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Parrain du match

BaLLOns du match

Et

www.wati-b.com

PRO A - 26e journée - Samedi 28 mars à 20h00

BOURG-EN-BRESSE PAU-LACQ-ORTHEZ

P R é S E N T A T I O N

D U M A T C HCOACHTISSOT Jean-Luc

42 ans / FRA

ASSISTANTSIMON

Gérald 48 ans / FRA

41FLOWERS

John Ailier / 2,00 m 25 ans / USA

30SMITH

Steven Intérieur / 2,03 m

32 ans / USA

31BOOKER

Devin Pivot / 2,07 m 24 ans / USA

23ROBERTS

Chris Arrière / 1,93 m

27 ans / USA

5BRAUD

Philippe Arrière / 1,94 m

29 ans / FRA

21DARNAUZAN

Simon Meneur / 1,78 m

34 ans / FRA

13SANCHEZ

Jérôme Ailier / 1,97 m 25 ans / FRA

7CORRE

Kevin Intérieur / 2,02 m

30 ans / FRA

11THEODORE

Jordan Meneur / 1,82 m

25 ans / USA

33YANGO Guillaume

Pivot / 2,05 m 33 ans / FRA

2

P R é S E N T A T I O N

D U M A T C H

19SIMONOVIC Marko Ailier / 2,01 m 28 ans / SER

6ROBINSON Antywane Ailier/intérieur / 2,00 m 30 ans / USA

30CAIN Tyler Pivot/intérieur / 2,03 m 26 ans / USA

MARTIN

Julien 36 ans / FRA

VILA Laurent

39 ans / FRA

COACHBERGEAUD

Claude 54 ans / FRA

9DENAVE David Meneur/Arrière / 1,93 m 29 ans / FRA

1DILLARD Kevin Meneur / 1,83 m 25 ans / USA

ASSISTANTS

21BOKOLO

Yannick Meneur/Arrière / 1,88 m

29 ans / FRA

14BRONCHARD

Charles-Henri Intérieur / 2,00 m

32 ans / FRA

13SYLLA

Abdel kader Pivot / 2,05 m 25 ans / SEY

7FINLEY Morris

Meneur/Arrière / 1,80 m 33 ans / USA

24KABA Alpha

Intérieur / 2,04 m 19 ans / FRA

51DRISS

Sami Arrière/Ailier / 1,90 m

33 ans / FRA

3

ÉDITO

Partenaire majeur de la JL Bourg-Basket, le Crédit Agricole Centre-Est accompagne le club burgien depuis plus de 17 ans.

Le Crédit Agricole a lancé la carte Mastercard aux couleurs de la JL Bourg. Une carte bancaire avec toutes les fonctionnalités de retrait, de paiement, d’assurance et avec de nombreux avantages exclusifs (20 % de réduction à la boutique, bons plans et cadeau collector) qui séduiront les supporters et tous les passionnés de sport. Cette carte affinitaire montre l’attachement réciproque qui unit le Crédit Agricole et la JL Bourg, avec une envie commune de dynamiser nos territoires. Une carte à découvrir dans toutes les agences du Crédit Agricole Centre-Est.

Un grand bravo aux dirigeants pour tout le travail accompli, et bravo aux joueurs pour nous faire partager de belles émotions.

Très bon match à tous, allez la Jeu !

Maurice BAIZETDirecteur Marketing du Crédit Agricole Centre-Est

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110, boulevard de Brou - 01000 BOURG EN BRESSETél. 04 74 22 20 45 - Fax 04 74 22 62 66

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LE FIL DE LA SAISONJournée Date Match Score Top-marqueur Pts

