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Journal Butineur du 8 mars 2012
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LE BUTINEUR
À ce jour, 107 associations étudiantes au Québec sont en grève générale illimitée, ce qui totalise un nombre de 103 443 étudiants qui montrent leur insatisfaction par rapport à la hausse des frais de scolarité de 1625$ sur 5 ans annoncée par le gouvernement Charest.
Un hiver de grèves
ACCENTS RUSSES ET VODKA
Les aventures de Pierre-‐Olivier Bussières à Moscou.
Page 7
8 mars 2012 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
LE BUTINEURVolume 2, numéro 3
Plus d’informations dans cette édition spéciale
GGI 101
FAQ sur l e s conséquences possibles d’une grève générale illimitée.
Page 4
2005 VS 2012
L a c o m p a r a i s o n d ’ u n e étudiante ayant vécu deux sess ions de grèves e t manifestations.Page 6
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Le 1re mars dernier, quelques milliers d’étudiants se sont rassemblés dans les rues de Québec pour manifester contre la hausse des frais de scolarité.
Un photo-‐reportage par Jean-‐Philippe Duphily
Manifestation nationale
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L A H AU S S E D E S F R A I S D E SCOLARITÉ EST UN SUJET CHAUD À L ’ H E U R E Q U ’ I L E S T ! L E S MANIFESTATIONS, LES LIGNES DE PIQUETAGE, LES DÉBATS, ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LA HAUSSE ARRIVENT DE TOUS LES CÔTÉS. SUIVRE LE FIL N’EST PAS DE TOUT REPOS. VOICI DONC UN PETIT RÉSUMÉ POUR CEUX QUI SONT PEUT-‐ÊTRE UN PEU PERDUS… TOUT COMME MOI!
par Shanny Hallé• • •
Qu’est-‐ce que la GGI?
La grève générale illimitée est une cessation volontaire des cours dans le but de défendre les intérêts communs des étudiants, soit leur refus de l’augmentation des frais de scolarité de 1625$ sur 5 ans par le gouvernement du Québec. Dans le contexte de grève générale illimitée, la participation du campus doit atteindre une proportion importante et sa durée est illimitée, sa Uin n’a pas été déUinie, donc elle continue jusqu’à ce que les étudiants reçoivent une r é p o n s e f a v o r a b l e d u gouvernement ou encore lors des assemblées générales où les m e m b r e s d é c i d e n t s ’ i l s reconduisent la grève à nouveau.
À quoi sert la GGI?
Elle permet aux étudiants de se f a i r e e n t e n d r e p a r l e gouvernement. Ce moyen de pression est utilisé comme moyen de pression lorsqu’il n’y a plus de
terrain de négociation. Par une grève générale illimitée, les étudiants peuvent ainsi participer au débat politique sur la hausse des frais de scolarité. De plus, les étudiants perturbent l’économie ce qui va conséquemment faire réagir le gouvernement.Il n’y a pas beaucoup de moyens de pression que les étudiants peuvent prendre contre le gouvernement. C’est donc avec des actions directes qu’ils peuvent se faire entendre et se faire consulter pour les décisions politiques les concernant. La grève générale illimitée est un moyen de pression important s’il est supporté par un grand nombre d’étudiants. En effet, il peut causer le retard de l’entrée des élèves du secondaire
au cégep, et ensuite du cégep vers l’université. Ce blocage pourrait d é r é g l e r t o u t l e s y s t ème d ’ é du c a t i o n q u éb é c o i s , l e gouvernement a donc intérêt à régler la situation.
Est-‐ce que je vais perdre ma session?
L’annulation d’une session est très improbable, mais théoriquement c’est possible. Par contre, ce n’est jamais arrivé durant les grèves des années précédentes. Pour inciter les étudiants à ne pas aller en grève, le gouvernement menace l’annulation de la session pour que les étudiants retournent en classe. L’annulation d’une session est très d o m m a g e a b l e p o u r l e gouvernement et de plus, les conditions de travail du personnel enseignant qui est régi par les syndicats respectifs ne permettent pas un pro longement t rop maintenu de la session.
Comment agir face à une ligne de
piquetage?
