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A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNE à la RENAISSANCE

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A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNE à la RENAISSANCE. Galilée devant le Saint Office. Jean-Charles ABBE. http://jcabbe.free.fr. Charles V 1338-1364-1380 Jeanne de Bourbon. Charles VI 1368-1380-1422 Isabeau de Bavière (1384). Louis d’Orléans 1372-1407. Charles VII 1403-1422-1461 - PowerPoint PPT Presentation

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A L’AUBE DE LA SCIENCE A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNEMODERNE

à la RENAISSANCEà la RENAISSANCE

Jean-Charles Jean-Charles ABBEABBE

Galilée devant le Saint Office

http://jcabbe.free.fr

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Francois IerFrancois Ier1494-1515-15471494-1515-1547

Claude de France (1514)Eléonore Autriche (1530)

Charles VIIICharles VIII1470-1483-14981470-1483-1498Anne de Bretagne

Louis XIILouis XII1462-1498-15151462-1498-1515

Jeanne de Valois (1476)Anne de Bretagne (1499)

Marie d’Angleterre

Charles VICharles VI1368-1380-14221368-1380-1422

Isabeau de Bavière (1384)

Charles VIICharles VII1403-1422-14611403-1422-1461

Marie d’Anjou (1422)

Louis XILouis XI1423-1461-14831423-1461-1483

Marguerite d’Ecosse (1436)Charlotte de Savoie (1452)

Claude de FranceFrançois Ier

Henri IIHenri II1519-1547-15591519-1547-1559

Catherine de Médicis (1533)

François IIFrançois II1544-1559-15601544-1559-1560

Marie Stuart (1558)

Charles IXCharles IX1550-1560-15741550-1560-1574

Elisabeth d’Autriche

Henri IIIHenri III1551-1574-15891551-1574-1589Louise de Lorraine

Henri IVHenri IV1553-1589-16101553-1589-1610

Marguerite de Valois (1572)Marie de Médicis (1600)

Charles VCharles V1338-1364-13801338-1364-1380Jeanne de Bourbon

Charles d’Orléans1391-1465

Louis d’Orléans1372-1407

Jean d’Angoulême1404-1496

Charles d’Angoulême1459-1496

Marguerite d’Angoulême1492-1549

Jeanne d’Albret1528-1572

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Quelques célébrités de Quelques célébrités de l’époquel’époque

Soliman

1494 (1520)1566

Christophe Colomb

1451-1506

Martin Luther

1483 - 1546

Yvan IV (le terrible)

1530(1547)1584

Charles Quint

1500(1516)1555

Ferdinand Magellan

1480 - 1520

Henri VIII

1491(1509)1547

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Jean-Charles ABBEScience moderne au XVIème

Chenonceau

Chambord

Amboise

Les châteaux de la Loire

Blois

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Jean-Charles ABBEScience moderne au XVIème

Ecrivains et humanistes

Marguerite de Navarre (1492- 1549)

François Rabelais (1494- 1553)

Pierre de Ronsard (1524 – 1585)

Michel de Montaigne (1533 – 1592)

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• ASTRONOMIEASTRONOMIE

• MÉDECINE, ANATOMIE, CHIRURGIE, MÉDECINE, ANATOMIE, CHIRURGIE, ALCHIMIE, BOTANIQUE et ZOOLOGIEALCHIMIE, BOTANIQUE et ZOOLOGIE

• SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR, SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR, ARCHITECTUREARCHITECTURE

• CARTOGRAPHIECARTOGRAPHIE

• MATHEMATIQUESMATHEMATIQUES

Le Développement des Le Développement des sciencessciences

Science moderne au XVIème

Jean-Charles ABBE

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ASTRONOMIEASTRONOMIE

Tycho Brahe

Nicolas Copernic

Johannes Kepler Galileo Galilei

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ASTRONOMIEASTRONOMIE

Le XVIème siècle va marquer l’abandon du système géocentriquegéocentrique (qui aura perduré pendant 2000 ans !) pour le système héliocentriquehéliocentrique

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ASTRONOMIEASTRONOMIE

Anaximandre (Grec, 610/ 547 av.JC) : la terre a une forme de disque suspendu dans l’espace et autour d’elle tournent trois grandes roues, du Zodiaque (étoiles fixes), de la lune et du soleil.

Pythagoriciens (Vème av.JC) : la terre est sphérique de même que la voûte céleste. Il y a 7 autres sphères concentriques tournant autour d’axes passant par le centre de la terre (lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne).

On mesurait l’intensité du plaisir par rapport à ces sphères, « ciels », les 3ème (du créateur) et 7ème étant, pour des raisons symboliques, les plus appréciées.

Héraclide, 388/ 310 av.JC, émet l’hypothèse que la terre tourne sur elle-même et plus tard, que Mercure et Vénus tournent autour de la terre. C’est le premier astronome à admettre que la terre tourne autour de son axe

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ASTRONOMIEASTRONOMIE

Aristote (philosophe grec du IIIème siècle av.JC) : la terre est immobile au centre du monde et entourée d’une succession de 55 sphères cristallines emboîtées les unes dans les autres.

Aristote introduit le concept, accepté pendant plus de 2000 ans, de la distinction entre terre et cieux : l’intérieur de l’orbite lunaire, incluant la terre et son atmosphère, représentait le règne de l’imperfection et du changement. Au-delà, ce devait être le royaume de la perfection et de l’immuabilité. Une pensée qui allait perdurer jusqu’au XVIième.

Aristarque de Samos, 310/ 230 av.JC, suppose que la terre tourne sur elle-même et autour du soleil, immobile dans l’univers. Il a calculé les distances terre-lune et terre-soleil. Idées rejetées comme « impures ».

