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A, F D E R S CO N F I D E NC E S Publication bimestrielle éditée par V ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ENREGISTREMENT ET DE LA REPRODUCTION SONORES .Section PRISE de SON .Section ETUDES TECHNIQUES .Section AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE ____________________________________________ AFDERS Tel (1)42 59 2332 6, rue Myrha 75018 PARIS N 033 SEPTEIVIBRE 1 991 CCP Paris 6511 53 F Association sans but lucratif SOIVIIVIAIRE Loi de 1901 Agrément 19252 PRESIDENTS D’HONNEUR; Editorial 2 Georges BATARD Pierre-Jean RADIGUET Vers le tout numérique 3 J.M. Grandemange PRESIDENT: Les phénomènes de phase 4 Maurice FAVRE M. Favre Les piles boutons 6 SECRETAIRE GENERAL: Henry LANDON J.P. Brevan Récréation acoustique 9 TRESORIER: Comprendre l’électroacoustique (16) 10 Claude OLLIVIER J.M. Grandemange REDACflON: Analogies 14 Jean-Marie GRANDEMANGE J.M. Grandemange TARIFS: AFDERS Informations 18 Le numéro: 36 F Menaces sur France-Musique 20 Abonnement 1 an 16 num.l M. Favre France: 150 F J’achète et je vends 21 Etr. et DOM: 190 F La tribune du Président: 22 Commission paritaire: M. Favre AS 68404 Les programmes 24

A,FDERS · Les séances de I’AFDERS ont lieu, sauf exception précisée le cas échéant, au ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DE CONSERVATOIRE MUNICIPAL DU 1 Qème ARRONDISSEMENT,

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Page 1: A,FDERS · Les séances de I’AFDERS ont lieu, sauf exception précisée le cas échéant, au ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DE CONSERVATOIRE MUNICIPAL DU 1 Qème ARRONDISSEMENT,

Association Françaoe pour le Diveloppersserrsde Enregntrement et de la FteproduCisor~Sonore, A,FD E RS

[~~[~][~ Section«Prise deSon, - Section EtudcsTechniques~œSection «Audio- Visuel et O-r!ationSonore,

CALENDRIER DES SEANCES: CON F I DE N C ESPublication bimestrielle éditée par V

Les séancesde I’AFDERS ont lieu, sauf exception précisée le cas échéant, au ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DECONSERVATOIRE MUNICIPAL DU

1Qème ARRONDISSEMENT,

6, rue Pierre Bullet, PARIS 10ème. L’ENREGISTREMENT ET DE LA REPRODUCTION SONORESAutobus 38 ou 47, Métro Château d’Eau.

.Section PRISE de SON* * * .Section ETUDES TECHNIQUES

.Section AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE

o ETUDES TECHNIQUES, à 14 h 30

5octobre 1991: Séance de rentrée: ____________________________________________AFDERSTel (1)42 59 2332

Conférence-présentation AESD. 6, rue Myrha 75018 PARIS N 033 SEPTEIVIBRE 1 991Première présentation publique de deux nouvelles enceintes, dont un CCP Paris 6511 53 Fmoniteur de proximité. Association sans but lucratif SOIVIIVIAIRE

Loi de 1901Agrément N° 19252

o PRISES DE SON COLLECTIVES, à 14 h 30 PRESIDENTS D’HONNEUR; Editorial 2Georges BATARD

12 octobre 1991: Orchestre “Les Singes Hurleurs”, Jazz de style Pierre-Jean RADIGUET Vers le tout numérique 3Jamaïcain. J.M. Grandemange

PRESIDENT: Les phénomènes de phase 4Maurice FAVRE M. Favre

o AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE, à 14h30 Les piles boutons 6SECRETAIRE GENERAL:Henry LANDON J.P. Brevan

19 octobre 1991: Les microphones, leur histoire, leur origine, leur Récréation acoustique 9structure. TRESORIER: Comprendre l’électroacoustique (16) 10

Claude OLLIVIER J.M. Grandemange* * *

REDACflON: Analogies 14Jean-Marie GRANDEMANGE J.M. Grandemange

La grande sortie annuelle évoquée dans le précédent numéro pour le 13 octobre est TARIFS: AFDERS Informations 18repoussée au printemps 1992. Le numéro: 36 F Menaces sur France-Musique 20

Abonnement 1 an 16 num.l M. Favre

Retenez dés à présent votre soirée du 1”’ février 1992 qui sera consacrée à France: 150 F J’achète et je vends 21l’Assemblée Générale. Etr. et DOM: 190 F La tribune du Président: 22

Commission paritaire: M. FavreAS 68404 Les programmes 24

Réalisé en Offset par GRAPHIREL Le Directeur:33, rue de la Colonie 75013 PARIS Maurice FAVRE.

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Editorial -

Chers amis,

En 1985, nous avons repris l’idée d’une petite feuille d’information périodiquedestinée aux membres de l’association, feuille qui, depuis mai 1986, est devenuebimestrielle et a grossi pour prendre la forme que nous lui connaissons jusqu’à cejour, sous le titre de “AFDERS CONFIDENCES”.

Depuis, plus de 5 ans se sont écoulés, et nous avons tenu bon.

Certes, les signataires des articles ne sont pas excessivement nombreux (et moinsencore que d’habitude pour ce numéro de rentrée, qu’il est bien difficile de ficelerau retour des vacances), et l’on finit au travers de leur prose, par reconnaitre leurs“dadas”.

Certains pourront trouver que la revue comporte trop de technique; c’est que lesauteurs cherchent à comprendre un peu au-delà de ce qui est trop rapidementrésumé dans les revues spécialisées, qui ont perdu le goût des articles de fond dustyle de l’ancienne “revue du son”.

La revue pourrait s’ouvrir davantage à des applications plus pratiques ou à desexpériences et à des méthodes personnelles, par exemple en matière de prise deson ou de sonorisation d’images, sans exc)ure les nouvelles technologies.

Si elle l’a fait insuffisamment jusqu’ici, ce n’est pas que nous ayons fermé notreporte aux bonnes volontés, c’est que malgré de nombreuses relances dans ceséditos, trop peu nombreux sont ceux qui ont compris qu’une association, c’est unpeu comme une auberge espagnole, où l’on trouve en grande partie ce que l’on yapporte, et qui ont pris leur courage à deux mains pour nous proposer un petitarticle.

Et pourtant, nous n’appartenons pas à l’Académie française, nous vous offronsd’assurer frappe et mise en page, et si quelques aménagements de formeapparaissent nécessaires, il est toujours possible d’apporter des retouches, lestraitements de texte modernes servent à ça...

Cette revue est votre revue, elle n’est pas réservée aux membres du Conseild’Administration. Si vous le voulez bien, donnons-nous un objectif pour ce nouvelexercice 1991-1992, celui de diversifier les signatures et d’accroître votreparticipation dans la réalisation de notre bulletin “AFDERS CONFIDENCES”.

Bonne rentrée!

J.M. GRANDEMANGE.

salles de bain, néfastes chambres de réverbération.

L’électro-acoustique permet certes de gommer les défauts, d’enrichir les timbreset de conférer de la présence au parleur le plus médiocre. Mais on comprend qu’ellene peut, seule, complètement transformer le faible impact de communication d’unevoix ingrate; il faut exercer cette voix dans sa gamme limitée, et s’imposer ladiscipline de ne jamais l’utiliser aux niveaux élevés, spécialement dans l’aigu.

Enfin, il n’est pas interdit d’introduire une certaine conviction dans la lecture d’untexte et de son argumentation...

C’est à ce prix que l’électro-acoustique pourra mieux faire passer un message dontle contenu - le fond - risque d’être méconnu par une communication vocaledésastreuse - la forme -

Rappel: Samedi 12octobre, à 14 h 30:Séance d’enregis-trement collectif:

Orchestre “Les SINGESHURLEURS” (Jazz styleJamaïcain).

Maurice FAVRE.

R.~GGA~

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La tribune du président

ELECTROACOUSTIQUE ET COMMUNICATION

Les techniques électro-acoustiques constituent, dans notre société, un domaineignoré dans leur nature, et limité dans leurs applications: hormis l’élaboration desenregistrements pour disques et cassettes des TOP 50 à la mode, triomphe del’artificiel, le grand public ne soupçonne pas à quel point une réalité sonore peutêtre transfigurée, telle que la voix humaine, par exemple, pour en modifier lapersonnalité et créer tout climat psychologique voulu.

A ce point de vue, notre domaine technique, contrairement à celui de l’image,apparait un peu dans un ghetto; et c’est pourquoi il nous est apparu extraordinaireque n’ait pas été saluée à grand bruit l’annonce, publiée par les milieux officiels,que des dispositifs électroniques adéquats étaient en cours de miseen service pourque tout discours ou allocution du premier ministre actuel, émis devant unmicrophone, voient leur contenu “traité” en vue de leur conférer un son amical etchaleureux.

La grande presse a précisé que l’absence d’impact de ces communications parléesétait à attribuer à une voix “terne et détimbrée à petit niveau, alternant avec deséclats criards à grand niveau”. D’où l’introduction, par I’IRCAM, de dispositifscorrecteurs du type égaliseur, avec “augmentation du bas-médium, suppression desextrêmes graves et aigus, addition d’une pointe de présence vers 3000 Hz, etnappage de l’ensemble dans une légère réverbération”.

C’est là, quels qu’en soient les résultats publics, une importante “première”technico-politique pour notre domaine de prédilection.

Et il s’agit là, de plus, de la prise en compte d’éléments connus depuis longtempspar les spécialistes de la communication vocale, avec en tout premier lieu lescomédiens, ainsi que tous les artistes chargés de dire, dans les médias, des texteslittéraires ou artistiques. Ils disposent de cette voix équilibrée soit naturellement,soit enrichie par le travail dramatique: quel que soit le niveau sonore, le volume etle timbre signifiant sont à tout moment maîtrisés.

C’est aussi le cas des “conteurs”, enrichissant de leur personnalité vocale le plussimple récit: Fernandel dans “les lettres de mon moulin”, ou Stéphane Pizella dans“les nuits du bout du monde”.

En général, dans le cas du grand public, les deux défauts les plus courants sont,pour les voix masculines, une émission gutturale dans le grave et, pour les voixféminines, une tendance dans l’aigu aux éclats détimbrés.

C’est “la voix d’institutrice”, popularisée notamment par l’actrice Pauline Carton;ce sont aussi les voix des innombrables scènes de ménage, aux péniblesdistorsions favorisées par les grands niveaux. A ce sujet, il faut fuir cuisines et

VERS LE TOUT NUMERIQUE

Il suffit de circulerdans la dernière “Apple expo” (et il en ira vraisemblablement demême au SONY world ou au prochain salon Photo-Ciné-Son> pour observer les pasde géants effectués au niveau des possibilités de traitements numériques: c’est par10 qu’il faut multiplier la puissance disponible tous les cinq ans, le prix étant àdiviser par deux dans e même temps.

Certes, ilest difficile de faire des investissements à long terme dans ces conditions,le matériel devenant obsolète avant d’être amorti. Les clients ont d’ailleurs du malà suivre et il arrive de voir des petites annonces où un matériel ancien est proposéd’occasion à un prix supérieur à celui d’un modèle neuf plus récent et pluspuissant.

Pour reprendre une boutade de Rémy Poinot dans son récent ouvrage “Photonumérique et micro-informatique” aux éditions Radio, “l’informatique est le moyenle plus efficace pour dépenser, en un minimum de temps, le maximum d’argentpour produire des images qui n’en contiennent pas”. -

Ceci étant, on n’arrête pas le progrès, aussi convient-il de se préparer à toutes cesévolutions.

Aujourd’hui, le son est numérique (CD, DAT, et demain DCC), demain (en 1992),ce sont nos photos qui seront enregistrables sur CD, en numérique: il suffira pourcela de s’adresser au comptoir “travaux” habituel. Ces CD pourront être lus sur deslecteurs CD adaptés compatibles audio et photo (attendez avant de changer votrematêriel si vous en aviez l’intention), ou sur lecteur CD-ROM connectable à unordinateur, ce qui transformera le plus ancien 24x36 en scanner et ouvrira la porteà tous les traitements d’image imaginables, en liaison ou non avec le son, ainsi quel’intégration de ces images dans rapports et publications (on trouve desimprimantes couleur à jet d’encre d’excellente qualité à moins de 10.000 F>.

