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JOURNAL D’INFORMATION DE PROXIMITé GRATUIT OCTOBRE 2011 - N°1 Les nouveautés de la rentrée PORTRAITS À Fondaudège et nulle part ailleurs ! DOSSIER Services à la personne NOUVEAU - n° 1

A Fondaudège - Septembre 2011 - n°01

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Journal d'information de proximité du quartier Fondaudège à Bordeaux.

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journal d’information de proximité gratuit octobre 2011 - n°1

Les nouveautésde la rentrée portraits

À Fondaudège et nulle part ailleurs !

dossier

Services à la personne

nouveau - n° 1

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Octobre 2011 - n°1 3

ça trompe énormémentCet éléphant n'est pas rose et pourtant il vole... C'est ce qu'on en dé-duit en voyant cette photo. Ce pachyderme conçu par l'artiste Huang Yong Ping (à l'aide de peaux de buffles posées sur des armatures d'acier) est arrivé par les airs pour atterrir dans le hall d'entrée de l'Institut Culturel Bernard Magrez. La taille de l'oeuvre est identique à celle de l'animal adulte. Photo : Institut Culturel Bernard Magrez

[email protected] les participations à ce journal de proximité seront les bienve-nues ! Que vous soyez habitants, visiteurs ou commerçants n'hésitez pas à nous faire parvenir vos idées, informations, photos, envies... Vous pouvez prendre contact avec la rédaction par mail : [email protected] ou par courrier à l'adresse suivante : Page Publique - Journal "A Fondaudège", 56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux.

Réunion de quartier, prenez la parole...Habitants, commerçants de Fondaudège, comment allez-vous, que se passe-t-il chez vous ? Pour le savoir, la ville de Bordeaux organise un forum de discussions, le mercredi 19 octobre à 18 heures - salle Bel Orme - 46 rue Bel Orme. Des élu(e)s, Laurence Des-sertine, maire adjointe no-tamment, des techniciens... seront là pour répondre à toutes les questions relatives à la vie des quartiers Fondau-dège/Saint-Seurin.Nul doute que le projet de la ligne D du tramway sera à l'ordre du jour ainsi que les problèmes récurents dans les réunions de quartier comme l'incivilité des usagers de la route, la propreté des rues et des trottoirs ainsi que des appuis attendus par les com-merçants de ce secteur

Habiter BordeauxPour accompagner son projet urbain, la ville de Bordeaux co-édite un ouvrage intitulé "Habiter Bordeaux, la ville action". Sa sortie donne lieu à des débats, comme c'est le cas le vendredi 21 octobre au cinéma UGC, rue Bonnac, à 19 h. A l'issue de cetteréunion, toutes les per-sonnes présentes se verront remettre ce superbe ouvrage qui pose la pro-blématique de l'habitat à Bordeaux, à partir de témoi-gnages d'habitants eux-mêmes.

Let's Twitt again !Vous pouvez suivre votre nouveau journal de proxi-mité "À Fondaudège" sur Twitter :

@AFondaudege

Partagez et retrouvez-y toutes les infos pratiques sur le quartier, le calendrier de nos parutions, les pro-motions des commerçants, bons plans, sorties...

Challenge FeminaCourir pour une bonne cause (la lutte contre le cancer du sein), c'est l'objectif du Challenge version femina qui se déroule le dimanche 22 octobre. Deux parcours de 5 et 10 kilomètres sont proposés aux joggeuses (et joggeurs). Départ et arrivée à la Maison écocitoyenne.

Pour en savoir plus : www.challengeversionfemina.frédition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000 €

56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux. Tél. : 05 56 52 94 99 Fax : 09 72 19 76 34. Mail : [email protected] directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R., Photolia. conception : Page Publique impression : Roto Centre issn : En Cours tirage : 12 000 exemplaires merci à Claire, Claudie, Sylvie & Etienne DouetLa rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © oCToBRE 2011

un journal de proximité dédié aux commerçants et aux habitants

du quartier Fondaudège

Avant d’être habitant(e) d’une région, d’un département ou d’une

ville, on est d’abord celui de son quartier, de sa rue. La rue Fondaudège, rayon-nante, audacieuse et ouverte à la modernité, fait partie de ces artères qui font battre le coeur de notre ville, Bordeaux.

Ses habitants, ses habitués, ses services, ses commer-çants, ses associations... tous concourent à lui donner une âme, un dynamisme, une qualité de vie, une convi-vialité.

Distribué gratuitement tous les deux mois, « À Fondau-dège » aura pour seule voca-tion d’informer, de distraire et d’être un outil au service de ceux qui vivent et font vivre leur quartier.

« A Fondaudège » aura pour seule volonté d’être à l’écoute et au service de tous ceux qui contribuent au dynamisme de ce quartier et d’accompagner ses lecteurs à (re)découvrir les atouts irremplaçables des commerces de proximité.

Julien PitetDirecteur de la publication

éditorial

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Octobre 2011 - n°14

L'équipe des amis de Fondaud ège joue l'offensive

Quelle est l'ambition de votre association ?Philippe Aoustin : C'est de mettre en valeur la qualité de notre tissu commercial. La rue Fondaudège possède dans ce domaine, un potentiel excep-tionnel. Des boutiques fer-ment, d'autres ouvrent régu-lièrement... le dynamisme est présent et notre association l'accompagne et l'amplifie.

L'arrivée du tram est-il au coeur de vos préoccupations ?P.A. : Bien évidemment, nous avons opté sur ce dossier pour une attitude offensive et constructive. Même si chaque membre de notre association a une opinion sur cette ques-tion, nous avons décidé d'être ni pour ni contre mais "avec". "Avec" le tram, cela signifie que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour renfor-cer les commerces impactés par cette nouvelle ligne. La période des travaux sera inévi-tablement une épreuve, autant l'aborder en ayant conforté nos activités. Nous devons antici-per les modifications que ne manquera pas d'apporter ce tram, une fois en circulation.

Avez-vous reçu des assurances à ce sujet ?P.A. : Des promesses nous ont été faites de la part de la ville, de la CUB, de la CCI... après les bonnes paroles, nous atten-dons des actes.

Rien n'a donc été fait à ce jour ?P.A. : Il ne faut pas dire cela, des aides ont été apportées aux commerçants pour les inciter à moderniser et embellir leur outil de travail, d'autres initia-tives sont annoncées.

Aide-toi, les institutions t'aideront ! Que faites-vous dans ce domaine ?P.A. : Un travail d'animation, de concertation, de lobbying.. qui nous prend beaucoup de temps et d'énergie. J'en profite pour remercier tous les membres de l'association qui m'aident dans ces démarches. Je pense à Fran-çoise, Jacqueline, Christophe et beaucoup d'autres qui se reconnaîtront. Ce temps passé, à développer la notoriété de notre quartier et le poids de ces commerçants, est pris sur notre temps de travail, nous sommes tous des indépendants et ce n'est pas toujours simple.

