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Mercredi 6 Avril 2016 N°60 Décideurs. Un sentiment sur l'année 2015 de Qualium In- vestissement ? Jean Eichenlaub. 2015 a été l'année de toutes les ces- sions. Nous avons réalisé, en comptant ces derniers jours, cinq ventes (Marais, Genoyer, Quick, Feu vert et Frères Blanc) pour environ 1 200 M€. Beaucoup d'argent est donc remonté à nos souscripteurs. À l'achat, trois buildup ont été réalisés chez Méri- guet, IMV Technologies et Sogal. Décideurs. Le dossier « Quick » a tenu en haleine le marché du capital-investissement. Que retenez-vous de cette grande histoire ? J. E. C'est le deal qu'il fallait faire, à la fois pour Quick et Burger King, et pour Qualium Investissement. La négociation a été très longue, les acheteurs restant intraitables mais fair jusqu'au bout. Burger King était vraiment l'acquéreur naturel de Quick. Aujourd'hui, tout se passe très bien, l'intégration suit son cours normal. Évidemment, plusieurs fonds ont joué des coudes, mais le Groupe Bertrand (exploitant de la franchise Burger King en France) avait beaucoup de synergies à faire valoir tant au niveau des achats qu’au niveau de son développement commercial. C'est pour cela qu'il est entré en contact avec nous. Rien qu'au niveau marketing, la notoriété de la marque Burger King permet aux restaurants convertis d'enregistrer de 25 % à 50 % de croissance des revenus ! Décideurs. L'histoire n'a pourtant pas toujours été rose avec Quick. Est-ce que vous referiez ce deal ? J. E. L'entreprise a été rachetée en 2007. Il y a eu une période compliquée au milieu de la vie de la participation. En 2011, l'incident d'Avignon nous a fait très mal – alors que nous réfléchissions déjà à une sortie. Pour rappel, Quick avait été accusé à tort d'une intoxication alimentaire dans un restaurant, ce qui s'était traduit par une baisse des ventes. Après une restructuration de la dette, la société a su retourner dans le vert (100 M€ d'Ebitda) grâce à une saine gestion et de bons développements de pro- duits. Preuve en est l'émission de high yield bonds qui a permis à la société de se refinancer presque entièrement. La cession s'est ensuite imposée, malgré un marché de la consommation durement atteint par les malheureux évé- nements du 13 novembre. Sans la perturbation de 2011, nous aurions implanté un peu plus la marque à l'étranger, notamment au Maghreb et en Afrique noire, où elle jouit d'une belle cote de popularité. Décideurs. Au-delà des buildup, à l'achat, il va falloir conclure quelques deals dans les prochains mois. Quelle est votre feuille de route ? J. E. On a vu des dossiers en 2015, cer- tains non concluants après l'épreuve des due diligences, et d'autres pour lesquels nous n’avons pas voulu suren- chérir. 2016 devrait être l'année des acquisitions. Nous sommes sur trois deals en ce moment dont un en exclusivité. Le dernier buyout remonte à décembre 2014 (IMV Technologies). Il nous reste probablement deux opérations à réaliser pour investir totalement notre fonds, ensuite, seulement, nous lancerons le fundraising. « Burger King permet aux restaurants convertis d’enregistrer de 25 à 50 % de croissance des revenus » Jean Eichenlaub CEO, Qualium Investissement a la une cette semaine L’essentiel /// les leçons de l'échec Orange-Bouygues Sommaire 2. L’essentiel 4. Insider 5. Tour de table 6. International 7. Nominations Spotify eurazeo

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Mercredi 6 Avril 2016

N°60

Décideurs. Un sentiment sur l'année 2015 de Qualium In-vestissement ?Jean Eichenlaub. 2015 a été l'année de toutes les ces-sions. Nous avons réalisé, en comptant ces derniers jours, cinq ventes (Marais, Genoyer, Quick, Feu vert et Frères Blanc) pour environ 1 200 M€. Beaucoup d'argent est donc remonté à nos souscripteurs. À l'achat, trois buildup ont été réalisés chez Méri-guet, IMV Technologies et Sogal.

Décideurs. Le dossier « Quick » a tenu en haleine le marché du capital-investissement. Que retenez-vous de cette grande histoire ?J. E. C'est le deal qu'il fallait faire, à la fois pour Quick et Burger King, et pour Qualium Investissement. La négociation a été très longue, les acheteurs restant intraitables mais fair jusqu'au bout. Burger King était vraiment l'acquéreur naturel de Quick. Aujourd'hui, tout se passe très bien, l'intégration suit son cours normal. Évidemment, plusieurs fonds ont joué des coudes, mais le Groupe Bertrand

(exploitant de la franchise Burger King en France) avait beaucoup de synergies à faire valoir tant au niveau des achats qu’au niveau de son développement commercial. C'est pour cela qu'il est entré en contact avec nous. Rien qu'au niveau marketing, la notoriété de la marque Burger King permet aux restaurants convertis d'enregistrer de 25 % à 50 % de croissance des revenus !