Ne parlons pas de la télévision qui s’achemine à moyen terme vers le toutnumérique... Ainsi, son et image (fixes ou mobiles) seront stockées sous forme de1 et de 0, avec toutes les possibilités d’association entre l’un et l’autre. A quandles CD enregistrables et effaçables sur lesquels on pourra inscrire au choix photo,vidéo, et son?

D’ailleurs, tout n’est-il pas enregistrable, y compris le toucher d’un interprète aupiano? Ceux qui sont allés au dernier salon Musicora pouvaient voir sur le standYamaha des pianos droits et un magnifique piano à queue jouer tout seul... ilsuffisait d’introduire une disquette dans la fente...

Gageons que pour I’AFDERS et notamment sa section “Audio-visuel et créationsonore”, il y aura encore beaucoup à découvrir dans un avenir qui vient à notrerencontre à grands pas...

J.M. GRANDEMANGE.

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Dans les méthodes de prise de son à micros multiples, où l’on affecte unmicrophone au moins par instrument ou groupe d’instruments, c’est une donnéede base que de rechercher, en faisant les distances entre sources sonores, et enrapprochant d’elles les micros, une bonne séparation de chacune d’elles.

Et un contrôle en haut-parleur avant enregistrement, soit en enregistrement stéréodirect après balance, soit en enregistrement multipistes pour mixage stéréoultérieur, permet d’ajuster au mieux la meilleure séparation.

Mais cette séparation n’est pas totale. Dans le cas général, où les musiciens jouentsimultanément, chaque micro capte une portion du message sonore de tous; etsuivant les caractéristiques de captation de ces micros - taux de directivité etcourbe de réponse -, cette portion sera plus ou moins grande.

Cette sorte de “diaphonie acoustique” serait de peu de gravité, puisqu’après tout,le destin final de tous ces messages est d’être mélangés.

Aøoarition de la ohase

Mais une grandeur autre que le niveau sonore intervient malheureusement: celle dela phase relative - c’est à dire pour parler simplement, l’avance ou le retard dumême signal tel que recueilli par deux micros situés à des distances différentes dela source.

On sait en effet que le son se déplace à une vitesse limitée, de 340 m/s environ,suivant un système d’ondes sonores faisant alterner surpressions et dépressions,chacune étant distante d’une longueur d’onde.

On comprend alors que si deux mïcrophones quelconques disposés devant unorchestre, se trouvent, pour une fréquence sonore donnée, à une distance égaleà un nombre entier de demi-longueurs d’onde, surpressions et dépressions ous’opposeront, ou s’additionneront; il y aura, par exemple, affaiblissement du sonsur la fréquence correspondante, lors du mélange ou du mixage.

En pratique, sur des sons musicaux, le phénomène ne sera pas aussi absolu. Il yaura essentiellement déformation des timbres difficile à décrire: on dira que le sonde l’instrument, propre lorsqu’écouté séparément, devient “sale” lorsque certainsautres micros sont mis en jeu. Sur un plan plus technique, la courbe fréquence-amplitude présente une série de crêtes et de creux baptisée “courbe en peigne”.

- 2 microphones électrodynamiques à double ruban BEYER réf. M16O, avec courbesparticulières et appariées fournies, transformateur et préampli à transistors à effet dechamp, montage mécanique support style couple ORTF 17 cm/1 100;. Prix: (‘unité1400 F, à débattre.

- 1 enregistreur magnétique portatif stéréophonïque 2 têtes, 4 vitesses 2,4 cm/s à 19cm/s UHER réf 4200 Report, avec batterie CdNi, alimentation et schéma. Electroniqueaméliorée. Prix: 2500 F.

- 1 enregistreur magnétique portatif stéréophonique 3 têtes, 2 vitesses 19 et 9,5cm/s SONY TC 510-2, avec batterie CdNi, alimentation SONY et alimentationspéciale. Dossier technique complet et bande de test. Prïx: 8000 F, à débattre.

- 1 platine d’enregistreur magnétique REVOX Réf. A 77 (9,5-19 cm/s). Très peu servi.Prix: 2000 F.

- 1 platine d’enregistreur magnétique professionnel de conception maison avec 3moteurs PAPST vitesse 19 et 9,5 cm/s, non équipé de têtes et sans é)ectronique decommande. Pour amateur de belle mécanique. Prix: 1000 F.

- 25 bandes magnétiques AGFA PM 368 et 468 sur noyaux. Pas ou peu servi. Prix:50% du neuf à débattre.

Matériel en parfait état de fonctionnement, ayant peu servi. Vendu, causeinvestissement dans matériel Vidéo. J. PARCHEMIN Tel. 30 52 95 43, après 20heures,

LES PHENOMENES DE PHASE EN PRISE DE SONMULTI-MICROS

Une diaphonie classique

J’ACHETE ET JE VENDS

Je vends:

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20 5MENACES SUR FRANCE-MUSIQUE

Une précaution: le test de l’inverseur de ohase

Fronce-Musique change de visage ou, comme l’on dit, de “concept” à partir du 6 janvier1992. Soumise à de perpétuelles attaques sur le rapport musique vivante/musiqueenregistrée ou sur celui du temps de parole, la chaine de service public a vu en deux ansson audience décroître de 20 à 25% dans les zones dediffusion de Radio-Classique. Faut-ilque France Musique s’aligne sur sa concurrente principale et se résolve à se convertir enFIP classique? Dans l’esprit de Claude Samuel, patron de l’ensemble des service musicauxà Radio-Fronce, l’occasion est au contraire de “tout remettre à plat en profitant de laconcurrence” ((I. Préliminaire à cette réforme, et date dans l’histoire agitée de la chaîne,l’ensemble des producteurs o été convoqué à un symposium dans un grand hôtel parisien.Des commissions axées sur le tempsde parole mais aussi sur le répertoire ou la connexiondes émissions enregistrées avec la production de musique vivante aboutiront à une séanceplénière. Qu’en sera-t-il de l’emploi de la cinquantaine de producteurs maison après le 31décembre 1991? Mystère.

Ainsi, la notion d’Audimat fait son entrée à France-Musïque, camouflée en débat sur lerapport entre musique et parole,..

Le pouvoir, invoquant Radio-Classique, robinet de musique encontinu “pour hôtels de luxeet halls d’aéroport” feint des’alarmer, en ignorant totalement la différence de nature entreles deux conceptions.

Nous avouons personnellement nous régler sur Radio-Classique à l’heure du coucher, quinous permet habituellement de nous endormir sans ruptures parlées.

C’est habituellement dans un domaine de fréquences caractéristique relativementbas que le phénomène est particulièrement net, correspondant à des distances del’ordre du mètre (340 Hz).

Pour de tels ordres de grandeur, on constate qu’il est avantageux d’inverser laphase d’un des microphones mal placés, lorsque la qualité d’un son donné diminuequand on effectue un mélange.

Cet essai, rapide et facile, peut-être commodément exécuté sur place avec unraccord intermédiaire à placer entre micro et table de mélange, et muni d’uneconnexion en X à l’intérieur. Le contrôle doit se faire au casque à écouteurs fermés.

On sera surpris de l’amélioration constatée sur des instruments tels que piano,guitare et contrebasse.

ELECTRICA FOR SONY

Maurice FAVRE.

Mais Franco-Musique propose autre chose, quelque chose d’unique en Fronce et àl’étranger, et qui relève de l’exigence et non de la facilité.

Certes, on parle entre les oeuvres; et ce n’est pas une tâche facile. Dominique Jameux,qui depuis 1972 o conféré son identité à la chaîne, le montre bien: “Le producteur deFronce-Musique, à la différence de son collègue de Fronce-Culture, par exemple, quifonctionne “parole sur parole”, part avec un handicap: c’est son charme. Et s’il étaitabsent, et que Debussy succédât à Mozart presque cut. comme Mozart à Schumann sanscrier ouf, la contingence ferait défaut: l’auditeur a aussi besoin de Tartempion, et de sesfaiblesses humaines, prêtre entre la divinité Musique et ses fidèles, ou député des affectsde ceux-ci auprès d’elle”.

Quoi qu’il en soit, les 6 minutes par heure actuelles vont être réduites à 3 minutes 15,appauvrissement vers la musique de fond sonore de supermarché.

Combien d’auditeurs n’écrivent pas leur bonheur, qui pourtant ne confondent pas lavénération qu’on doit à la musique classique avec le souci de la confiner dans la tâcheancillaire de meubler le silence, et disent la joie, le plus de connaissance, le moindre regretde vivre dans un pays, - dont l’école a faillit sur ce point à sa mission -, en pouvant, grâceà France-Musique. accéder à un monde dont ils soupçonnaient la richesse sans croirequ’elle leur deviendrait un jour accessible.

Ecrivons à France-Musique 111 pour dire nous aussi notre joie - et notre inquiétude -‘ et aiderà exorciser le spectre du “sponsoring”, et ses “parts de marché”, qui pointe à l’horizon.

Maurice FAVRE.

Il s’agit d’un ensemble de boutiques SONY, chacune se focalisant sur un type de matériel:Walkman/Discman, Vidéo, Hi-Fi, Communication, et bien sûr service après-vente, pièceset accessoires. Grand choix de modèles, compétence, service après-vente de tout SONY(réparation faite au Japon, si c’est délicat; le fret aérien, ça marche!), possibilité d’obtenir(si nécessaire sur commande) pièces et accessoires.Pour les produits vendus par la Maison, la garantie est de 1 an pièces et main d’oeuvre,

puis - 20% à vie sur les réparations.

Ils sont ouverts de 13 h à 23 h, ce qui est bien pratique.

Où?

11 - 24, rue des Halles, 75001 PARIS

Boutique WalkmanBoutique VidéoBoutique Hi-FiBoutique CommunicationSony Service International

11)4221 11 11(1) 42 21 14141114236242411142367069(1)40262636

J.P.B.

(1): Fronce-Musique, 116, quai du Président KENNEDY, 75016 PARIS.

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LES PILES-BOUTONS,MAIS C’EST TRES SIMPLE!

Le grand développement des appareils portables très miniaturisés a généré unmarché important pour ces petites piles, que l’on rencontre dans une fouled’applications: montres, calculettes, réveils, thermomètres, jeux, télécommandes,photographie, micros, appareils de surdité,,,

Chère énergie

Il faut d’abord constater que ces piles, assez techniques, sont relativement chèresvis à vis de l’énergie qu’elles délivrent; c’est le prix de la miniaturisation. Un calculgrossier m’a montré que l’énergie est vendue sous cette forme environ 50000 foisle tarif EDF! Comme il s’agit souvent d’applications à faible courant moyen,l’utilisation d’accumulateurs ne présente guère d’avantages.

Si l’appareil est peu déplacé (ex: thermomètre, pendulette), on pourra tirer deux filsdepuis les contacts de pile, et utiliser une pile extérieure à très faible prix lex: pilebâton R6), c’est tout ce que l’on peut gratter.

~oie

Ces piles-boutons n’utilisent pas la technologie “bas de gamme” zinc-manganèse,mais les 4 technologies suivantes, dont les traits marquants sont indiqués aupassage:

Alcaline au manganèse: tension 1,5 V. Faible coût et faible capacité en énergie.Fort courant possible en utilisation intermittente.

Oxyde d’argent: tension 1,5 V. Coût et capacité en énergie plus élevés quel’alcaline. Pas de risque de fuite.

Zinc-mercure: tension 1,35 à 1,4V. Coût et capacité en énergie supérieurs. Grandestabilité de tension, En déclin (pollution par le mercure).

Lithium-manganèse: tension 3 V. C’est nouveau. Tension et formats incompatiblesavec ci-dessus. Très faible autodécharge (quelques % en 10 ans de stockage àl’ambiante). Bon rapport énergie/prix. Tension assez stable.

Guide do choix

Pour les trois premières technologies, il règne une invraisemblable anarchie deréférences, dont beaucoup ne diffèrent que par la technologie, qui a desrépercussions sur:

Vous avez compris que ce genre d’ouvrage n’est pas ma tasse de thé... encore quel’on aie toujours besoin de livres de poids pour les collages.

C’est pourtant avec grand intérêt que j’ai parcouru ce “Dictionnaire Encyclopédiquede la Musique”, qui présente en environ 2200 pages les compositeurs, l’histoire dela musique, les oeuvres, les instruments, les formes, la notation musicale, le son,le style, les gammes, la théorie, la musique extra-européenne.

Si chauvinisme il y a, il ne sera point français, puïsqu’il s’agit d’une traduction-adaptation du Dictionnaire de l’Université d’Oxford. Petit par le prix et la taille,copieux par son contenu, il se compare sans rougir à la concurrence, mais c’est leseul à ce prix (240 F prix maximum, 2 volumes avec étui).

