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N0 825 | Du 19 au 26 octobre 2016 | www.leregional.ch Lavaux | Oron | Riviera | Chablais | Lausanne – Vaud

P U B

Goûtez au bonheur de devenir propriétaire

EDITORIAL

102’000 lecteurs Tout, vous avez tout entendu. La

presse perd de son lectorat, les

journaux s’amenuisent, les rédac-

tions de titres connus dégraissent.

C’est une réalité indéniable. Mais

ce n’est pas la nôtre. Au Régional, le nombre de lecteurs s’est stabi-

lisé depuis plusieurs années, et

la récente parution des chiffres

REMP 2016-2 nous crédite de

102’000 lecteurs à chaque édi-

tion, soit 11’000 de plus que lors

du dernier sondage. D’autre part,

nous nous battons chaque année

pour conserver les places de tra-

vail à la rédaction. Cet équilibre,

nous le devons notamment à

votre aide, puisque vous êtes tou-

jours plus nombreux à participer à

notre fonds de soutien, désormais

annuel, et dont l’édition 2016

commence dans ce numéro. Nous

le devons également aux annon-

ceurs de la région qui commu-

niquent via notre journal et pour

qui l’augmentation du lectorat est

également une bonne nouvelle.

Certes, les façons de s’informer

évoluent et se multiplient. Mais

l’information de proximité que

nous pratiquons, avec notamment

des enquêtes, des comparaisons

communes par communes et le

suivi des Conseils communaux,

exige une bonne connaissance du

terrain. Qu’il se lise sur le papier

ou sur notre édition digitale, le

savoir-faire du journaliste localier

apporte une plus-value à laquelle

vous êtes sensibles, votre sou-

tien en témoigne. Un

immense merci pour

votre lecture, pour

vos dons et votre

enthousiasme

pour ce vecteur

d’informations

fédérateur de

la région.

Stéphanie SimonRédactrice-

en-chef

e plus value à laquelle

sensibles, votre sou-

moigne. Un

erci pour

e, pour

votre

me

teur

ons

de

A quoi sert

la promotion

économique ?

Pages 2 et 3

DR

EB

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02

Gro

s p

lan

19

au 2

6 o

cto

bre

20

16

- N

° 8

25

03

Gro

s p

lan

19

au 2

6 o

cto

bre

20

16

- N

° 8

25

Sil

na

Bo

rte

r : «

L’a

ttra

ctiv

ité

fisca

le

ne

fa

it p

as t

ou

t »

L’at

trai

t d’u

ne ré

gion

est u

n m

écan

ism

e com

plex

e qu’

il s’a

git d

e bi

en sa

voir

dose

r. Si

lna B

orte

r, re

spon

sabl

e de l

a filiè

re H

EIG-

VD (H

aute

écol

e d’in

géni

erie

et d

e ges

tion)

du

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on d

e Vau

d,

basé

e à Y

verd

on, e

xpliq

ue q

uels

sont

les c

ritèr

es p

riorit

aire

s po

ur in

cite

r les

entr

epris

es à

s’in

stal

ler d

ans u

ne ré

gion

.

Les o

rgan

es d

e pro

mot

ion

écon

omiq

ue jo

uent

-ils u

n rô

le d

ans l

’écon

omie

loca

le?

> L

es o

rgan

es d

e pr

omot

ion

écon

o-m

ique

ont

indu

bita

blem

ent

un r

ôle

impo

rtan

t à

joue

r da

ns l

’écon

omie

lo

cale

. Il

faut

sou

ligne

r qu

e, p

our

une

régi

on c

omm

e le

Nor

d-va

udoi

s pa

r ex

empl

e et

pou

r la

HEI

G-VD

en

part

icul

ier,

une a

ctiv

ité d

e pro

mot

ion

écon

omiq

ue e

st ca

pita

le p

our m

ettr

e en

évi

denc

e le

s at

outs

de

la r

égio

n au

près

des

ent

repr

ises,

étan

t don

la p

roxi

mité

ave

c d’

autr

es r

égio

ns

plus

con

nues

. N

ous

avon

s be

soin

de

con

tact

s so

uten

us a

vec

un t

issu

écon

omiq

ue v

ivan

t et a

ttrac

tif p

our

men

er à

bie

n no

s m

issio

ns d

e ba

se.

