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38""Asnée —f (3,381 ii—niiri inmEBMMMnmifflOmMI Pages; 10 Centimes — EDITION DEWATIN — 10Centimes Pasjes) w Sailed! SOta 1818 Administrateur •Déléguê -Gérant O. RANDOLET Administration, impressions etAnnonces, TÉL. 10.47 35, Rue Fontenelle, 35 AdresseTélégraphique : EAITDOLET Havre Le Petit Havre RÉDACTBUR EN CHEF J.-J. CASPAR -JOKDAKi Seorétaire0-énéral : TH. VALLÉE Rédactlon,35,rue Fontenelle- Tél.7.60 ANNONCES AU HAVRE.... Bureaudu Journal,112, bout1deStrasoourg. ( L'AGENOE 1JAVAS, 8,placede ia Bourse, est A PARIS <seulecbargéederecevoir lesAnnonces pour f leJournal. Le PETITHi VREest designspour les AnnoncesJudiciaires et légoles ORGANE RÉPUBLICAIN . DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de Ia Région ABONNEMENTS Le Havre, la Seino-Inférieure. l'Eure; l'Oise et la Somme.. . Autres Départements. Union Postale Tsors Mois <9 Fr. 8 » » Six Mois Fr. VS Fr. 25 Ff. Un Ar 553 Pi. 558 > '»r. ■' Ons'abenneegaiement.SANSFRAll, danstonsles Bureaux de Posts da Frame LEMENSONGE DEGUILLAUME II Aprcs les grandes exterminations de.1915, 5 empereur Guillaume II avait dit, avec une basse hypocrisie : « Je n'ai pas voulu ccla. . . » II' mentait. Et personnen'ignorait Ia terrible responsabilité du kaiser devaat riiistoire etdevanl riiumanité. Or, voici que deux documents viennent d'être mis au jour et qui infligent un doubie souillet a l'impérial menteur. Ccsonl d'abord les Mémoires du prince Lichnowsky. A'ppartenant a une familie de haute no¬ blesse silésienne, camarade de Guillau¬ me II au régiment des hussards de la garde, meinbre de la Chambre des sei¬ gneurs do Prusse, le prince Lichnowsky avait été nornmé, en 11)12, ambassadeur d'Allemagne a Londres. Ou avait eonsidéré cettc nomination comme l'indiee d'un rap¬ prochement anglo-allemand. Lorsque Ia guerre éclata soudain, la déceplion fut pro- tonde dans certains milieux berlinois et plusieurs journaux attaquèrent le prince Lichnowsky avec une vivacilé extréme. Est ce pour dégager sa responsabilité que le prince a pubiié ou laissé publier ses Mémoires ? Ii a déclaré que cette pu¬ blication était due è une indiscrétion qu'il regrettait. En tout cas, il u'a rien démenti des fails divulgués. Nous nc possédons pas encore le teste complet dc eet ouvrage dont les journaux allemands ne donnent que des exlraits. Muis voici l'accusation formelle que l'an- cien ambassadeur d'Allemagne a Londres porie centre sou gouvernement : li ressort, dit-il, da toates les publications cfiicielles, et aussi da notra Livre blanc qui ne les rétuia pas, mais qui, aa contraire, constitue, par sa pauvreté et ses lacunes, tine autn-accasation rcdautable : 10 Que nous avons encourage Is comte Berch- ■tolda attaquer la Serbie, bien que l'Aiiema- gne n'y tüi pa3 d'intérêt et qu'eiie na put pas igaorer le danger d'une guerre aniver- selie ; — que nous ayons cosnu ou non les termes mêmes de l'ultünaium, cela n'a aa- cuno importance ; 2» Eutre le 23 et le 30 joiilet, alors que M. Sazonow dóclarait avec insistance qa'il ne pourrait pas tolérer nne attaque contre ia Serbie, nous noons decline les propositions de mediation fades par lArujklirre, bien que la Serbie, sous ia pression d9 ia Russia et da I'Angleterre, eüi accepté I'altimatum a pen prés tont entier, bien qa'un accord sur les doux points töigieux*fïït facile 4 réaiiser, et que le corato Bsrchioid tut même piêt a se contenter de la réponse serbe ; 3o Le 30 juiliet, au moment oil le comte Rerektold vonlait négocier, et sans que 1'Au- triche fut attaqnée, nous avons envoys un ulti¬ matum a Peteróbcurg, et déclaré iagnerre aux Rosses ie 31, bijn que ie tsar engag.dl sa parole, tant qu'on négocierait, de ne pas faire avancer uu seul homme, et r.ous ^vons ainsi formeiiement détruit lapcssibiüié d un arrangement pacifique. 11n'esi pas étonnant qu'en présence de ces fails incontestables, Ie monde civilisé tout aritier, l'AUemagne excc-ptée, nous at- iribuo a nous seuls ta responsabilité de ia guerre universelie. Le prince Lichnowsky avait été dupé. Sans se douter aucunement qu'il était com¬ plice des manoeuvres de la Wilhelrnstrasse, il continuait de représenter a Londres une politique ostensiblement pacifique, tandis qu'en secret la diplomatie ailemaude agjs- sait dans un sens absolument opposé. Ge fut sculement dans les derniers temps qu'il se rendit compte des véritabies intentions du kaiser. Etant venu de Londres a Berlin pour s'entretenir avec le chancelier Bethmann- Hollweg, il ne put le convaincre des senti¬ ments pacifistes du Cabinet britannique. Et si ie secrétaire d'Etat von Jagow lui paria de ia Russie avec une animosité ex¬ tréme, 4 bien entendu, ajoute le princë Lichnowsky, — on- ne me dit pas quo Ie général von Moltke, chef du grand état- majar. poussait a la guerre ; mais j'appris que l'ambassadeur Tschirschky avait recu des reproches pour avoir eonseilié la mode¬ ration a Vienne. » Le prince considère que Ia décision bsl— liqueuse du gouvernement de Berlin fut déünitivement arrêtée en Conseil imperial le 5 juillel. Or, un deuxième document vient attestor cette affirmation, et c'est une circulaire répandue par le docteur Muehlon, actuellement en Suisse, fit qui, au débat do la guerre, était encore co-directeur des usines Krupp. Dans cette circulaire, le docteur Muehlon accuse formeiiement Guil¬ laume II d'avoir provoqué la guerre. En j uillet 1914, dit-il, le docteur Helffe- rich qui était alors directeur de la Deutsche Bank lui déclara : « Les Autrichiens (sic) sont venus ces jours derniers chez l'empe- reur. Vienne adressera, dansles ffuit jours, un ultimatum trés violent el a échéance trè's limitée a la Serbie. Si elle n'a pas sa¬ tisfaction, rAutriche-IIongrie déciarera la guerre a la Serbie ». Et lleifferich ajou- tait que l'empereur avait annoncé ia mo¬ bilisation de i'armée allemande si la Rus¬ sie mobiiisait et que la guerre serait imme¬ diate. D'ailleurs Ie voyage de Guillaume II dans le Nord n'avait été entrepris que pour sauver les apparences, el ia Deutsche Bank avait déja pris ses précautions pour parer a toutes les éventualités. Enfin M- Krupp von Bohien a déclaré, lui aussi, au D1 Muehlon que, dés Je 5 juillet 1914, le gouvernement allemande et en par¬ ticulier rempereur, etaient absolument ré- solus a la guerre. Ces témoignages du prince Lichnowsky et du Dr Muehlon, publiés au moment de cettc nouvelle offensive dans laqueile l'Al- lemagne joue peul étro sa destinée, sont 1 accablantspourrempcicni'Guuiuume. II se croyait sur de la victoire et, dans son orgueii exaspéré, il s'était dit que, la flu justiflant les moyens, personne ne se lèverait pour lui reprocher ses crimes le jour ou i'Allemague régnerait sur le mon¬ de. La brutale et lAche agression de 1914 n'a pas réussi. L'horrible guerre dure depuis prés de quatre arinées et le peuple aile- mand, trompé dans ses espérances, peut enfin se rendre compte des responsabilités dc son empereur. G'est Guillaume II qui a a voulu cela ». Les révélalions iucunles- tables de personnes éminentes l'ont prouvé dans le temps même 0(1 Guillaume IL pré- cipite ses arinées vers de nouvelles héca- tombes. Que nos admirablesarmées alliées, après avoir arrété Je flot des Burbares, leur in¬ fligent une défaite qui paralt inévitable, — et dans toule l'AUemagne, ce sera con¬ tre -l'empereur un mouvement de colère d'aulant plus redoulable que la masse po¬ pulaire aura pu reconnaitre jusqu'a quel point elle avait été dupée, — et ce sera, pour le sinistre Guillaume II, l'heure fatale du cMtiment. Th. Vallée. LE PARLEMENT Impressions de Séance IDB ROÏRB CORR«SÏOSDAH t PAMlOULÏSJil Paris. 29 mars. A I. .A. CHAMBRE Drns sa séaaca de ca matin, présidée par M. René Renoolt, la Chambre a discaló le projet de toi snr ia mis a en vaieur des ter- res absndonnées. L'articia premier a éió voté sans débat, mais, sur l'artide 2, M. Lefas a présenté des cbservations ass z jnstes. Ii aurait vou'u que le propriétaire ne tüt p:,-stout a fait mis en dehors de t'exp'oifatioa da sas terres et eüt une part da benefice s'il v en avait. Cette pi éiention de M. Lefas ne pouvait êire du geüt des socialistes qne le seal mot de prop; i Faire rend furieux. Le rapporteur, M. Compère-Morel, s'est momré cependant assezaccommodanleta promisque la part du propriétaire ou de t'expioimnt serait fixée par la Commission arbitraie. Pourquoi ne l'a t on pas mis dans Ia loi 1 Sar l'articie 5, M. Deiahaye a présenté un amendem mt qut n'a pa3 eté accep:é, puis l'ensembte de la loi a été voté sans aucuae modification. La Chambre a ensnite examiné la projet de loi concernant les encouragements a ia culture méernique qui ne pouvait soulever d'objection, puis un prt jet imerdisant i'ex- portation des capitaux, fonds ou litres et 1importation des litres étra> gers en France. Ce dernier projet vaat aox banqnes l'ran- caiselfde vises attaques de MM. Labroue et Jobert. Ceiui ci, qui ne m euro gcère ses paroles, prétend qua les b inques fraiipaises « ont iivré la France è l'Allf m-igne ». Plu- sienrs socialistes i'approu vent. M. le Minisire dea finances blame c >s pa¬ roles de d. vision et demaade a la Chambre, au pays, de porter mainU-nant leur atten¬ tion entière 4 l'adrriirrble page d'histoire qu'écriveat 4 cake heore nos soldata, vic- toriïux detnain. On applaudit et l'on vote le projc-t. Lt Chambre a repris ia discussion du pro¬ jet de toi porlant fixation da budget ordi¬ naire drs serv ces civiis de i'exercice 1918. Ede a adopté Partiele i" de la loi de fi¬ nances, puis l'articie 2 qui porte 4 20 0/0, la taux de i'irapót sar le revenu. M. Stern a constaté que 1'ensembïe des impó:s qui frappent Ie revenu atteindr it 31 0/0, mais M. Vincent Aurioi, rapporteur do la commission da légisiation fiscale lui a répoodu triomphalsment qu'en Angieierre ie taux éiait do 42 0/0. Le président'dö ia Commission da budget lui a f iit observsr qn'ea Aogleterra ii y avait m.oins d'impöts indirects. L'articie 2 est voté, il échelonne le taux de l'imrót sur le revenu de 1,50 4 10 0/0 entre 5,000 et 550,000 franc*. La Chambre a eusuite adopté commission du budget an texte des families uoinbreasrs. La sé.nce du matia a etó levéa 4 midi et demie. Cc * ma'gré ia en faveur trés tard, Au début de !a séance de I'après-mi li, présidée par M. b schanel, la Chambre a volé un projet autorisant !e gouvernrment a faire des avances aux pays amis et adiós. Rmoadaüt a une question des socialistes', M. Ktoiz a céciaré que le gouvernement a pris des mesures pour êire représenté finan- cièremout attprès des tiirers/s rópubiiqaes russe3. La Chambre aborde la question de l'incor- poration da la ciasse 1919. M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat, dans une brève declaration, fait appei an patrio¬ tisms des auteurs d'amentlements pour qu'ils les retirent, prome;tant que ia situa¬ tion des auxiiiaires des vieilles classes sera régiée dans de meilieures conditions, dèt qu'il sera possible. M. Abrami est acciamé, lorsqu'il ptrie da laconfnnce qu'ii fautavoir avec ie pays et de i'esperance qui se fortifig av c chaquo lienre qui passe. Ce iangage touche M. Jobert lui-même, qui retire soa amendement, paice que, dit- il, 10 is avons réelltnient un gouvernement de guerre. Ou ce pent pas dire que toule I'extrême- ganche ait approuvé M. Job=rt qui merite, cette f'ois, da vifs éioges. M. Deschamps, rapporteur, s'associe a M. Abrami et tous les ainendemeo.is soat abaa- donnós, mais les sociaustes ne renoncent pas 4 faire une dsciarasion ; ceiie-ci, iue par M. lVessemane, est accueiiiie par eux avec enihousiastne. M. Pressemane et un ami accepient ia loi dans les circonstancss actue ies, mais ven- lent qae la guerre reste démocratiqua, ce qui n'a aucun sens. M. Pressemane s'écrie cependant : « Sauvons la France d'atord ; nous verrons après ». Enstiite quelques améni'és sint échangées entreMM. Mayéras, Ponset, Lenoir et Lelas, M. Mayeras ayant reprcché a beaucoupde députès de droiie d'êlre a N ce. Le projet d'incorporatioa de la classe 1919 est adopté par 490 voix contre 7. La Chambre reprend la discussion de Ia loi de finances. L'articie 3 est voté avec de léh'èies tn'ödificatioos. f Au cours de ia discussion, M. Gitusssaa COMMUNiÓ'OÉS 0FFIC1ELS 1,326 J O XLT-«1*0-303 KQ FfimOE Psris, 29 mnrs, 14 heures. La bataiile s'eat pours uivie vlolente dstns la soiree d'hier et une partie de la nnit dans la région de Montdidier. Eu dépit de sas contre-attaques ré- pétées, l'ennemi n'a pu nous rejeter des villages que nous avuns enlevês hier. Nos troupes, complétant. leur suc- cès, se sont ernparees de haute lutte de Monchel. Devant Plessis-le-Roye, des cotn- bats acharnés ont été livrés. TouSes les attaques ennemits lancées contra cs village se sont briséea devant Ia résistance indomptable da nos trou¬ pes. II se confirms par les dires des pri- soaniers et par le r.ombre de cacia- vres trouvós sur cette partie du champ de bataïile de la région de Montdidier, que les partes subies sans résultat par les Allemands sont ex- trêmecaent lourdes. Au Nord de Montdidier, les trcupes franco-anglaisss contierment victo- rieusement l'ennemi sur la ligne de l'Avre devant Neuville, Sire. Ber- nanrd, Mezières, Marceloavè, Hamel. Dc'S colonnes d'iafanterie ennemie et des convois signaléa sur la route de Laon a La Fera ont été pria sous le feu de nos pièces a longue portée et disperaés. Aotivité moyomie de l'arlillerie sur le reste du front. 23 heures. Sur le front do l'Oise, la bataille s'est sensi- blement ralontie au cours de la journée. L'c-.ciiviié de l'cffensive allemande ne s'est manifesiée que par des attaques locales sur quelques points de notre front qui se conso lide cheque jour davantage par l'arrivée inces- sante de nos renforts. Toutes css attaques ont été repous- sées par nos troupes, non ^ans pertes pour i'assaillant. Des coups de main sur nos posi¬ tions dans la région de Badonviller, en forêt de Parroy et au Sad Seppoia ont complètemöntéchoué. Bien k signaler sur Ie reste du front » de GRAFtiDE-BRETAGNE 28 Mars, 23 heures. Une lutte s.charnóe s'est déroulée p ndant ia journée, le long de la ligne britannique toute entière, du Sud de ia Somme jusqu'au Nord-Est d'Arras, soit sur un Lont d'environ quatre- viogf-huit kilcmètres. Ce matiu, après un bombardement préliminaire in¬ tense, l'ennemi caché par uu nuage de futnée, a déclenché una nouvelle attaque a g'ros effectifs sur ur» large front au Sud et au Nord de la Scarpe. II Iar)§'iit en même temps una série d'attaques puissantes tout ie long de notre ligne, dans le secteur Sud, vers la Somme. Dans la nouvelle partie du champ de batailie, a I'Est d'Arras, l'ennemi a réussi a traverser nos réseanx d'avant- postes et de durs combats se sont li¬ vrés toute la journée sur nos positions de première ligne. Tous les assauts de l'ennemi contre ces défenses ont été rejetés et lui ont coüté de lourdes pertes. La lutte continue encore avec achai> nement au Sud de la Scarpe, 4 Roy«n- nes, Moyenneville. Blainzeville, Buc- quoy et Puisieux. Nos troupes ont été ègaleoaent, attaquêes a msintes repri¬ ses et ont repoussé plusieurs assauts lancés a fond. A D:*rnar court, l'ennemi a réur,si a pénétrer pour ia deuxième fois dans le village, mais il en a été chassé de nouveau par nos contre-atraques, ou perdant de nombrsux tués ou prisoa- niers. Au Sud de la Somme, nos troupes ont eu toute ia journee, de vifs enga¬ gements dans le voisinage de Narvi- lers, Vrely et Harhel. Piusieurs loca- lités ont fréquemuient changè de mains au cours de cefcte lutte achar- nés, mais nous avons, d'une fa§on générale, maintenu nes p sitions. La batailie continue, traa vive.dans ce secteur. üa Bataille dePieardie 29 mars, 11 heures. De nouvelles ei puissantes attaques ont été lancées par l'ennemi, hier, dans i'après midi et la soirés, sur plusieurs points du front de bataille au Nord de la Somme. Nos troupes ont maintenu leurs po¬ sitions et regagaé du terrain par en- droits, a la suite d'heurauses contre- attaques. M jus avons fait au cours de ces luttes un cartain nombre da pri- xonniers et capturè d js mitrailleuses. L'ennemi a subi, de nouveau, des pertes exirêmement lourdes ; ses fréquents assauts, au cours de la journée, sont parvenus a nos positions d'avant gostes seuleni -nt aorès plu¬ sieurs heures de corps 4 corps aoharnós. L.SS réserves allemandes, alors lan¬ cées contre nos positions de combat, ont été partout repoussées avec des pertes considérables. Les rangs enne- mis ont été largemeot fauchés par les feux de mitrailleuses, d'artiileria et d'infanterie. Sud de la Somme êgalement, la lutte s est déroulée avec violence et de manière inin- terrompue, jusqu'a une lieura avancés de la soirée. Nos troupes, aprés avoir maintenu leurs lignes toute la journée, devant les assauts répéiés da forces supérieures en nombre se sont repliaes legèrement en arrière de leurs positions avancees. An moment de mettre deuxième Communiqué uous est pas parvenu. sous presse, Ie Britannique ne ITALIË Rome, l modérée sur i mars. les lacs Actions (Partillorio Garda et P/ava. Aotivité da nos patrouilles sur Ie coi Oei Rossoet a Folina oü un petit poste ennemi été capturè. Nos escadrilles ont lancè axeo ssccès 5,580 kilos d'explosifs sur des voies ferrées ; deux avions ennemis ont été abattus . paria da c'irne nonvean qni vient d'etre comrois par ies Allemands : « J'ai vu, dit-il, avec 1111exlrême doulsnr qae, ie.yendredi- Saint, a 3 heures, 4 l'liénre même ie Christ est mort, le barbare ennemi est vena bombarder use église et j'estime que, dans les circonstances aclneiies, ii fint crier que ia Justice et léDroit aurontle dernier mot ». (Vifs applaudissements). Le président :<1Touts l'assembiée s'asso¬ cie 4 vos paroles ». M. Klotz, confirme qa'un ennemi féroce vient encore de tuer des fera mes et des en- fanis, il dit que le moude civilisé appióciera. Scaace demain matia. AlXJ SÉJST.AT L? Sinat, sous la présidencede M. Dobost, a voté 4 l'unacimitó una motion appuyée par ie gouvernement « saiuant les armées de la R jpublique et das aüiés, leur expri- mant son admiration, sa gratitude, son inal- rabie confiance ». Une doable salve ö'ap- piaudissements a accneilli la lecture de ce te motion par ie président. Le Senat vote égalemont a l'unanimité de 229 volants les doiizièmes provisoires poar ie deuxième irimestre de 1918. Dans ceRe séance de liquidation, Ie Sénat proroge lés délais poor les declaration? re¬ latives 4 l'impót sur le revenu et ies impöis cédulafres ; il uccorde puur ies sous-officiers la solde mensuede, la" cumul de la so Je avi c ies allocations militoires et ouvi e et annule nn ccriain nornbre de credits. Enfin i! reiar.ie la session de3 Consc-üs sénéranx et modilia divers articles du Code de justice militaire, etc. Toas ces projets, qui deriennent des lois, ont été adoptés récemment par ia Chambre. Le 8»mat, avant da iever, ia séance, vote, sans discussion et sans manifssiatioa, com¬ me il convient, l'appel tans dispense de la ciasse 1919. Ii adopte anssi des lois autori¬ sant ia requHUon de certaiaes dtnrées de première nécetsilé. Séance demain. Tïi Henry. LaFemmedugénéralGourko meurt pour la France MmaGnuko, femme da vailiant général russe, qui fat toujaars un fidéle serviteur de son pays et un loyal ami de la France, vient de tbmber glorieasement aa service de notre pay*. Mme Guirko, bien quagée de 54 ans, avaii pris du service comma iafirmière daas une ambuhncs du front. C'est Ia qu'eiie tut atteiate morteliemeat par une hombe iaocje par un avion ennemi, dans l'acmmpiiasement du devoir qu'eiie s'était icaposó, DcraiiFE He ore quatre heuresmatin Nouveau büoMsinentoe Paris PAR CANON U11 obus sur une égüse 75 TUÉS et 80 BLESSÉS Dans I'après-roidi, un obus aliemand, laocé par una pièC3 a longue porte , est tombé sur une égiise de la réffou parisien- ce, au cours de ia cérémonies des ténèbres dn Vendrsdi-Saint. Ii y a eu 75 tués et 90 blessés dont un grand nombre de ferames et d'enfants. On signaic parmi ies morts,M. Streelhing, conscilier de la légaiio 1 de Suisse. On sait qne dimarche pasié, une église a déji élé atteinte pen mut la grand-messe, il y ent plusieurs blessés. M. Poincaré s'est rendu sur les lienx se trouvaient,. Mi Clemenceau, Ie cardinal Amette et le CU é de l'égiise, puis le prési¬ dent a élé aux böpitaux visiter les blessés. Le département de l'Eure dans la zone des armêes Paris. Le département de FEare, qui fait aetuelieinenr partie de la z :ne da l'mté- neur, esl rattaché a la zone des araiée3. Condamnation d'fléléaeBrion et de son Complice Paris. — Le Consai! do guerre a j igé Hé- Lène Rrion, institntrice, poursuivie pour propagande dq-tinée a favori-er l'ennemi et a exercer une i, fluence néfi«te sur le morel da i'armée, ninst que Moi fflird, poursuivi ponr comp'licité, Le Conseil a condarané Ilélè.e Brion 4 trois ans de prison avec sursis et Mouiflard 4 six mois avec sursis. LeprinceLichnowsky seraponrsuivi La Girmania annonce que le prince Lich¬ nowsky sera poursuiri d'après la loi fiite j dis par le comte d'Arnim ei selon laqueile un fooctionnaire qui révèle un secret d'Etat est puui de prison. Lichnowsky estcoaffgnédanssavilla. LaEuésallemande est arrêtée Le eorrespondant militaire du Daily Mail au front britannique, écril a la dale du 28 mars : Au saptiöme jour de cette formidable ba taille de prés de trois millions de combat tanls, on a vu es Alliés contenir l'avance allemande. L'ennemi n'estp.is encore com plèlement arrété, mais il a été terriblement atleint. Los réserves vont donnet *et les commu niqués allemands se ressentent de eet état de choses. Le terrain conquis par l'adversaire Vest au prix de lourdes pertes. L'indomplable ténacité des Anglais el des Francais a dé montré la folie de son entreprise. Péronne et Bapaume n'onl été pris que Is qualrième jour de l'óffens ve. En 1917, malheureus'ment, nous ne fit mes pas favorisés par le beau temps comme cette a uwe. Un temps humide eüt élé preferable pour nous cette jois et les avantayes du cöté d'Arras le démontrent. On lo!réconfoitant deI,Oiemenoeai D ns les couloirs de la Ch mibio régnait jriidi une note optimis e de bon aloi. On est tont 4 la jole quand on apprentl quo les Anglais ont repris quelques locaiiiés qu'ils a va ent perdues. Dans la matio.ée, M. C'rmencoan est venu au Palais- Bourbon et (1 s'est emnitenu avec nombre de députós auxquels il a exp imé confiance dan le sue ós d" nes amues. Ciïons une phrase du président du Conseil mioislre de la Guerre, qui p,ouve la con- fiance qu i a dans nos armes : — J'ai dornii cette nuit. et b\en, cela ns m'é tait pas arrivé depuis b:en des heures ! M. Loncheur, qui est revenu du front, ma rifeste êgalement la plus magnifique con¬ fiance, Emauvanïa déslaralion dugénérai Pershing Au cours d'unu reunion qui fut"tenue je di sur le fronl et a laqueile assislaient le gónérai Poiain M. Clemenceau et M Loucheur. le gêneral Pershiug s'est présenté au général Foch et lui a dit : Je viens pour yous dire que ie peuple americoin liendrait 4 grand honneurqua nos troupes fusseat engugées dans la pré sente bataille. Je voos le demande, en mon nora et au sien. II n'y a pas en ce moment d'autre question que de combattre. L'iulanierie, l'artillerie, l'aviatir-n, tout ce q<e nous avons est a voos. D spos z en com¬ me il vous plaira. II en viendra ene re d'an- tres aussi nombreuses qu'il serr necessaire. Je suis vei u tout exprès pour vous dire qne Ie peuple amerce in sera fier d ê re engagé dans la p us grande et la plus beila bataille de l'Hisfoire. Une Déclaration de M. Lloyd George Lord Reading, amM-sJ or d>- Graaue-3<eia- gne, a donné leclure d ins un bouquet Uu mes¬ sage suivant dc M.Lloya George : Nous sommes arri' és 4 une phase criti¬ que de la guerre. AUaqnés par des troupes allemandes en nombre imniensement supé rieur, notre armée a été forcée de se re plier ; la retraite a éte effectuée avec mé¬ thode sous la pression de3 troupes fraiches de réserve allemand s se succédant saus interruption et qui subissent des pertes énorm os. La situation est envisagée avecun courage et une fermetó splendides. Le courage opi- nia'.re de nos troupes a réussi pour 10 mo ment a a'-rèter les attaques sans cesse re- nouveiées de l'ennemi et les Franpais nous ont rr jo nts dans la latte. Mais cette bataille, la plus grande et la plus grave di i'histoire du mande, ne fait que commeneer. A travers les combats, les troupes fran¬ chises et biitmniques sont réconfortées par la pensée que ia grande r pubhque de l'Ouf st ne négugera aocua effort pour ha ter l'arrivée de ses troupes et de sos navires en Europe. Eri guerre, ie temps est nne chose vitale. Ii est impossible d'ex 'gérer l'imporiance qu'il y a a recevoir les troupes de rbnfort americames de ce cöté de i'ACan liqae aans ie plus court espace de temps possible. La situation du 28 mars au soir Le 28 mars au soir, ia situation était a pen prés 1a suivante : au Nord des hanleurs qui domiuent l'Aisne, nos troupes tenaient trés fortement ia ligne j -lonnée par ie canal de l'Oise et par l'Oise. Da Sud de Noyon, notre front passait p ;r le Sud de Lassigny et re- joignait nr<?sque en iigne droite dans la di¬ rection Nord-0 test, les hauteurs situées 4 l'Oue-t de Mo itdidier. II se redrrssait jus- qu'4 Gratibus, suivait Je cours de l'Avre, pi san par Hamel, truversan la Somme vers Saiity-!e-S"C, contournait Albert 4 POues'., passait a l'Ouest de Beaumont-IIamel d'oii l'ennemi a déaleuch; plnsienrs attaques, d'aillsnrs repoussées -et reglgnait les an¬ ciennes positions britanniqu s d'Hébnterne, Bucquoy, Moy^nneviUe. Da 14 enfin, laissant a i'Esi. le Cour du C jeul, il se soudait 4 l'an- cien font 4 l'E t d'Arras oü un dur combat était encore en cours sur les premières ii- gnes britanniques. I! est particulièrement remarqnable que, m ilgré tous ses (ffons, l'ennemi n'ait pu obt»nir le moiudre gain de terrain dans la vallée de i'O^1. II a é;é obligé de re oorter, dms une erTcCtKn Est-Ouest, l'axe de sa marclie qui s mbiait primiiivement orien- tée vers le Sud Ouest. Si! a pu ainsi réaii¬ ser d s avaniages, dont ie plus appréeiabie e t ia prise de Montdidier, c'est paree qu'il nous a failu déplacer cobtinuellenicnt nos troupes s»r notre gauch<>. Il avait sur noos, dans cetta course vers 1Ouest, ie b néfice d one avanco acquise et d'un plus court Ciiemin 4 parcounr ; mais, maintenant, nous le contenons a l'Ouest de Montdidier oü se trouvent des mouvements de terrain tréj favorables a la defensive. Ua pen plus au N rd, ies Anglais, par leur résistance dans la région de Rozières, ont couvert le flane EU d'A-THens. E fin, nosaliiés tiennent toujonrs 4 l'Ouest d'Albert. Sur l'éyentail des routes aboutis- sant a Amiens, ies Allemands ont vu leur marche singulièrement ralentie, sinon ar¬ rêtée, particulièrement 4 Montdidier et 4 Al- bert. Sentent-ils que Ia poche4 angle aigu qu'ils creusent dans no3 lignes les met dans nne position asses délicate, car elle les expose 4 des contre-attaqnes de flano sur ies <Jenx cö és du saillant ainsi formé f Gela est p.o< boble et expiiquerait ('extension de leur of¬ fensive 4 l'Est d'Arras. Mais, pour I'eft ctuer avtc succes, il leur fandrait y nietlre le mê¬ me prix qua dans la bitaiila formidable qui tait rage depuis huit jours. Or, ils ont entamö leurs réserves de trou- p 's traiclies au-do!4 de toutes leurs pr- vi¬ sums ; ieurs pertrs ont été considérables 1 eux-mêmes l'avouem dans leur coramuni- qu j du 28 mars, 14 heures, en invoquant comme excuse la chaleur de la lutte. Ils jouteut que GOou 7u0/0 de3 pertes totales som des blessés légers. Le tout est de sa voir comment ils d fiaissent un blessé léger. Ila ont Thabitude d'apbeler ainsi les blessés par des balles de lasüs ou de mitrailleuses et non par éclats d'obus. Or la bataille a été surto at une bataille d'iufahterie oü !?s mi¬ trailleuses et les fusils mitraitteurs oat joue un ïöie prépondérant. Les Pertes allemandes Du DoilyMail : On estimsit Ie 28 mars qua lss pert».* al¬ lemandes se moiitaient a plus d 300.008 hammes, le total a sans aucun acute acg- menté depuis 24 heures. Pour la pen;; ére fois le com mn ui pjé aliemand c rt ient une espèce d'exc ise pour les pertes all ma.adas, qui est évidemrnent destinée 4 calmer les inquietudes de la papulation civile. Des informations recueüiies par le cor- respondant du Telegraaf, 4 Zvenaar, auorès de voyagenrs et d'ouvriers rentrés d'Alle- mag-qe, il résulte que les blesses arrivent par miliiers chaque jour dans nn grand nombre de villes allemandes. D a convois de btessés sont mêmes hojpttalisés dsns des villages oü on at les faire so goer. « Jimais, dit ce correspondent, dans tout Ie cours de i 1guerre, on n'a vu arriver au- tani de bl ?s4s en aussi pen de iémpa. Oi croit done que i'interruplion momerlanêe d s communications avec ia Ilpliande io 27 mars fat doe 4 la monopolisation des che- mins de fer pour le transport des blesses. » Les motifs de /' offensive Un conseillerde l'ambassade d'Angleterre 4 Rome a fait les d claraiions suivantea, que reproduit ie Carrie* c d'Italia : «Je suis en mesure de vcuj nfli mar que i'Aüemiigne tente maintenant ia plus graud effort d'ont eile soit encore capable, car elle a un besom urgent de paix. Eile est a bout de ses reser¬ ves d'bommes et de matérie], tandis que les rés rves, les ettVcifs ct ies munition i de I'Augleierre augm.mient chaque jour./-D3 pt«8; i'armée amcricaine, soutenue paraar ani erie formidable et ravitaiilée inépuisa- blement en munitions, ne tardera pas d'ap- noit'T son cor.cours, et i'on doit compran- dro en Aiiemagne qo'après ï'entréeen ligne de cette nouvelle puissance, il sera imoo'ssl- ble d'obfenir les succès ntcssaires "pour im poser Ia pais alleman e, m p >ixqu'aucua peuple libre n'acceptera janiais. » Les Allemands ont employe une nouvelle méthodede combat L'un des correspoadcuitsde guïrfu de i's^ence H.ivastölög.aphie : D «prés les ren3eignements qui com men- cent a parvenir, ii est po sible de sa rendre compte dece qui s'est produit au debut de 1'aUaqoe allemande. L'ennemi a inauguré pour cette oft'-nsive d*s méthodes nouvelles qui ont surpris nos vaillants allies britanni¬ ques. Après qneiqoes houres seulemeut de préparaiion d'artiilerie, iis ont donno I'as- saut en échelonnant leurs troupes en pro- tondaur. La courto durée de ia piéparatioa d'artiilerie a été compensée. dans une cer- taine mesnre, par ia densité da iix*et par nn large emploi de gaz toxiques. Les assauts ont été menés par vgues snc- cessives qui ava ent éiéanaen'éts a leur point de départ pendant la préparatio-a d'artiilerie. La prémière vagus atte.gnit ses oijectifs, sar.s tenir Je moindre compte des pertes épronvees, nideeilotsde résislauce qu'eiie dépa*sait, laissant 4 d'autres le soin de les réduire 4.1a grenade et an lance-fhmmes. Dos que cette prem ère vague fut en posi¬ tion, el'e ouvrit un fen roolant de mitrail¬ leuses, fosi's-m trailleurs et fusils a use dis¬ tance de 2,000 mèt-es, de fapon 4 atteiadre les réserves britanniques, semaDt en r-vant d'elle ce que l'on a appelé une véritabie « pluie de fer et de feu ». Une deuxième va¬ gue dépassa la première, s'instafla dac3 les' mêiïies conditions et procéda d ia memo f con, puis nne troisième vague dépassu ia secoode, ainsi de suite. Pour secordar cetto action d'ir.f anferie, les Ahemands employèrent ks canons ordi- naires do tranchée et an no ivuau canon de 77, trés bas sur roues et au ssi facilament transportable qu'un canon de montagno. Les Ang ais qni avaiont pris leurs dispo- l sitious eu prevision d'un écrasement des nositions sous les I ux d'arii iiTie furent déroatés par cette taoiique iuattendue. L' nnemi, pr, titan t de cette surprise, poussa ses troupes en avant au mépris complet des terribles perte3 qu'il éprouvait néanmoins. Pour combler les vides il appela divisions sur uivisions et fit non seulemont int' r >e- nir ses réserves stratégiques, mei - dm avoir reconrs 4 des prélèvements de troupes sue d'autres parties du front. La Resistanceopiniatre des Aüiés Da M. Hamilton Fyftj, corfespondaat dn Daily Mail : Franep, mercedi. Les prog-ès de l'off nsive re raleniissenl trés heöem«ot depuis quranle-huit heures, au poi'.t que la situation des Allies sen trouve tröi amóijoi'ée. Les Allema?;di avaient besoiu de ce répit, pour faire avancar leur grosse artillerie, malgré i'etat du tïrraia encore détrempé, et celui des rout s qua nous rendous natnrelbm ;-nt aussi intransi- tab es que possible. L'ennemi ne peut pa# rep eudre sa rué ; en avant, s'il n'a a proxi- ruitó toutes ses batteries lourdes. Un autre facteur pêse encore sur l'adver¬ saire, cVst la fatigue croissante des troupe# allemandes, qui retarde leur marche de¬ puis Hindi, saaf dans la direction de Roye. N us avons déja noté des divisions rame- nóes tieux fois au teu et le liant com man¬ dement aliemand se voit dans la nécrssité de ra pp ;-ler des troupes du front Nord et dn front Sud. Nécessité qui est le résultat de la résistance acharnée de nos hommes. Des prisonniers recueillis hier au Mesnil * dÉCüU'tat au'Bs tt'avtttvut reffu ieuvt»ta-

