83
Meubles (distribution) Novembre 2007 / TBU / GJO 7-DIS-25/X7 NAF : 52.4H NACE : 52.44 CITI : 5233 Prévisions 2008 Conso. des ménages en meubles (en volume) +1,3% Chiffre d’affaires des distributeurs (en volume) +4,2% Estimations 2007 Conso. des ménages en meubles (en volume) +2,0% Chiffre d’affaires des distributeurs (en volume) +6,0% Prix à la consommation de meubles +1,5% Prix de vente au détail des meubles +0,8% Les chiffres clés 2006 Conso. des ménages en meubles (en volume) +0,2% Chiffre d’affaires des distributeurs (en volume) +4,3% Prix à la consommation de meubles +1,9% Prix de vente au détail des meubles +0,7% Les leaders (*) BUT CONFORAMA IKEA MOBILIER EUROPEEN (*) classement alphabétique, en termes de CA Graphique clé Chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles unité : variations annuelles en volume / Estimation et prévision Xerfi / Source : INSEE 4,2% 6,0% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007e 2008p Présentation Le chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles s’est avéré dynamique ces dernières années, alimenté par l’intérêt des consommateurs pour leur aménagement intérieur. Plus attentifs aux nouvelles tendances mais aussi de plus en plus exigeants, les ménages font la part belle au « cocooning ». Parallèlement, le secteur a profité de la bonne tenue de l’investissement immobilier ces dernières années. Le déménagement est en effet un événement propice au renouvellement du mobilier. Dans ce contexte, le tissu commercial a évolué au cours des dernières années. Les enseignes ont peu à peu densifié le maillage territorial : le nombre d’établissements a progressé de 12% entre 1996 et 2006 entraînant dans la foulée une hausse de 25% du nombre de salariés. Le circuit spécialisé domine la distribution de meubles en France avec 84% du chiffre d’affaires total en 2006. Les enseignes d’équipement du foyer (But, Conforama…) arrivent en tête, avec 26% de parts de marché. La palme de la croissance revient toutefois aux enseignes du jeune habitat (Ikea, Alinéa, etc.), avec des ventes en hausse de 14,3% au cours de l’exercice 2006.

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Meubles (distribution)

Novembre 2007 / TBU / GJO

7-DIS-25/X7

NAF : 52.4H NACE : 52.44 CITI : 5233 Prévisions 2008

Conso. des ménages en meubles (en volume) +1,3%

Chiffre d’affaires des distributeurs (en volume)

+4,2%

Estimations 2007

Conso. des ménages en meubles (en volume) +2,0%

Chiffre d’affaires des distributeurs (en volume)

+6,0%

Prix à la consommation de meubles +1,5%

Prix de vente au détail des meubles +0,8%

Les chiffres clés 2006

Conso. des ménages en meubles (en volume) +0,2%

Chiffre d’affaires des distributeurs (en volume)

+4,3%

Prix à la consommation de meubles +1,9%

Prix de vente au détail des meubles +0,7%

Les leaders (*)

BUT

CONFORAMA

IKEA

MOBILIER EUROPEEN

(*) classement alphabétique, en termes de CA

Graphique clé Chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles

unité : variations annuelles en volume / Estimation et prévision Xerfi / Source : INSEE

4,2%

6,0%

0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

8%

9%

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007e 2008p

Présentation

Le chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles s’est avéré dynamique ces dernières années, alimenté par l’intérêt des consommateurs pour leur aménagement intérieur. Plus attentifs aux nouvelles tendances mais aussi de plus en plus exigeants, les ménages font la part belle au « cocooning ». Parallèlement, le secteur a profité de la bonne tenue de l’investissement immobilier ces dernières années. Le déménagement est en effet un événement propice au renouvellement du mobilier.

Dans ce contexte, le tissu commercial a évolué au cours des dernières années. Les enseignes ont peu à peu densifié le maillage territorial : le nombre d’établissements a progressé de 12% entre 1996 et 2006 entraînant dans la foulée une hausse de 25% du nombre de salariés.

Le circuit spécialisé domine la distribution de meubles en France avec 84% du chiffre d’affaires total en 2006. Les enseignes d’équipement du foyer (But, Conforama…) arrivent en tête, avec 26% de parts de marché. La palme de la croissance revient toutefois aux enseignes du jeune habitat (Ikea, Alinéa, etc.), avec des ventes en hausse de 14,3% au cours de l’exercice 2006.

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Le tableau de bord économique (source Xerfi)

Consommation des ménages en meubles unité : %, variations annuelles en volume

0%

1%

2%

3%

4%

2002 2003 2004 2005 2006 2007e 2008p

Prix à la consommation des meubles unité : %, variations annuelles

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

2002 2003 2004 2005 2006 2007e

Chiffre d’affaires des distributeurs unité : %, variations annuelles en volume

0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

2002 2003 2004 2005 2006 2007e 2008p

Solde net de créations d’entreprises unité : nombre d’entreprises / de juillet 06 à juin 07

100

150

200

250

300

2004 2005 2006 12 moisglissants (*)

Nombre d’établissements du secteur unité : nombre d’établissements

6 200

6 400

6 600

6 800

7 000

7 200

7 400

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Effectifs salariés du secteur unité : nombre de salariés

46 000

48 000

50 000

52 000

54 000

56 000

58 000

60 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Principales sociétés du secteur

Sociétés Contrôle ou actionnariat Chiffre d’affairesnon consolidé

(M d’euros)

Date de clôture

CONFORAMA FRANCE PPR via Conforama Holding (99%) 2 040,2 31/12/2006

MEUBLES IKEA FRANCE Ingka Holding (Pays-Bas) via Ikea Développement (50%) Ikea Holding France (50%)

1 563,8 31/08/2006

BUT INTERNATIONAL But (100%) 439,9 31/01/2007MOBILIER EUROPEEN Meubles Rapp (99%) 400,1 31/03/2006SER Mobilier Européen (99%) 376,7 31/03/2006

ALINEA Groupe Auchan (85%) Soparalinea (14%) 221,3 31/12/2006

HYGENA CUISINES Nobia (Suède) via Nobia Holding France (100%) 210,4 31/12/2006

SODICE EXPANSION PPR via Conforama Holding (100%) 154,3 31/12/2006HABITAT FRANCE Habitat Holding France (99%) 144,5 27/03/2006

SNFA Conforama Holding (66%) Sté De Gestion Du Groupe Rabineau (14%) M Rabineau Alain (11%)

110,2 31/12/2006

NAM But (100%) 95,2 31/01/2006

FIGAP But (Cont.Maj.) M Garioud Alain (49%) 63,6 31/01/2007

SEDIF But (100%) 52,3 31/01/2006SOEM But (100%) 50,6 31/01/2007DBE CHAMPAGNE But (100%) 44,1 31/01/2006

SODICO

But (49%) Mme Villard Dominique (20%) Sté Financière Pinson (14%) M Pinson Christian (8%) Finema (4%) M Pinson Christophe (2%) M Pinson Jean (nd) M Villard Jean-Paul (nd)

43,7 31/01/2007

LOGICONFORT M Iman Erik (Cont.Maj.) 43,1 31/12/2005Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce

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Table des matières

0. SYNTHESE 5

1. L’ACTIVITE 9

1.1. Le cadre de l’étude ______________________________________________________10 Le champ statistique du secteur 10 Le poids du secteur dans la filière 11 Les sources d’information 12 1.2. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________13 Les produits 13 Les débouchés 14 Les circuits de distribution 15 Performances des circuits de distribution 16 Les modes de développement 17 1.3. La réglementation_______________________________________________________18 La distribution 18 La publicité, les soldes et l’ouverture dominicale 21

2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE 22

2.1. L’environnement________________________________________________________23 L’environnement du marché 23 2.2. La demande____________________________________________________________24 Structure de la consommation des ménages 24 La consommation des ménages en meubles 26 Les prix à la consommation 27 2.3. L’offre_________________________________________________________________28 Le chiffre d’affaires du commerce de meubles 28 2.4. Les prévisions pour 2008_________________________________________________29 Le scénario prévisionnel 29 La consommation de meubles 30 Le chiffre d’affaires des distributeurs 31

3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE 32

3.1. Structure économique ___________________________________________________33 Les chiffres clés du secteur 33 Solde net de créations d’entreprises 34 Activité et diversification 35 Localisation géographique 36

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3.2. Structure commerciale___________________________________________________37 Les enseignes de distribution de meubles 37 Les spécialistes de la cuisine 38 Les spécialistes de la literie 39 Les enseignes d’équipement du foyer 40 Les enseignes de l’ameublement 41 Les spécialistes de l’ameublement 42 3.3. Structure financière et forces en présence __________________________________43 Les principaux groupes de la distribution de meubles en France et leurs enseignes 43 Classement des enseignes 44 3.4. Les enseignes de jeune habitat____________________________________________45 Ikea 45 Auchan : Alinéa 47 Habitat 49 3.5. Les enseignes d’équipement du foyer ______________________________________50 PPR : Conforama 50 Kesa Electricals : But 53 3.6. Les enseignes généralistes_______________________________________________55 Mobilier Européen / Fly / Atlas / Crozatier 55 UCEM : Monsieur Meuble 57 3.7. Les enseignes spécialisées_______________________________________________58 Nobia : Hygena 58 MDL International : Maison de la Literie 60 3.8. L’e-commerce __________________________________________________________61 Meubles.com 61 3.9. Ephéméride ____________________________________________________________62 Les faits marquants du secteur 62 3.10. Les compétiteurs ______________________________________________________63 Le classement des groupes 63 Le classement des entreprises par chiffre d’affaires 64 Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée 67 Le classement des entreprises par taux de résultat net 70

4. SOURCES D’INFORMATION 73

Les organismes officiels 74 La presse spécialisée 74 Les sites des groupes et enseignes 75 Les portails 75

5. NOTE METHODOLOGIQUE 76

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0. Synthèse

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Des perspectives 2008 un peu moins encourageantes

Après un exercice 2007 très favorable, le marché français du meuble montrera des signes d’essoufflement en 2008. Sur fond de ralentissement de la consommation des ménages en meubles, le chiffre d’affaires des distributeurs spécialisés se tassera en 2008, en progression de 4,2% en volume contre 6% l’année précédente.

Ralentissement de la consommation des ménages

La consommation des ménages en meubles continuera certes de progresser en 2008, mais la croissance baissera de régime pour s’établir à 1,3%. Ce ralentissement sera attribué au recul de l’investissement dans l’immobilier des ménages, les achats de meubles étant effectivement plus probables lors d’un déménagement. Outre le repli de l’investissement immobilier, la hausse du pouvoir d’achat des ménages en 2008 se fera plus parcimonieuse que les années précédentes, et participera également au léger coup de frein des dépenses des Français en biens d’ameublement. Le retentissement d’un tel recul pourrait se faire davantage ressentir chez les spécialistes de cuisine ou de la salle de bain qui disposent d’une offre peu diversifiée en comparaison avec d’autres enseignes plus généralistes (équipement du logement, jeune habitat, etc.)

Parallèlement, l’arbitrage budgétaire des ménages continuera

de se faire en faveur des produits de l’électronique grand public. Les dépenses pour ce type de biens sont tirées à la fois par la baisse continuelle des prix et l’accélération du cycle de renouvellement des produits sur le marché.

Les consommateurs toujours au rendez-vous malgré tout

Certains éléments permettent toutefois de garder une once d’optimisme pour 2008. La consommation restera d’abord stimulée par l’inflation modérée qui caractérise le marché depuis plusieurs années. Par ailleurs, l’intérêt croissant des ménages pour leur logement (deuxième priorité derrière la famille), et l’évolution de la situation maritale des ménages français soutiendront les dépenses des ménages en meubles. La hausse du nombre de divorces et du nombre de célibataires ces dernières années est un facteur de soutien important pour les achats de meubles.

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L’intérêt croissant des Français pour la décoration

L’intérêt des Français pour la décoration et l’aménagement de leur intérieur reste en effet une tendance forte, alimentée par la multiplication des émissions télévisées (D&CO, Question Maison, etc.) et autres magazines de presse dédiés à la décoration. Les distributeurs de meubles tentent de répondre au mieux à cet engouement pour la décoration : l’offre a été remodelée et modernisée, les magasins proposent de plus en plus d’articles de décoration et les univers présentés sont de plus en plus conviviaux.

Léger coup de frein pour les distributeurs Une concurrence accrue

C’est dans un contexte de ralentissement certes timide de la consommation des ménages que l’activité des distributeurs de meubles ralentira en 2008. En effet, le chiffre d’affaires des distributeurs poursuivra sa progression, mais à un rythme de croissance moindre. Cette légère baisse de régime pour les distributeurs s’accompagnera d’une intensification de la concurrence entre les réseaux de distribution. Certaines enseignes se montreront toujours aussi offensives et ce, aussi bien en termes de prix que de communication. C’est notamment le cas du Suédois Ikea qui s’est distingué ces dernières années par de ses campagnes publicitaires et une offre très attractive. Parallèlement, les enseignes d’équipement du foyer (Conforama et But) ont d’ores et déjà misé sur un renouvellement et la modernisation de leur image par le biais de campagnes de communication importantes (spots télévisés).

En quête de nouveaux territoires

L’ouverture de nouveaux points de vente figure aussi parmi les axes stratégiques des enseignes. Certains distributeurs affichent clairement leur volonté d’accroître leur réseau dans certaines régions encore peu exploitées et disposant d’un potentiel de croissance important. L’inauguration de la ligne Est du TGV aiguise notamment l’appétit des distributeurs de meubles. Trois grands projets verront le jour dans le département de la Marne, et 80 000 m² de surface de vente dédiées à la maison et à la décoration seront construites au cours des prochaines années.

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Les enseignes tenues en haleine face à l’ouverture dominicale

La question de l’ouverture des magasins le dimanche attire également l’attention des distributeurs de meubles. Le projet de loi qui pourrait voir le jour au début de l’exercice 2008, s’avérera être un précieux soutien pour les enseignes, d’autant que le dimanche est le deuxième jour le plus important de la semaine en termes de ventes, avec 25% du chiffre d’affaires.

D’une manière générale, le défi pour les distributeurs sera de

s’adapter à l’évolution des attentes du consommateur, devenu de plus en plus hédoniste. Des changements auxquels les distributeurs doivent être d’autant plus attentifs que le consommateur est difficile à saisir, et qu’il n’hésite pas à comparer les enseignes. Une comparaison facilitée par la multiplication des magasins et des sources d’information, sur Internet notamment.

Thomas Burgos, novembre 2007

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1. L’Activité

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1.1. Le cadre de l’étude Le champ statistique du secteur

NAF 52.4H L’INSEE regroupe sous le code NAF 52.4H les sociétés dont l’activité principale est le commerce de détail de meubles destinés à équiper toutes les pièces d’une habitation. En revanche, le code NAF 52.4H ne comprend pas : la vente de détail de mobilier de bureau (NAF 52.4Z), l’installation de meubles sur mesure (NAF 45.4C) et le commerce d’antiquités (NAF 52.2Z).

A noter que les autres circuits de distribution, tels que la vente

à distance qui n’ont pas pour activité principale la vente au détail de meubles, ont également été analysés dans le cadre de cette étude.

Nomenclature produits Code NAF / Intitulé Code produit concerné

NAF 52.4H Commerce de détail de meubles 52.44.11. Vente au détail de meubles

Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003

Les produits Le commerce de détail de meubles rassemble tous les produits destinés à meubler les pièces d’un logement, à savoir les sièges (fauteuils, canapés convertibles ou fixes), les meubles de cuisine et de salles de bains montés ou en kit, les meubles pour la chambre à coucher adulte et enfant (lits, armoires…), les meubles de salons et de salles à manger, les meubles de rangement et les bibliothèques, les meubles de complément et la literie (matelas et sommiers).

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1.1. Le cadre de l’étude Le poids du secteur dans la filière Un poids limité dans la filière

Le commerce de détail de meubles générait 11,1% du chiffre d’affaires de la filière du commerce de détail en magasin spécialisé en 2005. Il regroupait également 11,6% des entreprises et 10,3% des 342 834 salariés de la filière.

