60 ans - SIEL - Syndicat intercommuna · 9 Le SIEL aujourd’hui et pour demain 10 Une maille départementale ... Fait historique, en cette année 2010, le SIEL a at- ... A l’aube

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60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 ans60 anset plein d’énergies !

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SommaireSommaireSommaire

2 Préface de Louis MERCIER, ancien Président du SIEL

3 Editorial de Bernard FOURNIER, Sénateur de la Loire et Président du SIEL

4 D’hier à aujourd’hui, le SIEL au service des collectivités ligériennes

5 1950 : la création du SIEL

6 De l’électricité à l’éclairage public

7 Nous avons apporté l’énergie et maintenant nous la faisons économiser

7 Et le gaz…

8 Du SIEL… au SIEL

9 Le SIEL aujourd’hui et pour demain

10 Une maille départementale

10 Tourné vers l’avenir

11 Une large présence sur le territoire et des projets à foison

12 Découvrez le SIEL en 60 actions et réalisations 74 Lexique

75 Remerciements

Louis MERCIER |

Ancien Sénateur de la Loire |

Président du SIEL de 1989 à 2000 |

Préface

De l’électricité au développement durable

Parmi les évolutions sociales qui ont marqué ce siècle dernier, c’est bien me semble-t-il l’électricité qui a apporté le plus de confort et de bien-être à nos populations.Encore de nombreuses évolutions verrons-nous ainsi que nos générations futures en matière de développement durable et de nouvelles énergies.Cet avenir en marche, ne pourra se faire, sans des acteurs compétents comme Syndicat Intercom-munal d’Energies du Département de la Loire (SIEL). Tout ceci ne serait sans doute pas possible si chaque commune agissait seule ; la mutualisation est assurément un facteur de réussite et de solida-rité territoriale. De mon mandat de Président du SIEL, je conserve le souvenir d’une très bonne ambiance entre les élus, d’une volonté d’agir ensemble pour le déve-loppement de notre département et enfin d’une collaboration active des agents du Syndicat. Cet ouvrage n’a d’autre ambition que de revenir sur 60 ans d’histoire et de faire découvrir des réali-sations de la dernière décennie sur l’ensemble de la Loire. Bonne lecture.

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Bernard FOURNIER |

Sénateur de la Loire |

Président du SIEL depuis 2000 |

Editorial

60 ans et plein d’énergies !

Le SIEL a 60 ans et n’a jamais été aussi dynamique. L’ouverture des marchés de l’énergie, le contexte énergétique, la défense des consommateurs, l’at-tractivité du territoire, le Grenelle environnement et la forte motivation des collectivités ligériennes... constituent de réels enjeux pour le Syndicat. Fait historique, en cette année 2010, le SIEL a at-teint la maille départementale avec l’adhésion de la ville de Saint-Etienne.Afin de célébrer 60 ans d’actions et notamment l’évolution du Syndicat depuis 10 ans, le bureau du SIEL a souhaité mettre en avant 60 réalisations portées par le Syndicat aux côtés des collectivités du département. Des milliers d’opérations ont été menées sur le territoire avec l’ensemble de nos adhérents et ces quelques exemples illustrent la diversité de nos actions. Le SIEL a été créé par les communes et pour les communes. En 60 ans d’histoire, il s’est adapté à leurs besoins en offrant des compétences option-nelles. Depuis une dizaine d’années, le dévelop-pement durable, qui constitue l’épine dorsale de l’activité du SIEL, est au coeur de nos opérations de mise en valeur du territoire, d’électrification de zones d’activités, de lutte contre la précarité éner-gétique et bien entendu de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables (chaufferies bois, énergie solaire).

Le SIEL, ce sont des élus engagés au quotidien pour mutualiser des moyens au service des col-lectivités dans un esprit de solidarité territoriale. Notre Syndicat, votre Syndicat, peut être considéré comme la mutuelle ligérienne de l’énergie au sens large avec la garantie d’un traitement équitable entre les zones rurales et urbaines.Enfin, le SIEL, c’est aussi le soutien à l’économie locale avec des investissements conséquents gé-nérant plus de 300 emplois directs, le développe-ment de nouvelles filières comme le bois énergie et la réduction des factures énergétiques des col-lectivités. Aujourd’hui, le SIEL est reconnu localement et na-tionalement pour son dynamisme et sa recherche constante d’innovation. Nous avons 60 ans et nous sommes toujours plein d’énergies !

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D’hier à aujourd’hui, le SIEL au service des collectivités ligériennes

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En 1906, alors que la France aborde le XXe siècle en comptant quelques 1 200 sociétés d’électri-cité, une loi va reconnaître aux communes et aux syndicats intercommunaux le pouvoir concédant. Concrètement, il reviendra désormais aux collec-tivités locales le soin d’organiser le service public.En 1923 les premiers syndicats intercommunaux d’électricité “primaire” sont créés par les com-munes dans la Loire : Haut-Forez, Région Ouest de Montbrison et Côte Roannaise. Suivront les créations des syndicats primaires de la Plaine du Forez, de la Vallée du Lignon, de l’Est de Feurs, de la Région Est de Roanne et de la région de Saint-Just La pendue.

Un besoin de solidarité territorialeAprès la seconde guerre mondiale, la politique énergétique du pays débouche sur la création d’EDF en 1946. Dès 1947, les élus ligériens s’at-tellent à apporter un meilleur service aux popu-lations tout en oeuvrant pour le développement économique du département.Pour cela, l’union est nécessaire, dans la conti-nuité des premiers syndicats primaires, et il faudra attendre le 19 décembre 1949 pour que le dépu-té-maire de Saint-Chamond, Antoine Pinay (par ailleurs Président du Conseil général de la Loire et Ministre des travaux publics et des transports), convoque l’ensemble des élus locaux et fonction-naires d’Etat concernés en mairie de Feurs où, unanimement, les participants vont se prononcer pour la création d’un syndicat départemental.

Antoine PINAY

La création du SIEL est donc officiellement arrêtée par le Préfet de la Loire le 13 juin 1950, donnant ainsi aux collectivités adhérentes (pour l’heure 135 communes et 9 syndicats primaires) un levier im-portant pour l’extension de leurs réseaux. Un pa-tient travail réalisé avec l’aide du Conseil général qui va doter le syndicat en finances et personnel.

6 présidents en 60 ansElu premier président du SIEL, Antoine PINAY verra de grandes figures politiques lui succéder au cours de ce demi-siècle, comme Max FLACHET, ancien ministre, Paul PILLET, ancien député-maire de Roanne, Armand BAzIN, ancien maire de Cha-zelles-sur-Lyon, Louis MERCIER, ancien sénateur qui céda son fauteuil en 2000 à son collègue ligé-rien du Sénat Bernard FOURNIER, toujours prési-dent du SIEL aujourd’hui. Un demi-siècle rythmé par de régulières et impor-tantes étapes qui ont marqué l’évolution des mis-sions et compétences du Syndicat.

Un objectif : l’électrification de la LoireJusqu’en 1967, l’activité principale reste l’exten-sion des réseaux pour répondre à l’accroissement rapide de la consommation d’énergie. Tandis que la Loire achève son électrification, les communes participent aux travaux à hauteur de 15 % de leur montant, jusqu’à ce qu’une délibération, prise fin décembre 1967, acte un financement total par le SIEL.

1950 : la création du SIEL

La Bénisson Dieu

Nous avons apporté l’énergie et maintenant nous la faisons économiser

De l’électricité à l’éclairage public

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Entre 1968 et 1969, une convention est signée entre EDF et le Syndicat pour l’unification des ta-rifs de vente de l’électricité sur son territoire. Puis les années 70 seront marquées par quelques mo-ments forts, notamment entre 1972 et 1973 où sera appliquée sur l’ensemble des communes du Syndicat la taxe municipale sur l’électricité, au taux de 8 %. Le SIEL bénéficie par ailleurs de la taxe dé-partementale au taux de 4 %. Les participations fi-nancières des communes aux travaux d’électrifica-tion rurale sont bien supprimées et le SIEL prend à sa charge la totalité de leur coût.Ainsi, entre 1974 et 1986, le Syndicat réalise l’équivalent actuel de plus de 5 M€ de travaux en moyenne chaque année.

Pur Syndicat d’électrification jusqu’en 1987, le SIEL va dès cette année subventionner, puis réaliser pour le compte des communes adhérentes, les travaux d’éclairage public.Parallèlement, il va se préoccuper de l’amélio-ration du paysage urbain en accompagnant les collectivités pour la dissimulation des réseaux de distribution électrique, aussi bien à l’occasion de travaux de renforcement que dans le cadre d’opé-rations purement esthétiques. Ainsi, les lignes sont soit enterrées, soit dissimulées en façade des bâ-timents. Dans la foulée, le SIEL étend son aide à partir de 1989, à l’éclairage public des terrains de sport et à l’illumination des monuments du patrimoine.

Caméra thermographique infrarouge

Nous avons apporté l’énergie et maintenant nous la faisons économiser

Et... le gaz

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Autre date clé dans l’évolution du SIEL, le 19 sep-tembre 1995 voit la refonte de ses statuts entéri-née par un arrêté préfectoral, conférant au Syndi-cat l’organisation du service public de distribution gazière pour toutes les communes adhérentes (les travaux liés revenant à GrDF), soit à cette époque quelques 400 000 ligériens. Une desserte gazière qui connaîtra une extension importante en 1998 puis une autre en 2000 selon un schéma défini avec GDF.

Un nouveau virage important est pris à l’aube des années 90 alors que le Syndicat met en place ses premiers diagnostics énergétiques. Ces études visent à réaliser des économies d’énergie sur les bâtiments des collectivités mais aussi à protéger l’environnement par une utilisation plus ration-nelle de celle-ci.

En 1993, une nouvelle convention de concession de distribution est signée avec EDF (devenu ERDF en 2008) avec un cahier des charges qui renforce les moyens dont disposent les syndicats pour orienter le service public et contrôler sa gestion. L’année suivante est créé un service de mainte-nance préventive sur l’ensemble des installations d’éclairage public, le SIEL assurant par l’intermé-diaire d’une entreprise déléguée l’entretien des ré-seaux et du matériel (les sources lumineuses sont systématiquement remplacées tous les trois ans).

Chaufferie au bois déchiqueté de Montrond les Bains

Générateur photovoltaîque sur l’église de Rosier en Donzy

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Du SIEL... au SIEL

C’est en 1997 que le Syndicat Intercommunal d’Electricité devient celui des Energies sans avoir ainsi à changer l’appellation SIEL. Il étend ses compétences aux réseaux télécoms (enfouissements coordonnés avec les lignes électriques), puis va signer une convention avec la Direction Générale des Impôts pour le suivi du cadastre informatisé dans la Loire.A l’aube du troisième millénaire, le dernier des syndicats primaires encore existant est dissous en 1999 tandis que le SIEL enregistre les premières adhésions des groupements de communes. Alors qu’il fête ses 50 ans en l’an 2000, année qui voit la mise en place d’un site internet et la dési-gnation de Bernard Fournier comme président pour succéder à Louis Mercier, la loi sur la moder-nisation et le développement du service public de l’électricité a pour conséquence un renforcement du rôle du SIEL dans sa mission d’autorité organi-satrice.Les années 2000 seront celles de la création de la Commission de Régulation de l’Electricité qui veille au bon fonctionnement de la concurrence, puis de la naissance d’une Commission Consulta-tive de Service Public (CCSP), et la création par le SIEL et le Conseil général de L’Agence Locale de l’Energie LATERE en 2005.

Le SIEL poursuit dès lors ses missions en mutuali-sant les moyens financiers, humains et techniques au profit de ses adhérents et affirme sa volonté d’innover : des panneaux photovoltaïques sont disposés sur son toit rue Charles de Gaulle à Saint-Etienne et le Syndicat devient maître d’ouvrage pour les projets solaires thermiques et photovol-taïques, de chaufferies bois avec réseaux chaleur qui vont se multiplier sur le territoire ligérien. Le SIEL c’est l’innovation, mais aussi l’expérimenta-tion, comme avec l’installation d’une climatisation solaire à Maclas en 2007 qui fut une première en France.

Révision des statuts en 2006Afin de préciser ses compétences au re-gard des évolutions de l’intercommuna-lité, le SIEL révise ses statuts en 2006.

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Syndicat mixte ouvert administré par un Comité qui regroupe un délégué par commune (au nombre de 327) ou groupement de communes (42 structures) ainsi que trois délégués du Conseil général, soit 372 élus. Le SIEL comprend un bureau syndical de 28 membres qui propose les orienta-tions générales aux délégués et veille à l’applica-tion de leurs décisions. Des choix importants puisqu’en investissant en moyenne, chaque année, près de 25 M€, il est un acteur certes discret mais majeur du déve-loppement local ligérien, contribuant à un amé-nagement solidaire du territoire dans un souci de respect de l’environnement et de lutte contre la précarité énergétique. Régi par le code général des collectivités territo-riales, il est vérifié dans ses décisions par le service du contrôle de la légalité de la Préfecture de la Loire. Des procédures précises sont à respecter à tous les stades du fait de l’emploi d’argent public (séparation entre ordonnateur et payeur) qui le place sous le contrôle de la Chambre Régionale des Comptes. (a). de 1000 à 20 000 volts

(b). de 220 à 380 volts

412 000compteurs de

consommation

9 221 kmde réseau

Basse Tension(b)

aérien ou souterrain

6 665 kmde réseau Moyenne

Tension HTA(a)


9 665postes de

transformation de HTA(a) à BT(b)

6 665 kmde réseau Moyenne Moyenne

Tension HTATension HTA(a)(a)


LE SIEL aujourd’hui et pour demain

Concession électrique

Le patrimoine du SIELSources : ErDF-SIEL 2009

Une maille départementale

Tourné vers l’avenir

Bernard FOURNIER, Président du SIEL et Maurice VINCENT, Maire de Saint-Etienne

lors de la signature de la convention d’adhésion.

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Prônant une gestion rationnelle de l’énergie et la diversification des ressources utilisables, le SIEL en-visage aujourd’hui des perspectives qui valorisent l’utilisation d’énergies renouvelables et assureront ainsi un développement vraiment durable.

Après le déploiement de l’électricité aux origines du SIEL, le Syndicat, en partenariat avec les acteurs locaux va favoriser le déploiement des réseaux in-ternet très hauts débit notamment lors de travaux de dissimulation de lignes électriques. Cette ac-tion pour lutter contre la fracture numérique s’ins-crit pleinement dans le projet initial du Syndicat qui promeut un développement équitable et un service égal entre les zones urbaines et rurales de la Loire, pour une solidarité des territoires.

Fort de son expérience et de la reconnaissance sans cesse accrue de ses compétences, gageons que le SIEL saura s’adapter à ces évolutions comme il a su évoluer tout au long de ces soixante dernières années.

Le Conseil municipal de Saint-Etienne a délibéré le 29 juin 2009 pour adhérer au SIEL.Avec l’adhésion de la ville de Saint-Etienne, le SIEL finalise ainsi sa départementalisation, conformé-ment à l’obligation de la loi du 7 décembre 2006 relative au secteur de l’énergie. Le Syndicat est devenu ainsi autorité concédante unique, responsable du service public de distri-bution d’électricité dans le département. Il fait dès lors appliquer le même cahier des charges au concessionnaire ErDF sur l’ensemble de la Loire.Grâce à cette maille départementale le Syndi-cat est propriétaire de l’ensemble des réseaux Moyenne Tension et Basse Tension desservant quelques 759 600 “usagers”.Pour le territoire de Saint-Etienne comme pour les autres collectivités, le SIEL s’attache au suivi et à la promotion des tarifs sociaux de l’énergie ainsi qu’à la lutte contre la précarité énergétique.

De même, il assure la formation des travailleurs sociaux sur la maîtrise des dépenses énergétiques.Depuis 2008, le SIEL est responsable de la sur-veillance et de la promotion du Label Clair’En-ergie qui garantit des pratiques commerciales vertueuses de la part des différents fournisseurs d’énergies suite à l’ouverture des marchés du gaz et de l’électricité pour les particuliers en juillet 2007.

Une large présence sur le territoire et des projets à foison

Depuis son origine, le SIEL s’est développé créant ainsi des compétences optionnelles à la demande des collectivités.En 2010, le SIEL c’est bien entendu l’ensemble des réseaux de distribution locale d’électricité et de gaz mais aussi la gestion de 71 000 points lumi-neux, 25 chaufferies automatiques au bois (déchi-queté ou granulés) en maîtrise d’ouvrage propre, l’accompagnement de plus de 90% des projets énergies renouvelables des collectivités de la Loire et l’installation de plus de 4 500 m² de capteurs solaires photovoltaïques sur différents bâtiments publics.Comptant 70 agents, le SIEL s’efforce d’être chaque jour aux côtés des communes et groupements de communes pour l’ensemble de leurs projets “éner-gies.”

Centrale photovoltaïque de Saint-Just-en-Bas Lampadaire à Leds à Balbigny

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Découvrez le Siel60 actions et réalisations

60conseilspourledéveloppementdurable

14 La laine de bois, le chanvre, la ouate de cellulose, le liège ou encore le lin sont des isolants naturels très performants et dont la fabrication, comme le recyclage, sont peu polluants.

Un projet compatible

et approuvéDès 2003, a été lancée une étude pour installer une chaufferie automatique au bois déchiqueté à Andrézieux-Bouthéon, sur un périmètre incluant des bâtiments de Loire Habitat, des équipements municipaux, un collège, un lycée et quelques co-propriétés. Ce qu’imaginait la municipalité était réaliste et le projet a reçu une approbation locale avant que le SIEL soit contacté pour approfondir le dossier.La réalisation et l’exploitation de la chaufferie ont été confiées à ABES, filiale créée par le groupe Co-riance dans le cadre d’une Délégation de Service Public organisée par le SIEL pour le compte de la commune, le Syndicat assurant le contrôle du concessionnaire. La chaufferie bois de 6 mégawatts, couplée avec une chaudière gaz d’appoint, alimente un réseau de chaleur souterrain de 3,5 km. D’un volume de stockage de 900 m3, elle permet de substituer 8 500 tonnes de bois à l’équivalent de 3 millions de

litres de fioul domes-tique par an, évitant le rejet de plus de 8000 tonnes de CO2. L’inves-tissement total a repré-senté 4,4 M€ HT dont 972 000 € HT de sub-ventions de l’ADEME et de la Région.

