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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 31 mai 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES … · Web viewDémenti des Kurdes. C'est pourtant un secret de polichinelle : les Turcs auraient même publié une réglementation pour fixer

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Jeudi 31 mai 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Arméniens, unissez-vous ! Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Mon dernier éditorial, qui portait sur les efforts du ministre turc des Affaires étrangères pour initier un dialogue avec la diaspora, a généré de nombreuses réactions tant des Arméniens que des Turcs. Les lecteurs arméniens ont soulevé deux questions clés : qui représentera la diaspora si jamais les Arméniens devaient entamer des négociations avec la Turquie, et quelles devraient être les exigences arméniennes vis-à-vis du gouver-nement turc ? » Le Collectif VAN vous livre la traduction de l’éditorial du journa-liste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 31 mai 2012.

François Hollande face à la question kurde Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « L’approche du gouvernement fran-çais a été assez paradoxale en ce qui concerne l’adhésion de la Turquie à l'Union européenne. D’une part, il se déclarait opposé à cette adhésion, d’autre part il donnait un coup de main à ce pays dans sa lutte injuste contre le peuple kurde. » « Un pays comme la France, notamment avec un gouvernement socialiste, peut jouer un rôle important en ce qui concerne la résolution de la question kurde. » Le Collectif VAN publie ici la chronique d’Ahmet Dere, journaliste et écri-vain kurde de Belgique, en date du 05.2012.

Turquie : 10 ans de prison pour la députée kurde Leyla Zana Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Un tribunal turc vient de condamner la députée kurde Leyla Zana à 10 années d’emprisonnement au motif des dis-cours qu’elle a prononcés dont un au sein du Parlement européen. Elle est éga-lement accusée de « propagande pour le parti du peuple kurde (PKK) ». Le MRAP rappelle que Leyla Zana qui a déjà passé 10 années en prison (de 1994 à 2004), a reçu le prix Andrei Sakharov pour les droits de l’Homme et a été nominée deux fois pour le prix Nobel de la paix. La France et le Parlement européen se doivent d’intervenir pour exiger la libération de Leyla Zana et des prisonniers politiques kurdes et turcs." Le Collectif VAN diffuse ce communiqué du MRAP et s'indigne également de ce verdict contraire aux idéaux de liberté d'expression que la Tur-quie prétend défendre lorsqu'il s'agit de la liberté de nier le génocide arménien...

Collectif VAN : l'éphéméride du 31 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "31 mai 1920 -- En demandant au Conseil su-prême certaines assurances préalables au sujet de l’exercice du mandat armé-nien et en lui proposant de procéder à des enquêtes en vue de trouver un État disposé à accepter le mandat dans les conditions énoncées, le Conseil de la So-ciété des Nations faisait preuve aussi bien d’une réelle sagesse que d’une initia-tive qui aurait pu porter ses fruits, si elle avait été adoptée par le Conseil su-prême. Cependant, ce dernier, après avoir fait au Conseil de la Société une offre contraire aux termes du Pacte, ne crut devoir tenir aucun compte des sugges-

tions judicieuses qui avaient accompagné le refus motivé de sa proposition. Le 25 avril 1920, il adressa, en effet, un appel au Président Wilson « pour demander que les États-Unis d’Amérique voulussent bien accepter un mandat pour l’Armé-nie et que tout au moins le Président des États-Unis consentît à agir comme ar-bitre dans la question des frontières arméniennes ». Le sénat des États-Unis d’Amérique refusa, le 31 mai 1920, le mandat pour l’Arménie. Mais le Président Wilson accepta le rôle d’arbitre dans la question des frontières arméniennes". suite

Arménie: le gouvernement démissionne Le gouvernement arménien a démissionné jeudi suite à l'élection du nouveau parlement, a annoncé le premier ministre Tigran Sarkisian. "J'ai présenté au pré-sident la démission du gouvernement", a déclaré M.Sarkisian, avant de préciser que l'ensemble des membres du cabinet continueraient à exercer leurs fonctions jusqu'à ce que leurs successeurs soient nommés."

Clinton entame une tournée en Scandinavie, dans le Caucase et en Tur-quie La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton entame une tournée de huit jours en Scandinavie, dans le Caucase et en Turquie pour évoquer l'écologie, la sécuri-té, la coopération internationale, ainsi que l'Afghanistan, la Syrie et l'Iran, rap-porte le service de presse du département d'Etat.

Génocide des Arméniens : sortir de la gangrène de la négation turque Le Collectif VAN vous soumet cet article qui avait échappé à notre attention en décembre 2011. "« Aucun historien, aucun homme politique ne peut voir de gé-nocide dans notre histoire ». Cette parole de Recep Tayyip Erdogan, premier mi-nistre turc, tenue à Tripoli de Lybie et rapportée par Associated Press le 17 dé-cembre, est absolument magnifique. Elle tranche le cou à la recherche histo-rique comme Mehmet Talaat, le premier ministre turc de 1915, a tranché le cou des Arméniens de l’Empire ottoman. Avec la même violence. M Erdogan exprime ainsi avec force la continuité de l’État sur près d’un siècle."

Google et le mot “juif : “Ce n’est pas un conflit entre la morale et un al-gorithme idiot” Le service de saisie semi-automatique Autocomplete de Google associe réguliè-rement le mot “juif” au nom de personnalités politiques, journalistiques ou artis-tiques. Résultat de l’activisme de minorités ou habitude plus générale des inter-nautes français ? Google ne donne pas de chiffres. Le sociologue Dominique Car-don, chercheur spécialiste des usages sur le Net, apporte son analyse.

La Turquie expulse les diplomates syriens à Ankara Le ministère turc des Affaires étrangères a décidé mercredi d'expulser tous les diplomates syriens à Ankara, en exhortant le chargé d'affaires syrien et tous les autres membres du personnel diplomatique syrien de quitter le pays dans les 72 heures.

L’UE et l’Arménie entament les négociations L’Union européenne ouvrira officiellement les négociations avec l’Arménie le 19 juin 2012 sur un accord de libre-échange, qui devrait considérablement renfor-

cer l’intégration de la nation du Caucase du Sud dans l’Union européenne. Les deux parties envisagent de créer un espace d’échange approfondi et complet (DCFTA) dans le cadre d’un accord d’association en cours de négociations. L’ac-cord découle du programme du Partenariat oriental de l’UE, qui regroupent six anciennes républiques soviétiques.

Colère d'Israël contre la justice turque Un tribunal a inculpé quatre militaires israéliens dans l'affaire de la flottille pour Gaza. Deux ans après l'abordage par les commandos israéliens du Mavi Marma-ra, le navire amiral turc de la flottille internationale à destination de Gaza, la crise diplomatique entre Israël et la Turquie reste ouverte. L'annonce lundi de l'inculpation par un tribunal turc de quatre militaires israéliens de haut rang a été reçue en Israël comme un nouveau signal de l'intransigeance d'Ankara sur ce dossier.

La carte turque et le Caucase russe Il y a quelques mois j’écrivais sur ce mouvement peu connu, le mouvement Pro-méthéen, qui s’était défini par défaut comme défendant un projet fondé sur le nationalisme ethnico-régional en Eurasie. Ce projet de démembrement de la Russie en de multiples entités n’est pas une nouveauté, son histoire a commen-cé au 19° siècle, et il a été pensé et défini tant par des stratèges nazis comme Alfred Rosenberg en 1939, que par des stratèges Américains comme Zbigniew Brezinski dans son ouvrage le grand échiquier publié en 1997.

Le rôle de la Turquie sur la sellette dans l’affaire des pèlerins enlevés L’affaire des onze pèlerins enlevés près de la frontière entre la Syrie et la Turquie continue de faire la une des médias libanais, et la visite du Premier ministre Na-gib Mikati à Istanbul laisse présager des développements positifs, même si les proches du chef du gouvernement refusent pour l’instant de se prononcer et en-core moins de donner de l’espoir à leurs familles.

Laurent Fabius contre l’adhésion de la Turquie (NAM Novembre 2004) Alors que François Hollande s’est déclarée favorable au principe d’une adhésion à terme de la Turquie à l’Union européenne, conditionnée au respect d’un cer-tain nombre de critères dont la reconnaissance du génocide des Arméniens, son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s’est toujours positionné contre cette candidature. Nous mettons en ligne pour mémoire cette interview que le dirigeant socialiste avait accordé à Nouvelles d’Arménie Magazine en novembre 2004 ( N°102).

La bourde de Barack Obama sur les camps de concentration Barack Obama a vexé le gouvernement polonais lors d'un discours prononcé en hommage à un résistant mardi, suite à quoi la Maison Blanche a dû présenter ses excuses . Retour sur ce "couac" diplomatique.

La Turquie et le Japon expulsent à leur tour les diplomates syriens La Turquie et le Japon ont à leur tour expulsé les diplomates syriens présents sur leur territoire mercredi, comme l'ont fait plusieurs pays occidentaux la veille pour protester contre le massacre de Houla, dans lequel 108 personnes ont été tuées, dont plusieurs femmes et enfants.

La Turquie expulse les diplomates syriens La Turquie emboîte le pas à de nombreux pays occidentaux. Elle a donné ce mercredi 72 heures aux diplomates syriens pour quitter le pays. Une décision en réaction au massacre de Houla. Le weekend dernier, 108 personnes ont été tuées dans ce village du centre de la Syrie.

La Pologne remontée après la gaffe d'Obama sur les camps Le président américain a provoqué la colère des Polonais en parlant mardi d'un «camp polonais de la mort». Le pays exige des excuses. «Camp polonais de la mort». C'est l'expression à éviter à tout prix en Pologne. Mal briefé par son équipe, Barack Obama a commis la gaffe mardi lors d'une cérémonie à la Mai-son-Blanche en hommage posthume à Jan Karski. Cet ancien officier polonais avait fourni aux Occidentaux les premiers témoignages sur la politique d'exter-mination des Juifs par les nazis.

La gaffe de Barack Obama choque la Pologne Mardi, le président américain a désigné un camp d'extermination nazi comme étant polonais. C'est un faux pas qui reste en travers de la gorge des polonais. Le président américain Barack Obama a identifié un camp d'extermination nazi comme étant polonais. Une erreur lourde de sens pour ce pays de l'Est très mar-qué par l’Holocauste. Le porte-parole de la Maison Blanche a immédiatement ex-primé "les regrets" du président.

"Amis de la Syrie": la Turquie compte organiser une nouvelle réunion La Turquie compte convoquer à Istanbul une nouvelle réunion du groupe des "Amis de la Syrie", rapportent mercredi les médias turcs citant le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.

Les compagnies étrangères se déchirent pour le pétrole irakien A Bagdad, les autorités mettent aux enchères une série de contrats d'explora-tion pétrolière. Un casse-tête pour les compagnies étrangères, qui se heurtent au chaos d'un Etat fracturé. Mais la promesse, à terme, d'un jackpot dans un pays qui regorge de réserves.

Turquie: la répression ne connait aucune limite La répression visant les kurdes et tous ceux qui s’opposent à la politique liberti-cide et antisociale du gouvernement se poursuit sans relâche. Une association des droits humains récence près de dix mille cas de violations des droits hu-mains au cours des quatre premiers mois de l’année en cours dans la seule ré-gion kurde.

Turquie - L'inculpation de militaires israéliens pourrait ne pas rester sans conséquences Un tribunal turc a formellement approuvé, à la demande du procureur d'Istanbul – voir notre édition du 24 mai – l'inculpation de quatre officiers supérieurs israé-liens. Parmi eux, l'ancien chef d'Etat major Gabi Ashkenazi, dans l'affaire de l'arraison-nement du Mavi Marmara qui avait provoqué la mort de neufs militants isla-mistes turcs.

Asie/Syrie - Évacués syriens accueillis par les Jésuites au couvent de Saint Vartan Des familles d’évacués syriens ayant fui le conflit qui caractérise l’ouest du pays ont trouvé refuge et hospitalité au Couvent de Saint Vartan, géré par les Jésuites dans le quartier de Midan, au cœur d’Alep. Le couvent, dédié à ce saint armé-nien, abritait, voici un siècle une école arménienne avant d’accueillir les réfugiés arméniens.

Turquie – Selon le Premier Ministre Erdogan, « l’avortement est un ho-micide. Une loi doit l’abolir » « L’avortement est un homicide » : c’est ce qu’a déclaré le Premier Ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, au cours d’une rencontre avec des groupes et des asso-ciations féminines en Turquie. « Quelle est la différence entre le fait de tuer un enfant dans le sein de sa mère et celui de le tuer après sa naissance ? » a-t-il demandé de manière rhétorique.

La Turquie expulse à son tour des diplomates syriens La Turquie a demandé à la Syrie de retirer tous ses diplomates du pays d'ici 72 heures pour protester contre le massacre de plus de cent civils en fin de se-maine dernière dans la ville de Houla, a annoncé mercredi le ministère des Af-faires étrangères.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie a décidé d'expul-ser les diplomates Syriens. Ankara exige que le chargé d'affaires de la Syrie en Turquie et que tous les diplomates Syriens quittent le pays dans un délai de 72 heures."

INFOS COLLECTIF VAN

Arméniens, unissez-vous !

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Mon dernier éditorial, qui portait sur les efforts du ministre turc des Affaires étrangères pour ini-tier un dialogue avec la diaspora, a généré de nombreuses réactions tant des Arméniens que des Turcs. Les lecteurs arméniens ont soulevé deux questions clés : qui représentera la diaspora si jamais les Armé-niens devaient entamer des négociations avec la Turquie, et quelles de-vraient être les exigences arméniennes vis-à-vis du gouvernement turc ? » Le Collectif VAN vous livre la traduction de l’éditorial du journa-liste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 31 mai 2012.

Les Arméniens doivent former un front uni avant d’entamer

toute négociation avec la Turquie

De : Harut Sassounian Éditeur de : The California Courier Éditorial de Sassounian du 31 mai 2012

Mon dernier éditorial, qui portait sur les efforts du ministre turc des Affaires étrangères pour initier un dialogue avec la diaspora, a généré de nombreuses réactions tant des Arméniens que des Turcs.

Des journaux turcs, des chaînes de télévision et des sites Internet ont largement couvert les rapports concernant les ouvertures de Davutoglu à l’égard des Armé-niens. Les médias turcs ont relié l'initiative du ministre des Affaires étrangères aux plans arméniens pour la commémoration du 100ème anniversaire du géno-cide en 2015.

Les Arméniens ont posté des dizaines de commentaires sur des sites et sur Face-book en réponse à mon article qui a circulé dans le monde entier en anglais, en arménien, en turc, en français et en russe. Naturellement, la réaction armé-nienne a été sceptique et prudente. Des représentants gouvernementaux armé-niens ont tranquillement suivi les rapports sur les réunions de Davutoglu sans faire de commentaire public, tandis que la presse arménienne à Istanbul a sim-plement repris tel quel ce que les médias turcs avaient publié sur ce sujet.

Les lecteurs arméniens ont soulevé deux questions clés : qui représentera la dia-spora si jamais les Arméniens devaient entamer des négociations avec la Tur-quie, et quelles devraient être les exigences arméniennes vis-à-vis du gouverne-ment turc ?

Ce sont des questions extrêmement complexes qui méritent la plus grande at-tention des Arméniens du monde entier. L’idéal serait que les représentants de la diaspora soient sélectionnés par un processus d’élections dans différents pays, ainsi que je le proposais dans mes articles précédents. Les élus seraient habilités à représenter les Arméniens de la diaspora lors de toute négociation.

Ces représentants devraient coordonner leurs décisions et leurs actions avec le gouvernement arménien, en particulier sur la question délicate des négociations avec la Turquie, en formant une délégation commune. Ainsi que les Arméniens l’ont appris avec le récent fiasco des protocoles Arménie-Turquie, il serait impen-sable de parvenir à un règlement avec la Turquie sans la participation et l'accord tant de l'Arménie que de la diaspora.

En absence d'une structure élue pour la diaspora, les représentants des trois principaux partis politiques arméniens, d’un commun accord avec le gouverne-ment arménien, pourraient prendre les commandes pour former une seule équipe de négociation. Afin de rendre la délégation plus complète, on pourrait demander à plusieurs organisations communautaires majeures et à des person-nalités de s’y joindre, y compris des représentants d'Arméniens de Turquie.

Un autre sujet critique concerne l’élaboration d’un programme de négociations

avec les officiels turcs. Quelles sont les demandes concrètes des Arméniens vis-à-vis de la Turquie ? Ceci est une question extrêmement sérieuse et sensible qui exige une profonde connaissance de la cause arménienne, ainsi que de l'exper-tise dans les stratégies et les tactiques de négociations.

Il serait instructif pour les Arméniens d’examiner comment Israël et 23 organisa-tions juives importantes se sont regroupées sous le nom de Conference on Je-wish Material Claims Against Germany, en vue d’obtenir des restitutions pour les victimes du génocide juif ; et comment ces organisations ont coordonné leurs positions avec l'État d’Israël, qui a signé un Accord de Réparations distinct avec l'Allemagne de l'Ouest. Au fil des années, suite à leurs efforts collaboratifs, la coalition des associations de la diaspora juive et Israël ont reçu plus de 70 mil-liards de dollars de restitution de la part de l'Allemagne.

On pourrait tirer des leçons supplémentaires en étudiant des exemples de règle-ments financiers résultant de délits massifs, d'exposition à l’amiante et respon-sabilité du fabricant, et des réclamations résultant de la destruction du World Trade Center et de la marée noire dans le Golfe de Mexico.

Cependant, il existe une différence importante entre le génocide juif et le géno-cide arménien. Alors que les juifs ont été exterminés dans des pays européens sous l'autorité nazie, les Arméniens ont été massacrés et chassés de force de leur patrie héréditaire. Par conséquent, aucun montant financier n'indemnisera entièrement les Arméniens pour la perte de leur pays historique. Les Arméniens devraient exiger non seulement un dédommagement financier pour les pertes personnelles subies, mais aussi le retour de l'Arménie occidentale, comme l’avait décidé le président Woodrow Wilson - une réclamation que la Turquie a constamment rejetée.

Si des négociations sérieuses se concrétisaient, la délégation arménienne com-mune pourrait demander à la Turquie de prendre les mesures préliminaires sui-vantes pour montrer sa bonne foi :

-- Dédommager toutes les victimes du génocide ; -- Reconstruire et restituer tous les sites religieux au Patriarcat arménien d’Istan-bul ; -- Restituer tous les biens confisqués, tant privés que ceux de la communauté, à leurs propriétaires arméniens légaux ; -- Fournir à la République d’Arménie un accès spécial au port turc de Trébizonde, à des fins commerciales ; -- Accorder aux Arméniens un accès libre sans visa à l’Ararat, à Ani et aux autres sites historiques en Turquie ; -- Mettre fin au blocus de l’Arménie ; -- Mettre fin à la politique officielle turque de négation du génocide arménien et abolir l’article 301 du Code pénal turc ; -- S’abstenir de mener des politiques hostiles à l’Arménie et à l’Artsakh (Kara-bagh).