Selon leur convention collective, le personnel enseignant se doit de se présenter à ses cours. En temps de grève, les enseignants ne doivent pas la franchir la ligne si cela peut
La grève
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porter atteinte à leur sécurité physique. Pour les étudiants qui ne manifestent pas, ils doivent également se présenter à leurs cours et juger de la situation sur place.Que se passe-‐t-‐il en ce moment?
S e l o n l e s i t e i n t e r n e t www.bloquonslahausse.com , le total des associations étudiantes
en grève illimitée aura atteint un total de 107 associations, soit environ 103 443 étudiants à terme du 5 mars 2012. L’ABEILL a un mandat de grève générale i l l imitée. Donc au moment où toutes les conditions du libellé seront atteintes, les é t ud i an t s du ba c ca l au réa t tomberont en grève. Chaque
semaine, il y aura d o n c u n e a s s e m b l é e générale pour déterminer si les é t u d i a n t s d é s i r e n t reconduire la grève à nouveau.Les conditions du libellé pour entrer en grève sont :1.Un plancher de grève de 35 000
é t u d i a n t s a u Q u é b e c2. Que le plancher de grève soit
réparti sur 3 campus du Québec (1 à l’intérieur et 2 à l’extérieur de Montréal)
3. Un plancher de grève de 4000 étudiants à l’Université Laval
4. Que les 4000 étudiants en grève soient répartis dans 3 facultés différentes
5. Qu’au moins 3 programmes responsables du BEILM soient en grève (ex : politique, histoire, économie, géographie, communication, anthropologie, etc.).
Il y a actuellement une ambiguïté concernant les conditions de la Uin de la grève, des précisions seront apportées au libellé à l’assemblée générale du 14 mars prochain pour décider si le BEILM entre ofUiciellement en grève générale illimitée ou non. Soyez présents!
ENTRE LES GUIRLANDES DE CARRÉS ROUGES ET LE PIQUETAGE, LA TENDANCE AU PAVILLON CHARLES D E K O N I N C K E S T C L A I R E ; BEAUCOUP D’ÉTUDIANTS SONT PRO GRÈVE ET FIERS DE L’ÊTRE! AU MILIEU DE TOUT CE MOUVEMENT, ON OUB L I E SOUVENT QUE CERTAINES ASSOCIATIONS ONT STATUÉ POUR LA HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ. LE BUTINEUR A RENCONTRÉ PHILIPPE POTHIER, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES É TUD I ANT S EN R E L A T I ON S INDUSTRIELLES.
par Sara Di Zazzo• • •
En septembre dernier, lors de l’assemblée générale des étudiants en relations industrielles, la position en faveur de la hausse des frais de scolarité a été adoptée. Dans les d e r n i è r e s s ema i n e s , s u i v a n t l ’ i m p o r t a n t m o u v em e n t d e mobilisation, quelques étudiants ont présenté une pétition au comité exécutif pour demander un nouveau vote. Une assemblée générale spéciale a eu lieu au cours de laquelle la position initiale a été reconduite et sera maintenue pendant un an. C’est un choix surprenant considérant l’historique pro-‐grève de ce bac et la tendance générale en sciences sociales.
Il peut parfois être difUicile de représenter une opinion controversée dans un conUlit qui bouleverse la communauté universitaire. En effet, Philippe Pothier nous afUirme que les étudiants de son bac sont souvent jugés pour le choix de leur association et il regrette l’attitude de certains mani fes tants qui mènent une campagne de salissage.Le 15 mars prochain aura lieu l ’ a s s emb l é e g é n é r a l e d ’ A S S (association des sciences sociales) et puisque RI en fait partie, le vote de grève d’ASS pourrait surpasser la décision prise par le bac. Les étudiants devront donc aller défendre leur point de vue pour s’assurer que leur décision ne soit pas révoquée.
Relations industrielles se positionnent pour la hausse
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AVRIL 2005, JE ME REVOIS DANS LE CORRIDOR DE MON CÉGEP, LE SOURIRE BÉAT ET L’EXCITATION AU MAXIMUM; LE GOUVERNEMENT A CÉDÉ! J’ENTENDS, CEPENDANT, DU COIN DE L’OREILLE UNE PERSONNE DIRE À SON AMI : « CE N’EST QUE PARTIE REMISE. À DANS 5 ANS, L O R S Q U ’ I L S V O U D R O N T AUGMENTER L E S F RA I S D E SCOLARITÉ». QUI AURAIT CRU QUE CES 5 ANNÉES SE SERAIENT PASSÉES AUSSI VITE… ET QUE JE SERAIS ENCORE À L’ÉCOLE!