Un vrai engagement politiqueToute démarche allant dans le sens des énergies re-nouvelables paraît naturelle, mais c’est un vrai en-gagement politique. Entre 2003 et la construction en 2007, le bois est pourtant passé d’un statut de déchet à celui de matière première, coûtant plus cher alors que les subventions attendues ont été divisées par trois. Mais l’Etat a passé la TVA à 5,5 % pour les réseaux de chaleur, ce qui a permis d’entériner notre projet. Même à coût égal avec le gaz, nous avons préféré valider une chaufferie bois. Ce choix est bon

pour l’environnement et donne une bonne image de notre collectivité. Aujourd‘hui, nous sommes sa-tisfaits de l’opération qui a permis de tisser un parte-nariat pertinent. Notamment avec le SIEL avec lequel nous sommes en discussion pour étudier la pose de 2500 m² de panneaux photovoltaïques sur les toits terrasses de trois écoles. Même neutre, l’opération aura une portée environnementale indéniable.”

Jean-Claude SCHALK | Maire | ANDREZIEUX-BOUTHEON

L e c o n s e i L 1 développement durable

15L e c o n s e i L 2 développement durable

L’énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas...

D’une pierretrois coups

En devenant en 1991 propriétaire d’un château doté d’un parc de 24 hectares, la municipalité de Châteauneuf a d’abord rebâti le mur d’enceinte avant de se pencher sur l’éclairage public de la rue mitoyenne. Le début de plusieurs tranches de travaux inté-grant réseaux secs et humides, avec recyclage des remblais, ont été coordonnés par le SIEL. Après une première opération chemin de Vitty, une seconde a concerné le hameau de Roche-brune combinant en même temps lignes élec-triques aériennes et réseaux humides, avant une troisième phase complexe portant sur l’aménage-ment urbain et l’éclairage public aux hameaux de Madinay et de Limaillère.“Un grand moment !” selon le maire Bernard Laget qui a trouvé auprès du SIEL “des conseillers qui ont une bonne connaissance des métiers annexes et qui ont servi d’intégrateur”. Actuellement, c’est la mise en valeur de la mairie qui s’achève avec une étude concernant l’éclai-rage indirect de la façade. Une mairie qui organise des conférences pu-bliques avec l’Espace Info Energie Héliose pour sensibiliser les habitants aux énergies renouve-lables et aux pratiques du développement du-rable.

Un intégrateur de solutionsPour mener conjointement plusieurs opérations dif-férentes, le SIEL a été de très bon conseil. Le Syndicat a aussi porté la maîtrise d’ouvrage pour le compte de la commune et, quand celle-ci est petite, c’est assez sé-curisant, d’autant qu’il apporte sa contribution aussi en ingénierie financière. Notre sentiment est donc très positif sur les opéra-tionnels du SIEL qui ont à la fois une vraie approche de service public, mais aussi le souci de la rentabilité comme pour toute entreprise. Ils connaissent bien les

corps de métiers et ont une expérience forte des com-munes. Pour nous, c’est un intégrateur de solutions indispensable.”

Bernard LAGET | Maire | CHÂTEAUNEUF

Avant travaux sur la RDAprès travaux sur la RD

1616 Choisir un imprimeur labélisé Imprim’vert, c’est opter pour une édition plus respectueuse de l’environnement.

Réflexion et réfection totale

Vétuste, le réseau d’éclairage public de Sauvain était très énergivore. En adhérant au SIEL, la commune a souhaité me-ner une réflexion complète sur sa consommation d’énergie, tout en favorisant la mise en valeur du patrimoine et en réduisant les points noirs paysa-gers. Entre 2006 et 2008, l’église et le musée de la Fourme et des traditions populaires ont été équi-pés avec des lampes qui réduisent de moitié la consommation. La commune en a alors profité pour revoir globalement l’éclairage du bourg. En parallèle, elle a coordonné l’enfouissement des réseaux électriques, des réseaux humides et télé-phoniques, tout en supprimant une ligne haute tension au centre du bourg.Conseillée et aidée financièrement par le SIEL, qui gère la pose et la dépose des illuminations de Noël, la commune a souhaité utiliser des leds pour en réduire la consommation.Une réflexion sur le chauffage municipal est en cours bien que les équipements fuel et gaz soient récents. Un équipement de chauffage au bois pourrait être envisagé pour des logements indivi-duels si l’investissement s’avère supportable.

S’appuyer sur des compétencesLa volonté municipale s’inscrit pleinement dans une démarche d’économie d’énergie. Nous avons le sen-timent qu’en s’appuyant sur les compétences du SIEL, tout s’est bien passé. Nous avons profité de sa bonne expérience en ma-tière d’éclairage public et de traitement des zones mal éclairées, tout en valorisant le patrimoine bâti en optant pour ce qui se marie le mieux avec les particu-larités architecturales de notre commune.”

Henri GOUTTE | Maire | SAUVAIN


17Un panneau solaire photovoltaïque compense en 3 ans l’énergie nécessaire à sa fabrication.

Un patrimoine mis en lumière(s)

Au sud ouest du village de Saint Vincent de Bois-set, le parc de la Chamary s’étend sur 10 hectares où trône un château du XVIIe, résidence privée mais dont les dépendances annexes sont deve-nues propriétés communales. Un patrimoine historique remarquable compre-nant une grange, un pigeonnier et un pressoir à double vis unique, héritage d’un passé viticole important, que la municipalité a souhaité mettre en lumière. Avec l’aide du SIEL, un éclairage par le sol a été réa-lisé en 2008 pour illuminer les bâtiments et tracer un cheminement piétonnier. L’ancienne maison des sœurs devenue salle asso-ciative et salle des fêtes, rénovée en 1998 après un incendie, a également été valorisée par un nouvel éclairage (notamment pour la croix et la statue de Saint Vincent) tout comme la mairie et l’église. Matérialiser un lieu de vie

Pour ce village qui avait la particularité de ne pas dis-poser de bourg ni de commerces, il a été décidé voici vingt ans d’un réaménagement complet pour créer un centre-bourg, véritable lieu de vie autour de l’église et de la mairie. Sans ressource d’importance sur le territoire et avec deux employés communaux, notre commune de 900 habitants s’est donc naturellement rapprochée du SIEL après avoir acheté puis retapé par étapes les dépendances du château. Auprès du Syndicat, nous

avons trouvé à la fois de bonnes idées et des moyens, le SIEL jouant un réel rôle d’expert technique. Certains pensent que l’éclairage doit être coûteux à l’usage, alors que les installations retenues par les spécialistes du SIEL sont en fait très peu gourmandes en électricité.Nous sommes contents du résultat et souhaiterions prolonger encore le projet d’éclairage avec des leds dans un souci d’économie d’énergie.”

Pierre CATELAND | 1er Adjoint au Maire | SAINT VINCENT DE BOISSET


1818 Le covoiturage est une solution efficace pour les trajets domicile-travail.

Bannir les rejets de CO2

L’idée d’installer une chaufferie automatique au bois déchiqueté sur la commune de Saint Didier sur Rochefort est venue en 2008 à l’occasion d’un projet de rénovation et d’extension de la maison de retraite. La question du chauffage s’est alors posée pour que le système englobe un groupe comprenant la mairie, le bureau de poste, l’école, la salle des fêtes et sept logements, desservis jusqu’alors par du fioul et du gaz.Le choix s’est porté sur une chaufferie bois pour la-quelle le SIEL a été maître d’ouvrage et qu’il “loue” à la commune pour 20 ans. Cette installation d’une puissance de 2 x 100 kW, avec un silo de stockage de 50 m3, alimente 190 mètres de réseau chaleur souterrain. 250 tonnes de bois local qui se substi-tuent à environ 75 000 litres de fioul domestique par an, évitant aussi le rejet de 337 tonnes de CO2

/an. La commune achète le combustible à Saint Romain d’Urfé et vend l’énergie à la maison de re-traite.

Un coût modéré pour la communeCette installation qui a nécessité un investissement de 318 570 € HT du SIEL dont 126 000 € HT de sub-ventions du Conseil général de la Loire et de la Région Rhône-Alpes, ne coûte pour l’instant qu’un “loyer” et l’achat du bois déchiqueté à la commune. Ce choix s’explique par une vraie volonté du Conseil municipal de privilégier le développement durable et l’adhésion au projet a été quasi unanime. Une chaufferie au bois est un équipement sensible qui demande quelques mises au point la première saison de chauffe. Le ré-

sultat de ce premier projet pourrait nous conduire à renouveler l’expérience sur un autre site dans l’avenir.”

Georges Rolland | Maire | SAINT DIDIER SUR ROCHEFORT


19Les granulés de bois se composent de sciure fortement compactée sans additif chimique.

Un symbole de développement

durableBon nombre d’actions réalisées sur La Ricamarie témoignent que le développement durable est au cœur du projet de la municipalité : isolation des bâtiments publics, diagnostics énergétiques, recy-clage, distribution à la population d’économiseur d’eau, promotion des énergies renouvelables à travers des subventions… Parmi toutes ces actions, la construction de l’Es-pace Eco-citoyen vient symboliser de manière forte l’implication de la ville dans cette optique.Cet équipement de 1000 m², voué aux manifesta-tions, représente bien plus qu’une nouvelle salle publique pour ses concepteurs qui y voient avec fierté une vraie vitrine en matière de développe-ment durable.Charpente en bois, capteurs photovoltaïques, puits canadiens, géothermie, isolants naturels, béton cellulaire, peintures sans Composés Orga-niques Volatiles et récupération des eaux pluviales, tout y est !Pour ce bâtiment à basse consommation éner-gétique, la façade sud est couverte de panneaux photovoltaïques générateurs de 83 000 kWh par an, soit plus que ses propres besoins.

Agir ensemble pour l’avenir60 ans d’histoire et 60 ans d’énergie déployée par les agents du SIEL et leurs élus qui n’ont cessé d’apporter leur soutien aux collectivités adhérentes, et notam-ment celle de La Ricamarie.

Je tiens à saluer le travail accompli par le SIEL pour bâtir au fil du temps un système énergétique durable. Ce qui est certain, c’est que dans les années futures, la commune de La Ricamarie continuera d’entre-prendre des projets dans cette démarche, et c’est aux côtés du SIEL, chacun à notre niveau, que nous agi-rons pour l’avenir de notre planète.”

Marc Faure | Maire | LA RICAMARIE


2020 Le triple vitrage est particulièrement isolant. Il est recommandé pour des ouvrants situés au Nord d’un bâtiment

Faire rimer économie

et écologieLe dossier concernant la chaufferie bois déchique-té de Neulise aura été rondement mené : après un premier contact avec le SIEL en janvier 2007, une étude de faisabilité est lancée en mars alors que dès août a lieu le transfert de compétence pour la production et la distribution de chaleur. En janvier 2008, le projet de réalisation voit le jour et c’est en avril 2009 que les entreprises sont choisies. Le dé-but du chantier a lieu en mai 2009 pour une mise en service en novembre.

Conformément à une volon-té communale d’installer un nouveau système de chauf-fage économique et écolo-gique, les élus sont d’abord allés s’enquérir du fonction-nement de diverses instal-lations sur la région avant d’opter pour cette chaufferie bois et de se tourner vers le SIEL avec lequel la commune avait déjà réalisé des travaux d’éclairage et d’enfouisse-

ment de réseaux. Le Syndicat s’est occupé de tout tandis que la commune va rembourser l’investis-sement sur 20 ans, re-facturant aux clients du ré-seau la fourniture de chaleur.

Priorité aux énergies renouvelablesA ce jour nous n’avons que des estimations et il fau-dra attendre fin 2010 pour faire un bilan vis-à-vis des achats de combustibles. Mais notre sentiment va vers la satisfaction avec un équipement qui fonctionne bien au niveau du bois déchiqueté.Nous avons informé les habitants bénéficiant du ré-seau de chauffage urbain puisque trois privés sont concernés en plus des bâtiments collectifs. La popu-lation sera conviée à une visite quand tout sera ins-tallé, et, si une nouvelle chaufferie est envisageable

pour un autre quartier, nous attendons l’achèvement complet de la première pour aller plus loin avec le SIEL. Ce qui est certain, c’est la grande volonté de la com-munauté de communes d’opter pour des énergies renouvelables.”

Jean-Paul DUCREUX | Maire | NEULISE


21Un bâtiment à énergie positive produit plus d’énergie qu’il n’en consomme sur l’année notamment grâce à une production d’électricité par des capteurs photovoltaïques

Allier esthétique et économie

d’énergieC’est fin 2008 qu’une réflexion a été engagée pour modifier le système d’éclairage des monuments qui était trop énergivore. Grâce aux conseils judicieux du SIEL, la commune a pu allier plus-value esthétique et économie avec le choix d’un dispositif de mise en valeur de l’église non plus figé mais avec 80 programmations de couleurs possibles à certains horaires.Inaugurée en avril 2009, l’installation a redonné une dynamique au centre-bourg, avec une grande maîtrise de l’énergie puisque la facture est tombée à 250 € annuels.Menée tambours battants, l’opération d’un coût de 41 160 € HT est une réussite car les installations de leds dans le sol du parvis sont d’une extrême

discrétion et ne dé-naturent pas l’iden-tité traditionnelle de l’édifice.De plus, la commune a décidé en 2010 de ne plus éclairer entre 1 heure et 5 heures du matin permettant d’économiser environ 4 000 € par an.

Faire mieux en dépensant moinsConseil, présence, assistance, pertinence… nous avons trouvé avec le SIEL d’excellents interlocuteurs et des agents de qualité. Nous avons adhéré à la compétence “maintenance de l’éclairage public” (370 points lumineux sur divers équipements extérieurs) alors qu’auparavant se pratiquait le coup par coup. Nous avons d’ailleurs commandé un équipement d’horloges astronomiques gérant les sept zones d’éclairage de la commune.

Le Syndicat est une structure indispensable et rassu-rante, qui, grâce aux économies de deniers publics qu’elle nous permet de réaliser en fonctionnement, nous donne plus de possibilité d’investissement. Nous allons ainsi pouvoir changer certains appa-reillages pour aller vers de la basse consommation.”

Pascal PONCET | Maire | SAINT-JUST-EN-CHEVALET


2222 Les produits locaux et de saison nécessitent moins d’énergie pour leur transport et leur conservation.

Et la lumière fut !

Il y a 80 ans, Eugène Masson, propriétaire de la Jasserie du Pilat avait fait une demande d’électri-fication qui n’avait pu aboutir. Demande réguliè-rement réitérée mais sans succès faute de moyens financiers. C’est en 2008, sous l’impulsion décisive de la mairie dont les élus ont validé le principe à l’unanimité et grâce à l’implication du SIEL qui participera à 80 % au coût des travaux, que le pro-jet a été relancé. Outre le fait que la Jasserie du Pilat est un site majeur et un acteur économique, il semblait en effet improbable qu’au XXIe siècle on fabrique encore de l’électricité avec un groupe

électrogène polluant et très énergivore. Avec ce projet, le SIEL s’est donné un double défi. D’une part, acheminer l’électricité dans une zone reculée et d’autre part ne pas dégrader le milieu naturel préservé.La technique utilisée

du soc vibrant a permis d’écarter la surface du sol, d’y introduire 3,4 km de câble électrique de 20 000 volts, puis de laisser le sol se refermer naturelle-ment et la végétation reprendre son territoire.

Attendue comme l’Arlésienne…C’est une immense satisfaction que d’avoir pu enfin mener à bien cette opération attendue comme l’Arlé-sienne. C’est sans hésitation, et à la demande du SIEL, que la mairie a accepté d’être maître d’ouvrage pour les travaux, d’autant que Saint-Etienne Métropole s’est engagée à hauteur de 10 % et les exploitants à 5 %. La commune n’a donc eu que 5 % du budget total à sa charge.

Une volonté et une fierté partagées avec l’équipe du SIEL, son Président et sa Directrice. Le Syndicat est pour nous une valeur sûre et c’est un plaisir de tra-vailler avec lui. Tous les projets accompagnés ou ini-tiés par ses soins ont été conduits avec brio. J’en veux pour preuve la chaufferie communale à plaquettes bois ou encore l’enfouissement de nos réseaux d’éclai-rage public.”

Jean-Claude FLACHAT | Maire | LA VALLA EN GIER

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Construire en bois c’est stocker du CO2 dans les murs du bâtiment.

En souterrain avec le SIEL

Après un premier gros chantier mené l’été 2005 sur les 650 mètres de la rue Evrard exigeant de remblayer les tranchées en recyclant les déblais, d’autres ont été réalisés selon ce même principe.C’est le cas de l’enfouissement des réseaux élec-triques et téléphoniques mené de mars à juillet 2009 sur six autres rues. Ce vaste chantier a quant à lui été réalisé sous l’égide du SIEL. Le coût de l’en-fouissement des réseaux a été de 350 000 € TTC et celui du changement des 42 luminaires de 165 000 € TTC dégageant une économie d’énergie électrique estimée à quelque 5 366 kWh par an.Un autre chantier a été lancé en mars 2010, consis-tant, dans un lotissement de 100 pavillons sur un terrain en forte déclivité, à changer tous les ré-seaux d’eau, à réaliser les branchements, à enfouir les réseaux et à renouveler les éclairages. Le tri et le recyclage des extractions participent au développement durable. Le SIEL impliqué dans l’encadrement du chantier, apporte aussi sa contri-bution aux réunions publiques d’information sur cette opération d’un coût de 2 M€ pour la com-mune, qui dégagera une économie d’éclairage estimée à 5 000 kWh par an.