1 27.09.2014 LE HAVRE 73-81 Devin BOOKER 17

2 04.10.2014 @ NANCY 68-94 Devin BOOKER 16

3 10.10.2014 CHALON-SUR-SAÔNE 99-88 John FLOWERS 25

4 18.10.2014 @ ROUEN 81-68 John FLOWERS 20

5 24.10.2014 @ LYON-VILLEURBANNE 64-86 Steven SMITH 13

6 04.11.2014 GRAVELINES-DUNKERQUE 71-78 Steven SMITH 14

7 08.11.2014 @ ORLÉANS 74-76 John FLOWERS 18

8 15.11.2014 PARIS-LEVALLOIS 76-84 Philippe BRAUD 21

9 23.11.2014 @ LIMOGES 70-79 Devin BOOKER 20

10 29.11.2014 DIJON 96-101 Devin BOOKER 23

11 06.12.2014 @ STRASBOURG 63-76 John FLOWERS 22

12 13.12.2014 @ CHOLET 77-91 Philippe BRAUD 18

13 20.12.2014 LE MANS 65-87 Devin BOOKER 23

14 23.12.2014 @ BOULOGNE-SUR-MER 79-80 Steven SMITH 20

15 26.12.2014 NANTERRE 83-99 Devin BOOKER 20

16 29.12.2014 @ PAU-LACQ-ORTHEZ 64-77 John FLOWERS 17

17 18.01.2015 CHÂLONS-REIMS 62-81 Steven SMITH 17

18 24.01.2015 ORLÉANS 75-98 Philippe BRAUD 15

19 31.01.2015 @ CHALON-SUR-SAÔNE 80-73 Jordan THEODORE 16

20 06.02.2015 BOULOGNE-SUR-MER 94-80 Philippe BRAUD 17

21 14.02.2015 @ LE MANS 83-96 Philippe BRAUD 13

22 28.02.2015 NANCY 83-68 Devin BOOKER 16

23 07.03.2015 @ GRAVELINES-DUNKERQUE 62-68 Devin BOOKER 13

24 14.03.2015 LYON-VILLEURBANNE 65-95 Devin BOOKER 15

25 21.03.2015 @ NANTERRE 62-84 Philippe BRAUD 17

26 28.03.2015 PAU-LACQ-ORTHEZ

27 03.04.2015 @ DIJON

28 11.04.2015 @ PARIS-LEVALLOIS

29 18.04.2015 ROUEN

30 25.04.2015 @ LE HAVRE

31 05.05.2015 CHOLET

32 09.05.2015 LIMOGES

33 12.05.2015 @ CHÂLONS-REIMS

34 16.05.2015 STRASBOURG

VERRE JL BOURG BASKET

DES VERRES CONSIGNÉS, UNE DÉmARCHE ÉCOLOGIQUE Pour cette nouvelle saison, la JL BOURG met à votre disposition des verres consignés aux couleurs de votre club. Vendu 1 aux différents points buvettes, vous pouvez le rendre dans les points consignes prévus à cet effet, et récupérer vos 1 .

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CLASSEMENT MATCHES POINTS MOYENNEÉquipes % MJ V D Pour Contre GAP Pour Contre

1 Strasbourg 88 24 21 3 1793 1563 1.1472 74.7 65.12 Nanterre 80 24 19 5 2002 1764 1.1349 83.4 73.53 Limoges 71 24 17 7 1900 1762 1.0783 79.2 73.44 Paris-Levallois 57 25 14 11 1937 1887 1.0265 77.5 75.55 Nancy 57 25 14 11 1885 1855 1.0162 75.4 74.26 Le Havre 57 25 14 11 1877 1842 1.0190 75.1 73.77 Lyon-Villeurbanne 57 25 14 11 1852 1777 1.0422 74.1 71.18 Dijon 52 25 13 12 1909 1879 1.0160 76.4 75.29 Châlons-Reims 52 25 13 12 1987 1966 1.0107 79.5 78.610 Gravelines-Dunkerque 52 25 13 12 1860 1795 1.0362 74.4 71.811 Le Mans 50 24 12 12 1810 1813 0.9983 75.4 75.512 Chalon/Saône 48 25 12 13 1888 1892 0.9979 75.5 75.713 Pau-Lacq-Orthez 44 25 11 14 1890 1934 0.9772 75.6 77.414 Rouen 40 25 10 15 1826 1948 0.9374 73.0 77.915 Cholet 36 25 9 16 1939 1993 0.9729 77.6 79.716 Orléans 29 25 7 18 1885 2048 0.9204 75.4 81.917 Bourg-en-Bresse 20 25 5 20 1869 2088 0.8951 74.8 83.518 Boulogne-sur-Mer 20 25 5 20 1894 2197 0.8621 75.8 87.9

Ce classement ne tient pas compte du résultat des matches Le Mans vs Nanterre et Limoges vs Strasbourg joués hors délais de bouclage.

