José Kabulo wa Kabulo, le président de la Jeunessekatangaise, début août dernier. Requinqué par la prise de posi-tion de John Kerry, le secrétaire d’Etat américain (ministre desaffaires étrangères), le camp de ceux qui sont opposés à touteréforme de la loi fondamentale est surtout motivé par l’idée devoir le président Kabila s’en aller, à la fin de son mandat. Jean-Claude Muyambo estime que, même s’il faut modifier la consti-tution, cela doit se faire après l’élection présidentielle de décem-bre 2015. Sous-entendu: l’alternance, d’abord, et on pourra re-venir sur le texte fondamental après.En tout cas, le camp de la majorité a du souci à se faire. Il a, sansdoute, manqué de méthode, de stratégie politique, pour bien fairepasser son idée. L’excès d’assurance et, peut être, le manquede modestie des acteurs qui donnent l’impression de vouloiropérer un passage en force pourraient compromettre les chan-ces d’un passage en douceur du cap de décembre 2015. Quoi-qu’il en soit, l’évolution de la situation en RDC ne manque pasd’intérêt sur la rive droite, où le même débat fait rage. Surtoutque Kabila doit passer son épreuve avant!

Joachim MBANZA

Editorial

Mardi 2 septembre, le ministre Raymond Zé-phirin Mboulou a réuni

les représentants des partis etgroupements politiques, toutestendances confondues, et desorganisations de la société ci-vile, pour évoquer les disposi-tions pratiques, suivant la loiélectorale révisée, qui a été pro-mulguée par le président de laRépublique. A cette occasion,il les a appelés à déposer, à soncabinet, les listes de leurs dé-légués dans les commissionslocales d’organisation desélections. Il leur a conseillé deprendre des délégués qui vi-vent sur place, dans les locali-tés où ils vont représenter leurspartis.Par ailleurs, à la demande despartis, le ministre de l’intérieura allongé la période de dépôtdes listes de candidature auxélections locales, jusqu’au 10septembre prochain, au lieu du6 septembre, comme prévu. Unarrêté sera pris pour officialisercette date.Seulement, la réunion du minis-tre Mboulou a été boycottée parles partis de l’opposition répu-blicaine, dont fait partiel’U.pa.d.s, l’unique parti de l’op-

position qui a des élus dans lesdeux chambres du parlement.A la place, l’opposition républi-caine a publié une déclarationco-signée par l’U.pa.d.s, la J.u.r.(Jeunesse unie pour la républi-que), le M.n.l.c (Mouvement na-tional de libération du Congo),le R.f.d (Rassemblement desforces démocratiques), Lumiè-re du Congo, Convergence ci-toyenne et le Must. Ces partiscritiquent la manière dont laréforme de la loi électorale a étéadoptée par l’assemblée natio-nale et condamnent le manquede sincérité du gouvernement.«Au lendemain du dernier con-seil des ministres, la classe po-litique constatait, avec stupé-faction, la non prise en comptepar le gouvernement des con-clusions des différentes con-certations politiques ayantabouti à des aménagementssubstantiels de la loi électora-le actuelle, notamment en sesarticles 15, 16 et 17», soulignela déclaration. «Ainsi, l’opposi-tion républicaine constate larupture délibérée du dialoguepar le gouvernement et la fin duconsensus national, avec com-me corollaire, la multiplicationdes risques des conflits politi-

ques et des drames qui s’ensuivent», conclut la déclara-tion. Mais, si ces partis criti-quent, ce n’est pas pour autantque tous vont choisir de boy-cotter les élections locales. Il ya des tractations au sein del’U.pa.d.s où les cadres n’en-tendent pas rater cette occa-

sion pour espérer gagner dessièges dans les conseils lo-caux.D’autres groupements politi-ques de l’opposition, comme laC.p.r (Convention des partisrépublicains), que dirigeNicéphore Fylla Saint-Eudes,ont décidé de participer auxélections locales, considérantque depuis 2009, il y a desavancées dans l’améliorationdu processus électoral nationalet que tout ne peut pas êtreobtenu au détour d’une négo-ciation. Ainsi, Nicéphore Fylla

Elections localesRaymond Zéphirin Mboulou calme le jeu, maisune partie de l’opposition ne veut rien savoirFixée au dimanche 28 septembre 2014, selon un décret prési-dentiel que l’opposition conteste, en raison des vices de formequi l’entourent, les élections locales sont, déjà, au cœur d’unecontroverse entre le gouvernement, notamment le Ministère del’intérieur et de la décentralisation, et une partie de l’opposition,particulièrement l’opposition républicaine qui, dans une décla-ration rendue publique à Brazzaville, le mardi 2 septembre der-nier, par son porte-parole, Jean Ngouabi Akondjot, président duparti Lumière pour le Congo, parle de rupture de dialogue, con-testant la manière dont la réforme de la loi électorale a été votéeà l’assemblée nationale, en l’absence des députés de l’U.pa.d.set l’organisation du scrutin par le gouvernement. Pour sa part,Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’intérieur et de la dé-centralisation, tente de calmer le jeu, en maintenant le dialogueavec la classe politique et en veillant à la bonne organisation dufutur scrutin.

Saint-Eudes, Bonaventure Mizi-dy, Dominique Basseyla et leC.n.r (Conseil national des ré-publicains), parti de FrédéricBintsamou, tout comme les par-tis du centre conduits par Jean-Michel Bokamba-Yangouma et,évidemment, ceux de la majo-rité présidentielle, dont leM.c.d.d.i, participent à ces élec-tions locales marquées par unengouement des candidats in-dépendants.

Joël NSONI

Jean Ngouabi Akondjot.

Raymond Zéphirin Mboulou.

Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

Pour le gouvernement, ils’agit d’un véritable défià relever, d’autant plus

que la province de l’Equateur,en RDC, qui est touchée parl’épidémie d’Ebola, fait frontiè-re avec deux départements denotre pays, en l’occurrence laLikouala et la Cuvette. La ses-sion de formation en appui auxdépartements exposés aux ris-ques de l’épidémie organisée àpartir du 28 août dernier, à Oyo,par le ministre de la santé et dela population, rentre dans cet-te stratégie de prévention, pourprotéger les populations.Selon François Ibovi, elle doitfournir les armes théoriquessusceptibles de renforcer lescapacités des agents de santéen matière de prévention, decontrôle et, éventuellement, deriposte ainsi que de prise en

charge des personnes attein-tes. «Le gouvernement n’en-tend ménager aucun effort pourempêcher l’importation de cet-te maladie virale mortelle dansnotre pays», a précisé le patronde la santé, à l’ouverture de lasession de formation inaugura-le qui s’est poursuivie danssept localités du Nord du pays.L’expertise mise à la disposi-tion des participants a été choi-sie en fonction des connais-sances étendues sur les ques-tions de prévention, de contrô-le, de riposte et de prise encharge des malades d’Ebola.«Les mouvements des popula-tions entre les deux rives desfleuves, le Congo et l’Ouban-gui, sont si intenses que cer-taines dispositions doivent êtreprises, afin de prémunir notrepays contre cette maladie à vi-

rus Ebola ayant déjà occasion-né 13 morts, à Jera, ville situéeà 600 kilomètres de Mbandaka,en République démocratiquedu Congo», a expliqué FrançoisIbovi.Plusieurs thèmes liés aux as-pects de prévention, de mani-pulation du virus, de l’organi-sation de la prise en charge descas avérés ou suspects ont étédéveloppés. «Cette session estl’amorce d’une série de forma-tion en cascade. Après la par-tie septentrionale du pays, sui-vra la partie Sud où seront or-ganisés des ateliers», a fait sa-voir, quant à lui, le prof. AlexisElira Dokekias, directeur géné-

ral de la santé, qui, dans le ca-dre de cette riposte, a conduit,du 27 au 29 août 2014, une dé-légation du Ministère de la san-té et de la population, associéeaux représentants de l’O.m.s,dans quelques localités duNord du pays, à savoir: Mpou-ya, Makotipoko, Loukoléla, Li-ranga, Impfondo, Bétou, Poko-la et Ewo. Au cours de ces visi-tes, des dons de matériels depremière nécessité (uniformesde protection, gants et mas-ques pour les personnels desanté, thermo flashs et les dé-sinfections, etc) ont été distri-bués.Par ailleurs, le directeur géné-

ral de la santé, appuyé par leprof. Obengui, le Dr Bouman-doki et Mme Diafouka, ont sen-sibilisé les populations sur ledanger que constitue la fièvrehémorragique à virus Ebola, lesmesures à prendre pour éviterque cette infection ne soit im-portée ou réactivée.Dans le cadre de la riposte con-tre la pandémie, il sied de si-gnaler que des sessions de for-mations seront également or-ganisées à l’intention des jour-nalistes, des douaniers, desgendarmes et policiers et desagents évoluant dans le secteurde l’économie forestière. Tou-tes ces actions qui sont me-nées sur le terrain intègrent,tout simplement, les mesuresde prévention, car, comme ledisait José Marti, «la meilleure

Santé publiqueLe Congo relève sa cote d’alerte

contre les menaces du virus EbolaFace à la résurgence de l’épidémie de fièvre hémorragique àvirus Ebola dans le pays voisin qu’est la République Démocrati-que du Congo et de sa progression en Afrique de l’Ouest, laRépublique du Congo a décidé de relever sa cote d’alerte parune gestion organisée, associant tous les acteurs de santé, pourréagir pragmatiquement face aux problèmes que pose la me-nace épidémiologique aux frontières. D’où la série d’activitésorganisées par le Ministère de la santé et de la population, enpartenariat avec l’O.m.s, à Oyo et bien d’autres localités Nord dupays, à travers les sessions de formation sur la prévention et lecontrôle de la fièvre hémorragique à virus Ebola; l’organisationd’une campagne de mobilisation pour sensibiliser les popula-tions de ces localités à risque, ainsi que la dotation en matérielsde protection.

médecine est celle qui prévientet non celle qui guérit».Par ailleurs, le mardi 2 septem-bre dernier, le ministre Ibovi aannoncé que le gouvernementva mobiliser un montant estiméà 1.170.185.000 francs Cfa, pourmettre en exécution son plande contingence, de préventionet de riposte contre la fièvrehémorragique à virus Ébola.Dans le cadre de ce plan d’ur-gence, une circulaire, rappe-lant l’importance et l’applica-tion des mesures de préven-tions, a été adressée aux pré-fets, sous-préfets, maires etaux directeurs départemen-taux de la santé.

Cyr Armel YABBAT-NGO

François Ibovi livrant sa communication aux corps constitués in-ternationaux.

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ANNONCES

Suivant Procès-verbal de l’As-semblée Générale Extraordinairede la société «SUNSHINE INTER-NATIONAL CORPORATION», ensigle «S.I.C.», Société A Respon-sabilité Limitée au capital de 5 000000 de Francs CFA, immatriculéeau Registre du commerce et ducrédit mobilier de Brazzaville,sous le numéro CG/BZV/09-B-1641, tenue en date à Brazzavilledu 08 juillet 2014, déposé au rangdes minutes de Maître ChimènePrisca Nina PONGUI, Notaire àBrazzaville (Congo), le 17 juillet2014, enregistré à la même date,à la recette des Impôts deOuenzé, sous le Folio 125/5 nu-méro 1315, l’Assemblée Généraledes associés a décidé de la créa-tion d’un établissement secon-daire à Dolisie, sous la dénomi-nation de GRAND HOTEL DEDOLISIE, ayant pour

Etude de Me Chimène Prisca Nina PONGUINotaire

Rez-de-chaussée Immeuble Patte d’Oie (SOPROGI)Case J 490 M (en face de l’E.N.A.M)

B.P: 14745, B/ville - Tél: (242) 06 662 43 35//05 516 70 79E-mail: [email protected]

SUNSHINE INTERNATIONAL CORPORATIONEn sigle «S.I.C.»

Société A Responsabilité LimitéeAu capital de 5 000 000 de Francs CFA

Brazzaville (République du Congo)RCCM: 09-B-1641

CREATION D’UN ETABLISSEMENT SECONDAIRE A DOLISIEObjet:* Gestion et exploitation hôtelière;* Exploitation de restaurant;* Formation aux métiers de l’hôtel-lerie et de la restauration;* Ingénierie, conseil en manage-ment et équipement hôteliers;* Promotion du développement cul-turel et touristique.

Siège social: Dolisie (Républiquedu Congo), Avenue de la Gare, Cen-tre-ville;

Dépôt légal: a été effectué au greffedu Tribunal de Commerce deDolisie, le 28 juillet 2014, sous lenuméro RCCM-CG/DOL/14 B-008.

Pour avis,

Maître Chimène Prisca NinaPONGUI,Notaire

Suivant acte authentique en date à Brazzaville du28 avril 2014, reçu par Maître Sylvert BérengerKYMBASSA BOUSSI, notaire, dûment enregistré àBrazzaville, le 20 mai 2014, sous Folio 90/2 Numéro1340, il a été constitué une société ayant les carac-téristiques suivantes:Forme: société à responsabilité limitée;Objet: la société a pour objet, tant en Républiquedu Congo qu’à l’étranger:• L’exécution de tous les travaux de bâtiment, gé-nie civil et des travaux publics et privés;-La cons-truction, la réhabilitation, l’aménagement, la ges-tion et la location des bâtiments ou d’immeubles,le déménagement et toutes les activités connexes;-L’exécution des travaux on shore et offshore;-L’import-export;-L’achat, la vente et la location desengins lourds;-La vente et la location des véhicu-les;-L’achat, la vente et la fourniture des matériauxde construction;-Le courtage immobilier, l’achat etla vente des immeubles;-Le négoce international etla représentation commerciale;-La prestation deservices dans les domaines suscités; -Le commercede détail en magasin non spécialisé (commercegénéral);Et, plus généralement, la réalisation de toutes opé-rations pouvant se rattacher, directement ou indi-rectement, à l’objet social ou à tous objets similai-res ou connexes, le tout tant pour elle-même quepour le compte de tous tiers, la prise d’intérêt danstoutes affaires similaires, sociétés créées ou à créer,la participation, la gérance et toutes autres activi-tés financières, mobilières et immobilières suscep-tibles d’en favoriser l’extension ou le développe-ment;

Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSINotaire

Immeuble DABO, 3ème étage, avenue de la PaixEn face de La Congolaise de Banque de Poto-Poto, Brazzaville, République du Congo

B.P: 13.2731 - Tél.: (242) 05.522.96.23/06.952.17.26/E-mail: [email protected]

ANNONCE LEGALEPIERRE ANGULAIRE

Société à Responsabilité LimitéeAu capital de un million (1.000.000) de Francs CFA

Siège social: 04 ter, rue Bakota, arrondissement 3 Poto-Poto, Brazzaville,République du Congo

RCCM: 14 B 5136

CONSTITUTIONDénomination: la société a pour dénomination:PIERRE ANGULAIRE;Durée: la durée de la société est de quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de son immatriculationau Registre de commerce et du crédit mobilier, saufles cas de prorogation ou de dissolution anticipée;Siège social: le siège social est fixé: 04 ter, rueBakota, arrondissement 3 Poto-Poto, Brazzaville,République du Congo;Capital social: le capital social est fixé à la sommede un million (1.000.000) de Francs CFA, divisé encent (100) parts sociales de dix mille (10.000) FrancsCFA chacune, numérotées de 01 à 100, entièrementsouscrites et libérées par les associés, tel qu’il res-sort de la déclaration notariée de souscription et deversement du capital social reçue le 28 avril 2014par Maître Sylvert Bérenger KYMBASSA BOUSSI;Gérance: aux termes du procès-verbal de la premièreassemblée générale ordinaire du 28 avril 2014, Mon-sieur AKOUASSAMBOU ITOUA Joseph et MonsieurMFOUMOUANGANA Gracia Djoulora ont été nommésen qualité de gérant et de co-gérant de la sociétéPIERRE ANGULAIRE, pour une durée indéterminée;Dépôt légal a été entrepris, le 27 mai 2014, au Greffedu Tribunal de Commerce de Brazzaville, sous lenuméro 14 DA 584;Immatriculation: la société PIERRE ANGULAIRE a étéimmatriculée au Registre de commerce et du créditmobilier de Brazzaville, sous le n° 14 B 5136.

Pour insertion légale,Maître Sylvert Bérenger

KYMBASSA BOUSSI

REMERCIEMENTS

Lors du décès de Mme MAMPOUYA néeBANZOUZI Marie Victorine, à l’âge de 55ans, le 21 Août 2014, à Paris (France), votrechaleureuse présence, vos messages de sincèrecompassion ainsi que vos paroles de réconfort

et d’espérance nous ont profondément

émus et fortifiés.

Daignez accepter, ici, vous toutes et tous quiêtes venus des milieux divers, la manifestation

symbolique de notre amour fraternel

et de notre gratitude.

Pour les Enfants et les deux Familles:

Michel MAMPOUYAVice-Président du CES (Conseil Economique et Social)

Président du PSVR (Parti pour la Sauvegardedes Valeurs Républicaines)

Ancien Ministre.

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NATIONAL

Dans sa présentation,Gilbert Mboungou aexpliqué que le projet

pilote M.i.d.a a été mis en pla-ce à la demande des Etats mem-bres de l’O.i.m.Prévu pour une durée d’un an,il a été lancé au Congo, à la de-mande du gouvernement, pourmobiliser les compétences dela diaspora congolaise, pourune contribution bénéfique audéveloppement du pays. «A tra-vers l’implantation du program-me M.i.d.a, il s’agit précisémentde répondre, par cette mobili-sation, au défi de carences enressources humaines auquel leCongo-Brazzaville fait facedans deux secteurs prioritai-res: le département de la santéet celui de l’enseignement su-périeur. La demande était bienforte», a-t-il dit.Ce projet pilote fait suite au fo-rum sur la diaspora congolai-se organisé à Paris (France), enmars 2014. Les quatre experts,parmi lesquels Audrey Akoly,Alphonse Akondzo et BlaiseNsimba, sélectionnés au coursde ce forum, ont été chargés dediagnostiquer les maux qui mi-nent le C.h.u et proposer dessolutions qui s’imposent.Faisant la restitution de sonexpertise, Blaise Nsimba, ex-

pert en gestion et en manage-ment de logistique, a relevé plu-sieurs dysfonctionnements ausein de cette structure sanitai-re. Il a fait quelques proposi-tions à la direction générale duC.h.u, comme la création d’unedirection technique, avec desressources humaines compé-tentes, qui se chargera de lalogistique et veillera à la main-tenance des équipements; lacréation de la maintenance pré-ventive, car l’installation deséquipements de qualité, auxstandards internationaux, souf-fre d’un manque d’accompa-gnement des services demaintenance; la formation descadres, car «l’hôpital est uneorganisation qui utilise lestechnologies et les techniquesles plus pointues en scanner,en I.r.m, etc.»,a-t-il dit.D’autres propositions se résu-ment en termes de gestion pré-visionnelle des emplois et descompétences, le remplacementdes équipements obsolètes etla création d’un poste d’assis-tant ingénieur qualité. Ces pro-positions ont été approuvéespar le directeur général duC.h.u, Bernard Ovoulaka, et parson directeur des ressourceshumaines.Le projet M.i.d.a «répond à une

problématique importante pourle chef de l’Etat: l’apport de noscompatriotes qui résident àl’étranger, dans le développe-ment du Congo», a déclaréMme Edith Laure Itoua. «Notresouhait est que le recours àl’expertise de nos compatriotesde l’étranger devienne systé-matique car, pour des raisonsévidentes, leur adaptation àl’environnement ne nous poseaucune difficulté et, surtout, lecoût de l’expertise est considé-rablement moins élevé. Le pro-

gramme M.i.d.a est une aubai-ne que le Congo doit saisir etdont il doit s’approprier, pourl’appliquer à tous les domaineset à plus long terme», a-t-ellesouhaité.Signalons que quatre autresexperts, dans le domaine del’enseignement supérieur, sontattendus à Brazzaville, pour cemois de septembre.

Grévy JoëlNDONGO OKEMBA

(Stagiaire)

C.h.u (Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville)Le Projet pilote M.i.d.a a fait des

propositions, pour une meilleure gestionQuatre experts de santé, venus de la France, ont fait la restitu-tion de leur expertise réalisée au C.h.u (Centre hospitalier etuniversitaire de Brazzaville), durant le mois d’août 2014, dans lecadre du projet pilote M.i.d.a (Migrations pour le développementde l’Afrique), financé par l’O.i.m (Organisation internationale demigration). La cérémonie de restitution s’est déroulée, le ven-dredi 29 août 2014, au Ministère des affaires étrangères et de lacoopération, à Brazzaville. Sous le patronage de Paul AlexandreMapingou, ambassadeur itinérant, coordonnateur de la cellulede mobilisation de la diaspora au Ministère des affaires étrangè-res et de la coopération, avec la participation de Mme Edith LaureItoua, conseiller du chef de l’Etat et chef du département desCongolais de l’étranger, et en présence de Gilbert Mboungou,représentant de l’O.i.m au Congo, et de Bernard Ovoulaka, di-recteur général du C.h.u.

Ministère de l’économie, des finances, duplan, du portefeuille public et de l’intégration

136 comptables consacrésexperts comptables de

la zone CemacLa dernière session de soutenances des mémoires et rapportsd’activités des comptables agréés, candidats au reversement dansla catégorie des experts comptables, s’est tenue à Brazzaville, du25 au 30 aout 2014, sous la coordination de la direction généraledes impôts et des domaines. C’est Eugène Odzambé-Ngoyi, di-recteur de cabinet par intérim du ministre de l’économie, desfinances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration, qui aprésidé les cérémonies d’ouverture et de clôture de cette ses-sion. En présence de Guy Sainclair Tekpa, représentant du prési-dent de la commission de la C.e.m.a.c, Gilbert Poaty, représen-tant du directeur général des impôts et des domaines; du Pr Ar-mand Moyikoua, recteur de l’Université Marien Ngouabi, des mem-bres des jury, des cadres et agents du Ministère des finances etdu Ministère de la justice, et des parents des impétrants.