Ces mesures, si elles sont acceptées, représenteraient un progrès majeur dans la poursuite des revendications arméniennes auprès de la Turquie, tandis que la

question des restitutions territoriales pourrait être traitée séparément via des actions en justice au niveau international.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 31 mai 2012 – 06:52 – www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64311

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

François Hollande face à la question kurde

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « L’approche du gouverne-ment français a été assez paradoxale en ce qui concerne l’adhésion de la Turquie à l'Union européenne. D’une part, il se déclarait opposé à cette adhésion, d’autre part il donnait un coup de main à ce pays dans sa lutte injuste contre le peuple kurde. » « Un pays comme la France, notamment avec un gouvernement socialiste, peut jouer un rôle impor-tant en ce qui concerne la résolution de la question kurde. » Le Collec-tif VAN publie ici la chronique d’Ahmet Dere, journaliste et écrivain kurde de Belgique, en date du 05.2012.

Le Président Hollande face à la question kurde

Au cours des deux dernières décennies du 20e siècle, la France a toujours tenu une place importante chez les Kurdes. Après le coup d’Etat du 12 septembre 1980, une partie des Kurdes, qui s'est enfuie de son pays, est venue se réfugier en France. Le grand artiste kurde Yilmaz Güney fait partie de ces premiers Kurdes qui y ont trouvé refuge. Ce grand artiste kurde et le grand chanteur kurde Ahmet Kaya reposent à Paris, au cimetière du Père Lachaise.

Avec l’arrivée des réfugiés politique kurdes, au début des années 1980, les acti-vités culturelles kurdes se sont multipliées au grand jour et ce malgré les protes-tations de la Turquie. En 1982, l’Institut Kurde de Paris a été créé avec le soutien du Parti Socialiste (PS) et il fut l’une des premières institutions kurdes en Europe. La première conférence, à laquelle les élus d’origine kurde de Turquie ont partici-pé, fut aussi organisée en France, le 29 avril 1989, avec le soutien précieux de Madame Danielle Mitterrand.

Dans ce soutien français aux Kurdes, il est important de souligner le rôle du Parti Socialiste dont l'actuel président François Hollande était l’un des dirigeants.

Après le changement du pouvoir en France, et surtout depuis 1995, de vastes opérations policières ont commencé contre les Kurdes. Entre 1995 et 2012, une centaine de dirigeants d’associations culturelles kurdes a été arrêtée dans diffé-rentes villes de France. Plusieurs associations culturelles kurdes et des organes d’informations ont été interdits.

Depuis l'an 2000, la diplomatie turque a intensifié ses efforts auprès des autori-tés françaises dans un cadre dit «juridique». Les efforts de la Turquie se sont multipliés surtout après le début des négociations avec l’UE. Sous prétexte de collaborer sur un plan juridique, les autorités turques ont utilisé tous leurs moyens diplomatiques afin de pousser la France, alors gouvernée par l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), à adopter une position ferme contre les Kurdes et leur combat pour la liberté.

L’approche du gouvernement français a été assez paradoxale en ce qui concerne l’adhésion de la Turquie à l'Union européenne. D’une part, il se décla-rait opposé à cette adhésion, d’autre part il donnait un coup de main à ce pays dans sa lutte injuste contre le peuple kurde. Or il est évident que, si la question kurde n’est pas résolue, la Turquie ne pourra pas prétendre avoir réalisé des pro-grès démocratiques suffisants selon les critères de l'Union européenne. On peut en conclure que la politique française dans cette affaire, consiste à accomplir un geste vis-à-vis de la Turquie pour éviter une tension qui serait préjudiciable aux relations économiques que la France entretient avec ce pays.

Un pays comme la France, notamment avec un gouvernement socialiste, peut jouer un rôle important en ce qui concerne la résolution de la question kurde. Ce pays, où résident des intellectuels et des organisations de la diaspora kurde, peut peser pour une approche plus conforme aux droits des peuples. Dans ce pays et au sein du PS, plusieurs hommes politiques connaissent bien la question et pourraient user de leur force de conviction pour que la Turquie et les Kurdes se rassemblent autour d’une table pour trouver une résolution commune.

Ce rôle que j'évoque pour la France et son président socialiste renforcerait ainsi la position européenne vis-à-vis des forces internationales. Nous avons appris de l’histoire que, pour être reconnu sur la scène internationale, il faut reconnaître au Moyen Orient toute sa place. La force qui ne respecterait pas cette région im-portante du monde, n’a guère de chance d’être efficace dans les autres régions de notre continent.

Aujourd’hui, les Kurdes constituent un groupe considérable qui se développe de plus en plus au Moyen Orient. La diaspora kurde dispersée dans le monde ren-force cette position des Kurdes.

Je pense que le Président de la République Française, Monsieur François Hol-lande, peut jouer un rôle considérable en ce sens, sans oublier que la plupart des Kurdes a confiance dans les positions de la formation politique socialiste française.

Ahmet DERE / 29.05.2012

Journaliste, Ecrivain /Adresse du Blog personnel : http://farasinfr.blogspot.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64310

Collectif VAN : l'éphéméride du 31 maiInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collec-tif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 31 mai (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

31 mai 1855 -- L'armée russe occupe Ardahan (Arménie occidentale).American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

31 mai 1884 -- Naissance de Dro (Drastamat Kanayan). Il mourut en 1956. Ses restes ont été transférés à Aparan en 2001 en souvenir de la défaite qu'il a infligée à l'armée turque en mai 1918.American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

31 mai 1915 -- Empire ottoman : la lettre de l’agent consulaire d’Italie à Van, à S. E. Monsieur l’ambassadeur d’Italie, à Petrograd : Monsieur l'Ambassadeur,

J'ai l'honneur de porter à votre connaissance les événements qui se sont passés à Van et dans le vilayet depuis deux mois. Il me fut impossible de les faire

connaître plus tôt, soit à M. le consul de Trébizonde, soit à M. l'ambassadeur d'Italie à Constantinople.

Tandis que Djevdet bey, Vali de Van, et exerçant les fonctions de défenseur des frontières turco-persanes, pillait, saccageait les villes de Salmas, Khosrova, Bachkalé, et massacrait les chrétiens qui s'y trouvaient, le vali intérimaire de Van réclamait la réintégration dans l'armée, des soldats arméniens qui l'avaient quittée parce qu'on les avait désarmés ou renvoyés. On les réclamait sous prétexte d'en faire des ouvriers terrassiers, mais en réalité c'était pour les massacrer, de même que Djevdet bey avait déjà fait traîtreusement fusiller de nombreux soldats arméniens qui marchaient sous ses ordres. Une preuve évidente de la perfide intention du gouvernement ottoman dans son obstination à réclamer les soldats arméniens déserteurs ou autres, se trouve dans ses refus successifs d'accepter les conditions, même les plus légitimes et les plus équitables, prop-posées tant par moi que parles chefs de la nation arménienne pour éviter un conflit et les massacres que l'on prévoyait, car les Turcs étaient furieux en apprenant que des milliers d'Arméniens s'étaient engagés comme volontaires dans l'armée russe et combattaient avec acharnement contre les troupes turques.Reproduit d'après le livre d'Henry Barby, Au pays de l’épouvante, l’Arménie martyre

Imprescriptible : Les événements de Van d'après l'agent consulaire italienhttp://www.imprescriptible.fr/documents/archives/italiennes/van.htm

31 mai 1915 -- Le rôle de la diplomatie allemande dans la déportation des Ar-méniens se trouve éclairé par le télégramme suivant adressé au ministère des affaires étrangères allemand, le 31 mai 1915, par l'ambassadeur Baron Wangen-heim :

«En vue d'enrayer l'espionnage arménien et de prévenir des nouvelles levées en masse arméniennes, Enver Pacha a l'intention de se servir de l'état de guerre pour fermer un grand nombre d'écoles arméniennes, d'interdire la correspon-dance postale arménienne, de supprimer les journaux arméniens et d'établir (ansiedeln) en Mésopotamie toutes les familles pas entièrement au-dessus de la suspicion (alle nicht ganz einwandfreie Familien) des centres insurgés armé-niens. Il prie instamment que nous n'arrêtions pas son bras (dass wir ihm hierbei nicht in den Arm fallen).

Dans son rapport du 31 mai 1915 adressé à Berlin, l'ambassadeur Wangenheim écrit : « Malheureusement les mesures sus-indiquées sont inévitables, vu la si-tuation politique et militaire de la Turquie...» Malheureusement! Quel mot su-perbe!

Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,

1970.Heinrich Vierbücher, Arménie 1915, «Un peuple civilisé massacré par les Turcs», Témoignage d'un officier allemand. édition française, A. Gessarentz, 1987, p. 66-68.

Imprescriptible : Le massacre des Arméniens de Turquie http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c3/p1 Imprescriptible : Arménie 1915 (extrait)http://www.imprescriptible.fr/documents/vierbuecher-armenie1915.htm

31 mai 1915 -- Empire ottoman : Gabriel effendi était avocat à Malatia et conseiller juridique des missionnaires allemands. En mai 1915, il fut emprisonné. Dans son Journal daté du 29 mai 1915, Hans Bauerfeind indique à son sujet: « En rentrant, j’ai rencontré Gabriel effendi, qui a été libéré sous la condition de remettre un fusil d’ici ce soir. Il cherche à en acheter ou à en louer un, sinon il pense qu’il va à une mort certaine ». Le 31 mai 1915, il ajoute: « Gabriel effendi a remis le fusil de son beau-frère et prétendu qu’il n’en possédait pas lui-même — ce que nous croyons — et fut provisoirement libéré. Mais on exige quand même qu’il remette son fusil personnel. Il a été battu, certes de manière très légère; on lui a donné quelques légers coups sur la tête, mais cela paraît quand même particulièrement brutal, car il a dédié toute sa vie durant ses forces au gouvernement, et les Arméniens le prennent pour un demi-Turc ».© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible - Malatia 1915: carrefour des convois de déportés d’après le Journal du missionnaire allemand Hans Bauernfeind http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch1

31 mai 1915 -- Empire ottoman : le journal de Hans Bauernfeind. [...] On a condamné la fille à un an de prison [...] Il vaudrait mieux la détenir isolément et à l’écart des autres femmes, qui sont pour la plupart affreusement dépravées. Son cas fut aggravé par le fait que le frère de la fille aurait déserté [au profit] du côté russe, ce que sa mère a passé sous silence. Hélas, on ne peut plus croire personne ici [...]© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915Imprescriptible : Désarmement, fouilles à domicile, arrestations,tortures et massacre des hommeshttp://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2

31 mai 1915 -- Empire ottoman : Zeytoon est renommé Suleymanie par ordre du sultan Mehmed Reshad.American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

31 mai 1919 -- Lors d’un pogrom auquel se livrent des unités de l’Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, 700 juifs sont assassinés à Cherkassy

sur le Dniepr (Ukraine).Skynet : 31 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/31-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

31 mai 1920 -- En demandant au Conseil suprême certaines assurances préa-lables au sujet de l’exercice du mandat arménien et en lui proposant de procé-der à des enquêtes en vue de trouver un État disposé à accepter le mandat dans les conditions énoncées, le Conseil de la Société des Nations faisait preuve aussi bien d’une réelle sagesse que d’une initiative qui aurait pu porter ses fruits, si elle avait été adoptée par le Conseil suprême. Cependant, ce dernier, après avoir fait au Conseil de la Société une offre contraire aux termes du Pacte, ne crut devoir tenir aucun compte des suggestions judicieuses qui avaient accom-pagné le refus motivé de sa proposition. Le 25 avril 1920, il adressa, en effet, un appel au Président Wilson « pour demander que les États-Unis d’Amérique vou-lussent bien accepter un mandat pour l’Arménie et que tout au moins le Pré-sident des États-Unis consentît à agir comme arbitre dans la question des fron-tières arméniennes ». Le sénat des États-Unis d’Amérique refusa, le 31 mai 1920, le mandat pour l’Arménie. Mais le Président Wilson accepta le rôle d’ar-bitre dans la question des frontières arméniennes. »

Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible : La reconnaissance de fait de l'Arménie et les pourparlers entre le conseil suprême et le conseil de la Société des nations au sujet du mandat sur l'Arméniehttp://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c5

31 mai 1920 -- Allemagne : Lors d’un rassemblement du parti nazi le 31 mai 1920 à Munich, le journal Münchener Presse du 1er juin 1920 rapporte à propos du discours d’Hitler: « Lorsque l’orateur lança la question, comment devait on se défendre des Juifs, des cris s’élevèrent de l’assemblée - une assemblée modèle selon le président - pour répondre: Pendre! Mettre à mort! (Totschlagen!) »

PHDN : L’antisémitisme mortifère d’Hitlerhttp://www.phdn.org/histgen/hitler/declarations.html

31 mai 1922 -- Grèce : dans un discours que M. Baltazzi, ministre des affaires étrangères de Grèce prononça à Athènes, le 18/31 mai 1922, à la IIIe Assemblée nationale des Hellènes, il déclara que les Kémalistes avaient dirigé contre l’élément hellène des persécutions qui s’étaient traduites par la déportation des populations grecques de leurs villes natales et par leur destruction en route, soit par des massacres en règle, soit par la faim et le froid. Le ministre évaluait le nombre des Grecs exterminés dans le Pont à 303.287 personnes ; il ajoutait que 815 communautés, 874 églises et 758 écoles avaient été respectivement

détruites. Plusieurs députés hellènes, après le ministre, formulèrent les mêmes accusations contre les Turcs en apportant des détails très circonstanciés sur les atrocités commises.Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible : L’attitude kémaliste envers les Chrétiens après l’accord d’Angora http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c13/p2

31 mai 1935 -- Les juifs sont exclus de l'armée allemande.Skynet : 31 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/31-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

31 mai 1941 -- En Yougoslavie, création du premier camp de concentration à Danica, où sont déportés les Juifs de Zagreb. Skynet : 31 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/31-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

31 mai 1942 -- 1 000 juifs sont déportés de Tyszovce (Pologne) au camp d’ex-termination de Maïdanek.

- Les SS massacrent 600 juifs à Parafianov (Pologne).

- Tous les malades de l’hôpital juif de Przemyslany (Ukraine) sont assassinés par la Gestapo.

- 600 juifs sont exécutés par les SS à Luszki, district de Vilna (Lituanie).

- Ouverture d'Auschwitz III (Monowitz), Un camp de travail pour les usines IG Far-ben.

Skynet : 31 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/31-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

31 mai 1944 -- 3 500 juifs du ghetto de Nyiregyhaza (Hongrie) sont déportés en trois jours au camp d’extermination d’Auschwitz.Skynet : 31 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/31-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

31 mai 1962 -- L'ex-colonel SS Adolf Eichmann, accusé de crimes de guerre, est

pendu en Israël.

Yahoo : L'éphéméride du Mardi 31 mai 2011http://fr.news.yahoo.com/l%C3%A9ph%C3%A9m%C3%A9ride-mardi-31-mai-2011-200057331.html

31 mai 2006 -- Turquie/Arménie : la Turquie annonce des rencontres au niveau des diplomates pour tenter une normalisation.Collectif VAN : Les relations entre l'Arménie et la Turquie depuis 1991http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&&id=36392

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54620

Turquie : 10 ans de prison pour la députée kurde Leyla Zana

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Un tribunal turc vient de condamner la députée kurde Leyla Zana à 10 années d’emprisonne-ment au motif des discours qu’elle a prononcés dont un au sein du Par-lement européen. Elle est également accusée de « propagande pour le parti du peuple kurde (PKK) ». Le MRAP rappelle que Leyla Zana qui a déjà passé 10 années en prison (de 1994 à 2004), a reçu le prix Andrei Sakharov pour les droits de l’Homme et a été nominée deux fois pour le prix Nobel de la paix. La France et le Parlement européen se doivent d’intervenir pour exiger la libération de Leyla Zana et des prisonniers politiques kurdes et turcs." Le Collectif VAN diffuse ce communiqué du MRAP et s'indigne également de ce verdict contraire aux idéaux de li-berté d'expression que la Turquie prétend défendre lorsqu'il s'agit de la liberté de nier le génocide arménien...

MRAP

Un tribunal turc vient de condamner la députée kurde Leyla Zana à 10 années d’emprisonnement au motif des discours qu’elle a prononcés dont un au sein du Parlement européen. Elle est également accusée de « propagande pour le parti du peuple kurde (PKK) ».

Le MRAP rappelle que Leyla Zana qui a déjà passé 10 années en prison (de 1994 à 2004), a reçu le prix Andrei Sakharov pour les droits de l’Homme et a été no-minée deux fois pour le prix Nobel de la paix.

Le MRAP s’indigne de cette nouvelle condamnation d ‘une femme qui a toujours lutté pacifiquement pour les droits légitimes du peuple kurde. Elle s’inscrit dans la politique de répression du peuple kurde : des milliers d’arrestations parmi les-

quelles des élus, des avocats, des journalistes, des femmes, des enfants.

La France et le Parlement européen se doivent d’intervenir pour exiger la libéra-tion de Leyla Zana et des prisonniers politiques kurdes et turcs.

Paris, le 30 mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64308

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Génocide des Arméniens : sortir de la gangrène de la né-gation turque

Le Collectif VAN vous soumet cet article qui avait échappé à notre at-tention en décembre 2011.

Le Monde

par Mihran AMTABLIAN, Co-fondateur de l'Observatoire arménien, Ancien ré-dacteur en chef de France-Arménie

19.12.11

« Aucun historien, aucun homme politique ne peut voir de génocide dans notre histoire ». Cette parole de Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc, tenue à Tripoli de Lybie et rapportée par Associated Press le 17 décembre, est absolu-ment magnifique. Elle tranche le cou à la recherche historique comme Mehmet Talaat, le premier ministre turc de 1915, a tranché le cou des Arméniens de l’Empire ottoman. Avec la même violence. M Erdogan exprime ainsi avec force la continuité de l’État sur près d’un siècle.

M Erdogan appelle depuis de nombreuses années à la création d’une commis-sion d’historiens sur le génocide des Arméniens de Turquie. Il vient de donner la conclusion des « travaux » non entamés de cette commission : « Aucun histo-rien, aucun homme politique ne peut voir de génocide dans notre histoire ». Sa formule déchire le voile sur la nature profonde de ce projet : une campagne de

propagande destinée à la mystification des opinions publiques par médias inter-posés. Depuis quand la vérité historique sort-elle de commissions commanditées par les États ? Depuis que les hommes ont inventé des régimes totalitaires. M Erdogan tient dans sa main droite sa commission « vérité historique » et dans sa main gauche le Code Pénal turc et son article 302 qui condamnent à des peines de prison toute évocation de ce génocide. « Liberté pour les historiens turcs ! » sommes-nous en devoir de crier. Car ceux-là sont les seuls à être entravés dans leur liberté de recherche. Taner Akçam en sait quelque chose. Comme Ohran Pa-muk, prix Nobel de littérature, il paye du prix de l’exil sa pleine reconnaissance de ce crime contre l’Humanité.

« Liberté pour les historiens turcs ». Ce n’est pas le cri d’Alain Juppé à Ankara. On se demande comment cet homme politique brillant a pu se commettre dans le soutien à un tel projet. Cela n’est pas dans les traditions intellectuelles et culturelles de la France. Près d’un siècle de négation d’État de la Turquie semble assez contaminant. Que deviennent nos principes politiques sans lien avec nos valeurs intellectuelles et culturelles ? Un reniement.