Une référence commode pour tout ce qui touche à la musique. Le seul reprochenotable que je formule concerne l’iconographie, parfois un peu pauvre; songeonsque l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, considérée en son temps commeexplosive par le texte, n’a survécu jusqu’à nous que par ses incomparables volumesde planches.

Ce dictionnaire fait partie de la collection BOUQUINS chez Robert LAFFONT. Onpourra aussi s’intéresser aux autres dictionnaires de la collection, les sujets souventinsolites valent le détour.

Les dossiers de l’ACME

J.P. Brevan.

Au dernier salon Photo-Vidéo-Son (où était le son?), j’ai découvert l’ACME IpourAtelier Créatif de Musique Electroacoustique). Cette organisation belge (ACME, 99av. du Cor de Chasse - B-1 170 Bruxelles) édite un journal périodique (les “Cahiersde l’ACME”), diffusé au prix de 270 F les 15 numéros, aInsi qu’un certain nombred’ouvrages (“les dossiers de l’ACME”) couvrant:

- les microphones et techniques d’enregistrement (2 tomes),- les effets et processeurs (2 tomes),- le système MIDI (3 tomes),- un lexique d’informatique musicale,- le “Manuel de survie” du musicien en studio,- le Time Code, théorie et pratique (2 tomes).

Ces brochure d’une cinquantaine de pages au format de AFDERS Confidences sontvendues entre 75 et 95 F, frais d’envoi inclus.

Des ouvrages de base (généralement en anglais) sont également disponibles sur lesmêmes sujets, ainsi que sur l’enregistrement numérique, le RDAT, etc...

J.M.G.

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AFDERS INFORMATIONS

La ligne téléphonique “Spéciale AFDERS”

- la capacité électrique,- la tension (celle des piles zinc-mercure étant un peu faible),- le prix (ou mieux, le rapport prix/capacité électrique).

Partant du fait que les dimensions sont normalisées, et faciles à mesurer, nousprésentons un tableau des tailles courantes, des caractéristiques, et de quelquesdénominations d’équivalents:

Lorsque cette ligne, attribuée au siège de l’Association, o été décidée, elle nedevait servir qu’à informer les membres sur les dates et les programmes desréunions de l’AFDERS; et dans cette intention, avait été acquis un magnifiquerépondeur, identique à celui des cinémas.

Cependant, on avait méconnu le rôle fondamental d’une telle ligne, sans, rapportavec la mission étroite de dates et d’horaires. L’AFDERS ayant été inscrite auxannuaires et au Minitel dans le chapitre “Studios”, ce rôle s’est rapidement étenduà la fourniture de toute information ou aide pour toute question se rapportant audomaine de l’électro-acoustique. C’est que les correspondants reconnaissent, cequi est exact, ne pas savoir à qui s’adresser pour cela, en l’absence de toutestructure d’accueil syndicale ou professionnelle, en Franco, destinée au public.

C’est dans un très large éventail de questions que se situent les correspondants,dont l’ênumération excèderait la place impartie. Il va de tout problème lié auxactivités indiquées dans le nom même de I’AFDERS - choix de matériels, marques,prix, techniques de prise de son, conseils pratiques, livres et revues à lire - jusqu’àl’orientation des jeunes, choix des filières (rares, hélas), cours et compléments àacquérir, etc.

La part créative du son est présente également lorsque des groupes et artistes detous niveaux nous consultent pour entreprendre la réalisation d’une maquette:studio ou moyens personnels? Des listes de studios leur sont envoyées sinêcessaïre; et il est même arrivê récemment d’envoyer à des comédiens des listesde studios spécialisés dans le doublage télévision...

Certes, il est possible de consulter l’Association par lettre, mais le correspondantveut en général une réponse rapide, ce que permet la voie téléphonique. Et surtout,il est particulièrement sensible â un contact humain pour y épancher l’objet de sapassion: S.O.S AFDERS ou S.O.S Amitié ?

Ref. Ø (mm) h (mml V (volt) capacitémA.h

technologie équivalents

362 7,9 2,1 1,5 ? argent 432

397 7,9 2,6 1,5 ? argent 536

392312

7,97,9

3,63,6

1,51,4

4570

argentmercure

02,41,47,547

393RM13H

7,97,9

5,45,4

1,51,35

75100

argentmercure NR48

391 11,6 2,1 1,5 48 argent 91.381,533

389LR 54

11,611,6

3,13,05

1,51,5

8040

argentalcaline

49,390,534

350400

11,611,6

3,63,5

1,51,35

10070

argentmercure

344,529

386LR 43

11,611,6

4,24,2

1,51,5

12080

argentalcaline

548

357LR 44675

11,611,611,6

5,45,45,4

1,51,51,35

130100220

argentalcalinemercure

A76,541

WH3,MR44

PX 625 16 6,2 1,35 400 mercure MR9

TABLEAU COMPARATIF DES TYPES COURANTS e 1~ïI~h

Dictionnaire Encyclopédique de la musique

M.F. Ceci permet aussi de comprendre pourquoi telle pile n’a pas duré aussi longtempsque telle autre, plus ou moins “équivalente”. Nous espérons que ce tableau vouspermettra de vous y retrouver dans la jungle des prix et des équivalences.

Le cas du lithium

De nos jours, la masse de savoir est si considérable que le terme “encyclopédie”est presque péjoratif: on pense â une présentation d’informations de grandesurface, mais de bien faible profondeur, tout juste bonne â fournir des référencespour une étude plus sérieuse.

Enfin un code de référence intelligent! c’est tellement rare qu’il fallait le souligner.Les deux premiers chiffres donnent le diamètre de la pile en mm, et les deuxsuivants l’épaisseur en 1/10 de mm, exemple:

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8 17

réf. 1616: diamètre Ø = 16 mm, épaisseur = 1,6 mm.

Nous présentons un tableau des capacités de quelques modèles. Comme la tensionest de 3V, ces chiffres sont à doubler pour se comparer au tableau précédent 1=1,5 V):

Référence Ø (mm) h (mm) capacité(mA.h)

V (voICI

1616 16 1.6 ? 3

1620 16 2,0 60 3

2016 20 1,6 70 3

2020 20 2,0 100 3

2025 20 2,5 140 3

2032 20 3,2 180 3

2420 24 2,0 120 3

2430 24 3,0 250 3

TABLEAU COMPARATIF DES PILES AU LITHIUM

Conseils

C’est évident, mais cela va mieux en le disant.

Le pôle + de la pile est (sauf exception) au boitier de la pile et le - au centre, c’estl’inverse des piles habituelles.

Mesurer la tension d’une pile à vide pour en apprécier l’état, c’est bien; faire cettemesure si possible lorsque la pile débite, c’est mieux. Une pile doit généralementêtre changée lorsque sa tension a chuté au 2/3 du nominal.

N’utilisez des piles au mercure que si la notice en fait état (tension plus faible).

Afin d’obtenir de bons contacts, nettoyez la pile et les contacts à l’alcool.

Respectez l’environnement, ne jetez pas les piles-bouton, surtout les piles aumercure!, déposez les dans les bacs de récupération chez les revendeurs.

Si votre revendeur hésite dans les références, donnez lui une photocopie de cetarticle.

Enfin, j’ai constaté que les magasins TANDY ont souvent des prix concurrentielsdans ce domaine, comme dans bien d’autres (publicité absolument désintéressée).

Figure 2: Exemple de l’oscillateur à un degré de liberté.

On retiendra de ces diverses considérations, que l’on a le choix entre diversesanalogies, certaines se révélant plus utiles que d’autres selon les domainesd’activité. Compte-tenu de ce qui précède, il faudra donc se garder de donner unsens physique aux analogies, l’objectif essentiel étant, pour le concepteur, de serapporter à un système qui lui soit familier.

L’analogie force-courant pourra être choisie en raison de la similitude de structuredes circuits équivalents, et l’on pourra repasser à l’analogie force-tension enremplaçant:

- des éléments en série par des éléments en parallèle (et réciproquement),- une tension par un courant,- un courant par une tension,- une inductance par une capacité,- une capacité par une inductance.

Saviez-vous qu’en faisant cela vous veniez d’appliquer le principe de dualité de Sirede Vilar (1901), comme M. Jourdain faisait de la prose ?

J.M. Grandemange.

Oscillateur Force-Courant Force-Tension

L=rn

J.P. BREVAN.

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16 g

3. De même pour les amortisseurs: si on les met en parallèle, ils seront deux foisplus efficaces, alors que deux résistances en parallèle seront moitié plus efficacesqu’une seule... L’analogie Force-Tension demandera également que, à deux massesen parallèle, corresponde deux inductances en série.

On en conclura que dans l’analogie force-tension, à des éléments mécaniques enparallèle on fera correspondre des éléments électriques en série, et réciproquement.Dés que le circuit se complexifiera, il faudra abandonner toute idée d’interprétationintuitive...

Passons maintenant à l’analogie Force-Courant...

- De même qu’il y a conservation de la force le long d’une chaine mécanique, il ya conservation du courant le long d’un circuit électrique (fermé et sans dérivation).

- Si nous considérons maintenant unnoeud mécanique, la loi fondamentalede la mécanique nous enseigne que lasomme de toutes les force s’exerçanten ce noeud est égale à O. Il en va demême de tous les courants aboutissantau noeud électrique analogue, enapplication de la loi de Kirchhoff.

- La puissance, en mécanique, c’est leproduit de la force par la vitesse, lapuissance en électrique, c’est le produitde l’intensité par la tension: dans cetteanalogie, la tension sera doncl’analogue de la vitesse. On observeraque, en mécanique, la somme desvitesses le long d’un circuit mécaniquefermé est nul, et qu’il en va de mêmede la somme des tensions le long d’uncircuit électrique fermé.

- L’analogie masse en un point/condensateur placé entre ce point et la masse estpeut-être moins évident à appréhender. Toutefois, vous observerez tous les joursque pour exercer une force sur une masse, il faut prendre appui sur quelquechose... un bâti par exemple (essayez de pousser une voiture en cas de verglas...>.Il en résulte que l’analogue de la masse étant la capacité, une de ses bornes seraobligatoirement au correspondant électrique du bâti, donc à la masse.

On obtiendra donc, dans le cas de l’analogie Force-Courant, une bien meilleureanalogie entre l’allure du circuit analogue et le schéma de principe du circuitmécanique à étudier.

RECREAT~ONACOUSTIQUE

Une locomotive possède une sirène sinusoïdale de fréquence f. Elle roule à vitesseconstante sur une voie rectiligne, en l’absence de vent. Un observateur immobile à côtéde la voie mesure la fréquence de la sirène à f + 55 Hz alors que la locomotive serapproche, puis à f - 50 Hz alors qu’elle s’éloigne.

1 O) Donner la vitesse de la locomotive et la fréquence f de la sirène (prendre pour vitessedu son c = 340 mIs).

2°) Si la locomotive subit à présent un vent contraire de 10 m/s, quelles sont lesfréquences mesurées par l’observateur?

3°) La locomotive siffle à l’arrêt, sans vent, et c’est l’observateur qui se déplace le longde la voie à la vitesse de la locomotive au 1 0)~ Quelles sont les fréquences mesurées parl’observateur?

Récréation mathématique: solution du problème posé dans le N°31.

Trouver la limite de l’expression:

1+1+

1+....

Appelons a, l’expression obtenue en s’arrêtant au n0

””’ trait de fraction:

a~= 1+1+

1+....

La suite a~vérifie la récurrence:

a,=1 a5=2

a, = 1 +

- 1

n traits de fractions

Si une limite I existe lorsque n tend vers l’infini, elle vérifie donc:

= 1 + 1/1

1 +

12 - I - 1 = O ,dont la solution positive est:

= = = 1,618034...2

,qui est le nombre d’or cher à de nombreuses techniques. On prouverait que l’expressiontend bien vers cette limite. Bravo à un jeune lecteur récidiviste qui o fourni la solution.

J.P.B.

Mécanique

/O\

L4~\~ Electricité

/\

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10 lE

COMPRENDREL’ELECTRO-ACOUST~QUE(16)

Nous avons évoqué dans AFDERS Confidences N°32, le fait que certains facteursd’amortissement (correspondant à des coefficients de surtension de l’ordre de 1,1à 1,2, pouvaient simultanément optimiser le rendement et la tenue en puissance.Nous allons aborder ces deux points dans le présent article.