80 adhérents, une centaine de sympathisants pour environ 150 commerçants recensés dans le quartier : l'association des Amis de Fondaudège, créée il y a un an, connaît une large audience. Cette représentativité en fait un interlocuteur incontournable pour les auto-rités. Son président, Philippe Aoustin nous en parle.

La place Charles Gruet,

poumon vert de la rue Fondaudège

et rendez-vous d'animation pour

l'association "Les Amis de Fondaudège"

> Commerces

Quelles sont les initiatives en cours ?P.A. : Nous voudrions réitérer une animation Place Charles-Gruet proposée l'an passée au moment de la sortie du Beau-jolais Nouveau. C'est un clin d'oeil un brin insolent dans notre région qui avait connu un franc succès. Nous prépa-rons les animations et décora-tions propres à la période de Noël et nous avons programmé une autre opération au 1er se-mestre 2012.

" La rue Fondaudège

possède un potentiel commercial

exceptionnel "Philippe Aoustin,

président de l'association "Les Amis de Fonfaudège"

Propos recueillis parFrançois Puyo

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Octobre 2011 - n°1 5

L'équipe des amis de Fondaud ège joue l'offensive

> PatrimoineMaison du Marin : Les pétitionnaires mettent leur grain de sel

Les physiciens ont pour les électrons libres la même méfiance que les gestion-

naires de collectivités. Les physi-ciens peinent à les intégrer dans leurs équations et les élus ne savent pas les canaliser. Electrons libres, Richard Zebou-lon et Michel Suffran en reven-diquent le titre. Le premier est un redoutable touche à tout. Il est à la fois pho-tographe de presse, cinéaste, chroniqueur à Sud Ouest et auteur d'une anthologie de l'hu-mour juif. Son compère est un parfait éru-dit. Ecrivain, historien, ami de François Mauriac, c'est un spé-cialiste de Buzzatti, l'auteur du Désert des Tartares. Tous deux se sont mis en tête de contrarier les plans de la CUB consistant à aménager un par-king de quatre étages donnant sur la place Charles-Gruet et ceci au nom de la défense du patri-moine. Sur le papier, ce projet concour-rait à la réussite d'un ambitieux pari : faire passer le tram rue

un peu d'histoireAfin de compenser les inévi-tables suppressions de places de parking dues à l'arrivée du tram, ville et CUB envisa-geaient la création d'un par-king en ouvrage en lieu et place de l'actuelle Maison du Marin et du garage Citroën. L'étude de PARCUB prévoyait la création de 160 places. Cette réalisation nécessitait la disparition du garage de la place Charles-Gruet et donc de sa charpente métallique "Eiffelienne" ainsi qu'une démolition partielle de la Maison du Marin. La place quant à elle devait être modifiée afin de faciliter les entrées et sorties de ce parking. Les stratèges doivent aujourd'hui trouver dans ce périmètre d'autres opportunités de stationnement et les places sont... chères.

© Richard Zeboulon

La maison du Marin

ses amis des Belles Lettres et Ri-chard Zeboulon a entraîné dans son sillage une foule plus éclec-tique aux motivations parfois surprenantes comme l'actrice Sylvie Joly venue pour défendre la ville de son filleul... Pierre Pal-made. Pour faire le buzz, un défi-lé de vieilles voitures a été orga-nisé, les registres de l'enquête publique concernant le tram ont été copieusement garnis et le co-mité local de l'UNESCO est venu mettre un grain de sel critique concernant ce parking. Voyant cette affaire mal enga-gée, et avant qu'elle ne soit (par trop) récupérée politiquement, les autorités ont cherché, avant l'été, à calmer le jeu. Alain Juppé a été le premier à prendre sa plume pour envoyer à Michel Suffran, une lettre d'apaisement. Le destinataire l'a interprétée comme l'annonce d'un abandon du projet. Vincent Feltesse, pour la CUB a, début septembre, envoyé une mis-sive confortant cette interpré-tation. Il y a ajouté un bonus : l'annonce de la création d'un service d'archéologie préven-tive pour prouver l'attachement de la CUB au patrimoine. Les électrons libres ont bel et bien faussé les calculs d' urbanistes trop habitués à rester dans leur laboratoire.

Fondaudège tout en maintenant les capacités de stationnement automobile. Le beurre et l'argent du beurre, sauf que les moyens d'y parvenir n'ont pas provoqué le sourire des crémiers. La ville

et la CUB ont eu beau dire que le futur parking était une nécessité, qu'un architecte en soignerait les façades et les accès, les amoureux de la place Charles-Gruet qualifiés par Michel Suffran "d'oasis plein de grâce" se sont mobili-sés pour en éviter la transfor-mation. Pour gripper la machine ad-ministrative, ils ont cherché à établir un rapport de force informel et rien de mieux

qu'une pétition pour compter le poids de sa "division". La collecte de signatures lancée contre cette opération a connu un franc suc-cès puisqu'un millier de pétition-naires a été rassemblé. Michel Suffran a mis à contribution tous

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Octobre 2011 - n°16

> Vie du quartier

La commission chargée de l'enquête publique préa-lable a émis un avis favo-

rable pour la réalisation de la ligne D de tramway. Rappelons que ce projet piloté par la CUB entend relier le nord ouest de l'agglomération (Eysines) au centre de Bordeaux (place des Quinconces) en passant par les rues de la Libération (Le Bouscat) Croix de Seguey et Fondaudège. Le tracé de cette quatrième ligne ne fait pas l'unanimité. Les plus hos-tiles en contestent l'existence même, les plus chauds parti-sans l'approuvent en l'état et entre ces deux positions, des associations de riverains et d'usagers attendent des aména-gements pour améliorer le tra-cé officiel. Près d'une dizaine de recours a été d'ores et déjà déposée et le débat est ouvert. La mairie de Bordeaux entend donner du temps aux échanges, sachant que le premier coup de pioche n'est pas programmé avant le second semestre 2014.

Quel avenir pour le site de Marie Brizard et sa trentaine de salariés ?

La bataille juridique qui est engagée depuis quatre ans se joue très loin de la rue Fondau-dège. Le ballet des robes des avocats s'agite actuellement au Tribunal de Commerce de Nîmes après s'être illus-tré devant celui de Dijon. Le groupe Belvédère propriétaire de Marie Brizard depuis 2006 y fait l'objet d'une procédure de redressement judiciaire. L'activité peut officiellement se poursuivre après la levée des mesures de sauvegarde ré-cemment décidée. L'opacité du dossier et des transactions qui

Tramway : ligne D, comme dé...bats

Le site de Marie Brizard toujours en question

Consciente que l'arrivée de ce tramway s'apparente sur bien des aspects à l'entrée d'un élé-phant dans des magasins de porcelaine, la CUB et la mairie multiplient les initiatives pour éviter la casse notamment auprès des commerçants. Des

aides sont aujourd'hui dispo-nibles (240 000 € provenant des fonds Fisac) pour encou-rager à l'embellissement des façades et un audit a été lancé par la CCI afin d'établir un état des lieux du tissu commercial... la prévention précède l'action.

se déroulent en coulisse n'ont rien d'enivrant. Le groupe polo-nais Trylinski cherche à lâcher du lest en vendant une partie de ses actifs. L'arrivée du tram-

way devrait donner à son site une valeur marchande dont il pourrait tirer profit. Les sala-riés quant à eux devront se résoudre à rester à quai.