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ASTRONOMIEASTRONOMIE

Ptolémée (Alexandrie 90/168 av.JC), devant la difficulté à expliquer les variations de l’éclat des planètes, conservant les principes d’Aristote, émet l’hypothèse que chaque planète se déplace sur un petit cercle, épicycle, dont le centre lui-même se déplace en suivant un grand cercle centré sur la terre, déférent.

Ces idées vont demeurer jusqu’au XVIème, jusqu’à Copernic, Kepler et Galilée.

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Nicolas Copernic

Torun (1473) – Frauenburg (1543)

Étudiant à l’université de Cracovie, il se rend ensuite à Bologne où il suit des cours de droit canon. Il s’inscrira plus tard, à Padoue aux facultés de droit et de médecine. Il retourne enfin à Frauenburg où il fait construire un observatoire pour poursuivre des recherches en astronomie.

Astronome polonais,père du système héliocentrique

La cosmologie de l’époque est basée sur un système géocentrique

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Nicolas CopernicCopernic consulte les auteurs de l’Antiquité (Cicéron, Aristarque de Samos, …) et constate que certains d’entre eux envisagent la rotation des planètes, dont la terre, autour du soleil, considéré comme fixe. Copernic poursuit ses recherches pendant 36 ans ; il démontre la justesse de ces hypothèses et montre que la lune est un satellite de la terre dont l’axe n’est pas fixe.

Son œuvre maîtresse, De revolutionibus orbium coelestium, est publiée en 1543 à Nuremberg, quelques heures avant sa mort.

Universellement adopté un siècle après sa mort, après avoir été violemment rejeté, le système copernicien apporta une révolution dans la conception du monde et, plus généralement, dans la pensée scientifique.

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Tycho Brahe.

Knudstrup 1546 - Prague 1601

Étudie le droit et la philosophie à Copenhague puis à Leipzig, Rostok et Bâle. Passionné d’astronomie, il construit un laboratoire équipé des plus grands instruments jamais réalisés. Brahé effectue des mesures d’une très grande précision. En 1572, il observe une nouvelle étoile qui brilla pendant 1 an et demi, même en plein jour (supernova) et conclut que l’astre se trouvait bien plus loin que les autres planètes dans le domaine des étoiles :

Astronome, mathématicien, alchimiste, astrologue

les cieux n’étaient pas immuables. Ses observations et ses doutes sur la justesse du dogme d’Aristote furent renforcés par l’observation d’une comète en 1577.

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Tycho Brahe.

La couronne danoise lui permet de construire un labo d’alchimie et un observatoire vers 1580 ; en 1599, il devint mathématicien attitré du St Empire Germanique et résida à Prague, où Képler (lois de Képler) fut son assistant.

N’admettant pas totalement le système de Copernic, il cherche un compromis et développe un système astronomique avec la terre au centre, la lune et le soleil tournant autour d’elle. Les autres planètes sont des satellites du soleil.

Ce système rendait compte de la plupart des observations de l’époque et il laissait la terre immobile, en opposition au système de Copernic, antérieur d’un siècle.

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Johannes KeplerWeil (Wurtenberg) 1571 - Ratisbone 1630

Assistant de Tycho Brahé, il bénéficie de toutes les observations de celui-ci sur les planètes. Suite à de longs calculs, il arrive à la conclusion que les planètes ne tournent pas autour de la terre, planète elle-même ; leurs orbites sont elliptiques et le soleil se trouve au foyer. La publication de ces résultats dans Astronomia Nova enterre le dogme des orbites circulaires.

Poursuivant ses travaux, il montre que la période de révolution d’une planète est proportionnelle au cube de la taille de son orbite.

Mathématicien, astronome

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Pise 1564 – Florence 1642

Galileo Galilei

Physicien et astronome

D’abord novice, il poursuit des études de médecine, sans obtenir de diplôme, plus intéressé par les mathématiques. En 1588, il passe, à Florence, son diplôme et il obtient la chaire de mathématiques de Pise. C’est là qu’il va conduire des expériences sur la chute des corps à la fameuse Tour en lançant des balles de plomb, de bois, de papier : tous les corps sont animés du même mouvement, indépendamment de la masse. Il énonce le principe de la relativité.

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Galileo Galilei

A partir de 1609, il commence à fabriquer des lunettes astronomiques et observe les astres. En 1610, il découvre quatre satellites de Jupiter et ultérieurement les phases de Venus. Il trouve alors que la planète tourne autour du soleil et qu’elle se déplace par rapport à la terre.

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Galileo GalileiGalilée enseigna tout d’abord la théorie de Ptolémée du système géocentrique tout en étant partisan de Copernic et du système héliocentrique.

A partir de 1612, Galilée défend délibérément le système copernicien contre les théologiens qui le jugent contraire aux Écritures.

En février 1616, les propositions du système copernicien sont jugées hérétiques et l’ouvrage dans lequel Copernic expose ses théories est mis à l’index. Galilée abandonne pendant 7 ans toute allusion aux théories de Copernic.

En 1623, Urbain VIII devient le nouveau pape et Galilée, qui le connaît bien, décide de réhabiliter Copernic ; il reçoit l’aval du pape pour rédiger un ouvrage contradictoire sur les différents systèmes du monde.

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Galileo GalileiGalilée, malade, met plusieurs années à rédiger cet ouvrage qui reçoit l’imprimatur en 1631, sous réserve de corrections mineures. La publication intervient en 1631 : « Dialogue où dans les rencontres de quatre journées il est disserté au sujet des deux principaux systèmes du monde, le ptoléméen et le copernicien, en proposant sans aucune détermination les raisons philosophiques et naturelles tant en faveur de l’une que de l’autre des parties ».

De manière inattendue, Urbain VIII est furieux et il ordonne la saisie de l’ouvrage. Galilée est convoqué au Saint-Office en septembre, mais il ne s’y rendra, malade, que durant l’hiver. Le pape met en cause l’objectivité de Galilée … mais ce procès relève probablement plus de raisons d’Etat.

