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chapitre 8 de l'ouvrage "A demain : l'homme face à la goire de Dieu"
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8. L’amour de Dieu : le chemin vers la croix
« Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. » Jean 10 :18-19
Une Vie Consacrée : Survol de l’Evangile de Jean
La mort de Jésus nous révèle énormément sur l’amour désintéressé qu’il
possédait. Seulement, cette mort n’aurait pas eu son effet désiré si Jésus
n’avait pas vécu en partageant le même message que celui de son
sacrifice. Jésus ne vint pas sur terre simplement pour mourir. Sa mission
était de sauver le monde en permettant de rétablir la relation brisée entre
Dieu et les hommes. Pour cela il devait faire deux choses : rendre
accessible aux hommes la grâce de Dieu, et deuxièmement commencer
son Église en encourageant une poignée d’hommes à avoir une foi
ferme. En mourant sur la croix, il paya le sacrifice permettant à l’homme
de pouvoir trouver grâce auprès du Père. En vivant, il enseigna et
accomplit des œuvres qui donneraient la foi aux hommes. Jésus fut un
homme efficace. En trois ans et demi de ministère il remplit sa mission.
Et c’est ce que nous racontent les évangiles. Dans leurs livres, les apôtres
nous décrivent comment la vie de Jésus était dirigée vers cette croix.
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Jésus était venu pour donner sa vie pour payer la dette de l’homme.
Seulement, avant que cela puisse se produire, il fallait que ses disciples
croient en lui. Comme s’il était déjà condamné, Jésus portait sa croix.
Tout ce qu’il accomplissait faisait partie de ce chemin vers la croix.
Aucune action, aucun désir, aucune parole ne s’écartait de ce chemin.
Chaque moment et chaque rencontre, Jésus l’utilisait afin que ce sacrifice
à la croix soit le plus efficace possible.
A la fin de son évangile, Jean résume son message :
« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles,
qui ne sont pas décrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que
vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez
la vie éternelle en son nom. » (Jean 20 :30-31)
La mission de Jésus, en venant sur la terre, n’était pas simplement de
mourir, mais aussi de vivre, et de telle manière que les gens puissent
croire en lui et en son message. Et pour cela, Jésus fit de nombreux
miracles. En fait, Jean construit son évangile autour de sept miracles,
qu’il appelle en grec « signes, » accomplis par Jésus afin que ses
disciples puissent croire en lui.
Le premier « signe » fut celui qui se déroula à Cana, où il transforme
l’eau en vin. Jean rapporte : « Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des
miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en
lui. » (Jean 2 :11).
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Puis les miracles continuent : Jésus guérit le fils malade d’un officier du
roi au chapitre 4, un paralytique au chapitre 5, puis au chapitre 6 dans la
même journée il multiplie les pains et les poissons puis marche sur l’eau.
A ce point, la foi des disciples commence à s’affermir. En fait, pour la
première fois ils comprennent vraiment qui il est. Matthieu décrit dans
son évangile: « Ceux qui étaient dans la barque vinrent adorer Jésus, et dirent :
tu es vraiment le Fils de Dieu » (Matthieu 14 :33).
Les disciples ont compris. Le ministère de Jésus prend alors une autre
tournure. Son ministère devient plus privé que public. Il prend alors du
temps pour enseigner ses disciples. Cependant, ayant une certaine
popularité, il est difficile de passer inaperçu. Ainsi, il se retire avec ses
disciples, premièrement en Phénicie, au nord-ouest, dans la région de
Tyr et Sidon, avant d’aller dans la Décapole à l’est du Jourdain, puis
finalement dans la région de Césarée de Philippe, au nord. Puis, à cet
endroit, il demande confirmation à ses disciples. Il leur pose cette
question : « Qui dites-vous que je suis ? » Et Pierre répond : « Tu es le
Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16 :16).
Encore une fois, le ministère de Jésus change drastiquement. Maintenant
que les disciples ont compris qui il est, il est près à mourir. Matthieu
écrit, 5 versets après la confession de Pierre : « Dès lors, Jésus commença à
faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre
beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes,
qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour. »
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Nous sommes alors seulement six mois avant la Pâques, avant cette fête
où Israël célèbre la délivrance, la rédemption de leur servitude d’Egypte,
cette nuit où le sang d’un agneau les délivrait du jugement de Dieu
contre les Egyptiens. Jésus sait que cette Pâque est sa dernière. L’agneau
de Dieu qui s’offre pour les péchés du monde, n’a plus que six mois à
vivre. Alors il se rend en Judée, le centre religieux où se trouve
Jérusalem, pendant trois mois. Et là il accomplit son sixième signe : il
guérit un aveugle, le jour du Sabbat. Les pharisiens sont furieux, il
déshonore leur tradition, mais ce n’est pas encore assez. A la fin des trois
mois il se rend à Jérusalem pour la fête de la Dédicace, célébrée fin
décembre, puis il fait cette déclaration : « Moi et le Père, nous sommes
un. » (10 :30). Cette fois ils prennent des pierres pour le lapider. Mais son
temps n’est pas encore venu. Jésus a encore trois mois à vivre, trois mois
pour confirmer son ministère et pour se mettre les chefs sur le dos. Pour
l’instant ce ne sont que les Pharisiens qui sont contre lui. Alors il part
pour trois mois en Pérée, à l’est du Jourdain.
