Printemps 2016 #6

Magazine lifestyle Gratuit www.avouspoitiers.fr

Les bonnes tablesen ville

#DOSSIER : HabitatPrendre soin de sa maison pour le printemps.

Ô GibolinCette nouvelle cave du centre villepropose aux amateurs comme auxnéophytes, des vins naturels.

RESTAURANTS - MAISON DÉCO - SORTIR - BAR À VINCOMMERCES - TEST AUTOHISTOIRE - ETC.

Le Bistrot du Boucher

Bien installé à Poitiers depuis de nombreusesannées rue Carnot, le Bistrot du Boucher vienttout juste de refaire sa décoration. Un styleplus épuré et moderne. En cuisine, de grandsclassiques de la gastronomie française sont pro-posés. Des plats biens exécutés, un accueil cha-leureux, tout est réuni pour passer un bonmoment.Tarifs : midi à partir de 14,90 € soir entre 22,90 € et 32,90 €.Horaires : Ouvert 7j/7 de 12h à 13h45 et de 19hà 22h (22h30 vendredi et samedi)Adresse : 31 rue Carnot à PoitiersTél : 05.49.03.37.02 - www.bistrotduboucher.fr

Situé aumilieu de la rue de la Cathédrale, cepetit restaurant propose midi et soir de grandsclassiques de la cuisine de bistrot tout en y appor-tant une touche raffinée et fait maison. Dansl’assiette, on retrouve des produits du marchéNotre-Dame situé à quelques dizaines de mètre.Un restaurant chaleureux qui change sa cartetrès régulièrement. Tarifs : midi à partir de 12,90 € et le soir 25 €.Horaires : du mardi midi au samedi soir à partirde 12h et 19h15.Adresse : 44 rue de la Cathédrale à PoitiersTel: 05 49 62 19 33 - www.bistro-toque.com

Une trèsbonne table de Poitiers qui ravira

tous les palais. Installée dans la nef et le chœurde l’ancienne chapelle, rue Grimaux, la sallede restaurant est atypique et majestueuse. Unecuisine actuelle en lien avec les producteurslocaux est proposée. Les Archives c’est aussiun salon de thé, un bar et un fumoir. Tarifs : midi à partir de 15 € et le soir entre 26 € et 55 €.Horaires : de19h à 22h (du dimanche au jeudi),de 19h à 22h30 (du vendredi au samedi), de12h à 14h (tous les jours).Adresse : 14 rue Edouard Grimaux à PoitiersTél : 05 49 30 53 00 - www.lesarchives.fr

Repris il y a peu parun nouveau propriétaire, le Bis’ propose

toujours une cuisine moderne. Moderne aussiest la déco de la salle qui mise sur un styleépuré. Chacun appréciera le design. À tableles basiques de la cuisine française sont tou-jours travaillés avec originalité. C’est explo-sion de saveurs dans l’assiette. Tarifs : midi à partir de 13 € et 19,5 € le soir. Horaires : Ouvert du mardi au samedi de 12hà 14h et de 19h à 22hAdresse : 4 rue Saint-Nicolas à PoitiersTél : 05 49 50 77 91 - www.lebis-espritbistro.fr

C’est sur la route deChâtellerault que vous apercevrez ce restaurantblanc et orange. C’est une cuisine française fraîcheet créative qui sera au rendez-vous. Le restaurantqui donne sur un grand parc arboré vous dépaysetotalement. A deux pas du Futuroscope, il proposeaussi des plateaux repas à emporter pour les tra-vailleurs gourmets ! Tarifs : midi à partir de 15,90 € et 31,90 € le soirHoraires : Ouvert du lundi au dimanche de 12hà 14h30 et de 19h à 21h30 (22h le week-end), lesjours fériés et veille de jour férié. Fermé : le dimanche soir, le lundi soirAdresse : 1004 Longève 86130 DissayTél : 05.49.21.38.99 - www.lebinjamin.fr

Le restaurant de Laureet Richard Toix fêtera l’an prochain ses dix

ans. Une cuisine fine et locale, une carte des vinsimpressionnante et un accueil chaleureux, voiciquelques caractéristiques pour décrire ce lieu. Uneétoile au guide Michelin, c’est un restaurant à nepas manquer pour les amateurs de gastronomie.Tarifs : à partir de 30 € en semaine et 59 € le week-end.Horaires : Fermé le lundi toute la journée, lemardi midi et le dimanche soir. Le déjeuner estservi de 12h à 14h et le dîner de 19h30 à 22h.Adresse : 6 rue du Square 86280 Saint-BenoîtTél : 05 49 61 03 99 www.passionsetgourmandises.com

Bonnes tables à Poitiers Nous vous proposons une sélection non exhaustive debonnes tables à tester sur Poitiers. Bon appétit !

LA VILLE EN PARLE

Passions et gourmandises Le Binjamin Le Bis’

2La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

Le Toqué !Les Archives

F.Langereau - 2012

3La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

Poitiers

Du 19/03/16 au 20/03/16Week-end TéléramaÉchos entre créa-tions contempo-raines (art etmusique) et collec-tions anciennes. Aumusée Sainte Croix.

Du 25/03/16 au28/03/16Gamers Assembly 2016La Gamers Assem-

bly revient à Pâquespour une 17e éditionau Parc des Exposi-tions de Poitiers.

Saint-BenoitLe 06/04/2016Spectacle : Vampin the kitchen Lucienne et Solangevont participer aujeu de téléréalité « un souper presqueparfait », mais ellesvont être tournéesen ridicule. RDV àla Hune à 20h30.Adriers

à vous Poitiers Magazine gratuit bimestrielÉditeur : Public Media 5 impasse du Moulin86700 PayréDirecteur de la publication : Bastien AnglumentPublicité : 05 49 42 74 30Imprimerie : Imprimé en CEESite web : www.avouspoitiers.fr

C’est un tout petit restau-rant, un peu caché dans le centre de Poitiers,mais très prisé par les connaisseurs, avec de bonsproduits du marché. Nous vous conseillons deréserver bien à l’avance car les places sont chèrespour venir y déguster un bon plat. Un restaurantoù on se sent bien. Tarifs : le midi à partir de 12,50 €.Horaires : Ouvert du mardi au samediAdresse : 11 bis rue Cloche Perse à PoitiersTél : 05.49.41.49.82 - une page facebook trèsactive

