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A la découverte de la Ville de Meaux Et de son département…

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A la découvertede la

Ville de

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département…

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Commençons par le département…

La Seine et Marne

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Quelques généralités…

La Seine-et-Marne est un département français appartenant à la grande couronne de la région Île-de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la rivière Marne. Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province d'Île-de-France.

Le département de Seine-et-Marne fait partie de la région Île-de-France, dont il constitue la moitié orientale. Sa superficie représentant à elle seule, 49 % de celle de la région. Elle a des limites communes avec 10 autres départements: le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret l'Yonne au sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise au nord.Le département s'étend sur plusieurs régions naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.Quelques villes principales : Chelles, Torcy, Bussy-Saint-Georges, Pontault-Combault, Lagny-sur-Marne, Claye-Souilly, Coulommiers, Nemours, Meaux, Melun, Montereau-Fault-Yonne, Brie-Comte-Robert, Provins, Fontainebleau, Avon ainsi que les villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart.

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…un des greniers de la France

Avec 60 % de son territoire dédié à l'agriculture, la Seine-et-Marne se singularise en Île-de-France par le poids de ce secteur logiquement quasi inexistant dans les départements nettement plus urbanisés. Les céréales, mais aussi la betterave sucrière sont les principales productions.

Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de transport.Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur privé.Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites remarquables et un bon parc hôtelier, notamment sur le site Disneyland Paris.Avec plus de 13 000 salariés, le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le principal vecteur d'emplois du département.

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Les lieux touristiques de la Seine et Marne

La cathédrale de Meaux

Située à seulement une cinquantaine de kilomètres de Paris, la cathédrale de Meaux est encore mal connue. La splendeur de son chœur, la grande élévation de ses cinq vaisseaux — vaisseau central et doubles collatéraux —, l'impressionnante et harmonieuse tour flamboyante qui la surmonte, le grande luminosité de l'intérieur, la très riche ornementation du transept, la tombe de Bossuet, la belle et chaude teinte de la pierre avec laquelle on a réalisé sa construction, sont les principaux attraits de cette cathédrale.

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Le château de Fontainebleau

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III. Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art français.

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Le château de Vaux-Le-Vicomte

Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seine-et-Marne), à 50 km au sud est de Paris près de Melun est un château du XVIIe siècle (1658-1661), construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet.Ce dernier fit appel aux meilleurs artistes de l'époque pour bâtir son palais : l'architecte Louis Le Vau, premier architecte du Roi (1656), le peintre Charles Le Brun, fondateur de l'Académie de Peinture (1648), le paysagiste André Le Nôtre, contrôleur général des bâtiments du Roi (1657) et le maître-maçon Michel Villedo. Leur talent avait déjà été réuni par le jeune louis XIV pour construire le château classique de Vincennes en 1651-3. Le château, chef-d'œuvre architectural et décoratif du milieu du XVIIème siècle, est aujourd'hui la plus importante propriété privée classée au titre des monuments historiques depuis son achat en 1875 par Alfred Sommier richissime raffineur français.

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Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et de celle du Durteint.Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses Missi dominici. Autre preuve d'un rôle majeur: Provins frappe sa propre monnaie.Provins va devenir à cette époque la troisième ville de France, après Paris et Rouen.Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était sous la protection des comtes de Champagne. C'est surement cette période qui laissa le plus de trace sur Provins.De nos jours la traditionnelle braderie du 11 novembre, qui se déroule chaque année dans toute la ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires d’antan. Cette foire traditionnelle était celle de la Saint-Martin, qui marquait le début de la période d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de villes de tradition agricole.

La cité médiévale de Provins

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Le château de Blandy-les-Tours

Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village de Blandy. L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de Melun, Adam II de Chailly et se réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière. Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France.Au XVIe siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec Meaux. Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (XIVe siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du XIIIe siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du XIVe siècle. Ce mouvement de transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-sur-Yèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

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La commanderie des Templiers à Coulommiers

La commanderie fut fondée entre 1172 et 1173 sur des terres offertes par Henri, comte palatin de Troyes en Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri écrit à une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas mentionnée dans les rôles des fiefs du comté de Champagne vers 1172. Sa principale activité était la culture des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communauté de Coulommiers était secouée par des contentieux avec le comte Thibaud IV (comte de Champagne de 1201 à 1253). En effet, celui-ci s'inquiétait fortement de la montée en puissance de l'Ordre et notamment de sa richesse. Il en vint à adresser une requête au roi Louis IX afin d'interdire aux Templiers d'acheter des biens sans autorisation du comte. Ce qui fut accepté.