52.4A - Commerce de détail de textiles

52.4C - Commerce de détail d'habillement

52.4E - Commerce de détail de la chaussure

52.4F - Commerce de détail de maroquinerie et d'articles de voyages

52.4 – Autres commerces de détail en magasin spécialisé

60,6 MdE 2 821 entreprises (*)

342 834 salariés au 31/12

52.4H - Commerce de détail de meubles 6,7 MdE

327 entreprises (*) 35 242 salariés au 31/12

52.4J - Commerce de détail d'équipements du foyer

52.4L - Commerce de détail d'appareils électroménagers, de radio et de télévision

52.4N - Commerce de détail de quincaillerie

52.4P - Commerce de détail de bricolage

52.4R - Commerce de détail de livres, journaux et papeterie

52.4T - Commerce de détail d'optique et de photographie

52.4U - Commerce de détail de revêtements de sols et de murs

52.4V - Commerce de détail d'horlogerie et de bijouterie

52.4W - Commerce de détail d'articles de sport et de loisirs

52.4X - Commerce de détail de fleurs

52.4Y - Commerce de détail de charbon

et de combustibles

52.4Z - Commerce de détail divers en magasin spécialisé

(*) entreprises de 20 salariés et plus ou réalisant un chiffre d’affaires de plus de 38 millions d’euros Source : INSEE, données 2005

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1.1. Le cadre de l’étude Les sources d’information

D’une manière générale, la distribution de meubles est un domaine d’activité bien suivi par les organismes statistiques et la presse professionnelle.

INSEE La « Consommation des ménages » de l’INSEE publie les

statistiques relatives aux achats des ménages en valeur et en volume et aux prix à la consommation. La dernière édition présente les données 2006. L’INSEE fournit également les données concernant la structure du secteur, telles que le nombre d’entreprises de 20 salariés et plus, le chiffre d’affaires réalisé, etc. dans les EAE du commerce de détail (dernières données disponibles pour l’année 2005).

IPEA L’IPEA (Institut de Promotion et d’Etudes de l’Ameublement) et

l’UNIFA (Union des Industries Françaises de l’Ameublement) produisent également des données chiffrées sur le secteur de la fabrication de meubles et de la literie et les différents circuits de distribution. Les données du Meubloscope, publication annuelle, concernant la structure du secteur ont été utilisées et récupérées via la presse professionnelle.

FNAEM Créée en 2002, la Fédération française du négoce de

l'ameublement et de l'équipement de la maison représente les professionnels de la branche du négoce d’ameublement. La FNAEM élabore des outils économiques à destination des distributeurs de meubles en s’appuyant sur des données départementales et régionales.

La presse spécialisée La presse spécialisée et généraliste (LSA, Mobilium, Points de

Vente, Le courrier du Meuble et de l’Habitat, Univers Hebdo…) a apporté des informations plus qualitatives sur l’ensemble du marché. Enfin, le Guide Panorama de la distribution Trade Dimension est édité annuellement. Cet annuaire recense les données clés (nombre de magasins, surface de vente, effectifs employés) des différents circuits de distribution, dont ceux spécialisés dans le meuble. L’édition 2008 de ce guide porte sur les données arrêtées au 1er septembre 2007.

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1.2. Les fondamentaux du secteur Les produits Six grandes catégories de produits

Le champ statistique de la distribution de meubles regroupe un ensemble de produits destinés à l’ameublement du logement. L’ensemble des pièces de la maison sont concernées : de la cuisine à la chambre en passant par le séjour, la salle de bain ainsi que le jardin.

Seuls les meubles de bureau sont exclus, destinés pour

l’essentiel à une clientèle professionnelle.

Les différents types de produits

Les sièges

- Sièges d’ameublement, de bureau, d’atelier, et de jardin; - Sièges pour les salles de spectacles, pour l’automobile, pour les navires et les avions; - Parties de sièges

Les meubles meublants

- Meubles de séjour, de salon, de salle à manger, etc.; - Meubles de chambre à coucher.

Les meubles de cuisine

- Eléments de cuisine posables ou muraux; - Armoires de cuisines et buffets

Les meubles de jardin

- Salons de jardins (tables, chaises, etc.); - Chaises longues, balancelles, etc.

Les

caté

gorie

s de

pro

duits

La literie - Matelas (en mousse, à ressorts, mixtes); - Sommiers à lattes, sommiers à ressorts et sommiers tapissiers

Les autres meubles - Meubles d’appoint et de compléments (consoles, guéridons, etc.); - Meubles de salle de bain.

Source : Xerfi

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1.2. Les fondamentaux du secteur Les débouchés Six catégories de clients Les Français âgés de 35 à 49 ans représentent le cœur du

marché du meuble. Disposant d’un pouvoir d’achat élevé qui leur permet d’investir dans le mobilier, les 35-49 ans sont également ceux qui accordent une grande importance à leur intérieur. C’est, en effet, à cette période, que les choix de consommation s’orientent vers du long terme. La Sofres a déterminé six grandes catégories de consommateurs de meubles lors de l’enquête « fréquentation, performances et image des enseignes de meubles » : les jeunes économes, les esthétiques, les indécis, les traditionnels, les opportunistes et les visuels.

Les différentes catégories de clients

Les jeunes économes

Le poids de ces consommateurs est limité dans les ventes de meubles compte tenu d’un budget serré. De manière générale, cette catégorie englobe les plus jeunes acheteurs.

Les esthétiques

Le principal objectif des « esthétiques » est la décoration de leur intérieur. Quel que soit le budget, le principal facteur est le plaisir de l’aménagement et de la décoration.

Les indécis

Les indécis n’ont aucune idée préconçue. Ils prospectent les différentes catégories de produits et de revendeurs avant de faire un choix et d’acheter.

Les traditionnels

Les acheteurs traditionnels privilégient la qualité au prix. La fiabilité et le niveau de garantie des produits sont les critères décisifs pour ce type de consommateur.

Cat

égor

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de c

lient

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Les opportunistes

Contrairement aux acheteurs traditionnels, les opportunistes privilégient le prix avant toute chose. Ils sont davantage à la recherche du meilleur rapport qualité prix, plutôt que d’un type de meuble en particulier.

Les visuels

Au même titre que les indécis, les visuels n’ont pas d’idée préconçue. Cela étant, c’est l’aspect visuel et le confort d’un objet qui le confortera dans leur choix.

Source : Xerfi via TNS Sofres

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1.2. Les fondamentaux du secteur Les circuits de distribution

Opérateurs Offre

Les spécialistes

Equipement du foyer

Différents types de produits allant des meubles aux articles de décoration, en passant par l’électroménager et l’électroloisir

Généralistes du meuble

Produits d’ameublement sur une surface moyenne de 1 000 m². Leur offre est à la fois multiproduit (literie, salon, salle à manger, cuisine, chambre à coucher) et multistyle (ancien, rustique, contemporain)

Jeune habitat

Ils satisfont notamment les besoins en mobilier et décoration de la maison

lors d’un premier équipement

Ameublement-décoration

Segment d’offre plus haut de gamme

Mono-produits

Ils se positionnent sur un segment d’offre de produits uniques, tels que la

cuisine, la salle de bains, la literie, les salons, etc.

Petits généralistes

Ils sont souvent indépendants et se spécialisent dans la distribution de

meubles de style rustique, ancien, et milieu de gamme

Hard discount

Fins de série à des prix très concurrentiels

Artisans

Ils fabriquent et vendent directement leurs produits en petites séries. Ils

font généralement du sur-mesure

Les non spécialisés

Grandes surfaces

de bricolage Commercialisent essentiellement des meubles de cuisine

et salles de bains en kit ainsi que du mobilier de jardin

Grands magasins

Meubles meublants et chambres à coucher, généralement haut de

gamme

VAD

Meubles meublants ou de complément

Source : Xerfi

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1.2. Les fondamentaux du secteur Performances des circuits de distribution

Les circuits spécialisés : leader de la distribution de meubles

Les circuits spécialisés dans le meuble représentaient 83,9% des ventes totales de mobilier en 2006, dominés par les magasins d’équipement du foyer, de jeune habitat et d’ameublement milieu de gamme dont le chiffre d’affaires total s’est élevé à 5,16 milliards d’euros (soit 57,3% des ventes). Face aux succès des ventes des circuits spécialisés en 2006, les ventes de meubles des non-spécialistes et notamment les grands magasins ou la vente à distance ont reculé de 0,1% en 2006, traduisant un gain de parts de marché de la part des spécialistes.

Performances des circuits de distribution unité : part de marché en % du chiffre d’affaires 2006

En 2006, les enseignes spécialisées contrôlaient 83,9% de la distribution de meubles en valeur. Au sein des circuits non spécialisés, seule la vente à distance figurait parmi les meilleures performances avec 6% des ventes totales en 2006.

5,1%

5,1%

9,5%

15,0%

16,3%

26,0%

6,0%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

Autres magasins spécialisés

Artisans

Vente à distance

Spécialistes cuisine

Ameublement milieu de gamme

Jeune habitat

Equipement du foyer

Circuits spécialisés Circuits non spécialisés

Source : UNIFA, données 2006

Structure et performances de la distribution de meubles en 2006 unités : part de marché en valeur, taux de croissance en % et chiffre d’affaires en milliard d’euros

Part de marché Chiffre d’affaires Croissance 06/05Equipement du Foyer 26,0% 2,34 +0,1%Jeune Habitat 16,3% 1,47 +14,3%Ameublement milieu de gamme 15,0% 1,35 -2,9%Spécialistes Cuisine 9,5% 0,85 +7,0%Artisans 5,1% 0,46 +0,6%Ameublement haut de gamme 4,5% 0,40 +1,9%Spécialistes Salon 2,4% 0,22 +4,1%Autres magasins spécialisés 5,1% 0,46 +2,9%Total circuits spécialisés 83,9% 7,55 +3,2%Vente à distance 6,0% 0,54 -2,0%Grandes Surfaces de Bricolage 4,1% 0,37 +2,0%Hypermarchés 1,9% 0,17 +1,1%Grands Magasins 0,7% 0,07 -1,4%Autres circuits non spécialisés 3,4% 0,31 +0,5%Total circuits non spécialisés 16,1% 1,46 -0,1%TOTAL 100,0% 9,01 +2,6%Source : UNIFA, données 2006

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1.2. Les fondamentaux du secteur Les modes de développement

Les principaux modes de développement des enseignes Les chaînes intégrées L’intégration ou le succursalisme (Conforama, But, Ikea, Habitat, Alinéa…)

constitue l’un des principaux modes de développement dans le secteur de la distribution d’articles d’ameublement. L’origine de ces chaînes réside souvent dans la multiplication des points de vente, sous forme de succursales, appartenant à un commerçant indépendant. Cette formule exige un apport en capitaux propres importants, mais elle permet un contrôle total sur la gestion du parc de magasins et sur l’image de marque de l’enseigne. Telles sont les raisons pour lesquelles certaines enseignes ont privilégié ce mode de développement pour la création d’un réseau de distribution en propre.

Deuxième mode de développement dominant dans la distribution d’ameublement, la franchise (enseignes Crozatier, Maison Coloniale, Meubléna, Roche Bobois, Fly, Cuir Center, Maison de la Literie) repose sur un système de collaboration étroite entre deux entreprises financièrement et juridiquement indépendantes, le franchiseur et le franchisé. Ce dernier dispose d’une enseigne, d’un savoir-faire et d’une assistance commerciale de la part du franchiseur, auprès duquel il a obligation de s’approvisionner. Le franchisé verse en contrepartie des royalties (au prorata du chiffre d’affaires réalisé), ainsi qu’un droit d’entrée. Il gère lui-même ses stocks et sélectionne lui-même son offre.

La franchise

A noter que rares sont les enseignes s’étant étendues selon un mode de développement exclusif. A l’exception de certaines enseignes (L’Ameublier, Galeries des Tendances, Ikea, Arthur Bonnet, Hygena….), bien souvent les réseaux sont mixtes.

La commission-affiliation Dérivée de la franchise, la commission-affiliation laisse le franchiseur

propriétaire de son stock afin de libérer le commissionnaire-affilié des risques liés à la gestion des stocks. Outre l’apport d’une certaine sécurité pour l’affilié, ce mode de développement est devenu un moyen pour les enseignes de garantir l’uniformité de leur offre. Elles peuvent ainsi lancer des opérations commerciales portant sur l’ensemble du réseau et faire face à la concurrence des leaders succursalistes. A noter que la plupart des enseignes qui se sont développées selon cette formule sont bien souvent membres de groupements d’achats, tels que le GPH ou l’UCEM.

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1.3. La réglementation La distribution Organiser les relations commerciales

Les nombreux textes votés dans le domaine de la distribution ont pour objectif l’équilibre des relations entre les différentes catégories d’acteurs : fournisseurs, distributeurs et grandes surfaces alimentaires et petits commerçants.

Principaux dispositifs réglementaires

La loi Raffarin

Instaurée en juillet 1996, la loi « Raffarin » définit les grands principes de l’urbanisme commercial. Elle étend aux surfaces de plus de 300 m² le système d’autorisation d’ouverture préalablement défini par la loi Royer de 1973. Cette dernière soumettait l’ouverture des magasins d’une surface de vente supérieure à 1 000 m² à des autorisations, et celle des unités de plus de 6 000 m² à une enquête publique. Désormais, un seuil unique de 300 m² est défini par la loi Raffarin pour les créations de magasins.

Les autorisations sont délivrées par m² de surface. Seule la surface de vente est prise en compte, la référence de plancher hors d’œuvre étant supprimée.

Tout changement d’activité est soumis à des autorisations dans le commerce non alimentaire pour les magasins dépassant 2 000 m² (300 m² pour l’alimentaire).

Les projets de plus de 6 000 m² font l’objet d’une enquête d’utilité publique devant la CDEC (Commission Départementale d’Equipement Commercial). La délimitation de la zone de chalandise, la taille du marché concerné, le chiffre d’affaires prévisionnel et l’état de la concurrence doivent être précisés au cours de l’enquête. Les contraintes sont toutefois allégées pour les projets ne dépassant pas 1 000 m².

Les axes de la réforme

Début juillet 2005, la France a été mise en demeure par Bruxelles de modifier la loi Raffarin, accusée de restreindre l’implantation des groupes étrangers en France. Renaud Dutreil a mis en place un groupe de travail au parlement afin de préciser la position de la France sur ce sujet. La réforme, qui devait être appliquée dans le courant de l’année 2007 s’articule autour des axes suivants :

- Le remplacement des Commissions Départementales d’Equipement Commercial (CDEC) et de la Commission Nationale d’Equipement Commercial (CNEC) par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC) et la Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC).

- La demande de création de nouveaux magasins est couplée à l’obtention du permis de construire.

- Les critères d’utilité économique ont été prohibés. - Des obligations d’ordres architecturales et paysagères et de cohérence urbaine ont été

imposées à la construction. - Enfin, certaines contraintes environnementales ont été imposées sur les émissions de CO2.

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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Principaux dispositifs réglementaires

La loi Galland

Mise en application le 1er janvier 1997, la loi « Galland » 96-588 du 1er juillet 1996 vise à lutter contre la revente à perte, les prix abusivement bas et les abus de dépendance économique. Diverses règles ont été adoptées.

Tout d’abord, seuls les rabais et ristournes acquis à la réalisation de la vente sont pris en compte dans la facturation, le seuil de revente à perte en dessous duquel les distributeurs ne peuvent vendre les produits de marque nationale, étant calculé en fonction du prix d’achat effectif figurant sur la facture. Ainsi, un produit au tarif fournisseur de 100 est facturé 90 après une remise sur facture de 10. Malgré une marge arrière de 40 accordée par le fournisseur au distributeur, le prix unitaire net facturé de 90 correspond au Seuil de Revente à Perte (SRP).

De plus, sont prohibées les offres de prix ou pratiques de prix de vente aux consommateurs abusivement bas par rapport aux coûts de production, de transformation et de commercialisation, dès lors que ces offres ou pratiques ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d'éliminer d'un marché ou d'empêcher d'accéder à un marché une entreprise ou l'un de ses produits. Les MDD et hard discounters sont particulièrement visés par cette nouvelle mesure.

En outre, le refus de vente devient licite s’il n’est pas discriminatoire ou le résultat d’ententes ou de position dominante.