Sur 163 inscrits aux épreuves de la session de soutenance (ve-nus des pays de la Cemac: Cameroun, Gabon, République Cen-trafricaine, Tchad, et Congo), 136 comptables de la zone C.e.m.a.cont eu des avis favorables pour l’excellence de leurs travaux etsont, dorénavant, consacrés comme experts comptables. 20 onteu des avis défavorables et 7 candidats ne se sont pas présentés.Six membres composaient chaque jury et les soutenances, quifont suite aux travaux de la deuxième session extraordinaire de lacommission permanente de l’harmonisation fiscale et comptablede la C.e.m.a.c (Commission économique et monétaire d’AfriqueCentrale), tenus du 21 au 25 octobre 2013, à Brazzaville, se sontdéroulées dans les salles de l’Enam (Ecole nationale l’adminis-tration et de magistrature).Pendant les assises de la commission permanente, les déléguésdes six Etats membres de la C.e.m.a.c s’étaient prononcés pourmettre un terme au processus de reversement des comptablesagréés dans la catégorie des experts comptables, au plus tard,fin juin 2014.Signalons qu’avant la phase des soutenances, ces experts ont eudroit à des modules de formation sur 120 heures liés à la pratiquede l’expertise comptable et à l’audit.Libérant le mot du président de la commission de la C.e.m.a.c,Guy Sainclair Tekpa a remercié les autorités congolaises pour latenue de l’évènement. «Comme vous le savez, la C.e.m.a.c, pourêtre en harmonie avec l’O.h.a.d.a ((l’Organisation pour l’harmoni-sation en Afrique du droit des affaires), a mis fin, depuis le 5décembre 2001, à l’agrément des comptables, au profit de l’agré-ment des experts comptables», a-t-il fait savoir, à l’ouverture dela session et de préciser: «Ne pouvant laisser au chômage, avectoutes les conséquences imaginables, près d’un millier de comp-tables qui sont agréés et se fondant sur les réformes comptablesintervenues sous d’autres cieux, les instances décisionnelles dela Cemac ont pris la sage décision de procéder, sous certainesconditions, au reversement des comptables». Il a, par ailleurs,invité les admis à prendre bonne note des corrections remarquéeset les corriger, dans les brefs délais. «Les meilleurs ouvrages rem-plissant les normes académiques seront sélectionnés pour expo-sition dans les bibliothèques», a-t-il indiqué.Pour sa part, Eugène Odzambé-Ngoyi a exhorté les experts comp-tables à plus de rigueur dans l’exercice de leurs fonctions et aloué la noblesse du métier qu’ils ont choisi. 

Esperancia MBOSSA-OKANDZE

Les militants étaient ve-nus en grand nombre aumeeting de leur premier

secrétaire. Ils portaient des tee-shirts à l’effigie de leur prési-dent-fondateur, Pascal Lissou-ba. A son arrivée, Pascal Tsaty-Mabiala a été salué par un ton-nerre d’applaudissements.Dans sa communication, il aparlé du message du présidentde la République sur l’état dela nation; de la réduction duchômage; du taux de croissan-ce économique; de la munici-palisation accélérée; du débatconstitutionnel. Il a terminé sonpropos par un appel à la cohé-sion nationale et au rassemble-ment de toutes les forces dé-mocratiques favorables à la«survie» de la Constitution du20 janvier 2002.Avec le franc-parler qui le ca-ractérise, Pascal Tsaty-Mabiala

a voulu décourager ceux quifont croire que l’U.pa.d.s a descombinaisons cachées avec lepouvoir. Pour lui, le P.c.t se batpour son maintien au pouvoiret l’U.pa.d.s œuvre pour l’alter-nance. Donc, il ne peut y avoirde combinaisons, car chacuntire la couverture de son côté.Le premier secrétaire del’U.pa.d.s ne croit pas à la ré-duction du chômage tellequ’annoncée par le chef del’Etat, parce que le pouvoir n’apas créé d’entreprises. Pour lui,le chômage reste une préoccu-pation majeure dans le pays etla croissance ne reflète nulle-ment la situation sociale du ci-toyen congolais.A propos de la municipalisationaccélérée, il a relevé que cesont des choix hasardeux etmal faits. «On a construit quel-ques bâtiments administratifs,

c’est vrai; on a réalisé certainesvoiries urbaines, c’est vrai!Mais au-delà, qu’est-ce qu’on yfait? Je voudrais savoir, écono-miquement, de façon juste:quel est l’effet multiplicateur dela construction d’un palais pré-sidentiel; quel est l’effet multi-plicateur, aujourd’hui, pour cesaéroports qu’on est en traind’inonder, dans un espace re-lativement réduit: il y a un aé-roport à Ollombo, il y a un aé-roport à Djambala et à côté, à60 Kms, il y a un aéroport àOwando, il y en a plus loin, àà peu près 150 kms, à Ewo,

combien d’aéronefs se posent,depuis que ces aéroports ontété construits? La municipali-sation, c’est du tape à l’œil; cesont des grands travaux qui sefont à la hâte», a-t-il dit.S’agissant de la Constitution,le premier secrétaire a déclaréque l’U.pa.d.s reste égal à lui-même, c’est-à-dire qu’il n’a paschangé sa position. Pour lui, ilest hors de question de chan-ger la Constitution. «Nous di-sons que la révision est-ellepossible? Oui, au plan du droit,au plan constitutionnel, le pré-sident peut soumettre au réfé-rendum la révision de la Cons-titution. Sauf, pour les disposi-tions qui sont frappées par l’ar-ticle 185. Le vrai débat, c’est:est-ce qu’il peut changer laConstitution? Ni juridiquement,ni politiquement, il ne peut paschanger la Constitution», a-t-ilprécisé.Le premier secrétaire del’U.pa.d.s a regretté le fait queles dialogues politiques d’Ewo,Dolisie et Brazzaville «n’ontvraiment servi à rien», «c’est dutemps perdu pour rien». Allu-sion faite à la révision de la loiélectorale qui n’a pas tenucompte, intégralement, desconclusions de ces dialoguespolitiques.

Pascal-Azad DOKO

Meeting de l’U.pa.d.s à BrazzavilleLes forces démocratiques opposées au change-ment de constitution appelées à se rassemblerLe premier secrétaire de l’U.pa.d.s, Pascal Tsaty-Mabiala, a donnéune importante communication sur l’actualité nationale, à l’en-droit des dirigeants des organes de base et intermédiaires ainsique les fédérations de son parti, lors d’une rencontre, dimanche24 août 2014, au siège du parti, à Diata (premier arrondissementMakélékélé), à Brazzaville. Outre les membres du comité d’hon-neur, du secrétariat national, de la commission de contrôle etd’évaluation, deux responsables des partis amis, notamment,Jean Ngouabi-Akondjot, président du parti Lumières du Congo,et Vincent Taty, du M.n.l.c, ont assisté à cette rencontre où Pas-cal Tsaty-Mabiala a appelé au rassemblement des forces oppo-sées au changement de constitution.

Pascal Tsaty-Mabiala.

Les membres du jury d'un impétrant.

Les officiels, experts comptables et membres du jury posant pourla postérité.

De g. à dr: Blaise Nsimba, Edith laure Itoua , Paul AlexandreMapingou et Gilbert Mboungou.

Une vue des experts de la santé.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 6

Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

Expliquant les raisons dela réunion de la commis-sion nationale d’investi-

ture, le secrétaire permanent duP.c.t, porte-parole du P.c.t, Ser-ge-Michel Odzocki, a déclaré:«Si nous avons tenu cette troi-sième réunion du comité natio-nal d’investiture, c’était pournous conformer à la loi rectifi-cative qui avait été adoptée, ré-cemment, le mois dernier, parl’assemblée nationale et le sé-nat. Et cette loi indique, de fa-çon claire, nette et précise, queles listes des candidatures auxélections doivent comporter30% de femmes. Donc, il nousest apparu absolument indis-pensable de le faire. Et nousl’avons fait, de telle sorte que,effectivement, nos listes soientconformes, désormais, auxprescriptions de la loi».Mais qu’en est-il des électionslocales? Le porte-parole duparti a annoncé que le P.c.t ainvesti 860 candidats, dans les111 circonscriptions que comp-te le pays, dans le cadre desélections locales. «Donc, surles 860 candidats, si vous fai-tes la règle de trois, c’est-à-direles 30%, nous avons investi 263femmes sur les 860. Nousavons voulu donc être absolu-

ment conformes. Et pour ce quiest des élections sénatoriales,le P.c.t, à travers cette réunion,a investi 38 candidats dans lescirconscriptions qui sont con-cernées par cette élection. Etsur les 38 candidats, il y a 11femmes. Si vous faites bien larègle de trois, c’est ce résultatque l’on obtient. Vous consta-tez que le P.c.t s’est mis en or-dre de bataille, conformément

aux prescriptions de la loi», a-t-il dit.Mais, pourquoi va-t-il seul à cesélections? Le secrétaire perma-nent du P.c.t a répondu: «Jecrois que, depuis le départ,nous vous avons fait savoirque pour ces élections locales,le P.c.t allait sous la bannièredu P.c.t, c’est-à-dire présenterses candidats partout, sur l’en-semble du territoire national,partout dans les 111 circons-criptions. Il n’y a pas de problè-mes avec les alliés. Je crois quel’ambition de chaque parti po-

litique, c’est, d’abord, d’aller etde s’affirmer. Cela n’empêchepas que nous nous concertionsavec nos alliés, et nous verronsquand les élections seront pas-sées, nous allons constituerdes majorités au sein des con-seils, et là nous le ferons, cer-tainement, avec les alliés», a-t-il dit. Enfin, le porte-parole duP.c.t a indiqué que le critère dechoix des candidats, c’est,d’abord, être membre du parti,être compétent et disponible.

Pascal-Azad DOKO

P.c.t (Parti congolais du travail)Les candidats retenus aux élections

locales et sénatoriales ont été investisLa troisième réunion du comité national d’investiture du P.c.t(Parti congolais du travail) s’est tenue du 1er au 3 septembre 2014,dans la salle de banquet du palais des congrès, à Brazzaville,sous le patronage du secrétaire général Pierre Ngolo, avec laparticipation des membres du bureau politique et des présidentsde toutes les fédérations du parti qui composent cette commis-sion. Durant ses travaux, la commission a procédé au choix descandidats du parti aux élections locales et aux élections sénato-riales qui suivront. Au total, il y a 860 candidats du P.c.t qui com-posent les listes présentées dans tous les districts et arrondis-sements, et 38 candidats pour les sénatoriales partielles.

Serge Michel Odzocki.

Pierre Ngolo (au milieu).

Une vue des membres de la commission.

Même s’ils ont été criti-qués, les sages de cer-tains départements ont

exprimé aux président de la Ré-publique, leur souhait de chan-ger de constitution, pour don-ner la chance à l’expérience dedéveloppement du pays qui avu le jour avec la municipalisa-tion accélérée et la réalisationde grands travaux qui sont entrain de doter le pays d’infras-tructures utiles à son émergen-ce, à l’horizon 2025. Pour lespartisans du changement deconstitution, la dernière décen-nie constitue une premièredans le pays, depuis son indé-pendance, en 1960. Presquetous les chefs-lieux des dépar-tements sont reliés à la capita-le, Brazzaville, par une voiegoudronnée, comme le prési-dent de la République, DenisSassou-Nguesso, l’a signifié,lui-même. Le bitumage de laroute Brazzaville/Pointe-Noire,avec son défi historique qui aconsisté à vaincre le Mayombe,l’une des grandes forêts équa-toriales, adossé au chemin de

fer Congo-Océan, est un levierimportant de développementéconomique. Réaliser un gi-gantesque projet de ce genresuppose un environnementpolitique stable. On peut aussiévoquer l’électrification de lapartie septentrionale du paysqui, depuis l’indépendance,n’avait jamais connu une telleréalisation.Les tenants du changement deconstitution, qui n’entendentpas tourner le dos à la démo-cratie, estiment que l’exigenced’alternance, comme l’expri-ment les défenseurs de l’actuel-le constitution, n’est pas unefin en soi. En 1992, le peuple,dans sa grande majorité, avaitapplaudi l’alternance faite ausommet de l’Etat, à la suite del’élection démocratique du pré-sident Pascal Lissouba. La dé-mocratie venait de permettre unchangement pacifique de régi-me, comme jamais auparavantdans notre pays. L’espoir d’unebonne gouvernance dans lagestion publique et du respectdes libertés citoyennes habitait

les Congolais, après une pério-de de transition où on avaitcraint le pire. La désillusionétait grande de voir que c’estaprès cette alternance démo-cratique, que l’unité nationaleet la paix ont été le plus mal-menées et même fragilisées?Le pays avait fini par plongerdans le chaos avec la déflagra-tion de 1997. On peut beau ac-cuser tel ou tel autre dirigeantpolitique, mais celui qui a lagestion de l’Etat a la lourde res-ponsabilité d’éviter à son peu-ple, par sa sagesse, son patrio-tisme, l’amour de son peuple,son sens de l’Etat et de l’auto-rité publique, etc, les situationsqui l’exposent à la perte de sacondition de paix.Nous avons notre histoire etmême le président Barack Oba-ma reconnaît que chaque peu-ple a le droit d’aller à la démo-cratie, suivant son rythme.Après la triste expérience desannées 90, on peut comprendreque nombre de Congolaissoient raisonnables, aujour-d’hui, pour ne pas voir dans l’al-ternance au sommet de l’Etat,le seul facteur de l’expressiondémocratique. Certains consi-dèrent que les conditions n’ensont pas totalement réunies,car la Constitution du 20 janvier2002 ne permet pas de roder lesacteurs politiques à la respon-sabilité suprême. Les postes device-président de la Républi-que, de premier ministre, etc,que certains souhaitent avoirdans la future constitution, per-mettent aussi de tester la capa-cité des acteurs politiques àassumer la fonction suprême.C’est comme cela en démocra-

tie. Ce qui n’est pas le cas avecl’actuelle constitution qui don-ne tout le pouvoir exécutif à unseul homme, le prédisent de laRépublique. Lorsqu’il n’estpas, comme actuellement où ilest en vacances, on ne sait pasqui peut le suppléer, en cas desituation extrême à laquelle laRépublique peut être confron-tée.C’est autant dire que le momentest venu où le président de laRépublique, après avoir écou-té ses compatriotes, tire la con-clusion. Il peut, en un premiertemps, réunir les dirigeants desa famille politique et leur po-ser la question de savoir quedoit-il faire des attentes expri-mées par le peuple de changerde constitution. Si sa famillepolitique, constituée par sonpropre parti et ses alliés, appor-te son soutien à l’initiative al-lant dans le sens d’interrogerle peuple par voie de référen-dum, alors, il appelle à unegrande réflexion nationale, àtravers un forum ou un dialo-gue, les forces vives de la na-tion, toutes sensibilités confon-dues et sans exclusive, pourtrouver, en quelque sorte, lestermes de référence de la futu-re constitution. Car, il faut unedémarche basée sur le dialo-gue, pour avancer. Une com-mission technique constituéed’experts juridiques et autresfinalisera le projet qui pourraalors être soumis au vote dupeuple. Voilà ce qui paraît êtrela suite du débat constitution-nel qui passionne tant les Con-golais.

Jean-René KITOULOU

Débat constitutionnel:comment faire pour avancer?

Le débat sur le changement de constitution a le mérite de démon-trer qu’il y a au moins deux camps qui s’affrontent: les tenants duchangement constitutionnel et les défenseurs de l’actuelle Cons-titution. Bien sûr, l’on sait que dans les deux camps, il y a diver-ses tendances. Mais, le moins qu’on puisse dire est que danschacun des principaux camps, des arguments ont été avancés,parfois avec force détails. A moins de deux ans de l’élection pré-sidentielle prochaine, le temps est, sans doute, venu pour dépar-tager cette confrontation. Comment y procéder? La question cons-titutionnelle est complexe, comme on le voit dans d’autres paysafricains qui y sont confrontés. N’est-ce pas, enfin, le momentpour le président de la République, de dire son mot ou, en toutcas, de tirer la conclusion de ce qu’il entend faire?

Ils tentaient de regagner le Congo, ils sontmorts noyés dans le fleuve Congo

La police a interpellé, mardi 2 septembre 2014, vers 4h du matin,des ressortissants de la République Démocratique du Congo (qua-tre hommes et deux femmes accompagnées de leurs enfants),qui avaient traversé le fleuve Congo, par pirogue pour rentrer clan-destinement à Brazzaville. Ils avaient regagné volontairement leurpays, après le déclenchement de l’opération «Mbata ya bakolo».Mais, confrontés à une vie difficile à Kinshasa, ils ont décidé derevenir sur la rive droite. Ils ont été présentés à la presse, par ledirecteur de la sécurité publique, le colonel Jules Monkala-Tchoumou, jeudi 4 septembre dernier, à la direction générale de lapolice. Ils ont expliqué les raisons qui les ont poussés à revenir àBrazzaville. Ils préfèrent vivre au Congo-Brazzaville et même ymourir, parce que les conditions de vie sont très difficiles, poureux, à Kinshasa. Mais, onze personnes qui tentaient de regagnerBrazzaville, toujours en pirogue, ont péri noyées, dans la nuit duvendredi 29 août dernier. Les corps de certains de ces clandes-tins flottaient sur le fleuve. Il y a eu deux rescapés.

Les travailleurs de l’Asecna tentent derécupérer leur terrain, ravi par le ministre

MabialaLe terrain attribué par le ministre des affaires foncières et du do-maine public à une société marocaine, pour la réalisation d’unprogramme immobilier, à Sangolo-L’O.m.s, dans le 8ème arrondis-sement Madibou, à Brazzaville, appartient, en réalité, à l’Asecna.L’Agence panafricaine de la navigation aérienne l’avait reçu parattribution de l’Etat congolais, suivant deux décrets signés en avril2011, par le chef de l’Etat. L’Asecna prévoit d’y construire la citéinternationale aéronautique Denis Sassou-Nguesso. Elle a déjàreçu, depuis le mois de juin 2014, l’autorisation de construire duMinistère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat. Mais,on ne sait pour quelle raison, le ministre Pierre Mabiala a attribuéce terrain, en juin dernier, à une société marocaine, pour y cons-truire des logements. Depuis, le litige est né. Mercredi 3 septem-bre dernier, une délégation des travailleurs de l’Asecna, accom-pagnée d’un huissier, s’est rendue sur les lieux, pour enlever lapalissade de chantier construite par la société marocaine. Un inci-dent s’y est produit avec des agents de la force publique qui gar-dent le chantier. Cela a failli se terminer par des coups de feu. Entout cas, la situation est grave et pourrait affecter le fonctionne-ment de l’Asecna, avec des travailleurs qui menacent d’entrer engrève, si leur terrain n’est pas restitué.

Voleurs et braqueurs semblent avoir reprisdu poil de la bête dans certains quartiers

On les disait vaincus à Massina, un quartier de Mfilou, le septièmearrondissement de Brazzaville. Ils ont refait surface ces dernierstemps. Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 août 2014, ilsont visité un magasin de vente de vin et de liqueur, situé en facedu bar dancing Kifula, à quelques mètres seulement du commis-sariat de police de quartier de Massina. Les malfrats ont emporté25 casiers de boisson locale, de la boisson importée, une chainede musique, les baffles, des D.v.d, etc. La police a lancé une opé-ration d’arrestation des présumés bandits et voleurs reconnus parles habitants du quartier. Par ailleurs, il y a eu un braquage à lastation d’essence du rond-point de la patte d’oie, le mardi 2 sep-tembre, à 5h du matin. Des coups de feu ont été tirés. Lesbraqueurs ont réussi à s’enfuir, par la forêt de la patte d’oie.

Le phénomène agaçant des chargeursde bus au marché de Talangaï

On enregistre souvent des querelles, voire des bagarres, entreles chargeurs et les équipages de minibus de transport public, àl’arrêt du marché de Talangaï, situé sur la route menant au quar-tier Ngamakosso, dans le sixième arrondissement de Brazzaville.Ces chargeurs s’improvisent et s’imposent sans le consentementdes chauffeurs et contrôleurs de bus. Après avoir rempli un mini-bus de passagers, ils exigent 100 ou 200 francs Cfa. Les conduc-teurs de bus n’apprécient pas et souvent, des discussions écla-tent. La police a déjà lutté contre le phénomène des chargeurs debus. Mais, il refait surface.

Indignation après le spectacle impudiquede cinq jeunes gens à Ouenzé

Dimanche 31 août 2014, cinq jeunes gens âgés de plus de trenteans, n’ont pas trouvé mieux que de vider leur vessie en public,dans le caniveau bordant l’avenue Reine Ngalifourou, non loin dela station-service située au croisement avec l’avenue JacquesOpango, à Ouenzé, dans le cinquième arrondissement de Braz-zaville. Ils donnaient l’impression de vouloir attenter volontaire-ment à la pudeur publique. Ils pissaient en riant à gorge déployée.La scène s’est passée en pleine journée, aux environs de 15h. Ilparaît qu’ils étaient ivres. Leur comportement immoral a suscitél’indignation des passants et des habitants du quartier. Mais, quipouvait les rappeler à la raison?

Le lycée Pierre Savorgnan De Brazzadans l’abandon

Le vieux bâtiment à trois étages du lycée Pierre SavorgnanDe Brazza se trouve, dans un état de vétusté et d’insalubritéavancé. Apparemment, depuis sa construction, ce bâtimentn’a jamais connu de réhabilitation. En plus de cela, les toilet-tes sont délabrées et l’insalubrité y règne, notamment au ni-veau des escaliers. En tout cas, il faut le refectionner, avantla prochaine rentrée scolaire, pour que les élèves retrouventdes conditions adéquates d’études.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 7

Journal édité par la CommissionEpiscopale des Moyens de

Communication Sociale.Président:Mgr Miguel

Angel Olaverri,Evêque de Pointe-Noire

Vice-PrésidentMgr Anatole Milandou

Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZA

Secrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 06.668.24.72Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine Africaine

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Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale etd’opinion, s’inspirant de la Doctrine

Sociale de l’Eglise Catholique.