38Asnée—f(3,381 Pages; 10Centimes—EDITIONDEWATIN ... · 38""Asnée—f(3,381 ii—niiriinmEBMMMnmifflOmMI Pages; 10Centimes—EDITIONDEWATIN—10Centimes Pasjes) w Sailed!SOta1818

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LEMENSONGEDEGUILLAUMEII

Aprcs les grandes exterminations de.1915,5 empereur Guillaume II avait dit, avecune basse hypocrisie : « Je n'ai pas vouluccla. . . » II' mentait. Et personnen'ignoraitIa terrible responsabilité du kaiser devaatriiistoire etdevanl riiumanité.Or, voici que deux documents viennentd'être mis au jour et qui infligent un doubiesouillet a l'impérial menteur.Ccsonl d'abord les Mémoires du princeLichnowsky.A'ppartenant a une familie de haute no¬blesse silésienne, camarade de Guillau¬me II au régiment des hussards de lagarde, meinbre de la Chambre des sei¬gneurs do Prusse, le prince Lichnowskyavait été nornmé, en 11)12, ambassadeurd'Allemagne a Londres. Ou avait eonsidérécettc nomination comme l'indiee d'un rap¬prochement anglo-allemand. Lorsque Iaguerre éclata soudain, la déceplion fut pro-tonde dans certains milieux berlinois etplusieurs journaux attaquèrent le princeLichnowsky avec une vivacilé extréme.Est ce pour dégager sa responsabilitéque le prince a pubiié ou laissé publierses Mémoires ? Ii a déclaré que cette pu¬blication était due è une indiscrétion qu'ilregrettait. En tout cas, il u'a rien démentides fails divulgués.Nous nc possédons pas encore le testecomplet dc eet ouvrage dont les journauxallemands ne donnent que des exlraits.Muis voici l'accusation formelle que l'an-cien ambassadeur d'Allemagne a Londresporie centre sou gouvernement :li ressort, dit-il, da toates les publicationscfiicielles, et aussi da notra Livre blanc quine les rétuia pas, mais qui, aa contraire,constitue, par sa pauvreté et ses lacunes,tine autn-accasation rcdautable :10 Que nous avons encourage Is comte Berch-■tolda attaquer la Serbie, bien que l'Aiiema-gne n'y tüi pa3 d'intérêt et qu'eiie na putpas igaorer le danger d'une guerre aniver-selie ; — que nous ayons cosnu ou non lestermes mêmes de l'ultünaium, cela n'a aa-cuno importance ;2» Eutre le 23 et le 30 joiilet, alors que M.Sazonow dóclarait avec insistance qa'il nepourrait pas tolérer nne attaque contre iaSerbie, nous noons decline les propositions demediation fades par lArujklirre, bien que laSerbie, sous ia pression d9 ia Russia et daI'Angleterre, eüi accepté I'altimatum a penprés tont entier, bien qa'un accord sur lesdoux points töigieux*fïït facile 4 réaiiser, etque le corato Bsrchioid tut même piêt a secontenter de la réponse serbe ;3o Le 30 juiliet, au moment oil le comteRerektold vonlait négocier, et sans que 1'Au-triche fut attaqnée, nous avons envoys un ulti¬matum a Peteróbcurg, et déclaré iagnerre auxRosses ie 31, bijn que ie tsar engag.dl saparole, tant qu'on négocierait, de ne pasfaire avancer uu seul homme, et r.ous ^vonsainsi formeiiement détruit lapcssibiüié d unarrangement pacifique.11n'esi pas étonnant qu'en présence deces fails incontestables, Ie monde civilisétout aritier, l'AUemagne excc-ptée, nous at-iribuo a nous seuls ta responsabilité de iaguerre universelie.Le prince Lichnowsky avait été dupé.Sans se douter aucunement qu'il était com¬plice des manoeuvres de la Wilhelrnstrasse,il continuait de représenter a Londres unepolitique ostensiblement pacifique, tandisqu'en secret la diplomatie ailemaude agjs-sait dans un sens absolument opposé. Gefut sculement dans les derniers temps qu'ilse rendit compte des véritabies intentionsdu kaiser.Etant venu de Londres a Berlin pours'entretenir avec le chancelier Bethmann-Hollweg, il ne put le convaincre des senti¬ments pacifistes du Cabinet britannique.Et si ie secrétaire d'Etat von Jagow luiparia de ia Russie avec une animosité ex¬tréme, 4 bien entendu, — ajoute le princëLichnowsky, — on- ne me dit pas quo Iegénéral von Moltke, chef du grand état-majar. poussait a la guerre ; mais j'apprisque l'ambassadeur Tschirschky avait recudes reproches pour avoir eonseilié la mode¬ration a Vienne. »Le prince considère que Ia décision bsl—liqueuse du gouvernement de Berlin futdéünitivement arrêtée en Conseil imperialle 5 juillel. Or, un deuxième documentvient attestor cette affirmation, et c'est unecirculaire répandue par le docteur Muehlon,actuellement en Suisse, fit qui, au débatdo la guerre, était encore co-directeur desusines Krupp. Dans cette circulaire, ledocteur Muehlon accuse formeiiement Guil¬laume II d'avoir provoqué la guerre.En j uillet 1914, dit-il, le docteur Helffe-rich qui était alors directeur de la DeutscheBank lui déclara : « Les Autrichiens (sic)sont venus ces jours derniers chez l'empe-reur. Vienne adressera, dansles ffuit jours,un ultimatum trés violent el a échéancetrè's limitée a la Serbie. Si elle n'a pas sa¬tisfaction, rAutriche-IIongrie déciarera laguerre a la Serbie ». Et lleifferich ajou-tait que l'empereur avait annoncé ia mo¬bilisation de i'armée allemande si la Rus¬sie mobiiisait et que la guerre serait imme¬diate. D'ailleurs Ie voyage de Guillaume IIdans le Nord n'avait été entrepris que poursauver les apparences, el ia DeutscheBank avait déja pris ses précautions pourparer a toutes les éventualités.Enfin M- Krupp von Bohien a déclaré, luiaussi, au D1Muehlon que, dés Je 5 juillet1914, le gouvernement allemande et en par¬ticulier rempereur, etaient absolument ré-solus a la guerre.

Ces témoignages du prince Lichnowskyet du Dr Muehlon, publiés au moment decettc nouvelle offensive dans laqueile l'Al-lemagne joue peul étro sa destinée, sont 1accablantspourrempcicni'Guuiuume. •

II se croyait sur de la victoire et, dansson orgueii exaspéré, il s'était dit que, laflu justiflant les moyens, personne ne selèverait pour lui reprocher ses crimes lejour ou i'Allemague régnerait sur le mon¬de.La brutale et lAche agression de 1914 n'apas réussi. L'horrible guerre dure depuisprés de quatre arinées et le peuple aile-mand, trompé dans ses espérances, peutenfin se rendre compte des responsabilitésdc son empereur. G'est Guillaume II quia a voulu cela ». Les révélalions iucunles-tables de personnes éminentes l'ont prouvédans le temps même 0(1 Guillaume IL pré-cipite ses arinées vers de nouvelles héca-tombes.Que nos admirablesarmées alliées, aprèsavoir arrété Je flot des Burbares, leur in¬fligent une défaite qui paralt inévitable,— et dans toule l'AUemagne, ce sera con¬tre -l'empereur un mouvement de colèred'aulant plus redoulable que la masse po¬pulaire aura pu reconnaitre jusqu'a quelpoint elle avait été dupée, — et ce sera,pour le sinistre Guillaume II, l'heure fataledu cMtiment.

Th. Vallée.

LE PARLEMENTImpressionsde SéanceIDB ROÏRB CORR«SÏOSDAHt PAMlOULÏSJil

Paris. 29mars.