Enfin, le déréférencement du fournisseur sans préavis ni justification et la menace de la rupture d’un contrat avec un distributeur pour obtenir des avantages commerciaux sont interdits. À l’inverse, toute prime de référencement doit être assortie d’un engagement écrit.

Réforme de la loi Galland

Adoptée le 2 août 2005, la loi 2005-882 comprend un volet sur la modernisation des relations commerciales, soit une réforme de la loi « Galland » avec pour grand objectif la baisse des prix de vente à la consommation des produits de marque nationale par un encadrement accru des pratiques commerciales entre fournisseurs et distributeurs. Au cœur du texte, la redéfinition du seuil de revente à perte devrait permettre de réaliser cet objectif. Depuis le mois de juillet 2007, un projet de réforme définitive de la loi Galland a été lancé par le nouveau gouvernement. En rassemblant les acteurs de la distribution, de l’industrie mais aussi des associations de consommateurs et des agriculteurs, le groupe de travail conviendra des méthodes à employer pour aboutir à une réforme définitive de la loi d’ici le printemps 2008, permettant entre autres de faire bénéficier au consommateur final des avantages consentis par les fournisseurs aux distributeurs.

Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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Principaux dispositifs réglementaires

Loi sur les NRE

La Loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) du 15/05/2001 vise à encadrer les relations entre les distributeurs et leurs fournisseurs. En ce qui concerne le délai de préavis à appliquer en cas de rupture des relations commerciales avec un fournisseur, ce sont des accords professionnels, ou en leur absence, des arrêtés du ministre de l’Economie qui détermineront les préavis pour chaque catégorie de produits.

L’article L. 442-6 du code du commerce précise que le fait d’obtenir un avantage ne constituant pas la contrepartie d’un service commercial est passible d’une amende de deux millions d’euros pour les enseignes. L’article L. 442-617 transpose la directive du 29/06/2000 sur les retards de paiement des acheteurs et condamne le non-respect des délais de paiement (généralisés à trente jours suivant l’article L.441-6).

La circulaire Dutreil

Les principaux objectifs de ce texte du 28/11/02 sont : - d’inciter les fournisseurs à détailler au maximum leurs conditions générales de vente ; - de faciliter l’adoption de conditions particulières (différenciation tarifaire) ; - de lutter contre les abus et conditions discriminatoires dans le cadre de la coopération commerciale notamment ; - de rendre possible les remises du prix de vente via la suppression de certaines marges arrières.

La circulaire porte sur trois principaux éléments :

Les conditions générales de vente (CGV) : elles sont définies par le fournisseur. Elles doivent informer l'acheteur avant toute transaction du barème de prix (non obligatoire) et des conditions de vente du vendeur (conditions et délais de paiement, rabais et ristournes, escomptes, etc.). C’est sur la base des CGV que se fait la négociation commerciale entre acheteur et vendeur. La transparence est de mise afin d’éviter toutes dérives discriminatoires.

La différenciation tarifaire repose sur plusieurs principes. L’acheteur peut éviter de se soumettre aux CGV du fournisseur en négociant ses propres conditions d’achats. Cependant, le fournisseur n’est pas obligé d’accepter les conditions demandées par l’acheteur. De plus, si le fournisseur décide d’accepter un traitement différencié, celui-ci doit être justifié par une contrepartie réelle et proportionnelle.

« La coopération commerciale est un contrat de service dont le contenu et la rémunération sont définis d’un commun accord entre un fournisseur et un distributeur. » Le contrat porte sur des services permettant de faciliter la revente des produits du fournisseur par les distributeurs (actions commerciales et publicité sur le lieu de vente, mise en avant des produits en magasin, etc.). Ainsi tout service entrant dans le domaine de la coopération commerciale doit faire l’objet d’une facture. Mais à aucun moment, le distributeur peut déduire de sa facture d’achat de produits les services liés à la coopération commerciale (sauf accord du fournisseur). Les services doivent également faire l’objet d’un contrat écrit en double exemplaire réalisé avant la fourniture des services. Il y sera mentionné la dénomination exacte des services proposés, leur date de réalisation ainsi que leurs prix.

Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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1.3. La réglementation La publicité, les soldes et l’ouverture dominicale

Les principaux dispositifs réglementaires

La publicité Le décret du 27 mars 1992 interdisait plusieurs secteurs de publicité télévisée. La grande distribution, la presse, le cinéma et les livres ne pouvaient ainsi faire leur promotion sur le petit écran. Le décret du 27 mars 1992 a été modifié sur ce point par le décret du 7 octobre 2003. Seul le secteur du cinéma est désormais privé de toute possibilité de communiquer à la télévision. L’ouverture de la publicité à la télévision est limitée pour la distribution aux campagnes publicitaires institutionnelles et aux chaînes du câble et du satellite jusqu’au premier janvier 2007 (au-delà de cette date, la distribution pourra communiquer sur les chaînes hertziennes). Ce décret est entré en vigueur le 1er janvier 2004.

Les soldes Les dates des soldes font également l’objet d’un débat. Alors qu’elles sont décidées par chaque préfet

de département, nombre de distributeurs réclament une uniformisation des périodes au niveau national. Cela permettrait de ne pas créer de distorsions entre deux localités et que la clientèle se reporte sur celle qui bénéficie de l’avance. Dans le cadre de son projet de loi sur l'information et la protection des consommateurs, exposé en novembre 2006, le Ministre de l’économie et des finances a émis de nouvelles dispositions sur le régime des soldes. Le gouvernement propose de fixer les dates de façon uniforme pour l'ensemble du territoire. En hiver, ils commenceront le deuxième mercredi de janvier. En été, ce sera le dernier mercredi de juin. Ces dates pourront faire l'objet d'adaptations pour tenir compte notamment des circonstances locales. Les zones touristiques pourront ainsi bénéficier d'un régime dérogatoire. La multiplication des périodes de soldes, préconisée initialement par Thierry Breton pour relancer la consommation n'est plus à l'ordre du jour. La proposition de loi comprend toutefois la création d'un régime particulier, applicable toute l'année, pour la vente de produits en fin de série.

L’ouverture dominicale

Concernant les grands magasins (et les autres commerces de détail) où le repos hebdomadaire a lieu normalement le dimanche, le Code du commerce stipule que ce repos peut être supprimé les dimanches désignés par un arrêté du maire (ou du préfet à Paris), pris après avis des organisations d’employeurs et des travailleurs intéressés. Le nombre de ces dimanches ne peut excéder cinq par an. Le salarié privé de repos dominical doit alors bénéficier « d’un repos compensateur et d’une majoration de salaire pour ce jour de travail exceptionnel, égale à la valeur d’un trentième de son traitement mensuel où à la valeur d’une journée de travail si l’intéressé est payé à la journée ». Toutefois, certaines grandes enseignes de l’ameublement disposent notamment d’une dérogation en Ile-de-France. Le débat de l’ouverture dominicale a d’ailleurs été relancé au cours du dernier trimestre 2007, avec le projet de loi prévue pour début 2008. Ce projet est appuyé par les grandes enseignes de distribution de l’ameublement, qui insistent sur l’importance de l’ouverture dominicale, tout d’abord sur le chiffre d’affaires (25% du chiffre d’affaires global des enseignes) mais aussi sur l’emploi et les salaires (majoration des salaires le dimanche pouvant aller jusqu’à 100% du revenu habituel).

Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique

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2. Analyse & perspectives du marché

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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2.1. L’environnement L’environnement du marché

L’environnement du marché en 2007

La concurrence internationale s’est accrue, essentiellement des

pays à bas coûts

La croissance des importations

de produits « exotiques » en provenance des pays d’Asie tire

les prix vers le bas

La vigueur de l’euro face au dollar (et aux monnaies qui y

sont indexées) pénalise la compétitivité des produits

français à l’export

Faible hausse de la production française de meubles en 2007 (+1,4% en volume)

AM

ON

T

La hausse de la part de marché des produits importés contribue à réduire les coûts d’approvisionnement des distributeurs

Commerce de détail spécialisé en meubles

Intensification de la

concurrence entre les réseaux de distribution

Densification des réseaux des enseignes

Offre de plus en plus complète et imprégnée

des nouvelles tendances Montée de la vente à

distance (internet)

AVA

L

Inflation modérée depuis

plusieurs années

Soutien de l’investissement

immobilier au cours des années précédentes

Engouement des Français pour la décoration et

l’aménagement

Changement de la structure des familles

(divorces, familles monoparentales, etc.)

Consommation des ménages en meubles : +2% en volume en 2007

Source : Xerfi, estimations 2007

Croissance du chiffre d’affaires des

distributeurs de meubles

+6,0% en volume 2007

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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2.2. La demande Structure de la consommation des ménages Equipement du logement : 6% des dépenses

Le logement et l’équipement du logement représentaient le premier poste de consommation des ménages avec 31,1% des dépenses en 2006. Au sein de cette catégorie, la part revenant au logement (loyer, chauffage, etc.) est prédominante (83,7%). L’équipement du logement (meubles, appareils électroménagers, linge de maison, outillage, etc.) a représenté près de 58,3 milliards d’euros en 2006, soit une augmentation de 2,3% par rapport à l’année précédente.

Structure de la consommation des ménages par fonction

Postes de consommation Coefficient budgétaire

Produits alimentaires, boissons, tabac 16,7% Articles d’habillement et de chaussures 4,7%

Logement (1) 25,2%

Equipement du logement 5,9%

Santé 3,4%

Transport 14,7%

Communications 2,8%

Loisirs et culture 9,3% Education 0,7%

Hôtels, cafés et restaurants 6,2%

Autres biens et services (2) 10,2%

Total des dépenses de consommation des ménages 100,0%

(1) Loyers, réparation et entretien courants de logements, services liés au logement (distribution d’eau, enlèvement des ordures ménagères, services d’assainissement, ramonage, gardiennage et entretien des ascenseurs, électricité, gaz, combustibles liquides, combustibles solides, eau chaude et vapeur d’eau) (2) Soins personnels, action sociale, assurances, services financiers, etc. Source : INSEE, La consommation des ménages 2006 13,5 milliards d’euros de dépenses en ameublement en 2006 Source : INSEE, La Consommation des ménages 2006

Les meubles et articles d’ameublement constituent le deuxième poste de dépenses des Français dans le domaine de l’équipement du logement (juste derrière les biens et services pour l’entretien courant de l’habitation). Ils représentaient 25% du total, soit 13,5 milliards d’euros en 2006. La consommation de meubles est dominée par les achats de meubles meublants et meubles d’extérieurs ainsi que par les achats de meubles de cuisine. Ces deux postes se sont élevés à 8,2 milliards d’euros en 2006 (soit près de 60,9% de la consommation totale de meubles).

Selon la dernière enquête de l’Observateur Cetelem (2006), le

budget moyen par ménage consacré aux achats de meubles est de 356 euros par an, et 30% des ménages interrogés avaient l’intention d’acheter un meuble en 2007.

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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Structure de la consommation en équipement du logement (*)

Postes de consommation Descriptif Consommation (millions d’euros)

Meubles et articles

d’ameublement

Sièges, meubles de cuisine, meubles meublants, meubles de jardin et d’extérieur,

matelas, sommiers, accessoires d’ameublement en bronze et fer forgé,

appareils d’éclairage

13 479

Tapis et autres

revêtements de sols Tapis et moquettes 461

Réparation de meubles, d’articles d’ameublement

Rénovation et restauration de meubles, capitonnage et garnissage de meubles,

marqueterie, encadrement… 947

Articles de ménage en textile

Linge de maison et d’articles d’ameublement, petits articles textiles de literie, autres articles

confectionnés en textile (bâches, stores, housses de protection, tentes, chiffons,

serpillière…), ficellerie, articles de corderie, filets, non-tissés, dentelles, broderies, rubans,

passementerie

2 645

Appareils ménagers

Gros appareils ménagers électriques ou non (réfrigérateurs, congélateurs, lave-linge, lave-

vaisselle, cuisinières, machines à coudre, etc.), petits appareils électroménagers, réparation

d’appareils ménagers

8 694

Verrerie, vaisselle et ustensiles de ménage

Verre creux (bouteilles, verrerie de tables, articles décoratifs en verre, etc.), vaisselle en

porcelaine, faïence, grès, appareils de pesage, objets divers en bois (cintres, ustensiles de cuisine, articles d’ornement, etc.), vannerie,

coutellerie, articles de ménage, etc.

6 312

Outillage et autres matériels pour la maison et le jardin

Tondeuses, machines-outils portatives, outillage à main, visserie, commandes

électriques pour basse tension, lampes, etc. 4 389

Biens et services

pour l'entretien courant de l'habitation

Biens pour l’entretien courant (produits

d’entretien, brosserie, etc.), location de biens personnels et domestiques, blanchisserie

teinturerie, services domestiques, etc.

21 943

Dépenses d’équipement du logement 58 870

(*) L’intitulé de ce poste tel qu’il apparaît dans les publications de l’INSEE est « meubles, articles de ménages et entretien courant de l’habitation » Source : INSEE, La Consommation des Ménages, données 2006 (consommation par fonctions)

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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2.2. La demande La consommation des ménages en meubles Consommation dynamique en 2007

La consommation des ménages en meubles a progressé de 2% en volume en 2007, tirant parti d’un environnement favorable.

Accélération du pouvoir d’achat, bonne tenue de l’investissement immobilier…

La hausse des dépenses en meubles a bénéficié en premier lieu d’une accélération du pouvoir d’achat des ménages (+2,5%). Parallèlement, la bonne tenue de l’investissement immobilier au cours des années précédentes a participé à la croissance de la consommation des ménages en 2006, le déménagement étant effectivement propice à un renouvellement du mobilier.

… et inflation modérée Les achats des Français en meubles ont également tiré parti

d’une hausse toujours modérée des prix à la consommation (+1,5%). Le marché du meuble est en effet caractérisé par une inflation inférieure à 2% depuis plus de 7 ans.

31% du budget de consommation destiné au logement

Au-delà des aspects conjoncturels, les achats de meubles ont bénéficié de l’engouement des Français pour l’aménagement de leur habitat. De plus en plus attentifs à la décoration et enclins au cocooning, les ménages consacrent désormais une part importante de leur budget dans les dépenses liées au logement.

De même, le changement de la situation maritale de

nombreux ménages a également stimulé la demande. L’augmentation du nombre de divorces et l’accroissement du nombre de célibataires et de familles monoparentales se sont traduits par une intensification des achats de meubles meublants ces dernières années du fait de la multiplication des foyers.

Consommation des ménages en meubles unités : million d’euros, indice en volume base 100 en 2000 et variations annuelles en %

Valeur Croissance Volume Croissance2000 11 248 3,1% 100,0 2,4%2001 11 419 1,5% 100,0 0,0%2002 11 894 4,2% 102,2 2,2%2003 12 067 1,5% 102,2 0,0%2004 12 645 4,8% 105,6 3,3%2005 13 156 4,0% 108,7 3,0%2006 13 424 2,0% 108,9 0,2%2007(e) 13 894 3,5% 111,1 2,0%Estimations Xerfi Source : INSEE

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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2.2. La demande Les prix à la consommation Inflation modérée En hausse de 1,5% en 2007, les prix à la consommation des

meubles poursuivent leur croissance modérée. Le marché du meuble est effectivement caractérisé par une inflation contenue (rythme inférieur ou égal à 2% depuis 2000).

Intensification de la concurrence entre les circuits de distribution

La hausse mesurée des prix au sein du secteur traduit avant tout une intensification de la concurrence. La bataille tarifaire entre les circuits de distribution de meubles s’est accentuée ces dernières années. De plus, les nouveaux entrants (jeune habitat, équipement du foyer, vente à distance, etc.) tendent à supplanter progressivement les spécialistes du meuble grâce à des prix compétitifs. Le recours aux produits importés moins chers explique aussi la timide évolution des prix.

Prix à la consommation des meubles

unité : variations annuelles en %

Entre 2000 et 2007, la hausse des prix n’a pas dépassé les 2% de croissance.

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007e

Estimation Xerfi ; Source : INSEE

Prix à la consommation des meubles unités : indice en volume base 100 en 2000, variations annuelles en %

Indice Croissance 2000 100,0 0,7% 2001 101,5 1,5% 2002 103,5 2,0% 2003 105,0 1,4% 2004 106,4 1,3% 2005 107,6 1,1% 2006 109,6 1,9%

Les prix à la consommation des meubles ont progressé de 11,2% au cours des 7 dernières années.

