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QUELLE IMAGERIE EN GASTROENTEROLOGIE EN 2016? Dr. Daniel Van Gansbeke Clinique de Radiologie Abdominale Service de Radiologie Hôpital Erasme 50 e CONGRES DE L’A.M.U.B . Session Gastroentérologie Modérateurs : Drs A. Firket, H. Schils, A. Van Gossum Vendredi 9 septembre 2016

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QUELLE IMAGERIE EN GASTROENTEROLOGIE EN 2016?

Dr. Daniel Van GansbekeClinique de Radiologie Abdominale

Service de RadiologieHôpital Erasme

50e CONGRES DE L’A.M.U.B.

Session GastroentérologieModérateurs :

Drs A. Firket, H. Schils, A. Van GossumVendredi 9 septembre 2016

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Conflits d’intérêt en rapport avec la présentation

• Honoraires de conférence : aucun

• Participation à un « Advisory Board » : aucun

• Etudes cliniques sponsorisées en cours : aucun

• Consultance : aucun

• Voyages-Congrès : aucun

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Quelle imagerie en gastroentérologie en 2016?

• L’imagerie radiologique a connu des développements

considérables au cours des deux dernières décennies

• Au niveau technologique

• Compréhension de nouveaux signes

• Cette évolution est illustrée par 15 tableaux représentatifs

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Tableau 1

Quelques développements technologiques

parmi les plus marquants en imagerie abdominale

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Contraste à distribution vasculaire et interstitielle

Espace Interstitiel

Espace Intravasculaire

Tableau 1

Produit de contraste intravasculaire/extracellulaire

Iode (CT scan)

Gadolinium (IRM)

Elimination rénale

Temps veineux

Temps artériel

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Hépatocyte

Espace Intravasculaire

Elimination rénale

50% Primovist®

20% MultiHance®

Elimination biliaire

50% Primovist®

80% MultiHance®

Tableau 1

Produit de contraste hépatospécifique (IRM)

Problématique du remboursement en Belgique

Phase hépato-biliaire

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Tableau 1

Produit de contraste ultrasonore (CEUS)

Contraste intravasculaire pur

Espace Intravasculaire

Destruction mécanique

Elimination(poumons)

Problématique du remboursement en Belgique

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Tableau 1

Echographie avec contraste (CEUS)

• Non néphrotoxique - Contraste vasculaire pur

• Evaluation continue du rehaussement tumoral

• Seule technique permettant de déterminer le sens du rehaussement

• Problème de remboursement (particularité de la Belgique)

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• DCE-CT

• DCE-MR

• DCE-US

Hépatocarcinomes - Phase artérielle

Tableau 1

Dynamic Contrast Enhanced (DCE) Imaging

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Tableau 1

IRM - Imagerie pondéré diffusion (DWI)

Tissu normal Lésion maligne Lésion bénigne

Restriction focale de la diffusion pour un facteur b élevé

• Lésion maligne

• Abcès

• Hémangiome (T2 Shine Through Effect)

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Tableau 1

Cholangio pancréatographie MR

• Imagerie fortement pondérée T2 mettant en évidence

les liquides non circulants

• Projections des voies biliaires et pancréatiques sur un

plan bidimensionnel axial, coronal ou oblique

• Cholangio-pancréatogramme comparable à celui

produit par une ERCP sans les risques de l’injection

rétrograde

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Tableau 1

CT Scanner hélicoïdal multibarettes

• Amélioration constante de la résolution spatiale et

temporelle par la multiplication des barettes et la

réduction du temps de rotation

• Réduction relative de l’irradiation par les nouveaux

détecteurs et la reconstruction itérative.

• Développement de techniques spéciales:

• Colono CT

• Entéro CT

• Angio CT

• Double énergie (Dual CT)

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Tableau 2

« Qui peut le plus peut le moins ».

L’option du « tout au CT scan » est-elle toujours justifiée?

• Au cours des dernières années, on observe une tendance progressive à

substituer le CT scanner à des techniques plus anciennes, moins

irradiantes ou moins couteuses

• Cette tendance est-elle justifiée et quels en sont les risques?