Cert

es, i

ls ne

peu

vent

pas

à e

ux se

uls

rend

re u

ne ré

gion

attr

activ

e, m

ais i

ls

peuv

ent

attir

er l’

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ntio

n de

s no

u-ve

lles e

ntre

prise

s sur

des

pos

sibili

tés

attr

activ

es d

e co

llabo

ratio

n av

ec le

tis

su lo

cal,

nota

mm

ent

les

part

ena-

riats

pos

sible

s en

Ra&

D (R

eche

rche

ap

pliq

uée

et D

ével

oppe

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t) av

ec

les H

aute

s Eco

les o

u to

ute

autr

e pa

r-tie

pre

nant

e ré

gion

ale.

S’il

n’y

a p

as

de «

belle

s hist

oire

s» à

met

tre

en é

vi-

denc

e, la

miss

ion

sera

bea

ucou

p pl

us

diffi

cile

.

Est-i

l plu

s effi

cace

d’a

voir

pl

usie

urs p

etits

orga

nes q

ui

conn

aiss

ent p

arfa

item

ent

le te

rrai

n lo

cal o

u un

seul

gr

and

qui a

du

poid

s?

> Je

dira

is qu

’il fa

ut u

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orga

ne

de p

rom

otio

n po

ur a

voir

suffi

sam

-m

ent d

e po

ids,

mai

s en

mêm

e te

mps

qu

i co

nnaî

t pa

rfai

tem

ent

le t

erra

in

loca

l. Da

ns l

e N

ord

Vaud

ois,

nou

s av

ons l

a cha

nce

de co

nsta

ter q

u’il

est

poss

ible

d’a

voir

les

deux

à la

fois

et

nous

ne p

ourr

ions

pas

reno

ncer

à l’u

n de

ces d

eux

aspe

cts.

Quel

s son

t les

fact

eurs

le

s plu

s im

port

ants

pou

r qu

’une

entr

epri

se s’

ins-

talle

dan

s une

régi

on?

> L

es é

lém

ents

du

déba

t pol

itiqu

e au

raie

nt t

enda

nce

à m

ontr

er q

ue

l’attr

activ

ité fi

scal

e jo

ue u

n rô

le p

ré-

pond

éran

t. M

ais c

ela n

e fa

it pa

s tou

t. Ce

rtai

nes

entr

epris

es p

rivilé

gien

t la

qu

alité

de v

ie off

erte

à le

ur p

erso

nnel

, d’

autre

s met

tent

en av

ant l

a cen

tralit

é de

la p

ositi

on gé

ogra

phiq

ue et

écon

o-

miq

ue, d

’aut

res,

enfin

sont

sens

ible

s au

pote

ntie

l de d

ével

oppe

men

t d’u

ne

régi

on. L

a m

arge

de

man

œuv

re s

ur

ces

fact

eurs

est

trè

s va

riabl

e. M

ais

en t

out

cas,

la q

ualit

é de

s pa

rten

a-ria

ts a

u se

in d

u tis

su é

cono

miq

ue e

t ac

adém

ique

, ain

si qu

e la

qua

lité

des

rela

tions

ent

re in

stitu

tions

son

t des

av

anta

ges p

orte

urs e

t sig

nific

atifs

en

term

es d

’attr

activ

ité, m

ême

s’ils

ne

sont

pas

cité

s en

prem

ier.

Quel

s son

t les

enje

ux éc

o-no

miq

ues m

ajeu

rs à

veni

r po

ur le

cant

on d

e Vau

d?>

Certa

ines

parti

es du

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on on

t des

av

anta

ges é

vide

nts,

qu’il

s’ag

it de

por-

ter à

l’atte

ntio

n de

s act

eurs

nat

iona

ux

et in

tern

atio

naux

les p

lus p

orte

urs,

en

met

tant

en év

iden

ce le

s pot

entia

lités

en

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es d

’exce

llenc

e, d

e qu

alité

et

de lu

xe. M

ais

à l’é

chel

le d

u ca

nton

, il

y au

rait

sans

dou

te d

es s

ecte

urs

à co

mpl

éter

, not

amm

ent p

our r

enfo

r-ce

r des

dom

aine

s, co

mm

e la F

inTe

ch

(Fin

ance

&Tec

hnol

ogie

s) ou

les G

reen

-Te

ch (

Tech

nolo

gies

ver

tes)