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ROBERT GALLETMaître sommelier de l’UDSF

37 rue Charles Robin - 01000 Bourg-en-BresseTél. 04 74 45 26 99 - Fax 04 74 23 08 41cave-du-grumeur@wanadoo.fr

Ouvert toute l’annéedu mardi au samedi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 19h

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TOUTES LES RENCONTRES

Téléchargez l’application LNB, sélectionnez le match souhaité et élisez votre MVP.

STRASBOURG - LE mANSLUNDI 30 MARS à 20H30, EN DIRECT SUR Sport +

LA SIG BOSSE SON ATTAQUEMeilleure défense de pro a - et de loin - strasbourg doit progresser

encore en attaque afin de pouvoir prétendre à un deuxièMe trophée cette saison...

Avec 65,1 points encaissés en moyenne et seulement 40,3% d'adresse concédée à l'attaque adverse, Strasbourg est très clairement la meilleure équipe défensive de toute la Pro A. De quoi lui assurer la première place de la saison régulière,

sans aucun doute. Mais pour aller au bout ? Vincent Collet l'admet sans fausse pudeur, il faudra progresser en attaque : « C’est vrai qu’on manque d’un peu de talent individuel par rapport à certains de nos adversaires. Pour moi, c’est

très clair. Après, on joue avec nos armes et on travaille dessus. J’ai dit aux joueurs que nous devrons être capables de marquer régulièrement 80 points. Je pense que, pour être champion, c’est indispensable. Pour l’instant, on n’y est pas.

Alors si on ne progresse pas en attaque, nous ne serons pas champions. » Le mérite de la franchise...

70%STRASBOURG

CHOLET - ROUENSAMEDI 28 MARS à 20H00

60%CHOLET

À Cholet, on respire un peu mieux depuis l'annonce d'une victoire supplémentaire (face au CSP, qui avait fait jouer Gelabale lors de ce match en retard alors que celui-ci avait déjà disputé cette 16e journée avec Strasbourg).

Côté Rouen, le départ de Kevin Hamilton (5,7 pts, 4,2 pds) a été acté, tout comme la qualification de Jamar Wilson (1,85 m, 31 ans, meneur). Wilson tournait à 20 points de moyenne en Australie.

LE HAVRE - DIJONSAMEDI 28 MARS à 20H00

65%LE HAVRE

Dynamiques opposées entre la JDA et le STB. D'habitude, à ce stade de la saison, le maintien du club normand commence à se dessiner et les fans de Pro A en sont à se demander comment fait cet éternel plus petit budget de la division pour toujours finir par s'en sortir... Cette fois, le STB vient d'enchaîner 3 victoires

de suite (14-11 au total) et fait de plus en plus figure de candidat très, très crédible aux playoffs...

PARIS LEVALLOIS - ORLÉANSVENDREDI 27 MARS à 20H30 70%

PARIS LEVALLOIS

Le Paris Levallois aura-t-il su préserver sa courte avance, acquise à l'aller, face à BanvitSpor, lors du match retour des quarts d'Eurocup, comme il avait su le faire face à Zgorzelec ? Les Parisiens peuvent en tout cas

compter sur un excellent joker en qualité de 6e homme : Dionte Christmas. L'ancien des Suns tourne en effet à 10,8 points avec une excellente adresse (46% à 3-pts, 77,7% à 2-pts) en sortie de banc.

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DE LA 26e JOURNÉE DE PRO A

CHÂLONS-REImS - ASVELMARDI 31 MARS à 20H50, EN DIRECT SUR Canal + Sport

mEACHAm POUR UN "BIS" ?en 2012-13, trenton MeachaM était sorti de sa retraite précoce

(27 ans), après une saison au pl, pour venir renforcer la jsf nanterre et la conduire vers le titre... MêMe chose avec l'asvel ?

Après deux premières saisons professionnelles en Autriche (à Wels) puis en Allemagne (Goettingen), Trenton Meacham avait produit une saison plutôt anonyme au Paris Levallois, en 2011-12 (9,2 pts à 48% et 3,3

pds). L'été suivant, Trent avait décidé de remiser ses baskets pour se lancer dans la "vraie-vie" en s'appuyant sur son diplôme obtenu à Illinois University. Mais sollicité par Pascal Donnadieu, Meacham était revenu dès

novembre pour signer à la JSF et conduire ensuite Nanterre vers un sacre surprise en Pro A. Parti à Milan l'été dernier, il a dû se contenter de bribes de matches avant de signer à l'ASVEL, le mois dernier. Depuis ? L'ASVEL,

qui a galéré tout le début de saison, a remporté ses quatre premiers matches avec lui aux manettes. De quoi envisager une remontée de la Maison Verte au point de faire des Villeurbannais des candidats au titre ? Qui

sait...