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Tableau 2

Tendance à la surprescription en CT scanner abdominal

Conjonction de plusieurs facteurs:

• Sentiment de supériorité diagnostique du CT scanner

(« qui peut le plus peut le mieux »)

• Compréhension plus aisée des images produites par un CT scanner

par le prescripteur.

• Impact de la téléradiologie.

• Moindre opérateur dépendance et possibilité de relecture.

• Accès aisé au CT scanner et sous équipement en IRM.

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Tableau 2

« Qui peut le plus peut le moins ».

L’option du « tout au CT scan » est-elle toujours justifiée?

• Le CT scanner (tout organe confondu) est devenu

la première source d’irradiation médicale

• Le nombre d’examens CT scanner/habitant

est élevé en Belgique (178 examens/1000 habitants)0 75 150 225 300 375

Greece

United States

Luxembourg

Belgium

France

OECD20

Germany

Netherlands

Nombre d'examen CT/1000 habitants

Source: Eurostat 2013

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Tableau 2

Risque de mortalité lié aux basses doses d’irradiation (<100mSv)

• Courbe dose-effet létal déterminée sur les

survivants du bombardement de Hiroshima et

de Nagasaki

• Pas de données concordantes quant aux effets

liés aux doses <100 mSv

• Zone des effets hypothétiques (0-100 mSv)

• Interpolation linéaire (par défaut)

• Interpolation supralinéaire

• Interpolation linéaire quadratique

• Hormésis

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Tableau 2

Irradiation du patient par CT scanner abdominal

dose effective

équivalent en nombre

de

Rx Thorax

Durée d'exposition naturelle

pour atteindre la même dose

Rx Thorax de face 0,02mSv 1 3 jours

ASP 0,5 mSv 25 75 jours

CT Thorax 3 mSv 150 15 mois

CT abdomen 7 - 10 mSv 350 - 500 3 - 5 ans

Un seul CT abdominal correspond à la moitié

de la dose maximale d’irradiation annuelle

réglementaire pour un travailleur dans le

nucléaire (France - 20 mSv)

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Tableau 2

Principe d’ALARA (As Low As Reasonably Achievable)

No dose is better than low dose

• Privilégier les techniques non irradiantes

(échographie, RMN)

• Limiter la répétition des examens

tomodensitométriques

• Choisir une technique en fonction du risque

d’erreur diagnostique (faux négatifs ou faux

positifs) et de ses conséquences en terme de choix

thérapeutique et de pronostic

Appendicite rétrocaecale

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Tableau 2

Principe d’ALARA (As Low As Reasonably Achievable)

Rôle du prescripteur

• Choix de la technique

(CT versus imagerie non irradiante)

• Choix de l’indication

• Limiter la répétition des examens

Rôle de l’opérateur

(radiologue-technologue)

Rôle de l’équipement

• Age des imageurs

• Qualité des détecteurs

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Tableau 3

Le rôle de l’échographie en première ligne reste-t-il justifié à

l’époque du CT scan et de l’IRM?

• Echographie supérieure au CT (en terme de diagnostic)Exemple: la pathologie des voies biliaires

• Echographie et CT équivalents (en terme de diagnostic)Exemple: l’appendicite aiguë

• Echographie inférieure au CT (en terme de diagnostic)Exemple: la pathologie pancréatique

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Echographie

• Démontre tous les calculs indépendamment de leur

composition

• Image typique (cône d’absorption postérieur)

• Multiplication du positionnement du patient

(debout/couché)

L’échographie est le test le plus performant pour la

recherche de calcul vésiculaire

Tableau 4

Quelle imagerie pour la pathologie de la vésicule?

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• IRM

– Démontre les calculs entourés de bile

liquide

– Déficit de visualisation des calculs dans

une bile « épaisse » (sludge)

• CT scanner

– Démontre les calculs calcifiés (totalement

ou partiellement)

– Déficit de visualisation des calculs

cholestéroliques

Tableau 4

Quelle imagerie pour la pathologie de la vésicule?