- L’Auberge le Cul de Paille - 3 RueThéophraste Renaudot, 86000 Poi-tiers- L'Auberge Espagnole - 122 Rue des4 Roues, 86000 Poitiers- La Bonne Quille - 55 Place Charlesde Gaulle, 86000 Poitiers- Le Déjeuner sur l'Herbe - 39 RueCloche Perse, 86000 Poitiers- La Gazette - 1 Rue Gambetta, 86000Poitiers- Le Montagnard - 1 Plan de la Celle,86000 Poitiers- Le Poitevin - 76 Rue Sadi Carnot,86000 Poitiers- Le Manhattan - 26 Place Alphonsele Petit, 86000 Poitiers

Vous cherchez une bonnetable et un décor végétal ? Alors la Table du jar-din est faite pour vous. Ce restaurant vousplonge dans un univers nature et propose desproduits frais directement venus du marché. Ilsert des plats soignés et vraiment délicieux. Tarifs : entre 16 € et 20 €.Horaires : Ouvert du mardi au samedi, midi etsoirAdresse : 42 rue du Moulin à Vent à PoitiersTél : 05.49.41.68.46 - www.la-table-du-jardin-poitiers.fr

La Table du Jardin Les Bons Enfants

Vous vouliez toutsavoir sur lesinsectes? L'Espace

Mendes-France vous enoffre la possibilité à traversune exposition particulière-ment bien documentée etattractive : « Insectes,hommes et biodiversité ».Aux questions : Qu'est-cequ'un insecte ? Comment lereconnaître ? L'expositionvous donne toutes les réponsesau travers de panneaux infor-matifs où photos, textes etimages de synthèse expliquentla vie en société, les insectesjardiniers (pollinisateurs), lecamouflage, etc. Il existe unmillion d'espèces ! On appren-dra ainsi au passage que lesaraignées, les mille-pattes oules cloportes ne sont pas desinsectes !On sait aujourd'hui que beau-coup de spécialistes voientdans le monde des insectes lapossibilité de nourrir plus lar-gement notre planète. Déjàdeux milliards d'individus en

consomment régulièrement.Cette exposition évoque cetaspect. Des aliments sont pré-sentés mais non proposés à laconsommation …En marge de cette expositiondes conférences sont ouvertesau public : - le 19 mars à 14h Les Clo-portes, conférence de Freddie-Jeanne Richer, enseignant-chercheur en biologie,université de Poitiers.- le 10 mars à 20h30, Millemilliards d'insectes, confé-rence de Joan Van Baaren,

professeur écosystèmes-biodi-versité-évolution, universitéde Rennes 1.À ne pas manquer égalementune exposition de photos deRaphaël Jean qui utilisel'image de synthèse pour créerdes espèces imaginaires.L'exposition est ouvertejusqu'au 31 décembre 2016.Du mardi au vendredi de 9h à17h30, les samedis et lundisde 14h à 17h30. Informationset réservations au 05 49 50 33 08.

ESPACE MENDES-FRANCE

Tout savoir sur les insectes !

A tester également

SORTIR

A NE PAS

MANQUER

4La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

F raîcheur, qualité etconvivialité sont leursmots d'ordre. Installés

depuis 9 ans, au marché desHalles de Notre-Dame, avecMoshi Moshi, Didier et AmélieBaudr y proposent makis etautres sushis pour le plusgrand plaisir des papilles poi-tevines.Né en Italie, il arrive à 3 ans àPoitiers. Il passe par le lycée Vic-tor Hugo et l'IUT GEA. Il com-mence par travailler dans lamusique, au rayon disque de chez

Gibert, du temps où le magasinétait du côté de Saint-Porchaire.En 1998, il décide de créer sa pro-pre boutique de vinyles. Se fai-sant débaucher par un de sesfournisseurs, en 2001, il démé-nage sur Paris pour travailler.« Au bout de sept ans, nous sommesrevenus. Nous ne profitions pas assezdes enfants. » L'idée était de tra-vailler à la maison, mais rien nese déroule comme annoncé.« J'étais au chômage, il me fallait unesolution. Que faire de mes dix doigts ?Côté cuisine, je me suis toujours bien

débrouillé. »Avec un Japonais dans la famille,Didier et Amélie Baudry ont tou-jours baigné dans cette ambiance.Au fil du temps, il apprend. Ilprofite de voyages au Japon pourse perfectionner, améliorer sesbases et sa technique. Il créeMoshi Moshi. « Nous nous concen-trons uniquement sur les spécialitésjaponaises à base de poisson. Audébut, j'ai surpris. » Didier Baudryprépare tout sur place, à lademande. « J'achète mon poissontous les jours, j'aime ce côté artisa-nal. Mon challenge est que chaquesoir, il n'y ait pas de restes. La fraî-cheur des produits fait la différence. »Apprécié, il est l'une des bonnesadresses de Poitiers. « J'aime cetteambiance du marché, le fait que lesgens s'arrêtent aussi par curiosité,

n'aient pas à pousser une porte. Je nevoulais pas et nous ne sommes pasun restaurant, nous sommes des com-merçants. » Et depuis novembre,la boutique s'est déplacée sur unemplacement plus grand. « Désor-mais, avec les dix places assises, lesgens peuvent s'arrêter pour déguster,papoter, prendre un café. » Pourramener un peu d'animation, unefois par mois, il propose un apé-ritif en musique, le mercredi soir.« Ce qui me plaît avant tout à Poi-tiers, c'est la qualité de vie, je suisparti et revenu pour ça. C'est impor-tant avec deux enfants. J'aime mepromener vers le moulin de Chas-seigne, au Jardin des plantes, maissurtout nous profitons de notre jar-din. Pour manger, nous allons chezdes amis : Le Pince oreille, la BonneQuille, Ô Gibolin… Les bons repasentre copains, c'est agréable. Je mixeaussi encore un peu à l'Appart. Lesloisirs sont un peu réduits étant enhoraires décalés. Pour mes vêtements,je vais bien chez Itchiban. Nousessayons de nous ménager quelquesescapades, c'est notre soupape. Leplus important pour nous reste deprofiter de la famille. »

M.W

Web :www.moshimoshipoitiers.com

Retrouvez la musique dumoment de Didier Baudry surnotre site web ou en flashant ceQR code :

Didier Baudry, des platines aux sushisà vous Poitiers donne la parole à ses habitants et entre-preneurs. Pour ce numéro, nous avons rencontré DidierBaudry, installé depuis 9 ans sous les Halles de Poitiers,avec son stand sushis. Voici son portrait et ses coups de cœur.