, et

pour

re

nfor

cer l

es re

latio

ns e

ntre

les d

iffé-

rent

s act

eurs

, par

exe

mpl

e, le

s féd

é-ra

tions

inte

rnat

iona

les q

ui p

ourr

aien

t êt

re m

ieux

insé

rées

dan

s un

rése

au

de re

latio

ns e

t de

part

enar

iats

. Pou

r ce

la, i

l fau

t un

gros

trav

ail d

e mise

en

rela

tion,

d’a

rtic

ulat

ion

et d

e dia

logu

e av

ec to

utes

les p

artie

s pre

nant

es p

ou-

vant

inte

ragi

r et

nou

er d

es p

roje

ts

dura

bles

av

ec c

es

entr

epris

es

et

orga

nisa

tions

.du

rabl

es

avec

ces

entr

epris

es

et

orga

nisa

tions

.

«La

qualité

des

part

enari

ats

au

sein

du t

issu é

conom

ique e

t acadé-

miq

ue, ain

si que la q

ualité

des r

ela

-tions entr

e in

stitutions co

nst

ituent

la vra

ie att

ractivité d’u

ne ré

gio

n»,

selo

n S

ilna B

ort

er.

DR

ECO

NO

MIE

La co

njon

ctur

e et

les n

ou-

veau

x m

oyen

s de

com

mu-

nica

tion

s pou

ssen

t de

plus

en

plu

s de

pers

onne

s à

deve

nir i

ndép

enda

ntes

et

à cr

éer l

eur p

ropr

e en

tre-

pris

e. P

our r

éuss

ir e

t dur

er

sur l

e lo

ng te

rme,

avo

ir u

n ré

seau

de

conn

aiss

ance

s est

in

disp

ensa

ble.

Les

org

anes

de

pro

mot

ion

écon

omiq

ue

régi

onau

x, so

uten

us fi

nan-

cièr

emen

t par

les c

omm

unes

et

le c

anto

n, so

nt là

pou

r jo

uer c

e rô

le. M

ais a

u-de

là, à

qu

oi se

rven

t-ils

réel

lem

ent

et q

uelle

est

leur

effi

caci

té?

Sur l

e te

rrai

n, le

s avi

s des

en

trep

rene

urs s

ont p

arta

gés.

Si

cert

ains

reco

nnai

ssen

t que

ce

s ent

ités l

es o

nt b

ien

aidé

s da

ns le

urs r

eche

rche

s de

déve

lopp

emen

t ou

d’im

plan

-ta

tion

, d’a

utre

s est

imen

t qu

’ils n

e so

nt p

as in

dis-

pens

able

s et q

ue le

ur rô

le

rest

e as

sez

flou.

Enq

uête

.Sandra

Gia

mpetr

uzzi

Les

chiff

res o

ffici

els d

e l’O

ffice

déra

l de l

a sta

tistiq

ue (O

FS)

vien

nent

de

tom

ber:

42’4

78

nouv

elle

s ent

repr

ises

ont

été

cr

éées

en

2014

, soi

t une

pro

-gr

essi

on d

e 11

,1% p

ar r

appo

rt à

201

3.

Derr

ière

ce

chiff

re im

pres

sion

nant

, de

quoi

par

le-t

on e

xact

emen

t et

sur

tout

co

mm

ent

trav

aille

nt le

s ré

gion

s po

ur

dyna

mis

er l’

écon

omie

loca

le e

t at

tirer

de

nou

velle

s ent

repr

ises

? «Ce

tte st

atis

-tiq

ue s

ur le

s no

uvel

les

entr

epris

es n

e co

nsid

ère

que

les e

ntre

pris

es v

érita

ble-

men

t nou

velle

s - c

réée

s «ex

nih

ilo» -

et

exer

çant

une

activ

ité éc

onom

ique

, pré

-ci

se A

ndre

a Gro

ssi,

colla

bora

teur

scie

n-tifi

que

à l’O

FS. L

es e

ntre

pris

es is

sues

d’

une

fusi

on, d

’une

repr

ise,

d’u

ne sc

is-

sion

ou

d’un

e re

stru

ctur

atio

n d’

entr

e-pr

ises

pré

exis

tant

es n

e so

nt p

as c

onsi

-dé

rées

. Nou

s n’a

vons

mal

heur

euse

men

t au

cun

chiff

re su

r les

ferm

etur

es d

’entr

e-pr

ises

. Les

stat

istiq

ues d

’entr

epris

es d

e l’O

FS so

nt en

trai

n d’

être

com

plét

emen

t ré

visé

es e

t nou

s pr

évoy

ons

de p

ublie

r de

s ch

iffre

s su

r les

ferm

etur

es d

’entr

e-pr

ises

dès

l’an

née

proc

hain

e».