Rendement d’un haut-oarleur

Le rendement d’un haut-parleur est le rapport entre l’énergie acoustique rayonnée~A et l’énergie électrique P~fournie. On peut décomposer ce rendement en deuxtermes, l’un i~, constant et que l’on appellera “rendement de référence”, et l’autreR(w), qui exprime la dépendance du rendement par rapport à la fréquence, et quicorrespond à la réponse en fréquence déterminée dans les précédents numéros:

= i70.R(w)

Le rendement de référence est celui qui est donné dans les notices desconstructeurs, Il se rapporte généralement à une émission dans un demi-espace (2nstéradians), à l’image de l’émission d’un H.P. encastré dans un mur infini.

La valeur ij~dépend des seuls paramètres du H.P. et exprime le rendement dans lagamme de fréquences où le niveau sonore ne dépend plus significativement de lafréquence, soit suffisamment au-dessus de la résonance. Je me bornerai à exprimerla formule donnant ij~en fonction des paramètres du haut-parleur sans la démontrer(nous le ferons dans un prochain numéro si nous recevons suffisamment dedemandes...):

‘10 = ____________

c3.QES

où: 0ES est le facteur de surtension (électrique) du H.P. Nous reviendrons sur ce

point.VAS, volume d’air équivalent à la raideur du HP est exprimé en m3.f5 est la fréquence de résonance du HP,c est la vitesse de propagation des ondes acoustiques.

On peut également exprimer le rendement en db (à 1W/lm), de la manièresuivante:

~0(dB) = 112 + 1O.Logq0Faites l’exercice avec le HP 1ON51 1 do Focal: fs = 29,8 Hz, VAS = 0,121 m3, Q55= 0,40. On obtient: ,~, = 0,0077 (arrondi à 0,8% dans la doc), et i~,1dB) =

90,875 (arrondi à 90,9 dB dans la doc).

SFE - Août 1929) d’avoir attiré l’attention sur l’intérêt de l’analogie force - courantet vitesse - tension, à l’encontre de celle de Maxwell (force-tension et vitesse-courant).

Dans son cours d’électro-acoustique de l’école supérieure d’électricité (1963), G.Ney présente les inconvénients et avantages des deux analogies, synthétisées ci-après:

Grandeurs mécaniques Grandeurs électriques

Analogie F - V Analogie F -

Force Tension CourantVitesse Courant TensionCoeff. de frottement Résistance ConductanceSouplesse Capacité InductanceMasse Inductance CapacitéDéplacement Charge Flux magnétiqueImpulsion ou quantité de Flux magnétique Quantité d’électricitémouvementEnergie cinétique Energïe magnétique Energie électrostatiqueEnergie potentielle Energie

électrostatiqueEnergie magnétique

Récapitulation des analooies

A titre d’exemple, l’inductance est assimilable à une masse, du fait qu’elles’oppose à la variation du courant dans un circuit sous tension comme la masses’oppose à la variation de vitesse qu’on cherche à lui imposer. On comprend alorsl’analogie retenue dans la correspondance Force-Tension. Mais on peut aussiobserver que la capacité s’oppose à la variation d’une tension (ceux qui ont eu àconcevoir une alimentation le savent bien...).

La similitude des formules ne suffit donc pas à décider de l’analogie la pluspratique... L’analogie force-tension étant la plus utilisée, on s’amusera ci-après àen montrer les inconvénients, et à valoriser l’analogie force-courant:

1. L’équivalent électrique du bâti de vitesse nulle dans l’analogie force-tension estun élément où le courant est constamment nul, qui peut donc être supprimé sansperturbation du circuit. N’est-ce pas choquant lorsqu’on sait l’importance d’uneenceinte massive servant de référentiel? Lui trouver comme équivalent électriqueun corps au potentiel 0, comme dans l’analogie force-intensité, est tout de mêmeplus satisfaisantl

2. Que l’analogue d’un ressort soit un condensateur, d’accord, mais que l’analoguede deux ressorts en parallèle soit deux condensateurs en série conduit à ce quecircuit analogue et circuit mécanique soient très différents. Il est préférable de lesreprésenter par deux inductances en parallèle, comme dans l’analogie force-intensité.

4 n2

.f5

3.VAS

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ANALOGIES ELECTRO-MECANIQUES

Vous avez peut-être observé que dans notre série d’articles sur l’électro-acoustique, il n’était pas beaucoup question de “circuits équivalents”, comme il enfleurit dans la majorité des articles consacrés au sujet.

C’est qu’en dehors de la force exercée sur la bobine, qui est d’origine électro-mécanique, il y o essentiellement de la mécanique dans notre système, une masseen mouvement, qui excite une masse d’air... Il m’est donc apparu plus “parlant”,plus “physique”, de m’exprimer en mécanicien plutôt qu’en électricïen, et demontrer que tout découlait des lois de la mécanique en général et de l’expressionF = my en particulier.

Toutefois, comme les systèmes de haut-parleurs sont destinés à constituer ledernier maillon d’une chaîne essentiellement gérée par électriciens et électroniciens,il est apparu utile de ramener les systèmes mécaniques et acoustiques à unsystème électrique équivalent. Il est possible alors à l’électricien de travailler dansson domaine de compétence, voire même d’apporter l’appui de ses modèles aumécanicien, qui risque de se perdre dans les méthodes mathématiques classiquesdés lors que le système à étudier devient un peu complexe.

Un deuxième intérêt de ces systèmes équivalents est de pouvoir mettre en sériefiltres électriques et haut-parleurs et de concevoir cet ensemble comme un tout.

Ce parallèlisme constant que l’on peut établir entre les concepts, définitions, etpropriétés de l’acoustique, de l’électromagnétisme et de l’électro-technique trouveses raisons non pas dans les phénomènes eux-mêmes, qui sont de naturedifférente, mais dans leur modèle, c’est à dire leur description mathématique, unmodèle étant ce qu’il y a de commun aux descriptions des différents phénomènesphysiques lorsque l’on dépouille ces derniers de toutes leurs différences.

Analogie, d’accord, mais entre quoi et quoi? Ici encore, les revues spécialiséessautent à pieds joints au-dessus de la difficulté. Plusieurs choix sont en effetpossibles selon que l’on ramène le système mécanique à un système électrique ense basant sur une similitude de formules, ou une similitude de lois physiques.

Si vous prenez l’annexe “analogies” rédigée par J. Foret dans “le livre destechniques du son”, tome 2, vous noterez que l’auteur associe Tension et Force,Intensité et Vitesse, lnductance et Masse, Condensateur et Compliance...

Cette analogie (dite Force-Tension) est la plus ancienne. Nous la devons à Maxwell,qui vers 1860, proposa une analogie entre condensateur électrique et ressort:

- charge q du condensateur —~ allongement x du ressort- tension V aux bornes —~‘ force de tension F = kx où k est la raideur,- courant électrique j = dq/dt —~ vitesse u = dx/dt, etc...

Arrivé à ce point, quelques observations s’imposent:- Le rendement est inversement proportionnel à Q. Les HP à haut rendement serontdonc à Q faible et nous avons vu qu’un Q faible conduisait à une baisse rapide deniveau dans le grave. Rendement élevé et réponse dans le grave ne font pas bonménage!- Le rendement est proportionnel à la fréquence de résonance au cube: fréquencede résonance basse et rendement élevé ne font pas bon ménage!- Le rendement est proportionnel au VAS du H.P. Rendement et caisses de faiblevolume ne feront pas bon ménage!

Rien à faire, on ne tourne pas les lois physiques!

Remarque sur les mesures de rendement des revues spécialisées:

La puissance acoustique rayonnée ~A est le produit de la puissance électriquefournie par le rendement. Pour éviter toute perturbation due à la variationd’impédance du HP autour de la résonance, on ne s’intéresse pas à la puissanceélectrique réelle fournie par l’amplificateur, mais à la puissance qui serait dissipéedans le HP en supposant sa membrane immobilisée, et on considère que cettepuissance est en première approximation proportionnelle au carré de la tension desortie de l’ampli.

C’est ainsi que les revues spécialisées qui cherchent à mesurer le rendement d’uneenceinte â une puissance de 1 Watt se bornent à leur imposer une tension de sortienormalisée de 2,83 V, telle que:

P = U2/R = (2,83)2/80 = 1 Watt

et donnent le résultat mesuré, quitte à introduire des commentaires dans le textedu banc d’essai lorsque l’impédance (chahutée) de l’enceinte s’éloigne de ces 8 0nominaux.

Rendement d’un H.P. placé en enceinte close

La formule est la même, ce qui change, c’est:

- la fréquence de résonance, qui passe de f5 à f~:= f5.(1 + VAS/Ve),

où VB est le volume de l’enceinte (B pour “boite” ou “box”)

- la compliance, qui passe de VAS à VAC:

V~/VAc= (k + k’)/k = 1 + VAS/VBoù k est la raideur du H.P. et k’ celle de l’air.

- le coefficient de surtension, qui passe de Q~à QEC:

(cf. N°24)

On doit à un français, Darrieus (Modèles mécaniques en électrotechnique, bulletin~EC = QES~t~+ VAS/Ve)

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Si l’on écrit i~ K~f33.V8,ce qui fait apparaitre la fréquence de coupure à -3db et

le volume V~de la boite, on fait apparaitre un facteur K~appelé “facteur de mériteen rendement”, qui s’exprime comme suit:

VAC 4ff2 1

K~= ______ _____ ___________

Q~c V8 c3(~

3/~c)

3.QTc

0TC est tel que 1

/~TC =11~

Ec+1

/~Mc, où ~Mc est lié aux pertes mécaniques ouacoustiques. VAÇ/Va dépend de la présence et des propriétés de capitonnage et deremplissage de l’enceinte.

En pratique, le produit (QTC/QEc).(VAC/VBl est de l’ordre de 1, ce qui fait apparaitreune dépendance du facteur de mérite de ~Tç et ~

3/~C, elle même fonction de Q~~:

= VA +~ A2+ 4)/2, où A = 1/QTC

2- 2

On obtient alors:

(cf. N°24)

~TC ~3

/~C 1/((f3/f~l3.QT~)

0,5 1,554 0,5330,707 1,000 1,4140,9 0,829 1,9471,0 0,786 2,0581,1 0,757 2,0981,2 0,736 2,0921,3 0,720 2,0581,5 0,699 1,949

On observe que le facteur de mérite passe bien par un maximum pour Q = 1,1 etprend alors une valeur voisine de 2.1 08 (le facteur 4r,21c3 est égal à 9,64.1 o~dansl’air). Nous avons montré la première partie de notre affirmation du N°32.Abordons maintenant la tenue en puissance.

Tenue en Duissance d’un H.P.

Deux termes sont susceptibles d’être limitatifs en ce qui concerne la tenue enpuissance d’un HP, le premier correspond à la tenue en température de la bobine,l’autre est atteint lorsque l’élongation du HP atteint la limite (notée ~ dans lesdocumentations) du comportement linéaire du HP. On pourra certes allersensiblement au-delà de X,,,,~,mais ce sera avec de la distorsion. Limitons nous àce deuxième terme limitatif et prenons X,,,.~,comme valeur limite du déplacement.

La puissance acoustique correspondant à ce déplacement limite est égale, pour le

HP seul, à:

~AR = (41r3pIc).(fS4.Vd2).x~,,2

où: c est la célérité du son dans l’air (340 m/s)p est la masse volumique de l’air (1,3 kglm3(Vd est le volume d’air déplacé par le cône, soit le produit de la surfaceeffective de radiation Sd du haut-parleur, par le déplacement ~~ est la valeur maximale de l’élongation relative du HP autour de larésonance (valeur maximale du facteur d’amplification dynamique vu dansle N°20).

HP monté dans l’enceinte, la fréquence de résonance ~ devient ~ il en résulte uneaugmentation de la puissance acoustique. Comme précédemment, il est possiblede faire apparaitre un “facteur de mérite” en écrivant:

= KP.f3

4.Vd

2, avec: K8 = (4,T3p/c).(f~/f3)4.x,,,~.2

~C/~3 est essentiellement fonction de Q~-~(cf. ci-dessus), et x,,,~,est relié à 0TC par

la formule:x,,, = I ~ - 0,25)

Procédons à une application numérique pour quelques valeurs de QTC:

0TC K~

0,707 0,470,90 0,851,00 0,931,10 0,951,20 0,931,50 0,78

On observe dans ce tableau qu’ici encore le facteur de mérite en puissance estmaximal pour un ~Tc de l’ordre de 1,1, ce qui confirme notre deuxième affirmation.