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COUP DE CŒUR

L a chambre de vosenfants, c'est leurespace, un lieu agréa-

ble, où ils peuvent jouer et dor-mir en toute sécurité. Unendroit à leur goût, mais il fautbien le dire au vôtre aussi. Avous Poitiers a essayé de vousdénicher quelques astuces pourdécorer la chambre de noschers bambins. Une guirlande donne toujours unpetit air de fête à une pièce. Entissu ou en papier, les possibilitéssont multiples. Premier exemple,prenez trois jolies feuilles depapier aux motifs rigolos, gra-

phiques ou liberty et coordonnez-les avec trois feuilles unicolores.Découpez une forme que vousaimez, une étoile, un nuage ...reproduisez la sur les feuilles.Découpez et montez les sur unecordelette en alternant les cou-leurs. Vous pouvez aussi choisirles lettres du prénom de votreenfant ou intercaler des photos.Si vous êtes doué en pliage,reproduisez des grues en origamidans un joli papier. Installées enguirlande, elles apportent unetouche de poésie. Si vous avezquelques notions de couture,n'hésitez pas à vous lancez dansla réalisation de petits fanions,découpés dans de jolis tissus, àmonter sur un biais. Enfin, il

peut s'agir d'une guirlande lumi-neuse qui apportera sa lumièredouce à la pièce.Pour jouer, n'hésitez pas à luiaménager un coin douillet, com-posé par exemple d'un joli tapisou d'un simple matelas agré-menté de quelques coussins posésà même le sol. Les enfants ado-rant les cabanes, vous pouvezaussi leur réaliser un tipi. A l'aidede quatre barres en bois, de cordeet d'un drap, vous pourrez confec-tionner son abri. Une fois vosquatre pieds en place, veillez, enbas, à renforcez la structure enreliant chaque barre avec de lacorde.Pour contenir tous ses jouets (si,si, les enfants en ont toujours

beaucoup trop), vous pouvezaussi troquer les fameusescaisses en plastique contre despaniers en osier ou en tissu, voireacheter une vieille malle ou unevalise rigolote.De jolies affiches, de simplescadres colorés, un sticker pour-ront finir de compléter le coconque vous lui avez créé.

M.W.

Objets dénichés dans la boutique“Quand les poules” à Poitiers.

Décorer une chambre d'enfant

5La ville en parle Le dossier Bonnes adressesCôté commerces

Vous trouverezbien une petite place pour

cet adorable coussin renard ?

Unmobile

montgol-fière réalisé par

l'atelier Shishmu(Migné-Auxances).

Ce jolisticker

brille dans le noir.

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DOSSIER MAISON/DÉCO

Depuis octobre, la Regrat-terie a ouvert ses portesà Poitiers. En contrepar-

tie de l'adhésion à l'association,chacun a accès à la matière pre-mière, aux machines et à l'outil-lage. «Le principe est de mettre en com-mun des outils pour qu'ils profitent auplus grand nombre, explique FranckyBruneau, salarié de la structure.Ainsi,pas besoin d'investir dans des outils quine serviront qu'une fois pas an. Nous nedélaissons pas pour autant le travail àla main qui permet de mieux appréhen-der la matière, de prendre le temps deréfléchir à l'objet. » Le lieu possède parexemple un poste à souder, unetable à découper. Et une forgedevrait dans les prochains moisentrer en service. Un tour de potier

attend aussi de reprendre vie.

Réutiliser les matièresLa matière provient de l'apportvolontaire des habitants. Et c'est àpartir de ces pièces délaissées quechacun peut réinventer un objet.« L'objectif est aussi de surprendre, derendre le déchet rigolo, de le voir d'uneautre façon. » La Regratterie possèded'ailleurs une partie galerie où il estpossible d'acheter des objets finis.Entre création artistique et mobilierutilitaire, la matière a trouvé uneseconde vie. Des pieds de tables combinés à unabat-jour vont par exemple donnerune lampe. Des palettes peuvent setransformer en mobilier de jardin.Une valise deviendra une assise.

Une table à manger sans pieds varedémarrer une nouvelle vie entable basse. « La personne peut venirune première fois pour s'imprégner dulieu, voir les matières à disposition. C'estmieux ensuite d'arriver avec un plan,un petit dessin. Faire un plan, c'est anti-ciper les choses et savoir à peu près oùl'on va. Après, il y a aura toujoursquelqu'un pour un conseil, si jamaisvous bloquez. » Il est aussi possible devenir réparer un objet, un meuble,« tant que ce n'est pas de l'électronique ». Et si vous n'êtes pas très assuré ouque vous souhaitez essayer avantde vous lancer, des ateliers d'initia-tion sont proposés le samedi après-midi. Il peut s'agir de travailler le

métal, le bois, d'apprendre à soudercomme de tester l'origami ou la cou-ture. « Et nous sommes toujours à larecherche de personnes qui souhaitenttransmettre leur savoir-faire, qui souhai-tent créer et le partager. »A savoir : Le 2 avril, la Regratterieorganise une fête avec des ateliers,un concert, un vide-garage, des ani-mations...

M.W.+PratiqueAdresse :80 rue Jean Mermoz, 86000Poitiers Horaires : Du mercredi au samedi de14h à 18h30 Web : facebook - www.laregratterie.fr