Changement d'enseigne...

Le retour des "supé-rettes" en centre ville

est, dans beau-coup de quar-tiers, perçu comme un phénomène

nouveau. C'est à croire que la rue Fondaudège était en avance sur son temps puisque cela fait dix ans que ce type de commerce a pignon sur rue. A l'époque, l'initiative de Yorick de Kerhor était inno-vante, son Marché Plus était le premier de Bordeaux.Aujourd'hui, pour son 10e anniversaire, c'est l'occasion de bousculer les habitudes avec un changement d'en-seigne. Au revoir Marché Plus, bonjour Carrefour City. Cette métamorphose s'accompagne d'une rénovation de fond en comble des lieux. A décou-vrir...

Des artistes en résidenceMarie-Atina Goldet et Lau-rent Valera sont les premiers artistes à "entrer" en résidence à l'Institut Culturel Bernard Magrez (voir article page 9). Tous deux se voient allouer gracieusement un "logement atelier" aménagé dans les annexes du château Labottière et une bourse de 5 000 € par trimestre. Ils pourront ainsi se consacrer pleinement à leur travail de création. Marie-Atina est une jeune diplômée de l'Ecole des Beaux Arts de Bordeaux, elle s'exprime à travers le dessin et la peinture. Laurent Valera concentre son travail autour de la lumière. Au terme de leur résidence, chaque artiste fera don à l'Institut de l'une des oeuvres créée durant leur séjour.

En bref...

Les bâtiments désaffectés situés à la Barrière du Médoc font l'objet de nombreux projets d'aménagement :

parkings, gare du tramway... les études sont en cours

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Octobre 2011 - n°1 7

Pourquoi avoir choisi ce quartier pour ouvrir votre galerie ?Derek Phillips : Mais justement parce que c’est un quartier, avec de vrais gens, de vrais com-merces de proximité, une vraie ambiance. Dans cette rue il y a de la vie, des gamins qui vont à l’école, des papys qui promènent leur chien, des travailleurs... on oublie presque que l’on est dans une grande ville.

Vous y vivez ?D.P. : Non, en arrivant à Bor-deaux j’ai eu le coup de coeur pour cette rue et pour un petit village, Gaillan en Médoc où je me suis installé avec ma famille.

Pourquoi Bordeaux ?D.P. : Pour plein de raisons, mais notamment pour la qualité de ses écoles publiques dans le secondaire. Mon fils aîné est à Sciences-po, ma fille est à l’Ecole Hôtelière Vatel et mon fils cadet dans la section internationale du collège Fournier. Mes aînés ont suivi la section internationale du lycée Mangendie. Ils ont reçu un enseignement d’excellent niveau, j’en suis heureux en tant que militant de l’école publique.

Comment s’est passée votre intégration dans le quartier ?D.P. : Formidablement bien, les gens qui habitent ici ou qui y travaillent sont heureux d’y être

> Pourquoi Fondaudège ?

Derek Phillips, un écossais pas avare en compliments !

Galerie 121121, rue FondaudègeTél. : 06 08 28 72 42

Pratique

Derek Phillips a ouvert à la rentrée de septembre la Galerie 121 rue Fondaudège. A 56 ans, Derek Phillips est un écos-sais pur malt. Il a quitté le pays du Loch Ness il y a plus de 20 ans, allergique qu’il était devenu à la pluie et à Marga-ret Tatcher. Après une vie de nomade qui l’a conduit aux quatre coins de la planète il a posé ses valises familiales dans le Médoc et professionnelles rue Fondaudège. Il nous explique pourquoi.

et c’est communicatif. Je fais mes courses dans le quartier, je trouve tout ce dont j’ai besoin ou presque, le pain, mes stylos, mes pâtisseries orientales... je suis très gourmand.

Un coup de coeur dans ce quartier ?D.P. : J’en ai beaucoup, allez, je vais faire de la publicité pour le Bistrot de l’Imprimerie. C’est très sympa et on y mange bien. Ils font la meilleure salade espa-gnole que je connaisse et je parle

en connaissance de cause, j’ai vécu à Barcelone. Cette salade est magnifique.

Un avis sur le passage du tramway ?D.P. : Plutôt pour à condition de bien préparer son arrivée. Ce sera un excellent moyen de déplacement, on ira plus vite en centre ville mais on reviendra aussi plus vite ici chez nous. Ce sera une très bonne chose.

Les voyages, c’est fini pour vous ? D.P. : Pas du tout, j’ai déjà voyagé sur les cinq continents, parcouru plus de 120 pays mais j’ai toujours la flamme. Je suis expert en évènements sportifs et

on me sollicite régulièrement en tant que consultant. Je vais sans doute partir bientôt au Gabon pour superviser les préparations de la Coupe d’Afrique des Na-tions, je me suis laissé dire que cela ne se passait pas très bien. Je vais aller voir sur place com-ment arranger ça, mais dès que c’est fini je reviens à Fondaudège et dans le Médoc. Mais on n’a pas parlé de ma galerie...

Ce sera pour un prochain numéro...

Sylvie SarrazinAprès Vincent Richeux, c'est Sylvie Sarrazin qui sera l'invitée de la Galerie 121. Derek Philipps a eu le coup de foudre pour cette peintre d'origine bordelaise "expa-triée" à Ivry-sur Seine. Pour la Galerie, ce changement d'artiste va se traduire par un changement de style. Le pop'art flamboyant va laisser place à des oeuvres abstraites. Ces dernières expositions ont valu à Sylvie Sarrazin ce commentaire d'un critique d'art : "ce peintre poursuit son chemi-nement brillant, solitaire et lyrique aux limites de l'image de la trace et du signe, en faisant vibrer le champ des couleurs". Ses oeuvres seront exposées du 20 octobre au 3 décembre.

La première exposition consacrée aux oeuvres de Vincent Richeux, spécialiste du Pop Art

a connu un grand succès.

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Octobre 2011 - n°18

> A Fondaudège et nulle part ailleurs !

vineo's concept : un festival de vins et de cinéma

Des renforts sont espérés, place Marie Brizard

Nombreux sont les épicu-riens, devant ou derrière la caméra. Claude Cha-

brol, Philippe Noiret ou Jean Carmet ont su concilier leurs deux passions, plus près de nous Pierre Arditi, lors de son récent passage à Bordeaux a autant par-lé de cinéma que de crus classés. Quant à notre Gégé national -acteur et viticulteur- il est de-venu le meilleur ambassadeur de nos crus en faisant rimer en toute occasion Nectar et 7ème Art. Associer le cinéma et le vin... c'est le pari de Julien Bernede, le gérant animateur du magasin Vineo's Concept. Depuis un peu plus de trois ans, il propose à sa clientèle de choisir conjointement ou séparément une vidéo et une bouteille de vin. Son idée est encore aujourd'hui novatrice au point de n'avoir aucun confrère à Bordeaux ni même dans la France entière. Vineo's concept, c'est rue Fon-daudège et nulle part ailleurs. Le stock paraît inépuisable... 2 000 DVD sont rangés sur les présentoirs, quant à la cave elle propose plus d'une tren-taine de références choisie par le maître de chais. Côté ciné-ma, tous les genres sont dispo-nibles et toutes les nouveautés arrivent... en primeur.