Lors de l'arrestation des Templiers en octobre 1307, il n'y avait plus que quatre frères dans la commanderie. Parmi eux, Jacques le Verjus de Rebais en Brie, âgé de 70 ans, Lambert de Cormelles, âgé de 45 ans et le frère sergent Rémi qui était le précepteur. La commanderie fut cédée aux Hospitaliers sur ordre du pape. Ils y entreprirent de nombreux travaux de rénovation au XVIe siècle.À la Révolution française, elle fut vendue comme bien national à un fermier du nom de Pierre Josse. La chapelle fut désacralisée et transformée en grange à paille et à foin. La commanderie changea de nom et fut appelée la ferme de l'Hôpital. On s'aperçoit que le nom des Templiers disparaît et avec lui la connaissance de l'origine du lieu. Cette ferme fut en activité pendant 172 ans avant d'être achetée par la commune de Coulommiers qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.

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Le village de Barbizon

Barbizon est un des endroits mythiques de la période pré-impressionniste en France. Dès 1830, ce qui est encore un hameau de bûcherons accueillera en effet à l'auberge Ganne, tous les peintres qui viennent chercher l'inspiration auprès de la nature intacte. Plus tard, ils partagent leurs séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière, trouvant leurs sujets dans la campagne ou la forêt de Fontainebleau toute proche.

Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière, de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers parisiens, vont se joindre à leurs camarades français pour venir à Barbizon, à partir du printemps.En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de « l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une salle d’exposition pour les oeuvres des artistes de passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et aussi d’écrivains, souvent étrangers, comme Robert Louis Stevenson par exemple, qui vont essaimer jusqu’à la fin du siècle à Marlotte, Grez-sur-Loing ou Moret-sur-Loing.Ainsi, très tôt, le nom de Barbizon fut connu, plusieurs articles de L'Illustration eurent comme sujet des reportages sur l’auberge Ganne et ses décors peints par les artistes.Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les meilleurs propagandistes de la vie à Barbizon, Ludwig Knaus et Albert Brendel en Allemagne, William Morris Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux Pays-Bas etc...Après 1875, les français du noyau d’origine composé de Corot, Daubigny, Narcisse Díaz de la Peña, Jules Dupré,Charles Jacques, Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Constant Troyon disparurent.Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la relève et créer une nouvelle vision de la nature.

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Et on aurait pu parler également de...

La ville de Moret-sur-Loing

Le château de Champs-sur-Marne

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Passons maintenant

À la ville de Meaux

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Histoire de la ville

Meaux est une commune française. Ancienne capitale de la Brie, aujourd'hui chef-lieu d'arrondissement du département de Seine-et-Marne et faisant partie de la région Île-de-France. C'est la deuxième ville la plus peuplée du département après Chelles. Meaux est, avec Provins, Torcy et Fontainebleau, l'une des quatre sous-préfectures du département de Seine-et-Marne, Melun étant la ville préfecture.Les habitants sont appelés les Meldois. On dit aussi les Meldusiens, les Meldusiennes, ou les Miauleux (vieilli, mot de patois briard)

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Histoire de la ville

Dès l’Antiquité…

La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la Marne au sud jusqu'au quartier Saint Faron au nord, c'est-à-dire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le Brasset).Un nombre important d'édifices publics sont attestés, tels que forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et amphithéâtre).En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP fouilla une importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la ville.Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard Jean Rose).Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier évêque de Meaux.

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Histoire de la ville

Au Moyen-Age…La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle revint à la couronne sous Louis X.En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le 17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le 22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés. En 1420, Meaux tient le siège pendant cinq mois, mais préfère se rendre. Les Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie définitivement à la couronne de France.La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet. Les Jacques brûlent une soixantaine de belles demeures, massacrant tous leurs occupants. Quand la troupe se présente devant les portes de Meaux, les nobles se cachent. Les habitants de Meaux ouvrent alors les portes de la ville aux émeutiers et le maire, Jean Soulas, les guide lui-même à la cachette des nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, arrive à la rescousse avec une troupe de chevaliers, taillant en pièces les révoltés. En punition, la ville de Meaux fut livrée aux flammes pendant quinze jours tandis que son maire fut pendu.

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Histoire de la ville

De la Renaissance à la Révolution

Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de Guillaume Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En 1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces derniers tentent de prendre le contrôle de la ville.En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les troupes protestantes du prince de Condé.La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont massacrés en deux jours.Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri IV en 1593.Du XVIIe siècle à la Révolution :Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent 14 personnes. C’est un épisode des massacres de septembre, qui ont débuté le 2 à Paris.La famille royale lors du retour de la fuite à Varennes, passe la nuit à Meaux.

