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Actu Eco L actualité économique et nancière Du 5 au 11 octobre 2020 - 1 - Interrogations sur la reprise L’essentiel A la fin du confinement, l’activité a nettement rebondi. En Europe, ce redressement s’est surtout appuyé sur la consommation. Les ventes au détail sont ainsi restées très dynamiques en août dans la zone euro. Toutefois des signes d’essoufflement de la reprise en cours sont perceptibles. C’est vrai en France, l’Insee anticipant même une stagnation du PIB au 4 ème trimestre. Au Royaume-Uni, le PIB en août s’inscrivait encore 9 % sous son niveau de février. Dans de nombreux pays, la dégradation de la situation sanitaire conduit à restaurer des mesures contraignantes, qui pèsent lourdement sur certains secteurs (transport de voyageurs, restauration, activités culturelles). Dans cet environnement encore très compliqué et incertain, l’administration Trump a cette semaine soufflé le chaud et le froid au sujet d’un nouveau soutien à l’économie . Progressivement rassurés au cours de la semaine sur l’état de santé du président américain, les investisseurs se veulent aussi plutôt optimistes sur la possibilité de la mise en place de nouvelles mesures même si l’échéance de l’élection présidentielle est très proche. Cela a soutenu les indices boursiers qui se sont redressés. De son côté, le prix du pétrole est reparti à la hausse mais cela tient plutôt à des restrictions sur l’offre qu’à un surcroît de demande. Par ailleurs, notre Focus s’intéresse cette semaine à la situation économique de deux pays d’Amérique latine, une région qui a payé un lourd tribut à la crise sanitaire. La situation des finances publiques s’est ainsi dégradée ces derniers mois au Brésil et en Argentine, cette dernière ayant fait une nouvelle fois défaut en mai dernier sur le remboursement de sa dette. Alain Henriot Niveau le 09/10/2020 Taux refi BCE (%) 0.00 Stable Taux des Fed Funds US (%) 0 - 0,25 Stable Euribor 3 mois (%) -0.51 Stable OAT 10 ans (%) -0.27 Baisse CAC 40 (points) 4 946.8 Hausse Euro (1 € = …$) 1.18 Hausse Pétrole (baril de Brent en $) 42.7 Hausse Variation sur la semaine Pour recevoir automatiquement nos publications par mail, abonnez-vous ! CLIQUEZ ICI

A c t u E c o Interrogations sur la reprise...A c t u E c o Du 5 au 11 octobre 2020 L’actual ité économi que et financière- 1 - Interrogations sur la reprise L’essentiel –

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Act uEcoL’actualité économique et financière

Du 5 au 11 octobre 2020

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Interrogations sur la reprise

L’essentiel – A la fin du confinement, l’activité a nettement rebondi. En Europe, ce redressement

s’est surtout appuyé sur la consommation. Les ventes au détail sont ainsi restées très dynamiques en août dans la zone euro. Toutefois des signes d’essoufflement de la reprise en cours sont perceptibles. C’est vrai en France, l’Insee anticipant même une stagnation du PIB au 4ème trimestre. Au Royaume-Uni, le PIB en août s’inscrivait encore 9 % sous son niveau de février. Dans de nombreux pays, la dégradation de la situation sanitaire conduit à restaurer des mesures contraignantes, qui pèsent lourdement sur certains secteurs (transport de voyageurs, restauration, activités culturelles). Dans cet environnement encore très compliqué et incertain, l’administration Trump a cette semaine soufflé le chaud et le froid au sujet d’un nouveau soutien à l’économie. Progressivement rassurés au cours de la semaine sur l’état de santé du président américain, les investisseurs se veulent aussi plutôt optimistes sur la possibilité de la mise en place de nouvelles mesures même si l’échéance de l’élection présidentielle est très proche. Cela a soutenu les indices boursiers qui se sont redressés. De son côté, le prix du pétrole est reparti à la hausse mais cela tient plutôt à des restrictions sur l’offre qu’à un surcroît de demande. Par ailleurs, notre Focus s’intéresse cette semaine à la situation économique de deux pays d’Amérique latine, une région qui a payé un lourd tribut à la crise sanitaire. La situation des finances publiques s’est ainsi dégradée ces derniers mois au Brésil et en Argentine, cette dernière ayant fait une nouvelle fois défaut en mai dernier sur le remboursement de sa dette.