Un Institut de beauté devrait occuper prochainement les locaux (actuellement en pleine rénovation) situés au 163 rue Fondaudège.

Sandro Immo, agence immobilière, gestion de pa-trimoine et syndic de proxi-mité, occupe désormais les locaux situés au 137 rue de la Croix de Seguey.

Flash Commerces

Côté vin, les Bordeaux sont en haut de l'affiche mais les vins étrangers font tout de même de la figuration. Le ticket d'en-trée est de 3,50 €. Un système de livraison à domicile est pos-sible sur commande. Julien

Bernede est ravi du succès de la formule, la baisse struc-turelle de clientèle qu'enre-gistrent tous les vidéoclubs est compensée chez lui par l'arri-vée d'amateurs de vin. A voir...sans modération !

Vineo's Concept179, rue de Fondaudègeouvert du lundi au samedi de 14h à 21h et le dimanche et jours fériés de 17h à 21h.Tél. 06 25 83 83 29

Pratique

Jérôme Bougue 05 56 66 15 74L'Epicurien 05 56 44 68 38

Pratique

Dynamiser la place Marie Brizard le dimanche matin, augmenter sa fré-

quentation, renforcer son attrac-tivité, fidéliser une clientèle de proximité et de passage... c'est l'ambition de celles et ceux qui participent déjà à son anima-tion dominicale. Les deux prin-cipales locomotives vendent pour l'une des huîtres (Jérôme Bougue) l'autre les journaux et et ses produits dérivés dans la Maison de la presse, l'Epicurien.Leur succès (à lui seul l'ostréi-culteur sert en moyenne 200 clients le dimanche matin), ces deux professionnels cherchent à le partager pour mieux le conforter. Même s'il n'y a pas de "place" pour tout le monde sur

ce triangle accueillant formé par les rues Fondaudège et du Temps passé, d'autres commer-çants ambulants, (alimentaires de préférence) pourraient s'ins-taller. Avec les huîtres coha-biteraient par exemple, un marchand de fromages, un pro-ducteur de foie gras, un viticul-teur ou un marchand de fruits et légumes, le tout formant une belle brochette du bien-manger et du bien-boire. La conjonction de toutes ces énergies positives aboutirait à la création d'un coin dégustation. Quelques tables bistrots seraient là pour déguster huîtres, petit crottin, tranche de foie gras le tout accompagné d'un petit vin du pays, et de nouvelles …

fraîches. Pour que ce rêve du bien-vivre et du bien-manger devienne réalité, il suffirait que des volontaires se manifestent. L'Epicurien comme l'ostréicul-teur sont prêts à fédérer les initiatives. Alors, si après avoir lu cet appel au peuple com-merçants, des personnes sont intéressées pour relever ce défi gourmand, qu'elles n'hésitent pas à prendre contact avec les ambassadeurs de ce projet. Ils faciliteront leurs démarches et leurs installations.

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Octobre 2011 - n°1 9

> Culture

L'Institut culturel Bernard Magrez ouvre ses portes

Depuis plusieurs mois, le ballet des artisans n'est pas passé inaperçu dans

le quartier de la rue Labottière. La pose d'un panneau «  Institut Culturel Bernard Magrez » a sus-cité beaucoup de curiosités. Depuis le samedi 15 octobre, possibilité est donnée au pu-blic de franchir les grilles de ce magnifique endroit et d'en découvrir la nouvelle destinée. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un Institut dévoué à la culture. Son propriétaire n'est autre que le magna du vin, Bernard Magrez. Fortune faite, cet amoureux des arts et des lettres multiplie les opérations de mécénat dans le domaine culturel. C'est ainsi que "son" château Pape Clément accueille régu-lièrement des colloques de haut niveau, le château La Tour Carnet est consacré aux ren-

Institut Culturel Bernard MagrezChâteau Labottière - 5, rue Labottière - Bordeauxwww.institut-bernard-magrez.comVisite de l'exposition du mardi au samedi de 12h à 18h. Nocturne le vendredi jusqu'à 20h. Tarifs : 6€, réduit : 3€ et gratuit pour les enfants de -12 ans.

Pratique

Conçu sur le modèle de la Villa Médicis, l'institut aménagé dans le château La Bottière et ses annexes a ouvert ses portes le samedi 15 octobre 2011. Un vernissage a précèdé cet événement.

contres littéraires et celui de Fombrauge à la musique. La nouvelle vocation du château Labottière est de proposer des expositions d'oeuvres d'art contemporain. Benard Magrez a également souhaité en ces lieux accueillir en résidence des artistes mo-dernes et de leur donner toutes les facilités pour effectuer leur travail de création.Ashok Adicéam est directeur de l'Institut, cet ancien atta-ché culturel de l'Ambassade de France aux Etats-Unis a, par le passé, organisé de nombreuses expositions d'art contempo-rain.Le château Labottière présente pour sa première exposition des oeuvres autour du thème "L'Étoffe du Temps, de Picasso à Othoniel."

F.P.

Bernard Magrez, aux côtés d'une de ses invitées, Sylvie Mallet,

maire de Dinard (35), devant l'œuvre de Huang Yong Ping.

"Le Gisant Youri Gagarine" de Xavier Veilhan sur le perron de l'hôtel La Bottière

Invité perdu entre "Cocon du vide" de Chen Zhen

et le triptyque de Marc Desgrandchamps...

Un homme debout face à "Femme Assise" de Pablo Picasso

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Octobre 2011 - n°110

Lac) dont il a été l’un des respon-sables du rayon crèmerie.

Cette expérience d’une petite dizaine d’an-nées, il la met au-jourd’hui au service

de son propre ma-gasin. On trouve chez lui les classiques des classiques de nos belles ré-gions laitières :

la Fourme d’Am-bert, le Cantal, le

Roquefort, l’Em-mental, le Valençay trouvés auprès des meilleures coopé-ratives et de pro-ducteurs sourcilleux sur la qualité. A la clientèle en quête de nouveautés il est proposé une Tome

aux orties ou une Tome to-

> Lumières sur...aux Dix vins Fromagers : un plateau XXL

Tailored Suits Paris, à la mesure de l’élégance

an) avec son associé Quentin Mercy, il a tâté du fromage, pour le compte d’une supérette, d’une moyenne surface et enfin d’une très grande surface (Auchan

Aux Dix Vins Fromagers40, rue FondaudègeTél. 05 35 31 78 92

Pratique

Une dizaine de fromagers qui ouvre leurs portes à Bordeaux quasiment

dans le même laps de temps, comment l'interpréter ? Les prin-cipaux intéressés n’ont pas d’ex-plications rationnelles. En tout cas, Antoine Grezet, le co-gérant du magasin Aux Dix Vins Fro-magers reconnaît que personne ne s’est concerté pour ouvrir en même temps ! Comme on prête aux Guignols de l’Info une capa-cité à faire et défaire l’opinion, on va les rendre responsables de cette mode, eux qui ne cessent de faire la pub de la France éter-nelle, le pays du fromage qui pue ! C’est vrai que l’on peut être fier de notre patrimoine fromager. Il suffit d’en apprécier la diversité et la richesse à la fromagerie de Fondaudège. Pas moins de 130 va-riétés y sont proposées. Antoine Grezet connaît son affaire, avant d’ouvrir sa boutique (depuis un

Tailored Suits Paris... ce qui signifie «vêtements sur mesure Paris».