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Galileo GalileiLes audiences débutent en avril 1632. Galilée est accusé d’avoir défendu les théories de Copernic, en dépit de l’interdiction datant de 1616.

Galilée, jugé coupable en juin, doit abjurer des erreurs et il est assigné à résidence dans une maison de la banlieue de Florence où il demeurera jusqu’à sa mort en janvier 1642.

Galilée ne sera réhabilité qu’en 1757 avec le retrait de l’interdiction de 1616.

                                                                 

L’explication des mouvements des astres et des orbites elliptiques sera donnée par Isaac Newton, en 1687, avec la publication de la loi de gravitation universelle.

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MEDECINEMEDECINE

Les travaux de dissection des anatomistes permirent de perfectionner la représentation du corps humain. Réalisées par trois personnes (enseignant, démonstrateur, préparateur ou magister,ostensor et profector), en plein air puis dans

des amphithéâtres, les dissections durent souvent plusieurs jours, selon l’état de dégradation des organes. Elles débutent par l’abdomen, et suivent le thorax, le crâne, et les membres.

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Naissance de la balnéothérapie. Installations dans les villes d’établissements en cas d’épidémies («santés» ou «  sanistats  »)

Le développement des armes à feu (arquebuse et mousquet) va entraîner les progrès de la chirurgie.

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Ambroise Paré

Michel Servet

Paracelse

André Vesale

Médecine, Anatomie, Chirurgie, Médecine, Anatomie, Chirurgie, AlchimieAlchimie

Nostradamus

William Harvey Frascator

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Villeneuve d’Aragon (1509) – Genève Villeneuve d’Aragon (1509) – Genève (1553)(1553)

Michel Michel ServetServet

Publie en 1537, un ouvrage dans lequel il entrevoit le processus de la circulation sanguine : sang veineux épuré par les poumons pour revenir au cœur. découvert ultérieurement par Harvey.

A cette époque, prévalaient encore les thèses de GALIEN (130-200 ap JC) : les artères transportent « l’esprit vital ». Le cœur reste au centre du système, il siège dans l’âme et n’est jamais conçu comme ayant un rôle moteur

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Michel Michel ServetServet

En 1553, dans « Christianismi Restitutio », Servet décrit la petite circulation : « le sang noir se transforme en sang rouge au niveau des poumons grâce à la circulation du sang ». Il nie le passage direct du sang entre les deux ventricules. C’est le premier européen a affirmer la circulation pulmonaire.

Fortement engagé dans le débat qui oppose catholiques et protestants, il est brûlé pour hérésie en 1653, pour avoir nié le dogme de la Trinité – antitrinitarisme- et la divinité du Christ- arianisme-.

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André André VesaleVesale

Bruxelles (1514) – Ile de Zante (1564)

Le père de l’anatomie moderne

Ses parents demeurent près du gibet de la ville. Très tôt, il découvre les cadavres et se livre à des observations sur l’anatomie.

Étudie la médecine à Louvain, puis à Montpellier et Paris où on le voit déterrer des cadavres, de nuit, à la bute ou dans le cimetière de Montfaucon.

Occupe la chaire d’anatomie à Padoue où le juge Marcantonio met à sa disposition les cadavres des criminels exécutés et va jusqu’à retarder les exécutions en fonction des besoins de son ami.

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André André VesaleVesale

Il vient à Bâle surveiller l’impression de ses ouvrages magistraux :

De humani corporis fabrica (7 volumes)

De corporis humani fabrica librorum epitome

Magnifiquement illustrés, décrivant les os et articulations, les muscles, le cœur et les vaisseaux, le système nerveux, les organes de l’abdomen et du thorax, le cerveau.

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André André VesaleVesaleVesale admet que le sang «  ..s’infiltrait abondamment au travers du septum, du ventricule droit vers le gauche.. ». En 1555, Vésale reprend les idées de IBN AL-NAFIS (1210-1288) : le sang, raffiné, passe par la veine artérieuse, jusqu’aux poumons pour s’y mélanger avec l’air puis passer par l’artère veineuse dans la cavité gauche du cœur. Et de s’interroger :

« je ne vois pas comment la quantité de sang la plus infime pourrait être transfusée à travers la substance du septum, du ventricule droit vers le gauche. »

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André André VesaleVesale

Ces ouvrages déclenchent contre lui de violentes attaques. Il reçoit la protection de Charles-Quint dont il devient le premier médecin. Sa position brillante à la cour de Madrid continue sous Philippe II. Ses succès dans la pratique étaient extraordinaires.

Déclenche les foudres contre lui en révélant les scandales du clergé et, pour échapper à ses ennemis, à l’inquisition (torture et mise à mort), part en pèlerinage à Jérusalem en 1564. Au retour, il fait naufrage sur les côtes de l’Ile de Zante, (Péloponèse) où il meurt en 1564.

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William William HarveyHarveyFolkestone 1578 – Londres 1657

Médecin et physiologiste

Études universitaires en lettres à Canterbury et Cambridge, puis rejoint Padoue, à 20 ans, pour suivre les enseignements d’anatomie et de physiologie de Vésale, Fabrici d’Acquapendente (son maître).

Docteur en médecine en 1602, il revient à Londres comme praticien. Il guérit des tumeurs par la ligature des vaisseaux qui les nourrissaient.

Page 33: A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNE  à la RENAISSANCE

A partir de 1615, il occupe la chaire d’Anatomie et de Chirurgie de l’école de médecine de Lumley ; il expose ses théories sur la circulation, la fonction du cœur et la manière dont celui-ci propulse le sang dans l’appareil circulatoire.

Il cherche à confirmer le mécanisme de la circulation en observant les veines superficielles et les effets de compression.