Décideurs. L'histoire n'a pourtant pas toujours été rose avec Quick. Est-ce que vous referiez ce deal ?J. E. L'entreprise a été rachetée en 2007. Il y a eu une période compliquée au milieu de la vie de la participation. En 2011, l'incident d'Avignon nous a fait très mal – alors que nous réfléchissions déjà à une sortie. Pour rappel, Quick avait été accusé à tort d'une intoxication alimentaire dans un restaurant, ce qui s'était traduit par une baisse des ventes. Après une restructuration de la dette, la société a su retourner dans le vert (100 M€ d'Ebitda) grâce à une saine gestion et de bons développements de pro-duits. Preuve en est l'émission de high yield bonds qui a permis à la société de se refinancer presque entièrement. La cession s'est ensuite imposée, malgré un marché de la consommation durement atteint par les malheureux évé-nements du 13 novembre. Sans la perturbation de 2011, nous aurions implanté un peu plus la marque à l'étranger, notamment au Maghreb et en Afrique noire, où elle jouit d'une belle cote de popularité.

Décideurs. Au-delà des buildup, à l'achat, il va falloir conclure quelques deals dans les prochains mois. Quelle est votre feuille de route ?J. E. On a vu des dossiers en 2015, cer-tains non concluants après l'épreuve des due diligences, et d'autres pour lesquels nous n’avons pas voulu suren-chérir. 2016 devrait être l'année des acquisitions. Nous sommes sur trois

deals en ce moment dont un en exclusivité. Le dernier buyout remonte à décembre 2014 (IMV Technologies). Il nous reste probablement deux opérations à réaliser pour investir totalement notre fonds, ensuite, seulement, nous lancerons le fundraising.

« Burger King permet aux restaurants convertis d’enregistrer

de 25 à 50 % de croissance des revenus »

Jean EichenlaubCEO, Qualium Investissement

a la une cette

semaine

L’essentiel ///les leçons de l'échec

Orange-Bouygues

Sommaire2. L’essentiel4. Insider5. Tour de table6. International7. Nominations

Spotify

eurazeo

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l'essentiel

décideurs & dealmakers

L'opération capote au dernier moment en raison de divergences sur les condi-tions d'entrée de Bouygues au capital d'Orange et les exigences de Xavier Niel.

Bouygues Telecom devait convoler avec Orange pour un montant estimé à 10 MD€ – et fixé dès le début des négociations par l'intransigeant Martin Bou-ygues. Finalement, l'opération, véritable marathon entre une pléiade de compé-titeurs, ne se fera pas. Les deux protagonistes viennent d'annoncer la rupture de leurs discussions entamées il y a plus de trois mois. Premier point de friction, les divergences entre l'État et Bouygues sur les conditions d'entrée de ce der-nier au capital d'Orange. Représentant les intérêts de l'actionnaire de référence du numéro un français des télécoms, Emmanuel Macron a tout fait pour que Bouygues, payé en cash et donc en titres, entre au prix fort dans Orange. Selon certaines sources relayées par Les Echos, il aurait même fait en sorte de ligoter Bouygues en l'empêchant de jouir de ses droits de vote double pendant dix ans, et d'augmenter sa participation pendant sept ans. Ensuite, c'est le manque de confiance entre Martin Bouygues et Xavier Niel qui a cristallisé le blocage : le patron de Free, dans le cadre de la cession d'actifs d'Orange visant à sa-tisfaire l'Autorité de la concurrence, doutait de la possibilité de récupérer au moins 75 % du réseau de l'entreprise du CAC 40. Il aurait posé une condition suspensive au deal initial, pouvant alors se retirer à tout moment ! Au final, ce modèle de dealbreaking devrait profiter au consommateur, les quatre acteurs devant désormais surenchérir sur le plan commercial.

Dealbreaking : les leçons de l'échec Orange-Bouygues

Bouygues réalise l’extension du port de CalaisLes travaux d’extension du port de Calais, deuxième port européen de voyageurs, seront réalisés par un groupement dont Bouygues Travaux Publics est le mandataire, pour un total de 675 millions d’euros.

La société des ports du Détroit a confié la conception et la réalisation des tra-vaux d’extension du port de Calais au groupement d'entreprises formé autour de Bouygues Travaux Publics (mandataire), Colas Nord-Picardie, Spie Batignolles et Jan De Nul. Inclus dans le projet Calais Port 2015, le contrat s’élève à environ 675 millions d’euros. Il comprend notamment la réalisation d’une digue en mer de trois kilomètres, l’aménagement du bassin et l’instauration de nouvelles capacités d’ac-cueil du trafic transmanche avec 44 hectares de plates-formes et voiries, et une vingtaine de bâtiments d’exploitation et d’accueil. Le port de Calais est le premier port français de voyageurs et le deuxième européen.