A I. .A. CHAMBREDrns sa séaaca de ca matin, présidée parM. René Renoolt, la Chambre a discaló leprojet de toi snr ia mis a en vaieur des ter-res absndonnées.L'articia premier a éió voté sans débat,mais, sur l'artide 2, M. Lefas a présenté descbservations ass z jnstes. Ii aurait vou'uque le propriétaire ne tüt p:,-stout a fait misen dehors de t'exp'oifatioa da sas terres eteüt une part da benefice s'il v en avait.Cette pi éiention de M. Lefas ne pouvaitêire du geüt des socialistes qne le seal motde prop; i Faire rend furieux. Le rapporteur,M. Compère-Morel, s'est momré cependantassezaccommodanleta promisque la part dupropriétaire ou de t'expioimnt serait fixéepar la Commission arbitraie.Pourquoi ne l'a t on pas mis dans Ia loi 1Sar l'articie 5, M. Deiahaye a présenté unamendem mt qut n'a pa3 eté accep:é, puisl'ensembte de la loi a été voté sans aucuaemodification.La Chambre a ensnite examiné la projetde loi concernant les encouragements a iaculture méernique qui ne pouvait souleverd'objection, puis un prt jet imerdisant i'ex-portation des capitaux, fonds ou litres et1importation des litres étra> gers en France.Ce dernier projet vaat aox banqnes l'ran-caiselfde vises attaques de MM. Labroue etJobert. Ceiui ci, qui ne m euro gcère sesparoles, prétend qua les b inques fraiipaises« ont iivré la France è l'Allf m-igne ». Plu-sienrs socialistes i'approu vent.M. le Minisire dea finances blame c >s pa¬roles de d. vision et demaade a la Chambre,au pays, de porter mainU-nant leur atten¬tion entière 4 l'adrriirrble page d'histoirequ'écriveat 4 cake heore nos soldata, vic-toriïux detnain. On applaudit et l'on vote leprojc-t.Lt Chambre a repris ia discussion du pro¬jet de toi porlant fixation da budget ordi¬naire drs serv ces civiis de i'exercice 1918.Ede a adopté Partiele i" de la loi de fi¬nances, puis l'articie 2 qui porte 4 20 0/0, lataux de i'irapót sar le revenu.M. Stern a constaté que 1'ensembïe desimpó:s qui frappent Ie revenu atteindr it31 0/0, mais M.Vincent Aurioi, rapporteurdo la commission da légisiation fiscale lui arépoodu triomphalsment qu'en Angieierreie taux éiait do 42 0/0.Le président'dö ia Commission da budgetlui a f iit observsr qn'ea Aogleterra ii yavait m.oins d'impöts indirects.L'articie 2 est voté, il échelonne le tauxde l'imrót sur le revenu de 1,50 4 10 0/0entre 5,000 et 550,000 franc*.La Chambre a eusuite adoptécommission du budget an textedes families uoinbreasrs.La sé.nce du matia a etó levéa4 midi et demie.

Cc *

ma'gré iaen faveur

trés tard,

Au début de !a séance de I'après-mi li,présidée par M. b schanel, la Chambre avolé un projet autorisant !e gouvernrmenta faire des avances aux pays amis et adiós.Rmoadaüt a une question des socialistes',M. Ktoiz a céciaré que le gouvernement apris des mesures pour êire représenté finan-cièremout attprès des tiirers/s rópubiiqaesrusse3.La Chambre aborde la question de l'incor-poration da la ciasse 1919.M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat, dansune brève declaration, fait appei an patrio¬tisms des auteurs d'amentlements pourqu'ils les retirent, prome;tant que ia situa¬tion des auxiiiaires des vieilles classes serarégiée dans de meilieures conditions, dètqu'il sera possible. M. Abrami est acciamé,lorsqu'il ptrie da laconfnnce qu'ii fautavoiravec ie pays et de i'esperance qui se fortifigav c chaquo lienre qui passe.Ce iangage touche M. Jobert lui-même,qui retire soa amendement, paice que, dit-il, 10 is avons réelltnient un gouvernementde guerre.Ou ce pent pas dire que toule I'extrême-ganche ait approuvé M. Job=rt qui merite,cette f'ois, da vifs éioges.M. Deschamps, rapporteur, s'associe a M.Abrami et tous les ainendemeo.is soat abaa-donnós, mais les sociaustes ne renoncentpas 4 faire une dsciarasion ; ceiie-ci, iuepar M. lVessemane, est accueiiiie par euxavec enihousiastne.M. Pressemane et un ami accepient ia loidans les circonstancss actue ies, mais ven-lent qae la guerre reste démocratiqua, cequi n'a aucun sens. M. Pressemane s'écriecependant : « Sauvons la France d'atord ;nous verrons après ».Enstiite quelques améni'és sint échangéesentreMM. Mayéras, Ponset, Lenoir et Lelas,M. Mayeras ayant reprcché a beaucoupdedéputès de droiie d'êlre a N ce.Le projet d'incorporatioa de la classe 1919est adopté par 490 voix contre 7.La Chambre reprend la discussion de Ialoi de finances. L'articie 3 est voté avec deléh'èies tn'ödificatioos. fAu cours de ia discussion, M. Gitusssaa

COMMUNiÓ'OÉS0FFIC1ELS1,326 J O XLT-«1*0-303 KQ

FfimOE

Psris, 29 mnrs, 14 heures.La bataiile s'eat pours uivie vlolentedstns la soiree d'hier et une partie dela nnit dans la région de Montdidier.Eu dépit de sas contre-attaques ré-pétées, l'ennemi n'a pu nous rejeterdes villages que nous avuns enlevêshier.Nos troupes, complétant. leur suc-cès, se sont ernparees de haute luttede Monchel.Devant Plessis-le-Roye, des cotn-bats acharnés ont été livrés. TouSesles attaques ennemits lancées contracs village se sont briséea devant Iarésistance indomptable da nos trou¬pes.II se confirms par les dires des pri-soaniers et par le r.ombre de cacia-vres trouvós sur cette partie duchamp de bataïile de la région deMontdidier, que les partes subies sansrésultat par les Allemands sont ex-trêmecaent lourdes.Au Nord de Montdidier, les trcupesfranco-anglaisss contierment victo-rieusement l'ennemi sur la ligne del'Avre devant Neuville, Sire. Ber-nanrd, Mezières, Marceloavè, Hamel.Dc'S colonnes d'iafanterie ennemieet des convois signaléa sur la routede Laon a La Fera ont été pria sousle feu de nos pièces a longue portéeet disperaés.Aotivité moyomie de l'arlillerie sur le restedu front.

23 heures.Sur le front do l'Oise, la bataille s'est sensi-blement ralontie au cours de la journée.L'c-.ciiviié de l'cffensive allemande ne s'estmanifesiée que par des attaques locales surquelques points de notre front qui se consolide cheque jour davantage par l'arrivée inces-sante de nos renforts.Toutes css attaques ont été repous-sées par nos troupes, non ^ans pertespour i'assaillant.Des coups de main sur nos posi¬tions dans la région de Badonviller,en forêt de Parroy et au SadSeppoia ont complètemöntéchoué.Bien k signaler sur Ie reste du front »

de

GRAFtiDE-BRETAGNE

28 Mars, 23 heures.Une lutte s.charnóe s'est dérouléep ndant ia journée, le long de la lignebritannique toute entière, du Sud deia Somme jusqu'au Nord-Est d'Arras,soit sur un Lont d'environ quatre-viogf-huit kilcmètres. Ce matiu, aprèsun bombardement préliminaire in¬tense, l'ennemi caché par uu nuagede futnée, a déclenché una nouvelleattaque a g'ros effectifs sur ur» largefront au Sud et au Nord de la Scarpe.II Iar)§'iit en même temps una séried'attaques puissantes tout ie long denotre ligne, dans le secteur Sud, versla Somme.Dans la nouvelle partie du champde batailie, a I'Est d'Arras, l'ennemi aréussi a traverser nos réseanx d'avant-

postes et de durs combats se sont li¬vrés toute la journée sur nos positionsde première ligne.Tous les assauts de l'ennemi contreces défenses ont été rejetés et lui ontcoüté de lourdes pertes.La lutte continue encore avec achai>nement au Sud de la Scarpe, 4 Roy«n-nes, Moyenneville. Blainzeville, Buc-quoy et Puisieux. Nos troupes ont étéègaleoaent, attaquêes a msintes repri¬ses et ont repoussé plusieurs assautslancés a fond.A D:*rnar court, l'ennemi a réur,si apénétrer pour ia deuxième fois dansle village, mais il en a été chassé denouveau par nos contre-atraques, ouperdant de nombrsux tués ou prisoa-niers.Au Sud de la Somme, nos troupesont eu toute ia journee, de vifs enga¬gements dans le voisinage de Narvi-lers, Vrely et Harhel. Piusieurs loca-lités ont fréquemuient changè demains au cours de cefcte lutte achar-nés, mais nous avons, d'une fa§ongénérale, maintenu nes p sitions.La batailie continue, traa vive.dansce secteur.

üa Bataille dePieardie

29 mars, 11heures.De nouvelles ei puissantes attaques ont étélancées par l'ennemi, hier, dans i'après midiet la soirés, sur plusieurs points du front debataille au Nord de la Somme.Nos troupes ont maintenu leurs po¬sitions et regagaé du terrain par en-droits, a la suite d'heurauses contre-attaques. M jus avons fait au cours deces luttes un cartain nombre da pri-xonniers et capturè d js mitrailleuses.L'ennemi a subi, de nouveau, des pertesexirêmement lourdes ; ses fréquents assauts,au cours de la journée, sont parvenus a nospositions d'avant gostes seuleni -nt aorès plu¬sieurs heures de corps 4 corps aoharnós.L.SS réserves allemandes, alors lan¬cées contre nos positions de combat,ont été partout repoussées avec despertes considérables. Les rangs enne-mis ont été largemeot fauchés parles feux de mitrailleuses, d'artiileriaet d'infanterie.Sud de la Somme êgalement, la lutte

s est déroulée avec violence et de manière inin-terrompue, jusqu'a une lieura avancés de lasoirée. Nos troupes, aprés avoir maintenuleurs lignes toute la journée, devant les assautsrépéiés da forces supérieures en nombre sesont repliaes legèrement en arrière de leurspositions avancees.

An moment de mettredeuxième Communiquéuous est pas parvenu.

sous presse, IeBritannique ne

ITALIËRome, l

modérée suri mars.les lacsActions (Partillorio

Garda et P/ava.Aotivité da nos patrouilles sur Ie coi OeiRossoet a Folina oü un petit poste ennemiété capturè.Nos escadrilles ont lancè axeo ssccès 5,580kilos d'explosifs sur des voies ferrées ; deuxavions ennemis ont été abattus .

paria da c'irne nonvean qni vient d'etrecomrois par ies Allemands : « J'ai vu, dit-il,avec 1111eexlrême doulsnr qae, ie.yendredi-Saint, a 3 heures, 4 l'liénre même cü ieChrist est mort, le barbare ennemi est venabombarder use église et j'estime que, dansles circonstances aclneiies, ii fint crier queia Justice et léDroit aurontle dernier mot ».(Vifs applaudissements).Le président : <1Touts l'assembiée s'asso¬cie 4 vos paroles ».M. Klotz, confirme qa'un ennemi férocevient encore de tuer des fera mes et des en-fanis, il dit que le moude civilisé appióciera.Scaace demain matia.

AlXJ SÉJST.ATL? Sinat, sous la présidencede M. Dobost,a voté 4 l'unacimitó una motion appuyéepar ie gouvernement « saiuant les arméesde la Rjpublique et das aüiés, leur expri-mant son admiration, sa gratitude, son inal-rabie confiance ». Une doable salve ö'ap-piaudissements a accneilli la lecture dece te motion par ie président.Le Senat vote égalemont a l'unanimité de229 volants les doiizièmes provisoires poarie deuxième irimestre de 1918.Dans ceRe séance de liquidation, Ie Sénatproroge lés délais poor les declaration? re¬latives 4 l'impót sur le revenu et ies impöiscédulafres ; il uccorde puur ies sous-officiersla solde mensuede, la" cumul de la so Jeavi c ies allocations militoires et ouvi e etannule nn ccriain nornbre de credits. Enfini! reiar.ie la session de3 Consc-üs sénéranxet modilia divers articles du Code de justicemilitaire, etc.Toas ces projets, qui deriennent des lois,ont été adoptés récemment par ia Chambre.Le 8»mat, avant da iever, ia séance, vote,sans discussion et sans manifssiatioa, com¬me il convient, l'appel tans dispense de laciasse 1919. Ii adopte anssi des lois autori¬sant ia requHUon de certaiaes dtnrées depremière nécetsilé.Séance demain. Tïi Henry.

LaFemmedugénéralGourkomeurt pour la France

MmaGnuko, femme da vailiant généralrusse, qui fat toujaars un fidéle serviteurde son pays et un loyal ami de la France,vient de tbmber glorieasement aa servicede notre pay*.Mme Guirko, bien quagée de 54 ans,avaii pris du service comma iafirmièredaas une ambuhncs du front. C'est Iaqu'eiie tut atteiate morteliemeat par unehombe iaocje par un avion ennemi, dansl'acmmpiiasement du devoir qu'eiie s'étaiticaposó,

DcraiiFEHeorequatre heuresmatin

NouveaubüoMsinentoeParisPAR CANON

U11 obus sur une égüse75 TUÉS et 80 BLESSÉS

Dans I'après-roidi, un obus aliemand,laocé par una pièC3 a longue porte , esttombé sur une égiise de la réffou parisien-ce, au cours de ia cérémonies des ténèbresdn Vendrsdi-Saint.Ii y a eu 75 tués et 90 blessés dont ungrand nombre de ferames et d'enfants.On signaic parmi ies morts,M. Streelhing,conscilier de la légaiio 1de Suisse.On sait qne dimarche pasié, une église adéji élé atteinte pen mut la grand-messe, ily ent plusieurs blessés.M. Poincaré s'est rendu sur les lienx cüse trouvaient,. Mi Clemenceau, Ie cardinalAmette et le CUé de l'égiise, puis le prési¬dent a élé aux böpitaux visiter les blessés.

Le département de l'Euredans la zone des armêes

Paris. — Le département de FEare, quifait aetuelieinenr partie de la z :ne da l'mté-neur, esl rattaché a la zone des araiée3.

Condamnationd'fléléaeBrionet de sonComplice

Paris. — Le Consai! do guerre a j igé Hé-Lène Rrion, institntrice, poursuivie pourpropagande dq-tinée a favori-er l'ennemi eta exercer une i, fluence néfi«te sur le morelda i'armée, ninst que Moi fflird, poursuiviponr comp'licité,Le Conseil a condarané Ilélè.e Brion 4trois ans de prison avec sursis et Mouiflard4 six mois avec sursis.

LeprinceLichnowskyseraponrsuiviLa Girmania annonce que le prince Lich¬nowsky sera poursuiri d'après la loi fiitej dis par le comte d'Arnim ei selon laqueileun fooctionnaire qui révèle un secret d'Etatest puui de prison.Lichnowskyestcoaffgnédanssavilla.

LaEuésallemandeestarrêtéeLe eorrespondant militaire du Daily Mail aufront britannique, écril a la dale du 28mars :Au saptiöme jour de cette formidable bataille de prés de trois millions de combattanls, on a vu es Alliés contenir l'avanceallemande. L'ennemi n'estp.is encore complèlement arrété, mais il a été terriblementatleint.Los réserves vont donnet *et les communiqués allemands se ressentent de eet étatde choses.Le terrain conquis par l'adversaire Vestau prix de lourdes pertes. L'indomplableténacité des Anglais el des Francais a démontré la folie de son entreprise. Péronneet Bapaume n'onl été pris que Is qualrièmejour de l'óffens ve.En 1917, malheureus'ment, nous ne fitmes pas favorisés par le beau temps commecette a uwe.Un temps humide eüt élé preferable pournous cette jois et les avantayes du cötéd'Arras le démontrent.

Onlo!réconfoitantdeI, OiemenoeaiD ns les couloirs de la Ch mibio régnaitjriidi une note optimis e de bon aloi. Onest tont 4 la jole quand on apprentl quo lesAnglais ont repris quelques locaiiiés qu'ilsava ent perdues.Dans la matio.ée, M. C'rmencoan est venuau Palais- Bourbon et (1 s'est emnitenu avecnombre de députós auxquels il a exp iméconfiance dan le sue ós d" nes amues.Ciïons une phrase du président du Conseilmioislre de la Guerre, qui p,ouve la con-fiance qu i a dans nos armes :— J'ai dornii cette nuit. et b\en, cela ns m'était pas arrivé depuis b:en desheures !M. Loncheur, qui est revenu du front, marifeste êgalement la plus magnifique con¬fiance,

EmauvanïadéslaraliondugénéraiPershingAu cours d'unu reunion qui fut"tenue je di surle fronl et a laqueile assislaient le gónérai PoiainM. Clemenceau et M Loucheur. le gêneralPershiug s'est présenté au général Foch et lui adit :Je viens pour yous dire que ie peupleamericoin liendrait 4 grand honneurquanos troupes fusseat engugées dans la présente bataille.Je voos le demande, en mon nora et ausien. II n'y a pas en ce moment d'autrequestion que de combattre.L'iulanierie, l'artillerie, l'aviatir-n, tout ceq<e nous avons est a voos. D spos z en com¬me il vous plaira. II en viendra ene re d'an-tres aussi nombreuses qu'il serr necessaire.Je suis vei u tout exprès pour vous dire qneIe peuple amerce in sera fier d ê re engagédans la p us grande et la plus beila bataillede l'Hisfoire.

UneDéclaration de M. Lloyd GeorgeLord Reading, amM-sJ or d>-Graaue-3<eia-gne, a donné leclure d ins un bouquet Uu mes¬sage suivant dc M.LloyaGeorge :Nous sommes arri' és 4 une phase criti¬que de la guerre. AUaqnés par des troupesallemandes en nombre imniensement supérieur, notre armée a été forcée de se replier ; la retraite a éte effectuée avec mé¬thode sous la pression de3 troupes fraichesde réserve allemand s se succédant sausinterruption et qui subissent des pertesénorm os.La situation est envisagée avecun courageet une fermetó splendides. Le courage opi-nia'.re de nos troupes a réussi pour 10 moment a a'-rèter les attaques sans cesse re-nouveiées de l'ennemi et les Franpais nousont rr jo nts dans la latte.Mais cette bataille, la plus grande et laplus grave di i'histoire du mande, ne faitque commeneer.A travers les combats, les troupes fran¬chises et biitmniques sont réconfortées parla pensée que ia grande r pubhque del'Ouf st ne négugera aocua effort pour hater l'arrivée de ses troupes et de sos naviresen Europe. Eri guerre, ie temps est nnechose vitale. Ii est impossible d'ex 'gérerl'imporiance qu'il y a a recevoir les troupesde rbnfort americames de ce cöté de i'ACanliqae aans ie plus court espace de tempspossible.

La situation du 28 mars au soirLe 28 mars au soir, ia situation était a penprés 1a suivante : au Nord des hanleurs quidomiuent l'Aisne, nos troupes tenaient trésfortement ia ligne j -lonnée par ie canal del'Oise et par l'Oise. Da Sud de Noyon, notrefront passait p ;r le Sud de Lassigny et re-joignait nr<?sque en iigne droite dans la di¬rection Nord-0 test, les hauteurs situées 4l'Oue-t de Mo itdidier. II se redrrssait jus-qu'4 Gratibus, suivait Je cours de l'Avre,pi san par Hamel, truversan la Somme versSaiity-!e-S"C, contournait Albert 4 POues'.,passait a l'Ouest de Beaumont-IIamel d'oiil'ennemi a déaleuch; plnsienrs attaques,d'aillsnrs repoussées -et reglgnait les an¬ciennes positions britanniqu s d'Hébnterne,Bucquoy, Moy^nneviUe. Da 14enfin, laissanta i'Esi. le Cour du C jeul, il se soudait 4 l'an-cien font 4 l'E t d'Arras oü un dur combatétait encore en cours sur les premières ii-gnes britanniques.I! est particulièrement remarqnable que,m ilgré tous ses (ffons, l'ennemi n'ait puobt»nir le moiudre gain de terrain dans lavallée de i'O^1. II a é;é obligé de re oorter,dms une erTcCtKn Est-Ouest, l'axe de samarclie qui s mbiait primiiivement orien-tée vers le Sud Ouest. S i! a pu ainsi réaii¬ser d s avaniages, dont ie plus appréeiabiee t ia prise de Montdidier, c'est paree qu'ilnous a failu déplacer cobtinuellenicnt nostroupes s»r notre gauch<>. Il avait sur noos,dans cetta course vers 1Ouest, ie b néficed one avanco acquise et d'un plus courtCiiemin 4 parcounr ; mais, maintenant,nous le contenons a l'Ouest de Montdidieroü se trouvent des mouvements de terraintréj favorables a la defensive. Ua pen plusau N rd, ies Anglais, par leur résistancedans la région de Rozières, ont couvert leflane EU d'A-THens.E fin, nosaliiés tiennent toujonrs 4 l'Ouestd'Albert. Sur l'éyentail des routes aboutis-sant a Amiens, ies Allemands ont vu leurmarche singulièrement ralentie, sinon ar¬rêtée, particulièrement 4 Montdidier et 4 Al-bert.Sentent-ils que Ia poche4 angle aigu qu'ilscreusent dans no3 lignes les met dans nneposition asses délicate, car elle les expose 4

des contre-attaqnes de flano sur ies <Jenxcö és du saillant ainsi formé f Gela est p.o<boble et expiiquerait ('extension de leur of¬fensive 4 l'Est d'Arras. Mais, pour I'eft ctueravtc succes, il leur fandrait y nietlre le mê¬me prix qua dans la bitaiila formidable quitait rage depuis huit jours.Or, ils ont entamö leurs réserves de trou-p 's traiclies au-do!4 de toutes leurs pr- vi¬sums ; ieurs pertrs ont été considérables 1eux-mêmes l'avouem dans leur coramuni-qu j du 28 mars, 14 heures, en invoquantcomme excuse la chaleur de la lutte. Ilsjouteut que GOou 7u 0/0 de3 pertes totalessom des blessés légers. Le tout est de sa voircomment ils d fiaissent un blessé léger. Ilaont Thabitude d'apbeler ainsi les blessés pardes balles de lasüs ou de mitrailleuses etnon par éclats d'obus. Or la bataille a étésurto at une bataille d'iufahterie oü !?s mi¬trailleuses et les fusils mitraitteurs oat joueun ïöie prépondérant.