La puissance électrique nécessaire pour obtenir cette puissance acoustique seratout simplement le rapport entre la puissance acoustique et le rendement évaluéprécédemment. Cette puissance électrique sera à comparer à la capacité dedissipation thermique de la bobine: si la puissance électrique correspondant à ladestruction de la bobine est supérieure à la puissance électrique ainsi calculée,l’enceinte distordra avant de rendre l’âme. Dans le cas contraire, méfiance...

On déduira volontiers de toutes ces considérations que les enceintes closes devrontêtre conçues pour atteindre un 0

TÇ de l’ordre de 0,7 à 1,1, la légère suroscillationapparaissant au-delà de 0,5 restant tout à fait acceptable. Pour la recette decuisine, je ne peux que vous renvoyer au numéro 24. Si vous le souhaitez, nousferons une synthèse à l’issue de cette série d’articles.A suivre... J.M. GRANDEMANGE.

Exprimons à nouveau le rendement du HP monté dans sa boite:

4ir2.fC3.VAC 4n2.fc3.VAS.VBI7~ = =

c3.Q8~ c3.QEC.(VAS + V8)

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Si l’on écrit i~ K~f33.V8,ce qui fait apparaitre la fréquence de coupure à -3db et

le volume V~de la boite, on fait apparaitre un facteur K~appelé “facteur de mériteen rendement”, qui s’exprime comme suit:

VAC 4ff2 1

K~= ______ _____ ___________

Q~c V8 c3(~

3/~c)

3.QTc

0TC est tel que 1

/~TC =11~

Ec+1

/~Mc, où ~Mc est lié aux pertes mécaniques ouacoustiques. VAÇ/Va dépend de la présence et des propriétés de capitonnage et deremplissage de l’enceinte.

En pratique, le produit (QTC/QEc).(VAC/VBl est de l’ordre de 1, ce qui fait apparaitreune dépendance du facteur de mérite de ~Tç et ~

3/~C, elle même fonction de Q~~:

= VA +~ A2+ 4)/2, où A = 1/QTC

2- 2

On obtient alors:

(cf. N°24)

~TC ~3

/~C 1/((f3/f~l3.QT~)

0,5 1,554 0,5330,707 1,000 1,4140,9 0,829 1,9471,0 0,786 2,0581,1 0,757 2,0981,2 0,736 2,0921,3 0,720 2,0581,5 0,699 1,949

On observe que le facteur de mérite passe bien par un maximum pour Q = 1,1 etprend alors une valeur voisine de 2.1 08 (le facteur 4r,21c3 est égal à 9,64.1 o~dansl’air). Nous avons montré la première partie de notre affirmation du N°32.Abordons maintenant la tenue en puissance.

Tenue en Duissance d’un H.P.

Deux termes sont susceptibles d’être limitatifs en ce qui concerne la tenue enpuissance d’un HP, le premier correspond à la tenue en température de la bobine,l’autre est atteint lorsque l’élongation du HP atteint la limite (notée ~ dans lesdocumentations) du comportement linéaire du HP. On pourra certes allersensiblement au-delà de X,,,,~,mais ce sera avec de la distorsion. Limitons nous àce deuxième terme limitatif et prenons X,,,.~,comme valeur limite du déplacement.

La puissance acoustique correspondant à ce déplacement limite est égale, pour le

HP seul, à:

~AR = (41r3pIc).(fS4.Vd2).x~,,2

où: c est la célérité du son dans l’air (340 m/s)p est la masse volumique de l’air (1,3 kglm3(Vd est le volume d’air déplacé par le cône, soit le produit de la surfaceeffective de radiation Sd du haut-parleur, par le déplacement ~~ est la valeur maximale de l’élongation relative du HP autour de larésonance (valeur maximale du facteur d’amplification dynamique vu dansle N°20).

HP monté dans l’enceinte, la fréquence de résonance ~ devient ~ il en résulte uneaugmentation de la puissance acoustique. Comme précédemment, il est possiblede faire apparaitre un “facteur de mérite” en écrivant:

= KP.f3

4.Vd

2, avec: K8 = (4,T3p/c).(f~/f3)4.x,,,~.2

~C/~3 est essentiellement fonction de Q~-~(cf. ci-dessus), et x,,,~,est relié à 0TC par

la formule:x,,, = I ~ - 0,25)

Procédons à une application numérique pour quelques valeurs de QTC:

0TC K~

0,707 0,470,90 0,851,00 0,931,10 0,951,20 0,931,50 0,78

On observe dans ce tableau qu’ici encore le facteur de mérite en puissance estmaximal pour un ~Tc de l’ordre de 1,1, ce qui confirme notre deuxième affirmation.

La puissance électrique nécessaire pour obtenir cette puissance acoustique seratout simplement le rapport entre la puissance acoustique et le rendement évaluéprécédemment. Cette puissance électrique sera à comparer à la capacité dedissipation thermique de la bobine: si la puissance électrique correspondant à ladestruction de la bobine est supérieure à la puissance électrique ainsi calculée,l’enceinte distordra avant de rendre l’âme. Dans le cas contraire, méfiance...

On déduira volontiers de toutes ces considérations que les enceintes closes devrontêtre conçues pour atteindre un 0

TÇ de l’ordre de 0,7 à 1,1, la légère suroscillationapparaissant au-delà de 0,5 restant tout à fait acceptable. Pour la recette decuisine, je ne peux que vous renvoyer au numéro 24. Si vous le souhaitez, nousferons une synthèse à l’issue de cette série d’articles.A suivre... J.M. GRANDEMANGE.

Exprimons à nouveau le rendement du HP monté dans sa boite:

4ir2.fC3.VAC 4n2.fc3.VAS.VBI7~ = =

c3.Q8~ c3.QEC.(VAS + V8)

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ANALOGIES ELECTRO-MECANIQUES

Vous avez peut-être observé que dans notre série d’articles sur l’électro-acoustique, il n’était pas beaucoup question de “circuits équivalents”, comme il enfleurit dans la majorité des articles consacrés au sujet.

C’est qu’en dehors de la force exercée sur la bobine, qui est d’origine électro-mécanique, il y o essentiellement de la mécanique dans notre système, une masseen mouvement, qui excite une masse d’air... Il m’est donc apparu plus “parlant”,plus “physique”, de m’exprimer en mécanicien plutôt qu’en électricïen, et demontrer que tout découlait des lois de la mécanique en général et de l’expressionF = my en particulier.

Toutefois, comme les systèmes de haut-parleurs sont destinés à constituer ledernier maillon d’une chaîne essentiellement gérée par électriciens et électroniciens,il est apparu utile de ramener les systèmes mécaniques et acoustiques à unsystème électrique équivalent. Il est possible alors à l’électricien de travailler dansson domaine de compétence, voire même d’apporter l’appui de ses modèles aumécanicien, qui risque de se perdre dans les méthodes mathématiques classiquesdés lors que le système à étudier devient un peu complexe.

Un deuxième intérêt de ces systèmes équivalents est de pouvoir mettre en sériefiltres électriques et haut-parleurs et de concevoir cet ensemble comme un tout.

Ce parallèlisme constant que l’on peut établir entre les concepts, définitions, etpropriétés de l’acoustique, de l’électromagnétisme et de l’électro-technique trouveses raisons non pas dans les phénomènes eux-mêmes, qui sont de naturedifférente, mais dans leur modèle, c’est à dire leur description mathématique, unmodèle étant ce qu’il y a de commun aux descriptions des différents phénomènesphysiques lorsque l’on dépouille ces derniers de toutes leurs différences.

Analogie, d’accord, mais entre quoi et quoi? Ici encore, les revues spécialiséessautent à pieds joints au-dessus de la difficulté. Plusieurs choix sont en effetpossibles selon que l’on ramène le système mécanique à un système électrique ense basant sur une similitude de formules, ou une similitude de lois physiques.

Si vous prenez l’annexe “analogies” rédigée par J. Foret dans “le livre destechniques du son”, tome 2, vous noterez que l’auteur associe Tension et Force,Intensité et Vitesse, lnductance et Masse, Condensateur et Compliance...

Cette analogie (dite Force-Tension) est la plus ancienne. Nous la devons à Maxwell,qui vers 1860, proposa une analogie entre condensateur électrique et ressort:

- charge q du condensateur —~ allongement x du ressort- tension V aux bornes —~‘ force de tension F = kx où k est la raideur,- courant électrique j = dq/dt —~ vitesse u = dx/dt, etc...

Arrivé à ce point, quelques observations s’imposent:- Le rendement est inversement proportionnel à Q. Les HP à haut rendement serontdonc à Q faible et nous avons vu qu’un Q faible conduisait à une baisse rapide deniveau dans le grave. Rendement élevé et réponse dans le grave ne font pas bonménage!- Le rendement est proportionnel à la fréquence de résonance au cube: fréquencede résonance basse et rendement élevé ne font pas bon ménage!- Le rendement est proportionnel au VAS du H.P. Rendement et caisses de faiblevolume ne feront pas bon ménage!

Rien à faire, on ne tourne pas les lois physiques!

Remarque sur les mesures de rendement des revues spécialisées:

La puissance acoustique rayonnée ~A est le produit de la puissance électriquefournie par le rendement. Pour éviter toute perturbation due à la variationd’impédance du HP autour de la résonance, on ne s’intéresse pas à la puissanceélectrique réelle fournie par l’amplificateur, mais à la puissance qui serait dissipéedans le HP en supposant sa membrane immobilisée, et on considère que cettepuissance est en première approximation proportionnelle au carré de la tension desortie de l’ampli.

C’est ainsi que les revues spécialisées qui cherchent à mesurer le rendement d’uneenceinte â une puissance de 1 Watt se bornent à leur imposer une tension de sortienormalisée de 2,83 V, telle que:

P = U2/R = (2,83)2/80 = 1 Watt

et donnent le résultat mesuré, quitte à introduire des commentaires dans le textedu banc d’essai lorsque l’impédance (chahutée) de l’enceinte s’éloigne de ces 8 0nominaux.

Rendement d’un H.P. placé en enceinte close

La formule est la même, ce qui change, c’est:

- la fréquence de résonance, qui passe de f5 à f~:= f5.(1 + VAS/Ve),

où VB est le volume de l’enceinte (B pour “boite” ou “box”)

- la compliance, qui passe de VAS à VAC:

V~/VAc= (k + k’)/k = 1 + VAS/VBoù k est la raideur du H.P. et k’ celle de l’air.

- le coefficient de surtension, qui passe de Q~à QEC:

(cf. N°24)

On doit à un français, Darrieus (Modèles mécaniques en électrotechnique, bulletin~EC = QES~t~+ VAS/Ve)

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10 lE

COMPRENDREL’ELECTRO-ACOUST~QUE(16)

Nous avons évoqué dans AFDERS Confidences N°32, le fait que certains facteursd’amortissement (correspondant à des coefficients de surtension de l’ordre de 1,1à 1,2, pouvaient simultanément optimiser le rendement et la tenue en puissance.Nous allons aborder ces deux points dans le présent article.

Rendement d’un haut-oarleur

Le rendement d’un haut-parleur est le rapport entre l’énergie acoustique rayonnée~A et l’énergie électrique P~fournie. On peut décomposer ce rendement en deuxtermes, l’un i~, constant et que l’on appellera “rendement de référence”, et l’autreR(w), qui exprime la dépendance du rendement par rapport à la fréquence, et quicorrespond à la réponse en fréquence déterminée dans les précédents numéros:

= i70.R(w)

Le rendement de référence est celui qui est donné dans les notices desconstructeurs, Il se rapporte généralement à une émission dans un demi-espace (2nstéradians), à l’image de l’émission d’un H.P. encastré dans un mur infini.

La valeur ij~dépend des seuls paramètres du H.P. et exprime le rendement dans lagamme de fréquences où le niveau sonore ne dépend plus significativement de lafréquence, soit suffisamment au-dessus de la résonance. Je me bornerai à exprimerla formule donnant ij~en fonction des paramètres du haut-parleur sans la démontrer(nous le ferons dans un prochain numéro si nous recevons suffisamment dedemandes...):

‘10 = ____________

c3.QES

où: 0ES est le facteur de surtension (électrique) du H.P. Nous reviendrons sur ce

point.VAS, volume d’air équivalent à la raideur du HP est exprimé en m3.f5 est la fréquence de résonance du HP,c est la vitesse de propagation des ondes acoustiques.

On peut également exprimer le rendement en db (à 1W/lm), de la manièresuivante:

~0(dB) = 112 + 1O.Logq0Faites l’exercice avec le HP 1ON51 1 do Focal: fs = 29,8 Hz, VAS = 0,121 m3, Q55= 0,40. On obtient: ,~, = 0,0077 (arrondi à 0,8% dans la doc), et i~,1dB) =

90,875 (arrondi à 90,9 dB dans la doc).

