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e ne me voyais pas en prépa pendant deux ans. Je n’avais pas le profil pour être au charbon», lance Silvère avec une grande honnêteté. Dans les couloirs de son école de commerce, on croise de nombreux garçons et filles qui, comme lui, racontent qu’ils n’avaient pas envie de bosser comme des fous, qu’ils n’étaient pas motivés pour des concours, pas sûrs de tenir le rythme d’une prépa de commerce. Et si, aujourd’hui, ils travaillent tout de même beaucoup, ils s’amusent du nombre de soirées: «En 1 re année, il y a un truc tous les soirs. Tu peux passer ton temps dehors, si tu veux...» rigole une amie de Silvère. Pas sûr que ceux-là soient encore à l’ESG… Entré l’année dernière, Silvère a choisi de s’investir dans la vie de l’école. Et ça lui a réussi. Il est devenu président du Bureau des sports, et prépare aujourd’hui de grands panneaux pour promouvoir la semaine de ski qu’il organise. À peine sorti de cours, un sandwich avalé sur le pouce, le voilà en train de taguer des banderoles, de peindre, de dessiner. Les élèves volontaires repartent ensuite étudier, d’autres encore vont rencontrer une fac étrangère venue se présenter. «L’international, c’est un autre truc important. La 3 e année, on la passe tous dans une université partenaire, à Londres, à Boston… On est des milliers, chaque année, à sortir d’une école de commerce. Dès lors, avoir un double diplôme, pouvoir inscrire dans son CV une année dans une école reconnue internatio- nalement, ça me semble utile», commente Silvère. Pas mal aussi de pouvoir se dire diplômé d’une école comme l’ESG Management School, qui est première dans de nombreux classements d’écoles de commerce post-bac parus dans la presse. Notamment dans celui du quotidien Le Figaro. Une première place qui s’explique par la qualité des enseignements, les liens avec le monde de l’entreprise, la place de l’interna- tional, les nombreux stages du cursus. Des études ancrées dans le réel, qui permettent de trouver plus facile- ment un emploi. J La troisième année, on la passe tous dans une université à Londres, à Boston… Portes ouvertes « En école de comm erce Silvère, 21 ans, est directement entré en école de commerce post-bac après son bac S. Il ne regrette pas son choix. Par David Groison. Reportage photo Éric Larrayadieu à l’ ESG Management School PHOSPHORE ‹ 70 › JANVIER 2013

À l'ESG Management School, Phosphore, Janvier 2013

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Page 1: À l'ESG Management School, Phosphore, Janvier 2013

e ne me voyais pas en prépa pendant deux ans. Je n’avais pas le profil pour être au charbon », lance Silvère avec une grande honnêteté. Dans les couloirs de son école de commerce, on croise de

nombreux garçons et filles qui, comme lui, racontent qu’ils n’avaient pas envie de bosser comme des fous, qu’ils n’étaient pas motivés pour des concours, pas sûrs de tenir le rythme d’une prépa de commerce. Et si, aujourd’hui, ils travaillent tout de même beaucoup, ils s’amusent du nombre de soirées : « En 1re année, il y a un truc tous les soirs. Tu peux passer ton temps dehors, si tu veux... » rigole une amie de Silvère.Pas sûr que ceux-là soient encore à l’ESG… Entré l’année dernière, Silvère a choisi de s’investir dans la vie de l’école. Et ça lui a réussi. Il est devenu président du Bureau des sports, et prépare aujourd’hui de grands panneaux pour promouvoir la semaine de ski qu’il organise. À peine sorti de cours, un sandwich avalé sur le pouce, le voilà en train de taguer des

banderoles, de peindre, de dessiner. Les élèves volontaires repartent ensuite étudier, d’autres encore vont rencontrer une fac étrangère venue se présenter. « L’international, c’est un autre truc important. La 3e année, on la passe tous dans une université partenaire, à Londres, à Boston… On est des milliers, chaque année, à sortir d’une école de commerce. Dès lors, avoir

un double diplôme, pouvoir inscrire dans son CV une année dans une école reconnue internatio-nalement, ça me semble utile », commente Silvère.