NATIONAL

C’était une visite d’infor-mation que des jeunesleaders africains ont ef-

fectuée à Moscou. Ils étaient ve-nus des milieux sociaux duCongo-Brazzaville (sept jeu-nes), du Gabon, de la Tanzanie,de l’Afrique du Sud, du Came-roun, du Kenya, de l’Ethiopie etde l’Egypte (à raison d’un jeu-ne par pays), pour participer àcette visite d’information sur laRussie. «La Russie entre enAfrique. On planifie beaucoupd’événements pour les Afri-cains. Les dernières décennies,la Russie ne collaborait qu’avecdes grands Etats (Chine), maisnous nous sommes renduscompte qu’il faut que nouspuissions aussi collaboreravec l’Afrique», a déclaré Kons-tantin Iossifovitch Kossatchev,montrant que la Russie chan-ge complétement de regard vis-à-vis de l’Afrique.Déjà très convoité par les gran-des puissances mondiales, lecontinent africain est de nou-veau dans le viseur des Rus-ses. Ceux-ci veulent intensifierleurs relations avec ce conti-nent où ils ont déjà une coopé-ration très poussée avec cer-tains pays, comme le Congo-Brazzaville. Moscou compteaccompagner les jeunes Afri-cains dans la réalisation deleurs projets d’intérêt public.Ce qui pourrait renforcer l’auto-

emploi sur le continent et sus-citer la création, à long terme,de beaucoup d’entreprises surle continent. A côté d’une coo-pération humanitaire renforcée.Toujours, pendant leur visite àMoscou, la délégation des jeu-nes leaders africains a été re-çue, le 27 août, par les autori-tés russes en charge de l’aca-démie diplomatique du Minis-tère des affaires étrangères.L’occasion a permis de dresserune sorte de bilan des rapportsdiplomatiques de la Russieavec certains pays africains.C’est à ce titre qu’elles ont ex-primé leur satisfaction sur lesrelations que la Russie entre-tient avec le Congo-Brazzaville;une coopération vieille de plusde 50 ans et qui garde une bon-ne allure. Et pour preuve: 30%des acteurs politiques en pos-te dans le gouvernement con-golais ont été formés dans lespays de l’ex-U.r.s.s.Avec l’annonce du lancementprobable, en janvier 2015, duprojet d’installation d’une chaî-ne de télévision russe au Con-go, la dynamique sera, inévita-blement, consolidée. Surtoutque sur le plan de l’éducation,le Congo bénéficie, désormais,de 70 bourses de formation enRussie, au lieu de 50, commepar le passé.Satisfaits des relations entreleurs pays et la Russie, les jeu-

nes leaders congolais se sontengagés à soutenir cette coo-pération. Juste Bernadin Gavet,au nom du C.n.j (Conseil natio-nal de la jeunesse), qu’il a re-présenté au cours de cette vi-site à Moscou, a sollicité le par-tenariat avec les associationsjuvéniles russes. «Nous vou-lons échanger pour voir com-ment ça se passe chez lesautres et partager en termesd’expériences. Ceux qui nousregardent pensent toujours quel’Afrique est en retard, alorsque l’Afrique devrait être fière

de sa jeunesse et l’Etat congo-lais doit prendre conscience decela», a confié Juste BernadinGavet aux journalistes congo-lais, membres de cette déléga-tion de jeunes leaders africains,prenant ainsi fait et cause pourle C.n.j et la jeunesse congolai-se, dans son ouverture sur lemonde.

Hordel BIAKORO-MALONGA(Membre de la délégation

des jeunes leaders africainsayant séjourné à Moscou).

Congo-RussieUne délégation de jeunes leaders

africains a séjourné à MoscouPour affermir sa présence sur le continent africain, la Fédéra-tion de Russie s’est trouvée des partenaires: les jeunes leadersafricains. Car, la jeunesse constitue une couche sociale promet-teuse. Le gouvernement russe, qui veut étendre le champ d’ac-tion de la Russie sur le continent africain, a choisi de faire de lajeunesse africaine un partenaire privilégié, dans sa coopérationavec l’Afrique. L’idée de reprise en main de la coopération avecl’Afrique a été exprimée, le 25 août 2014, par KonstantinIossifovitch Kossatchev, chef de l’Agence de coopérationRossotrudnitchestvo (créée en septembre 2008), lors de la vi-site de plus d’une douzaine de jeunes leaders africains, à Mos-cou, du 24 au 28 août 2014.

A l’issue des travaux deleur assemblée généra-le constitutive, les mem-

bres de l’association ont, éga-lement, adopté les statuts et rè-glement intérieur de leur asso-ciation, qui a pour objectif deredonner à Brazzaville son ap-pellation de «Brazza-la-verte»,par le planting des arbres et desfleurs, le long des rues et ave-nues principales de la ville-ca-pitale, dans l’enceinte des do-maines et établissements pu-blics. L’association entend aus-si veiller sur le respect des dis-positions légales en matière decoupe des arbres en milieu ur-bain.D’après Paul Dinga, le réchauf-fement est plus important dansles villes que dans les zonesrurales, à cause de l’urbanismequi favorise l’absorption de lachaleur. «A Brazzaville, hormis

les travers communs à toutesles villes, le réchauffement est

amplifié par la coupe des arbresbordant les rues, avenues etenceintes de certains établisse-ments. «Brazza-la-verte», tellefut, il y a quelques années, l’ap-pellation de Brazzaville, parceque toutes les grandes ave-nues étaient presque bordéesd’arbres. Dans les enceintesdes établissements scolaires,notamment celles construitespar les confessions religieuses,il y avait des arbres. Enfin, danschaque parcelle, il y avait aumoins un arbre fruitier. Toutcela n’est plus que souvenir»,s’est-il lamenté.

L’A.r.v.b se propose donc deredonner à Brazzaville son ap-pellation de «Brazza-la-verte».C’est pourquoi, son présidentestime que cette mission n’estpas impossible, si les membresde son association et d’autrescitoyens ont cette conviction etacceptent de se battre corps etâmes pour cela. Mais aussi, sitous ceux qui adhèrent à cetteidée acceptent d’apporter leurcontribution à la réalisation decette œuvre.

Alain Patrick MASSAMBA

A.r.v.b (Association pour le reverdissage de la ville de Brazzaville)Redonner à Brazzaville son

appellation de «Brazza-la-verte»Il est un fait indéniable qu’il fait plus chaud, aujourd’hui, qu’il y aquelques décennies. Le réchauffement climatique global est uneréalité. C’est dans ce contexte que l’A.r.v.b (Association pour lereverdissage de la ville de Brazzaville) a tenu son assembléegénérale constitutive, samedi 30 août 2014, dans la salle de réu-nion de l’hôtel de la préfecture de Brazzaville, pour mettre enplace un bureau exécutif de neuf membres. La présidence enest assurée par Paul Dinga, et la vice-présidence par AlbertOlloua. De même, un commissariat aux comptes, composé decinq membres, avec pour commissaire général, Marie-AlphonseOkandzé a été mis pied.

Paul Dinga.

Espace BantuHub

Senam Beheton a partagéson expertise aux «Tech

entrepreneurs» congolaisL’Espace BantuHub, une association des jeunes entrepreneursdu secteur numérique, a organisé, jeudi 21 aout 2014, à son siège,à Brazzaville, la troisième soirée «startup» ayant regroupé plusd’une vingtaine de jeunes, qui se lancent dans le secteur des nou-velles technologies de l’information et de la communication. Ani-mée par Senam Beheton, jeune Américain, d’origine béninoise,fondateur de l’O.n.g (Organisation non gouvernementale) améri-caine «Etrilabs», cette édition a permis aux participants de mieuxconnaître les outils de management d’une startup, une entreprisequi se lance dans le secteur numérique.

L’Espace BantuHub s’est donné l’ambition de faire de la promo-tion des jeunes qui se lancent dans des entreprises «high-tech»,un secteur de pointe qui exige compétence et intelligence, soncheval de bataille. «Je suis à ma 13ème entreprise. Parmi ces treizeentreprises, sept ont échoué. Trois ont eu un succès et je les aivendues. Trois autres sont en cours de création, actuellement.Nos échecs constituent nos expériences», a dit Senam Beheton,comme pour interpeler les jeunes de la communauté d’entrepre-neurs innovants qu’est BantuHub, à multiplier les initiatives ets’imposer, à tout prix, sur le marché de la haute technologie. Il lesa appelés à être persévérants, une fois qu’ils ont lancé une initia-tive, malgré les écueils. «Même si personne ne croit en vous, vousdevez croire en vous-même. La deuxième chose: il faut travailler,continuer de travailler, à faire des recherches, même si vous avezun degré de succès…», leur a-t-il dit.Senam Beheton a saisi cette occasion pour parler de son expé-rience avec la création, en 2010, au Bénin, de l’espace hightech «Etrilabs» qui fait la promotion des jeunes entrepreneursdans ce domaine, comme BantuHub le fait à Brazzaville. Les deuxstructures se sont, d’ailleurs, lancées dans un «partenariat» des-tiné à accompagner les «start up».

Hordel BIAKORO-MALONGA

Le bureau exécutif de l’A.r.v.b.

Senam Beheton s'adressant aux jeunes Congolais.

Les participants à la soirée startup.

Les échanges avec des officiels russes.

Photo de famille à la Douma russe.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 8

ANNONCESFonds des Nations Unies pour la PopulationReprésentation en République du Congo

Avis de Vacance de Postes (7)

Cet avis de vacance de poste est en rapport avec le Plan de travail2014 de l’Institut National de Statistique et l’UNFPA

1- Contexte:Le Congo a acquis la culture d’organiser des opérations statistiquesd’envergure nationale, notamment les Enquêtes démographiques etde santé (EDS), les Enquêtes congolaises auprès des ménages pourl’évaluation de la pauvreté (ECOM), les Enquêtes sur l’emploi et le sec-teur informel au Congo (EESIC), l’Enquête de séroprévalence et surles indicateurs du Sida (ESIS) et le recensement général de la popula-tion. Ces différentes opérations ont permis de produire plusieurs indi-cateurs à la fois sociodémographiques, économiques et sanitaires,qui mettent en évidence les efforts réalisés par le pays dans différentsdomaines.Mais, souvent, les données issues de ces opérations sont sous ex-ploitées, c’est-à-dire limitées à la production des analyses purementdescriptives. Seu les les données de la première enquête démographi-que et de santé (EDSC 1) ont fait l’objet d’une analyse approfondie,avec l’appui de l’UNFPA et l’UNICEF.L’Institut National de la Statistique (INS) et ses partenaires entendent,d’une part, réitérer cette expérience par la réalisation des analysesapprofondies des données de la deuxième Enquête démographique etde santé du Congo (EDSC-II) réalisée en 2011-2012 et, d’autre part, del’élargir par les analyses complémentaires des données du recense-ment général de la population et de l’habitation de 2007 (RGPH-07).Le but visé est de disposer des informations détaillées sur la situationsociodémographique et économique en République du Congo.

Pour ce faire, sept (7) consultants nationaux seront recrutés pour réali-ser lesdites analyses: cinq (5) consultants nationaux effectueront lesanalyses approfondies des données de l’EDSC-II et deux (2) autres seconsacreront aux analyses complémentaires des données du RGPH-07.La réalisation des analyses suivra la démarche ci-après:a) proposition par le candidat pour le thème qu’il aura choisi d’ une offretechnique comportant les éléments suivants: (i) justification et utilitésociale; (ii) projet détaillé du plan d’analyse et de tabulation; (iii) projetde plan du rapport d’analyse;b) sélection des meilleures offres sur la base des fiches techniques etdes CV ou P 11;c) analyses et rédaction des rapports;d) dissémination des résultats des analyses à l’occasion d’un atelier.Au terme de la consultation, les résultats suivants sont attendus de cha-que consultant:a) un rapport d’analyse approfondie/complémentaire pour chacun desthèmes concernés;b) une présentation (PowerPoint) portant sur les principaux résultatsobtenus.II- Les Objectifs des Consultations:Ces analyses visent la valorisation des données de I’EDSC-II et du RGPH-07 en vue de leur utilisation efficiente dans le cadre du suivi et évaluationde la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté du Congo.Les consultants devront, dans leurs domaines de compétences respec-tifs et selon l’opération choisie, procéder aux analyses approfondies/complémentaires avec pour objectifs spécifiques de:a) calculer des indicateurs susceptibles d’apporter un meilleur éclairage

sur l’intensité des phénomènes concernés;b) identifier les principaux déterminants des phénomènes concernéset les leviers permettant d’obtenir les meilleurs impacts;c) formuler des recommandations propres à créer un environnementplus propice au bien-être de la population congolaise se rapportantaux phénomènes étudiés; d) contribuer à la dissémination des résul-tats de I’EDSC-II et du RGPH-07.III - Description des tâches:Les consultants auront à réaliser les tâches ci-après:1. procéder à une analyse approfondie des données de I’EDSC-II ac-compagnée d’un rapport sur l’un des thèmes suivants:a. Contraception; b. Besoins non satisfaits en Planification Familiale;c. Sexualité des adolescents et des jeunes; d. Comportements sexuelsà risque; e. Test de dépistage du VIH; f. Statut de la femme; g. Mariageprécoce; h. Fécondité; I. Mortalité maternelle; J. Mortalité infanto-juvé-nile.2. effectuer une analyse complémentaire des données du RGPH-07accompagnée d’un rapport sur l’un des thèmes suivants:a. Projections et perspectives démographiques;b. Atlas sociodémographique du Congo.3. préparer une synthèse des principaux résultats pour une présenta-tion (PowerPoint), par l’auteur, au cours du séminaire de dissémina-tion.4. Exécuter toute autre tâche confiée par la Représentante de l’UNFPAau Congo, en relation avec le mandat de I’UNFPA.IV- Qualifications requises:Les consultants doivent avoir une solide formation en économie, dé-mographie, Santé publique, sciences sociales et une expérience con-firmée.Ils doivent avoir: * au moins une maîtrise (Bac+4) en sciences socia-les, en démographie, Santé publique, en économie, ou autres scien-ces connexes;* une expérience d’au moins 5 ans en matière d’analyse des enquêteset recensements sociodémographiques et économiques;* une capacité d’utilisation des logiciels de traitement des bases dedonnées d’enquêtes, tels que le SPSS, SPAD, CSPro, Toolkit ...* une capacité d’utilisation des méthodes et techniques d’analysemultivariée.V - Dossier de candidature:Composition: - Demande non manuscrite spécifiant trois (03) person-nes de références;- P11 dûment rempli (Remplaçant le CV), retirer la version électroniqueou physique au Bureau de UNFPA ou à télécharger dans le site deUNFPA (www.unfpa-congo.org).- Copies des diplômes, certificats, attestations des services rendus,etc. (Ne pas joindre les originaux).Lieu de dépôt: Bureau de UNFPA, sous pli fermé, à l’attention de:

Madame la Représentante de I’UNFPA CongoCandidature N° CS/7EDSCII/09-14 «Consultant EDS II» Rue Crampel

(en face de la BDEAC)- B.P: 19012, Brazzaville-République du Congo,Téléphone: (+242) 05 521 67 00)

Nos bureaux sont ouverts du lundi au Jeudi, de 8h00 à 17h30et le vendredi, de 8h00 à 14h00.

Fonds des Nations Unies pour la PopulationReprésentation en République du Congo

Avis de Vacance de Postes (2)

Vacance de sept (7) postes:

Date limite de dépôt des dossiers:

Titre des postes:

Grade/type de contrat/Durée:

Typologie:

Lieu d’affectation:

Organisation:

CS/7EDSCII/09-14

8 septembre 2014, à 16h00

Consultants, chargés de l’analyse approfondie des données de ladeuxième enquête démographique et de santé du Congo (EDSC II) etl’analyse complémentaire des données du recensement général de laPopulation et de l’habitat de 2007 (RGPH-07)

Consultant de la Game supérieure de la grille des consultants du SNUpendant 2 mois

Bureaux du type 3

Brazzaville

UNFPA Congo, Région Afrique de l’Ouest et du Centre

Vacance de sept (2) postes:

Date limite de dépôt des dossiers:

Titre des postes :

Grade/type de contrat/Durée:

Typologie:

Lieu d’affectation:

Organisation:

CS/2EDSCII/09-14

8 septembre 2014 à 16h00

Consultants, chargés de l’orientation de l’analyse approfondie des don-nées de la deuxième enquête démographique et de santé du Congo (EDSCII) et l’analyse complémentaire des données du recensement généralde la Population et de l’habitat de 2007 (RGPH-07)

Consultant de la Game supérieure de la grille des consultants du SNUpendant un mois de manière discontinue

Bureaux du type 3

Brazzaville

UNFPA Congo, Région Afrique de l’Ouest et du CentreCet avis de vacance de poste est en rapport avec le Plan detravail de l’Institut National de la Statistique et I’UNFPA.I- Contexte:Le Congo a acquis, depuis près d’une décennie, la culture d’or-ganiser des opérations statistiques d’envergure nationale, no-tamment les Enquêtes démographiques et de santé (EDS), lesenquêtes congolaises auprès des ménages pour l’évaluationde la pauvreté (ECOM), les enquêtes sur l’emploi et le secteurinformel au Congo (EESIC), l’Enquête de séroprévalence surles indicateurs du Sida (ESIS) et le recensement de la popula-tion. Ces différentes opérations ont permis de produire plusieursindicateurs à la fois sociodémographiques, économiques etsanitaires, qui mettent en évidence les efforts réalisés par lepays dans différents domaines.Ma is, souvent, les données issues de ces opérations sont sousexploitées c’est à dire limitées à la production des analysespurement descriptives. Seules les données de la première en-quête démographique et de santé (E DSC-I) ont fait l’objet d’uneanalyse approfondie, grâce à l ‘appui de l’UNFPA et l’UNICEF.L’Institut National de la Statistique (INS) et ses partenaires en-tendent, d’une part, réitérer cette expérience par la réalisationdes analyses approfondies des données de la deuxième en-quête démographique et de santé du Congo (EDSC-II) réalisée

en 2011-2012 et, d ‘autre part, de l’élargir par les analyses complé-mentaires des données du recensement de la population et del’habitation de 2007 (RGPH-07). Le but visé est de disposer desinformations détaillées sur la situation sociodémographique etéconomique en République du Congo.Pour ce faire, deux (2) consultants nationaux seront recrutés pourorienter les analyses et garantir la cohérence des rapports pro-duits. Un consultant orientera les analyses approfondies des don-nées de I’EDSC- ll et un autre se consacrera à l’orientation desanal yses complémentaires des données du RGPH-07.La réali sation des analyses suivra la démarche ci-après:a) lecture critique des ra pports d’analyses élaborés;b) suivi de la finalisation des rapports, à lïssue de l’atelier d’évaluation.Au terme de la consultation, les résultats suivants sont attendusde chaque consultant:a) Un volume thématique publiable sur les rapports d’analysesapprofondies des données de I’ ESDC-IIb) Un volume thématique publiable sur les analyses complémen-taires des données du RGPH-07.II - Les Objectifs des Consultations:Ces consultances visent à garantir la qualité des analyses appro-fondies des données de I’EDSC-II et du RGPH-07 et des rapports

produits.Spécifiquement, les consultants auront à réaliser les tâches ci-après:a) Procéder à la validation des thèmes et des plans d’analysedes études;b) Diriger les analyses et la rédaction des rapports thématiques;c) Veiller au respect du chronogramme des études;d) Faciliter les réunions d’étape-type des analyses et la réunionde validation des rapports finaux;e) Compiler en deux volumes les rapports d’analyse, respecti-vement des données de I’EDSC-II et du RGPH;t) Procéder à l’édition des deux rapports en vue de leur publica-tion.III- Qualifications requises:Les consultants doivent avoir une solide formation en écono-mie, démographie, sciences sociales et une expérience confir-mée. Ils doivent avoir:* au moins un Doctorat en sciences sociales, en démographie,en économie, ou autres sciences connexes;* une expérience d’au moins 10 ans en matière d’analyse desenquêtes et recensements sociodémographiques et économi-ques;* une capacité critique des analyses en matière de populationet développement;* une bonne expérience en matière d’édition des rapports et/ou ouvrages scientifiques dans le champ sociodémographiqueet économique.