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Tableau 4Paroi vésiculaire - Polype

Peuvent être très nombreux

Peuvent mimer des calculs

NON MOBILES (examen dynamique

en échographie)

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Imagerie de la vésicule biliaire Cholécystite aiguë lithiasique

Plusieurs formes

– Cholécystite aigue non compliqué

– Cholécystite aiguë gangréneuse

– Cholécystite aigue emphysémateuse

– Cholécystite aiguë perforée et abcédée

– Cholécystite xanthogranulomateuse.

L’échographie est l’examen le plus performant dans le diagnostic de la

cholécystite aiguë lithiasique

(valeurs prédictives positives et négatives supérieures à 95%)

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Imagerie de la vésicule biliaire Cholécystite aiguë lithiasique

Association de plusieurs signes qui ne sont

pas suffisants lorsqu’ils sont isolés

• Calcul vésiculaire

• Epaississement pariétal

• Matériel intravésiculaire

(pus, débris)

• Murphy échographique

• Infiltration de la graisse périvésiculaire

• perforation

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Distinction

• Douleur élective de la vésicule (Murphy échographique) :

• Cholécystite aiguë

• Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis (parois vésiculaires normales)

• Douleur de l’hypochondre droit (au sens large)

Imagerie de la vésicule biliaire

Le Murphy Echographique

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Imagerie de la vésicule biliaire

Epaississement de la paroi vésiculaire

• Adénomyose vésiculaire

• SIDA

• Cholangite slérosante primitive

• Pancréatite aigue

• Ulcère duodénal perforé

• Pyélonéphrite (rein D)

• Varices

• Hématome pariétal

• Hypoalbuminémie

• Cholécystite

• Cholécystite chronique

• Cholécystite xanthogranulomateuse

• Hépatite

• Insuffisance cardiaque

• Insuffisance rénale

• Insuffisance hépatique

• Carcinome vésiculaire

• Cholécystose hyperplasique

L’épaississement isolé de la paroi vésiculaire ne signe pas la cholécystite aiguë

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Décompensation cardiaque

Piège : douleur à la palpation hépatique

Imagerie de la vésicule biliaire

Epaississement de la paroi vésiculaire

d’origine extrinsèque

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Imagerie de la vésicule biliaire

Epaississement de la paroi vésiculaire d’origine extrinsèque

Hépatite aiguë

Points-clés

• Parois épaissies

• Vésicule vide (hépatite cholestatique)

• Ganglions

Piège : douleur à la palpation hépatique

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Imagerie de la vésicule biliaireAdénomyomatose vésiculaire

Points clés:

• Atteinte préférentielle du bas-fond

(gradiant caudo-cranial)

• Réduction de la lumière vésiculaire (du bas-fond)

• Calculs possibles dans la lumière vésiculaire

• Ne pas confondre avec une cholécystite

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• Dilatation inconstante de la VBP ( 80 % des cas)

• calcul hyperéchogène

• cône d ’ombre postérieur (inconstant)

• Sensibilité de l’échographie inférieure à 80%

• Attention aux examens prématurés (dilatation

des voies biliaires est fonction de la durée de

l’obstacle)

Un examen échographique normal n’exclu pas la colique biliaire sur migration lithiasique

Tableau 4

Quelle imagerie pour la pathologie de la voie biliaire principale?

Echographie de la lithiase cholédocienne

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• Dilatation inconstante de la VBP

• 10-20 % de calculs cholestéroliques

(densité proche de celle de la bile)

Densité du calcul : - 15 UH

Un CT scanner normal n’exclu pas la colique biliaire sur migration lithiasique

Tableau 4

Quelle imagerie pour la pathologie de la voie biliaire principale?

CT scan de la lithiase cholédocienne

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Tous les calculs sont décelables

(sauf les petits calculs enclavés

dans la papille)

L’IRM et l’échographie endoscopique sont les tests les plus sensibles dans la démonstration du calcul cholédocien

Tableau 4

Quelle imagerie pour la pathologie de la voie biliaire principale?

IRM de la lithiase cholédocienne

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Ictère

Dilatation des Voies biliaires

Ictère obstructif (post hépatique)

Absence de Dilatation des Voies biliaires

Ictère non obstructif

(hépatique ou pré hépatique)

échographie

Tableau 5

Comment mettre au point une cholestase biologique?