Sandro Maje racheté par le géant chinois ShandongLe fabricant de textile Shandong monte à 80 % au capital de SMCP et valorise la cible autour de 1,3 MD€.

Alors qu'une introduction en Bourse de Sandro Maje Claudie Pierlot (SMCP) était envisagée par son actionnaire majoritaire KKR, il s'agirait finalement d'un rachat par l'industriel Shandong Ruyi pour l'expert français du luxe accessible. Prophète du textile en son pays, le chinois monte à 80 % au capital de SMCP et valoriserait l'en-treprise autour de 1,3 MD€. Les fondatrices des marques et le sponsor américain KKR réinvestiraient en tant que minoritaires dans le cadre de cette acquisition. Ce sera dans tous les cas une belle sortie partielle pour le financier qui avait racheté la cible à LVMH pour 650 M€ il y a trois ans (65 % du capital). Ce joli coup s'explique notamment par les très bons résultats de SMCP en 2015 : progression des revenus de 33 % à 675 M€, doublée d'une marge de 15,8 %.

Edmond de Rothschild booste son offre immobilièreLA MAISON D'ARIANE DE RO-THSCHILD MET LA MAIN SUR CLEAVE-LAND ET RENFORCE CONSIDÉRABLE-MENT L'OFFRE IMMOBILIÈRE DE SA BANQUE PRIVÉE (2,5 MD€ D'ACTIFS).

CLEAVELAND, LE PREMIER ACTEUR IN-DÉPENDANT DE LA GESTION IMMOBI-LIÈRE AVEC 2,5 MD€ D'ACTIFS, REJOINT LA MAISON FRANÇAISE EDMOND DE ROTHSCHILD. VINCENT TAUPIN, LE PRÉ-SIDENT DU DIRECTOIRE SE FÉLICITE DE CETTE ACQUISITION DONT LA CLASSE D'ACTIFS PROMET UN RENDEMENT DE 5 % SUR LE LONG TERME CONTRE 2 % POUR LES FONDS EUROS ET 0,5 % POUR LES OBLIGATIONS SOUVERAINES. LA VINGTAINE DE COLLABORATEURS DE LA CIBLE JOUIT D'UNE FORTE RÉPUTATION SUR LE MARCHÉ, GÉRANT D'IMPORTANTS ACTIFS IMMOBILIERS DE FAMILY OFFICES ET SOCIÉTÉS D'INVESTISSEMENT.

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décideurs & dealmakers

l'essentiel

Non content d'avoir investi 134 M€ dans Les Petits Chaperons Rouges, Eurazeo entre en exclusivité avec l'américain Mondelez pour reprendre les marques Ca-rambar et Malabar entre autres.

La fin du premier trimestre est très dynamique du côté de l'investisseur Eurazeo : après les prises de participation successives dans Glion et Les Roches, MK Direct puis Novacap, l'entité dirigée par Patrick Sayer se po-sitionne sur deux nouveaux deals à l'achat, Les Petits Chaperons Rouges et un lot de marques détenues par Mondelez.Concernant la première opération, Eurazeo investit pas moins de 134 M€ en fonds propres et en obligations convertibles dans le deuxième opéra-teur privé de crèches en France pour une participation de 41 % au capital. Ce renflouement a lieu aux côtés du co-fondateur et CEO de la société Jean-Emmanuel Rodocanachi (51 %) et de BPIFrance (8 %). L'objectif sera surtout d'ouvrir de nouveaux établissements, toujours guidés par l'esprit ludique et pédagogique de l'enseigne.Quant à la seconde, le financier est entré en discussions exclusives avec l'américain Mondelez pour la reprise d'un lot de marques agroalimentaires dont font notamment partie les célèbres Carambar, Malabar et Krema. Cinq sites de production sont également dans le viseur. Un montant de 250 M€ est évoqué pour le tout.

Witbe vise 10 M€ sur Alternext

Le concepteur de robots logiciels compte sur l'IPO pour affiner la qualité de son offre et se développer à l'international.

Pour une fourchette indicative de prix comprise entre 8,23€ et 11,13€ l'action, Witbe lance son introduction en Bourse sur Alternext avec un objectif de collecte de 10 M€ minimum. La période de sous-cription court jusqu'au 12 avril prochain. L'entreprise parisienne, spécialisée dans la conception de robots logiciels permet-tant de simuler le comportement humain afin de tester la qualité des services nu-mériques, compte sur l'IPO pour affiner la qualité de son offre et se développer à l'international. Fort d'un chiffre d'affaires de 15,2 M€ en 2015 (dont 65 % réalisé à l'étranger), Witbe est déjà bien bénéfi-ciaire avec 21,7 % d'Ebitda.

