LE BONJOUR DU «SOIR»

Un lecteur m'en veut d'avoir parlé des terroristesmarocains, pakistanais et égyptiens qui infestent leNord-Mali, sans citer les Algériens qui seraient leschefs de plusieurs groupes de la région. Mea-culpa.En voilà une bourde que je ne me pardonne pas. Oui,«nos» terroristes opèrent comme chez eux au Saharaet n'ont aucun respect pour les frontières. Peunombreux au départ, se contentant des enlèvementsde touristes, leurs rangs ont été grossis par desapports extérieurs et des manipulations de toutessortes. Puis, avec l'implosion de la Libye, c'est laporte ouverte à tous les extrémistes et à tous lestypes d'armes.

Le dialogue inter-malien, c'est bien mais ça ne

réglera pas le problème du terrorisme et del'insécurité. Nous serons alors bien obligésd'applaudir l'action militaire qui se prépare contre ceshordes sauvages et nous ne dirons jamais assez«merci» à ceux qui s'apprêtent à détruire les basesdu terrorisme sahélien avec ses Marocains, sesEgyptiens, ses Pakistanais et ses Algériens ! Etmême ses djihadistes français !

maamarfarah20@yahoo.fr

«Neveu, le match Italie-France s'est joué à Parmeet non à Rome, comme tu l'as écrit hier. Peu importe.De toutes façons, les terrains sont excellents partoutsauf au pays de Destruktor !» Tata Aldjia

Nationalités

MERCREDI 21 NOVEMBRE 2012 - 7 MOHARAM 1434 - N° 6722 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

AFFAIRE ALGÉRIETÉLÉCOM CONTRE

ZTE ET HUAWEI

Un lourdréquisitoire

RABAH SAÂDANEAU SOIR D’ALGÉRIE :

«L’Algériepeut créer

la surprise»PAGE 14

GAZ ALGÉRIEN VENDUÀ LA FRANCE ET L’ITALIE

Pressionspour une baisse

des tarifs

IL RÉUNIRA LES PARTENAIRESSOCIAUX ET ÉCONOMIQUES DEMAIN

UN SOMMETPOUR SELLAL

La société française d’électricité EDFa annoncé cette semaine la réductiondes tarifs du gaz importé d’Algérie àpartir de 2013. Cette réduction des prixdu gaz devrait constituer le résultatd’une «nouvelle phase derenégociations qui a débuté auquatrième trimestre 2012 avec lesfournisseurs gaziers».

C’est en publiant les résultats de sonexercice pour le troisième trimestre2012 qu’EDF a fait cette révélation, touten montrant des signes de confiancequant au succès attendu par sa filialeitalienne Edison qui s’est tournée versl’arbitrage international pour obtenirune baisse des prix du gaz fourni par laSonatrach. (Suite en page 3)

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Photo : Samir Sid

Le représentant du parquet arequis, hier, en début de soirée, 20ans de prison ferme contre ChaniMedjdoub et Boukhari Mohameddans le procès en appel de l’affairequi oppose Algérie Télécom auxdeux sociétés chinoises ZTE etHuawei.

Le procureur a également requisune amende de cinq millions dedinars à l’encontre des deuxentreprises chinoises, ainsi queleur exclusion de tout marchépublic en Algérie pour une périodede cinq ans.

A. B.

La société Algerian Containers Services (ACS)a décidé, hier, de recourir à des consulta-tions pour la mise en place d’un scanner à

rayons X pour servir sur le port sec de Rouiba.Il faut dire qu’il était temps de renforcer le contrô-

le des marchandises débarquées sur nos ports. Laquantité de 150 kg de cocaïne saisie dans les contai-ners de l’Office national du lait avait ébranlé,rappelons-le, les services concernés.

Ould Abbès reprend du serviceL’ex-ministre de la Santé et actuel président de

l’Union des médecins algériens, Djamel Ould Abbès, achargé une équipe médico-chirurgicale de se rendre àGaza. Il s’agit de la même équipe de sept médecins qui

avait accompli la même mission, lors de l’agres-sion israélienne de fin 2008, début 2009.

Menace sur un monumenthistorique

Pour résoudre le problème d’accumu-lation des eaux pluviales au niveau duquartier Stambul, les services de lacommune de Bordj-El-Kiffan ont procé-dé à l'installation de buses d’évacuation

qui donnent directementsur la mer. Or, à voir le

chantier en cours, cesbuses de grandedimension passent

directement par le côtéouest du Fort Turc, cemonument historique en

instance de classe-ment patrimoi-

ne national.

Mercredi 21 novembre 2012 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOPPPUn scanner pour Rouiba

Un jour, un sondage

Pensez-vous que lemouvement de

redressement duRND, dirigé par YahiaGuidoum, réussira à

écarter AhmedOuyahia de la

direction de ce parti ?

OUI

NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEPensez-vous que l’entraîneur de l’équipenationale Halilhodzic doit poursuivre sa

mission après la CAN 2013 ?OUI : 72,88 %NON : 21,22 %S. OPINION : 5,9%

Melzi perd en appel La cour d’appel de Blida vient de

confirmer le non-lieu en faveur du jour-

naliste Fethi Bendali qui était poursuivi

pour diffamation par le directeur de la

résidence d’Etat, Hamid Melzi. Le ver-

dict en délibéré a été prononcé ce lundi.

Le Soird’Algérie Actualité

IL RÉUNIRA LES PARTENAIRES SOCIAUX ET ÉCONOMIQUES DEMAIN

Un sommet pour Sellal

Kamel Amarni - Alger (Lesoir) - Cette rencontre, la premiè-re du genre, regroupera outre lePremier ministre et une bonnepartie de son équipe gouverne-mentale, la Centrale syndicaleainsi que les principales organi-sations patronales.

Pour autant, ce n’est pas «latripartite». Il ne s’agira pas, enfait, d’une rencontre où il y aurades négociations mais bel et biend’une conférence au cours delaquelle «le Premier ministreécoutera plus qu’il ne parlera».

L’amélioration du servicepublic, la relance économiqueainsi que le front social serontdes thèmes qui domineront cer-

tainement lors de ce rendez-vous. «Les interlocuteurs du Pre-mier ministre seront invités àexprimer leurs principales préoc-cupations et autres revendica-tions, ce qui permettra au gouver-nement de mieux s’imprégner dela situation générale du pays.»

Le gouvernement Sellal,nommé début septembre, a étéchargé, en plus de la gestion desrendez-vous politiques cruciauxqui attendent le pays à moyenterme, à savoir la révision de laConstitution et la future électionprésidentielle, d’une mission bienparticulière : celle de veiller à lastabilité du front social. Ce quiimplique une attention particulière

aux secteurs si sensibles quesont l’emploi, le logement, lesservices publics, la santé, l’édu-

cation, l’agriculture et, bien évi-demment et par voie de consé-quence, l’amélioration des perfor-

mances économiques du pays.Dans un contexte internationalmarqué par de gigantesques bou-leversements et des révoltes quiont embrasé quasiment tout lemonde arabe avec les consé-quences que l’on sait, l’Algérie nepeut, en effet, se permettred’ignorer les fréquents foyers detension qui agitent le front social.Une conférence comme celle dedemain jeudi est donc de nature àpermettre à l’Exécutif de mieuxsituer les principaux problèmes àaffronter en urgence pour se pré-munir de «lendemains incer-tains», pour ainsi dire.

Ce sera également l’occasionde bien défricher le terrain à laprochaine tripartite, qui regroupe-ra, pour rappel, les mêmes inter-locuteurs avant la fin de l’annéeen cours.

Une tripartite où il s’agira, nonplus de dialogue mais de négo-ciations et de prises de décisions.

K. A.

Abdelmalek Sellal présidera, demain jeudi, à la résiden-ce Djenane-El-Mithak, à Alger, une importante conférenceavec les principaux partenaires sociaux et économiquesdu pays, avons-nous appris de bonne source. Une ren-contre qui permettra au Premier ministre «d’expliciterdavantage» son programme d’action adopté dernièrementpar le Parlement.

GAZ ALGÉRIEN VENDU À LA FRANCE ET L’ITALIE

Pressions pour une baisse des tarifs Edison, qui est le second opéra-

teur d’électricité sur le marché ita-lien, a été racheté il y a quelquesmois par EDF qui contrôle lesventes donc de la Sonatrach aussibien en France qu’en Italie.

Dans son rapport trimestriel,EDF révèle d’ailleurs qu’Edison «aobtenu gain de cause dans lesarbitrages de ses contrats longterme d'approvisionnement gazieravec Rasgas (Qatar) et ENI(Libye). Ces succès auront unimpact positif d'environ 700 millionsd’euros sur l’EBITDA 2012 duGroupe», ajoutant que «la révisiondu contrat avec Sonatrach devraitproduire ses effets en 2013».

Face à ces certitudes fran-çaises, c’est le mutisme total ducôté algérien. Les autorités algé-riennes n’ont d’ailleurs pas réagiaux déclarations du Premierministre français lorsqu’il a insisté ily a un mois sur la nécessité abso-lue de «changer ces règlescontractuelles pour que nous puis-sions revenir à des règles de fixa-tion du prix du gaz qui soient res-pectueuses du pouvoir d'achat des

Français». Outre EDF, le Premierministre français, Jean-MarcAyrault, avait confirmé son inten-tion de renégocier, via GDF Suez,les contrats gaziers avec l’Algérie.

En un temps très court, la Sona-trach s’est retrouvée seule face àses clients français et italiens quimenacent tous de recourir auxmarchés du spot qatari, plus avan-tageux sur les tarifs du gaz.

L’Algérie fournit à la France4,8% de ses importations d’hydro-carbures, alors que les exporta-tions vers l’Italie sont de l’ordred’un milliard et demi de mètrescubes par an, transportés par legazoduc reliant les deux pays.

Les menaces de l’italien ENI Il y a un mois environ, le P-dg

du groupe italien ENI est intervenupubliquement pour dénoncer lescontrats «take or pay» qui le lient àl’Algérie, la Russie et la Norvège.«Nous sommes en train d'ouvrir unnouveau cycle de renégociation denos contrats. Il est nécessaire derevoir la structure du contrat “takeor pay” et la suppression de l'obli-gation de retrait des quantités degaz avec le fournisseur rendant les

prix plus appropriés» a-t-il déclaré.Pourtant, sur le marché algé-

rien, ENI est plus avantagé queson compatriote Edison sur les prixdes contrats long terme du fait qu’ilest associé au gazoduc qui reliel’Algérie à l’Italie.

Le groupe italien est, parailleurs, associé à plusieurs opéra-tions d’exploitation d’hydrocar-bures en Algérie. D’autre part, il asigné en 2010 un contrat de pros-pection et d’exploration sur les gazde schiste sur le bassin d’Ahnet, ausud d’In Salah.

Tous ces arguments ne sem-blent pas suffire aux négociateursalgériens pour imposer le prix et unvolume équitable.

L’arme de la préemptionDepuis qu’elle a gagné son pro-

cès contre ENI et obtenu la révisionen sa faveur des prix d'un contratde fourniture de gaz naturel avecENI en Libye, Edison, la filialed’EDF, ne cesse de montrer dessignes de confiance sur la procé-dure arbitrale concernant le gazalgérien. Le tribunal d’arbitragedevrait se prononcer au premier tri-mestre de 2013.

Pourtant, Sonatrach disposaitde tous les moyens de pression surEdison en vue de l’obliger à aban-donner la procédure à la faveurd’une renégociation des termes ducontrat liant les deux sociétés.

Car Edison est l’un des asso-ciés de la Sonatrach sur un blocsitué dans la zone de Reggane, quidevra produire, à partir de 2016,des quantités progressives avec unobjectif de 8 millions de mètres

cubes de gaz par jour dès la pre-mière année.

Lorsque le groupe français EDFavait racheté, en juillet dernier, latotalité des actions d’Edison, laSonatrach aurait pu faire valoir leslois de la République et exercerson droit de préemption sur lesparts de l’associé italien dans leprojet Reggane. Cependant, rienn’a été fait dans ce sens.

Fodil B.

Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE3

EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES

Une hausse de 42% enregistrée en octobre dernierLes exportations hors hydrocar-

bures ont atteint un volume de 281millions de dollars en octobre der-nier, en hausse de 42,64% par rap-port à la même période de 2011.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Certes marginales dans la mesure où ellesne représentent que 4,69% du volume glo-bal des exportations pour le mois d’octobre,les exportations hors hydrocarbures ont étécependant boostées par les ventes de demi-produits et biens alimentaires notamment.C’est ce que constate le Centre national del’informatique et des statistiques (CNIS),relevant des Douanes algériennes, et quiindique que les exportations du groupe«demi-produits» ont totalisé 213 millions dedollars, celles des biens alimentaires 51 mil-lions de dollars tandis que les ventes de pro-

duits bruts ont représenté 13 millions de dol-lars. Globalement, les exportations ontatteint en octobre dernier 5,99 milliards dedollars, en hausse de 3,15% par rapport auvolume enregistré en octobre 2011 (5,81milliards de dollars).

Un excédent de 1,80 milliard de dollarsen octobre

Selon le CNIS, les ventes d’hydrocar-bures qui sont estimées à 5,71 milliards dedollars représentent 95,31% du volume glo-bal des exportations en octobre 2012, contreun volume de 5,61 milliards de dollars enoctobre 2011, soit une hause de 1,76%.

Les importations se sont établies, parailleurs, à près de 4,18 milliards de dollarscontre 3,84 milliards de dollars (+8,73%).Par conséquent, une balance commerciale

excédentaire de 1,80 milliard de dollars enoctobre 2012, en baisse toutefois de 7,79%par rapport à celle d’octobre 2011 (1,96 mil-liard de dollars).

Les Etats-Unis et la France, partenaires principaux

En octobre dernier, les Etats-Unis, l’Italieet la France étaient les principaux clients del’Algérie avec respectivement 974 millionsde dollars, 685 millions et 648 millions dedollars. Quant aux fournisseurs, la Franceoccupe toujours la première place avec 629millions de dollars, suivie de la Chine (492millions) et de l'Italie (417 millions). Notonsque la balance commerciale de l'Algérie aenregistré un excédent de 23,22 milliards dedollars durant les dix premiers mois de2012, contre 18,43 milliards de dollars

durant la même période en 2011, en haussede 26%.

Les ventes d’hydrocarbures augmentent de 6% en 10 mois

Ainsi, les exportations ont atteint 61,64milliards de dollars contre 58,28 milliards dedollars au cours de la même période de l'an-née écoulée, en hausse de 5,77%, aumoment où les importations étaient de 38,41milliards de dollars contre 39,85 mds dollarsau cours de la même période en 2011, enbaisse de 3,60%. L'amélioration du com-merce extérieur de l'Algérie durant les dixpremiers mois 2012 s'explique essentielle-ment par l'augmentation de près de 6% desexportations d'hydrocarbures, grâce à labonne tenue des cours du brut durant cettepériode de l'année.

C. B.

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Sid

Sellal veut se prémunir de lendemains incertains.

Suite de la page 1

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Le groupe ENI a dénoncé les contrats «take or pay».

Le Soird’Algérie Actualité

ALI LASKRI, 1er SECRÉTAIRE DU FFS À AÏN DEFLA :

«Éliminer des candidats des listes est déjà de la fraude»

Le parti d’Aït Ahmed ne se pré-sente aux élections locales du 29novembre prochain qu’avec sixlistes, cinq dans lescommunes (El Attaf, Arrib, Khemis-Miliana, Djelida et Aïn Torki) et uneseule liste pour l’APW. Certainestêtes de liste, notamment celui deArrib dénoncent la pratique de lagendarmerie qui aurait demandéde présenter tous les candidats àla brigade. Une pratique similaire aété opérée aussi à Bordj Bou-Arré-ridj, selon le premier secrétaire duparti et qu’il dénoncera peu après.

Quand Ali Laskri prend la paro-le devant une assistance asseznombreuse dans la salle de ciné-ma Douï, il commence par retracerle parcours semé d'embûches duFFS depuis sa création en sep-

tembre 1963. Il définit ensuite lesobjectifs et la ligne du parti dont,entre autres, «sortir du marasmepolitique, rétablir la paix, bannir larépression, asseoir la politiqued'avoir le droit dans une Algérieavec ses hommes mais aussi sesfemmes». Il parle aussi de la mis-sion qui est confiée aux futurs élusdu FFS pour «introduire les chan-gements dans la gestion desaffaires publiques, une gestiondans la transparence où lesrichesses doivent profiter aupeuple».

Pour Ali Laskri, «le système estdevenu maintenant incapable degérer le pays». Evoquant le rôleimparti par le pouvoir aux élus, ildénonce les liens qui entraventl’esprit d’initiative aux représen-

tants du peuple, «ils ont été dépos-sédés de toutes prérogatives». AliLaskri s’interroge ensuite sur les

promesses faites au peuple depuisune décennie «on nous a promisune Algérie de la dignité... où en

est-on maintenant ?» Il constate«aujourd’hui, nous ne sommesmême pas capables de gérer nosordures... Nous n’avons pas vugrand-chose des promesses miro-bolantes qu’on nous a serinées».

Parlant de la situation géogra-phique actuelle, Laskri constate«face à une Europe en crise grave,l’Algérie arbore ses faiblesses etperd de son rôle en Afrique alorsque nous avons des moyens quebeaucoup de pays n’ont pas, avectous ces moyens, nous stagnonsavec absence totale d’une réelledynamique de développement,tout est gelé».

Quant à la satisfaction desbesoins, il évoque l’absence totaled’investissement, le gaspillage desterres agricoles au profit du bétonet de rappeler «nous importons endevises 80 % de tous nosbesoins».

Karim O.

C'est pour la première fois que le FFS opère une percéedans la scène politique de la wilaya de Aïn Defla. Certes,c’est une modeste et timide percée, mais sûre.

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Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE4

Laskri dénonce la mauvaise gestion des gouvernants.

L’AMBASSADEUR DE LA PALESTINE À ALGER :

«Nous avons besoin d’un soutien palpable» Sans vouloir offenser aucune par-

tie, l’ambassadeur de la Palestine àAlger, Hussein Abdelkhalek, a décla-ré, hier mardi, au forum du quotidienEl Moudjahid, «nous ressentons unesolidarité arabe, mais la causepalestinienne a besoin d’un soutienfinancier, moral et politique pal-pable».

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Pour l’ambassadeur de l’Etat de Palestineà Alger, le génocide perpétré actuellementpar l’entité sioniste à Ghaza est «un cripour le monde, afin qu’il se réveille».

D’où la question, poursuit-t-il, du«silence incompréhensible des Nationsunies et l’immobilisme du Conseil desécurité qui a, plus d’une fois, intervenu àtravers le monde pour des conflits de

moindre importance». Or là, ajoute l’am-bassadeur, «il ne s’agit pas d’un conflitmais d’un carnage, une tuerie, une chas-se aux civils, aux femmes et auxenfants…».

D’autant plus, précise-t-il, que «larésistance palestinienne utilise des armesartisanales devant les bombardementsmassifs des Israéliens». Devant cet étatde fait, Hussein Abdelhak déclare qu’il nepeut y avoir qu’une seule explication :«L’inertie du Conseil de sécurité desNations unies qui ne veut toujours pasintervenir pour mettre fin à l’agressionisraélienne est due aux pressions desEtats-Unis d’Amérique.»

