1
A côté de la maison d’arrêt, un accueil deux en un Après notre immersion en prison la semaine dernière, découverte cette fois-ci du lieu où de nombreux bénévoles de Caritas/ Secours catholique passent du temps avec les familles de détenus de la maison d’arrêt de Strasbourg, juste avant que celles- ci n’accèdent aux parloirs. D’un côté, une lourde et mas- sive porte opaque, où il faut montrer patte blanche pour espérer la voir s’ouvrir. De l’autre, une baie vitrée derrière laquelle jouent quelques en- fants, éclairés par les rayons du soleil. Inutile de préciser quel endroit nous a paru le plus attirant. On franchit le seuil. Bienvenue dans ce qu’on appelle «L’ac- cueil des familles ». Autre- ment dit, une grande salle sur deux niveaux, aménagée dans le prolongement même de la maison d’arrêt de Strasbourg. Des chaises et des bancs un peu partout, quelques plantes vertes, des distributeurs de su- creries et dans le fond, une rangée de casiers. Le tout, dans un joyeux brouhaha. Un tableau qui ferait presque penser au hall d’entrée d’une piscine municipale... Assises derrière une table, le sourire bienveillant de Martine et Annick invite à s’asseoir et entamer la conversation. Ce samedi-là, les deux retraitées sont de permanence à «L’ac- cueil des familles ». « C’est vrai qu’il y a de l’anima- tion, de la vie. On n’a pas le temps de s’ennuyer », rigole la première. A peine a-t-elle terminé sa phrase qu’une jeune femme lui demande de l’aide pour faire fonction- ner le casier. La prison : «des codes à connaître» Entre temps, Annick a eu le temps de présenter le fonc- tionnement de ce lieu singu- lier. Les personnes qui se ren- dent en prison pour visiter un proche incarcéré, ont la pos- sibilité de passer un peu de temps à l’« accueil des fa- milles ». Un lieu ouvert du mardi au samedi, de 8h du matin à 18h le soir. Des bé- névoles de Caritas se relayent en binôme aux heures d’ou- verture : à Strasbourg, il y 34 places au parloir par session (deux le matin et trois l’après- midi). Elles peuvent donc ac- cueillir jusqu’à 170 familles par jour. « C’est un peu comme dans un aéroport. Il y a des codes à connaître, des horaires stricts à respecter. Il faut d’abord s’inscrire sur les bornes, ensuite il y a l’appel à l’entrée de la prison. Et en- suite seulement, on accède au parloir, pour quarante- cinq minutes. Ce n’est pas forcément évident de sa- voir tout ça », explique An- nick. « Il s’agit de rassurer les personnes qui viennent ren- dre visite à un détenu. Sur- tout celles pour qui c’est la première fois ». C’est le cas de Mélanie*, âgée d’une trentaine d’années, ve- nue avec son fils de trois ans. Originaire du Nord de l’Alsace, la jeune maman vient au par- loir pour rendre visite à son compagnon, en attente de jugement depuis quelques semaines à la maison d’arrêt. Un peu déboussolée, elle s’approche de la table des bé- névoles. Comme souvent à Caritas, la discussion se noue autour de petits biscuits et d’une tasse de café. Mélanie a ramené quelques vêtements pour son compagnon. «Je suis impatiente, mais j’ai aussi un peu peur. Je ne connais vraiment pas le monde de la prison. J’espère que ça va bien se passer ». Même si elles ne l’accompa- gneront pas de l’autre côté de la grosse porte opaque, Mar- tine et Annick se veulent ras- surantes. «Vous allez passer au détecteur de métaux. Surtout, n’oubliez pas de laisser votre téléphone et vos clés dans le casier », di- sent-elles à la jeune femme. Inquiète, aussi, de la réaction de son enfant, lorsqu’il verra pour la première fois son père dans ce milieu si