SFE - Août 1929) d’avoir attiré l’attention sur l’intérêt de l’analogie force - courantet vitesse - tension, à l’encontre de celle de Maxwell (force-tension et vitesse-courant).

Dans son cours d’électro-acoustique de l’école supérieure d’électricité (1963), G.Ney présente les inconvénients et avantages des deux analogies, synthétisées ci-après:

Grandeurs mécaniques Grandeurs électriques

Analogie F - V Analogie F -

Force Tension CourantVitesse Courant TensionCoeff. de frottement Résistance ConductanceSouplesse Capacité InductanceMasse Inductance CapacitéDéplacement Charge Flux magnétiqueImpulsion ou quantité de Flux magnétique Quantité d’électricitémouvementEnergie cinétique Energïe magnétique Energie électrostatiqueEnergie potentielle Energie

électrostatiqueEnergie magnétique

Récapitulation des analooies

A titre d’exemple, l’inductance est assimilable à une masse, du fait qu’elles’oppose à la variation du courant dans un circuit sous tension comme la masses’oppose à la variation de vitesse qu’on cherche à lui imposer. On comprend alorsl’analogie retenue dans la correspondance Force-Tension. Mais on peut aussiobserver que la capacité s’oppose à la variation d’une tension (ceux qui ont eu àconcevoir une alimentation le savent bien...).

La similitude des formules ne suffit donc pas à décider de l’analogie la pluspratique... L’analogie force-tension étant la plus utilisée, on s’amusera ci-après àen montrer les inconvénients, et à valoriser l’analogie force-courant:

1. L’équivalent électrique du bâti de vitesse nulle dans l’analogie force-tension estun élément où le courant est constamment nul, qui peut donc être supprimé sansperturbation du circuit. N’est-ce pas choquant lorsqu’on sait l’importance d’uneenceinte massive servant de référentiel? Lui trouver comme équivalent électriqueun corps au potentiel 0, comme dans l’analogie force-intensité, est tout de mêmeplus satisfaisantl

2. Que l’analogue d’un ressort soit un condensateur, d’accord, mais que l’analoguede deux ressorts en parallèle soit deux condensateurs en série conduit à ce quecircuit analogue et circuit mécanique soient très différents. Il est préférable de lesreprésenter par deux inductances en parallèle, comme dans l’analogie force-intensité.

4 n2

.f5

3.VAS

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16 g

3. De même pour les amortisseurs: si on les met en parallèle, ils seront deux foisplus efficaces, alors que deux résistances en parallèle seront moitié plus efficacesqu’une seule... L’analogie Force-Tension demandera également que, à deux massesen parallèle, corresponde deux inductances en série.

On en conclura que dans l’analogie force-tension, à des éléments mécaniques enparallèle on fera correspondre des éléments électriques en série, et réciproquement.Dés que le circuit se complexifiera, il faudra abandonner toute idée d’interprétationintuitive...

Passons maintenant à l’analogie Force-Courant...

- De même qu’il y a conservation de la force le long d’une chaine mécanique, il ya conservation du courant le long d’un circuit électrique (fermé et sans dérivation).

- Si nous considérons maintenant unnoeud mécanique, la loi fondamentalede la mécanique nous enseigne que lasomme de toutes les force s’exerçanten ce noeud est égale à O. Il en va demême de tous les courants aboutissantau noeud électrique analogue, enapplication de la loi de Kirchhoff.

- La puissance, en mécanique, c’est leproduit de la force par la vitesse, lapuissance en électrique, c’est le produitde l’intensité par la tension: dans cetteanalogie, la tension sera doncl’analogue de la vitesse. On observeraque, en mécanique, la somme desvitesses le long d’un circuit mécaniquefermé est nul, et qu’il en va de mêmede la somme des tensions le long d’uncircuit électrique fermé.

- L’analogie masse en un point/condensateur placé entre ce point et la masse estpeut-être moins évident à appréhender. Toutefois, vous observerez tous les joursque pour exercer une force sur une masse, il faut prendre appui sur quelquechose... un bâti par exemple (essayez de pousser une voiture en cas de verglas...>.Il en résulte que l’analogue de la masse étant la capacité, une de ses bornes seraobligatoirement au correspondant électrique du bâti, donc à la masse.

On obtiendra donc, dans le cas de l’analogie Force-Courant, une bien meilleureanalogie entre l’allure du circuit analogue et le schéma de principe du circuitmécanique à étudier.

RECREAT~ONACOUSTIQUE

Une locomotive possède une sirène sinusoïdale de fréquence f. Elle roule à vitesseconstante sur une voie rectiligne, en l’absence de vent. Un observateur immobile à côtéde la voie mesure la fréquence de la sirène à f + 55 Hz alors que la locomotive serapproche, puis à f - 50 Hz alors qu’elle s’éloigne.

1 O) Donner la vitesse de la locomotive et la fréquence f de la sirène (prendre pour vitessedu son c = 340 mIs).

2°) Si la locomotive subit à présent un vent contraire de 10 m/s, quelles sont lesfréquences mesurées par l’observateur?

3°) La locomotive siffle à l’arrêt, sans vent, et c’est l’observateur qui se déplace le longde la voie à la vitesse de la locomotive au 1 0)~ Quelles sont les fréquences mesurées parl’observateur?

Récréation mathématique: solution du problème posé dans le N°31.

Trouver la limite de l’expression:

1+1+

1+....

Appelons a, l’expression obtenue en s’arrêtant au n0

””’ trait de fraction:

a~= 1+1+

1+....

La suite a~vérifie la récurrence:

a,=1 a5=2

a, = 1 +

- 1

n traits de fractions

Si une limite I existe lorsque n tend vers l’infini, elle vérifie donc:

= 1 + 1/1

1 +

12 - I - 1 = O ,dont la solution positive est:

= = = 1,618034...2

,qui est le nombre d’or cher à de nombreuses techniques. On prouverait que l’expressiontend bien vers cette limite. Bravo à un jeune lecteur récidiviste qui o fourni la solution.

J.P.B.

Mécanique

/O\

L4~\~ Electricité

/\

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8 17

réf. 1616: diamètre Ø = 16 mm, épaisseur = 1,6 mm.

Nous présentons un tableau des capacités de quelques modèles. Comme la tensionest de 3V, ces chiffres sont à doubler pour se comparer au tableau précédent 1=1,5 V):

Référence Ø (mm) h (mm) capacité(mA.h)

V (voICI

1616 16 1.6 ? 3

1620 16 2,0 60 3

2016 20 1,6 70 3

2020 20 2,0 100 3

2025 20 2,5 140 3

2032 20 3,2 180 3

2420 24 2,0 120 3

2430 24 3,0 250 3

TABLEAU COMPARATIF DES PILES AU LITHIUM

Conseils

C’est évident, mais cela va mieux en le disant.

Le pôle + de la pile est (sauf exception) au boitier de la pile et le - au centre, c’estl’inverse des piles habituelles.

Mesurer la tension d’une pile à vide pour en apprécier l’état, c’est bien; faire cettemesure si possible lorsque la pile débite, c’est mieux. Une pile doit généralementêtre changée lorsque sa tension a chuté au 2/3 du nominal.

N’utilisez des piles au mercure que si la notice en fait état (tension plus faible).

Afin d’obtenir de bons contacts, nettoyez la pile et les contacts à l’alcool.

Respectez l’environnement, ne jetez pas les piles-bouton, surtout les piles aumercure!, déposez les dans les bacs de récupération chez les revendeurs.

Si votre revendeur hésite dans les références, donnez lui une photocopie de cetarticle.

Enfin, j’ai constaté que les magasins TANDY ont souvent des prix concurrentielsdans ce domaine, comme dans bien d’autres (publicité absolument désintéressée).

Figure 2: Exemple de l’oscillateur à un degré de liberté.

On retiendra de ces diverses considérations, que l’on a le choix entre diversesanalogies, certaines se révélant plus utiles que d’autres selon les domainesd’activité. Compte-tenu de ce qui précède, il faudra donc se garder de donner unsens physique aux analogies, l’objectif essentiel étant, pour le concepteur, de serapporter à un système qui lui soit familier.

L’analogie force-courant pourra être choisie en raison de la similitude de structuredes circuits équivalents, et l’on pourra repasser à l’analogie force-tension enremplaçant:

- des éléments en série par des éléments en parallèle (et réciproquement),- une tension par un courant,- un courant par une tension,- une inductance par une capacité,- une capacité par une inductance.

Saviez-vous qu’en faisant cela vous veniez d’appliquer le principe de dualité de Sirede Vilar (1901), comme M. Jourdain faisait de la prose ?

J.M. Grandemange.

Oscillateur Force-Courant Force-Tension

L=rn

J.P. BREVAN.

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18 7

AFDERS INFORMATIONS

La ligne téléphonique “Spéciale AFDERS”

- la capacité électrique,- la tension (celle des piles zinc-mercure étant un peu faible),- le prix (ou mieux, le rapport prix/capacité électrique).

Partant du fait que les dimensions sont normalisées, et faciles à mesurer, nousprésentons un tableau des tailles courantes, des caractéristiques, et de quelquesdénominations d’équivalents:

Lorsque cette ligne, attribuée au siège de l’Association, o été décidée, elle nedevait servir qu’à informer les membres sur les dates et les programmes desréunions de l’AFDERS; et dans cette intention, avait été acquis un magnifiquerépondeur, identique à celui des cinémas.

Cependant, on avait méconnu le rôle fondamental d’une telle ligne, sans, rapportavec la mission étroite de dates et d’horaires. L’AFDERS ayant été inscrite auxannuaires et au Minitel dans le chapitre “Studios”, ce rôle s’est rapidement étenduà la fourniture de toute information ou aide pour toute question se rapportant audomaine de l’électro-acoustique. C’est que les correspondants reconnaissent, cequi est exact, ne pas savoir à qui s’adresser pour cela, en l’absence de toutestructure d’accueil syndicale ou professionnelle, en Franco, destinée au public.

C’est dans un très large éventail de questions que se situent les correspondants,dont l’ênumération excèderait la place impartie. Il va de tout problème lié auxactivités indiquées dans le nom même de I’AFDERS - choix de matériels, marques,prix, techniques de prise de son, conseils pratiques, livres et revues à lire - jusqu’àl’orientation des jeunes, choix des filières (rares, hélas), cours et compléments àacquérir, etc.

La part créative du son est présente également lorsque des groupes et artistes detous niveaux nous consultent pour entreprendre la réalisation d’une maquette:studio ou moyens personnels? Des listes de studios leur sont envoyées sinêcessaïre; et il est même arrivê récemment d’envoyer à des comédiens des listesde studios spécialisés dans le doublage télévision...

Certes, il est possible de consulter l’Association par lettre, mais le correspondantveut en général une réponse rapide, ce que permet la voie téléphonique. Et surtout,il est particulièrement sensible â un contact humain pour y épancher l’objet de sapassion: S.O.S AFDERS ou S.O.S Amitié ?

Ref. Ø (mm) h (mml V (volt) capacitémA.h

technologie équivalents

362 7,9 2,1 1,5 ? argent 432

397 7,9 2,6 1,5 ? argent 536

392312

7,97,9

3,63,6

1,51,4

4570

argentmercure

02,41,47,547

393RM13H

7,97,9

5,45,4

1,51,35

75100

argentmercure NR48

391 11,6 2,1 1,5 48 argent 91.381,533

389LR 54

11,611,6

3,13,05

1,51,5

8040

argentalcaline

49,390,534

350400

11,611,6

3,63,5

1,51,35

10070

argentmercure

344,529

386LR 43

11,611,6

4,24,2

1,51,5

12080

argentalcaline

548

357LR 44675

11,611,611,6

5,45,45,4

1,51,51,35

130100220

argentalcalinemercure

A76,541

WH3,MR44

PX 625 16 6,2 1,35 400 mercure MR9

TABLEAU COMPARATIF DES TYPES COURANTS e 1~ïI~h

Dictionnaire Encyclopédique de la musique

M.F. Ceci permet aussi de comprendre pourquoi telle pile n’a pas duré aussi longtempsque telle autre, plus ou moins “équivalente”. Nous espérons que ce tableau vouspermettra de vous y retrouver dans la jungle des prix et des équivalences.

Le cas du lithium

De nos jours, la masse de savoir est si considérable que le terme “encyclopédie”est presque péjoratif: on pense â une présentation d’informations de grandesurface, mais de bien faible profondeur, tout juste bonne â fournir des référencespour une étude plus sérieuse.