Des raisons d’être satisfaitsLa commune de La Talaudière est engagée depuis plusieurs années dans une démarche de développe-ment durable et de respect de l’environnement dans différents domaines allant de la fourniture de pape-terie aux produits phytosanitaires, en passant par les chantiers de travaux publics ou la collecte sélective des déchets ménagers et assimilés. Pour accompa-gner cette volonté municipale, la prise en charge des chantiers par le SIEL nous donne des raisons d’être sa-tisfaits. Outre le rôle informatif de ses cadres lors des

réunions publiques, les avantages écono-miques ne sont pas négligeables puisque c’est par le SIEL que nous avons pu obtenir diverses subventions et surtout un étale-ment des règlements.”

Pascal GARRIDO | Maire | LA TALAUDIERE

Avant travaux Après travaux


2424 Le prêt à taux zéro permet d’investir dans les économies d’énergie.

Allier sécurité et esthétisme

Avant 2000, le bourg de Chausseterre était un écheveau de fils, potences, lanternes mal placées. Il en allait donc de la sécurité comme de l’esthé-tisme à l’heure où la communauté de communes joue la carte touristique. La commune s’est tournée vers le SIEL qui a su ras-surer les élus quant à l’opportunité de faire d’une pierre deux coups en oeuvrant à la fois sur les ré-seaux secs (dissimulation des réseaux électriques et téléphoniques) et humides puisque l’assainisse-ment serait à refaire. Pour une commune qui ne comptait alors que 280 habitants et n’avait pas d’ingénierie propre, l’adhé-sion au SIEL a été déterminante pour déléguer la maîtrise d’ouvrage, monter le dossier, suivre les tra-vaux et bénéficier d’un étalement des dépenses.C’est donc en toute confiance que d’autres réali-sations sont programmées, notamment des amé-nagements autour du plan d’eau et de la salle des fêtes et l’éclairage public autour de la place avec un “relampage” en basse consommation. Par ailleurs, le SIEL assure le diagnostic thermique des bâtiments de la commune dans le cadre de son suivi énergétique.

Une écoute exemplaireIl est agréable de s’appuyer sur une personne réfé-rente qui connaît bien ses dossiers et qui sait pro-poser, après une écoute exemplaire de nos motiva-tions, un montage rassurant. En tant que Président de la communauté de communes du Pays d’Urfé, je travaille pour une mutualisation des efforts et des moyens pour aller vers des économies d’énergie et notamment en ce qui concerne l’éclairage public. Avec le SIEL à nos côtés pour suivre nos projets, les économies réalisées serviront à de futures dépenses.”

Michel GIRIN | Maire | CHAUSSETERRE


25Avec les leds, il est possible de mettre en lumière un bâtiment avec précision et une faible consommation d’énergie.

Sous le soleil exactement

Travaillant déjà avec le SIEL pour l’éclairage public, la ville du Coteau a projeté en 2008 d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit du Dojo Cos-tellois dans le cadre de la réhabilitation d’un an-cien dépôt de la gare de marchandise. Un projet s’inscrivant dans une démarche de dé-veloppement durable après que la médiathèque ait bénéficié d’un toit végétalisé avec récupération des eaux de pluie.Pour ce nouvel édifice dont un pan est exposé plein sud, 360 m² de panneaux solaires ont été installés, produisant d’après étude, 63 000 kWh qui en font un bâtiment à énergie positive puisqu’il produit plus que sa propre consommation. Les travaux, d’un coût hors maîtrise d’œuvre de 300 000 € HT à la charge du SIEL, ont démarré en juillet dernier et ont duré 9 mois. Posés sur des bacs aciers, avec quelques fenêtres de toit, les capteurs solaires sont parfaitement in-tégrés dans la couverture. Un tableau de la production totale sera destiné au grand public afin de le sensibiliser à ces technolo-gies de demain.

Un procédé incitatifNous sommes sous contrat pour 20 ans avec le SIEL. Il utilisera les bénéfices de la vente de production à EDF pour amortir son investissement et nous reversera 40 % de ces sommes sous forme de nouveaux travaux. Ce procédé est très incitatif pour envisager un renou-vellement de matériels. Nous avons notamment plu-sieurs chaudières à gaz à remplacer dans divers bâ-timents et nous nous inscrivons dans une démarche volontariste pour moderniser notre parc qui n’est plus aux normes avec des solutions plus économes.”

Jean-Paul BURDIN | Maire | LE COTEAU


2626 Il est judicieux d’utiliser comme brouillon le verso des feuilles imprimées.

A l’heure du soleil

Dès son élection en 2008, l’équipe municipale de l’Hôpital le Grand a affiché sa volonté de dévelop-per des projets en faveur de l’environnement en privilégiant les énergies renouvelables, comme par exemple l’installation d’une centrale photovol-taïque sur le toit de l’école.En juillet 2009, ce sont donc 200 m2 de panneaux solaires qui ont été posés à la fois sur le toit de l’école et sur celui de la salle des fêtes. Un projet sous maîtrise d’ouvrage du SIEL pour 205 000 € HT. En contrepartie de la mise à disposi-tion de la toiture, le SIEL financera une partie des opérations de maîtrise d’énergie sur la commune, comme le remplacement de l’ancienne chaudière de l’école qui permettra une économie de gaz de 20 à 30 %.Moins d’énergie fossile consommée, moins de CO2

dégagé… au-delà de considérations budgétaires et écologiques, ce type d’installation est une vi-trine dont le rôle pédagogique est important au-près des enfants. Pour informer la population de la production réa-lisée par les panneaux photovoltaïques, un comp-teur digital a été installé sur la façade de l’école.

Grâce au SIEL…C’est avec ce genre d’action que nous contribuerons à la sauvegarde de notre Terre. Le chemin est long pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par le Gouver-nement, mais les petits ruisseaux forment les grandes rivières et nous sommes tous concernés.D’autres travaux sont menés conjointement avec le SIEL dans le cadre du SAGE, comme par exemple des modifications de la chaufferie de la salle associative ou encore dans le système de régulation du chauf-fage avec la réhabilitation de l’école, et la mise en

place d’une télégestion. Au regard de notre budget communal, sans le SIEL, nous n’aurions pas pu mener toutes ces actions en faveur de l’environnement.”

Yves LACHAUD | Maire | L’HÔPITAL LE GRAND


27La conduite douce et souple d’un véhicule permet d’économiser 10% de carburant.

L’efficacité de la télégestion

La piscine Forez Aquatic de la Communauté de communes de Feurs en Forez a ouvert ses portes le 14 juillet 2005 avec une installation neuve com-prenant une Gestion Technique Centralisée (GTC), mais cet équipement a vite été jugé coûteux et restreint dans son utilisation. Aussi, les élus ont souhaité revoir le contrat en faisant appel aux services du SIEL qui a réalisé un nouveau système de télégestion. Il s’agit d’un outil informatique qui permet de suivre et de gérer depuis un simple ordinateur, les équipements de chauffage d’une collectivité, compétence optionnelle SAGE que propose le SIEL aux communes. L’objectif n’étant pas uni-quement de les doter d’un outil, mais aussi de les former afin qu’elles puissent gérer elles-mêmes de manière simple leur équipement.Grâce à la planification, environ 10% d’économies d’énergie sont réalisées, le système permettant d’identifier des dérives du chauffage tandis qu’une téléalarme informe instantanément d’un éventuel dysfonctionnement. Les utilisateurs ont accès à des synoptiques en local ou depuis leur domicile, qui leur permettent de suivre et d’agir sur le fonc-tionnement des installations.

Un élément de confort essentielDepuis l’installation d’une nouvelle Gestion Tech-nique Centralisée, les techniciens de Forez Aquatic ont pu se réapproprier le logiciel de gestion élaboré en commun pour répondre aux besoins de notre équipement. Aujourd’hui, nous avons accès à l’en-semble des réglages nécessaires pour optimiser et maîtriser les coûts d’exploitation.L’implication et le suivi assurés par le SIEL sont un élément de confort essentiel pour l’amélioration du service proposé. L’utilisation des panneaux solaires

thermiques a notamment été optimisée grâce à cette nouvelle gestion. Cette technique de pointe est un réel atout pour le développement durable et notam-ment pour les économies d’énergie.”

Julien DUCHE | Vice-président | Communauté de communes de FEURS EN FOREZ


2828 Les lampes basse consommation durent 10 fois plus longtemps et consomment 5 fois moins que les ampoules à incandescence.

Des intérêts multiples

Ayant besoin d’un entrepôt communal, la com-mune de Perreux s’est lancée au printemps 2009 dans la construction d’un bâtiment de 300 m² en intégrant l’idée d’une couverture avec quelque 150 m² suffisamment bien orientés pour recevoir des générateurs photovoltaïques. Dès lors le SIEL a été contacté pour établir un par-tenariat, d’autant qu’une autre surface de 500 m², également bien ensoleillée, était également ex-ploitable sur le toit de la salle omnisports, installée à 50 mètres de cet entrepôt communal.Outre l’aspect pédagogique que revêt ce type d’installation puisqu’un panneau informe de la production, les intérêts du travail mené en par-tenariat avec le SIEL sont multiples et très impor-tants, car si le Syndicat a porté la maîtrise d’ou-vrage et assure l’entretien pendant 20 ans, 40 % des bénéfices attendus seront reversés à la com-mune sous forme de travaux, toujours liés à l’éco-nomie d’énergie.

Une solution idéale Il faut toujours quelques années pour avoir une es-timation concrète des bénéfices. Nous éprouvons toutefois une grande satisfaction de l’excellent parte-nariat établi avec le SIEL. Pour notre commune, zéro financement mais un retour en énergie puis en tra-vaux supplémentaires, voila une solution idéale pour concevoir des projets. De plus, le site est resté harmo-nieux puisque nous avons récupéré les mêmes tuiles pour la couverture des deux bâtiments. Etant liés

avec le SIEL, du fait de la délégation de compétence, nous étudierons ensemble toute future installation dans les cinq ans à venir.”

Jean-Yves BOIRE | 2ème Adjoint au Maire | PERREUX


29Les lampes basses consommation et les tubes fluos usagés doivent être apportés à la déchèterie pour leur recyclage.

Une facture divisée par deux

Régulièrement et depuis longtemps, la commune de Mably a fait appel au SIEL pour réaliser ses travaux d’enfouissement des réseaux électriques dans l’ancien bourg. Le dernier en date vient de s’achever dans le quartier des Tuileries. C’est un chantier d’un kilomètre en bordure de l’ancienne RN7 devenue RD207, qui s’est étalé sur 3 ans.La volonté des élus de revoir le réseau d’éclairage public entre dans le cadre d’une convention avec le Grand Roanne, chaque commune menant son propre projet encadré par une charte qui assure une unité esthétique. Mably aura été à ce propos précurseur dans ses réalisations, s’attaquant notamment à un quartier délaissé mais très passager (15 000 véhicules/jour) et dont l’éclairage public était à revoir.En déléguant le dossier au SIEL qui a assuré l’étude technique (interdistance des 26 candélabres, choix d’ampoules moins énergivores, appareillage électronique pour réduire la puissance selon l’ho-raire), la consommation électrique a été divisée par deux. Le projet s’est élevé à 1,5 M€ HT.

Du préventif plutôt que du curatif…Le SIEL étant une émanation des communes, nous sommes toujours partants pour réaliser des chantiers avec lui. Il sert de “bureau d’études” pour une petite commune qui ne peut disposer en interne de “pros” en la matière. Nous sommes donc très satisfaits de ses compétences et du bon suivi qu’il peut assurer. A ce propos, nous sommes en train de réfléchir à l’ad-hésion à la compétence “maintenance de l’éclairage public” avec le SIEL, car faire du coup par coup avec des entreprises privées n’est pas la bonne solution.

Au contraire, le SIEL pourra faire du préventif plutôt que du curatif !Par ailleurs, nous avons adhéré à la compétence concernant des audits thermiques, qui sont actuelle-ment en cours sur nos bâtiments publics pour obtenir un bilan et des préconisations chiffrées. Le SIEL nous a notamment aidés pour le chauffage d’une nouvelle crèche et pour une installation photovoltaïques sur un local associatif.”

Maurice DUMAS | 1er Adjoint au Maire | MABLY


3030 Il est préférable d’arroser les végétaux tôt le matin ou le soir pour limiter l’évaporation instantanée et économiser de l’eau.

Des emblèmes mis en lumière

Après une première tranche de travaux menée en 1993 sur le centre bourg de Doizieux, une seconde vient de concerner une autre partie historique de ce village typique et très encaissé, comprenant l’église et sa cure ainsi qu’une tour du XIIIe siècle.Une particularité patrimoniale- tout comme la fameuse roche du Suaire, rocher emblématique déjà illuminé précédemment- que les élus ont souhaité mettre en lumière après une réfection menée par Saint-Etienne Métropole. Le SIEL aura été maître d’œuvre des réalisations concernant l’enfouissement des réseaux secs et la réfection de l’éclairage public. Suite à des essais de nuit avec différents matériels, des propositions ont été faites et validées par la commune, comme ces lumières rasantes sous la toiture de l’église et de l’ancienne cure qui servent à la fois à mettre en valeur les bâtiments et qui font office d’éclairage de rue, tandis que des leds éclai-rent les vitraux de l’intérieur.

Que ferait-on sans le SIEL ?...Une petite commune comme Doizieux n’a ni les moyens techniques ni d’ailleurs les compétences pour mener ce type de chantiers. Une collaboration avec le SIEL est donc indispensable, d’autant que ses techniciens assurent un réel suivi tout en connaissant très bien les particularités de notre configuration et de nos problématiques. Pour de tels travaux, que ferait-on sans le SIEL ?”

Dominique CROZET | Maire | DOIZIEUX


31Un bâtiment basse consommation, c’est au moins 30 cm d’isolant (équivalent laine minérale) en toiture, 20 dans les murs et 10 au sol.

50 % d’économie de combustible

Plusieurs étapes ont jalonné la collaboration du SIEL avec la commune de Saint-Bonnet-le-Cour-reau. Dès 1998, l’éclairage du centre bourg a été équipé de lanternes performantes. En 2005, c’est l’éclairage du terrain de foot, pour lequel plusieurs solutions ont été offertes en fonc-tion de son utilisation.En 2004, une étude a été menée par le SIEL concer-nant le réseau de chaleur pour tous les bâtiments publics. Elle a débouché sur le choix d’une chau-dière automatique au bois déchiqueté. Après sub-ventions, ce sont 118 250 € HT qui ont été investis par le SIEL et que la commune remboursera sous forme de loyers durant une période de 20 ans. Se substituant aux installations fuel et gaz, l’utili-sation du combustible bois a permis de réduire la facture énergétique de moitié.

Parallèlement à ces travaux, la com-mune en a profité pour faire réaliser l’enfouissement de réseaux secs (lignes électriques, éclairage public, téléphone) pour un montant de 36 000 € HT.

Un vrai retour sur investissementOn peut dire que la collaboration avec le SIEL s’est toujours bien passée et qu’il est agréable d’avoir un interlocuteur constant qui connaît bien le secteur. L’intérêt de travailler avec le SIEL réside aussi dans sa capacité à mutualiser les financeurs potentiels, levant ainsi une grosse charge financière qu’une pe-tite commune aurait du mal à assumer. Pour notre part, concernant les travaux du réseau de chaleur au

bois-énergie, nous savons que le retour sur investisse-ment est de l’ordre de sept à huit ans, ce qui est tout à fait supportable. En ce qui concerne la chaufferie elle-même, nous avons souhaité qu’elle soit parfaitement intégrée à son environnement, en privilégiant la pierre dans l’es-prit de la construction traditionnelle de pays.”

Joël EPINAT | Maire | SAINT BONNET LE COURREAU


3232 Le puits canadien permet de rafraîchir en été et de tempérer l’air entrant en hiver.

Conjuguer esthétisme

et sécuritéLe projet consistant à revoir l’éclairage public du boulevard du Minois à Saint-Genest-Lerpt s’est imposé en parallèle avec l’important chantier de voirie que constituait le réaménagement de ce secteur fortement urbanisé ces dernières années. Il s’agissait de créer un vrai boulevard sur cette voie d’accès au château devenue désuète.La commune a programmé cette réalisation en trois phases sur trois ans et a profité de ces travaux pour concevoir un éclairage public embléma-tique, avec des éléments qui soient identifiables et propres à Saint-Genest-Lerpt.Travaillant depuis longtemps en collaboration avec le SIEL, la municipalité a trouvé les conseils ré-pondant à ses attentes, avec un choix de matériels rappelant le bois. Un parti pris esthétique conju-gué avec un renfort de la sécurisation, comme ces lumières bleutées pour le marquage au sol noc-turne et destiné aux piétons.La commune qui s’attache à faire des économies d’énergie envisage, à titre expérimental, de réduire ou supprimer l’éclairage entre 1 heure et 5 heures du matin dans certains secteurs écartés, et mène actuellement une étude avec le SIEL pour une éventuelle installation de panneaux photovol-taïques sur le toit d’un gymnase.

Une aide précieuseNous avons la chance d’avoir avec le SIEL un tech-nicien référent qui connaît très bien la commune et nous est d’une aide précieuse. Sur le plan budgétaire, si les collectivités n’ont pas toujours été à l’aise quant aux modalités de financement de ce type de réalisa-tion, un organisme comme le SIEL permet de planifier et lisser la dépense. La collectivité qui a fait ainsi un choix raisonné peut avoir un sentiment de satisfac-tion vis-à-vis des travaux menés, sur le vécu comme sur le constaté.”

Christian JULIEN | Maire | SAINT GENEST LERPT


33Les produits portants l’Ecolabel européen sont plus respectueux de l’environnement.