William William HarveyHarvey

Très critiqué par ses contemporains ; à Paris, Gui Patin, doyen, ironise sur le « circulateur » (circulator =charlatan). Un autre écrira : « Je préfère me tromper avec Galien que de suivre dans sa circulation, un charlatan comme Harvey »

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Descartes prendra sa défense et Boileau publiera son « Arrêt burlesque » : « la cour fait défense au sang d’être vagabond, errer et circuler à travers le corps sous peine d’être entièrement livré et abandonné à la Faculté de Médecine. Défend à la raison et à ses adhérents, de plus s’ingérer à l’avenir de guérir ».

En 1651, il publie « Exercitationes de Generatione Animalium » dans lequel il propose à partir d’observations « omne vivum ex novo » : la plupart des animaux et l’homme proviennent d’œufs. Intuition de l’ovule qui sera découvert en 1827 par Van Boer.

La découverte de Harvey sera complétée en 1622, par Gaspard Aselli, « veines blanches et lactées », et Jean Pecquet en 1651 par la découverte du circuit lymphatique.

William William HarveyHarvey

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Ambroise Ambroise ParéParé

Bourg en Hersent (1509) – Paris (1590)

Père de la chirurgie moderne

Fils d'un barbier de Laval, Ambroise Paré naît à Bourg-Hersent en 1510 (ou peut-être 1517). Ayant appris à lire et à écrire chez un chapelain, il entre comme marmiton auprès de la comtesse de Laval avant de devenir l'apprenti de maître Vialat, barbier ordinaire du comte.

Chirurgien militaire lors des campagnes d’Italie, il fait la découverte d’un « remède contre la douleur chez les blessés par armes à feu », la fameuse huile dite "des petits chiens" - à base de chiots nouveau-nés bouillis dans l'huile de lys avec des vers de terre et de la térébenthine.

Labor improbus omnia Labor improbus omnia vincitvincit

Le travail acharné vient à Le travail acharné vient à bout de toutbout de tout

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Fers chauds

Selon l'usage, les plaies faites par la poudre des arquebuses, supposée vénéneuse, devaient être ébouillantées à l'huile et cautérisées au fer rouge.

En 1545, il publie un autre ouvrage : «  la méthode de traicter les playes faictes par hacquebutes » puis « la ligature des artères lors d’amputation», technique qui va supplanter celle des « fers chauds ».

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Ambroise Ambroise ParéParé

Amputation

Il imagine les pansements avec un mélange de jaune d’œuf, d’huile de rosat et de térébenthine. Le succès le conduit à décider de « ne jamais plus brûler aussi cruellement les pauvres blessés ».

Il publie ensuite plusieurs ouvrages sur l’art de traiter les plaies, sur la chirurgie, sur la peste, les malformations des nouveaux-nés.

Chirurgien sur tous les fronts, de toutes les batailles.

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NostradamNostradamusus

Saint Rémy de Provence (1503) – Salon (1566)

Médecin et Astrologue

Entreprend des études de médecine en 1521 à Montpellier, lorsque survient l’épidémie de peste de 1526. La Faculté suspend les cours et les étudiants participent au combat contre la maladie en approfondissant l’étude des plantes et de la « pharmacaitrie ».

Il reprend ses études en 1529 et s’installe à Agen où il se marie. En 34, sa femme et ses deux enfants meurent de la peste.

Page 39: A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNE  à la RENAISSANCE

NostradamNostradamusus

Il se lie d’amitié avec un italien, Jules-César Scaligero, « un personnage incomparable, sinon à un Plutarque », un impertinent et un imposteur. Le tribunal de l’Inquisition lui demande de s’expliquer sur ses fréquentations avec « un mécréant qui sentait le fagot ».

Il quitte alors Agen pour parcourir le Sud-Est et se fixe à Arles où il met au point un médicament à base de plantes pour lutter contre la peste qui semble efficace au cours de l’épidémie de 1546. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser aux astres.

Il s’installe à Salon de Provence en 1547, en tant que médecin et « astrophile »

Page 40: A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNE  à la RENAISSANCE

NostradamNostradamusus

Entre 47 et 49, il voyage en Italie et revient en publiant un « traité des confitures et fardements ».

Recette « pour celles dont la froideur de la matrice rend impropres à concevoir et satisfaire légitimes appétits »

Ingrédients : 1 kg miel des montagnes, 300 g gingembre frais

Préparation :

1.Éplucher le gingembre, couper en bâtonnets fins; laver plusieurs fois

2.déposer dans une casserole et recouvrir d’eau; laisser bouillir 10 min

3.Égoutter, recommencer l’opération 2 fois pendant 10 min et une fois 20 min

4.Laisser égoutter toute la nuit

5.Dans une casserole à fond épais, faire bouillir le gingembre égoutté avec le miel pendant 15 min

6.Refaire bouillir le lendemain et le surlendemain pendant 15 min

7.Mettre dans des pots et en manger une cuillérée quand les ardeurs vous manquent

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NostradamNostradamusus

En 1555, il publie son premier traité des « Centuries astrologiques », dont une nouvelle édition paraîtra en 1557, enrichie de nouveaux quatrains, sextains et présages, souvent obscurs :

« je n’ai pas voulu écrire clairement des évènements que je prévois pour le futur ».

Au cours d’un tournoi entre le comte Gabriel de Montgoméry et Henri II, le roi reçoit dans l’œil un éclat de la lance de son adversaire ; soigné par A.Paré, il en mourra. Cette épisode contribuera à la renommée de Nostradamus qui avait écrit 4 ans auparavant le quatrain :

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NostradamNostradamusus

« Le lion jeune le vieux surmontera

En champ bellique par singulier duelle,

Dans cage d’or les yeux lui crèvera,

Deux classes une puis mourir mort cruelle ».