JC David passe par la case LBO avec Apicap

L'entreprise de salaison de poissons fumés haut de gamme ouvre son capital au duo Api-cap-Jacana Invest, accompagné du management.

Joli coup réalisé par Apicap et Jacana Invest (la holding d'investissement de la famille Delachaux) avec le LBO sur JC David qui leur permet de prendre 70 % du capital de l'entreprise de salaison de poissons fumés haut de gamme. Les actionnaires entrés en 2001, Hervé Diers et Laurent Gressier, conservent une participation minoritaire. Réalisant déjà 8,6 M€ de chiffre d'affaires grâce à une croissance annuelle moyenne de 12 %, la société de Boulogne-sur-Mer compte axer son développement sur une présence accrue de ses produits dans les épiceries de luxe. Elle continuera par ailleurs à travailler pour les professionnels de l'industrie du poisson (hareng, haddock, saumon).

Equistone s'affaire sur la cession de FläktLE GP, QUI A LEVÉ 2 MD€ EN AVRIL 2015 POUR SON DERNIER VÉHICULE, S'ACTIVE SUR LA CESSION DE CETTE PARTICIPATION.

SELON UNE SOURCE PROCHE DU DOSSIER, LA CESSION DE FLÄKT EST SUR «  LA BONNE VOIE ET DEVRAIT ÊTRE CONCLUE AVANT LA FIN DE L'ANNÉE VOIRE AU TROISIÈME TRIMESTRE ». POUR AUTANT, IL EST ENCORE DIFFICILE À CE STADE DE DIRE SI LE FABRICANT DE SYSTÈMES POUR LE TRAITEMENT DE L'AIR REPARTIRA AVEC UN NOUVEAU SPONSOR OU UN ACTEUR INDUSTRIEL. ACTIONNAIRE MA-JORITAIRE DE FLÄKT WOODS AUX CÔTÉS DE SAGARD DEPUIS 2007, EQUISTONE COMPTE SUR LAZARD POUR MENER À BIEN L'UN DES DERNIERS DÉSINVESTISSE-MENTS DU PRÉCÉDENT VÉHICULE.

Eurazeo dynamite le marché du private equity

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décideurs & dealmakers

insider

Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Aurélien FlorinMaquette & Graphisme : Morgane Tudal et Caterina Leone

Partenariats & Publicité : Mathieu MeffreDiffusion : Magdalena CiemielewskaUne publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532

Décideurs. Après un partenariat réussi avec Banca Leonardo et TA Associates, vous vous êtes associés à Natixis Global Asset Management. Pourquoi avoir choisi de lier votre destin à la filiale de Natixis ?Eric Franc. L’arrivée en 2007 d’un premier actionnaire insti-tutionnel majoritaire, Banca Leonardo, au capital de DNCA a été un élément déterminant de notre développement. La banque nous a offert un accès privilégié au marché italien, tant et si bien qu’aujourd’hui un tiers des actifs que nous gérons vienne de ce pays. En 2011, Banca Leornardo a cependant pris la décision de céder la majeure partie de sa participation à TA Associate ainsi qu’à nos collaborateurs dans le cadre d’un LBO primaire. À la suite de cette opération, le fonds de capital-investissement américain détenait 50 % du capital de DNCA, Banca Leornardo en conservait 9 % tandis que le reliquat était entre les mains des fondateurs et des col-laborateurs. Une expérience qui a permis à ces derniers de mettre en perspective les avantages et les inconvénients d’un parte-nariat purement financier avec ceux d’une alliance indus-trielle. Au contraire de Leonardo, TA Associates ne nous a rien apporté en termes de business. Ainsi, lorsqu’en octobre 2014 s’est posée la question du changement d’actionnaire, les fondateurs et collaborateurs ont privilégié les projets présentés par des partenaires industriels, et notamment NGAM. Fort de cette alliance, notre nouvel actionnaire met à notre disposition ses capa-cités de distribution internationales. Un acteur qui a par le passé démontré qu’il pouvait accompagner avec succès des boutiques anglo-saxonnes au profil très proche du nôtre.