IV- Dossier de candidature:Composition:- Demande non manuscrite spécifiant trois (03) personnes deréférences;- P11 dûment rempli (Remplaçant le CV), retirer la version élec-tronique ou physique au Bureau de UNFPA ou à téléchargerdans le site de UNFPA (www.unfpa-congo.org);- Copies de diplômes, certificats, attestation des services ren-dus, etc. (Ne pas joindre les originaux).Lieu de dépôt: Bureau de UNFPA, sous pli fermé, à l’attentionde:

Madame la Représentante de I’UNFPA CongoCandidature N° CS/2EDSCII/09-14 «Consultant EDS lI»

Rue Crampel (en face de la BDEAC)- B.P: 19012Brazzaville - République du Congo,

Téléphone: (+242) 05 521 67 00)Nos bureaux sont ouverts du lundi au Jeudi, de 8h00 à 17h30

et le vendredi, de 8h00 à 14h00.N.B: Les Candidatures féminines sont vivement encouragées.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 9

SOCIETE

Sept moments ont marquéla cérémonie de remisedu don d’ambulances: la

prière d’ouverture dite parl’abbé Bernard Mboula, curé dela paroisse catholique SaintCharles Lwanga de Mouyondzi;les allocutions, la remise desambulances, la bénédiction tra-ditionnelle, la remise symboli-que des contacts des cinq am-bulances aux Sous-Préfets desdistricts bénéficiaires, l’éléva-tion de Mwana Ndeya au rangde «citoyen d’honneur des cinqpays de Mouyondzi» par la re-mise d’une clé symbolique àson représentant et la remisedes présents par les popula-tions au représentant du dona-teur.Dans son allocution, MmeAnne-Marie Kabala a souhaitéla bienvenue et un agréableséjour à la délégation de la Fon-dation Perspectives d’avenir.Elle a ensuite manifesté sa sa-tisfaction pour le don d’ambu-

Fondation Perspectives d’AvenirDenis Christel Sassou Nguesso fait don

de cinq ambulances aux pays de MouyondziC’est dans une ambiance de liesse populaire que s’est déroulée, lundi 1er septembre 2014,à l’esplanade de la sous-préfecture de Mouyondzi (département de la Bouenza), non loindu siège de la mairie, la cérémonie de remise de cinq ambulances flambant neuves, don duPrésident de la Fondation Perspectives d’Avenir, Denis Christel Sassou-Nguesso, MwanaNdeya (en français l’enfant de l’espoir), à cinq centre de santé du département de la Bouenza.Le don a été remis par Justin Yoka, député siégeant, représentant le député élu de la cir-conscription d’Oyo, en présence de Mme Anne-Marie Kabala, administrateur-maire deMouyondzi, des sous-préfets des districts de Mouyondzi, Mabombo, Ntsiaki, Kingoué etYamba, des responsables de l’Ong «Solidarité cancer» exécutant le Programme «Santécommunautaire» de la Fondation Perspectives d’Avenir, le Pr. Nkoua-Mbon et le Dr AiméBembé, du colonel Honoré Nzomio-Moulounda, président de l’A.c.p.c.e (Association con-golaise pour la promotion de la culture de l’environnement propre), des responsables lo-caux de l’armée, de la police et de la gendarmerie ainsi que des populations venues desdifférentes sous-préfectures.

donner des fruits ainsi que leprofesseur Nkoua-Mbon et sasuite d’avoir exposé, avecexactitude, les problèmes réelsde santé auxquels sont con-frontées les populations despays de Mouyondzi. Aussi a-t-il souhaité l’implantation àl’avenir des antennes de la Fon-

tions aux problèmes difficiles,au nombre desquels figure lasanté. Ainsi, la classe politiqueet la société civile joignentleurs efforts à ceux du gouver-nement de la république, pourtraduire en action la vision po-litique, économique et sociale

du président de la République,contenue dans son projet desociété «Le Chemin d’Avenir».C’est à ce titre que MwanaNdeya, Denis Christel Sassou-Nguesso, député titulaire de lacirconscription d’Oyo œuvre àcôté des autres acteurs politi-ques à faciliter l’accès des po-pulations à la santé».Sur ces entrefaites, JustinYoka, coupant le ruban symbo-

lique, pour marquer la remisedes ambulances, leur a de-mandé d’en faire bon usage.Rappelons que le don d’ambu-lances est le fruit d’une de-mande adressée par le colonelHonoré Nzomio-Moulounda,président de l’A.c.p.c.e (Asso-ciation congolaise pour la pro-motion de la culture de l’envi-ronnement propre), au prési-dent de la Fondation Perspec-tive d’Avenir. Celle-ci a été sui-vie d’une mission d’identifica-tion réalisée par l’Ong «Solida-rité cancer», dans les cinq dis-tricts des pays de Mouyondzi,à savoir: Mabombo, N’tsiaki,Kingoué, Yamba et le district deMouyondzi.Dès lors, le député élu d’Oyo,Denis Christel Sassou

tude et le lot de présents offertsau donateur, ont élevé ce der-nier au rang de «citoyen d’hon-neur de cinq pays deMouyondzi». Ce faisant, Gas-ton Mbama-Mantsala, sous-préfet de Mouyondzi, a remis,au nom des cinq Sous-Préfets,une grosse clé symbolique, enbois sculpté, à M. Justin Yoka,député siégeant représentantDenis Christel Sassou-Nguesso. Une façon de lui direque toutes les portes des cinqpays de Mouyondzi lui sontouvertes. Celui-ci est, donc,chez lui où qu’il se trouve dansles cinq sous-préfectures.Pour les sages et notables despays de Mouyondzi, le don de

cinq ambulances est un gestequi marque la relance des re-trouvailles de tous les fils etfilles du Congo. Aussi ont-ilssouhaité que «ce geste de cœurtraduisant la sensibilité et lasollicitude de Denis ChristelSassou Nguesso envers lesdémunis, les laissés-pour-compte et les vulnérables ne

lance. «Ce geste d’amour estpropre aux hommes de raison,sensibles et qui cherchent tou-jours à vibrer en communionavec leurs semblables. Lechoix porté sur notre ville estun symbole qui ne dément pasvotre volonté d’attiser ce feu defraternité séculaire que mêmel’érection de Mabombo,Kingoué, N’tsiaki et Yamba ensous-préfectures ne sauraitéteindre», a-t-elle dit.Le sous-préfet de Mouyondzi,Gaston Mbama-Mantsala, a faitl’historique du don et a remer-cié, sincèrement, au nom detous les Sous-Préfets et despopulations des pays deMouyondzi, le président de laFondation Perspectives d’ave-nir, Denis Christel SassouNguesso, en lui témoignantleur soutien indéfectible. Il aremercié, également, le Prési-dent de l’A.c.p.c.e pour son cride cœur qui a commencé à

dation Perspectives d’avenir,tout comme celles del’A.c.p.c.e dans leurs localités,pour mieux pérenniser leursactions.Pour le colonel HonoréNzomio-Moulounda, «ce donde cinq ambulances est ungeste qui sauve. Il met fin à plu-sieurs années de transport dif-ficile des malades à califour-chon sur le dos, dans desbrouettes ou sur tipoye». Il a,pour cela, remercié très vive-ment le président de la Fonda-tion Perspectives d’Avenir.Prenant la parole au nom duprésident de la Fondation, Jus-tin Yoka a déclaré: «La cérémo-nie de ce jour est un acte decœur et d’amour qui participeà l’amélioration et à l’augmen-tation de l’offre de santé. La po-pulation place ses espoirs surles hommes politiques qui, àleur tour, ont pour principalemission la recherche des solu-

Nguesso, avait pris l’engage-ment de satisfaire cette de-mande. «Pour Mwana Ndeya,ce geste sera suivi d’une cam-pagne de soins communautai-res gratuits dans tout le dépar-tement de la Bouenza», a an-noncé Justin Yoka.Au regard de ce geste d’amour,empreint d’humanisme, lescinq Sous-Préfets, outre leurtémoignage de profonde grati-

soit pas une fin en soi mais plu-tôt une continuité».Signalons que les cinq pays deMouyondzi sont les tout pre-miers à recevoir de la Fonda-tion Perspectives d’avenir desambulances de marque ToyotaLand Cruiser flambant neuveséquipées, c’est-à-dire ayant,chacune, une civière, une bon-bonne d’oxygène, une troussed’urgence et un matelas decontorsion. Reste aux bénéfi-ciaires d’en prendre, jalouse-ment, soin, pour que le trans-port des malades se fasse do-rénavant dans de bonnes con-ditions.

Viclaire MALONGA

Une vue des officiels pendant la cérémonie.

Mme Anne-Marie Kabala recevant les clés des mains du sous-préfet de Mouyondzi.

Une vue des cinq ambulances.

Des chefs des quartiers dans leur tenue officielle pendant la cérémonie

Un des groupes folkloriques assurant l’animation.

Justin Yoka remettant les clés à l’un des sous-préfets des pays deMouyondzi.

L’effigie de Denis Christel SassouNguesso tenue par les militants duP.c.t de Mouyondzi.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 10

ANNONCES

Conditions d’inscription:• Etre de nationalité congolaise;• Etre âgé de 20 ans au moins et de 40 ans au plus;• Etre titulaire d’un BEP ou BET ou d’un diplôme équivalent.

Dossier de candidature:• Une (1) demande manuscrite adressée au Coordonnateur duprojet des transports publics urbains;• Une photocopie de la carte nationale d’identité ou du passeport;• Une copie du diplôme certifiée conforme;• Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois;• Un certificat médical.

Lieu de dépôt des dossiers et clôture des inscriptions:Les dossiers de candidature sont à déposer, au plus tard, le lundi 15septembre 2014,- à Brazzaville, au secrétariat de la direction départementale des trans-ports terrestres, sis à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville;- à Pointe-Noire, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres, face au collège Jean Félix TCHICAYA.

Fait à Brazzaville, le 3 Septembre 2014

Le coordonnateur du projet,

Alphonse PEPA

MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE l’INTEGRATION

COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

N° 137/MEFPPPI-CPTPU-CAB

REPUBLIQUE DU CONGOUnité*Travail*Progrès

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET POURLE RECRUTEMENT DE MECANICIENS,ELECTROMECANICIENS ET TOLIERS

Conditions d’inscription:• Etre de nationalité congolaise;• Etre âgé de 23 ans au moins et de 30 ans au plus;

Dossier de candidature:• Une demande manuscrite adressée au Coordonnateur du projetdes transports publics urbains;• Une photocopie de la carte nationale d’identité ou du passeport;• Une copie des diplômes ou leurs équivalents certifiée conforme;• Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois;• Un certificat médical.

Lieu de dépôt des dossiers et clôture des inscriptions:

Les dossiers de candidature sont à déposer, au plus tard, le lundi15 septembre 2014, à 15 heures précises,- à Brazzaville, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres, sise à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville;- à Pointe-Noire, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres, face au collège Jean Félix TCHICAYA.

Fait à Brazzaville, le 3 Septembre 2014

Le Coordonnateur du projet,

Alphonse PEPA

MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE l’INTEGRATION

COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

N° 138/MEFPPPI-CPTPU-CAB

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET POUR LERECRUTEMENT D’INGENIEURS MAINTENANCIERS,ELECTROMECANICIENS ET ELECTROTECHNICIENS

REPUBLIQUE DU CONGOUnité*Travail*Progrès

Conditions d’inscription:• Etre de nationalité congolaise;• Etre âge de 25 ans au moins et de 35 ans au plus;• Etre titulaire d’un permis de conduire BCDE;• Etre titulaire d’un BEPC ou d’un diplôme équivalent.

Dossier de candidature:• Une demande manuscrite adressée au Coordonnateur du projetdes transports publics urbains;• Une photocopie de la carte nationale d’identité;• Une photocopie en couleur du permis de conduire;• Une copie du diplôme certifiée conforme;• Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois;• Un certificat médical.

Lieu de dépôt des dossiers et clôture des inscriptions:Les dossiers de candidature sont à déposer, au plus tard, le lundi 15septembre 2014,- à Brazzaville, au secrétariat de la direction départementale des trans-ports terrestres sise à l’hôtel de la Préfecture de Brazzaville;- à Pointe-Noire, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres face au collège Jean Félix TCHICAYA.

Fait à Brazzaville, le 3 Septembre 2014.

Le Coordonnateur du projet,

Alphonse PEPA

MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE l’INTEGRATION

COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

N° 139/MEFPPPI-CPTPU-CAB

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET POUR LERECRUTEMENT DES CONDUCTEURS

REPUBLIQUE DU CONGOUnité*Travail*Progrès

Aux termes d’un acte authentique portant STA-TUTS de la société «DELTA PRO CONGO-SARL»,reçu en l’Etude de Maître François DenLOUBOTA, Notaire à la résidence de Pointe-Noire, en date du deux juillet deux mille quatorze,enregistrés même ville, gratis, le seize juillet deuxmille quatorze, folio 126/12, n° 5874, il a été cons-titué ladite société aux caractéristiques suivan-tes:

1-FORME: Société à Responsabilité Limitée(SARL);2-0BJET:- La société a pour objet:- La prestation de services, fournitures des pro-duits agricoles et animales, distribution de car-burant et divers, notamment:- L’importation, l’exportation et la distribution detous types de produits et notamment de consom-mables, de matériaux de construction, de maté-riel de chantier et électrique, de matériaux etéquipements liés à l’industrie (et notammentéquipements de protection individuelle), de piè-ces mécaniques, de véhicules neufs et d’occa-sion, de bateaux et accessoires de plaisance;- L’importation, l’achat, la vente, l’entretien et lamaintenance de cylindres d’extincteurs et de toutmatériel de sécurité notamment incendie;- Toutes activités de prestations de services,particulièrement dans le domaine pétrolier et in-dustriel, et notamment les travaux deréétalonnage des appareils électriques de détec-tion de gaz ou encore de certification de maté-riel de sécurité;- Et, d’une manière plus générale, toutes opéra-tions industrielles, commerciales, financières,mobilières ou immobilières se rattachant, direc-tement ou indirectement, à son objet social outout autre objet social similaire ou connexe, oususceptible d’en faciliter l’accomplissement oule développement;3-DENOMINATION:-La dénomination sociale de la société est:

Etude de Maître François Den LOUBOTANOTAIRE

Boîte postale: 4315, Téléphone: 05 748 99 64Pointe-Noire

République du Congo

ANNONCE LEGALE«DELTA PRO CONGO-SARL»;4-SIEGE SOCIAL:-II est établi à Pointe-Noire, 12, Avenue JacquesOPANGAULT, Zone Industrielle (Foire), Républi-que du Congo;5·DUREE:-La durée de la société est de Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de son immatricula-tion au Registre du Commerce et du Crédit Mobi-lier (R.C.C.M.);6-CAPITAL SOCIAL:-Le capital social est fixé à la somme de DIX MIL-LIONS (10 000 000) de FRANCS CFA, divisé enMille (1000) parts sociales égales de Dix mille (10000) francs CFA chacune, numérotées de Un (1) àMille (1000).7-PORTEURS DE PARTS:- Monsieur Angélo Marco BABUIN;- Monsieur Alexandre Pierre Edmond VINCENT;- La société ALFIMAR LIMITED;8-GERANCE:Monsieur Alexandre Pierre Edmond VINCENT estnommé Gérant statutaire de la société «DELTAPRO CONGO SARL», pour une durée indétermi-née;9-REGISTRE DU COMMERCE ET DU CREDIT MO-BILIER (R.C.C.M.):-La société «DELTA PRO CONGO-SARL» est im-matriculée au Registre du Commerce et du CréditMobilier du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, le 22 juillet 2014, sous le numéro R.C.C.M.POINTE-NOIRE N°RCCM CG/PNR/14 B 438;10-IMMATRICULATIONS AU NIU ET A LA STATIS-TIQUE:-La société «DELTA PRO CONGO-SARL» est im-matriculée dans les Systèmes Congolais d’Imma-triculation des Entreprises et des Etablissements(SCIEN/SCIET), en date à Brazzaville du 08 août2014 et au NIU (Numéro d’Identification Unique),en date à Brazzaville du 21 août 2014.

Pour insertion,Maître François Den LOUBOTA

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 11

VIE DE L’EGLISE

1. Professionnel de l’ins-truction et de l’éducation:Être professionnel de l’instruc-tion et de l’éducation signifieavoir la connaissance des con-tenus et méthodes d’enseigne-ment, être porté à l’innovationet à l’actualisation des cours.Dans le cadre de l’école catho-lique, il est requis de faire réfé-rence à une théorie de la con-naissance ouverte à la trans-cendance et une vison inspiréepar un humanisme intégral.Ainsi que le recommande ledocument Dimension religieu-se de l’éducation dans l’écolecatholique: «Les élèves de-vront donc être aidés à com-prendre que le monde dessciences de la nature et lestechniques correspondantesappartiennent à l’Univers créépar Dieu. Une telle compréhen-sion ne peut qu’intensifier legoût de la recherche (…) L’an-tique émerveillement de l’hom-me biblique face à l’Universgarde toute sa valeur pour l’étu-diant moderne avec cette diffé-rence que ce dernier possèdeune connaissance plus vaste etplus profonde. Il ne saurait yavoir de désaccord entre la foiet la vraie science de la nature,Dieu étant à l’origine de l’uneet de l’autre» (D.R, n.54). L’en-seignant ne manquera pas derespect à la personne de l’étu-diant, tout en valorisant les di-mensions éthique et religieuse

Education catholique«Quel est le profil de l’enseignant

laïc dans l’école catholique?»Partant des documents Gravissimun educationi (1965), L’Ecolecatholique (1977), Le laïc témoin de la foi dans l’école catholi-que (1982), L’école catholique au seuil du troisième millénaire(1997), le Centre d’études pour l’école catholique d’Italie, dansson œuvre intitulée: «Essere insegnanti di scuola cattolica»(2008), a défini les traits fondamentaux de l’identité de l’ensei-gnant laïc dans l’école catholique, dont nous partageons la per-tinence, que nous voudrions proposer aux lecteurs. En effet,l’enseignant d’école catholique est exhorté à être: profession-nel de l’instruction et de l’éducation; éducateur chrétien; média-teur de projet éducatif spécifique; engagé dans le cheminementde croissance spirituelle.

de la culture, en tant qu’éduca-teur chrétien.

2. Educateur chrétien:L’éducateur chrétien se cons-truit un fondement anthropolo-gique précis et valide. Il conçoitl’éducation comme un exerci-ce de liberté, la promotion d’unhumanisme intégral commeune finalité propre et spécifiquede l’éducation. C’est ce qui res-sort du même document à pei-ne cité: «Les élèves serontamenés à découvrir qu’au cœurdes sciences éducatives setrouve toujours la personneavec ses possibilités physi-ques et spirituelles, ses capa-cités d’action et de création, samission dans la société et sonouverture religieuse. La per-sonne est libre au plus intimed’elle-même. (…) l’œuvre édu-catrice est donc toute entièreau service de la personne envue de l’aider à la réalisation deson plein épanouissement»(DR, n.63). De ce point de vue,l’éducateur chrétien devra arri-ver à la reconnaissance de lalégitime autonomie et de la va-leur du savoir scientifique, ins-crit dans l’horizon de la pleinerationalité et de l’authentiquedignité de l’homme, au moyend’un projet spécifique dont ilsera le médiateur.

3. Médiateur de projetéducatif spécifique:

Le processus éducatif chrétienprône la mise en pratique des

valeurs évangéliques. Dans cesens, l’école catholique ne peutpasser pieds joints devant cesvaleurs ou en faire abstraction,ce serait donc contraire à sanature, sa mission ou à sa rai-son d’être. Car, «l’école catho-lique s’insère dans la missionde l’Eglise, en particulier danssa tâche d’éduquer à la foi» (Ec,n.9), en face du pluralisme cul-turel de notre monde. Dans cesconditions, l’école catholiquedemeure pour l’Eglise «unmoyen privilégié de formationintégrale de ses membres et unservice de grande importanceen faveur de tous les hommes»(n.8), malgré les critiques qui luisont faites par le monde con-temporain pensant que «l’éco-le catholique chercherait à ins-trumentaliser une institutionhumaine à des fins religieuseset confessionnelles». En outre,l’enseignant ne devra pas mé-connaitre les traits qui définis-sent l’identité de l’école catho-lique et, spécifiquement, la dis-ponibilité et la capacité d’éla-borer une proposition éducati-ve originale et cohérente avecle projet éducatif de l’instruc-tion dans lequel il est appelé àtravailler, tout en suivant uncheminement de croissance

spirituelle.

4. Engagé dansle cheminement de

croissance spirituelle:Evoluant dans une école catho-lique, l’enseignant prendra ladisposition de se mesurer con-tinuellement avec l’amour duChrist, pierre angulaire de toutamour authentique. Dans lamesure où la communauté édu-cative chrétienne, quoi que tri-butaire de quelques manque-ments, reste consciente queses forces sont générées par laParole de Dieu, comme celaapparait clairement dans le do-cument l’Ecole catholique ences termes: «l’école catholiquereconnait qu’elle doit, commecommunauté, puiser constam-ment aux sources dont décou-le sa raison d’être et se confor-ter avec ses sources, c’est-à-dire avec la Parole libératricedu Christ» (n.54). Alors, sou-cieuse de l’épanouissement detout homme et de l’homme, lacommunauté éducative d’éco-le catholique s’adonnera à cor-riger les mœurs dépravées; àprôner l’égalité entre les per-sonnes humaines; à enseignerle partage équitable des res-sources naturelles entre lespeuples d’un même pays, lerespect des droits fondamen-taux de la personne humaine etde sa liberté de croyance; à fa-voriser le dialogue interreli-gieux, vu que tous les élèvesne confessent pas évidemmentla même foi. Dans un tel con-texte, l’école catholique devraréussir à former des hommesmatures et capables de braverles péripéties de la vie sociale;des hommes vraiment émi-nents prêts à affronter des de-voirs difficiles dans la sociétéet à témoigner de leur amour enface du monde (GE, n.10)

Abbé SéraphinKOUALOU-KIBANGOU

Libérant son homélie, l’ab-bé Dieudonné Mboungoua invité les michaeliens,

en cette période de la trentai-ne, à vivre selon les trois ver-tus du chétien à savoir:

Archidiocèse de BrazzavilleL’archiconfrérie Saint Michel

a ouvert sa trentaineComme à l’accoutumée, lemois de septembre de chaqueannée est, pour les chrétiens,membres de l’archiconfrérieSaint Michel Archange, le moisde prière intense appelée tren-taine. Lundi 1er septembre2014, des milliers des michae-liens et michaeliennes des pa-roisses de l’archidiocèse deBrazzaville sont venus enmasse, à la paroisse SaintAugustin de la Tsiémé, pour lamesse d’ouverture de cettetrentaine, placée sur le thème:«Dévot de Saint Michel, ouvreston cœur à la parole de Dieu,lumière de ta foi et guide de tavie familiale». La célébrationeucharistique a été presidéepar l’abbé DieudonnéMboungou, aumônier diocé-sain de l’archiconfrérie SaintMichel sortant, en présence del’abbé Vincent de PaulMalonga, aumônier diocésainentrant de l’archiconfrérieSaint Michel.

l’amour, l’obéissance et l’humi-lité.Outre le thème principal de latrentaine, divers autres sous-thèmes vont être médités parles membres de l’archiconfré-rie. Il s’agira de témoigner deleur mission dans la famille,l’archiconfrérie et la société.Avant la fin de la messe, l’abbéDieudonné Mboungou a remer-cié tous les michaeliens et mi-chaeliennes pour tout le travailabattu pendant toutes ses an-nées écoulées. Il leur a deman-dé de travailler la main dans la

main avec l’abbé Vincent dePaul Malonga, nouvel aumônierdiocésain, qui a pris ses fonc-tions ce 1er septembre, confor-mement aux affections de cet-te année. On pouvait lire sur lesvisages des dévots de SaintMichel tristesse et angoisse.Signalons que l’abbé Dieudon-né Mboungou est envoyé com-me curé à la paroisse Saint An-dré Kaggwa de Kombé.