Là on lui apporte la nouvelle que son ami Lazare de Béthanie est
gravement malade. Et au lieu de se rendre directement chez lui, il attend
deux jours, puis s’y rend. Cependant voilà le problème : Béthanie se
trouve à peine à 2 km de Jérusalem, le centre de la Judée. Les disciples
lui disent (Jean 11 :8) « Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te
lapider, et tu retournes en Judée ! »
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La réponse de Jésus à ce moment est stupéfiante. Il répond: « Lazare,
notre ami, dort : mais je vais le réveiller. » On ne peut s’empêcher
d’imaginer un sourire serein sur le visage de Jésus lorsqu’il leur dit cela.
Depuis le début Jésus, comme un joueur d’échecs, positionne ses pièces.
Les gens autour de lui voient ses mouvements, mais il est bien le seul à
réellement tout comprendre. A ce moment, alors que Jésus n’a plus que
quelques mois à vivre, il regarde le jeu et en connaît déjà la fin. Il
anticipe ses futurs mouvements, et en devine les conséquences.
Le miracle qu’il s’apprête à faire, ressusciter Lazare, le dernier signe de
l’évangile de Jean, va tout enclencher.
Lorsqu’il arrive à Béthanie, Lazare est mort depuis quatre jours. Il aurait
pu partir plus tôt, pour le guérir, mais à la place il a voulu attendre deux
jours avant d’y aller. Et ce qui est intéressant, c’est que dans la culture
juive l’esprit d’un homme ne part de son corps qu’après trois jours.
Après quatre jours le mort est vraiment mort.
Et puis Jésus se trouve devant la tombe. Probablement un des moments
les plus intenses de son ministère. Il vient juste de pleurer, et non pas
parce que Lazare est mort, il savait dès le début qu’il allait le ressusciter.
Bien sûr, le fait que les gens qu’il aime soient dans la peine ne le laisse
pas indifférent émotionnellement. Mais en réalité, il se passe quelque
chose de beaucoup plus grand. La gloire de Dieu qui s’apprête à être
révélée annonce déjà la venue de la croix et de la réaction des hommes
face à celle-ci. D’un côté Jésus se réjouit de la bénédiction réservée à ceux
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qui croiront, de l’autre il est brisé en son cœur par l’endurcissement des
incrédules.
« Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une
grotte, et une pierre était placée devant. Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la
sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là.
Jésus lui dit : Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils
ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends
grâces de ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ;
mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi
qui m'as envoyé. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors ! Et le
mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un
linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. Plusieurs des Juifs qui étaient
venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui. » (Jean
11:38-45)
Jésus est devant la tombe, et avant même de ressusciter Lazare, il
regarde au ciel et dit : « Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé.
Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours » Et puis les gens croient. Ce
dernier signe, merveilleux et spectaculaire, préparant les disciples pour
une future gloire, affermit encore une fois leur foi. Cependant, la
deuxième partie de l’histoire nous révèle un autre aspect de
circonstances :
« Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce
que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens
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assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? Car cet homme fait
beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les
Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. » (Jean 11 : 46-48)
Jésus avait déjà les Pharisiens à dos, maintenant les principaux
sacrificateurs s’y ajoutent. Au verset 53 ils délibèrent : « Dès ce jour, ils
résolurent de le faire mourir. » En vérité, à l’époque, les gens ne
s’attendaient pas à un messie qui viendrait pour leur enseigner les voies
de Dieu. Ils attendaient un libérateur qui les délivrerait des Romains, un
messie d’ordre politique ; non religieux. Ainsi, tout prétendu candidat
était un danger : si une révolte commençait, Israël pourrait être détruite
par Rome, et les leaders pourraient perdre leurs positions privilégiées et
confortables.
A partir de ce moment Jésus est un fugitif. Il n’a plus longtemps à vivre :
sa tête est mise à prix. Il se retire alors dans un village du nom
d’Ephraïm avant de se rendre à Jérusalem pour une dernière fois.
Mais il ne se rend pas à Jérusalem seul. Il revient d’abord en Galilée
avant de rejoindre un groupe de pèlerins voyageant pour participer à la
Pâque. Le groupe, probablement assez important, se rend à Jérusalem
pour un voyage de quelques jours. Pendant ce voyage il enseigne et
accomplit des miracles, le peuple l’aime et a hâte de voir ce qu’il fera à
Jérusalem où les habitants ont entendu parler du miracle de Lazare.