par Marilyne Tremblay• • •
Février 2005, je suis étudiante au Cégep de Jonquière et je suis âgée de… (à bien y penser, je crois que ne préfère pas en parler…). Étudiante en arts, idéaliste et la tête dans les nuages. Ai-‐ je vraiment changé? Je me souviens de cet hiver 2005 alors que je commence à voir des gens protester; distribuer des tracts, tenir des réunions et faire de plus en plus de brouhaha. Je ne comprends pas tout de suite ce qui se passe et ce vers quoi on s’en va. J’apprends Uinalement vaguement la signiUication du petit carré r o u g e e t c e q u e c e r t a i n s revendiquent : le gouvernement Charest (eh oui, encore!) veut
couper 103 millions dans le programme des prêts et bourses (donc convertir les bourses des étudiants en prêts) aUin de faire baisser les impôts.
103 mi l l ions , ce n ’est pas beaucoup, ai-‐je alors pensé. Que veulent vraiment dire des chiffres mis hors de leur contexte? Je n’étais pas pour la grève, je n’étais pas contre… j’étais pour c om p r e n d r e l ’ e n j e u t o u t simplement. Il n’est pas facile d’être informé de façon claire et précise sur de tels sujets. Je tiens ici à souligner que Facebook, bien qu’il existait en 2 0 0 5 , n ’ é t a i t v r a im e n t p a s pratique courante (au Saguenay du m o i n s ! ) . L a grande différence avec 2012, sans tenir compte des protagonistes qui changent (sauf Jean Charest, quel a d o n ! ) , c ’ e s t l’utilisation des réseaux sociaux pour moyen de mobilisation.
L a r a p i d i t é à l a q u e l l e l ’ i n f o r m a t i o n , s i c e m o t correspond toujours, circule est impressionnante et pose de nouveaux déUis. Avant, nous faisions face à un manque criant de ressources pour partager nos idées. Maintenant, il s’agit plutôt de préserver l’intégrité et le respect. Il est si facile, en 2012, d’être la méchante belle-‐mère et d’inUliger des commentaires parfois déplacés à ceux qui
partagent une opinion différente. Il est facile de céder à la colère et il e s t par fo i s ardu d ’essayer d’entendre que nous avons tort. Même si les mots restent virtuels, l’impact chez l’autre demeure réel.
Où sont les débats sur la place publique? Où sont les VRAIES c o n f r o n t a t i o n s ? S i l e gouvernement n’entend pas les é t u d i a n t s a v e c l e u r s revendications, ceux-‐ci entre eux devraient montrer l’exemple. La mobilisation, la grève et tout ce
bazar, ce n’est qu’un avant-‐goût de la vraie vie politique. Des divergences, il y en aura toujours. Comme il y aura toujours des op in ions non fondées , des informations truquées, de la propagande et des gens qui s’y prendront de la mauvaise manière pour se faire comprendre.
Quand j’ai fait la grève générale illimitée pour la première fois en 2005, au-‐delà du gain social, j’ai compris des choses fondamentales que j’aimerais partager. Tout d’abord, ce n’est jamais en perdant patience, en criant ou humiliant
Réflexions cocasses et lucides sur 2005 et 2012
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quelqu’un qu’on réussi à faire valoir son point. Ensuite, bien que la cause nous tient à cœur, il faut avoir un peu de laisser-‐aller; être trop émotif et à Uleur de peau n’a jamais aidé à la cause. Aussi, il est nécessaire de faire un effort pour r e s t e r i n t è g r e e t a l e r t e intellectuellement; toutes les sources sont subjectives. Voilà pourquoi stimuler le dialogue entre les parties opposées s’avère essentiel. Finalement, l’aspect le plus primordial est l’importance de se mobiliser pour une cause que l’on croit juste. Avis aux pro-‐
grève ou pro-‐hausse : soyez Uiers d’appartenir à une génération capable de se mobiliser pour faire valoir ses convictions.Pour terminer, j’aimerais préciser q u e l a v i e e s t p a r s em é e d’évènements imprévus et que jamais nous ne pouvons être certains de l’avenir. Dans mon cas, lorsque j’ai fait la grève générale illimitée, je demeurais chez mes parents. L’avenir ne semblait pas me destiner aux prêts et bourses : je me dirigeais tranquillement vers mes études pour devenir animatrice de radio et ensuite me
caser, avoir des enfants, un chat, un chien, une piscine et une clôture blanche.
