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1 Trésors de vieux papiers N° 6 Odile BERGET

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Retrouvez dans cette publication des documents de magazines textiles et de livres concernant l'éducation aux travaux d'aiguille et l'usage de la machine à coudre au XIXème siècle.

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Trésors de vieux papiersN° 6

Odile BERGET

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Janvier 2010

Licence Creative Commons : Cette publication création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France disponible en ligne

Adresse courriel : [email protected] : http://www.berget.fr

http://www.lamachineacoudre.netBlog : http://larbracigogne.blogspot.com/

Table des matièresMachines à coudre et enseignement des travaux d'aiguilles entre 1872 et 1894.................................3

Introduction......................................................................................................................................3Pédagogie des travaux à l'aiguille à l'usage des écoles de filles......................................................3

1 - Comparaison des programmes européens..............................................................................32 - Proposition de programme.....................................................................................................43 - Étude sur les machines à coudre............................................................................................44 - Les machines Maquaire.........................................................................................................5

L'offre Maquaire en 1874..............................................................................................................12Les publicités pour machines auprès des instituteurs....................................................................15Le respect de la propriété industrielle............................................................................................20Bibliographie.................................................................................................................................21

Oberget – 21/01/10

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Machines à coudre et enseignement des travaux d'aiguilles entre 1872 et 1894

Introduction

Il n'est pas dans mon intention de faire, ici, une étude universitaire mais de vous faire partager des documents anciens que j'ai pu réunir.La numérisation des livres, de revues et d'articles en français se poursuit et de plus en plus de pages sont accessibles en ligne; cela permet donc de profiter de sources anciennes, auparavant enfouies dans des bibliothèques d'études inaccessibles au public. Encore faut-il «un petit morceau de fil qui dépasse de la couture », un détail qui permettra de se lancer dans une recherche.Ce détail, c'est le livre de Mme Cocheris (voir bibliographie) que nous aborderons au premier chapitre.

Pédagogie des travaux à l'aiguille à l'usage des écoles de filles

L'auteur de ce livre publié en 1882 est Mme Pauline Wagrez Cocheris. Elle est née en 1830 et, son livre n'est pas uniquement une proposition de programme d'enseignement à l'usage des élèves des écoles normales (futures institutrices). Elle passe d'abord en revue ce type d'enseignement en Europe (Angleterre, Allemagne, Suisse, Italie et Belgique), puis se basant sur ce qu'elle trouve de plus adéquat, elle propose un programme extrêmement précis. Ce qui nous intéresse tout particulièrement en est la dernière partie : avec son histoire de la machine à coudre puis son utilisation et surtout un manuel détaillé.

1 - Comparaison des programmes européens

Cette partie du livre couvre plus des 100 premières pages du livre. Si elle étudie très à fond les méthodes, règlements et programmes, nous relaterons ici tout particulièrement ce qui concerne les machines à coudre.

Très étonnamment, quand on connait l'ancienneté des entreprises de machines à coudre anglaises, il n'est nullement fait mention de leur usage dans un but éducatif. Tout se fait à la main mais l'éducation des filles (voir des garçons!) dans les domaines de la couture, coupe, tricot, crochet, filet, broderie et dentelle est jugée tout à fait excellente.

En Allemagne, les choses sont très différentes suivant les provinces (Länder et ici elle parle de l'Autriche) : « une commission s'est réunie en 1874 et la question sur les machines à coudre y a soulevé une véritable tempête ! Certaines institutrices déclaraient l'usage de ces machines dangereux et inopportun, d'autres le considéraient comme utile. La question n'a pu être tranchée. »

En Italie également, pas de programme national mais on peut remarquer une différence notable entre le Nord et le Sud. Beaucoup d'écoles enseignent à leurs élèves des travaux permettant de gagner de l'argent avec les ouvrages traditionnels : dentelles, broderies, tressage de la paille... Cependant des instructions de 1880 pour les écoles normales italiennes incluent : « autant qu'il sera possible, on leur enseignera à coudre à la machine et à couper les vêtements les plus usuels. ».

Pour la Belgique , le programme est publié en 3 langues en 1880 et prévoit l'usage de la

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machine à coudre pour les élèves des écoles primaires supérieures.