AybienevieN’KOUKA-KOUDISSA

Pour de bonnes analyses,j’aime lire La Semaine

Dans son exhortation,l’abbé Vincent de PaulMalonga a demandé au

couple Mabongoupoaty de bâ-tir leur relation sur le roc et dese rappeler toujours des paro-les bibliques qu’ils ont choisieseux-mêmes. «Après que Dieu acréé tous les êtres vivants,l’homme ne trouve pas sonsemblable, de la côte de l’hom-me endormi, Il crée la femme.Celle-ci fait la joie de son hom-me. Ils doivent se partager lesjoies et les peines. La femme aété créée pour être la compa-

Cloches de mariageJean Marie et Pauline Estelle

forment désormais une seule chairJean Marie et Pauline EstelleMabongoupoaty, sont depuissamedi 30 août 2014, un seulos, une seule chair. Leur uniona été bénie par l’abbé Vincentde Paul Malonga, curé recteurde la basilique Sainte Anne.Sept prêtres ont concélébré àcette occasion, parmi les-quels, les abbés Guy NoëlOkamba, recteur du grand sé-minaire de Philosophie MgrGeorges Firmin Singha,Gervais Protais Yombo, rec-teur sortant du théologat Car-dinal Emile Biayenda et PaulBabindamana, curé de la pa-roisse Saint Jean Baptiste deTalangaï.

gne de l’homme», a-t-il indiqué.Par ailleurs, il a rappelé les exi-gences du mariage, d’où l’hom-me doit aimer sa femme, de lamême manière que le Christ aaimé son Eglise. «Vous avezdemandé que votre union demariage soit consacrée à l’égli-se, pour recevoir ce sacrement.Par votre oui, vous allez rece-voir le don spécial de Dieu», adéfini le recteur de la basilique.Jean Marie, de profession jour-naliste et directeur de publica-tion du journal le Poto-Po-Toi,membre de l’archiconfrérie No-tre Dame du Sacré-Cœur, qui a

animé cette messe, tandis quePauline Estelle, journaliste à laTélévision congolaise est mem-bre de la confrérie Sainte Rita.Les deux conjoints, parois-siens de la Basilique SaintAnne, se sont mariés le jourmême à l’Etat civil, à la mairiecentrale.Le couple Mabongoupoaty re-mercie, très sincèrement, tousceux qui lui ont apporté un sou-tien amical, fraternel et familial,dans la réussite de cet événe-ment.

AybienevieN’KOUKA-KOUDISSA

Le couple Mabongoupoaty.

Abbé Dieudonné Mboungou. Abbé Vincent De Paul.

Abbé Séraphin K. Kibangou.

Le conflit s’invite, tôt ou tard, dans la vie de tout groupe social. Sourcede dynamisme, il sollicite intelligence et savoir-faire pour des issueshumanisantes. L’évangile du 23e dimanche porte la marque de l’expé-rience du christianisme naissant. Loin de ressembler aux pays desbisounours, les communautés auxquelles Saint Mathieu adresse sonévangile connaissent probablement des tensions. Des fauteurs de trou-bles y ont certainement pris place. Et si la question de leur exclusionne fait pas de doute, la procédure pour y parvenir reste à trouver. Com-ment y parvenir sans éclipser le commandement de l’amour fraternel?Vaste question, colossal projet avec comme véritable référence, le cœurde Dieu.

Une pédagogie en trois tempsLa complexité du cœur de l’homme, Jésus connait. Devant le conflit etle péché qui peut en découler, sa pédagogie de la réconciliation entrois temps interpelle. Un seul à seul d’abord. «Si ton frère a commisun péché va lui parler seul à seul…». Une démarche de responsabilitéoù se parlent non pas simplement des bouches pleines d’invectives.D’autojustifications. Mais des cœurs, véritables temples où la Paroleest censée germer et porter du fruit. Les deuxième et troisième mo-ments exposés, rappellent la dimension communautaire de la foi chré-tienne. On est pas chrétien tout seul. La communauté est donc le bancd’essai d’une Parole toujours actuelle. Pas cette communauté commegroupe de «chrétiens accomplis», suffisants et qui cultivent mépris etrejet pour ceux qui ne sont pas de leur bord. Mais communauté, cons-tituée d’hommes et de femmes qui se savent pauvres et fragiles. Quise savent, chaque jour, portés par l’amour d’un Dieu tendre et miséri-cordieux, qui se bande presque les yeux sur leurs propres errements.

Le salut est aussi collectifA l’aune d’une telle exigence de pardon et de réconciliation se com-prend la position du prophète Ezéchiel. Le salut est personnel entend-t-on souvent. Oui. Mais il est aussi collectif et se joue dans une solida-rité avec l’autre, crée à l’image de Dieu. Exilé à Babylone en 597 av.J.C, tout comme son peuple, Ezéchiel reçoit la mission de «guetteur».Non pas au sens de voyeur, mais au sens de celui qui veille, qui rap-pelle les préceptes de Yahvé et qui invite à la conversion. Une missionqui l’engage, car son sort est lié à celui des destinataires de sa pro-phétie: «Si je dis au méchant: «Tu vas mourir», et que tu ne l’avertissespas, si tu ne lui dis pas d’abandonner sa conduite mauvaise, lui, leméchant, mourra de son péché, mais à toi, je demanderai compte deson sang».  Des indications qui rappellent la question posée à Caïn:Qu’as-tu fais de ton frère?C’est une constante dans l’histoire du salut. Nous sommes responsa-bles les uns des autres. Cela dans une ambiance non de suffisance,mais d’amour sincère, de solidarité et de compréhension. Et une prièreinitiée dans une telle ambiance, probablement, sonne plus agréable-ment aux oreilles de Dieu. A juste titre, Paul comprend l’exigence del’amour comme une véritable dette sans limite. Aimer est une dette.L’Apôtre de marteler: «Ne gardez aucune dette envers personne, saufla dette de l’amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitementaccompli la Loi».

Alfred MALANDAPrêtre de Brazzaville

XXIIIème Dimanche Ordinaire A

L’amour comme une dette!Textes: Ez. 33,7-9; Rm.13, 8-10; Mt.18, 15-20

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ANNONCE LEGALE N°225/2014/BZ-C

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédure d’immatriculation, en vue de l’établissement des titresfonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants: N°d’ordre N° de réquisition Quartiers Arr./Dpt Requérants

Au-delà de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation nesera plus recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30 décembre 2000 portant régime de la propriété foncière).

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLICET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINESDIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES DE BRAZZAVILLE

DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETEFONCIERE BRAZZAVILLE-CENTRE

Références cadastrales

Fait à Brazzaville, le 3 septembre 2014L’Inspecteur Divisionnaire,

Michelle Cyrine OBA

0102030405060708091011121314151617181920212223242526272829303132333435363738394041424344454647484950

9660 du 14-03-149661 du 14-03-149530 du 27-02-1410235 du 25-06-1410601 du 28-07-1410328 du 20-06-1410626 du 30-07-1410522 du 17-07-1410426 du 02-07-1410425 du 02-07-144481 du 22-08-118702 du 07-10-138698 du 07-10-1310435 du 03-07-1410206 du 28-05-146562 du 26-09-1210744 du 12-08-1410743 du 12-08-1410103 du 14-05-1410353 du 24-06-1410181 du 26-05-1410857 du 27-08-1410483 du 15-07-146800 du12-11-129680 du 18-03-149679 du 18-03-1410338 du 23-06-1410603 du 28-07-148697 du 07-10-1310434 du 03-07-146052 du 19-06-1210497 du 15-07-1410239 du 05-06-1410240 du 05-06-1410099 du 13-05-1410100 du 13-05-1410015 du 28-04-1410279 du 13-06-149804 du 07-04-1410475 du 11-07-1410220 du 04-06-1410219 du 04-06-1410075 du 08-05-1410646 du 31-07-149184 du 30-12-1310170 du 23-05-146957 du 20-12-128774 du 10-10-1310234 du 05-06-1410515 du 16-07-14

Sect -, bloc - ; Plle 1 ; Sup. : 426.205m2 soit 42ha62a05caSect -, bloc - ; Plle 2 ; Sup. : 4.200,00m2

Sect P/14, bloc 39 ; Plle 1 ; Sup. : 748,34m2

Sect P8, bloc 140 ; Plle 10 ; Sup. : 280,00m2

Sect B, bloc - ; Plle - ; Sup. : 625,00m2

Sect BS, bloc - ; Plle 9 ; Sup. : 420,00m2

Sect AP, bloc - ; Plle 3 ; Sup. : 324,00m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup. : 2.797,30m2

Sect P14, bloc 82 ; Plle 22 ; Sup. : 272,42m2

Sect P14, bloc 36 ; Plle 11 ; Sup. : 183,65m2

Sect BD, bloc - ; Plle 3 ; Sup. : 445,17m2

Sect AJ, bloc - ; Plle 12ter ; Sup. : 200,00m2

Sect AJ, bloc - ; Plle 12quater; Sup. : 473,00m2

Sect B2, bloc - ; Plle 18 ; Sup. : 388,89m2

Sect AN, bloc - ; Plle 2 ; Sup. : 400,00m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup. : 1864,65m2

Sect -, bloc - ; Plles 7 et 16 ; Sup. : 800,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 3 et 14 ; Sup. : 1.600,00m2

Sect B, bloc - ; Plle - ; Sup. : 6.906,44m2

Sect B, bloc - ; Plle - ; Sup. : 2ha40a08caSect P13, bloc 73 ; Plle 9 ; Sup. : 233,19m2

Sect P13C, bloc - ; Plle 6 ; Sup. : 410,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 1 ; Sup. : 754,01m2

Sect BJ, bloc - ; Plles 13 et 14 ; Sup. : 1.200,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 16 ; Sup. : 400,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 5 ; Sup. : 400,00m2

Sect BG, bloc 18 ; Plles 7 et 8 ; Sup. : 800,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 19 ; Sup. : 800,00m2

Sect AJ, bloc - ; Plle 11quater ; Sup. : 408,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 2 ; Sup. : 696,90m2

Sect P13-3, bloc - ; Plle 11 ; Sup. : 393,43m2

Sect J, bloc 44 ; Plle 1 ; Sup. : 434,72m2

Sect -, bloc - ; Plles 2 à 9 ; Sup. : 3.200,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 1 et 10 ; Sup. : 800,00m2

Sect BG, bloc - ; Plles 3 et 19 ; Sup. : 734,00m2

Sect BG, bloc - ; Plle 18 ; Sup. : 433,45m2

Sect BF, bloc - ; Plles 10 et 13 ; Sup. : 800,00m2

Sect AQ, bloc 13 ; Plle 3 ; Sup. : 330,26m2

Sect P8, bloc 194 ; Plle 7 ; Sup. : 271,72m2

Sect AG, bloc - ; Plle 4 ; Sup. :324,00-m2

Sect P13, bloc - ; Plle 7 ; Sup. : 403,00m2

Sect P13, bloc - ; Plle 12 ; Sup. : 430,50m2

Sect P16/B, bloc - ; Plle 6 ; Sup. : 400,00m2

Sect BD, bloc - ; Plle 14 ; Sup. : 136,50m2

Sect C, bloc 152 ; Plle 01 ; Sup. : 500,00m2

Sect P1, bloc 73 ; Plle 1 ; Sup. : 4.730,87m2

Sect P/13, bloc - ; Plle 4 ; Sup. : 409,94m2

Sect A, bloc - ; Plle 6 ; Sup. : 301,87m2

Sect P5, bloc 58 ; Plle 15 ; Sup. : 381,41m2

Sect P14, bloc - ; Plle 7 ; Sup. : 184,13m2

GAMBOMAIGNIE CENTRE27, RUE ABILA125, RUE LEKANAQUARTIER OKONGO194, RUE ASSOKO140, RUE DIAFOUKA THEOPHILEQUARTIER S.N.E DJOUE (POTO-POTO)5, RUE EKO43, RUETSAMPOKO22, RUE CITE BETHELEX FERME NZIKO QUARTIER NZOKO MBIMIEX FERME NZIKO QUARTIER NZOKO MBIMI18, RUE MBONGUI (DIATA)QUARTIER LA POUDRIEREQUARTIER OBANGUI (OYO)MOUTHOMOUTHOHOTEL MARIE CATHERINEMONT BOUGUI9, RUE LASSY-MOUKONDO31, RUE MPAKA MATADI (LA BLAIDE)MANIANGA DJIRI FLEUVEQUARTIER MAKABANDILOUQUARTIER NDIBOU PK 45QUARTIER NDIBOU PK 45QUARTIER IBALIKO (MASSENGO)LIFOULA INTALIEX FERME NZOKO (QUARTIER NZOKO MBIMI)IGNIE (PK ROUGE)QUARTIER LA BLAIDE MOUKONDOCASE C4-29-OCHMOUNGALI IIIVILLAGE MOUTOH (AGRI-CONGO)VILLAGE MOUTOH (AGRI-CONGO)QUARTIER MASSENGO 3 POTEAUXQUARTIER TROIS 3 POTEAUX MASSENGOQUARTIER MASSENGO (MONT BOUKIERO)EX FERME OGB NGAMABARUE CABLE43BIS, RUE MASSENGO (KINSOUNDI)SADELMISADELMI19, RUE OKALISSASSI9, RUE MAZOUMAAVENUE EQUATEUR, CQ MBATAKARUE ORSSY CENTRE-VILLEQUARTIER LA BLAIDE2BIS, RUE DJOUARI55, RUE LOUINGUI49, RUE BAMBOU (MOUKONDO)

PLATEAUXPOOL6-BZV4-BZVCUVETTE6-BZV7-BZV8-BZV6-BZV6-BZV9-BZV7-BZV7-BZV1-BZV4-BZVCUVETTEPOOLPOOL5-BZV5-BZV7-BZV7-BZV9-BZV9-BZVPOOLPOOL9-BZVPOOL7-BZVPOOL7-BZV4-BZVPOOLPOOL9-BZV9-BZV9-BZV7-BZV4-BZV8-BZV7-BZV7-BZV6-BZV9-BZVCUVETTE3-BZV7-BZV1-BZV3-BZV5-BZV

MONGO Annick PatriciaMONGO Annick PatriciaMABEKI PatriceKANTE IdrissKOUMOU MadeleineOAYA ArmelLOKO MarcelKINTOMBO LéonNGALA JoséphineNGALA JoséphineATA ASIOKARAH Neyl FrancisHUO KOUYINHUO KOUYINKIMBANGUI née APENANGA ITOUA Claude GermainePEREIRA née KOUCHNEREVICH MarinaIBOVI LéonOKOYO née MABOUNGA NAMISSA Rich AnnickOKOYO BenoîtBanque Congolaise de l’HAabitat (B.C.H)Banque Congolaise de l’HAabitat (B.C.H)SAKALA MAFOUTA Carine LaureKOUBETOSSO JulienneDZONGA née GNELENGA OKOMBI FélicitéELENGA GastonDIAMESSO Henriety Myrcia ArsineDIAMESSO TANZAMBI Mathieu StèveTABANGOLI Calixte MédardOSSANGATSANA AnastasieHUO KOUYINKABA Gidas BenitoNGUELI LEKOBA Félix ChrissEnfants MANKOUPONDZA RachelEKOU PONDZA Epouse MAYOUKOU Nyne ATSONOBOUKA IPANGA HenriGANDO Ingrid OmeganMBOLA PierreMOUKENGUE LOUMINGOU née LENGA Ida AurélieMAFOUANA MAKANGA Clémence EveOUNGOULA DEMITOKO Juste GildasNGAMI LIKIBI Jean CasimirNGAMI LIKIBI Jean CasimirMOUMPALA Lydie0NT NG FlorentAMBOMBI DanielELENGA DOUNIAMA PaulNGUELI BOKISSA Emilia S.SYLLA SoumaïlaSYLLA MouctarFOUETY LOUZOLO SENGO

SOCIETE

Un mois pour les uns et troissemaines pour les autres,cette période a été riche et

enrichissante pour les jeunes quisont l’avenir du Congo.Pour les jeunes venus du Came-roun, du Gabon, de la France etdu pays hôte, le Congo, le chan-tier a donné lieu à des échangesd’expériences et à la solidificationdes liens d’amitié et de fraternitéentre les peuples d’Afrique et dumonde. Outre les échanges ausein du camp, les jeunes ont bé-néficié des excursions dans deuxdistricts de la Lékoumou: Mayéyéet Komono. Cette occasion leur apermis de découvrir la beauté dupaysage congolais. «Cette expé-rience mérite d’être poursuivie»,ont déclaré les jeunes, dans leurmot de remerciement.Le ministre Anatole CollinetMakosso, ayant fait savoir à cesderniers, qu’ils sont des pionniersde cette première race des volon-taires pour le cas du Congo, adéclaré: «Puisse cette expérienceservir d’élément déclencheurdans votre vie et pour le volonta-riat au Congo. Vous avez fait mon-tre d’une capacité à briser les bar-rières forcées et à faire tomber lesfrontières qui nous isolent par-fois.» Aussi a-t-il traduit la recon-

naissance du gouvernement auxpeuples et dirigeants des pays frè-res d’avoir confié leurs jeunes,pour participer à la renaissance duvolontariat au Congo, en signe deraffermissement d’amitié entre lespeuples. De leur côté, les jeunesont promis d’agir, en intériorisantle volontariat et le bénévolat, deuxatouts majeurs pour le développe-ment et l’intégration du continentafricain.Signalons que 412 enfants et ado-lescents, venus de tous les dépar-tements du Congo et de la dias-pora, dont l’âge varie entre 6 et 15ans, ont participé à l’acte 2 de lacolonie de vacances. Ils ont étébien servis, sans distinction aucu-ne. Les vacanciers ont eu droit àdes activités tant socio-éducati-ves que socio-sportives. Ils ontréalisé, en outre, des randonnéespédestres et des excursions àKomono, Sibiti et dans la villeocéane, où ils ont eu le privilègede visiter et d’immortaliser par desimages, le pont sur le Kouilou (leplus long du Congo, avec 800 m).De même, ils ont visité le roi MoéMakosso IV, roi de Loango. «Jesuis satisfaite d’avoir non seule-ment participé à la colonie et à tou-tes ces excursions, mais aussid’avoir rendu visite au roi. Je suismaintenant convaincu que lesroyaumes que nous avons étudiésà l’école, existent bel et bien; la

preuve est là, nous avons vu le roide Loango. Nous remercions legouvernement pour les effortsqu’il ne cesse de déployer en fa-veur de notre insertion», a décla-ré une jeune vacancière.Clôturant les activités, le ministrede la jeunesse a rappelé que dans

Colonie nationale de vacances, Sibiti 2014Les portes ferméessous le signe de la joieDans le cadre de la mise enœuvre de son programme detravail annuel, le Ministère dela jeunesse et de l’éducationcivique a lancé, les 15 et 30juillet derniers, la première édi-tion du chantier jeunesse inter-national et la deuxième éditionde la colonie de vacances na-tionales. Ces deux activités ontété bouclées, le 18 août 2014, àla Maison de la jeunesse et dela citoyenneté de la Lékoumou,par Anatole Collinet Makosso,ministre de ce département. ce monde où l’indifférence et

l’égocentrisme semblent devenirla norme d’une société de masse,il était plus que nécessaire pourle gouvernement de réinventerces deux dispositifs de brassagede jeunes, qui ont en commun lamission, par l’éducation civique,de cultiver le vivre ensemble, pourdésarmer la violence et l’agressi-vité, et adoucir les inégali-tés. «Ainsi, se trouvent les fonda-tions sur lesquelles seront bâtiesl’unité nationale, la tolérance et lapaix durable dans notre pays», a-t-il indiqué, avant de remercier, parla même occasion, les parentspour la confiance accordée à l’ac-tion du gouvernement, tournéevers l’émergence d’une nouvellejeunesse congolaise, bien formée,débarrassée des anti valeurs etprête à relever le défi du dévelop-pement. Le ministre a remercié,également, le système des Na-tions unies et autres acteurs, pourleur contribution multiforme, ensoulignant le fait que tout s’est dé-roulé en toute sérénité et aucunincident majeur n’a été signalé.Comme lors de la précédente édi-tion, les enfants de la colonie ontété dotés de kits scolaires, les-quels vont leur permettre de bienpasser l’année scolaire 2014-2015.

EsperanciaMBOSSA-OKANDZE

Le ministre répondant aux questions de la presse, entouré des enfants.