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Pour se loger, les étu-diants ont plusieursoptions : les logements

du Crous, chez un particulier,la location privée, mais aussiles bailleurs sociaux. Sur l'agglomération et sur Poi-tiers, Logiparc propose des stu-dettes, des T1 bis, voire desappartements jusqu'aux T5ouverts à la colocation. Des loge-ments sont ainsi disponibles àBeaulieu, à deux pas du campusuniversitaire de Poitiers. Mais, ilexiste aussi des offres sur le cen-tre-ville, les Couronneries, Saint-Eloi, La Gibauderie… dans tousles quartiers de Poitiers et surl'agglomération. Des logementspotentiels trop souvent méconnusde l’étudiant. Car même s'il estrattaché au foyer fiscal de ses (ouson) parent, il peut bénéficierd'une attribution. Car ce sont bienses propres revenus qui serontpris en compte. Il peut égalementprétendre à l'aide personnaliséeau logement délivrée par laCaisse d'allocation familiale, tous

les logements étant convention-nés.Chaque année, Logiparc renou-velle et rénove son parc enconstruisant de nouveaux pro-grammes et en réhabilitant deslogements anciens. Tout le mondepeut ainsi bénéficier d'un appar-tement avec un loyer attractif,plafonné, inférieur au prix dumarché privé pour des prestationsde même niveau. Il n'y a pas defrais d'agence ou de dossier et ledépôt de garantie est réduit à unmois (avec la possibilité de passerpar Loca-Pass). Les étudiantspeuvent même ne payer qu’undemi-loyer sur juillet et août, s'ilsconservent leur logement. Pourprétendre au logement social, ilsuffit de déposer un dossier, ausiège de Logiparc, dans une de ses agences ou par internet sur www.demandedelogements86.fr.Une commission d'attribution deslogements se réunit ensuitechaque semaine pour statuer.Alors, faites le premier pas.

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8La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

De nombreuses enseignes de décora-tion ont remis au goût du jour lestyle industriel. Vestiaire métallique

réutilisé en armoire et meuble à clapetsrelooké sont les deux exemples les plus cou-rants. Au lieu de faire du neuf, de son côté,Jonathan Morisset a choisi de redonner vie aumobilier et aux objets d'avant 1970. « Ils ont sou-vent un design particulier et sont de qualité. Certainsmeubles ont été réalisés sur-mesure. Un grand-pèrea par exemple fabriqué un établi pour son garage.J'aime ce côté unique et atypique. » Ainsi, il dénichedes malles, lampes et autres meubles chez lesparticuliers, à Emmaüs… Le jeune homme vaensuite les restaurer, les relooker ou les détour-ner. « Ces objets étaient destinés à l'oubli, je les remetsà jour. J'essaye de retrouver l'état originel. Je marcheau coup de cœur. Je me régale d'un objet complète-ment rouillé, d'un vilain petit canard. Je trouve par-fois en dessous des couches de peinture ou de papiersdes petites surprises. »Jonathan travaillait auparavant dans l'hôtel-lerie, mais a décidé de faire de son loisir, lapeinture, son métier. « C'est vraiment agréable dese lever le matin pour sa passion, même si c'est pour

aller dénicher et examiner une pièce à 5 h du matin ! » Depuis juin, il a lancé son activité,Industage. « C'est la contraction d'industriel et vin-tage. Je suis à la fois chineur, restaurateur et ven-deur.» Ses pièces sont vendues via son site inter-net ou au dépôt-vente Look'An, dans laGrand'Rue.

Peinture et détournementJonathan Morisset réalise tout un travail deponçage, de peinture et de cirage sur les objets.« Contrairement aux grandes marques de décoration,j'utilise uniquement des peintures bio, sans polluantet sans dégagement de COV (composé organiquevolatile). » En jouant sur le décapage (à labrosse, au papier de verre ou à la meuleuse) ouavec les patines, il redonne son caractère à l'ob-jet. « J'essaye aussi de casser le froid du métal avecde la couleur, du bois. » Il propose aussi un servicede patine sur-mesure au particulier qui sou-haiterait redonner une seconde chance à unmeuble délaissé.Il aime jouer avec certains objets, les détournerde leur première utilité. Des mangeoires àpoule deviendront des bougeoirs ou un récep-

tacle à fruits. Il en transforme d'autres en com-binant par exemple des casiers à un pied detabouret pour créer une table de chevet. Destuyaux, un extracteur d'air ou des boîtesdeviendront des lampes. Une malle prendra laforme d'une petite étagère, une porte de volièreaccueillera un miroir.

M.W.+PratiqueAdresse : dépôt-vente Look'An, 177 Grand'Rue,86000 Poitiers Web : facebook - industage.over-blog.com

Industage redonne vie aux objets

Au 61 rue de la cathé-drale, à Poitiers, MagalieMistre a ouvert sa bou-

tique de brocante et objets dedécoration en décembre dernier. Auparavant au chômage, elle adécidé de créer son activité sous lenom M Brocante Déco. « J'ai tou-jours aimé chiner. C'est une passion.Ce petit local m'a tout de suite plu. Uneamie travaillant depuis 30 ans dansle métier m'a soutenu dans mon lan-cement. » Les objets viennent d'unpeu partout, mais sont à chaquefois « des coups de cœur ». « Je chinebeaucoup en fonction de mes goûts. Jevoulais vraiment associer les deuxaspects : la brocante et la décoration.J'essaye d'avoir toutes les époques, pourrépondre à la demande. » Ainsi, ellebalaye des années 1970, aucontemporain, en passant par levintage. « Par contre, je ne suis pasun vide-grenier, les objets sont en bonétat. J'essaye d'avoir des pièces qui sor-tent un peu de l'ordinaire. » Pourvotre extérieur, elle pourra vousproposer une girouette, un vasemédicis ou un ange en fonte. A côtéde la vaisselle, se trouve un soli-flore en fer, des clowns culbuto enfonte ou encore une petite cage en

rotin. « J'essaie de proposer différentsstyles. En tout cas, il y en a pour toutesles bourses. » Elle vend égalementquelques meubles, comme parexemple une commode en bois ouun bar sur pied des années 70.« Même si les gens vivent dans des inté-rieurs contemporains, ils aiment agré-menter leur décoration d'un petit objetancien. » Dans sa boutique, elleaccueille aussi les toiles de jeunesartistes poitevins, en ce momentcelles de Astrid de Lassé-Nivet.« C'est un moyen pour qu'ils se fassentconnaître. Et cela participe à l'espritde ce lieu, à l'ambiance que je souhaitelui donner. »Horaires : Du mardi au samedi, de11h à 13h30 et de 14h30 à 19h.