Après ce tour d'horizon européen, voici la conclusion de Mme Cocheris : « La machine à coudre, exigée en Autriche, demandée en Italie est aussi employée en Belgique. C'est probablement à cette triple influence que notre ministère de l'instruction publique a cédé, en exigeant des aspirantes au certificat d'aptitude à l'enseignement de la coupe et de l'assemblage, une étude sur le maniement de la machine à coudre.Tout en reconnaissant l'utilité incontestable de la machine à coudre, nous croyons qu'elle est non pas dangereuse mais d'un emploi difficile dans les petites classes de nos écoles: au point de vue hygiénique l'usage peut en être mauvais; surtout si l'on en abuse, car le mouvement des pieds qui met tout en action procure une fatigue que l'on doit redouter; enfin au point de vue pédagogique, on remplace par des procédés ingénieux, il est vrai, mais mécaniques, l'agilité des doigts et l'habileté de la main. Il ne faut pas oublier que le peuple comprend difficilement les questions d'art – et que la paresse aidant, il préfère employer une machine, dont il ne connaîtra même pas le mécanisme, plutôt que de créer par lui-même un travail, quelque simple qu'il soit. D'ailleurs tout ne peut pas se faire sur la machine, et la machine ne doit être employée que par une femme qui pourrait s'en passer »

2 - Proposition de programme

Remarquons qu'à cette époque, l'instruction est obligatoire pendant 7 ans, soit de 6 à 13 ans.

Le programme est donc étalé sur ces 7 années à raison de trois leçons d'une heure par semaine. Nous étudierons ce programme de couture à la main dans un prochain document. L'usage de la machine à coudre, lui, est proposé pour la dernière année.Sur la fin de ce chapitre, l'auteur se désole néanmoins que beaucoup d'écoles n'ont même pas accès, faute de moyens financiers, au matériel nécessaire à cet enseignement manuel,Le programme de la dernière année est dont proposé comme suit : « Coupe et assemblage - Maniement de la machine à coudre – Nous avons mis la coupe et l'assemblage au nombre des matières facultatives ou de fin d'études, car bien que cet enseignement soit appelé à rendre de grands services aux femmes, il ne doit et ne peut être donné, comme nous l'avons déjà dit, qu'à des jeunes filles qui possèdent toutes les connaissances pratiques de la couture. »

3 - Étude sur les machines à coudre Cette partie du livre de Mme Cocheris occupe les 42 dernières pages du livre : « Il est en effet assez singulier de parler des machines à coudre – ennemies jurées de la couture manuelle- dans un livre écrit à la grande gloire des travaux à l'aiguille. Si nous nous sommes décidée à paraître illogique, c'est que la machine à coudre vient de forcer les portes de l'université et qu'elle est inscrite au programme... » Et plus loin : « Le fonctionnement de la machine à coudre est enseigné depuis plus de quinze ans (ce qui donne la date de 1867) dans les écoles d'Angleterre et d'Amérique, et son usage est tellement dans les mœurs de ces deux pays que chaque ménage en possède au moins une. Après le terrible incendie qui dévora Chicago en 1875, les comités de secours envoyèrent, au nombre des objets de première nécessité, 2833 machines à coudre. »

L'auteur reprend relativement en détail l'évolution des techniques au cours de 19ème siècle à partir du Couso-brodeur de Thimonnier et son pied de chainette, perfectionné ensuite par la marque américaine Wilcox & Gibbs. La technique suivante est celle du point de chainette double tel que le proposent les machines Grover & Baker avec, néanmoins toujours le même inconvénient, c'est à dire le fait que cette chainette se découd beaucoup trop facilement et, en outre exige une plus grande longueur de fil.La dernière technique (la même que celle actuelle) est nommée : point de navette et ce sont

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les noms d'Elias Howe puis Wheeler & Wilson qui ressortent même si les constructeurs Singer, Grover & Baker et Journaux-Leblond sont cités.

4 - Les machines MaquaireNous verrons dans le chapitre concernant les publicités à l'usage des instituteurs pourquoi c'est cette société qui retient l'attention de notre auteur.« Notons ici que M.Maquaire, constructeur de la Silencieuse-Expéditive, a inauguré en 1867 les larges facilités de paiement qui ont permis aux ouvrières sérieuses d'acquérir une machine à coudre, en en payant le prix par petites fractions mensuelles. Aujourd'hui, plusieurs maisons de machines à coudre ont adopté cette manière de vendre mais M.Maquaire qui l'a inaugurée et qui, au moyen de crédits excessifs, est parvenu à répandre des milliers de machines à coudre dans la classe si intéressante des travailleurs , doit être considéré comme le véritable propagateur de la machine à coudre en France. Si nous choisissons pour nos démonstrations la Silencieuse-Expéditive, c'est qu'elle est la plus complète comme guides et accessoires et aussi la meilleure de toutes celles qui peuvent être employées par les jeunes filles soit dans la famille soit à l'école. »

Les machines Maquaire présentées sont la Vélocipiqueuse (point de chainette), la New-York et la Silencieuse-Expéditive (point de navette).