Pourquoi Paris ? référence à la capitale de la mode sans doute, mais l’essentiel pour cette entre-prise se passe ici à Fondaudège. Sa première initiative commer-ciale a été de créer il y a trois ans, un site Internet de vente en ligne. Le concept est original, il consiste à proposer à des clients habitant dans le monde entier de com-mander un costume, un man-teau, un tailleur... sur mesure. Des consignes sont données pour bien prendre ses mesures, après les avoir visionnées sur l’écran on procède ensuite au choix du tissu (matières et couleurs) et des coupes souhaitées. Ces données sont codifiées et envoyées dans des ateliers de confection et trois semaines après les vêtements commandés sur Internet sont livrés. Dans les

pays anglo-saxon, l’Australie no-tamment, ce type de prestation est entré dans les moeurs et ce n’est pas un hasard si une part importante de la clientèle de Tai-lored Suits Paris est originaire de ces pays. Le concept de la vente en ligne étant aujourd’hui bien lancé, les gérants ont choisi la formule plus classique du magasin de

mates olives. Un coup de coeur ? le Royal aux truffes. Il s’agit d’un Brie de Meaux que l’on coupe

en deux dans le sens de l’épais-seur, une fois ouvert, on étale sur une face du Brillat-Savarin (triple crème au lait de vache) et des truffes, on referme le tout et on le coupe en quartier. C’est... divin !

cède successivement au choix des tissus (on a ici la possibilité de les toucher), à celui de la coupe et de ses options (poches, boutons...) et ensuite à la prise de mesures.How much ? Pour un costume il faut compter de 290 à 650 € et de 350 à 450 € pour un manteau. Une vingtaine de coloris est dis-ponible comme un grand choix de tissus. Toutes les coupes sont envisageables, elles s’adressent aussi bien aux futurs mariés, à l’étudiant pour son grand oral, au cadre pour son entretien d’em-bauche ou à l’élégante invitée à une réception. Seule contrainte : les délais de fabrication qui sont d’environ trois semaines.

Tailored Suits Paris56, rue FondaudègeTél. : 06 74 26 05 03www.tailoredsuitsparis.com

La boutique propose également des vins

(Château Du Cros à Loupiac) en harmonie

avec ses fromages.

proximité pour développer leur activité. Pour le choix du pas de porte, ils ne se sont pas trop éloignés de leur base puisque la logistique informatique de leur société était déjà installée rue Fondaudège. Matthieu Salignac propose les mêmes lignes de vêtements que sur Internet mais en «direct live». Le process est le même, on pro-

Pratique

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Octobre 2011 - n°1 11

> Avis d'expert

Place Marie Brizard, les huîtres arrivent du bon Port

"Des huîtres pour Noël ? On peut garantir qu'il y en aura pour le prochain

réveillon mais pour celui de 2012...” Pour Jérôme Bougue, notre in-contournable ostréiculteur qui déserte tous les dimanches ma-tins sa Cabane n° 12 du port du Rocher pour la place Marie Bri-zard, l'avenir est incertain. En cause, un phénomène naturel encore inexpliqué qui décime les essaims d'huîtres du Bassin d'Arcachon (et d'ailleurs). De-puis quelques saisons, les taux de mortalité des bébés huîtres sont anormalement élevés et la production d'huîtres adultes commercialisables diminue dans les mêmes proportions. Quand on sait qu'il faut envi-ron quatre années pour ame-ner une huître à ce stade, l'incidence de la mortalité des essaims se fera sentir dès l'an-née prochaine et suivantes, si l'épidémie n'est pas enrayée.

Jérôme Bougue fait le gros dos et garde espoir en se rappe-lant que l'huître -et du même coup sa profession- ont connu d'autres alertes et que les pro-blèmes sanitaires rencontrés ont trouvé des solutions. Sa pré-occupation quotidienne, c'est l'observation méticuleuse qu'il fait des tuiles utilisées pour la reproduction de ses huîtres. Les adultes ont pondu au cours

de l'été. En temps normal, on devrait retrouver environ 400 souches de mini-huîtres par tuile, or on en dénombre au-jourd'hui en moyenne que la moitié. Un peu plus dans les parcs du banc d'Arguin et un peu moins en fond de Bassin. En cause, les prédateurs goulus en trop grand nombre (mais que font les pêcheurs ?) et la température de l'eau anorma-lement élevée. Les deux degrés

d'écart entre les bancs marins et ceux du Bassin explique-raient la différence des taux de mortalité. Le conditionnel est de rigueur, sachant que pour l'heure les scientifiques n'ont pas encore de certitude.

LA CHASSe AUX SoURISOn compte sur eux pour en-rayer le mal et redonner à la profession, son peps légen-daire. Cela n'empêche pas ses rangs de se clairsemer au même rythme que la produc-tion des mollusques. Le Bassin comptait 365 exploitants en 2005, ils ne sont plus que 250 actuellement. Il reste bien sûr les plus tenaces, les plus volon-taires comme Jérôme Bougue. De récents combats les ont endurcis, comme l'ouverture de la chasse aux souris de la-boratoires d'analyse pour les remplacer par des tests scienti-fiques fiables. Les "Mickeys" des

services administratifs ne s'en sont pas encore remis. La pro-fession se réjouit quant à elle d'avoir obtenu gain de cause contre ces "rats" de marée. Si la bataille à mener est de nature écologique, elle est aussi économique. L'offre se raréfiant, la demande se main-tenant, la logique voudrait que les prix augmentent. Ce fût le cas en 2010, cela pourra l'être aussi cette année. Jérôme Bougue s'y refuse pour le mo-ment, conscient que des seuils ne sont pas à franchir : "5 € pour une douzaine de n° 3, j'ai le sentiment que ma clientèle ne me suivrait pas si j'augmentais mes prix. Je l'ai fait il y a un an et j'ai bien senti qu'il ne fallait pas trop déraper, et pourtant, si la produc-tion vient à baisser comment allons-nous couvrir nos charges fixes ?...". Manquerait plus que la Cabane tombe sur le chien ?