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Tableau 5

Obstruction biliaire sans dilatation (perceptible par échographie)

• Dilatation aiguë

• Sludge

• Cholangite sclérosante

• Hémobilie

• Engainement tumoral

Echographie faussement négative

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Tableau 6

Comment gérer un incidentalome hépatique?

Enjeux

• Distinguer les lésions à risque de malignité des lésions

bénignes ne nécessitant ni traitement, ni suivi

• Eviter la multiplication d’examens inutiles

La grande majorité des lésions focales hépatiques de découvertes

fortuites sont bénignes (hémangiome hépatique ou kyste biliaire)

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Tableau 6

Kyste biliaire (Kyste uniloculaire simple)

• Paroi fine, non calcifiée

• Contenu purement liquidien

Pas de suivi radiologique

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Tableau 6

Hamartome biliaire (complexes de von Meyenburg)

• Piège diagnostic en échographie et au CT

• Diagnostic aisé en IRM

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• Tumeur hépatique primitive la plus fréquente (5-7% patients)

• Rarement symptomatique

• Peut être multiple

Tableau 6

Hémangiome hépatique

Aspect caractéristique en

échographie

• Lésion bien délimitée

• Hyperréflective

• Renforcement postérieur

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Découverte fortuite d’un nodule hépatique

Faut-il un examen complémentaire – Situation 1

Lésion

• Hyperéchogène

• Homogène

• (renforcement postérieur)

• ≤ 25 mm

• Pas de contexte oncologique

• Pas d’antécédent oncologique

• Pas de cirrhose ou d’HCV

Angiome hépatique

Pas de mise au point complémentaire

Pas de suivi

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Découverte fortuite d’un nodule hépatique

Faut-il un examen complémentaire – Situation 2

Lésion

• Hyperéchogène

• Homogène

• (renforcement postérieur)

• ≤ 25 mm

• Contexte oncologique (adénocarcinome colique)

• Antécédent oncologique

Angiome hépatique probable

Mise au point complémentaire indispensable

IRM ou CEUS (principe d’ALARA)

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Découverte fortuite d’un nodule hépatique

Faut-il un examen complémentaire – Situation 3

Lésion

• Hyperéchogène

• Homogène

• (renforcement postérieur)

Plus de 25 mmAngiome hépatique probable

Mise au point complémentaire indispensable

IRM ou CEUS (principe d’ALARA)

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Découverte fortuite d’un nodule hépatique

Faut-il un examen complémentaire – Situation 4

Lésion

• Hypoéchogène

• Isoéchogéne

• Halo Périphérique

• Signal doppler interne

• Angiome improbable

• HNF ou Adénome possible

• Lésion maligne possible

Mise au point complémentaire indispensable

• Imagerie avec contraste

• Biopsie

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Rehaussement caractéristique de

l’hémangiome (toutes techniques)

• Rehaussement centripète en mottes

périphériques de densité (ou signal) proche

des structures vasculaires.

• Persistance du rehaussement en phase

veineuse et d’équilibre

Découverte d’un nodule hépatique hyper-réflectif

Quel examen complémentaire?

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Tableau 7

Comment caractériser une tumeur hépatique

solide, bénigne et non angiomateuse ?

Enjeux

• Distinguer l’hyperplasie nodulaire focales (HNF) sans risque de cancérisation

de l’adénome hépatique (à risque de transformation maligne)

• Distinguer l’adénome stéatosique (sans risque de transformation) des autres

adénomes

• Eviter les résections hépatiques inutiles

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Tumeurs bénignes du Foie

Hyperplasie nodulaire focale (HNF)

• Tumeur hypervasculaire

• 8% des tumeurs hépatiques bénignes

(seconde par ordre de fréquence)

• Généralement asymptomatique

• Plus fréquente chez la femme (30-50ans)

• Peut régresser à la ménopause

• Peut être de grande taille

• Peut être multiple (10-20% des cas)

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Tumeurs bénignes du FoieAdénome hépatocellulaire

• Tumeurs hypervasculaires

• Peuvent contenir de la graisse (adénome

stéatosique)

• Transformation maligne possible (sauf

adénome stéatosique)

• Marqueur de risque de malignité (βcaténine)