M Brocante Déco chine pour vous

Rose fushia, bleu tur-quoise, rouge, orange,ver t anis, violet … le

gazon se décline depuis quelquesannées déjà en couleur. Sur unbalcon, en bordure de piscine oudans un patio, le gazon synthétiqueest une solution pour donner unpeu de couleur à votre extérieur.« Et peut aussi être détourné pour l'in-térieur. » Depuis 2010, CharlineFavre s'est lancée dans la commer-cialisation de ce produit particulier,avec Futur’Gazon.Certains l'utilisent comme tapisd'extérieur sous leur salon de jar-din. « Une dame avait envie d'un tapisblanc, mais n'osait pas franchir le pascar c'était pour elle trop salissant etcontraignant. Avec cette matière, uncoup d'éponge, un voyage dehors quandil pleut et c'est propre. Elle a pu ainsi

compléter sa décoration comme elle l'en-tendait. » Le gazon entre aussi par-fois dans les chambres pour unethématique jardin ou jungle. « Etcontrairement à ce que l'on pourraitcroire, le ressenti est doux et avec tou-jours cette facilité d'entretien. Cela nepose pas de souci de passer l'aspirateurdessus. » Certains l'ont même misau mur. « L'avantage avec sa semellesouple, c'est qu'elle s'adapte à toutes lessurfaces. » Ce gazon peut ainsi parexemple recouvrir une chaise ou unmeuble pour lui donner uneseconde vie. Il recouvre égalementaisément une ancienne terrasse.

Patio, cour et balconA l'extérieur, le gazon synthétiques'installe là où il ne pourrait pas yavoir de pelouse classique commeune cour intérieure, un patio. Dans

des endroits avec peu d’ensoleille-ment ou avec de nombreux pas-sages, il devient la solution pourapporter de la couleur à ce lieu.« C'est un revêtement très performant,qui vient du sport. Il est imputrescible,résiste au gel, à la neige, aux UV, gardesa couleur et ne se déchire pas, énu-mère Charline Favre. Et par rapportà de la vraie pelouse, pas de tâched'herbe sur les habits, les enfants peu-vent y jouer en toute tranquillité sansse salir. » Il permet de recréer un petit carréde verdure sur un balcon ou d'ha-

biller les bordures d'une piscine.D'autres utilisateurs ne veulentpas s'embêter à tondre leur pelousele weekend ou ne sont présentsqu'occasionnellement dans leurrésidence. « Un monsieur avait conçuun jardin sec, le gazon synthétique luia apporté cette touche de verdure quilui manquait. »

M.W.+PratiqueAdresse : 700 Avenue du Clain, 86130Dissay / Tel : 05.49.52.00.36Web :www.futurgazon.fr

Du gazon en couleur pourvotre extérieur

Au milieu de laGrand’Rue, la devan-ture bleue de sa bou-

tique attire l’oeil. Quand, lecurieux s’approche de lavitrine, il découvre des bagues,des bracelets, des colliers,mais surtout un univers bienpar ticulier. Ce petit monde,c’est celui d’Aurélia Dalby etYves Bosson, il suffit ensuitede pousser la por te pour yplonger.La jeune femme a commencé à leconstruire en 2007. Préparantun Capes de lettres classiques,elle débute un blog créatif. « Jepartageais des choses que j’aimais,mon scrapbooking, mes customisa-tions d’objets. Petit à petit j’en suisvenue aux bijoux. L’image était pré-sente dans toutes mes créations. Mesmises en scène parlaient aux gens. »Après une pause de deux ans,elle rencontre Yves Bosson. « J’airenoué avec mes premiers amours.J’ai toujours eu envie de créer. AvecYves, j’ai retrouvé l’énergie néces-

saire pour redémarrer. » Il apporteaussi son bagage technique etaméliore la technique de créa-tion d’Aurélia.En bonne chineuse, elle traquedes pièces détachées, des col-liers, broches, bracelets … chezles brocanteurs, antiquaires …Elle va ensuite démonter décor-tiquer ces objets anciens pourmieux les recréer, les réinventer.Dans ses créations, elle va éga-lement intégrer une image sousrésine. « Nous avons trouvé les tech-niques pour marier ces dif férentscomposants, apporter notre valeurajoutée tout en obtenant un rendujoli, de qualité et fini. » Les élé-ments passent dans les quatremains. Le vrai plus vient dansl’intégration de l’image inspiréede l ’époque victorienne, desannées 50, des motifs floraux, del’art nouveau. « Nous faisons untravail d’artisan. L’incrustation estréalisée à la main. L’image prendune autre dimension. Chaque bijouest unique. »

Montrer son savoir-faireCet univers est exposé dans cetteboutique/atelier. « C’est le 2e localque nous visitions. Nous avons assezvite vu le potentiel. Notre seule exi-gence était la localisation. Nous vou-lions être dans la Grand’Rue. L’imagequ’elle dégage nous correspondait. Enacquérant cet espace, nous avonsvoulu aller à la rencontre des gens,nous cogner au monde car l’inspira-tion vient aussi des gens. Je réaliseaussi des bijoux personnalisés en par-tant de la photographie d’un prochepar exemple ou d’un bijou hérité. Jefais revivre l’objet pour qu’il ait encore

des choses à raconter. »M.W.

+PratiqueAdresse : 144 Grand'rue, 86000 Poitiers Horaires : Mercredi 10h/12h30Jeudi 10h/13h - 14h/18h - Vendredi10h/19h15 - Samedi journée continue9h30/18h /Web : facebook - www.damepivoine.com

10La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

Les bijoux féériques de Dame PivoineAurélia Dalby et Yves Bosson ont décidé d’installer leurboutique-atelier dans la Grand’Rue. Un choix qui collebien à leur univers créatif.

Aurélia Dalby

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CÔTÉ COMMERCES

11La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

La boutique Poils de carottea trouvé sa place rue Saint-Nicolas. Tenue par Mauve

Leroy, elle propose de nombreuxobjets insolites, de décoration, unpeu d'art et des bijoux. Ce lieu faitécho à son premier magasinQuand les Poules, ouvert en avril2012.Gravures, porcelaine, gommes enforme de ville, bijoux d'inspirationorigami, tasse en bambou, coloriagegéant… il y a de tout. Les détailsfont la richesse de chaque objet.Chaque objet est choisi avec soin.Une attention qu'elle décline dansles petites boîtes en origami qu'elleconfectionne pour emballer un bijou. Mauve Leroy a grandi en Bretagne,a vécu dix ans à Paris et a atterri

« un peu par hasard » à Poitiers. « J'aichoisi cette ville, je n'y avais aucuneattache. C'était et c'est une page blancheà écrire. J'apprécie sa qualité de vie, lesgens sont moins stressés. » De directricecommunication dans l'environne-ment, elle devient commerçanteindépendante. Elle se lance donc en2012 dans la vente d'objets. « Maligne c'est que derrière chaque produitque je présente, il doit y avoir uneréflexion. Je fais attention aux normessociales et environnementales, à leurfabrication à partir de coton bio ou à leurréalisation par des ateliers d'insertion.C'est pour moi une façon de valoriser l'ar-tisanat, le savoir et le savoir-faire.»