Sur ce chapitre, l’ambassadeur fait lapart des choses : «Nous espérons avoirde bons rapports avec les Etats-Unis,mais hélas, il n’est pas toujours évident de

réaliser ce que l’on espère dans la vie. Laposition américaine sur la cause palesti-nienne est claire et n’a jamais changé detous les gouvernements qui se sont suc-cédé à la tête des Etats-Unis. Il y a, deuxpoids et deux mesures dans leurdémarche surtout lorsqu’ils déclarent offi-ciellement qu’Israël ne fait que sedéfendre à travers son génocide sur lepeuple palestinien».

Ainsi, Hussein Abdelkhalek conclutque c’est pour cette raison que «les Etats-Unis ne peuvent se proposer commemédiateurs s’ils ne sont pas neutres à labase». Enfin, l’ambassadeur de l’Etat dePalestne à Alger a tenu à évoquer et féli-citer la position algérienne vis-à-vis de lacause palestinienne qu’il a qualifiéed’«exemplaire».

M. M.

FRANÇOIS HOLLANDEÀ PROPOS DU MALI :

«Le dialogue doitêtre éclairci»

Après avoir fait pression sur les autorités deBamako pour qu’elles se rendent disponibles, laFrance, par la bouche du président François Hol-lande, a fait savoir, hier, que les groupes nourris-sant des liens avec le terrorisme ne sont pas invi-tés à la table de négociations. Ce n’est pas unrecadrage mais une précision.

François Hollande s’est exprimé en effet hier,sur le péron de l’Elysée, où il avait reçu auparavantle président mauritanien, Mohamed Ould Abdela-ziz, sur la situation au Mali. «J’ai souligné qu’il yavait des progrès, grâce à la pression des Africainseux-mêmes par rapport à la perspective d’uneintervention de troupes africaines au Nord-Mali etqu’il y avait un dialogue politique», a-t-il affirmé,poursuivant : «Mais ce dialogue politique doit êtrelui-même éclairci, c'est-à-dire qu’il ne peut y avoirune discussion avec des groupes qui sont liés auterrorisme.» François Hollande ne s’est pas réfé-ré explicitement à un groupe terroriste déterminé.S’il est évident que personne ne veut dialogueravec Aqmi et le Mujao, les positions par rapport aumouvement Ansar Dine, qui s’est déclaré apte àparticiper au dialogue politique, restent mitigées.Jusqu’à un certain moment, la France avait conti-nué à considérer Ansar Dine, mouvement religieuxextrémiste, il faut le dire, comme un groupe terro-riste. Elle a dû, cependant, revoir sa position aprèsque le mouvement d’Iyad Ag Ghaly eut déclaré sarupture d’avec le Mujao et Aqmi. Le chef de l’Etatfrançais a, en outre, souligné «le rôle actif de sonpays au sein du Conseil de sécurité de l’ONU enfaveur de l’adoption d’une résolution, au cours dumois de décembre, autorisant le déploiement d’uneforce africaine au Mali». De son côté, le présidentmauritanien a indiqué que «l’approche actuelle,c’est d’engager des forces mais aussi de continuerà dialoguer et à discuter pour essayer d’engager unprocessus qui puisse mettre fin à la situation dansle Mali». Pendant que les deux présidents françaiset mauritanien s’exprimaient sur la question du dia-logue politique au Mali, les combattants du MNLAet les terroristes du Mujao et d’Aqmi ont relancéleurs affrontements, notamment dans la ville deMénaka, proche de Gao.

Les bilans de ces affrontements, que destémoins cités par les agences de presse ont quali-fiés de carnage, ont été difficiles à établir, tant estque chacun des belligérants revendique la bataillepour soi. Ce qui est, en revanche, sûr, c’est que lesmorts des deux côtés, parmi les civils, se comptentpar centaines.

Sofiane Aït Iflis

GHAZA : LES AMÉRICAINS BOOSTENT L’OPTION DIPLOMATIQUE

Une trêve devait être annoncée hier soir

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Après la tournée dureprésentant du Quartette,Tony Blair, lundi soir dans larégion, deux autres événe-ments ont pu relancer lesnégociations du Caire entreles représentants des deuxfactions islamistes palesti-niennes et le représentant dugouvernement israélien.

Il y a eu, d’abord, la visitedu secrétaire général desNations unies Ban Ki-moon,hier, au Caire puis à Jérusa-lem. Puis, et surtout, l’entre-tien téléphonique que le pré-sident américain BarackObama a eu avec respective-ment le Premier ministre del’Etat hébreu, Benjamin Neta-nyahu, et le président égyp-tien Mohamed Morsi.

Quant à la secrétaired’Etat américaine, HillaryClinton, elle était, elle, atten-due dès la soirée d’hier dansla région, chez les dirigeantsisraéliens et leurs homo-logues de l’autorité palesti-nienne à Ramallah.

Il faut bien préciser, ici,pour une meilleure compré-hension, que l’autorité duHamas sur Ghaza, n’étantreconnue par aucun gouver-nement, du moins ceux quicomptent dans le monde,c’est à Ramallah, chez Mah-moud Abbès, président del’Autorité palestinienne, quetout le monde se rend quand ilest question de faire une tour-née dans la région.

C’est pour la même raisonégalement que les négocia-

tions entre les dirigeants isla-mistes du Hamas et le repré-sentant d’Israël ont lieu auCaire. Ceci étant, l’implicationlourde de Washington dans leprocessus diplomatique auraété déterminante.

Les Etats-Unis ont, eneffet, fermement répondu àun ultimatum lancé par laRussie qui menaçait de dépo-ser une demande au Conseilde sécurité de l’ONU «pourun cessez-le-feu immédiat» siTel-Aviv n’arrêtait pas sonoffensive avant 14h 00 GMT.

Ce à quoi Washingtonrépliquera une heure avantl’expiration dudit ultimatumvia une lettre de sa représen-tante à l’ONU adressée auxquatorze autres membres duConseil de sécurité leur signi-fiant crûment que les Etats-Unis s’opposeront à une tellerésolution «contre-productiveet qui n’apporterait aucunecontribution au processus denégociations en cours».

Quoi qu’il en soit, hier enfin de soirée et à l’heure oùnous mettions sous presse,tout plaidait pour l’annonce

d’une trêve. L’AFP citait ainsiun responsable de Hamas quiaffirmait : «L’Égypte a envoyéune proposition finale et nousattendons la réponse d’israél.» Ce que ne démententpas les représentants del’Etat hébreu.

«Nous travaillons très duren utilisant nos canaux diplo-matiques. Mais je ne peuxvous donner l’heure de latrêve», confiera un membredu cabinet de Netanyahu à laradio militaire d’Israël.

Un grand quotidien israé-lien, citant, lui, des membresdu gouvernement, croit savoirque l’annonce coïncideraitavec l’arrivée d’Hillary Clin-ton.

Quoi qu’il en soit, l’espoirest grand quant à la fin de cedéluge de feu qui terrorise lapopulation de Ghaza depuisune semaine qui a encoredéploré vingt morts hier, por-tant ainsi le décomptemacabre à 120 victimes etprès d’un millier de blesséspour ne citer que les dégâtsimmédiats.

K. A.

Fin du cauchemar pour la population de Ghaza ? Auseptième jour de l’offensive israélienne sur l’enclavepalestinienne, les événements se sont accélérés demanière spectaculaire sur le plan diplomatique, dans lajournée d’hier et une trêve devait être annoncée en soi-rée, à partir du Caire par les deux factions islamistes,le Hamas et le Jihad islamique, à l’origine du conflitarmé avec Tel-Aviv depuis le mercredi 14 novembre2012.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE 5

IL TABLE SUR UN TAUX DE PARTICIPATIONENTRE 40 ET 45%

Ould Kablia répond à Seddiki

Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Daho Ould Kablia, visi-blement excédé par lesmenaces à répétition du prési-dent de la Commission natio-nale de surveillance des élec-tions locales, estime que lesprérogatives de la commissionen question sont claires. Il prieses membres de s’occuper dece qui est de leur ressort et dene pas s’égarer dans deséchanges à caractère poli-tique, ce qui, dit-il, «n’est pasde son ressort». Il avoue,cependant, que la commissionconnaît de «graves dissen-sions en son sein» mais ditrester optimiste car «nous fai-sons confiance à M. Seddikiqui est animé de bonnes initia-tives, même s’il est brouillondans sa manière de les pré-senter». Parmi les revendica-tions de Seddiki, la rémunéra-tion des membres de lacommission. Daho OuldKablia est à ce sujet catégo-rique. «Il n’est pas possible dedonner des indemnités auxmembres de cette commis-sion. C’est une commissiondes partis. Elle devrait êtrerémunérée par les partis. Cecidit, aucune demande de

dépense légale n’a été refu-sée à cette commission»,tranche le ministre qui était,hier, l’invité de la rédaction dela Chaîne III. Abordant le sujetdes élections locales, leministre prédit un taux de par-ticipation qui oscillera entre40 et 45%, considérant que«l'enjeu est important et cela,les électeurs l'ont compris. Jepense aussi qu'ils voteront àun seuil que nous estimonsentre 40 et 45%, niveau quenous avons atteint au coursdes dernières élections légis-latives». Interrogé sur le fosséqui sépare les électeurspotentiels de l’administrationet des partis politiques, leministre de l’Intérieur a étécatégorique : «Si rupture il y a,ce sera, dans ce contexte,entre le citoyen et les partis etnon pas avec l'administration.Ce sont les partis qui choisis-sent les candidats, alors quel'Etat assure simplement l'en-cadrement administratif ettechnique de ce scrutin.»

Il estime que le problèmequi se pose est situé auniveau de «la relation ducitoyen avec les partis, parcequ'une fois les élections pas-

sées, les partis ne s'occupentplus du travail pour lequelleurs candidats ont été élus etcela peut être considérécomme un échec partiel despartis politiques».

A une question relative auxcritiques émises par certainspartis à l'égard de l'administra-tion durant la campagne élec-torale, il a répondu que «beau-coup de partis veulent sedédouaner de leurs lacunesen accusant l'administrationde certains comportementspour lesquels ils ne peuvent

apporter aucune preuve. Celaest de bonne guerre, mais ledéséquilibre qui existe entreles grands partis, qui n'accu-sent pas l'administration, et lespetits partis provient de l'anté-riorité des uns par rapport auxautres et de la disproportiondes moyens», rappelant queles seuils de 5% et de 7% exi-gés respectivement pour leslocales et les législativesavaient été votés par lesdéputés et non imposés parl’administration.

N. I.

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Sid

Daho Ould Kablia.

Au président de la Commission nationale desurveillance des élections locales qui menaçait dela dissoudre, le ministre de l’Intérieur répond quel’institution de Seddiki devrait se concentrer surses prérogatives et ne pas entrer dans des débatspolitiques.

ALORS QUE LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR S’ATTENDÀ UN TAUX DE PARTICIPATION FAIBLE LE 29 NOVEMBRE

Belkhadem pense le contraireDans une déclaration matinale

faite sur les ondes de la Chaîne3 de la Radio nationale, leministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, Daho OuldKablia, a affirmé qu’il s’attend àun taux de participation qui sesitue entre 40 et 45% aux élec-tions locales du 29 novembre.

Que pense le secrétaire général duFLN de cette évaluation quelque peupessimiste ? C’était la question que nouslui avons adressée au siège de laMohafadha de Boumerdès. «Ce taux estfaible pour les élections locales (le tauxdu ministre, Ndlr). De tradition, le taux departicipation est plus important aux élec-tions communales que les législatives.Nous devons travailler pour booster cetteparticipation afin d’atteindre 53 ou 55%.»

Belkhadem, en visite électorale danscette wilaya pour soutenir les candidatsde son parti, pense, par ailleurs, que cetaux de participation (53 ou 55) seraatteint. Il estime, en outre, que le FLNpourrait obtenir la majorité dans aumoins un millier d’assemblées locales àtravers le territoire national. Notre secon-de question était en rapport avec lessoupçons formulés par plusieurs partispolitiques au sujet de la fraude électora-le. «D’où viendra la fraude s’il y a unecommission indépendante de surveillan-ce des élections et une commission desupervision de ces élections composéede magistrats ? De plus, dans chaquebureau de vote, 5 représentants de par-tis politiques seront présents, puis ledépouillement est public. Cette accusa-tion est nulle. C’est un procès d’inten-

tion», dira-t-il. L’orateur a expliqué le tra-vail en aval des scrutins électoraux maiss’est abstenu de commenter le travail enamont, plus important, que chapeautel’administration consistant, notamment, àla collecte des statistiques, la transmis-sion et la consolidation des résultats,l’élaboration des P-V, la transmission deces documents et enfin la proclamationdes résultats.

A noter que la visite électorale dupatron du FLN dans la wilaya deBoumerdès n’aura duré que 45 minutes.Il a marqué une halte au siège de laMouhafadha au niveau du chef-lieu dewilaya avant de se diriger vers la ville de

Boudouaou pour visiter le bureau de lapermanence de la liste FLN. Sans plus. Iln’a pas pris contact direct avec la popu-lation comme s’y attendaient les obser-vateurs qui ont suivi le cortège.

Un statut pour l’élu localPour revenir au court entretien qu’il

nous a consenti au niveau du siège de lamohafadha, Belkhadem est revenu surles grandes lignes du FLN en ce quiconcerne la gestion des communes.

«Nous travaillons essentiellementpour approfondir la décentralisation.Nous travaillerons également pour ren-forcer les missions de service public ausein des communes et des assembléesde wilaya. Nous veillerons aussi à ceque les municipalités puissent disposerde moyens financiers à la hauteur deleurs missions. A cet effet, nous défen-drons, au Parlement, la révision du sys-tème de la fiscalité locale permettant auxcommunes de recevoir une partie desfonds issus de cette fiscalité. Ce qui per-mettra aux collectivités locales d’avoirdes budgets pouvant les aider àrépondre à la demande des citoyens.Par ailleurs, avec des moyens financiersplus importants, l’APC deviendra lemoteur du développement économiquede la localité.»

Le code communal est-il une entravepour le maire et l’assemblée ? «Le pro-blème n’est pas le code communal maisle plus grand problème est l’absenced’un statut de l’élu local. Il est nécessaired’arriver lors de l’actuelle mandature del’Assemblée nationale à mettre en placeun statut de l’élu local.»

Abachi L.

CONFÉRENCE DE PRESSEDU RCD À TIZI-OUZOU

«La désaffection des citoyens pendant

la campagne électoraleest préméditée par

des officines du pouvoir»Alors que la campagne électorale entame son

dernier virage, le RCD, qui annonce la venue àTizi-Ouzou de son président, Mohcine Bellabès, le22 novembre prochain, pour l’animation d’unmeeting à 14 heures au théâtre Kateb-Yacine, aorganisé une conférence de presse pour présen-ter le bilan de la mobilisation de ses cadres et deses candidats pour rallier le suffrage des citoyensde la wilaya de Tizi-Ouzou, lors du scrutin du 29novembre prochain.

Pour ses animateurs, ce rendez-vous avec lesjournalistes est une manière de donner le changeet, surtout, les raisons de sa non-visibilité dansles médias publics. «La radio locale de Tizi-Ouzoun’a jamais couvert les activités du RCD et n’ajamais fait de comptes rendus de nos meetings»,dira Boussaâd Boudiaf, président du bureaurégional de Tizi-Ouzou du Rassemblement pour laculture et la démocratie qui, selon l’orateur, amisé sur une campagne de proximité et la mobili-sation de ses candidats et cadres locaux et natio-naux «pour ratisser» le territoire de la wilaya afinde faire la promotion de ses candidats et des pro-positions du parti auprès des citoyens. «Le RCDn’a enregistré aucun problème majeur et ses can-didats n’ont rencontré aucune animosité de la partdes citoyens», dira encore le responsable dubureau régional du RCD.

Qualifiant de «bonne», la campagne électoralemenée par les cadres et les candidats du parti,l’orateur n’a pas manqué de reconnaître le peud’engouement des citoyens pour la campagneélectorale. «L’engouement des citoyens n’est paspalpable», est-il écrit dans la déclaration remiseaux journalistes. «Des officines du pouvoir sontderrière une campagne visant à discréditer lesélus qui sont dépouillés de leurs prérogatives auprofit du chef de daïra», expliquera le responsabledu RCD, interrogé sur les raisons d’une telledésaffection. «Cette campagne de dénigrementdes élus locaux est voulue et préparée», explique-ra, de son côté, M. Ikherbane, sénateur et cadredu parti qui explique cette démarche par la volon-té de ses concepteurs d’accréditer l’idée que lescitoyens font plus confiance à l’administrationqu’aux élus.

Une réalité telle que décrite qui dénote durecul de la démocratie en Algérie selon Boudiafqui, ironisant, parle «de semi-démocratie car fai-sant fi de la souveraineté populaire, et cela en rai-son du fait qu’un chef de daïra nommé par simpledécision administrative remplace et assume lesprérogatives de l’élu qui est l’émanation du choixet des suffrages des citoyens».

Intervenant à leur tour, A. Aït Aider et S.Hadibi, premier et deuxième candidat sur la listedu RCD à l’APW, aborderont les tâches urgentesqui les attendent en tant qu’élus et les engage-ments qu’ils ont pris pour les réaliser. Travaillerpour le rétablissement de la sécurité, la luttecontre «la délinquance structurée par le systèmeaux fins de déstabilisation de la région», la pro-motion de l’investissement, sont les quelquespriorités détaillées par le candidat RCD, tête deliste à l’APW.

Son colistier, Hadibi, insistera sur le change-ment qui doit intervenir à la tête de l’exécutif del’APC de Tizi-Ouzou. «Le changement et le déve-loppement de la wilaya sont tributaires du change-ment à la tête de l’APC de Tizi-Ouzou qui est lavitrine de la wilaya», dira le vice-président del’APW sortant.

Faisant un constat de la situation alarmantesur les plans social et économique dans la région,le RCD se dit convaincu que «tout est fait quoti-diennement pour déstabiliser la Kabylie».

Une déclaration contenue dans la déclarationremise à la presse. Le RCD n’a pas manqué derépliquer aux déclarations faites dans les médiasà propos de la Kabylie par le ministre de l’Intérieuret celui des Affaires religieuses et des Wakfs.

S. Aït Mébarek

Abdelaziz Belkhadem.

Phot

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amir

Sid

Le Soird’Algérie Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE6

A ce sujet, un lâcher d’eau adû être opéré à partir du barra-ge de Bouhanifia pour caused'envasement. Mais quand ilpleut, cela engendre des inon-dations comme ce fut le cas audouar des frères Benchenineaprès le lâcher.

Dans la première étape, lepremier responsable du sec-teur a visité le projet qui a tou-ché à sa fin, en l’occurrencecelui du transfert d’eau à partirde Guargar, dessalement com-pris et dont doit bénéficier lenord de la wilaya et là, il se féli-citera des délais de réalisation,c’était somme toute un satisfe-cit du ministre nonobstant lesdifficultés surmontées. Il seradonc procédé à la mise en ser-vice de la station de Fornahtd’un apport de 15 000 m3.

L’autre projet encore plusambitieux et qui entre dans laperspective 2015 est celui duMAO qui consistera en AEP

pour la commune de Mascaraet du couloir Mohammadia-Sigqui devrait cibler une popula-tion de plus de 300 000 habi-tants en 2015 et de 600 000habitants, projection 2040.

Dans une première interven-tion, le ministre attentif aux pré-occupations, déclarera qu’ilétait impératif de sécuriser lawilaya en terme d’AEP commeil insistera sur la nécessitéd’adopter une stratégie entermes de communication et desensibilisation pour l’économiede l’eau.