Alain Henriot

Niveau le

09/10/2020

Taux refi BCE (%) 0.00 Stable

Taux des Fed Funds US (%) 0 - 0,25 Stable

Euribor 3 mois (%) -0.51 Stable

OAT 10 ans (%) -0.27 Baisse

CAC 40 (points) 4 946.8 Hausse

Euro (1 € = …$) 1.18 Hausse

Pétrole (baril de Brent en $) 42.7 Hausse

Variation sur

la semaine

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À RETENIR CETTE SEMAINE

FRANCE – Plafonnement de l’activité en vue

Après un vif ressaut à la sortie du confinement, l’activité commencerait à marquer le pas. Dans les enquêtes de conjoncture, les chefs d’entreprise se sont montré récemment de plus en plus prudents pour les mois à venir, allant même jusqu’à envisager un tassement de l’activité avant la fin de l’année. L’Insee estime qu’en septembre la perte d’activité était encore de 4 % par rapport à son niveau d’avant crise. Surtout, l’institut n’anticipe pas de nouveau rattrapage à court terme, notamment en raison d’une situation sanitaire qui conduit à un durcissement des contraintes. En outre, cette évolution d’ensemble masque une situation très dégradée dans certains secteurs. C’est surtout le cas pour le transport de voyageurs, l’aéronautique, l’hébergement-restauration et les activités culturelles, secteurs pour lesquels la perte d’activité est encore en moyenne de l’ordre de 20 %, près de 40 % pour les agences de voyages et presque de 50 % pour la production cinématographique. C’est ainsi quasiment 10 % de l’économie qui fonctionne au ralenti.

Perte d’activité par rapport au niveau d’avant crise

ZONE EURO – Le rebond des ventes au détail se poursuit

En août, les ventes au détail en volume ont encore fortement augmenté (+4,4 % par rapport à juillet). Durant les deux mois d’été, elles se sont ainsi inscrites nettement au-dessus de leur niveau d’avant crise. Les ménages auraient ainsi réalisé des achats de rattrapage qu’ils n’avaient pu effectuer durant le confinement. Leur taux d’épargne a ainsi doublé entre le 4ème trimestre 2019 (12,4 %) et le 2ème trimestre 2020 (24,6 %). Les achats d’automobiles ont aussi rebondi mais ils restent en retrait par rapport à l’année 2019.

Alain Henriot

ETATS-UNIS – Creusement du déficit commercial

Le déficit commercial américain est ressorti en août à 67,1 Md$, au plus haut depuis 14 ans (+30 % sur un an). Depuis le début de l’année, il se monte à 421,8 Md$ (399 md$ sur janvier-août 2019). Le rebond de l’activité favorisé par le plan de soutien à destination des ménages et des entreprises, stimule la consommation de biens importés tandis que la demande externe se redresse lentement. En effet, les importations américaines de biens et services évoluaient en août 8,5 % en deçà de leur niveau enregistré un an auparavant, alors que les exportations demeurent inférieures de 18,3 % à leur niveau de l’été 2019. Cette dégradation du solde commercial est notamment alimentée par le creusement du déficit bilatéral avec l’Asie du Sud-Est, notamment avec le Vietnam. L’administration américaine vient d’ailleurs d’ouvrir une enquête sur les pratiques commerciales de ce pays qui pourrait déboucher sur une hausse des droits de douane.

Romain Sarron

ROYAUME-UNI – Une reprise poussive

Le Royaume-Uni est un des rares pays dans le monde à publier une estimation mensuelle de l’évolution du PIB. En août, ce dernier a progressé de 2,1 % par rapport à juillet. Cette progression peut paraitre forte mais elle traduit en réalité un essoufflement de la reprise de l’activité intervenue après la levée partielle des contraintes sanitaires au début de l’été. Cela est d’autant plus vrai qu’une partie de cette croissance s’explique par le vif rebond de l’activité dans les restaurants encouragée par une subvention accordée par le gouvernement pour les repas pris à l’extérieur. En août, le niveau du PIB demeurait ainsi 9,2 % sous son niveau de février (contre -5 % pour la France à la même date).