Faire du beau avec des leds

C’est à l’occasion des travaux d’aménagement de voirie dans la traversée de la commune de Com-melle-Vernay, menés en 2006, que les élus ont souhaité illuminer le rond-point central où trois arbres ont été plantés. Selon leur volonté et avec les conseils prodigués par un technicien du SIEL qui a multiplié les essais d’éclairage, chacun de ces arbres est désormais mis en lumière par des leds reprenant les trois couleurs du logo de la ville : vert, bleu et ocre, pour un montant de 1 500 €. Un système qui bénéficie en plus d’un réducteur de puissance nocturne afin de limiter la consommation d’électricité.Par ailleurs, la commune poursuit la réfection pro-gressive de son éclairage public et notamment dans des lotissements où les installations remon-tent à plus de trente ans. Avec l’appui du SIEL, ces travaux se font par tranches avec un enfouissement systématique des réseaux, et sont encore programmés sur les années à venir, le choix se portant sur des maté-riels basse consommation.

Conforme à nos attentes…Nous avons le sentiment que les travaux menés avec le SIEL sont une réussite car ils sont conformes à nos attentes initiales. S’il est parfois difficile, sur le plan administratif, d’ob-tenir certains chiffrages en temps réel, il n’y a aucun souci sur le plan purement technique où les interve-nants du SIEL sont d’une grande compétence. Les démarches de réduction des consommations d’énergie sont indispensables dans une politique communale qui doit à la fois agir pour l’environne-

ment et bien entendu limiter au maximum ses dé-penses énergétiques. Les possibilités techniques nou-velles et en développement comme les leds sont des clés de réussite.”

Jean-Louis DAVID | Maire | COMMELLE-VERNAY


3434 Il est possible d’opter pour un contrat de fourniture d’électricité garantissant une origine 100% renouvelable (hydroélectricité, solaire, éolien…).

Sensibiliser les jeunes générations

Le SIEL a créé en 2008 son propre concours dé-partemental à l’attention des scolaires en étroite relation avec l’Inspection Académique de la Loire, HELIOSE (Espace Info Energie) et Latere (Agence Locale de l’Energie). Baptisé “Ecoloustics”, il concerne les élèves des classes de CE2, CM1 et CM2 des écoles publiques et privées de la Loire. Cette initiative voulue par les élus du SIEL vise à sensibiliser les jeunes générations aux données environnementales et énergétiques de manière ludique.Un premier concours monté en partenariat avec Inter Bois Forêt 42 a eu pour thème le bois comme matériau et énergie renouvelable, les écoliers ayant à réaliser une Bande dessinée en poster for-mat A3 sur le sujet. Par ailleurs, les enfants ont eu à rédiger une lettre adressée à leur maire pour l’inci-ter à favoriser l’utilisation du bois.Pour l’édition 2009-2010, la thématique concer-nait le climat, et le projet porté en partenariat avec l’AMPASEL (Association de Mesure de la Pollution Atmosphérique de Saint-Etienne et du département de la Loire) et le CIRIDD (Centre In-ternational de Ressources et d’Innovation pour le Développement Durable) visait à réaliser une pla-quette sur les enjeux climatiques. Un concours qui a concerné quelques 30 écoles et a été remporté par une classe de Roche-la-Molière.

Une initiative dynamique et pertinenteLe concours Ecoloustics prouve son intérêt par le suc-cès rencontré puisque le nombre de classes partici-pantes a doublé, passant de 15 à 30 en deux éditions. La qualité des productions fournies témoigne de la dynamique qu’ont suscitée ces sujets liés au dévelop-pement durable, non seulement à l’échelle des classes participantes mais à celle de leur école toute entière. Il y a eu une grande implication qui s’est parfois éten-due à des actions transversales au niveau de leur quartier. Si cette initiative, qui a été cadrée avec beau-

coup de sérieux par l’équipe du SIEL, est pertinente pour les écoliers, elle l’est aussi en termes d’informa-tion pour leurs enseignants. Quant à la lettre envoyée au maire, elle donne aux enfants un rôle important qui les impliquent comme citoyens.”

Christian SOULAS | Inspecteur de l’Education Nationale en charge de l’Education au Développement Durable


35Eviter le jetable, c’est préférer le durable.

Un choix “éclairé” pour l’économie

localeDepuis 2006, la Communauté de communes de Feurs-en-Forez (CCFF) œuvre pour intégrer le dé-veloppement durable dans tous ses projets. En réalisant en 2009 l’extension de la zone d’activi-tés intercommunale Les Places, à Civens, elle s’est fixée comme objectif d’optimiser au maximum les consommations d’énergie et notamment concer-nant l’éclairage public. Dans cette optique, elle a travaillé avec le SIEL pour définir un éclairage suffisant et pertinent tout en ayant une consommation la plus basse possible. Il s’est agit de définir un matériel performant et pé-renne, peu onéreux tant en investissement qu’en fonctionnement.Pour un coût de 63 500 € HT, la CCFF et le SIEL ont opté pour un éclairage adapté à ce lieu qui connaît des flux de camions la nuit. La pose de candélabres - 32 au total, sur la voie communale et sur les 10 hectares de la zA - ne s’est faite qu’en des points nécessaires et bien ciblés, avec un

choix de lampes 100W SHP (Sodium à Haute Pression), deux fois plus performantes en termes de flux lumi-neux, et dont la photo-métrie respecte l’envi-ronnement.

Un vrai progrès vis-à-vis du passéAujourd’hui nous allons vers des lumières qui sont suffisantes en éclairage avec une puissance moindre. Ces nouveaux équipements permettent de consom-mer 2,5 fois moins d’électricité qu’il y a une vingtaine d’années mais aussi d’installer moins de candélabres. La même zone d’activités, vingt ans en arrière, aurait coûté plus cher en éclairage public, en investissement comme en fonctionnement.

Portée par la communauté de commune de Feurs en Forez et son Président Jean-Pierre TAITE, cette réalisa-tion contribue à renforcer l’attractivité économique du territoire.Pour ce projet, j’ai personnellement apprécié l’accom-pagnement du SIEL auprès de notre collectivité. Les techniciens y sont compétents, dynamiques, et assu-rent une réelle présence sur le terrain.”

Pierre COLAS | Maire | CIVENS (Vice président de la Communauté de communes de FEURS EN FOREZ)


3636 Il est prioritaire d’isoler un bâtiment avant de songer à son mode de chauffage ou à la production d’électricité renouvelable.

Des initiatives durables vues

à la télé !...Initiative portée par le SIEL en partenariat avec la chaîne locale TL7, l’émission “Plein d’énergies” vise à sensibiliser tout un chacun aux solutions énergé-tiques. Jouant la proximité, l’émission animée par un agent du SIEL, est programmée durant 6 mi-nutes tous les 15 jours mais également rediffusée et disponible sur la TNT comme sur le site de TL7.Basée sur le principe d’aller à la rencontre et d’in-terviewer des Ligériens issus de tous les secteurs d’activité (agriculture, entreprise, collectivité, ac-teurs sociaux….) et dans un souci d’équité géogra-phique, l’émission se place à contre courant d’un certain catastrophisme écologique en offrant, de façon vulgarisée, un aperçu délibérément positif des mesures que certains prennent en faveur des économies d’énergie et du développement du-rable.

Déclencher des projets dans la LoireL’objectif de cette émission est de sensibiliser l’en-semble de nos concitoyens mais aussi les collectivités et les entreprises ligériennes. L’idée est de montrer que des solutions existent, fonctionnent bien et tout près de chez soi. Syndicat départemental, nous avons décidé de présenter des exemples répartis sur tout le territoire, les émissions pouvant être visualisées sur in-ternet pour ceux qui ne peuvent profiter de la chaîne locale TL7. C’est vraiment dans un esprit initiateur et déclencheur de projets que les élus du SIEL ont déve-

loppé cette émission. De plus, en valorisant ces ini-tiatives locales, nous permettons à ceux qui ont “osé” le durable d’être mis en avant et d’être reconnus par tous pour leur engagement.”

Jean ODIN | Maire de Genilac | 1er Vice Président du SIEL


37L’éclairage naturel est économique et écologique. Il peut être valorisé avec des baies vitrées et des puits de lumière.

Au plus près du consommateur

d’énergiesLa Commission Consultative des Services Pu-blics (CCSP) est une instance obligatoire pour les distributions publiques (eau, électricité, gaz, transports...) de plus de 50 000 usagers. En ce qui concerne le volet énergie, elle est animée par la SIEL dans la Loire. Elle se compose d’élus du Syndicat et de repré-sentants de quelques 63 associations de consom-mateurs, chambres consulaires, services de l’Etat, travailleurs sociaux..., qui, ensemble, abordent les problématiques liées à la distribution de l’élec-tricité et du gaz. La CCSP se doit d’être toujours consultée pour donner son avis lorsqu’est attri-buée une Délégation de Service Public (DSP) par le SIEL.Présente pour défendre le consommateur face au fournisseur et au distributeur d’énergie, elle suit l’évolution des tarifs du gaz et de l’électricité, dis-pense des formations aux travailleurs sociaux, crée et édite des outils d’information qu’elle met à leur disposition.Les concessionnaires (ErDF et GrDF) viennent une fois par an présenter leur bilan d’activité aux membres de la Commission qui ont aussi pour mission de faire remonter au niveau national les grosses problématiques rencontrées à l’échelle locale.

Une attention vigilanteDepuis que je suis mandaté pour participer aux réu-nions de cette commission consultative, j’ai notam-ment trouvé très intéressant d’être impliqué dans la conception d’une première brochure sur les écono-mies d’énergie. J’ai pu constater que les agents du SIEL sont très regardants et sans concession vis-à-vis des fournisseurs d’électricité et de gaz. Cette vigilance constitue une bonne ligne de travail et l’on voit qu’ils font un suivi efficace de l’actualité. Leur travail en tant que conseil auprès des collectivités, et notamment

des petites communes, est très probant car ils leur font bénéficier d’un vrai savoir-faire.Enfin sur le plan social, il est bien qu’il y ait un volet concernant les ménages surendettés. J’apprécie que des présentations du contexte législatif soient faites aux associations et aux travailleurs sociaux et je vais suivre les nouvelles formations qui seront dispensées par le SIEL sur ces sujets.”

Marc DAMON | Membre | UDAF 42


3838 L’architecture climatique tire parti de son environnement en captant le soleil hivernal rasant et en se protégeant du soleil estival grâce à la végétation ou à un débord de toiture.

Des bâtiments départementaux

très suivisDéveloppé par le SIEL, le SAGE (Service d’Assis-tance à la Gestion Energétique) assure le suivi des consommations des bâtiments du Conseil général de la Loire et de ceux qui dépendent en tout ou partie de sa tutelle (Collèges, Centre ADAPEI, éta-blissements médicaux, maisons de retraite, SDIS...). Le Conseil général de la Loire a signé une conven-tion de partenariat avec le SIEL qui fournit dans ce cadre une assistance technique permettant d’ob-tenir un avis puis des conseils neutres et objectifs.Le SIEL a un technicien dédié au Conseil général qui réalise audit et diagnostic avant de fournir des préconisations. Il assure un suivi d’alerte notam-ment si des dérives de consommations énergé-tiques sont décelées.Le Conseil général de la Loire a reçu en 2009 le 1er prix du concours européen “Energy Trophy” pour la division par deux des consommations d’énergie de son antenne de Roanne. Impliqué dans cette démarche, le SIEL a effectué un diagnostic énergétique du bâtiment et établit des préconisations d’actions.

Etre exemplaire en la matièreRéduire les émissions de gaz à effet de serre constitue l’un des principaux objectifs que le Conseil général de la Loire s’est fixé pour les années à venir. Le SIEL, par l’expertise qu’il apporte, nous accompagne dans cette démarche.Dans le cadre de notre action en faveur d’un dévelop-pement durable de la Loire, le Conseil général entend être exemplaire dans les politiques qu’il mène. Ceci implique que nous maîtrisions les dépenses énergé-tiques, notamment celles induites par nos bâtiments.

C’est à ce niveau que le SIEL nous apporte une aide concrète et efficace. Grâce à ses compétences tech-niques, le SIEL assiste le Conseil général pour détecter à quel niveau nous devons apporter des solutions et définir les moyens à mettre en œuvre pour réaliser des économies.De façon très pragmatique, le SIEL et le Conseil géné-ral de la Loire agissent ainsi pour faire de notre dépar-tement un territoire où il fait et fera bon vivre.”

Bernard BONNE | Président | CONSEIL GéNéRAL DE LA LOIRE


39La culture du coton conventionnelle utilise beaucoup de produits chimiques comme des pesticides, mais il existe aussi du coton produit en agriculture biologique.

Pour semer l’énergie dans

la LoireLa Société d’Economie Mixte (SEM) Soleil - dont l’existence juridique prend officiellement forme en juin 2010 - a été créée par le SIEL à la demande d’élus porteurs de la zone de développement éo-lien des Monts de la Madeleine. Ils ont ainsi souhaité se rapprocher du Syndicat pour les grands projets d’énergie renouvelable (éolien, photovoltaïque…) de façon à concevoir des co-investissements entre la SEM et de grands investisseurs privés. Une façon d’imposer certains aspects aux promo-teurs pour garder la maîtrise publique des projets et assurer des retombées économiques sur le ter-ritoire.L’action de la SEM permettra d’alimenter un fonds géré par une fondation qui à son tour investira dans le domaine des économies d’énergie et no-tamment sur l’Habitat à Loyer Modéré. Une maîtrise publique des projets d’ampleur

Je me suis impliqué comme d’autres élus du bureau du SIEL et en premier lieu le Président B. FOURNIER, pour que ce projet de création d’une SEM liée au dé-veloppement des énergies renouvelables (EnR) dans notre département, voit le jour. Il était important que la Loire se dote d’un outil capable de promouvoir les EnR tout en maîtrisant leurs développements. Il était tout aussi important que les investissements dans ce domaine, réalisés sur le territoire, puissent aussi profiter aux ligériens, directement ou indirec-tement, au travers d’actions de Maîtrise de l’Energie.

La Sem’Soleil va permettre cela grâce à la volonté po-litique de chacun. Maintenant que nous avons cet outil, il faut le faire vivre et le faire évoluer pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Nous aurons besoin de l’ensemble des acteurs locaux (élus, collectivités, organismes d’Etat, associations, entrepreneurs), pour y arriver. Un challenge que nous devons réussir pour un déve-loppement durable de la Loire.”

Michel RIBBA | Membre du bureau du SIEL

Société d’EconomieMixte SolidaritéEnergies InnovationLoire


4040 Les fluides frigorigènes contenus dans les climatiseurs et les pompes à chaleur sont de puissants gaz à effet de serre.

Une technique innovante et

durableAu coeur des Monts de la Madeleine à Saint Bon-net des Quarts lieu dit “Bécajat” le SIEL a procédé en 2007 à d’importants travaux de renforcement de réseau pour près de 133 000 € HT.Il était constaté que l’activité touristique du lieu avec une auberge proposant des gîtes et un Parc Aventure “accrobranche”, souffrait d’une puissance électrique insuffisante pour répondre à ces be-soins.Le SIEL a ainsi créé une ligne Moyenne Tension 20 000 volts de 1 290 mètres, installé un poste de transformation et 427 mètres de réseau Basse Ten-sion pour alimenter le secteur.Soucieux de la sécurité des ouvrages et du pay-sage, le SIEL a déployé l’intégralité de ce réseau en souterrain.La topographie des lieux a nécessité l’utilisation d’une technique spécifique.

Le syndicat a ainsi opté pour un système d’enrobage des câbles avec film géotextile rempli de sable posé direc-tement dans le sol. Cette “chaussette renforcée” ré-pond à toutes les exigences de qualité pour un budget maîtrisé et a permis de limi-ter fortement les navettes de poids lourds dans le mi-lieu naturel.

Favoriser l’économie ruraleLa réalisation de lignes électriques souterraines a for-tement intéressé notre commune. D’une part, tout s’est fait en préservant le milieu forestier du massif de Bécajat, situé à environ 1 000 mètres d’altitude. D’autre part, cette action est un réel atout pour l’éco-nomie locale, en permettant le maintien et même le développement d’activité de plein air et plus globale-ment du tourisme sur la commune.L’activité de l’accrobranche se développe fortement, attire les locaux et surtout une majorité de personnes

extérieures au département.Nous entretenons de très bonnes relations avec le SIEL, d’autant plus que de grands chantiers s’annon-cent, comme la dissimulation des réseaux secs dans le bourg, l’aménagement de l’entrée du village avec notamment la mise en place d’un éclairage public performant. Pour une commune rurale, le SIEL est un atout car il nous offre un certain confort en suivant lui même ces dossiers tout en permettant de limiter nos dépenses.”

Colette REMY | Maire | SAINT BONNET DES QUARTS


41L’huile végétale pure peut être utilisée directement par l’agriculteur comme carburant dans son tracteur.

Place nette Place Lanet

Dans le cadre de la construction de la maison des médias et de la culture de l’Horme, le Conseil mu-nicipal a opté pour l’ouverture de la place Joseph Lanet, sur la RD88.Au regard de la configuration particulière de cette place et de la forme cubique de ce nouveau bâ-timent dessiné par l’architecte lyonnais Nicolas Guillot, les élus ont souhaité choisir un éclairage innovant et particulièrement “design” pour la com-mune, dont le coût global a été de 168 500 € HT. De fait, avec l’appui du SIEL, celui-ci a été scindé en deux : au sol, 16 dalles lumineuses, de couleur bleue, composées de 16 leds pour 40W par dalle, et par ailleurs 10 luminaires de 70W, sur des mâts coniques en acier thermolaqué de 5 mètres de hauteur. Cette gamme de luminaires contemporains pro-duit un éclairage indirect et symétrique (pavé rec-tangulaire au sol) du plus bel effet.