Face aux besoins pressantsdu secteur de l’agriculture, ilannoncera qu’une fois le déficiten AEP solutionné, les eaux dutriplex Ouizert-Bouhanifia-Mohammadia seront dédiées àl’agriculture afin de réhabiliterles périmètres irrigués. A Sig, ils’enquerra du projet de rénova-tion des réseaux d’irrigation etplus justement des périmètres

de Sig et Habrat. Au menu desa visite, figurait également lavisite de la station de traite-ment d’eau potable et autresstations d’épuration du barragede Bouhanifia qui n’était pas en

reste puisqu’il constitue l’unedes priorités du secteur comptetenu de son taux d’envasementde plus de 50%. Sur le site, ilsera débattu avec le représen-tant de l’entreprise chargée de

l’opération de désenvasementdes modalités et capacités decelle-ci.

C’est ainsi que serontdésenvasés 6 millions de m3

pour un coût de 125 milliardsde centimes. Le ministrereviendra sur les stationsd’épuration dont le nombredevrait être porté à 17 et ferasavoir que la wilaya deMascara figure en tête deswilayas en terme de capacitéd’épuration bénéfique pourl’environnement et l’irrigation.

Sur le projet de réalisationdu périmètre de Ghriss dontl’étude est achevée et portantsur 5000 hectares et dont lasuperficie pourrait être revue àla hausse, soit le double, cedernier exhortera les respon-sables locaux à s’atteler à saréalisation compte tenu, dira-t-il, de la disponibilité des res-sources hydriques. Il terminesa visite par le projet de réali-sation du mini-barrage de ouedTaht d’une capacité de 7 000m3.

Une visite somme toutebénéfique et révélatrice desdéfis qui attendent la wilaya.

M. Meddeber

LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU À MASCARA

Au chevet d’une wilaya à sec

Actualité

Monsieur Hocine Necib, ministre des Ressources eneau, a effectué une visite d’inspection dans la wilaya deMascara qui souffre énormément du déficit de pluviomé-trie d’une part et de l’insuffisance d’ouvrages hydrau-liques pour la récupération des eaux pluviales, commecela a été le cas durant ces dernières précipitations.

Phot

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amir

Sid

Les participants à la manifesta-tion Architerre ont animé, hier, àl’Ecole nationale polytechnique,des ateliers de sensibilisation surles architectures utilisant la terrecomme matière première. Le butétant la relance de la productiond’un cadre moderne bâti en terre.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - C’estdans l’espace de l’Ecole polytechniqued’architecture d’Alger que des archi-tectes utilisant la terre ont ouvert unchantier de construction.

Entourés d’étudiants en architecture,les spécialistes venus des quatre coinsdu monde ont fait une démonstration dela construction avec cette matière pre-mière écologique et largement dispo-nible dans la nature. Les organisateursde la manifestation, le ministère de laCulture et l’Ecole polytechnique d’archi-

tecture, visent ainsi la réhabilitation d’unmode de construction traditionnelle lar-gement usité dans la société.

«Les architectures de terre utilisent laterre crue comme matériau de construc-tion. Ainsi, la course aveugle vers lamodernisation a poussé à la standardi-sation de la production architecturalemondiale, et progressivement induit unedévalorisation des architectures tradi-tionnelles, au premier rang desquellesfigurent les architectures de terre», adéclaré la commissaire de la manifesta-tion, Mme Yasmine Terki, dans un mot deprésentation de la manifestation. Elleexpliquera, par ailleurs, que les architec-tures de terre sont confinées au rangd’architectures du passé, «incapables des’adapter aux exigences modernes deconfort, de sécurité et de durabilité. Cesidées, pourtant totalement fausses, n’ensont pas moins pour autant moins pro-

fondément ancrées tant dans l’esprit despopulations, que dans celui de la grandemajorité des acteurs de la construction»,a-t-elle expliqué.

Jugeant cette situation inquiétante, laspécialiste dira qu’il est urgent de menerun combat en vue d’une réhabilitationtotale de cette forme d’architecture et lapréservation du patrimoine architecturalbâti en terre.

«Face à l’importance des enjeux mon-diaux que constituent le maintien de ladiversité culturelle, l’économie des res-sources naturelles et la protection del’environnement, le ministère de laCulture a décidé de mettre en œuvre unestratégie de réhabilitation de l’image desarchitectures de la terre», explique lacommissaire de la manifestation. Lamise en œuvre de cette stratégie a étéconfiée à un établissement public nou-vellement créé. Il s’agit du Centre algé-

rien du patrimoine culturel bâti en terre,CAPTerre, et passera par l’institutionna-lisation du Festival culturel internationalde promotion des architectures de terre,«Architerre».

Ce festival, selon ses initiateurs,«permettra de sensibiliser chaqueannée, quelque 250 des meilleurs étu-diants architectes et ingénieurs en géniecivil de tout le territoire national à l’impor-tance de la sauvegarde du patrimoinealgérien bâti en terre et de la productiond’un cadre bâti ancré dans la moderni-té».

Lors des ateliers comme ceux organi-sés hier, les étudiants seront initiés àplusieurs techniques de construction enterre dans des ateliers pratiques. Ilsdevront aussi suivre une série de courset conférences présentés par desexperts de différentes nationalités.

F.-Z. B.

LA MANIFESTATION «ARCHITERRE» A DÉBUTÉ HIER

Les experts plaident pour un cadre bâti en terre

Necib attentif aux préoccupations des habitants.

ETUDE NOTARIALEDE MAÎTRE TAHAR SIDI MOHAMED

NOTAIRE AU N°02. CITÉ DAHOU BOUMEDIENESEBDOU-TLEMCEN

Aux termes d’un acte reçu en notre étude en datedu 18/11/2012, enregistré aux bureaux d’enregis-trement de Tlemcen.Mme Hedara Fatma, née à Khamisse (Tlemcen), le11/04/1980 demeurant EL FAHS BENI SNOUS(Tlemcen) a nanti au premier rang le matériel ser-vant à la création d’une boulangerie industrielleau profit de la Banque Nationale d’Algérie, agen-ce de Sebdou 528 en garantie d’un crédit de3.915.000,00 DA et en deuxième rang au profit del’Agence nationale de soutien à l’emploi desjeunes de Tlemcen en garantie du crédit de1.406.218.00 DA accordé par ladite Agence.Le dépôt légal se fera à l’annexe locale du Centrenational du registre du commerce wilaya deTlemcen.Code notaire : 00/00/44/39

Pour avis, le notaireF19/012/B14

CONDOLÉANCES

Profondément touchés suite au décès de feuSETARI Hacène

dit si Hacèneancien moudjahid, en date du 1er

novembre 2012 à l’âge de 72 ans, son beau-fils Hamza Kamel ainsi que Hamza Hamid,Kraifa Raouf, Chergui H’mida, BoukhalkhalDjamel et Amem Achour présentent à lafamille de ce dernier, leurs condoléances lesplus attristées et l’assurent de leur sympathieen cette douloureuse circonstance. Le 40e

jour aura lieu le 10/12/2012.

NANTISSEMENTDE MATÉRIEL

ETUDE NOTARIALEDE MAÎTRE TAHAR SIDI MOHAMED

NOTAIRE AU N°02. CITÉ DAHOU BOUMEDIENESEBDOU-TLEMCEN

Aux termes d’un acte reçu en notre étude en date du18/11/2012, enregistré aux bureaux d’enregistre-ment de Tlemcen.M. Moumen Moussa, né à Sebdou (Tlemcen), le17/01/1990 demeurant Haï Lati El Hadj AhmedSebdou (Tlemcen) a nanti au premier rang le maté-riel servant à la création d’une location d’engins etmatériels pour le Bâtiment et Travaux publics auprofit de la Banque Nationale d’Algérie, agence deSebdou 528 en garantie d’un crédit de3.648.000,00 DA et en deuxième rang au profit del’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunesde Tlemcen en garantie du crédit de1.472.266.00 DA accordé par ladite Agence.Le dépôt légal se fera à l’annexe locale du Centrenational du registre du commerce wilaya deTlemcen.Code notaire : 00/00/44/39

Pour avis, le notaireF18/012/B14

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Le Soird’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE 7

Plutôt que de s'émouvoir !

«Je suis sidérée par cer-tains partis qui demandentplus de prérogatives auxmaires», écrit Lila Ben deStaouéli dans Vox Populi du19 novembre. Un cri dedéception partagé par beau-coup. Cependant, si des Algé-riens potentiellement élec-teurs trouvent nos mairesdécevants, ce qui les amène àbouder les élections, le devoirdevrait plutôt les interpeller,non seulement à voter, mais às'impliquer dans la gestion deleurs affaires quotidiennes, ense portant candidats.

Leurs soucis de tous lesjours, leurs problèmes ne peu-vent être sérieusement pris encharge que par un maire à lahauteur de ses responsabili-tés. Un maire qui, avant d'êtreélu, sait à quoi il s'attend. Unmaire qui a conscience de sonstatut et de ses devoirs. Unmaire est le premier magistratdans sa commune.

Un maire n'a que desdevoirs. Il est vrai que le pou-voir, par l'usure, la corruptionet l'aliénation politique fait fuirles compétences pour ne lais-ser place qu'à ceux qui nesavent dire que «OUI» à l'Ad-ministration et ne penser qu'àse sucrer.

Si tout un chacun n'est fortque dans la critique spectatri-ce, qui devient à la longuecomplice car encourageant etjustifiant la dépravation et ledétournement, devenant dansla conscience populaire«NORMAL», les maires d'hierreviendront demain et le mald'hier s'enracinera encore etencore. Et aux bonnes volon-tés de prendre le large dansdes barques de fortune pourmourir dans le ventre derequins.

Certes, ce n'est pas facile !Mais nous aurons quandmême essayé en y prenantpart. La nature a horreur duvide : «Je suis sidéré par ladémission, cette volonté à sesous-estimer et cette fixationde "ils sont tous les mêmes"de ceux qui ne font que pleu-rer.»

Achour Boufetta

BB II LL LL EE TT

La Jungle est une maison dont lespropriétaires sont moins bien lotisque leurs employés. En pénétrant

dans l’un des bâtiments dédiés à l’hé-bergement des étudiants, vous êtesfrappés par la simplicité de l’architec-ture, la même qui se répète treizefois, une entrée, trois marches, le pre-mier palier, un couloir à gauche et unautre à droite qui se termine par unesalle d’eau. La même chose sur troisou quatre étages sans aucune varian-te. Des portes le long des couloirs.Encore le souci de symétrie, de paral-lélisme. Une obsession. Pas unelucarne rebelle, pas un arc de cerclepour égayer ces bâtisses, une moro-sité à donner le tournis ou des étatsdépressifs si on donne de l’importan-ce aux couleurs. Du gris, peut-être dubleu, ou du marron pour les murs, unecouleur indéfinissable, indescriptible,déjà, en est-ce une ? Marron foncé,presque noir pour les portes et lesboiseries. Quand vous marchez lelong d’un couloir, vous ne vous ren-driez pas compte de votre avancées’il n’y avait ces chiffres au-dessusdes portes, et ces taches sur lesmurs, qui changent de taille, de formeet de couleur. En ces lieux, la routineet la morosité sont inscrites sur lesmurs comme des devises, des lois.

Salles d'eau ou grotteshumides ?

Il y a certains détails de cette insti-

tution qui méritent plus d’attention queles autres. L’hygiène fait partie de cesdétails et qui dit hygiène dit douches,lavabos et lieux d’aisance. Dans cettecité, douches et cabinets se font facedans ce qu’on appelle pudiquementsalles d’eau, alors qu’elles tiennentplus de la grotte humide. L’eau suintede partout, le plancher défoncé écla-bousse tout usager ne marchant pasassez prudemment, l’étudiant risquel’électrocution dès qu’il aspire à unpeu de lumière. On y a découvertrécemment des stalactites quis’étaient formés sur les plafonds etdes champignons gris de la grosseurde mon poing ont poussé sur lescadres en bois. Ceci confirme qu’onest bien dans une grotte humide etque, comme je l’ai dit plus haut, lesrésidences universitaires sont vrai-ment des écosystèmes riches et inté-ressants pour tout naturaliste ou géo-logue. Cet endroit est tellement insa-lubre que les résidents n’y vont qu’encas de force majeure et dans lescafés voisins de la résidence, il estpossible de surprendre un étudiantsortir des cabinets avec un grandsourire sur un visage presque ému.Que c’est bon de faire ses humanitésdans une cabine propre et saine quisent bon le citron !

La restauration fait partie de cesdétails qui comptent. L’alimentation,c’est ce qui détermine les rapports deforce dans la nature, la hiérarchie.L’analyse de la chaîne alimentairedans un milieu naturel nous apprendbeaucoup sur son fonctionnement.Ceci s’applique à notre cité. Tout cequi y vit ou presque se nourrit aux res-taurants universitaires, il y en a deux,un tout en bas, un autre tout en haut,en retrait des pavillons comme si onavait voulu épargner aux étudiants lesodeurs nauséabondes qui sortiraientdes cuisines.

Deux heures de queue pour un minable plateau

Aujourd’hui, les odeurs sont tropfortes et on les sent de tous lesrecoins de La Jungle. Bonne maisvaine intention de la part de l’architec-te. Identiques en tous points, les res-tos U sont deux grandes salles abri-tant un capharnaüm de chaises et detables qui sont paradoxalementpresque au même nombre (ce quej’expliquerais par la plus grande tailledes tables et la difficulté qu’on a à lesdéplacer), disposés sans aucunordre, sans aucune logique. Le par-terre est visqueux et les glissades fré-quentes. A l’heure des repas, les étu-diants font la queue enfermés dansdes sortes de tunnels en grillage cen-sés maintenir l’ordre. La queue peut

durer plus de deux heures pour unmisérable plateau, où il y a plus àjeter qu’à manger.

Il arrive sûrement que l’étudiantperde, en faisant la queue, plus decalories qu’il n’en reçoit de son pla-teau-repas. Ici, la chaîne alimentairen’est pas définie par les notions deprédateurs et de proie, car heureuse-ment, on n’en est pas encore arrivésau cannibalisme. En fait, on est plusou moins proches du sommet de lachaîne en fonction de la facilité qu’ona à accéder à la nourriture. Vous l’au-rez compris, les étudiants enfermésdans leur boyau de grillage ne doiventpas être au sommet de cette chaîne.Non, cette place est occupée parceux qui sont derrière les guichets, encuisine, ceux qui préparent les repas(je ne dirai pas «cuisinent», ça seraitune insulte faite à tous les cuisiniersdu monde). Puis viennent les agentsde sécurité, les femmes de ménage,les magasiniers… Priorité à tout cequi n’est pas étudiant, puis après,viennent les «extras» qui sont ni étu-diants ni employés de la cité et donton dit qu’ils sont aussi botanistes queles agents de sécurité, ce qui expli-querait leur bonne entente avec ceux-ci. Les «extras» partagent la nourritu-re des étudiants, sans toutefois parta-ger la longue attente que ceux-ciendurent. De là est née la contre-chaîne. Et enfin, viennent les étu-diants.

Non, pas encore, j’ai failli oublierd’autres occupants de la résidencequi sont du point de vue pratique toutaussi importants que les autres ; leschats et les rats, qui, étant plus agileset plus discrets que les étudiants,n’hésitent pas à entrer en cuisine parla multitude d’ouvertures qu’ils trou-vent sous les portes ou les fenêtres.

A propos des chats et des rats, jevoudrais vous signaler l’un des pro-diges que La Jungle nous offre à voir,ce prodige est que les rats, les chienset les chats ont profité de l’abondancede nourriture pour faire la paix, leschats obèses ne peuvent plus courirderrière les rats et les chiens n’étantplus obligés de disputer les restesdans les poubelles aux chats, ontarrêté de courir après ceux-ci.

Un loup plus féroce que tous les autres

La paix règne entre ces troisespèces, les rats prospèrent et sesont enhardis, quand les chats ontarrêté de les chasser ils ont perdul’habitude qu’ils avaient de détaler aumoindre bruit et depuis, ils osent tout.L’étudiant, quant à lui, vient presqueen dernier, presque, parce qu’ildevance, de peu, dans cette chaîne

les chiens errants qui pullulent danscette réserve. Les chiens passentaprès les étudiants parce que, tropgros, ils ne peuvent entrer en cuisinecomme les chats ou les rats, maisceci ne veut pas dire qu’ils sont moinsbien nourris que les autres.

La légende raconte qu’il régneraitsur La Jungle une meute de loupsqu’on appelle comptables, chefs deservice ou magasiniers et qu’à la têtede cette meute, il y aurait un loup,plus féroce que tous les autres etqu’on appelle par le terrifiant nom de«Directeur». On sait peu de chosessur ces êtres mythiques. Le commundes résidents vous diront qu’ils ne lesont jamais vus, et qu’ils ne sont mêmepas sûrs de leur existence. Quant auxplus anciens, ils vous affirmeront queces loups existent, qu’ils les ont aper-çus quelquefois à divers points de LaJungle mais jamais au restaurant,jamais à l’intérieur des pavillons. Cesespèces ne se nourriraient pascomme nous autres, les rumeursdisent qu’ils préféreraient manger despots de peinture, des meubles, ducarrelage ou des parties des restosuniversitaires…

Ce sujet est tellement mystérieux,tellement sombre que chacun seraconte sa propre histoire, sa proprethéorie sur ce qui serait à la tête de LaJungle. Moi aussi j’ai la mienne. Aulieu de loups, je vois une araignéegéante, qui, à partir du bâtiment blancqu’on a vu tout à l’heure, tisse des filsinvisibles, longs et au nombre infiniqui vont dans toutes les directions,couvrent chaque recoin de la résiden-ce, entrent dans chaque chambre etdans chaque trou à rats. Des fils decorruption, de mépris, des fils d’intimi-dation aussi, des fils pour voir, sentir,prendre, punir et récompenser. Cesfils dépassent les limites de LaJungle, ils s’étendent au loin pourrelier cette araignée à d’autres plusgrandes et plus voraces. Mais un filest plus important que tous les autres,c’est un fil vital pour l’araignée du bâti-ment blanc, il part de sa tête pour larelier vers je ne sais quelle bête vivantdans les hauteurs opaques de l’autrejungle qu’on appelle Algérie. <Néant>Ce fil a servi à poser notre araignéesur le bâtiment blanc, il pourrait aussiservir à l’en retirer un jour si les rési-dents, ne supportant plus que les ratset les chats soient mieux nourrisqu’eux, ne le coupent avant et précipi-tent l’araignée du bâtiment blancdans une chute déshonorante et dou-loureuse.

H. S.

• Bientôt, ça fera 6 ans depuisquand s'est connus (28.11.2006).Six ans de bonheur malgré nospetites disputes mais le bonheuret la joie de l'amour prennent tou-jours le dessus. Ma chère ettendre Lydy, ton amour ne cessede grandir dans mon cœur. C'estavec toi que ma vie a connu lebonheur. Je t'aime et je t’aimerai !Tu es la plus formidable desfemmes ...

Ton Ely qui t’aimerajusqu'à la fin de sa vie.

• Après tout ce temps depuisque je te connais, tu m'as offertdes ciels d'amour et de bonheur ettu m'as donné une envie d'écrirema plus belle histoire d'amourdont j'ai tellement rêvé. Pour moi,c'est un amour réel, éternel et je teconsidère non seulement commema moitié mais t'es mon âmeentière...

Dalel bachbouchtekEcrire à : textosoir@gmail.com

TTEEXXTTOO.. .. ..