2007e 111,2 1,5% Estimation Xerfi ; Source : INSEE

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2.3. L’offre Le chiffre d’affaires du commerce de meubles Sur une pente vertueuse La croissance du chiffre d’affaires du commerce de détail de

meubles est restée bien orientée en 2007. En hausse de 6% en volume, l’activité des opérateurs a profité de la progression de la consommation des ménages en meubles (+2% en 2007 contre +0,2% l’année précédente). Par ailleurs, les gains de parts de marché sur les circuits non spécialisés ont contribué à cette accélération du chiffre d’affaires.

Coupe du monde de Rugby et effet d’éviction

Les effets de la coupe du monde de rugby se sont fait ressentir sur la distribution de meubles au cours de la période. Ainsi à l’approche de l’événement les dépenses des ménages se sont davantage orientées vers les produits de l’électronique grand public, et ce en partie au détriment du meuble. Cela explique le profil infra-annuel du chiffre d’affaires : une excellente tenue en début d’année (+7,1% en T1 et +8,9% en T2 en glissement annuel) suivi d’un troisième trimestre un peu moins brillant (+4,6%).

Chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles

unité : %, taux de croissance en glissement annuel sur données trimestrielles en volume

L’exercice 2007 a débuté sur les chapeaux de roues pour le commerce de détail de meubles avec une hausse du chiffre d’affaires de 7,1% en T1 puis de 8,9% en T2. L’activité des professionnels a toutefois décéléré au cours de T3 2007 autour de 5% de croissance.

-4%

-2%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Source : INSEE

Chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles unités : indices base 100 en 2000 en volume et valeur et taux de croissance en %

Indice en valeur

Croissance Indice en volume

Croissance

2001 105,4 5,4% 103,9 3,9% 2002 107,3 1,8% 104,2 0,2% 2003 109,8 2,3% 106,5 2,2% 2004 116,4 6,0% 112,4 5,6% 2005 121,2 4,1% 116,9 3,9% 2006 127,3 5,0% 121,9 4,3%

2007e 136,2 7,0% 129,2 6,0% Estimations Xerfi

Source : INSEE

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2.4. Les prévisions pour 2008 Le scénario prévisionnel Baisse de régime en 2008 L’année 2008 sera marquée par un ralentissement sur le

marché français du meuble. C’est sur fond de recul de l’investissement des ménages en immobilier et de ralentissement du pouvoir d’achat que la consommation des Français en meubles baissera de régime.

Dans le sillage des dépenses des Français, et par effet

mécanique, le chiffre d’affaires des enseignes de distribution de meubles freinera légèrement au cours de l’exercice 2008.

2006 2007(e) 2008(p)

Demande en volume

- consommation des ménages (en volume)

- investissements immobiliers

Prix à la consommation des meubles

Chiffre d’affaires des distributeurs (en volume)

Estimation, prévision et source : Xerfi Note méthodologique Le tableau ci-dessus présente les perspectives de croissance du secteur. Le signe

« + » (bleu) exprime une croissance positive par rapport à l’année précédente, alors que le signe « - » (rouge) signifie une croissance nulle ou négative. La taille des « + » & « - » est fonction du rythme de croissance des indicateurs.

Croissance positive

Croissance nulle/négative

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2.4. Les prévisions pour 2008 La consommation de meubles Décélération des dépenses des ménages en 2008

La demande des ménages en meubles continuera certes de progresser en 2008, mais son rythme de croissance tombera à 1,3%, contre 2% l’année précédente. Trois facteurs explicatifs sont à l’origine de cette baisse de régime. D’une part, la décélération du pouvoir d’achat des Français, dans un contexte de moindre tonicité du marché du travail et dans un environnement économique incertain. D’autre part, l’investissement immobilier baissera avec un recul des prix attendu dans l’ancien, synonyme d’une santé pour le moins chancelante du secteur.

Enfin, d’un point de vue structurel, l’arbitrage des ménages

continuera de s’opérer en faveur de l’électronique grand public, réduisant d’autant les opportunités d’achats de meubles.

L’intérêt des Français pour leur intérieur « sauvera les meubles »

Cela étant, notre scénario central demeure toujours celui d’une hausse des dépenses des ménages. De fait, alors même que l’inflation générale devrait s’accélérer, les prix à la consommation sur le marché du meuble resteront particulièrement sages. De quoi éviter un retournement du marché, d’autant plus que les Français restent attachés à la notion d’« univers maison » et de confort d’intérieur.

L’ouverture dominicale Parallèlement, un aléa haussier de notre scénario consisterait

en la promulgation de la loi sur l’ouverture des magasins le dimanche dès le début de l’année 2008, qui irait dans le sens d’une croissance des dépenses des ménages.

Consommation des ménages en meubles

unité : %, variation annuelle en volume

Dans le sillage d’un repli de l’investissement en immobilier, la croissance des dépenses des ménages en meubles ralentira en 2008 pour s’établir à 1,3%.

2,0%

1,3%

-1%

0%

1%

2%

3%

4%

5%

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007e 2008p

Estimation et prévision Xerfi

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2.4. Les prévisions pour 2008 Le chiffre d’affaires des distributeurs Croissance ralentie du chiffre d’affaires

Le ralentissement de la croissance des dépenses des ménages en meubles se répercutera mécaniquement sur le chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles. Celui-ci progressera de 4,2% en volume en 2008 contre 6% l’année précédente.

Idem pour les prix Parallèlement, l’intensification de la concurrence entre les

réseaux de distribution participera de la modération de la hausse des prix. En effet, l’inflation mesurée qui caractérise le marché du meuble depuis plusieurs années se poursuivra en 2008, et s’explique par la propension croissante des distributeurs à s’approvisionner à l’étranger.

Chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles

unité : variation annuelle en volume en %

C’est dans un contexte moins porteur que les enseignes de magasins spécialisés de meubles enregistreront un léger ralentissement dans la croissance de leur chiffre d’affaires en 2008.

6,0%

4,2%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007e 2008p

Estimation et prévision Xerfi Chiffre d’affaires du commerce de détail de meubles

unités : indices en valeur et volume base 100 en 2000 et taux de croissance en % Indice en

valeurCroissance Indice en

volume Croissance

2000 100,0 nd 100,0 nd 2001 105,4 5,4% 103,9 3,9% 2002 107,3 1,8% 104,2 0,2% 2003 109,8 2,3% 106,5 2,2% 2004 116,4 6,0% 112,4 5,6% 2005 121,2 4,1% 116,9 3,9% 2006 127,3 5,0% 121,9 4,3% 2007e 136,1 7,0% 129,2 6,0%

2008p 143,2 5,2% 134,6 4,2% Estimation et prévision Xerfi

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3. Structure de la concurrence

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3.1. Structure économique Les chiffres clés du secteur NB : Les données traitées ci-dessous sont présentées à titre indicatif car elles ne concernent uniquement les entreprises du secteur du commerce de détail de meubles (code NAF 52.4H) de plus de 20 salariés ou réalisant un chiffre d’affaires de plus de 38 millions d’euros. Baisse du nombre d’entreprises

Le secteur du commerce de détail de meubles comptait 327 entreprises en 2005 (-17,4% par rapport à 2004) et employait 35 242 personnes salariées, contre 35 833 employés en 2004.

Le secteur est composé d’une majorité de petites entreprises

(81% du nombre total d’entreprises employait entre 20 et 49 entreprises), qui n’ont réalisé que 20,3% du chiffre d’affaires. L’essentiel de l’activité provient des grandes entités de 100 salariés et plus (73,1% du chiffre d’affaires sectoriel).

Répartition du chiffre d’affaires par tranche d’effectifs salariés unité : part en % du CA total

Population d’entreprises par tranche d’effectifs salariés unité : part en % du nombre total d’entreprises

20 à 49 salariés20,3%

50 à 99 salariés

6,6%

100 et plus73,1%

50 à 99 salariés

11%

100 salariés et plus16%

20 à 49 salariés

81%

Source : INSEE, EAE, données 2005 Source : INSEE, EAE, données 2005

Données clés du secteur 52.4H « Commerce de détail de meubles » Nombre d’entreprises 327Chiffre d’affaires (en million d’euros) 6 997,0Effectif salarié au 31/12/2005 35 242Valeur ajoutée (en million d’euros) 1 685,8Source : INSEE, EAE, données 2005

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3.1. Structure économique Solde net de créations d’entreprises Net repli du solde de créations d’entreprises

Bien qu’il soit resté positif lors du dernier comptage arrêté fin juin 2007, le solde net de créations d’entreprises s’est considérablement réduit au cours de la période. Le solde net de créations d’entreprises s’élevait à 121 entreprises sur 12 mois glissants à juin 2007 contre 276 en 2006.

Les nombres de cessations et de défaillances d’entreprises

se sont accentués au cours de la dernière année, le nombre de créations ayant quant à lui reculé.

Solde net de créations d’entreprises (NAF 52.4H) unité : nombre d’entreprises

Entre 2006 et 2007 (12 mois glissants à juin 2007), le solde net de créations d’entreprises du secteur de la distribution de meubles s’est réduit de 155 entités.

292276

121

235

100

150

200

250

300

2004 2005 2006 12 mois glissants(*)

(*) Comptage arrêté fin juin 2007 (entre fin juillet 2006 et fin juin 2007)

Source : Cofacerating

Solde net de créations d’entreprises unité : nombre d’entreprises 2004 2005 2006 12 mois

glissants (1)Créations 763 836 832 764Défaillances (2) 262 234 228 258Cessations (3) 266 310 328 385Solde net de création 235 292 276 121(1) comptage arrêté à fin juin 2007 (2) les défaillances correspondent aux procédures collectives de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire (3) y compris les cessations d’activité dans le cadre d’un changement de raison sociale, d’une fusion ou d’une absorption Source : Cofacerating

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3.1. Structure économique Activité et diversification NB : Les données traitées ci-dessous concernent uniquement les entreprises du secteur de commerce de détail de meubles (code NAF 52.4H) de plus de 20 salariés ou réalisant un chiffre d’affaires de plus de 38 millions d’euros. Environ deux tiers du chiffre d’affaires généré par les meubles

Les principaux produits commercialisés par les distributeurs de mobilier sont les meubles et la literie, qui représentaient 62,7% du chiffre d’affaires sectoriel en 2005. Parallèlement, 18,1% des ventes de ces enseignes correspondent au commerce de détail d’électroménager et de produits bruns (code NAF 52.4L).

Cette décomposition du chiffre d’affaires des magasins de

meubles s’explique par la présence de magasins multispécialistes tels que Conforama ou But qui commercialisent un ensemble de produits pour le foyer (meubles, électroménager, HiFi-vidéo et micro-informatique).

Structure du chiffre d’affaires du commerce de détail de

meubles par catégories de produits unité : part en % du chiffre d’affaires HT

Avec une part de 62,7% du chiffre d’affaires des enseignes de distribution de mobilier, les ventes de meubles et de literie bénéficient aujourd’hui de l’intérêt croissant des ménages pour l’aménagement de leur intérieur.

Electroménager blanc11,8%

Meubles et literie62,7%

Autres15,3%

Micro-informatique3,9%

Produits bruns6,3%

Source : INSEE, EAE, données 2005

Diversification du secteur par type d’activité

unité : part du chiffre d’affaires HT en % Activités Part Vente en gros 1,0% Vente au détail 96,4% Fabrication 0,6% Services 2,0%

La part des services connexes à la distribution de meubles s’explique par la vente de financements, d’extension de garantie et de services de livraison.

Total 100% Source : INSEE, EAE, données 2005

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3.1. Structure économique Localisation géographique Cinq principales régions Les établissements du commerce de détail de meubles sont

relativement concentrés géographiquement. Cinq régions regroupent près de la moitié des établissements et des effectifs du secteur. En tête de liste, l’Ile-de-France recense 14,1% des établissements et 19,1% des salariés. Le tissu commercial est particulièrement dense à Paris et en région parisienne avec la présence de centres commerciaux. Le centre Domus est notamment consacré aux meubles et à la décoration.

Toutefois, l’ouverture de la ligne Est du TGV devrait permettre

aux distributeurs de se développer dans la région de la Champagne-Ardenne à moyen terme : 3 projets majeurs devraient voir le jour, débouchant sur l’ouverture de 80 000 m² de surface de vente dédiées à la vente de meubles et de décoration.

Etablissements par région

unité : part en % du nombre total d’établissements

Ces cinq régions regroupent 47% des établissements du secteur du commerce de détail de meubles…

6,1%

6,2%

9,6%

10,9%

14,1%

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20%

Pays-de-la-Loire

Bretagne

PACA

Rhône-Alpes

Ile-de-France

Source : Unistatis, données 2006

Répartition régionale des établissements et des effectifs unités : nombre d’établissements et d’effectifs, part en % du total

Etabl. Part Effectifs Part Ile-de-France 1 034 14,1% 11 364 19,5% Rhône-Alpes 799 10,9% 5 703 9,8% PACA 703 9,6% 5 363 9,2% Bretagne 454 6,2% 3 074 5,3% Pays-de-la-Loire 449 6,1% 3 447 5,9% Aquitaine 396 5,4% 3 070 5,3% Nord-Pas-de-Calais 381 5,2% 3 183 5,5% Midi-Pyrénées 366 5,0% 2 622 4,5% Autres 2 739 37,4% 20 446 35,1%

… des 49,7% des effectifs salariés du secteur.

Total 7 321 100,0% 58 272 100,0% Source : Unistatis, données 2006

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3.2. Structure commerciale Les enseignes de distribution de meubles Croissance du nombre d’établissements

Le secteur du commerce de détail de meubles comptait 7 321 établissements en 2006 pour 58 272 personnes salariées. La structure du secteur continue de se renforcer, malgré l’intensification de la concurrence avec les autres circuits de distribution.

Nombre d’établissements et de d’effectifs

unités : nombre de d’établissements (éch. de gauche) et effectifs (éch. de droite)

Sur la période de référence (1996-2006), le nombre d’établissements a progressé de 12% et les effectifs de 25%.

6 000

6 500

7 000

7 500

2000 2001 2002 2003 2004 2005 200650 000

52 000

54 000

56 000

58 000

60 000Etablissements Effectifs

Source : Unistatis, données 2006

Nombre d’établissements et de d’effectifs

unités : nombre d’établissements et d’effectifs, taux de croissance en % Etablissements Croissance Effectifs Croissance 1996 6 534 nd 46 763 nd 1997 6 443 -1,4% 45 414 -2,9% 1998 6 497 0,8% 48 248 6,2% 1999 6 568 1,1% 49 880 3,4% 2000 6 600 0,5% 50 858 2,0% 2001 6 711 1,7% 53 077 4,4% 2002 6 790 1,2% 53 798 1,4% 2003 6 846 0,8% 53 611 -0,3% 2004 7 087 3,5% 55 733 4,0% 2005 7 164 1,1% 57 446 3,1%

2006 7 321 2,2% 58 272 1,4% Source : Unistatis, données 2006

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Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 38

3.2. Structure commerciale Les spécialistes de la cuisine Les cuisinistes en tête d’affiche

Captant 62% des ventes de meubles de cuisines, les distributeurs spécialisés de mobilier de cuisine dominent largement ce segment. Les deux enseignes les plus importantes en termes de points de vente sont Mobalpa et Cuisines Schmidt.

Ces opérateurs assistent néanmoins à une intensification de

la concurrence ces dernières années. Les grandes surfaces de bricolage (GSB) représentaient déjà 19,5% du marché en 2005, sous l’influence des stratégies de diversification. Les enseignes du jeune habitat pour leur part poursuivent leur progression notamment grâce à des prix attractifs. Enfin, malgré une part de marché relativement faible (4,1%), les enseignes d’équipement du foyer devraient voir leur position se renforcer au cours des années à venir (en référence campagne publicitaire de BUT par exemple).