Car quoi ? Il n’y a pas de question historique du génocide des Arméniens de Tur-quie. Mais il y a, bel et bien, une question politique, et problématique, de la né-gation de ce génocide par l’État turc. Une négation d’une telle puissance qu’elle donne la mesure de l’immensité de ce crime contre l’Humanité intervenu à peine 30 ans avant le génocide des Juifs et des Tsiganes d’Europe. « Qui se sou-vient du massacre des Arméniens », s’exclamait Hitler comme preuve d’une im-punité historique jouable. La négation turque laisse à ces mots leur actualité pour tous les assassins potentiels. La diplomatie française doit abandonner à ja-mais le soutien condescendant à cette commission inique et terminer sa recon-naissance inachevée.

Refuser la catastrophe de 1915 est un objectif politique de M Erdogan. Seul, il en est incapable. Outre son code pénal à l’intérieur, il a besoin d’alliés à l’extérieur. Sans arguments convaincants, il lui reste la persuasion par la menace. M Davu-toglu menace de rappeler l’ambassadeur de Turquie à Paris. Ce ne sera pas la première fois qu’il partira avant de revenir : la Turquie ne peut ignorer long-temps un pays comme le nôtre. M Erdogan menace de s’en prendre aux intérêts des entreprises françaises en Turquie. Ces dernières sont requises à jouer au-près des députés français un rôle d’auxiliaires de la politique turque. À défaut, elles risquent de perdre quelques marchés. Mais M Juppé pourrait bien menacer dans ce cas de défendre nos intérêts à l’OMC pour entrave aux règles de libre-échange. Ce devrait être dissuasif… En outre, des députés turcs sont arrivés à Paris pour une action de lobbying vers leurs collègues français.

Pressions inadmissibles pour l’indépendance de la France. Sommes-nous inter-venus en Turquie avec nos parlementaires, menaces à la clé pour interdire l’adoption d’une loi turque ? Jamais. Entre alliés de l’OTAN, et comme candidate à l’Europe, Alain Juppé serait bien inspiré de lui faire respecter la réciprocité.

Le Président Sarkozy relance avec force cette question et sort du piège du chan-tage dans lequel la Turquie enferme ses alliés. En crevant l’abcès, il sort égale-ment du ridicule et redonne dignité au parlement français qui tergiverse depuis

une dizaine d’années sur cette question politisée par la Turquie. Celle-ci, comme en 2001, s’en remettra.

L’apaisement reste enfin l’ultime objectif. Les Kurdes nous donnent ici l’exemple. Ils ont été en 1915 parmi les massacreurs manipulés des Arméniens. Ils le reconnaissent aujourd’hui. Leurs intellectuels n’ont pas de tabou à ce sujet. Qui entend en ce début du XXIe siècle une animosité entre Kurdes et Armé-niens ? S’amender mène à la pacification, et cette dernière à la paix. Avec eux, aucune loi n’est nécessaire.

Les députés et les sénateurs doivent voter cette loi pour sortir enfin de la gan-grène de la négation d’État turque dans notre pays et… en Turquie.

http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2011/12/20/genocide-des-armeniens-sortir-de-la-gangrene-de-la-negation-turque_1620634_3232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64339

ARMENIE

Arménie: le gouvernement démissionne

RIA Novosti

13:43 31/05/2012 EREVAN, 31 mai - RIA Novosti

Le gouvernement arménien a démissionné jeudi suite à l'élection du nouveau parlement, a annoncé le premier ministre Tigran Sarkisian.

"J'ai présenté au président la démission du gouvernement", a déclaré M.Sarki-sian, avant de préciser que l'ensemble des membres du cabinet continueraient à exercer leurs fonctions jusqu'à ce que leurs successeurs soient nommés.

En vertu de la constitution arménienne, le président reçoit la démission du gou-vernement le jour de la première session du parlement élu. Le nouveau parle-ment s'est réuni pour la première fois ce jeudi 31 mai.

Le nouveau premier ministre doit être nommé dans un délai de dix jours après la démission du gouvernement, et il dispose de vingt jours pour former son cabi-net.

Les législatives en Arménie ont eu lieu le 6 mai. Le Parti républicain au pouvoir a remporté le scrutin et occupera 69 sièges, obtenant ainsi la majorité au parle-ment qui compte 131 députés.

http://fr.ria.ru/world/20120531/194896118.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64341

UE/ARMENIE

L’UE et l’Arménie entament les négociations

NAM

L’Union européenne ouvrira officiellement les négociations avec l’Arménie le 19 juin 2012 sur un accord de libre-échange, qui devrait considérablement renfor-cer l’intégration de la nation du Caucase du Sud dans l’Union européenne. Les deux parties envisagent de créer un espace d’échange approfondi et complet (DCFTA) dans le cadre d’un accord d’association en cours de négociations. L’ac-cord découle du programme du Partenariat oriental de l’UE, qui regroupent six anciennes républiques soviétiques.

Les Etats membres de l’UE ont donné leur feu vert définitif pour engager des né-gociations officielles avec Erevan en février dernier. Le lancement de ces pour-parlers a été retardé l’an dernier. L’UE était en désaccord avec un mécanisme controversé sur la taxation des boissons alcoolisées importées et appliquée par le service des douanes de l’Arménie.

Luc Devigne, un haut fonctionnaire de la Direction générale de la Commission pour le commerce, a affirmé que le gouvernement doit encore faire beaucoup pour garantir un régime commercial gratuit de façon permanente avec le plus grand et le plus riche marché au monde. « Nous allons continuer à suivre le cours des négociations », a-t-il dit aux journalistes à Erevan.

Lors de la réunion, la délégation de l’UE à Erevan a salué les progrès réalisés jusqu’à présent et a encouragé l’Arménie à intensifier encore ses efforts de ré-forme.

Garegin Melkonian, un ministre adjoint de l’économie qui a dirigé la partie armé-nienne lors de la réunion a souligné : « La DCFTA a permis de retirer toutes les barrières commerciales, mais aussi d’harmoniser les lois arméniennes et les rè-glements économiques avec celles existant dans l’UE. »

« Contrairement à un libre-échange simple que nous avons avec un certain nombre de pays, nous parlons ici d’un ensemble plus complet qui permettra non seulement de servir de base sérieuse pour le développement des liens entre l’Arménie et l’UE mais aussi de stimuler les processus de développement interne et les réformes en Arménie », a affirmé Melkonian. « En d’autres termes, cela fi-nira par nous conduire à une administration économique sérieuse et à l’amélio-ration de la conformité avec les normes européennes », a-t-il dit.

Devigne a refusé de dire combien de temps vont durer les négociations. Le fonc-tionnaire de l’UE a ajouté que les progrès au sujet des pourparlers dépendront principalement d’Erevan.

jeudi 31 mai 2012, Laetitia ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79938

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64329

USA/TURQUIE/CAUCASE

Clinton entame une tournée en Scandinavie, dans le Caucase et en Turquie

RIA Novosti

10:22 31/05/2012

WASHINGTON, 31 mai

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton entame une tournée de huit jours en Scandinavie, dans le Caucase et en Turquie pour évoquer l'écologie, la sécu-rité, la coopération internationale, ainsi que l'Afghanistan, la Syrie et l'Iran, rap-porte le service de presse du département d'Etat.

"Du 31 mai au 7 juin, la secrétaire d'Etat visitera le Danemark, la Norvège, la Suède, l'Arménie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et la Turquie", précise le service de presse.

Mme Clinton est attendue à Oslo le 1er juin. Elle se rendra le lendemain à Trom-so, dans le nord du cercle arctique, pour des pourparlers sur la coopération dans l'Arctique et le changement climatique. Le 3 juin, elle évoquera à Stockholm plu-sieurs problèmes internationaux, dont la situation en Afghanistan et au Proche-Orient, ainsi que les libertés sur Internet et l'écologie.

La secrétaire d'Etat américaine se rendra ensuite en Arménie (le 4 juin), en Géorgie (le 5 juin) et en Azerbaïdjan (le 6 juin). La sécurité régionale, la démo-cratie et la lutte contre le terrorisme seront au centre des négociations.

La tournée de Mme Clinton s'achèvera le 7 juin à Istanbul où elle participera à un forum sur la lutte contre le terrorisme et évoquera la Syrie et l'Iran avec les représentants des autorités turques.

http://fr.rian.ru/world/20120531/194894232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64340

La carte turque et le Caucase russe

RIA Novosti

10:47 30/05/2012

"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa

Il y a quelques mois j’écrivais sur ce mouvement peu connu, le mouvement Prométhéen, qui s’était défini par défaut comme défendant un projet fondé sur le nationalisme ethnico-régional en Eurasie. Ce projet de démembrement de la Russie en de multiples entités n’est pas une nouveauté, son histoire a commencé au 19° siècle, et il a été pensé et défini tant par des stratèges nazis comme Alfred Rosenberg en 1939, que par des stratèges Américains comme Zbigniew Brezinski dans son ouvrage le grand échiquier publié en 1997.

Suite à cet article, certains lecteurs m’ont écrit, ils n’avaient jamais entendu parler de ce mouvement et de ces théories. Cette tribune sur le prométhéisme est à relier avec une seconde tribune que j’ai publiée il y a quelques semaines, sous le titre "encore et toujours le Caucase". Je faisais le point sur les accrochages entre les forces de l’ordre russes et les séparatistes de groupes islamo-maffieux caucasiens, et je tentais de démontrer que le Caucase, pion dans le "grand jeu" des britanniques au 19° siècle, puis avec le mouvement prométhéen, le Caucase, cible de l’OTAN avec le conflit de Géorgie en 2008, était aujourd’hui devenu le point chaud du Djihad eurasiatique.

La zone circassienne semble être à ce titre un des maillons faibles du Caucase. Lors de la conquête de cette région à la fin du 19ieme siècle, les russes battent les Adyguéens (peuple du nord-ouest du Caucase, qui vit dans les régions de l'Adyguée et de la Karatchaiévo-Tcherkéssie) en 1864. A cette époque l’Angleterre avait tenté de déstabiliser la Russie, notamment par des livraisons d’armes dans le Caucase, et par sa contribution à la création de comités Tchétchènes et Tcherkesses lors du congrès de Paris, juste après la guerre de Crimée. A l’époque, on avait remarqué l’intervention de David Urquhart, un homme d’affaires anglais, aventurier et sans doute aussi espion, qui, dans les années 1830, avait encouragé les Tcherkesses à créer leur propre État. Il avait même publié une "Déclaration d’indépendance des peuples circassiens Tcherkesses", et créé pour eux un drapeau national.

Ces histoires anciennes reviennent à la surface à cause des « printemps arabes » qui déstabilisent les diasporas caucasiennes établies depuis longtemps dans divers pays du moyen orient. Par exemple, les demandes de retour au pays (en Russie) de milliers de Tcherkesses de l’étranger se superposent à un contentieux historique toujours ouvert entre la minorité Tcherkesse et l’état russe qui n’a jamais reconnu le "génocide Tcherkesse". Des émeutes avaient eu lien eu 2010,

et l’année dernière le parlement Géorgien a reconnu le génocide Tcherkesse de 1763-1864, sans doute une mesure de rétorsion à la guerre de 2008 et à la reconnaissance par Moscou des ex-provinces géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud.

La situation du Caucase est d’autant plus importante qu’en 2014 se dérouleront à Sotchi les jeux olympiques d’hiver. Il semble que certains mouvements se préparent à des actions de déstabilisation de grande ampleur. Le 13 mai dernier a eu lieu à Istanbul une conférence, organisée par la communauté Tcherkesse de Turquie mais également par l’ONG Imkander, afin de discuter de l’avenir de la communauté Tcherkesse en Russie mais aussi du Caucase en général. Certains des slogans de la conférence étaient on ne peut plus clairs: "Etre une colonie de la Russie ce n’est pas notre destin" ou encore "Le Caucase sans la Russie".

Durant la conférence, le représentant de la diaspora Tchétchène en Autriche, Vaha Banjaiev, a clairement affirmé que Dokou Oumarov était le leader naturel du Caucase uni. Pour mémoire, Dokou Oumarov fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, puisqu’il est considéré par le conseil de sécurité des nations unies comme l’un des terroristes les plus dangereux de la planète. Dokou Oumarov a proclamé la création future d’un émirat du Caucase, dont la Tchétchénie ne serait qu'une simple province parmi bien d'autres. Il a également revendiqué les principaux attentats de ces dernières années en Russie , que ce soit l’attentat contre le train Nevski-Express de novembre 2009 (26 morts et une dizaine de blessés), celui du métro de Moscou en mars 2010 (39 morts et 102 blessés) ou l'attentat de janvier 2011 à l'aéroport Domodedovo (35 morts et 180 blessés). Cette conférence a vu la participation d’interlocuteurs étrangers assez inattendus comme le révèle le site Zebrastationpolaire. Tout d’abord Mikael Storsjö un homme d’affaire Finlandais, candidat écologiste qui gère l’hébergement du site internet Kavkaz-Center, dans lequel on parle de lutte armée et de terrorisme contre les forces fédérales. Celui-ci à créé un fonds d’aide financière destiné au Caucase. Etait également présente la journaliste japonaise Yukiko Kikuchi, sorte de Anne Nivat japonaise, qui a été très proche des combattants indépendantistes caucasiens. Elle a séjourné en Géorgie dans la gorge de Pankissi, elle a eu des problèmes avec les autorités russes en 2008, et elle a annoncé sa conversion à l’Islam lors de la conférence. Elle a également créé un fonds d’aide financière destiné au Caucase.

Tout ceci a bien entendu déclenché une colère diplomatique des autorités russes mais le fait est là: La Turquie semble servir en quelque sorte de nouvelle base arrière idéologique à des agissements séparatistes circassiens, exactement comme dans les années 1920 Istanbul fut la base arrière du Prométhéisme, au nom de la solidarité panturque et pantouranienne. Le soutien de certains membres des diasporas tcherkesses s’est aussi traduit par des manifestations en Amérique, Australie, Angleterre, Turquie ou Géorgie. Cette liste de pays concernés en dit long sur l’orientation géopolitique du mouvement.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que certains activistes Tcherkesses de l’étranger (s’inspirant du mouvement de contestation Moscovite Belayalenta, ou ruban blanc?) ont créé une sorte de ZelenaLenta (rubans verts). Est-ce un hasard ou une volonté d’un printemps Tcherkesse sur le modèle croisé d’un

printemps arabe et d’une révolution de couleur? L’influence Turque grandissante en Eurasie du sud (du Caucase au Xinjiang Chinois) est elle inévitable et aura-t-elle pour conséquence de stimuler les séparatismes? La Russie et la Chine ont déjà organisé dans le cadre de l’Organisation de Shanghai des manœuvres militaires sur le thème de la lutte contre les séparatismes (selon le scénario Tchétchéno-ouigours). Faut il y voir un avertissement à la Turquie qui est rappelons le la seconde puissance militaire de l’Otan?

Si la diplomatie russe a du pain sur la planche dans cette région, on voit le centre de gravité des affaires du monde parait plus que jamais au cœur de l’Eurasie et notamment dans le Caucase que certains appellent déjà les Balkans du 21ème siècle.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

* Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.

http://fr.ria.ru/tribune/20120530/194882315.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64331

UE/TURQUIE/FRANCE

Laurent Fabius contre l’adhésion de la Turquie (NAM Novembre 2004)

NAM

Alors que François Hollande s’est déclarée favorable au principe d’une adhésion à terme de la Turquie à l’Union européenne, conditionnée au respect d’un certain nombre de critères dont la reconnaissance du génocide des Arméniens, son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s’est toujours positionné contre cette candidature. Nous mettons en ligne pour mémoire cette interview que le dirigeant socialiste avait accordé à Nouvelles d’Arménie Magazine en novembre 2004 ( N°102).

Nouvelles d’Arménie Magazine : Quels sont les arguments qui fondent votre « non » à l’entrée de la Turquie en Europe ?

Laurent Fabius : J’écarte tout d’abord la question religieuse qui ne doit pas entrer en ligne de compte. Il y a ensuite des éléments qui tiennent à la Turquie, d’autres à l’Europe. S’agissant de la Turquie il est évident qu’elle ne remplit pas les critères de démocratie indispensables. Notamment, et bien sûr vous y êtes sensible, la reconnaissance du génocide arménien qui connaît, si je comprends bien, une situation aggravée par le nouveau code pénal turc. Il y a le problème du droit

des minorités, du respect des droits de la personne humaine, un point auquel nous sommes très attachés. Autre aspect important : le facteur géographique. Non pas qu’il faille avoir une vision étroite de la géographie, mais il est tout de même vrai qu’une grande partie de la Turquie ne se situe pas en Europe. Dès lors que la Turquie serait incluse, on ne comprendrait pas pourquoi la même démarche ne pourrait s’appliquer au Magh-eb, à toute une série de pays de l’ex-URSS etc... Il y a une autre question qui me paraît importante : quelle conception a-t-on de l’Europe ? Veut-on ce que j’appelle une « Europe puissance », avec une cohésion économique, sociale, politique, ou bien une simple zone de libre échange ?

Je suis partisan de la première formule. De ce point de vue, une dilution me paraît dangereuse. D’autant plus que nous venons d’intégrer 10 pays, que trois autres vont entrer (la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie) et que la Turquie est une puissance importante, très peuplée. Ce qui poserait des problèmes évidents.

Il faut aussi prendre en compte les questions économiques et financières, qu’on ne peut pas négliger. La Commission de Bruxelles estime à plus de 20 milliards d’euros par an le financement qui serait nécessité par une adhésion de la Turquie alors même que toute une série d’Etats, dont la France, demandent, à mon avis à tort, une limitation, voire une baisse du budget de l’Union européenne. Tout cela fait beaucoup d’arguments.

Mais ne nous trompons pas. Je respecte parfaitement le peuple turc. La Turquie est un grand pays. Il faut avoir des relations proches avec elle, aider à son développement, à celui de la démocratie. Mais la formule du partenariat me paraît bien préférable. Dès lors bien sûr que les conditions démocratiques se-raient remplies. Il y a eu une confusion au sein de l’Europe. Ce n’est pas parce que l’on veut se rapprocher d’un pays, que pour autant celui-ci doit entrer dans les mécanismes de décision de l’Union. Je crois que la bonne solution est d’appuyer un développement démocratique avec une formule de partenariat.

NAM : Votre position est-elle en adéquation avec celle du PS ? On entend dans votre parti des voix sensiblement différentes.

L. F. : Le parti socialiste est d’accord dans sa totalité pour dire que les conditions d’adhésion ne sont pas réunies, que l’Europe doit avoir des relations proches avec la Turquie et qu’enfin il y a une exigence sur la question des droits de l’homme et de la reconnaissance du génocide arménien. Certains socialistes disent cependant « on arrivera à surmonter tout cela, il faut de toutes les manières aller vers l’adhésion ». Je pense, moi, que, quand on commence une négociation en disant « de toutes les manières, il faut aller vers », en général on n’obtient rien. La solution du partenariat dans le respect des uns et des autres me paraît meilleure.

NAM : Comment caractériseriez-vous ce processus qui semble devoir nous emmener inéluctablement vers l’ouverture des négociations avec la Turquie ?