Enfin un code de référence intelligent! c’est tellement rare qu’il fallait le souligner.Les deux premiers chiffres donnent le diamètre de la pile en mm, et les deuxsuivants l’épaisseur en 1/10 de mm, exemple:

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LES PILES-BOUTONS,MAIS C’EST TRES SIMPLE!

Le grand développement des appareils portables très miniaturisés a généré unmarché important pour ces petites piles, que l’on rencontre dans une fouled’applications: montres, calculettes, réveils, thermomètres, jeux, télécommandes,photographie, micros, appareils de surdité,,,

Chère énergie

Il faut d’abord constater que ces piles, assez techniques, sont relativement chèresvis à vis de l’énergie qu’elles délivrent; c’est le prix de la miniaturisation. Un calculgrossier m’a montré que l’énergie est vendue sous cette forme environ 50000 foisle tarif EDF! Comme il s’agit souvent d’applications à faible courant moyen,l’utilisation d’accumulateurs ne présente guère d’avantages.

Si l’appareil est peu déplacé (ex: thermomètre, pendulette), on pourra tirer deux filsdepuis les contacts de pile, et utiliser une pile extérieure à très faible prix lex: pilebâton R6), c’est tout ce que l’on peut gratter.

~oie

Ces piles-boutons n’utilisent pas la technologie “bas de gamme” zinc-manganèse,mais les 4 technologies suivantes, dont les traits marquants sont indiqués aupassage:

Alcaline au manganèse: tension 1,5 V. Faible coût et faible capacité en énergie.Fort courant possible en utilisation intermittente.

Oxyde d’argent: tension 1,5 V. Coût et capacité en énergie plus élevés quel’alcaline. Pas de risque de fuite.

Zinc-mercure: tension 1,35 à 1,4V. Coût et capacité en énergie supérieurs. Grandestabilité de tension, En déclin (pollution par le mercure).

Lithium-manganèse: tension 3 V. C’est nouveau. Tension et formats incompatiblesavec ci-dessus. Très faible autodécharge (quelques % en 10 ans de stockage àl’ambiante). Bon rapport énergie/prix. Tension assez stable.

Guide do choix

Pour les trois premières technologies, il règne une invraisemblable anarchie deréférences, dont beaucoup ne diffèrent que par la technologie, qui a desrépercussions sur:

Vous avez compris que ce genre d’ouvrage n’est pas ma tasse de thé... encore quel’on aie toujours besoin de livres de poids pour les collages.

C’est pourtant avec grand intérêt que j’ai parcouru ce “Dictionnaire Encyclopédiquede la Musique”, qui présente en environ 2200 pages les compositeurs, l’histoire dela musique, les oeuvres, les instruments, les formes, la notation musicale, le son,le style, les gammes, la théorie, la musique extra-européenne.

Si chauvinisme il y a, il ne sera point français, puïsqu’il s’agit d’une traduction-adaptation du Dictionnaire de l’Université d’Oxford. Petit par le prix et la taille,copieux par son contenu, il se compare sans rougir à la concurrence, mais c’est leseul à ce prix (240 F prix maximum, 2 volumes avec étui).

Une référence commode pour tout ce qui touche à la musique. Le seul reprochenotable que je formule concerne l’iconographie, parfois un peu pauvre; songeonsque l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, considérée en son temps commeexplosive par le texte, n’a survécu jusqu’à nous que par ses incomparables volumesde planches.

Ce dictionnaire fait partie de la collection BOUQUINS chez Robert LAFFONT. Onpourra aussi s’intéresser aux autres dictionnaires de la collection, les sujets souventinsolites valent le détour.

Les dossiers de l’ACME

J.P. Brevan.

Au dernier salon Photo-Vidéo-Son (où était le son?), j’ai découvert l’ACME IpourAtelier Créatif de Musique Electroacoustique). Cette organisation belge (ACME, 99av. du Cor de Chasse - B-1 170 Bruxelles) édite un journal périodique (les “Cahiersde l’ACME”), diffusé au prix de 270 F les 15 numéros, aInsi qu’un certain nombred’ouvrages (“les dossiers de l’ACME”) couvrant:

- les microphones et techniques d’enregistrement (2 tomes),- les effets et processeurs (2 tomes),- le système MIDI (3 tomes),- un lexique d’informatique musicale,- le “Manuel de survie” du musicien en studio,- le Time Code, théorie et pratique (2 tomes).

Ces brochure d’une cinquantaine de pages au format de AFDERS Confidences sontvendues entre 75 et 95 F, frais d’envoi inclus.

Des ouvrages de base (généralement en anglais) sont également disponibles sur lesmêmes sujets, ainsi que sur l’enregistrement numérique, le RDAT, etc...

J.M.G.

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20 5MENACES SUR FRANCE-MUSIQUE

Une précaution: le test de l’inverseur de ohase

Fronce-Musique change de visage ou, comme l’on dit, de “concept” à partir du 6 janvier1992. Soumise à de perpétuelles attaques sur le rapport musique vivante/musiqueenregistrée ou sur celui du temps de parole, la chaine de service public a vu en deux ansson audience décroître de 20 à 25% dans les zones dediffusion de Radio-Classique. Faut-ilque France Musique s’aligne sur sa concurrente principale et se résolve à se convertir enFIP classique? Dans l’esprit de Claude Samuel, patron de l’ensemble des service musicauxà Radio-Fronce, l’occasion est au contraire de “tout remettre à plat en profitant de laconcurrence” ((I. Préliminaire à cette réforme, et date dans l’histoire agitée de la chaîne,l’ensemble des producteurs o été convoqué à un symposium dans un grand hôtel parisien.Des commissions axées sur le tempsde parole mais aussi sur le répertoire ou la connexiondes émissions enregistrées avec la production de musique vivante aboutiront à une séanceplénière. Qu’en sera-t-il de l’emploi de la cinquantaine de producteurs maison après le 31décembre 1991? Mystère.

Ainsi, la notion d’Audimat fait son entrée à France-Musïque, camouflée en débat sur lerapport entre musique et parole,..

Le pouvoir, invoquant Radio-Classique, robinet de musique encontinu “pour hôtels de luxeet halls d’aéroport” feint des’alarmer, en ignorant totalement la différence de nature entreles deux conceptions.

Nous avouons personnellement nous régler sur Radio-Classique à l’heure du coucher, quinous permet habituellement de nous endormir sans ruptures parlées.

C’est habituellement dans un domaine de fréquences caractéristique relativementbas que le phénomène est particulièrement net, correspondant à des distances del’ordre du mètre (340 Hz).

Pour de tels ordres de grandeur, on constate qu’il est avantageux d’inverser laphase d’un des microphones mal placés, lorsque la qualité d’un son donné diminuequand on effectue un mélange.

Cet essai, rapide et facile, peut-être commodément exécuté sur place avec unraccord intermédiaire à placer entre micro et table de mélange, et muni d’uneconnexion en X à l’intérieur. Le contrôle doit se faire au casque à écouteurs fermés.

On sera surpris de l’amélioration constatée sur des instruments tels que piano,guitare et contrebasse.

ELECTRICA FOR SONY

Maurice FAVRE.

Mais Franco-Musique propose autre chose, quelque chose d’unique en Fronce et àl’étranger, et qui relève de l’exigence et non de la facilité.

Certes, on parle entre les oeuvres; et ce n’est pas une tâche facile. Dominique Jameux,qui depuis 1972 o conféré son identité à la chaîne, le montre bien: “Le producteur deFronce-Musique, à la différence de son collègue de Fronce-Culture, par exemple, quifonctionne “parole sur parole”, part avec un handicap: c’est son charme. Et s’il étaitabsent, et que Debussy succédât à Mozart presque cut. comme Mozart à Schumann sanscrier ouf, la contingence ferait défaut: l’auditeur a aussi besoin de Tartempion, et de sesfaiblesses humaines, prêtre entre la divinité Musique et ses fidèles, ou député des affectsde ceux-ci auprès d’elle”.

Quoi qu’il en soit, les 6 minutes par heure actuelles vont être réduites à 3 minutes 15,appauvrissement vers la musique de fond sonore de supermarché.

Combien d’auditeurs n’écrivent pas leur bonheur, qui pourtant ne confondent pas lavénération qu’on doit à la musique classique avec le souci de la confiner dans la tâcheancillaire de meubler le silence, et disent la joie, le plus de connaissance, le moindre regretde vivre dans un pays, - dont l’école a faillit sur ce point à sa mission -, en pouvant, grâceà France-Musique. accéder à un monde dont ils soupçonnaient la richesse sans croirequ’elle leur deviendrait un jour accessible.

Ecrivons à France-Musique 111 pour dire nous aussi notre joie - et notre inquiétude -‘ et aiderà exorciser le spectre du “sponsoring”, et ses “parts de marché”, qui pointe à l’horizon.

Maurice FAVRE.

Il s’agit d’un ensemble de boutiques SONY, chacune se focalisant sur un type de matériel:Walkman/Discman, Vidéo, Hi-Fi, Communication, et bien sûr service après-vente, pièceset accessoires. Grand choix de modèles, compétence, service après-vente de tout SONY(réparation faite au Japon, si c’est délicat; le fret aérien, ça marche!), possibilité d’obtenir(si nécessaire sur commande) pièces et accessoires.Pour les produits vendus par la Maison, la garantie est de 1 an pièces et main d’oeuvre,

puis - 20% à vie sur les réparations.

Ils sont ouverts de 13 h à 23 h, ce qui est bien pratique.

Où?

11 - 24, rue des Halles, 75001 PARIS

Boutique WalkmanBoutique VidéoBoutique Hi-FiBoutique CommunicationSony Service International

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J.P.B.

(1): Fronce-Musique, 116, quai du Président KENNEDY, 75016 PARIS.

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Dans les méthodes de prise de son à micros multiples, où l’on affecte unmicrophone au moins par instrument ou groupe d’instruments, c’est une donnéede base que de rechercher, en faisant les distances entre sources sonores, et enrapprochant d’elles les micros, une bonne séparation de chacune d’elles.

Et un contrôle en haut-parleur avant enregistrement, soit en enregistrement stéréodirect après balance, soit en enregistrement multipistes pour mixage stéréoultérieur, permet d’ajuster au mieux la meilleure séparation.

Mais cette séparation n’est pas totale. Dans le cas général, où les musiciens jouentsimultanément, chaque micro capte une portion du message sonore de tous; etsuivant les caractéristiques de captation de ces micros - taux de directivité etcourbe de réponse -, cette portion sera plus ou moins grande.

Cette sorte de “diaphonie acoustique” serait de peu de gravité, puisqu’après tout,le destin final de tous ces messages est d’être mélangés.

Aøoarition de la ohase

Mais une grandeur autre que le niveau sonore intervient malheureusement: celle dela phase relative - c’est à dire pour parler simplement, l’avance ou le retard dumême signal tel que recueilli par deux micros situés à des distances différentes dela source.

On sait en effet que le son se déplace à une vitesse limitée, de 340 m/s environ,suivant un système d’ondes sonores faisant alterner surpressions et dépressions,chacune étant distante d’une longueur d’onde.

On comprend alors que si deux mïcrophones quelconques disposés devant unorchestre, se trouvent, pour une fréquence sonore donnée, à une distance égaleà un nombre entier de demi-longueurs d’onde, surpressions et dépressions ous’opposeront, ou s’additionneront; il y aura, par exemple, affaiblissement du sonsur la fréquence correspondante, lors du mélange ou du mixage.

En pratique, sur des sons musicaux, le phénomène ne sera pas aussi absolu. Il yaura essentiellement déformation des timbres difficile à décrire: on dira que le sonde l’instrument, propre lorsqu’écouté séparément, devient “sale” lorsque certainsautres micros sont mis en jeu. Sur un plan plus technique, la courbe fréquence-amplitude présente une série de crêtes et de creux baptisée “courbe en peigne”.

- 2 microphones électrodynamiques à double ruban BEYER réf. M16O, avec courbesparticulières et appariées fournies, transformateur et préampli à transistors à effet dechamp, montage mécanique support style couple ORTF 17 cm/1 100;. Prix: (‘unité1400 F, à débattre.

- 1 enregistreur magnétique portatif stéréophonïque 2 têtes, 4 vitesses 2,4 cm/s à 19cm/s UHER réf 4200 Report, avec batterie CdNi, alimentation et schéma. Electroniqueaméliorée. Prix: 2500 F.