Principales enseignes spécialisées en cuisine (*)

Mode de développement Enseigne

Nb de magasinsen France I F C A CE

Implantation à l’étranger

(**)

Mobalpa 291 12 279 Cuisines Schmidt 246 246 Hygena 138 138 Lapeyre La Maison 126 126 Cuisinella 121 121 Arthur Bonnet 120 120 Cuisines Références 95 95 Teisseire 90 90 Jean Gilet 87 2 85 Leicht 85 85 Cuisines Plus 72 1 71 La Cuisine Française 56 3 53 (5) Mondial Kit 48 1 47 Vogica 48 37 11 Hardy Inside 43 3 40 Espalux 40 40 Siematic 40 40 Snadeiro 36 36 Bulthaup 30 30 Poggenpohl 30 30 Ixina 27 27 Hyper Cuisines 25 3 22 Cuisines Raison 22 22 I : intégrés / F : franchisés / C : concessions / Af : affiliés / Ad : Adhérents / CE : contrats d’enseigne Source : Panorama TradeDimensions 2007, données au 1er septembre 2006

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 39

3.2. Structure commerciale Les spécialistes de la literie Stratégies offensives chez les spécialistes

Après une année 2005 riche en ouverture de magasins, les spécialistes de la literie ont misé sur une campagne de communication importante autour des produits de la literie en 2006. Concurrencés par les enseignes du jeune habitat, les spécialistes de la literie misent sur une offre claire et étoffée.

Maison de la literie : le leader Avec 190 points de vente, la Maison de la Literie est le réseau

le plus dense et compte 145 franchisés et 45 magasins intégrés. Rattachée à la centrale d’achat MDL, la Maison de la Literie a réalisé un chiffre d’affaires de 125 millions d’euros en 2005 et dispose également d’implantations à l’étranger.

L’enseigne Grand Litier arrive loin derrière, avec 54 magasins

adhérents, tous dépendants de la centrale UTD et implantés en centre-ville et en périphérie. Le groupement a réalisé un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros en 2005.

Un vendeur de matelas sur la toile Le boom de l’e-commerce touche également le secteur du

meuble et de la literie : le succès du distributeur (et pure-player) Matelsom.com en est la preuve. Le site propose une large gamme de produits et affiche régulièrement des offres promotionnelles.

Principales enseignes spécialisées en literie (*)

Mode de développement Enseigne

(Groupement ou centrale) Nb de

magasinsen France I F C A CE

Implantation à l’étranger

(**)

Maison de la Literie (MDL) 190 45 145 Grand Litier (***) (UTD) 54 54 Univers du Sommeil (ENA) 38 38 Premier Sommeil (PEM) 27 27 Literieland (***) 16 La Compagnie du Lit (Sodipram) 13 13 Maxi Literie (Maxiam) 25 25 Sweetlit (Soprolia) 6 6 ID Literie (***) 5 La Maison du Convertible (***) 5 Au lit d’Or (GEPA) 2 1 1 (*) Liste non exhaustive, classement alphabétique (**) Hors DOM-TOM (***) Données Mobilium Novembre/Décembre 2006 I : intégrés / F : franchisés / C : concessions / Af : affiliés / Ad : Adhérents / CE : contrats d’enseigne Source : Panorama TradeDimensions 2008, données au 1er septembre 2007

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 40

3.2. Structure commerciale Les enseignes d’équipement du foyer L’équipement du foyer gagne du terrain

Les enseignes de l’équipement du foyer sont les principaux acteurs de la distribution de meubles. Avec une offre allant du meuble à l’électroménager en passant par les produits de l’électronique grand public, ces distributeurs bénéficient généralement de prix attractifs.

Contrairement aux spécialistes, les enseignes d’équipement

du foyer proposent des produits allant de l’entrée de gamme au moyen de gamme, afin de rester dans une logique de prix compétitifs.

Les enseignes de distribution de l’équipement de la maison

mettent en avant leur offre de meubles et tentent progressivement de modifier leur image : comme c’est le cas de Conforama et But avec leurs spots télévisés.

Principales enseignes d’équipement de la maison (*)

Mode de développement Enseigne

Nb de magasins en France I F C A CE

Implantation à l’étranger

(**)

But 227 107 120

Conforama 177 155 22

Sesame 51 23 28

Mobis 23 23

Magasins Camif 12 12

Serap (***) 6 6 (*) Liste non exhaustive, classement alphabétique (**) Hors DOM-TOM (***) Equipement de la maison et de la personne I : intégrés / F : franchisés / C : concessions / A : Adhérents / CE : contrats d’enseigne Source : Panorama TradeDimensions 2008, données au 1er septembre 2007

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 41

3.2. Structure commerciale Les enseignes de l’ameublement La montée du jeune habitat

Le jeune habitat tient une place de plus en plus importante dans la distribution de meubles, c’est le second circuit derrière les enseignes d’équipement du foyer avec 16,3% des parts de marché. Le succès des enseignes telles qu’Ikea et Alinéa en est le témoin. Leur principale force étant de proposer une offre conciliant mobilier et décoration, ces opérateurs du jeune habitat distribuent également des matelas et des sommiers.

Parmi ces distributeurs, Ikea est l’un des opérateurs les plus

offensifs sur le marché du meuble. Le Suédois propose une offre complète allant du salon, au séjour mais aussi des meubles de cuisine et des articles et accessoires pour la décoration.

Principales enseignes de meuble / décoration (*)

Mode de développement Enseigne

Nb de magasins en France I F C A CE

Implantation à l’étranger

(**)

Maisons du Monde 142 142 Fly 124 47 77 Bois & Chiffons 90 90 Interior's 79 36 23 La Maison Coloniale 47 47 Ambia 27 27 Habitat 23 23 La Maison 20 20 Ikea 19 19 Alinea 13 13 Le Cèdre Rouge 8 8 XXL Habitat & Objet 6 5 1 (*) Liste non exhaustive (**) Hors DOM-TOM I : intégrés / F : franchisés / C : concessions / Af : affiliés / Ad : Adhérents / CE : contrats d’enseigne Source : Panorama TradeDimensions 2008, données au 1er septembre 2007

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 42

3.2. Structure commerciale Les spécialistes de l’ameublement Principales enseignes de la distribution de meuble (*)

Mode de développement Enseigne

Nb de magasins en France I F C A CE

Implantation à l’étranger

(**)

Logimob 280 280 Maxiam 240 240 Promotion Européenne du Meuble 171 171

Monsieur Meuble 135 2 133

Ligne Roset 104 13 58 33 Les Maîtres Tradition 97 97 Mobilier de France 91 7 84 Galeries des Tendances 87 87 Ambiance Tiffany 85 85

Roche Bobois 83 83

L'Ameublier 78 78 Les Authentiques 75 75

Mobiclub 70 70 Cinna 59 11 48 Crozatier 55 16 39 Atlas 55 36 19 Logial 51 51 La Boutique Griffon 47 7 40 Grange 42 10 32 Décorateurs et Ebénistes de France 34 34

Meublena 20 20 Le Géant du Meuble 17 10 7 Story 15 15 Levitan 13 13 Captain Oliver 12 12 Basika 11 8 3 Meubliers décorateurs de France (***) 11

Bo Concept 11 3 8 Objectif Bois 9 9

(*) Liste non exhaustive (**) Hors DOM-TOM (***) Données enseigne 2004 I : intégrés / F : franchisés / C : concessions / A : Adhérents / CE : contrats d’enseigne Source : Panorama TradeDimensions 2008, données au 1er septembre 2007

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 43

3.3. Structure financière et forces en présence

Les principaux groupes de la distribution de meubles en France et leurs enseignes

Les principaux groupes de la distribution de meubles

en France et leurs enseignes

Nombre de magasins

400 et plus

Maxiam (Maxiam, Ambiance Tiffany, Les authentiques,

Ambia, Maxi Literie)

200 à 399

SALM

(Cuisinella, Cuisines Schmidt) Fournier (Mobalpa)

Snaidero (Arthur Bonnet, Cuisines Plus, Snaidero, Ixina,

Comera) Mobilier Européen

(Fly, Crozatier, Atlas) Kesa Electricals

(But)

GRAM

(Cuisines références, Galeries des Tendances, L’Ameublier, Décorateurs et Ebenistes de

France, Camif) GEPA

(Logimob, Au Lit d’Or) PEM

(Promotion européenne du Meuble, Logial, Premier Sommeil)

UCEM (Monsieur Meuble, Mobiclub, Sweelit)

100 à 199

PPR

(Conforama) Roset

(Ligne Roset, Cinna) Maison du monde

(Maison du monde, La Maison) Hygena

Roche-Bobois (Roche Bobois, La maison Coloniale)

Lapeyre

Moins de 100

MDF

(Mobilier de France) Cuisines Jean Gilet

Habitat Ikea

Auchan (Alinéa)

Les Maîtres Tradition Sésame

Groupes intégrés Groupements / Centrales d’achat

Modes

de développement

Source : Xerfi, nombre de points de vente au 01/09/2007 via Panorama Trade Dimensions

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 44

3.3. Structure financière et forces en présence Classement des enseignes Trois principales enseignes

Le marché français de la distribution de meubles est dominé par trois enseignes : Conforama qui demeure la principale enseigne en termes de chiffre d’affaires, Ikea et But.

La montée du « suédois » L’enseigne du groupe PPR est de plus en plus malmenée par

l’enseigne montante du jeune habitat Ikea. Particulièrement offensive en termes de prix, mais aussi par le biais d’une forte communication et de produits très imprégnés des nouvelles tendances, l’enseigne suédoise se rapproche progressivement de la première place.

Malgré quelques difficultés, But conserve sa troisième

position. Les efforts publicitaires et la refonte de l’offre alliée aux prix bas permettent à l’enseigne de rester très compétitif sur le marché français.

Classement des enseignes présentées par chiffre d’affaires unités : chiffre d’affaires en million d’euros Enseigne Groupe / Appartenance Catégorie CA 2006 (ME) 1 Conforama PPR Equipement

du logement 3 275,0

2 Ikea Ikea Jeune habitat 1 563,03 But Kesa Electricals(*) Equipement

du logement 876,4

4 Fly Mobilier Européen Jeune habitat 548,05 Atlas Mobilier Européen Généraliste 280,06 Monsieur Meuble UCEM Généraliste 232,07 Alinéa Groupe Mulliez Jeune habitat 221,48 Hygéna Nobia Holding Spécialiste 210,49 Habitat Habitat Jeune habitat 144,510 Crozatier Mobilier Européen Généraliste 120,011 Maison de la Literie MDL International Spécialiste 110,0(*) Au moment de la publication de l’étude, le rachat de But par le fonds Merchant Capital était étudié par Kesa Electricals Source : Xerfi

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 45

3.4. Les enseignes de jeune habitat Ikea

Ikea

CA consolidé 2006/2007 19 milliards d’euros au 31 août 2007 (+23,3% par rapport à 2006)

Nationalité Suède

Présentation du groupe Numéro un mondial des articles pour l’aménagement de la maison, le géant suédois Ikea a été fondé par Ingvar Kamprad dans les années 40. Présent dans plus de quarante de pays, il a réalisé un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros en 2006/2007. Implanté en France depuis 1983, Ikea compte 19 magasins dans l’Hexagone, et souhaite étendre son réseau avec l’ouverture de trois nouveaux magasins d’ici la fin 2008. La France est déjà le quatrième contributeur à l’activité du groupe (avec 9% du chiffre d’affaires sur l’exercice 2004/2005), derrière l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et juste devant la Suède.

Activité du groupe Le groupe Ikea commercialise une très large gamme de meubles pour toute la maison. Son offre s’étend aux professionnels depuis quelques années. Le groupe a en effet misé sur le développement des services pour ouvrir son offre de mobilier de bureaux aux entreprises, assortis de conseils pour l’aménagement de l’espace de travail. Au-delà de la distribution de meubles, le groupe Ikea conçoit et fabrique une partie des meubles qu’il distribue. Pour le reste, le groupe distribue les produits d’autres fabricants, avec lesquels il dispose de partenariats (c’est par exemple le cas pour les sièges et fauteuils, pour lesquels le groupe Ikea est en partenariat avec Parisot Dunkerque, filiale du groupe français Parisot, leader des fabricants de meubles en France).

Chiffre d’affaires consolidé du groupe Ikea unité : milliard d’euros

Le chiffre d’affaires du groupe Ikea a été multiplié par deux au cours de la période de référence (2000-2007).

9,510,4

11,0 11,3

12,8

14,8

17,3

19,0

6

8

10

12

14

16

18

20

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Date de clôture de l’exercice au 31/08 de chaque année

Source : Ikea

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 46

Répartition du chiffre d’affaires d’Ikea par région

unité : part en % du chiffre d’affaires en 2006

L’Europe est le principal débouché pour l’enseigne suédoise, avec 82% du chiffre d’affaires en 2006.

A mérique du Nord15%

Europe82%

Asie et A ustra lie3%

Source : Ikea

Activité en France Le groupe Ikea intervient sur le secteur de la distribution de meubles en France via la société Meubles Ikea France. Elle contrôle 19 magasins sur l’ensemble du territoire, et aspire aujourd’hui au développement de son réseau (ouvertures de 3 nouveaux magasins en 2008).

Stratégie du groupe La stratégie du groupe Ikea en France repose sur une densification du maillage du territoire. Pour ce faire, l’enseigne compte ouvrir de nouveaux magasins dans les années à venir et de rapprocher 50% des Français à une heure d’un magasin Ikea.

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 47

3.4. Les enseignes de jeune habitat Auchan : Alinéa

Auchan

CA consolidé 2006 35 milliards d’euros (+2,7% par rapport à 2005)

Actionnariat / Nationalité Famille Mulliez

Présentation du groupe Le groupe Auchan exploitait 395 hypermarchés et 720 supermarchés dans le monde mi-2007. Le parc a continué de s’agrandir en 2007, notamment du fait de l’expansion à l’international. A noter que le groupe réalisait 41,4% de son chiffre d’affaires en France, contre 61% en 2004. En France, Auchan exploite 120 hypermarchés Auchan et 411 supermarchés, dont 263 à l’enseigne Atac. Le groupe est également à la tête de 103 centres commerciaux gérés par Immochan, la filiale immobilière d’Auchan. Ce dernier contrôle également la banque Accord, qui dispose de 2,6 millions de clients.

Chiffre d’affaires consolidé du groupe Auchan

unité : milliard d’euros

Le chiffre d’affaires du groupe Auchan a progressé de 22% entre 2003 et 2006.

28,730,1 30,4

33,635,0

20

25

30

35

40

2003 2004 2004(*) 2005 2006

(*) Norme IFRS, Source : Groupe Auchan

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 48

Alinéa

CA 2006 221,4 millions d’euros

Actionnariat Groupe Auchan (84%)

Présentation du groupe Fondée en 1989, Alinéa est l’enseigne de mobilier et de décoration du groupe Mulliez (Auchan). Après une première implantation dans le sud de la France, l’enseigne aura mis plusieurs années avant de se développer dans le nord et surtout dans l’Ile-de-France. L’enseigne a mis en place une offre similaire à celle d’autres enseignes du jeune habitat (Ikea). La palette de mobilier couvre le mobilier (chambre, séjour, canapé, cuisine, salle de bains, etc.), le linge de maison, les accessoires, la décoration et les luminaires.

Quelques chiffres Nombre de magasins : 13 Surface totale de vente : 49 300 m² Surface moyenne de vente : 5 000 à 6 000 m² Effectif moyen : 70 employés

Chiffre d’affaires de la société Alinéa

unité : million d’euros, CA non consolidé

La multiplication des points de ventes a permis à l’enseigne d’accroître son chiffre d’affaires de plus de 110% entre 2003 et 2006.

63,375,4

102,4

139,2

180,8

221,4

50

75

100

125

150

175

200

225

250

2001 2002 2003 2004 2005 2006

Source : Greffes des Tribunaux de Commerce

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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3.4. Les enseignes du jeune habitat Habitat

Habitat

CA consolidé 2004 342 millions d’euros au 31/03/2005

Actionnariat Famille Kamprad

Présentation du groupe Inventé par le designer Terence Conran, Habitat a ouvert son premier magasin à Londres en 1964. Il aura fallu dix ans pour que l’enseigne s’implante à Paris dans le quartier Montparnasse. L’enseigne compte 23 magasins en France, ce qui représente un peu plus d’un quart du réseau de l’enseigne. Habitat a été racheté par la famille Kamprad (groupe Ikéa) en 1992. Après avoir traversé une période sombre, le groupe semble aujourd’hui redresser la barre que ce soit à l’international ou sur le marché français. Le groupe est implanté dans 4 pays en Europe avec un total de 73 boutiques : 39 au Royaume-Uni, 23 en France, 6 en Espagne et 5 en Allemagne.