Petites sériesSon univers ainsi installé, avec

Quand les poules, elle s'adresse audépart à toute la famille. « Lescadeaux pour enfants prenaient de plusen plus de place. Une opportunité s'estprésentée alors j'ai embrayé. » Tous leséléments se combinent en sa faveur.Plus assez d'espace, mais une bou-tique qu'elle convoitait qui se libère,un contrat pro qu'elle décide derecruter ... « Tout s'emboîtait, il fallaittenter alors je me suis lancée. »Ainsi, désormais elle sépare objetsenfant et adulte pour mieux enrichirchaque univers. « Cela ne m'empêchepas de piocher ici pour en ramener là-bas, avec toujours la même ligne, pourdécorer, s'amuser. » Avec une petiteparticularité : chez Quand les Poulesrien ne casse. « Les parents et les enfantspeuvent ainsi évoluer tranquillement,

sans stress. »Pour ses boutiques, Mauve Leroydéniche de petites séries, fait rentrerdes nouveautés chaque semaine. Autotal, elle dispose d'un vivier d'unecentaines de marques et de créa-teurs. « Il y a en a pour tous les prix etce n'est pas exorbitant de consommer dif-féremment. »

M.W.

+PratiqueAdresse : 11 rue Saint-Nicolas,86000 Poitiers / Horaires : mar ausam 10h à 19h / Tel : 09 83 96 9064 / Web : facebook

Décorer ens'amusant avecPoils de Carotte Mauve Leroy

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Chez Auchan, le pain est uneaffaire de savoir-faire etd’artisanat

Stéphane Pomies, manager de l’es-pace boulangerie/pâtisserie d’AuchanPoitiers Sud décide au quotidien avecune équipe d'une vingtaine de per-sonnes, de la création de nouveauxpains, des quantités à sortir du fouret des nouveaux produits qui seronten rayon dans la journée. Ce lieu estun peu comme “leur” boulangerie.

C’est aussi un espace d’échanges etde transmission de savoir-faire. Lesboulangers travaillent main dans lamain avec cinq apprentis au quoti-dien.Dès 2 h du matin, la boulangeries’anime et l'activité reprend. ChezAuchan, le pain est frais toute la jour-née, pas de surgelé. Les boulangersfabriquent le pain de A à Z. De nom-breux facteurs sont à prendre encompte afin de gérer la demande. Letravail du pétrin évolue également enfonction des saisons ou du temps.C’est un nouveau challenge au quo-tidien.

Et aussi la pâtisserieDans les rayons, l’équipe s’occupe demettre en avant le pain, mais aussitoute la partie pâtisserie, viennoiserieet biscuiterie. Tout est fait sur placede manière artisanale. On retrouvenotamment des produits locauxcomme le Broyé du Poitou ou le maca-

ronné à base d’amandes. On ne le sait peut-être pas assez, maisl’espace boulangerie du magasinAuchan Poitiers Sud fonctionne aussicomme une boutique, il est possiblede demander du pain de campagne àla coupe ou de choisir une pâtisserieunique non disponible en libre-service.Même à l’échelle d’une grande sur-face, les équipes sont à l’écoute deleurs clients et prennent le temps devous servir. Pour tout le personnel du rayon bou-

langerie, la recherche de la qualité desproduits est primordiale et c’est cequ’il essaie de mettre en avant au jourle jour tout en proposant le meilleurrapport qualité-prix. Comme toutebonne boulangerie finalement !

Le pain à Auchan Poitiers sud : le respect de la tradition

Stéphane(mana-ger) et Jim (boulanger)

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12La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

Carlos Clari a repris la caveà vins, rue de la Cathé-drale à Poitiers en la

rebaptisant Ô Gibolin. « L'idée reste la même : proposer deschoses inhabituelles en vins. » Danscette aventure, il s'est associé à unvieil ami, Thierry Nardo, chef durestaurant La Bonne Quille.« Nous avons été tous les deux somme-liers dans des étoilés. Aujourd'hui, cequi me plaît, c'est de pouvoir présenterce que j'aime. »L'esprit d'ici, c'est de mettre enavant des vins naturels, avec lemoins d'ajouts chimiques possible.« Cela va plus loin qu'un simple phé-nomène de mode. C'est une philosophie

de travail, de goût, un véritable étatd'esprit, explique Carlos Clari. Nousaimons ce que nous faisons, les vinsque nous dénichons et nous voulons lesfaire partager. Un vin naturel est unvin sans sulfite, mais pas sans goût.Derrière chaque vin, il y a tout un tra-vail de maîtrise et de contrôle desétapes qui est important. » Un travailsans chimie n'est pas synonyme delaisser-faire-la-nature. Aucontraire, cela implique plus detravail à la main et du coup uncoût un peu plus élevé. « L'idéeaussi est d'avoir des vins qui sortentdes sentiers battus. Je propose des vinsbarrés, un peu particulier tel que“Enigme pour fin palais“. »

Etre curieuxRosé, blanc, rouge, les vins vien-nent de toute la France. Ô Gibolinpropose ainsi plus d'une centainede références, qui évoluent aussiau fil des arrivages. Chaque moisapporte son lot de nouveautés.« Mon rôle est d'orienter la personnevers un bon vin, tout en tenant comptede son souhait, de ses goûts. » Degrands connaisseurs viennentpousser la porte de sa cave commede nouveaux découvreurs. « Lesgens qui viennent ici sont curieux, sontsensibles à la différence. »Dans la cave, il y a aussi quelquescognacs et rhums haut de gamme,un peu de champagne, la bièreLug ou encore de la confiture deraisins bio. A l'arrière, une deuxième salle faitoffice de bar à vin. Les soirs, à par-tir de 18 h 30, Carlos Clari proposequelques assiettes à déguster : foiegras, houmous, terrine de cam-pagne, tartare de canard, fro-mage… le tout accompagné biensûr d'un verre de vin. « J'ai testé toutces produits, je sais qu'ils sont bons,qu'ils sont de qualité. »Certains soirs, des animationssont prévues. La prochaine sedéroulera le 12 mars autour durhum de Madagascar. Deux musi-ciens seront présents pour l'occa-sion. Des cours de dégustationseront également mis en place pro-

chainement pour de petits comi-tés.