Me voilà, en 2012, Uinissant mon baccalauréat à l’Université Laval et heureuse bénéUiciaire des prêts et bourses. Dénouement quelque peu inattendu. Par contre, une chose demeure ; je suis bien contente de m’être levée tous les matins pendant près d’un mois pour avoir les acquis que j’ai maintenant. Merci aux étudiants qui se sont battus, car grâce à eux, j’ai pu continuer à étudier.
par Pierre-Olivier Bussières• • •
Il y a environ une semaine, j’étais au beau milieu d’une bande de j o y eu x a r c h i t e c t e s r u s s e s c o m p l è t e m e n t i v r e s q u i s’amusaient à m’expliquer à quel point leur pays était corrompu. Derrière nous, deux bandes de Uilles armées jusqu’à l’os de produits cosmétiques en tout g e n r e – a j o u t e z à c e l a l ’ immanquab l e f our rure – rivalisaient en chantant des airs de chants traditionnels russes. On pouvait voir leur âme millénaire se balader dans la pièce.
En russe, le mot pour « autre », c’est darogoi, et le mot pour « ami », c’est droug. Ça veut dire
que l’autre, c’est par déUinition ton ami. En français, le mot pour ami a son origine dans le latin amare, donc amour. L’autre, de son côté,
eh bien, c’est juste l’autre; soit l’espèce de sauvage inconnu qui se tient dans son coin et qui se sufUit à lui-‐même en tant qu’espèce
Au cœur de la Russie : la Grande Virée
Étudiant au BEILM, Pierre-‐Olivier Bussières complète présentement une deuxième session d’études à l’Université d’État des sciences humaines de Moscou. Alors que les élecIons présidenIelles du 4 mars dernier ont accordé la victoire à Vladimir PouIne, et que les manifestaIons sont nombreuses dans ceLe région du globe, il nous partage quelques unes de ses anecdotes.
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différente. Didactisme à part : en Russie, c’est exigé de tout le monde d’être par déUinition ami, alors quand un inconnu t’offre une bouteille de vodka (qu’il convient mâlement de Uinir jusqu’à la dernière goutte après ouverture), on court assez souvent la chance d’entamer une bagarre (en tout cas une offense grave) en refusant. Pour ceux que la vodka révulse, soyez indulgents : dans un pays qui a tout enduré, tout vécu, c’est elle qui a essuyé les larmes de la folie.
À Ivaatesvka, pas moins de 40 kilomètres en traUic constipé de Moscou, j’animais une conférence sur l’histoire du Québec. Tard dans la nuit, des truckeurs russes sont venus faire un petit hop pour la nuit. Trois d’entres eux ont tellement bu qu’ils s’étaient mis à végéter sur le corridor du 5e étage où ce cher Alexei m’avait servi son champagne français en pleurant aux larmes parce que je lui avais joué un petit air d’harmonica bien de chez moi. Un peu plus tard, j’en ai croisé un au rez-‐de-‐chaussée, équipé pour veiller tard avec 8
b o u t e i l l e s d’un demi-‐l i t r e d e Baltika et un r e g a r d d e loup affamé. Quand il m’a dit, le visage a u s s i p o l i que celui du c a m a r a d e P o u t i n e : D o b r e P a j a l o v a t s (bienvenue), m o n D i e u que j’ai eu p e u r . L a
guerre venait de commencer...j’ai été sauvé par 4 gracieuses jeunes femmes daguestanaises que je soupçonne encore de posséder des pouvoirs magiques.
On dit aussi que c’est un pays corrompu. Ce n’est jamais aussi vrai que quand vous commettez l’erreur de jouer un air de blues avec votre musique à bouche sur la Place Rouge devant deux armoires à glace du Ministère de l’intérieur. Des amies russes m’ont sauvé – peut-‐être ? – d’un jol i pot-‐de-‐vin.