Il aura également prédit les règnes de Henri IV, François II, Charles IX et Henri III.

Il meurt en juillet 66, un mois après avoir écrit l’épitaphe figurant sur son tombeau :

« Dieu très grand. Ici les os du très illustre Michel de Notre Dame, estimé digne entre tous les mortels de décrire suivant le cours des astres et de l’univers tout entier, d’une plume presque divine, les évènements de l’avenir ».

Page 43: A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNE  à la RENAISSANCE

NostradamNostradamusus

En 1791, son tombeau est violé par les gardes nationaux qui découvrent sur le cercueil, la date de profanation de celui-ci.

Au XX ème siècle, on découvrira un manuscrit intitulé « Les hiéroglyphes de Horapollo ».

Page 44: A L’AUBE DE LA SCIENCE MODERNE  à la RENAISSANCE

… Pour parvenir au bot et à la fin de ce que préhendés, qui est parfaite guérison de votre maladie, est nécessaire que premièrement dimenche, à une heure après midy, ..

Nostradamus : Nostradamus : Extrait de l’ordonnance Extrait de l’ordonnance délivrée le 20 octobre 1559 à l’évêque de délivrée le 20 octobre 1559 à l’évêque de Béziers, proche parent de Catherine de Médicis.Béziers, proche parent de Catherine de Médicis.

Que vous soyt aplicqué ung botton de feu au lieu ou je vous ay monstré et touché avec le doigt, et que le botton soyt comme sensuict (cf dessin) et que l’on ne le proffonde pas plus que porte le circuyt de la teste dudict botton, que après l’aplication de cauthère ardant sera faicte, que le digestif soit faict avecques moyeau d’ung œuf, huile rosat et burre frescq, que après que l’escarre, qui est la bruleure que le feu aura faict, sera tombé, y mectrés dedang un patinostre d’argent qui soyt fait demy cuyvre et demi argent, et soyt mis dedans le trou jusques à ce que soyt tout profonde dedans, puis après prandés une ou deux feulhes de Hedera parietis la plus large et la plus frèche et la mectrés dessus, et le bender avec une petite bende, et le pencer en vingt quatre heures une foys, du matin ou du soyr.

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ParacelParacelseseEinsieden (suisse) 1493 – Salzbourg 1541

« Mes écrits dureront et subsisteront jusqu’au dernier jour comme véritables et incontradicibles »

Mégalomane ? Paranoïaque ? Une force en marche

Né Philipp Theophrast von Hohenheim, il prit le nom de Philippus Theophrastus Paracelcus pour montrer qu’il surpassait en savoir le célèbre médecin romain Celse (Ier siècle ap. J.C.)

Alterius non sit qui suus esse potestAlterius non sit qui suus esse potest

(Qu’il ne soit pas un autre celui qui peut être soi-même)

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ParacelParacelseseFier, très fougueux, on lui accorde des dons de clairvoyance et des qualités de guérisseur ; il s’intitule « Prince des deux médecines » (du corps et de l’âme).

Il porte toujours une épée qu’il tient d’un bourreau et dont le pommeau renfermerait la Pierre des Sages.

Libre penseur : «  Luther et le pape sont deux putains qui se partagent la même chemise »

Astrologue, alchimiste, guérisseur merveilleux, Paracelse a ébloui ses contemporains, ou les a profondément irrités.

« Je préfère les sentiers et les routes aux universités où l’on apprend rien »

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ParacelParacelseseToujours en errance ( Suisse, Suède, Angleterre, Portugal, Pologne), il a néanmoins laissé à la postérité quelques quinze mille pages !

En opposition avec ses collègues, à qui il déclare la guerre

« S’ils ne sont pas de mon avis, qu’ils disent à volonté que je suis un être bizarre, étrange, dont les conseils sont médiocres. Et après ? Je n’ai pas l’intention de me nourrir d’embrassades amicales .. Ce qu’il faut, c’est badigeonner la gueule du galeux ! »

« Il n’y en aura aucun parmi vous, caché dans les coins les plus sombres, que les chiens ne couvriront d’urine. »

« Ma barbe a plus d’expérience que toutes vos grandes écoles Je ne veux pas manquer l’heure où les truies vous culbuteront dans la boue ».

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ParacelParacelsese

Inventeur de l’iatrochimieiatrochimie : curation par remèdes chimiques

Antimoine, mercure (diurèse), bismuth, zinc entrent dans l’arsenal thérapeutique : « Personne ne peut démontrer que les métaux sont morts. En effet, leurs sels, leurs soufres, leurs quintessences ont une grande force pour activer et soutenir la vie humaine »

Précurseur de l’homéopathiehoméopathie : « La quintessence d’une plante est si efficace qu’une demi once opère plus que cent de la plante en son état naturel » et il parle de dose infinitésimale, karena, qui représente la vingt-quatrième partie d’une goutte minuscule : « tamise, mélange, dilue et fais prendre en une poudre avec du sucre ».

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ParacelParacelseseInventeur de l’opothérapieopothérapie ou organothérapieorganothérapie : utilisation des tissus, glandes ou organes à l’état naturel ou sous forme d’extraits : « Prends du fiel de bœuf pour la cirrhose hépatique et de l’extrait splénique pour les obstructions de la rate » ou bien « le sérum sanguin met un terme aux hémorragies »

Prescripteur de balnéothérapiebalnéothérapie, il distingue les eaux bicarbonatées, des eaux nitreuses et des eaux arsénicales. Il conseille les sources de St-Moritz « dont les eaux acidulées, surtout au mois d’août, chassent la goutte et donnent à l’estomac la vigueur de celui de l’autruche qui digère le fer »

« « Apprends médecin, à ne tuer personne ;Apprends médecin, à ne tuer personne ;

sinon, bêche la terre !sinon, bêche la terre ! » »

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ParacelParacelsese

Les arcanes (de la politique)

expression faisant référence aux alchimistes (arcanum = secret).