M.W.+PratiqueAdresse : 86 rue de la Cathédrale,86000 PoitiersTel : 06 61 35 61 06Horaires : du mardi au samedi de10h30 à 14h30 et de 16h30 à 2hWeb : facebook

Tapas aux anchois

Ingrédients (pour 3 personnes ) :- 10 anchois à l'huile

- 10 cl de crème fraîche épaisse- 1 tomate

- 10 petites tranches de pain (1 cm d'épaisseur environ)

Pour la vinaigrette à l'ail :- 1 cuillère à soupe de vinaigre bal-

samique- 1 cuillère à soupe de vinaigre de

vin ou xéres- 1 cuillère à soupe jus de citron

- 4 cuillères à soupe d'huile d'olive- 1 gousse d'ail hachée

- sel et poivreRecette :

1 - Préparer la vinaigrette en fouet-tant tous les ingrédients ensemble. Astuce: tout mettre dans un petit

pot de confiture et secouer énergi-quement.

2 - Epépinez la tomate et couperen lamelles de 5 mm. Mélangez à

la vinaigrette.3 - Faire griller au grille pain les

tranches de pain.4 - Déposer sur chaque tranche:

une lamelle de tomate avec vinai-grette, puis 1 filet d'anchois, puis

une pointe de crème fraîche. A boire avec : Un vin rosé

Sortir des sentiers battusdu vin avec Ô Gibolin

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BAR À VIN

13La ville en parle Le dossier HistoireEtudiants

Depuis 4 ans le CROUS semodernise au quotidien.Voici un tour d’horizon des

nouveautés numériques qui révo-lutionnent la vie des étudiants.

L’application CROUS mobile

Sur cette application, les étudiantspeuvent retrouver toute l’actualitéculturelle et les animations organi-sées par leur CROUS. C’est aussi unmoyen de connaître les menus de lasemaine dans leurs restaurants uni-versitaires préférés. L’application per-met également de suivre les annoncesde logements universitaires et de tes-ter leur profil afin de devenir boursier.Cette app est la plus téléchargée enFrance dans le secteur de l’enseigne-

ment supérieur. Disponible sur iOS,Android et Windows Phone.

La carte Izly

Pour payer son repas le midi, leCROUS a toujours suivi les ten-dances. Au départ les tickets enpapier, puis la carte Monéo.Aujourd’hui place à l’innovation dumoment et c’est le système de paie-ment par carte NFC qui prend larelève. Accompagné d’un site web etd’une application il est très simple decréditer son compte en quelquessecondes. Fini la queue aux bornes. Ilest même possible de recharger lecompte d’un ami ou de son enfant à

distance via le système de paiementde l’application ou du site.

Un site web très complet

Le site web du CROUS met en avantles différentes palettes de ses actions:restauration, animation culturelle,action sociale, logement et même desvisites virtuelles. Ces dernières per-mettent aux étudiants qui n’ont pasla possibilité de se rendre sur place,de visiter les chambres universitairesà 360°, mais aussi les RU et les rési-dences. Le site web permet égalementde payer son loyer pour les locatairesdes cités universitaires.

Présent sur les réseauxsociauxLe CROUS a investi les réseauxsociaux afin de communiquer en directavec les étudiants, mais aussi avec lepersonnel administratif. Présent surfacebook, twitter et Youtube, c’est surces plateformes que les étudiants peu-vent se tenir à jour sur l’actualité deleur CROUS. La page Youtube estd’ailleurs en train de vivre une nou-velle jeunesse. Elle va accueillir dèscette semaine des vidéos de promotionafin de mettre en avant des lieux mar-quants gérés par le CROUS sur lecampus. Des plans filmés avec desdrones et des interviews vous plonge-ront au cœur de la vie étudiante.

Le CROUS connecté avec ses étudiants

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Les événements de janvier2015, l'évolution de laproduction de l'informa-

tion et la mutation des outils decommunication ont révélé demanière plus évidente la nécessitéde sensibiliser les jeunes généra-tions à la production médiatique.Comment fabrique t'on l'informa-tion ? Quelle est la différence entreune opinion, une rumeur et uneinformation ? Comment la vérifier ?A qui sert-elle ? Qu'est-ce que croiserles sources ?Ce sont autant de questions dont lesréponses, si elles ont toujours étéimportantes, n'ont jamais été aussi

stratégiques pour garantir le reculdont a besoin tout citoyen aspirantà un minimum d'autonomie.Avouons-le : présenté ainsi, le proposn'a que peu de chance de concernerun public adolescent. « Alors si l'on faisait de la radio ??? »Oui !!!

Les ateliers-radios, une fabrique de vivre-ensembleEn organisant régulièrement desateliers, Radio Pulsar répond à cesproblématiques par la pratique.Ainsi, cette radio, qui est à la fois laplus vieille et la plus jeune du Poi-

EDUQUER AUX MEDIAS PAR LA RADIO

Partenaire d’à vous Poitiers

tou, propose à ses jeunes stagiairesde découvrir les coulisses de laconstruction de l'information.Derrière le flux radio se cache unemachinerie médiatique qui com-prend un ensemble de métiers. Ilfaut d'abord penser le sujet, le réflé-chir et le confronter en conférencede rédaction. Le passage par larédaction est indispensable.Les formats de captation sonorepeuvent ensuite varier : interviews,reportages, micro-trottoirs... les sta-giaires se transforment alors, avecenthousiasme, en apprenti-repor-ters.Et puis, cette manière sonore, ilnous faut ensuite la mettre enforme, mixer les sons, monter lesséquences, habiller le tout... Là, voustouchez à l'ingénierie sonore.Jusqu'à la mise en onde visant àproposer aux auditeurs un pro-gramme intelligible.