Avec Sam et C h r i s t i a n , deux autres Q u é b é c o i s , nous sommes a l l é s e n U k r a i n e d e p u i s Moscou. 13 h e u r e s d e train, la nuit, en décembre à -‐ 1 2 9 8
degrés . Le cauchemar sans chau f fage . Pour pa l l i e r au problème, deux cosacks m’ont offert leur petit réchaux perso : deux bouteilles bien pleines. À chaque gorgée, je leur disais : bon d’accord, mais c’est la dernière. Il y en a eu pas moins de six dernières.
Rien à faire, ils voulaient beaucoup trop me parler de Wayne Gretski. Bordel. J’ai commis la bourde de leur dire qu’il était russe. Ils ont ri de moi pendant longtemps... Puis, parlant de pot de vin; peu après nos difUiciles adieux, un garde-‐frontière a demandé à examiner nos documents. L’homme a plissé le front d’un air préoccupé et m’a gentiment ordonné de le suivre dans un wagon fermé pour me demander de lui « échanger » de l ’ argent , contre une pet i te commission pas trop claire. Et moi de lui répondre – superbement idiot – mais bien sûr que je vais le changer mon argent, je sais bien que la monnaie est différente, il a soupiré comme un vieux père et a dit à l’hôtesse : Ah, les Américains.
Tout ça, ce n’était que le début.
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par Amélie Bélisle• • •
Le chinois
Cours disponibles :6 (Débutant I à Avancé II)Cours de culture disponibles :R e l i g i o n , s o c i o l o g i e , anthropologie, géographie, histoire, etc.
Personnellement, j’ai fait ce choix. Après l’anglais, j’étudie le chinois. Vu l’émergence de la Chine sur le p lan internat ional , c ’est la prochaine langue à étudier. C’est un choix qui ouvre des dizaines de portes supplémentaires dans le monde du travail.De p lus , c ’ es t une cu l ture enivrante. L’écriture qui est un art,
la religion palpitante, la cuisine… qu’on aime tant !Les cours sont bien structurés et couvrent tout ce dont on a besoin : l ’ é c r i t u r e ( h a n z i ; l e secret de cet art), l a g r amma i r e , l a culture. On lit, on écrit, on pratique. Dès la Uin du deuxième cours, on se sent déjà prêt pour un petit voyage dans ce merveilleux pays !Petit truc : regardez l’écriture chinoise et apprivoisez-‐la avant de débuter !
Les langues asiatiques du BEILM
Le japonais
Cours disponibles :6 (Débutant I à Avancé II)Cours de culture aussi disponibles :An th r opo l o g i e , h i s t o i r e , géographie, politique, etc.
Une étudiante de 1ère année au bac, Ann-‐Michèle, a pris le japonais comme deuxième langue après l’anglais. Elle l’a choisi principalement, car elle était déjà allée au Japon et voulait continuer son apprentissage. Elle souligne que le japonais est une langue elle aussi émergente sur le plan internat ional , donc ut i le à apprendre et mettre sur son CV! Elle souligne aussi le manque de personnes qui parlent le japonais à Québec, mais la pratique se fait assez bien en classe. De plus certains stages sont offerts au Japon.
Petits trucs : Pour vous faciliter l ’ a p p r e n t i s s a g e , e s s a y e z d’apprendre les hiragana et les katakana. Les écrire et les lire vous facilitera la vie. Outre l’écriture, apprendre le langage « poli/standard » avant le plus familier est une très bonne idée à envisager.
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D A N S L E C A D R E D U 1 0 E ANNIVERSAIRE D’EXISTENCE DU BACCALAURÉAT INTÉGRÉ EN ÉTUDES INTERNATIONALES ET LANGUES MODERNES, UNE SOIRÉE DE GRANDE ENVERGURE AURA LIEU LE 21 MARS DANS DEUX D I F F ÉRENTES S ECT IONS DU PAVILLON CHARLES DE KONINCK : UN CHIC 5 À 7 AVEC DIFFÉRENTS C H E F S D ’ E N T R E P R I S E S , P RO F E S S EUR S E T ANC I EN S ÉTUDIANTS DU BAC ET LE BAL DU PRINTEMPS QUI CONSISTE EN UN SOUPER AVEC ANIMATION ET SOIRÉE DANSANTE! ENTREVUE AVEC L ’ ORGAN I SAT EUR D E L’ÉVÈNEMENT ET VICE-‐PRÉSIDENT AUX AFFAIRES EXTERNES AU SEIN DU COMITÉ EXÉCUTIF, FÉLIX BOURRET!