D’après les conclusions decette réunion rendues pu-bliques, au cours d’un

point de presse, animé par Mi-chel Rodriguez Abiabouti, mem-bre du bureau exécutif national,vice-président chargé des rela-tions avec les médias et porte-parole de la Caresco, l’ensem-ble des membres du bureau ontreconnu que la Caresco estcompétente, pour faire des pro-positions au gouvernement etaux institutions constitutionnel-les sur des questions vitalesrelatives à la vie du pays. Puis-que la société civile est une for-ce de propositions au regard deson caractère.A cette réunion, à en croire leporte-parole, le nouveau bureaude la Caresco a réaffirmé sonancrage à la société civile, c’est-à-dire que la Caresco est apoli-

Caresco (Coordination des associations et réseaux de la sociétécivile du Congo)

Le nouveau bureau exécutifnational est désormais fonctionnelPrésidé par Bernard YvesMahoungou Massila, le nou-veau bureau exécutif nationalde la Caresco (Coordinationdes associations et réseaux dela société civile du Congo),issu de l’assemblée généraleextraordinaire du 27 et 28 août2014, a tenu mardi 2 septem-bre 2014, sa première réunionde prise de contact et d’orien-tation pour les futures ba-tailles. Au siège qui abritel’Apeec (Association des pa-rents d’élèves et étudiants duCongo) et la Fape (Fédérationafricaine des associations desparents d’élèves et étudiants),à Brazzaville. Cette réunion apermis aux membres du nou-veau bureau de prendre ser-vice.

tique. Elle ne fera jamais un glis-sement vers la politique et, nejouera que son rôle de la socié-té civile, selon l’engagementpris par le bureau. Au cours destravaux de la réunion, chaquemembre du bureau a fait sa pré-sentation liminaire, car le bu-reau est un bureau de spéciali-sation. Chacun des membresétant capable de faire des pro-positions, a affirmé Michel Ro-driguez Abiabouti.Abordant le prochain scrutin,notamment l’élection du 28 sep-tembre 2014, Christian Grégoi-re Epouma, vice-président char-gé des affaires électorales, dela vie de l’association et du sui-vi des mandats, a informé lesautres membres du bureau surle processus électoral en courset les préparatifs de cette élec-tion des conseillers départe-mentaux et municipaux, laquel-le doit se dérouler dans desbonnes conditions.Le bureau a aussi entretenu lesresponsables des réseauxmembres de la Caresco sur laréussite de l’assemblée généra-

le extraordinaire pour leur par-ticipation effective. Aussi, le pré-sident de la Caresco les a-t-ilexhortés à travailler de façonhorizontale avec le bureau exé-cutif national, bien qu’ils aientdes relations verticales avec ledépartement de l’organisation.Le bureau s’est fixé, également,comme objectif à moyen termede mettre en place un bureaudépartemental de Brazzaville dela Caresco, pour les associa-tions de la capitale. Pour Ber-nard Yves Mahoungou-Massila,«le bureau exécutif national n’apas pour seule ambition que degérer la société civile, qui est legestionnaire de la cité. Il va, aus-si, gérer différentes préoccupa-tions en termes des contribu-tions aux pouvoirs publics, carla Caresco agit dans tous lesdomaines. Pour l’opérationnali-té de l’organisation, chacun res-te dans son activité. La prioritéétant le respect des attributionspour la cohésion du bureau.»

Philippe BANZ

De g. à d.: Christian Grégoire Epouma, Bernard Yves Mahoungou-Massilaet Michel Rodriguez Abiabouti.

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POINT DE VUE

Dans cette optique, monambition à travers cette opinion est non seu-

lement de mieux informer etd’édifier les bénéficiaires, dubien-fondé du projet de socié-té intitulé «Le chemin d’avenir»,mais aussi de souligner la co-hérence qui s’établit entre ce-lui-ci avec «La nouvelle espé-rance». Cela est très importantpour la population congolaise,afin que celle-ci s’en approprieles réalisations des options decette dynamique de développe-ment. En effet, elle devrad’abord intérioriser cette visionavant de se conformer à la vo-lonté de son initiateur.En considération du fait que lesinfrastructures adéquates, ap-propriées, sont nécessairespour soutenir le développe-ment de tous les pays, le com-merce entre les pays est seule-ment la clé d’une croissanceéconomique communautaire. Ildemeure aussi un véritable ins-trument de paix. Les conven-tions et traités internationauxaidant, la libre circulation despersonnes et des biens est ga-rantie, éliminant ainsi certainsfoyers de tension, d’instabilitéinstitutionnelle et politique,pour donner une place belle àl’harmonisation des politiquescommerciales, gage du déve-loppement des infrastructuresde base.

La vision stratégiquedu chef de l’Etat pour ledéveloppement du CongoLa corrélation entre l’intégra-tion et le développement, enAfrique, plus précisément en-tre la paix, la sécurité et le dé-veloppement, sont des élé-ments fondamentaux étroite-ment liés, d’autant plus quesans l’intégration et le dévelop-pement, il ne peut y avoir ni depaix ni de sécurité. C’est pourcela que je crois à la vision stra-tégique du chef de l’Etat sur laconstruction du Congo:- d’abord pour son dévouementau développement du Congoqui se traduit par la décision defêter l’indépendance nationaledans chaque département,pour développer tout le pays (lamunicipalisation accélérée quis’est affirmée et qui s’affirmecomme stratégie de développe-ment destinée à revitaliser letissu rural et à garantir, parailleurs, l’équilibre pour le dé-veloppement des départe-ments);- puis, au regard des indica-teurs ou facteurs qui consti-tuent les bases sur lesquellesest évalué le rendement dugouvernement à savoir: la con-solidation de la paix, l’accès àl’initiative P.p.t.e et l’améliora-tion des conditions socialesdes populations.Sans fausse modestie, l’onpeut noter une avancée impor-tante et très significative en cequi concerne les deux premiersfacteurs. Le dernier est un défiénorme. Pour y faire face, d’unepart, il faut s’armer de beau-coup d’ingéniosité et de déter-mination, pour ce qui relèvedes décideurs ainsi que de cestechnocrates qui sont les le-viers sur lesquels ils s’ap-puient. D’autre part, s’armer depatience pour les populationsqui en sont les bénéficiaires,car c’est un processus de lon-gue haleine dont la réussite re-

pose sur le dynamisme et l’ap-port de tout un chacun.De «La nouvelle espérance» au«Chemin d’avenir», voilà la vi-sion d’un homme politique in-telligent et pondéré, qui aimetant se fixer des défis, avec unegrande volonté de les relever.Parmi les principaux dossiersauxquels il faut faire face, figu-re le défi de la lutte contre lapauvreté, autrement dit l’amé-lioration des conditions socia-les des populations qui est uncombat cher à Son ExcellenceMonsieur le chef de l’Etat. Ladynamique de développementqu’était «La nouvelle espéran-ce» avait permis des réalisa-tions de grande envergure, ca-pables de booster le dévelop-pement du Congo. Pour s’enconvaincre, cela se traduisait:- au plan social, par la construc-tion des infrastructures de basefiables, (routes, ports, aéro-ports, stades, logements, bar-rage hydro-électrique d’Imbou-lou, etc.).- au plan économique et diplo-matique, par le regain de con-fiance de la communauté inter-nationale, au lendemain de laparenthèse sanglante de 1997qui faisait du Congo une zoneà risque. Ce fût le cas avec leretour des institutions de Bret-ton Woods, notamment duFonds monétaire international(F.m.i) et de la Banque mondia-le, qui avaient permis la miseen œuvre des mesures de libé-ralisation de l’économie.Au plan économique, l’on peutévoquer le programme de dé-mobilisation, désarmement etréinsertion conclu par le gou-vernement congolais avec leProgramme des Nations uniespour le développement(P.n.u.d), en vue de promouvoirla consolidation d’amener lesjeunes congolais à ne plus tom-ber dans le piège des guerres.Pour «Le chemin d’avenir», lamodernisation et l’industriali-sation constituent ces deux pi-liers du pays. En substance,moderniser le pays selon leprojet de société, «c’est pro-mouvoir les valeurs favorablesau développement. C’est aussimettre en œuvre des actionsfortes qui transforment en pro-fondeur notre pays, son modede vie et sa gestion».Et industrialiser le pays, «c’estorganiser, à partir de mainte-nant, plus qu’auparavant, laproduction nationale des bienset des services, sur une gran-de échelle».Dans le cadre de la productionen général et celle de l’agro-in-dustrie en particulier, la moder-nisation ou l’amélioration cons-tante des techniques et desoutils de production condui-sent à un accroissement rapi-de de la productivité. Par l’ap-provisionnement régulier desagro-industries, l’on pourraparticiper au processus d’in-dustrialisation. Pour les pro-duits comme les ananas, lesoranges et les mangues, lapriorité sera donnée à la trans-formation en articles destinésà l’alimentation humaine (jus defruits par exemple) non seule-ment pour la consommationintérieure, mais aussi pour as-surer des recettes en devise,grâce à l’exportation.L’orientation de la productionvers l’exportation se présentecomme la seule voie qui mène-ra à l’industrialisation. En s’at-

taquant aux causes économi-ques et sociales de la pauvre-té, l’industrie peut contribuerlargement à sa réduction.En rapport avec l’industrialisa-tion, il avait été indiqué, en dé-cembre 2013, dans la déclara-tion de Lima adoptée par la15ème assemblée générale del’Organisation des Nationsunies pour le développementindustriel (Onudi) qu’un déve-loppement industriel «inclusifet durable» constituerait labase d’une croissance durablepour le continent africain.Et tout récemment, un rapportpublié par la Commission éco-nomique des Nations uniespour l’Afrique (C.e.a) et l’Unionafricaine (U.a) précisait que«l’industrialisation est un préa-lable à la réalisation, par l’Afri-que, d’une croissance écono-mique inclusive et durable».A l’instar de la «La nouvelleespérance», «Le chemin d’ave-nir» se matérialisera effective-ment par des actions de gran-de envergure à impacts visi-bles. Par exemple, le désencla-vement des zones rurales, quis’inscrit dans le cadre de la réa-lisation des objectifs macroé-conomiques, contribue à l’es-sor du monde rural et présenteun aspect stratégique au regarddes efforts d’intégration régio-nale.En vue d’une adéquation entrecette réussite macroéconomi-que et le développement desdépartements, il nous faudraitcréer des Petites et moyennesentreprises (P.m.e) ou mettre enplace des politiques microéco-nomiques capables d’appuyerces réalisations macroécono-miques.Cela est d’évidence, car c’estpar la promotion des P.m.e oula création d’entreprises via-bles et rentables que nous pou-vons aspirer à créer de la ri-chesse, plus encore des em-plois, d’autant plus que la for-ce d’une économie nationaleréside principalement dans ledynamisme de son tissu d’en-treprises privées en général,des P.m.e en particulier. A l’heu-re actuelle où le développe-ment du pays veut s’appuyersur le secteur agro-industriel,la nécessité s’impose de sedoter d’équipements de con-servation permettant de sauve-garder les résultats de cetteproduction.Notre pays ayant amorcé sonélan économique, en amélio-rant les infrastructures routiè-res et en développant les ré-seaux électriques, pourra ainsifavoriser l’utilisation d’installa-tions frigorifiques sur l’étenduede son territoire. Et également,la politique d’érection des«nouveaux villages agricoles»et de développement des zoneséconomiques spéciales, entre-prise par le gouvernement,sous l’impulsion du chef del’Etat Denis Sassou-Nguesso,prend en compte les orienta-

tions du «Chemin d’avenir», re-présentant des opportunitésqui regroupent, en un seul lieu,des atouts majeurs et détermi-nants, clés de la croissanceéconomique (Espace terrestre,eau, énergie, ressources hu-maines, infrastructures, etc.).En effet, la vision des nouveauxvillages agricoles constitue unmodèle d’excellence pour dy-namiser le secteur agricole, envue de promouvoir ou d’assu-rer la sécurité alimentaire.

Former des cadres,pour la réalisation duprogrammeEvitant de faire des pays despourvoyeurs de matières pre-mières d’une part, et des dé-bouchés pour les pays indus-triels d’autre part, les zoneséconomiques spéciales sontune approche extrêmementimportante qui, favorisant latransformation sur place desmatières premières dont regor-ge le pays, peut servir de levierpour la diversification de l’éco-nomie et la création des em-plois.«Le chemin d’avenir» nécessi-tera, pour sa mise en œuvre,des cadres et des ouvriers for-més, qualifiés et dévoués. Pourcela, il faudrait créer des éco-les surtout pour des formationsqui doivent s’adapter à la dy-namique actuelle de l’économienationale.En somme, les programmes«La nouvelle espérance» et «Lechemin d’avenir» ou ces vi-sions s’inscrivent en ligne droi-te dans la révolution de la mo-dernité prônée par Son Excel-lence Monsieur le président dela République, et sont la traduc-tion d’une forte volonté politi-que pour la réalisation del’émergence économique duCongo-Brazzaville.Ayant la profonde convictionque tout apport conceptuel ap-paraît comme une nécessitéstratégique, donc une modali-té de participation au proces-sus décisionnel, j’ai élaboré,dans cette optique et dans l’in-térêt d’appuyer la mise enœuvre du «Chemin d’avenir»,deux documents sur la sécuri-té alimentaire (S.a). L’un, quis’intitule: «Stratégies appro-priées en matière de sécuritéalimentaire, en vue de luttercontre la pauvreté en Républi-que du Congo», présente ungrand intérêt pour le pays, puis-qu’il contribuera à enrichir lesstratégies nationales de déve-loppement, dans le cadre de lasécurité alimentaire.En effet, dans ce documentsont proposées des pistes sus-ceptibles de réhabiliter lesoutils de production et de créerdes marchés intérieurs et exté-rieurs dans les domaines agri-coles et industriels (aspectquantitatif de la sécurité ali-mentaire: la sécurité des appro-visionnements ou disponibilitéalimentaire).Sont également proposés descommentaires des textes juri-diques des dispositions de laloi n°06-94 du 1er juin 1994, por-tant réglementation des prix,des normes commerciales,constatation et répression desfraudes, notamment sur l’étatde santé et l’hygiène du per-sonnel appelé à manipuler lesdenrées animales ou d’origineanimale, les conditions detransport des produits conge-lés, les conditions de vente etde distribution et organisationde surface de vente et de stoc-kage, en vue d’appuyer à la for-mulation de ceux-ci et complé-ter ainsi l’insuffisance du cadreréglementaire (textes d’applica-tion) de cette loi alimentaire debase.Les consommateurs sont édu-

qués à un meilleur comporte-ment alimentaire et à la protec-tion de l’environnement. Tandisque les importateurs et distri-buteurs des denrées alimen-taires congelées sont appelésà un examen de conscienceaux dégâts causés par leurspratiques ou activités (aspectqualitatif de la sécurité alimen-taire).Enfin, sont proposées des pis-tes susceptibles de conduire àl’amélioration et la préservationdu pouvoir d’achat des popu-lations en général, et à la quali-té de quelques fondamentauxde la vie en société, notammentdans le domaine de la santé, del’environnement, la protectionsociale et de l’habitat en parti-culier.L’autre document, dont le titreest «La sécurité alimentaire:cas de la République du Con-go», contribuera à faire com-prendre au public ce qu’est lasécurité alimentaire et le lienintrinsèque entre les différentsprojets ainsi que les program-mes qui s’exécutent sur le ter-rain, tout comme ceux en pers-pective qui s’inscrivent dans lecadre du «Chemin d’avenir» etla sécurité alimentaire, notam-ment en ce qu’il peuvent appor-ter. Il s’inscrit aussi comme uneinvitation à comprendre ce quel’on devrait faire dans ce cadre.En substance, il nous situe surles enjeux et les perspectivesde la sécurité alimentaire enRépublique du Congo. Ce quia pour valeur d’améliorer laperception publique quant à lapertinence des principaux ob-jectifs poursuivis dans le cadredu «Chemin d’avenir» et a pourconséquence positive de ren-forcer l’impact des réalisationsde ces programmes et d’as-seoir une image positive dupays.Dans le cadre de la philosophiede ce libre propos, il m’a sem-blé intéressant aussi d’évoquerles avis que j’ai donnés et queje donne sur les événementsimportants tels que le cinquan-tième anniversaire de l’indé-pendance et la vision du Con-go, pays émergent à l’horizon2025.En ce qui concerne le cinquan-tième anniversaire de l’indé-pendance, c’est une bonneoccasion de faire le point surles éléments du bilan dressé dece qui a été réalisé, afin demieux préparer ce qui reste àfaire, pour s’affirmer dans le

contexte actuel de mondialisa-tion, d’intégration économiquesous-régionale et de dérègle-ment climatique.Quant à la lecture que je fais surla vision du Congo, pays émer-gent à l’horizon 2025, je croiscomprendre que le chef del’Etat veut sortir le Congo dusous-développement. Ceci, enconsidération des jalons soli-des d’une économie qui tend àse diversifier et à se moderni-ser, posés par le Congo et quirépondent à quelques critèresadmirablement compilés dansl’exposé de l’éminent Profes-seur Antoine Ngakosso, agré-gé (Cames) en sciences écono-miques, directeur général desimpôts et des domaines. En ef-fet, de la conférence-débat or-ganisée par le Centre de pros-pective pour le développement(Ceprod), le 13 mai 2014 à Braz-zaville, sous le thème: «L’émer-gence économique Comment yparvenir?», l’on pourrait retenirentre autres, pour l’essentiel,des conditions préalables (pré-requis) de l’émergence sur cequ’il avait présenté: la stabilitépolitique, le dynamisme écono-mique, la promotion de l’imagedu pays à l’étranger.Pour ce qui est, également, descritères d’un pays émergent: laqualité des infrastructures (el-les permettent d’accompagnerle décollage économique), ladiversification de l’économie, lacapacité d’attraction des fluxde capitaux étrangers et de re-tenir les investissements natio-naux dans le pays. Ce qui pré-sage des perspectives heureu-ses pour la nation toute entiè-re.Ce commencement est d’évi-dence, car Son ExcellenceMonsieur le président de laRépublique aime le dire lui-même: «Même la plus longuemarche ne commence-t-ellepas toujours par le premierpas?».Martin Luther King ne disait pasque «les grands hommes sontceux qui laissent derrière euxune vie consacrée à la causecommune», autrement dit le oules biens faits n’est ou ne sontjamais perdus ou oubliés.

Dr Ingénieur AlphonseEMEKANDOKO

Docteur-Ph D en sciencesalimentaires;

Ingénieur des industries agro-alimentaires;

Technologue en froid;Consultant indépendant en

sécurité alimentaire.Email:

[email protected]@gmail.com

La vision lucide et prospective du président DenisSassou-Nguesso sur la construction du Congo

Le développement du pays interpelle toute la conscience aussibien collective qu’individuelle. Faire la volonté du pouvoir, c’estaussi l’une des prérogatives qui nous est reconnue en tant quetechnocrates. Les technocrates qui, bien qu’étant au service dela nation, réfléchissons sur les thématiques ou sujets présen-tant un réel intérêt pour le développement du pays, afin d’appor-ter aux décideurs l’éclairage technique et objectif dont ils ontbesoin, non seulement pour mieux décider, mais surtout pourleur donner la matière à la concrétisation de leur action.

Par Alphonse Emekandoko.

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CULTURE

Sur ces lieux hautementemblématiques et mémorables, s’archive le

passé. Au cœur de la ville deMoscou créée en 1114, leKremlin, ses cathédrales, sonpalais des armures, et la gale-rie nationale Tretyakov sontune attraction, tant pour lesRusses que pour les étrangers.Des édifices historiques qui ontguidé, lundi 25 août 2014, lesjeunes leaders africains, dontsept Congolais, dans les ruesde la très vieille culture russe.De part en part du Kremlin,s’élèvent des imposants bâti-ments administratifs (congrèsrusse) utilisés pendant la guer-re contre Napoléon et touristi-ques (bâtiment de l’arsenal mi-litaire russe) du Kremlin. A sonentrée, la tour de Sainte Trinitéaccueille les touristes de toutacabit. Dans sa cour, des ca-

nons utilisés au 19ème siècle,pendant la guerre contre Napo-léon, se mêlent au paysage desjardins apportant un train debeauté au décor. Outre le grandpalais du Kremlin servant decadre aux réceptions officiel-les, des bâtiments refaits à neufremplacent des monastères, lo-gis des enfants de tsars. On yaperçoit, également, un centrereligieux doté de six cathédra-les. La plus saisissante est dé-nommée cathédrale de l’As-somption. Elle rappelle une ar-chitecture russe et européennedes années 60.

Dans les murs dupalais des armures

Sitôt la visite du Kremlin ponc-tuée, sitôt ces jeunes sont al-lés voir le palais des armures

Patrimoine culturel russe

Des jeunes leaders africains découvrentles trésors de Moscou

L’agence fédérale chargée des affaires de la communauté desEtats indépendants, de la diaspora russe et de la coopérationhumanitaire internationale (Rossotroudnitchestvo) a organisé,du 24 au 28 août 2014, un voyage d’information à Moscou. Desjeunes du Congo, du Cameroun, du Gabon, de l’Egypte, de laTanzanie, de l’Ethiopie, du Kenya et de l’Afrique du Sud sont lesprincipaux bénéficiaires de cette rencontre internationale, orga-nisée en faveur des jeunes leaders de plusieurs pays du monde.Pendant leur séjour, ces jeunes sont allés, les 25 et 26 août, à ladécouverte du Kremlin, ses cathédrales, son historique palaisdes armures, et la galerie nationale Tretyakov. Gros plan sur l’hé-ritage culturel russe à Moscou.

du Kremlin. Un musée rassem-blant les précieux objets appar-tenant à la famille royale. Laplupart d’entre eux, nés desmains des maîtres d’hôtel etemployés du Kremlin. Dans cemusée, sont entre autres réu-nis, des armures de combat,des épées, des vêtements de ri-tuels, des costumes métalli-ques des tsars russes, des ro-bes manches longues des Rei-nes russes, des tenues d’em-pereurs, des trônes des tsarscontenant 999 diamants, deschapeaux de princes, des car-rosses des aristocrates et deschevaux. S’y ajoutent, des ar-ticles de la religion orthodoxe

(aubes, étoles etc.) et des ca-deaux polonais, hollandais etallemands offerts aux 16ème,17ème et 18ème siècles, aux Tsarsrusses. Divers objets de l’épo-que classique, comme la cou-ronne d’Alexandre Pouchkine,célèbre poète russe auxœuvres immortelles.