parti- culier. Problèmes d’adultes, mots d’enfants Les deux retraitées invitent alors la jeune femme à gravir quelques marches, pour se rendre à la Mezzanine, nom donné au Lieu d’Accueil En- fants-Parents (LAEP), situé donc juste au-dessus de « l’ac- cueil des familles ». Là-haut, on retrouve Gaëlle L’Hermitte, éducatrice de jeunes enfants et responsable du LAEP. Un lieu unique en France, dans la mesure où il est directement lié à la maison d’arrêt toute proche. « La Mezzanine, c’est un endroit qui permet une écoute personnalisée, aussi bien pour les parents que pour les enfants. Ici, on s’adapte à chaque situation. Il y a notamment des ma- mans à la recherche de re- pères, qui veulent retrouver un équilibre lorsque leur compagnon est emprisonné. Il s’agit de les soutenir pour restaurer l’autorité paren- tale, parfois mise à mal par l’absence de la figure pater- nelle », explique la responsa- ble, secondée par quelques bénévoles, qui ont suivi une formation approfondie. Car les situations auxquelles ils sont confrontés sont parfois complexes, et demandent une certaine empathie. Les questions autour des en- fants sont particulièrement sensibles, mais la Mezzanine est dotée de plusieurs outils, notamment des livres, pour aborder ces sujets délicats avec des mots d’enfant. «De nombreux enfants qui vien- nent ici ne savent pas que leur père est en prison. Ce n’est pas toujours simple pour la mère de l’annoncer », explique Sandrine, 29 ans, psychologue clinicienne de formation et bénévole depuis un an à la Mezzanine. Son ami Corentin, 24 ans, lui aussi bénévole, a voulu s’engager pour se rendre utile : « j’avais du temps libre, et ça m’in- téressait d’être confronté à ce milieu que je ne connais- sais pas. L’accueil se fait sur la base du volontariat. Nous avons des familles qui nous rendent visite régulièrement, et d’autres qu’on ne verra qu’une seule fois ». Pour quelques minutes seu- lement, ou pendant des après-midi entières, les équipes de Caritas n’ont qu’un leitmotiv : accueillir, écouter, avec chaleur, humanité et bienveillance, des individus au parcours de vie souvent tourmenté. Gautier Traber * le prénom a été modifié 6 - l’ami hebdo 17 mars 2019 L’Eglise présente aux réalités carcérales (2) En bas, l’accueil des familles tenu chaque jour par Caritas. Et à la Mezzanine, un lieu d’accueil personnalisé, égale- ment géré par l’association. Une bénévole avec un enfant, à l’accueil des familles : « il faut de la patience, de l’empathie. Savoir poser les limites ». A l’étage, un lieu d’accueil individualisé, pour enfants et parents, en fonction des besoin de chacun. PHOTOS DR Sur le seuil de Sa maison Chaque semaine, une messe (à l’initiative de l’association Joseph Guerber) est célébrée dans la région de Saverne par le Chanoine Charles Diss pour les intentions de nos abonnés et en souvenir de nos collaborateurs et de nos lecteurs défunts pour qu’ils re- posent dans la lumière et la paix du Seigneur. - Pour la paix dans le monde, - A st Christophe, st Antoine et st Joseph qu’ils protègent ceux qui, quotidiennement, pren- nent la route, - Pour les âmes du purgatoire les plus délaissées, - A Notre-Dame de Lourdes pour qu’elle soutienne tous les malades et les personnes en maison de retraite, qu’elle leur donne force et courage ainsi qu’au personnel soignant, - Merci pour des grâces obte- nues, - Pour les défunts des familles, - Pour une meilleure entente entre frères et sœurs, - Pour une sœur qui a perdu son mari et qui est malade, qu’elle arrive à surmonter son chagrin, - Prions pour des neveux et nièces, qu’ils soient