par Rosalie Simard• • •
Le projet d’organiser une soirée pour le 10e anniversaire du BEILM s’est concrétisé au début de la session d’hiver par la création d’un comité formé d’étudiants du bac ayant pris l’initiative de souligner l’évènement. Ayant de l’expérience dans le domaine, Félix était tout indiqué pour être à la barre de cet évènement. Il a été pendant trois ans au pos t e d ’ ad jo in t aux opérations pour le Mondial des Cultures de Drummondville, et celui-‐ci aide considérablement au b o n f o n c t i o n n e m e n t d e l’organisation.
Divers moyens ont été entrepris aUin de Uinancer la soirée. D’abord, il y a la vente de billets pour les paniers d’alcool pour avoir la chance de remporter un des trois paniers aux
d i f f é r e n t e s t h é m a t i q u e s continentales dont l’Amérique, l’Europe et l’Afrique/Asie. Ceux-‐ci sont tous d’une valeur de 50$! De plus, les billets sont au coût de 5$ et d e 10$ pour t r o i s , e t s on t disponibles seulement au près des membres du comité organisateur de la soirée. Par contre, pour ce qui est de la vente de cotons-‐ouatés avec le logo du BEILM, Félix mentionne que ceux-‐ci ne seront pas disponibles à temps pour aider au Uinancement tel q u e p r é v u . N é a nmo i n s , l a c o n t r i b u t i o n d e q u e l q u e s commanditaires et collaborateurs, malgré une Uin d’année Uiscale, contribuera à achever la recherche de Uinancement.
Ainsi, la soirée de célébration du 10e anniversaire se scindera en deux parties. Il y aura d’abord un chic 5 à 7 au Hall Émile-‐Nelligan, au 3e étage du pavillon Charles-‐De Koninck. Cet évènement rassemblera divers entrepreneurs (avec un objectif d’en accueillir une dizaine) de milieux c o n n e x e s a u p r o g r a m m e universitaire. De plus le doyen de la Faculté des Lettres, des professeurs ainsi que d’anciens étudiants seront sur place. Il s’agit d’une opportunité incroyable de faire une multitude de rencontres passionnantes! Cet évènement professionnel est réservé exclusivement aux membres du bac. AUin d’assister au 5 à 7, il sufUit de contacter directement Félix par courriel et de réserver une place, car elles sont limitées.
Par la suite, dès 19 heures, il y aura le Bal du Printemps à l’Atrium du pavillon Charles-‐De Koninck. Cette fois-‐ci, le doyen de la Faculté des Lettres, ainsi que professeurs, administrateurs et gens impliqués
dans le bac y sont conviés! La suite de la soirée comprendra un souper q u a t r e s e r v i c e s a v e c u n e consommation gratuite. De plus, entre les divers services, la soirée sera ponctuée par que lques discours, de prestations et d’une série d’animations dont la majorité sera à thématique de danses folkloriques à travers le monde sur des musiques populaires. Tout au long de la soirée, il y aura la remise de quelques prix de présence et d’un grand prix d’une valeur de 1000$! De plus, il y aura la présence d’un vestiaire ainsi que d’un bar sur place. À la Uin du souper, un dj sera sur place et animera le reste de la soirée qui se terminera vers minuit!
Pour l’achat des billets, au coût de 20$, «il est important de rappeler aux gens qu’ils sont disponibles jusqu’au 14 mars au Bureau de la Vie étudiante, au local de l’ABEILL et auprès des divers membres du comité d’organisation! ».
Ainsi, grâce à l’implication de plusieurs étudiants du bac, le 10e anniversaire sera souligné de façon magistrale. Il est important de démontrer «qu’il ne s’agit pas d’une soirée de beuverie, mais plutôt une célébration sous une ambiance amicale, dynamique et festive! », tient à souligner Félix.
Les 10 ans du BEILM : Un évènement célébré en grand!
Plus d’infos5 à 7 Carrière
hLp://on.S.me/5a7carriere
Bal du Printemps -‐ 10e anniversaire
hLp://on.S.me/10beilm
Email : [email protected]
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Vox-pop — Votre intérêt pour la grève :
J CJe ne crois pas que la grève foncIonnera. Mais j'ai rien contre ceux qui font valoir leur opinion.