Les Pertes allemandesDu DoilyMail :On estimsit Ie 28 mars qua lss pert».* al¬lemandes se moiitaient a plus d 300.008hammes, le total a sans aucun acute acg-menté depuis 24 heures. Pour la pen;; érefois le com mn ui pjé aliemand c rt ient uneespèce d'exc ise pour les pertes all ma.adas,qui est évidemrnent destinée 4 calmer lesinquietudes de la papulation civile.Des informations recueüiies par le cor-respondant du Telegraaf, 4 Zvenaar, auorèsde voyagenrs et d'ouvriers rentrés d'Alle-mag-qe, il résulte que les blesses arriventpar miliiers chaque jour dans nn grandnombre de villes allemandes. D a convoisde btessés sont mêmes hojpttalisés dsns desvillages oü on at les faire so goer.« Jimais, dit ce correspondent, dans toutIe cours de i 1guerre, on n'a vu arriver au-tani de bl ?s4s en aussi pen de iémpa. Oicroit done que i'interruplion momerlanêed s communications avec ia Ilpliande io 27mars fat doe 4 la monopolisation des che-mins de fer pour le transport des blesses. »

Les motifs de /' offensiveUn conseillerde l'ambassade d'Angleterre4 Rome a fait les d claraiions suivantea, quereproduit ie Carrie*c d'Italia : «Je suis enmesure de vcuj nfli mar que i'Aüemiignetente maintenant ia plus graud effort d'onteile soit encore capable, car elle a un besomurgent de paix. Eile est a bout de ses reser¬ves d'bommes et de matérie], tandis que lesrés rves, les ettVcifs ct ies munition i deI'Augleierre augm.mient chaque jour./-D3pt«8; i'armée amcricaine, soutenue paraarani erie formidable et ravitaiilée inépuisa-blement en munitions, ne tardera pas d'ap-noit'T son cor.cours, et i'on doit compran-dro en Aiiemagne qo'après ï'entréeen lignede cette nouvelle puissance, il sera imoo'ssl-ble d'obfenir les succès ntcssaires "pourim poser Ia pais alleman e, m p >ixqu'aucuapeuple libre n'acceptera janiais. »

Les Allemands ont employeune nouvelle méthodede combat

L'un des correspoadcuitsde guïrfu de i's^enceH.ivastölög.aphie :D «prés les ren3eignements qui com men-cent a parvenir, ii est po sible de sa rendrecompte dece qui s'est produit au debut de1'aUaqoe allemande. L'ennemi a inaugurépour cette oft'-nsive d*s méthodes nouvellesqui ont surpris nos vaillants allies britanni¬ques. Après qneiqoes houres seulemeut depréparaiion d'artiilerie, iis ont donno I'as-saut en échelonnant leurs troupes en pro-tondaur. La courto durée de ia piéparatioad'artiilerie a été compensée. dans une cer-taine mesnre, par ia densité da iix*et parnn large emploi de gaz toxiques.Les assauts ont été menés par vgues snc-cessives qui ava ent éiéanaen'éts a leur pointde départ pendant la préparatio-a d'artiilerie.La prémière vagus atte.gnit ses oijectifs,sar.s tenir Je moindre compte des pertesépronvees, nideeilotsde résislauce qu'eiiedépa*sait, laissant 4 d'autres le soin de lesréduire 4.1a grenade et an lance-fhmmes.Dos que cette prem ère vague fut en posi¬tion, el'e ouvrit un fen roolant de mitrail¬leuses, fosi's-m trailleurs et fusils a use dis¬tance de 2,000 mèt-es, de fapon 4 atteiadreles réserves britanniques, semaDt en r-vantd'elle ce que l'on a appelé une véritabie« pluie de fer et de feu ». Une deuxième va¬gue dépassa la première, s'instafla dac3 les'mêiïies conditions et procéda d ia memof con, puis nne troisième vague dépassu iasecoode, ainsi de suite.Pour secordar cetto action d'ir.f anferie,les Ahemands employèrent ks canons ordi-naires do tranchée et an no ivuau canon de77, trés bas sur roues et au ssi facilamenttransportable qu'un canon de montagno.Les Ang ais qni avaiont pris leurs dispo- lsitious eu prevision d'un écrasement desnositions sous les I ux d'arii iiTie furentdéroatés par cette taoiique iuattendue.L' nnemi, pr, titan t de cette surprise, poussases troupes en avant au mépris complet desterribles perte3 qu'il éprouvait néanmoins.Pour combler les vides il appela divisionssur uivisions et fit non seulemont int' r >e-nir ses réserves stratégiques, mei - dm avoirreconrs 4 des prélèvements de troupes sued'autres parties du front.

La Resistanceopiniatre desAüiésDa M. Hamilton Fyftj, corfespondaat dnDaily Mail :

Franep, mercedi.Les prog-ès de l'off nsive re raleniissenltrés heöem«ot depuis quranle-huit heures,au poi'.t que la situation des Allies sentrouve tröi amóijoi'ée. LesAllema?;di avaientbesoiu de ce répit, pour faire avancar leurgrosse artillerie, malgré i'etat du tïrraiaencore détrempé, et celui des rout s quanous rendous natnrelbm ;-nt aussi intransi-tab es que possible. L'ennemi ne peut pa#rep eudre sa rué ; en avant, s'il n'a a proxi-ruitó toutes ses batteries lourdes.Un autre facteur pêse encore sur l'adver¬saire, cVst la fatigue croissante des troupe#allemandes, qui retarde leur marche de¬puis Hindi, saaf dans la direction de Roye.N us avons déja noté des divisions rame-nóes tieux fois au teu et le liant com man¬dement aliemand se voit dans la nécrssitéde ra pp ;-ler des troupes du front Nord et dnfront Sud. Nécessité qui est le résultat de larésistance acharnée de nos hommes.Des prisonniers recueillis hier au Mesnil *dÉCüU'tat au'Bs tt'avtttvut reffu ieuvt»ta-

Page 2: 38Asnée—f(3,381 Pages; 10Centimes—EDITIONDEWATIN ... · 38""Asnée—f(3,381 ii—niiriinmEBMMMnmifflOmMI Pages; 10Centimes—EDITIONDEWATIN—10Centimes Pasjes) w Sailed!SOta1818

1j> P^tit Havre — Samedi §0 Mars1918»tions aussi régulièrement que a'h'binide.•lUsis ce detail n'a pas grande signification.Uxi de lenrs <fliciers se montra fort_ irritéqu'on o*ar lui adresser la parole et même leregarder. Je tiens d'un soldat que jamais lesK merads ne passèrent nn si mauvais quartc;h- ore.

L'Uiilisation des Réserves allemandesei leur usure prématurée

Le correspondent spécial de 1'Agence Hauler.Sans un lélégramme qu'il a adrcssé Is 27 mars suri'offeDsive actuclle, dit :Deux chases sont maintenant clairenaentItabfes :La première est que I'offensive actuelle estle grand effort principal de Benns-mi.La secon ie est qu'elie n'a pas éié con-ronnée de succes, com me ii i'eecomptaitet qu'il est trés en retard sur son pland'avaiice.Les antres concentrations qui étaient prê-tes A étendie le sneeën, d'autre part, et surlesquelles les AHemands-conii'taienl dans iah., taille d< Gamb ai, ont élé dégxrnies pourlonrnir de nouveiles réserves pour eeit ftort.Ayaat echoué dans leur troaée, et nopotiVant p,;s conmencer one tactique d'en-cerclement, ses Ahemands sont astreints apot ssèr nos 'irnes, ce que certainemeat i'scontmnent a taire avec tout le poids deiet rs fcrnla'ions en masses.En consequence de notre rccol, disputantcp>n aircmerit cbaque metre de terrain,1'ent emi a fait usaga de ses réser ves, beaucoup plus rapidement qu'il était de son intention, dans nn effort desespéré pour arra«her Ik d cision. Par suite, scs forces se fou-dent, uuoiqoe natnrellement en mêmetemps ii nous fatigue fortement.

les BrRanniques oni conflancetn eorrespoaAant de guerre Percy Robinsoi4cnl :En «iépit de quelqnes gains de terrainréaiisés par l'enncnii, les résuitals anjourti'litii ce sont en aocutie fapon da nature Aditiiiriner notre con II .rice. La oil nous noussommes reibés, cela a élè f it, dans laplupart des Cis, sans acicuoe piession def'ennemi et indubitablement pour des rai-sons sages. LAoü l'on s'est baitn no as avonsrem por té favaaiage dans la grande majoritédes ca3.Les scènes auxquelies j'af asiistë parmi lesbonnnes se dirigeant vers lts iigaes de combat ou en reven, 'int readent ridicule ia déerratien ofucielle allemande que i'arméebritantiique est battne.Eil n'est pas phis battue que ne J'est l'armee frar paisc, , t l'un des. incidents réeoo-fortants ds c-jue bataille a été la f. pon dont,quand les troupes franfii-.es viorent releversertaices des nötrés an d but de leurccopération dans cette batailie, lis s'irifiltrè-rent dans les igoes entre nos hommesjusnu'A ce qn'ils fusseut en forces sulfisantrs pour permeiire a nos hommes de saretiree.li y eut un moment rü les soldats desdeux arrnécs se tenaientlittéralemeniépaufecontre épaule, et des secteurs entiers de laligne étaient remplis d'uniformes bleus etkh lii presque alternér. G'était l'emb ême daCf que les ATlemands ont devant eas amour-d'böi.

La Cotombk manifeste sa sympathieIJoe grandiose manifestation a en lieula legation de France oü des discours ontété pronoi cês. glorilkuc 1'héroL.me de laFrame immirielie it prociamant la foi dansls tdomphe du droit. De nc mbreases sym¬pathies out été manifestoes pour la causedes allies.

LtsIfiBiieiliieBessieL'Allemagne ratifie le traité

avec la RussieL'AHemagne a ratifié 10 traité da psix avec3a Russie. L'échange dos documents auralieu ia setnaice prochaine.

Cdessa est~il pris iUn lëlégramme de Vienne du 28 mars dé-rneot que lea bolchsviki ont pris Odessa.

Pourquoi le bofchevikPeirof 'a-t-il été rappelé de Berlin ?

Le com i-so're du people aux Affairesétraiigéres, Tchitcherine, vient de faire sa-voir de Mcseou aox représentant» du gou¬vernement miximaiiste A l'étranger qu'ilavail envoy a Petrof, clia-ger de pofter aBerlin la ratification du traité de paix, l'or-dre de rentrer en "Russie.Que veut dire ce royrère * On peat faireb eu des hypothèsea a a sujet.Un autre" télégramme du gouvernementmaxiniabsie, dsté do la mém) beurs etad es?é au minisière des Ail'.ires étiangè-res A Berlin pa rait (ctr il est fort obsc ir)d: ie dcc la Russie contra le reproched'avoirer.l.eict 1article Gdu traité de paix.Or eet article est celui par Icqael la Ras-si? s'est engagée a débarrasser sans dóiai ielerritoire ki ainirn des gardes rouges et Ae'abstenir d y faire une agitation qu ' can-qu-. On peut done snppuscr aue l'Allema-gne se sera piainte de i'activiié des Sovietset de lenrs troupes en Okraine.Lc gouvernement maximalists rappeüe-t-il son délegué Peirof pour lui dunner derouvelles explications au soja! de cette af¬faire ou poer manifester sa mauvais, hu-m ur visA vis dn cabinet dö Beriiu ? Gëstce qt.e nous saurons bientöt.

Les A/Iemandset I'UkraineUn certain nomb e de dépêcbss, d'originemo ovite en gónéral, laissent croiie quoles Allemands renconirent maintenant eaUkraine des «i.lficnltés, pent-ê: re ass-' z gra¬ves. et qu'ea tout cas, iis rx'avaient pas pre-ïues.D'abord, lenrs exigences excessives — ilsveciament, par exernple, Ie quart de la ré-flolte de blé — leur ont aliécc nue partie im-1 or a 1ie cf • 1^ R -da de Kiew. Si docile quepaiutètreco goavernement, dont l'autoritéri est d'aiiieurs reconnne que IAoü les Alie-mands sont les maiiree, il aurait énergique-ment protesté. Et deux ministres, ceux-larnême qui ont la responsabilité du traité depais, Al. Hombovitch et M. Petlura, entdonué leur démission.Des troupes du soviet de l'Ukraine — Ie■jecond goiivern mmt ukrauiea — auraientpris l'( ffKnsive s ir plusieurs point3 et rem-ipc-rié d?s succès assez importants. On an-sonco memo, cie Motcou, la reprise par lesmaxima i-tes ukraniens, de 'Kherson, daiNicoióïi'll et de l'importante st.-tion deZi-menta. Une grande bataille s?rait engagéedans la region de P.ntava. Enfin, ïAgtnceofpeieite têtègraphique rasse annonce la re-liti e d'Odessa, uprès uu combat sangiaut.La ff tie de ia mer Noire aurait pariicipé aCe< op< rations ea bombardant Ia viile.S'il rst évident, que cas nopvelles out be-Boin d'è re co firuiées, il n'en demeuro pas/ nio us qu'eib s ruériient una cerlaine alten-fis on. Les succè? maximalistes ukraióiens,s'ijs.orit réeis, neseioat peut-êireau'éphe-meies. Néanmoins eet te anarchie et ces en-gaijements qci sembifnt iroéresstr ionte lapari mêriéiona c du pays, contrarierontgr. vi m . tr i piojets et les espoirs des em¬pires cvnli'uux.

Les ambassadesafliées ^de retour en Russie

On confirme de Stockholm ie retour enRussie da M. Nonlens, accoinpagaé du per-sontiei de l'ambassade de France et desmissions italienae et serbe. M. Nonlens apassé A Petrograd, se rendant a Vologda,oü se trouve déji l'ambassadeur des Etats-Unis.

Les Prisonniers en SibêrieOn annonce i'arrivée a lrkoatsk d'envi-ron un millier de prisonniers de guerreaustro-bongrois ponrvus d'arme;, d'équipe-ments et de mitrailleuses, qui viennent ai-der les maximalistes dans leur action cen¬tre l'essaoul Ssmionof.Les gardes rouges comptent dijA dansieurs raugs de nombreux prisonniers deguerre austro-hongrois enröles coinme volontaires.

L'intervention japonaiseDans un exposé fat ie 26 mars au Parle¬ment, le minisire des affaires étraogères adéelaré que le gouvernement japouais en¬tend demeurer eomp ètenifint éirang r a iapolitique intérieore de la Russie et qua lepeople russe est libre de choisir la formede gouvernement qui lui convient, mais quala pénélration geimaniqno en Russie nepent laisser Ie Japon indifférent.L'idée d une seiioa miiitaira en Sibérien'a été ni saggérée ni impoeée p v le gou¬vernement imperial. Si des proposiiionsconcernant une telle expédition venaient Aêtre faites par les puissances alliées, le gou-vernement irnpéfiai devrait les examineraitentivement et avec Ie désir d'assister lesallies.Au cas oü la sécurilé on les intéréts \taux de l'empire seraient mis en danger parles événeme its de Sibérie, des mesures se¬raient anssi.öt prises par ie Japon pour as¬surer sa propre ctafense.U va de so'i que si les troop; s japonaisesétaient ammaes a pénëirer sur ie territoiresibérien, eües ne se p?ósenteraient pas enennemies d s Russes. La gouvernement ja¬ponais ti ni a répudier to it ca qui pourraitèire confoadu avec ia politique ^'agressionactuellement poursaivie en Russie par iesEmpires centraux.Le Parlement qss n'a érnis aocun vote aïa suite de eette déciaratioa a été eusuiteajourr.é.

LiGIERKEAÉIUENNECoinruniquó ofiïoièl brilannique

iS mars.Le 27 courant, nos avious operant enmassss compacts?, ont de nouveau excentódes vols A faibla hauteur, tandis qua nosappareits d'infanterie eontinuaivnt leur ser¬vice et signalaic-nt i'emplaeement de coslignes da leu.Nsus avons jeté (rente fo^nes dé bombaset tiré tin quart da million de cartouches surdifférents object'fs, a una nauteur qui per-m- ttait da viser avec précision.Nous ssvons que Fennemi a sa bi dss per-tes sériïuses et que Uachemineinent da sestroupes et munitions a été retsrdé.Vmgt-quatre avious allemands ont étéabattus au cours de co mints aéiens et septauires contrahits d'atterrir césemparés.Daux b lions d'obscrvasion ennemis ontéte égabment détrisi;?. Pour i'instant, dix-neuf c!e nos appareils ne sont pas ren'rés,mais on croit que pinsieorA d'entra eux ontpa descen ire a i'intflrieur da nos iigaes.La plus grande partiede nos perms est dueau feu tièi nourri dii igé du sol contre cosappareils.Pendant Ia noit, nbus avons continué avecla plus grand? vigneur la bombirdemeai deBipiume, Bray et Péroane. Pms de miüebornbes ont éte iaccées et d -s milliers decutouches üréss sur d'excel eats objectif-i.Ils étaient nombreux et trés visibles en rai-son du clair de lune. Nos pilotes ont vuIeurs bomb s éclaterau milieu des colonnesde troupss et des convois ainsi que sur descamps.Quatra d°s appareils ainsi employés nesout pas rer-trés.Le 27, ro s avons bombirdé la gare deSablon-h's-M- iz Nous y je.ames plus d'unetonne de bonsbes et des c-xpiösions utiles fa-rent constatées sor les voies de garage et lelong du chemin de fer.Le 28, nos appareils ont exéculé avec src-cès un r. id sur la gare du Luxembourg.Vingt et une aulres bombes fnrent iancées.Ou en vit plusieurs échter sor i'obji ctif.T' us les avions qui prirect part aces deuxraids sont rentrés.

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SUR _MERLs mouvement dans les ports

et ia guerre sous marineLes communiqués anglais, (rar<? 13 et ita-iien sur la guerre scus-raarine marquintune recrude-cence sensiblfi do I'activiié drspirates aiümacds. D'après l'enserobie delenrs chi lire;, on relèvc- 63 attsques don! 43ayant pour con f qosr.ee lo destruction drsna vires. De ssmbiab;e3 résuitats n'avaiantpas éla constatés depuis le commencementdo l'année ; dsns le mois aiiant ce la samai-i:e finissant ie 23 férritr 4 fa semaina finis-sant le 10 raars, la moyenne d?s attaquesétait de 37 et caile des destruction? da 23,avec un maximum, dans la semaina fiois-sant le 9 maïs, de 41 attaques et do 28 uari-res coaiés.Le nombre das gros navires coulés est im¬portant : i! alteint, pourles trois marines, lechitfre de 20, qui n'avaii pus éié constató de¬puis iongt -mps ; il se répartit en 10 naviresanglais, 1 frar <?aiset 3 iialiens. Ii iaat re-monter jüsqa'A la semaino se terminant Iei6 septeoibre pour relever un nombre de 29navires anglais eou és, chiffVe constaté parla der.'iier communiqué.- Si i'activitó des sous marios a été p'usgrande, iéur réussite, toutetois, n'a pas augmenté; 'apropnrf oi des attaques sans suc¬ces avail été de 32 0/0 en moyenne pendantles quatre semaines précéien.es, elle est au-jourd hui de 33 0/0.D'autre part, oa doit cinsta'er une sensi¬ble augmentation du trifle dans les tio^smarines aliiées ; alors que fa moy -nre nesmouvements dans les ports était de 6,029 en-trées et sortiss daus ia période au mois pré¬cédent, c?s mouvemsnts fo-u. d'après iesde-niers communiqués, de 7,700.Voici les ch ffVes da ces communiqués :France — Eatréas, 923 ; sorties. 961.rl ivires coulés : de p us de 1.600 tonne?,5 ; de moins d 1 1 600 3 ; navire de pêche, 0.Attaques sans succès, 2.Angl terre.— E-mréa?. 2.471 ; sorties, 2 488.N i vires co u las : d->p u i da 1,600 tonnes,16; de moins de 1,600 toane3, 12; navifoce pêche, 0.Attaqués sans succès, 19.Italië. — Entrées, 413 ; sorties. 412.Navires coulés : d- phu de 1.300 tonnss,3 ; de moios da 1,300 tonnes ; 5; navire depêche, 0.Attaque s?rs suceès, 1.

La IVlarine Danoise et les Sous-fVlarins alia - ands

Un lélégrsmrae de B rlin a Amsterdamannonce qu'une motion a été votéo par 300offi iers de ia marine msrehande danoiserecpmniardant la casta- ion drs relationsB9ndant an long Isps de tempj avec la ma¬

rine allemande a cause des sctos commispar ies sous-marins contre ies marins neu-tres.Cette motion vient de recevoirnneréponsed'une rénrion de ccmmandanls et d'offi-ciers de la marine marchande allemandes'élevant contre la domination angiaise desmers et coacinant :« Nous avertissoos tons lss Danois one cen'est pas iear motion votée par 500 officiersqui pourra nous empècher de continutr laguerre sous-marine jusqu'au bout. Le droitd'employer ertxe nouvelle arme réside en seqa'elle sert a défendre la cause sacrée dtj lapatrie. »

EN MÉS©POTHMIEUne Défaile turqne

Londres, 28 mufs.Le communiqué olficiel de Mésopotamieannoiics que le 26 mars une OpéraPou aété exécuiée avec nn grand succes par nostroupes opérant sur i'Euphr,;te au Nord-Ouest de Uit, qui a araené ia capture ou iadestruction virtuelle de toutes ies force3torques qui se trouvaieut dans cette ró-gion,Aux premières henre.s du jour, nos trou-p?s se sout avancées A 1'aUaqoe des nos tionstorques auteur re Knan-Ragdat i, a' 22 mit-les au NordOuis de ilit, notre cavalerieeftectnant un grand mouvement tournantsur la droite torque, pour s'étabiir a chevaisur la rou:e d'Aleppo derrière l'ennfmi. Ala tombée ds la nuit, les positions prmci-pales ennemies au Nord dé Khan-Bagdatiiavaient élé emportées d'assaui.Le grol des troupes de l'ennemi essayantde rompre nos lignes au Nord-Ouest a étéin ercepté par notre cavaièria et repausséavec de lories partes.Environ 3 000 prisonniers ont été captu-rés, dont le commandant da la division etdeux coaamardants de régiment, environ200 au tres officiers tores 1 officier a ! iemandet qne'ques sous-officiers ai:einand3.En outre, nous avo'ns capture 10 canons,un grand nombre de mitrailleuses, 600 ani¬ma ux ei una qnaatiió d'autre butin.La poursuite des autres fu yards a été déjApou sêe josqu'an de A ce illadhcha, a 43miües au Nord Ouest de Hit. Nos partessout iégères.