Alain Henriot

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À RETENIR CETTE SEMAINE

AMERIQUE LATINE – La faible marge de manœuvre brésilienne et les vieux démons de la dette argentine

Comptant près d’un tiers de l’ensemble des décès liés à l’épidémie de coronavirus, l’Amérique latine devrait aussi payer le prix économique de la crise sanitaire. A l’image du Chili, de la Colombie et du Pérou qui ont enregistré des chutes de PIB au 2ème trimestre de 14,1 %, 15,7 % et 30,2 % respectivement sur un an, le Brésil et l’Argentine doivent dorénavant relancer leur économie tout en faisant face aux défis structurels déjà présents avant la crise.

Le Brésil manque de marges de manœuvre

Frappé par un des foyers épidémiques les plus importants de la planète, le Brésil, qui compte désormais plus de 150 000 décès liés à la Covid-19, a vu son flux de nouvelles contaminations quotidiennes nettement diminuer depuis le point haut atteint courant juillet (~50 000). Après avoir connu une contraction du PIB de 11,4 % au 2ème trimestre, par rapport au T2 2019, la levée progressive des mesures sanitaires par les gouverneurs d’Etat a permis à l’activité économique de reprendre son cours. Ainsi, les ventes au détail ont dépassé leur niveau de 2019 en progressant de 6,1 % sur un an en août, signe de la reprise de la consommation des ménages. Sur la même période, la production industrielle restait quant à elle en retrait de 1 %.

Les politiques économiques, tant monétaires que fiscales, deviennent essentielles pour soutenir et relancer l’économie à long terme. Néanmoins, les autorités semblent manquer de marges de manœuvre à ce sujet. En effet, au niveau fiscal, le plafond de dépense établi en 2016 et visant à limiter le déficit public brésilien réduit significativement les possibilités de relance de la part du gouvernement. Dans le même temps, toute remise en question de cette loi risquerait d’engendrer une fuite importante de capitaux de la part des investisseurs qui craignent une croissance non contrôlée de la dette brésilienne. Cette dernière a d’ailleurs beaucoup progressé depuis le début de la crise, passant de 77% du PIB en février à 87% en juillet. Côté monétaire, la banque centrale brésilienne (BCB) a nettement assoupli sa politique depuis le début de l’année en baissant de 250 points de base son taux directeur (2 % au 6 août 2020). Néanmoins, de nouvelles baisses de taux risqueraient de fragiliser la stabilité financière du pays, la BCB a donc opté pour la mise en place d’indications prospectives lors de sa réunion de septembre. La politique monétaire devrait

ainsi demeurer accommodante pour une période prolongée, la BCB restant néanmoins vigilante à une dépréciation trop importante du real brésilien. Ce dernier s’est d’ailleurs déprécié de 40 % face au dollar depuis fin 2019, à 5,6 réaux/dollar.

L’Argentine négocie sa sortie de crise

L’un des rares pays de la région avec une tendance toujours haussière du nombre de nouveaux cas positifs au coronavirus, l’Argentine a entamé fin septembre son 8ème mois de confinement partiel. Malgré des mesures sanitaires strictes depuis le 20 mars, l’épidémie de Covid-19 ne semble pas montrer de signe d’inflexion, plongeant un petit peu plus encore l’économie dans la difficulté. Après un recul du PIB de 2,5 % en 2018 et de 2,2 % en 2019 respectivement, le gouvernement argentin prévoit une nouvelle baisse de 12,1 % en 2020, aggravant par la même occasion la vulnérabilité financière du pays. En mai, cette dernière s’est caractérisée par le 9ème défaut de remboursement de la dette souveraine de l’histoire du pays et le second depuis les années 2000. Aujourd’hui estimée à 89 % du PIB, la dette publique a donc fait l’objet d’un accord de restructuration avec les principaux créanciers du pays au mois d’août. Cet accord devrait permettre un allègement de son poids à hauteur de 38 Md$ (soit environ 8,5 %du PIB) sur les dix prochaines années mais pour assurer sa stabilité financière il faudra aussi que l’Argentine trouve un nouvel accord avec le Fond Monétaire International au sujet de la facilité de crédit obtenue en 2018.