Définition donnée par Paracelse : « substance incorporelle, immortelle et dont la nature est fort au-dessus de l’intelligence humaine »

Longtemps employé en médecine, « arcane » était associé à des remèdes mystérieux, des élixirs de longue vie ou de jeunesse éternelle.

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Nicolo Nicolo LeonicenoLeoniceno1428 - 1524

Ce mal très grave se répandit très rapidement, rapporté par les caravelles de Christophe Colomb. A Paris, la peine de mort est décidée pour les malades qui ne quitteraient pas la capitale. Les récalcitrants étaient jetés dans la Seine.

Premier médecin à avoir décrit la syphilis, sous le terme de « lues gallica », le mal français. Mais on l’appela aussi « mal allemand » ou « mal polonais », le « bouton des Francs » ou « le mal étranger ».

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Girolamo Fracastoro dit FracastorVérone, 1483 – Caffi, 1553Humaniste et médecin

Publie en 1530, un célèbre poème « Syphillis Sive Morbus Gallicus » : pour avoir outragé Apollon, un berger Syphillis, est frappé par les puissances divines d’une maladie douloureuse et hideuse à évolution rapide. A la suite de longues souffrances, lui donnant un aspect repoussant et misérable, Syphillis sera guéri par un nouveau médicament : le bois du gaïac. Le terme de « syphillis » remplacera dorénavant celui de « morbus gallicus ».

On utilisait pour remède, le mercure en fumigations et frictions avec des résultats catastrophiques : les malades devenaient « décharnés, baveux, fondus, recuits, desséchés, fourbus, vidés ».

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Le bois du gaïac venait du Nouveau Monde où les indiens l’utilisaient sous forme de décoction que le malade, à la diète complète, transpirant abondamment sous une couverture, devait prendre deux à trois fois par jour.

En 1546, Frascator publie un ouvrage « De contagione et Contagiosis Morbis » introduisant la notion de contagion par des « particules si petites qu’elles ne tombent pas sous les sens » ; c’est les microbes, les « seminaria contigionis ».

Frascator est considéré comme « le père de le père de l’épidémiologie modernel’épidémiologie moderne ».

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Conrad Conrad GesnerGesner

Médecin et naturaliste Suisse

1516 - 1565

Père de la botanique et de la zoologie

Historia Animalum (5 vol) : quadrupèdes vivipares, oiseaux, poissons et animaux aquatiques, serpents

Bibliotheca Universalis, inventaire des écrits en grec, latin et hébreux de 1 800 auteurs.

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Gutenberg

Leonard de Vinci

Sciences et techniques de l’ingénieur, Sciences et techniques de l’ingénieur, ArchitectureArchitecture

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Gutenberg (Johannes Gensfleisch)Gutenberg (Johannes Gensfleisch)

(Zum Guten Berg)(Zum Guten Berg)

Mayence (1394/1399)-1468

Orfèvre, inventeur de la Typographie

Strasbourg : 1434 - 1444

Fabrique des caractères métalliques (alliage de plomb, antimoine, étain) – 270 - et met au point la presse à vis et l’encre grasse (huile de lin et suie de résineux).

On utilisait la XylographieXylographie (matrice bois) au XIV ième, en Europe mais dès 750 en Corée (rouleau boudhique).

En 1041, invention des caractères mobiles en argile durcie en Chine, lesquels peuvent être conservés, dès 1392.

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GutenberGutenbergg

« Ce que l’on a fait pour quelques mots et quelques lignes, il faut que j’arrive à le faire pour de grandes pages d’écriture, de grandes feuilles entièrement couvertes des deux côtés, pour des livres entiers, pour le premier de tous les livres, la Bible ».

« J’ai pris part aux vendanges. J’ai regardé couler le vin et remontant de l’effet à la cause, j’ai étudié la force de cette presse à laquelle rien ne résiste »

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GutenberGutenbergg

1450 : impression d’une bible en latin, enluminée

1455 : Édition de la bible à 42 lignes

1470 : Premier livre imprimé en français, presses de la Sorbonne : recueil des histoires de Troyes de Raoul Le Fèvre

Incunables (ouvrages imprimés avant 1500) du latin incunabulum (berceau)

Ruiné, Gutenberg meurt dans la misère, en 1468

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Bible de Gutenberg : ouvrage de 1284 pages, à deux colonnes de 42 lignes (« bibles à 42 lignes »), imprimé à 200 exemplaires dont il demeure 48 copies dont 21 complètes.

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Bible de Gutenberg

Musée de l’Imprimerie

Nantes

Médiévales Clisson 1997

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Leonard de Leonard de VinciVinci

Vinci (1452) – Amboise (1519)

« Léonard de Vinci fait partie de ces figures dont l'universalité du génie dépasse l'entendement. Il faut reconnaître qu'il n'y a guère qu'à cette époque qu'il est humainement possible de rassembler chez un seul individu autant d'aptitudes diverses, et ce au plus haut niveau. »

Publius Historicus

Peintre et savant

Léonard de Vinci naquit en Toscane en 1452, dans le petit bourg dont il porte le nom, non loin de Florence.

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Leonard de Leonard de VinciVinciPremière période milanaise (1482-1499)

à la cour de Ludovic Sforza, dit le More, où il se consacre à la peinture mais témoigne d’un vif intérêt très général comme le révèlent ses nombreux dessins

De 1499 à 1502, il sert César Borgia en tant qu’ingénieuringénieur militairemilitaire.

Deuxième période florentine 1503-1507

Époque où il va peindre la joconde et continuer ses études théoriques sur le volvol en réalisant de nombreuses maquettes et sur l’anatomieanatomie.