SATISFACTIONIMPÉRIALEV-

Etablir une pièee d'artiilerie avec qnoi onpeut. A plas de 100 kilomètfes, bombarderfine viile et y eommettre, saus aueun avan-tage militaire, queiq ies assassinais, c'étaitbien un chsf-d'eeuvr 1 propra A exciter i'ad-miratioa des Aüemanti-. ü'est de quoi sati3-füire a la foi» leur brutalité barbare, leurgefit du colossal et ieurs préientioas scients-fiques.C'est pourquoi Gnilianrae II, en monarquevéritablement aliem rscS,vient de cionner desa satisfaciion un témoignaga officiel. II aenvoyé AM. Krupp von Boblen ie télégrara-ms suivant :Voire nouveau canon qui a bombardeParis d'une distance de plus de IOO hilometres a fait brillamment ses preuves . Vousave: ?, en fabricant eet eng-in , ajouté unenouvelle page glorieuss a i'hisloire do lamaison Krupp.Je vous exprime, a vous ei a vos cöllaboralcurs, ma reconnaissance impériale povteet exploit de la science et du travail alle-mand.Le bruit avail cocru que le cruon-moRstresoriaic des usines autri -hienn -s Skoda. Goillaume II s'est émo sans doute A la penséeque la gloire ea fut ravie A sou peup e. Etil a pris soio de faire savcir A i'oni?ers que,seuls, les Aliemaads pouvaient cohcévoir et1éaiiser une invention aussi digae da peoplede la Kaltur.

Le Cas de M, RappoporM. Morand, juge d'instrnction. aParis, a entesduP'usieurs témoias au «ujei de l'icc loalioti porféecontra M. Charles Rap j port. D'apiés eux, voleicomment les faits sa seraient pissés 1M. Rappopori hst.ite 39, öoulevard de Port-Royal. Samedi matin, tl s'appré aitasoriir lorsquele bombirdemant éelata ; ii desceadit a la caveoü il trouva plusieurs de ses voisins. On parianstureüemoDt de la guerre et M. Rappoport ex-prima eet avis que les Allemands faisaient preuved'un effort scienlifique remarquabte, ce qui leurdonnait dos avaoiasr«s. I.a-dessus quelques propos«gres furent profcrés Oa paria des naturaiisésqui..., des Russes qui poussaleut les aulres Afaire Ia guerre.On salt que M. Rapp port est d'Qrigine russe.tin peu ïmpalientê, ii i ip -,sta ;• Si la guerre vous emiuie, vous n'avez cu'afaire ia p.?ixcomme les Russrs ! »La querelie devint p us ardente et c'est ebsuitequo deux voisiss, M. W- ill, marchand do peaux,et w.B'iio, rèpetilcur de langae allemaode aulycee Moataune, ailereot porter plainte contraM. Charles Rappoporf. qui fut arrfitè peu nprès.

L' AFFAIRE MUEHLONet laChancslLeriealLmandeLes divnlgatiors f ites pip le Dr Muehionsur les origine? du !a guerre, gênent consi-derab'ement la chaucs.lerie aliemande , aoa-cieure de dógager la persoaaalité de Guii-laume II. Gen pourquoi eiie oppose auxaffirmations du Dr Mtu h baua bref démon'!dins nn orgm nffi riel ia Gaz-tte de i'Alle-magnt da Nord. E : voici Isa pass-g-a ossenlieif, transmis a? Journal des Debuts o^r soncorrespondani de Bsrne :a 1». — I! seaib'e que dès avant I'oavsr-ture des hisiiiu- s, cert ,i is bruits ont étémis en circulation, teadunt A faire croiroqu'un prétendu Gonsi'i! de gnerra ou Gon-seh de la Coaronue avait eil li )u |e diman-che ö j ui: Iet 1914 sous la présidenca del'emperenr et en pr -senfta de délégués aos-tro-hongrois. Ge- bn its sont pnvés da lon-demem. Ni le 3 jui let, ni un" autre jour acette époque, aucuna conférence uo cegenre n'a eu lieu.« 2° Les Rfgocistions engagées avec l'Au-triche-Hcngrie A t'cccasiond? la situationpolitique diffici e créfe par l'assassin it doS' rojevo, ont été ronrsuivies exclusivemsntpar le chancelkr et le minisièro des affairesetrangères. Ssules les autorités de l'empirecompetentes aux termos de la Constitutionen portent la respons bililé.« 3« La poütiqoi- dn gouvernement impé-rial a été, dès e débu;, n compléte harmo¬nie avec if s intenuons de i'empereur, ios-quelles ont toujours tenda au maintim dela paix. La pais. il est vrai, ne pauvait è'repayée de Gabandon de notre allies l'Autri-che-Hor-giie.« 4° Le gouvernement impérial s'est éga-leraent efforcé de ne jamais caeher au gou¬vernement russe que la mobilisation rus38ne provoquerait pas smlement la mobili¬sation allemande, mais aussi, par cuntre-eoup, et poor d -s raisoas impérieuses, l'oa-verture des hostiiiiés.«3« G'cst done en tenanl compte a la foisde nos devoirs, onvers nos aliiés et de notrepropre aevc-ir de conservation, que l'cmpe-reur et son gouvern ment ont fait tout* coqui éiait en leur pou voir. pour éviter la ca-tastrophe. Le uriicès Souknomiiooff. a dé-menira, mêma aux ice >tiques A qui ne snf-fisaient point lss documents de publicaGonallemande, de quel cóté ii fant ch«rch»r lag

LaTaxesurjesPayementsSonapplicationsu?lesachatsconacquitésactérieurBaa 1*»avril

C'est ls {•>svrit proehsin que sera promaiguéela loi instituant une taxe sur les payements alnsique sur la venle des objets de luxe.II cosvicnt cependsnt de noler qu'une loi nVn-Iranten application que te leudennin du jour oüetle est proinulguée, ce n'cst qu'a parlir du 2avril que ies commereants devront s'y confor-mer. Ainsi tousles payements a l'échéaace duavril écbappc-pt a la'loissns discussionMais onvient it de l'appliquer aux schsts ae-complis avant cede date el qui ne doivont étrepnyés que postörieurem 'nt ?tl n'y a aucun doute, estime l'adininislration.Ea cffet, te gouvernement avsit proposé unetaxe sur la rente, et c'cst le Parlement lui-méme,par t'entremisc de la Comaiision de la legislationfiicale et de la Commission du budget, qui a«ubstituê au lexie préscnié par M. Ktotz un lextefisppant do ia taxo ie p iyement.Li il y avait a cela uno rsison que les repré-scnianis du commerce avahni fait remarquer.Eu effet. si c'étail la vente qui cut éié lr,appée,le commercant aurait dü payor la taxe dés cemoment. Et cbf que fois que Ie débiteur no sese-sit pas acquitie,le vendeur aurait solde imm¬inent t'iru.ét.TaiJai:-ii pour cela spptiquerta loi sans aueunménagement, jiotamrncnt sux personnes syantpris a des dales oü cite re pouvaient prévoir lataxe nouvelle, des engagements qui penvent de-venii• Irop océreux pour elles sujourd'hui ?A ce sujet, corfonuémcnt aux declarations deM. Klotz, t'adniir.isiraUon de l'earegistrecaent adéc dé que ies mobilises et les habitants des ré-gions ea vabies pourraisnt obtenir rmise de lause pour les acbals eifeciués par eux avant le 1"aoüt S9U el qu'il i n'óot pas encore payés.D'autre part, estimant qu'un effet da commercelem's en eo iverture d'un achat, et que le déten-teur peut escompter séanco tenautc, peut ê reconsidéré comma un payement, le mtnistre desfinances a décidé que les traites se raproriant ades affaires eor.clues avant ia date d'entréo enaDplication de la loi ce seraient pas frappécs a'éctiéance.Mais ii s'arré'est les concessions de Badmsnis-tration q;;i, s'esUmant prisonaicre du texie, doüsoumebrc tons les payements a la taxe a parlirdu ï avrü.Ii convient d'aiiieurs de reeor.csBra que, dansla prat que, it y aura peu d'acheicurs lésés, lapiupart (ies payements a échéance se faisant psrtraite, mêaae pour les payemenis a la semnise decertsines maisons de crédit, les qu idles a'aifleursauront toujours le droit de sur.sliiuer ee sysiéaiede perception aceiui qu'elles pouvaient employerprécédemment.

BsjslsdsPöüïvoisdscsoÉitifiésa sboiILa Ghomb-e erimjnc-lie de Ia Cour de easssiiona déciaré irreceva: le le pourvoi formé par lenommó Oliën, eondamnó a mort pour inteili-genea avec t'enaemi ct compticité (Ib-spionnsgepar ie Conseil de guerre de Lyon le 8 février <1r-nicr. La Cour suprêonie a rejetö ies pourvois dVicini, eondamnó a mort pour a-.ssssm.at et violparia Cour d'aasises dn la Seine le «8 février der-nier ; de Alverey, cobdamné a mort p ur intetiigence avec l'ennemi par Ie Conseii de guerre deNantes, to 2S janvier >918ctceux de deux A'gériecs, Meiifb-Ahmed et zlag-Lskdex, eondsmnfs>8mort pour assassb-ats par ia Conseii de guerred Aigtrle i3 janvier dernier.

g<jnvfrn«ra«nu «sponsables du euusii'siaeuniverssl. »

HélèoaBriondsvantieConseiideOusrreAa dóbut do lacinquième andioncs, avanti'audition du réquisitoire. M le Hélène Brioafait une profession de i'oi ; elle lis une dé¬ciaratioa, et e'esi one declaration feministe.Ede se plaint de n'avoir aucun droit poli¬tique.Mile Hélène Brion dit qu'elie a fait sur-toui appel a la ruison ; qu'ella n'a jamaisrecouru a la violence, au coup de poing,aux injures.Mocfilurd fait Ia courte déclara'.ion sui-vante :L'heure n'est plus aux paroles, mals aux actes.Je demande a faire mon devoir comae en 1914.Pais, le commandant de Meur proaoneesou réquisitoire.II tiffirme que l'on ne poursuit pas desidéés mais que l'on réprime une propagande.Avec moderation ct rnHteté, ii truce ieportrait de Mile Hélène Brion, femme dé-youée, mais exaltée, capable de bonces ac¬tions etd'erreurs tout comma Louise Micheldont a parló un témoin.

nim leMort au Cliamp tl'HonneurM, Loeien Lechaiuppé, du26« batahloa decha-seurs, a été cité a l'ordre du Ddaiiloa ;Bravo ebssseur. ïiès belle conduite au combatdu 26 septembre J913.Slortelleoaent biessé a son poste da combst, le27 septembre 1916.M. Lecbainppé, qui était employé dans lam üson Worms et G«, est ■domiciiió aa Hi-vre, 81, rae de Montivilliers.

SEéSasU® nsiiifalreLa médaille militaire a été conférée auso uat Marcel Ste'p'hany, dn 401? régimentd infjoterie, avec la ciiatioa suivante :Brave soldst. A pariicipé au dur combat dn 26octobre 1917 avec son eairain babituet et a étégnèvement biessé en fsisant vaiilaoimcnt sondevoir.La présente citation comporte i'attribulionde la croix de gnerra avrc pat me.M. Marcel Sephany é a it avant Ia guerreemployé a fa Gompaguie Européecne du G-z .Il est domicilie *« Havre, chtz ses parent;rue Labédoyère, 73.

t'itafions A I J5j*<54'Cdu JosspDj la Division :

M. Paul Desserre, soldit au 329« régimentd'infinterie, a éte parié ea ces termes Ai ordre de li division :

sons un vio'ent, trés bravcment

servi sa piece. Gnevement biessé a son poste decombat.

Trés bon soidat mitrailleur, s, stir d'artiilerio et de raitraiiieuses, 1Sfirvi va ni pp.pi ftriAvp.mant h'jcecó,

M. Disserre étaifavant ia guerre, vérifica¬teur a ('octroi et est domicilie 17, rue Char¬lemagne.

M. Ado! pits Quoisf, canonnier-conducteurdu 103« régimeut d'artiilerie lourde, a étépor é a i'ordre de Ia division dans les termsssni 'ariis :Excellent canonnier,- trés mêrilant, grsvementblt-ssé su coufs d'un ravitaiüemect.M. Q if.ist. qui i-xerpait la p ofession dema 5on, tst domicilie rue Desramées, a Blé-viiie.

Dn D-ghnenl :Le sapenr Jeac-Maroel Gre sant, apparte-nant au régiment de3 sapeurs-poiripiers deParis, 8e compagaia et emoioyé darm lesous-sec eur tenupar a été cité ences termes a l'ordre du régiment :Sotdst courageux et dévouê.ins on iccendie qui menaciit de aótruira uamonument d'une valeur bisiorique et srüsüqueconsiderable, afyt preuve du plas absolu dc-vouemont en élablissant la liaisoa entre les di-verscs fractions du déiachement sous un bom¬bardement intense et prolongé ü'obus a gaz as¬phyxiants.M. Cre;sent,qui appartient a ïa c!a?se 1912,était, avant sou incorporatioa, employé c-h-:zMM. Latham et G». négociants en cotoa etcaies, rue Vic-or- Hugo, 43, et habite ch;z• ^s parents, 33, rue de6 Yiriem*

M. Ernest Garoa, sergent artificier au 10»régiment d'infanterie, vient d èire cité A l'or¬dre du régiment :Au front depuis septembre 1918, a pariicipé auxoffensives de Champagne en septembre 19!». éela Somme en juitlet 1916. S'est pariiculièrementdistingné en ravitsiilant les troupes sou3 de vio¬lents hombardemenls au Cbemtn -des Dames, enjuitlet 1917.M. Ernest C?ron est ie fits de M. E. Cai'On,le regretté maire de Lillebonuo.

«!ik *

Le soldst Joseph Weislogel, du 4 i i« régi-"ment n'infenterie, a recu copie d'une eua-tion a i'ordre de I'armée dont son régimenta été i'objet A litre d'attestetion qci'ii a prispait aux combf-ts livrés par ce regiment.E. Wcisiogel est demiciiié au llavre, rueMarie-Ï héi èse, S.

]?5éiSua!8« tl hsnacitrDe VOffu'.el:Par décrtt. on dato da 2J mars 1918 et porapplication de Partiele t« (§ 2) de la loi da14 déesiübre 1901, la médaille d'honneur desmarios dn commeiei a éié conferee a M.Bnbey (Marcei-Victor-Eigèse), aspirant pi¬lote da la siation du H.ivrè, ponr la part qu'ila prise, le 5 février 1917, étant de service abord dn transport anglais féonas-Quien, a laperte d un sous-marin ennemi.

F.'üisïjiat star Ie Rc-vciet#Les Dilais de declaration sont p otogês

d'un moisLa Commission de legislation fiscale de laChambre a adopt) le projet au gouverne¬ment prcrogeant d'un mois les déiais de dé-elaratlon en matière d'impóts cédulairss etd'impót general sur le revenu.Les mairifs recsvront done jusqu'au 30avril les declarations qui devaieac èire faitesavant le 31 mars.

Servic e (1 ExijrloiSa^gondu port tl xi Ilft-rre

Transports comma ciaux P. V. par veie fen ceLa gure du ILivre sera farmêe a partir dusamedi 30 mars et jasqu'A nouvel avis, a iareception des mai'Chaüdisss de détail <13tou-tes catégoriüs.

sle "FissgHes) da ïïnva-aïsiLe Comité de I'GEovre Four nos Soldats adresseua pressant ct derrier appel aux personses quine sont pas encore en possession ce i'envcloppe(ie i'GKuf de Paqtus du Coilu Eavrais.Par ies communiqués cfficiels el publics toutle momle sail le sacrifice qui est demacdó a nosbraves polius. E t it possible que chscun nc r m-plissc pas son devoir en adressant a BflEuvre ieconcours fiaanciers que lui pc-rmet sa siiuaiion ?Non 1 vous 8vez tous a recur, Bsvraisea et 1R-vrais, do venir eocourager cos héros qui tiennenthaut to D.-apeau do la Fracc.:, qui so- tiennentanssi yos iiitóréis el'qui combatlciapouf la causedu Droit.Le? grandes commc les petijs bourses doiventso délier et nous sommes conwincus que samedivons virndrez ious apporter voire obole ;A l'CEuvre Pour nos Soldats, Boiet de Viile;Au S cretari t do i'ttöu 1 de Vilte ;A M. ie Tré orier doi'üE ivre, 34, rue de Mexico;Ou dans les Baaques.Des env&ioppjs sont ógaiemeat en dépèt dansiesdits endroits.

BéglssufKtatioas de la venteet deSVjiSjsJoe du pétrel» et de l'eegesaeeLe Journal Offij.el pubiie un décret fixaut lavente ei t'empkii du péuoie et do I'essence, ainsique les regies pour la circulation des voüuresa.i-tomobiies et tes pênaliiés afférentes aux infrac¬tions coinmises.Un arreté organist le service de contrö'e quisera chargé de t'applicalion des decrels des 20 et2i mats 1918, reiaufü Ala veate et a l'emploi dapétrole et do l'essence.

Gharbonspour FoyersdomestiquesFixation de la Valeur du Coupon de Char bonet determination des prtx de vente pour lemois d' avril.Le maire da la ville du Havre, vi?nt deprendre un arrêié dont nous extrayons lespassages suivants :Article 1" — Pour le mois d'avril 49i8, Ia valeur de Ia part est fixóe a io kiios.En consequence, coupon (tiers de part), ducarnet de ebarbon b«.'a pendant ie dit mois urevaleur de 0 kilos. Les coupons afféreats au moisde mars et qui sont vatabies jnsqn'a la fin d'avrilconservent leur valeur antérif-ure, soil S kilos.Art. 2. — Par derogation aux dispositions del'sriêlé du 8 septembre 1917,les coupons du moisd'avril ne seront velables que jusqu'a la fin duditmois.Art. 3. — 11ne sera dóiivrö do charbon auxport; urs de csrtes spéciales déiivrées au petitcommere-i-que pour la moiiié de la quantitê ios-erite sur ia carle,Pour ce qui coneerne les prix do vente et lesautres connilions, l'arröté reprodnii les prix cttermes de l'ariété concernant le mois de mars etpubliê dans ie Petit Havre du merertdi 6.mars.

A ïa Foi re de LyonOu sait quel succes a obtenq j'heorenseinitiative qu'a eue M. Herriot, niairo deLyon, en créant la foire d'échiutilloas. Cetteannés, il a falla augmenter le nombre desstands, et poser les premières assises dugrand batiment qui, A l'avenir, abntera lesexposa.ïts.Cette année, de nombreux établissement»de notre region ont teuu a honneur d'yfignrer.C'est ainsi que l'on y rencontre nne jeunemahon de Gr-ville Siiate-HOnorine, # LesEiablissemei-ti Popiin », doiit la prospériterapide sonügne la valeur et i'intérêt de saproduction.L s E ablisspments Popiin sa sont, on lesait, spécialisés daas la confection d s vê e-nionts ds travail. Lours modèles sout vanés,solid s et par fois trés originaox. A cöté d svêtements aporopriés aux différents cor;>s demetiers d'honimes et de femmes, depuis lessimples sarraux jasqu'anx vêtements ajus-tés, l'on remarqua un modèle de combinai-son pour homme, se fermaut sur ic-s cöiés,et se détaisarn Avoionté, en totalité ou enpai tie, ie plus faciiement du monie.R jouissons-nous done de rinitiative ducréateur de ces établissetoents, puisqu'i ssoat appelés A procurer du travail A bonnombre d'ouvrières de notre 'région.

A.VISLa Flsarxsjaese S*rastc£:»a?e, 58, placede t't'ó'el de- t'tlif', s?»;- ouv ute deuiaiaJour de Paques, jusqu'a midi, et ferméele teinlemaia Eundi da Paques.

BAITS LOCAUXnat- e»' wl??. ,rère® on, conduit aux eommlsss-rïnV ondissements -les nommés Eu-U;bled' b' a^' rnc Emilo Rcnouf; Frar,?oisIUud, tó ans, rue Gasimir Deiavigne. tOé 111rvö

30°»Uni1'roS<inS'irli''a l^"a' 31, ei JeaauC Duteil,30 ans, rue <le la Fomaine.Des procés- vei baux leur ont élé dressés cour volde eharbon sar ie quai Gobert.MmeDuhaii, Agóo de 32 ans, demeuran», tsj.rue dg Norroir die, avait porté piauite le 23 marscerrner, au sujclde vol de deux draps do lit va-lant ensemble 8) francs.« ?■( zi*nï;Cte -a öt'b:i 9'»o l'un de ces drapsavait cte soustrait par Ia nommóe Augustine Ber¬nard. demeurant. 40, ruo Fontenoy, qui travad-Isit a cello époque pour Ie eempte» de la ntai-gnanle La coupablr, qui a luit des aveux, est eaoutre aecusée n sbus de conllmca onvers MmoDubail. Cette d<me lui avait pié:é un fauteuil eaosier et une paire de jume ies qu'tlle a refusé <:&lui restituer.U femme Doruard a été taiisée ea liberté pro¬visoire. *— llervé Jaouen, S3 id létia, a ètc arréiè pourquai Coibert.Brocés-verbal et liberty provisoire.. T Ref.lBazfri?' 17 ans> journatier, 17, ruo Coï-la.d, n etó srrete pour vol de q- e qaes oranges, / csl;ises deposéos sur ie qua; Lsmtdardie.En liberie provisoire aprés procés- verbat.— E11Iravsit'.ant vendredi matin, prés du pontsa 3, Aiir:en Marais, -17ans, joiirnaiier sanv douii-cile, a ii go sur le oi- d gnuehe una barre d'ucicrqui lui a fait une forte contusion.Ii a ólc transportó a t'Höpi at Pasteur,

ans. joiirnaiier, 31. ruevol de chirbon sur le-*$»-■

3. CJULLARD,fSIUSSIBMBra,IT,rta£trnTL,i""" '

DONS ET SOUSCIilPTIONSNons avoa3 reen dans nos bureaux les sommessuivantos ;Des bureaux «ies penis ct ehaussées (37«versc-meni!. 143U. ü) pour Ia Croix--Houge Fraccaise.Dun anonyroo, sj francs pour i'OEiivre des Prl-sonni- rs de Uut ne.\ug /'"ie i ö"' i0 fr8ilcs P°Qr Ja fsaiifle

La cobeete faile psmii le personnel des Ela-blissemeuls D^marai» frèici : (Emplovés ou-vrier» et ouvrières), pendant la mois de f.-vrierdernier, a pioduit ia'somiue doété répsitic couime suil : 332 fr. 23, qui s

1° Associat o;i de la Croix Rouge Fraa-caise Fr2»Union dos Fcmmes de Franco. ...3* 60e:été Frenq-iiso de secours aux t3:ós-ses Müitsires4»OEuvre dos Sius-Véieaienis du sóidaiö-CEjvre de Réoduc tion profession-Eelieites Mitilés?• Orph-linat des Arméos7*OEuvre pour los Prisonniers de Guerrè« omité du Havre;8° ÖEu»re pour ies Prisonniers de Guerre(Comité de Graviila)

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112, rue de la IVIaiileraye, 112(Voir nos Etalages.