L. F. : En bon français, cela s’appelle une fuite en avant. Mais je voudrais vous

faire état d’un texte qui m’a été transmis récemment et qui m’a beaucoup choqué. C’est un passage du communiqué final de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Conférence islamique qui s’est tenue au mois de juin à Istanbul. Je pense qu’il faut y revenir. Il y a eu à Istanbul, entre le 14 et le 16 juin 2004, la 31e réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, l’Organisation de la Conférence Islamique qui comprend toute une série de pays. C’est le gouvernement turc qui recevait les participants. Ils ont adopté à la fin de la conférence une déclaration comportant de nombreux points. Et dans le point 62 on peut lire ceci : « La conférence a appelé à s’abstenir de toute utilisation de l’universalité des droits de l’homme comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats et porter atteinte à la souveraineté nationale. La Conférence a dénoncé la décision de l’Union européenne, concernant la condamnation de la peine de la lapidation et des autres peines qualifiées d’inhumaines, et qui sont appliqués dans certains Etats membres en vertu des dispositions de la charia ».

Etrangement, cela n’a guère été relevé. Il y a là un vrai problème quand on aborde la question des droits de l’homme... et de la femme. On souhaite qu’il y ait des évolutions, on y travaille, et il faut reconnaître qu’il y en a eu. Mais quand on prend connaissance de textes comme celui-là, on se dit : mais de quoi parle-t-on ?

NAM : Que penser, quand des décisions qui engagent la souveraineté des Etats sont prises au nom des peuples européens sans qu’ils aient été consultés en quoi que ce soit ?

L. F. : Si on veut être très objectif, je crois qu’il y a eu beaucoup de vision à court terme vis-à-vis de la Turquie. Et elle pourrait elle-même estimer qu’on l’a un peu, pour parler vulgairement, « menée en bateau ».

Depuis des années des déclarations comportant une certaine part de myopie ou d’hypocrisie sont intervenues. Des engagements ont été pris par différents chefs d’Etat, pas seulement en France, qui accréditent l’idée qu’on va inéluctablement vers l’adhésion. Or beaucoup d’entre eux, qui ne vous le diront pas, nourrissaient ou nourrissent en arrière pensée l’espoir que quelqu’un finira bien par dire « non ». Seulement maintenant, depuis le rapport de la Commission de Bruxelles et compte tenu du calendrier, on se trouve au pied du mur.

Je pense qu’il est indispensable que la population soit consultée. Sans utiliser de fausses peurs et pratiquer de la démagogie. Mais en appelant un chat un chat. Je suis choqué de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale française. Dans un premier temps le président de la République et le Premier ministre ont refusé tout débat. Puis un débat a été accepté, mais après le 17 décembre, date de la décision. Puis, finalement, sous notre pression et celle d’autres groupes, le débat est accepté. Mais, utilisant un mauvais prétexte, le pouvoir exécutif refuse tout vote. La Constitution de la cinquième République n’a pourtant jamais interdit au Parlement de voter de motion. Aussi ne faut-il pas s’étonner que sur un sujet si important la population se sente court-circuitée et dise sa déception vis-à-vis de l’Europe en particulier et de la politique en général. Je pense qu’il faut s’adresser à l’intelligence des gens, présenter une vision de long terme, ne pas utiliser les

fausses peurs, ne pas recourir à la démagogie religieuse anti-musulmane qui serait inacceptable. Mais poser les problèmes au fond.

NAM : Jacques Chirac a tout de même dit que les Français seraient consultés par référendum sur cette question.

L. F. : Je prêterais en cette circonstance à Jacques Chirac ce mot célèbre : « les promesses n’engagent que ceux qui les entendent ». Si, pour masquer la position de principe qui va devoir être prise le 17 décembre de cette année, le prétexte trouvé est de consulter la population dans 15 ans, nous avons affaire à un leurre. Il serait bien plus judicieux et démocratique de prendre une position dès maintenant. Celle-ci ne devrait évidemment pas être une décision anti-turque, mais une position qui correspondrait à la fois aux intérêts de l’Europe, de la France, aux intérêts de la Turquie et aux principes de la démocratie. Mieux vaut prendre ses responsabilités.

NAM : Vous pensez vraiment que l’ouverture des négociations peut préjuger du résultat ?

L. F. : L’expérience historique montre que, lorsqu’on commence une négociation dont l’objet est l’adhésion, cela se termine toujours par un oui.

De plus, il faut aussi se mettre à la place des Turcs. Si on commence sur une certaine base et que dans 3 ans ou 5 ans on leur dit autre chose, ils vont nous reprocher de les avoir floués. Il serait plus honnête, sans injurier l’avenir, de dire que la perspective de solution, c’est le partenariat. Je suis un fervent proeuropéen, je pense que l’Union européenne a un rôle d’équilibre à jouer dans le monde, face à la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, etc... Son bon fonctionnement doit reposer sur le principe des trois cercles : Un premier cercle de pays qui peuvent avancer assez vite ensemble, notamment dans les domaines économiques et sociaux (l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Espagne, etc).

Un deuxième cercle plus large, politique, avec les 25 pays actuels, demain davantage. Et puis un troisième cercle, avec les pays qui se trouvent à la périphérie et avec lesquels il faut avoir un partenariat exigeant, sur une base d’égalité. Je place la Turquie dans ce cercle-là. Si l’on partage cette vision de la construction européenne, qui a un certain lien avec la question de la Constitution européenne, autant l’afficher. C’est ce que je souhaiterais que Jacques Chirac fasse, au nom de notre pays.

NAM : Est-ce que le président peut véritablement s’engager à dire oui à la Turquie le 17 décembre, alors qu’il a contre lui sur cette question la majorité de l’opinion publique et des forces politiques du pays ?

L. F. : Je souhaite que le président de la République tienne compte de la position de beaucoup de Français. Il peut arriver, bien sûr, dans certaines circonstances historiques qu’un dirigeant doive prendre le contre-pied de la majorité. Cela peut se produire. Mais sur cette question-là, le bon sens est du côté de la majorité de la population.

NAM : Un oui à la Constitution pourrait-il influer sur le processus d’adhésion de la Turquie ?

L. F. : Ce sont à la fois des questions différentes et, en même temps, un peu liées. Différentes parce que les relations avec la Turquie sont une question en elles-mêmes. Mais il y a un certain lien. Le texte actuel de la Constitution précise par exemple que dans la plupart des matières, l’unanimité va prévaloir. Il limite aussi ce que j’ai appelé les coopérations renforcées, le premier cercle. Il empêche en pratique toute révision future de la Constitution.

Imaginez que la Constitution soit votée telle quelle et que, d’autre part, la Turquie entre dans l’Union européenne. Cela donnerait un poids considérable à la Turquie qui deviendrait le premier pays d’Europe avec 20 % de droit de vote de plus que la France. Parallèlement le texte de la Constitution ne pourrait pas être révisé, avec les conséquences économiques, sociales, démocratiques que cela entraîne. Je pense qu’il faut avoir un texte de Constitution plus souple, révisable, pour aller vers cette « Europe puissance » que j’appelle de mes vœux, et non pas vers une Europe diluée. Dans les deux cas, au fond, le problème est un peu le même : veut-on une vaste zone de marché qui sera probablement à domination atlantiste, ou bien souhaite-t-on une Europe européenne, une Europe de la cohésion sociale qui ait des partenaires divers et qui puisse diffuser les valeurs de démocratie ?

NAM : Du point de vue simplement éthique, et au regard de l’histoire, ne pensez-vous pas qu’il serait discutable qu’il puisse y avoir une Europe avec la Turquie intégrée, et sans l’Arménie ?

L. F. : L’Europe ne pouvant pas avoir une extension indéfinie, il est préférable d’avoir des partenariats, et bien évidemment, l’Arménie doit en faire partie. Permettez-moi de revenir sur cet aspect très important, le génocide arménien. Je pense qu’il n’est pas possible d’entrer dans des discussions approfondies - permettant de déboucher y compris sur la solution du partenariat - sans que cette question n’ait été clarifiée et réglée. Les dernières déclarations officielles que j’ai lues de la part du gouvernement turc sur ce sujet ne marquent pas d’inflexion. Cela me préoccupe gravement et inquiète beaucoup, je le sais, de nombreux amis arméniens ou d’origine arménienne.

Propos recueillis par Ara Toranian

jeudi 31 mai 2012, Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=79902

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64328

TURQUIE

Turquie – Selon le Premier Ministre Erdogan, « l’avorte-ment est un homicide. Une loi doit l’abolir »

Chrétienté.info

Agenzia Fides , le 30 mai 2012 à 13:32

Istanbul (Agence Fides) – « L’avortement est un homicide » : c’est ce qu’a décla-ré le Premier Ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, au cours d’une rencontre avec des groupes et des associations féminines en Turquie. « Quelle est la différence entre le fait de tuer un enfant dans le sein de sa mère et celui de le tuer après sa naissance ? » a-t-il demandé de manière rhétorique. Le soutien à l’avorte-ment devrait être considéré comme « un plan sournois visant à affaiblir le pays ». C’est pourquoi Erdogan a annoncé que son gouvernement entend préparer une loi afin d’abolir l’avortement.

Il a ensuite encouragé la population en Turquie à maintenir élevé le taux de na-talité, affirmant que la croissance de la population contribue à renforcer le pays tant au plan économique que social. Le Premier Ministre s’est en outre déclaré favorable à une « politique des trois enfants », exhortant les familles à avoir au moins trois enfants.

L’avortement est légal en Turquie depuis 1983 et ce jusqu’à la 10ème semaine de grossesse. Actuellement, la question de l’avortement ne représente pas un thème central dans le débat politique. C’est pourquoi les déclarations d’Erdogan ont constitué une surprise et suscité de fortes critiques de la part des femmes et des groupes d’opposition. (PA) (Agence Fides 30/05/2012)

http://www.chretiente.info/201205303239/turquie-selon-le-premier-ministre-er-dogan-lavortement-est-un-homicide-une-loi-doit-labolir/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64316

Turquie: la répression ne connait aucune limite

MédiaPart

30 Mai 2012 Par Maxime-Azadi

La répression visant les kurdes et tous ceux qui s’opposent à la politique liberti-cide et antisociale du gouvernement se poursuit sans relâche. Une association des droits humains récence près de dix mille cas de violations des droits hu-mains au cours des quatre premiers mois de l’année en cours dans la seule ré-gion kurde.

Les arrestations massives, violences policières, harcèlements judiciaires, procès

innombrables, menaces du gouvernement et les attaques d’intimidation contre tous les opposants, la Turquie devient champion des violations des droits hu-mains. Un régime de « dicta postmoderne », selon le CHP, parti de l’opposition kémaliste et laïc.

L’esprit d’Adolf Hitler en Turquie

« La justice est entre les mains da la dictature AKP », parti au pouvoir du pre-mier ministre Recep Tayyip Erdogan, dénonce le 29 mai la co-présidente du principal parti kurde BDP, Gultan Kisanak.

«L’esprit de Hitler habite en gouvernement AKP » dit-elle, en réponse aux in-sultes sans cesse d’Erdogan qui cherche à légitimer le massacre de 34 civils kurdes dans le bombardement du 28 décembre contre un village kurde dans la région de Sirnak.

En quatre mois, plus de 2 000 arrestations au Kurdistan

Au moins 9.900 cas de violations des droits humains ont été constatés durant les quatre premiers mois de l’année 2012 dans la seule région kurde, dont 281 cas de tortures et de mauvais traitements, selon un rapport de l’Association des droits de l’humain (IHD). Le rapport recense également 2.033 arrestations pour des motifs politiques dont 733 placements en détention au cours de la même période.

Pour toute l’année 2011, plus de 12.600 arrestations et 3.252 cas de torture et de mauvais traitement, soit cinq fois plus que 2007, avaient été constaté au ni-veau national par l’association IHD.

Les vagues d’arrestations massives visant le parti kurde et les étudiants se sont poursuivis durant le mois de mai. Quelque deux cents personnes dont de nom-breux étudiants et enfants ont été arrêtées au cours de la deuxième moitié de mai, selon un bilan de l’ActuKurde.

Des gaz lacrymogènes tuent encore…

En outre, un homme âgé de 31 ans souffrant de l'asthme est décédé le 30 mai à Istanbul, après avoir été hospitalisé lors d’une intervention des policiers faisant l’usage de gaz lacrymogènes. Il s’agit d’au moins quatrième mort par des gaz la-crymogènes depuis 2011.

Le ministre turc de l’Intérieur Idris Naim Şahin avait récemment affirmé que le gaz lacrymogène employé par les forces de l’ordre n’avait « pas d’effets perma-nents » sur la santé.

Matraque en acier contre les manifestants

Par ailleurs, la police turque a commandé six mille matraques en aluminium et en acier avec une longueur de 65cm, selon les medias, face à l’ampleur de la contestation grandissante.

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/300512/turquie-la-repression-ne-connait-aucune-limite

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64319

TURQUIE/ISRAEL

Turquie - L'inculpation de militaires israéliens pourrait ne pas rester sans conséquences

Israël Infos

Numéro 1117 - 31.05.2012 - 10 Sivan 5772

par Gerard Fredj

Un tribunal turc a formellement approuvé, à la demande du procureur d'Istanbul – voir notre édition du 24 mai – l'inculpation de quatre officiers supérieurs israé-liens.

Parmi eux, l'ancien chef d'Etat major Gabi Ashkenazi, dans l'affaire de l'arraison-nement du Mavi Marmara qui avait provoqué la mort de neufs militants isla-mistes turcs.

Les quatre hommes devraient être condamnés collectivement à neuf peines de prison à vie, si les réquisitions du procureur sont suivies – ce qui ne devrait pas poser de "difficultés".

Outre Gabi Ashkenazi, sont visés le commandant de la marine, Eli Marom, de l'aviation, Avishai Levi, et Amos Yadlin, le chef du renseignement militaire (les quatre hommes sont désormais retirés du service actif).

Leur procès – en leur absence bien entendu – prendra probablement plusieurs mois, voir plusieurs années et la sentence devrait rester purement formelle.

Gabi Ashkenazi a réagi à cette annonce de manière très mesurée, estimant que dans cette affaire, "le bon sens devait prévaloir", ajoutant que " les deux pays avaient un intérêt commun à revenir à des relations étroites pour préserver la stabilité de la région".

"Si le prix à payer pour avoir fait mon devoir est de ne plus visiter la Turquie, je le paierai", a-t-il ajouté. Selon des juristes, les chances que ce procès aboutisse sont minces, mais d'an-ciens conseillers juridiques du gouvernement préviennent que la Turquie pour-rait tenter de faire arrêter les quatre hommes s'ils se rendaient dans des pays suffisamment proches politiquement du gouvernement d'Ankara.

Les déplacements des officiels israéliens ou d'anciens militaires pourrait ainsi être limités pendant un certain temps, dans certains pays.

La proclamation du tribunal coïncide avec le deuxième anniversaire de l'arrai-sonnement, alors que le Mavi Marmara jouait le rôle de navire amiral de la Flot-tille pour Gaza, largement organisée et financée par l'organisation islamiste IHH, liée au pouvoir turc.

La Turquie a tenté d'obtenir une condamnation internationale d'Israël mais le rapport de l'ONU dédouane largement l'état hébreu, justifiant même le blocus de Gaza, tout en regrettant un "usage disproportionné de la force et la mort in-acceptable des neuf victimes turques ". Erdogan, le Premier ministre turc exige des excuses formelles d'Israël, ainsi qu'une compensation financière.

Israël, qui considère que ses commandos ont agi en état de légitime défense – les "pacifistes" les attendaient avec couteaux et barres de fer – a exprimé des "regrets", et proposé une indemnisation – rejetée – des familles des neuf vic-times à hauteur de six millions de dollars.

L'acte d'accusation turc affirme lui que les victimes "ont reçu des balles dans le dos", ce qui évacuerait l'argument de la légitime défense. Depuis cette affaire, les relations diplomatiques, politiques, sécuritaires sont au point mort.

http://www.israel-infos.net/Turquie--L-inculpation-de-militaires-israeliens-pourrait-ne-pas-rester-sans-consequences-8820.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64317

Colère d'Israël contre la justice turque

Le Figaro

Par Adrien Jaulmes Publié le 31/05/2012 à 09:53

Un tribunal a inculpé quatre militaires israéliens dans l'affaire de la flottille pour Gaza.

Deux ans après l'abordage par les commandos israéliens du Mavi Marmara, le navire amiral turc de la flottille internationale à destination de Gaza, la crise di-plomatique entre Israël et la Turquie reste ouverte. L'annonce lundi de l'inculpa-tion par un tribunal turc de quatre militaires israéliens de haut rang a été reçue en Israël comme un nouveau signal de l'intransigeance d'Ankara sur ce dossier.

La Turquie a déjà réduit sa représentation diplomatique en Israël, suspendu

toute coopération militaire et mène une intense campagne diplomatique contre Israël, notamment en refusant toute participation aux manœuvres de l'Otan.

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a qualifié la procédure de «très grave», expliquant que l'affaire avait évolué de façon dispro-portionnée. «Au regard des faits, et au regard de la loi internationale, cela n'a aucune valeur», a ajouté Ayalon.

La procédure judiciaire est en effet largement symbolique. L'ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Gabi Ashkenazi, l'ex-chef des renseigne-ments militaires Amos Yadlin et les anciens chefs d'état-major de la marine et de l'aviation ne seront pas extradés et ne comparaîtront pas devant la justice turque. Mais si la procédure suit son cours, la Turquie pourrait déposer à Interpol une demande de mandat d'arrêt international. «Meurtres monstrueux»

«Pour le moment, nous n'avons reçu aucune communication officielle des autori-tés turques, tempère le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israé-lien, Yigal Palmor. Il reste un long chemin avant d'en arriver à un mandat d'arrêt international, et même si l'on en arrive là, vu la manière dont se déroule cette procédure, je ne vois pas comment un pays occidental pourrait la prendre au sé-rieux.»

La justice turque accuse les responsables israéliens de «meurtres monstrueux et de torture», et réclame qu'Israël communique les noms des militaires présents sur le pont du Mavi Marmara.

En septembre dernier, un rapport de l'ONU avait jugé «excessive» l'intervention israélienne, mais reconnu comme légal le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza. Les commandos israéliens avaient abordé de nuit par hélicoptère et dans les eaux internationales le Mavi Marmara. Attaqués par les militants de l'organi-sation islamiste turque IHH, qui affrétait le navire, les commandos avaient ou-vert le feu pour se dégager, tuant neuf militants et faisant de nombreux blessés.

L'affaire avait déclenché une grave crise diplomatique entre la Turquie et Israël, qui entretenaient jusqu'alors des relations de coopération assez étroites, notam-ment sur le plan militaire.

Par Adrien Jaulmes Le Figaro

http://www.lefigaro.fr/international/2012/05/31/01003-20120531ARTFIG00436-colere-d-israel-contre-la-justice-turque.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64333

TURQUIE/SYRIE/LIBAN

La Turquie expulse à son tour des diplomates syriens

20 Minutes

Mis à jour le 30.05.12 à 12h55

La Turquie a demandé à la Syrie de retirer tous ses diplomates du pays d'ici 72 heures pour protester contre le massacre de plus de cent civils en fin de se-maine dernière dans la ville de Houla, a annoncé mercredi le ministère des Af-faires étrangères.