La jungle, histoire naturelle d’une résidenceuniversitaire algérienne (2 et fin)

Par Hassan Saadoun

Repose en paix cher frèreHafidh KERAMANE

a été un homme exemplaire, valeureux et infatigable serviteur de notre lutte de Libé-ration, comme président de la section de l’UGEMA à Paris, membre de la Fédéra-tion de France, puis comme chef de la délégation du FLN en Allemagne Fédérale. Acôté de ses importantes responsabilités au plus haut niveau, il était pour nombre demilitants et militantes exfiltrés de France, celui qui assurait le premier accueil. Ilétait pour nous, non pas le responsable, mais le grand frère. Talentueux diplomate duFLN, il a su gagner à notre juste cause la confiance et l’adhésion de personnalitéseuropéennes dont l’aide à la lutte de notre peuple pour son indépendance a été si pré-cieuse.Que sa famille trouve ici l’expression de nos sincères condoléances.

Que Dieu lui accorde Sa Sainte Miséricorde et le reçoive en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Des militantes de la Fédération de France du FLN, 1956-1962 : Salima BOUAZIZ,Mimi MAZIZ, Fatima-Zohra OULDROUIS, Fadhila SAHRAOUI.

CONDOLÉANCESCompagnes de Akila OUARED, au sein de la Fédération deFrance du FLN 1954-1962, nous sommes profondément attris-tées par le décès de son époux, notre frère

Abdelhamid-Rachid OUARED

ancien membre de l’ALN, colonel de l’ANP. Que notre chère sœur Akila et ses enfants Sabrina, Safia, Yas-mine, Raouf, Anouar, veuillent bien trouver ici l’expression denos sincères condoléances et de nos affectueuses pensées.Nous prions pour que Dieu accorde au défunt Sa Sainte Misé-ricorde et le reçoive en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»Salima BOUAZIZ, Garmia FERIA, Rabéa KHATI, Louisa MAA-CHA, Mimi MAAZIZ, Leila MEKKI, Fatima-Zohra OULDROUIS.

CONDOLÉANCES

Le Soird’Algérie Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE8

A l’origine de ce crime, com-mis lundi vers 23 heures, unealtercation verbale entre lesdeux acolytes qui, pour des rai-sons que nous ignorons, ensont venus aux mains.

Selon les premiers élémentsd’information, l’agresseur, dansune folie meurtrière, a assénéun coup de couteau en pleinepoitrine à sa victime, la laissantgésir dans une mare de sang.Évacuée dans un état critiqueaux urgences chirurgicales duCHU Ben-Badis, la victime suc-comba à ses blessures en che-min.

L’agresseur, qui une fois sonforfait commis, a pris la poudred’escampette avant de serendre quelques heures plustard, accompagné de son père,aux services de sécurité. Il seraplacé sous mandat de dépôt.

Aussi, la multiplication descrimes et leur caractère crapu-leux — quatre en 72 heuresdont deux perpétrés rien quedans la journée de lundi — aplongé la ville dans un climat depsychose sans précédent.Lequel climat a été caractérisépar plusieurs agressions,notamment à la nouvelle-villeAli-Mendjeli.

Bref, le premier crime a étéperpétré dans la nuit de vendre-di à samedi sur la personned’un commerçant âgé de 45ans, originaire d’El Eulma. Il aété victime d’un coup violentque ses agresseurs lui ont assé-né derrière la tête. Le lende-main, à la cité EPLF, toujours àla nouvelle-ville Ali-Mendjeli, lecorps sans vie d’un individu âgéde 39 ans a été retrouvé par safemme dans un couloir gisant

dans une mare de sang. La vic-time a été égorgée. Les présu-més coupables, quatre per-sonnes, seront appréhendéspar les services de sécuritéquelques heures après. Une

enquête a été ouverte pourdéterminer les circonstancesexactes de ce crime.

Lundi, vers les coups de13h30, à la cité populaire Kohl-Lakhdar, une femme âgée de 53

ans a été mortellement poignar-dée par son mari (63 ans) prèsde la station de bus. Blessée àla cuisse, la victime rendral’âme sur place.

Farid Benzaid

QUATRE MEURTRES EN 72 HEURES

Psychose à Constantine

Soir de l’Est

La distributiond’un quota de 551logements publicslocatifs (LPL) sur untotal de 750 au profitdes demandeurs deplusieurs quartiersde la ville d’Annabaa débuté hier matindans des conditionsordinaires.

Cette distributionsera étalée sur deuxjours, hier et aujour-d’hui, pour mener à biencette opération, selonYoucef Laouar, direc-teur général adjoint del’Office de promotion etde gestion immobilière(OPGI) d’Annaba.

Les bénéficiairesconcernés viennent desquartiers du centre-ville,de la Plaine-Ouest, dela Colonne, de OuedKouba et de Boukhadra.

Une vingtaine delogements sont desti-nés à la résorption del’habitat précaire (RPH)de Sidi Harb, sauf quepour ce segment, lesbénéficiaires sont tenusde démolir leursbaraques avant deprendre possession deleurs logements, a pré-cisé Youcef Laouar pourqui cette façon de pro-céder est rendue néces-saire pour éviter larevente à des tiers des

baraques évacuées.«J’ai huit enfants, j’étaislocataire d’un F2 vétus-te à la Colonne depuisune vingtaine d’années.

Le jour où nousavons été destinatairesdes convocations pours’acquitter des frais degestion et du cautionne-ment des logements,c’était la fête pourtoutes les familles quise trouvent dans moncas.

Aujourd’hui, je viensde bénéficier d’un F4avec toutes les commo-dités nécessaires pour

une vie digne. Fini lapromiscuité dont nousavons longtemps souf-fert», nous dira ammiSalah, la soixantainebien entamée.

Situés au niveau dusite de Boukhadra III, àla périphérie du chef-lieu de la wilaya, ceslogements font face aunouveau pôle universi-taire d’El Bouni.

Après le relogement,il y a une quinzaine dejours, de 480 famillesayant occupé desbaraques au sein desbidonvilles de Sidi Harb

I, II et III et ElFakharine, dans lecadre du RHP, ce nou-veau quota vient atté-nuer un tant soit peu lademande en logementsqui a été estimée en2010 à quelque 40 000unités.

Depuis, la wilaya aprocédé au relogementde plus de 7 000familles dans les diffé-rents segments d’habi-tat relevant du secteurpublic, principalementdans celui du sociallocatif.

A. Bouacha

APRÈS LES 480 FAMILLESDES BIDONVILLES D’ANNABA

551 demandeurs des quartiersde la ville relogés

CAMPAGNEÉLECTORALE À MILA

Des prêcheurs dans le désert !

Les jours se suivent et se ressemblent à Mila, s’agissant decette campagne électorale qui entame, sa dernière ligne droi-te avant le jour J.

Les citoyens électeurs continuent toujours de bouder cesregroupements qu’on qualifie de meetings populaires ! Telsdes prêcheurs dans le désert, les leaders de partis et leursreprésentants locaux essayent, vaille que vaille, de capter l’in-térêt de quelques potentiels électeurs, qui ne croient, semble-t-il, plus à rien et à personne s’agissant de la chose politique.

Pour le citoyen, c’est toujours le même décor (course à l’af-fichage sauvage), le même discours creux qui ne comprendque des généralités et de vagues promesses irréalisables,auxquelles mêmes les candidats n’y croient pas d’ailleurs,mais surtout les mêmes têtes qui reviennent à chaqueéchéance électorale narguer la population ! Déjà des faussesdonnes au départ, se dit le simple citoyen ! Des candidatsqu’on découvre à chaque rendez-vous électoral sur la listed’un parti différent, autrement dit, ils font du nomadisme poli-tique au gré des conjonctures ! Comment peut-on croire, sedit-on, aux promesses de bien faire d’un candidat qui triche, neserait-ce qu’en usurpant des fausses compétences profes-sionnelles (sur les affiches) ou s’affiche avec de faux diplômesuniversitaires dont il est loin d’en être titulaire !

Des leaders de partis qui semblent loin de maîtriser un dis-cours politiquement correct ou d’avoir un quelconque pro-gramme à proposer, si ce n’est dénigrer ce qui a été fait parles prédécesseurs. Bref, une campagne toujours fade, sansattrait et sans intérêt et qui ne semble intéresser que très peude gens, puisque c’est du déjà-vu, entendu et rabâché àoutrance. Rendez-vous donc le 29 novembre !

A. M’haimoud

Les habitants de Constantine sont sous le choc. Unautre crime, le quatrième en l’espace de trois jours, a étécommis lundi tard dans la soirée. Un jeune homme âgé de25 ans a été mortellement poignardé par un individu âgéde 21 ans, à la cité Kaïdi-Abdallah.

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Ce qui n’était au début qu’unesimple revendication de la popula-tion de Zelboun est en train deprendre une tournure qui peut avoirdes conséquences directes sur lesélections du 29 novembre prochain.

Suite aux intempéries qui ont faitd’énormes dégâts dans la wilaya deTlemcen, le village de Zelboun, à l’instar desautres localités rurales, s’est retrouvé isolé.L’unique pont qui donne accès au village aété détruit par les inondations, et la popula-

tion a décidé de manifester sa colère en mar-chant sur le chef-lieu de la commune de BéniMester.

Selon des témoignages, il y a eu affronte-ment entre les habitants de Zelboun et deBéni Mester ; ces derniers se sont opposésaux manifestants qui voulaient brûler le siègede la commune. Il y a eu même quelquesblessés, et il a fallu l’intervention de la gen-darmerie pour séparer les deux camps.

Au troisième jour de ces manifestations, latension persistait et les habitants de Zelbounont brandi une autre revendication : ils ne

veulent plus faire partie de la commune deBéni Mester et réclament une nouvelle com-mune pour Zelboun... Ce différend existedepuis fort longtemps et pour l’instant, on nevoit pas comment ce conflit va se terminer siles autorités ne prennent pas cette menaceau sérieux.

A Zelboun, c’est toujours un sentiment defrustration et d’injustice qui est exprimé,notamment par les jeunes. Le village d’AïnDouz, faisant partie de cette même commu-ne, n’est pas, lui aussi, épargné par lesconséquences du mauvais temps, ses habi-

tants vivent dans l’obscurité totale et leschiens errants sont une vraie menace encette période hivernale pour les écoliers quifont de longs chemins à pied.

Tout le monde aura remarqué pendantces dernières intempéries l’absence totalesur le terrain des élus et de certains respon-sables.

Il faut tout de même rendre hommage auxservices de sécurité et à la Protection civilequi ont fait un travail colossal pour répondreaux nombreux appels de détresse.

M. Zenasni

TLEMCEN

Affrontement entre la population de Zelboun et Béni Mester

Soir de l’Ouest

MECHERIA

Mort suspecte d’un enfant

Le corps sans vie de Bouziane, un gamin de six ans, quin’a pas donné signe de vie depuis samedi dernier, a étérepêché d’une petite flaque d’eau stagnante boueuse aulieudit «Touifza» à une dizaine de kilomètres au sud deMéchéria.

Depuis l’annonce de sa disparition, des recherchesintensifiées ont été multipliées par les services concernés,et ce, dans l’espoir des parents et des proches, de retrouverl’enfant sain et sauf. Malheureusement, le sort du petitBouziane, était autre, il fut retrouvé dans l’après-midi de cedimanche, mort, noyé dans la boue.

Une autopsie a été ordonnée et une enquête a été aus-sitôt ouverte pour déterminer les circonstances exactes decette mort suspecte.

B. Henine

TIARET

2 morts et 3 blessés dans une collision

Un grave accident de la circulation est survenu avant-hier en fin d’après-midi, sur la RN 40, reliant la commune deSi El Houas à Mahdia, dans la wilaya de Tiaret, faisant deuxmorts et trois blessés, a-t-on appris auprès de la cellule decommunication de la Protection civile.

Le drame a eu lieu lorsque deux véhicules légers, uneRenault Megane et une Logan taxi, se sont violemmentheurtés.

La collision s’est soldée par le décès de deux jeuneshommes, l’un âgé de 30 ans et l’autre de 32 ans. L’ondénombre aussi trois blessés qui ont été évacués en urgen-ce vers l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Mahdia.

Pour rappel, à l’issue des 540 interventions qu’elle aeffectuées depuis le début de l’année en cours, la Protectioncivile a déploré 54 morts et 972 blessés sur les routes de lawilaya, et ce, malgré les récurrentes campagnes de sensibi-lisation menées sur les places publiques et à travers les dif-férents établissements scolaires et de jeunesse.

Mourad B.

Faut-il y voir un symbole ouune simple coïncidence dansl’annonce de la mise en servicecommerciale du tramwayd’Oran pour le 1er mai 2013 ?

Quoi qu’il en soit, c’est bien cette datequi a été annoncée à la presse lors de laénième visite du ministre des TransportsAmar Tou, qui a emprunté hier matin, àOran, le tramway sur une partie de laligne A, longue de 18 km.

C’est d’ailleurs cette première ligne,dont le départ est fait à partir du centre dedépôt de Sidi Maârouf, avec 32 stationsen passant par celle de l’Université del’USTO, de la place du 1er-Novembre pourfinir au terminus d’Es Senia, qui seraexploitée en premier en attendant lesautres extensions prévues d’ores et déjà.

Les prochaines phases prévoient desessais techniques le 10 décembre entreHaï Es Sabah et la place du 1er-Novembre. Courant janvier 2013, la lignede la place 1er-Novembre jusqu’à EsSenia sera soumise à son tour à d’autresessais techniques.

Le 2 mars sera effectué une marcheblanche, c'est-à-dire un début d’exploita-tion mais sans les passagers, et ce, afins’assurer les dernières vérifications tech-niques et la formation des conducteursdes rames.

Par contre, pour ce qui est des tarifsdes tickets applicables au tramwayd’Oran, aucune information ne sera don-née par le ministre ainsi que le DG del’EMA. Seule indication, une différenceperceptible avec les tarifs pratiqués sur laligne du tramway d’Alger, compte tenu de

la longueur des lignes du tramway d’Oranqui est bien plus grande. Quant à l’exploi-tation du tramway, elle a été confiée à lasociété mixte algéro-française Setram quicompte d’ici le mois de mai recruterquelque 700 employés, tous des natio-naux, tous corps confondus.

Pour les Oranais, il y aura encorequelques mois d’attente pour voir enfin seconcrétiser dans leur quotidien, l’avène-ment du tramway qui, par ailleurs, vaentraîner une redistribution des bus surles lignes telles que la 11, la 51, la U ouencore la 4G.

Dans l’après-midi, le ministre desTransports devait tenir un meeting auniveau de l’agglomération de Chtaïbi plu-tôt acquise, dit-on, aux partisans deLouisa Hanoune.

Fayçal Moulay

Le tramway d’Oran roulera le 1er mai

Les taxieurs qui déclarent ne pas avoir vude hausse du coût de leur course depuis 2005malgré leur demande formulée officiellementà la Direction des transports en 2009, restéesans suite. Les signataires évoquent ce qu’ilsa ppellent «leur pénalisation» vu ladistance des trajets qu’ils effectuent pour

empocher 40 DA , une somme qu’ils qualifientde dérisoire par rapport au coût de la piècedétachée.

Cette demande n’est pas la première dugenre, car les chauffeurs de taxis urbains sesont, à maintes reprises manifestés par desactions (grèves, sit-in etc.) pour faire fléchir la

direction du transport qui jusque-là est restéeimpassible à leurs doléances.

Les usagers des taxis urbains de leur côté,s’insurgent contre une telle augmentationarguant du fait que le taxi à la course ne l’estque de nom car en réalité, il fonctionnecomme un taxi collectif où sont entassés trèssouvent quatre clients pour des destinationsdifférentes réalisant ainsi de belles recettes.

Ces derniers doivent supporter tous lesdésagréments en matière de temps induit par

les détours que les chauffeurs de taxi fontpour embarquer le plus de clients sur leurroute au détriment de ceux qui sont presséspour rejoindre leur domicile ou leur lieu de tra-vail.

Les usagers de taxi, disent cautionnerpeut-être une telle demande avec une condi-tion, celle d’être seuls à bord pour rejoindreleur destination comme dans le passé où lechauffeur n’avait pas droit à la double course.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Les taxis urbains demandent 20 DA d’augmentation par course

Un tremblement deterre causé par unscandale financierconcernant le détour-nement de plus de 3,3milliards de centimes, asecoué la wilaya deNaâma en général etAlgérie Poste en parti-culier.

Le trou a été découvert auniveau de deux agences pos-tales à Naâma, à l’issue d’uneinspection d’Algérie Poste, quia passé en revue les opérationscomptables au niveau de cesdeux structures postalesurbaines. Indique-t-on.

En effet, selon les premierséléments de l’enquête, troisreceveurs répondant aux ini-tiales T. A., D. M., et B. M., sontimpliqués dans ces deux

affaires. La bagatelle du détour-nement constaté chez le pre-mier cité est évaluée à 1,7 mil-liard de centimes ; et pour lesdeux autres D. M. et son intéri-maire B. M. 1,6 milliard de cen-times. Si pour le premier cité T.A. l’acte serait isolé, comment

donc, les consignes entre D. M.qui est candidat aux prochainesélections municipales, ont étépassées dernièrement à sonintérimaire B. M. s’interroge-t-on? L’enquête qui n’est qu’à sesdébuts, démontrera à coup sûrles dessous de cette faille. Les

trois mis en cause seront pré-sentés devant le parquet cemercredi 20 novembre. Quandà l’inspection, elle continuera àéplucher cette affaire qui aébranlé encore une fois les pos-tiers, indique notre source.

B. Henine

ALGÉRIE POSTE DE NAÂMA

Un trou de plus de 3 milliards de centimes

20 quintaux de kif saisis Une autre quantité de drogue a été saisie à l’issue du coup de filet de lundi dernier des bri-

gades de la Gendarmerie nationale et des Gardes frontières (GGF), au lieudit Nouar, dans lacommune de Kasdir. La drogue en question, soit 20 q de kif traîté, se trouvait dans un fourgonde marque Mercedes, soigneusement empaquetés dans des caisses, a-t-on appris.

A la faveur de la nuit, les narcotrafiquants ont pris la fuite, et les recherches se poursuiventà travers ce vaste territoire frontalier. Notons que depuis la multiplication des postes au niveaude la bande frontalière, quelque 10 tonnes de kif ont été récupérées ces derniers mois à traversle territoire de la wilaya de Naâma par les services de sécurité. Cela prouve que la frontière esttotalement sécurisée par l’installation de ces nouveaux postes dont l’objectif est de stopper untant soit peu un fléau qui, d’un côté, enrage toute une couche de la société, et de l’autre enri-chit ses tenants.

B. H.

Dans un communiqué remis à la Maison de la presse, le Syndicat natio-nal des taxis et transports urbains demandent 20 DA d’augmentation parcourse. D’après leur demande, la course passerait de 40 DA à 60 DA.

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Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -Ses fréquentations des mosquées luivalurent une prise en charge par desPakistanais «pieux».

Leurs associations caritatives pro-posent y compris des formations aux«sciences légiférées (ilm charia, ndlr)que dispense une école saoudiennebasée en Afghanistan». «Roht notlobel ilm (je suis allé pour faire desétudes, ndlr) et j’avais l’intention dem’installer là-bas, me marier etconstruire un foyer», a-t-il dit à lajuge, hier, à l’ouverture de sondeuxième procès. Pour les besoinsde son déplacement, un «ami algé-

rien qui répond au prénom Omar» luiprocure un passeport «français».

«Avec l’argent que je me suis faiten Angleterre, j’ai loué une maison oùj’habitais avec d’autres étudiants», a-t-il indiqué. «Un beau jour, continue-t-il de raconter, un Algérien que je neconnaissais pas est venu me voirchez-moi».