François Puyo

Cabane n° 12, poussez la porteChez les Bougue, on est ostréiculteur d'arrière grand-père à bientôt petit-fils. Jérôme a pris la succession de son père qui lui-même avait repris les parcs de son grand-père et si Quen-tin -fils de Jérôme- ne change pas d'avis, il sera à la tête de la Cabane n° 12 dans quelques années. La famille possède des parcs sur le Banc d'Arguin, au Grand Parc, au Cap Ferret et au Courbey. Tous les dimanches matins, Jérôme ( et son équipe) propose ses huîtres, place Tourny, à Saint-Seurin et place Ma-rie Brizard. Un excellent ouvrage "Cabane n° 12" -paru chez l'éditeur Confluences signé de Walid Salem- donne une image fidèle de ce dur métier.

Jérôme Bougue croit en l'avenir de l'ostréiculture et il est prêt à se battre pour cela.

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Octobre 2011 - n°112

Chut ! ne le répétez pas mais le marché des propriétés de prestige

sur Bordeaux se portent plu-tôt bien. Les agences qui se sont spécialisées dans ce cré-neau haut de gamme sont conscientes de vivre et de pros-pérer dans une niche très spé-cifique.

La ville de Bordeaux et ses beaux quartiers restent une valeur sûre pour les heureux acquéreurs qui ont les moyens de s'y loger ou d'investir leurs capitaux. C'est d'ailleurs ce se-cond profil qui alimente le né-goce et concourt au maintien de prix que les professionnels qualifient, d'eux-mêmes, assez élevés.

Le bien le plus convoité est bien sûr celui qui cumule tous les avantages : une belle situa-tion (proximité du Jardin Pu-blic, du Palais Gallien ou voies adjacentes à la rue Croix de Seguey), de grands volumes et une disposition des lieux qui facilite les partages. L'hôtel par-ticulier pouvant se transformer en appartement de standing ou en bureaux tient la vedette.

How much ? pour le grand et bel appartement avec vue sur parc ou proximité immédiate, les prix oscillent entre 4 000 et 4 500 € le mètre carré, voire plus en cas de biens exception-nels.

Pour les grands volumes desti-nés à être découpés, le prix au mètre carré est moins significa-tif. Sa valeur dépend de l'état du bien et de son potentiel. Dans ce cas, les investisseurs (mar-chands de biens) sont prêts à payer environ 2 000 € le mètre

L'immobilier haut de gamme reste au sommet

carré. Pour être rentables, les opérations concernent des surfaces qui ne sont pas infé-rieures à 500 mètres carrés.La bonne tenue de ce marché s'explique en écoutant l'argu-mentaire des spécialistes de ce secteur. La future liaison LGV qui mettra Bordeaux à deux heures de Paris ar-rive en tête pour séduire la clientèle la plus aisée, comme les investisseurs. Arrivent en second les tarifs pratiqués à Bordeaux dans ce

a été vendu... cet imposant immeuble (ancien siège du Courrier français) situé au début de la rue Croix de Seguey a trouvé preneur pour un peu moins d' 1 million d'euros. La surface habitable développée est de 750 mètres carrés (600 loi Carrez). Son nouveau proprié-taire envisage de transformer les lieux en appartements ou en bureaux.

segment du marché comparés à ceux en vigueur dans d'autres grandes villes et notamment dans le grand Sud-Ouest. Tou-louse reste devant, ce qui rend Bordeaux d'autant plus attractif.A noter que ce marché de l'hyper centre ville n'attire pas (encore ?) d'investisseurs étrangers. Pour les chinois, les russes, ou les libanais, seules les propriétés viticoles de la ré-gion ont un intérêt spéculatif...

F.P.

> Immobilier & Patrimoine

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Octobre 2011 - n°1 13

Si le Palais Gallien, bel endormi, a longtemps été délaissé, il fait aujourd'hui l'objet de toutes les atten-tions. Ces vieilles pierres ont été délica-tement épous-setées durant tout l'été et une exposition très didactique a été proposée à la rentrée au mar-ché de Lerme. Epousseté, le site l'a été dans le cadre d'un programme plurian-nuel de fouilles. Elles ont été confiées aux équipes d'archéologues d'Ausonius (Bordeaux 3/CNRS) sur le site du Palais Gallien. La principale découverte de l'été concerne la datation du monument. Les précé-dents travaux d'évalua-tion donnaient à cet édifice

quelques 1 711 ans, or il de-vrait avoir aujourd'hui cent ans de plus. David Hourcade, le respon-

sable du chantier, tire cette information des techniques de construction utilisées et notamment de l'examen du mode de cuisson des briques. Ces fouilles ont également mis à jour des centaines de tessons de cé-ramique, leur étude est en cours et elle devrait donner

de précieuses informations sur les derniers mystères de ce Palais. Ces pièces étaient présen-tées lors d'une exposition (organisée du 17 septembre

au 16 octobre) vue par de nombreux habitants

et de nombreuses classes de collégiens et lycéens. Il faut s'en réjouir de voir que

l'on associe la jeunesse à ce retour vers le passé.

Félicitons également les rédacteurs des panneaux

d'information qui ont su concilier la rigueur histo-rique et les informations susceptibles d'intéresser le grand public non spéciali-sé. Pour celles et ceux qui n'ont pu se rendre au mar-ché de Lerme, sachez que début 2012, la faculté de Bordeaux 3 (re)proposera dans ses locaux, ces mêmes éléments au public.

Le Palais Gallien en vedette

642 000 € Une maison individuelle, de quatre chambres avec vue sur les ruine du palais Gallien.

1,1 millions €Une maison Bordelaise, proche du jardin Public, avec cinq chambres sur trois niveaux.

800 000 €Une maison individuelle, située rue Paulin vendue il y a peu.

Entre 4 000 et 4 500 €C'est la fourchette de prix au mètre carré dans le quartier Fondaudège.

repères...

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Octobre 2011 - n°114

Services à la personne : bonjour la compagnie !Un temps menacés par la rigueur fiscale, les services à la personne conservent leurs avantages. Ce statu-quo va permettre leur développement, à la satisfaction des prestataires et de leurs clients.

Dans sa chasse aux niches fiscales, l'Etat a été incité par l'Inspection

Générale des Finances à faire un carton dans le dispositif permettant des déductions d'impôts en cas de recours à un service d'aide à la personne (SAP). Il n'en a rien été. Cette décision d'épargner ce secteur d'activités a été saluée par les professionnels (et les struc-tures associatives) comme par leurs clients. Quelques chiffres rendent compte du dynamisme de ce SAP. On dénombre dans le département près de 2 000 orga-nismes agréés (825 entreprises, 480 associations, 400 auto-en-trepreneurs, 280 organismes publics). Ils n'étaient que 560 il y a 4 ans ! Au plan national, cette incitation fiscale a indé-niablement boosté ce secteur d'activités. Ceci a permis la créa-tion de milliers d'emplois et on estime à 3,5 millions le nombre de personnes qui ont eu recours l'an passé à une prestation rele-vant du SAP. Parmi les services les plus demandés, on trouve la garde de jour des enfants (crèches, halte-garderie, assistantes ma-ternelles et garde partagée) et le soutien scolaire. Le souci de donner à ses enfants un maxi-

"L'avantage de passer par un organisme agréé est que nous nous occupons de toutes les démarches administratives auprès de l'URSSAF, ou des collectivités territoriales pour les personnes pouvant bénéfi-cier d'aides particulières."