60%ASVEL

NANCY - CHALON-SUR-SAÔNESAMEDI 28 MARS à 20H00

70%NANCY

Vincent Collet en fait l'éloge dans l'interview publiée par ailleurs dans ce programme, mais Flo Piétrus, dont chacun connaît ses immenses qualités défensives, effectue, à 34 ans, peut-être sa toute meilleure saison en

attaque. (9,8 pts à 58,5% aux tirs). Remis en confiance, côté offensif, par Coach Weisz, Flo présente la 2e meilleure évaluation française du championnat (15,0).

BOULOGNE-SUR-mER - NANTERRESAMEDI 28 MARS à 20H00

65%NANTERRE

Pour Boulogne-sur-Mer, chaque journée devient capitale et une victoire à domicile, même face au deuxième de la Pro A, Nanterre, devient presque impérative dans l'optique du maintien. Face à la JSF, le SOM comptera sur

Stephen Brun, sacré Champion avec les Verts en 2013, et qui effectue sa toute meilleure saison statistique en 9 saisons de Pro A : 11,6 points, 7,7 rebonds pour la 8e meilleure évaluation française (13,7).

LImOGES - GRAVELINES-DUNKERQUESAMEDI 28 MARS à 20H00

65%LImOGES

Sur le terrain, le CSP va mieux. Après 4 défaites en 5 journées, Limoges venait d'enchaîner 2 succès précieux, face au CCRB et à Dijon, avant d'accueillir Strasbourg à Beaublanc, mardi. Hors parquet, c'est plus

mitigé, avec des bonnes nouvelles (solution trouvée pour le départ de Curry, l'excellent Pooh Jeter signé) et d'autres moins (match perdu sur le tapis vert face à Cholet, que conteste le CSP).

BOURG-EN-BRESSE - PAU-LACQ-ORTHEZSAMEDI 28 MARS à 20H00

50/50Bye, bye O.D. ! Grand artisan de la montée en Pro A la saison dernière (14,2 pts à 46%, 4,4 rbds et 4,2 passes pour 15,9 d'éval. en 41 matchs), O'Darien Basset a souffert cette saison dans l'élite. Un repositionnement difficile au poste de meneur (2,8 bps) et une adaptation difficile à l'élite (38,5% aux tirs) ont poussé O.D.

à demander à être libéré pour aller se ressourcer chez lui, aux USA, lors de cette fin de saison...

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Vincent collet (coach de StraSbourg et Sélectionneur national)

« LE CHEmIN VERS L’OR, IL fAUDRA L’INVENTER… »JOINT, DIMANCHE 15 MARS, DE RETOUR DE SON TRADITIONNEL VOYAGE ÉCLAIR AUx USA POUR Y RENCONTRER LES CADRES DES BLEUS, VINCENT COLLET, COACH DE LA SIG ET SÉLECTIONNEUR NATIONAL, FAIT LE POINT…

❱ Vincent, vous avez assisté, jeudi soir, à un match exceptionnel entre Cleveland et les Spurs. Comment s’est passé votre rencontre avec Tony et Boris ?Bien, bien... C’est devenu presque une habitude et ça s’est passé un peu comme les autres fois. On évoque leur saison, leur état de forme. Et puis on parle aussi de la préparation et surtout de l’échéance qui se rapproche maintenant à grands pas. (Il rit) C’est vrai que c’est encore lointain mais, quelque part, nous y sommes presque... Tony a eu un vrai problème physique. Et puis, les Spurs, comme souvent les équipes qui ont été sacrées l’année d’avant, ont un peu ronronné. Donc, début janvier, il avait ce problème aux ischio-jambiers et il a recommencé un peu trop vite. Pop (Greg Popovitch) a voulu qu’il reprenne, alors qu’il est habituellement toujours très précautionneux avec la santé de ses joueurs. Là, comme l’équipe ne jouait pas bien, il a un peu poussé Tony à revenir alors qu’il n’était pas totalement guéri et ça a perturbé pas mal sa reprise.