«Il s’est présenté comme étant unbienfaiteur qui aime aider les étu-diants.

Je l’ai accompagné dans sa voitu-re jusqu’à un endroit où il m’a propo-sé un entraînement au tir», a-t-il ajou-té.

«H’chemt mennou !»«Pourquoi s’entraîner au tir ?», a

insisté la juge Meriem Djebbari. Il s’estexécuté par timidité, selon ses dires,contre son gré : «H’chemt mennou (jel’ai fait par timidité, n’osant pas refu-ser, ndlr). Je ne le désirais pas vrai-ment. Je me suis entraîné pendantdeux séances à la kalachnikov que jen’ai pas utilisée depuis. Quatre heuresen tout et pour tout», a-t-il dit.

Il fut arrêté en 2005 lors d’une des-cente des GI’S américains. Après unehalte dans un hôpital pakistanais où ilsubit une intervention chirurgicale, ilsera transféré à Guantanamo. Troisannées passées dans ce tristementcélèbre bagne où séjournent, souscontrôle de la CIA, des gens suspectésd’appartenir à des réseaux terroristes,ont néanmoins laissé des séquelles.Outre cet «objet métallique» qui setrouve encore dans sa tête, le psy-chiatre Djaâfar Benabdallah a diagnos-

tiqué chez lui une «psychose schizo-phrénique due à son incarcération».

Sous l’effet des psychotropesprescrits par son médecin traitant, lesréponses de Sofiane Haderbacheétaient plutôt confuses. «Je ne mesouviens plus de tous les détailsMadame la Présidente. Vous aveztout dans le dossier. J’avais dit toutce que j’avais à dire et vous faitesmieux de me le rappeler vous-même», s’est-il justifié. Dans sa plai-doirie, son avocate a clamé pitié : «Ila été suffisamment puni pour avoirété incarcéré sur la base de supposi-tions. Il n’y a aucune preuve l’impli-quant dans des attentats terroristes.D’autant qu’il a été l’un des premiersdétenus libérés de Guantanamo.»

Extradé en 2009 des Etats-Unisparce qu’il «souffrait d’une dégéné-rescence cérébrale après sa blessu-re en Afghanistan, d’autant qu’il neprésentait aucune menace pour lasécurité de l’Algérie et a besoin d’une

prise en charge médicale dans sonpays, près de sa famille», il a été jugéune première fois en novembre 2010.

Qu’il soit un être avide ou un cré-dule embarqué à son insu par desrecruteurs rompus à cet exercice ouqu’il soit la victime des suppositionsd’enquêteurs en panne de renseigne-ments, le tribunal de Sidi M’hamedl’avait acquitté. L’appel introduit par leprocureur de la République près lacour d’Alger et ensuite le pourvoi intro-duit auprès de la Cour suprême ontabouti à la cassation de la décision dutribunal criminel d’Alger. L’affaire avaitété renvoyée le 16 février 2011.

Rejugé hier, pour appartenance àune organisation terroriste opérant àl’étranger et pour faux et usage defaux, le représentant du ministèrepublic a requis contre lui une peine de15 ans de prison ferme assortie d’uneamende de 50 millions de centimes.Il sera, encore une fois, acquitté.

L. H.

Sofiane Haderbache, 32 ans. Il avait 19 ans quand ilavait quitté sa ville natale, Alger, pour émigrer en France.Avec un niveau d’instruction moyen (1re année secondai-re) et sans qualification aucune, il se retrouve sansemploi et tente aussitôt sa chance en Angleterre. Unséjour qui le propulse dans une spirale infernale dont ilsortira fou, ou presque…

LE TRIBUNAL CRIMINEL D’ALGER L’ACQUITTE POUR LA SECONDE FOIS

Les déboires d’un crédule

Les nouvelles conditions depassage définies par les respon-sables de la faculté des scienceséconomiques, de gestion etfinances ne font guère l’unanimitéau sein de la communauté ensei-gnante de l’Université de Béjaïaqui, dans une déclaration-appel,dénonce énergiquement à la fois leprocédé et «la fuite en avant» desresponsables de l’institution.

L’administration de la faculté, citent lesenseignants, «a franchi la ligne rouge en pro-cédant, plus d’un mois après les délibérationssouveraines des enseignants et de multiplestentatives – toutes vouées à l’échec – desti-nées à forcer la main aux enseignant (e)s, àla modification du P-V du jury de délibéra-tions, souverain et réglementaire, des ensei-gnants de deuxième année ESGC-LMD».

Ce qu’il faut savoir, ajoutent les ensei-gnants, «c’est que les nouvelles conditionsde passage définies par les responsables dela faculté pour accéder à la demande illégiti-me d’un groupuscule d’étudiants protesta-taires, outre qu’elles ne sont pas conformes àla réglementation en vigueur, pèchent parleur incohérence et l’absence de clarté. Cesnouvelles conditions de passage, arrêtées

par l’administration, ne répondent à aucunelogique, si ce n’est celle qui consiste à fairepasser le plus grand nombre possible d’étu-diants, particulièrement les protestataires,auxquels ils ont promis dès le début de réglerleurs problèmes ! Sinon comment expliquer,et c’est le plus grave dans l’affaire, qu’ondécide, encore une fois, suite à l’affichage dunouveau P-V (version administration) repê-chant un nombre impressionnant d’étudiantsrecalés et de l’action de blocage qui s’en étaitsuivie, menée par un petit groupe d’étudiantslaissés sur la route, de changer encore unefois le P-V en revoyant à la baisse les condi-tions de passage pour repêcher encore desétudiants !» Les enseignants contestatairesestiment que l’administration a nettementtouché aux prérogatives des enseignants, enfoulant aux pieds la réglementation et en selivrant à une telle «mascarade». «Aucunenseignant digne de ce nom ne devrait resterindifférent à ces dépassements !», ajoute lecollectif d’enseignants des sciences écono-miques. Et de conclure : «En tant qu’ensei-gnants attachés à nos prérogatives et au res-pect de la réglementation et des structures etayant le souci de la pédagogie et de l’éthiqueprofessionnelle, nous sommes interpellés parcette situation et devons, de ce fait, réagir fer-mement ! Ceci y va de la préservation de nosprérogatives, de l’éthique de notre professionet de notre crédibilité, voire même de notre

dignité d’enseignants. C’est pourquoi nousappelons l’ensemble des enseignants de lafaculté à observer une journée de protesta-tion pour ce mardi.»

Les étudiants de la faculté d’architecture,pour leur part, ont décidé d’adopter la maniè-re forte en bloquant l’accès à leur institutionafin de dénoncer leur mauvaise prise encharge.

La situation critique que vit ce départe-ment a obligé ces derniers à protester et àréclamer les conditions les plus élémentairespour leur bonne formation universitaire.

Le recours à la grève, selon les étudiants«est l’unique moyen de sensibiliser lesconsciences et, à terme, satisfaire nos exi-gences», à savoir le recrutement de tout l’ef-fectif pédagogique nécessaire pour assurerl’intégralité des modules (cours, T.D, T.P) sui-vant le programme ministériel, la disponibilitédes infrastructures (salles, amphithéâtres,ateliers) garantissant l’accueil décent detoutes les promotions d’architecture, le retardcumulé de 2 mois incombant aux respon-sables, soit intégralement rattrapé suivant lesmodalités concertées entre délégués desétudiants, un suivi strict et continu de la partdes responsables vis-à-vis des enseigne-ments dispensés et l’état d’avancement descours ainsi que la possibilité de dialogue avecles responsables.

Kamel Gaci

BÉJAÏA

Et revoilà les grèves à l’Université !

La police de Tipasa célébrait hierla Journée mondiale de défense etde promotion des droits de l’enfantqui coïncide avec le 20 novembrede chaque année.

Selon la cellule de communication de lapolice, cet événement est organisé conjointe-ment avec la Direction de l’action sociale, lesScouts musulmans, les associations carita-tives et la Radio de Tipasa.

Au menu de cette journée qui s’est dérou-lée au complexe omnisports de Tipasa, uneconférence sur les attributions et prérogativesde chacun dans le cadre de la protection del'enfance et les droits de l'enfant en Algérie,suivie par une exposition portant sur les acti-vités culturelles des enfants.

Cependant, il convient de noter que c’estl’exposition des données statistiques présen-tées par la brigade de la police spécialiséedes mineurs dans les délits, crimes, fugues demineurs, violence contre les mineurs, détour-nement et viols de mineurs qui aura le plusretenu l’attention, tant le bilan de ses activitésest éloquent. En effet, au cours de l’année2011, 107 mineurs en situation de dangerphysique, moral ou en détresse ont été pris en

charge, dont 91 ont été remis à leurs familles,9 ont été transférés vers le Centre de réédu-cation de Médéa, 3 ont été placés dans desCentres spécialisés et 4 autres dans desMaisons de protection de l’enfance.

Toujours au cours de l’année 2011, il a étérecensé 157 mineurs victimes de vol, d’agres-sion, de violence, de menaces, de détourne-ment et autres faits. Au cours de cette mêmeannée 2011, il a été, en outre, enregistré 39délits portant sur des vols, effractions de véhi-cules ou d’appartements, vols de portable,blessures et coups volontaires, port d’armesblanches, où sont impliqués 192 mineursdont deux filles.

La brigade de la police spécialisée dansles affaires des mineurs a, en outre, exposé lebilan de l’année 2012, qui fait état de 92mineurs en situation de dangers moral, phy-sique ou en détresse dont 81 ont été remis àleurs familles et 11 placés dans des centresspécialisés chargés de la protection de l’en-fance.

Au cours de l’année 2012, 99 mineurs ontété victimes de violence, de vol, de détourne-ment et autres délits licencieux. Pour la mêmepériode 2012, 80 délits furent enregistrés quiportent sur des vols, violence, port d’armes

blanches, agressions et autres voies de faits.Ces délits ont concerné 122 mineurs dont 2filles. Malgré ce tableau noirci par des crimes,délits et voies de faits, dont se sont renduscoupables des mineurs, cette cérémonie futquand même égayée par une représentationthéâtrale enfantine, suivie au cours de la soi-rée par une autre exposition enfantine de des-sins agrémentés par des couleursattrayantes.

La Direction de l’action sociale a été ausside la partie en organisant une projection-vidéo sur les droits de l’enfant. Dans le cadrede cette cérémonie, il a été évoqué laConvention internationale des droits de l'en-fant qui est un texte de 54 articles, adoptéepar les Nations unies le 20 novembre 1989.

Cette convention stipule en substance,qu'«un enfant n'est pas seulement un être fra-gile qu'il faut protéger mais que c'est une per-sonne qui a le droit d'être éduquée, soignée,et protégée, quel que soit l'endroit du mondeoù il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amu-ser, d'apprendre et de s'exprimer.»

En fin de soirée, ce fut au tour des Scoutsde présenter des sketchs et des chants patrio-tiques.

Larbi Houari

TIPASA

La police célèbre la Journée mondiale de défenseet de promotion des droits de l’enfant

Le Soir du Centre

BLIDA : ILS ACCUSENTCERTAINS SG D'APC

DE PARTIALITÉDes membres

de la Commission de surveillance des

élections se plaignent En marge de la journée de sensibilisation sur le

rôle et le travail des commissions de surveillance,organisée, lundi dernier, à la salle des conférencesde la wilaya de Blida, des membres de laCommission de surveillance des élections du 29novembre prochain se sont plaints de « la partialitéde certains secrétaires généraux des APC de lawilaya de Blida ».

Ces membres parlent, en effet, d’entraves prati-quées par des SG pour rendre difficile la tâche descommissions de surveillance surtout que lors desélections législatives, disent-ils, ces pratiquesétaient légion. Ainsi, affirment-ils, certains SG bat-tent carrément campagne pour des partis lors desmeetings alors qu’il leur est exigé d’être impartiauxet légaux. Et c’est pour cette raison que cesmembres refusent que de telles expériences serenouvellent pour cette échéance, citant le cas desélections de mai dernier où il leur a été refusé d’as-sister au dépouillement du scrutin, chose qui va àl’encontre, soutiennent-ils, de l’article 150 de la loisur les élections. Par ailleurs, ils se demandentpourquoi l’on refuse de leur remettre les listes desélecteurs afin qu’ils puissent faire appel lorsqu’ils’agit de noms suspects.

Enfin, le président de la Commission de sur-veillance de la wilaya de Blida a demandé à tous lesmembres des commissions communales de dres-ser des rapports au cas où il est constaté desdépassements.

M. B.

INTEMPÉRIES15 maisons inondées

et plusieurs personnesont passé la nuit dehors

Les dernières pluies qui se sont abattues surBlida et ses environs ont obligé certains citoyens àpasser la nuit dehors par peur d’être inondés, sur-tout que 15 maisons ont été totalement noyéesnotamment dans les localités de Guerouaou,Oued El Alleug, Mouzaïa et Hai Driouche.

Les éléments de la Protection civile des diffé-rentes unités de la wilaya de Blida ont dû interve-nir plusieurs fois pour évacuer les eaux et sauverles citoyens des submersions de leurs maisons.Par ailleurs, ils ont utilisé des moyens trèsmodernes et très sophistiqués pour pomper l’eau.

C’est dire qu’à chaque fois que la pluie tombe,des citoyens de la wilaya de Blida s’alarment etvivent dans l’angoisse car ils connaissent d’avan-ce les conséquences des intempéries.

M. B.

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE 9

D ans le premier numéro, réalisé dansles deux langues (en arabe et enfrançais), articles, jeux, devinettes,

blagues, bandes dessinées, infos, contes,histoires… se laissent savourer au fil despages. Dans la rubrique «La ronde desmétiers», les lecteurs découvrentquelques professions liées au domaine del’agriculture (vétérinaire, horticulteur…).Les technologies nouvelles occupent lehaut du pavé avec la vulgarisation de cesnouveaux appareils appelés les médiasnomades (labtop, livre électronique…).Portrait de l’artiste peintre Baya, retour surl’enfance du footballeur Madjid Bouguerra,enquête avec l’inspecteur Maher… lesrubriques se suivent et ne se ressemblent

pas. Au menu également une mini-enquê-te traitant de l’énurésie. La parole est don-née à des enfants âgés entre 8 et 10 ans,souffrant du problème du «pipi au lit».Infos insolites, calembours, page sur l’his-toire de l’Algérie, sensibilisation auxgestes écolos, quizz avec cadeaux à laclef, poster à accrocher dans sachambre… un univers coloré s’offre à noschères têtes brunes.Education, divertissement et information,Majalat Jili est un excellent outil pédago-gique et ludique.

Une publication pour la jeunesse à par-tir de 8 ans pour un petit prix : 120 DA.Bon vent !

Sabrinal

CASTINGPour les besoins du prochainlong métrage de Lyes Salem(réalisateur de Mascarades),nous sommes à la recherchede personnes aux profils sui-vants :Une femme (30-35 ans) Un jeune homme (25-30 ans)Hommes (50-60 ans)Un jeune homme (20 ans,blond aux yeux bleus)Le casting aura lieu les 20 et21 novembre à la Cinéma-thèque d’Alger (26, rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger-Centre) de10h à 18h.Contact :contactelwahrani@gmail.comTél: 0556820955.

THÉÂTRE RÉGIONALKATEB-YACINE DE TIZIOUZOUMercredi 21 novembre à 14h: Pièce 8 Mai 1945 de l’asso-ciation culturelle Ithran IloulaOumalou.

COMPLEXE CULTURELLAADI FLICI (BD FRANTZ-FANON, ALGER)Samedi 24 novembre à 15h :Concert de rap avec Nima Psy.

INSTITUT FRANÇAISD’ALGER (ALGER- CENTRE)Jeudi 22 novembre à 17h :Conférence «Quels modèlespour la démocratie ?» parBarbara Cassin, philologue etphilosophe, directrice derecherche au CNRS.

GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD (RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 30 novembre :Exposition de l’artiste peintreLakhdar El Gouizi.

MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPO-RAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN- M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 10 février 2013 :Exposition rétrospective«Traversée de la mémoire» del’artiste Lazhar Hakkar.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Du 15 au 22 novembre : 4e

Festival culturel internationalde danse contemporained’Alger sous le thème«Mouvements en liberté».Mercredi 21 novembre à par-tir de 18h : Spectacles de lacompagnie Les Kahinates «Al’ombre des gestes» (Algérie),de Studio 26 (Indonésie), duGrupo de Danza de la UNSAM(Argentine) et de la troupe dedanse contemporaine «Zig ZagDanza» (Espagne).Jeudi 22 novembre à partirde 18h : Cérémonie de clôturedu festival.

AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDI DE LA RADIOALGÉRIENNE ( 21, BD DESMARTYRS, ALGER)Jeudi 22 novembre à 19h30:Concert de La Troba Kung Fú

(Espagne) avec la collabora-tion du musicien hispano-algé-rien Yacine Belahcene Bene etdu musicien grecque IoannisPapaioannou (dans le cadre dela célébration du 50e anniver-saire de l’indépendance et du50e anniversaire de l’établisse-ment des relations diploma-tiques entre l’Algérie etl’Espagne).

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Mercredi 21 novembre à 15h: Lecture-débat «Le tumultedes mots».Direction artistique : ZianiCherif Ayad. Texte Le mythe enhéritage de Mohammed Abbou(Editions Hikma). Comédiens :Mohamed Seghir Bendaoud etSofiane Attia. Musique et chant: Nouredine Saoudi.Jusqu’au 31 janvier 2013 : 5e

Salon d’automne des arts plas-tiques, avec la participation de58 artistes (artistes-peintres,sculpteurs et photographes).

SALLE IBN ZEYDOUN DERIADH EL- FETH (EL-MADANIA, ALGER)Projection du film Sky Fall(James Bond 2012) de SamMendes : Séances 13h, 16h et19h. Durée du film : 2h26.Entrée : 100 DA. GALERIE D’ART BENYAA(4, RUE DE PICARDIE, LESCASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS, ALGER)Du 10 novembre au 31

décembre : Exposition«Vibration» de l’artiste plasti-cien Farid Benyaa.

GALERIE DAR EL KENZ (16,LOT HADDADI, CHÉRAGA,ALGER)Du 12 au 30 novembre : 12e

Salon d’automne du petit for-mat. Participants : 29 artistesdont Bettina Heinen-Ayech,Souhila Belbahar, CetherineRossi, Shahriar Piroozram,Mustapha Adane, MoncefGuita, H’ssicen et Salah Hioun.La galerie est ouverte dusamedi au jeudi de 10h à 18h.Elle est fermée le dimanche.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM(CHENOUA, TIPASA)Du 1er au 30 novembre : Dansle cadre de la célébration du58e anniversaire du déclenche-ment de la guerre deLibération nationale, expositiond’arts plastiques des artistes-peintres Saliha Khlifi, Saïd Aïdi,Imene Mebarki. Expositiond’archives photographiques(archives du ministère desMoudjahidine).

SALLE EL-MOUGGAR(ALGER- CENTRE)Jusqu’au 30 novembre : FilmZabana de Saïd Ould Khlifa, àraison de 4 séances pas jour à 14h, 16h, 18h et20h, saufles 24,28 et 29 novembre à rai-son de 2 séances par jour.

MAJALAT JILI : ENFIN UN MAGAZINE POUR LES ENFANTS !

Ludique et éducatif

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

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.R.

L’homme, beaucoup plus que la femme, est un vraidanger pour… soi- même ! Selon une étude françai-se réalisée en 2007, il semblerait que la personne laplus susceptible de tuer une personne est cette per-sonne elle-même. Il s’agit, évidemment, de suicide.