heureux dans leur vie de couple avec leurs enfants, - Prions pour un couple uni de- puis 13 ans, que rien ne puisse les séparer et qu’il reste en bonne santé. Bitten und Danksagungen BASSEMBERG: M. Vincent SIFFERLIN (44) BATZENDORF: M. Ernest PFLUMIO (84), M. Christophe CREMMEL (48) BENFELD: Mme Jeanne STEIB née Cherassu (95), Mme Jeanne KELLER née Herrgott (96) BERGBIETEN: Mme Yvonne GUTFREUND née Schmitt (85), M. Raymond STOCKI (76) BISCHHEIM: Mme Made- leine ATZENHOFFER née Starck (90), M. Jean KLEIN (81) BISCHOFFSHEIM: M. Pierre HESS (84) BOERSCH: Mme Anne-Marie KAEHLIN née Sengel (89) DURRENENTZEN: M. Hubert MEYER (62) EBERSHEIM: M. Bernard IS- SELE (72) FRIESENHEIM: Mme Justine BECK née Klein (86) GAMBSHEIM: M. Jean GIU- DICELLI (90), Mme Margue- rite MARTZ née Roth (90) GRESSWILLER: Mme Marie- Madeleine BURGER née Stoeckel (90) HAGUENAU: Mme Lucie WALTER (88), Mme Marie-An- toinette STEPHAN (79), Mme Mathilde DREYER (99), M. Emmanuel GIRRAULT (50), Mme Nathalie SCHULTZ née Hassenfratz (43), Mme Jeanne PETER née Walter (92) HERBITZHEIM: M. Gérard ZIMMERMANN (86) HOCHFELDEN: Mme Marie- Paulette LORENZ (81) HOERDT: Mme Marinette JUND (89) ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN: M. Maurice SCHMIDT (62), Mme Alice SCHAAL née Gillig (98), Mme Augustine CHRIST née Rohmer (88) INNENHEIM: Mme Valentine KOPP née Metz (97) JETTERSWILLER: Mme Marie CASPAR née Mildenberger (97) KILSTETT: M. Marcel LAAS (92) KRAUTERGERSHEIM: M. Ro- bert GOEPP (83) KRIEGSHEIM: M. René FALK (81) LAMPERTHEIM: Mme Marie- Thérèse JENNER née Hassel- mann (90) MARCKOLSHEIM: Mme Anna HABERKORN née Schmitt (92) MARIENTHAL: Mme Yvonne STEINBAUER née Muller-Lo- quen (91) MEISTRATZHEIM: Mme Marie-Jeanne FRITSCH née Lutz (91), M. Roland LEDER- MANN (69) MINVERSHEIM: Mme José- phine DERSE née Dersé (91) MOLSHEIM: M. Charles JUNG (92) MONSWILLER: M. Marc FAESSEL (71) MUNDOLSHEIM: M. Marcel PARISOT (84) NIEDERHASLACH : M. Gé- rard FORNER (89) NIEDERLAUTERBACH: M. Aloyse VETSCH (81), M. Jo- seph RICHTER (92) OBERNAI: Mme Alice KIEF- FER (87) OBERSCHAEFFOLSHEIM: M. Willy STAUB (89) OHLUNGEN: M. Antoine GLUCK (92), Mme Marie- Odile ANSTETT (95), Mme Marlène ANSTETT (64) OSTWALD: Mme Elvire DIS- TEL (65) ROSHEIM: Mme Marguerite VONSCHEIDT née Siffert (92) ROUNTZENHEIM: M. Jean- Louis HOEHN (56) SCHEIBENHARD: Mme Yvonne FISCHER née Schalck- Schmitt (88) SCHERWILLER: Mme Hen- riette HINSINGER née Habe- rer (85) SCHILTIGHEIM: Mme Viviane WERNER née Holschuh (85), Mme Marie-Louise RAPP née Daubenberger (79) SCHWEIGHOUSE-SUR- MODER: Mme Georgette HEINRICH née Gangloff (95) SELESTAT: M. Michel KISSEN- BERGER (76) SERMERSHEIM: M. Georges FISCHER (86) SOUFFLENHEIM: M. Jean- Pierre GOETZMANN (67), Mme Pascale AMBOS née Riff (54) STRASBOURG: M. Jean HURST (84), Père Julien MANSION (87), Mme Made- leine BLANCHER (99) STRASBOURG Elsau: Mme Madeleine WENDLING née Becker (96) STRASBOURG Neudorf: Mme Marie-Louise HOLTZ- MANN née Huss (72) STRASBOURG Neuhof: M. Robert KOEBEL (81) WEILER: M. Frédéric BACKENSTRASS (90) WEITBRUCH: Mme Jeanne WEIBEL née Klieber (95) Obersaasheim C’est avec douleur que l’équipe du service abonnements et portage vient d’apprendre la disparition de Mme Marie-Anne HILDWEIN née Weymann décédée à l’âge de 93 ans. Durant de très longues années, et jusqu’en 1993, Mme HILDWEIN a distribué fidèlement l’AMI DU PEU- PLE chaque semaine. Elle était bien connue auprès de nos abonnés de OBERSAASHEIM. L’AMI Hebdo présente ses plus sincères condoléances à toute sa famille. Nous garderons de Mme HILDWEIN un souvenir agréable et dévoué.