En parallèle, le nouveau gouvernement du Président Fernandez doit faire face à une inflation très importante, avoisinant les 54 % en 2019 et qui devrait se maintenir au-dessus de 40 % en 2020. De plus, malgré les contrôles de capitaux, les restrictions aux importations et les soutiens aux exportations, la monnaie argentine continue de subir des pressions à la baisse. Le peso argentin s’est ainsi déprécié de 28 % face au dollar américain depuis le début de l’année, à 77 pesos/$, d’autant que les réserves de changes pouvant permettre de juguler ces fluctuations ont d’ores et déjà subi une forte baisse (-35 %) depuis leur point haut observé fin 2018. Ce contexte n’apparaît donc pas opportun pour les entreprises étrangères qui sont de plus en plus nombreuses à quitter le pays, diminuant par la même occasion le volume d’investissements étrangers.

Thibaud Marie-Regnault

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L’ACTUALITÉ DES MARCHÉS

PETROLE – L’offre en baisse, le prix en hausse

Le cours du baril de Brent de la mer du Nord a augmenté de 3,8$ sur la semaine, à 42,7$ (+9,8 %). Cette progression provient principalement des perturbations de production observées aux Etats-Unis et en mer du Nord. En effet, l’ouragan Delta a entrainé l’évacuation des travailleurs dans le Golfe du Mexique, privant ainsi le marché d’environ 1,5 Mbj. D’autre part, les grèves survenues dans plusieurs entreprises d’extraction norvégiennes ont elles-aussi réduit l’offre globale de pétrole, participant à la hausse du prix de l’or noir.

Thibaud Marie-Regnault

BOURSE – La perspective d’une relance aux Etats-Unis soutient les cours

Seul véritable catalyseur à court terme, la perspective de mesures de relance (plan global ou à défaut mesures ciblées) a animé les grandes Bourses mondiales cette semaine. Le S&P 500 a gagné 3,8 %. La progression est encore plus marquée pour les valeurs technologiques dont l’indice de référence (Nasdaq) progresse de 4,6 %. L’Euro Stoxx 50 gagne 2,6 % d’un vendredi à l’autre tandis que le CAC 40 reprend 2,5 %, clôturant ainsi la semaine à 4 947 points.

TAUX A LONG TERME – Légère tension aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, le regain d’appétit pour le risque de la part des investisseurs s’est traduit par une hausse du rendement des T-Notes de 8 points de base (pb), à 0,78 % en fin de semaine. La prudence est restée de mise sur les marchés obligataires européens en lien avec des chiffres de production industrielle décevants. Les rendements des Bonos espagnols et des BTP italiens abandonnent respectivement 5pb et 8pb à 0,17 % et 0,71 %. Les taux à 10 ans du Bund (-0,53 %) et de l’OAT (-0,27 %) sont restés stables.

CHANGE – Baisse du dollar

Les anticipations de relance outre-Atlantique et la perspective d’une victoire de J. Biden ont tiré le dollar à la baisse (-0,9 % à 1,18 $/€). Profitant de la faiblesse du dollar, le yuan a clôturé la semaine sur un plus haut de 18 mois (6,69 yuans/$). La banque centrale chinoise vient toutefois d’annoncer qu’elle réduirait à zéro le taux des réserves obligatoires pour les institutions financières afin de contrer le renchérissement de sa monnaie de référence. La parité euro/livre est restée très stable à 0,91 £/€, marque d’un certain attentisme. Alors que les négociations doivent aboutir rapidement pour éviter un no deal, de nombreux points de blocage demeurent.