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On peut remarquer que le New-York est la copie conforme de la Howe Model B, ce dont on reparlera dans le paragraphe au sujet du procès.

HoweB (photo © NeedleBar)

La silencieuse-Expéditive, quant à elle, exploite le brevet d'un autre fabricant américain : Wheeler&Wilson dont la machine est vendue sous le nom de Low Bed Rotating Hook Machine avec plusieurs numéros au fil des améliorations au fil de la fin du 19ème siècle. Vous en trouverez de nombreuses illustrations sur les galeries du site NeedleBar.

Dans le livre de Mme Cocheris, la Silencieuse-Expéditive fait l'objet d'une description de plusieurs pages que ce soit d'un point de vue technique aussi bien que de son utilisation. Il faut se

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souvenir que l'auteur souhaite préparer les élèves institutrices à un examen où on leur demandera aussi de savoir comment fonctionne une machine avant de savoir comment s'en servir.

Les schémas de cette machine peuvent vous paraître étranges mais il faut savoir que le bras est perpendiculaire à l'utilisateur alors que sur les machines habituelles, le bras est parallèle.Cette technique étonnante a néanmoins l'avantage de ne pas coincer l'ouvrage ni à droite ni à gauche.

La machine est donnée pour faire 1800 points à la minute et la description des guides et accessoires n'a rien à envier aux machines actuelles. On les retrouve d'ailleurs sur toutes les machines à point droit jusqu'à l'invention des machines modernes .Il faut aussi remarquer une invention qui n'a été dépassée que par l'usage, ces dernières années des pieds presseurs en plexiglas. En effet, les pieds de biche de la machine Maquaire, comme ceux des Wheeler&Wilson, ont un socle en cristal amovible qui permet de voir le travail très précisément.

Les pages suivantes montrent les gravures de cette machine et l'utilisation des guides (appelés pied-presseurs ou pieds de biche aujourd'hui.)

Schéma de la machine Silencieuse-Expéditive.

Les deux images ci-dessus montrent la canette circulaire et son remplissage.

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Il est intéressant de noter que l'exemple donné pour montrer la couture sur cette machine est un exemple de broderie reprenant les initiales du fabricant Amédée Maquaire.

Schémas des guides de couture et de leur emploi.

Le pied ordinaire est utilisé ici pour faire une couture et à l'aide du guide fixé sur le bâti de la machine, cela permet de piquer droit des plis à la largeur voulue.

Il s'agit ici de l'ourleur universel avec lequel on pique un ourlet de largeur variable dont le rentré se fait au fur et à mesure et à la distance exacte.

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Nous sommes bien au 19ème siècle et déjà on fait du matelassage à la machine! Le terme employé à l'époque est « Ouatage ».

En plus du pied presseur, un guide monté en parallèle permet de tracer un quadrillage régulier.

Appareil à appliquer les rubans

Les deux guides 5 et 6 permettent de faire (en deux passages) une couture rabattue avec deux étoffes. C'est la technique qu'on appelle « couture anglaise » et qui sert surtout en lingerie.

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Le guide n°7 ne paraît pas très différent mais, lui, ne s'utilise qu'avec une seule étoffe pour des ourlets très étroits comme pour des mouchoirs. Comme l'écrit l'auteur : « avec ce petit ourleur en acier, les ourlets les plus petits sont exécutés à grande vitesse avec une perfection rare. »

Le guide 8 permet de monter et de froncer une étoffe sur l'autre dans un seul passage.

Le guide n°9 est dit appareil à border ou bordeur universel puisqu'en fonction de écartement du guide, on peut placer un biais et le coudre à la largeur voulue en un seul passage.

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Le n°10 est un guide à deux trous. L'un pour le fil à coudre et l'autre pour laisser passer du cordon ou de la soutache.Très utilisée à cette époque pour l'ornementation des vêtements féminins et autres travaux « de fantaisie ».

Celui-ci est pour les grosses ganses qui protégeaient les coutures et bas des vêtements.

Un peu le même usage que le précédent mais avec deux rainures, il permet de ganser les étoffes en rangées parallèles .

Bref, cette présentation montre que, non seulement la machine mais encore tous ses accessoires ont été conçus pour effectuer mécaniquement tous les travaux des couturières et tailleurs .