A côté de la maison d’arrêt, - Caritas Alsace...A côté de la maison d’arrêt, un accueil deux en un Après notre immersion en prison la semaine dernière, découverte cette

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: A côté de la maison d’arrêt, - Caritas Alsace...A côté de la maison d’arrêt, un accueil deux en un Après notre immersion en prison la semaine dernière, découverte cette

A côté de la maison d’arrêt,un accueil deux en un

Après notre immersion en prison la semaine dernière, découverte cette fois-ci du lieuoù de nombreux bénévoles de Caritas/ Secours catholique passent du temps avecles familles de détenus de la maison d’arrêt de Strasbourg, juste avant que celles-ci n’accèdent aux parloirs.D’un côté, une lourde et mas-sive porte opaque, où il fautmontrer patte blanche pourespérer la voir s’ouvrir. Del’autre, une baie vitrée derrièrelaquelle jouent quelques en-fants, éclairés par les rayonsdu soleil. Inutile de préciserquel endroit nous a paru leplus attirant.On franchit le seuil. Bienvenuedans ce qu’on appelle «L’ac-cueil des familles ». Autre-ment dit, une grande salle surdeux niveaux, aménagée dansle prolongement même de lamaison d’arrêt de Strasbourg.Des chaises et des bancs unpeu partout, quelques plantesvertes, des distributeurs de su-creries et dans le fond, unerangée de casiers. Le tout,dans un joyeux brouhaha. Untableau qui ferait presquepenser au hall d’entrée d’unepiscine municipale...Assises derrière une table, lesourire bienveillant de Martineet Annick invite à s’asseoir etentamer la conversation. Cesamedi-là, les deux retraitéessont de permanence à «L’ac-cueil des familles ». «C’estvrai qu’il y a de l’anima-tion, de la vie. On n’a pas letemps de s’ennuyer», rigolela première. A peine a-t-elleterminé sa phrase qu’unejeune femme lui demandede l’aide pour faire fonction-ner le casier.

La prison : «descodes à connaître»

Entre temps, Annick a eu letemps de présenter le fonc-tionnement de ce lieu singu-lier. Les personnes qui se ren-dent en prison pour visiter unproche incarcéré, ont la pos-sibilité de passer un peu detemps à l’« accueil des fa-milles». Un lieu ouvert dumardi au samedi, de 8h dumatin à 18h le soir. Des bé-névoles de Caritas se relayenten binôme aux heures d’ou-verture : à Strasbourg, il y 34places au parloir par session

(deux le matin et trois l’après-midi). Elles peuvent donc ac-cueillir jusqu’à 170 famillespar jour.«C’est un peu comme dansun aéroport. Il y a des codesà connaître, des horairesstricts à respecter. Il fautd’abord s’inscrire sur lesbornes, ensuite il y a l’appelà l’entrée de la prison. Et en-suite seulement, on accèdeau parloir, pour quarante-cinq minutes. Ce n’est pasforcément évident de sa-voir tout ça», explique An-nick. «Il s’agit de rassurer lespersonnes qui viennent ren-dre visite à un détenu. Sur-tout celles pour qui c’est lapremière fois».C’est le cas de Mélanie*, âgéed’une trentaine d’années, ve-nue avec son fils de trois ans.Originaire du Nord de l’Alsace,la jeune maman vient au par-loir pour rendre visite à soncompagnon, en attente dejugement depuis quelquessemaines à la maison d’arrêt.Un peu déboussolée, elles’approche de la table des bé-névoles. Comme souvent àCaritas, la discussion se noueautour de petits biscuits etd’une tasse de café. Mélaniea ramené quelques vêtementspour son compagnon. « Jesuis impatiente, mais j’ai

aussi un peu peur. Je neconnais vraiment pas lemonde de la prison. J’espèreque ça va bien se passer».Même si elles ne l’accompa-gneront pas de l’autre côté dela grosse porte opaque, Mar-tine et Annick se veulent ras-surantes. «Vous allez passerau détecteur de métaux.Surtout, n’oubliez pas delaisser votre téléphone etvos clés dans le casier», di-sent-elles à la jeune femme.Inquiète, aussi, de la réactionde son enfant, lorsqu’il verrapour la première fois sonpère dans ce milieu si parti-culier.