Dans ce cadre, Natixis a su conserver l’equity people au sein de chaque structure en mettant en place des formes de partnership, à l’image de ce qui se pratique dans les cabi-nets d’avocats et les banques d’affaires. Soulignons enfin que l’arrivée d’un acteur tel que Natixis assure la pérennité de DNCA. Décideurs. Pourtant l’arrivée d’un fonds d’investissement à votre capital et la mise en œuvre d’un LBO a permis à la moitié de vos collaborateurs d’accéder au capital.E. F. Effectivement. Mais comme vous le savez, les mana-gers peuvent rencontrer d’importantes difficultés lorsqu’ils souhaitent sortir du LBO. Il n’est, en effet, pas toujours aisé d’aligner les intérêts du fonds sur ceux des fondateur et des managers. Si nous étions repartis avec un nouveau fonds de private equity, les collaborateurs n’auraient pas réussi à monétiser la totalité de leurs investissements. Pour cette raison, nous avons préféré décliner les propositions éma-nant de fonds. Nous devions, par ailleurs, trouver un acteur ayant la surface financière nécessaire pour acquérir une large part du capital. Dans ce cadre nous avions entamé des discutions avec Natixis Global Asset Management

mais également avec un certain nombre d’acteurs anglo-saxons, tels qu’AMG ou Royal Bank of Canada. Décideurs. N’avez-vous pas peur de perdre ce qui fait votre force : votre indépendance ?E. F. La plus grande plus-value

apportée par Natixis réside dans la mise en œuvre de sa stratégie « multi-boutiques ». Dans ce cadre, elle laisse aux équipes déjà en place une très grande autonomie. Notre stratégie de gestion ne fait l’objet d’aucune ingérence de sa part. NGAM est seulement présent sur les questions relatives aux risques et à la compliance.Le groupe a conscience que notre marque et notre liberté sont notre force. Natixis applique cette politique pour toutes les boutiques dans lesquelles elle est actionnaire.

Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur le site internet Décideurs.

« Notre stratégie ne fait l’objet d’aucune ingérence

de la part de Natixis »

« Il n’est pas toujours aisé d’aligner les intérêts du fonds d’investissement sur ceux des managers »

Eric FrancDirecteur Général, DNCA Finance

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décideurs & dealmakers

tour d'horizon

ManoMano.fr : Partech construit un leader européen

L'investisseur franco-américain vient de conclure un tour de table de 13 M€ pour la marketplace du bricolage et du jardinage.

« Last but not least » comme les anglais aiment à répéter  : Partech Ventures vient de réaliser le 22e et dernier investisse-ment de son véhicule PIV6 dans la marketplace ManoMano.fr, anciennement connue sous le nom de monechelle.fr. Le capital-risqueur mène un tour de table de 13 M€ au profit du distributeur de matériel de bricolage et de jardinage, aux côtés de BPIFrance, Piton Capital et CM-CIC Capital Privé. Joint par Dealmakers, Philippe Collombel (Managing Partner chez Partech) annonce la couleur : l'entreprise, do-tée d'une équipe de direction « hautement compétente », doit « devenir le leader européen du marché » dans les prochaines années. Ce dernier représentant une valeur de 100 MD€ dans sa fourchette basse, ManoMano.fr pourra compter sur son développement très rapide au Royaume-Uni afin de s'imposer. L'Italie, l'Espagne puis l'Allemagne sont aussi en ligne de mire. L'actif est d'autant plus beau qu'il pourrait in fine aussi bien « sortir via une IPO, un distri-buteur ou un fabricant chinois », conclut l'associé.

Frichti : 12 M€ pour continuer à livrer du « fait maison »

La start-up française fait appel aux fonds Idinvest et Alven pour l'aider à affronter la concurrence sur le marché de la livraison de plats à domicile.

Frichti avait déjà fait sensation lorsqu'elle avait annoncé l'investissement d'Alven Capital à hauteur de 1 M€ il y a quelques mois alors que la société venait tout juste d'être créée. Aujourd'hui, les choses s'accélèrent considérablement pour le cuisinier et livreur de plats « faits maison » puisqu'il finalise un tour de table de 12 M€. Outre l'investisseur histo-rique, Idinvest Partners arrive au capital, accompagné d'une pléiade de business angels : Céline Lazorthes (fondatrice de Leetchi), Céline Orjubin (cofondatrice de My Little Paris) et Pierre Valade (ex-CEO de Sunrise, racheté par Microsoft). Cette arrivée de fonds propres ne sera pas de trop pour la jeune pousse qui doit faire face à une concurrence achar-née : Deliveroo, Foodora, Take Eat Easy ou encore AlloResto sont sur le même créneau. À la seule différence que Frichti prépare soi-même les repas équilibrés et à prix mini (entre 8€ et 12€) qui sont livrés à domicile ! Nouvel objectif : régaler en dehors de Paris et à des horaires plus amples.