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Leonard de Leonard de VinciVinci

Deuxième période milanaise 1507-1513

Engagé par Louis XII comme peintre et ingénieur, il s’occupe d’urbanismeurbanisme et d’hydrographiehydrographie

Période romaine 1513-1516

Appelé au Vatican au service de Julien de Médicis (frère du pape Léon X) pour aménager le port de Civitavecchia et assainir les marais pontins.

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Leonard de Leonard de VinciVinci

Période française 1516-1519

Il vient en France, au Clos Lucé, à l’invitation de François 1er qui ne « croyait pas qu’aucun homme possédât autant de connaissances, aussi bien en sculpture qu’en peinture ou en architecture que Léonard, qui était, de ce fait, un très grand philosophe ».

Il s’occupe d’études sur la géométrie,l’architecture, l’urbanisme ou l’hydraulique et organise de grandes fêtes en l’honneur de son protecteur.

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Leonard de Vinci Leonard de Vinci ingénieuringénieur

Science militaireScience militaire

- Bombarde sans recul

- Mitrailleuse à 11 canons légers

- Ponts légers (ancêtres des ponts Bailey)

- Char d’assaut

- Canon à vapeur, catapulte, arquebuses

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Leonard de Vinci Leonard de Vinci ingénieuringénieur

MécaniqueMécanique

MétrologieMétrologie

Anémomètre, podomètre, hygromètre

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Station météorologique de Kyzyl Orda (Kazakhstan)

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Leonard de Vinci Leonard de Vinci ingénieuringénieur

HydrauliqueHydraulique

«  Qui pense peu, se trompe beaucoup »

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Leonard de Vinci Leonard de Vinci ingénieuringénieur

UrbanismeUrbanisme

« Le fer se rouille, faute de s’en servir, l’eau stagnante perd de sa pureté et se glace par le froid. De même, l‘inaction sape la vigueur de l’esprit »

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Leonard de Leonard de VinciVinci

ornithopthère

AérodynamiqueAérodynamique

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Leonard de Leonard de VinciVinciAnatomieAnatomie

« Les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail. »

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« Rien que pour découvrir les veines, j’ai fait la dissection de dix sujets humains, j’ai enlevé toutes les chairs autour des vaisseaux jusqu’à la plus petite parcelle.

Si tu as l’aptitude pour te livrer à un pareil travail, tu en seras peut-être empêché par ton estomac ; et, si ce n’est pas par ton estomac, tu le seras peut-être par la crainte de passer la nuit en compagnie de cadavres écorchés et mutilés dont l’aspect est terrifiant ; et si cela ne t’arrête pas, il te manquera peut-être le don de savoir dessiner et la connaissance de la perspective et du calcul de la puissance des muscles ; enfin, tu peux manquer de patience »

Leonard de Leonard de VinciVinci

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Leonard de Leonard de VinciVinci

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CARTOGRAPHIECARTOGRAPHIE

Mercator

Ortélius

Walseemüller

Martin Behaim

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Mercator (Gerhard Kremer)Mercator (Gerhard Kremer)

Rupelmonde (1512 – 1594)

Mathématicien et géographe

1538 : première carte du monde, après celle de la Terre Sainte.

A partir de 1552, il travaille à l’élaboration d’une projection de la surface terrestre sur un cylindre tangent à l’équateur.

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MercatorMercator

Cette projection :

• ne déforme pas les angles

• Méridiens espacés régulièrement alors que la distance entre les parallèles augmente avec la latitude exagère beaucoup les surfaces lorsque l’on s’éloigne de l’équateur.

Mercator Peters

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MercatorMercator

1569 : publication des 18 feuilles de la « projection de Mercator »

En 1589, son fils publie l’Atlas Sive Cosmographicae Maditiones de Fabrica Mundi et Fabricati Figura (Atlas ou méditations cosmographiques sur la création du monde et l’apparence de la création) qui comprend 107 cartes.

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MercatorMercator

de blanche couleur pource que les montagnes y empeschoient l’ardeur du soleil d’y entrer et de les noircir »

La Gaule. J’ai circui diligemment Espagne et ses principales provinces ; ayant passé les monts Pyrénées, La Gaule se présente : partie d’Europe que plusieurs disent avoir esté âppellée GALATIA, de GALA, qui leur signifoit lait, pource qu’elle produisoit des hommes laitez, c’est à dire blancs ou

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MercatorMercator

"Bretaigne, Normandie, Beausse - Britannia, vulgairement Bretaigne, a le nom, le droit, les loix, et ses peuples des bretons, qui on appelle anglois, qui chassez de leur pays par les saxons, s'y vindrent habituer (sic), regnant vortigerne, qui les appella pour en estre secouruz contre les escossois. Ce peut aussi faire, que par - avant cela, il y eut quelquespeuplades de bretons, lesquelles accrues par les survenues de ces nouveaux venus, firent souffrir aux armoricains ( les naturels & plus anciens du lieu) ce qu'ils avoient esté forcez de patienter." 

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« L’Espagne neufve, .. abonde en richesses minières d’or, argent, cuivre, fer ; envoye la caffe fistule et certains fruits que les naturels appellent « cacao », desquels ils composent une sorte de vin qui leur est fort agréable »

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WaldseemüllWaldseemüllererRadolfzell 1470-St Dié 1522Géographe

Auteur en 1507 d’un ouvrage de Cosmographie. Au chapitre IX, on y lit : « Aujourd’hui…une quatrième partie de la terre,« Mondus Novus », a été découverte par Amerigo Vespucci (Florentin, 1454/ 1512). Comme l’Europe et l’Asie ont reçu des noms de femme, je ne vois aucune raison pour ne pas appeler cette autre partie Amerigé, ie terre d’Amérigo, ou America, d’après l’homme sagace qui l’a découverte ». En marge est imprimé le mot « AMERICA », qui restera donc à cette région.