Problèmes d’adultes,mots d’enfants

Les deux retraitées invitentalors la jeune femme à gravirquelques marches, pour serendre à la Mezzanine, nomdonné au Lieu d’Accueil En-fants-Parents (LAEP), situédonc juste au-dessus de « l’ac-cueil des familles». Là-haut,on retrouve Gaëlle L’Hermitte,éducatrice de jeunes enfantset responsable du LAEP. Unlieu unique en France, dans lamesure où il est directementlié à la maison d’arrêt touteproche. «La Mezzanine, c’est

un endroit qui permet uneécoute personnalisée, aussibien pour les parents quepour les enfants. Ici, ons’adapte à chaque situation.Il y a notamment des ma-mans à la recherche de re-pères, qui veulent retrouverun équilibre lorsque leurcompagnon est emprisonné.Il s’agit de les soutenir pourrestaurer l’autorité paren-tale, parfois mise à mal parl’absence de la figure pater-nelle», explique la responsa-ble, secondée par quelquesbénévoles, qui ont suivi uneformation approfondie. Carles situations auxquelles ilssont confrontés sont parfoiscomplexes, et demandent unecertaine empathie.Les questions autour des en-fants sont particulièrementsensibles, mais la Mezzanineest dotée de plusieurs outils,notamment des livres, pouraborder ces sujets délicatsavec des mots d’enfant. «Denombreux enfants qui vien-nent ici ne savent pas queleur père est en prison. Cen’est pas toujours simplepour la mère de l’annoncer»,explique Sandrine, 29 ans,psychologue clinicienne deformation et bénévole depuisun an à la Mezzanine. Son amiCorentin, 24 ans, lui aussibénévole, a voulu s’engagerpour se rendre utile : «j’avaisdu temps libre, et ça m’in-téressait d’être confronté àce milieu que je ne connais-sais pas. L’accueil se fait surla base du volontariat. Nousavons des familles qui nousrendent visite régulièrement,et d’autres qu’on ne verraqu’une seule fois».Pour quelques minutes seu-lement, ou pendant desaprès-midi entières, leséquipes de Caritas n’ont qu’unleitmotiv : accueillir, écouter,avec chaleur, humanité etbienveillance, des individusau parcours de vie souventtourmenté.

Gautier Traber* le prénom a été modifié

6 - l’ami hebdo 17 mars 2019

L’Eglise présente aux réalités carcérales (2)

En bas, l’accueil des familles tenu chaque jour par Caritas.Et à la Mezzanine, un lieu d’accueil personnalisé, égale-ment géré par l’association.

Une bénévole avec un enfant, à l’accueil des familles : « ilfaut de la patience, de l’empathie. Savoir poser les limites».

A l’étage, un lieu d’accueil individualisé, pour enfants etparents, en fonction des besoin de chacun.

PH

OTO

S D

R

Sur le seuil de Sa maison†Chaque semaine, une messe (à l’initiative de l’association JosephGuerber) est célébrée dans la région de Saverne par le ChanoineCharles Diss pour les intentions de nos abonnés et en souvenirde nos collaborateurs et de nos lecteurs défunts pour qu’ils re-posent dans la lumière et la paix du Seigneur.

- Pour la paix dans le monde,- A st Christophe, st Antoine etst Joseph qu’ils protègent ceuxqui, quotidiennement, pren-nent la route,- Pour les âmes du purgatoireles plus délaissées,- A Notre-Dame de Lourdespour qu’elle soutienne tous lesmalades et les personnes enmaison de retraite, qu’elle leurdonne force et courage ainsiqu’au personnel soignant,- Merci pour des grâces obte-nues,

- Pour les défunts des familles,- Pour une meilleure ententeentre frères et sœurs,- Pour une sœur qui a perduson mari et qui est malade,qu’elle arrive à surmonter sonchagrin,- Prions pour des neveux etnièces, qu’ils soient heureuxdans leur vie de couple avecleurs enfants,- Prions pour un couple uni de-puis 13 ans, que rien ne puisseles séparer et qu’il reste enbonne santé.