En France, en 2007, 374 cas d'homicides ont étérecensés, contre 10 122 suicides. Cela veut dire qu’ily a une proportion de 27 suicides pour un seul homi-cide.

Le suicide n'est pas considéré comme un homici-de, bien que, par définition, l'homicide comprennel'autolyse, c'est-à-dire, le meurtre de soi. Mais si lesuicide est considéré comme une forme d'homicide,27 meurtriers sur 28 seraient également leur proprevictime.

Les données obtenues par l'Inserm (CepiDcs) ontégalement révélé que les homicides se produisentsur des personnes de tout âge, mais majoritairementsur des hommes et femmes de 25 à 54 ans (plus de190 par an). Les suicides sont davantage le fait depersonnes entre 35 et 64 ans (près de 5 700 pourl'année 2007). Les hommes sont trois fois plus nom-breux à se suicider.

En France, en 2007, une vingtaine au moins de per-sonnes qui avaient mis fin à leurs jours étaient âgées demoins de 14 ans.

Protégeons-nous de nous-mêmes ! Les plusriches peuvent recruter des garde-corps…

B. K.bakoukader@yahoo.fr

Le coup de bill’art du SoirL’ennemi intime

Par Kader Bakou

C’est sous le slogan «Rock the Casbah», titre d’untube du groupe britannique The Clash, que ZikBoum annonce sa série de spectacles à la salle

Cosmos de Riadh-El-Feth, à Alger. Pour la première foisen Algérie, Zik Boum sera, du 22 novembre au 27décembre 2012, à l’affiche du Cosmos où il donnera desspectacles pour «les enfants de 3 ans et plus». ZikBoum est formé de trois artistes (parfois ils sont plusnombreux) : Anthony Alborghetti à la guitare, StéphaneLéandri à la batterie et Johnny Ferracci à la basse. Sesspectacles algérois sont le fruit d’une heureuse ren-contre avec le metteur en scène Julien Huteau. En réali-té, ses shows sont destinés aux adultes et aux enfantscar le but et de réunir les différentes générations dansdes moments de partage artistiques où la bonne humeurest reine. Cette nouvelle création, produite par leThéâtre du Funambule (Montmartre, France), résulted’une expérience riche de dix années de rencontres avecles différents publics de France et d’ailleurs.

Zik Boum a remarqué que les enfants veulent rapide-ment grandir tandis que les adultes, au contraire, rêventde rajeunir. Mais il y a qui, à tous âges, ont toujours l’es-prit jeune et c’est principalement à eux que s‘adressentles spectacles de Zik Boum.

K. B.

Enfin une publication qui s’adresse aux enfants ! Ludique etéducative, cette revue intitulée Majalat Jili (le magazine de

ma génération) met les petits plats dans les grands pour atti-rer le maximum de jeunes lecteurs.

SPECTACLE

Zik Boum au Cosmos

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESLe Directeur Général de la CaisseNationale des Retraites, le Directeurde l’Agence locale CNR d’Alger-Centre ainsi que l’ensemble du per-sonnel de l’agence, profondémentaffectés par le décès de leur collègue

CHAKOURMustapha

cadre à l’agence, présentent à lafamille du défunt leurs sincèrescondoléances et l’assurent en cettedouloureuse circonstance de leursoutien.Que Dieu le Tout-Puissant accordeau défunt Sa Sainte miséricorde etl’accueille en Son Vaste Paradis.

Anep n°304 929 - Le Soir d’Algérie du 21/11/2012

Ë∞NcÁ «_ß∂U»•JLX «∞L∫JLW •U‰ ≠BKNU ≠w ÆCU¥U ®RËÊ«_ßd… ́KMOU «°∑b«zOU •Cu¸¥U : ≠w «∞AJq: Æ∂u‰ «∞b´uÈ ®JöË≠w «∞Lu{uŸ: «∞LBUœÆW ́Kv ¢Id¥d «∞ª∂Od °s´∂b «∞Kt §FHd «∞LuœŸ ∞bÈ Ø∑U°W {∂j «∞L∫JLW°∑U̧¥a 2102/60/12¢∫X ̧Ær 21/78Ë°U∞M∑OπW«∞∫Jr °U∞∫πd ́Kv «∞Ld§l {b ßOb ́Kw ±∫Lb«∞πuœÍ «∞Lu∞uœ °∑U̧¥a 9291/70/82≈°s ßw±∫Lb √±Id«Ê Ë¢FOOs «∞Lb´OW ßOb ́Kw Å∂d¥MW±Ib±W ´KOt ∞d´U¥∑t Ë≈œ«̧… ®RË≤t «∞LU∞OWË«ùœ«̧¥W, ±l «_±d °U∞∑Q®Od °Nc« «∞∫Jr ´Kv≥U±g ´Ib ±OöœÁ «_ÅKw °ºFw ±s «∞MOU°WË≈∞e«Â «∞Lb´OW °MAd ≥c« «∞∫Jr ´Kv ≤HI∑NU°U•bÈ «∞B∫n «∞u©MOW, Ë¢∫LOKNU «∞LBU̧¥n«∞ICUz}W «∞LIb̧… °‡ 003œÃ°c« Åb̧ «∞∫Jr Ë≤Do °t ≠w «∞Ou ˫∞ANdË«∞ºMW «∞LcØu¸… √́öÁ, Ë√±Cw √ÅKt ±s ©d·«∞dz}f Ë√±Os «∞C∂j

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PENSÉELa famille du cher et regretté

Belai Hadj Aklidemande à tous ceux quil'ont connu et apprécié des'associer à la pieuse pen-sée qu’elle a pour son âme en ce 1er anni-versaire de son retour à Dieu.Que le Tout-Puissant l’accueille en SonVaste Paradis.

Il est aujourd'hui denotoriété que la fabricationautomobile n'est plus l'apa-nage des seuls construc-teurs. Un processus com-plexe où les équipemen-tiers interviennent le plussouvent à des taux supé-rieurs à 70%. L'un des plusen vue dans ce secteur estl'américain Tenneco avecses amortisseurs Monroeet échappements Walkerqui s'érige en leader mon-dial incontesté.

Un amortisseur sur quatrevendu dans le monde est d'origineMonroe et un échappement surtrois provient des usines Walker.C'est aussi 30% pour le premier et40% pour le second de parts demarché à travers la planète. Desproportions importantes qui rensei-gnent sur la fiabilité de ces produitsadoptés en première monte par plu-sieurs constructeurs automobiles

comme Général Motors, Ford,Renault, Volkswagen et DaimlerAG. Une gamme de produits extrê-mement variée qui se chiffre à plusde 4 200 types d'amortisseurs réa-lisés à travers les 80 usines.

La production des systèmesd'échappement occupe plus de75% de l'activité de Tenneco.

Le label Walker est recomman-dé en exclusivité chez les presti-gieux constructeurs automobiles àl'image de Audi, Mercedes Benz,Volkswagen, Mini, BMW, Jaguar,

Volvo, Fiat, Ford, etc. Un choix quise justifie par les nouvelles solu-tions technologiques initiées parWalker pour réduire sensiblementles émissions de particules pol-luantes. Et c'est également unegamme complète de produits quiévolue au rythme de la progressiondes normes internationales enmatière de dépollution et quis'adapte aux exigences des diffé-rentes réglementations.

Une nouvelle générationd'échappements

Un système d'échappementinnovant qui nous éloigne de laligne basique qui se chargeait decollecter les gaz non brulés à partirdu bloc moteur et de les endiguer àl'extérieur tout en réduisant leur nui-sance sonore. C'est actuellementtout un système moderne avecfiltres à particules assisté par ordi-nateur qui permet en plus de rédui-re les émissions de CO2 et de pré-server ainsi l'environnement. Unetechnique qui repose sur des filtres

à particules renforcés et dotés derevêtement catalytique de série. Onnous précisera chez Tenneco queles modèles diffèrent selon lesattentes et les processus de régé-nération spécifiques à chaqueconstructeur et assure un minimumde 95% de d'efficacité en filtration.Les délais de changement desfiltres sont désormais portés à 120000 km d'utilisation et des procédésde plus en plus simplifiés sont miségalement à la disposition des pro-fessionnels de l'entretien et de laréparation pour faire face aux solli-citations de leurs clients.

A ce titre, il est mis au point plu-sieurs supports de diagnostic, unlogiciel compatible avec tout typede catalyseur et des séances deformation pour actualiser les com-pétences des réseaux de serviceaprès-vente et les adapter aux nou-velles technologies. Pour les res-ponsables de Tenneco, le diagnos-tic est une étape déterminante dansl'opération de rénovation, «unemauvaise réparation en échappe-ment peut coûter très cher à un ate-lier, tant en pièces de rechange, de

main d'œuvre qu'en termes deperte de confiance du client. Autantnous avons pris l'engagement deproposer aux professionnels unelarge gamme de catalyseursmodernes, autant nous nous enga-geons à en assurer l'entretien et la

maintenance en offrant à nos parte-naires les supports nécessaires etles outils adaptés pour une meilleu-re efficacité dans leur mission».

Nos interlocuteurs ne manque-ront pas de nous souligner avecune note de fierté non dissimuléeque les dernières nouveautés auto-mobiles sont équipées de systèmesWalker, Golf 7, Polo, Seat Cordobaet Ibiza, la Skoda Fabia, laMercedes Classe C, la Smart, laVolvo S60, le BMW X3, la MiniCooper, la Lancia Ypsilon, lesCitroën Berlingo et C8, les PeugeotPartner et 807, les Renault Espaceet Clio, les Opel Astra, Corsa,Signum, Vectra et Zafira, les FordMondeo et S-Max, les Toyota Yariset Prius, les Honda CR-V et Civic etla Mitsubishi Colt.

L'importance de l'amortisseurC'est dans la banlieue ver-

doyante de Bruxelles, dans ce platpays si cher à Brel, que se situe l'undes plus importants sites de pro-duction de Tenneco. C'est précisé-ment à Saint-Trond en Belgiqueque nous avons pu nous rendrecompte de toute la complexité àconcevoir et produire ce tube enmétal rehaussé d'un piston quidétermine la qualité de confort despassagers et la stabilité d'une voitu-re, appelé amortisseur. Cette sim-plicité extérieure est en fait le fruitd'une longue période de dévelop-pement et de recherche. Une viréedans le centre d'ingénierie deMonroe nous permet de mieuxapprécier l'intérêt accordé à cet élé-ment de la voiture.

Près de 180 ingénieurs et tech-niciens y activent autour de proto-

types et de concepts innovantspour les adapter aux particularitésde chaque nouveau modèle conçupar les firmes. Des recherches etdes expériences sont menées enpermanence pour améliorer la qua-lité des produits et, par conséquent,le confort des véhicules et leurtenue de route. On nous apprendraque la conception et le développe-ment d'un nouvel amortisseur dureen moyenne deux (02) années etcomporte une multitude de tests enlaboratoire pour éprouver leur soli-dité, leur résistance à la corrosion,leur endurance et leur insonorisa-tion. Dans cette structure moderneet dotée des équipements les plushigh-tech, on nous fait part aussi dela technique Kinetic développée parMonroe et qui permet grâce à unegestion informatisée d'égaliser lapression du liquide dans les amor-tisseurs et assurer ainsi au véhicu-le une stabilité dans toutes lesconfigurations. Quelques centaines

de mètres plus loin, se trouve l'usi-ne de production où sont fabriquésprès de 300 000 amortisseurs parjour destinés aussi bien à la pre-mière monte pour les constructeursque pour le service après-vente.

Une chaîne de production quidébute à la fonderie avec la miseen forme des différents éléments del'amortisseur, tube, piston, ron-delles jusqu'au magasin central oùatterrissent les produits et où ilssont canalisés vers les construc-teurs et les services après-vente.

Des palettes soigneusementconditionnées attendent d'êtreexpédiées vers des destinationsaussi diverses que l'Afrique du Sud,l'Allemagne, le Moyen-Orient…Signalons ici que contrairement auxconstructeurs automobiles, Monroefabrique 80% des composants del'amortisseur et 20% seulementsont acquis auprès des fournis-seurs. Le fabricant américain insis-te dans sa stratégie de conquête dumarché mondial sur la sécurité et laprévention, car il est connu que desamortisseurs usés entraînent unmanque d'adhérence et même uneperte de tenue de route. Desconseils de Monroe préconisentune vérification des amortisseurstous les 20 000 km. Des cam-pagnes sont organisées pour per-mettre aux conducteurs de testergratuitement leurs équipements.

Au terme de cette visite instruc-tive, on a pu mesurer tout le soinaccordé à la conception et à lafabrication de ces éléments impor-tants dans la voiture et dont lacontrefaçon pourrait provoquer desdégâts incommensurables.

En Algérie, Tenneco est repré-sentée par un bureau de liaisonpour l'Afrique du Nord et de l'Ouestbasé à Alger.

B. Bellil

Le Soird’Algérie Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE 10

ÉQUIPEMENTIERS AUTOMOBILES

Monroe et Walker misent sur la sécurité

Le Tenneco Tour est une initiative originale des équipes de marketingdu leader américain et qui vise à attirer l'attention du client loin des sentiersbattus. Un concept lancé pour la première fois en 2012 en Algérie et qui asillonné, depuis, 40 000 km à travers 45 pays. Une caravane de 2 camionshabillés aux couleurs de Tenneco et arborant les logos des produitsMonroe et Walker offre aux clients et autres visiteurs l'opportunité dedécouvrir dans divers ateliers l'activité de l'entreprise et recevoir les expli-cations nécessaires auprès des experts de l'entreprise autour de la com-posante de l'amortisseur et de l'échappement et les sensibiliser surtout surles bienfaits de l'entretien et de la prévention. Une manière de vulgariserle fonctionnement de ces deux éléments de la voiture. Notamment, le rôlede la suspension dans la qualité du confort et de la tenue de route et lanécessité absolue de réduire au minimum les émissions de gaz dans l'at-mosphère et les moyens pour y parvenir.

Sa première présentation mondiale au public a eu lieu à Alger lors duSalon de l'équipement automobile «Equipauto». Pour l'année 2013, il estd'ores et déjà prévu que la caravane parcourt 50 000 km pour sensibiliser,expliquer et convaincre d'autres clients à travers le monde.

B. B.

BON À SAVOIR- Vérification des amortisseurs tous les 20 000 km etremplacés tous les 80 000 km- Une voiture sur deux présente des amortisseurs enmauvais état- Durée de vie d'un filtre à particules : entre 80 000 et 120000 km.- Il existe 4 200 types d'amortisseurs (véhicules légers,camions, bus, engins, motos, bicyclette…)

B. B.

Le siège de Monroe dans la banlieue de Bruxelles.

Une gamme de produits variée.

TENNECOEN QUELQUES CHIFFRES

. 24 000 employés dans lemonde.. 80 usines de fabricationd’échappements etd’amortisseurs dans 5continents.. 14 centres d’ingénierie. 7,2 milliards de dollars dechiffre d’affaires

TENNECO TOUR

Une mission de sensibilisation

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Rappelons au préa-lable que la marque Daciaa connu la croissance laplus rapide au cours desdeux dernières décenniesen enregistrant un volumeglobal de 2 millions deventes depuis 2004. Cejeune constructeur a vuégalement sa gamme sedévelopper et s'étendre à7 véhicules différents etcomplémentaires qui n'ontcessé de s'adapter auxattentes des clients.

Dans son évolution sty-listique, la nouvellegamme de Dacia entend,selon ses premiers res-ponsables, perpétuer sonattractivité traditionnellequi repose sur un rapportprix-habitabilité largementcompétitif, une fiabilitééprouvée et une offresimple.

La nouvelle identité sty-listique Dacia évoque unsentiment général de qua-lité et de force. La faceavant homogène, tra-vaillée autour du logoDacia bien installé dans lacalandre, est commune àl'ensemble des trois nou-veautés. Le dessin deslarges projecteurs ainsique la grille de calandrerendent la face avant plusexpressive.

De profil, le ratio entrecarrosserie et surfacevitrée renforce la sensa-tion de robustesse, affir-mée par une ligne de cais-se sculptée, des arches deroues plus marquées et

des flancs creusés quel'on retrouve sur l'en-semble de la gamme. Lestrois nouveaux modèlesinaugurent une nouvelleplanche de bord carbonefoncé ou bi-ton (selon lesmodèles et les versions) àl'instrumentation complèteet au traité moderne avecdes contours de cadranschromés et des com-mandes de dernière géné-ration particulièrementfonctionnelles. Les cer-clages des aérateurs, lelogo sur le volant et lavignette du pommeau dulevier de vitesses sontchromés (selon finition).

La façade centrale estsoulignée par un enjoli-veur de couleur (selon fini-tion), en harmonie avecles poignées de tirageainsi qu'avec la plaquettedécor sur le volant.

La qualité perçue a étésoignée et renforcée grâceau choix des matériaux etaux affleurements affinés.

Côté motorisation, ellesbénéficient de l'apport desnouvelles innovationstechnologiques introduitepar le groupe Renault,notamment le TCe 90, un3 cylindre de 898 cm3 avecturbo qui allie plaisir etagrément de conduite,maîtrise de la consomma-tion de carburant (4,8/100km)* et des émissions deCO2. Avec son turbo-col-lecteur à très faible inertieassocié à une distributionvariable à l'admission

(VVT), il délivre 90 ch à 5250 tr/min. Grâce à soncouple de 135 Nm dispo-nible dès les bas régimes(90% dès 1 650 tr/min), cemoteur est dynamique,réactif et onctueux.

On trouve aussi le blocessence de 1 149 cm3 decylindrée de 75 ch de puis-sance affichant uneconsommation contenuede l'ordre de 5,8 litres aux100 km et des émissionsde CO2 limitées à 135 g.

C'est également unmoteur diesel, le 1.5 dCide 75 et 90 ch conformeaux normes de l'Euro 5 quienregistre une augmenta-tion de son couple de 20Nm, soit 200 Nm dispo-nibles dès 1 750 tr/mn. Cemoteur se révèle dyna-mique dès les bas régimesavec une consommationparticulièrement écono-mique ne dépassant guèreles 3,8 l/100km.

Les nouvelles Dacia separent naturellement detoutes les dernières imagi-nations du groupe enmatière de confort et desécurité. On en citeraessentiellement le Dacia

Plug&radio qui se compo-sée d'une radio avec ungrand écran et d'un lecteurCD compatible formatMP3. La technologieBluetooth, les prises USBet jack en façade ainsi queles commandes sous levolant viennent complétercet équipement.

C'est aussi le systèmemultimédia Media Navinauguré sur Lodgy etDocker et intégré en faça-de centrale de planche debord.

Il comprend un écrantactile de 7 pouces (18cm), une radio avecconnexion kit mains libresBluetooth et fonction audiostreaming. On citera aussile limiteur régulateur devitesse et radar de reculainsi qu'une améliorationremarquable de la sécuritépassive et active des véhi-cules.L'habitabilité, pointfort des Dacia, se trouverenforcée avec des dimen-sions qui offrent desespaces de grande géné-rosité et un coffre auxcapacités de chargementrecord.

B. Bellil

Le Soird’Algérie Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE 11

NOUVEAUTÉS DE DACIA

Logan et Sandero changent de look

Le représentant exclusif du groupe allemandVolkswagen avec ses marques Audi, Skoda, SeatVolkswagen et Porsche organise des portesouvertes dans sa succursale d'Alger ainsi qu'auniveau de l'ensemble des agents agréés à traversle pays du 20 au 28 novembre. En cette occasion,des remises substantielles sont offertes aux clients,allant de 60 000 à 500 000 DA. Une opportunitéaussi pour les uns et les autres de découvrir ouredécouvrir, c'est selon, la gamme commercialiséepar Sovac.