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L'offre Maquaire de 1874

Le Journal des Instituteurs est un hebdomadaire très lu dans toute la France puisqu'il donne aussi bien les avis du ministère, les programmes mais aussi , semaine après semaine, des exemples de cours de toutes matières et de tout niveau : dictée, grammaire, lectures, arithmétique, géométrie, histoire et géographie...Dans le numéro du 27 septembre 1874, deux pages, apparemment non publicitaires proposent 500 machines à prix réduit et payables par trimestre. Nul doute que ces pages que nous reproduisons ci-après aient été une publicité indirecte pour l'introduction de la marque auprès des familles et des communautés.

Une telle offre, conjuguée aux crédits proposés, explique sans aucun doute pourquoi la marque Maquaire se retrouve en bonne place quand il s'agit de préparer des programmes officiels.

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Les publicités pour machines à coudre auprès des instituteurs

Ces reproductions sont extraites du Journal des Instituteurs et de la revue de l'enseignement primaire. Ce sont, contrairement aux pages précédentes, des extraits de pages spécifiquement publicitaires qui sont souvent en début ou en fin de publication.Il est à noter que les industriels comptent sur les instituteurs pour faire leur publicité auprès du grand public.Les exemples de publicités ci-après sont classées par ordre chronologique. Elles permettront également de lister, pour ceux qui les recherchent, le nom des revendeurs des différentes marques et leur localisation.

7 janvier 1872

22 novembre 1874

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12 décembre 1875

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8 janvier 1876

31 décembre 1876

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7 décembre 1879

2 janvier 1881

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9 août 1885

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14 octobre 1894

Le respect de la propriété industrielleIl ne vous a pas échappé que dans les articles et publicités, la société Maquaire vendait des machines dites « New-York ». A cette époque , comme le montre bien l'étude de Monique Peyrière dans: "L'industrie de la machine à coudre en France, 1830-1914", les usurpations de brevets, mais aussi les rachats officiels, la sous-traitance, les noms commerciaux des machines sont assez fluctuants. Ce qui n'empêche pas les légitimes propriétaires de se lancer des des procès et de les gagner!

Comme l'indique l'en-tête des annales de la propriété industrielle, artistique et littéraire pour un procès de Howe pour usurpation de nom par Onfray, Thabourin et Maquaire:

« Jugement du Tribunal correctionnel de la Seine. Arrêt de la Cour d'appel de Paris. Arrêt de la Cour de Cassation: « Spécialement une Compagnie anglaise, cessionnaire des droits, nom et marques d'un Américain, et ayant sa fabrique en Angleterre, a le droit, en vertu des traités internationaux conclus entre la France et l'Angleterre, de poursuivre en France l'usurpation du nom de son auteur sans qu'il y ait lieu d'examiner si la législation américaine et les traités conclus avec les Etats-Unis d'Amérique autorisent cette action. L'article 12 du traité de commerce conclu, le. 23 janvier 1860, entre la France et V Angleterre, ne s'applique pas seulement aux marques proprement dites, il s'étend également, aux noms commerciaux servant à distinguer les produits d'un fabricant ou commerçant. »

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Tout le procès est relaté dans cet ouvrage à partir de la page 305 :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474322r

Quelles qu'aient donc été les qualités des machines Maquaire, Thabourin et autres, il ressort de ce procès que l'usage d'un nom aux consonances « américaines » était recherché comme plus vendeur auprès de la clientèle française. Mais le droit est finalement respecté : « ...l'arrêt de la Cour de Paris qui, sur les poursuites de la Compagnie anglaise the Howe Machine Company (Limited), représentée en France par M. ANDRÉ, l'un de ses directeurs, a condamné MM. Onfray, Thabourin et Maquaire à 200 francs d'amende et 2000 francs, chacun, de dommages-intérêts, avec confiscation des machines à coudre saisies et insertion dans six journaux. »

BibliographieLa révolution des aiguillesHabiller les Français et les Américains, 19e-20e siècles. Colloque international, Argenton-sur-Creuse, 11-12 juin 1993M. Peyrière, "L'industrie de la machine à coudre en France, 1830-1914" Éditeur Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales ISBN-10 2-7132-1205-7

http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100186480texte en français publié sur ce site :http://www.debellum.org/L_industrie_coudre.asp?LID=2

Pédagogie des travaux à l'aiguille, Mme P.W.CocherisEditions Ch Delagrave, 1882

La mécanique au foyer : la machine à coudre Les carnets du Musée des Arts et Métiers - 1996ISBN: 2-908207-50-8 http://www.arts-et-metiers.net/pdf/carnet_coudre.pdf

Documents numérisés : • A l'INRP

http://www.inrp.fr/numerisations/

Pour le Journal des instituteurs et la Revue de l'enseignement primaire

• Sur Gallica

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474322r.langFRPour les annales de la propriété industrielle

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