Corinne, Junior Senior

> Dossier

mum de chances de réussite dans leurs études explique cette recherche de renfort. A l'autre bout de la pyramide des âges, les contraintes de garde de pa-rents âgés posent des difficul-tés à leurs enfants pris par leur vie professionnelle. Des orga-nismes spécialisés se proposent de les suppléer. Le champ des activités relevant des travaux domestiques est très étendu. A côté des très demandés ménages et repassage sont ve-nues s'ajouter les livraisons de courses ou de repas à domicile ou l'assistance administrative ou informatique.Rappelons qu'à l'exception du bricolage et de l'assistance infor-matique tous les SAP donnent lieu à des réductions d'impôts de 50 %. Celles-ci sont plafon-nées à hauteur de 6 000 € par

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Octobre 2011 - n°1 15

educazenGarde d'enfants et sortie d'école66 rue Fondaudège. Tél : 05 40 12 90 1Site : www.educazen.com

Domicil PlusTout public68 rue Fondaudège. Tél : 05 56 81 05 82Site : www.domicilplus.fr

Sagael Services Tout public, tous services116 rue Fondaudège. Tél : 06 10 34 76 10Site : www.menage-bordeaux.com

Junior Senior Tout public, personnes agées et personnes handicapées117 rue Fondaudège. Tél : 05 57 78 28 52Site : www.juniorsenior.fr

Haut les cœurAide à domicile158 rue Fondaudège. Tél : 05 56 52 12 16Internet : www.hautlescoeurs.fr

Senior CompagniePersonnes âgées et dépendantes90 rue Croix de Seguey. Tél : 05 57 35 31 52Site : www.senior-compagnie.fr

Carnet d'adresses

un peu d'histoire...Rappelons que les SAP ont été mis en place en 1992 par Martine Aubry, alors Ministre du Travail. Son plafond initial de déduction a été fixé à 3 800 € puis triplé par le gouvernement Balladur et à nouveau réduit par Martine Aubry reve-nue aux Affaires en 1997. Le manque à gagner des SAP pour l'Etat est estimé à 6 milliards d'euros. Ils résultent de la TVA réduite pour les entreprises de ce secteur, de l'exonération de charges sociales pour les ménages, de l'exonération de la TVA pour les associa-tions et du crédit d'impôt. Cette évaporation fiscale est à relativiser dans la mesure où les SAP ont permis une très nette diminution du travail au noir.

Services à la personne : bonjour la compagnie !

Les demande de services à domicile pour personnes âgées sont de plus en plus nombreuses.

an (soit 12 000 € de dépensé). Pour les travaux de bricolage, le plafond est fixé à 500 € de dépenses réelles et à 1 000 € pour l'assistance informatique. Ce barème varie en fonction du nombre d'enfants à charge, des handicaps ou des situa-tions de famille. En fonction des demandes des particuliers, de nouvelles propositions sont apparues. Ainsi peut-on recou-rir aux bons soins d'un mas-seur, d'une esthéticienne ou même d'un coach sportif. Pour se faciliter la vie, on peut aussi confier le lavage de sa voiture ou la promenade de son chien à une tierce personne dûment accréditée. Les tarifs varient en fonction des prestations. Pour les travaux mé-nagers classiques il faut comp-ter entre 16 et 20 € de l'heure, les courses à domicile sont généralement facturées 30 € de l'heure, les interventions de bricolage varient en fonction de la complexité des tâches, il en va de même pour l'assistance informatique.Pour tous renseignements com-plémentaires, n'hésitez pas à vous rendre chez les profession-nels qui se sont installés dans notre quartier.

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Octobre 2011 - n°116

> Gastronomie

> Chez nos voisins...Des huîtres sur un plateau...

On connaît tous ou presque (dommage pour les presque) le charme

des restaurants cabanes ou-verts par les ostréiculteurs du Bassin où l'on peut, les pieds dans l'eau, déguster un plateau d'huîtres accompagné d'un petit blanc bien frais... Le bas-sin en moins, Olivier de Butler, veut offrir ce plaisir à ses clients bordelais. Depuis quelques jours, on peut, moyennant une quinzaine d'euros, com-mander huîtres et fruits de mer et les consommer sur la terrasse aménagée devant son établissement, la Bonne Mer II des Chartrons. C'est frais (les huîtres viennent d'Arcachon et de Marennes) c'est bon et c'est servi avec le sourire à deux pas de chez nous. Olivier de Butler aurait bien aimé propo-ser cette même prestation rue Fondaudège, mais la "plage" lui manque même à marée basse.

F.P.

Bonne Mer62 rue Notre-Dame Chartrons - Bordeaux

Pratique

Sanaa Délices113 rue Fondaudège

Pratique

Sanaa Délices, pâtisserie orientale, prenez "datte" !

Rachid Hamon arrive tout droit de Lille. S'il a bien été un ch'ti d'adoption

pendant plusieurs années, ce sont ses origines algériennes, son attachement à sa culture et à ses traditions qu'il reven-dique en arrivant à Bordeaux. Il n'a pas son pareil pour confec-tionner de délicieuses pâtis-series orientales. Trop sucrées diront les adeptes des régimes basses calories ? "non" rassure Rachid Hamon "juste le mini-mum" et d'expliquer "ma fille Sanaa souffre de diabète et depuis qu'elle est toute petite j'ai adapté mes recettes à son handicap...". Sanaa a également donné son joli prénom à la boutique très familiale de la rue Fondau-dège. Pour répondre à la de-mande de ses clients, Rachid Hamon s'est équipé d'une cui-

sine laboratoire pour confec-tionner dans les règles de l'art des tajines et des couscous à emporter. Si ses plats sont aussi réussis que ses pâtisseries, cela promet !

a Mi-Chemin trouve sa voieOn ne présente plus Jacques Ballarin, le célèbre critique gastronomique du journal Sud Ouest et auteur d'un guide éponyme... Ses jugements sont sûrs et la profession est attentive à ses points de vue. Michel Felici et Ange Ziino n'ont pu qu'apprécier la chro-nique parue début octobre de Jacques Ballarin consacrée à leur tout jeune (six mois d'existence) restaurant : A Mi-Chemin. Les points positifs concernent la qualité des pro-duits, la cuisine (d'inspiration italienne), l'accueil chaleureux et l'ambiance cosy ainsi que la sagesse de l'addition (une ving-taine d'euros tout compris). Un joli sans faute qui indique qu'A Mi-Chemin est en route vers le succès.

A Mi-Chemin203, rue FondaudègeTél. : 09 53 91 73 79

en bref...

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Octobre 2011 - n°1 17

> Évasion & Bien être

Le bonheur est à portée de rue...