I COfiCEHISGrand-Thë&tre

I^e Mttiiagc do mile BabyRippelons que ca soir samedi et dom.-iadimanchs (matinée et soirée), auront lieuh-s representation-; de l'adorab e opér -tte daP. Geiin N g-;l et Guitton-Sarlat, lu d rniargros succes de i'E npire Théétra da P <ri?avec tous les créotews, les Baby'? G;rls. dootles danses out été roglées t»ar Mnaes Erci etGuda Parini (de l'Opéra), dans-uses étoiles.Le sujet de cette pièce. trés original, fait detendresse et di charme, atïié A ia plus tollag 1 é, est d'un attrait irrésistible, t-t la joliemusique do tïinëstro réptite G.Paiicot ( 'èvedo Gounod et MasseneQ.con nbue au -uc èsde ce ie oe <■r odgiaale. Choe >rs et orcoes-tï-e sous ut direction de L. Duly. — -Se hü'erpour la location.

Lundi avril, aura lien au Grand Théa're,en soirée de gala, la representation deSaplio, i admirable pièce d'Aluhcns.? Dandet,avec ie co-- cours de Mme Régina Bidot. dsnslo rö'a da Sapho, et da Manrice Lebmann(de iaGomédie Franttiise), daas le roe deJein Gausain.

Folies-BergèreCe soir, a 8 h 1/2, "Sfa du Ksvii, revue.Ir/ évocabiem-nt dernière semqinc.D main cimancbe et Itnid; (Fè;es de Pa-que ), matinee a 2 h. i/2, avec le mciaespectacle.Jeudi 4 avril, adieux de tonte la tro» pe.Location de 11 haares Amidi et de i h. 1/2a o beurss.

Ufa AbnrdngeDtirast Ia nuit, un abordage a ou lieu au largeüa port, enlrt! un steamer fraoqiiset uu sfeamer étraoger,

P.ir suite da !a coiiision, ie steamer fra ~qiis afubi tics avanes a sonarrièrc. It est enlr.i dansie port vendredi matin aveo- l'assistance de deuxsteamers de ia compagnie des Abeilles.

AVISLa IPÏsRyxssacIe du «ï'fjs» aL'honn-Itr d'i» former p < nmni! onse et ai-mnb'P clientèle, qn'eiis sera forraéa lesriimanche et Lundi de Paques pour taussde reparation ur^enta.

Se!«ct=P#!8eaLe nouveau e-t juli progrirome de cettesemaiue commence par un plein uir, la Cordil-liè e d-s Andes, film ïnstruciitet des plus iu^téressants.Eusuite on est captivé par on drame pal¬pitant, le Paria de la Vie, brillamm mt ra-terpreté par Douglas Fai bink', artiste detalent. Getto scène de composition extrê-ne-ment mouvementée fait assister ies specta-teurs A de mudipies et iaotastiques avm u-resdontle8 acteur ; soat des bandits Uacharmant roman d'araour comp'ète l'oea-vre et lui donre nn attrait particulier,Un autre drama, intitn;e Amo :r ei H:in\aobitnu aussi uo vif succès. Ce li m mon-tre la haiuede deux families oppo-ée3 tia-giquemeut comme les Capelet et les Mon-taigu. L'amour, l'éternel amour qui dévoretout et ne connait pas d'obstacles, dënouala situation et ameue la reconciliation parle manage de deux jeunes gens de chaqaecao.Après avoir admiré ces projections, on aie pls sir d'entendre une grauieuseo artiste,qui, d'une voix bien timbrée et agréab.'e,chants avec btaucoup depression deuxchansons filmées.Splendula attraction, les Kii Ple Eer ,homme et femme, ont élé rigoureus- mentapplaudis. La femme fait preuve d'uoaach esse merveilleuse en jonglant avec sonparienaire, oni estun véritalile jouet entreses mains ; el-e exécuto ainsi dos exeiciceasnrpreaanis.Le speciacle se terrains par hs Actuaiitfsde la Cueree, toujours pleines d'n -- ê'. etu i comédie c imiqne, 'Li y en pension, quiprovoque l'bitarité générale.

Anjonrd'hui, soirée A 8 li. 1/2. Pari»1: Vie, drame; L'tntrêmde Ambudse ;

Üj •;/ in pension ; Amour et Ham ; La Cor-atlière des Andes. Les Derniè'cs Actualités dsia Guerre. Attraction : Les Kriple Bar, ex¬traordinaire travail de voltige main a main.Tummy et la Hiiinclte, Salut d vou- tovs, chin-sons filmées chanfées par Mme Da' -£"y Lo¬cation

Page 3: 38Asnée—f(3,381 Pages; 10Centimes—EDITIONDEWATIN ... · 38""Asnée—f(3,381 ii—niiriinmEBMMMnmifflOmMI Pages; 10Centimes—EDITIONDEWATIN—10Centimes Pasjes) w Sailed!SOta1818

Lè Petit Havre— SamediSOBars401§ThéAlre-Cirque OmniaCinéma Omnla-Pailié

A' jo r>i hui ramedi, matinee 4 2 li. 1/2,ro r • a 8h 1/2. Con' i illation dn m rvet -Inn programme avec : I ie ©ossvïe deM «nte-Critn». La Pet Ie NinicUe. IL»Ktiae » <-i«n:i!e. M<i'i (je tapiiti. Pnihi-Jourvnl ft dermeres Art-mli es de l;i Guerre.Attraction : La Belle 0 ent i et son dinsiur,«an> leurs (iaesos and-, muses. —, Locationcuvtne comma d'utsge.

jfZZ!; SVfODELE DE CI^E,r. - .. Com-'die angiaise

jon.io par M1"VIVI V!VMAHTI.VCriatr.es de « La Petite Alamen» .

,ï ndex —Ea ciatinée : ï.A l-CöIÏÏVE■ -4P —•

A L_'0 L.Y IV!P 1A

LaSPIRALSdalaKORTGr.u;d D ame dVapionnagc en 5 aetes, conipr©-jianl des attractions seosatioaheHcs exécutées paria troupe Albert!, eólèlir. s acrobates Italicas.Cc lil ,n obtim a Pari- ua inmeng x succé, auGAÜlVIQSSiT-PALACE

Le Secret du Professtur Mcisson,etc.Aujoutrl'iiul, fsoii ée aSL. ij't

doniérencesei ^oursSecicte d'Eiiseigneissfiït

te!«niiËQU« par I'«8j»retKeuvième Conférence

Le3 memb es de ia Sociéte de l'Easeigue-rnesd scieetifique p: r ï'uspect se r.-ppsitentl'ifioub i rbis spectacle que lenr procura i'anderuitr, au mins de janvier, avec ses aömi-raides photographies polychromes, M. M.Keys.Dans one nouvelle conférence, qüe IaS.xieié organise poor vcndredi prochainöavrii, sous le litre de Visions d'art en eouleur, M. Mtys projetu ra et commeniera unenouvelle serie de 130 A 200 c iciiéa qui évo-querout des paysages de li haute lta.de,aans le voisinage d8 la rone acuielia deseombuts.N. B. — Les membres de ia Sociêlé peuventretenir leurs p act-s a l'avance : its n'ont qu a seprésenter, munis tie leur lettre d'.uivitation, auddi eau de location du 6rand-Xb#fitre, 6, rue Cor-Deille. a partir du mardi 2 svril, de lo heures a17 heures Les personnel qui n'aur^ient pas piscette precaution c'auraiént droit qu'aus pi-etsrestéfs dispooibtes.On droit de location, fixè a 0 fr. SO pour lesfauteuils el staiies d'orch stro, les baignoires, lespremières loges et les fauteuils de balcon. a0 fr 2 pour tnuies ies aut es places, sera perjuau profil des OEuvres de guerre.Ouverture a 20 heures. Rideau è 20 h. 1/2 trésprecisesLa pius grande exactitude est recommsnclée,afin de permcilre au c inférencier de term loer raeonféreace avant le passage des derciers tram¬ways. -

Vni^ersilé Populaire56 et 58, rue du Général-Galliéni '

Le G mi té do i Universitê Populaire nousprte de puiilier ia note suivante :Une erreur nous avail fut annoncer Ie 23 marsdansles journm x lociux la con'éreree de MLegangneux sur t'Air et t'Azote indusriel en di-sam quViie aurail iieu le 30 mars.Eu réalité, eelie conférence a eu lieu samreU23 mars, et nous noes ixcusons bien vivementaupres de ceux qui, par suite de catte erreur.n'oni pi yasdster.M. Legsmaeux a montró dans sa causeriel'impoftance prise par i'szote, et ses dèrivés,aussi biea dias les engrais qua dans les explo-sifs.Aprés un hisiorique de Ia question, il s exposéles (liffé'enls urocedés de fabrication de i'azote,aclueliemeat employés, et a terminé en momraotcom ien il serah des rablo que cede industrieprennceü France uo graad daveloppament.

** *S'.medi C avril, M Tribouillois, professeur auLyt-éc, compiétera pir das renseignements nou-veaux. si première conférence sur Li (o malimtl l'èvolution ie not e langue. particu'ièremeni eacé qui concerne l'Origine des noms pronres et <1»3taai de vitte, et répondra aux "dillérentes ques»lions qui lui ont elé posées,Enfin, M. Tribouillois terminera la soiree parune causerie sur Les Alathémitiques anusmtes.

©IT II I'TIH 11©Erecsüfassveyêsteï1ÜMi aUü 3 FI81Efi,53,fE8daEiï8li,Pirls

§ulleitnin <§métmSociélé Kiiluellc dcPrévoyance des Em¬ployee tie ( «nimerce. eu siege social, 8, ru«8'iigiiy _ Tétéphoner.° 220.Cisirs du Samedi : Langue italienne.

§ulküMisË :$partl©res» 47a jBfry

Patronaye Laïque Uavra.it. — Nous rappelonsS nos c ossmen quo c'est co s Ir, qa'aent lieu,ie Punch offurt par le P. L. IJ., a ses eonscrits dela claste 9i9 et nous esperons qu'ils vief drontnoinbreux lêter leurs cam-irades. Cette petite fêtequi sura Reu, sous la présid' nee de M. Capperoa,président du P. L. H., sera l'öecasion de ia nistritiuiion des divers prix et challenges gagnéscet'e saison.R ndez vous a 8 h' ures 1/8 précises, ehezHameury, S3, rue Robe;t-!e Diabio.

Football AaeociaSlenTOURNOI DE PAQUES

Graiids Matches internationauzau profit des Prisonniers allies

Demain dimanrhe commtnce-a ia premièrephase du tournoi de Pdques. Les deux meiiieuresequipes anglaises du Htvre, l'AOGct Ie RAMG,serencontrcroat a 2 heures précises, sur Ie terrainde la Gavée-Verte. Ge match promet d'être pas-sionnanl, car les deux épquipesea presence sentd'une vsteur sensiblemeut egale.Aprés cc malch, le I1ACrencontrera l'excellenteequipe de la garnison bclgo du Havre. Geitorencontre promcl d èire Rès intéri ssimte, csr cesdc x equipes avsient fait match nul il y a quei-,ques mois.Après-d main lundi, Ie gagnant du premiermatch se rencentiera avec ie gagnant du secor d.Nul doute quo la foaie des grands joins necouvre lc joli terrain de la Cavée-Verio ; en piusles sportsmen Uaviais liendiorit a participcr aune oeuvre dc bienfaisance. Souh&ilons que lebeau temps favorise cos rencon res.Volei i'hcuro oiïicieiie des. matches :D.uisnche 31 mars ! èliminatoires ; a 14 heures,équipe augtsise A O.C. contra R.A.M.G. ; a 15hf'iirps 15, Il.A.G. conlie sékciion garnisonB Igedu Havre.Lundi l«avri', a iS hrures 30. finale entre lesvainqueurs des matches du dimanehe.

Hovre-Alhlétie Club. — Matehs du dimanehe 3!mars :s« equip ' contrc Union Sportive Rouennaise, S3 hemes t/3 a Ssuvic.So- 1conv qoês : Person, Léost, Léost. van depEist, O ivier (cap), Avenel, Marin, Maugendre,Georges, Fortune. Arronlt.3» ! qnipe contce FG fiouennais (3), a 2 heures,a SanvicSant convoqués : Frémont, Boisgard. Lenoble,Ronss'cl, Gudye, Roose (esp.1, Lepelit, Pigeon,Crefeaert, fjoët, Ferret.4*équipe eaatru V'gitants, i 9 heures, i San-v c.Sont convoqués : Delict, Marfehal, Laplarche,Naudef, Rouilet, llou let, Devinat, Decise, LeCheva lier, Grenler, Gipron.Matches du lundi 1«»avril :2*équipe contro FG lloucnnais {2', a 3 heure3,a S-nvic.Même équipe que Ie dimanehe.4» équipe contre Esfants du Havre, è 9 heures,a Siauvic.»;éinp. equipe qce te dimanehe.5" equipe contre Minimes de l'EP, en Ievée deridean a 2 heures, a ia Cavée Veile.Sont convoqués : Lafaurie, Lafaurie. Msrz'lle,Claude. Ghoger, Polin, Mare, Staachuann, Lainé,Guise, Bernard.

Patronage Is.ïque de Graoille. — Matches dudimanehe 31 mars 1918 :1" et 3*équipes contre US Fécampoise |l"«ei2'i, a 12 h 50 et 14 heures précises, sur le ter¬rain de c-tle derrière a Fecamp. Les joueurssuivapts sont convoqués a'O heures moins lequari. a la ga,e de Graville, pour prendre le trainde 6 h, fO.1" equipe : Guerrrnd, Dsridon, Léon Versa,Vermote. Mathieu, Folcn, André Le Dévéder, Le-niêres. Coquet, Hliard, Emile Verra eao.)t' équipe ; Dubois, LeilU. Leprétre. Biermans,Raymond Lemetteil, Durand (aap.i. Alix, Donne-ley, Bourdon, Muo h. Cornué ct Maueonduit.8*équipe contre 4*équipe. &15 hemes précises,sur noire terrain au bois. Sont convoqués a 14 h.precises, a l'Octroi (ie Rouen, les joueurs sui-vants :3" equipe : J. Bouteieux, Lemoine, Paillet ie(cap.i, K Bouleteiix, F uiil by, Dabreu, Lcgay,Vieiilol. timet. Bertois, Lailiet et Fro.4' équipe : Var n icap.), Déjeunes, Levassenr,Lecoq Tréguiliy. Lcgobien, Louis Langlois. Maze,Se comb jean, Laüemand et X ..Prièro d'èlre trés exacts. Pour les joueurs des1" et 2"équipes, prière de se munir ü'un isissez-passer individuel. Le prix du voyage, aller et re¬tour, est de 3 fr. 05 centimss.

©trïfssri» j»5»y»'c5zs«Eclaireurs Franciis Aujourd'hui, dêpsrlp iua Fecamp. Réunios, piaca Thiers, a S heures.Prendre un iaisser-passcr.

S8S8118BIRMIQliLlSanvic

Logemeats it louer. — Les personnes qui disoo-seiu uc cunnpri-s ou d'appartements meublés alouer sont priéss do se faire icscrire a la mairie.Commission Scolalre. — La Commission reotairemuuicip -lo s'esi reünies ia mairie dimanehe der-nier. a neuf heures et demie du matin.E!aieat présents : MM.J. Martin, adjoint ; Reiu-hirt, dèlégué cantonal ; Garboanier, Bergeron etBeschamps.vipgi-seuf chefs de familie avaient été cités aconipar«iiie ; onze ont présenté des excuses quiont etc reconrues foudci-s.La (.ommisaion a adressé une réprimande aonzo personnes responsab^es d'absences inju^ti-fiées ei prononcé contre sept la peine do I' ffl-chsgy. Un chef de fsmitle en état de résid vesera dêférc devant Ie Tribunal de simpte police.Etaf eioil. - N'tissonces.— Du '8 mars : HenriDu-oi, rue Lonis-Leprcvot 18. — Du 20 : JeanOmont, rue Dahlia, 17. — Du 22 : Suzanne D Isnay, passage des 13-Msisons, 5 — Du 23 : Re: éLoyai. r.ue de Belfort. ",8Vècês.— Du 18 mars : Gabrieile Mii'of. érouseAngo, 49 »ds. sans profession, rue Albert- J". *26;Locienne Belbaire, 2 mois, rue de la Cavée-Verte,139.—Du (9 Marie Dufour, vouve Angot, 91 ans,sans profession, rue Dabiifi, 12 b s. — Du 20 :Louis Pervis, 63 acs, peinlre. ruo' Saint-Louis,32 — Du 48 : Jules Li- rrt, 85 ans. sans profession,rue de POrfheiinat ; Lo. isr. lecarpeniii r, veuveMa hiss, 7i ans, sans picfession, tue de BiR-che, 13.

Sainte-AdresseEco'b communale, 21, rue do Vitancel — A l'oc-casion Ce ia ie«ir«o de Péques-, 1 directrice deI'éi'oie coaimunale seiie dra a la disposition desfamiü- s, mardi, mereredi ct jeudi, de 2 heures a5 heures.

Feuiileton du PETIT HAVRE 56- ■■ ■■■ÏÏÖII LISIMPLEGraadRomansensatoanel

Par G-eorges A.G-XJE!

II (!lait pA!p,i! avait losvêfements encliisordre,des yeux hagards; des yeux defou,etifln.— Quel drole d'homme1 fit Mariusenlevunt les épautes.— Je te lo répète, un fou... On auraitcru qu'il faisait du mal autour de soupuils.— Ef, sörement, e'étoit le matiu de l'as-sassinat ? repéta ie garde-ehasse.— Aussi sur que aous voila tous lesdeux. Marius.— E!i bien ! je pense comme toi, Lu-cienne, on arrivera a i'enl'ermer a Glia-rentoi),f,a rnèreLovierrentrait, la conversations'arrêla.— Comment! fit la veuveen s'adressanta sonlils avecun resle d'humeur, tu u'espasencoreparti ?—Et il ue partira pas,dit Lucienne,ilne veut pasvousfaire de ia peine.— Ah! il se moqueun peu que j'aie de]a peineou que je n'cn aie pas !'fouten disant cela, elle lui passa leslyus autour ducou ieiüiirassa sur les deux

joues, enieva sou chapeau de paille qu'iljeta sur un moui)le,et se rassit auprès dela netite couturière.Rassurée,sa mère se remit a vaquer asonménage.II tie fut plus question entre les deuxjeunesgens deM.Brunaire.Tout entier, jusqu a ce que Mariusselevfttpour faire un tour au jardin, l'entre-tien roula sur le mariage de Lucienne,dont la datese trouvait fixée.L'après-midi, Sostliène de Guibel vintcliercberMarius-cnvoiture.Apeinecedernier se trouvait-il assisacötédu comtequ'il lui fit part du troublelaissédansson esprit par les parolesde lalemmeFlippot et qu'il lui racontal'inci-dentdont Lucienne Mangin lui avait faitle récit.Lachose, en apparer.eela plus insigni-fiante.se rnppórlant au tuleur d'Yvonne,pouvaitavoirpoureuxson importance,car,eux, savaieiit parfailement que Brunairen'était pasfou.Seserrcurs d'aulrefois, ils cn connais-saient la cause.Et, cependant,ils restaientperplexes.Le fantomed'Yvonne ne devait plus sedresser devant les yeuxdu meurtrier, faseule penséede sa Qlle perdueemplissaitdésormaissoncerveau,et Iepuits etait loinde la placeoils'éievait le hangar.— Voscraintes a l'égard de Flippotmesemblentpeu fondées, dit Sosthèneaprèsun assezlongmomentde réflexion; quanta ce que M. Brunaire faisait autour dupuits, Je nc le devinepas,ou plutótil exa¬mina!t tout simplement,commcii i'a d-it,ia couverture-..

Ocfevllle-sur-Mep-Baux ruraux. — Dins sa séance du ï mars, leCoosi-il municipal a désigné, pour faire parlie dela Commission arbitrale chorgee d'examiner lesdemandes de résihaiion des Oaux ruraux ;Comrne propriétaires : MM.G Gos'elin, E Ba-lailte. Gb. Lcisot ct E. Lecture. Commo form ers :MM.Aug. Lecomtc, Al. BtemeDt, A. Lebas el 6.Béxeoétais.Requisitions. — Le; personnes qui onl fouml dubté . u de l'avoins sont prices de passer sanafsute a la mairie, dimanehe, de 10 heures a midi,pour en loueher l'argcnt.