Lors de l'année écoulée, Pulsar aaccueilli des « apprenti-journalistes »d'horizons différents : la Maison deQuartier de Saint Eloi, La Gibau-derie, le Collège Arthur Rimbaud deLatillé, le Lycée Victor Hugo, leConseil Communal des Jeunes dePoitiers, des bénévoles de PoitiersJeunes, des jeunes de Thuré, desjeunes encadrés dans le cadre d'unstage de citoyenneté par la Protec-tion Judiciaire de la Jeunesse, leCollège France Bloch-Sérazin...Gageons que dans quelques années,on en retrouvera certains derrièredes blogs, des pure-players ou dansune rédaction...Plus de renseignements : educa-tion-media@radio-pulsar.org – tél. 05 49 88 33 04

Ecouter Radio Pulsar sur le95.9 Mhz ou sur ww.radio-pulsar.org

14La ville en parle Le dossier HistoireAutomobile

Après les lancements desEspace V, Kadjar et Talis-man en 2015, Renault ne

s’arrête plus et nous propose ence début d’année, la 4e mouturede son modèle phare écoulé àplus de 6,5 millions d’exem-plaires depuis 1995 : la Mégane !Audacieux pari que de réitérer lesuccès de la génération précédentequi continuait de bien se vendre.Pour ce faire, la nouvelle Méganeembarque pléthore d’équipementstechnologiques en tout genre dontle fameux système 4Control (dis-ponible selon versions) à quatreroues directrices déjà éprouvé surla Laguna.

Une révolution stylistiqueLa nouvelle Mégane suit la veinestylistique de la marque aulosange étrennée sur Talisman,avec cette signature à l’avant biendistinct et très réussi emmené parses feux de jour débordant sur lebouclier et sa calandre béante. Lapartie arrière n’est pas en resteavec des feux très étirés venantsublimer la ligne sportive de cetteversion Intens GT-Line. Le renouveau stylistique de lamarque se poursuit à l’intérieuravec une planche de bord arborant,

à l’instar de l’Espace V ou de Talis-man, un grand écran vertical tac-tile de 8,7’’ permettant de gérer l’in-terface R-Link ou le mode deconduite par exemple et profitantà l’ergonomie générale à bord.

Un concentré de technologieLa nouvelle Mégane embarquetoutes les aides à la conduite dumoment comme l’alerte de fran-chissement de ligne ou le freinaged’urgence par exemple, mais c’estclairement le système 4Control quifait la différence sur cette versionGT-Line : en dessous de 60 km/h, les roues arrière pivotent

dans le sens opposé des rouesavant pour accroître la maniabilitéet permettre notamment deréduire le diamètre de braquagemalgré les jantes de 18’’. Au-dessus de cette vitesse, lesroues arrière tournent dans lemême sens que les roues avant,permettant ainsi à la voiture de setranslater dans les courbes avecune stabilité impressionnante ren-forcée par un amortissement rigou-reux et un freinage endurant. Notre version d’essai, munie du 1.6 DCi 130 ch qui constitue lehaut de gamme Diesel pour lemoment, s’avère très souple et dis-cret. Ce nouveau quatre-cylindres

biturbo, donné pour 4l/100km, faitdéjà office de référence en terme deconsommation et de dynamisme,bien aidé par une boîte manuellesix vitesses à l’étagement idéal.

Un budget maîtriséAvec un ticket d’entrée à 18 200€en motorisation essence 100 ch, lanouvelle Mégane se positionne trèsbien sur le compétitif segment C.Les prix grimpent jusqu’à 31 500€ pour la version GT TCe de205 ch. Pour devenir l’heureux proprié-taire de notre version d’essai 130 DCi Intens GT-Line, il vousfaudra débourser 28 800€. En bref, Renault a réussi à subli-mer avec brio sa Mégane qui verrasa gamme s’étoffer d’une versionEstate dans les mois à venir et,nous l’espérons, d’une versionRS…

P.G

Voiture prétée par :Renault Sacoades nations 21 av de la Loge MignéAuxances 86062 Poitiers

La nouvelle Mégane sur le banc d’essai

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TEST AUTO

15La ville en parle Le dossier HistoireCôté commerces

A la découverte de La Tour Maubergeon

Le palais de Justice dePoitiers se confondavec l’histoire de la

ville. Ses fondations remon-teraient à l’empereur Julienlorsque la Gaule était encoreromaine. Au Xe siècle, lepalais est la résidence desprinces du royaume d’Aqui-taine que Charlemagne acréé pour son fils Louis lePieux. Ce dernier y vientd’ailleurs plusieurs fois.Il est installé sur l’anciennemuraille, au point le plus hautde la ville mais un incendie leravage en 1018. Les comtes dePoitou, également ducsd’Aquitaine, décident de lereconstruire. C’est à cemoment qu’apparait Mau-berge, jeune femme belle endiable, originaire de l’Isle Bou-chard, épouse d’Aymeric Ier deChâtellerault. Elle devient lamaîtresse de Guillaume IXd’Aquitaine, dit le Troubadour,qui n’hésite pas à quitter safemme malgré la colère del’Eglise. Il tombe éperdumentamoureux de celle qu’il sur-nomme la Dangereuse ouMaubergeonne après l’avoirenlevée, en référence à soncharme. De retour de la 1ère Croisade, il se fait poète etsa cour est alors l’une des plusraffinées d’Europe. Elle est samuse et il n’hésite pas à van-ter ses prouesses galantesdans ses poèmes. Il va mêmejusqu’à combattre avec unbouclier sur lequel est peintson corps de femme.En 1104, pour matérialiser lesiège du pouvoir féodal, ilajoute au palais un donjon rec-tangulaire, renforcé d’une tour

polygonale à chaque angle. Illui donne le sobriquet de labelle, que la tour conserveencore aujourd’hui. Pour d’au-tres, ce nom évoque plutôt lemallum des Mérovingiens quisignifie tribunal et berg quisignifie colline. Guillaume etMaubergeonne allient leursdeux enfants et de cette union,née Aliénor d’Aquitaine quiépouse successivement le roide France Louis VII, puisHenri Plantagenêt, le futur roid’Angleterre Henri II;mariage à l’origine de la pré-sence anglaise dans le sud

ouest de la France.

Mauberge est donc l’arrière-grand-mère du fameuxRichard Cœur de Lion, roid’Angleterre, pour qui leRobin des Bois de notreenfance prend le maquis dansla forêt de Sherwood; maisceci est une autre histoire…

Philippe Jeanmichel

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HISTOIRE

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