Pas mal aussi de pouvoir se dire diplômé d’une école comme l’ESG Management School, qui est première dans de nombreux classements d’écoles de commerce post-bac parus dans la presse. Notamment dans celui du quotidien Le Figaro. Une première place qui s’explique par la qualité des enseignements, les liens avec le monde de l’entreprise, la place de l’interna-tional, les nombreux stages du cursus. Des études ancrées dans le réel, qui permettent de trouver plus facile-ment un emploi.

JLa troisième année, on la passe tous

dans une universitéà Londres, à Boston…

Portes ouvertes

«

En école de comm erceSilvère, 21 ans, est directement entré en école de commerce post-bac après son bac S. Il ne regrette pas son choix.

Par David Groison. Reportage photo Éric Larrayadieu

à l’ESGManagement School

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Page 2: À l'ESG Management School, Phosphore, Janvier 2013

Nous travaillons sur du concret,des cas réels. C’est passionnant !

« En petits groupes, on travaille sur le lancement d’une nou-velle Dacia. Des cadres de Renault sont venus nous raconter leur stratégie marketing, nous expliquer quels marchés ils

visent, quelles décisions ils ont prises. On a trois mois pour critiquer leurs choix et proposer des alternatives. Bosser sur du concret, des cas réels, c’est passionnant », dit Silvère.

Ce matin, Silvère débute par trois heures d’allemand.

La prof dicte les traductions d’« embaucher », « licencier »,

« changer de poste »… Avec insolence, une élève marmonne :

« Vous pouvez parler encore plus vite ? » Certains cours

semblent, par leur contenu et leur ambiance, assez proches

de ceux auxquels vous assistez au lycée… « C’est le cas

des langues et des maths », confi rme Silvère.

« Chaque élève passe sa 3e année dans une fac étrangère. Aujour-d’hui, des anciens élèves viennent présenter les écoles où ils sont partis : Boston University, BI Norwegian School of Management…Notre choix dépend ensuite de notre niveau d’anglais, du pays qui nous attire, du contenu des programmes et de notre budget… L’année coûte ici 7 650 €, mais jusqu’à 20 000 € à l’étranger ! »

Silvère profi te du beau temps pour manger un sandwich

dans le square voisin. « L’école est au cœur de Paris : c’est

chouette pour manger, pour se balader, sortir. Le Bureau

des élèves a des accords avec des entreprises sur les Champs-Élysées… » Les autres acquiescent : s’ils ont choisi

l’ESG MS, c’est aussi pour sa position géographique, en plein onzième arrondissement de Paris. Hyper-central.

Le Bureau des sports prépare des banderoles pour annoncer la semaine de ski. Bombes de peinture, feutres, rouleaux de papier, pochoirs… L’équipe est très effi cace. Silvère a dû l’être aussi, pour réussir à tenir son budget et trouver de quoi loger 630 personnes à l’Alpe d’Huez pendant une semaine avec, au programme, activités sportives, conférences et soirées.

Julie Abitbol mène son cours de Droit du manager comme une émission de télé. Chaque élève prend la parole, raconte une actu qui l’a marqué ; elle rebondit, la commente avec un regard de juriste. « Les profs sont docteurs dans leur discipline, ils interviennent dans les médias, ils sont à jour ! »

« J’ai choisi une école de commerce, parce que j’ai la

tchatche », plaisante Silvère. Ici en effet, on n’apprend

pas à vendre ou à être à l’aise – tout le monde a l’air bien dans sa peau et plutôt volontaire. On apprend com-

ment fonctionne la fi nance, s’écrit un bilan comptable

ou s’élabore une stratégie marketing.