Une gamme moderne bénéficiant des dernièresinnovations technologiques et d'un design attrayantet séduisant. Ces remises concernent essentielle-ment les marques Audi, Seat Skoda et Volkswagenet se décomposent comme suit :

VolkswagenGolf Move 200 000 DAGolf Match 150 000 DANew Jetta TDi Trendline 100 000 DANew Jetta TDi Confortline 100 000 DAPassat TDi Classic 100 000 DAPassat TDi DSG Exclusive 200 000 DATouran Match 150 000 DAVW CC Highline DSG 500 000 DA

SkodaYeti Elegance 100 000 DASuperb Ambition 200 000 DA

SEATIbiza Fully + toit 60 000 DAIbiza FR 100 000 DALeon FR 350 000 DA

L'opération porte sur les véhicules disponibles enstock et la livraison se fera soit en 2012 soit en2013, au choix du client !

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SOVAC

Portes ouvertes etremises attrayantes

La famille Dacia connaît pour la première foisdepuis huit ans un renouvellement important deses modèles-phares, Logan, Sandero etSandero Stepway. Présentées lors du dernierMondial de Paris, ces stars ont suscité unengouement particulier de la part des visiteurset des journalistes. Plus qu'un restylage defaçade, c'est une véritable montée en gammequi est proposée avec un design séduisant, denouvelles prestations et de nouvelles motorisa-tions.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE14

FOOTBALL

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RABAH SAÂDANE (EX-SÉLECTIONNEUR NATIONAL) :

«L’Algérie peut créer la surprise»

Le Soir d’Algérie : Quel estvotre avis sur le groupe de lamort dans lequel est tombée l’ENlors de la prochaine CAN enAfrique du Sud ?

Rabah Saâdane : Tout d’abord,il faut se réjouir du retour de notresélection nationale dans une phasefinale de la CAN puisque nousavions raté la dernière édition.Maintenant, groupe de la mort oupas, je pense que toutes les équipesont leur chance. Il ne faut pas avoirpeur d’affronter de grandes sélec-tions africaines. Il faut y aller enconquérant.

Le problème des blessures decertains cadres se pose à nou-veau. Ce peut-il être un handicap ?

C’est le problème du sélection-neur national. C’est à lui de trouverles bonnes doublures, et je n’ai pasd’autres commentaires à faire sur cesujet.

En 2010, sous votre direction,l’EN avait atteint les demi-finales.Cette sélection de Halilhodzic peut-elle en faire autant ou mieux ?

Seul Dieu le sait.Personnellement, je dis que tout estpossible. Cette sélection nationale

me semble bien armée pour faire unbon parcours et elle peut même créerla surprise. Qui aurait parié sur laZambie lors de la dernière édition ?Certainement personne et, pour-tant, elle a remporté le trophée, à lasurprise générale. Par conséquent,je crois que l’Algérie peut le faire,d'autant plus que la compétition sedéroule en Afrique du Sud.

Et quelle est la particularité del’Afrique du Sud par rapport auxautres pays africains ?

Quand vous évoluez en Afriquedu Sud, c’est comme si vous étiezen Europe. C’est différent desautres pays africains. Moi, je suispersuadé qu’on assistera à une édi-tion de la CAN très relevée et spec-taculaire.

Vous étiez présent lors de laremise du premier Soulier d’oralgérien à Mohamed Messaoud,un buteur qui n’a jamais joué ensélection.

Au début, Mohamed Messaoudétait prédestiné pour avoir une trèsbelle carrière.

Est-ce un talent gâché ?Non, je ne dirais pas cela. Ce

sont les circonstances qui ne lui ont

pas été favorables malgré sontalent. Il n’a pas eu la chance depasser par de grands clubs mais ildemeure un très bon attaquant quia tout de même eu une belle carriè-re en Algérie. D’ailleurs, il est tou-jours en activité à Chlef et il estconstant. La saison dernière, il ainscrit quinze buts, ce qui estremarquable dans notre champion-nat.

Pour vous, mérite-t-il large-ment ce trophée ?

Il le mérite amplement non seu-lement pour sa performance de lasaison dernière mais aussi pour sesqualités morales. C’est un joueurexemplaire dans la vie courante, etc’est très important pour un sportif.

Vous êtes actuellement à laretraite mais on a évoqué votrenom pour la DTN et on dit quevous êtes très sollicité par lespays du Golfe ?

Je suis gêné par ce genre dequestions. Pour le moment, il n’y arien de nouveau, c’est tout ce queje peux vous dire.

Pour conclure, un pronosticsur le premier match de l'Algérieface à la Tunisie lors de la pro-chaine CAN...

Dans un tel groupe, toutes lesrencontres sont importantes et déci-sives. Je pense que les deux sélec-tions ont des possibilités de l’em-porter.

Propos recueillis par H. B.

Bien qu’il ait décidé de prendre sa retraite depuis sondépart de l’EN, Rabah Saâdane continue d’alimenter lesgazettes et de faire l’objet de nombreuses sollicitationset... spéculations. Certains le voient à la tête de la DTNaprès l’élection d’un nouveau président de la FAF, alorsque d’autres le voient dans un pays du Golfe dès que soncompte en banque aura baissé, selon eux. En attendant,profitons d’un entretien chic avec le «Cheikh».

TRANSFERT DE BELAÏLIÀ L'ES TUNIS

Le MC Oran réclamel’indemnité

de formationLa direction du MC Oran compte

réclamer à son homologue de l'ESTunis une prime à titre d'«indemnitéde formation» de son ex-joueurYoucef Belaïli, engagé par le clubphare de la capitale tunisienne l'étédernier, a-t-on appris hier mardiauprès du président du club deLigue 1 algérienne de football, LarbiAbdalilah.

«Le MCO n'a jusque-là pasencore perçu l'indemnité de forma-tion du joueur Belaïli, alors que leslois de la Fifa sont claires là des-sus», a affirmé le premier respon-sable de la formation oranaise.

«Nous souhaitons régler cetteaffaire à l'amiable, et c'est la raisonpour laquelle nous avons décidéd'envoyer, dans les prochains jours,une correspondance dans ce sens àla partie tunisienne», a-t-il ajouté.

En fin de contrat avec le MCO,Belaïli (22 ans) avait opté pour l'EST— malheureux finaliste de la Liguedes champions d'Afrique —en juindernier pour trois ans. Les règle-ments de la Fifa garantissent depuisquelques années aux clubs forma-teurs de bénéficier d'une prime àtitre d'indemnité de formation danschaque opération de transfert de l'unde leurs joueurs, même au cas oùles concernés seraient libres de toutengagement envers leurs formationsrespectives lors de la conclusion dela transaction, souligne-t-on.

L'international olympique algé-rien, qui était sur le point derejoindre Caen avant que ce dernierne rétrograde en Ligue 2 françaiseen fin de saison dernière, ne s'esttoujours pas imposé dans l'équipetype des champions de Tunisie.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE15

FOOTBALL

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LES PLATINUM STARS DONNERONT LA RÉPLIQUE AUX VERTSLE 17 JANVIER À RUSTENBURG

Halilhodzic aborde la dernière ligne droite

En effet, après avoirmis la main sur une pre-mière joute amicale, le 12janvier (18h locales) àJohannesburg, face à lasélection nationale sud-africaine, Hali lhodzicapprend que la FAF aconclu un second matchde préparation devant leclub local des PlatinumStars. Cette confrontationest prévue le 17 janvierprochain au RoyalBafokeng Stadium deRustenburg. Le club dePlatinum Stars pointeactuellement à la 3e placeau classement du cham-pionnat sud-africain, avec19 points, à cinq lon-gueurs du leader, KaiserChiefs. Cette équipe étaitdir igée, en 2007, parl’Argentin Miguel AngelGamondi qui a exercé enAlgérie chez le CRB puisà l’USMA. Gamondi avaitcommencé son expérien-ce sud-africaine chez lesMamelodi Sundownsavec qui il a arraché letitre de champion en

2006. Le club a été fondéen 1991 sous le nom deSilver Stars. En 1998,après avoir achetéKhakhu Fast XI, franchisede deuxième division, ils'appelle Mapate SilverStars puis Tycoon SilverStars. Enfin, en mai 2007,la société d’investisse-ments Royal BafokengHoldings acquiert 51 %de la franchise et entre-prend d’identifier l’équipeà la région, la province dunord-ouest.

À cet effet, en août2007, le nom du clubdevient Platinum Starsafin de marquer le lienentre la région et une deses productions minièresemblématiques, le platine.En onze années d’exis-tence, les Platinum Starsont réussi à décrocherTelkom Knockout Cup(une sorte de coupe de laligue professionnelle) en2006 et sont devenus,une saison plus tard(2006-2007), vice-cham-pions d’Afrique du Sud.

Deux semainespour se parfaireEn vue du rendez-

vous continental, l'équipenationale sera donc enregroupement à partir du2 janvier au Centre natio-nal technique de SidiMoussa, qu’elle quitteraau soir du 3 janvier, àbord d'un avion spécial,pour l ’Afrique du Sud.Quinze jours durant, lescapés de Halilhodzic vonts’adapter au climat (l’étéaustral s’étale dedécembre à février) et àl’altitude (Rustenberg estsituée à 1 150 m duniveau de la mer).

Les Verts séjournerontdans cette vi l le où i lsbénéficieront des installa-tions d’un centre sportif àRustenburg ayant servide camp de base pourl'équipe d'Angleterre lorsdu Mondial 2010.

Le Bosnien devradévoiler la liste finale des23 joueurs devantprendre part à la CAN-2013, avant le 9 janvier,date butoir fixée par laConfédération africainede football (CAF). Lasemaine dernière, à l’is-

sue du match amical faceà la Bosnie-Herzégovine,le dernier de cette année2012 qui a vu l’EN dispu-ter 8 matches dont sixofficiels (éliminatoires dela CAN et de la CM), lesélectionneur des Vertsavait exprimé le besoin derenforcer les rangs del’EN par cinq ou sixjoueurs. Des profils qu’il adressés, il en ressort que,outre l’aspect expérience,Halilhodzic est intéressépar des renforts dansl’axe et le milieu défen-sifs.

Il est bon de signalerque Coach Vahid prévoitun dernier stage de cinqjours au profit des locauxdu 22 décembre au 29décembre à Sidi-Moussa.

Halilhodzic prospectera en Europe

Le sélectionneur del'équipe nationale de foot-ball, le Bosnien VahidHali lhodzic, entameaujourd’hui une tournéede prospection enEurope, en vue de laCoupe d'Afrique desnations. Cette tournée

permettra au coach natio-nal de suivre de prèsl'évolution de l'état desjoueurs blessés, à l'imagede Rafik Hall iche ouencore Liassine-BentaibaCadamuro, mais aussi àla supervision de nou-veaux éléments suscep-tibles de renforcer lesrangs de la sélection.

Lors de la conférencede presse d’après-match,contre la Bosnie,Halilhodzic avait annoncéqu’il ira chercher des ren-forts pour l’équipe là où ilsse trouvent. «Je doisbeaucoup voyager poursuivre l'évolution de l'étatde santé des blessésavant de prendre madécision quant à leurconvocation ou non pourla CAN-2013. Je comptesuperviser 5 à 6 nou-veaux joueurs», a-t-il sou-ligné. Il n’est pas à écar-ter, non plus, undéplacement du Bosnienau Qatar, dans les jours àvenir, afin de supervisercertains éléments évo-luant là-bas et d’enconvaincre certainsautres, comme NadirBelhadj, à reconsidérer sadécision de raccrochersur le plan international.

M. B.

Coach Vahid sait désormais à quoi s’entenir. Pas en termes de joueurs capables defigurer sur sa liste des 23 qu’il pondra le 9janvier prochain, au plus tard, mais à pro-pos de son programme de préparation surplace, à Rustenburg, en Afrique du Sud.

TUNISIE

L’Irak et le Ghanaau menu à DohaLa sélection tunisienne de foot-

ball effectuera son stage prépara-toire en vue de la Couped'Afrique des nations 2013 auQatar. Celui-ci débutera le 27décembre 2012 et s’étalera jus-qu’au 14 janvier 2013. Il seraponctué par deux rencontres ami-cales respectivement face à l’Irak(31 décembre) et le Ghana (13janvier). Les responsables tuni-siens sont à la recherche d’untroisième adversaire que lesAigles de Carthage affronterontau milieu de ce regroupement.

Trabelsi prévoit trois stages pour

les locauxLa sélection tunisienne de foot-

ball, premier adversaire des Vertslors de la Coupe d'Afrique (CAN-2013) en Afrique du Sud, effec-tuera, dans le cadre de ses pré-paratifs pour le rendez-vouscontinental, trois stages réservésaux joueurs du cru, a rapportéhier la presse locale.

Le premier regroupement estprévu du 26 au 28 novembre encours, le second du 3 et 5décembre prochain, alors que letroisième aura lieu du 10 au 12 dumême mois, ajoute la même sour-ce.

Le sélectionneur tunisien,Sami Trabelsi, compte ainsisuperviser le maximum dejoueurs évoluant dans le cham-pionnat local avant d'établir saliste des 23 éléments appelés àdéfendre les couleurs de l'Aiglede Carthage lors du tournoi sud-africain. La Tunisie a prévu entreautres, un match amical contrel'Egypte en fin de cette année.

La FTF outrée par les écrits de BlickPar ailleurs, la Fédération tuni-

sienne de football a adressé unecorrespondance à son homologuesuisse dans laquelle elle a tenu àl’interpeller à propos des écritsracistes de certains médias à l’en-contre des joueurs tunisiens évo-luant dans le championnat suisse.Quatre noms tunisiens évoluentdans le championnat de premièredivision suisse.

Il s'agit de Yassine Chikhaoui,Amine Chermiti et Mohamed AliNafkha (FC Zurich) et Seif Ghezal(FC Thoune). Ces derniers ont faitl’objet récemment, d’une offensivede la part du journal Blick qui apublié une caricature à caractèreraciste contre les joueurs tuni-siens du FC Zurich avant d'en-chaîner avec un article présentantune Tunisie où règne l'insécurité.

CÔTE D'IVOIRE

Test face à la RD Congo le 14janvier à Abu Dhabi

La sélection ivoirienne de football, adversaire de l'Algérie àla Coupe d'Afrique des nations CAN-2013 en Afrique du Sud(19 janvier - 10 février), disputera un match amical préparatoireface au RD Congo, le 14 janvier à Abu Dhabi (Emirats arabesunis), a rapporté la presse locale.

Cette rencontre se déroulera au cours du stage précompéti-tif programmé par la Fédération ivoirienne de football (FIF) auxEmirats, a précisé la même source.

La Côte d'Ivoire, sous la houlette du sélectionneur françaisSabri Lamouchi, s'est imposée mercredi dernier en amical àLinz face à l'Autriche (3-0).

Le club portugais deSporting Lisbonne (LigaSagres) serait sur lestraces de l'attaquant inter-national algérien du CRBelouizdad, IslamSlimani, en vue d'unéventuel recrutement, arapporté le site internetspécialisé Blogolo.

«Il est vrai qu’un agentm’a contacté i l y aquelques jours pour meparler du SportingLisbonne. Depuis, j ’at-tends», a confié Slimani àla même source.

Islam Slimani s'est misen évidence depuis sapremière convocationavec l'équipe nationale,en inscrivant 5 buts avec

les Verts.«Le Sporting, ceserait un rêve ! C’est ungrand club européen. Etle Portugal possède unexcellent championnat», aajouté le goléador duChabab.

Slimani ne sera pasdépaysé s'il viendrait àopter au profit duSporting, puisque soncompatriote et coéquipieren sélection, HilalSoudani évolue au VitoriaGuimarães

«On est compagnonsde chambre en sélection.Hilal me parle souvent duchampionnat portugais. Ilaime beaucoup, et c’estvrai que ça donne envie»,souligne Slimani.

SON TRANSFERT POURRAITINTERVENIR AU MERCATO D’HIVER

Le Sporting Lisbonne surles traces de Slimani

Gerets encense MeghniInterrogé par le site du club italien, Milannews.it,

l’actuel coach de Lekhwiya SC (Qatar), Eric Gerets,s’est exprimé sur son joueur, l’international Algérien,Mourad Meghni. «Je suis très satisfait de son rende-ment. C’est un joueur très doué techniquement, maisva moins vite. Il est que dans ce championnat que jedécouvre, la technique est la chose la plus importan-te», a-t-il confié. Gerets, qui a évolué chez lesRossoneri (1983-1984), a été sollicité par le site desMilanais pour donner son avis sur Mbokani, l’atta-quant d’Anderlecht que le Milan AC reçoit ce soir enLigue des champions. Milannews.it a interpellé Geretsà propos de Meghni dans la mesure où ce dernier a,comme le Belge, évolué en Serie A, respectivement àBologne et à Lazio. Dimanche, Gerets n’a pas assistéà la rencontre Lekhwiya- Qatar SC en raison d’unsouci de santé. Ce soir-là, Meghni a fourni une gran-de prestation et a été désigné «homme du match».

M. B.

Les Platinum Stars serviront de répétion générale pour nos Verts.

Je reçois l'invitationde Djelani Maâchipour tester dans sonsalon un nouveauproduit. Il me parle duSteamPod… Jecomprends avec monanglais basique qu’ils'agit d’eau ou devapeur !!!

Etre coiffé avec de lavapeur alors que mescheveux ne craignentqu’une chose :L’HUMIDITÉ !! Macuriosité prend le-dessussur mon doute. Je merend donc au salon, lecoiffeur m’explique cequ’est ce lisseur. C’estun nouveau procédérévolutionnaire. LeSteamPod n'est pas unsimple lisseur, mais unlisseur-soin. En effet,grâce à la vapeur hautdébit et la pro-kératine(gamme de soins àutiliser avec leSteamPod), il lisse,reconstruit la fibrecapillaire et protège lescheveux des chocsthermiques que peuvententraîner les successivesutilisations d'appareilschauffants.Sa mise au point auranécessité 5 ans derecherches et 8 brevets. La séance commence parun shampooing. On melave et essore lescheveux, le coiffeur aprélevé 1 à 2 noisettes decrème de lissageSteamPod adaptée et lesrépartit uniformément surl'ensemble de machevelure. Par la suite, onme sèche les cheveux à

100%, on me les brosseet on m’applique un sérumsur les pointes et leszones sensibilisées. Puisvient le tour du StremPod.Djelani Maâchi règle latempérature en fonctionde la sensibilité ducheveu, ça peut aller de170 à 210°. Il prendmèche par mèche mescheveux et les lisse de laracine à la pointe. Il fait 1à 2 passages lents parmèche. En moins de 15mn, mes cheveux sonimpeccablement biencoiffés, structurés etsurtout sans l’effet paquet.Je sens mes cheveux

souples et doux autoucher, profondémentnourris. Ce qu' il fautsavoir aussi, c’est qu'onpeut avoir toutes lesformes voulues : du lisseà l'extrême en un seulpassage, au bouclé ouondulé. La promesse deDjelani Maâchi esthonorée, je sors de son

salon avec un lissageultra-rapide, ultra-efficaceet ultra- durable. Celissage peut tenir jusqu'àune semaine. Abat lesfrisottis et big up auxcheveux souples etbrillants !

Les plus Contrairement à un lisseurclassique, plus on utiliseSteamPod, plus le cheveuest nourri. Si vous souhaitez l’utiliserchez vous, une versiondomestique existeégalement. A vous lesbrushings professionnels àla maison ! Utilisable sur

tous types de cheveux,même sensibilisés etcolorés.