Diffuseur d'huiles essentielles - 79,50 €Point Nature, 25 rue Fondaudège

Carnaval New Orleans

Séjour au départ

de Bordeaux, Vol

+ Hébergement,

du 18 au 25 février 2012

A partir de 1727 €

Girondins Horizons

9 place Charles Gruet

Séjour à VeniseInfos et tarifs au 05 56 44 68 73 Girondins Horizons9 place Charles Gruet

Soins du corps forfait Evasion "Seul au monde à 120 €Institut Fondaudège, 75 rue Fondaudège

Coffret Spa Maison - 14€ Goupi Cadeaux, 30 rue Fondaudège Lit futon complet 160x200 - 927€Lampes japonaises - 40€ Futon élite - 31-33 rue Fondaudège

Produits "Durance" A partir de 12,50 €Goupi Cadeaux, 30 rue Fondaudège

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Octobre 2011 - n°118

> Mode & DécorationDécorez vos poubellesRendre ses poubelles plus sexy, c'est la proposition que font deux jeunes bor-delais de la société Façon puzzle. Ils proposent aux résidents de décorer à l'aide d'adhésifs leurs poubelles. Galets, rayures, briques ou pâquerettes... les motifs de décoration ne manquent pas. Les prix varient de 23 à 49 € pour transformer sa poubelle. Les professionnels peuvent également l'utiliser comme support de communication en y apposant logo ou slogan. Pour en savoir plus :www.la-poubelle-decoree.com

ConforexpoDu 4 au 13 novembre 2011, au Parc des expositions Bordeaux-Lac se déroulera le salon Conforexpo. De la construction à la décoration, en passant par l'amélioration de l'habitat, cette manifesta-tion rassemble un très grand nombre de professionnels susceptibles d'accompagner les particuliers dans leurs projets d'habitation et répondre à leurs attentes dans le domaine des loisirs.

Salon StudyramaLe quartier Fondaudège-Croix de Seguey compte un grand nombre d'établissements d'enseignement publics et privés. La plupart d'entre eux seront présents au salon Studyrama des études supé-rieures qui se déroulera les 2 et 3 décembre 2011 au Han-gar 14, quai des Chartrons. Ce salon propose plus de 200 formations post-bac en initial ou en alternance et constitue pour les étudiants une bonne occasion de réfléchir sur leur avenir professionnel.

en bref...

« Chez Popeline, je dessine, je patronne, je choisis des tissus, des boutons et des paillettes. Je coupe, je couds à la main, je pique à la machine… pour réaliser, de A à Z, une création unique et à mon goût ! » Popeline propose aux enfants (à partir de 6 ans), aux jeunes filles, aux dames (et aux mes-sieurs !), débutants ou confirmés, curieux ou passionnés des Ate-liers ludiques et créatifs. Ils sont animés par des professionnelles de la couture et permettent de s’initier ou de se perfectionner autour de thèmes tendances : mode et stylisme, décoration, customisation, déguisements…Plusieurs formules sont pro-posées : cours à la séance, abonnements à l’année et au trimestre, stages vacances sco-laires, ateliers sur mesure pour fêter un anniversaire ou un événement particulier. Il est également possible de louer,

une autre manière d’envisager la couture…

en libre service, des machines à coudre, à broder, à surjeter.

Pour les fêtes, les anniver-saires, voici une idée originale de cadeau : offrez un atelier de couture (bons cadeaux à partir de 22 €).

Coup de cœur sur les ateliers « duo » maman-fille : un moment de complicité unique à partager à deux.

103 rue Fondaudège33000 Bordeaux (à 2 mn de la place Tourny)Tél. 05 56 38 31 74Ouvert du mardi au samedi de 10h à [email protected]

publi-rédactionnel

Les tendances de la rentrée !

Pull Rouge, 39€Be.You, 6 rue Fondaudège

Ceinture en cuir. 38€Be.You - 6 rue Fondaudège

Robe Moutarde - 69€Be.You - 6 rue Fondaudège

Besace cuir fauve - 69€Colibri 175 rue Fondaudège

Bijoux fantaisie. A partir de 5€Goupi Cadeaux, 30 rue Fondaudège

Top soie QUIET - 165€ 32 rue Fondaudège

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Octobre 2011 - n°1 19

Manteau Urban Code 195€32 rue Fondaudège

Lianes sur pied acier verni - 360€Valcucine 15 rueFondaudege

PLat en forme de cœur - 4,50€Goupi Cadeaux, 30 rue Fondaudège

Cuisine alu bosselé vert mat

À partir de 30 000€

Valcucine - 15 rue Fondaudège

Lampeen Christalde selA partir de 30 €Point Nature,25 rue Fondaudège

Veste cuirQUIET

540€

32 rue Fondaudège

Sac cuir grainé 98€

Colibri - 175 rue Fondaudège

Côté décoration...

Coquetier et tire bouchon Anna - Alessi - 15 et 36€Valcucine - 15 rue Fondaudège

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Trouver "À Fondaudège" dans... un restaurant

Distribué gratuite-ment dans toutes les boîtes à lettres du quartier Fondaudège, votre journal de proximité est aussi disponible chez tous les commerçants du quartier !

Prochain numéro : Jeudi 1er décembre 2011

JOURNAL D’INFORMATION DE PROXIMITÉ GRATUIT OCTOBRE 2011 - N°1

Les nouveautésde la rentrée PORTRAITS

À Fondaudège et nulle part ailleurs !

DOSSIER

Services à la personne

JOURNAL D’INFORMATION DE PROXIMITÉ GRATUIT OCTOBRE OCTOBRE 2011 - N°1

NOUVEAU - n° 1

Au Plaisir du Palais 2, rue Fondaudège

Bar de la Marine 6, rue Fondaudège

Eat Sushi 11, rue Fondaudège

Pizza Di Roma 22, rue Fondaudège

Brûlerie Soubira 41, rue Fondaudège

Le Bistromatic 47, rue Fondaudège

Bol de Riz 49, rue Fondaudège

Le’Djudjura Bar à vin - Bar à bière 68, rue Fondaudège

Le Fondaudège 76, rue Fondaudège

Paëlla Pizza 87, rue Fondaudège

Bistrot de L’imprimerie 98, rue Fondaudège

Pizza World

120, rue Fondaudège

L’Orchidée de Jade 157, rue Fondaudège

Resto Séoul Coréen et Japonais 165, rue Fondaudège

Les Asphodèles 188, rue Fondaudège

A mi-chemin 203, rue Fondaudège

Ankara Kebab 207, rue Fondaudège

Les Saveurs de Fondaudège 1, rue Matignon

Brasserie de Tourny 7, place de Tourny

La Crêpe d’Or 26, rue David Johnston

Brasserie Le Johnson 30, rue David Johnston

Les Libanais 38, rue David Johnston

Mario’s Pizza 155, rue de la Croix de Seguey

Pavillon des Boulevards 120, rue de la Croix de Seguey

Le journal À Fondaudège remercie tous les commerçants des quartiers Fondaudège/Croix de Seguey de mettre à la disposition de leurs clients, notre journal. C'est le cas des cafés et restaurants qui participent à la vie et à l'animation de notre quartier.