BRONZE ALLOYS S'OFFRE LES FILIALES

DE CLAL GROUP

Activité : Production

d'alliages de cuivres et

d'aluminiums

CA nouveau groupe : 240

M€

Conseils juridiques :

acquéreur : Coblence ;

cédant : Vandelet ; conseil

financier : Mazars

NEXTEDIA LÈVE 2 M€

Activité : Conseil digital

Investisseur : Sigma Gestion

Conseil juridique société :

Lerins Jobard

RYTHM BIEN REÇU PAR LES FINANCIERS

Activité : Neurotechnologie

(Troubles du sommeil)

Montant : 10 M€

Investisseurs : Dr Laurent

Alexandre, Xavier Niel,

fonds publics

UNILIANS INTÈGRE LABOSCHAMBÉRY,

MIRIALIS ET MEDENDIS

Activité : Analyse médicale

CA nouveau groupe : 60 M€

Conseils société : financier :

KPMG ; juridique : Jacques

Bret

LA START-UP MAAT PHARMA CONVAINC DU MONDE

Activité : Biotech (Lutte

contre la leucémie)

Montant : 10 M€

Investisseurs : CM-CIC

Innovation, Seventure

Partners, Inra, Biocodex

Conseils juridiques :

cible : Vinci Avocats ;

investisseurs : Duteil, Lamy,

Fidufrance

HARPERCOLLINS REPREND HACHETTE DANS LA JV ARLEQUIN

Activité : Edition de livres

Conseil juridiques : Gibson

Dunn, Paul Hastings

ZAZZEN CONTINUE À OUVRIR SON CAPITAL AUX VCS

Activité : Garde d'enfants

Investisseurs : Alliance

Entreprendre, 123Venture

Conseils juridiques : cible :

Jones Day ; investisseurs :

HPML

ZODIAC AEROSPACE SUR UN EURO PP ET DE L'HYBRIDE

Activité : Aéronautique

Montant : 480 M€

Conseil juridique cible :

Bredin Prat

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décideurs & dealmakers

international

La start-up suédoise, valorisée 8,5 MD$ lors de son dernier tour de table en juin 2015, lève 1 MD$ de dette convertible.

L'ère du streaming musical arrive à maturité et la guerre fait rage entre ses dif-férents acteurs. C'est dans ce contexte fort concurrentiel que le suédois Spotify lève 1 MD$ d'obligations convertibles auprès de TPG et Dragoneer Investment Group. Pour le groupe cofondé et dirigé par Daniel Ek, ce financement par la dette est un bon moyen de ne pas impacter la valeur de son action à un moment où il doit conserver toute son attention sur le recrutement de nouveaux collabo-rateurs, et asseoir la notoriété de sa marque. Pour rappel, après un tour de table qui l'avait valorisé autour de 8,5 MD$ en juin 2015, Spotify avait vu son principal investisseur, Fidelity, réduire le prix de son action de 27 % deux mois plus tard... Côté financiers, on comprend donc que cette émission obligataire convertible se révèle être une bonne solution face à l'inflation des valorisations pré-IPO et la volatilité des marchés actions par la suite. TPG et Dragoneer auront ainsi la possibilité d'échanger leurs titres de dette en titres de capital lors de l'éventuelle introduction en Bourse de Spotify en 2017, et ce avec un rabais de 20 % sur le prix de l'IPO. Ce discount augmentera de 2,5 % chaque année. Selon The Wall Street Journal, les deux prêteurs pourront également vendre leurs actions – converties – après une période de 90 jours contrairement au standard de 180 jours. Reste à voir comment les autres plates-formes en vogue (Deezer, Apple Music, Tidal ou encore Soundcloud) vont réagir à cette offensive de Spotify.

Spotify veut régner sur le streaming musical

Le secteur de la sécurité arme le M&A

Honeywell International conclut le rachat de l'entreprise irlandaise Xtralis, fabricant de systèmes de sécurité et de détection de fumée, pour 480 M$.

Jusqu'ici détenue par les financiers Pacific Equity Partners et Blum Capital Partners, Xtralis rejoint Honeywell International pour un montant de 480 M$. L'entreprise irlan-daise, spécialisée dans les systèmes de sécurité et de détection de fumée équipant de nombreux corporates du Fortune 500, rejoindra la filiale Honeywell Automation, comptant pour un tiers des revenus de la société du New Jersey. Réputée pour fabri-quer des pièces d'aéronefs et des systèmes de contrôle climatique, Honeywell ajoute sa pierre à la consolidation du secteur de la sé-curité. Avant ce deal, c'est le fonds d'inves-tissement Apollo qui s'était manifesté sur ce marché avec le buyout d'ADT pour 7 MD$.

L'Arabie Saoudite en passe de créer le plus gros fonds au mondeDoté d'une puissance de feu de 2 000 MD$, ce véhicule pourrait racheter les quatre plus grandes entreprises cotées au monde : Apple, Alphabet (Google), Microsoft ou encore Berkshire Hathaway.