L’enseigne L’enseigne se positionne sur le jeune habitat et est implanté en milieu urbain. Habitat distribue un ensemble de produits d’ameublement et de décoration imprégné des nouvelles tendances. Afin de se réaffirmer sur le marché français, l’enseigne a fait appel à certaines personnalités pour revaloriser certains produits (peluches pour les enfants imaginées par Christian Lacroix, lit pour enfant en forme de bateaux dessiné par Loïc Peyron).

L’offre En tant qu’enseigne de jeune habitat, l’offre de l’enseigne s’articule autour de l’ameublement et de la décoration :

Meubles de séjour Canapés, fauteuils et sièges Meubles de chambre Linge de maison Accessoires de décoration et Luminaires Articles pour la table (verres, couverts, assiettes, etc.)

Chiffre d’affaires d’Habitat France unité : million d’euros, CA non consolidé

Le chiffre d’affaires d’Habitat France a de nouveau reculé en 2005 (CA clos au 31/03/2006) pour s’établir à 144,5 millions d’euros, soit une baisse de 0,6% par rapport à l’année précédente.

153,8

147,2145,2 145,4 144,5

120

125

130

135

140

145

150

155

160

2002 2003 2004 2005 2006

CA au 31/03 de chaque année

Source : Greffes des Tribunaux de Commerce

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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3.5. Les enseignes d’équipement du foyer PPR : Conforama

PPR

CA consolidé 2006 17 931 millions d’euros (+1,1% par rapport à 2005)

Actionnariat / Nationalité Artémis (43%), Institutionnels (47%), Actionnaires individuels (10%)

Présentation du groupe Le groupe PPR est le leader européen de la distribution non alimentaire. Créé en 1963 à partir d’activités de négoce du bois le groupe Pinault, est rebaptisé Pinault-Printemps-Redoute en 1994 après les prises de contrôle des enseignes Conforama, Le Printemps, La Redoute et Finaref. PPR est entré dans le secteur du luxe en 1999 avec l’acquisition de 42 % du capital de Gucci Group pour atteindre 99,4 % en 2004. Simultanément, le groupe a cédé ses activités de distribution professionnelle et son pôle crédit et services financiers (Finaref). Ces opérations ont pris fin en 2004. Le groupe PPR s’est alors organisé autour de deux activités principales : le luxe et la distribution dont il se détache progressivement.

Chiffre d’affaires consolidé du groupe PPR unité : milliard d’euros

Malgré les cessions d’enseignes, le groupe PPR enregistre une progression timide de 1,1% de son chiffre d’affaires en 2006. Au premier semestre 2007, le chiffre d’affaires enregistré par le groupe s’élevait à 9,2 milliards d’euros (+5,6% par rapport à 2006).

16,316,5

17,0

17,818,0

14

15

16

17

18

19

2002 2003 2004 2005 2006

Source : Groupe PPR

La distribution : 80,1% du chiffre d’affaires

Loisirs et univers de la maison - Conforama (maison) - Fnac (produits culturels et informatiques : Fnac, Surcouf)

Habillement et bien-être - Redcats (vente à distance : La Redoute, Daxon, Cyrillus, Redcats US, etc.)

CFAO (distribution automobile et produits pharmaceutiques en Afrique et dans les DOM-TOM).

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 51

Luxe (Gucci Group) : 19,9% du chiffre d’affaires

Gucci Group intervient sur le segment haut de gamme du prêt-à-porter, de la maroquinerie, des bijoux ou encore des accessoires par le biais des marques Gucci, Yves Saint-Laurent, Sergio Rossi, Bottega Veneta, Stella McCartney, etc. C’est sur cette activité que le groupe compte se recentrer à long terme.

Répartition du CA de la grande distribution par activité… unité : part en % du CA total de la branche

… et par zone géographique unité : part en % du CA total de la branche

Produits culturels13,5%

Autres 20,8%

Produits électroniques et électroménager

28,4%

Mode et accessoires

21,8%

Ameublement15,5%

France54%

Afrique12%

Asie et Océanie1%

Europe (hors France)

22%

Amériques11%

Source : Groupe PPR, données 2006 Source : Groupe PPR, données 2006

Faits marquants Après la vente des magasins Printemps, une rumeur a circulé en septembre 2006 au sujet de la vente du réseau Fnac, ce qui permettrait au groupe PPR de se recentrer plus rapidement sur les métiers du luxe, mais le groupe a démenti la rumeur à la fin de l’année 2006.

Activités dans le secteur PPR intervient dans la distribution de produits blancs et bruns à travers deux enseignes : La Fnac et Conforama. Conforama (multispécialiste) offre des meubles, des produits bruns et de l’électroménager. L’offre de la Fnac concerne par contre les produits culturels et technologiques.

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 52

Conforama

CA consolidé 2006 3 275 millions d’euros (+4,3% par rapport à 2005)

Présentation du groupe Quarante ans après l’ouverture du premier magasin Conforama, l’enseigne comptait 177 magasins en France en 2007, dont 156 intégrés et 22 franchisés. Elle employait 15 543 collaborateurs à la fin de l’année 2006. Conforama est aussi présent dans les principaux pays européens, à travers 57 magasins : en Croatie (sous l’enseigne italienne Emmezeta), en Italie (enseigne Emmezeta principalement), en Espagne, au Luxembourg, en Pologne, au Portugal et en Suisse. Conforama s’affirme en tant que leader sur le marché de l’ameublement en France, et le numéro deux mondial de l’équipement de la maison. Son offre réunit l’ameublement classique et contemporain, l’électroménager, l’électrodomestique et la décoration.

L’offre Produits : meubles, petit et gros électroménager, produits d’électronique grand public, micro-informatique et décoration

Les ventes de meubles ont représenté 1 739 millions d’euros en 2006 (premier contributeur de l’activité de l’enseigne).

Services : SAV, carte de fidélité et de crédit, garantie de prix, livraison, location de camionnette.

Structures des ventes de Conforama en 2006 unité : part en % du chiffre d’affaires

Si Conforama reste une enseigne multispécialiste, plus de la moitié de son chiffre d’affaires est réalisée sur l’ameublement.

Produits électroniques

22,2%

Ameublement53,1%

Divers7,9%

Electroménager16,8%

Source : Groupe PPR, données 2006

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53

3.5. Les enseignes d’équipement du foyer Kesa Electricals : But

Kesa Electricals

CA consolidé 2006 6,8 milliards d’euros au 31/01/2007 (+13,3% par rapport à 2005).

Nationalité Royaume Uni

Présentation du groupe Créé en 2003 à partir de la scission du groupe britannique Kingfisher, Kesa Electricals est le troisième groupe de distribution de produits électrodomestiques en Europe. A travers ses différentes enseignes, le groupe Kesa distribue des produits d’ameublement, et d’électroménager. Parmi les six enseignes détenues par le groupe, deux sont des acteurs majeurs sur le marché français : Darty, leader sur le marché de l’électrodomestique et But pour le marché de l’ameublement. En Europe, le groupe possède quatre autres enseignes : Comet au Royaume Uni pour le marché de l’électrodomestique, BCC (Pays-Bas), Vanden Borre (Belgique) et Datart (République Tchèque et Slovaquie).

Enseignes Darty : Electroménagers et produits d’électronique grand public (39% du chiffre d’affaires du groupe)

But (13%du CA) Comet (37% du CA) BCC Vanden Borre Datart

Chiffre d’affaires consolidé du groupe Kesa Electricals (1) unité : milliard d’euros

Avec un chiffre d’affaires de 6,8 milliards d’euros au 31 janvier 2007, le groupe britannique s’appuie sur les enseignes Darty et Comet pour réaliser 76% de son activité.

5,4

5,86,0

6,8

4,0

4,5

5,0

5,5

6,0

6,5

7,0

2004 2005 2006 2007

(1) Comptes arrêtés au 31 janvier de chaque année.

Source : Kesa Electricals,

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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But

CA consolidé 2006 876,4 millions d’euros (exercice clos au 31/01/2007) (+3,6% par rapport à 2005)

Présentation du groupe Développé sous le mode de la franchise, But est un distributeur de premier plan d’électrodomestique. Créé en 1972, But a été racheté en 1999 par le groupe britannique Kingfisher et est rattaché depuis 2003 à Kesa Electricals. Début octobre 2007, la rumeur de cession de l’enseigne s’est confirmée, avec une proposition de rachat de 450 millions d’euros par le fonds d’investissement Merchant Capital. L’enseigne But comptait 227 magasins en France et plus de 3 750 employés en 2006. Trois plates-formes logistiques soutiennent l’activité de l’enseigne : Orléans (électrodomestique), Lyon (gros ameublement) et Dijon (autres produits d’ameublement).

Assortiment et services Produits : meubles, décoration, électroménager et EGP. Sur les produits électrodomestiques, But se situe sur une offre moyenne de gamme qui met en avant un bon rapport qualité-prix. Les produits privilégiés sont les téléviseurs à écran plat, les produits numériques « de base » et les accessoires.

Services : garantie, mise à disposition d’une camionnette ou d’une galerie, SAV, carte de fidélité et de crédit.

Faits marquants Le fonds d’investissement Merchant Capital a proposé à Kesa Electricals de racheter l’enseigne But au début du mois de septembre 2007. La vente de l’enseigne permettrait ainsi au groupe britannique de se recentrer sur ses activités stratégiques.

Chiffre d’affaires consolidé de But (1) unité : million d’euros

Tiré par le dynamisme de la demande, But a vu son chiffre d’affaires progresser de 3,6% en 2006.

773804

846876

500

600

700

800

900

2004 2005 2006 2007

(1) Comptes arrêtés au 31 janvier de chaque année.

Source : Kesa Electricals

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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3.6. Les enseignes généralistes Mobilier Européen / Fly / Atlas / Crozatier

Mobilier Européen

CA consolidé 2006 1 milliard d’euros

Actionnariat / Nationalité Famille Rapp

Présentation du groupe Le groupe mobilier européen compte trois principales filiales. La SA des Meubles Rapp est propriétaire des enseignes Atlas, Crozatier, Fly ainsi que d’un parc immobilier. La SA Mobilier Européen est le franchiseur de ces mêmes marques et chapeaute également la centrale d’achats. La SA SER (Société d’Exploitation Rapp) est à la tête du fonds de commerce qui exploite tous les magasins appartenant au groupe Rapp. Chacune des enseignes du groupe a un positionnement particulier : Atlas (généraliste), Crozatier (haut de gamme), Fly (jeune habitat). Le groupement Mobilier Européen regroupe un total de 3 600 employés et 270 magasins pour une surface de vente globale de 580 000 m2.

Activité du groupe Mobilier Européen est devenu le premier franchiseur de l’ameublement et le troisième distributeur de meubles sur le marché français. Outre le développement du réseau de franchisés et le déploiement d’une politique commune, le groupe Mobilier Européen table sur un accroissement de 50% de son chiffre d’affaires à un horizon de cinq ans, mais compte aussi accentuer la dimension éthique et environnementale et sociale.

Chiffre d’affaires de la société Mobilier Européen unité : million d’euros, CA non consolidé

Mobilier Européen a réalisé un chiffre d’affaires de 400,1 millions d’euros en 2005, en hausse de 3,7% par rapport à l’année précédente.

355,8369,1 362,1

385,8400,1

250

300

350

400

450

2001 2002 2003 2004 2005

Exercices clos au 31/03 de l’année suivante

Source : Greffes des Tribunaux de Commerce

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 56

Fly

CA 2006 548 millions d’euros

Actionnariat Groupe Rapp – Mobilier Européen

Présentation de l’enseigne

L’enseigne Fly se positionne sur le segment du jeune habitat et propose une large gamme de meubles s’inscrivant dans les tendances actuelles (lignes et couleurs). Au-delà de l’offre de meubles, Fly commercialise toute une gamme d’articles de décoration et de linge de maison. Le réseau de l’enseigne comptait au 01/09/2007 124 magasins en France (47 intégrés et 77 franchisés) et 27 magasins à l’international (3 en Espagne, 19 en Suisse et 5 au Canada).

Quelques chiffres Surface moyenne : 1 500 m² à 4 000 m² Effectif moyen : 6 à 15 employés Zone de population : 100 000 habitants

Atlas

CA 2006 280 millions d’euros

Actionnariat Groupe Rapp – Mobilier Européen

Présentation du groupe Atlas, enseigne historique du groupe Mobilier Européen, se positionne sur le moyen de gamme. C’est en 1964 que le 1er supermarché du meuble est ouvert à Kingersheim (Haut-Rhin) sous enseigne Rapp-Sumara. Le groupement d’achat Mobilier Européen est créé en 1969. C’est en 1973 qu’Atlas lance sa franchise.

Quelques chiffres Nombre de magasins : 54 Effectifs : 1 120 Surface de vente totale : 200 000 m² Nombre d’entrepôts : 2

Crozatier

CA 2006 120 millions d’euros

Actionnariat Groupe Rapp – Mobilier Européen

Présentation du groupe Dernière enseigne du groupe Mobilier Européen, Crozatier se positionne sur un segment haut de gamme. Créée en 1904, l’enseigne intègre le groupe Mobilier Européen en 1979. Crozatier distribue des produits rigoureusement sélectionnés selon des critères de qualité et s’appuie également sur le développement de relations privilégiées avec les clients.

Quelques chiffres Nombre de magasins : 57 en métropole (16 intégrés et 41 franchisés), 4 dans les DOM-TOM

Effectifs : 530 personnes Surface de vente totale : 85 000 m²

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57

3.6. Les enseignes généralistes UCEM : Monsieur Meuble

UCEM

Dirigeant Denis Gicquel (PDG)

Présentation L’Union Commerciale pour l’Equipement Mobilier (UCEM) est une centrale d’achats créée à la fin des années 90 qui compte parmi ses adhérents quatre enseignes généralistes : Tempo, Sweelit, Mobiclub et Monsieur Meuble.

Monsieur Meuble

CA 2006 232 millions d’euros

Appartenance UCEM

Présentation de l’enseigne

Le premier magasin Monsieur Meuble fut créé en 1959. Rattaché ensuite à l’Union Commerciale pour l’Equipement Mobilier, l’enseigne généraliste Monsieur Meuble dispose aujourd’hui d’un parc commercial relativement important de 135 magasins (franchisés et en propre). Le distributeur se positionne sur le segment du milieu et haut de gamme.

L’offre Monsieur Meuble distribue des meubles pour l’ensemble de la maison :

Meubles de séjour et salons Mobilier de chambre Rangements Literie (cadres de lits) Meubles d’appoints

Quelques chiffres CA moyen : 1,8 million d’euros Surface de vente moyenne : 1 300 m² Implantation : Zone commerciale (ZAC), périphérie

Répartition du CA par type de produits en 2006 unité : part en % du CA total

Plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’enseigne a été réalisée dans la vente de meubles meublants en 2006.

Salons30%

Meubles meublants

55%

Literie15%

Source : Annuaire de la franchise

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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3.7. Les enseignes spécialisées Nobia : Hygena

Nobia

CA consolidé 2006 1 725 millions d’euros

Nationalité Suède

Présentation du groupe Nobia est le premier fabricant européen de cuisines. Fondé en 1996, le groupe s’est développé par croissance externe avec, dernièrement, les acquisitions de Gower (Royaume-Uni) en 2004, de EWE-FM (Autriche) en 2005 et d’Hygena (France) en 2006. A la tête de 25 marques, Nobia est aujourd’hui organisé en 3 pôles d’activité régionaux : Royaume-Uni, Europe du Nord et Europe Continentale. Ces marques sont vendues, en grande majorité, par l’intermédiaire d’enseignes spécialisées en équipements de cuisine détenues en propre ou franchisées.

Chiffre d’affaires consolidé du groupe Nobia unité : million d’euros

Le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 25,3% entre 2005 et 2006.