Le ministère ajoute que la Turquie et la communauté internationale prendront des mesures supplémentaires si les crimes contre l'humanité se poursuivent en Syrie.

La décision turque vient s'ajouter à celle de toute une série de pays, dont la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, qui ont annoncé mardi et mercredi une expulsion concertée de diplomates syriens.

Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/943497/turquie-expulse-tour-diplomates-sy-riens

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64306

Asie/Syrie - Évacués syriens accueillis par les Jésuites au couvent de Saint Vartan

Agenzia Fides

2012-05-30

Alep (Agence Fides) – Des familles d’évacués syriens ayant fui le conflit qui ca-ractérise l’ouest du pays ont trouvé refuge et hospitalité au Couvent de Saint Vartan, géré par les Jésuites dans le quartier de Midan, au cœur d’Alep. Le couvent, dédié à ce saint arménien, abritait, voici un siècle une école armé-nienne avant d’accueillir les réfugiés arméniens.

En novembre 2008, les jésuites, par l’intermédiaire du Jesuit Refugee Service y ont ouvert, après avoir restauré la structure, un Centre d’accueil proposant un soutien scolaire aux jeunes et d’autres activités sociales. Ont bénéficié du centre des réfugiés irakiens et des enfants de familles syriennes pauvres.

Le Centre a ensuite continué à accueillir, jusqu’en 2010, de nouvelles familles provenant d’Irak, familles qui se sont progressivement intégrées au tissu social de la ville, s’établissant en Syrie. Aujourd’hui, le centre ouvre ses portes aux

évacués et aux nécessiteux sans aucune discrimination de religion, de groupe ethnique, de provenance. Vu la poursuite de la violence en Syrie, un certain nombre d’évacués sont arrivés au centre, y trouvant un oasis d’accueil et de so-lidarité.

Le drame des réfugiés syriens se poursuit : selon le dernier rapport de l’UNICEF, les réfugiés syriens présents en Jordanie, au Liban, en Irak et en Turquie sont plus de 54.000, sachant que 50% d’entre eux sont des enfants qui ont quitté les écoles, souffrent de pauvreté et de traumatismes liés à la fuite. (PA) (Agence Fides 30/05/2012)

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=33109&lan=fra

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64314

La Turquie expulse les diplomates syrienseuronews

30/05 18:03 CET

La Turquie emboîte le pas à de nombreux pays occidentaux. Elle a donné ce mercredi 72 heures aux diplomates syriens pour quitter le pays. Une décision en réaction au massacre de Houla. Le weekend dernier, 108 personnes ont été tuées dans ce village du centre de la Syrie.

“C’est cruel de se taire ou de pardonner des actes cruels. Se ranger du côté des tyrans, c’est comme être un tyran. On ne peut pas rester silencieux face à de tels actes. Dans les jours qui viennent, les sanctions qui sont déjà appliquées se-ront sans doute élargies.” a déclaré Recep Tayyip Erdogan.

Les observateurs de l’ONU en Syrie viennent aussi de faire une découverte ma-cabre à Assukar, près de Deir Eizzor. Ils ont retrouvé les corps de treize civils tués d’une balle dans la tête, les mains liées derrière le dos.

Les combats et les violences ne connaissent aucun répit malgré la trêve entrée théoriquement en vigueur le 12 avril. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU tiendra vendredi une session spéciale sur le massacre de Houla.

Copyright © 2012 euronews

http://fr.euronews.com/2012/05/30/la-turquie-expulse-les-diplomates-syriens/

http://latino-serialo.ru/brazilskie_seriali_online/86-serial-xozyajka-sudby.html

La Turquie expulse les diplomates syriens à Ankara

Quotidien du Peuple

Mise à jour 31.05.2012 08h29

Le ministère turc des Affaires étrangères a décidé mercredi d'expulser tous les diplomates syriens à Ankara, en exhortant le chargé d'affaires syrien et tous les autres membres du personnel diplomatique syrien de quitter le pays dans les 72 heures.

Cette décision a infligé un nouveau coup aux relations turco-syriennes déjà ten-dues, a indiqué le journal Today's Zaman sur son site internet.

Le ministère turc des Affaires étrangères a affirmé dans une déclaration écrite que le geste était une réponse au massacre de plus de 100 civils dans le village syrien de Houla la semaine dernière, ajoutant que le chargé d'affaires syrien à Ankara a été informé de l'expulsion dans une note adressée mercredi.

'Il est impossible pour nous de garder le silence et ne pas répondre à cet acte qui peut être considéré comme un crime contre l'humanité", indique la déclara-tion, qui appelle également à la communauté internationale à punir ce "mas-sacre abominable".

Cette décision de la Turquie suit une action similaire prise par des grandes puis-sances occidentales. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie, le France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et les Pays-Bas avaient annoncé mardi l'expulsion des ambassadeurs et des diplomates syriens de leurs pays.

Source: xinhua http://french.peopledaily.com.cn/International/7831914.html

http://fr.mg40.mail.yahoo.com/neo/launch?.rand=7p29ergruj5jg

La Turquie et le Japon expulsent à leur tour les diplo-mates syriens

98,5fm

Publié par Associated Press le mercredi 30 mai 2012 à 14h13.

ANKARA, Turquie - La Turquie et le Japon ont à leur tour expulsé les diplomates syriens présents sur leur territoire mercredi, comme l'ont fait plusieurs pays oc-cidentaux la veille pour protester contre le massacre de Houla, dans lequel 108 personnes ont été tuées, dont plusieurs femmes et enfants.

Ankara a ordonné au chargé d'affaires et à plusieurs autres diplomates syriens de quitter la Turquie d'ici 72 heures, a précisé le ministère des Affaires étran-gères dans un communiqué. Le consulat syrien à Istanbul restera ouvert pour les

tâches administratives.

Le premier ministre turc, Recep Erdogan a prévenu que de nouvelles sanctions pourraient être imposées à la Syrie dans les jours à venir, car le monde «ne peut rester silencieux face à une telle situation».

Le Japon à lui aussi demandé à l'ambassadeur syrien de quitter Tokyo, sans tou-tefois rompre les liens diplomatiques avec Damas, a annoncé le ministre japo-nais des Affaires étrangères, Koichiro Genba.

Mardi, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Bulgarie ont expulsé les diplomates syriens pour protester contre le massacre de Houla.

La Russie, alliée indéfectible de Damas, a critiqué ces expulsions qu'elle estime «contreproductives», a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexander Lukachevitch. Cette décision a fermé «d'importants ca-naux» pour influencer la Syrie, estime le gouvernement russe.

La presse officielle syrienne a qualifié mercredi ces expulsions d'«hystérie sans précédent». Le quotidien «Al Baath», organe du parti Baas, affirme que la Syrie ne se laissera pas intimider par ces «rythmes violents» et qu'elle ne «tremblera pas comme ils le pensent».

Pour le quotidien gouvernemental «Al Thawra», ces expulsions constituent une «escalade qui vise à assaillir le plan Annan et déclencher un guerre civile».

Accusé d'être responsable du massacre à Houla, le régime de Bachar el-Assad a déclaré qu'il menait sa propre enquête, qui devait être achevée mercredi. Le ré-gime syrien impute le massacre à des «terroristes armés».

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/la-turquie-et-le-japon-expulsent-a-leur-tour-les-d-148207.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64324

"Amis de la Syrie": la Turquie compte organiser une nou-velle réunion

RIA Novosti

13:35 30/05/2012 ANKARA, 30 mai - RIA Novosti

La Turquie compte convoquer à Istanbul une nouvelle réunion du groupe des "Amis de la Syrie", rapportent mercredi les médias turcs citant le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.

Le chef de la diplomatie turque a annoncé mardi que les autorités du pays œu-vraient à l'organisation d'une nouvelle réunion afin d'obtenir des "résultats plus efficaces" que ceux de la conférence des "Amis de la Syrie" qui s'est déroulée à Istanbul début avril dernier, indiquent les médias.

La conférence des "Amis de la Syrie" a reconnu le Conseil national syrien (CNS, opposition extérieure) en tant que représentant légitime du peuple. Le CNS, principale coalition de l'opposition syrienne, réunit 230 opposants, résidant tant en Syrie qu'à l'étranger. Sa formation a été annoncée le 2 octobre dernier à Is-tanbul.

Le 24 mai, le président du CNS Burhan Ghalioun a présenté sa démission. L'élec-tion d'un nouveau chef aura lieu lors d'une réunion prévue les 9 et 10 juin.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la confrontation armée y aurait déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés. L'Occident prône le départ du pré-sident Bachar el-Assad. En dépit d'un cessez-le-feu, instauré dans le cadre du plan de paix élaboré par Kofi Annan, de nombreux attentats sont perpétrés dans le pays. Par ailleurs, une mission de l'Onu a été envoyée en Syrie. http://fr.ria.ru/world/20120530/194883882.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64320

Le rôle de la Turquie sur la sellette dans l’affaire des pè-lerins enlevés

L'Orient Le Jour

Par Scarlett HADDAD | 31/05/2012

L’affaire des onze pèlerins enlevés près de la frontière entre la Syrie et la Tur-quie continue de faire la une des médias libanais, et la visite du Premier ministre Nagib Mikati à Istanbul laisse présager des développements positifs, même si les proches du chef du gouvernement refusent pour l’instant de se prononcer et en-core moins de donner de l’espoir à leurs familles.

Même mutisme du côté du Hezbollah et d’Amal qui se contentent d’affirmer que les contacts restent maintenus, mais que la discrétion est nécessaire. Ce qui est sûr désormais, c’est que les autorités turques sont directement impliquées dans les négociations, alors qu’au cours des premiers jours suivant l’enlèvement, elles refusaient de se déclarer comme l’interlocuteur privilégié, livrant la scène médiatique à des intermédiaires ou à des chefs de faction plus ou moins incon-nus, qui ont chacun une liste de revendications, qui commencent par l’envoi d’armes à l’opposition syrienne, passant par un changement de la position du Hezbollah à l’égard des développements en Syrie.

De son côté, le Hezbollah refuse de se laisser entraîner dans un bazar de négo-ciations, dans le genre de ce qui se passait avec les parties occidentales pen-dant la période dite « des otages étrangers » dans les années 80. Il refuse aussi de céder aux provocations. À ce sujet, des sources autorisées démentent les in-formations selon lesquelles le pèlerin Abbas Cheaïb serait un cadre du parti. Une photo de ce dernier serait en train de circuler, dans laquelle il apparaîtrait po-sant au volant d’un véhicule militaire israélien pris pendant la libération du Sud en 2000. Des sources proches du parti parlent d’un trucage photographique des-tiné à présenter le pèlerin comme un combattant, ajoutant que, de toute façon, en mai 2000, dans l’euphorie de la libération, des jeunes ont pu se faire photo-graphier devant les équipements militaires laissés par les soldats israéliens au cours de leur retrait précipité du Liban. À cause de cette rumeur sur son appar-tenance au Hezbollah, Abbas Cheaïb est devenu le plus médiatisé des onze pèle-rins.

Nabil el-Halabi, directeur de l’Organisation libanaise pour la démocratie et les droits de l’homme, a récemment présenté une prétendue photo de Cheaib les yeux bandés et la tête baissée, qui lui aurait été remise par l’opposition sy-rienne. Diffusée par la LBCI, la photo est suffisamment dérangeante pour pous-ser les familles des pèlerins et le Hezbollah à une réaction vive face à l’humilia-tion qu’aurait subie le pèlerin enlevé. Mais son authenticité a été rapidement contestée et la LBCI a même rappelé qu’elle a été sans doute prise par les sol-dats américains en Irak, lors du scandale de la prison d’Abou Ghraib, précisant, photos à l’appui, que le prisonnier aux yeux bandés ne ressemble pas du tout à Abbas Cheaïb. Le trucage grossier viserait donc à provoquer une nouvelle fois une discorde confessionnelle entre les Libanais...

Des sources proches des familles des pèlerins annoncent toutefois que la pa-tience de ces dernières n’est pas sans limites, et si les négociations n’avancent pas, elles songeront à organiser un sit-in devant l’Escwa au centre-ville tout près de celui des familles des détenus libanais en Syrie. Ce qui les retiendrait encore, c’est d’abord les appels à la retenue des commandements d’Amal et du Hezbol-lah, et la conscience de l’existence d’un plan visant à menacer la paix civile au Liban, ainsi que les promesses véhiculées par les milieux officiels au sujet d’éventuels développements positifs après la visite de Mikati en Turquie. Les fa-milles des pèlerins sont d’ailleurs convaincues que la Turquie peut jouer un rôle-clé dans ce domaine, d’autant que le lieu où l’enlèvement s’est produit fait par-tie de la zone surveillée par l’armée turque à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Même si la diplomatie turque n’est peut-être pas informée de ce qui se passe dans cette zone, les services de renseignements turcs y seraient, eux, très actifs. Ils devraient donc forcément avoir des informations, ou au moins des pistes sérieuses concernant le sort des pèlerins enlevés.

Leurs familles se demandent à cet égard pourquoi la Turquie, qui participe à la Finul avec un important contingent et qui s’est souvent déclarée en faveur de la stabilité au Liban, accepte d’être mêlée à une affaire qui est avant tout humani-taire. Les familles attendent donc les nouvelles en provenance de Turquie et elles ne croient plus du tout au sérieux de tous ceux qui, depuis plus d’une se-maine, se présentent comme des intermédiaires ou des interlocuteurs possibles.

En même temps, elles se demandent pourquoi les autorités turques feraient un cadeau au Premier ministre Négib Mikati en lui donnant des informations sur le sort des pèlerins enlevés au lieu de les garder pour Saad Hariri qui reste plus proche d’elles politiquement. Pour ces raisons, les familles n’osent pas trop es-pérer et craignent que le dénouement de cette histoire ne se fasse attendre, d’autant que la situation en Syrie devient chaque jour un peu plus dramatique alors que le bras de fer régional et international se poursuit et ne semble pas près de se transformer en confrontation directe ou aboutir rapidement à un compromis.

http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/761545/Le_role_de_la_Turquie_sur_la_sellette_dans_l%27affaire_des_pelerins_en-leves.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64330

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

La Turquie expulse tous les diplomates Syriens

La Turquie a décidé d'expulser les diplomates Syriens. Ankara exige que le chargé d'affaires de la Syrie en Turquie et que tous les diplo-mates Syriens quittent le pays dans un délai de 72 heures.

La communauté internationale est indignée par le massacre perpétré par les forces du régime Syrien dans le village Syrien de Houla, dans lequel plus de cent civils, dont une cinquantaine d'enfants, ont péri.

La Turquie a décidé d'expulser les diplomates syriens, pour montrer sa condam-nation du massacre de Houla, rapporte le Ministère Turc des Affaires étrangères.

Le Ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que ce crime contre l'humanité commis contre les civiles ne doit pas rester impunis, et montrer la réaction nécessaire c’est la responsabilité conjointe de la communau-té internationale.

Le ministère ajoute que la Turquie et la communauté internationale prendront des mesures supplémentaires si les crimes contre l'humanité se poursuivent en Syrie.

Date de l'information : 30 Mai 2012 11:25

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/la-turquie-expulse-tous-les-diplomates-syriens/3207

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64315

IRAK

Les compagnies étrangères se déchirent pour le pétrole irakienL'Express

Par Charles Haquet, publié le 30/05/2012 à 16:20

A Bagdad, les autorités mettent aux enchères une série de contrats d'explora-tion pétrolière. Un casse-tête pour les compagnies étrangères, qui se heurtent au chaos d'un Etat fracturé. Mais la promesse, à terme, d'un jackpot dans un pays qui regorge de réserves.

Foi d'Irakien, la foire d'empoigne promet d'être fameuse. Car la quarantaine de compagnies pétrolières qui se retrouvent à Bagdad, en cette fin mai, sont prêtes à tout pour emporter la mise. En l'occurrence, l'une, voire plusieurs des 11 concessions mises aux enchères par le gouvernement irakien. Des zones situées dans le centre du pays, dont les sous-sols regorgeraient de gaz et d'huiles lourdes. Jolis jackpots en perspective.

C'est la quatrième fois, en deux ans, que le gouvernement irakien organise ce type d'appel d'offres. La méthode est toujours la même. Réunis dans une pièce, les négociateurs étrangers doivent remettre une proposition : quel est leur plan de production? Et combien de dollars veulent-ils gagner sur chaque baril pro-duit? Ensuite, on dépouille les résultats et on retient les mieux, ou, plutôt, les moins-disants...

Dans le sud du pays, les chèvres s'engluent les pattes dans les ruisseaux de brut qui coulent à la lisière des champs

"Lors des précédents rounds, c'était un joyeux bazar, car les règles du jeu chan-geaient tout le temps, raconte un proche du pouvoir et conseiller d'une major occidentale. Le gouvernement avait par exemple décrété, quelques heures avant l'ouverture des enveloppes, que ceux qui demanderaient une marge supé-rieure à 2 dollars par baril seraient éliminés d'office." Panique chez les candi-dats, qui se précipitent sur leurs calculettes. Tractations, rebuffades... Les com-pagnies refusent d'abord en bloc. Puis les Chinois abattent leurs cartes. Ils y vont. Dans la foulée, le groupe britannique BP craque. Un troisième flanche. Des

alliances se nouent à la hâte, les émissaires se font des promesses, bluffent...

Finalement, tous, à l'exception de Total, cèdent au diktat irakien. Et tant pis si personne ne gagne d'argent sur ces contrats: le principal est de prendre pied sur le marché le plus prometteur de ces prochaines années, l'eldorado aux 200 mil-liards de barils. Des réserves supérieures, dit-on, à celles de l'Iran. Et, peut-être, de l'Arabie saoudite.

Il y a tant de pétrole que, parfois, c'en est trop. Dans le sud du pays, lorsque les gardiens de chèvres déplacent leurs troupeaux, leurs bêtes s'engluent les pattes dans les ruisseaux noirs, à l'odeur entêtante, qui coulent à la lisière des champs. Quant aux maçons de Bassora, ils n'ont qu'une hantise : que l'or noir jaillisse du sol lorsqu'ils creusent les fondations d'un immeuble. Car il est partout. A fleur de sol dans les plaines qui bordent le golfe Arabo-Persique. Tapi plus en profondeur, dans les montagnes du Nord-Est. Et quand, vraiment, on n'en trouve pas, c'est qu'il y a une poche de gaz...

Ce n'est que récemment que les grands groupes étrangers se sont tournés vers les plaines mésopotamiennes. Plus exactement à la fin de 2009, avec la signa-ture des premiers contrats de production. Trente ans de guerres, d'embargo puis d'occupation américaine avaient plongé le pays dans un tel chaos qu'il était, au-paravant, impossible d'y travailler. La plupart des installations, comme le "pipe-line stratégique" qui traversait le pays du nord au sud, avaient d'ailleurs été dé-truites. Aujourd'hui, une page se tourne.

Certes, la situation politique du pays reste très tendue. La gouvernance entre les partis chiite, sunnite et kurde, telle que définie dans les accords d'Arbil, en 2010, marche mal. Les sunnites reprochent au Premier ministre, Nouri al-Maliki, leader du parti chiite, de refuser de partager les pouvoirs, comme il s'y était pourtant engagé. On craint le point de rupture. Les trois factions s'accordent cependant sur un point : le pétrole est une priorité. Et la relance de la production sortira le pays de l'ornière.