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Tumeurs bénignes du Foie

Diagnostic différentiel adénome versus HFN

• Recherche de la cicatrice centrale

(CT +C, IRM + C)

• Vascularisation centrifuge (CEUS)

• Rétention du contraste hépatospécifique en

phase tardive (IRM)

• Biopsie en cas de doute

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Tumeurs bénignes du FoieHyperplasie nodulaire focale (HNF)

0 sec artériel Veineux portal tardif

Irradiation : 10mSv ou plus

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• Captation des agents de contraste

hépatospécifiques (IRM)

• Rehaussement centrifuge (CEUS)

Tableau 7

Comment caractériser une tumeur hépatique

solide, bénigne et non angiomateuse ?

Problématique du remboursement en Belgique

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• Adénomes stéatosiques ( HNF1α / HNF= Hépatocytes Nuclear Factor)

• Pas de risque de transformation maligne

• Adénomes mutés mutés ß-caténine (15 à 20 % des cas)

• Risque élevé de transformation en carcinome hépatocellulaire

• Adénomes inflammatoires (35 à 40 % des cas)

• Risques hémorragiques

• Risques potentiels de 10 % d’évolution vers le carcinome hépatocellulaire

• Adénomes non spécifiques

Caractérisés par IRM(T1 in/out phase)

Biopsie ou chirurgie

Tableau 7

Comment caractériser une tumeur hépatique

solide, bénigne et non angiomateuse ?

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Wash In

Wash out

Rehaussement tumoral

Washin - Washout

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Tableau 9

Le foie stéatosique et ses pièges

L’infiltration stéatosique du foie est fréquemment

incomplète

• Zones d’épargne de localisations classiques

• Stéatose focale ou segmentaire

• Ces entreprises partielles doivent être

distinguées des lésions focales hépatiques

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• Examen de première intention:

échographie + doppler (tous les 6 mois)

• Réserver le CT scanner ou l’IRM (avec

administration de contraste)

• Aux discordances entre une échographie normale et

un taux d’ α Foeto protéines anormal

• A la caractérisation d’un nodule découvert par

échographie

Tableau 10

Comment surveiller le foie cirrhotique?

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Tumeurs malignes du foie

Hépatocarcinome – CT ou IRM ?

• Rehaussement tumoral précoce en phase artérielle

(environ 60 % des cas)

• Washout en phase veineuse

• Entreprise vasculaire

• IRM plus sensible que CT scan mais risques d’artéfacts

en cas d’ascite abondante (en particulier à 3T)

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Tumeurs malignes du foie

Diagnostic d’Hépatocarcinome (IRM)

Signes majeurs

• Rehaussement en phase artérielle

(CT ou IRM)

• Wash-out (CT ou IRM)

• Capsule (CT ou IRM)

• Croissance tumorale (CT ou IRM)

Signes accessoires

• Aspect en mosaïque (CT ou IRM)

• Nodule dans le nodule (CT ou IRM)

• Graisse intra-tumorale (IRM)

• Chute de signal tumoral en phase

hépatobiliaire (IRM)

• Restriction focale en diffusion (IRM)

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Tableau 11

Quoi de neuf dans l’imagerie des

pancréatites aiguës et chroniques?

Le diagnostic de la pancréatite aiguë repose sur la positivité de deux

de ces 3 critères:

• Douleurs abdominales typiques (épigastriques, irradiant vers le dos)

• Augmentation de la lipasémie≥ 3 fois la limite supérieure de la normale

• Aspect caractéristique de pancréatite aiguë en imagerie CT/MR

Conférence de Consensus d ’Atlanta 1992 revue en 2012

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Si le diagnostic de pancréatite est établi par l’association de la

clinique et de la biologie (lipasémie ≥ 3 fois la normale)

• Retarder le premier examen CT scanner de 48-72 heures pour détecter la

présence d’une éventuelle nécrose

• Rechercher la présence d’un éventuel calcul vésiculaire associé (argument en

faveur de la pancréatite biliaire) par échographie

Conférence de Consensus d ’Atlanta 1992 revue en 2012

Tableau 11

Quoi de neuf dans l’imagerie des

pancréatites aiguës et chroniques?