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Mais Jésus connaît sa mission. D’un côté il garde une notoriété avec le
peuple qui lui permet une certaine liberté, mais de l’autre il se prépare
comme l’agneau de Dieu donnant sa vie pour ses brebis.
Puis la dernière semaine de la vie de Jésus commence. Et alors que la
foule se rend à Jérusalem le vendredi, Jésus va visiter Lazare à Béthanie.
A cet endroit, Marie, la sœur de Lazare prend du parfum et lui oint les
pieds. Judas Iscariote se fâche, disant qu’il aurait mieux fallut donner
l’argent aux pauvres. « Il disait cela, non qu’il se mettait en peine des
pauvres, mais parce que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. » (Jean
12 :6). Alors Jésus le reprend ouvertement, et certainement, Judas a du
mal à l’accepter.
Le lendemain, c’est le Samedi. Jésus respecte le Sabbat et ne voyage pas
jusqu’à Jérusalem. Le jour suivant, les foules l’attendent, et l’acclament
avec des palmiers. Les Pharisiens commencent à le craindre de plus en
plus. Ils se sentent menacés ; la crainte les gagne petit à petit. Puis le
lundi, Jésus nettoie le temple de ses marchants ; un temple sous le
contrôle des Sadducéens, l’autre groupe religieux se partageant la plus
grande partie du pouvoir et de l’influence avec les Pharisiens. Ces
derniers étaient surtout au contrôle des synagogues, alors que les
Sadducéens contrôlaient le temple. Jusque là les Sadducéens n’avaient
pas grand-chose à voir avec Jésus, mais à ce moment, il les attaque
directement.
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Le jour suivant les Hérodiens, le Pharisiens, les Scribes et les Sadducéens
s’unissent pour le piéger. Ils lui demandent par quelle autorité il agit, si
l’on doit payer le tribut à César, des questions sur le mariage et la
résurrection, sur le plus grand commandement des Écritures. Et Jésus les
humilie publiquement un par un en les piégeant par leurs propres
questions.
A ce moment là Jésus s’est mit tous les chefs à dos : Pharisiens,
Hérodiens, Sadducéens, Scribes, Grands Sacrificateurs, et même Judas.
Tout simplement parce qu’il leur avait montré ce qu’il y avait réellement
dans leur cœur. Et puis le soir de la Pâque, Judas le quitte pour aller
chercher les troupes des principaux sacrificateurs et des pharisiens. Jésus
n’a plus beaucoup de temps à passer avec ses disciples, Judas va revenir
d’un moment à l’autre. Alors il part de la chambre-haute pour se rendre
au jardin de Gethsémani, pour gagner du temps.
Et puis quelque chose d’historique se passe. La prière de Jean 17. Non
seulement un des plus beaux chapitres de la Bible, mais un événement
historique. Celui qui devant la tombe de Lazare affirmait que Dieu
l’exauçait toujours, Jésus, prie. Chaque parole, chaque mot, est entendu
du Père et déjà exaucé.
Dans ce chapitre, Jésus prie pour les croyants, et pour quatre choses, qui
seront chacune accomplies par la venue du Saint-Esprit. Premièrement il
prie que les croyants puissent être protégés du malin : scellés du Saint-
Esprit, les chrétiens appartiennent à Dieu et ne peuvent perdre leur salut
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(Ephésien 4:18). Deuxièmement, il prie pour l’unité des croyants, afin
qu’ils soient un comme lui et le Père sont un : c’est ce qu’accomplit le
Saint-Esprit en unissant les croyants à Christ dans un seul corps
(1Corinthiens 12:11-13). Troisièmement, il prie pour que les croyants
soient là où il est : le corps du croyant devient une habitation de son
Saint-Esprit, rendant ainsi la présence de Dieu continuelle (1Corinthiens
3:16). Finalement il prie pour la sanctification des croyants, c'est-à-dire
pour leur croissance vers la perfection, pour quelle se fasse au travers de
la parole de Dieu : cette parole est « l’épée de l’Esprit » (Ephésiens 6:17).
Quelques instants plus tard les soldats arrivent. Jésus est emmené puis
crucifié. Sa mission est accomplie : « Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé
l’œuvre que tu m’as donnée à faire […] ils ont vraiment connu que je suis sorti
de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé » (Jean 17 : 4, 8). Il avait donné sa vie
pour les péchés du monde, accompli les œuvres permettant à ses
disciples de croire en lui, et donné ses instructions au Saint-Esprit afin
qu’il puisse guider et garder les croyants après son départ. Il avait vécu
une vie parfaite, conduite dans l’amour et le don de soi.
Quelques heures plus tard, sur une croix, Jésus demande à boire. L’un
des effets de la crucifixion, c’est la soif. On lui donne du vinaigre, et
alors, prenant toutes les forces qui lui restent, avant de mourir, il crie :
« tout est accompli » (Jean 19 :30).
Echec et mat.
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