S GAbsolument aucun intérêt.
V BLa grève est la conséquence du gouvernement de ne pas vouloir discuter ou négocier avec les acteurs sociaux reliés à l'éducaIon post-‐secondaire. Il nous faut donc la poursuivre pour le forcer à revenir au moyen construcIf qu'est la discussion.
Fçs GLe rouge est une de mes couleurs préférées, ça me permet de m'habiller en rouge plus souvent.
M TLes thémaIques portant sur l ' é d u c a I o n m e t o u c h e n t personnellement, car je trouve qu’il s’agit d’un des moyens les plus accessibles pour pouvoir améliorer sa qualité de vie.
par Valérie Paquette• • •
Le po t l u ck i n t e rna t iona l de septembre dernier fut un franc succès alors pourquoi changer une formule gagnante? Le concept fut le même : autant de bouffe internationale… (ou pas!), de musique, de sourires, mais surtout autant d’alcool! Au menu : la
paskha, un gâteau traditionnel russe ; une salade indienne d’orzo au curry; des bananes plantains ; ainsi que des chips et du fromage en grains pour honorer nos traditions québécoises. Le piano trouvé dans un coin permis à certains de nous démontrer leurs talents musicaux alors que pour d’autres ce fut leurs talents de danse.
Bien évidemment il y eut la fameuse partie de beer pong et la traditionnelle sortie du jeudi au Pub. Malgré le faible taux de participation à cette activité, ce fut tout de même une belle soirée. L’année n’est pas encore terminée, le comité socio organisera encore quelques activités. Accourez en grand nombre aux prochaines !
Pot luck du 1er mars
Cst DJe suis solidaire. Mais, je considère que le mouvement n’a pas pris assez d’ampleur rapidement.
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VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, Le BuIneur a comme mandat d’informer les étudiants du Baccalauréat intégré en études internaIonales et langues modernes sur les iniIaIves prises au sein de l’associaIon étudiante, ainsi que sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du BuIneur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants moIvés désirant s’impliquer dans différentes sphères de la réalisaIon du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ? Communiquez-‐avec nous :
COLLABORATEURS
Correctrice : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Photographie : Jean-‐Philippe Duphily, Marie-‐Hélène Ratel
Montage : Alexandre Clément
Rédactrice en chef : Marie-‐Hélène Ratel
Merci à nos journalistes !
5000? 7000? 3000? Une poignée de manifestants? Bref, les staIsIques journalisIques lors d’événements de foules étant ce qu’elles sont, on peut déclarer que quelques milliers d’étudiants se sont rassemblés lors de la manifestaIon naIonale contre la hausse des frais de scolarité du 1re mars dernier. Outre une marche pacifique dans les rues de Québec, et la popularité de personnages épiques tels que Dumbledore sur les pancartes, une quesIon est restée sur plusieurs lèvres à la suite de l’événement : les gaz lacrymogènes ont-‐ils été lancés trop abusivement et rapidement? Alors que la manifestaIon Irait à sa fin et que la majorité des gens présents s’apprêtaient à se diriger vers les autobus, quelques manifestants ont tout de même conInué de s’approcher du périmètre sécurisé devant le parlement en brandissant des signes de « peace ». Résultat, une vingtaine de gaz lacrymogène ont été lancés, dont huit d’un trait. Avec le facteur vent parIculièrement présent, les gens rassemblés à l’écart ont eux aussi été affectés, dont quelques journalistes. Les deux députés de l’Assemblée naIonale présents sur place, Amir Khadir et Denis Trojer (affecté lui aussi par les gaz), ont déploré une uIlisaIon trop abusive de la part des policiers anIémeutes de la Sûreté du Québec. Le prochain rendez-‐vous est le 22 mars à Montréal, en espérant que ce dernier se déroule sans trop d’embrouilles!
Marie-Hélène Ratel
Éditorial – Manifestation et gaz
lacrymogènes vont de pair
par Jérémie Lebel• • •
Ô inUlation, offre de nos aïeuxTon prix est ceint d’intérêts glorieuxCar ton taux sait monter en UlècheEt il sait porter la courbeTon histoire est un vrai graphique
Des plus brillants revenus Et ta valeur en numéraireProtègera nos actifs et nos bonsProtègera nos actifs et nos bons!
Ô Inflation