❱ Et c’est là qu’on constate que pour mettre en place leur superbe collectif, les Spurs sont aussi devenus totalement dépendants du premier décalage fait par Tony Parker en drive...Oui, bah ça, Pop l’a déjà dit. Il a été très clair il y a un mois. D’autres coaches auraient pu noyer le poisson, mais lui a répondu très ouvertement que sans un Parker à son top, les Spurs n’allaient nulle part. C’était une manière de mettre la pression à TP, mais c’est aussi la vérité. Je crois que dans toutes les équipes, on a besoin de leaders et, à un moment donné, tu peux mettre en place le jeu le plus léché qui soit, si tes leaders n’assument pas ce qu’ils doivent être, ton équipe ne peut pas gagner.

❱ Dans L’Équipe, vous disiez avoir pu aussi voir l’énorme match de Rudy Gobert avec les Jazz (19 pts et 24 rbds !). Êtes-vous étonné par sa progression ?Pour Rudy, j’ai vu de très larges extraits, qui tournaient en boucle à la télé, de ce match que les Jazz avaient gagné grâce à son énorme

production. Oui, je suis impressionné par ce qu’il réalise, sur certains aspects de son jeu qu’il a su développer. Alors, étonné, oui et non, parce que l’an passé, j’avais pu découvrir quelqu’un qui était demandeur, toujours à la recherche d’informations. On sent bien qu’il brûle d’envie de progresser. Après, entre l’envie et les progrès réels, il peut se passer du temps. Et là, sur ce match, comme sur ses performances depuis le All Star Game, on sent qu’il avance. Bon, il a pris plus de 20 rebonds (24 en fait). Les points qu’il met, c’est beaucoup sur ses deuxièmes chances, car je crois qu’il a pris une dizaine de rebonds offensifs (12). Il y a eu des courses aussi.

À un moment, il a contré d’un côté du terrain et est venu finir la contre-attaque de l’autre côté. Ce sont des actions qu’on lui connaît : vitesse de course, jump, envergure, c’est presque dans la normalité pour lui... En revanche, je l’ai vu faire deux passes superbes

en back-door et ça, je ne suis pas certain qu’il savait les faire il y a encore quelques mois.

❱ Même si le passé récent pousse à croiser les doigts, pour la première fois de son histoire, entre les progrès de Gobert, un Ajinça efficace avec New Orleans, éventuellement Joakim Noah et d’autres encore (Lauvergne, Mahinmi, Traoré...), les Bleus peuvent présenter un profil dominant dans la raquette... (Il coupe avant la fin de la question) Là, je t’arrête tout de suite ! Il y a deux ans, c’était la même chose et, au bout, aucun des pivots listés n’est venu, hormis Ajinça. Donc, c’est difficile d’en parler au mois de mars, c’est tout à fait prématuré. Après, ce serait vraiment un coup dur d’en voir un ou plusieurs se blesser, mais tant que la saison n’est pas terminée, difficile de savoir ce qui peut se passer. Il y a deux ans, j’avais listé 8 intérieurs potentiels et, au final, n’est resté qu’Alexis, qu’on a associé avec Lauvergne et Petro qui n’étaient pas vraiment pressentis. Entre temps, on avait perdu Noah, Turiaf, Ali (Traoré), Séraphin, Mahinmi, euh... Tous !

❱ Bien sûr, mais pour faire appel à l’historien du

« un ProFil doMinant danS

la raQuette »