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f En 2de Cette année, aucun examen en juin. Profitez-en pour caler des séjours à l’étranger, si possible dans un pays anglo-phone. Lisez aussi la presse, courez les musées et autres expos. Bref, musclez votre culture générale. C’est elle qui fera la différence lorsque vous passerez les concours.

f En 1re Soignez vos notes, car ce sont sur-tout vos bulletins de 1re (et ceux du 1er semestre de Tle) qui seront épluchés par les écoles quand vous postulerez. Commencez aussi à discuter avec des étu-diants qui sont, ou ont été, en écoles de com-merce lors des journées portes ouvertes, des sa-lons, sur Twitter et Face-book, ou autour de vous.

f En Tle Cette année, c’est objectif bac et concours. Certaines banques d’épreuves proposent sur leur site les annales des concours des années précédentes qui vous seront fort utiles. Entraînez-vous. Faites aussi des oraux de simulation avec vos proches, afin de vous exercer à parler de vous et de vos motivations.

Comment s’y préparer dès le lycée ?

Retrouvez l’ESG Management Schoolsur Facebook (www.facebook.com/ESGMS), sur Twitter (@PoleESG), et sur YouTube(www.youtube.com/user/ESGchannel).p S’inscrire… pour les écoles en 3 ans :– Concours Bachelor EGC :www.bachelor-egc.fr – Concours Atout +3 :www.concours-atoutplus3.com – Concours Ecricome Bachelor :www.concours-ecristart.org p S’inscrire… pour les écoles en 5 ans :– Concours Sesame :www.concours-sesame.net– Concours Pass : www.concours-pass.com– Concours Prism : www.concours-prism.com– Concours Accès : www.concours-acces.com– Concours Team : www.concours-team.net – Concours Link (dont ESG MS) :www.concours-link.fr p Encore plus d’infos dans notre Guide des études sup, en kiosque le 9 janvier, 9,95 €.

ZONE wifi

Faire une écolede commerce post-bac

f En étudiant dans une école post-bac, je passe plus de temps à l’étranger.VRAI – Presque toutes les écoles en cinq ans prévoient une immersion obligatoire dans une université étrangère, qui peut durer jusqu’à deux années complètes. Un schéma que l’on ne trouve nulle part ailleurs, ni à l’université, ni en BTS, ni en DUT… Pas plus en faisant une prépa suivie d’une école en trois ans.

f Il y a une différence entre une école post-bac et une école qui recrute après une prépa ou un bac +2.VRAI ET FAUX – Les recruteurs font une différence entre les dix écoles qui arrivent en tête des différents classements de la presse et les autres écoles de commerce, qu’elles soient post-bac ou pas. Par conséquent, en termes d’insertion professionnelle, faire une école comme l’Edhec ou le Cesem Reims n’apporte pas de différences signifi catives. Les cursus sont très similaires. En revanche, les écoles post-bac peuvent coûter plus cher… car vous avez cinq années de scolarité à débourser.

f Je peux décrocher un diplômeau bout de trois ans.VRAI – Les écoles de commerce forment leurs étudiants en cinq ans. Mais certaines proposent un cursus en seulement trois ans, appelé Bachelor. Vous découvrirez dans ces cursus les bases techniques de la gestion : comptabilité, marketing, techniques de vente, informatique, droit, etc. Puis vous vous orienterez vers le commerce international, la fi nance, le management ou le marketing.Les méthodes pédagogiques sont proches de celles des écoles de commerce en cinq ans, avec travaux de groupes, études de cas, jeux de rôle, simulation de négo-ciations commerciales, création d’entre-prises fi ctives… Une partie importante des cours est donnée par des cadres qui sont en exercice, et les cursus prévoient plusieurs périodes de stages : sept mois obligatoires pour les étudiants des EGC, dont au moins deux mois à l’étranger. Un diplôme de Bachelor permet soit d’intégrer le monde professionnel, soit de poursuivre des études (master ou admis-sion parallèle dans une grande école de commerce, par exemple). Autrement dit, ce cursus ne vous ferme aucune porte !