Sur l

’ense

mbl

e, 8

3,8%

de

ces n

ouve

lles

entr

epris

es o

nt c

ompt

abili

sé u

n se

ul

empl

oi, t

andi

s que

les e

ntre

pris

es a

vec

plus

de

4 em

ploi

s n’

en r

epré

sent

ent

que 1

,9%

. La S

uiss

e res

te d

onc b

ien

une

écon

omie

de

mic

ro e

ntre

pris

es e

t de

PM

E. E

t tou

s le

s ac

teur

s éc

onom

ique

s so

nt d

’acc

ord

sur

un p

oint

, Va

ud e

st

un c

anto

n at

trac

tif a

vec

la c

réat

ion

de

3’54

6 en

trep

rises

en

2014

. C’es

t un

des

quat

re ca

nton

s, av

ec Z

üric

h, B

erne

et le

Te

ssin

, qui

a g

énér

é le

plu

s d’

empl

ois

à tr

aver

s le

s cr

éatio

ns d

’ent

repr

ises

. So

n su

ccès

rés

ider

ait

dans

un

sava

nt

mél

ange

entr

e les

acte

urs é

cono

miq

ues,

po

litiq

ues

et le

s ci

toye

ns. C

ar a

voir

un

carn

et d

’adr

esse

s bie

n fo

urni

est u

ne cl

é es

sent

ielle

pou

r fai

re fr

uctifi

er e

t dév

e-lo

pper

son

activ

ité.

Des

av

is p

arta

gés

C’es

t ju

stem

ent

l’un

des

obje

ctifs

de

Prom

ove,

qui

org

anis

e no

tam

men

t des

re

ndez

-vou

s rég

ulie

rs, c

omm

e les

pet

its

déje

uner

s de

l’éc

onom

ie p

lusi

eurs

fois

pa

r an,

pou

r per

met

tre

aux

acte

urs

de

l’éco

nom

ie lo

cale

de

se r

enco

ntre

r et

de

tiss

er d

es li

ens (

com

me

sur l

a ph

oto

de p

age

1, à

Veve

y, sa

lle d

el C

astil

lo, e

n m

ars

2016

). Su

r le

terr

ain

pour

tant

, les

av

is d

es en

trep

rene

urs s

ont p

arta

gés.

Si

cert

ains

reco

nnai

ssen

t que

les

orga

nes

de p

rom

otio

n éc

onom

ique

les o

nt b

ien

aidé

s da

ns le

urs

rech

erch

es d

e dé

ve-

lopp

emen

t ou

d’im

plan

tatio

n, d

’aut

res

estim

ent

qu’il

s ne

son

t pa

s in

disp

en-

sabl

es e

t que

leur

rôle

rest

e as

sez

flou.

Un

e en

trep

rise

mem

bre

de P

rom

ove,

l’e

ntité

de

prom

otio

n éc

onom

ique

de

la R

égio

n Ri

vier

a –

Lava

ux, q

ui a

pré

-fé

ré r

este

r an

onym

e, c

ritiq

ue:

«Cet

or

gane

ne

m’a

ppor

te r

ien,

si c

e n’

est

du n

etw

orki

ng (

réd 

: ré

seau

tage

). O

n m

ontr

e qu

’on

exis

te, o

n re

ncon

tre

des

gens

, mai

s cel

a ne

déb

ouch

e pa

s for

cé-

men

t sur

un

trav

ail d

e co

llabo

ratio

n».

Pour

Nat

halie

Gui

sola

n, d

e Po

int C

arré

, ag

ence

de

com

mun

icat

ion

basé

e à

Ve-

vey,

«cel

a cré

e un

rése

au b

usin

ess,

mai

s il

faut

alle

r ver

s les

gens

. Le t

rava

il ne

se

fait

pas

touj

ours

sur

le m

omen

t. Da

ns

notr

e ca

s, n

ous

n’av

ons

pas

fait

appe

l à

Prom

ove

pour

trou

ver d

es lo

caux

car

l’a

genc

e exi

ste d

epui

s plu

s de v

ingt

ans,

m

ais j

e con

nais

cert

aine

s ent

repr

ises q

ui

ont p

u s’

impl

ante

r dan

s la

régi

on g

râce

à P

rom

ove »

. Ce b

ilan

miti

gé es

t-il j

usti-

fié? «

Je n

e di

rais

pas

que

sur l

es 8

8’00

0 ha

bita

nts

de l

a ré

gion

, ch

acun

nou

s co

nnaî

t, m

ais

depu

is d

eux

ans,

nou

s av

ons

dépo

ussi

éré

notr

e im

age

et le

s ge

ns co

ncer

nés c

onna

isse

nt P

rom

ove»

, dé

fend

Sté

phan

e Kr

ebs,

son

prés

iden

t.