Toujours l’intérêt de bien faire pour nos citoyensAyant beaucoup investi durant les deux mandats précédents, nous marquons une certaine pause ac-tuellement, mais nul doute que nous aurons encore de beaux projets à imaginer en collaboration avec le SIEL. Les actions de mise en lumière participent à l’image de notre commune, renforcent son attractivité et of-frent de plus beaux espaces à nos concitoyens.

Toujours est-il que nous sommes très satisfaits du tra-vail que nous avons mené ensemble, chacun ayant l’envie de bien faire. Notre satisfaction est d’autant plus grande que ces choix participent à la préservation de notre environ-nement grâce aux économies d’électricité.Nous apprécions particulièrement le suivi qui est as-suré par les agents du SIEL et le respect du calendrier de travaux proposé.”

Solange BERLIER | Maire | L’HORME


4242 L’autopartage permet de mettre un seul véhicule à disposition de plusieurs utilisateurs et de limiter le nombre de voitures en ville.

Du SIEL à Latere…C’est dans le cadre d’un appel à projet européen, et en partenariat avec le Conseil général de la Loire et Heliose, qu’a été créée, à l’initiative du SIEL l’Agence Locale de l’Energie Latere en avril 2005. L’Agence est une réponse aux demandes éma-nant des associations de consommateurs et des chambres consulaires dans le cadre de la Com-mission Consultative de Service Public de l’énergie animée par le SIEL.

En effet, cette structure associa-tive est ainsi venue répondre à une ca-rence en matière d ’inter locuteur, notamment pour les bailleurs so-ciaux et le milieu de l’entreprise, en plaçant son action

en complémentarité de celles menées par les autres acteurs de l’énergie du territoire. Soutenue en partie par des financements euro-péens et des collectivités territoriales, l’Agence basée à Saint-Etienne, mais au rayonnement dé-partemental, dispose de six spécialistes et sert de noyau coordinateur pour quatre autres Agences en Europe (Suède, Slovénie, Bulgarie).

Trois acteurs complémentairesSélectionné suite à un concours européen, le projet qui était conditionné au montage d’une Agence Lo-cale de l’Energie se devait de porter un autre objec-tif que celui du SIEL. En termes d’action, nous avons abordé les diagnostics énergétiques avec les deux CCI de la Loire et œuvré avec les professionnels de l’habitat. Un gros travail a également été mené avec les bailleurs sociaux concernant le logement collec-tif. Nous nous sommes beaucoup impliqués dans les plans locaux d’urbanisme, dans le plan climat, et

dans le développement du secteur bois énergie après un voyage d’études en Suède en 2006.On peut dire que grâce à ces soutiens, Latere est de-venu un creuset passionnant qui fait travailler du personnel très qualifié, en se plaçant parmi les trois acteurs de l’énergie essentiels et complémentaires que sont aujourd’hui le SIEL, Heliose et Latere.”

Françoise VEILLON | Présidente de Latere de 2005 à 2008


43Le bois-énergie génère 3 à 20 fois plus d’emplois au niveau local que des énergies conventionnelles.

La cogénération a su faire ses

preuvesEn 2003, le SIEL a installé un module de cogéné-ration pour ses locaux à Saint-Etienne. Cet équi-pement produit à la fois de l’électricité et de la chaleur à partir du gaz. La chaleur provient de la récupération de l’éner-gie non exploitée lors de la production d’électri-cité. Une installation qui sert de vitrine pour cette technologie à la fois peu polluante, économique et adaptée aux besoins spécifiques de l’utilisateur.Après une période d’observation d’une année, un premier bilan avait montré que l’exploitation de ce module - qui est par ailleurs suivi en continu par une télégestion - répondait pertinemment aux attentes, notamment en termes de coût d’exploi-tation. Une baisse importante de consommation est constatée lorsque l’installation prend le relais pour fournir de l’électricité aux heures de pointe du tarif “Tempo”.De plus, son rendement supérieur à 70 % garan-tit une continuité d’approvisionnement en cas de défaillance du fournisseur habituel.Subventionné par la Région, GDF et l’ADEME mais financé par le SIEL, le retour sur investissement d’un tel système est estimé à huit ans.

Expérimenter pour diffuser...A l’époque de sa mise en service, ce système faisait pleinement partie des expérimentations que se doit de mener un organisme comme le SIEL. Il s’agit d’une micro-cogénération, assez peu déve-loppée, tandis que d’autres beaucoup plus impor-tantes et concernant les réseaux de chaleurs ont été également mises en service dans le département.L’idée de cette expérimentation est de voir si ce type de “mini” cogénération peut être installée sur d’autres bâtiments publics.

S’il a fallu un peu de temps pour que cette technique soit parfaitement calée avec un fonctionnement nor-mal, on peut dire que bien vite les services et perfor-mances rendus ont été conformes à nos attentes.”

Marc CHAVANNE | Vice-président du SIEL


4444 Il faut éviter de mettre des plats encore chauds dans le réfrigérateur et laisser décongeler ses aliments la veille plutôt que d’utiliser un micro-onde.

D’hier à aujourd’huiLancés en 1998 par la municipalité conduite par Michel Berger, puis menés et suivis dès 2001 par son successeur Mr Laurent, les travaux de mise en lumière de la mairie de Saint-Marcellin en Fo-rez s’inscrivaient dans le cadre plus général de la réhabilitation de l’ancien Hôtel de Bouthéon, une maison seigneuriale du XVe siècle.Pour réaliser ce chantier visant à valoriser ce fleu-ron patrimonial devenu ainsi Hôtel de ville, les élus se sont naturellement tournés vers le SIEL qui col-labore depuis longtemps avec la commune pour différents travaux d’aménagement. En concertation avec les techniciens du Syndicat, plusieurs essais nocturnes ont été réalisés pour le choix des projecteurs et des couleurs, avec des ampoules basse consommation.De nouveau maire en 2008, Michel Berger entend poursuivre aujourd’hui cette mise en valeur des espaces publics, avec des projets pour le parvis de la mairie et à l’entrée du village, pour lesquels le SIEL sera prochainement sollicité.

Confiance dans les entreprises mandatéesDepuis le temps que le SIEL participe aux projets me-nés sur Saint-Marcellin - et cela quelle que soit l’équipe municipale en place - pour rendre notre commune toujours plus belle et agréable à vivre tant pour ses habitants que pour ses visiteurs, les rapports entrete-nus avec le Syndicat ont toujours été excellents. Une fois nos attentes appréhendées, on peut avoir une totale confiance quant aux entreprises qui sont man-datées par lui pour la réalisation des travaux. Car une fois que nous sommes dans la phase concrète d’un

projet, il est important de pouvoir les suivre dans la sérénité.”

Michel BERGER | Maire | SAINT MARCELLIN EN FOREZ


45Le simple fait de mettre un couvercle sur une casserole permet d’économiser jusqu’à 30% d’énergie pour le même service.

Une intégration harmonieuse

Utilisé en semaine par le centre de loisirs et ouvert au public le week-end, le parc du Clos Bayard (mai-son bourgeoise du XIXe siècle) à Saint-Priest-en-Jarez, ne bénéficiait d’aucun éclairage spécifique jusqu’à ce que la municipalité décide en 2009 de réhabiliter cet espace.Ainsi des travaux d’éclairage public ont été définis pour un investissement de 25 000 € HT.En concertation avec le SIEL qui a mené une étude technique avec plusieurs scenarii de choix de matériels, les élus ont retenu un mobilier urbain à la fois esthétique et discret qui s’intègre parfai-tement au parc avec des candélabres de couleur “bois”.De l’avis général, le résultat est très pro-bant, à la grande satisfaction des habi-tants qui fréquentent cet espace de qualité.

Une garantie de compétence…Lorsqu’il s’agit de mener des travaux en collaboration avec le SIEL, l’aspect financier est particulièrement intéressant puisque cela permet un lissage des dé-penses tout à fait supportable. De plus, les équipes techniques qui suivent les projets sont compétentes, tout comme les entreprises qu’il mandate pour les réaliser.

Toujours sur cet exercice- et dès la fin de cette année-, un nouveau projet important va être lancé avec la ré-novation de tout un îlot du centre bourg. Nous allons donc profiter de la refonte des réseaux d’assainisse-ment pour continuer à faire des enfouissements et poursuivre l’amélioration de l’éclairage public.”

Jean-Michel PAUZE | Maire | SAINT PRIEST EN JAREZ


4646 Pour pouvoir partager, il faut économiser et le défi se résume à faire mieux avec moins.

Une méthode des plus

rationnelles C’est un très gros chantier étendu sur près de 3 km qui a été engagé sur la commune de Chavanay avec l’enfouissement des réseaux électriques et té-léphoniques à l’occasion de la refonte des réseaux d’assainissement. Au regard du coût important de ce type de travaux, la municipalité a souhaité faire ainsi “d’une pierre deux coups” sur proposition du SIEL.Un chantier qui a créé l’événement et suscité la curiosité des habitants face aux techniques em-ployées. En effet, la méthode retenue pour le re-cyclage des remblais a nécessité l’utilisation d’une trancheuse qui agit sur une surface modérée qui respecte au mieux l’environnement. Les gravats extraits sont emmenés par camion à une station de recyclage installée à proximité, où s’effectue le tri des déchets selon leur calibre. Mélangés à du sable et à de la chaux, ils sont ensuite réutilisés sur site, évitant ainsi l’extraction de matériaux nou-veaux et des kilométrages de poids lourds. Cette méthode des plus rationnelles constitue une dé-marche écologique jugée exemplaire par les élus.

Surprenant et exemplaire !Je n’avais encore jamais vu ce type d’opération et j’avoue qu’elle est particulièrement surprenante et tout à fait exemplaire. Outre l’utilisation de la tran-cheuse, les trous qui ont ensuite été faits pour placer de nouveaux mâts d’éclairage ont été réalisés avec une machine aspiratrice qui permet d’être très précis et sans dégradation pour le terrain. Si toutes les entreprises qui font de l’assainissement procédaient comme le fait ici le SIEL, ce serait formi-dable ! La méthode est peut-être encore expérimen-

tale mais elle est on ne peut plus rationnelle. Il nous reste désormais une troisième et der-nière phase à réaliser et nous la ferons coïncider très prochainement avec la réhabilitation du réseau d’eau po-table.”

Edouard ROCHE | Maire | CHAVANAY


47Né en 1980, le concept de développement durable part d’un constat simple : le développement des activités humaines ne peut être guidé par les seules considérations économiques.

Une première en France

Dans le cadre de ses expérimentations, le SIEL a installé en 2007, en partenariat avec le Conseil général et Loire Habitat, une climatisation so-laire sur une résidence pour personnes âgées à Maclas. Un test grandeur nature qui a constitué une pre-mière en France alors que depuis 2003 ce type d’établissement a pour obligation d’offrir une salle rafraîchie à ses résidents. Alternative aux climatisations électriques très énergivores, ce système innovant comprend 25 m² de capteurs solaires sous vide pour une puissance globale de 10 kW. Fonctionnant uniquement avec l’énergie solaire, le système produit une partie des besoins en climatisation de l’établissement. La chaleur issue de ces capteurs sert, en hiver, à produire de l’eau chaude pour le chauffage de la résidence.Michel FREYCENON, délégué du SIEL pour Maclas, s’est porté volontaire au nom de sa commune pour mener l’expérience sur son territoire. Une décision conforme à la logique affichée par Marc CHAVANNE, Vice-président du SIEL en charge des énergies renouvelables : “Notre rôle d’élu est de promouvoir ces nouvelles technologies, même si leur démarrage peut connaître quelques diffi-cultés techniques et entraîner un surcoût. Mais à terme, chacun pourra tirer partie de ces exemples concrets”.

Confiant du rôle de conseil joué par le SIEL …Si nous avons toujours entretenu d’excellents rap-ports avec le Syndicat d’énergies, c’est que nous avons une totale confiance dans le rôle de conseil joué par le SIEL, quel que soit le type de projet que nous avons mené en collaboration avec lui. Bien sûr nous avons réalisé des travaux de dissimula-tion de réseaux ou d’éclairage public, mais cette ins-tallation de climatisation solaire se distingue par son aspect expérimental et nous sommes fiers d’avoir pu le faire dans notre petite commune.

Toujours dans cette même logique de dé-veloppement durable et d’économie d’énergie, nous avons actuellement en étude un projet de chaufferie bois collective qui de-main devrait alimenter à la fois une crèche, une école et divers bâtiments communaux. Pour cela, le SIEL sera logiquement notre partenaire direct.”

Alain FANGET | Maire | MACLAS


4848 Selon l’ONU, le développement durable s’efforce de répondre aux besoins du présent s ans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Précurseur dans l’alternative

au fioulFace à la hausse importante du prix du fioul sur-venue en 2002, et alors qu’une étude thermique était menée avec le Parc du Pilat, sur des bâti-ments communaux assez anciens, les élus de Roi-sey ont entamé une réflexion qui a débouché, en 2004, sur la décision d’installer une chaufferie bois déchiqueté de 150 kW.Si la commune est propriétaire de 200 ha de forêts et participe activement à la filière bois (très im-portante sur ce canton), elle s’est confortée dans l’idée d’utiliser les ressources locales, même si la chaufferie ne brûle que les chutes broyées après les coupes destinées plutôt à l’ébénisterie.Tant sur le plan technique que financier, le SIEL aura joué ici un rôle primordial puisqu’à cette époque, cette installation faisait un peu figure de précurseur avant que d’autres communes ligé-riennes ne l’adoptent aussi. Elle permet de chauffer en continu les bâtiments des employés communaux, de la mairie, du péris-colaire, celui des associations et la salle des fêtes, ainsi que les 9 logements sociaux créés après ré-habilitation d’un ancien bâtiment du village.

Donner l’exemple…Pour le Conseil municipal, ce type de matériel était pour l’époque assez nouveau, mais si les collectivités ne font pas l’effort de tenter des solutions nouvelles en matière de développement durable et d’économie d’énergie, qui le fera ?... Il faut donner l’exemple ! Le SIEL nous aura été d’un grand soutien en jouant le rôle de porteur de projet, car sans un montage de subventions rien ne serait possible. Bien sûr pour la rentabilité, ça se regarde sur plusieurs années et nous nous attachons à maintenir l’installation en bon

état pour qu’elle soit toujours per-formante le plus longtemps pos-sible. Pour le petit entretien, les employés communaux ont l’aptitude, mais nous avons confié la compétence de la grosse maintenance au SIEL qui a l’avantage d’avoir du poids dans les appels d’offre et nous assure de fournir de vrais “pros” avec les entreprises qu’il mandate.”

Michèle PEREZ | Maire | ROISEY (Présidente du Parc naturel Régional du Pilat)


49Il est préférable d’arroser son jardin le soir afin de limiter le phénomène d’évaporation.

Un restaurant pas comme les autres

Dans le cadre de la réhabilitation d’un bâtiment communal, afin d’aménager un restaurant, des chambres d’hôtes, un multiservice ainsi qu’un lo-gement, la commune de Saint-Sixte a demandé au SIEL de réaliser une étude de choix d’énergie en 2006.Cette étude a démontré la pertinence de l’installa-tion d’une chaudière à granulés.En 2007, la commune a délibéré pour le transfert de la compétence “production et distribution de chaleur” au SIEL et pour la mise en place d’une chaufferie automatique aux granulés de bois.La chaudière bois de 40 kW assure le chauffage du bâtiment et la production de l’eau chaude de la cuisine et du logement de fonction.

Un chauffe eau so-laire de 6 m² assure la production d’eau chaude pour les chambres d’hôtes et les sanitaires.

Un rôle moteur pour nos concitoyens Ce projet de restaurant “multiservices” est un atout pour notre commune car il maintient une activité sur notre territoire rural, rend service à la population et peut être considéré comme un atout pour le tourisme local. Nous avons souhaité faire un bâtiment exemplaire en misant sur les énergies renouvelables grâce à l’appui du SIEL. D’une part l’énergie solaire permet de faire des économies de charges, d’autre part, l’utilisation du bois-énergie est en complète cohérence avec notre territoire riche en forêts.

Tout ceci contribue à fa-voriser l’économie locale. De plus, ces équipements permettent d’économiser chaque année plus de 4 tonnes de CO2. Nous espérons par ces choix de la commune inspirer nos concitoyens. Nous devons donner l’exemple pour favoriser les actions individuelles.”

Philippe ESSERTEL | Maire | SAINT SIXTE


5050 Pour l’éclairage public, il est préférable d’opter pour des appareils bien orientés et de puissance adaptée afin de limiter la pollution lumineuse.

Une démarche complète

Le SIVOM des Varennes regroupe 5 communes et gère notamment la salle de sport du site scolaire de Ressins (lycée Agricole) à Nandax.Dans le cadre d’une réelle démarche environne-mantale, le lycée s’est engagé avec par exemples la construction en bois, l’installation d’un chauf-fage solaire sur l’internat... Le SIEL a été sollicité pour assurer la maîtrise d’ouvrage d’une chaufferie au bois déchiqueté avec réseau de chaleur.

Cette chaufferie de 500 kW consomme 1 000 m3 de bois déchiqueté par an (250 tonnes) au lieu de 91 000 litres de fioul. Cette source d’énergie renouve-lable permet une réduction annuelle

de 185 tonnes de gaz à effet de serre pour chauffer l’ensemble des bâtiments. Un réseau de chaleur enterré de 450 mètres per-met d’alimenter en chauffage 9 bâtiments du Ly-cée et la salle de sport intercommunale.