Ne cherchez plus, l'Arabie Saoudite a son plan de sortie de la dépendance au pétrole : le pays compte mettre sur pied le plus gros fonds souverain au monde, ou écrit autrement, le plus gros fonds au monde. Cela devrait être rendu possible par l'introduction en Bourse d'Aramco, la compagnie nationale d'hydrocarbures. Cette IPO est prévue pour 2018 mais elle pourrait intervenir un an plus tôt. Le Public Investment Fund saoudien, qui fera passer les investisse-ments à l'étranger de 5 % à 50 %, sera in fine doté de 2 000 MD$ ! De quoi racheter les quatre plus grandes entreprises cotées au monde : Apple, Alphabet (Google), Microsoft ou encore Berkshire Hathaway. Il faut croire que le baril à 40$ donne de l'idée à la famille royale Al Saoud.

Alaska Air se paie Virgin AmericaÉGALEMENT SOLLICITÉ PAR JETBLUE AIRWAYS, VIRGIN AMERICA FU-SIONNE AVEC ALPINE ACQUISITION CORP, LA FILIALE D'ALASKA AIR, POUR UN MONTANT DE 3,9 MD€.

AVEC LE RACHAT DE L'ANCIENNE ENTREPRISE DU TRÈS MÉDIATIQUE RICHARD BRANSON, VIRGIN AMERICA, ALASKA AIR SE DONNE BEAUCOUP DE VISIBILITÉ SUR LE MARCHÉ DES COMPAGNIES AÉRIENNES AUX ÉTATS-UNIS (LE CINQUIÈME OPÉRATEUR DÉSORMAIS). D'UN MONTANT DE 3,9 MD€ DETTE INCLUSE, CETTE OPÉRATION PERMET À L'ACQUÉREUR DE CUMULER 7 MD$ DE CHIFFRE D'AFFAIRES. ALASKA AIRLINES VA ÉTENDRE SA PRÉ-SENCE EN CALIFORNIE ET RÉALISER DES SYNERGIES TOTALES DE 225 M$ PAR AN UNE FOIS LA CIBLE INTÉGRÉE. LE GROUPE ASSURERA DÉSORMAIS 1 200 VOLS QUOTIDIENS.

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décideurs & dealmakers

nominations

Quatre associés, Goodwin ProcterLe cabinet anglo-saxon marque son intérêt pour le M&A et le private equity.

Le cabinet américain Goodwin Procter s’installe à Paris grâce à l’équipe formée de quatre associés de King Wood Mallesons (KWM) : Maxence Bloch, Christophe Digoy, Jérôme Jouhanneaud et Thomas Maitrejean. Maxence Bloch est nommé associé dirigeant du bureau de Paris. En investissant sur Paris, Goodwin Procter montre ainsi l’attrait du marché français des fusions-acquisitions et du private equity. Une opération que l’américain programmait depuis plusieurs mois de manière très discrète. Le cabinet fait partie des firmes américaines les plus rentables avec un chiffre d’affaires par avocat supérieur à un million de dollars.

Charles Cardon, DechertEn provenance de Weil Gotshal & Manges, Charles Cardon devient associé du cabinet Dechert.

Charles Cardon renforce l’équipe corporate de Dechert qu’il rejoint en qualité d’associé. Il intervient sur l’ensemble des opérations stratégiques des sociétés cotées et non cotées. Il les conseille principalement en matière de fu-sions-acquisitions de type OPA/OPE amicales ou hostiles, retrait obligatoire, apport d’actifs, cession de titres ou de sociétés et restructuration de dettes. Il assiste également les fonds d’investissement.Avocat depuis 2005, Charles Cardon débute chez Willkie Farr & Gallagher où il exerce aux côtés de Laurent Fau-gérolas, spécialiste des capital markets.

Dr Pascal Anjot, Thierry Le Flohic, Ceva Santé AnimaleLe laboratoire vétérinaire mondial continue de placer des praticiens à son comité exécutif.

Ceva Santé Animale, le groupe dirigé par Marc Prikazsky, vétéri-naire, continue de placer des praticiens au sommet de sa direction avec la double de nomination du Dr Pascal Anjot et de Thierry Le Flohic. Le premier prendra la responsabilité de l’Unité Pharmacie pendant que le second aura la charge des activités de biologie du laboratoire vétérinaire mondial. Preuve de cette stratégie visant à rapprocher Ceva de ses clients et de leurs propres partenaires, le comité exécutif compte désormais cinq vétérinaires parmi ses neufs membres. Le Dr Pascal Anjot, diplômé de l’Ecole Vétérinaire d’Alfort, a notamment dirigé le grossiste Agripharm et présidé le groupe Cristal jusqu’en 2011. Chez Ceva Santé Animale, il était di-recteur du département « Services clients et équipements » avant cette promotion. Quant à Thierry Le Flohic, ingénieur en biochimie et titulaire d’un MBA en management international de l’Université d’Exeter, il est chez Ceva depuis 1995 : commençant au poste d’ingénieur commercial dans la division Nutrition Animale, il s’y est vite retrouvé manager des ventes avant de prendre la direction de la filiale mexicaine du groupe.

Françoise Gri, ViadeoLa femme d’influence devient présidente du Conseil d’admi-nistration.