Reste à vaincre l'inertie de l'administration

Exsangue, endetté, l'Irak est en ruine. Routes, hôpitaux, transports, il faut tout reconstruire. Il manque 1 million de logements, 5 000 éco-les... Le coût de la re-construction dépasserait les 500 milliards de dollars. Un coût astronomique, que les recettes pétrolières pourraient aisément financer. Quelques chiffres pour s'en convaincre : l'Irak, dont la courbe de production remonte lentement, extrait chaque jour plus de 3 millions de barils, soit le niveau de 1980, avant la guerre avec l'Iran. Pour le seul mois d'avril, les exportations de brut lui ont rapporté 9 milliards de dollars. Si, comme les experts le prédisent, le pays parvient à dou-bler sa production d'ici à quatre ans, plus de 200 milliards de dollars entreront chaque année dans les caisses de l'Etat. Ce n'est donc qu'une question de temps.

Les Kurdes sont accusés par Bagdad d'écouler en douce du pétrole vers l'Iran et la Turquie (ici, dans la région de Haj Omran, à la frontière avec l'Iran).

Encore faut-il, dès maintenant, passer à la vitesse supérieure. C'est l'obsession des majors : "pousser" la production afin de compenser leurs faibles marges par du volume. Reste à vaincre l'inertie de l'administration irakienne... Un négocia-teur occidental, habitué des couloirs ministériels, raconte l'épreuve : "Les minis-tères du Pétrole et des Finances se tirent dans les pattes, car ils ne sont pas de la même couleur politique. Nos interlocuteurs locaux sont terrorisés, ils font tout valider dix fois avant de prendre la moindre décision. Tout prend du retard." D'autant que l'encadrement est insuffisant pour gérer tous ces appels d'offres, car de nombreux hauts fonctionnaires ont fui à l'étranger durant les années Sad-dam Hussein. Ils ne sont pas revenus. Le déficit de compétences est tel que le gouvernement a dû demander aux fonctionnaires en âge de prendre leur retraite de rester en poste afin de traiter les dossiers...

Les tensions sont si vives entre le Kurdistan et Bagdad que les autorités kurdes ont cessé de participer aux exportations irakiennes

Le flou législatif n'arrange pas les choses. La loi sur le pétrole, censée régir le secteur, est en discussion depuis cinq ans. Elle bute sur un sujet sensible : les relations entre Bagdad et le Kurdistan, province du Nord qui dispose d'un statut autonome. Pour le pouvoir central, il n'y a pas de doute : seul le ministère du Pé-trole est habilité à mener les négociations avec les étrangers. Et c'est Bagdad qui, via une société d'Etat, la Somo, collecte les recettes et les redistribue aux provinces, en fonction de leur poids démographique. Le Kurdistan reçoit ainsi 17% du budget fédéral, soit 17 milliards de dollars cette année.

Mais les Kurdes, qui cachent de moins en moins leurs velléités indépendantistes, pensent pouvoir faire mieux et négocient directement avec les majors. La Constitution, selon eux, leur en donne le droit. Ils ont, déjà, signé une trentaine de contrats, consentant aux étrangers des conditions bien plus avantageuses que Bagdad. L'américain Exxon, notamment, a conclu un accord, à la fin de 2011, soulevant l'ire du gouvernement central. Et ce n'est pas tout. Bagdad ac-cuse les Kurdes de mener des trafics clandestins de pétrole, par camions-ci-ternes, vers la Turquie et l'Iran. Chaque jour, 25 000 barils de brut, revendus 30 dollars environ, passeraient ainsi la frontière du Nord-Ouest. Démenti des Kurdes. C'est pourtant un secret de polichinelle : les Turcs auraient même publié une réglementation pour fixer les droits de douane des camions...

Bref, le torchon brûle entre les deux communautés. Les tensions sont si vives que les autorités kurdes ont brusquement cessé, en avril dernier, de participer aux exportations irakiennes de pétrole. En représailles, Bagdad menace de cou-per le robinet financier. Mais le Premier ministre, chiite, prendrait un risque : faire basculer les Kurdes dans le camp des sunnites, ce qui le fragiliserait sur le plan politique.

Le symbole le plus fort de ces affrontements, c'est Kirkouk, ville du Nord, dont Bagdad et les Kurdes se disputent la souveraineté. Ces derniers tentent, par tous les moyens, d'y attirer des compagnies pétrolières pour montrer qu'ils ont la main sur la région. De leur côté, les autorités centrales y négocient avec cer-taines majors (on parle d'Exxon, de BP et de Total) afin de moderniser leurs ins-tallations. Pour les étrangers, le jeu est subtil. Faut-il travailler avec les Kurdes,

plus "généreux", au risque de se couper de Bagdad et des gisements du Sud ? Ou garder l'atout kurde dans sa manche, pour, comme le fait Shell, négocier de meilleures conditions avec Bagdad ? Tout le monde se surveille, à l'affût de la meilleure stratégie. Oui, la foire d'empoigne ne fait que commencer.

A voir sur le même sujet:

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/les-compagnies-etran-geres-se-dechirent-pour-le-petrole-irakien_1120296.html?id=170397

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/les-compagnies-etran-geres-se-dechirent-pour-le-petrole-irakien_1120296.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64318

SHOAH/ANTISEMITISME

La gaffe de Barack Obama choque la Pologne

atlantico.fr Publié le 30 mai 2012

Mardi, le président américain a désigné un camp d'extermination nazi comme étant polonais.

C'est un faux pas qui reste en travers de la gorge des polonais. Le président américain Barack Obama a identifié un camp d'extermination nazi comme étant polonais. Une erreur lourde de sens pour ce pays de l'Est très marqué par l’Holo-causte. Le porte-parole de la Maison Blanche a immédiatement exprimé "les re-grets" du président.

'Réponse insuffisante", selon le premier ministre polonais Donald Tusk qui estime que ce genre de confusion ne peut plus arriver aujourd'hui. Les camps nazis étaient effectivement localisés en majeure partie sur le territoire polonais mais bel et bien gérés par l'Allemagne nazie. L'erreur de Barack Obama pourrait être lourde de conséquences pour la croyance commune. Une réaction plus vive des Américains est donc attendue à ce sujet. "La réputation des Etats-Unis est en jeu", a également déclaré M. Tusk

Près de trois millions de juifs polonais sont morts dans les camps de concentra-tion qui ont fait en tout six millions de victimes.http://www.atlantico.fr/pepites/barack-obama-pologne-camp-nazi-gaffe-375635.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64321

La Pologne remontée après la gaffe d'Obama sur les camps

Le Figaro

Par lefigaro.fr Mis à jour le 31/05/2012 à 00:13 | publié le 30/05/2012 à 16:39

Le président américain a provoqué la colère des Polonais en parlant mardi d'un «camp polonais de la mort». Le pays exige des excuses.

«Camp polonais de la mort». C'est l'expression à éviter à tout prix en Pologne. Mal briefé par son équipe, Barack Obama a commis la gaffe mardi lors d'une cé-rémonie à la Maison-Blanche en hommage posthume à Jan Karski. Cet ancien officier polonais avait fourni aux Occidentaux les premiers témoignages sur la politique d'extermination des Juifs par les nazis.

«Avant un voyage au travers des lignes ennemies, des résistants lui avaient ra-conté que les Juifs avaient été tués en masse, ils l'ont introduit en cachette dans le ghetto de Varsovie et dans un camp polonais de la mort pour qu'il voie lui-même ce qu'il en était», a déclaré le président américain.

Cette déclaration a provoqué l'ire de la Pologne. Depuis des années, le gouver-nement observe d'une manière très sourcilleuse les descriptions faites par la presse internationale des anciens camps de concentration dits «polonais», souli-gnant que ce terme - même s'il est utilisé simplement comme une indication géographique - peut donner l'impression que la Pologne porte une responsabilité dans le génocide perpétré par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le ministère des Affaires étrangères a indiqué être intervenu plus de 200 fois entre 2010 et 2012 pour rectifier cette erreur.

La Maison-Blanche a tenté d'apaiser ce «couac» diplomatique. Tommy Vietor, un porte-parle d'Obama, a déclaré que le président s'était «mal exprimé». «Nous regrettons cette erreur d'expression qui ne devrait pas porter ombrage à notre intention claire d'honorer M. Karski et ces courageux citoyens qui se sont tenus du côté de la dignité humaine face à la tyrannie», a-t-il ajouté.

Excuses exigées

Mais cela pourrait ne pas suffire à calmer les esprits. Même le premier ministre Donald Tusk est monté au créneau mercredi, affirmant que ces mots avaient «blessé tous les Polonais». «Je suis convaincu que nos amis américains peuvent se permettre aujourd'hui une réaction plus forte qu'une simple mise au point et des regrets du porte-parole de la Maison-Blanche, une réaction susceptible d'éli-miner une fois pour toutes de telles erreurs», a-t-il souligné, rappelant que la Po-logne fut l'un des pays les plus touchés par la guerre.

Entre 1939 et 1945, les Allemands ont tué près de 6 millions de citoyens polo-

nais, dont 3 millions de Juifs. L'Allemagne nazie a installé plusieurs camps de concentration et d'extermination sur le sol polonais, dont Auschwitz-Birkenau, devenu le symbole de l'Holocauste.

«Si on parle de “camps polonais”, qui, alors, tuait les soldats américains? Des mains de qui l'oncle de Barack Obama libérait-il Buchenwald?» a insisté Tusk. «Parler de “camps polonais”, c'est comme s'il n'y avait pas de nazis, pas de res-ponsabilité allemande, comme s'il n'y avait pas de Hitler», a-t-il ajouté, en de-mandant aux États-Unis de soutenir les efforts polonais pour rétablir la vérité historique.

Moins diplomatique que le premier ministre, le chef de l'opposition conserva-trice, Jaroslaw Kaczynski, a exigé des excuses directes de la part d'Obama. «Dommage que l'ignorance et l'incompétence aient assombri une cérémonie so-lennelle», a déploré pour sa part sur Twitter le chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski.

L'affaire aura au moins eu le mérite d'inciter plusieurs médias à revoir leurs règles journalistiques. The Wall Street Journal, le New York Times, Yahoo! et As-sociated Press ont tous inscrit dans leur manuel l'interdiction d'évoquer les «camps polonais», recommandant à la place «les camps allemands nazis en Po-logne occupée».

Par lefigaro.fr

http://www.lefigaro.fr/international/2012/05/30/01003-20120530ARTFIG00615-la-pologne-remontee-apres-la-gaffe-d-obama-sur-les-camps.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64323

La bourde de Barack Obama sur les camps de concentra-tion

Planet.fr

Le 30/05/2012 - Rita Santourian

Barack Obama a vexé le gouvernement polonais lors d'un discours prononcé en hommage à un résistant mardi, suite à quoi la Maison Blanche a dû présenter ses excuses . Retour sur ce "couac" diplomatique.

Ce n'est pas un incident diplomatique, mais presque. En Pologne, où il était allé rendre hommage à Jan Karski, un résistant polonais de la Seconde Guerre mon-diale, Barack Obama a évoqué "un camp polonais de la mort" au lieu de parler de camp d'extermination nazi.

Une erreur de formulation qui n'a pas plu au gouvernement polonais car elle

peut faire penser que les polonais avaient une responsabilité dans les crimes commis par les nazis.

Ce n'est pas un incident diplomatique, mais presque. En Pologne, où il était allé rendre hommage à Jan Karski, un résistant polonais de la Seconde Guerre mon-diale, Barack Obama a évoqué "un camp polonais de la mort" au lieu de parler de camp d'extermination nazi.

Une erreur de formulation qui n'a pas plu au gouvernement polonais car elle peut faire penser que les polonais avaient une responsabilité dans les crimes commis par les nazis.

Le porte-parole du président des Etats-Unis s'est empressé de corriger le tir. Il a déclaré que le Barack Obama s'était "mal exprimé" et qu'il se "référait aux camps de la mort nazis en Pologne". "Nous regrettons cette erreur d'expression qui ne devrait pas porter ombrage à notre intention claire d'honorer M. Karski et ces courageux citoyens qui se sont tenus du côté de la dignité humaine face à la tyrannie" s'est-il excusé.

http://www.planet.fr/dossiers-de-la-redaction-bourde-barack-obama-sur-les-camps-concentration.205191.1466.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64325

GOOGLE/ANTISEMITISME

Google et le mot “juif : “Ce n’est pas un conflit entre la morale et un algorithme idiot”

lesinRocks.com

31/05/2012 | 11h41

Le service de saisie semi-automatique Autocomplete de Google associe régulièrement le mot “juif” au nom de personnalités politiques, journa-listiques ou artistiques. Résultat de l’activisme de minorités ou habi-tude plus générale des internautes français ? Google ne donne pas de chiffres. Le sociologue Dominique Cardon, chercheur spécialiste des usages sur le Net, apporte son analyse.

Une solution inhabituelle pour un problème complexe. Mercredi 23 mai, un mé-diateur a été désigné pour régler un différend entre Google et des organisations antiracistes*. Ces dernières exigent que le moteur de recherche n’associe plus automatiquement le mot “juif” au nom de personnalités politiques, journalis-tiques, artistiques,… En cause, la fonction “Autocomplete” (anciennement appe-lée “Google suggest”), dite “saisie semi-automatique”, permettant d’anticiper la recherche de l’internaute, en lui proposant les solutions les plus recherchées au-paravant, sur le même sujet ou la même personne.

Nous vous décrivions déjà comment Jacques Cheminade mettait en demeure Google de ne plus associer son nom aux mots “secte” et “extrême droite”. Ou encore comment Google avait été condamné en France, le 18 mai 2011, pour “suggestion d’injure” pour avoir – via Google suggest encore – associé systéma-tiquement le nom de l’entreprise “Lyonnaise de garantie” au mot “escroc”. La justice française avait alors estimé que ce genre de propositions automatisées entrainaient un “effet boule de neige“. Et que la fonction technique n’était donc pas systématiquement neutre, contrairement à ce que soutenait – et soutient toujours – Google.

La différence notable, c’est que le mot “juif” n’a rien de diffamatoire ou d’insul-tant. En revanche, une fois que l’internaute clique sur la proposition “telle per-sonnalité + juif”, il trouve souvent en première page des sites conspirationnistes ou antisémites. Pour quelles raisons les internautes français (d’après un article de Télérama, on trouverait le même phénomène sur l’interface marocaine et ukrainienne de Google) auraient-ils une propension à chercher à savoir si quel-qu’un de connu est juif ? Une minorité active sur la toile peut-elle déclencher ce genre de phénomène ?

Nous avons interrogé sur le sujet Dominique Cardon, sociologue au laboratoire des usages d’Orange Labs et chercheur associé au Centre d’études des mouve-ments sociaux (CEMS/EHESS)**.

Que pensez-vous du contentieux ouvert par des associations antira-cistes contre Google ?

A première vue, on a l’impression que c’est un conflit entre la morale et un algo-rithme idiot. Les choses sont plus compliquées. Google, comme il le fait toujours dans ce genre d’affaire, dit à peu près : “Ce n’est pas moi qui décide, c’est l’al-gorithme ! Et l’algorithme, c’est vous ! On ne touche rien à la main.” Ce débat compliqué avait déjà eu lieu à propos des requêtes sur le mot “Jew” (juif) aux Etats-Unis qui plaçait en tête des recherches un site antisémite. Des associa-tions juives, aidées par Wikipédia, n’ont pas mis très longtemps à noyer le site antisémite qui remportait la requête “Jew”.

Cette politique de Google renvoie à un débat de fond sur la forme que doit prendre l’espace public numérique. Le système des médias traditionnels est pa-ternaliste. Des gatekeepers, les journalistes et les éditeurs, décident pour nous des contenus qui sont importants et ceux qui ne le sont pas, ce qui est public et privé, ce qui est légitime et illégitime, etc. Dans la filiation de l’Internet des pion-niers et du premier amendement de la constitution américaine, l’espace public vu par Google est procédural. Le moteur fait confiance à une méthode statis-tique qui s’appuie sur les activités des internautes pour trier et présenter l’infor-mation. L’air de rien, c’est une conception de l’espace public qui donne beau-coup plus de place à l’intelligence des internautes et refuse de les mettre sous tutelle.

La nomination d’un médiateur ne contrevient-elle pas à cette philoso-phie du laisser-faire de la firme américaine ?

Oui. Il y a un moment où la confiance scientiste de Google dans la loi des grands nombres trouve ses limites. Le principe des algorithmes de Google est une loi statistique que l’on doit à Condorcet, sous le nom de “théorème du Jury“. Les défenseurs de l’Internet l’appellent “intelligence des foules” ou “miracle de l’agrégation”.

Comme dans l’expérience du statisticien Galton au XIXeme siècle. Il suffit de de-mander au plus grand nombre possible de personnes le poids d’une vache dé-coupée sur un marché pour obtenir la meilleure approximation de la réalité. En augmentant le nombre de votants, on améliore la précision du résultat. Google aime les mathématiques et déteste les sciences humaines. Mais, il y a un mo-ment où il faut composer avec les sensibilités des publics, les normes morales d’une société et les réglementations nationales.

Cette approche est quantitative mais que se passe-t-il si une minorité active décide de court-circuité ce fonctionnement ?

Ce sont les limites d’une confiance aveugle dans les lois de la statistique. Le mi-racle de l’agrégation ne produit un résultat efficient que si les internautes ne se coordonnent pas entre eux. La pratique du Google bombing est justement une technique de coalition d’une minorité active afin qu’un ensemble de mots clés conduisent vers telle ou telle page.

L’un des exemples les plus célèbres a été la coordination des blogueurs améri-cains pour faire en sorte que la recherche “miserable failure” (échec lamen-table) conduise vers la biographie officielle de Georges Bush. En France, nous avons eu la même chose avec les mots clés “trou du cul du web” qui guidait vers la page de Nicolas Sarkozy. La politique de Google a encore été de dire : “Ce que, vous, les internautes avez faits, d’autres internautes peuvent le dé-faire. Nous, on ne touche pas.” La réalité est cependant un peu plus complexe. Des chercheurs américains ont montré que si Google met très rarement la main dans les algos (algorithmes) sur les questions de liberté d’expression, il lui arrive de le faire plus souvent sur les questions de concurrence commerciale et de droit des marques.

Le problème, c’est qu’il faut faire confiance à Google. Le secret de l’algorithme rend les critiques de Google paranoïaques. Et, tant qu’on ne sait pas comment ça fonctionne exactement, il y a aura toujours des raisons de l’être. Cependant, si on rendait publiques les coulisses de la fabrication des classements, on livre-rait un armement démesuré aux tricheurs. Il y a tellement de gens qui cherchent à truquer leurs résultats sur le web avec des fermes de liens, de contenus, des achats de liens, etc.