Les fresques de lagalerie Tretyakov

Mardi 26 août 2014, les jeunesleaders avaient rendez-vousavec la galerie nationaleTretyakov, érigée sur une éten-due de plus de 2000m2. A l’inté-

rieur de celle-ci, rayonnent fres-ques et diverses toîles accro-chées sur ses murs, décrivantépoque et civilisation russes.Autour, des sculptures en mar-bre luisent à plaisir. Ce sont demultiples collections deTretyakov, ce grand commer-çant russe et fondateur de lagalerie nationale. Un hommepassionnément amoureux de lapeinture, art pratiqué par plu-sieurs de ses amis. Mesurant lepoids des œuvres peintes dansl’histoire de la Russie, ces jeu-nes ont infiniment contemplédes portraits de parade présen-tant des gens d’aristocratie ain-si que des Tsars russes. Tous,

montrent l’évolution de la pein-ture russe, au fil des années.250 tableaux des années 1892,collectionnés par Tretyakov,retiennent particulièrement l’at-tention, dans ce musée, car ilsexposent des scènes de fauxménages dans l’ex-U.r.s.s.Tels des touristes, ces jeunesAfricains rentrent au bercail,

*Qu’est-ce qui vous amène aupays?**Je suis venu pour une raisonfamiliale. J’en ai profité pourentreprendre des choses quipeuvent faire que, peut-être,demain, les gens me verront ici,mais avec une présence écono-mique. Les gens, de toutesconditions sociales, me disent:pourquoi être à Paris, cela faitbientôt neuf ans que Conniven-ces existe, être connu presquemondialement, mais ne pasavoir une présence économi-que, ici au pays. On a essayéd’élaborer quelque chose, et jesuis heureux de leur annoncerque, peut-être, plaise à Dieu, onaura une présence ici, dans sixmois, un an, je ne peux pasdonner un calendrier précis.*Arrivé à Paris, à l’âge de seizeans, vous y décrocher votrebac, une maîtrise de gestion,avant de devenir vendeur chezDaniel Hechter, créer votre pro-pre marque de vêtements, et youvrir une boutique. Pouvez-vous nous parler de cette ex-périence?** J’ai fini par un master de ges-tion de l’Ecole supérieur degestion Paris 11. Je ne diraisjamais assez merci au mouve-ment de la Sape. S’il y a un élé-ment fédérateur, aujourd’hui,qui nous fait vendre les Con-golais à l’étranger, ce n’est pasle pétrole ou le bois, c’est laSape. Je revenais de Brazza,quand je suis reparti à Paris, jesuis allé acheter mes habitsdans la boutique de DanielHechter. Et le responsable de

la boutique qui était devenu unami me demande si je ne pou-vais pas venir remplacer un deses vendeurs, absent, pourcause de maladie. Commej’étais au chômage, j’ai accep-té l’offre. Et c’est là que j’aicompris qu’il y avait une place,pour nous, les Africains, sur-tout les Congolais, avec notrepassion que nous avons pourl’habit. Je me disais toujoursque le jour où je ne serai pluschez Daniel Hechter, je créeraima marque et j’essaierai dedonner mes petites connais-sances dans ce domaine-là. Etc’est comme ça que j’ai créé mamarque, Connivences, en 1998,déposée à l’INPI (Institut inter-national de la propriété indus-trielle), à Paris. A ce moment,ici, il y avait des événementssocio-politiques. Du coup, jeme suis retrouvé à Libreville, lapremière ville où la marqueConnivences a été vendue. Et,en 2005, j’ai créé la boutiqueConnivences…*Que représente, pour vous, laSape?**Elle représente beaucoup,pour moi. Aujourd’hui, n’eût-étéla Sape, je n’aurais pas la visi-bilité que j’aie, actuellement.Grâce à la Sape, j’ai été citédans un livre, comme faisantpartie des 100 personnalitésqui font vivre la ville de Paris.On a, aussi, parlé de moi dans«Mélo», un livre qui parle de laSape, qui a obtenu un prix fran-co-allemand. J’ai été invité auMinistère français de la Cultu-re par Mme Filipetti et son ho-

mologue allemande. A l’occa-sion de la dernière fête de l’in-dépendance, cinq Françaissont venus au Congo, défileravec les sapeurs congolais, àKinkala. Une grande premièremondiale. Donc, aujourd’hui,nous devons être fiers d’avoirla Sape, qui est aux Congolaisce que le football est aux Bré-siliens. Peut-être qu’ici, lesgens ne se rendent pas comp-te, venez à Paris, vous verrezle nombre de bouquins qui par-lent de la Sape. Si, aujourd’hui,je suis mondialement connu,c’est grâce à la Sape. Siaujourd’hui, j’avais les moyensque ce pays-là a, parce quec’est bien beau de claironnerpartout, nous avons le taux decroissance à deux chiffres,mais si ça ne profite pas auxnatifs du pays, il y a problème.Et c’est ce paradoxe là que jedénonce. Je n’ai jamais vu,peut-être ils existent, un minis-tre, un président de la Républi-que passer à la télé dire: je suishabillé par un couturier congo-lais. Croyez-moi, le jour où lesCongolais vont exploiter le côté

économique de la Sape, vousverrez les touristes affluer auCongo. Voilà, mon crédo,aujourd’hui. Moi, je dis, dépas-sant l’étape des paillettes, oùles sapeurs défilent le 15 août.Ça, c’est du pipeau. Ce défiléaurait un sens, si ces sapeursavaient des boutiques, desmarques. Les jeunes sont enquête d’identité, ils vont copierquoi, le pétrole? Donc, tous lesjeunes seront des vendeurs depétrole, de bois, au Congo?Tous les jeunes vont travaillerà la S.n.p.c? Arrêtez-moi cesconneries-là, et on veut êtrepays émergent à l’horizon 2025,donc dans onze ans? On sedonne rendez-vous en 2025.Voilà, ça, c’est ma vérité(…)Mon rêve, c’était d’habiller leprésident de la République.D’aucuns ont trouvé ça insul-tant, à la limite un crime de lèse-majesté. En quoi est-ce un cri-me de lèse-majesté? Quand jele dis, ce n’est parce que je suisoutrecuidant, ou parce que jedeviens l’homme le plus intel-ligent du monde, mais parceque lui, ce sera mon premierV.R.P. Un président n’est ni plusni moins que quelqu’un quivend son pays à l’étranger,mais dans le bons sens du ter-me. J’avais dit un jour, sur unplateau de télévision, que si leprésident de la République por-tait Connivences, c’est commes’il m’avait donné un marchéd’un milliard…Moi, je suis unchef d’entreprise, c’est ça monvrai emploi. J’ai pour créneaule textile, et pour soubasse-ment, la Sape. Je sais compterjusqu’à dix. Sans prétentionaucune, j’ai des amis de magénération qui sont dans cegouvernement, ils savent dequelle école je sors, intellec-tuellement parlant. Donc, qu’onarrête ce discours de bas éta-ge qui consiste à penser quecelui qui est dans la Sape, c’est,

forcément, un idiot. Louis Vuit-ton, Yves Saint Laurent, Chris-tian Dior, Lancel, étaient-ilsidiots? Alors, arrêtons!*N’avez-vous l’ambition devous installer aussi dansd’autres pays africains?**Mon rêve, c’est celui-là. Monrêve était même de vendre pourun euro symbolique la marqueConnivences à l’Etat congolais,mais avec une contrepartieénorme: qu’on me donnât lesmoyens de créer une usine, nefut-ce que de fabrique de che-mises et de cravates. Vousvous rendez compte, vous clai-ronner sur tous les toits dumonde que vous êtes le paysde la sape, mais, vous n’avezmême pas une usine de fabri-que de boutons? Et vous avezl’audace de vous regarder dansla glace? Moi, je ne le ferais pas.Et c’est une honte nationale.Vous ne pouvez pas arborerdes chaussures de 5000, 10 000euros, avoir de belles voitures,mais vous n’avez même pasune usine qui fabrique des cra-vates. Et les gens trouvent çanormal. Moi, Le Bachelor, jesais que je n’ai pas l’argent,mais l’intelligence, je l’aie, et jesuis un homme qui va del’avant. Si ce pays-là me donneles moyens, aujourd’hui, jeprends l’engagement, on peutavoir, demain, même des usi-nes qui fabriquent ne fut-ce quedes pantalons qui seront ven-dus à Paris. Tous les étrangersque vous voyez venir s’instal-ler ici, pour faire des affaires,c’est une volonté politique.C’est l’argent de l’Etat qu’ondonne à ces gens-là pour allerà l’assaut des marchés étran-gers. Moi, si le pays croit enmoi, si on me donne lesmoyens, je vais créer les bouti-ques partout, mais avec desproduits fabriqués au Congo.Je ne dis pas que je détiens lascience infuse, mais, j’ai la pas-

sion de faire.**Auriez-vous un message par-ticulier, en conclusion de notreentretien?*Qu’on donne les moyens auxnationaux, pour atteindrel’émergence que nous voulonsen 2025. Sans industriels natio-naux, l’émergence n’aura pasde sens. Moi, je dis,aujourd’hui, je m’inscris dansla démarche positive, c’est-à-dire si un ministre veut me re-cevoir, ou le président de laRépublique, lui-même, je suispartant. Parce que je n’ai paspeur du président de la Répu-blique, pas du tout! Il est ci-toyen comme moi. Lui, il joue àson poste de président de laRépublique, moi, je joue à monposte de quelqu’un de la socié-té civile. Mais on joue dans lamême équipe qui s’appelle leCongo. Et je n’ai jamais vu uneéquipe marquer de but, sansque l’équipe se fasse des pas-ses. Je retiens toujours cettemétaphore, pour dire aux gens:ne me jugez pas parce que jesuis de là-bas, jugez-moi, parce que je peux apporter. Et ac-ceptez que, demain, je devien-ne aussi riche, mais par monservice, pas de richesse en dor-mant, suivez mon regard. C’estle message que je peux lancerau pays, j’aime mon pays, jesuis patriote, et je suis, surtout,panafricaniste convaincu.Donc, si, aujourd’hui, le Congoveut de moi, on le fera, si unautre pays veut de moi, on iralà-bas. A La Semaine Africaine,le journal qui m’a vu naître, con-tinuez comme ça, mais soyezle porte-parole des gens sansvoix. Ne censurez pas, ditescomme j’ai dit, je le pense réel-lement dans mes tripes.Je suis un fervent défenseur duministère de la diaspora, parceque la diaspora congolaise est,maintenant, mature. Elle estprête à participer au dévelop-pement de son pays. On dit,tantôt, que le Congolais n’estpas homme d’affaires, le Con-golais n’est pas entrepre-neur…, c’est fini! Les Congo-lais veulent revenir au pays,créer, qu’on leur donne main-tenant un Ministère de la dias-pora, comme en RDC, au Mali,aux Etats-Unis, etc. Voilà unrêve, parmi tant d’autres.

Propos recueillis parVéran Carrhol YANGA

Jocelyn Armel Le Bachelor, habilleur congolais, basé en France«Sans industriels nationaux, l’émergence

n’aura pas de sens»  Adepte de la Sape (Société des ambianceurs et des personnesélégantes), créateur de la griffe Connivences et propriétaire, àParis, d’une boutique d’habillement qui porte le même nom, LeBachelor (Jocelyn Armel Bindickou Bizaut, à l’état civil) séjourneau Congo. Où il nourrit l’ambition de mettre sur pied une indus-trie de sous-traitance de la couture. Si et seulement si les auto-rités congolaises lui donnent le coup de pouce. Interview.

Le Bachelor.

après un enrichissant abreuve-ment interculturel. Sources:Kremlin, palais des armures etgalerie nationale russe. Commetous les autres jeunes, JusteBarnadin Gavet et GyldasMayela, membres de la déléga-tion congolaise, pensent queles structures précitées cons-tituent le «paradis» du mondeculturel russe.

Hodel BIAKORO-MALONGA(Envoyé spécial à Moscou)

Vue de la visite au Kremlin. Visite guidée à la galérie nationale Trétyakov, à Moscou.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 18

Séminaire de formationsur le traitement des images

et le design avec Photoshop

Contenu du séminaire:· Notions de mensuration, de couleur, de cal-que, de formats d’image,... et de design· Traitement et montage des images comple-xes· Retouche photos· Conception des affiches publicitaires pro· Conception des cartes de visite pro et deslogos· Importation et utilisation des plug-inPhotoshop

Début : 19 Août 2014 Durée: 3 semainesCoût: 45 000 Frs CFA + 1 marker non perma-nentHeures: 17H - 19H30Lieu: Immeuble en face du hall des légumesAgricongomarché total (derrière la fac de droit), àl’étage. MAG.SYS

Contact: 06 937 60 54 / 05 556 90 64

Séminaire de formationsur la LOGISTIQUE pour

B/VILLE et POINTE-NOIREContenu du séminaire: (+ livre gratuit)· Les approvisionnements; · La gestion des stocks;· Les documents commerciaux; · La distribution;· La gestion du transport; · Les incoterms (conventions internationales de vente) MAG.SYSImmeuble en face du hall des légumes Agricongo-mar-ché total (Derrière la fac de droit, à l’étage).Brazzaville.Contacts: 05 556 90 64/06 937 60 54

Brazzaville: Début: 14 Août 2014Lieu: siège MAG.SYSDurée: 2 SemainesCoût: 35 000F + 1 marker non permanentPointe-Noire: Tél: 06 937 60 54 / 05 556 90 64Début: 28 Août 2014Durée: 2 SemainesLieu: Salle des conférences de la Paroisse Christ Roide loandjiliCoût: 40 000F + 1 marker non permanent

Renseignements et Inscriptions: Immeuble BATANGOUNA(Immeuble à 3 niveaux) après le pont fouks CNCS-Mbotaen face du lavage ETATS - UNIS, en allant vers Mbota.

AMBASSADE DES ETATS-UNIS, BRAZZAVILLENUMERO D’ANNONCE: 010/2014

OFFRE D’EMPLOI pour le poste de: Spécialiste enBudget et FinancesGrade du Poste: FSN-10 (Grille salariale des em-ployés locaux de l’Ambassade des Etats-Unis)DATE D’OUVERTURE: mardi 02 septembre 2014;DATE DE CLOTURE: mardi 16 septembre 2014Nature du contrat: Contrat à Durée indéterminée(CDI), après la période probatoire (période d’essai).

L’Ambassade des États Unis à Brazzaville recher-che un individu ayant un diplôme Universitaire (li-cence ou équivalent) en administration ou gestionfinancière; un très bon niveau de la langue anglaiseainsi que les compétences professionnelles requi-ses pour travailler dans le département des finan-ces. Principalement en charge du budget et des fi-nances, l’intéressé (ée) aura entre autres tâches: deformuler et de développer les éléments de budgetd’une année fiscale à une autre, de rédiger les rap-ports financiers et de veiller à l’utilisation rationnelledes fonds alloués aux différentes sous-sections,selon des chapitres bien précis. L’intéressera super-visera également le travail de l’auditeur des piècescomptables ainsi que celui du comptable. L’intéressé(ée) exécutera également d’autres tâches sur ins-

JOB OPPORTUNITY ANNOUNCEMENT

Colonel des F.a.c (For-ces armées congolai-ses), Jean Michel Nkaya

est, désormais, uni, pour lemeilleur et pour le pire, à An-toinette Nkaya, née Nkoula. Lecouple, qui a opté pour le régi-me de la communauté réduiteaux acquêts, a célébré sonmariage à l’Etat civil et reli-gieux, le vendredi 22 août 2014,à Brazzaville. Le mariage àl’Etat civil a eu lieu dans la sal-le des conférences de la Mairiecentrale. Il a été célébré par M.Privat Frédéric Ndeke, adminis-trateur-maire de Talangaï (6e ar-rondissement). En présence dedeux couples témoins, côtéhomme: le couple colonel Ber-nard Mountou et côté femelle:le couple colonel Levy NdzabaKombo; des autorités civiles etmilitaires, des parents, amis etconnaissances du représen-tant du D.g.a.f (Directeur géné-ral de l’administration et des fi-nances), le commissaire colo-nel Yves Berthin Ndala, du mai-re de Loutété, M. Léon Mahoun-gou «Maho», oncle paternel, etM. Jean Mouyabi, oncle mater-nel de la mariée.Le mariage religieux de JeanMichel et Antoinette Nkaya a étécélébré en l’Eglise évangélique

Cloches de mariageJean Michel et Antoinette Nkaya,

unis par le lien du mariage

du Congo (E.e.c), consistoirede Brazzaville, paroisse dePoto-Poto, Temple de l’Autono-mie, par le Pasteur responsa-ble Mme Sidonie BalonganaBangandila.Un apéritif a été offert, au cer-cle Mess des officiers, suivi dudîner.Le couple Nkaya profite de cet-te occasion pour remercier:Le Directeur général de l’admi-nistration et des finances, legénéral de brigade AmbroiseMopendza, et tout son person-nel, le colonel Joseph Zyemela

(zone militaire de défense n°5Ouesso).Les promotions: Les Amis desSciences économiques; la2ème promotion de l’E.n.a.mdes carrières financières; LesAnciens officiers de réserve(A.o.r); 1er Cycle spécial d’ac-quisition des connaissancesadministratives et financières(C.s.a.c.a.f) ; la Fédération des‘’Djiriens’’, conduite par le co-lonel Gervais Akouangue; Divi-sion organisation méthodesinformatique et statistiques(D.o.m.i.s).

ANNONCES

Il appert d’un acte reçu en dépôt au rang des mi-nutes du Notaire soussigné, le 14 août 2014, en-registré à Pointe-Noire, le 20 août 2014, folio 145/2, n° 7038, la création d’une Société ayant les ca-ractéristiques suivantes:

FORME: Société à Responsabilité Limitée (SARL);

OBJET:La société a pour objet, tant en République duCongo qu’à l’étranger:• Le contrôle et l’inspection technique, l’exper-tise, l’assistance technique, le conseil et la for-mation ainsi que les études et l’ingénierie dansles secteurs industriels, tertiaires et maritimes;Et, généralement, toutes opérations ou activitéspouvant se rattacher, directement ou indirecte-

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison

Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville/B.P: 1431 - Tél.: 22294.13.34/05 736.64.64République du Congo

INSERTION LEGALE«ABS EXPERTS CONGO»

Société à Responsabilité LimitéeCapital social de F. CFA: Cinq Millions (5 000 000)

Siège social: Boulevard de Loango, Immeuble PBG 2ème étageRCCM: CG/PNR/14 B 518/Pointe-Noire - République du Congo

ment, à l’objet ci-dessus ou à tous objets similaires ouconnexes;DENOMINATION: «ABS EXPERTS CONGO» SARL;SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, Boulevard de Loango,Immeuble PBG 2ème étage, République du Congo;DUREE: 99 ans, à compter de son immatriculation auR.C.C.M;GERANCE: Monsieur Alcaly BOKOUM est nommé gé-rant de la société, pour une durée indéterminée;RCCM: CG/PNR/14 B 518;DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Commerce dePointe-Noire, le 27 août 2014.

Fait à Pointe-Noire, le 1er septembre 2014.Pour avis,

Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE,Notaire

Il appert d’un acte authentique reçu par le No-taire soussigné, le 6 mai 2014, enregistré àPointe-Noire, à la même date, folio 082/84, n°3374, la création d’une Société ayant les ca-ractéristiques suivantes:

FORME: Société à Responsabilité Limitée(SARL);

OBJET:La société a pour objet, tant en République duCongo qu’à l’étranger:• Vente des produits d’assurances; • Gestionde risque; • Conseils;Et, généralement, toutes opérations industriel-les, commerciales, financière, civiles, mobiliè-res ou immobilières, pouvant se rattacher, di-rectement ou indirectement, à l’objet social outout objet similaire ou connexe;

DENOMINATION: «AL ASSUR» SARL;

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison/Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville

B.P: 1431 - Tél.: 22294.13.34/05 736.64.64République du Congo

INSERTION LEGALE«AL ASSUR»

Société à Responsabilité LimitéeCapital social de F. CFA: Un Million (1 000 000)

Siège social: 102, Avenue MOE VANGOULA, Centre-villeRCCM: CG/PNR/14 B 442/Pointe-Noire - République du Congo

SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, 102, Avenue MOEVANGOULA, Centre- ville, République duCongo;

DUREE: 99 ans, à compter de son immatricu-lation au R.C.C.M;

GERANCE: Monsieur Luc Guy Parfait GUIMBIest nommé en qualité de gérant de la société,pour une durée indéterminée;

RCCM: CG/PNR/14 B 442;DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Com-merce de Pointe-Noire, le 23 juillet 2014.

Fait à Pointe-Noire, le 4 août 2014Pour avis,

Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE,

Notaire

tructions de son superviseur. Un test est prévu, pourles candidats qui seront présélectionnés. Les candi-dats dont les dossiers ne seront pas retenus pource test ne seront pas contactés.Les candidatures féminines ainsi que celles des per-sonnes vivant avec handicap sont fortement encou-ragées.

Pour postuler, prière de visiter notre site internet:http://brazzaville.usembassy.gov/job-

opportunities.html.

Pour de plus amples informations concernant cetteoffre d’emploi, prière de contacter le bureau des Res-sources Humaines aux numéros suivants: 06-612-2073 / 06-612-2133 / 06-612-2143 / 06-612-2109

Par courrier électronique (E-mail) à l’adressesuivante: [email protected]

Veuillez adresser vos candidatures en Anglais uni-quement.

N.B: LES DOSSIERS DEVRONT ETRE COMPLETS,LES DOSSIERS INCOMPLETS NE SERONT PAS

ACCEPTES ET SERONT DONC REJETES.

Merci de votre intérêt et Bonne chance!

A VENDRESitué au quartier Nzoko-Mbimi de l’arrondissement 7 Mfilou-Ngamaba, au croi-sement de la rue Missamvi et de l’avenue du petit Séminaire St Jean de Kinsoundi,un terrain de 6 parcelles, représentant une superficie de 2.592 m² (72 m x 36 m),au bord du Djoué, est à vendre.Tél: 06 916 24 26/ 05 745 32 15/ 06 906 68 44

Prix à négocier

Les mariés posent avec le maire de Talangaï.