Le bois c’est logiqueTout est parti de la volonté de l’équipe du lycée privé de Ressins qui a une réelle dynamique interne sur ces questions d’environnement. Le SIEL ne pouvant inter-venir que pour des collectivités publiques, nous avons pris en charge ce dossier de chaufferie bois dans la logique d’équipements mutualisés existants comme la salle de sport, qui sert à la fois au lycée et aux as-sociations des communes du SIVOM. Environ 10% de l’énergie de la chaufferie sert au chauffage de ce bâtiment, le reste alimentant les différentes salles du

lycée. L’investissement étant porté par le SIEL, le SIVOM rembourse une annuité sur 20 ans. De plus, le lycée, principal bénéficiaire de la chaufferie, com-pense cette dépense en reversant au SIVOM l’équi-valent de ce “loyer”. Il me paraît tout à fait logique pour un lycée agricole de se tourner vers des énergies comme le bois qui sont abondantes localement et peuvent constituer une réelle source de revenu pour les exploitants d’aujourd’hui et de demain...”

Yves DEVEAUX | Président | SIVOM DES VARENNES


51La ventilation double flux permet de préchauffer l’air neuf entrant dans un bâtiment par échange thermique avec l’air extrait.

Le réseau de chaleur

pour RézoDans le cadre de la réhabilitation de l’ancienne école à Luriecq, la communauté de communes de Saint Bonnet le Château a fait appel au SIEL en 2008 pour l’installation d’une chaudière automa-tique à granulés de bois.Ce bâtiment est une pépinière d’entreprises dé-nommée “Rézo” qui accueille des porteurs de pro-jets sur le territoire. Une démarche écologique a été mise en place avec une isolation en ouate de cellulose ou encore le choix d’un éclairage éco-nome en énergie.En matière de chauffage, le chaufferie granulés a été choisie du fait du peu de place disponible dans le bâtiment existant sachant que les granulés demandent 4 fois moins de volume de stockage que le bois déchiqueté.La chaufferie de 100 kW utilise 13,5 tonnes de gra-nulés par an pour chauffer le bâtiment ainsi que la salle des fête de la commune grâce à un réseau de chaleur.

Montrer la voie par nos choixSitué en plein massif forestier dans le Haut Forez, notre territoire se doit de favoriser l’utilisation du bois-énergie. Collectivité publique, nous devons également mon-trer la voie, permettre le développement de cette filière économique et inciter par notre exemplarité l’ensemble de nos concitoyens à agir.

Le siège même de la Communauté de communes à Saint Bonnet le Château a été équipé par le SIEL en 2009 d’une chaufferie aux granulés de bois qui nous satisfait pleinement. Ces granulés sont produits à quelques kilomètres en Haute-Loire ce qui en renforce la pertinence écologique et économique.”

Christian BARJON | Vice Président | Communauté de communes du Pays de SAINT-BONNET LE CHÂTEAU


5252 Des pneus bien gonflés permettent d’économiser jusqu’à 10% de carburant.

A la douche !Solaire...

Fortement mobilisés pour les questions envi-ronnementales, les élus de Usson en Forez ont demandé au SIEL d’assurer la maîtrise d’ouvrage d’un chauffe-eau solaire collectif pour le camping municipal.Ce projet a trouvé son plein intérêt lorsqu’il a été décidé d’y associer la construction des nouveaux vestiaires du club de football dans lesquels ont été intégrés les sanitaires du camping. Ainsi l’équipe-ment apporte toute son énergie en pleine saison touristique en alimentant les douches, les bacs

de lavage ainsi que la machine à laver et assure un complé-ment non né-gligeable pour les douches des sportifs en toute saison.

Comprennant 28 m² de capteurs solaires ther-miques, l’équipement produit 18 600 kWh par an ce qui correspond à environ un tiers des besoins du site.D’un coût de 33 900 € HT cette installation a béné-ficié de 60% de subventions de la part de l’ADEME, de la Région, du Conseil Général, et de l’Union Eu-ropéenne.

Contribuer à l’économie locale Déjà équipée d’une chaufferie automatique au bois, la commune de Usson en Forez est très impliquée dans le développement des énergies renouvelables.L’équipement solaire thermique du camping munici-pal est pertinent car c’est en période estivale, la plus ensoleillée, que le chauffe-eau solaire est sollicité.Sachant que les touristes consomment toujours plus d’énergie et d’eau sur leur lieu de villégiature, l’énergie solaire permet de limiter les dépenses d’énergie.

Ainsi, que ce soit par le bois ou par le solaire, avec l’ap-pui du SIEL nous espérons contribuer au développe-ment économique local et rural.”

Hervé BEAL | Maire | USSON EN FOREZ

Chaufferie au bois déchiquetéde 800 kW


53La fonction “Energy Star” assure la mise en veille de l’ordinateur selon un délai prédéfini sans perte des programmes ouverts et des données.

Un chantier propre pour un village

plus beauSuite à des problèmes de chutes de tension du ré-seau électrique dans un secteur de la commune de Belmont de la Loire (Batty), le SIEL a engagé dès 2008 aux côtés de la municipalité une réflexion sur les améliorations techniques pouvant être effec-tuées.Après analyse, il s’est avéré qu’en faisant évoluer le projet, il pouvait y avoir une plus-value esthétique

car il était possible de coordonner di-verses opérations de dépose, d’en-fouissement, de renforcement et d’extention d’un im-portant linéaire de réseaux électriques basse (1,5 km) et moyenne tension (0,46 km).Pour ce faire, la

commune s’est impliquée financièrement pour une dissimulation coordonnée des réseaux de té-lécommunications et d’éclairage public. Le chantier étant suffisamment conséquent, il a été mis en place un traitement (recyclage) sur place des matériaux extraits avec adjonction de chaux afin de remblayer les tranchées.

A reconduire ailleurs si possible !Du fait de la construction de nouvelles habitations, le réseau électrique n’était plus de capacité suffisante. Sur proposition du SIEL, nous avons tout de suite été intéressés par un projet alliant le renforcement des réseaux et leur dissimulation. Pour un élu rural, la qualité de l’environnement est primordiale. Le Conseil municipal a d’autant plus été partant pour ce projet que le chantier intégrait le recyclage des remblais. Après 8 mois de chantiers sur plusieurs kilomètres, les riverains sont très satisfaits, profitent d’un paysage

plus harmonieux et ne souffrent plus de coupures de courant. Avec du recul, et malgré les craintes préa-lables du fait d’un coût relativement important pour notre petite commune de 1 500 âmes, je tiens à dire que cela donne envie de reconduire une action de ce type ailleurs sur la commune. Et avec l’appui du SIEL, des chantiers comme celui-ci sont envisageables, même en zone rurale.”

Jean-Luc MATRAY | Maire | BELMONT DE LA LOIRE


5454 L’aération des pièces est indispensable, mais cinq minutes suffisent (en coupant le chauffage). Ne pas laisser les fenêtres ouvertes si le chauffage fonctionne.

Villars se fait un film (souple)

La charpente métallique du gymnase de Villars, faite de tôles nervurées qui datent de 1977, avait sérieusement besoin d’être à nouveau étanchéifié. Souhaitant coordonner les travaux de réhabili-tation avec de la production électrique, la com-mune s’est orientée vers un procédé le plus léger possible avec l’utilisation d’une membrane souple, déjà expérimentée sur les toits du dojo et des ten-nis. Progrès aidant, ce film souple existe désormais

avec des cellules photovol ta ïques intégrées, dont le rendement est inté-ressant.La municipalité a donc opté pour cette installation avec une surface ex-ploitée sur les deux faces de 700 m². Le SIEL a été maître

d’ouvrage pour un montant de 237 000 € HT la ville ayant à sa charge la partie étanchéité de toi-ture. Le Syndicat propriétaire de l’équipement pour 20 ans, redistribuera à la commune 40% du bénéfice cumulé de l’opération sous forme de futurs tra-vaux d’économies d’énergie.

Une extension de nos services techniques…Depuis plusieurs années, les décisions prises par le Conseil municipal intègrent la notion de développe-ment durable. Ce fut le cas avec le remplacement des chaudières, le choix de lampes basse consommation pour l’éclairage public, ou tous les travaux d’isolation menés sur nos bâtiments. Avec ce choix du photovol-taïque, nous poursuivons notre démarche visant à favoriser les nouvelles énergies plus écologiques.

Mais si nous sommes tenus légalement d’adhérer au SIEL pour le contrôle des concessions électriques et gazières, nous avons été très favorables à l’ensemble des compétences optionnelles que le Syndicat nous propose, comme le Service d’Assistance à la Gestion Energétique par exemple. Par ses compétences, le SIEL est en quelque sorte une extension “spécialisée” de nos propres services tech-niques et cela nous aide beaucoup !”

Paul CELLE | Maire | VILLARS


55Régler les thermostats (sur radiateurs ou d’ambiance) à 19°C. Cette température est idéale pour les bureaux et 1°C en plus alourdit la facture de 7%.

Encore mieux que prévu…

C’est suite à une étude de faisabilité réalisée par le SIEL qu’ont été installés en juillet 2007, à la de-mande de la municipalité de Montrond-les Bains, des panneaux solaires thermiques sur le toit-ter-rasse de la piscine des thermes. Un équipement composé de 28 m² de capteurs solaires orientés plein sud avec une déclivité de 30 %, et complé-té d’un ballon de stockage de 1 000 litres. L’eau chaude est utilisée pour les douches de l’établis-sement.A la base, l’étude prévoyait une couverture des besoins en eau chaude de l’ordre de 25 %, avec une économie financière de 30 % sur le budget. Le premier bilan réalisé en 2008 après une année d’exploitation a fait état d’une couverture des be-soins de 47 %, et une économie de 52 % en termes de coût.Autant dire que pour la municipalité, le bilan est

on ne peut plus positif, d’autant qu’il s’inscrit to-talement dans la démarche pro- environnemen-tale des élus vis-à-vis du dévelop-pement durable.

On s’en félicite tous les jours !Ce choix est une pierre de l’édifice que nous nous efforçons de construire peu à peu sur la commune. Il y a eu par exemples la construction de nouveaux bâtiments comme les Iléades, construit avec le bois, en 2009, l’inauguration de notre chaufferie auto-matique au bois déchiqueté de 1.6 kW qui alimente nombreux bâtiments communaux et dont nous sou-haitons étendre encore le réseau.

Actuellement, nous avons en projet une salle des sports et un collège que nous inscrirons en démarche de qualité environnementale. Mais pour tout ce qui est entrepris avec le SIEL, on se félicite tous les jours de cette excellente collaboration. C’est un partenaire idéal pour mener la politique “du-rable” qui nous tient à cœur, et cela nous permet aussi de suivre les évolutions et les nouveautés en la ma-tière, en restant à la pointe des technologies.”

Claude GIRAUD | Maire | MONTROND LES BAINSChaufferie au bois déchiqueté de 1,6 MW


5656 En été, aérer la nuit et fermer les ouvertures le jour pour garder le frais. Limiter les utilisations d’appareils qui chauffent (éclairage inutile, ordinateurs, photocopieurs...).

De la Loire au Burkina-Faso

En 2006 une convention a été signée entre le SIEL et l’Association pour le Développement du village de Kouy. Cette convention a permis au village de Kouy de bénéficier d’un certain nombre d’éclairages so-laires autonomes. Après une concertation de la population, des lieux prioritaires ont été retenus comme le dispensaire,

l’école (charge de batterie pour les instituteurs), la mai-son des jeunes (avec alimen-tation d’une télévision), la salle polyvalente, la caisse villageoise, trois places pu-bliques et deux systèmes de charges de batteries pour la population.Les travaux ont été réalisés entre fin 2006 et début 2007 et deux personnes du village ont suivi une formation aux

premiers entretiens de ces installations.Après trois années de service effectif, cette opé-ration a permis selon les responsables de l’asso-ciation villageoise d’éviter notamment l’exode rural des jeunes, de limiter le “renouvellement” des installations et des personnels de santé grâce au confort apporté par l’ensemble des équipements.

Agir pour un monde solidaireAncien agent du SIEL j’ai gardé d’excellents contacts avec le personnel lors de mon départ pour le Burkina Faso.Après plus de 18 mois de travaux dans le domaine de l’énergie solaire, j’ai été sollicité par un village dé-muni en infrastructures pour un soutien au niveau de l’éclairage des structures d’éducation (école) et de soin sanitaire (dispensaire et maternité).L’action de coopération financée par le SIEL était la bienvenue pour le village de Kouy qui a bénéficié d’un

nombre important d’installations d’éclairages et de fournitures d’énergie.En tant qu’un acteur du développement de l’énergie au niveau local, il me semble que l’action du SIEL au Burkina Faso est logique et généreuse. L’esprit de partage et de développement durable prend tout son sens dans ce type d’action... Aider Kouy à profiter de son soleil c’est donner une chance au village de pré-parer durablement un avenir meilleur.”

Arnaud CHABANNE | CB Energie | DEDOUGOU - BURKINA-FASO


57Les logos FSC et PEFC garantissent que les produits à base de bois (meubles, papier...) sont issus de forêts gérées durablement.

Eau chaude solaire pour tous

Dans le cadre de la transformation d’un ancien bâtiment appelé “Maison Chantelouve” en deux logements sociaux, l’équipe municipale de Bessey a sollicité le SIEL pour l’installation d’un chauffe-eau solaire collectif.Ces nouvelles habitations étant adossées à un gîte communal de 40 places, le SIEL a proposé que le système solaire soit raccordé aux deux ensembles afin d’en renforcer la rentabilité.Durant les périodes d’inoccupation du gîte, une partie de l’énergie solaire est utilisée pour le chauf-fage basse température hors gel.Les 20 m² de capteurs solaires thermiques produi-sent environ 8 500 kWh par an et évitent le rejet de plus de 3 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.D’un coût initial de 24 800 € HT pris en charge par le SIEL, le projet a bénéficié de 70% d’aide de la part de la région Rhône-Alpes, de l’ADEME et du Conseil général de la Loire.

L’énergie solaire en toute logiqueSitué en plein Pilat Rhodanien, nous sommes un pays de soleil, et c’est en toute logique que nous avons opté pour le solaire. Adhérente du Service d’Assistance à la Gestion Ener-gétique du SIEL, la commune est très engagée pour les économies d’énergies. Cette réalisation solaire s’inscrit dans notre politique globale. Il faut aussi considérer que la commune rembourse au SIEL l’in-vestissement initial sur une période de 20 ans, ce qui favorise la réalisation de tels équipements. De plus,

l’énergie solaire, outre son bénéfice environnemental, contribue à notre action sociale en permettant des réductions de charges pour les locataires des deux logements communaux.Nous allons poursuivre notre effort d’économies d’énergie aux côtés du SIEL avec notamment la rénovation de la mairie et bien entendu continuer d’optimiser les consommations des autres bâtiments municipaux.”

Charles ZILLIOX | Maire | BESSEY


5858 Recycler le papier permet d’économiser de la matière première pour la fabrication de papier, de cartons ou de matériaux d’isolation (Ouate de cellulose)...

Pour voir plus clair

à la Tête NoireEn 2009, le SIEL a mené une analyse pointue de l’éclairage intérieur de l’Office du Tourisme du Pays entre Loire et Rhône, hébergé dans le bâti-ment ancien de la “Tête Noire” à Saint-Symphorien de Lay.L’installation existante était insuffisante en terme de luminosité que ce soit pour le personnel ou pour les visiteurs. Des lampes halogènes très consommatrices avaient été installées en appoint.

Equipé d’un logiciel spécifique, le SIEL a réalisé une étude avec simulations de différents matériels suivant des positionnements précis. La CoPLER a ainsi pu valider le projet d’éclairage intérieur sur la base de critères techniques fiables.Le projet comprend l’installation de lampes basse consommation et de tubes fluorescents afin d’éclairer les lieux mais aussi de mettre en valeur les éléments remarquables de ce bâtiment histo-rique.

Agissons globalement pour réussir.Cette réalisation d’éclairage intérieur n’est qu’une pierre au projet global porté par la CoPLER en ma-tière de développement durable. Nous avons lancé en 2009 notre Agenda 21 qui intègre les questions en-vironnementales mais aussi le développement éco-nomique, l’action sociale et la culture. Notre objectif est de construire un présent à donner en héritage. Le bâtiment de Tête Noire est ancien et donc les pos-sibilités d’améliorations énergétiques sont limitées. Toutefois, l’action conduite avec le SIEL sur l’éclairage intérieur permettra d’économiser significativement

de l’électricité et d’apporter plus de confort visuel.Grâce au SIEL, acteur essentiel sur ces questions d’énergie, nous sommes au coeur de l’actualité et nous bénéficions d’un suivi technique complet. De plus, les travaux du SIEL pour l’électrification de notre zone d’activité “les Jacquins” à Neulise contribuent fortement à mailler notre économie et à développer des emplois locaux proches de la population.”

Claude JANIN | Président | Communauté de communes Pays entre Loire et Rhône (CoPLER)


59Il faut penser à l’étiquette énergie dans le choix d’un appareil (réfrigérateur, climatiseur mobile...). Celle-ci indique les performances et les consommations d’énergie.

Le territoire à l’heure

du numériqueEntamée dès 2003 et finalisée trois ans plus tard, la numérisation du cadastre de la commune de Rivas s’est inscrite plus largement dans un projet communautaire concernant 11 des 12 membres de la Communauté de communes du Pays de Saint-Galmier, toutes rattachées aux services fis-caux de Montbrison (La Fouillouse étant rattachée à Saint-Etienne).L’origine de ce projet, novateur pour l’époque, s’explique par le souhait de ces communes de reprendre l’instruction des dossiers d’urbanisme, ce qui a donc nécessité d’œuvrer sur un support numérique.Un logiciel central a été installé dans les locaux de la Communauté de Communes à Saint-Galmier, le SIEL ayant mis à disposition de chaque commune les outils nécessaires à une lecture simple et ra-pide du cadastre et des PLU (Plans Locaux d’Ur-banisme).