Fin de l’intérim pour William Melton, président du board de Viadeo par intérim depuis décembre 2015. Ce dernier, qui reste administrateur, laisse son siège à Françoise Gri. La femme de réseau (classée parmi les cinquante femmes les plus influentes au monde par Fortune dans le cadre de son « Global Power 50 ») aura pour objectif principal la supervision du nouveau plan stratégique du réseau social professionnel pour la période 2016-2018. Figure reconnue du monde des affaires, Françoise Gri est diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble. Ayant notam-ment présidé Manpower France et Europe du Sud, elle com-mence sa carrière chez IBM en 1981. Elle y gravit rapidement les échelons : directrice des ventes puis du marketing pour la France, elle prend la responsabilité d’IBM France en 2001. En 2013, Françoise Gri est nommée Directrice générale de Pierre & Vacances-Center Parcs. Plus récemment, elle a créé son propre cabinet de conseil aux grands patrons en matière de transformation digitale.

Cyrille Carrière, Groupama AMIl apporte son expertise en matière d’ECM

Cet ancien de l’ESCP Europe, spécialisé en finance, devient directeur adjoint des gestions actions et convertibles de Grou-pama Asset Management. Cyrille Carrière a commencé à travailler pour Rothschild & Cie Gestion en tant qu’analyste financier. De 2007 à 2012, il est vice-président des gestions actions smid caps Europe chez Barclays Wealth Managers France. Il re-joint Groupama AM en 2012.

Géraldine Courtois-Prévert, DNCA FinanceElle prend la responsabilité de la direction financière.

Diplômée d’HEC en 1996, Géraldine Cour-tois-Prévert est nommée DAF de la société de gestion DNCA Finance. Auditrice puis ma-nager en consolidation chez PwC au début de sa carrière, elle s’est ensuite illustrée au sein du groupe BPCE comme directrice ad-jointe à la consolidation du groupe. Avant de rejoindre DNCA, elle chapeautait le contrôle de gestion pour la grande clientèle de Natixis.

Valérie Baudson, CPR AMLa filiale d’Amundi se dote d’une experte de l’asset management à sa tête.

CPR Asset Management, filiale du géant mondial Amundi, se dote d’une experte de la gestion d’actifs à sa tête avec la nomination de Valérie Baudson en tant que Directrice générale. Ancienne d’HEC, elle a d’abord travaillé à l’Inspection générale de la banque Indosuez en 1995. Depuis 2008 chez Amu-ndi, elle est devenue responsable du métier ETF, Indiciel et Smart Beta en 2013.

Page 8: a la une cette semaine - images.leadersleague.comimages.leadersleague.com/.../e49dea6e0b3c1ca43455a0c86beeaaa9.pdf · cinq ventes (Marais, Genoyer, Quick, Feu vert et Frères Blanc)

La 6e édition du congrès Décideurs édition Finance rassemblera 400 participants tout au long d’une journée de conférences axée sur l’orchestration de la croissance et son financement.

Le congrès sera suivi de la 6e édition des Trophées Leaders de la Finance qui se tiendra à partir de 18h30 au Pavillon d’Armenonville et rassemblera plus de 650 professionnels de la finance.

G20 STRATEGY& MANAGEMENT SUMMIT

EDITION FINANCE

6e édition

PAVILLON D’ARMENONVILLE • PARIS14 AVRIL 2016

RÉUNIR • DÉBATTRE • RÉCOMPENSER

Maéva Willems [email protected] 01 45 02 25 37

www.g20-summit-finance.com

Charlotte Fabre [email protected] 01 45 02 25 26

www.tropheesleadersdelafinance.fr

Valérie PécressePrésidente

Région Île de France

Christophe GouthièreDirecteur général

finance gestionGroupe Autodis

Pierre-Frédéric RoulotPrésident directeur

généralLouvre Hotels Group

PARMI LES INTERVENANTS DE CETTE ANNÉE

Michel GiannuzziPrésident du directoire

Tarkett

Pierre DuvieusartDirecteur financier

GRTgaz

Jean-Philippe Gregoire

Directeur financierFraikin

9h - 12h25 CONFÉRENCES

12h30 - 14h DÉJEUNER D’AFFAIRE

14h30 - 18h30 CONFÉRENCES

18h30 COCKTAIL D’OUVERTURE

20h DÎNER DE GALA ET REMISE DES TROPHÉES

22h45 DÉGUSTATION DE DESSERTS,CHAMPAGNE ET DIGESTIFS

• Coca-Cola • Bonduelle • Paprec• Aéroports de Paris• Nexity• Findis• Teleperformance

• Webhelp• Bordeaux Metropole• Amundi Asset Management• Engie• Danone• Publicis• etc

PARMI LES ENTREPRISES EN LICE POUR LE TROPHÉE D’OR