453,9

916,51 061,6 1 026,0

1 254,41 376,7

1 725,0

100

300

500

700

900

1 100

1 300

1 500

1 700

1 900

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Source : Nobia

Répartition du CA par zone géographique en 2006 unité : part en % du CA total

Si le Royaume-Uni et la Scandinavie sont les marchés les plus importants pour le groupe Nobia, l’Europe continentale (essentiellement Allemagne, France et Autriche) dispose d’un potentiel de croissance très important.

Royaume-Uni35%

Europe continentale

31%

Scandinavie34%

Source : Nobia

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 59

Hygena

CA 2006 210,4 millions d’euros

Actionnariat Nobia Holding France

Présentation de l’enseigne

Réseau de distribution de meubles de cuisine et de salle de bains, Hygena a été créé par le groupe Britannique MFI en 1983 (date d’inauguration du premier magasin à Lille). L’enseigne a été reprise par Nobia en début d’année 2006. Cette acquisition a permis au groupe suédois de se positionner sur le marché de l’entrée et du milieu de gamme. Hygena est à la tête de 138 magasins intégrés (septembre 2007) et de 26 dépôts. L’objectif de l’enseigne est d’améliorer son maillage territorial et vise les 200 magasins en 2010. Hygena a notamment ouvert son premier point de vente parisien en mai 2007. L’enseigne va en outre progressivement revoir ses gammes de produits avec l’appui des stylistes de Nobia. Elle pourra à terme s’approvisionner dans l’une des 18 usines du groupe suédois (alors que le poids de son ancien groupe d’appartenance, MFI, dans les approvisionnements de l’enseigne française va progressivement diminuer pour finalement être réduit à zéro d’ici 2009).

L’offre L’offre de l’enseigne s’articule autour de trois catégories de produits : Les meubles de cuisine : 60% du CA L’électroménager : 35% du CA Les meubles de salles de bains : 5% du CA

Afin de garantir une offre complète, Hygena s’appui sur des partenariats avec les groupes de l’électroménager : Whirpool, AEG, Candy, Rosières.

Chiffre d’affaires d’Hygena unité : million d’euros, CA non consolidé

L’engouement des Français pour l’aménagement du logement et le regain d’intérêt pour la cuisine a été favorable à Hygena. Le chiffre d’affaires du cuisiniste a progressé de 59% entre 2002 et 2006.

132

166176

195

210

100

120

140

160

180

200

220

2002 2003 2004 2005 2006

Source : Greffes des Tribunaux de Commerce

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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3.7. Les enseignes spécialisées MDL International : Maison de la Literie

MDL International

Dirigeant Mr. Pierre Elmalek

Présentation du groupe Créé en 1981, Maison de la Literie International est un franchiseur spécialisé dans la distribution d’articles de literie (matelas et sommiers). Cette société est à la tête de l’enseigne Maison de la literie et plus récemment de Dosrama. Le groupe fabrique et commercialise également des articles sous sa propre marque.

Chiffre d’affaires de MDL International unité : millier d’euros

Le chiffre d’affaires du franchiseur a progressé plus rapidement en 2005 (+28%) et en 2006 (+24,5%) qu’au cours des années précédentes.

3 3963 925

4 4414 857

6 216

7 741

2 500

3 500

4 500

5 500

6 500

7 500

8 500

2001 2002 2003 2004 2005 2006

Source : Greffes des Tribunaux de Commerce

Maison de la Literie

CA 2006 110 millions d’euros

Appartenance MDL International

Présentation du groupe Avec une première ouverture en 1980, Maison de la Literie est rapidement devenu le réseau de magasin de vente au détail de literie le plus important. L’enseigne compte désormais 190 magasins, dont 145 franchisés et 45 unités en propre. Depuis 2001, le réseau est également présent au niveau international (Espagne et Etats-Unis), avec 8 magasins (6 en propre et 2 adhérents).

L’offre Maison de la Literie distribue des matelas et des sommiers positionnés sur le moyen et haut de gamme. Au sein de son offre figurent des marques à forte notoriété, telles que Epeda, Merinos, Dunlopillo, etc.

Quelques chiffres Zone d’implantation : zones d’activités commerciales CA moyen : 600 000 euros Surface de vente moyenne : 500 m² Nombre moyen de salariés : 2 Zone de chalandise minimale : 80 000

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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3.8. L’e-commerce Meubles.com

Meubles.com

Présentation du groupe Meubles.com est né de l’association d’Alain Touret (Meubles Darnal et Pierre Import) et de Michel Cariste (Dumeste Sièges et Levitan) en juin 2000 Le site est ouvert en août et devient la première enseigne française sur Internet totalement dédiée aux meubles (pure player). En octobre 2000, le groupe Carrefour entre dans le capital de la société à hauteur de 10%, et installe une borne de présentation de Meubles.com dans l’un de ses hypermarchés. Fin 2002, l’enseigne essuie un échec avec sa campagne publicitaire. Le marché français n’est encore prêt pour la vente sur Internet. Début 2003, l’enseigne est rachetée par Emery Jacquillat (président de Matelsom.com, spécialiste de vente de matelas sur Internet), qui met son savoir-faire à la disposition de l’enseigne (refonte du site, harmonisation avec Matelson.com). En 2004, l’offre est remodelée, le catalogue est davantage axé sur le mobilier contemporain, et des services à la clientèle sont développés. Le site devient le numéro 1 du mobilier en ligne. Meubles.com inaugure son nouveau site Internet en 2006 et développe de nouveaux services à la clientèle.

Spécificité Meubles.com dispose d’une organisation propre, lui permettant de pratiquer des tarifs 30% inférieurs aux prix de marché :

Pas de magasin ; Pas de stocks ; Pas d’intermédiaire.

L’offre Canapés et fauteuils Meubles (meubles TV, consoles, tables basses, décoration) Tables, chaises, bars et tabourets Lits et literie (lits, matelas, sommiers et linge de lit) Rangement (bibliothèques, étagères, commodes, buffets et

armoires) Bureaux (bureaux, rangements de bureau, chaises, etc.) Jardin (tables et chaises de jardin, relaxation, etc.) Collections (mobilier par style : contemporain, exotique, moderne,

etc.)

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 62

3.9. Ephéméride Les faits marquants du secteur Un secteur en mutation L’exercice 2006-2007 a été marqué par des changements

majeurs dans le secteur de la distribution de meubles. Entre le changement de propriétaire de But et l’ouverture du premier point de vente en France de l’enseigne danoise Jysk, mais aussi la diversification de Darty dans les meubles de cuisine, le paysage du secteur se modifie progressivement.

D’autres signaux témoignent des mutations qui touchent le

secteur : l’ouverture du dossier sur l’ouverture dominicale des magasins, l’inauguration de la ligne Est du TGV et son impact démographique, etc.

Dates Evénements

Le dossier concernant l’ouverture dominicale des magasins est étudié par le Secrétaire d’Etat à la consommation, Luc Chatel. Plusieurs enseignes de la distribution de meubles se sont associées pour soutenir ce projet, d’autant plus que l’enjeu est de taille : près de 25% du chiffre d’affaires est réalisé par les enseignes du meuble le dimanche (pour ceux déjà ouverts ce jour), soit le deuxième jour de la semaine le plus important en terme de fréquentation. Les distributeurs mettent également en avant les enjeux de l’ouverture dominicale sur l’emploi. Octobre 2007 La rumeur concernant la vente de l’enseigne But a été confirmée. L’enseigne de l’équipement du foyer a été mis en vente en juillet dernier par le groupe Kesa Electricals, et devrait être rachetée par le fons d’investissement britannique Merchant Capital pour 450 millions d’euros. Cette opération permettrait au groupe anglo-saxon de se recentrer sur la distribution de produits blancs et bruns (Darty) en dégageant un volume de liquidités important. Le fonds Merchant Capital est quant à lui propriétaire de plusieurs enseignes de distribution de meubles. Le suédois Ikea enregistre une performance remarquable pour son exercice 2006, avec une croissance de son chiffre d’affaires de 20%. Suite à un tel résultat, Ikea a déjà annoncé l’extension de son réseau en France : clé de voûte du développement de l’enseigne dans l’Hexagone.

Septembre 2007 La CDEC de la Marne prévoit l’ouverture de 80 000 m² de surface de vente dédiée aux meubles et à la décoration. Le déclencheur d’une telle « éclosion » est l’inauguration de la ligne Est du TGV et la croissance démographique de la région qui s’en suivra. Les zones commerciales de Cormontreuil, Thillois et Croix-Blandin accueilleront prochainement des enseignes telles qu’Ikea, Alinéa, Maison+, maison et Reflets ou encore l’enseigne de distribution de produits blancs et bruns Planète Saturn. Darty, l’enseigne phare du groupe britannique Kesa Electricals, se lance dans le mobilier pour la cuisine. Son premier showroom de1000 m² ouvre à Paris. L’enseigne spécialisée en produits blancs, bruns et gris s’attaque désormais au marché de la cuisine et propose une offre intégrale (meubles + appareils) et entend profiter de la vague qui touche l’univers de la cuisine. Juillet 2007 Conforama, leader français de l’équipement du foyer, a mis en place un plan de professionnalisation de ses chefs de produits. Afin de mieux coller à la demande des consommateurs et aux nouvelles tendances, les chefs de produits vont disposer d’une formation académique à la Reims Management School. L’enseigne compte notamment se renforcer sur la vente de cuisines, l’un des débouchés les plus dynamiques du moment.

Mai 2007

Le marché français a accueilli le premier magasin de l’enseigne de meubles danoise : Jysk. La première ouverture à Corbeil-Essonnes (91) s’est faite le 10 mai 2007. le magasin dispose d’une surface de vente de 1 000 m² et propose quelques 2 000 produits à prix attractifs, autour de trois univers ; la literie, le meuble et la décoration. Au total 6 ou 7 magasins devraient voir le jour en France cette année, et maillage territorial s’étendra à une soixantaine de points de vente d’ici 2010.

Mars 2007 Habitat, enseigne du jeune habitat, a renforcé son image avec l’ouverture de la première boutique dédiée à l’enfant avec sa collection « Very Important Products for Kids ». La boutique distribue des meubles et des accessoires pour les enfants lits, décoration, jeux et jouets, etc.

Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 63

3.10. Les compétiteurs Le classement des groupes Principaux groupes de la profession

Rang Groupes Contrôle, nationalité ou actionnariat connu

CA consolidé 2006 (ME)

1 AUCHAN Groupe Mulliez 42 100

2 IKEA Suède 19 000

3 PPR Artémis (43%), Institutionnels (47%), Actionnaires individuels (10%) 17 931

4 KESA ELECTRICALS Royaume-Uni 6 800*

5 NOBIA Suède 1 725

6 MOBILIER EUROPEEN Famille Rapp 1 000 (*) CA au 31/01/2007 Source : Xerfi Filiales des principaux groupes

Groupes Principales filiales et participations / enseignes

AUCHAN Alinéa

IKEA HOLDING FRANCE Ikea France

PPR Conforama

KESA ELECTRICALS But*

NOBIA Hygena, Poggenpohl

MOBILIER EUROPEEN Fly, Atlas, Crozatier (*) But a été mis en vente en juillet 20007 par son propriétaire. Une offre de reprise a déjà été déposée par le fonds d’investissement britannique Merchant Capital Source : Xerfi

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 64

3.10. Les compétiteurs Le classement des entreprises par chiffre d’affaires

Rang Sociétés Contrôle, nationalité ou actionnariat connu

CA non consolidé (ME) Clôture

1 CONFORAMA FRANCE PPR via Conforama Holding (99%) 2 040,2 31/12/2006

2 MEUBLES IKEA FRANCE

Ingka Holding (Pays-Bas) via Ikea Développement (50%) Ikea Holding France (50%)

1 563,8 31/08/2006

3 BUT INTERNATIONAL But (100%) 439,9 31/01/2007

4 MOBILIER EUROPEEN Meubles Rapp (99%) 400,1 31/03/2006

5 SER Mobilier Européen (99%) 376,7 31/03/2006

6 ALINEA Groupe Auchan (85%) Soparalinea (14%) 221,3 31/12/2006

7 HYGENA CUISINES Nobia (Suède) via Nobia Holding France (100%) 210,4 31/12/2006

8 SODICE EXPANSION PPR via Conforama Holding (100%) 154,3 31/12/2006

9 HABITAT FRANCE Habitat via Habitat Holding France (99%) 144,5 27/03/2006

10 SNFA Conforama Holding (66%) Sté De Gestion du Groupe Rabineau (14%) M Rabineau Alain (11%)

110,2 31/12/2006

11 NAM But (100%) 95,2 31/01/2006

12 FIGAP But (Cont.Maj.) M Garioud Alain (49%) 63,6 31/01/2007

13 SEDIF But (100%) 52,3 31/01/2006

14 SOEM But (100%) 50,6 31/01/2007

15 DBE CHAMPAGNE But (100%) 44,1 31/01/2006

16 SODICO

But (49%) Mme Villard Dominique (20%) Sté Financière Pinson (14%) M Pinson Christian (8%) Finema (4%) M Pinson Christophe (2%) M Pinson Jean (nd) M Villard Jean-Paul (nd)

43,7 31/01/2007

17 LOGICONFORT M Iman Erik (Cont.Maj.) 43,1 31/12/2005

18 COMADI Cafom (100%) 41,9 31/03/2005

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 65

Rang Sociétés Contrôle, nationalité ou actionnariat connu

CA non consolidé (ME) Clôture

19 LORRAINE EQUIPEMENT DE LA MAISON

But (100%) 32,0 31/01/2006

20 GUADELOUPEENNE DE DISTRIBUTION Cafom (100%) 31,4 31/03/2006

21 DIFFUSION AMEUBLEMENT MENAGER

But (100%) 28,9 31/01/2006

22 JACQUES MARINELLI Famille Marinelli (Cont.Maj.) 27,9 31/12/2005

23 SESAME DEVELOPPEMENT

Famille Morin (88%) Meubles Morin (7%) 26,9 30/09/2006

24 GRANGE Aga Foodservice Group (Royaume-Uni) (75%) M Mercier Dominique (25%)

24,2 31/12/2006

25 LA MAISON VERTE But (100%) 23,7 31/01/2006

26 DINDAR CONFORT Holdar (Cont.Maj.) 22,5 31/12/2000

27 SDMM nd 22,4 31/12/2005

28 MEUBLES RAPP Famille Rapp (100%) 21,9 31/03/2006

29 CONFORT 39 Famille Pyanet (Cont.Maj.) 21,0 31/12/2006

30 SDME Société Limousine Immobilière Et De Gestion (99%) 19,7 31/12/2004

31 AUX MEUBLES REUNIS Sa Bayle Et Cie (99%) 19,5 31/12/2005

32 CONFOREUNION

M Dindar Ahmed via Holdar (95%) M Dindar Chabbir (nd) M Dindar Hossein (nd) M Dindar Issop (nd) M Dindar Mahmud (nd) M Dindar Massoum (nd) M Dindar Moussa (nd) M Dindar Norman (nd) M Dindar Siddick (nd) M Dindar Sulliman (nd)

18,0 31/12/2001

33 INTERMEUBLES Bayle Et Cie (74%) Famille Magrez via Aux Meubles Réunis (25%)

17,6 31/12/2005

34 MORIN FRERES Meubles Morin (52%) 17,1 30/09/2006

35 DMC ROCHE Ets Roche Bobois International (100%) 17,0 31/12/2006

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 66

Rang Sociétés Contrôle, nationalité ou actionnariat connu

CA non consolidé (ME) Clôture

36 BOBOIS

D'AUJOURDHUI Ste Famille Chouchan via Ets Roche Bobois International (99%) 16,9 31/12/2006

37 SIFAS nd 16,2 30/09/2006

38 MAGAUD MEUBLE nd 16,1 31/08/2006

39 SAAM Ets Sofilec (Cont.Maj.) 15,7 30/09/2006

40 BRIVE ACTUEL M Tabarly Bernard (47%) Mme Briant Plazanet Marie-Franco (43%) Mme Tabarly Dominique (nd)

14,1 31/12/2005

41 ADOUR EXPLOITATION Adour Expansion (Cont.Maj.) 13,7 31/12/2005

42 DISTRILANDES Adour Expansion (Cont.Maj.) 13,6 31/12/2005

43 OMOTE Atmospheres Omote (Cont.Maj.) Spef Lbo (5%) 13,6 31/12/2006

44 BLANC DISTRIBUTION Simeda (96%) 12,7 31/03/2006

45 SODIPRAM

Hadley (Belgique) (60%) M Guillaume Denis (18%) M Durand Jean Paul (10%) M Romedenne Eric (10%) M Le Hodey Francois (nd) Strategies And Telecommunication (Belgique) via M Le Hodey Philippe (nd)

12,4 31/12/2006

46 CONFORT DECOR nd 12,4 30/09/2006

47 ETABLISSEMENTS CABANES

Cabanes Investissements (99%) Famille Cabanes (1%) 12,3 31/03/2006

48 UNIMAG CONFORT Unimag Sa Faure Et Cie (100%) 12,2 31/12/2005

49 SACNEY Chanut Gestion (96%) 12,2 31/12/2006

50 ATELIER 74 M Faure Robert (50%) M Mentrier Daniel (50%) 12,2 31/12/2006

Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 67

3.10. Les compétiteurs Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée

Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 50 premières entreprises du secteur. Le taux de valeur ajoutée exprime le rapport entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires.