Com

pto

ir e

t v

isit

es d

’en

trep

rise

sSi

l’é

cono

mie

de

la R

ivie

ra s

e po

rte

bien

, ave

c un

fort

pot

entie

l de d

ével

op-

pem

ent,

com

me

dans

les

zone

s in

dus-

trie

lles e

ntre

Vev

ey e

t St-L

égie

r, où

pas

m

oins

de

29 h

ecta

res

sont

dis

poni

bles

po

ur d

e fut

ures

entr

epris

es, l

e con

text

e n’

en r

este

pas

moi

ns te

ndu.

«Il

y a

du

trav

ail,

mai

s il

y a

moi

ns d

e ch

iffre

s d’

affai

res c

ar le

s mar

ges o

nt te

ndan

ce à

fo

ndre

com

me

neig

e au

sole

il, o

bser

ve

Stép

hane

Kre

bs. L

a co

nsom

mat

ion

des

gens

a c

hang

é dr

astiq

uem

ent a

vec

in-

tern

et. M

aint

enan

t, ils

com

man

dent

de

plus

en

plus

via

le w

eb. L

es e

ntre

pris

es

doiv

ent d

onc

se re

nouv

eler

. Les

ent

re-

pris

es d

éjà

exis

tant

es v

ienn

ent

nous

vo

ir pr

inci

pale

men

t po

ur t

rouv

er d

es

finan

cem

ents

. Elle

s doi

vent

inno

ver e

t cr

éer d

e no

uvea

ux p

rodu

its p

our p

ou-

voir

surv

ivre

et é

volu

er e

n fo

nctio

n de

la

dem

ande

de

leur

s cl

ient

s. E

lles

ont

beso

in a

ussi

de

cont

acts

, cré

er d

es s

y-ne

rgie

s ave

c d’a

utre

s ent

repr

ises

et c’

est

notr

e rô

le d

e fa

cilit

er c

es é

chan

ges

par

le b

iais

de

renc

ontr

es, d

e co

nfér

ence

s»,

estim

e le

pré

side

nt.

À O

ron

auss

i, le

dév

elop

pem

ent

éco-

nom

ique

pas

se p

ar le

rése

auta

ge. R

en-

cont

rer d

es g

ens d

e m

ilieu

x di

ffére

nts,

pa

rler d

e ce

qu’

on fa

it es

t l’u

n de

s plu

s sû

rs m

oyen

s de d

écro

cher

de n

ouve

lles

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res.

«La

CER

O (

Cham

bre

écon

o-m

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de l

a rég

ion

d’Or

on) a

pou

r obj

ec-

tif p

rinci

pal d

’org

anis

er d

u ré

seau

tage

. To

ut le

mon

de c

roit

conn

aîtr

e to

ut le

m

onde

, mai

s en

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on n

e sa

it pa

s vra

i-

Le

su

ccè

s p

ass

e p

ar l

e r

és

e a

uta

ge

men

t ce q

ue fa

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utre

, con

stat

e Céd

ric

Otte

t, pr

ésid

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e la

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O. C

’est p

our-

quoi

nou

s org

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ons t

ous l

es d

eux

ans

un c

ompt

oir

régi

onal

pou

r do

nner

de

la v

isib

ilité

aux

diff

éren

tes

entr

epris

es

de la

régi

on. D

epui

s un

cer

tain

tem

ps,

la C

ERO

n’or

gani

sait

plus

gra

nd-c

hose

. N

ous

avon

s dé

cidé

de

repr

endr

e le

s ch

oses

en

mai

n et

d’o

rgan

iser

deu

x à

troi

s fo

is p

ar a

nnée

des

vis

ites

d’en

tre-

pris

es p

our c

réer

des

lien

s».