- 1 enregistreur magnétique portatif stéréophonique 3 têtes, 2 vitesses 19 et 9,5cm/s SONY TC 510-2, avec batterie CdNi, alimentation SONY et alimentationspéciale. Dossier technique complet et bande de test. Prïx: 8000 F, à débattre.

- 1 platine d’enregistreur magnétique REVOX Réf. A 77 (9,5-19 cm/s). Très peu servi.Prix: 2000 F.

- 1 platine d’enregistreur magnétique professionnel de conception maison avec 3moteurs PAPST vitesse 19 et 9,5 cm/s, non équipé de têtes et sans é)ectronique decommande. Pour amateur de belle mécanique. Prix: 1000 F.

- 25 bandes magnétiques AGFA PM 368 et 468 sur noyaux. Pas ou peu servi. Prix:50% du neuf à débattre.

Matériel en parfait état de fonctionnement, ayant peu servi. Vendu, causeinvestissement dans matériel Vidéo. J. PARCHEMIN Tel. 30 52 95 43, après 20heures,

LES PHENOMENES DE PHASE EN PRISE DE SONMULTI-MICROS

Une diaphonie classique

J’ACHETE ET JE VENDS

Je vends:

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La tribune du président

ELECTROACOUSTIQUE ET COMMUNICATION

Les techniques électro-acoustiques constituent, dans notre société, un domaineignoré dans leur nature, et limité dans leurs applications: hormis l’élaboration desenregistrements pour disques et cassettes des TOP 50 à la mode, triomphe del’artificiel, le grand public ne soupçonne pas à quel point une réalité sonore peutêtre transfigurée, telle que la voix humaine, par exemple, pour en modifier lapersonnalité et créer tout climat psychologique voulu.

A ce point de vue, notre domaine technique, contrairement à celui de l’image,apparait un peu dans un ghetto; et c’est pourquoi il nous est apparu extraordinaireque n’ait pas été saluée à grand bruit l’annonce, publiée par les milieux officiels,que des dispositifs électroniques adéquats étaient en cours de miseen service pourque tout discours ou allocution du premier ministre actuel, émis devant unmicrophone, voient leur contenu “traité” en vue de leur conférer un son amical etchaleureux.

La grande presse a précisé que l’absence d’impact de ces communications parléesétait à attribuer à une voix “terne et détimbrée à petit niveau, alternant avec deséclats criards à grand niveau”. D’où l’introduction, par I’IRCAM, de dispositifscorrecteurs du type égaliseur, avec “augmentation du bas-médium, suppression desextrêmes graves et aigus, addition d’une pointe de présence vers 3000 Hz, etnappage de l’ensemble dans une légère réverbération”.

C’est là, quels qu’en soient les résultats publics, une importante “première”technico-politique pour notre domaine de prédilection.

Et il s’agit là, de plus, de la prise en compte d’éléments connus depuis longtempspar les spécialistes de la communication vocale, avec en tout premier lieu lescomédiens, ainsi que tous les artistes chargés de dire, dans les médias, des texteslittéraires ou artistiques. Ils disposent de cette voix équilibrée soit naturellement,soit enrichie par le travail dramatique: quel que soit le niveau sonore, le volume etle timbre signifiant sont à tout moment maîtrisés.

C’est aussi le cas des “conteurs”, enrichissant de leur personnalité vocale le plussimple récit: Fernandel dans “les lettres de mon moulin”, ou Stéphane Pizella dans“les nuits du bout du monde”.

En général, dans le cas du grand public, les deux défauts les plus courants sont,pour les voix masculines, une émission gutturale dans le grave et, pour les voixféminines, une tendance dans l’aigu aux éclats détimbrés.

C’est “la voix d’institutrice”, popularisée notamment par l’actrice Pauline Carton;ce sont aussi les voix des innombrables scènes de ménage, aux péniblesdistorsions favorisées par les grands niveaux. A ce sujet, il faut fuir cuisines et

VERS LE TOUT NUMERIQUE

Il suffit de circulerdans la dernière “Apple expo” (et il en ira vraisemblablement demême au SONY world ou au prochain salon Photo-Ciné-Son> pour observer les pasde géants effectués au niveau des possibilités de traitements numériques: c’est par10 qu’il faut multiplier la puissance disponible tous les cinq ans, le prix étant àdiviser par deux dans e même temps.

Certes, ilest difficile de faire des investissements à long terme dans ces conditions,le matériel devenant obsolète avant d’être amorti. Les clients ont d’ailleurs du malà suivre et il arrive de voir des petites annonces où un matériel ancien est proposéd’occasion à un prix supérieur à celui d’un modèle neuf plus récent et pluspuissant.

Pour reprendre une boutade de Rémy Poinot dans son récent ouvrage “Photonumérique et micro-informatique” aux éditions Radio, “l’informatique est le moyenle plus efficace pour dépenser, en un minimum de temps, le maximum d’argentpour produire des images qui n’en contiennent pas”. -

Ceci étant, on n’arrête pas le progrès, aussi convient-il de se préparer à toutes cesévolutions.

Aujourd’hui, le son est numérique (CD, DAT, et demain DCC), demain (en 1992),ce sont nos photos qui seront enregistrables sur CD, en numérique: il suffira pourcela de s’adresser au comptoir “travaux” habituel. Ces CD pourront être lus sur deslecteurs CD adaptés compatibles audio et photo (attendez avant de changer votrematêriel si vous en aviez l’intention), ou sur lecteur CD-ROM connectable à unordinateur, ce qui transformera le plus ancien 24x36 en scanner et ouvrira la porteà tous les traitements d’image imaginables, en liaison ou non avec le son, ainsi quel’intégration de ces images dans rapports et publications (on trouve desimprimantes couleur à jet d’encre d’excellente qualité à moins de 10.000 F>.

Ne parlons pas de la télévision qui s’achemine à moyen terme vers le toutnumérique... Ainsi, son et image (fixes ou mobiles) seront stockées sous forme de1 et de 0, avec toutes les possibilités d’association entre l’un et l’autre. A quandles CD enregistrables et effaçables sur lesquels on pourra inscrire au choix photo,vidéo, et son?

D’ailleurs, tout n’est-il pas enregistrable, y compris le toucher d’un interprète aupiano? Ceux qui sont allés au dernier salon Musicora pouvaient voir sur le standYamaha des pianos droits et un magnifique piano à queue jouer tout seul... ilsuffisait d’introduire une disquette dans la fente...

Gageons que pour I’AFDERS et notamment sa section “Audio-visuel et créationsonore”, il y aura encore beaucoup à découvrir dans un avenir qui vient à notrerencontre à grands pas...

J.M. GRANDEMANGE.

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Editorial -

Chers amis,

En 1985, nous avons repris l’idée d’une petite feuille d’information périodiquedestinée aux membres de l’association, feuille qui, depuis mai 1986, est devenuebimestrielle et a grossi pour prendre la forme que nous lui connaissons jusqu’à cejour, sous le titre de “AFDERS CONFIDENCES”.

Depuis, plus de 5 ans se sont écoulés, et nous avons tenu bon.

Certes, les signataires des articles ne sont pas excessivement nombreux (et moinsencore que d’habitude pour ce numéro de rentrée, qu’il est bien difficile de ficelerau retour des vacances), et l’on finit au travers de leur prose, par reconnaitre leurs“dadas”.

Certains pourront trouver que la revue comporte trop de technique; c’est que lesauteurs cherchent à comprendre un peu au-delà de ce qui est trop rapidementrésumé dans les revues spécialisées, qui ont perdu le goût des articles de fond dustyle de l’ancienne “revue du son”.

La revue pourrait s’ouvrir davantage à des applications plus pratiques ou à desexpériences et à des méthodes personnelles, par exemple en matière de prise deson ou de sonorisation d’images, sans exc)ure les nouvelles technologies.

Si elle l’a fait insuffisamment jusqu’ici, ce n’est pas que nous ayons fermé notreporte aux bonnes volontés, c’est que malgré de nombreuses relances dans ceséditos, trop peu nombreux sont ceux qui ont compris qu’une association, c’est unpeu comme une auberge espagnole, où l’on trouve en grande partie ce que l’on yapporte, et qui ont pris leur courage à deux mains pour nous proposer un petitarticle.

Et pourtant, nous n’appartenons pas à l’Académie française, nous vous offronsd’assurer frappe et mise en page, et si quelques aménagements de formeapparaissent nécessaires, il est toujours possible d’apporter des retouches, lestraitements de texte modernes servent à ça...

Cette revue est votre revue, elle n’est pas réservée aux membres du Conseild’Administration. Si vous le voulez bien, donnons-nous un objectif pour ce nouvelexercice 1991-1992, celui de diversifier les signatures et d’accroître votreparticipation dans la réalisation de notre bulletin “AFDERS CONFIDENCES”.

Bonne rentrée!

J.M. GRANDEMANGE.

salles de bain, néfastes chambres de réverbération.

L’électro-acoustique permet certes de gommer les défauts, d’enrichir les timbreset de conférer de la présence au parleur le plus médiocre. Mais on comprend qu’ellene peut, seule, complètement transformer le faible impact de communication d’unevoix ingrate; il faut exercer cette voix dans sa gamme limitée, et s’imposer ladiscipline de ne jamais l’utiliser aux niveaux élevés, spécialement dans l’aigu.

Enfin, il n’est pas interdit d’introduire une certaine conviction dans la lecture d’untexte et de son argumentation...

C’est à ce prix que l’électro-acoustique pourra mieux faire passer un message dontle contenu - le fond - risque d’être méconnu par une communication vocaledésastreuse - la forme -

Rappel: Samedi 12octobre, à 14 h 30:Séance d’enregis-trement collectif:

Orchestre “Les SINGESHURLEURS” (Jazz styleJamaïcain).

Maurice FAVRE.

R.~GGA~

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Association Françaoe pour le Diveloppersserrsde Enregntrement et de la FteproduCisor~Sonore, A,FD E RS

[~~[~][~ Section«Prise deSon, - Section EtudcsTechniques~œSection «Audio- Visuel et O-r!ationSonore,

CALENDRIER DES SEANCES: CON F I DE N C ESPublication bimestrielle éditée par V

Les séancesde I’AFDERS ont lieu, sauf exception précisée le cas échéant, au ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DECONSERVATOIRE MUNICIPAL DU

1Qème ARRONDISSEMENT,

6, rue Pierre Bullet, PARIS 10ème. L’ENREGISTREMENT ET DE LA REPRODUCTION SONORESAutobus 38 ou 47, Métro Château d’Eau.

.Section PRISE de SON* * * .Section ETUDES TECHNIQUES

.Section AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE

o ETUDES TECHNIQUES, à 14 h 30

5octobre 1991: Séance de rentrée: ____________________________________________AFDERSTel (1)42 59 2332

Conférence-présentation AESD. 6, rue Myrha 75018 PARIS N 033 SEPTEIVIBRE 1 991Première présentation publique de deux nouvelles enceintes, dont un CCP Paris 6511 53 Fmoniteur de proximité. Association sans but lucratif SOIVIIVIAIRE

Loi de 1901Agrément N° 19252

o PRISES DE SON COLLECTIVES, à 14 h 30 PRESIDENTS D’HONNEUR; Editorial 2Georges BATARD

12 octobre 1991: Orchestre “Les Singes Hurleurs”, Jazz de style Pierre-Jean RADIGUET Vers le tout numérique 3Jamaïcain. J.M. Grandemange

PRESIDENT: Les phénomènes de phase 4Maurice FAVRE M. Favre

o AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE, à 14h30 Les piles boutons 6SECRETAIRE GENERAL:Henry LANDON J.P. Brevan

19 octobre 1991: Les microphones, leur histoire, leur origine, leur Récréation acoustique 9structure. TRESORIER: Comprendre l’électroacoustique (16) 10

Claude OLLIVIER J.M. Grandemange* * *

REDACflON: Analogies 14Jean-Marie GRANDEMANGE J.M. Grandemange

La grande sortie annuelle évoquée dans le précédent numéro pour le 13 octobre est TARIFS: AFDERS Informations 18repoussée au printemps 1992. Le numéro: 36 F Menaces sur France-Musique 20

Abonnement 1 an 16 num.l M. Favre

Retenez dés à présent votre soirée du 1”’ février 1992 qui sera consacrée à France: 150 F J’achète et je vends 21l’Assemblée Générale. Etr. et DOM: 190 F La tribune du Président: 22

Commission paritaire: M. FavreAS 68404 Les programmes 24

Réalisé en Offset par GRAPHIREL Le Directeur:33, rue de la Colonie 75013 PARIS Maurice FAVRE.