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basket que vous êtes, c’est aussi sans doute la première fois que les Bleus peuvent potentiellement apparaître dominants au pivot...Oui et non. Parce qu’il y a deux ans, on aurait pu espérer la même chose ou presque. Le vrai changement au pivot, c’est 2011. Là, il y avait Joakim Noah et son impact avait été important. En plus, à l’Euro 2011, Ali (Traoré) avait effectué une compétition assez remarquable, tout comme (Kevin) Séraphin. C’était la première fois qu’on obtenait un rendement, en attaque comme en défense, impactant sur le poste 5. L’été d’après, Joakim n’est pas venu, Ali a été blessé et est venu sur une jambe après une rééducation express, et Kevin n’avait pas eu non plus le même impact. À nouveau, nous étions moins dominants. En 2013, on a fait du bricolage dans un premier temps. Puis nous avons eu de bonnes surprises. Avec Ajinça d’abord. Mais aussi la révélation de Lauvergne. Et même Petro avait apporté son écot. Donc, à nouveau, si nous avons été sacrés Champions d’Europe, nous ne le devions pas seulement à nos extérieurs. À ce niveau, on sait très bien qu’on ne peut pas y arriver sans un secteur intérieur performant. Mais attention ! Même dans tous les moments dont je viens de parler, la première arme de l’équipe de France en post-up, c’est Boris Diaw. Ça n’a jamais changé, même en 2011 avec Joakim Noah dans l’effectif. Noah, il nous a apporté par tout le reste, son activité, sa réactivité, sa défense, la domination au rebond, mais quand on voulait créer du jeu dos au panier, la première option, ça a toujours été Boris. L’an passé, Joffrey a aussi commencé à faire un peu de post-up. Pour finir, Rudy, malgré ses progrès, ce n’est pas dans ce domaine qu’il est le plus performant. Mais ce que l’on voit, c’est qu’on possède quand même maintenant un certain nombre de joueurs qui ont des qualités à faire valoir. Rudy, en termes de cocktail taille, envergure, vitesse, mobilité, même en NBA, ils n’en ont pas des wagons ! Il fait 2,15 m, il bouge, il a une vitesse de déplacement hallucinante et 2,37 m d’envergure. Et plus important encore : il a envie de les prendre, les rebonds. Parce que parfois, tu as des grands un peu mous du genou. Ce qui est intéressant, c’est qu’il progresse vraiment dans ce qui était ses points faibles. La compréhension du jeu, les passes... Et ça, c’est énorme, parce que dans le basket européen, tu as besoin de savoir te placer, être juste dans le jeu, etc. Parce que sinon, ton attaque peut vite être étouffée. Mais c’est pareil pour Noah. Lui comme Rudy ne sont pas des shooteurs. Leur "range" (distance de tir) est quand même limité. Dans le jeu européen, plus dense, ça pose des problèmes qu’il faut résoudre.

Et la seule manière de contourner ça, quand tu manques de tirs ou de moves offensifs, c’est l’utilisation de l’espace et de la mobilité. Et là-dessus, ils progressent.

❱ Dernière question - incontournable - à propos des pivots : Patrick Beesley, le DTN, est allé voir Joakim Noah à Chicago. Au-delà du discours officiel, a-t-il eu un ressenti par rapport à son éventuelle participation ?Je ne sais pas, il faut le demander à Patrick...

❱ Ne me dites pas que vous ne lui avez pas posé la question...J’attends sereinement sa réponse. Moi, j’ai simplement demandé à Patrick de pouvoir savoir, en temps et en heure, s’il venait ou pas. Je ne veux pas à avoir à m’occuper de ça indéfiniment. Alors oui, il faut que ça soit clair début avril pour qu’on puisse constituer

la sélection. Mais bon, je suis serein par rapport à ça. Comme je l’ai déjà dit, nous ne sommes plus en 2011. Nous avons un réservoir de joueurs plus important, et qui nous permet de construire une équipe compétitive, avec ou sans Joakim. Il y a 4 ans, franchement, si Joakim n’était pas venu, nous aurions eu beaucoup de mal à aller chercher cette médaille d’Argent. Autant là, nous avons des arguments tout autres !

❱ Sur le poste 4, malgré une saison de potentiel MVP, Adrien Moerman semble barré par les deux incontournables, Boris Diaw et Flo Piétrus, qui n’a d’ailleurs jamais été aussi bon en attaque que cette saison...Oui, oui, et puis... je coache en championnat de France et ce n’est

surtout pas moi qui vais en dire du mal. Je trouve même qu’il progresse. Même si on souhaite tous que ça aille plus loin encore. La progression est réelle. Mais attention, là, on parle d’un autre niveau. Un Championnat d’Europe, tu es au niveau des playoffs d’Euroleague. Et à partir des quarts, jette un œil aux compositions d’équipes, tu verras que c’est du niveau Final Four ou NBA. Il y a 2 ans, quand on a joué l’Espagne en demi-finale, dans les deux cinq majeurs, tu devais avoir 8 vrais joueurs NBA et, les deux derniers, c’étaient 2 stars d’Euroleague. C’est ça le niveau ! Encore une fois, je n’enlève rien à Adrien ou à d’autres, mais il faut bien avoir conscience de ça : on ne parle pas de la même chose. Cela ne m’empêche pas de constater les progrès d’Adrien, ni de savoir qu’il va être, de plus en plus, un joueur intéressant pour l’équipe de

« J’aurai beSoin de tonY et boriS coMMe relaiS

auPrÈS deS autreS »