BiBLIOGRAPHIEE'Eglise N'otre-l>#me öti Havre,par m. t-ouib liiiiXDiiAi', senatrur de la Seine-tnférieure, ancicu mai e du Havre.Notro. dislirgué confrère, M. I.ouis- Brindean,vient de compiéUr par un suhstantiel opuscule labrochure qu'il pubiia il y a queiquessi maiues sur1'Egl te Notre Dame du llavie. tl dars laquellc ila ptsidé io cause du plus vieux monument ha-vriiis en vue de Ie faire ciasser par l'Etat commamonument bis orique.Dans eetle première brochure, M. Louis Brin-besu étudiait suceessivi ment la lour el i'egliseau point de vue de l'histoire havreise et de i'ar-chéo!( gie region; le.S'tppuysni sur les avis snlorisés de l'abbé Go-chet, il s:gna!sit l'évider.t Sniérêi du monumentqui. souvent rapprochéde Féglisc Sainl-Jacquesce Dieppe lui "est assurément supérieur comiaevaleur arehitecluraie fans avoir cependant, com¬rne eile, l'honncur du eiassement.L'Eoiise Notre-D;mo est, d'auire part. Ie sfuléditice havrais que lc lemps ct la légèreté dumsrieru démoiiss» ur aiem respeclécn luitai^santl'insigne faveur dc représenter les premiers Sgesde uotre eité.Si I'intérêt d'ari n'imposepas absolumcnl b l'at-teut on ce resto vénérable, la fidêliié aux ehosuscu passé, a une his'oire f mens», a tout ce quifail la physionomio et l'dine d'une v 11e devraitscfflre pour que ces pierres Dissent sauvees doIa destruction el, pour cela, rnises sous la gaidetutóiüire dc i'Etat.En sa brochure complementaire, l'aulcur rc-vient sur la question. II joint a son precedent ex¬posé i'appui d'un ehoix de notes judicieuses, ettoet particul èremeBt io résumé du recherchesheurcuses operées a ce sujet pnrun érndit memh"ö de ia Société . des aoUqnsires de Normsnd e.M. i'abbé Lecomtc, qui fut vicaire a Saint-Fran-cois.Griui-ci a consscré è i'église Notrc-Dsme nasétude descriptive et historique minulieuse et piei-ce de détails peu conuus.tls viennent recforceria thèse de M. Louis Brin-deau.Le etassement de ia vifiiie ég'ise ne seraitqu'ur.e décision de sagesse el do justice qu'ondoit demsndcr en di hors de toute preoccupationconfessionnellc, par simpte souci du respect dü aun document d'hisioire locale, ie seui, rappeions-le, qui nous soit restó du temps de la naissaneede uotre villo.Oa r.e peut que félicücr M. Louis Brindesu i'a-voir consacré a eeite c-aure loule sa fervour deHavrais el, par ia chalenr de son ptsidoyer, del'avoir exceitemment soumise au jugement de l'o-pinion. — A.-H.

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— Alors, pourquoi cette póleur, eet airégaré, ces paroles?—(Jaereminiscenced'autrefois. . .Et Marius secoua ia tcte avec incrédu-lité.— Voyons, reprit Sosthène, vous nevoudriez pas que ce soit lui qui vousaitassassiné et qu'il ait jelé dans ce puits cerevolver,monpauvreami ?II riait, rrnis le teint póledu garde-chassedevint plus ptlieencore.—Kon, répliqua-t-il, il ne snit t'ien, etn'a, par conséquent,auöunmotifpour envouloir ó ma vie.., du moinsje le sup¬pose.—En effet, vous d̂itcs cela d'un ton quidonnerait a croire que vous supposesaussi bien le contraire.—Vousvous trompez,je na vais pas siloin, je sais qu'il ne nraime pas, voiiatout.— C'est quelque chose,ce n'est pas as¬sez pourtant... Dans quel intérêt eüt-ilcommisce nouveaucrime ?—Justement,je ne voispas quelmobilel'y eüt poussé.—Sanscela, vousl'accuseriez?—Je n'hésiterais point. . .—Moi nonplus, dit Sosthèneaprès unesecondepause.La voiture arrivait en vue du pare deBeauregard.—Si nousentrions en passant? fit Ma¬rius, désignantdc la main ies toureliesduvieux chateau.— Entrer !. .. pourquoi?— II n'y est pas ; j'ai apertju tout èl'henrc sa voiturequi prenait la route de'Tours.Kousne trouveronsque Mme Bru-

COUTURE^ LINGERIELaKaisonMATHEYEXPOSITION du :s<» llai-N auAvril, dans ies Salons do l'HOTEI,IHOBEHNE. (7ii0ï)

Ea Science ü Ia THalson et l'In-Uustrle «-/» e2»ïïiïïS»x-« ijournai meo-snel ifiuslré. Paris, 72, bomevarrl Salnt-MarcelIY'l. 1 fr. 10 par sn. 40 centimes ie üuniéro).Sommaire du n« S3 :Océanogrr.phio pratique : Quemsnge ie harens?— Cours d'électricité indiiïtriellc : Les mesiiresélectr ques. — Les planies ii cniiiver : La topi-narnbour. — Culture, du champignon de eouctie.— La science su potnger : Les murs ; organisa-(ion du terrain. — La chimie a la cortée d« tous :Les pa'.es a fourneanx. — Questiobs d'actuaiité :Pour cc inomiser isgaz dans l'éelairage. — L'uii-Lsation des poussiers. — L'entomo ogiste : Com¬ment on fait une collection d'iasectes.

LA1T CO^JCEMTei

SUCRÉ et SANS SUCREAMARQUEPRÊFÊRÉE

ÉTATCIVILDü HAVRENSiSSSNGES

Die 29 mars. — Georges ClÉMANDOT, rueDenfert-Rochereau, 36 ; Robert iiEAUGHER. ruede Neusirie. 24 ; Marcel GRANDIN, boulevardAmirai-Mouchez, 427 ; Lucien DUMA1S,rue Mas-sillon. 73.

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DECESDu 29 mars. — Gilbert JUVIN, 3 ans 1/2, rusJules -Ancei. 12 bis; Jean QÜÉtiO, 72 ans sunsprofession, ruo BerthHot, 33 ; Pauiine BARBAN-(JON,82 ans. Hospice Général ; Marie JUBEL DESISLES DE K/LAN, épou-e BALTHAZAUD,71 ans,sans profossion. rue des Gobelins, 49 , i.éopoldLECOUVRF.UR, S7 ans, employé de commerce,boul- vard Fran oois-I", 70; Louise JEANNE,épou-se LEMOIGNE,52 ans, sans profession, rue Vol¬taire, 38.

LesAVISdeEECESsenttarlfés-J.frla ligce

ERRATUMerreur que dans l'avis deC'est par

öécès detVSonsieur Généreux LAVENUnous avons annoncé la phrasa suivante :« Suioant la oolon'6 du défunt, en est prii den'enooyer ni fleurs r,i couronnes . »

lil -"Emile MARÈCHAL;ISt.et IR"'Fernand MARECHALet leurs Enfants ;A/!>'Louise MARÈCHAL;M et ff!""Edouard MARÈCHALet leurs Enfants(pays envabss);fit. et M<"Ernest MARÈCHAL(pays envahis! ;ld et fita' Léon MARÈCHALet leurs Enfants•pays envabisi;Les Families Jules ALBERT.LOUVET,SCAUT.LELEU,LEFUR,LEROYet les Amis,Ont la doulcur ac vous fsire part de la pertecrue le qu'iis vicnaent d'éprouver en la per¬sonae deMonsieur Emile-Jcsaph KARÉGHAL

Negotiantleur époux, père. beac-père, grand-père, ffère,bPau-frère, oncle. parent et ami, dócédè io27 mars 4918, a 3 heures du matin, dans sa18° année, muffi des sacrements de l'Egüse.Et vous prient de bien vouloir assister ases con vut, service et Inhumation qui aurontlieu lc sarredi 30 courmt, a quirzo heliresq.linze, en l'Eglise Saint-Léoo, sa paroisse.Oa so réunira 8u domiei e morluaire, 313,rue de Normsndie.

?rl3sSitsjsifiafjMiHam ias.ïl ne sera pas enroyé de lettres d'invixation, le présent avis en tenant lieu.

irfrinimrttf-'- oeuee Charles S/BERT;M et Al"' DEVOS.nis SIBERT.et leur Fils ;hl. 'et N"' Paul BiBERTet leurs Enfants ;hl. Rlnurice EIBERT ;La Fam'lle et ies Amis,Ont ia douteur de vous faire part de laperte cruelfe qu'iis vicnaent d'éprouver enia personno deMademoissüsAugusfine-JaiioGonstaiïceGIBERTl-ur iilie, sceur, bciie soeur, facie, nièce, cou-sine et amio, déeédée le 28 msrs 4918, s troisheures et demie du soir. dans sa 29* année,mu«ie des sacrements de l'Egiise.Et vous prient de bien vouloir assister ases convoi, service tt inhumrtion, qui aurontlieu le lundi 4" avril, a d x heures du matin,cn i'église du Sacré-Gceur, sa paroisse.On se réunira an domicile mortuaire, 239,rue du Bois-au-Goq.

FfiÉiBit!pos?Iefsposêem lalII ne sera pas envoyé do lettres «'invi¬tation, le present avis en tenant lieu.

l7»81zj

M. Henri BARRQ:hl. el M'" PORBEOH nêeGARRO;La Familie et les Amis,Ont Ia douieur de vous faire part de Ia pertecruolle qu'iis viennent d'éprouver en ia per-sonne delYldame GARRONée Amanda AEGENT1N

déeédée ie jeudi :8 mars 1918,a I'agö de 51ans.Et vous prient de biea vouloir assister a sosconvoi et inhumation, qui auront lieu iedimanehe 31 courant, a trois heures un quartdu soif.On se réunira au domicile mortuaire, rueik-■i'Eglise, 51.Prière de n'envoyer que des p.ws naturelles

Mavigueur est d sséetiéeeomrxiede a te re unit-au feu ; ma laugue est ftachée a mon palais, et tum'as mis d ns la poussiérede la mortI's ïhfs 2 )8.

Le présent avis tiendra lieu de lettresd'invitation.

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hl Albert SCHNEIDER;/»»■hlarie T0USSINT ;M. et M- E CHOUZETet leurs Enfants ;t!a" Victor TOUSSA/NT,ses Enfants et PetitsEnfants :L sFamilies TOUSSilNT,ds 8USSYHOUZARD,Pi PIN LE BOFF, SCHNEIDER,TRtNEL, LA-BHOUSSE,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation deSYIadameAugusts SGHNEïDERnée Marie -Marguerite ÏOUSSAINT

51.et hl" VictorPLANCHENAULT,néeBEUZELIN,et leur Fils ;fit" VcuosABEENTINet son Fits ;se> ( nfams • iM>tits-er,fnis :Les Families BEUZELIN.VAUCHELei GRÊWONT;ses nevéux et ntécés,Et les Amis.Reinercienl les personnes qui ont bien voulu jassister aux convoi. service et inhrmst'jfn deMonsieur Jules BEUZELIN

Méiatlié du Ir avail

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iff- VeaoeNAR(JUET, née SALOPIN ;M. Emile EQUILBEY;ff- Noémi NAROUET ;M. et Iff" Auguste hlARQUETef leurs Enfants;H. André CHENEVËet Madame.née hlARQUET;Claire et Berthe NARQUET;

hl et N ' LouisMARQUET ;d. et ld" GALOPINet leurs Enfants ;hl" Veuos FERRERO,née hlARQUET,et sesEnfants ;La Familie et les Amis ;La Dinciion et le Personnel de la CompagnieGénérale Transatlantiqae,Remercient les personnes qui onl bien voulnassister aux coavoi, service et inhumation de

MonsieurEmmanué!-Augostin-BeorgesMABQüET■Barman a bord du • Ch-eago » de laComp give Générale Trarsatlr.nl que

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naire, et il nous sera facile de roder dansle pare, de voir de prés ee puits. . .— Décidément, ga vous trotte par Iacervelle. . . Entrons! Pendantque je eau-serai aveeMmeBrunaire, vous vous pro-mènerez, et je vous rejoindrai si vousn'ètes pas revenua la grille avantmoi.Quelque^minutes plus tard, Sosthènede Guibel et. Marius Lovier entraient aBeauregard.UndomestiqueconduisitIe premier présdeMmeBrunaire, élendtie sur une chaiselongue; Ie second,feigoantde se prome-ner en l'altendant, se dirigeait vers lepuits, dontil connaissaitbien la place.II y arriva sanseneomhre.Tout, autour dc lui, était désert.I! enjamba les broussaiiles, se baissa,les écarta, les fouiüa avec un enlêtementminutieux, conime s'il eüt compté leurdéroberquelque chose.Espoir déi/u! Rien-dansles ronces, rienaux environs de 1'oriflce soigneusementbouché.Mariuss'éloignapresqueè regret.II eontournaitune des pelouses s'éten-dant.devant !e chateau, lorsqu'il se trouvafacea faceavecSosthène,qui venait a sarencontre.— Eh bien ! fit Ie comte,vos recherchesont elles abi>uti?..t Qu'avez-vous déeou-vert, prés de cepuits ?— Rien. . .— Parbleu ! bien entendu... Que pré-tendiez-vousdécouwir ?— Lesais-je, moi?... L'attilude de cecoquinle matinoil il s'est rencontré avecLucienne Mangin, me parait louche, j'ai

une vague idéé qu'eile cache un nouveauforfait, et c'est tout. . .—Maisenfin,cette idéé prend-ellecorpsdansvotreesprit ?— Aucun. . .— Alors,mon cher Lovier,ne vous fa-tiguez pasa lui en forgerun... Nousavonsune entreprise trop s;rieuse a mener abonne fin pour tomber dans les songesereux.— La femme Flippot doit dire vrai.Monsieur Je comte... J'aimerais mieuxêtre mort de mes blessuresque de savoirqu'on condainnerapour moi ua innocent.— Oh! oh! si vous m'appeiezMonsieurle comte, cela va mal... Ainsi, vous nedormirez plus tranquille 1 L'image dubraconnier,victimed'une erreur judiciai-re, vous pnursuivra,même la nuit ?Ma¬rius, c'est dc l'enfantillage! je vousle ré¬pète, penseza ce qui nousattend. . . Dansun mois, vous aurez recouvré presquecomplètementvos forces ; dans uu mois,vous rappcilerezYvonnede Paris.Le jeune hommefrémit.— Oh! ce jour, ce jour, avec quelleimpatienceje l'attends !Puis, faisant un mouvementbrusque :—Unmois, c'est long,je n'aurai pas lecouraged'aller jusque-la.— II le faut, cependant/vous n'ignorezpasqu'une émotionpourrait vous être fu¬neste, mortelle.. .—Je me sens fort, robuste, autantqu'autrefois,— C'estUneerreur, votre force ne pro-vientque de votresurexcitation, elle tom-beraitAla moindreimprudence.

— Ainsi, c'est encore un inois, ualongmoisd'attente1— Oui,monami,— Ah!je préfèrevous dire que je neme résignerai pas... Ilier, j'ai éerit aFlorence,que, dansquiinsejours au piustard, eile amèneraitYvonne.A son tour, M. de Guibel cut un gested'impatiencé.— Aprèstout, agissezsüivant votre bonplaisir. . . Les conseilsne vous auront pasmanqué; tanl pis pourvous si vousavezaregreltez votre 'enlêtement. . . Pour mapart, je voudraisque 1'heure de ia puni-tion sonnataujourd'hui. . .— Done,nous voilad'accord,ditMariuspresquegaiement.Ils allaientatteindre la grille ; le comtes'arrêta touta coupet regarda en arrière.—Qa'y a-t-il par la? demaada AlariusLovier.qui l'imila.— Pauvre mère! mtirmura Sosthène,désignantdc la main MmeBrunaire, quel'on voyaitau loin sur sa chaise longue.— Oui, pauvre mere1 répéta Mariuslentement.— Si je devais avoir une hesitation,reprit M. de Guibel, ce serait a caused'eile. .. ce doublecoup, cette revelationaffreusela tuera. . . et e'est nousqui l'au-ronstué !—Non,ce ne sera pas nous. . . Elle s'é-teint, elle meurt. . . Le médecin affirmsque rien, a eetle beure, pasmêmepeut-êtrela joie deretrouversa fille, ne la sauverait.—Dites-vousvrai ?— Demnndez-lelui, vous verrez ccqu'eile vousrépondra,

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tient les principes actifs d'une grande quanlité daplantes.Le Dépuratif Vrégé(al Presset agit sur lessng, te débarrasse doses humeurs.et ne laissedans ia circulation que les seuls principes vitaux,débarrassés de tout corps élranger. Les principesessentiels gardent ainsi toute leur force et leurénergie pour accomplir les différents efforts quaréclame notre organisme.Lo Dépuratif Végétal Presset se prendradans tous les cas oü le sang a besoin d'êtrepurifié.Les maladies de la peau qui proviennent toulesde l'aeretó du ssng : eczema, herpes, acné,dartres, psoriasis, gourme, seroat améiioröeset guéries en trés peu de temps.Les maladies resultant d'une circulation rtéfec-tueuse, telles que : varices, hémoiroïdcs^phléuitas, ulcèies variqueux, soioat Iribu-ta nes du Dépuratif Végétal, et les phêno-mènes d'infi immatioa et de congestion, caracté-ristiques de ces affections, céderont rapidementapres qu' lques jours de traitement.Les renames arrivant a i Age critique au mo¬ment oü l'arrêt brusque des fonctious naturellesse traduit par de muiiiplrs malaises, se troavc-roni soulagées immédiatement par le DépuratifVégétal qui fera disparaltre vertiges, é'olouis-sements vsp-ura ou sueuis fooides. sensa¬tions d'angoisss cu étouffements, constipa¬tion opiniatre, nervonisme exoessif.Mode d'emploi : une cuillerée a bouche avantchscun des principaux repas.

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liesn -290»!

GËNÊREUXTRESRICHEENOOlliySilinnoncesLegatesElude de M<IIASSELMANK. no-to ire au Havre, rue do la Paix,ft*5 (iuecesseur de if» AUSER).

Purged'HypothêquesLégalesSiiivant con tra I repu par M»Hasselmann. notsirc au Havre,le dix buit mai mil neuf centdix-sept,i' M. Louis-'Pierre Guerrier,pilote en retraite, demeurant aGonfrevilie-i'Orcber, veuf enpremières noccs de Mme Blan-che-Judiih-Horiense Duréeu, eten secondes noces do Mmo Ro-sine-Hortecso I.emenu ;2»MmoBlanche-Marie-HoitenseGuerrier, épouso le M. Martial-Ernest André, employé do com¬merce, avec iequel ette demeurea Paris, rue de V&ugirard,B» 383 ;3»M. Pierre-Maximin-Aug'ustinGuerrier, constructeur do ba¬teaux, et Mms Fiorèstine-Marie-ïrma Duval, son ónoase, de¬meurant ensemble a Gonfreviiie-L'Orcher.Ont vendu a la Scciété encommandite par actions Schnei¬der et Compagnie, dont Ie siègeest a Paris, rue d'Anjou, n»12Un terrain d'une coatenancede trois mille quatre-viogt-septmê'res carrés, trente-quatre décimètres carrés, situé a Gonfre-villo i'Orcher, prés la canal deTancarville, borné au Sud parun cheinin de balage de six mé-tres de targeur, au deïa duquelse trouve ie canal de Tanearvü-ie, et de tous les autres cóiéspar ta Société Schneider et Com¬pagnie. avec toules les construc¬tions éievées sur ledU terrain, al'exception d'un hangar qui sotrouve en bordure du canal etappat tenant a M. Anceiin.ituquel immeubie ies ancienspropriéiaires sont, ouireles ven-deurs susnummes :i* M. Louis-Pierre Guerrier,vendeur, et Mme Rosine-Ilorten-so Lemenu, son épouse, décadéeen son domicile, a Oonfreville-l'Orcher, le 12 juin 19*0;£• M. Juies-itippoiyto Collet,propriétairo et négocian», de¬meurant au Havre, rue 4Ues-Lecesr.e, n» 19 ;3» L'Etat.Une copi*3 collalionnée duditconlrat de vente a étó déposéeau greffe du Tribunal civil duHavre, le neuf février mil ncufcent dix-huit, ainsi que ie conn-late un certiiicat deiivré a ce.tiedate par M. le grtffier dudit Tri¬bunal.Notification de ce certifleat dedénpt a étó faite a Monsieur ieprocureur de la Képubliquc présledit Tribunal, suivant exploit deGuérard, huissier au Havre, endate du neuf mars mil neuf centdix buit, avec declaration a camagistrat que la Société <rSchnei¬der et Compagnie » ne eonnais-sani pas tous eeux da ch?f ouau profit desquels il pourraitêtrerequis sur l'immeuble psr elleacquis des inscriptions dhypo-thèquos Iéraies, ferait faire eelteinsertion conformément a la loi.

Pour insertion :(Signéj HASSELMANN.

ymi

Etude de M' HASSELMANN, notaire au Havre, rue de la Paiscn« 5.

Purged'HypothèqussLégalesI.— Suivant eontrat passé de-vant M»Hasselrnann. notaire auHavre, levingt février mil neufcent dix-sept,M. Jules-Victor Nicolss Castel,directeur du Crédit Havrais, de¬meurant au Havre, rue de Nor-mandie. n» 89,Ayant agi eo sa qualitéd'exécuti-ur testamentaireavec saisinede M. Jules-Hip-polyte Collet, en son vivanlnégociant, ancien juge auTribunal de commerce duHavre, maire de la communede La Poierie Cap d'Antifer,demeurant au Havre, boule¬vard de Strasbourg n» 102,décödé a La Poterie le vingtjanvier mil neuf cent seizo,au termes du testament duditM. Collet, fait sous la formemystique a La Poterie ie 10janvier 1916et déposé sui¬vant ordonnance judiciaireau rang des minutes de M«Hasselmann, le 21 janvier1916.A vendu a la Société en com •mandite par actions « Schneideret Compagnie ». dont le siege esia Paris, rue d'Anjou, n» 42.Un grand terrain en natured'herbage, situé a GonfreviileI'Orcher, arrondissement du Havre, sur Ie bord et au Nord ducanal maritime du Havre a Tan¬carville', d'une conteoance, d'a-près arpentage, de dix-neuf millequaire cent qusranie-qnatre mé-tres carrés soixante-dix neuf d<5-Cimétres carrés, borné: au Nord.par la Société Schneider, acqué-reuse, sur une longueur de220 m. SOet par i'avenue de Bro-quevifie sur une longueur de7/ m. öö ; au Sud. psr le cbeminde halage au deïa duquel setrouve le canal maritime du Ha¬vre a Tancarville; a i'Est, parM. Guerrier et a i'O rest par laSociété Schneider et Cornps-ffdid, ci 19.iiimq79Et un autre ter¬rain en natured'herbage situé aumême lieu, au cou-de formé par 1-ca¬nal de Tanearvifie,.d'une cowteuance,d'après arpentage,dei,3?4 mq Si. bor¬né : au Nord. parl'avonue de Bro-queviile ; a l'OuestetauSud-Ouest, parM Guerrier, et, al'Est, par iecbeminde halage du canalde Tancarville

FGiUDS DE COSVIMERGEPour VE1VDRE on ACHÉTER un Fonds daCommerce, aarsssez-voas en loute confiance auCabinet de M.J.-MCADIG. 231. rue de Nonnsndie,au Havre. En iui écrivant une simpte iettre, iipassera cnez vous. 30»— (S3iSi

A.