Romain Sarron

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REPERES

BOURSE

Plus bas Plus haut 09/10/20 En Depuis le En Depuis le

ETATS-UNIS en 2020 en 2020 2019 1/1/2020 2019 1/1/2020

Dow Jones 18 591.93 29 551.42 28 586.90 22.3% 0.2% 25.2% -5.0%

S&P 500 2 237.40 3 580.84 3 477.13 28.9% 7.6% 31.9% 2.0%

Nasdaq Composite 6 860.67 12 056.44 11 579.94 35.2% 29.1% 38.3% 22.4%

JAPON

Nikkei 225 16 552.83 24 083.51 23 619.69 18.2% -0.2% 21.5% -2.4%

ZONE EURO

Euro Stoxx 50 2 385.82 3 865.18 3 273.12 24.8% -12.6%

France (CAC 40) 3 754.84 6 111.24 4 946.81 26.4% -17.3%

Allemagne (Dax 30) 8 441.71 13 789.00 13 051.23 25.5% -1.5%

Espagne (IBEX 35) 6 107.20 10 083.60 6 950.90 11.8% -27.2%

Italie (FTSE MIB) 14 894.44 25 477.55 19 595.38 28.3% -16.6%

EUROPE

FTSE 100 (RU) 4 993.89 7 674.56 6 016.65 12.1% -20.2% 19.3% -25.6%

Stoxx 279.66 433.90 370.35 23.2% -10.9%

MONDE

MSCI-Monde 1 602.11 2 494.10 2 447.76 25.2% 3.8% 28.1% -1.6%

MSCI-Emerging Markets 758.20 1 146.83 1 122.51 15.4% 0.7% 18.1% -4.5%

NIVEAUX PERFORMANCE

en monnaie locale en euros

TAUX À LONG TERME

Taux à 10 ans déc-19 sept-20 02-oct 09-oct

Allemagne -0.27 -0.49 -0.54 -0.53

France 0.04 -0.21 -0.26 -0.27

Italie 1.39 0.98 0.79 0.71

Espagne 0.45 0.29 0.22 0.17

Etats-Unis 1.86 0.68 0.69 0.78

Japon -0.02 0.02 0.02 0.03

Royaume-Uni 0.78 0.22 0.25 0.28

TAUX DE CHANGE

Taux de change déc-19 sept-20 02-oct 09-oct

1 euro = ... dollars 1.11 1.18 1.17 1.18

1 euro = ... yens 121.23 124.43 123.38 124.79

1 euro = ... sterling 0.85 0.91 0.91 0.91

1 dollar = ... yens 109.10 105.60 105.33 105.59

1 sterling = ... dollars 1.31 1.30 1.29 1.30

1 dollar = ... yuans 7.01 6.81 6.79 6.69

COURBE DES TAUX FRANÇAIS

déc-19 sept-20 02-oct 09-oct

Zone euro - taux

interbancairesdéc-14 janv-19 févr-19 févr-19

EONIA -0.46 -0.47 -0.47 -0.47

Euribor 3 mois -0.40 -0.49 -0.51 -0.51

France - taux des

emprunts d'Etat*déc-14 janv-19 févr-19 févr-19

3 mois -0.64 -0.57 -0.59 -0.63

6 mois -0.64 -0.59 -0.60 -0.61

1 an -0.59 -0.57 -0.58 -0.63

2 ans -0.63 -0.63 -0.66 -0.68

3 ans -0.59 -0.64 -0.67 -0.69

4 ans -0.52 -0.61 -0.64 -0.66

5 ans -0.40 -0.58 -0.62 -0.63

7 ans -0.21 -0.46 -0.51 -0.52

10 ans 0.04 -0.21 -0.26 -0.27

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Direction de la Stratégie et de l’Innovation – Direction des études économiques :

Philippe Aurain, Directeur des études économiques

Alain Henriot, Responsable des études économiques

Romain Sarron, Adjoint au responsable des études économiques

Flore Deschard, Économiste

Thibaud Marie-Regnault, Economiste

Ranto Rabeantoandro, Chargé d’études statistiques sur les marchés de l’épargne, du crédit et de l’immobilier

Les analyses et prévisions qui figurent dans ce document sont celles du service des Etudes Economiques de La Banque Postale. Bien que ces informations soient établies à partir de sources considérées comme fiables, elles ne sont toutefois communiquées qu’à titre indicatif. La Banque Postale ne saurait donc encourir aucune responsabilité du fait de l’utilisation de ces informations ou des décisions qui pourraient être prises sur la base de celles-ci. Il vous appartient de vérifier la pertinence de ces informations et d’en faire un usage adéquat.

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