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Imagerie de la Pancréatite Aiguë

Révision de la classification d’Atlanta (2012)

Conférence de Consensus d ’Atlanta 1992 revue en 2012

Pancréatite Aiguë

Oedémateuse

< 4 semaines

Collection liquidienne

péripancréatique aiguë

> 4 semaines

Pseudokyste

Nécrotique

< 4 semaines

Collection nécrotique aiguë

> 4 semaines

WON – Walled-Off Necrosis

(collection nécrotique

encapsulée)

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• Environ 30 % des pancréatites aiguës n’ont pas de

manifestation radiologique (CT scan)

• Une pancréatite aiguë mineure et rapidement

résolue ne justifie pas la réalisation d’un CT

scanner (en phase aiguë)

• Une pancréatite aiguë d’origine indéterminée

justifie une imagerie en dehors de la phase aiguë

pour exclure un éventuel petit cancer

obstructif ou une IPMTIntracanalar PancreaticMucinous Tumor (IPMT)

Tableau 11Faut-il faire une imagerie pour toute pancréatite aiguë?

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Tableau 12

Imagerie des lésions tumorales du pancréas.

Détection du cancer pancréatique

• Privilégier le CT scanner ou l’IRM pour le

diagnostic de tumeur pancréatique de

petite taille

• L’IRM présente l’avantage de l’imagerie

canalaire et l’imagerie de diffusion

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Tableau 12

Imagerie des lésions tumorales du pancréas.

Bilan du cancer pancréatique

• Extension graisse péripancréatique

• Entreprise vasculaire

• Métastases hépatiques

CT scanner légèrement supérieur à l’IRM

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Tableau 13

Quel rôle donner à la colonoCT?

• Dépistage des lésions précancéreuses:

– rôle contreversé (par rapport à l’endoscopie)

comme technique de screening.

– Complément des endoscopies incomplètes

• Diagnostic du cancer colorectal

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Echographie

• sensibilité : 70-90%

• Amélioration marquée des appareillages au cours

des 5 dernières années

• Indications préférentielles:

femme jeune, enfant et patient mince

Signes:

• Élargissement de l’appendice

• Hyperréflectivité de la graisse du méso-

appendiculaire

• Douleur sous palpation

• Abcès appendiculaire

Tableau 14

Douleurs fébriles des fosses iliaques

Quelle imagerie pour l’appendicite?

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CT scanner

• sensibilité : 90 – 100%

• Injection de contraste iodé non indispensable

• Indications préférentielles:

patient âgé, obèse, clinique atypique (appendicite

rétrocaecale)

Signes:

• Élargissement de l’appendice

• Infiltration de la graisse

• Abcédation

Tableau 14

Douleurs fébriles des fosses iliaques

Quelle imagerie pour l’appendicite?

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• Le CT scanner est moins dépendant que l’échographie du

morphotype du patient

• Le CT scanner permet de distinguer les diverticulites

perforées en méso sigmoïdien (perforation couverte) des

perforations en péritoine libre

Tableau 14

Douleurs fébriles des fosses iliaques

Quelle imagerie pour la diverticulite sigmoïdienne?

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d’après M. Meyers - Saunders

Perforation en Péritoine libre

Perforation « couverte » dans

le méso

Tableau 14

Quelle imagerie pour la diverticulite sigmoïdienne?

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Appendagite épiplooïque

d’après JW Reeders - Thieme

Tableau 15

Douleurs abdominales particulières: le piège des affections

inflammatoires de la graisse mésentérique et omentale.

Diagnostic aisé par CT scan

Diagnostic difficile par US

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Quelle imagerie en gastroentérologie en 2016?

Conclusions

• Le choix des techniques d’imagerie de pathologie abdominale en 2016 s’est

considérablement élargi.

• La communication de renseignements cliniques précis par le prescripteur est

indispensable pour la réalisation et l’interprétation des examens.

• L’échographie et ses nouveaux développements doit garder une place importante

dans l’imagerie des pathologies abdominales.

• Le principe d’ALARA doit guider le choix entre les différentes techniques.

• Les limitations spécifiquement belges dans l’usage des nouveaux produits de

contraste devrait être levée.