A VENDRB (de suite)

MAISONDECAMPAGNEtoute neuv©

Composée de salie a manger, 3 cbambres, cui¬sine, arrière-cuisine. cellier et hangar, jardin de-vant et cour plantée derrière. Siluéè au bord daIa mer, prés d'Etretaf.Prendre l'adresse au bureau du journal (7i68zJ

SBCONSOMMEENFAMILIECOMMEAl)CAFl

i.87imq§i

Total de Ia conte-nance des deux ter¬rains 2l.OI9mq32»Suivant conlrat passé devant• Hasselmann, notaire au Havre,susoommé, Iodit jour viDgt fé¬vrier mil neuf cent dix-sept.M. Castel, susoommé, ayantagi dans les quaiilés sus-expri-mées,A vendu 4 Ia Société « Schnei¬der el Compagnie •,^ Un terrain silué commune deuonfre?i!lö l'Occhpr e' communed'Hariicur, traversé dö l'Est a

l'Ouest par nn ruisseau sur Ie¬quel existent deux ponts, con-sistant en jardin potcger etp'.anté d'arbres fruitiers et enbosquets, êdifié d'un chalet cons-trutt en bois, d'une coctenancetotale, d'après mesurage de milledix-sept metres carró9 quarante-cinq decimetres carrés, borné auNord par la Société Havraise del'Aviron, a l'Ouest par MadameLecoq et M. Malenfant et le che-rnin de halage du canal de Tan¬carville sur une longueur de18 m. 65 ; au Sud par M. Barriéet a l'Est par Madftme Fteury etMM. Schneider et Compagnie,desquels ledit terrain est separópar une digue.Desquels immeubles les an¬ciens propriéiaires sont, savoir :ï. Pour toutes les parceilsssus-désignées :1»Mme Angèle-Céiine-Léopol-dinn Gotlard, épouso de M. Cé-lestin Frédéric Blondcf, cultiva-teur. avec Iequel elle demeure aLa Poierie ;2» Mme Valentine-Marie Cot-lard, épouse de M. Anlhime Ro-bilisrd, chef decomptabifiié.aveciequel el e demeure au Havre,boulevard de Strasbourg, n» (48 ;3» M. Albart-Hippolyte Cottard,cultivateur. demeurant a la fer¬me de Beaucamp, commune deSaint-Bomain-de-Golbosc ;4" Mme Marie-Maiguerite Cot-tard, épouse de M. Albert-PierreBriére, négociant, avec lequeielie demeure au Havre, rueSaint-Michel, n» 42 ;5»Mme Céline Coliet, épousede M. Léon Toutaio, construc¬teur, avec lequei elle demeure aYébieron ;6»Mme Marlhe Collet, épousedivorcée de M. Charles Postel,flemeurant 4 Saint-Romain-de-Colbosc, rue de Ia Poste ;7»Mile Suzanne Collet, proprié-taire, demeurant a Saint Romain-de-CcIbosc. rue de la Poste ;8» «me Alice Collet, épouse daM. Jean Guérin, meun er, aveciequet elle demeure a Robertot ;9» MmoClaire-Lêonlino Hertel,propriétairo, demeurant a Noin-tot, veuvede M. Charles-Stanis¬las G ard :10»Mile Valentine-Marie Hertel,propriétaire, demeurant 4 Noin-tot ;il» Mme Marie-Chsrlotte Her-te!, épouse de M. Edouard-Marië-Mathurin Postel, pharmacien,avec lequei elle demeure au Ha¬vre, rue de Normandie, n° 318 ;12»M. Jacques Hertel, négo¬ciant, demeurant au Havre, ruedes Gobelins, n» 43 ;13»I_.esmineurs Pierre Herleiet Madeleine Hertel, tous deuxemancipes par Mme Maria Made¬leine Guiilon, ieur rnère, pro-priélaire, demeurant au Havre,rue des Gobelins, n» 31, veuvede M Hippolyte-JulesMédéricHertel, iadite dame nommée cu-ratrice a l'émaneipation de sesenfanls susnommés ;14» M. Jules Hippolyte Colletsusnommé, décedé le vingt jan¬vier miTneuf cent seize, épouxde Mme Jeanne Emiüe f'rader ;Et. en outre :II Pour les deux parcellesfaisant partie de la premièrevente ci- dessus énoncée :L'Eiat.in. Pour la parcelle faisant

l'objet de Ia deuxième vente ci-dessus énoncée :1» M. Marie-René--HippoiyteHenri de Pierre, vicomte de Ber-nis, ancien officier de cavalerie,propriétaire, demeurant 4 Paris,rue de Grenelie, n» 98 ;2»MmeAnne Vietorienne-Loui-se-Clémence de RocherhouarideMortemaft; comtesse de Bcrnis,décédée a Celles-les Bains iAr-déehe) lo 12 noüt 1868, épousede M Charles-Frédéric-llippoiyiede Pierre, comte de B-rnis,propriétaire, demeurant a Paris,rue Vaneau, n» 13.Une copie collationnêe desditScontrats de vente a étó déposéeau greffe du T'ibunal civil duIHvre, Ie dix-neuf février milneuf cent dix buil, ainsi que leconstate un certifioat deiivré acetto date par M. 13 greffier du¬dit Tribunal,Notification de ee cerlificst dedépot a étê faite a Monsieur leprocureur de la République préslrdit Tribune!, suivant exploit deGuérard, huissier au Havre, endato du dix-li tit mtrs mil neufcent dix-huit, avec déclarstion aa ce magistrat que la Société« Schneider & Compagnie », neconnaissant pas tous ceux duchef ou au profit desquels iipourrait être requis sur ies im¬meubles par elie acquis des ins¬criptions d'hypothèques légalesferait faire cette insertion conformément 4 la lol.

Pour insertion :(7554) (Signó) HASSELMANN

Etude de M' Albert SOUQUE.avouè au Ilavre, 6, placeCarnot (successeur de M' TAILLEUX).

Exêeution de la loi da 3 mai 1841, et du dóeret du 13 aorit Hlt7.Suivant conlrat passé devantM»Hasselmann, notaire au Havre, les viogt et vingt quatrejuillet mil neut cent dix sept,Monsieur Etgard-Hiupoiy^e Pou-let, propriétaire, et Madame Jean¬ne Juliet e-Marie Guiliaume, sonépouse, de lui autorisée, demeu¬rant ensemble au Havre, rue duPerrey. n» 162, ont vendu 4 laViile du Havre, moyennant lasornme dé dix mille francs, udimmeubie sis au Havre consis-tant en une portion de terrainde forme triangulaire situêe auHavre, 4 l'angle de Ia rue duPerrey, frappée d'aligni mentpour le prolongement de la ruede Saint-Quentin ; cetie parcellede terrain, d'une contenance decent vingt mètres carrés, estboraée au Nord per la Ville duHavre et Monsieur Deloulme. al'Est par la propriétè restant ap-partenir aux vendeurs. au SudOuost par la rue du Perrey, ledit immeubie frappé d'aligne-ment.La ville du ilavre a fait cetteacquisition pour cause d'utilitépublique et en vertu et pour1t xécuiion : 1» d'un arrê'é deMonsieur le préfet de Ia Seine-Inférieure, pris a Rouen en Gon-seil de prefecture, le vingt-sixmsrs mil huit cent soixanie-six ;2»d'une délibéraiion du Conseilmunicipal de la ville du Havre,en date du vingt mars mil neufcent dix-sept, rendue exécutoirePlrMonsieurle mairede iadite

ville,suivantarrêtéduseixemaimil neuf cent dix-sept ;Les formalités prevues par laloi du 3 mai 1811ont été accom-plies, notamment le eontrat devente ci-dessus analysé, a étótranscrit au premier bureau deshvpothèques du Havre, le cinqdécembra mil neuf cent dix-sept, volume 412. numéro 20 ;Le délai do quinziine édictópar Particle 17 de Iadite loi, estsuspendu par le déeret du dixaoüt mil oeuf cent quatoize prisen app ication des dispositionsde la loi du 5 aoüt de la mêmesnnée. mals un déeret en datedu treize avril mil neuf cent dix-sept stipule que en toutes ma-tiéres oü Ia purge des hypothè-ques légales, judiciaires ou con-ventionnelles est subirdonneeaux régies instiiuées par la loidu 3 mai 1841, Ia levee de lasuspension du délai institué pari'ariicle 17de ladile loi, pourraêtre prononcée par ordonnancedu président du Tribunal civildu lieu de l'immeuble, saisi surrequête de tout iméressé.A la diligence de Monsieur lemaire da la ville du Havre lesformalités prévues par le déeretdu 13 avril 191; pour parvenir aiadite levce de suspension dedéiai ont étê accomplies.A ia suite de ces formalitésest intervcnue :Une ordonnance de MonsieurIe président, du Tribunal civil duHavre en daté du viugi-huit marsmil neuf cont dix-huit, ainsieoneue :Nous, président, chevalier dela Légion d'honueur:Vu :

I» La requête a nous présenléeie six mars mil neuf cent dix-huit par Monsieur lo maire de laville du Havre et notre ordon¬nance en date du mêraa jour luidonnant acte de sa oemande ;2»Notre ordonnance rn datedu viivri-six mars mil neuf centdix buit donnant acte aux epouxPoulet- Guiliaume de la remisede Ia declaration qui leur élaitréclamée ;3» Ladite déclaraiion et l'étatdes inscriptions délivré le dix-huit février mil neuf cent dix-huit ;4» Vu Ia loi du 3 mai 1841 etIe déeret du 13 avril 1917;Autorisons la tevée de Ia sus¬pension et la reprise du coursdes déiais de I'ariicle 17 de laloi du 3 mai 18ii en ce qui con-cerne la vente consenue 3 laVille du Havre par les épouxPoullét-Guillaume, aux termesd'un eontrat passé devant M»Hasselmann, notairo au Havre,les vingt et vingt-qualre juilletmil neuf cent dix-sept, eténoncéen [a requête qui precede :Disons quo noire ordonnancesera insérée dans Ie journald'annonees légales Le Petit Ha¬vre.Disons que si 4 l'expiraiiondu mois a compter de taditeinsertion aucun intéressé n'a,dans la forme prévue par le dé¬eret du 13 avril 1917, formé op¬position a tadite levéo de sus¬pension et reprise do déiais, cesdéiais prendront cours ei serontégaux aux déiais ordinaires.Donrée au Havre Ie vingt-huitmars mil neut ccnl dix.-huit.Sigaé ; F. FATRIVOMQ.

La présente insertion es' faiteen exécution de Iadite ordonnan¬ce pour faire prendre cours adater de ce jour, au délai d'unmois pendant iequel louie per¬sonne intéressés pourra formeropposi ion motivée a Ia ieveedo la suspension ei reprise desdéiais de Partiele 17 de la loi du3 mai 1841,en ce qui concerneIa vente dont il est ei-dessuspar'é, et ce par Iettre recooimsndée adressée au greffler duTribunal civil de première ins¬tance du Havre.A l'expiraiion de ce mois, siaucune opposition n'a été formee. les delais de I'ariicle 17 deia loi du 3 mai 1811 prendrontcours et seront égaux aux déiaisordinaires.Fait et rédigé par M' AlbertSouque, avoué.Au Iiavr8, le vingl-huit marsmil neuf cent dix-huit.Signé Albert SOUQUE.

(74441

Etude de AI' Albert SOUQUE,avoué au Havre, 6 place Car¬not fsuccesseur de M' TAIL-teux) .Exêeution de la loi du 3 IWaï1841et du déeret du 13 Aorit 19IJ

Suivant eontrat passé devantM»Hasselmann, notaire au Havre, ies vingt-trois juit et etquatre aoüt mil neuf cent qua-torz , Monsieur Anibroise-Méde-ric Joly, rentier, demeurant auHavre, boulevard de Strasbourg,n» 4, a vendu a ia ville du Havre,moyenaant la somrae de virigt-deux mille huit cents francs, unimmeubie sis au Havre, on-sistact en : une portion de ter¬rain siiuée au Havre, rue duPerrey, d'ur.e contenance dedeux cent quatre-vipgt-cinq mé-tres carrés, bornêe : au Nordpar lo boulevard de Strasbourg,au Sud par ia viile du Havre,l'Ouest par ia sue du P>rrey, eta PEst par Monsieur Joly, l ditimmeubie frappé d'aligr.ement ;La Ville du Havre a fait c. ttsacquisition pour cause d'utilitépublique et en vertu et pourl'execution : 1» D'un artêtö doMonsieur ie préfet de la Seine-Inférieure pris a Rouen, en Con-seil de préfeciure, le vingt-sixm«rs ruil huil cent soixanie-six ;2»d'une deliberation du Conseiimunicipal de Ia ville du Havre,en date du vingt-sept mai milneuf cent qustorze, rendue exé-cutoire par Monsieur le maire dojaaito viile, suivant arrèle du sixj uiJet mtl neuf cent quatorze.Les formalités prévuos par ialoi du 3 mai 1841 onl élé accom¬plies, notamment Ie conlrat dovente ci-dessus analysé, a étéranser it au premier bureau deshypolhèquesdu Havre, ie vi.-gtet un aoüt mil neuf cent qua¬torze, volume 380 numéro 2t ;Le délai de quinzüne édictépar i'articie 17 de Iadite loi estsuspenAu par le déeret du 10aoüt I9;4 pris en application desdispositions de la loi du 5 aoütde la méme annéé, mais un dé¬eret en date du 13 avril 1<H7sti¬pule que en toutes matiéres oüli purge des hypotheques légalesjudiciaires ou conve.nlionnellesest sunordonnée aux régies ins¬tituties par ia loi du 3 mai 18illa lovèede la suspensiondudé¬

lai institué par l'article 17 de Ia¬dite foi pourra être prononcéepar ordonnance du président duTribunal civil du lieu de l'immeuble, saisi sur requête de tout in¬téressé.A la diligence de Monsieur ieMaire de la Ville du Havre lesformalités prévues par le déeretdu 13 avrii 1917 pour parvenir aIadite levée de suspension dedélai ont été accomplies.A la suite de ces formalitésest interyenue :Une ordonnance de Monsieurle président du Tribunal civil duHavre en date du vingt huit raarsmii neuf cent dix-huit ainsi con-Cuo :Nous président, chevalier de laLégion d'honneur ;Vu : 1»La requête 4 nous pré-seniée te six mars mil neuf centdix-huit par Monsieur le Mairede la Viüe du Havre et notreordonrance en date du mêmejour lui donnant acte de sa de-mande ;2»Nctre ordonnance en datedu vinpt-six mars mil neuf e n!dix-huit donnant acte au sieurJoiy de la remise de Ia dèc ara-tion qui iui était réclamée ;3» Ladite declaration et l'étatdes inscriptions délivré lo 18 fé¬vrier 19i8 ;4° Vu la 'oi du 3 mai 1841et Iedécrot du 13 avril 1917;Autorisons la levée de la suspension et la reprise du coursdes delais do l'article t7 de la loidu 3 mai I8ü,en ce qui concernela vente consentie a la Ville duHavre par le sieur Ambroise-Mé-déricJoIy, aux termes d'un eon¬trat passé devant M°Hasselmannnoiaire au Havre, les viogt troisjuillet et quatre aoüt mil neufcent quatoiz-', et énoncé en tarequête qui précède.« Disonsque noire ordonrnmcsera insérée dans le journald'annooces légales LePetit Havre;Disons que si, a l'expirationdu mois a compter de laditeinsertion, aucun intéressé n'a,dans la forme prévue par le dé¬eret du 13 avril i9!7, formé oppo¬sition a iadite levée de susd n-sion et reprise de déiais, c 'S détais prendront cours et serontég'Ux aux déiais ordinaires.Donnê au Havre, le vingt-huitmars mil neuf cent dix-huit.(Signé) : f. patrimoivio.

Etude de M' SOUQUE, avouéau Havre, 6, oh>ce C-'rnottsuccesseur de il' TAILLEUXExêeution de la loi da 3 mai 184/et du déeret du 13 aorit 1917.

La présente insertion est faiteen exêeution de ladite ordon¬nance pour faire prendre cours,a daler de cc jour, au délai d'unmois pendant iequel toute per¬sonne iDtèressée pourra formeropposition molivee a [a levéede la suspension et reprise desdéiais de l'article 17 de la loi du3 mai !841 en ce qui concerne lavente dont ii est ei-dessus parié.et ce par Iettre recommandéeadressée au greffier du Tribunalcivil de première instance duHavre.A l'expiraiion de ce mois, siaucune opposition n'a été for-mée, les déiais de l'article 17de la loi du 3 mai <841prendrontcours et seront égaux aux déiaisordinaires.Fait et rédigé par M« AlbertSouque, avoué.Au Havre, Ie vingl-huit marsmil neuf ceut dix-huit.Signé : Alberl SOUQUE.

Suivant eontrat passé devantM»Hasselmann, notaire au Havre, les quatorze et vingtun septembre mil neuf cent quatorza, Monsieur Louis-Marce!-Valentin Franval, propriéiaire.et Madame Héioïse-Eugêcie Msnsion, son épouse de lui sutorisée, demeurant ensemble 4 Sanvie, rue d'Alger, n»27, ont vendua Ia Ville du Havre, moyennactiarommede douzemiüe franc ,unimmeubie sis au Havre, co i;sistant en : Une maison situ e auHavre, rue Jean Mseê, n» 32, etrue du Doctcur-Beiot, n» 4, composCede rez-de cbaussée, deuxeiages et mausardes, petite courderrière. Cel immeubie occu¬pant une surface de cinqnante-(Jeux metres carrés figure au cadastre de la Ville du Havre soles numéros 1012 et 1012 de lasection II. et est borné : auNord, par la rue du Docteur-Belot ; au Sud, par Monsieur Hel-devin Lambert et la rueJean-Macé ; a i'Est, par MoasieurPiuet. et a l'Ouest, par la rueJ'-an Macé ; ledit immeubie frappéd'alignemeut.La Viile du Havre a fait celteacquisition pour cause d'uiiiitépublique et en vertu et pour l'exócution : i» D'un arrêté de Mon¬sieur le pref' t de la Seine-Infé-rieure, pris a Rouen en Conseiide prèfecture le vingt six marsmil huit cent soixante-six ; 2»D'une délibiTatiou du Conseii mu¬nicipal de ia Ville du Havre, encUte du vingt quatre juin milneuf cent quatorze, rendue exC-cmoire par Monsieur lo maire deladiie viile, snivanl un arrêté dudix-huit aoüt mil neuf cent qua¬torze ;Les formalilf-s prévues par laloi du 3 mai i8H ont óié accom¬plies, notamment lo eontrat devente ci-dessus analysé, a ététranscrit su premier bureau destiyoolhèques du Havre, le septoelobro mil neuf cent quatorze,voiume 381 n» 28;Le délai de quinz'ine édictépar l'artic'e 17 de ladite ioi estsusprndii par le déeret du 10aoüt 1914 pris en application desdisposiiions de la loi du 5 aoütde ta móme snnée, mais un dé¬eret en date du l i avril 4917 sti¬pule que en toutes mstières oüla niiige des hypolbèques légalesj udicioirés ou convenliorinailesest suhordonnèe aux règ>es ins¬tiiuées par la loi du 3 mai 1841la lovèe dc la suspension de dé¬lai institué par l'article 17 de la¬dite ioi pourra êire prononcéepar ordonnance du président duTribunal civil du 1<ude l'immr-u-bie, saisi sur requê a de tout in¬téresséA la diligence de Monsipur lemsire de ta ville du Havre, lesformalités prévues par le déeretdu 13 avril !9i7, poür parvenir aladite levée do suspension dedélai ont étó accompiies.A la suite de ces formalUè3est intervenue :Uae ordonnance de Monsieurle président du Tribunal civil duHavreyea date dB vingt-huit

mars mii neufceut dix-huit, ainstco; que :Nous président, ch'evalier de IsLégion d'houneur,Vu : 1»la requête a nous pré-sentée le six mars mil neufcent dix huit par Monsieur lemsire de la viile du Havro etno re ordcnnance en date damême jour iui donnant acte desa.demaode ;2»Notre ordonnance en daledu vingi-six mars mil neuf centdix-huit, donnant acte aux épouxFranval Mansion de la remise dola declaration qui leur élait rê-ciamce ;3» Ladite declaration et l'étatdes inscriptions délivré ie dix-huit février mil neuf cent dix-huit ;4» Vu la loi du 3 mai 1841 ct lodéeret du 13 avril {917;Autorisons is levfiè de Ia sus¬pension et la reprise du poursdes del ais de i'ariicle 17 de laloi du 3 mai 1841en ce qui con¬cerne Ia vc-nte consenlie a Iaville du ilavre par les épouxFranval - Mansion, aux termesd'un contra! passé devant M»Has¬selmann, notaire au Havre, iesquaio ze et vingt et un septem¬bre mil neuf cent qua'orze, eténoncé ea la requête qui pre¬cede ;Disons que notre ordonnancesera iuséréedans le journal rt'aa-EOncc-slégales Le Petit II. vre.Disons que si, a l'expiraiiondu mois a compier de laiii:e in¬sertion aucun intéressé n'a, dsnsIa forme prévue par le déeret du13 avril 1917, formé opposition aiadi(e levée de suspension etrep ise de déiais, ces déiais pren¬dront cours et seront égaux auxdéiais ordinaires.Donnê au Havre Ie vicgt-huitmars mii neuf cent dix huit.(Signé) ; f. PATitntioNio.La préaenfe insertion esl faiteen execution do laaite ordon¬nance pour faire prendre cours4 dater de ca jour, au délai d'uumois pendant lequei loute per¬sonne iitéressée pourra formeropposition moiivée a la levée dala suspension et reprise des dé¬iais do I'ariicle 17 ie ia loi du 3msi 1841en ce qui concerne laven'e dont il est ci-dessus parlöet ce p3r lettre rccommandéeadressée au greffier du Tribunalcivil de premiere instance auiravro.A lVxpiration de ee mois, siaucune opposilion n'a été for-mée, les déiais de l'aïticle 17 dala loi du 3 mai 1841 premtrontcours et seront égaux aux délüsoidinaires.Fait et rfdigó par M»AlberlSouque, avoue.Au Havre, le vingt-huit m'rïmil neuf dix huit.Signé Albert SOUQUE.

(7443)

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