Rang Sociétés Taux de valeur ajoutée (%)

CA non consolidé (ME) Clôture

1 ATELIER 74 52,8% 12,2 31/12/2006

2 MEUBLES RAPP 41,0% 21,9 31/03/2006

3 OMOTE 40,4% 13,6 31/12/2006

4 DMC ROCHE 34,6% 17,0 31/12/2006

5 HYGENA CUISINES 31,1% 210,4 31/12/2006

6 SODIPRAM 29,9% 12,4 31/12/2006

7 GRANGE 29,3% 24,2 31/12/2006

8 MEUBLES IKEA FRANCE 27,2% 1 563,8 31/08/2006

9 LA MAISON VERTE 26,6% 23,7 31/01/2006

10 SIFAS 26,3% 16,2 30/09/2006

11 MORIN FRERES 25,5% 17,1 30/09/2006

12 SODICE EXPANSION 25,3% 154,3 31/12/2006

13 ALINEA 25,1% 221,3 31/12/2006

14 NAM 24,3% 95,2 31/01/2006

15 JACQUES MARINELLI 24,0% 27,9 31/12/2005

16 SODICO 23,1% 43,7 31/01/2007

17 LOGICONFORT 22,8% 43,1 31/12/2005

18 SER 22,6% 376,7 31/03/2006

19 SAAM 22,5% 15,7 30/09/2006

20 SEDIF 22,4% 52,3 31/01/2006

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 68

Rang Sociétés Taux de valeur ajoutée (%)

CA non consolidé (ME) Clôture

21 SDME 22,2% 19,7 31/12/2004

22 CONFORT DECOR 22,2% 12,4 30/09/2006

23 DBE CHAMPAGNE 22,0% 44,1 31/01/2006

24 LORRAINE EQUIPEMENT DE LA MAISON 21,7% 32,0 31/01/2006

25 CONFORAMA FRANCE 21,5% 2 040,2 31/12/2006

26 DISTRILANDES 21,1% 13,6 31/12/2005

27 BRIVE ACTUEL 21,0% 14,1 31/12/2005

28 ETABLISSEMENTS CABANES 20,1% 12,3 31/03/2006

29 SNFA 19,8% 110,2 31/12/2006

30 FIGAP 19,6% 63,6 31/01/2007

31 HABITAT FRANCE 19,3% 144,5 27/03/2006

32 DIFFUSION AMEUBLEMENT MENAGER 18,2% 28,9 31/01/2006

33 ADOUR EXPLOITATION 18,0% 13,7 31/12/2005

34 COMADI 17,8% 41,9 31/03/2005

35 CONFORT 39 17,8% 21,0 31/12/2006

36 SESAME DEVELOPPEMENT 17,4% 26,9 30/09/2006

37 SOEM 17,2% 50,6 31/01/2007

38 AUX MEUBLES REUNIS 16,7% 19,5 31/12/2005

39 INTERMEUBLES 16,7% 17,6 31/12/2005

40 CONFOREUNION 16,2% 18,0 31/12/2001

41 BLANC DISTRIBUTION 15,8% 12,7 31/03/2006

42 SACNEY 15,6% 12,2 31/12/2006

43 DINDAR CONFORT 15,1% 22,5 31/12/2000

44 BOBOIS D'AUJOURDHUI 15,1% 16,9 31/12/2006

45 UNIMAG CONFORT 14,7% 12,2 31/12/2005

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 69

Rang Sociétés Taux de valeur ajoutée (%)

CA non consolidé (ME) Clôture

46 GUADELOUPEENNE DE DISTRIBUTION 11,4% 31,4 31/03/2006

47 MAGAUD MEUBLE 10,1% 16,1 31/08/2006

48 BUT INTERNATIONAL 7,6% 439,9 31/01/2007

49 SDMM 1,4% 22,4 31/12/2005

50 MOBILIER EUROPEEN -0,5% 400,1 31/03/2006

Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 70

3.10. Les compétiteurs Le classement des entreprises par taux de résultat net Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 50 premières entreprises du secteur. Le taux de résultat net exprime le rapport entre le résultat net et le chiffre d’affaires.

Rang Sociétés Taux de résultat net (%)

CA non consolidé (ME) Clôture

1 ATELIER 74 37,2% 12,2 31/12/2006

2 MEUBLES RAPP 31,2% 21,9 31/03/2006

3 SAAM 7,0% 15,7 30/09/2006

4 MEUBLES IKEA FRANCE 6,2% 1 563,8 31/08/2006

5 JACQUES MARINELLI 5,0% 27,9 31/12/2005

6 SODICE EXPANSION 4,5% 154,3 31/12/2006

7 HABITAT FRANCE 4,1% 144,5 27/03/2006

8 NAM 4,1% 95,2 31/01/2006

9 SIFAS 4,1% 16,2 30/09/2006

10 COMADI 4,0% 41,9 31/03/2005

11 DISTRILANDES 4,0% 13,6 31/12/2005

12 LOGICONFORT 3,9% 43,1 31/12/2005

13 SDME 3,8% 19,7 31/12/2004

14 SEDIF 3,4% 52,3 31/01/2006

15 DMC ROCHE 3,4% 17,0 31/12/2006

16 SNFA 3,3% 110,2 31/12/2006

17 LA MAISON VERTE 3,2% 23,7 31/01/2006

18 SODICO 3,1% 43,7 31/01/2007

19 OMOTE 2,9% 13,6 31/12/2006

20 HYGENA CUISINES 2,4% 210,4 31/12/2006

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 71

Rang Sociétés Taux de résultat net (%)

CA non consolidé (ME) Clôture

21 SDMM 2,3% 22,4 31/12/2005

22 MAGAUD MEUBLE 2,3% 16,1 31/08/2006

23 MORIN FRERES 2,1% 17,1 30/09/2006

24 ETABLISSEMENTS CABANES 2,1% 12,3 31/03/2006

25 DBE CHAMPAGNE 1,7% 44,1 31/01/2006

26 AUX MEUBLES REUNIS 1,7% 19,5 31/12/2005

27 SODIPRAM 1,7% 12,4 31/12/2006

28 CONFORAMA FRANCE 1,6% 2 040,2 31/12/2006

29 BUT INTERNATIONAL 1,6% 439,9 31/01/2007

30 DINDAR CONFORT 1,6% 22,5 31/12/2000

31 BRIVE ACTUEL 1,6% 14,1 31/12/2005

32 SESAME DEVELOPPEMENT 1,5% 26,9 30/09/2006

33 CONFORT 39 1,5% 21,0 31/12/2006

34 LORRAINE EQUIPEMENT DE LA MAISON 1,4% 32,0 31/01/2006

35 ADOUR EXPLOITATION 1,4% 13,7 31/12/2005

36 CONFORT DECOR 1,3% 12,4 30/09/2006

37 GRANGE 0,9% 24,2 31/12/2006

38 SACNEY 0,9% 12,2 31/12/2006

39 ALINEA 0,8% 221,3 31/12/2006

40 SER 0,6% 376,7 31/03/2006

41 CONFOREUNION 0,4% 18,0 31/12/2001

42 MOBILIER EUROPEEN 0,2% 400,1 31/03/2006

43 DIFFUSION AMEUBLEMENT MENAGER 0,1% 28,9 31/01/2006

44 INTERMEUBLES 0,0% 17,6 31/12/2005

45 BLANC DISTRIBUTION -0,4% 12,7 31/03/2006

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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Rang Sociétés Taux de résultat net (%)

CA non consolidé (ME) Clôture

46 SOEM -1,7% 50,6 31/01/2007

47 BOBOIS D'AUJOURDHUI -2,5% 16,9 31/12/2006

48 GUADELOUPEENNE DE DISTRIBUTION -2,6% 31,4 31/03/2006

49 UNIMAG CONFORT -2,6% 12,2 31/12/2005

50 FIGAP -5,4% 63,6 31/01/2007

Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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4. Sources d’information

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Meubles (distribution) – Novembre 2007

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Les organismes officiels

FNAEM Fédération française du Négoce de l’Ameublement et de l’Equipement de la Maison 59, rue Saint Lazare - 75009 Paris Tél. : 01.42.85.87.55 – Fax : 01.42.80.68.84 www.fnaem.fr

IPEA Institut de Promotion et d’Etudes de l’Ameublement 37, avenue Daumesnil - 75012 Paris Tél. : 01.46.28.21.21 – Fax : 01.46.28.22.04 www.ipea.fr

SNEC Syndicat National de l’Equipement de la Cuisine 10, rue du Débarcadère - 75852 Paris Cedex 17 Tél. : 01.40.55.13.76 - Fax : 01.40.55.13.77 www.snec.org

UNIFA Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement 26 bis, avenue Daumesnil - 750012 Paris Tél. : 01.44.68.18.00 – Fax : 01.44.74.37.55 www.unifa.org

VIA Valorisation de l’Innovation dans l’Ameublement 29-35, avenue Daumesnil - 75012 Paris Tél. : 01.46.28.11.11 - Fax : 01.46.28.13.13 www.via.fr

La presse spécialisée

Cuisign Aquadeco NSP 8, quai de Bir-Hakem - 94410 Saint Maurice Tél. : 01.43.97.95.23 – Fax : 01.43.97.20.07

LSA Libre Service Actualités 12-14, rue Médéric - 75815 Paris Cedex 17 Tél. : 01.56.76.43.00 www.lsa.fr

Mobilium NSP 8, quai de Bir-Hakem - 94410 Saint Maurice Tél. : 01.43.97.95.23 – Fax : 01.43.97.20.07

Points de Vente 84, boulevard de Sébastopol - 75003 Paris Tél. : 01.42.74.28.00 – Fax : 01.42.74.28.98 www.pointsdevente.fr

Univers Hebdo Univers Hebdo Mobilier Décoration Design Univers Presse 62, avenue Parmentier - 75011 Paris Tél. : 01.58.30.80.70 – Fax : 01.58.30.80.81 www.univers-hebdo.com

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Les sites des groupes et enseignes Alinéa www.alinea.fr Atlas www.atlas-meubles.tm.fr But www.but.fr Cinna www.cinna.fr Conforama www.conforama.fr Crozatier www.crozatier.com Cuisines Schmidt www.cuisines-schmidt.com Fly www.fly.fr Ikea www.ikea.com Habitat www.habitat.net Hygena www.hygena.fr Kesa Electricals www.kesaelectricals.com La Maison Coloniale www.lamaisoncoloniale.com Ligne Roset www.ligne-roset.com Meublena www.meublena.com Meubles www.atlas-meubles.tm.fr Maxiam www.groupemaxiam.fr Mobilier de France www.mobilierdefrance.com Mobilier Européen www.mobiliereuropeen.com Monsieur Meuble www.monsieur-meuble.com Nobia www.nobia.com PEM www.groupe-pem.com PPR www.ppr.com Roche Bobois www.roche-bobois.com Snaidero www.snaiderogroup.com

Les portails Ameublement www.ameublement.com Decofinder www.decofinder.com Meublefrance www.meublefrance.com

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5. Note méthodologique

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Traitement statistique et méthodes de prévisions

Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF). Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation. Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale : SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale. BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire. Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services. Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité économique. Nomenclatures d’activité La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les nomenclatures internationales : CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ; Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990. Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires » (secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours d’année 1994. Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été amené à effectuer ses propres estimations. Traitement des données statistiques Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles d’Entreprises ou des publications professionnelles. Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi :

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la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ; le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes. La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée. Le traitement de Xerfi sur ces données est double : homogénéisation des séries statistiques par redressement ; calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ; mise en valeur des cycles économiques ; dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels). Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est couramment utilisé. Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée est celle de production en volume. La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice. FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises. Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons : les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ; des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables. CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées. La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans. MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il se définit comme suit : MIA = Facturations - Exportations + Importations Cependant, cette notion pourtant très pertinente doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons : les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations, FAB pour les exportations) ; les décalages dans les périodes d’enregistrement ; les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques.

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TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national. Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100 TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN TCAM %= ((Xn/X1)1/(n-1) -1)*100 où X est la valeur et n le nombre des années LA METHODE DE LISSAGE Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile centrée. Méthodes de prévisions sectorielles Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ; positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ; étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes : - analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ; - analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ; examen du commerce extérieur : - analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ; - analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture économique dans les différents pays ; prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle. Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte. Principales sources officielles statistiques EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par : le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ; le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des transports ; le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ; le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des secteurs non-mentionnés ci-dessus.

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BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi. BMS : Bulletin Mensuel de Statistique : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits.

Traitement Xerfi des données financières Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience cumulée sur plusieurs centaines de secteurs. L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro » par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection d’échantillon, et de traitement de l’information financière. La disponibilité des comptes des sociétés Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées. Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les dispositions de l’article 293. L’identification de l’activité des sociétés Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions majeures. La constitution des échantillons Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles : - des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés, - des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées, - la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période, - des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels.

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Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions sectorielles. Méthode de traitement de l’information sur les sociétés La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales. Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire. L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple : confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.) Le traitement Xerfi des liasses fiscales : Postes et soldes de gestion

Correspondance Lignes Cerfa

n°30-3398 CHIFFRE D’AFFAIRES NET FL Ventes de marchandises FC - Coût des marchandises. -FS-FT =MARGE COMMERCIALE (*) + production vendue FF + FI + production stockée FM + production immobilisée FN =PRODUCTION (*) - Achats de mat. premières et approvisionnements. FU - Var. stocks de mat. prem. et approv. FV (= Coût des matières premières et approv.) =MARGE BRUTE - Autres achats et charges externes FW +Autres produits FQ - Autres charges GE = VALEUR AJOUTEE CORRIGEE + Subventions d’exploitation FO - Impôts et taxes FX - Frais de personnel corrigés (1) FY + FZ + HJ = EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION Solde reprises - dotations aux provisions FP - GB - GC - GD - Dotations aux amortissements GA EXCEDENT NET D’EXPLOITATION + Solde des opérations en commun + GH - GI + Produits financiers GP - Charges financières GU dont intérêts et charges assimilées GR (Solde des opérations financières) GV = RESULTAT COURANT AVANT IMPOT + Solde des éléments exceptionnels HD - HH - Impôt sur les bénéfices HK RESULTAT NET HN

(*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production immobilisée). (1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables.

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Ratios de gestion

Postes et soldes de gestion Correspondance Lignes Cerfa

Rotation des stocks (en jours) Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360 Pour tous les autres secteurs Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360 Crédit Client (en jours) (Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360 RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA Crédit fournisseur (en jours) Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360 RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW)

Le modèle Mapsis Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels, baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de Xerfi-Mapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur : 1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces pressions. 2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques du secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant : l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation concurrentielle du secteur, les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et monétaires, politique budgétaire etc.), les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification des fluctuations potentielles. L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication.

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Principales pressions concurrentielles qui déterminent le taux de marge brute

OPERATEURS AMONT

Nouveaux Substituts entrants Nouvelles capacités de production Exportations MARGE Comportements BRUTE dissidents

Importations

INDUSTRIES INTERMEDIAIRES et/ou DISTRIBUTION

MARCHES FINAUX