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France. Donc, on le suit avec attention. Mais après, entre Boris et Flo, tu as deux des piliers des Bleus. Pour des raisons différentes, mais qui sont effectivement incontournables. Et puis, Flo effectue lui aussi une saison fantastique en Pro A. Il est beaucoup plus fort encore que l’an passé et fait, à 34 ans, une saison à un niveau global qu’il a rarement atteint ! Il met plus de points qu’avant, possède toujours cet impact défensif qu’aucun autre joueur dans le basket français n’approche. Et les qualités de Flo, elles sont à la fois uniques et totalement complémentaires des autres forces que l’on peut avoir par ailleurs. Voilà ! Adrien, il a un registre intéressant et qui va le devenir encore plus à l’avenir, mais qui, pour le moment, n’a pas la même utilité pour l’équipe que celui des deux autres. Bon, Boris, avec Tony, ce sont les fers de lance de cette sélection. Et Flo, c’est bien sûr notre capitaine défensif, comme je le dis souvent, mais il est surtout capable de produire des séquences d’une intensité et d’une qualité qui le rendent indispensable. Pour qui l’aurait oublié, Flo, il fait 1,99 m, et il a empêché Marc Gasol de jouer pas seulement pendant le dernier quart-temps, mais pendant les 5 minutes de prolongation en plus. Il lui a éteint la lumière pendant 15 minutes de suite ! Qui d’autre peut faire ça ? Personne. La réponse est très, très claire. Et au regard des objectifs qui sont les nôtres, ce sont ces matches-là qui transforment un tournoi d’un échec à une réussite totale ! Pas les matches du premier tour face à la Lettonie. La compétition commence avec les huitièmes de finale. Et la vérité, elle se fait jour dans ces rencontres. Quand tu fais une sélection, il y a souvent des incompréhensions. Parce que les gens, de l’extérieur, n’ont pas forcément les mêmes critères en tête que ton staff et toi, pour essayer de construire un groupe capable d’atteindre ces objectifs-là. C’est pour ça que les gens ne sont pas toujours d’accord avec certains de tes choix. Enfin, tu peux te tromper aussi dans l’appréciation des choses, dans ce que tu attends d’un joueur et ce qu’il te donne au final. Mais ce que je veux dire, c’est que je ne me base pas que sur les performances des joueurs dans leur contexte de club pour établir une hiérarchie et faire mes choix. Pour jouer l’Iran ou des matches d’un premier tour, je suis presque sûr qu’Adrien pourrait être plus utile à l’équipe que Flo. Mais pour affronter la Serbie ou l’Espagne sur un match couperet, pour le moment, je n’en suis pas si sûr. Je suis même certain du contraire.

❱ Dans le cas spécifique de Nando De Colo, sa saison au CSKA, aux côtés de Teodosic et à accumuler les responsabilités à très haut niveau, c’est un vrai plus...Oui, mais Nando, je le connais bien. Il n’a pas loupé une campagne depuis 2009, puisque l’an passé, il avait commencé avec nous avant de se blesser, et je sais qu’il a vraiment progressé tous les ans. C’est un garçon sérieux, travailleur, et qui suit une courbe de progression constante. Et moi, je pense que cette année, il bénéficie de son passage en NBA. Certes cela devait être difficile à vivre parce qu’il a peu joué, mais ça lui a aussi donné des contraintes nouvelles. Il s’est durci dans son jeu, il tient mieux les duels. Nando

avait des problèmes défensifs parfois il y a encore trois saisons, alors qu’aujourd’hui, il est bien plus solide. Pour le reste, il prend de l’expérience et bénéficie, aussi, d’un momentum comme tous les joueurs peuvent en avoir à un moment donné.

❱ Pensez-vous opter pour une préparation façon try-outs ou partirez-vous avec une équipe type en tête et juste quelques ajustements ?Je ne répondrai pas encore à cette question, désolé. Même si j’ai ma petite idée, mais nous avons une réunion, début avril, avec mon staff. On va en discuter à ce moment-là. J’ai ma petite idée, mais je ne veux pas m’avancer là-dessus pour le moment.