Au fait des évolutions technologiquesJe ne peux que louer la collaboration apportée par le SIEL qui est toujours à l’écoute des demandes des élus, notamment lorsqu’il s’agit de petites communes rurales. Le bien fondé des choix établis avec ses tech-niciens est reconnu et a su convaincre aujourd’hui les réticences de certains. En tant qu’ancien agent EDF, j’ai suivi avec intérêt l’ensemble des chantiers menés avec le SIEL et qui se sont toujours merveilleusement bien passés, qu’il s’agisse de dissimulation de réseaux, de la mise en fonction de la télégestion pour le chauf-

fage de notre école (nous avons été dans les premiers à le faire), ou encore pour cette numérisation cadas-trale. L’équipe est attentive et sait développer ses pro-positions au fil des évolutions technologiques.”

Michel CHAMBONNET | Maire | RIVAS


6060 Éviter les légumes et les fruits vendus dans des emballages individuels ainsi que les produits avec des mini-doses. Préférer des produits en vrac qui produisent moins de déchets.

La couleur des économies

d’énergieToujours à la pointe de la technologie, les agents du SIEL utilisent dans le cadre du Service d’Assis-tance à la Gestion Energétique (SAGE), la thermo-graphie infrarouge pour visualiser les zones de dé-perdition de chaleur sur les bâtiments, mais aussi tester l’étanchéité de ceux-ci à l’air.Ce fut le cas sur le restaurant scolaire de Saint-Héand, un bâtiment ancien et faiblement isolé.Le SIEL a réalisé, en parallèle, des mesures de consommations et de températures avec un ap-pareillage spécifique. Un rapport et des préconisations ont été rédigés par le technicien du SIEL et transmis à l’architecte en charge du projet de réhabilitation.La thermographie a également permis de compa-rer les performances énergétiques avant et après intervention.La commune s’est engagée dans une démarche de sobriété énergétique, avec le suivi de plusieurs bâtiments et a déjà installé en 2006 210 m² de capteurs solaires sur la salle de sport Condelouse.

Un service plébiscité par les collectivitésSaint-Héand a tout de suite été intéressée par le SAGE comme beaucoup d’autres collectivités. C’est un outil utile qui donne une base concrète pour réaliser no-tamment des projets de rénovation sur des éléments pertinents. Le fait que le SIEL soit une collectivité territoriale est un atout certain car il n’a rien à vendre et prodigue ses conseils avec objectivité.L’audit énergétique du restaurant scolaire et les pré-conisations du SIEL nous ont donné la voie à suivre et

nous avons dès lors entrepris des travaux d’isolation et de renouvellement de chauffage.Pour ma commune, l’énergie et plus largement le développement durable sont de réels enjeux. J’ai par exemple créé en 2010 un groupe de travail sur l’éclairage public, réunissant des spécialistes et bien entendu des agents du SIEL, afin d’élaborer un plan d’action pour les économies d’énergie dans le cadre d’un remplacement progressif d’équipements an-ciens ou d’opérations nouvelles à venir.”

Bernard PHILIBERT | Maire | SAINT HEAND


Prise de vue de la caméra thermographique infrarouge

61La disposition des appareils dans une pièce est essentielle. Il ne faut pas placer le réfrigérateur proche d’une source de chaleur (baie vitrée, plaques de cuisson).

Lorsque l’eau a besoin d’électricité

Suite à son adhésion au SIEL, le Syndicat Intercom-munal des Eaux de la Teyssonne qui alimente 7 000 abonnés sur 11 communes a sollicité le SIEL pour l’alimentation d’une nouvelle station de pompage semi-enterrée sur la commune de Changy.Cette station est raccordée en gravitaire à des sources ainsi qu’aux barrages de la Tâche et du Rouchain.Afin d’alimenter cet équipement de forte puis-sance (2 pompes de 19 kW pour un débit unitaire de 30 m3/h), le SIEL a procédé à la création en sou-terrain de 405 mètres de réseau Moyenne Tension (20 000 volts) et de 341 mètres de réseau Basse Tension. Un poste de transformation complète le dispositif.

Le même service que pour les communesLe renforcement de l’interconnexion “station de la Goutte Picard /Réseau Roannaise de l’eau “constitue l’un des plus importants investissements de notre Syndicat pour cette décennie. Je remercie le SIEL qui a tout mis en oeuvre pour que nous puissions le rejoindre et bénéficier de ses services au même titre que les communes pour les travaux d’alimentation électrique du site.En adhérent au SIEL, le financement de l’électrifica-tion de la station de pompage est ainsi soutenu d’un

point de vue financier mais aussi logistique grâce au travail des agents de terrain. Seuls, nous aurions eu des difficultés à investir dans cette électrification d’un coût relativement important car le choix a été fait de passer les lignes en souter-rain afin de ne pas dénaturer le site et de sécuriser l’alimentation. Nous sommes particulièrement satisfaits de cette col-laboration et nous devrions engager d’autres projets avec le SIEL dans l’avenir.”

Yves RIMOUX | Président | Syndicat Intercommunal des Eaux de la Teyssonne


Pompes de la station

6262 Les thermostats d’ambiance et la programmation horaire permettent de réguler les besoins de chauffage en fonction de l’utilisation des locaux.

De l’art, du foot et

de l’énergieDans le cadre de sa compétence optionnelle “Ser-vice d’Assistance à la Gestion Energétique” (SAGE), le SIEL suit depuis plusieurs années les bâtiments de Saint-Etienne Métropole.Les spécialistes du SIEL ont notamment assuré l’audit énergétique du Musée d’Art Moderne (6 000 m²) et réalisé un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) obligatoire pour les bâtiments publics de plus de 1 000 m².Sur préconisation du Syndicat, un Contrat de Performance Energétique (CPE) a été élaboré pour certains bâtiments afin de réduire de 40% la consommation d’énergie en application de la Loi Grenelle 1. Le SIEL a également diagnostiqué plusieurs autres édifices emblématiques comme le Stade Geoffroy

Guichard ou encore l’édifice “Eglise le Cor-busier” à Firminy. Suite aux analyses, le SIEL fait des préconisations d’actions à mettre en place pour le chauf-fage, la ventilation, la climatisation ou en-core l’éclairage.

Une réelle complémentaritéEn tant qu’acteur de la politique locale, donneur d’ordre public et “chef d’orchestre” de la dynamique locale, les col-lectivités ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Elles sont responsables de plus de 12% des émissions de gaz à effet de serre en France. A travers ses politiques d’aménagement du territoire, d’ha-bitat, de transport, … Saint-Etienne Métropole s’est enga-gée dans un Plan Climat ambitieux pour réduire, en dix ans, de 20% ses émissions de gaz à effet de serre, et de 20% de ses consommations d’énergies, tout en augmentant de 20% sa consommation d’énergies renouvelables.

Notre collaboration avec le SIEL, pleinement ancrée dans cette démarche, nous permet de réduire les consomma-tions énergétiques de notre propre patrimoine. Ainsi, nous mettons en œuvre des solutions pour améliorer durable-ment des bâtiments aussi complexes que musées, stade, ...L’action du SIEL, complémentaire à celle de nos propres ser-vices techniques, apporte une réelle expertise dans ce do-maine. Ce travail en commun porte ses fruits et contribue, pour l’avenir, à notre ambition d’agglomération verte !”

Maurice VINCENT | Président | SAINT-ETIENNE METROPOLE

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L’utilisation de réglettes avec interrupteur intégré permet de débrancher simplement plusieurs appareils à la fois et d’éviter de les laisser en veille.

Mieux connaître son territoire

En 2002, le SIEL a contribué administrativement au projet de convention de numérisation du cadastre des 11 communes de la Communauté de la Côte Roannaise, en partenariat avec les services fiscaux.Deux ans plus tard, la Communauté de com-munes a obtenu les plans cadastraux informatisés de son territoire (21 600 parcelles). La collectivité adhère au service de fourniture de données informatisées, pour son propre compte ainsi que pour celui de ses communes membres.Le SIEL a donc assuré l’installation d’un logiciel spécifique, la formation des utilisateurs de la Com-munauté de communes et de chaque commune, l’assistance technique et l’intégration des mises à jour cadastrales. Le Syndicat propose également les plans cadas-traux sous différents formats informatiques utili-sables par le Service Information Géographique de la Communauté de communes.

La mutualisation, rien que la mutualisation !Communauté de communes, nous sommes très at-tachés au principe de solidarité et de mutualisation. Et le SIEL, c’est l’expression même des moyens parta-gés à notre service. La numérisation du cadastre pour l’ensemble de nos communes est un réel atout pour l’aménagement du territoire avec un gain de temps indéniable. Nous utilisons le SIEL dès que possible. Il assure la maîtrise d’ouvrage de travaux d’électrifica-tion, d’éclairage de zones d’activité, de parcs résiden-tiels... sur l’espace communautaire et représente un

vrai plus en termes humain et financier pour notre structure. Par ailleurs, le SIEL nous accompagne dans le cadre de la Zone de Développement Eolien du sec-teur. Nous avons été demandeur de la création de la SEM Soleil afin de garder une maîtrise publique des projets face à des promoteurs offensifs. Enfin le SIEL va nous accompagner dans l’animation de notre Plan Climat Energies Territorial pour le meilleur de notre avenir !”

Jean BARTHOLIN | Président | Communauté de communes de la Côte Roannaise


6464 Les produits issus du commerce équitable garantissent des revenus minimum pour les petits producteurs locaux.

Pleins feux sur les cours

Pour augmenter les capacités d’utilisation des quatre cours de tennis de Villerest, arrivés à satu-ration notamment sur les créneaux de fin de jour-née, le club local s’est tourné vers la mairie pour solliciter l’éclairage de deux cours et permettre ainsi aux entraînements de s’échelonner plus tar-divement en soirée. Afin de répondre favorablement à cette requête, la municipalité qui ne dispose pas de service interne capable de mener ce type d’opération, s’est donc adressée au SIEL pour mener une étude de faisabi-lité et proposer un projet.La solution technique retenue, pour se conformer au mieux aux normes de la Fédération, se com-pose de seize projecteurs de 400 W Sodium Haute Pression, disposés sur six mâts octogonaux de dix mètres de hauteur. Afin de gérer le plus rationnellement possible la consommation d’électricité, un automate permet de définir préalablement des plages horaires d’uti-lisation et une temporisation de l’éclairage de cha-cun des cours.Cette installation a été réalisée en 2005 sur six se-maines pour un coût de 34 000 € HT, sous maîtrise d’ouvrage du SIEL.

Avec le SIEL sur plusieurs plansBien entendu, la commune de Villerest travaille de-puis des années avec le SIEL comme en témoigne la réalisation de l’éclairage des terrains de tennis. Le SIEL est un véritable “service déconcentré” de la commune et nous apporte son soutien technique et financier pour nombre de projets comme l’extension de l’éclairage public du bourg ou encore l’électrifica-tion et l’éclairage de lotissements.Nous sommes adhérents du groupement d’achat d’électrité organisé par le SIEL pour le compte de

nombreuses communes du département. Le dernier contrat en date, qui concerne l’alimentation des bâ-timents communaux comprend une électricité d’ori-gine 100% renouvelable ce qui est un atout environ-nemental certain.Des projets comme la mise en lumière de notre bourg médiéval devraient se réaliser dans l’avenir et je suis certain que notre satisfaction concernant le SIEL per-durera.”

Paul COURT | Maire | VILLEREST


65Habiter proche de son lieu de travail permet d’économiser du carburant.

Un lotissement bon pour

l’environnementPour tout ce qui relève du domaine de l’électri-cité, de l’éclairage public, de l’entretien des lam-padaires et projecteurs, pour l’extension ou la création de nouveaux réseaux, la commune de Saint-Alban-les-Eaux se tourne vers le SIEL depuis son adhésion au Syndicat.Pour l’aménagement d’un nouveau lotissement “les cassis” qui vient d’être construit, la municipalité a donc tout naturellement confié au SIEL l’étude et la réalisation des réseaux électriques souter-rains (725 mètres de tranchées avec réutilisation sur place de 510 m3 de remblais). Il a également été fait le choix d’un éclairage public innovant avec des lampes à leds (13 luminaires de 42 W), procédé qui allie une bonne luminosité avec une consommation électrique 60% inférieure à celle du matériel traditionnel.

La commune envisage de nouveaux projets avec le SIEL, notamment pour éclai-rer un futur rond-point sur la RD8, de même que pour un nouveau parking près de l’usine d’eau minérale.

Un atout pour les finances communalesLe SIEL possède aujourd’hui tout un réseau de techni-ciens qui nous viennent en aide de façon très efficace car ce sont des professionnels qui savent de quoi ils parlent, suivent l’évolution des technologies et assu-rent parfaitement le suivi des chantiers que l’on peut leur confier. Dans un projet d’aménagement comme le lotisse-ment, le SIEL apporte une réelle valeur ajoutée pour viser des consommations d’énergie reduites notam-ment pour l’éclairage public.

Le SIEL nous satisfait aussi en participant au finan-cement, car il nous permet de réaliser d’impor tants travaux sans impact trop fort sur nos finances com-munales.”

Paul CHANTELOT | Maire | SAINT ALBAN LES EAUX

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Led de haute puissance

Réflecteur

Verre prismatique

Composition du luminaire à Led


6666 Recycler une tonne de verre permet d’économiser 125 litres de fioul.

L’hydroélectricité ça coule de source !

La Communauté de communes des Monts du Pilat a sollicité le SIEL en 2004 pour réaliser une étude de faisabilité concernant la réhabilitation d’un site hydro-électrique abandonné sur la Déome, au lieu-dit le Noharet (Bourg-Argental).Ce projet concerne un ancien complexe industriel textile équipé à l’époque d’un système de tur-bines.Le projet porté par le SIEL consiste à réutiliser une partie des équipements existants comme la prise d’eau, le canal d’amenée, etc... et d’y installer un système micro-hydraulique d’environ 80 kW.En 2005, la Communauté de communes et le SIEL ont signé une convention d’intérêt commun pour mener à bien ce projet. Le SIEL sera maître d’ouvrage et financera l’en-semble des travaux, la communauté de commune mettant à disposition le terrain, le patrimoine exis-tant ainsi que le droit d’eau.

Les études d’impact sur le milieu et les différentes autori-sations nécessaires sont en cours.

Le durable au sens propreCe projet hydro-électrique de petite puissance va mettre plusieurs années avant de voir le jour car nous avons souhaité, avec les élus du SIEL, mettre tout en oeuvre pour respecter le milieu aquatique. En effet, cette réhabilitation se fait en pleine concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, des associations et services de l’Etat. La turbine sera essentiellement uti-lisée en hiver lorsque l’eau est en abondance et que les consommations électriques sont fortes. En été, la production sera limitée pour garantir à la rivière sa

fonction écologique. Le SIEL est un acteur majeur de notre politique de développement durable. Il a grandement contribué à la mise en place des 15 chaufferies bois communales du territoire en cohé-rence avec nos projets de bâtiments basse consom-mation comme les crèches de Planfoy, Jonzieux ou la maison de retraite de Marlhes construite en bois. Dans ce même esprit, le SIEL nous accompagne pour notre projet de Zone de Développement Eolien.”

Jean GILBERT | Président | Communauté de communes des Monts du PilatFriche industrielle

Ancienne prise d’eau sur la Déome


67L’utilisation d’un mousseur adapté au robinet permet de faire d’importantes économies d’eau.

Limiter le besoin en électricité

En partenariat avec l’Agence de l’Energie de la Loire Latere, le SIEL a conduit le projet EcoN’home qui rassemblait plusieurs pays européens. En France, il a concerné 1 000 foyers dont 32 dans la Loire. Ces foyers ont été sélectionnés dans des communes où le réseau électrique présentait des faiblesses. Il s’agit de démontrer qu’il est possible de réaliser des économies d’énergie sur le chauffage, l’eau chaude et la consommation d’électricité et ainsi d’éviter de renforcer le réseau électrique.De novembre 2006 à avril 2007, 32 visites ont été effectuées dans les foyers volontaires. Tous ont reçu un bilan énergétique de leur logement avec des propositions d’améliorations pour économi-ser de l’énergie et éventuellement choisir d’autres sources d’énergie.Tous les foyers se sont engagés à réaliser des améliorations sur leur logement ou à modifier leur comportement pour réussir à réduire

leur consommation.En février 2008, une der-nière visite a eu lieu dans ces foyers afin d’étudier les améliorations effec-tuées par les participants, sur la structure de leur logement ou la modifi-cation de leur compor-tement et évaluer le gain énergétique et financier que cela a apporté.

L’action individuelle qui profite à la collectivitéOutre l’opération Econ’Home, le SIEL réalise chaque année un certain nombre d’opérations de Maîtrise de la Demande en Electricité “réseaux” qui permet-tent, notamment en zone rurale, d’éviter des renfor-cements de lignes électriques très coûteux pour la collectivité.Les actions individuelles entreprises par des particu-liers sont bien souvent très simples et sans surcoût conséquent.

Toutefois, ces actions ne sont viables que sur les zones ou la surconsommation d’électricité est légère. Si besoin, le SIEL procède évidemment à des renforce-ments du réseau.Je tiens également à ajouter que certains équipe-ments, comme les pompes à chaleur, s’ils sont mal installés ou s’ils ne répondent pas aux normes re-quises, peuvent contrarier fortement le réseau et né-cessiter d’importants travaux financés par la collec-tivité.”

Philippe GODARD | Vice président du SIEL


6868 Manger bio, c’est limiter les rejets de nitrates et de pesticides dans l’environnement.

Des travaux qui portent leur fruit...

En 2004, le SIEL est intervenu sur le hameau de la Bâtie à Saint-Romain en Jarez afin de réaliser un renforcement de réseau électrique. Ce chantier était principale-ment justifié par les besoins importants en électricité d’un producteur de jus de fruits et pour permettre une alimen-tation de qualité sans chute de tension dans le secteur.876 mètres de réseau 20 000 volts HTA ont été déployés en souterrain grâce à une tran-cheuse avec la création d’un poste de transformation.