Bitten und Danksagungen

BASSEMBERG: M. VincentSIFFERLIN (44) BATZENDORF: M. ErnestPFLUMIO (84), M. ChristopheCREMMEL (48) BENFELD: Mme JeanneSTEIB née Cherassu (95),Mme Jeanne KELLER néeHerrgott (96) BERGBIETEN: Mme YvonneGUTFREUND née Schmitt(85), M. Raymond STOCKI(76) BISCHHEIM: Mme Made-leine ATZENHOFFER néeStarck (90), M. Jean KLEIN(81) BISCHOFFSHEIM: M. PierreHESS (84) BOERSCH: Mme Anne-MarieKAEHLIN née Sengel (89) DURRENENTZEN: M. HubertMEYER (62) EBERSHEIM: M. Bernard IS-SELE (72)FRIESENHEIM: Mme JustineBECK née Klein (86)GAMBSHEIM: M. Jean GIU-DICELLI (90), Mme Margue-rite MARTZ née Roth (90) GRESSWILLER: Mme Marie-Madeleine BURGER néeStoeckel (90) HAGUENAU: Mme LucieWALTER (88), Mme Marie-An-toinette STEPHAN (79), MmeMathilde DREYER (99), M.Emmanuel GIRRAULT (50),Mme Nathalie SCHULTZ néeHassenfratz (43), MmeJeanne PETER née Walter(92) HERBITZHEIM: M. GérardZIMMERMANN (86) HOCHFELDEN: Mme Marie-Paulette LORENZ (81) HOERDT: Mme MarinetteJUND (89) ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN:M. Maurice SCHMIDT (62),Mme Alice SCHAAL née Gillig(98), Mme Augustine CHRISTnée Rohmer (88) INNENHEIM: Mme ValentineKOPP née Metz (97) JETTERSWILLER: Mme MarieCASPAR née Mildenberger(97) KILSTETT: M. Marcel LAAS(92) KRAUTERGERSHEIM: M. Ro-bert GOEPP (83) KRIEGSHEIM: M. René FALK(81) LAMPERTHEIM: Mme Marie-Thérèse JENNER née Hassel-mann (90) MARCKOLSHEIM: MmeAnna HABERKORN néeSchmitt (92) MARIENTHAL: Mme Yvonne

STEINBAUER née Muller-Lo-quen (91) MEISTRATZHEIM: MmeMarie-Jeanne FRITSCH néeLutz (91), M. Roland LEDER-MANN (69) MINVERSHEIM: Mme José-phine DERSE née Dersé (91) MOLSHEIM: M. CharlesJUNG (92) MONSWILLER: M. MarcFAESSEL (71) MUNDOLSHEIM: M. MarcelPARISOT (84)NIEDERHASLACH : M. Gé-rard FORNER (89)NIEDERLAUTERBACH: M.Aloyse VETSCH (81), M. Jo-seph RICHTER (92) OBERNAI: Mme Alice KIEF-FER (87) OBERSCHAEFFOLSHEIM: M.Willy STAUB (89) OHLUNGEN: M. AntoineGLUCK (92), Mme Marie-Odile ANSTETT (95), MmeMarlène ANSTETT (64) OSTWALD: Mme Elvire DIS-TEL (65) ROSHEIM: Mme MargueriteVONSCHEIDT née Siffert (92) ROUNTZENHEIM: M. Jean-Louis HOEHN (56) SCHEIBENHARD: MmeYvonne FISCHER née Schalck-Schmitt (88) SCHERWILLER: Mme Hen-riette HINSINGER née Habe-rer (85) SCHILTIGHEIM: Mme VivianeWERNER née Holschuh (85),Mme Marie-Louise RAPP néeDaubenberger (79) SC H W E I G H O U S E - S U R -MODER: Mme GeorgetteHEINRICH née Gangloff (95) SELESTAT: M. Michel KISSEN-BERGER (76) SERMERSHEIM: M. GeorgesFISCHER (86) SOUFFLENHEIM: M. Jean-Pierre GOETZMANN (67),Mme Pascale AMBOS née Riff(54) STRASBOURG: M. JeanHURST (84), Père JulienMANSION (87), Mme Made-leine BLANCHER (99) STRASBOURG Elsau: MmeMadeleine WENDLING néeBecker (96) STRASBOURG Neudorf:Mme Marie-Louise HOLTZ-MANN née Huss (72) STRASBOURG Neuhof: M.Robert KOEBEL (81) WEILER: M. FrédéricBACKENSTRASS (90) WEITBRUCH: Mme JeanneWEIBEL née Klieber (95)

ObersaasheimC’est avec douleur que l’équipe du service abonnements et portagevient d’apprendre la disparition de Mme Marie-Anne HILDWEIN néeWeymann décédée à l’âge de 93 ans. Durant de très longues années, etjusqu’en 1993, Mme HILDWEIN a distribué fidèlement l’AMI DU PEU-PLE chaque semaine. Elle était bien connue auprès de nos abonnés de OBERSAAS HEIM.L’AMI Hebdo présente ses plus sincères condoléances à toute sa famille.Nous garderons de Mme HILDWEIN un souvenir agréable et dévoué.