❱ Les difficultés de Mike Gelabale, un peu transparent avec la SIG comme avec Limoges, changent-elles un peu son statut malgré l’apport qu’il a pu avoir avec les Bleus dans le passé ?Cela change forcément son statut... (Long soupir) J’observe les saisons de tout le monde, dont celles de Rudy (Gobert), de Charles (Kahudi), de Nando ou de Thomas (Heurtel) etc. Ce qui marche dans un sens marche aussi dans un autre. Et ses dernières semaines sont quand même inquiétantes. Mais, en revanche, tout ce qu’il a pu faire en équipe de France pendant toutes ces années, ça compte aussi. En ce qui concerne Mike, il a tellement souvent débloqué des situations, mis des tirs importants, dans un certain contexte. Cela parle pour lui. À Limoges, on attend de lui beaucoup plus que ce qu’il réalise en ce moment, c’est évident. Mais le rôle qui pourrait lui être imparti en équipe de France est différent. Et, que je sache, il a toujours tenu ce rôle magnifiquement avec les Bleus. C’est pour ça qu’il fait toujours partie de la réflexion,

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malgré une saison qui, je le conçois parfaitement, est très décevante.

❱ Un Euro à domicile, des joueurs qui explosent dans leurs clubs ou ont montré des choses l’été dernier, comme Gobert, Heurtel, De Colo avec le CSKA. Les étoiles semblent s’aligner pour le moment. Pourtant, aucune sélection n’a gagné à domicile depuis 1993...Oui, c’est vrai... C’est quelque chose de très dur de l’emporter à domicile. C’est aussi pour ça que je suis allé aux USA : pour échanger avec Tony et Boris et les convaincre du danger. Car j’aurai besoin d’eux comme relais auprès des autres. Surtout que je crains aussi l’engouement médiatique, la ferveur populaire qui risque de monter, principalement si nous parvenons à faire un premier tour réussi mais... qui nous ne garantira rien. Pour moi, il n’y a que deux choses qui peuvent nous permettre d’aller au bout, comme on le souhaite, ce sont la concentration et l’exigence au quotidien. Surtout quand on abordera les matches couperets. C’est ça qui nous a permis de les passer avec succès ces dernières années. Il faut surtout ne pas changer d’attitude et trouver notre chemin vers la finale. On l’a fait à l’extérieur, et le fait que ce soit chez nous ne doit pas nous faire changer. Non, il faudra l’inventer, ce chemin. Et il est forcément plus escarpé puisque, depuis plus de 20 ans, personne n’y est parvenu. Il y avait aussi d’autres équipes très fortes, à domicile, qui se sont pris les pieds dans le tapis. La dernière en date, c’est l’Espagne l’été dernier, à cause de nous. Et si c’est arrivé à l’Espagne l’an passé... Il y aura sans doute moins de marge entre nous et nos adversaires que ce qu’il y avait au Mondial entre l’Espagne et tous les autres, hormis les USA. Et ça ne les a pas empêchés de se faire cueillir, sans bavure, en quart de finale. Il faudra en avoir conscience. Mais pas seulement. Il faudra être bon !

❱ Pour terminer sur l’équipe de France, l’expérience des matches à enjeu joués et gagnés depuis quelques années sont aussi un socle...Oui, rien ne remplace cette expérience-là. Et en particulier dans ces compétitions où les matches couperets s’enchaînent très rapidement. C’est un exercice très particulier. Plus tu en joues, meilleures sont tes chances de les aborder de la bonne manière. En 2013, comme en 2014, nous n’étions pas favoris. Mais nous avions des joueurs qui avaient, à la fois, pas une peur excessive, mais aussi de la bonne et saine confiance. Ils savaient que c’était possible. Pour certains, ils avaient vécu Novi Sad, en 2005, et ainsi de suite. En 2009, nous avions déjà dit qu’il fallait se qualifier pour le Mondial de l’année suivante. L’un des drames de l’équipe de France, pendant des années, c’est de n’être sur les grandes compétitions que de manière alternative. On a raté trop de J.O. et de Championnats du monde. Maintenant, on ne loupe plus ces échéances et on accumule ainsi une expérience irremplaçable.

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Les Journées de l’Avenir 2015 en mémoire à Thierry Rupert.En hommage à Thierry Rupert, l'intégralité des dons récoltéslors des Journées de l'Avenir seront reversésà la Fondation de l’Avenir pour faire avancer la recherchesur les malformations cardiaques.

Cette année la place de parrain des Journées de l’Avenir est généreusement occupéepar Ludovic Vaty, atteint lui aussi d’une pathologie cardiaque.

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