Les moins Franchement, et encherchant bien, jen’en trouve pas.

Bilan Quand on se fait unbrushing ou on utilise

un lisseur classique, noscheveux sont plus abîmésde jour en jour, alors quelà, on est superbementcoiffé, dans le silence, ilfaut bien le préciser(l’appareil ne fait aucunbruit), et la totale, on faitdu bien à nos cheveux.Que demande le peuple !

Hayet Ben

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

TTrraanncchheess ddee mmeerriinngguueess125 g de

beurre, 1 tassede sucre en

poudre, 2 œufsblancs et

jaunes séparés,1 tasse de

farinetamisée, 1

tasse de noixde coco séchée

Allumez le four à180° C.Travaillez le

beurre et la moitié du sucre en crème légère etmousseuse. Ajoutez en battant les jaunes d’œufs.Incorporez la farine. Farinez le bout de vos doigts ettassez la pâte au fond d’un moule beurré de 18 cm X28 cm. Battez les blancs d’œufs en neige très ferme.Ajoutez-y peu à peu le reste de sucre en battant pourfaire épaissir et briller le mélange. Ajoutez la noix decoco. Etalez la meringue sur le fond de pâte. Faitescuire 25 à 30 min jusqu’à ce que la pointe du couteauen ressorte propre. Laissez refroidir et découpez encarrés. Conservez dans un récipient hermétique.

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Contre le calcium, laméfiance fut longtempsde mise. Mais il estmaintenant prouvé qu’untrop faible apport encalcium favorise laprésence dans les urinesdes substances acides,appelées oxalates,provenant de ce que l’onmange. Or, justement,ces substancescristallisent facilement etfavorisent donc laformation de calculs.La consommation decalcium doit êtrenormale, de 800 mg à 1g quotidien :l’alimentation (hors

produits laitiers) enapportant 200 à 300 mg,il faudrait consommerchaque jour par exempledeux yaourts nature etun quart de litre de laitou une part de fromage(45 g de camembert ou30 g de fromage à pâtedure). Les personnesconsommant davantagede calcium doivent boireune eau peu calcique(moins de 100 mg/l,indiqué sur l’étiquette).Celles qui mangent peude laitages doiventcompenser avec uneeau calcique (200 mg ouplus).

TTrruuccss eettaassttuucceess

n Si vous voulez couperun cake sans l’émietter,trempez votre couteaudans l’eau chaude.

n Pour rattraper unemayonnaise tournée,mettez un nouveaujaune d’œuf dans unsaladier différent avecune cuillerée demoutarde et une pointede couteau de farine.Mélangez bien le tout etincorporez-le à lamayonnaise tournée.

n Les taches de sueurdisparaissent sur lestissus fragiles avec del’eau vinaigrée. Onrepassera humide pouréviter l’auréole.

n Vous ne raterez plusle caramel si vousappliquez cette règle :cinq morceaux de sucrepour une cuillerée àcafé d’eau.

J’ai testé pour vousUn brushing hi-tech

à la vapeur

Salon de Djelani Maâchi Dély Ibrahim, Aïn Allah,Résidence 21e siècle.

Tél : 055321981Prix : de 1000 à 1500

DA, selon la longueur dela chevelure.

CALCULS URINAIRESFaut-il limiter ouéviter le calcium ?

PPaaëëllllaa aauu ppoouulleett1/4 de bol de farine, blancsde poulet coupés en lanières,2 cuil. à soupe d’huile d’olive,2 gousses d’ail, 1 oignonémincé, 1 poivron émincé, 1courgette émincée, 150 g deriz, 400 g de tomates, 500 mlde bouillon de poulet, 1pincée de safran, 1/2 bol depetits pois,1 cuil. à soupe debasilic haché, 1 cuil. à soupede persil haché, sel et poivre.

Fariner le poulet, saler et poivrer. Dans unecasserole, chauffer 1 cuillère à soupe d’huile. Fairesauter le poulet à feu moyen, jusqu’à ce qu’il soitbien doré. Le retirer de la casserole. Ajouter 1cuillère à soupe d’huile. Laisser revenir l’ail, l’oignon,le poivron et la courgette. Incorporer le riz, lestomates, le bouillon de poulet et le safran. Saler etpoivrer. Couvrir. Porter lentement à ébullition, remuerune fois. Réduire le feu et laisser mijoter, toujourscouvert, jusqu’à ce que le liquide soit presqueabsorbé et que le riz soit tendre. Incorporer les petitspois, le basilic, le persil et le poulet. Cuire environ 5minutes pour terminer la cuisson et réchauffer.

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLourdauds

----------------Etat

américainSombre

----------------Limitai

Aimable----------------

Loups----------------

BourdePrécieux----------------Situé----------------Jeu de cartes

Lettres du ksar----------------Parle trop----------------Dommages

Neptunium----------------

AvionComparatif----------------Note (inv.)

----------------Argent

Ex-Sonelgaz----------------Bulletin----------------Entreprise

A payer (inv.)----------------Latine (dés.)----------------

Article

Pourl’Allemagne----------------

PiqûreDurée

----------------Stoppe

Destin----------------

Monnaie----------------

Gaz

Région de France----------------

Fin de série

Piste----------------Pressants

----------------Regret

Faiblesse----------------

Fleuve

Article----------------

Amas

Mauvaisfilms----------------Fatigué----------------Mises

Article----------------Mesure----------------Cri de douleur

Pays----------------

RappelSuçai

----------------Aliment

----------------Lancées

Pronom----------------

Près deMarseille

Pays----------------

Plus----------------

PoissonAmer

Fut apte----------------

PoissonLettres

sinistres----------------

Océan

Néon----------------Consonne

double

Possessif----------------Débrouille

Appris----------------

BranchéNickel

----------------Nef

de fortune

Sans intérêt----------------

Touffu

Note----------------

Diplôme

Non-dit----------------

Exprimes

Foncerai----------------

Bonbons

Vrai----------------

Types

Latine----------------

Radium

Flatteur----------------Préposition

Pharaon----------------

RaviesSucera

Adverbe----------------

Plus qu’assez

Domestiques----------------Chef nazi

Consonnedouble

----------------Note

Mesure----------------Entrée de Rome----------------Préservas

Pour la petitesse----------------

Pronom

Cube----------------

RincéesActrice

française

Coupécourt

----------------Donation

Robuste----------------

Rives

Placé----------------Feuilletons

Gorge----------------

Cédée

Prénom----------------

Rejoint

Possessif----------------

PronomArme (pho.)----------------

Stylos----------------Gendarmerie

Chanteusefrançaise

----------------Echec

Sérieux----------------

Anneau

Ornerai----------------

Naufrage

Pays----------------

Proche

Libérée----------------

Mois

Fin de nuit----------------

Monnaie

Possessif----------------

Outils----------------Fainéantise

Cycle----------------

Bulletin----------------Apercevoir

Lisières----------------

Murs

Panorama----------------

NabotVille deFrance

----------------Misa

Equité----------------

Couleur----------------

NuitBlouse

----------------Fleuve

BoissonIdéal

----------------Douceur

Pur----------------

Connaît

Persister----------------

MaladieConsonne

double----------------Induration

Boule----------------

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Fin du jour----------------

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Négation

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Le Soird’Algérie Détente Mercredi 21 novembre 2012 - PAGE 19

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Bachache et Yahiaoui fontpart du décès de leur père et grand-père

Bachache Yahya - 90 anset de leur mère et grand-mère

Yahiaoui Wardia - 85 ansL’enterrement aura lieu aujourd’hui mer-

credi 21 novembre 2012 à la commune deTakroumbalt, Bordj-Bou-Arréridj.

Puisse Dieu le Tout-Puissant leur accor-der Sa Sainte Miséricorde et les accueillir enSon Vaste Paradis. A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––Les familles Yefsah et Ouali ont la dou-

leur de faire part du décès de Ouali Aldjia épouse Yefsah

L’enterrement aura lieu aujourd’hui mer-credi 21 novembre à midi, à Tala-Amara,Tizi-Rached (w. Tizi-Ouzou).

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––A la mémoire de

Abdelkrim Sid Lakhdar«Fodil»

Il est difficile de parler detoi au passé, alors que tu vienstout juste de partir. Tu as vu lejour au mois d’octobre de l’année 1934, et tuas quitté ce monde au mois d’octobre 2012,

loin de ta terre natale. Tu as fais beaucoup dechemin dans la vie, toi le fidèle descendantde Sidi Lakhdar Benkhelouf, né sous la nuitcoloniale, tu as été parmi ces valeureuxhommes de l’ombre qui ont été au rendez-vous de novembre 54. Tu as continué à servirce pays sans rien demander jusqu’au jour oùle Seigneur t’a rappelé auprès de Lui pour unmonde meilleur.

Repose en paix, Fodil. Que le Tout-Puissant puisse t’accorder Sa Miséricorde ett’accueillir en Son Vaste Paradis.

Les enfants de Tlemcen reviennent tou-jours à leur ville natale, tu es désormaisparmi les tiens sous les peupliers de Sid-Ahmed-Senouci.

Ta famille, ton frère Abderrahim.F04012/B14

––––––––––––––––––––Rezzoug Moussa

Une année s’achève dansla tristesse, une autre recom-mence. L’envie de vivre estpartie le 21 novembre 2001.Rien n’est plus comme avant,papa. C’est tellement fatiguant. Tu nousmanques «ya baba laâziz».

Une pieuse pensée et une prière à tonâme. Repose en paix, cher amour.

Ton épouse Houria. - Tes filles Sabrin,Amel, Soulef, Sihem. F131972

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

La crise du système productif algé-rien est sérieuse. Les déficits deproduction nationale sont impor-

tants et touchent tous les produits. Lademande intérieure est là, en pleineexpansion, solvable mais la productionnationale, rapportée aux besoins expri-més, ne cesse de rétrécir. Tous les obser-vateurs de l'économie algérienne ont puconstater combien, depuis le début desannées 2000, nos importations en diversbiens ne cessent d’augmenter et ontmême explosé depuis 2008. Les plans derelance I, II et III ont incontestablement«réveillé» l'économie nationale, quoi quepuissent en penser les analystes ortho-doxes. On est bien passé de 3 points decroissance hors hydrocarbures à la findes années 90, à 6,5 % en 2007 et 2008 etil est bon de rappeler qu’en 2006 (-2 %) et2007 (-1 %), le secteur des hydrocar-bures, dont le poids est considérabledans la croissance, a régressé. Cesplans de relance expliquent en grandepartie cette augmentation des importa-tions. Chacun peut le comprendre aisé-ment. Mais l'analyse de la structure deces importations révèle que les plans derelance ne sont pas seuls en cause etque le phénomène est plus sournois etvéhicule des effets qui peuvent s’avérercatastrophiques pour notre économie.

ExplicationsSept processus sont en œuvre qui

expliquent la dérive constatée :1/ Au commencement, il y a le boum

des ressources financières procuréespar des exportations d'hydrocarburessur un marché mondial favorable.

2/ Cette embellie financière a lieu encontexte national marqué par l’ouverturecommerciale, la déprotection et le relatifdémantèlement tarifaire.

3/ Une libéralisation financière, qui nedit pas son nom, elle aussi rendue pos-sible par le boum des ressources, estvenue appuyer l’ouverture commerciale :compte devises en partie transférables,marché parallèle de la devise largementtoléré ont facilité l’adoption par les auto-rités bancaires du pays des «transfertslibres» et les importations «sans paie-ment» (entendez sans contribution del’Etat) : vous vous procurez des deviseset vous importez ce que vous voulezsous réserve d’accomplir les formalités

douanières et d’avoir votre carte d’impor-tateur.

4/ Tous ces phénomènes ont lieu dansun contexte économique national où lemoteur de la croissance est la consom-mation intérieure, le marché intérieur, sti-mulés par la dépense publique que per-met la rente : hausse des investisse-ments publics, hausse des salaires,hausse de la demande globale.

5/ Le contexte institutionnel nationaln’est pas favorable à l’investissement deproduction et à l’activité de productionindustrielle : il n’y a pas par exemple deloi d’investissement particulière favo-rable à l’investissement industriel.

6/ Le climat des affaires est, on ne lesait que trop, très mauvais en Algérie etle coût des transactions très élevé.

7/ Le boum des ressources a freiné lesréformes.

Tout cela a abouti à un contexte éco-nomique algérien où les activités derente : importations, transports, commer-ce intérieur, stimulées par une demandeintérieure en pleine expansion, sont plusrémunératrices que les activités de pro-duction. Et on retrouve ici un syndromeconnu des économies rentières où legrand concurrent de l’entrepreneur estl’importateur : quand un pays en a lesmoyens, (et c’est le cas de l’Algériedepuis dix ans), les incitations à produi-re sont moindres que les incitations àimporter et il se forme une classe puis-sante d’importateurs (on les a appeléschez nous les «barons» du fer, duciment, de l’agroalimentaire, etc.) àlaquelle viennent s’ajouter les «grap-pilleurs» commerçants de la valise etautres petits importateurs qui alimententle secteur informel véritable plaie pourles petites entreprises nationales de pro-duction. L’Egypte, économie rentière s’ilen est (canal de Suez, revenus des émi-grés, pétrole, sites touristiques) a connuce syndrome qui est à l’origine de l’effon-drement de son industrie manufacturièredurant les années 90 et le début desannées 2000.

On voit bien que l’explosion desimportations est bien un phénomènestructurel et leur encadrement, leur maî-trise ne dépendent pas fondamentale-ment de leur seul mode de paiement :l’arrêt du transfert libre et l’obligation duCrédoc ne sont qu’un cautère sur une

jambe de bois. Le problème est plussérieux et le ver est dans le fruit !

Que faire ?1/ La relance par la demande, poli-

tique conjoncturelle s’il en est, a atteintses objectifs et en même temps seslimites. Poursuivre dans ce sens et conti-nuer à consacrer toute la politique éco-nomique à la seule relance par la deman-de, ne va plus produire que des effetspervers : importations massives, pres-sions inflationnistes, croissance écono-mique insuffisante et coûteuse.

2/ Il est temps à présent de quitter lespolitiques conjoncturelles pour des poli-tiques structurelles, des politiques quiagissent sur le système économiquenational en profondeur et qui en chan-gent les règles de fonctionnement.

L’objectif est de casser la rigidité del’offre nationale, de l’élargir par l’inves-tissement de production, en le facilitantpour tous ces promoteurs privés qui dis-posent de capitaux et aussi, pour beau-coup d’entre eux, de talent et de savoir-faire. Elargir l’offre nationale, c’est aussiaméliorer le climat des affaires pourtoutes ces entreprises petites etmoyennes qui rencontrent nombre dedifficultés dans la réalisation de leursmétiers.

Le rôle de l’Etat algérien est, aujour-d’hui plus que jamais, d’aider les entre-prises à produire davantage de biens etde services, de les aider à entrer sur denouveaux marchés, de lever les freinsfiscaux et réglementaires qui entraventleur développement. Une politique del’offre ne saurait se suffire de quelquesdispositions fiscales ou de crédit arrê-tées dans une loi de finances complé-mentaire.

Certes, il est utile d’alléger la fiscalitéet autres charges obligatoires qui pèsentsur l’entreprise mais il faut aussi et dansle même temps :

1/ Aider à la mise à niveau de nosPME.

2/ Améliorer la protection effective del’économie.

3/ Lutter contre l’économie informelleet appliquer fermement notre loi sur laconcurrence.

4/ Réformer (enfin !) le système ban-caire pour le rendre plus à l’écoute dufinancement des entreprises.

5/ Rendre le marché du travail moinsrigide et y introduire de la flexibilité.

6/ Améliorer la performance du systè-me de formation.

7/ Faciliter l’accès des PME aux mar-chés publics en leur réservant une partimportante de ces marchés.

8/ Organiser la défense des PME encréant une structure d’écoute et dedéfense judiciaire spécialisée de leursjustes intérêts.

Comme on peut le voir, l’économiealgérienne a besoin de passer à une nou-velle étape de son organisation et de sondéveloppement. Il est incontestable queles plans de relance I, II et III ont été unchoix judicieux et leur réalisation prépa-re très sérieusement l’économie à deforts taux de croissance.

Mais ceux-ci ne sont pas automa-tiques. Il faut les fabriquer et c’est préci-sément l’objet de ce projet global enfaveur de l’entreprise. Déjà, lors desséances d’audition des ministres tenuespendant le mois de Ramadan 2008, leprésident Bouteflika avait demandé auministre de la PME et par son intermé-diaire, au gouvernement, de prépareravant la fin décembre 2008 (est-il précisédans le communiqué compte-rendu del’audience) un programme global de sou-tien au développement de la PME cefameux «Small Business Act».

Les entrepreneurs algériens l’atten-dent toujours.

A. B.

Les entrepreneurs algériens attendenttoujours que l’économie rentière se retirePPANORAMAANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

DDÉÉCCOODDAAGGEESS

Seddiki, le patron de la Commission de surveillance desélections, menace une nouvelle fois de geler les travauxde son groupe.

Le mec devrait travailler à la météo, qu’on en finis-se une bonne fois pour toutes !

L’information, parue en entrefilets, aurait pu passerinaperçue ou presque. Pourtant, il fallait que ça sesache, ce genre de choses. A Bouzeguène, enKabylie, des écoliers n’ont pas hésité à… fermer leurmairie et à en squatter un long moment la cour ! MonDieu ! Des primaires à la mairie de Bouzeguène ! Unepremière ! Un vrai chahut de gamins, cette expressionétant à prendre ici au premier degré, car selon lecompte-rendu du correspondant du Soir d’Algérie surplace, l’ambiance était très «biberonesque» en cettemairie envahie par des enfants pas plus hauts quedeux pommes. Vu le prix de la pomme, j’ai volontaire-ment adapté un p’tit chouïa l’expression consacrée, laréduisant à deux au lieu de trois ! Je suis sûr que vousaurez compris la nécessité d’une telle entorse à la for-mule. Qu’importe le nombre de pommes, des bambinsen culottes courtes, morve au nez et cartables enbataille, ont fait comme leurs parents, leurs aînés : ilsont réussi à fermer une mairie. Quelque part, ça me

rassure ! Ça veut dire que l’école n’est pas complète-ment sinistrée, puisqu’elle assure l’essentiel dansnotre pays, la relève de la colère ! Non, tout n’est pasfoutu chez nous ! Une nouvelle fournée, une généra-tion future de «fermeurs» d’APC et de bloqueurs deroutes est déjà là qui piaffe d’impatience de remplacerles anciens sur les barricades. Cette perspective estréjouissante en ce qu’elle augure de nouvelles pistesde réflexion et de travail pour la contestation nationa-le. Par exemple, parce qu’il faut toujours donner desexemples en pareil cas : demain, devant la déliques-cence terrible du secteur de la santé, il n’est plusinterdit d’espérer voir des nouveau-nés, à peine sortisdu ventre de leurs mères, pour certains pas encoretotalement libérés du cordon ombilical, encercler lesdirections des hôpitaux, fermer les admissions ettenir en otage les dirlos. D’accord, bâillonner lesadministratifs avec des couches premier âge, ce n’estpas très hygiénique, je vous l’accorde, mais à la guer-re comme à la guerre ! Bouzeguène et sa mairie fer-mée par des écoliers, c’est déjà la révolution enmarche. Hardis les mioches ! Lancez vos biberons-Molotov à l’assaut de ce régime. Areu ! Areu ! Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Areu ! Areu !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

hlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !

Par Abdelmadjid Bouzidiabdelmadjidbouzidi@yahoo.fr