Outre que cela contredit le principe de la transparence mis en avant par Google, dans la pratique, on ne sait pas à partir de combien de de-mandes, associant tel nom au mot juif, Autocomplete propose la re-quête automatiquement…

Non et je serais heureux de le savoir, car ici, l’algorithme ne s’appuie pas sur le

principe d’autorité. Demandez à Google qu’il vous explique comment fonctionne Autocomplete. La question est de savoir si il s’agit d’un simple dénombrement des requêtes des autres internautes, ou si il y a un ranking plus subtil des re-quêtes suggérées. Peut-on organiser une cabale si on s’y met à vingt-cinq ?

(Contacté par téléphone, un porte-parole de Google France nous répond sur ce point :

“Sur la question du seuil ou nombre nécessaire d’internautes pour qu’Autocom-plete propose la requête, je ne peux pas vous donner cette information. Car toute information qui pourrait tromper ou contourner l’algorithme demeure se-crète.

- Mais cette information permettrait, dans le cas du mot “juif”, de savoir si un phénomène émane d’une petite communauté d’internautes actifs ou d’une ten-dance plus générale…

- L’esprit demeure le même : une requête régulièrement tapée par les inter-nautes est peut-être celle que vous voudrez taper vous même. Là, vous isolez un cas particulier et controversé sans aborder ce qui fonctionne bien. A savoir la majorité des cas.”)

Personne ne cherche donc à connaitre les détails de fonctionnement de Google ?

Il existe aux Etats-Unis un débat sur la “search neutrality” (neutralité de la re-cherche). Certains juristes propose par exemple qu’une commission d’experts indépendants de la FCC (Federal Communication Commision) – sorte de CSA américain – puisse accéder aux secrets de l’algorithme pour garantir la confiance, un peu obligée, que nous accordons à l’entreprise de Mountain View.

propos recueillis par Geoffrey Le Guilcher

* L’Union des étudiants juifs de France, J’accuse ! – Action internationale pour la justice, SOS Racisme, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Li-cra) et Mémoire 2000 estiment que Google Autocomplete enfreindrait la loi ré-primant la constitution de fichiers ethniques.

**Il est l’auteur de La démocratie Internet (Seuil/La République des idées, 2010).

par Geoffrey Le Guilcher le 31 mai 2012 à 11h41 http://www.lesinrocks.com/2012/05/31/actualite/pourquoi-le-mot-juif-pose-pro-bleme-google-11264933/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=64338

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Armenians Should Form a United Front Before Any Negotiations With Turkey  By Harut Sassounian Publisher, The California Courier  My latest column on Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoglu’s efforts to initiate a dialog with the Diaspora generated numerous reactions from both Armenians and Turks.  Turkish newspapers, TV stations, and websites gave extensive coverage to Davutoglu’s reported overtures to Armenians. The Turkish media linked the Foreign Minister’s initiative to Armenian plans for the commemoration of the 100th anniversary of the Genocide in 2015.  Armenians posted dozens of comments on websites and facebook in response to my column which was circulated worldwide in English, Armenian, Turkish, French, and Russian. The Armenian reaction was understandably skeptical and cautious. Armenian government officials quietly followed the reports on Davutoglu’s meetings without making any public comment, while the Armenian press in Istanbul simply reprinted what the Turkish media had published on this topic.  Armenian readers raised two key issues: Who would represent the Diaspora if and when Armenians start negotiating with Turkey, and what should be the specific Armenian demands from the Turkish government?  These are highly complex issues deserving serious consideration by Armenians worldwide. Ideally, Diaspora representatives should be selected through elections in various countries, as proposed in my earlier columns. Those elected would have the right to represent Diaspora Armenians in any negotiations.  These representatives would have to coordinate their decisions and actions with the Armenian government, particularly on the critical issue of negotiating with Turkey, by forming a joint delegation. As Armenians learned from the recent fiasco of the Armenia-Turkey Protocols, it would be unthinkable to reach a settlement with Turkey without the participation and agreement of both Armenia and the Diaspora.  In the absence of an elected Diasporan structure, representatives of the three main Armenian political parties, jointly with the Armenian government, could take the lead in forming a single negotiating team. To make the delegation more inclusive, several major community organizations and prominent individuals could be asked to join, including representatives of Armenians in Turkey.  Another critical issue is framing the agenda of negotiations with Turkish officials. What are the Armenians’ concrete demands from Turkey? This is an extremely

serious and sensitive matter that requires in depth knowledge of the Armenian Cause and expertise in negotiating strategies and tactics.  It would be instructive for Armenians to review how Israel and 23 major Jewish organizations came together as the Conference on Jewish Material Claims Against Germany, to obtain restitution for Holocaust victims; and how these organizations coordinated their positions with the State of Israel which signed a separate Reparations Agreement with West Germany? Over the years, as a result of their collaborative efforts, the coalition of Jewish Diaspora organizations and Israel received more than $70 billion dollars in restitution from Germany.  Additional lessons could be learned from examples of financial settlements resulting from mass torts, asbestos exposure and product liability, and claims arising from destruction of the World Trade Center and the Gulf oil spill.  There is, however, a significant difference between the Holocaust and the Armenian Genocide. While the Jewish people were exterminated in European countries under Nazi rule, Armenians were massacred and forcefully driven from their ancestral homeland. Therefore, no amount of monetary payment will fully compensate Armenians for the loss of their historic lands. Armenians should seek not only compensation for their personal losses, but also the return of Western Armenia as arbitrated by Pres. Woodrow Wilson -- a claim Turkey has repeatedly rejected.  Should serious negotiations materialize, the joint Armenian delegation could ask Turkey to take the following preliminary actions to show its good faith:  -- Compensate all Genocide victims; -- Rebuild and return all religious sites to the Armenian Patriarchate of Istanbul; -- Return all confiscated private and community properties to their Armenian owners; -- Provide the Republic of Armenia with special access to the Turkish port of Trabzon for commercial purposes; -- Give Armenians visa-free entry to Ararat, Ani, and other Armenian historical sites in Turkey; -- Lift the blockade of Armenia; -- End Turkey’s official policy of denial of the Armenian Genocide and annul Article 301 of the Turkish Penal Code; -- Refrain from all hostile policies directed against Armenia and Artsakh (Karabagh).  These measures, if agreed upon, would represent significant progress in the pursuit of Armenian claims from Turkey, whereas the issue of territorial restitution could be addressed separately through international legal action.

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés

depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la

Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDA

Agenda - Paris - Récital de piano d'Aïda Marcossian

Agenda - Paris - Récital de piano d'Aïda Marcossian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le vendredi 1er juin 2012, à 20h30, l’asso-ciation Gaiane organise un récital de piano à la Cité Internationale des Arts, à Paris. Un premier récital de piano avait déjà été organisé en 2010 en ce même endroit. Fort de ce succès, l’association a le plaisir, à la suite des demandes de ses adhérents, d’annoncer un second récital de piano, avec cette fois-ci la présence d’Aida Marcossian, concertiste, talentueuse pianiste dotée d’un excellent programme. Le concert, suivi d’une rencontre-dédicace avec l'illustratrice Laureen Topalian, a pour finalité de financer le projet principal de l’association, consistant à pro-mouvoir la culture française dans le monde par l’envoi de livres. L’asso-ciation Gaiane a actuellement un contrat avec l’Arménie et la Erevan City Central Library (CCL).

L’association Gaiane possède actuellement près de 300 livres prêts à l’envoi, no-tamment dans les sections jeunesse et littérature française. Les bénéfices de ce concert iront entièrement au financement de l’envoi de ces livres en Arménie. L’association Gaiane a pour souhait, si ce projet avec l’Arménie aboutit avec succès, d’étendre ce projet à d’autres pays.

Récital de piano

Pianiste

Aïda Marcossian

Concert suivi d’une rencontre-dédicace avec

Laureen Topalian:

Vendredi 1er juin 2012 à 20h30

Cité Internationale des Arts 18 rue de l’Hôtel de Ville, Paris 4ème

Merci de confirmer votre présence et le nombre de personnes vous accompa-gnant Aux coordonnées suivantes : MDA du 16ème 14 ave. René Boylesve, 75016 Paris Mail: [email protected]

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64307

Agenda - 2 juin/Beaumont : "Le Fils du Marchand D'olives"

Agenda - 2 juin/Beaumont : "Le Fils du Marchand D'olives" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

samedi 2 juin 2012 17:00 – 20:00 à UTC+02

Salle de l'église arménienne de Beaumont

INVITATION CINE-DEBAT « CAUSE ARMENIENNE »

Présence Exceptionnelle de Patrick Devedjian

Pour vous remercier de votre soutien lors de l’adoption de la loi pénalisant la né-gation du génocide arménien, Valérie Boyer et Didier Parakian

... vous invitent à la projection du film

« Le fils du marchand d’Olives » Mathieu Zeitindjioglou Cette projection sera suivie d’un débat et d’une collation

SAMEDI 2 JUIN à 17h00

Salle paroissiale de l’Eglise de Beaumont 8 impasse des Monts – 13012 Marseille Entrée gratuite - Réservation obligatoire Téléphone : 04.91.06.54.33 ou par email : [email protected]

« Le fils du marchand d’Olives » par Mathieu Zeitindjioglou

Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915. http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64128

Agenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à la terreAgenda - 3 mai-3 juin 2012 : Expo-Srebrenica, le retour à la terre - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

bhinfo.fr

vendredi 20 avril 2012 par BH

EXPO-Srebrenica, le retour à la terre

3 mai-3 juin 2012 FLEURY GOUTTE D’OR

Dans le cadre des 20 ans de l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine, Michel Slomka expose son travail sur Srebrenica du 3 mai au 3 juin au centre Barbara - Fleury Goutte d’Or.

Revenir chez soi après un interminable exil ; offrir une sépulture à ses morts pour mieux leur parler ; relever ce qui a été détruit pour offrir un avenir à ses enfants ; guérir.

L’armée des Serbes de Bosnie a pris la ville de Srebrenica en 1995 et en a chas-sé ses habitants Bosniaques par la terreur, déportant femmes et enfants, mas-sacrant huit mille hommes qui tentaient de fuir.

Depuis 2007, des Bosniaques originaires de Srebrenica et de sa région ont déci-dé de revenir vivre sur leur terre.

Le reportage Srebrenica, le retour à la terre s’intéresse à l’histoire de ces hommes et femmes qui ont fait le choix du retour. Mais il parle aussi des morts, ces disparus dont le deuil est une absolue nécessité dans le processus de rési-lience.

Tous les Bosniaques de Srebrenica ne reviendront pas. Pour certains d’entre eux, réfugiés depuis quinze ans dans leur propre pays, la fin du calvaire semble encore lointaine.

Mais le mouvement de retour qui s’est amorcé est gage d’optimisme. Il est la preuve qu’un pays et ses habitants -aussi profondément meurtris que l’on été la Bosnie, et Srebrenica en particulier- ne sont pas éternellement condamnés à la rancœur et à la haine, et qu’il existe une guérison possible, une voie vers un avenir commun, réconcilié.

Ce reportage a été réalisé en vue du vingtième anniversaire de l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine..

+D’INFOS

Web : Michel Slomka http://www.michelslomka.com/fr/accueil.html

http://www.bhinfo.fr/expo-srebrenica-le-retour-a-la,2620/

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=63327

Agenda - Paris : Conférence sur les libertés académiques

Agenda - Paris : Conférence sur les libertés académiques - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - L'université Panthéon-Assas ac-cueillera Robert C. Post, doyen de la faculté de droit de Yale, le lundi 4 juin 2012 à 18h en Salle des Conseils. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l’alliance conclue entre l'université Panthéon-Assas et Yale. Lors de sa venue, Robert C.Post donnera une conférence intitulée : « Constitutional Protections for Academic Freedom ». L'occasion peut-être de revenir sur les procès menés aux USA à l'encontre de l'Universi-té du Minnesota qui avait osé qualifier de "peu fiable" le site de la Tur-kish Coalition of America, à propos de ses "informations" sur le géno-cide arménien.

Université Panthéon Assas

Conférence sur les libertés académiques

L'université Panthéon-Assas accueillera Robert C. Post, doyen de la faculté de droit de Yale, le lundi 4 juin 2012 à 18h en Salle des Conseils. Cette visite s'ins-crit dans le cadre de l’alliance conclue entre l'université Panthéon-Assas et Yale. Lors de sa venue, Robert C.Post donnera une conférence intitulée : « Constitutio-nal Protections for Academic Freedom ».

Un cocktail sera organisé à l'issue de la conférence.

Robert C. Post est Sol & Lillian Goldman Professor of Law et doyen de la Faculté de droit de Yale. Diplômé de Harvard et de Yale, il fut, de 1987 à 2003, profes-seur à la faculté de droit de Berkeley (Boalt Hall). Il est l’auteur de nombreuses études de droit constitutionnel et l’un des meilleurs spécialistes américains de la liberté d’expression. Depuis quelques années, il consacre sa réflexion à la place du savoir académique dans les sociétés libérales et, en particulier, dans la socié-té américaine. Il a publié sur ce thème deux ouvrages majeurs : "For the Com-mon Good: Principles of American Academic Freedom" (avec Matthew W. Finkin, 2009) et "Democracy, Expertise, Academic Freedom: A First Amendment Ju-risprudence for the Modern State" (2012).

Université Panthéon Assas - 12 place Panthéon 75005 PARIS

Lire aussi :

USA : la justice protège les historiens du génocide arménien - http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=64039

http://www.u-paris2.fr/1337160603045/0/fiche___actualite/&RH=RECHERCHE

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64181

Agenda - Beyrouth : "The Hidden Truth", une exposition de Garik Karapetyan

Agenda - Beyrouth : "The Hidden Truth", une exposition de Garik Kara-petyan - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Galerie Es-quisse de Beyrouth (Liban) est heureuse de vous inviter au vernissage de "The Hidden Truth" exposition d'art contemporain. Cette exposition, dont le vernissage aura lieu le jeudi 7 Juin 2012 à 19:30 à la Galerie Es-quisse est la première en solo de Garik Karapetyan au Liban. Avec l'uti-lisation de coups de pinceau grands et rapides, Karepetyan crée de so-lides blocs de couleur, rouge, bleu, noir, avec des éclats énergiques de couches de peinture. Les œuvres exposées explorent la relation entre l'art irrationnel et la science rationnelle et célèbrent la créativité qui anime ces deux disciplines, tout en tentant de les dépouiller des idéo-logies. "Les traces de couleur pure que je laisse avec le pinceau sur des surfaces lisses, sont une formule qui permet de voir la couleur libre de tout subjectivisme et de romantisme, et de la voir comme un espace spirituel clair," dit Karepetyan. L'exposition restera à l'affiche du 7 juin au 30 juin 2012, à la Galerie Esquisse, Achrafieh, rue de l'Indépen-dance, à côté d'Exotica. Garik Karapetyan est un jeune peintre d'Armé-

nie qui expose ses œuvres d'art abstrait dans le monde entier. Dans le cadre de l'Année de l'Arménie en France, il avait également été sollicité par une école publique de Marseille pour créer une fresque qui trône désormais à l'entrée de cet établissement. Tout comme son frère Artak Karapetyan, physicien bien connu de la communauté arménienne de Marseille, Garik Karapetyan est animé par une forte conscience de son arménité, sans doute héritée du Sassoun natal de ses aïeux qui ont pu échapper au génocide arménien de 1915 en Turquie et s'établir en Ar-ménie, dans la région de Talin.

"The Hidden Truth", une exposition de Garik Karapetyan

Galerie Esquisse de Beyrouth (Liban)

Heures d'ouverture: Lundi - Vendredi de 12:00 à 20h Samedi & Dimanche sur rendez-vous. Pour toute information, contactez le 76 39 73 73 ou par email: [email protected]

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64335

Agenda - "La question du trauma dans l'interprétation du passé"Agenda - "La question du trauma dans l'interprétation du passé" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre de l'Ate-

lier sur les usages publics du passé, des journées d'études préparées grâce au soutien de L'EHESS et du Fonds Ricoeur seront consacrées à "La question du trauma dans l'interprétation du passé". Elles se tien-dront du jeudi 7 juin au samedi 9 juin 2012 dans l'amphithéâtre de l'Institut de Théologie Protestant de Paris au 83 boulevard Arago Paris 14e. L'argumentaire et les détails sont consultables sur la page de l'EHESS ainsi que dans le document en pièce jointe.

EHESS

LA QUESTION DU TRAUMA DANS L'INTERPRÉTATION DU PASSÉ

du jeudi 7 juin au samedi 9 juin 2012 Faculté Libre de Théologie Protestante de Paris 83, Boulevard Arago Paris 14 – Amphithéâtre

Jeudi 7 juin 17h - 20h

Histoire et trauma

* Olivier Abel (Faculté Protestante, Fonds Ricoeur), Accueil et modération

*Sabina Loriga (Ehess), « Remarques introductives »

* Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière (Ehess), « La revanche de l'his-toire »

* Janine Altounian (essayiste, traductrice), dialogue autour de son œuvre et son dernier livre, De la cure à l’écriture. L’élaboration d’un héritage trauma-tique, Paris, PUF (parution printemps 2012)

Vendredi 8 juin 10h - 13h

Expressions publiques du trauma (modérateur Giovanni Levi, Université Ca' Foscari de Venise)

* Gilles Bataillon (Ehess), « Les commissions de la vérités guatémaltèques et les limites de la mémoire collective »

* Gaetano Ciarcia (Université Paul Valéry-Montpellier 3), « Mémoire promise. Le passé de l'esclavage à l'épreuve de l'imagination diasporique au Bénin »

* Hugo Vezzetti (Université de Buenos Aires), « Les usages du ‘trauma’ dans les débats sur l’expérience argentine »

Vendredi 8 juin 15h - 18h

Expressions publiques du trauma (modérateur Jacques Revel, Ehess)

* Stephane Audoin-Rouzeau (Ehess), « La dimension collective de la revivis-cence traumatique : le cas rwandais et la commémoration du génocide »

* Daho Djerbal (Université d’Alger-Bouzaréah), « Face à la violence récurrente, entre l'indispensable verbalisation et le nécessaire oubli. L'expérience trauma-tique dans l'Algérie du temps présent »

* Richard Rechtman (Ehess), « Lorsque le trauma ne dit pas l'histoire : lecture croisée anthropologique et psychiatrique du génocide cambodgien »

Samedi 9 juin 10h - 13h

Le ‘trauma historique’ : vie psychique et ‘travail de la culture’ (modéra-teur Jacqueline Carroy, Ehess)

* Eva Weil (psychanalyste, Société Psychanalytique de Paris, chercheur associé Paris 7-Paris 1)

* Roberta Guarnieri (psychanalyste, Società Psicoanalitica Italiana, Venise), « Trauma psychique trauma historique, trauma collectif : où peut arriver 'psychè' ? »

* Isabelle Ullern (philosophe, Initiatives-formation sociale et politique), « Le geste philosophique de Sarah Kofman et la conjuration du ‘trauma infanticide’. Penser-écrire entre suffoquer, ‘mourir de dire’ et tenir (à la) parole. »

Samedi 9 juin 14h30 -18h

Le trauma et sa résonnance esthétique : Faire advenir au sens ce qui le nie. Le temps bloqué et le travail de l’art (modérateur Isabelle Ullern)

* Angela Mengoni (sémioticienne, eikones NFS Bildkritik, Bâle), « Montage et travail de mémoire dans l'Atlas de Gerhard Richter »

* Bernhard Rüdiger (artiste, directeur de recherche ACTH, École Nationale Su-périeure des Beaux-Arts de Lyon), « Le temps suspendu: l'art contemporain en puissance »

Discussion générale et clôture

Même s’il a subi, au gré des avancées, d’importants remaniements, le concept de trauma, ou de traumatisme, a toujours été central au sein de l’appareil théo-rique de la psychanalyse. Ces dernières années, il survient de plus en plus hors du champ clinique, dans les tentatives de transmettre l’expérience des survi-vants, des rescapés, ainsi que des victimes indirectes des expériences génoci-daires du 20è siècle, qui n’ont pas vécu l’événement traumatique, mais ont été terrassées par la massivité de la perte (comme les enfants de survivants). Ac-cepté par les sciences sociales, le concept de trauma nourrit également de nom-breux textes littéraires ainsi que des œuvres d’art. Sans doute, est-on devenu plus sensible à la manière dont certains événements historiques perturbent gra-vement les capacités de symbolisation des individus, attaquant leur capacité de pensée.