Con

nai

ssan

ce d

u t

erra

inM

ême

si le

mar

ché

est

com

pliq

ué e

t te

ndu,

tous

les a

cteu

rs s’

acco

rden

t à d

ire

que

des

poss

ibili

tés

d’ac

cuei

l exi

sten

t en

core

. Con

tre

tout

e at

tent

e, e

n Va

lais

, on

rest

e m

ême

optim

iste

. «Le

mar

ché

va b

ien,

mêm

e si

la L

ex W

eber

nou

s est

to

mbé

e de

ssus

, rec

onna

ît Em

man

uelle

Sa

mso

n, d

irect

rice d

e l’A

nten

ne R

égio

n Va

lais

. Cet

te lo

i a fo

rcé

les

entr

epris

es

à se

rem

ettr

e en

que

stio

n et

à r

evoi

r le

ur b

usin

ess m

odèl

e». A

vec

un c

arne

t d’

adre

sses

de

5’00

0 en

trep

rises

, cet

te

asso

ciat

ion

trav

aille

prin

cipa

lem

ent

au d

ével

oppe

men

t d’

entr

epris

es d

éjà

exis

tant

es o

u av

ec d

es p

erso

nnes

qui

ve

ulen

t se

met

tre

à le

ur c

ompt

e. «

Les

gens

nou

s con

tact

ent s

urto

ut p

our d

es

rens

eign

emen

ts a

dmin

istr

atifs

, sav

oir

quel

les a

ssur

ance

s ils

doi

vent

avoi

r, s’i

ls

sero

nt so

umis

à la

TVA

ou

alor

s cré

er u

n bu

sine

ss p

lan.

En

2015

, nou

s avo

ns é

cont

acté

s po

ur 2

00 p

roje

ts d

e cr

éatio

n d’

entr

epris

es et

71 o

nt v

u le

jour

. Il s

’agi

t

prin

cipa

lem

ent d

e pe

tites

et m

oyen

nes

entr

epris

es»,

pr

écis

e Em

man

uelle

Sa

mso

n.

Au-d

elà

des

beso

ins

adm

inis

trat

ifs, l

es

nouv

elle

s en

trep

rises

, qui

ont

bes

oin

de t

erra

in, s

e tr

ouve

nt c

onfr

onté

es à

la

loi s

ur l’

amén

agem

ent

du t

errit

oire

(L

AT) e

t là l

es ch

oses

se co

rsen

t. «L

a plu

s gr

ande

diffi

culté

pou

r ce

s en

trep

rises

c’e

st d

e co

nnaî

tre

leur

dro

it, la

légi

sla-

tion

conc

erna

nt le

terr

itoire

. Tou

t cel

a es

t trè

s com

pliq

ué e

t nou

s som

mes

en

rela

tion

avec

le S

ervi

ce d

u dé

velo

ppe-

men

t te

rrito

rial (

SDT)

pou

r to

utes

ces

qu

estio

ns»,

exp

lique

Chr

isto

phe

Lanz

, pr

ésid

ent d

e Ai

gle

Régi

on e

t syn

dic

de

Roch

e. D

ans

ce c

as p

réci

s du

Cha

blai

s,

les l

iens

entr

e les

mili

eux

écon

omiq

ues

et le

s aut

orité

s com

mun

ales

sont

indi

s-pe

nsab

les.

La co

llabo

ratio

n en

tre l

es d

if-fé

rent

s or

gane

s es

t au

ssi i

mpo

rtan

te.

«Nou

s col

labo

rons

étr

oite

men

t ent

re le

Ch

abla

is v

audo

is e

t val

aisa

n, m

ais a

us-

si a

u-de

là. N

ous

tiron

s to

us à

la m

ême

cord

e», p

réci

se C

hris

toph

e La

nz p

our

qui l

es a

nten

nes

régi

onal

es s

ont i

ndis

-pe

nsab

les:

«C’es

t l’en

tité r

égio

nale

qui

a la

conn

aiss

ance

de l

a rég

ion,

qui c

onna

ît le

mie

ux le

terr

ain,

les m

écan

ism

es, l

e tis

su é

cono

miq

ue».