6 septembre 2006-6 septembre 2014, huit ansqu’il a plu au Seigneur de rappeler à Lui, Mon-sieur Bernard MIDIO, ancien combattant del’armée française, puis journaliste ingénieurà la Radio Télévision Congolaise.Puissions garder une pensée pieuse à l’égarddu disparu, de la part de ses amis, collèguesde service et connaissances.Les enfants MIDIO vous convient aux mes-ses qui seront célébrées, dimanche 7 septem-bre 2014, aux paroisses Saint Esprit deMoungali, à 6h00, Notre dame de l’Assomp-tion du Centre-ville, à 9h00, Jésus Ressus-cité de la Divine Miséricorde du Plateau des15 ans, à 17h00.

Que Dieu reçoive son âme danssa demeure éternelle.

IN MEMORIAM

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 19

ANNONCES

Il résulte d’un acte authentique reçu par leNotaire soussigné, le 6 mai 2014, enregis-tré à Pointe-Noire, à la même date, folio 082/81, n° 337, la création d’une Société ayantpour:

FORME: Société à Responsabilité Limitée(SARL);

OBJET:La société a pour objet, tant en Républi-que du Congo qu’à l’étranger:- Prestation de services;- Location de véhicules;- Location de matériels;- Vente de véhicules;- Assainissement;- Mise à disposition du personnel;- Négoce.Et, généralement, toutes opérations indus-trielles, commerciales, financières, civiles,mobilières ou immobilières pouvant se rat-tacher, directement ou indirectement, àl’objet social ou à tout objet similaire ouconnexe; DENOMINATION: «SOCIETE DE PRESTA-TIONS DE SERVICES ET DE RESSOURCESHUMAINES», en sigle «SPRHO» SARL;

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison

Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-villeB.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/05 736.64.64

République du Congo

INSERTION LEGALE«SOCIETE DE PRESTATIONS DE SERVICES ET

DE RESSOURCES HUMAINES», En sigle «SPRHO»Société à Responsabilité Limitée

Capital social de F. CFA: Cinq Millions (5 000 000)Siège social: Avenue Marien NGOUABI, Rond-point Cinq chemins, quartier Mpaka

Boîte postale: 5723RCCM: CG/PNR/14 B 339

Pointe-Noire - République du Congo

SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, AvenueMarien NGOUABI, Rond-point Cinq che-mins, quartier Mpaka, Boîte postale: 5723,République du Congo;

DUREE: 99 ans, à compter de son imma-triculation au R.C.C.M;

GERANCE:- Monsieur Norbert MOUNGONDO estnommé gérant de la société, pour une du-rée indéterminée;- Madame Marie Rachel LéocadieKIYINDOU est nommée en qualité de co-gérante de la société, pour une durée in-déterminée.RCCM: CG/PNR/14 B 339;

DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Com-merce de Pointe-Noire, le 11 juin 2014.

Fait à Pointe-Noire, le 6 août 2014

Pour avis,

Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE

Notaire

Suivant acte authentique reçu par leNotaire soussigné, le 26 juin 2014,enregistré à Pointe-Noire, le 2 juillet2014, folio 116/25, n° 5208, il a étécréé une Société ayant les caracté-ristiques suivantes:

FORME: Société à Responsabilité Li-mitée (SARL);

OBJET:La société a pour objet, tant en Ré-publique du Congo qu’à l’étranger:- Prestations de services: Locationdu personnel, location de véhicules,location sonorisation et autres;- Bâtiment et travaux publics;- Maintenance industrielle;

Et, généralement, toutes opérationscommerciales, financières, indus-trielles, mobilières et immobilièrespouvant se rattacher à l’objet socialci-dessus, lui être utiles ou suscep-tibles d’en faciliter la réalisation oule développement;

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison

Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-villeB.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/05 736.64.64

République du Congo

INSERTION LEGALE«NTECH CONGO» SARL

Société à Responsabilité LimitéeCapital social de F. CFA: Un Million (1 000 000)Siège social: Quartier Mpita, vers les Chevaux

RCCM: CG/PNR/14 B 516Pointe-Noire - République du Congo

DENOMINATION: «NTECHCONGO» SARL;

SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, Quar-tier Mpita, vers les Chevaux, Répu-blique du Congo;

DUREE: 99 ans, à compter de sonimmatriculation au R.C.C.M;

GERANCE: Monsieur Orphé MarluClayjodjo LOUMOUAMOU estnommé en qualité de gérant de lasociété, pour une durée indétermi-née;RCCM: CG/PNR/14 B 516;DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunalde Commerce de Pointe-Noire, le 26août 2014.

Fait à Pointe-Noire, le 29 août2014.

Pour avis,Maître Christèle Elianne

BOUANGA-GNIANGAISE,Notaire

Suivant acte reçu en dépôt au rang des minutesdu Notaire soussigné, le 28 juillet 2014, enregis-tré à Pointe-Noire, le 18 août 2014, folio 143/15, n°6966, il a été créé une Société dénommée:«TISSOT INDUSTRIE CONGO»;

FORME: Société par Actions Simplifiée (SAS);OBJET:La société a pour objet, tant en République duCongo qu’à l’étranger:1/- La chaudronnerie et le montage industriel;2/- Les travaux de réalisation et de montage dematériels chaudronnés pour industrie;3/- Les travaux de tuyauterie sur sites industriels;4/- La forge, l’emboutissage, l’estampage, la mé-tallurgie, la serrurerie, la tôlerie, la fonderie demétaux ferreux ou non, le découpage, le travaildes métaux, la mécanique générale, la fabricationde moules et modèles, machines spéciales suridées et sur plan;Et, généralement, toutes opérations financières,commerciales, industrielles, mobilières et immo-bilières, se rattachant, directement ou indirecte-ment, à l’objet de la société, à tous objets similai-res ou connexes, ou susceptibles d’en faciliterl’extension ou le développement;

SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, Boulevard deLoango, Immeuble PBG, Boîte postale: 1330, Ré-publique du Congo;

DUREE: 99 ans, à compter de son immatricula-tion au R.C.C.M;

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGO,Vers le rond-point Mess Mixte de Garnison,

Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-villeB.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/01 018.12.55/05 736.64.64

République du Congo

INSERTION LEGALE«TISSOT INDUSTRIE CONGO»

Société par Actions SimplifiéeCapital social de F. CFA: Dix Millions (10 000 000)

Siège social: Boulevard de Loango, Immeuble PBG, B.P: 1330RCCM: CG/PNR/14 B 519

Pointe-Noire - République du CongoCAPITAL SOCIAL: Le Capital social est fixé à lasomme de F. CFA: Dix Millions (10.000.000), di-visé en mille (1.000) actions de Dix Mille (10.000)F. CFA chacune;

APPORTS EN NUMERAIRE: Aux termes de la dé-claration notariée de souscription et de verse-ment du capital et de l’état de souscription et deversement reçus par le notaire soussigné, il a étéfait apport, à la société en numéraire par l’action-naire unique, de la somme de Dix Millions (10 000000) francs CFA, constituant le capital, diviséeen Mille (1 000) actions de Dix Mille (10 000) FrancsCFA chacune, intégralement libérées;

PRESIDENCE: la société est présidée par la So-ciété «TISSOT INDUSTRIE», Société par ActionsSimplifiée, sise au n° 262, rue Joachim MURAT,46000 CAHORS (France), représentée par Mon-sieur Gérard TISSOT.

RCCM: CG/PNR/14 B 519;

DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Commercede Pointe-Noire, le 27 août 2014.

Fait à Pointe-Noire, le 2 septembre 2014.

Pour avis,

Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE,

Notaire

Il résulte d’un acte authentique reçupar le Notaire soussigné, le 1er août2014, enregistré à Pointe-Noire, le 4août 2014, folio 134/85, n° 6618, lacréation d’une Société ayant les ca-ractéristiques suivantes:

FORME: Société à Responsabilité Li-mitée (SARL);

OBJET:La société a pour objet, tant en Répu-blique du Congo qu’à l’étranger:• Import-export;• Vente de tous articles importés;

Et, généralement, toutes opérationscommerciales, financières, industriel-les, mobilières et immobilières pou-vant se rattacher à l’objet social ci-dessus, lui être utiles ou susceptiblesd’en faciliter la réalisation ou le déve-loppement;

DENOMINATION: «MIG-MAK» SARL;

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison

Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-villeB.P: 1431 - Tél.: 22294.13.34/05 736.64.64

République du Congo

INSERTION LEGALE«MIG-MAK» SARL

Société à Responsabilité LimitéeCapital social de F. CFA: Un Million (1 000 000)

Siège social: Avenue Hyacinthe BAKANGA, Quartier Mpaka 120RCCM: CG/PNR/14 B 520

Pointe-Noire, République du Congo

SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, AvenueHyacinthe BAKANGA, QuartierMpaka 120, République du Congo;

DUREE: 99 ans, à compter de son im-matriculation au R.C.C.M;

GERANCE: Monsieur JustinM’BAMBI MADINGOU est nommé enqualité de gérant de la société, pourune durée indéterminée;

RCCM: CG/PNR/14 B 520;

DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal deCommerce de Pointe-Noire, le 27Août 2014.

Fait à Pointe-Noire, le 1er septembre2014.

Pour avis,Maître Christèle Elianne

BOUANGA-GNIANGAISE,Notaire

Page 20: 3424.pdf

LA SEMAINE AFRICAINE N°3424 du vendredi 5 septembre 2014 - PAGE 20

SPORTSQue la Nation se mobilise

de nouveau!

Rien ne peut plus empêcher le Congo de se consacrer, sé-rieusement, à son entrée en lice dans la phase de poulesdes éliminatoires de la CAN-Maroc 2015. Première sortie:

samedi 6 septembre 2014. Les Diables-Rouges affrontent lesSuper Eagles du Nigeria, à Calabar. Cinq autres journées vontsuivre.Bien que coincés entre des mastodontes –Nigeria, Afrique duSud et Soudan – les Congolais peuvent espérer des Diables-Rou-ges une qualification au tournoi final, en dépit du fait qu’ils sontun ton en dessous de leurs adversaires. Il est vrai aussi qu’ils neconstituent pas une équipe formidable. Cependant, les joueursactuels sont ambitieux. En cela, ils ressemblent à la générationqui a fait «rêver France 1998», dans un groupe (Afrique du Sud,Congo, R.D Congo et Zambie), tout autant difficile que celui oùest logée la génération 2014.Il est donc permis de rêver «Maroc 2015». Tout est possible à quicroît, à condition de ne rien laisser au hasard. Par exemple, unecampagne de soutien musclée à nos Diables-Rouges, lesquelsont besoin d’avoir un moral gonflé, pour réussir l’exploit de sor-tir vivant de leur groupe. Une campagne de soutien sans faille,tout au long de la phase de poules. Surtout à l’occasion desmatchs à domicile, à commencer par celui du mercredi 10 sep-tembre 2014, lorsque les Diables-Rouges recevront le Soudan, àPointe-Noire. Il faut une grande mobilisation des supporters con-golais, un élan de solidarité de toute la communauté sportivenationale envers les Diables-Rouges. Bref, un élan de commu-nion entre les joueurs et les supporters.Pour ce faire, le public sportif congolais doit être derrière son‘’Onze national’’, sans céder à des élans de chauvinisme. Il doitcréer une chaîne de solidarité autour de lui, manifester un élande patriotisme autour des couleurs nationales, en soutenant lesjoueurs, du début à la fin de la partie. Son soutien garantirait lemeilleur état mental et psychologique des Diables-Rouges, avantet pendant la rencontre.Une grande responsabilité incombe au Comité national de sou-tien aux Diables-Rouges. Il s’agit, pour cette structure, de créerun climat motivant pour les joueurs, en remobilisant toute la po-pulation autour des Diables-Rouges, par des spots, des affiches,des banderoles publicitaires, des appels à sponsoring, et de do-ter les spectateurs des tee-shirts, des polos, des casquettes, desécharpes, des drapeaux aux couleurs nationales et, si possible,d’instruments d’animation dans les quatre gradins du Complexesportif de Pointe-Noire.Les pouvoirs publics ont promis de jouer leur partition. Il s’agit,a dit le ministre des sports, Léon Alfred Opimbat, d’œuvrer pourla création des conditions permissives d’une bonne préparation.Reste que les joueurs et le staff technique doivent mesurer, euxaussi, le poids de leur responsabilité. Ils doivent saisir l’impor-tance et l’opportunité de la vitrine mise à leur disposition. Il fautqu’ils soient capables de déclencher l’enthousiasme des gradinset tribunes. En prenant le raccourci: les buts!Les férus congolais en ont assez des coups de pieds aux fessesdes Diables-Rouges. Ils veulent goûter encore à la participationde leur ‘’Onze national’’ à la phase finale de la CAN. C’est unequête légitime. Il faut espérer que les Diables-Rouges penserontaux buts et à la victoire.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Nigeria et Congo en décou-sent, samedi 6 septembre2014, pour le compte de la

première journée de la phase depoules des éliminatoires de laCAN-Maroc 2015. Ce sera àCalabar, au Nigeria. Une place està prendre dans leur groupe (A)commun avec le Soudan et l’Afri-que du Sud.Pour ce match, d’un grand enjeupour les deux sélections nationa-les, le mot d’ordre est le même:défaite interdite. C’est dire qu’il aune importance capitale. De sonrésultat dépend, en partie, leschances de qualification, pour l’unet l’autre pays. Toutefois, perdreun match de football n’est pas undrame. Le football n’est qu’un jeu.Si les Diables-Rouges du Congoévitent la défaite, à Calabar, ilsauront alors pris un bon départ,dans la course pour la qualifica-tion, qui se dispute sur six jour-nées marathon, entre septembreet novembre 2014. A condition defaire entendre raison à leurs ad-versaires, à domicile. A commen-cer par le Soudan qu’ils ac-cueillent, mercredi 10 septembre2014, au Complexe sportif dePointe-Noire.

Eliminatoires CAN-Maroc 2015

Historique des rencon-tres Nigeria-Congo

La première confrontation Nige-ria-Congo remonte au 8 novem-bre 1970, à Ibadan, en match al-ler des éliminatoires de la CAN1972. Ni vainqueur ni vaincu (0-0). A Brazzaville, au match retour,le 22 novembre 1970, grâce audoublé d’Emmanuel Mayanda, lesCongolais gagnent par 2-0, et sequalifient pour le second tour.Mais, en 1972, intervient la ré-ponse du berger à la bergère, carles Nigérians éliminent les Dia-bles-Rouges de la Coupe dumonde 1974. Ils sont vainqueurs(2-1, but congolais inscrit parMbono), le 5 août 1972, à Lagos,avant de tenir le Congo en échec(1-1, but de Minga ‘’Pépé’’), le 15août, à Brazzaville.Les Nigérians récidivent, pour leséliminatoires de la CAN-Ethiopie1976. Victorieux au match aller,le 13 juillet 1975, à Brazzavillemême, but inscrit 45 secondesaprès le coup d’envoi de la par-tie, ils enfoncent le clou, le 27juillet, à Lagos, en l’emportant par2-1 (But de Mpelé, côté congo-lais).Il faudra attendre dix-sept ans,

pour trouver trace d’un nouveauCongo-Nigeria, match aller deséliminatoires de la Coupe dumonde 1994, disputé le 20 dé-cembre 1992, à Pointe-Noire. LesNigérians l’emportent, aussi, par1-0, grâce au coup franc victo-rieux de Rashidi Yékini. Au matchretour, le 27 février 1993, à Enugu,ils confirment leur ascendant surle Congo, en l’emportant par 2-0.Mais, à ne pas oublier, le 28 jan-vier 2000, à Lagos, lors de laphase finale de la CAN 2000, or-ganisée conjointement par le Ni-geria et le Ghana, le Congo réus-sit un véritable tour de force, encontraignant le Nigeria au matchnul (0-0).Quatorze ans après, les deuxpays vont, enfin, s’affronter, cetteannée. En 9 confrontations, labalance penche en faveur du Ni-geria, victorieux cinq fois, contreune défaite et trois matchs nuls.C’est l’occasion, pour les Diables-Rouges, de commencer à renver-ser la tendance.

Guy-SaturninMAHOUNGOU

Dimanche 31 août 2014. Fi-dèle à son programmed’activité, la Fédération

congolaise de taekwondo a faitsubir à plus d’une soixantaine depratiquants de la Ligue départe-mentale de Brazzaville l’examende passage de grade et d’homo-logation de ceinture noire. La dé-libération aura lieu, dimanche 7septembre 2014.L’examen s’est déroulé au LycéePierre Savorgnan De Brazza. Ilsétaient, au total, 63 candidats,répartis comme suit: 11, Ceinturenoire 2ème dan aspirant au gradede 3ème dan, 6, Ceinture noire 1er

dan postulant au grade de 2ème

dan, enfin, 46, Ceinture rouge bri-guant la ceinture noire 1er dan.L’évaluation a porté, notamment,sur la posture, le combat imagi-naire (Poom-see), le self-défense,la parade, etc. Certains candidatsse sont surpassés, avec dextérité,pour arracher le bonheur d’êtreadmis au grade supérieur. Ceux-là ont fait preuve d’une bonne

Taekwondo/Examen de passage de grade

prestation dans l’exécution desmouvements, impressionnant, ducoup, les membres du jury, com-posé du 4ème vice-président de lafédération, Me Brice Nzouala,ceinture noire 5ème dan et prési-dent de la C.s.g.e (Commissionspécialisée des dans et gradeséquivalents), et le SénégalaisBabacar Ndiaye, ceinture noire

4ème dan.Comme pour tout examen,d’autres candidats, de niveau in-férieur, pourraient connaître lemalheur d’être recalés. Toutefois,tout le monde garde le secret es-poir de passer, avec succès, l’exa-men. Tout se saura le jour de ladélibération.

G.M.

Des taekwondoïnes exécutant un mouvement.Parcelle à vendre25m x 34m

Prix: 30 000.000 F.CFAà débattre, secteur Eglise Saint Kisito

(sur le goudron).Contact: 05 553 88 13 /06 944 03 08

Cinq ans, jour pour jour, ques’est arraché à notre affec-tion notre très regretté petitfrère, grand frère, père et on-cle, Paul NGAMBOU ‘’Fritell’’.Juvet Pierre Ngouono prietous ceux et toutes celles quil’ont connu et aimé d’avoirune pensée pieuse pour lerepos de son âme.A cette occasion, une messed’action de grâces sera célé-brée, le dimanche 07 septem-bre 2014, à 10heures, enl’église Ndona Marie deMfilou, à Brazzaville.

Ya Fritell, nous ne t’oublierons jamais!

IN MEMORIAMPaul NGAMBOU ‘’Fritell’’

04 septembre 2009 - 04 septembre 2014

Juvet Pierre NgouonoLe Grand frère 05 760 36 89

Championnats nationauxde handball

A l’heure desdemi-finales

Les 45èmes championnats natio-naux de handball ont atteint, dansla version masculine, l’étape desdemi-finales. Qui se disputent,l’après-midi du vendredi 5 sep-tembre 2014, au Stade PrésidentMassamba-Débat.Etoile du Congo en découdraavec Caïman, tandis qu’Inter Club1 croisera le fer avec la sectionPatronage Sainte-Anne dePointe-Noire.Les protagonistes sont sortis vic-torieux des quarts de finales dis-putés mercredi 3 septembre.Etoile du Congo a triomphé deMunisport (29-21), Inter Club alaminé ASOIC (41-22), Caïman apris le dessus sur Inter Club 2 (34-29) et Patronage Sainte-Anne, auterme d’un match musclé, est ar-rivé à bout de l’A.S Cheminots(27-21).Les matchs de classement ontcommencé, jeudi 4 septembre.Inter Club 2 étant opposé àMunisport, ASOC en a décousuavec l’A.S Cheminots. Trop tard,pour en donner les résultats.Du côté des dames, la compéti-tion se déroule en une poule uni-que. On a joué, mercredi 3 sep-tembre, pour le compte de la qua-trième journée. Le dénouementdes rencontres n’a pas été unesurprise pour maintsobservateurs, bien au contraire. Ila confirmé, fidèlement, une réa-lité permanente: les équipes lesmieux structurées et entraînéescollectionnent les succès à cha-cune de leurs sorties. Il suffit deregarder les résultats pour s’enconvaincre:-Etoile du Congo-Banco (36-19)-Tié-Tié-Patronage Sainte-Anne(22-29)-ASEL-Inter Club (37-29)Au classement provisoire, un triu-mvirat en tête: Abo Sport (6 points,+51), ASEL (6 points, +30), Etoiledu Congo (6 points, +25). Suivent:Inter Club (2 points, +6), Patro-nage Sainte-Anne (2 points, -29),Tié-Tié (1 point, -29), Banco (1point, -54).Jeudi 4 septembre, le public a eudroit à un explosif Abo Sport-Etoiledu Congo. Auparavant, Tié-Tié adéfié ASEL, et Inter Club et Pa-tronage Sainte-Anne en ont dé-cousu, sportivement.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU(Sur les notes de

Ghislaine KINOUANI)

Diables-Rouges juniors

Comme deshéros!

Les Diables-Rouges U20, de retourde l’Egypte, où ils ont arraché la qua-lification pour la phase finale de laCoupe d’Afrique des nations de leurcatégorie, ont été accueillis, mardi 2septembre 2014, à l’aéroport interna-tional Maya-Maya, comme des héros,par le public sportif brazzavillois, «fierde leur prestation».Le comité de soutien aux Diables-Rouges a mobilisé des groupes d’ani-mation pour leur réserver un accueildigne de leur exploit. C’est pour lapremière fois, en effet, qu’une sélec-tion congolaise des U20 va participerà une phase finale, après des élimi-natoires victorieuses. Vainqueur del’édition de 2007, le Congo ne s’étaitqualifié qu’en tant que pays organi-sateur.Les «héros» se sont ébranlés danscertaines avenues de la ville. Le pointde chute a été le Stade Massamba-Débat, où ils ont été congratulés parle ministre des sports et de l’éduca-tion physique, Léon Alfred Opimbat.

Diables-Rouges: ne pas rater les débuts