Depuis, de nombreux projets ont été effectués sur la commune notamment lors de travaux d’assai-nissement durant lesquels le SIEL procède à la dis-simulation conjointe des réseaux secs.

Faire les bons choix avec le SIELRécemment élu en 2008, je n’ai pas personnellement suivi le projet de “la Bâtie”. Toutefois, ce renforcement était justifié car l’entreprise de jus de fruits de grande qualité s’est fortement dé-veloppée avec des besoins énergétiques importants.Depuis mon arrivée à la mairie, je suis en relation avec le SIEL sur des dossiers mêlant des travaux de dissimulations des réseaux électriques et de télécom-munication.

Notre bourg est grâce à ces actions d’esthétique de plus en plus agréable à vivre.Petite commune rurale, nous n’avons pas nos propres services techniques et ce sont les élus qui avec l’aide précieuse du SIEL traitent des ces projets d’aménage-ment.Et pour un nouvel élu, le jargon technique utilisé dans ces dossiers peut être déroutant, Heureusement, l’accompagnement des agents du SIEL est un atout majeur pour comprendre les enjeux et faire les bons choix.”

Gilles PERACHE | Maire | SAINT ROMAIN EN JAREZ


6969Il est préférable de consommer l’eau du robinet, qui n’est pas transportée en camion et qui ne produit pas d’emballage.

Un nouveau bourg, grâce au SIEL

Dans le cadre de l’aménagement du centre du bourg de la commune de Pouilly sous Charlieu, plusieurs tranches de travaux ont été effectuées avec le SIEL pour la dissimulation des réseaux électriques, téléphoniques et d’éclairage public. Une première tranche a débuté en 2006 avec l’aménagement de la place du marché et d’une rue adjacente. Puis au cours de l’année 2007 ont été réalisés les travaux d’enfouissement sur le carrefour situé entre la place du marché et la place de l’église (RD482). Enfin, au cours des années 2008 et 2009, d’autres chantiers ont été réalisés sur la place de l’église et la rue de Verdun avec l’aménagement de la sortie de l’école primaire. Les travaux d’éclairage public et d’enfouissement des réseaux sont évalués à 158 750 € HT.Ce chantier était complexe car il concernait plu-sieurs voies, communales et départementales. Il s’agissait d’apporter la touche finale au projet de restructuration du centre du bourg commencé il

y a 20 ans, en créant une unité entre ces différents lieux qui forment le cœur de l’agglomération.

Un moteur de la dynamique communaleLa coordination entre le SIEL, maître d’ouvrage des réseaux secs, et le bureau d’études maître d’œuvre chargé de la voirie, de l’assainissement et de l’aména-gement d’ensemble, a été efficace. La confrontation entre les différents partenaires a permis d’améliorer le projet sur certains points (par exemple mise en valeur de l’église par un éclairage spécifique). Les aides apportées par les services du SIEL dans ses différentes compétences sont précieuses. Le SIEL est devenu un partenaire indispensable dans de nom-

breux domaines. Les informations, conseils tech-niques, études fournis permettent à la commune de planifier, négocier et mener à bien des projets divers. Nous apprécions la compétence et la disponibilité mise au service des communes. Le SIEL est également un outil moteur de la dynamique communale, par exemple en matière d’économies d’énergie.”

Georges BONNOT | Maire | POUILLY SOUS CHARLIEU


7070 Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) rassemblent des agriculteurs et des consommateurs et permettent de consommer des produits locaux.

Une ville qui change de visage

Noirétable mobilise le SIEL depuis de nombreuses années avec 48 dossiers traités sur la commune en dix ans, chaque dossier comprenant à la fois des travaux d’enfouissement de réseaux secs, d’élec-trification (éventuellement renforcement), d’éclai-rage public...Bien souvent, la commune fait appel au SIEL lors de travaux sur les réseaux d’assainissement afin de profiter du chantier existant pour agir sur les réseaux secs.Ces actions ont permis d’intervenir sur l’ensemble du centre de la ville, des hameaux ou lors de créa-tion de lotissements avec un effort considérable pour dissimuler les lignes aériennes et mettre en place des équipements d’éclairage public perfor-mants.

Pour ces derniers, tous les matériels installés sur mâts ou en façade de bâti-ments bénéficient d’un réducteur de puissance per-mettant de réaliser jusqu’à 25% d’éco-nomie d’électricité.

Toujours en action sur la communeDepuis 15 années que je suis maire, il y a toujours un chantier avec le SIEL sur un secteur de la commune. Suite aux traditionnels chantiers de dissimulation de réseaux notamment dans le bourg, nous orien-tons de plus en plus les travaux dans une démarche d’économie d’énergie avec par exemple l’installation de lampes Sodium Haute Pression équipées de ré-ducteurs de puissance. Notre commune est engagée pour l’environnement avec notamment la construc-tion de la première école «passive» du département

de la Loire et le soutien au développement du bois-énergie sur le territoire.Une collectivité doit maîtriser ses dépenses de fonc-tionnement en économisant l’énergie et c’est un plus pour la planète.Des projets sont à venir avec le SIEL comme l’alimen-tation électrique de notre future station de traitement des eaux et des forages d’eau potable.”

Denis TAMAIN | Maire | NOIRETABLE


71Il faut 7 kg de céréales pour produire 1 kg de bœuf et 2 kg pour produire 1 kg de poulet.

Un chantier pas comme les autres

En 2008, le SIEL a mené une opération visant à l’aménagement de la voirie avec l’enfouissement des réseaux secs - électricité (2,1 km), téléphone (3,6 km), éclairage public - dans le quartier de Sal-cigneux entre Cellieu et La-Grand-Croix. L’objectif des deux municipalités était de concilier la sécurité, l’amélioration du cadre de vie et l’ac-tion environnementale .Pour répondre aux attentes des élus, le SIEL et l’en-treprise de travaux publics ont étudié une solu-tion technique qui consiste à l’utilisation optimale d’une trancheuse et à un traitement (recyclage) à froid des déblais de chantier pour une réutilisation sur place.Les remblais ont été traités grâce à une plateforme spéciale qui crible et calibre les granulats avec une adjonction de chaux pour répondre aux exigences routières.Parallèlement 50 candélabres équipés de réduc-teurs de puissance pour la période allant de 23h à 5h ont été installés.

Un partenaire à tous les niveauxLa commune de La Grand Croix a réalisé sous maî-trise d’ouvrage du Syndicat de nombreux chantiers, dont les plus récents sont l’enfouissement des réseaux secs et la réfection de l’éclairage public.Depuis 2009, la commune a confié au SIEL la mainte-nance de l’éclairage public. Au travers de cette com-pétence, c’est une gestion optimisée des consomma-tions qui se met en place, avec l’utilisation de sources d’éclairage équipées de réducteur de puissance à cer-taines heures de la nuit, mais aussi un suivi régulier des installations.

Il faut aussi noter que par l’intermédiaire de l’AMF (Association des Maires de France), le SIEL est inter-venu dans plusieurs formations traitant aussi bien du contrôle des concessions et de l’ouverture des marchés que de l’urbanisme et des raccordements électriques, auxquelles plusieurs élus ont participé. En définitive, on peut dire que le SIEL est devenu un partenaire incontournable pour une municipalité comme la nôtre.”

Michel CHATAGNON | Maire | LA GRAND CROIX


7272 Il est judicieux de récupérer l’eau de pluie pour arroser son jardin ou pour une utilisation dans les toilettes.

Plus un fil dans le bourg

Village historique au coeur du vignoble “Saint- Joseph” dans le Parc Naturel régional du Pilat, Malleval a sollicité le SIEL en 2007 pour un chan-tier important de dissimulation des réseaux secs du centre bourg, pour un budget global de 365 000 € HT.Le SIEL a ainsi procédé à la dépose des lignes et poteaux existants et à l’enfouissement coordonné des réseaux Basse Tension, Moyenne Tension, de télécommunications et d’éclairage public.Un chantier particulièrement difficile du fait de la présence notoire de rochers en sous-sol et de

l’étroitesse des rues du village.1 207 mètres de lignes ont été passés en souterrain redonnant au village un nouveau visage sans fils aériens parasites.L’éclairage public posé en façade des habitations et sur candélabres a été sélectionné avec soin afin de conserver le caractère typique de Malleval. Des lampes au design «retro» avec toutefois une ligne contemporaine couleur gris ano-disé ont ainsi été installées.

Deux collectivités pour un vrai travail d’équipeAfin d’être classé en village de «caractère», notre com-mune a dû faire les aménagements nécessaires pour valoriser le site datant du XIIe siècle, offrir aux malla-viots un meilleur cadre de vie et accueillir les touristes.Nous avons ainsi créé un point d’accueil, une salle d’exposition, réhabilité l’ensemble des voies de com-munication et mis en place des parking publics.Cet important chantier a également concerné la dissimulation des réseaux électriques et de télécom-munications afin de conserver le cachet du bourg.

Nous avons eu une aide remarquable de la part du SIEL pour cette opération et cela se poursuit encore au-jourd’hui avec l’aménage-ment de la place centrale.Nous sommes deux collec-tivités mais nous menons un vrai travail d’équipe avec le même langage et les mêmes préoccupations de terrain.”

Roselyne TALLARON | Maire | MALLEVAL


73Avec une chaudière bûches à hydro-accumulation, il est possible de chauffer une maison individuelle plusieurs jours avec un seul chargement de bois.

Un aménagement complet de ZAC

La Communauté d’agglomération a été créée le 31 décembre 2003. Depuis cette création, Loire Forez est adhérent au SIEL. C’est donc naturellement que Loire Forez a confié au SIEL en juin 2007 les travaux d’aménagement de la zAC de Crémérieux, implantée sur la com-mune de Savigneux (en bordure de la RD204 et de la RD496) en octobre 2006. Le chantier, d’un montant de 221 000 € HT, concernait les travaux suivants : électrification en souterrain (810 mètres), câblage de télécommuni-cations, mise en place de l’infrastructure permet-tant le passage du Très Haut Débit, éclairage (14 candélabres avec réducteur de puissance noc-turne), distribution de gaz (400 mètres)… Une fois achevés les travaux nécessaires à l’installa-tion des entreprises, la construction des premiers bâtiments a pu débuter au dernier trimestre 2008. Cette zone de 4,5 hectares a pour vocation d’ac-cueillir des entreprises de production et de ser-vices et compte 6 lots.

Un rôle à jouerIl y a 6 ans naissait la Communauté d’agglomération Loire Forez, territoire mosaïque entre ville et cam-pagne, entre plaine et montagne. Depuis 2004, la Communauté d’agglomération a mûri pour s’enga-ger, après une période consacrée à l’initialisation et à l’installation des projets, dans une phase de concré-tisation de nos ambitions. Par souci constant de so-lidarité, notre Communauté d’agglomération a un rôle à jouer pour réaliser ce qui ne pourrait l’être à plus petite échelle et ce, notamment, dans les domaines

essentiels que sont le développement économique et l’aménagement du territoire. Justement, nous avons un projet de développement territorial ambitieux qui appuie pleinement l’action économique locale comme l’illustre la ZAC de Crémérieux. Dans cette vo-lonté, le SIEL apparaît comme un acteur privilégié qui participe pour sa part aux actions d’électrifications, d’éclairage public de notre espace communautaire mais aussi de mise en valeur de l’ensemble du terri-toire par les dissimulations de réseaux.”

Alain BERTHEAS | Président de la Communauté d’Agglomération Loire Forez


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Lexique

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Câblage télécom Lors d’un enfouissement des réseaux de télécommu-nications, le SIEL réalise dans un premier temps le génie civil comprenant la pose de tuyaux PVC et de chambres de tirage dans une tranchée. Dans un se-cond temps l’opérateur réalise le «câblage télécom» correspondant au déroulage et raccordement des câbles dans le nouveau génie civil afin de raccorder les abonnés au nouveau réseau souterrain. La dépose de l’ancien réseau aérien ne peut se réaliser qu’après cette phase de «câblage télécom».

Cartographie informatisée Ce service est décliné en 3 niveaux de prestations : la fourniture des données cadastrales (niveau 1), la nu-mérisation du plan cadastral (niveau 2) et l’intégration annuelle des données cadastrales dans le SIG commu-nal (niveau 3).

Certificats d’Economie d’Energie (CEE)Système mis en place pour encourager les économies d’énergie. L’Etat impose aux fournisseurs d’énergie (qualifiés «d’obligés») de réaliser des économies d’éner-gie, d’encourager d’autres acteurs à en faire ou d’ache-ter des Certificats à des non-obligés.

Commission Consultative de Service Public (CCSP) Mise en place depuis 2001 au SIEL, la CCSP permet l’expression des représentants des différentes catégo-ries d’utilisateurs du service public : associations de consommateurs, associations caritatives, organismes intervenant dans les dispositifs “pauvreté-précarité”, ad-ministrations, représentants des consommateurs “pro-fessionnels”, représentants des syndicats professionnels, représentants des chambres consulaires, etc…

Ils sont régulièrement informés de l’évolution des mis-sions du Syndicat et de l’action des délégataires, et sont invités à faire des propositions et à participer de façon constructive à l’évolution du service public.

Dissimulation de réseaux (travaux esthétiques) Passage du réseau aérien en réseau souterrain.

Éclairage Public (EP) Les installations d’éclairage public comprennent des dispositifs de comptage, de commande et de pro-tections, des linéaires de réseaux afin d’alimenter des points lumineux. Un point lumineux comprend un support (façade, candélabre, poteau) et un luminaire avec son appareillage et sa source lumineuse.

Extension de réseaux Construction d’une nouvelle ligne électrique afin d’ali-menter de nouveaux clients.

Granulés de bois ou pellets Petits cylindres composés de sciure fortement com-pactée, utilisés dans les chaudières automatiques. Leur coût et leur densité énergétique sont supérieurs à ceux des plaquettes.

HTA, HTB, THT Le SIEL intervient sur les lignes Haute Tension de classe A (HTA ou encore MT – Moyenne Tension) en général 20 000 Volts, lignes de distribution qui lui appartiennent.Les lignes à 63 000 Volts (Haute Tension de classe B) et les lignes à 400 000 Volts (THT, très Haute Tension) font partie du réseau de transport et sont gérées par RTE (Réseau de Transport Électricité).

Maître d’ouvrage Dans le cade d’un projet, le maître d’ouvrage est la per-sonne morale pour laquelle l’ouvrage est construit.

Maître d’œuvre La fonction de maître d’œuvre consiste à concevoir un ouvrage puis à exercer la direction et le contrôle de sa réalisation. Il intervient afin de seconder le maître d’ouvrage dans la conception et la réalisation d’un bâtiment.

Maîtrise de la Demande en Energie (MDE) C’est l’ensemble des opérations visant à économiser de l’énergie (chauffage, eau chaude et électricité).

Plaquettes Autre nom donné au bois déchiqueté utilisé dans les chaudières automatiques.

Raccordements Electriques Depuis le 1er janvier 2009, ils sont à la charge des communes lors de la délivrance de l’autorisation d’ur-banisme, ils comprennent l’extension de réseau et le renforcement éventuel, le branchement quant à lui est aux frais du pétitionnaire.

Renforcement de réseaux Intervention sur le réseau existant pour adapter et aug-menter sa capacité électrique à la demande ou aux be-soins des usagers.

757575

Syndicat Intercommunal d’Energies du département de la Loire

5 rue Charles de Gaulle - 42 000 Saint-EtienneTél. : 04 77 43 89 00 - Fax : 04 77 43 89 13

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Réseaux de chaleur Techniquement, un réseau de chaleur est une instal-lation constituée d’une chaufferie et de canalisations, généralement enterrées, permettant d’alimenter en chaleur plusieurs bâtiments. Sur le plan juridique, on parle de réseau de chaleur lorsqu’il y a vente de cha-leur à un tiers.

Service d’Assistance à la Gestion Énergétique (SAGE) C’est une compétence optionnelle comprenant études et suivis énergétiques, jusqu’à la mise en œuvre et au suivi des investissements préconisés (gé-néralement installation visant à optimiser l’utilisation des énergies et éventuellement opérations d’énergies renouvelables).

Solaire thermique Consiste à transformer le rayonnement solaire en chaleur (pour le chauffage et l’eau chaude) par l’in-termédiaire de panneaux, généralement posés en toiture. A privilégier pour des bâtiments utilisant de l’eau chaude pendant la période estivale.

Solaire photovoltaïque Consiste à transformer le rayonnement solaire en électricité par l’intermédiaire de panneaux. L’électri-cité produite peut être autoconsommée, mais le plus souvent vendue à EDF suivant des tarifs d’achat fixés par l’Etat et établis en fonction des caractéristiques du projet.

Création : Com-Ulyssewww.com-ulysse.com

06 83 01 22 20

Imprimé sur papier recyclé par un imprimeur labélisé Imprim’vert

Juin 2010

Bernard FOURNIER, Sénateur de la Loire et Prési-dent du SIEL tient à remercier l’ensemble des col-lectivités, de leurs élus et agents pour leur collabo-ration active à la réalisation de cet ouvrage.La rédaction et la réalisation des interviews ont été effectuées par Michel CLAVEL, journaliste, Alexandre ALLION responsable de la communi-cation du SIEL, avec la participation de Marie-José MAKAREINIS, directeur du SIEL, Philippe DURIEU directeur adjoint du SIEL, l’appui des services du Syndicat et en étroite collaboration avec les élus de la Commission communication composée de Philippe GODARD, Jean ODIN, Yves ROCLE, Michel RIBBA et de Evelyne GROSLEVIN ESCULIER.

Photos : SIEL, Collectivités présentées, TRENTA, CB Energies, X

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60 ans - SIEL - Syndicat intercommuna · 9 Le SIEL aujourd’hui et pour demain 10 Une maille départementale ... Fait historique, en cette année 2010, le SIEL a at- ... A l’aube