Va

ud

et

la p

rom

oti

on

éco

no

miq

ue

Le c

anto

n d

e V

aud

pos

sèd

e d

ix o

rgan

es d

e p

rom

otio

n é

conom

ique

ce

ntr

alis

és a

u se

in d

e la

CO

DE

V (C

oord

inat

ion d

u d

ével

opp

emen

t éc

ono-

miq

ue v

aud

ois)

. Cin

q o

rgan

es s

ont

pré

sents

à l’

est

du

canto

n a

vec

Lau

-sa

nne

Rég

ion, l

a CO

RE

B p

our

la r

égio

n d

’Oro

n, P

rom

ove

pou

r La

vau

x-V

evey

-Mon

treu

x-V

illen

euv

e, A

igle

Rég

ion e

t P

ays-

d’E

nh

aut

Rég

ion. E

n

plu

s d

e ce

s en

tité

s, il

exi

ste

une

mul

titu

de

d’a

ssoc

iati

ons

acti

ves

dan

s la

re

cher

che

de

finan

cem

ent

et d

e ca

pit

aux

ou q

ui f

avor

isen

t le

net

wor

-ki

ng,

à s

avoi

r la

mis

e en

rel

atio

n d

es a

cteu

rs é

conom

ique

s.

Sur

ww

w.lere

gio

nal.ch

et

notr

e a

pplica

tion :

le

nom

bre

d’en

trep

rise

s cr

éées

en

2014

com

-m

une

par

com

mun

e

« Tou

t le

mon

de cr

oit

conn

aîtr

e to

ut le

m

onde

, mai

s en

fait

on

ne sa

it p

as v

raim

ent

ce q

ue fa

it l’

autr

e.  »

C. O

ttet,

chbr

e éco

nom

ique

Oro

n

3’5

46

no

uv

elle

s en

trep

rise

s d

ans

le c

anto

n d

e V

aud

en

20

14

À la s

ort

ie d

’auto

route

Vevey-S

t-Légie

r, la z

one E

n F

err

eyre

s e

st

un d

es q

uatr

e e

mpla

cem

ents

de la R

ivie

ra p

révus

pour

l’im

pla

nta

tion d

e n

ouvelles e

ntr

epri

ses, qui off

rent

une s

urf

ace d

e 2

9 h

ecta

res a

u t

ota

l.

S.G

iam

petr

uzzi

Le

Pa

ys-

d’E

nh

au

t s’

y m

et

Le P

ays-

d’E

nh

aut

s’es

t d

oté

dep

uis

un

e an

née

seu

lem

ent

d’u

n o

rgan

e d

e p

rom

oti

on

éco

no

miq

ue.

Un

bes

oin

in

dis

pen

sab

le p

ou

r d

yn

ami-

ser

l’éco

no

mie

. En

20

15

, un

e tr

enta

ine

de

do

ssie

rs o

nt

été

suiv

is.

«N

ou

s fa

iso

ns

offi

ce d

e gu

ich

et d

’en

trep

rise

s, p

rin

cip

alem

ent

po

ur

des

jeu

nes

qu

i v

eule

nt

crée

r le

ur

pro

pre

str

uct

ure

et

qu

i v

eule

nt

con

naî

tre

la f

orm

e ju

rid

iqu

e à

avo

ir e

t co

nn

aîtr

e le

s d

émar

ches

ad

min

istr

ativ

es. N

ou

s le

s ai

guil

lon

s v

ers

les

bo

nn

es p

erso

nn

es»

, p

réci

se E

vel

yn

e C

har

rièr

e, d

élég

uée

à la

pro

mo

tio

n é

con

om

iqu

e d

u P

ays-

d’E

nh

aut

Rég

ion

. Afi

n d

e fa

vo

rise

r le

rés

eau

tage

en

tre

les

acte

urs

éco

no

miq

ues

, la

1re

so

irée

des

en

trep

rise

s d

u P

ays-

d’E

nh

aut

a ét

é o

rgan

isée

le

6 o

cto

bre

. Un

su

ccès

qu

i a

atti

ré q

uel

qu

e 7

0 c

hef

s d

’en

trep

rise

s. «

Cel

a n

’ex

ista

it p

as a

van

t et

les

ch

efs

d’e

ntr

epri

ses

se

sen

taie

nt

asse

z se

uls

. Ces

so

irée

s q

ui

vo

nt

se p

ou

rsu

ivre

à l’a

ven

ir

son

t b

asée

s su

r l’é

chan

ge. C

ela

per

met

de

mie

ux

se

con

naî

tre

et p

eut-

être

co

llab

ore

r», a

ssu

re E

vel

yn

e C

har

rièr

e.