Toutefois, à relever rapidement les occurrences récentes en sciences sociales, on a parfois l’impression qu’on utilise la notion du trauma (ainsi que les termes qui y sont massivement liés : victime, deuil, résilience) comme si elle était por-teuse de sa propre explication. N’y-a-t-il pas un élargissement imprécis du terme, une sorte de banalisation ? Le risque est de nous contenter d’une vision trop « factuelle » du trauma, de perdre son épaisseur temporelle, à savoir les stratifications et les résurgences, mais aussi l’enjeu qu’il y a à considérer les di-mensions de la vie psychique dans l’interprétation du passé. Qu’en est-il des no-tions d’ « après coup » (S. Freud), de « traumatisme biphasé » (S. Ferenczi), ou de « trauma cumulatif » (M. Khan) ?

Un autre niveau de questions concerne les expressions du trauma. Comme nous l’avons déjà signalé, les traumatismes viennent impacter le récit. Pour cette rai-son, la verbalisation est de plus en plus souvent conçue comme une expérience

cathartique indispensable pour l’élaboration du trauma. Toutefois, une écoute publique des pensées « toxiques » (W. Bion) est-elle possible ou même envisa-geable ? Et si le récit était une source périlleuse de retraumatisation ou de revic-timisation ?

Afin d’aborder ces questions, il convient de parcourir et d’analyser comparative-ment différentes situations sociopolitiques contemporaines où la question trau-matique intervient comme un problème d’élaboration collective ambivalente au regard du passé. Dans cette même perspective, nous envisageons de nous in-terroger non seulement sur des gestes littéraires et philosophiques de traduc-tion artisanale ou déconstructive de l’« expérience traumatisée » (sa perte, W. Benjamin) mais aussi sur les formes artistiques d’élaboration du trauma. Com-ment « translater » le trauma ? Y a-t-il une éthique, voire un performatif de la forme ?

Ces journées ont été préparées avec le soutien de : l’EHESS ; la Faculté Libre de Théologie Protestante de Paris et le Fonds Ricœur.

Nous remercions pour leur collaboration le groupe de recherche « Art contempo-rain et temps de l’histoire » (CEHTA-EHESS / Ecole des beaux-arts de Lyon), diri-gé par Giovanni Careri et Bernhard Rüdiger, et le Programme de Recherches In-terdisciplinaires de l’EHESS « Le fait guerrier et les violences armées. Politique, stratégie, société », coordonné par Stéphane Audoin-Rouzeau et Gilles Bataillon.

Equipe de coordination pour l’Atelier : Olivier Abel, Sabina Loriga, Isabelle Ullern

Contact : usagesdupasse[a]gmail.com

TÉLÉCHARGER :  Programme - http://www.collectifvan.org/pdf/02-03-52-24-05-12.pdf

URL originale :

http://ehess.dynamiques.fr/usagesdupasse/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64132

Agenda - 9 juin : projection du documentaire " La traver-sée du génocide"

Agenda - 9 juin : projection du documentaire " La traversée du géno-cide" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - 9 juin 2012 à 20h00 au Théâtre de Poche première projection officielle du documen-taire " La traversée du génocide", de Aimable Karirima en présence du réalisateur.

Une rencontre avec des rescapés du génocide des Tutsi et des représentants des communautés juives et arméniennes :

- Tite Mugrefya, Psychologue - Psychothérapeute de l'ASBL Mpore,

- Nicolas Zomersztajn, pour le Centre Communautaire Laïc Juif, et

- Michel Mahmourian, pour le Comité des Arméniens de Belgique,

suivra la projection du film et sera inscrite sous le thème :"Témoigner, trans-mettre et Comment lutter contre toutes les formes de négationnisme."

Le film du réalisateur Aimable Karirima sera la figure centrale de ce débat, ani-mé et modéré par l'auteure, comédienne et metteuse en scène, Caroline Safa-rian.

La projection est organisée à l'initiative de l' A.S.B.L MPORE, en collaboration avec l'Ambassade du Rwanda, l'Association URGT (Union des Rescapés du Géno-cide des Tutsi).

Théâtre de Poche Bois de la Cambre - Chemin du Gymnase, 1a 1000 Bruxelles http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64183

Agenda - 10 juin/Projection du film Ararat d’Atom Egoyan

Agenda - 10 juin/Projection du film Ararat d’Atom Egoyan - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous adresse l'an-nonce de la séance du dimanche 10 juin des Conférences du Salon qui aura lieu à la Maison des Etudiants arméniens, à partir de 16h, et sera consacrée à la projection d'Ararat d'A.Egoyan et à son analyse par Syl-vie Rollet, auteure de l'Ethique du regard.

Les Conférences du Salon

Les Conférences du Salon vous invitent à une rencontre autour du film ARARAT d’Atom Egoyan avec Sylvie Rollet, Maître de Conférences en Etudes Cinémato-graphiques, Université Paris 3, auteure d’Une Ethique du Regard (Hermann, 2011)

Présentation : Gérard MALKASSIAN

Projection du film et conférence

Le dimanche 10 juin à 16h

Maison des Etudiants Arméniens 57 A, Bd. Jourdan - 75 014 Paris Metro ligne 4: Porte d’Orléans RER B: Cité Universitaire Tramway T3: Montsouris

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64336

Agenda - Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente " Hayas-tan la route de la vie "

Du 2 mai au 15 juin : exposition-vente " Hayastan la route de la vie " - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Exposition-vente " Hayastan la route de la vie " de Florent Kolandjian - Du 2 mai au 15 juin 2012 - Vernissage - Vendredi 4 mai 2012 à partir de 18h30 - Café Les voisins - Cette exposition composée de photographies et de collages retrace les rencontres, les impressions, les émotions de Florent Ko-landjian, lors de trois séjours en Arménie entre 2009 et 2011

Diasporamag

Du nord de l'Arménie avec les rescapés du tremblement de terre de 1988 au Sud avec les victimes de la guerre du Karabagh lors du vingtième anniversaire de cette nouvelle République arménienne.

www.imagesetsolidarite.com

Café Les voisins, 14 rue de Capri 75012 Paris, metro Daumesnil

Florent kolandjian Anthropologue - cinéaste

http://florentkolandjian.blogspot.com/ http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/874503a04813bef01231.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63796

Agenda - Paris : Colloque sur la Liberté d'expression

Agenda - Paris : Colloque sur la Liberté d'expression - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Institut Michel Villey (Université Pan-théon-Assas) et l’Institut Carré de Malberg (Université de Strasbourg) organisent le vendredi 15 juin 2012 à Paris un colloque intitulé « La li-berté d’expression, une liberté menacée ? ». Le colloque aura lieu dans la salle des Conseils de l’Université Panthéon-Assas Aile Soufflot - Centre Panthéon - 12, Place du Panthéon, 75005 Paris. Entre autres, au programme : - Patrick Wachsmann (PR, Univ. de Strasbourg) : « La li-berté d’expression en temps de crise : l’exemple de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme concernant la Turquie », - Thomas Hochmann (Chercheur, Centre Perelman de philosophie du droit, ULB) : « La répression pénale de la contestation du génocide contre le peuple arménien ».

L’Institut Michel Villey (Université Panthéon-Assas) et l’Institut Carré de Malberg (Université de Strasbourg)

organisent le vendredi 15 juin 2012 un colloque intitulé

« La liberté d’expression, une liberté menacée ? »

Responsables : Olivier Beaud (Université Panthéon-Assas), Patrick Wachsmann (Université de Strasbourg)

de 9h à 12h30 • Sous la présidence d’Olivier Beaud (PR, Univ. Panthéon-Assas)

Présentation du colloque par Patrick Wachsmann

- François Saint Bonnet (PR, Univ. Panthéon-Assas): « Le jury et la liberté d’ex-pression. La justification démocratique d’une prétention libérale »

- Nicolas Bonnal (premier vice-président du TGI de Bobigny) : « Apologie de la loi du 29 juillet 1881 »

- Peggy Ducoulombier (MCF, Univ. de Strasbourg) : « Les conflits de droits inté-ressant la liberté d’expression dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme »

- Thierry Marembert (avocat à la Cour de Paris) : « La diffamation à l’ère d’internet »

- Patrick Wachsmann (PR, Univ. de Strasbourg) : « La liberté d’expression en temps de crise : l’exemple de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme concernant la Turquie »

de 14h à 17h • Sous la présidence de Jean–Marie Denquin (PR, Univ. Paris Nanterre)

- Philippe Conte (PR, Univ. Panthéon-Assas) : « L’article 10 de la Convention eu-ropéenne des droits de l’homme et le principe de la légalité criminelle »

- Olivier Beaud (PR, Univ. Panthéon-Assas) : « Le délit d’offenses au président de la République : un épisode méconnu de la République gaullienne »

- Aude Bouveresse (MCF, Univ. de Strasbourg) : « L’obligation de réserve des fonctionnaires de l’Union Européenne »

- Thomas Hochmann (Chercheur, Centre Perelman de philosophie du droit, ULB) : « La répression pénale de la contestation du génocide contre le peuple ar-ménien »

Le colloque aura lieu dans la salle des Conseils de l’Université Panthéon-Assas Aile Soufflot - Centre Panthéon - 12, Place du Panthéon, 75005 Paris [email protected]

Pour plus d’informations : www.institutvilley.com http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=64180

Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris

Agenda - Des nouvelles de l'atelier du GIT à Paris - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

GIT France

22 juin, 9h-13h30

Matinée d’étude

Répression en Turquie et travail des chercheurs

Ouverture : Yves Deloye et Diana Gonzalez (GIT initiative)

I. La répression judiciaire et intellectuelle en Turquie

Alican Tayla (IRIS). « Bilan de la répression judiciaire en Turquie »

Ferhat Taylan (Université de Bordeaux) et Emine Sarikartal (Université de Pa-ris-Ouest). « Du procès Ergenekon au procès KCK: continuités des dispositifs juri-dico-médiatiques »

Ali Kazancigil (revue Anatoli CNRS). « Idéologie et pratiques de la négation d’Etat »

Salih Akin (université de Rouen). « La reconstruction de la réalité kurde dans le discours scientifique turc, de 1930 à 1990 »

II. Quel soutien aux chercheurs de Turquie ?

Hamit Bozarslan (EHESS). « Après Belge, quel avenir pour l'édition indépen-dante en Turquie ? »

Vincent Duclert (EHESS). « Historicité de l’engagement contre les législations anti-terreur. Le cas des intellectuels confrontés aux “lois scélérates” en France à la fin du XIXe siècle »

Claire Mouradian (CNRS). « Le rôle des soutiens internationaux. L’expérience de la défense des dissidents russes »

Débat.

http://www.gitfrance.fr/article-des-nouvelles-de-l-atelier-du-git-a-paris-104805043.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63778

Agenda - Péniche Anako /Juin 2012: Expo Diaspo’arts 3e éditionPéniche Anako /Juin 2012: Expo Diaspo’arts 3e édition - Agenda Collec-tif VAN - www.collectifvan.org - Le mois de juin est à nouveau le mois des diasporas à la Péniche Anako. Le Collectif VAN vous présente le programme de la troisième édition de l'Expo Diaspo'arts. Du 1er au 23 juin du mercredi au dimanche de 15h à 18h artistes contemporains ar-méniens avec Heratch Arbach photo-sculpture, Vatché Dermidjian pein-ture, Laurent Nissou "Soon" peinture,Christiane Agopian peinture, Claude Belanger peinture, Dibasart peinture, Marc-Aram Hayrabedian peinture, Florent Kolandjian photo, Alexis Pazoumian photo, Sharis photo, Marine Dilanyan et Albert Hagopian peinture, artistes d'Armé-nie, Daria Hadichian peinture, artiste du Liban, culture arménien, pein-tures, photos, un film inédit, un autre sur le travail et la personne de Vahé Ochagan. La Péniche ANAKO est amarrée à Paris : Bassin de la Vil-lette, face au 61, quai de la Seine, 75019, PARIS, Métro : Riquet, Stalin-grad ou Jaurès.

Péniche ANAKO

Juin 2012

Expo Diaspo’arts 3e édition: artistes contemporains arméniens du 1 au 23 juin, mercredi au dimanche de 15h à 18h

Vernissage le mardi 5 juin à 19h

en présence des artistes

Heratch ARBACH photo-sculpture,

Christiane AGOPIAN peinture,

Claude BELANGER peinture,

Vatché DEMIRDJIAN peinture,

DIBASART peinture,

Marc-Aram HAYRABEDIAN peinture,

Florent KOLANDJIAN photo,

Laurent NISSOU "SOON" peinture,

Alexis PAZOUMIAN photo,

SHARIS photo,

Marine DILANYAN et Albert HAGOPIAN peinture, artistes d'Arménie,

Daria HADICHIAN peinture, artiste du Liban

vendredi 1er à 20h30

Soirée littéraire avec Léon Ketcheyan

Présentation du nouveau livre, Contes arméniens : L'oiseau d'émeraude, collec-tés par Tigrane Navassardian et traduits par Léon Ketcheyan,

éd. L'école des loisirs

entrée libre

samedi 2 de 11h à 15h

stage de chants populaires arméniens, introduction au chant modal, avec Virgi-nia Kerovpyan (voir détails sur le site)

dimanche 3 à 11h brunch ethnomusiKa fête ses 5 ans!

http://ethnomusika.org/

entrée libre

brunch 8 euros

dimanche 3 à 17h

concert BelaVilo trio vocal féminin avec Isabelle Guérin, Esther Barseghian

Labourdette et Katarina Simon 10 euros, 8 t.r.

www.myspace.com/

mardi 5 à 19h

vernissage de l’expo Diaspo’arts 3e édition, en présence des artistes.

21h première du film "Hooysin pooyre" (Le parfum de l'espoir), film-documen-taire de Chiraz Mouradian et Sevana Tchakerian, en arménien

entrée libre

mercredi 6 à 20h30 film «Vahé Oshagan» de Hrayr Eulmessiakian, présenté par Hagop Papasian. Animation musicale.

libre participation

jeudi 7 à 20h30 concert Lavach’ avec Sévane Stépanian, chant, accordéon, Adrien Rodrigue, violon, François Roche Juarez, trombone, guitare, Frédéric Birau Maliszewski: batterie, percussions

8 euros, 6 t.r.

dimanche 10 à 17h Jam orientale avec en première partie de jeunes artistes arméniens, turcs et français...

libre participation

mardi 12 à 20h précises films ICTV Meurtre à N.Y. : Malcolm X de Michel Noll et Emmanuel Tronquart et Mort à Memphis: Martin Luther King de Thomas Gieffer 8 euros, 6 t.r.

mercredi 13 à 20h30 spectacle Le Citoyen du Monde: poèmes de Nazim Hik-met avec Selin Altiparmak, Michel Jubet, Marc Behin, guitare, Guillaume Renaud, percussion 10 e

jeudi 14 à partir de 19h Juke-boxes à Poésie avec Mallory Patte-Serano, Isa-belle Scaviner, Maral Kerovpyan, Vahan Kerovpyan et Éloi Jaquelin

http://lenjeuadesailes.com

libre participation

jeudi 14 à 21h concert de musique Klezmer avec Cocktail Mazel Tov ! Marthe Desrosieres, "ute, clarinette, Gabriel Siancas, clarinette, Gheorghe Ciumasu , ac-cordéon, Eric Achille, basse www.myspace.com/cocktailmazeltov

8 euros, 6 t.r.

dimanche 17 de 11h à 19h Expo - Vente de Créations Artisanales

entrée libre

mercredi 20 de 15h à 17h atelier Noveloteca avec Ana Madureira (voir infos sur le site)

5 euros, 3 enfant

mercredi 20 à 20h30 Contes à Croquer

8 euros, 6 t.r.

vendredi 22 à 20h30 concert Mze Shina, chants polyphoniques géorgiens avec Denise & Craig Schaffer, Lilian Duault, Nicolas Leguet

www.mzeshina.fr 8 euros, 6 t.r.

samedi 23 à 15h concert Fernando Massia ensemble, Fernando Massia, guitare et chant, Matthew Cartmill, violoncelle, Louis Gohin, tombak

5 euros

samedi 23 à partir de 16h30 fête de décrochage de l’expo Diaspo’arts

mercredi 27 à 20h30 Carte Blanche à Anne Paceo avec Airelle Besson, trom-pette, Pierre Durand, guitare, Bruno Schorp, contrebasse, Anne Paceo, batterie

8 euros, 6 t.r.

jeudi 28 à 20h30 Danse Kathak avec Noopur, Shushan Kerovpyan et Frédéric Tissier

10 euros, 8 t.r.

vendredi 29 concert jazz Stéphane Tsapis Trio avec Stéphane Tsapis, piano, Ar-thur Decloedt, contrebasse, Arnaud Biscay, batterie

8 euros, 6 t.r.

dimanche 1 juillet à 17h concert Djanam: ensemble vocal féminin, Chants po-lyphoniques des Balkans au Caucase

10 euros, 8 t.r., - 12 ans gratuit

La Péniche ANAKO est amarrée à Paris :

Bassin de la Villette

face au 61, quai de la Seine

75019 PARIS

Métro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès

TÉLÉCHARGER :

Le Programme de l'Expo Diaspo’arts

http://www.collectifvan.org/pdf/02-05-49-18-05-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=63994

Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage trauma-tique

Agenda - Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution le 30 Mai 2012 de l’ou-vrage de Janine Altounian : De la cure à l'écriture. L'élaboration d'un héritage traumatique. « Dans ce livre sur la transmission, l’auteur illustre par des exemples personnels le rapport existant entre le travail de la cure et celui de l’écriture lors de l’élaboration d’un héritage trau-matique. (…) Le parcours analytique esquissé ici cherche à témoigner de ce qui s’est transmis aux descendants des survivants, tous disparus à présent, du génocide arménien de 1915, nié par l’État turc. Aboutis-sant à la réappropriation et à l’amour de cette transmission, il peut être lu comme un cas clinique intéressant les psychanalystes et les hé-ritiers de diverses catastrophes historiques. » 27€ • 240 pages – Paru aux PUF.

TÉLÉCHARGER :  Parution sur l'élaboration d'un héritage traumatique

http://collectifvan.org/pdf/11-02-19-30-05-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=64291

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.com

Email : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos

coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0