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Une figure importante de la ville:

BossuetJacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon - 12 avril 1704 à Paris) était un homme d'Église, prédicateur et écrivain français. En 1681, lorsque l'éducation du dauphin fut achevée, il fut nommé évêque de Meaux (d'où la périphrase « l'Aigle de Meaux », parfois utilisée pour le désigner) et se livra dès lors aux soins de l'épiscopat, fit de fréquentes prédications, rédigea le célèbre Catéchisme de Meaux (1687) et composa pour des religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les Élévations sur les Mystères.À cette activité épiscopale il joignait une œuvre de théologien : la controverse contre le protestantisme. Il publia notamment l'Histoire des variations des églises protestantes (1688). Le ministre protestant Pierre Jurieu ayant répondu à cet ouvrage, Bossuet publie les Avertissements aux protestants sur les lettres du ministre Jurieu contre l'Histoire des variations. Dans le cinquième de ces Avertissements, il nie la thèse du contrat explicite ou implicite entre le prince et ses sujets, que soutenait Jurieu, et formule la phrase célèbre : « De condamner cet état [= l'esclavage], ce serait non seulement condamner le droit des gens, où la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois; mais ce serait condamner le Saint-Esprit, qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul, de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les affranchir», phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier.

Bossuet joua un grand rôle de prédicateur et de directeur de l'assemblée du clergé de France.Dans l'assemblée du clergé de 1682, à l'occasion des démêlés entre le roi et le pape, il fut l'auteur de la déclaration sur les libertés de l'Église gallicane en 1682, qui fixait les limites du pouvoir du Pape, et rédigea les Quatre articles de 1682 qui sont demeurés une loi de l'état et qui ont donné lieu à de vives discussions. Le pape en fut très irrité et les fit brûler.Cette déclaration du clergé de France, plus communément appelée Déclaration des quatre articles, fixe jusqu’à la fin de l’Ancien régime la doctrine des libertés de l’Église gallicane. Elle aura une énorme influence sur l’histoire de l’Église de France, prédisposant aux futures réformes religieuses des Constituants dans la Constitution civile du clergé de 1790.

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Les activités culturelles

Le Théâtre Luxembourg

La Médiathèque

Le festival Musik’Elles

Le spectacle historique

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Les spécialités culinaires…

Le Brie de Meaux

Le brie de Meaux serait originaire de l'abbaye Notre-Dame-de-Jouarre. En 1793, Lavallée fit son éloge :« Le brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible. »Ce fromage aurait été sacré « roi des fromages » par Talleyrand lors du Congrès de Vienne dont le banquet de clôture eut lieu le 9 juin 1815. Auparavant Talleyrand prétendit qu'aucun fromage ne valait le brie. Metternich, agacé de ne pas voir son « bleu de Bavière » reconnu comme le meilleur décida d'organiser pour le banquet final du Congrès une dégustation des cinquante-deux fromages régionaux que représentaient les participants des différents pays en présence. À la fin de la dégustation, ce fut le prince Metternich lui-même qui proclama le brie « Prince des fromages et premier des desserts ».A l'origine produit uniquement dans la région autour de Meaux, à partir de 1953, ce territoire s'étend vers l'Est jusqu'à la Meuse.Il a obtenu l'appellation d'origine contrôlée le 18 août 1980.

La moutarde de Meaux Aussi appelée «moutarde à l'ancienne»,

cette moutarde originaire de la ville de Meaux, en France, est préparée à partir d'un mélange de graines noires ou brunes grossièrement concassées qui lui confèrent sa texture granuleuse et sa couleur brun-jaune. Habituellement préparée avec du vinaigre et un mélange d'herbes et d'épices, cette moutarde douce possède un goût légèrement épicé qui accompagne parfaitement les viandes froides, la charcuterie et les grillades.

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Enfin, un dernier panorama…

A bientôt! See you soon!

Le Lycée Henri Moissan

Ferdinand Frédéric Henri Moissan (né à Paris le 28 septembre 1852 et décédé à Paris le 20 février 1907) était un pharmacien français. Il est principalement connu pour avoir isolé le premier le fluor. Il a également inventé le four à arc électrique. Ses travaux eurent beaucoup d'applications dans l'industrie. Il reçut le prix Nobel de chimie en 1906.

Le théâtre au Lycée