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Gymnase vosgien : Vautrin Lud, Martin Gymnase vosgien : Vautrin Lud, Martin Waldseemüller, Mathias RingmanWaldseemüller, Mathias Ringman

Bibliothèque Humaniste de Sélestat

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Gymnase vosgien : Vautrin Lud, Martin Gymnase vosgien : Vautrin Lud, Martin Waldseemüller, Mathias RingmanWaldseemüller, Mathias Ringman

Planche de 12 fuseaux horaires permettant de constituer un globe (1507)

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WaldseemüllWaldseemüllerer

Première carte à mentionner l’Amérique

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OrtéliusOrtélius

Anvers 1527 - 1598

Cartographe, mathématicien

Auteur du premier atlas moderne qui englobe des cartes de même format. Publications qui s’étalent de 1570 (53 cartes) à 1598 (119 cartes).

Theatrum Orbis Terrarum

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consacrée à l’Océan Pacifique, mais aussi celle dans laquelle l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud sont nommés séparément : America SeptentrionaliorAmerica Septentrionalior et America MeridionaliorAmerica Meridionalior

OrtéliusOrtélius

1589

Maris Pacificis

Première carte imprimée

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Martin Martin BehaimBehaim

A l’origine du premier globe terrestre, en 1492.

Nuremberg 1459- Lisbone 1507Cartographe et navigateur

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(Bois gravé publié en 1556 dans Cosmographiae, Sébastien Munster)

Dame Europe

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MATHEMATIQUESMATHEMATIQUES

François Viete

John Napier

Jérome Cardan

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Grands progrès en trigonométrie et algèbre avec, en particulier, l’emploi des nombres négatifs puis des nombres complexes et des logarithmes.

Apparition de notations simplifiées :

•Symboles +, - et remplacent p, m et r (radicus)

•Décimales notées en repérant le chiffre des unités avec un rond au-dessus, soit en séparant les unités et décimales par un . (demeurée dans les pays anglo saxons). La virgule apparaîtra au XVIIe, de même que x, < et >.

MATHEMATIQUESMATHEMATIQUES

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François VieteFontenay le Comte (1540) – Paris (1603)Mathématicien, fondateur algèbre moderne

Maître des requêtes et conseiller d’Henri IV, les mathématiques sont plus un passe temps et traitent de :

-trigonométrie : publication de tables

-Résolutions algébriques d’équations

-Algorithmes pour la résolution d’équations et le calcul de pi (10 décimales)

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François VieteFrançois Viete

Connu pour le décryptage de paquets de lettres codées: « durant les troubles derniers, j’ai découvert au Roy le plus fidellement que j’ai pu les cahiers d’Espaigne et d’Italie écrits en chiffres, où il a vu presque toujours de qui s’est attenté au préjudice de son service et du bien de son Etat »

 

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François VieteFrançois Viete

Ses succès lui valent le titre de déchiffreur et interprète du roi et la condamnation du pape comme nécromant (personne qui se livre aux sciences occultes, pratique la magie), car l’on pensait invulnérables les techniques de cryptage en usage à l’époque.

Développement des méthodes de codage, appelées à partir de cette époque « chiffrage » en raison de l’utilisation des chiffres. Deux inventions restent connues :

- la grille de Jérôme Cardan

- le carré de Blaise de Vignenère vers 1560.

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John Napier John Napier (Neper)(Neper)Edinbourg 1550-1617

Inventeur des logarithmes : «Mirifici Logarithmorum Canonis Descriptio ». Logarithmes « Népériens », ln.

(les logarithmes décimaux ont été développés par Briggs)

A l’origine de nombreux progrès en astronomie et physique.

Inventeur d’une méthode de multiplication des nombres : «raddologiae », plus connue sous le nom de « les règles de Napier» ou «os de Napier», les «tiges(en ivoire) de Napier ». Père des calculatrices modernes.

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John Napier John Napier (Neper)(Neper)

83 x 3 = 249

83 x 6 = 498

4957 x 7 = 34 699

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John NapierJohn Napier

Inventeur d’un chariot dans lequel ses occupants peuvent se déplacer rapidement et faire feu, ancêtre du char d’assaut.

Il développe l’idée de l’usage du sel comme fertilisant.

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Jérome Jérome CardanCardanPavie (1501)-Rome (1576)

Médecin, mathématicien, philosophe et astrologue

Médecin à Milan, à Pavie puis à Bologne

Tout au long de sa vie, il rédige plus de 200 ouvrages sur la religion, la musique, la philosophie, la médecine, les mathématiques

A l’origine d’une méthode de résolution des équations du 3ème degré et de l’invention des nombres imaginaires qu’il écrivait. Découvertes publiées dans son Ars magna, en 1945. Sa passion du jeu le conduit à étudier des problèmes de probabilités mathématiques.

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Jérome Jérome CardanCardan

Inventeur d’un mode de suspension mécanique

Edifie un système philosophique basé sur l’immortalité de l’âme. Arrêté en 1570, il fut traduit devant l’inquisition et inculpé d’hérésie. Libéré sous caution, il fut interdit d’écrit puis réhabilité à la fin de son existence.

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En guise de conclusions …

Où la science s’arrêtera-t’elle, mon Dieu!

Et même s’arrêtera-t’elle jamais !

Alphonse Allais

« Vive la vie !

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TOUTES NOS CONNAISSANCES, PASSEES, PRESENTES ET A VENIR NE SONT RIEN AU REGARD DE CE QUE NOUS NE SAURONS

JAMAIS

Evgueni Aleksandrovitch Evtouchenko

« Les baies sauvages de Sibérie »

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S’unir pour agir

Références

Conférences :

http://jcabbe.free.fr

http://renee.abbe.free.fr

Autres :

http://cuisol.free.fr